Exploration sous bonne garde [PV Sebastient]

Sébastien s’adossa contre la tente en s’asseyant sur le sol. Il sortit le Walther, éjecta le chargeur et le regarda, essayant de se souvenir du nombre de tirs faits.
« Ouais, c’est bien ça il m’en reste encore la moitié. » Il inséra le chargeur et rangea son arme. Il la nettoierait en rentrant, s’il rentrait, bien sûr.

Il prit son appareil photo, vérifiant rapidement les prises de vue des animaux. Cela lui serait utile, un de ces quatre ou bien s’il arrivait à monter son projet. Il devait y réfléchir sérieusement, non pas pour que les militaires est la mainmise dessus, mais plutôt pour améliorer le quotidien d'Atlantis avec un approvisionnement hebdomadaire de nourriture et médicament. Il n'imaginait pas ça comme une seconde base, mais plus comme un endroit, où les gens pourraient se reposer, reprendre des forces et retrouver leurs humanité après les épreuves que la plupart avaient subies.

Il entendit un petit grognement, il se releva d’un bond, malgré les jambes lourdes, regarda autour de lui mais ne vit rien. Il avait posé la main sur son arme, par réflexe ou par les mauvaises rencontres de la journée.

Il entendit du bruit derrière lui, provenant de la tente. Quelques secondes après, Alex passait l’entrée. Sébastien tourna la tête et la regarda.
« Ca à l’air d’aller mieux, on dirait ? Par contre, demain au moindre signe anormal, le Jumper vient nous chercher, recherche finie ou non. »

Le soleil avait passé son zénith, ils avaient encore quelques heures avant que le soir ne se montre. Il faisait encore assez chaud pour profiter de la journée.
« Maintenant que vous êtes sur pied, je vais prendre un peu de bon temps. » lui dit en la regardant avec un sourire en coin. Il déboutonna sa chemise, humide de transpiration, la roulant en boule, s’allongea sur le sol et calla le tissu sous sa nuque.

Après un long soupir d’aise, il allait profiter du soleil pour prendre quelques couleurs. Il leva une main vers Alex.
« Sachant par avance que vous ne vous allongerez pas pour profiter du moment, serait-il possible d’en savoir plus sur vous ? Comment vous en êtes venu à être une championne du tir ? » L’invitant à s’asseoir.

Une blessure propre, soignée et bandée, rien de mieux pour Alexandra pour retrouver un peu le sourire. Bon c’était peut-être aussi dû à la petite injection d’antidouleur qu’elle s’était faite. Alors quand elle sortit de sous la tente, c’était avec un joli sourire comme si rien ne s’était passé alors qu’en réalité elle avait été blessé…Sébastien lui dit qu’au moindre signe alarmant, direction le Jumper et ils rentraient. Alexandra hocha la tête mais elle savait qu’une fois un peu de repos, cela irait beaucoup mieux. C’était lui le chef après tout… Elle le regarda en levant un sourcil lorsqu’il lui dit qu’il allait prendre un peu de bon temps… Puis elle le vit enlever sa chemise. L’espace de quelques secondes, elle se rinça l’œil en le regardant puis le vit rouler le tissu et le mettre sous sa tête. Il avait l’intention de bronzer !!!

Il l’invita à s’assoir ce qu’elle fit, s’appuyant contre un arbre. Puis il lui demanda d’en savoir un peu plus sur elle. Elle le regarda et fit une petite moue boudeuse. Elle n’aimait pas parler d’elle…Mais bon, elle lui devait au moins cela pour l’avoir porter jusqu’ici. Elle finit par lâcher un soupir et se lancer :

- Je suis canadienne… je suis née à Edmonton, j’ai toujours vécu là-bas…je suis devenue orpheline à cause d’un ouragan, donc vous comprendrez mieux ma réaction… J’ai une trouille bleue même d’un simple orage…J’ai par chance été très vite adopté par une famille riche…Mon père adoptif…a une société d’armement et de sécurité. Je crois qu’en fait, j’y suis tombée dedans depuis toute petite… Alors quand je suis rentrée à l’armée, j’ai subi l’entrainement de base comme tout le monde. J’ai établi un record au niveau des tirs à courtes, moyennes et longues distances… Alors après les tests passés, je me suis dirigée vers les tirs à distances. Y a pas beaucoup de femmes tireurs d’élite et encore moins sniper… alors vous pouvez pas vous imaginez les moqueries que j’ai subi…Ensuite, j’ai fait partie du 3ème Bataillon en partance pour Kaboul….J’étais contente d’aller sur le terrain, j’ai vite déchanté…Quand on voit son groupe vous abandonner et qu’on ne peut pas rentrer… ça fait mal… Alors depuis ce jour-là, j’ai décidé de ne plus jamais me laisser faire et de me battre jusqu’à la mort… Ce jour-là, j’ai bien cru que j’y restais… Mais finalement les hélicoptères finirent par arriver… On était six au départ… quand ils sont venus nous chercher on était plus que trois… J’ai été médaillé avec tout le reste du Bataillon… et la suite vous la connaissez, on est venu me recruter… et ils ont appuyé sur la code du patriotisme… et j’ai couru !

Sébastien fut surprit de voir la jeune femme s’installer à proximité, il avait pensé à tort qu’elle resterait dans son attitude militaire jusqu’au bout. Il l’écouta expliquer comment elle était arrivée sur Atlantis. Il comprit aussi certaines choses.

« Voilà, la raison de votre agacement quand l’orage est arrivé, je ne pensais pas que cela vous avez autant marquée. Désolé. On est parti sur les mauvaises bases, enchaînant les disputes. Je sais désormais que je ne dois pas vous faire sortir par mauvais temps. » lui dit-il gentiment posant sa main sur de celle de la jeune femme, la serrant légèrement.

Il rompit le contact quelques secondes après, joignant les mains sur son abdomen.
« Vous avez raison, je ne peux comprendre les moqueries, ils oublient juste que de tout temps, les femmes furent toujours présentent sur les champs de bataille. Même si leurs rôles n’étaient pas de se battre. »

Les rayons du soleil chauffaient peu à peu la peau de l’archéologue, la faisant rougir doucement.
« La tension doit être énorme une fois sur le théâtre des opérations, autant au début on doit être excité, mais après le sentiment doit vite changé. »

Sébastien étouffa un bâillement, la chaleur lui faisait du bien. Sa peau se recouvrait petit à petit de transpiration. Il poussa un petit soupir d’aise. « Je pourrais rester comme ça pendant des jours et cela doit vous faire du bien après ce que vous avez vécu ces dernières semaines. »

En fait, la mort de ses parents n’aurait pas dû la marquer… Elle l’avait vécu en étant bébé et ne s’en souvenait pas mais elle avait fait de recherches lorsqu’on lui avait expliquer la situation… Elle avait appris comment ils étaient morts et elle ne supportait pas du tout l’idée qu’une famille heureuse et qui allait avoir un bébé pouvait mourir de cette façon, c’était un peu comme si le ciel s’acharnait sur elle…D’une certaine façon c’était totalement idiot de sa part d’en avoir peur, mais c’était comme si elle avait peur que ça la tue… qu’un jour ou l’autre elle périrait à cause d’un phénomène naturel.

Alexandra avait fini par fermer les yeux face au soleil. Elle l’écoutait parler et lorsqu’il lui dit que cela devait lui faire du bien après tout ce qu’il s’était passé, elle le regarda et lui dit en souriant :

- Oui, d’une certaine façon… mais ça vous arrive d’imaginer que tout ceci n’existe pas…je serais tranquille, chez moi… enfin chez mes parents… je dirigerais l’entreprise… j’aurais une vie peinarde…et je gagnerais beaucoup plus d’argent que maintenant… surtout qu’il est impossible de le dépenser ici et ça me semble être une éternité que je n’ai pas fait les boutiques !! Non, mais assez plaisanté…. J’aimerais juste revenir au jour de la bataille… et dépasser mon score d’head shot !

Là, c’était la soldate qui parlait. Elle avait certainement établi un record, mais elle voulait le dépasser…

Sébastien l’écoutait tout en la regardant. Il se mit à sourire quand elle lui demanda s’il n’avait jamais imaginer une autre vie.
« Oh que si !! Je me dis très souvent que je ne suis pas né à la bonne période. J’ai un retard de près de 800 ans. Mais bon, tant pis je ne peux rien y faire, si bien que du coup, j’essaye de retrouver et d’assembler les traces du Passé. »

Il se redressa contre la tente, défroissant sa chemise en la secouant. Il la remit sans la boutonner, il prit une gorgée d’eau, il ferma les yeux pendant quelques minutes, s’imaginant en côte de maille, l’épée à la main, tailladant l’ennemi à tour de bras avec d’autres chevaliers et hommes d’armes.
« Pour votre score, d’un côté j’espère que vous n’aurez pas à le battre car cela signifierait qu’ils ne nous croies encore vivant, et j’espère éviter. »

Le soleil déclinait, rafraichissant l’atmosphère, un petit vent s’était levé mais aucune trace de nuages menaçant n’était visible à l’horizon. Sébastien se mit debout, essuyant rapidement son pantalon, referma sa chemise sur sa peau rouge.
« Nous devrions nous préparer à manger et pour la nuit. Demain, on lève le camp pour Atlantis. Et non, ce n’est pas dû à votre blessure. Il faudrait passer beaucoup de temps sur la planète pour trouver quelques choses et j’ai déjà les idées pour. En plus, ils ont peut-être besoin de nous. »
Il n’avait guère envie de partir mais il ne pouvait pas monter son dossier en restant ici, même si la compagnie était agréable. Il devait ramener les quelques informations recueillies, les analyser et en discuter avec des collègues.

Alexandra regarda Sébastien qui se rhabillait et hocha la tête quand il lui dit qu’il faudrait se préparer à manger et à dormir…Puis ce fut un soupir qu’elle poussa quand il lui annonça qu’ils allaient rentrer. Apparemment cela n’avait rien à voir avec sa blessure mais elle n’était pas idiote non plus. Ils avaient peut-être besoin de nous… Alexandra le regarda et lui sourit avant de se lever et de répondre :

- Je vous rassure, ils n’ont pas besoin de moi… je suis un tireur d’élite… mon rôle est bien moins important que les autres…et puis en plus, ce n’est pas pour rien si Weir m’a envoyé ici… Une façon de me dire « la prochaine connerie, c’est la taule »… j’adore cette femme !

Elle finit de se relever puis se dirigea vers la tente. Personnellement, elle n’avait aucune envie de rentrer… si elle pouvait, elle pousserait bien l’archéologue dans le Jumper et elle resterait bien sur le continent…Retourner sur Atlantis c’était une façon pour elle de ne plus avoir de liberté… Depuis sa dispute et ses agissements alcoolisés, on va dire qu’elle était un peu sous surveillance…et vu son caractère de cochon, il lui fallait déjà pas mal de tenue pour éviter de dire ce qu’elle pensait à certaines personnes et Weir faisait partie de la liste.

Elle fouilla dans le sac et trouva finalement son bonheur, l’une des seules portions qui valait réellement le coup d’être mangé. Elle la posa sur la table et se retourna pour demander à l’archéologue :

- Est-ce que vous aimer le hachi parmentier ?

Sébastien suivit la jeune femme sous la tente, puis alla ranger ses affaires dans le sac à dos. Il entendit Alexandra farfouiller dans des sacs avant d'entendre sa question.

- Est-ce que vous aimer le hachi parmentier ?
Il sourit sans qu'elle ne le voit.
"C'est comme demander à un américain s'il aime les hamburgers ou à un belge s'il aime les frites, vous ne croyez pas ?."

Il se redressa et retourna dans la partie cuisine.
"Oui, j'aime ça, avec un peu de crème fraîche en plus, c'est un régal." Puis tout en regardant la jeune femme préparer le repas, il changea de sujet.
"Vous êtes si intenable que ça sur la base ? Ou indisciplinée pour mériter un séjour en cage ? Car d'après le peu que je sais, vous avez plutôt un Coeur d'Artichaut."
Sébastien s'attendait à un regard ou à une réplique de la jeune femme, mais quitte à passer les dernières heures sur ce camp avant de retourner à Atlantis, autant que cela soit dans la bonne humeur.

Tant mieux, il aimait le hachis, au moins cette soirée se passerait bien, surtout que la jeune femme n’avait pas du tout envie de devoir l’affronter de nouveau… même si l’idée de devoir rentrer la rendait un peu triste. En tout cas, pas de chance pour l’archéologue, ils n’avaient de crème à disposition mais c’était toujours bon à savoir…Puis, il vint à lui demander si elle était aussi intenable que cela mérite un séjour en cage…Cœur d’artichaut ?! Alexandra redressa la tête du réchaud pour le regarder et lui répondre en faisant une petite moue :

- Cœur d’artichaut ? Ce n’est pas parce que je n’ai pas voulu abattre cet animal que j’ai un cœur d’artichaut et détrompez-vous, j’aurais plutôt un cœur de pierre… mais j’aime les animaux…enfin sauf le dernier qu’on a croisé… même si je semblais être à son goût apparemment.

A ce souvenir, la jeune femme déposa sa main sur son épaule blessée en fronçant les sourcils. Elle avait été imprudente, elle n’aurait jamais dû s’approcher autant et baisser sa garde, la blessure n’était que le résultat d’une erreur qui aurait pu lui couter la vie. Elle sortit de ses pensées en crispant sa main sur sa blessure avant de répondre :

- Disons que je n’aime pas les ordres…que j’aime me sentir libre de faire ce que je veux et non pas qu’on ordonne de faire le toutou à tout bout de champs…Je ne suis pas le genre de femme qu'on fait plié avec l'énoncer d'un séjour en prison...

Sébastien esquissa un sourire en écoutant Alexandra.
"L'animal avait peu de chance de retrouver sa place sociale parmi sa meute, mais bon ce qui est fait est fait. Et on ne reviendra pas dessus, ça ne sert à rien, sauf à ce prendre la tête. Donc autant éviter.
Vous aviez vraiment l'air de lui plaire. Cela à du vous faire plaisir de remarquer que vos charmes fonctionnent aussi sur les races animales ?"

Il dressa la table puis s'y installa, regardant la jeune femme préparer le repas.
"Euh...si vous n'aimez pas les ordres pourquoi êtes vous dans l'armée ? Car ça reste l'une des prérogatives principales non ? Avec les "Oui Chef ! A vos ordres Chef !" Sans parler des rondes, patrouilles, exercices et autres joyeusetés du métier."

L'odeur qui se dégageait peu à peu de la préparation culinaire commencer à donner l'eau à la bouche à Sébastien. Il posa ses coudes sur la table et installa son menton dans la paume des mains.
"En tout cas, en femme d'intérieur, vous êtes forte. La cuisine, le ménage, la vaisselle. Manque le repassage et l'intimité."
Il souriait en disant cela, plus par taquinerie mais respectueux que par machisme ou de mauvais esprit. Il était en partit reconnaissant qu'Alex soit venue sur cette exploration, ainsi il avait pu sortir de la base, se changer les idées et s'occuper. Mais il ne lui dirait pas.
Sur Atlantis, à part rester derrière son bureau, il n'avait eu que peu de contact avec les autres membres de la base.
ëtre distant ne le dérangeait pas le moins du monde, mais les bureaux c'était pas son truc.

"D'ailleurs pour vous prouvez ma bonne foi, je vous rend le commandement de l'exploration. J'ai jamais aimé donné des ordres mais j'aime bien que l'on prenne en compte des avis utiles et fondés."

Alexandra n’était pas d’accord avec l’archéologue… L’animal avait peut-être pu se réinséré dans son groupe sans problème, après tout, on ne savait rien des animaux d’ici et ils n’avaient peut-être pas le même mode de caste et de règles que sur terre. En tout cas, il est vrai que ses charmes avaient agi sur une autre race que la sienne et elle ne put s’empêcher de lui tirer la langue avant de lui répondre :

- Bien trop de pattes pour moi, désolée ! Et puis, un peu trop agressif !

Elle le vit préparer la table avant de s’y assoir et de lui demander pourquoi elle avait choisi l’armée alors qu’elle n’aimait pas recevoir des ordres. Bonne question. Elle continuait de faire chauffer la préparation puis elle répondit :

- Par envie de contradiction contre mon père. Il voulait que je reprenne sa boite, moi pas, alors je me suis dirigée vers la seule chose que je connaissais, les armes à feu…Mais c’est vrai que je trouve assez rébarbatif de devoir obéir aux autres, enfin quand je dois obéir à un militaire c’est différent, je mets mon poing dans la poche et j’accepte, mais avec le Docteur Weir c’est différent, recevoir des ordres d’une civile, ce n’est pas mon truc !

Elle le regarda faire et ne put s’empêcher de sourire à ses dires… Femme d’intérieur… Elle lui répondit avec un petit sourire :

- Chez moi, enfin chez mes parents, il y a une cuisinière, des femmes de ménages alors je ne fais rien du tout et tenez-vous bien, j’ai fait mon possible aussi pour éviter toutes les corvées. Et pour ce qui est de l’intimité…. Ça c’est très personnel, mais sachez je suis une pro dans tout ce que j’entreprends !

Un petit clin d’œil amical, Elle prit les assiettes et y mit deux belles portions d’hachis parmentier. Elle en posa une devant l’archéologue avant de s’assoir et de dire :

- Et si on commandait tout les deux, cela ne serait pas si mal que ça… Vous vous occupez de vos fesses, moi des miennes…Non ? OU vice-versa!

Sébastien regarda la portion de nourriture dans son assiette, ça sentait assez bon et c’était déjà ça de gagner, prit la fourchette et commença à manger. Il avait écouté la jeune femme lui décrire sa petite vie de princesse, ce qui l’amusa quelque peu. Il laissa la fourchette dans l’assiette, croisa les mains et leva son visage, orner d’un sourire.
« Merci pour la proposition. Je ne vois pas d’inconvénients à m’occuper de mes fesses mais également des vôtres.
Par contre, que penseraient vos collègues en apprenant que c’est une « grosse tête » qui s’en occupent ? Vous pourriez baisser dans leur estime, non ? »

La discussion était amicale et cela changer des autres soirs.
« Pro en tout c’est vite dit. Contre un animal, ce n’est pas ça encore, même si le résultat est là. Quant aux restes, je veux bien vous croire sur parole. »

Sébastien reprit la fourchette et continua de manger, réfléchissant aux évènements de la journée. Réveiller de très mauvaise humeur, la journée l’avait peu à peu calmé pour finalement finir en tête à tête avec un plat français en plus.
« Nous avons le repas, en musique, la nature et ses chants. Un plat français préparer par une femme, que demander de plus. Ah si les bougies et nous avons un tête à tête presque parfait. » déclara t’il après une autre bouchée de hachis. « Voilà le genre d’expéditions culturelles qui devraient être régulièrement effectuées, vous ne pensez pas ? »