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Comment en l’espace d’une seule semaine Alexandra était devenue une personne que l’on regardait de travers dans la base…. Tout cela était simplement dû à l’attitude un peu négligente qu’elle avait eue vis-à-vis d’un supérieur. Bien qu’elle n’avait eu aucun blâme, si ce n’est une bonne engueulade, tout le monde était au courant des agissements qu’elle avait eu et bon nombre de soldats ne les acceptaient pas. La plupart la regardaient de travers, ou lui faisaient des réflexions. Elle s’en fichait pas mal, elle était ici pour une raison et non pas pour devoir plaire à tout le monde, elle était comme cela, elle disait ce qu’elle pensait même si cela devait déplaire ! Elle n’allait certainement pas changé pour deux ou trois bonhommes qui ne la comprenaient pas.
Alors elle ne fut pas si étonnée que cela en recevant son ordre de mission ce matin… Elle devait accompagner un scientifique sur le continent pour qu’il fasse quelques recherches. En gros, elle devait jouer les baby-sitters…d’une grosse tête. Tout ce que les militaires adoraient, se retrouver avec une personne qui ne parlait pas le même langage qu’eux et c’était sur elle que cela retombait. Elle avait vraiment de la chance sur ce coup-là… Cette mission sembla de routine mais elle se dit que cela la ferait sortir de la Cité, ce qui ne serait pas mal au vu des agissements de certains car si cela continuait le sergent risquait bien de devoir recoller les morceaux de certains soldats. Alexandra prit la direction de sa cabine pour se changer et mettre une tenue militaire pour ensuite se diriger vers l’armurerie où elle ne prit que le strict nécessaire. Elle prit son MK11 ainsi qu’un Beretta. Une fois qu’elle fut prête, elle partit en direction de la baie des Jumpers où elle devait attendre son scientifique. Elle espérait simplement que cela ne soit pas le genre à ne faire que parler ou à se foutre que les autres ne comprennent rien à ce qu’on raconte.
Elle attendait, appuyée contre le mur, une casquette, de couleur passée mais où on pouvait encore voir la feuille d’érable symbole du canada, et d’une paire de lunette bien calée sur son nez.
Alors elle ne fut pas si étonnée que cela en recevant son ordre de mission ce matin… Elle devait accompagner un scientifique sur le continent pour qu’il fasse quelques recherches. En gros, elle devait jouer les baby-sitters…d’une grosse tête. Tout ce que les militaires adoraient, se retrouver avec une personne qui ne parlait pas le même langage qu’eux et c’était sur elle que cela retombait. Elle avait vraiment de la chance sur ce coup-là… Cette mission sembla de routine mais elle se dit que cela la ferait sortir de la Cité, ce qui ne serait pas mal au vu des agissements de certains car si cela continuait le sergent risquait bien de devoir recoller les morceaux de certains soldats. Alexandra prit la direction de sa cabine pour se changer et mettre une tenue militaire pour ensuite se diriger vers l’armurerie où elle ne prit que le strict nécessaire. Elle prit son MK11 ainsi qu’un Beretta. Une fois qu’elle fut prête, elle partit en direction de la baie des Jumpers où elle devait attendre son scientifique. Elle espérait simplement que cela ne soit pas le genre à ne faire que parler ou à se foutre que les autres ne comprennent rien à ce qu’on raconte.
Elle attendait, appuyée contre le mur, une casquette, de couleur passée mais où on pouvait encore voir la feuille d’érable symbole du canada, et d’une paire de lunette bien calée sur son nez.
*Enfin une sortie de la base après une semaine de présence, enfin !* se dit Sébastien en voyant l'ordre de mission sur le bureau dans la section scientifique.
Il en avait fait la demande la veille, certes avant il était libre de ses sorties mais depuis son arrivée sur Atlantis, tout était cloisonné, verrouillé et il n’aimait pas ce genre de situation. La demande était acceptée, il pouvait aller crapahuter sur le continent. La raison première était de chercher des traces de civilisation, mais en vérité, Sébastien avait envie de prendre l’air, d’aller voir ailleurs si il y était.
Il récupéra son appareil photo numérique, qu’il avait vérifié la veille. Sébastien se dirigea vers sa chambre pour passer une tenue plus « décontracté », un ensemble beige clair, un pantalon et une chemise manche courte en coton. Sur son bureau trainée une paire de Ray-ban qu’il chaussa.
Sébastien ramassa son sac à dos et y fourra des barres céréalières qu’il avait récupéré quelques jours avant et quelques affaires utiles pour le cas où la météo changerait. Il passa rapidement à l’armurerie et prit un Walther P99 et son holster qu’il accrocha à sa ceinture et à la cuisse.
« Je suis accompagné par un militaire mais on ne sait jamais, vaut mieux être prudent. »
Une fois équipé, il se dépêcha vers une section inconnue pour lui, celle des Jumpers. En arrivant dans la salle, il remarqua ces fameux véhicules, surtout celui posé au centre de la pièce qui n’attendait qu’une seule chose, son dernier passager. Sébastien remarqua également le militaire qui l’attentait.
*J’aurais dû faire une demande plus tôt si j’avais su.*
Il se dirigea vers elle, cachant son petit sourire.
"Salut Caporal, c’est donc vous mon chaperon ?" lui dit-il en tendant la main.
"Désolé de vous sortir de vos entraînements, mais la recherche n’attend pas. J’espère que vous aimez marcher ?"
Il en avait fait la demande la veille, certes avant il était libre de ses sorties mais depuis son arrivée sur Atlantis, tout était cloisonné, verrouillé et il n’aimait pas ce genre de situation. La demande était acceptée, il pouvait aller crapahuter sur le continent. La raison première était de chercher des traces de civilisation, mais en vérité, Sébastien avait envie de prendre l’air, d’aller voir ailleurs si il y était.
Il récupéra son appareil photo numérique, qu’il avait vérifié la veille. Sébastien se dirigea vers sa chambre pour passer une tenue plus « décontracté », un ensemble beige clair, un pantalon et une chemise manche courte en coton. Sur son bureau trainée une paire de Ray-ban qu’il chaussa.
Sébastien ramassa son sac à dos et y fourra des barres céréalières qu’il avait récupéré quelques jours avant et quelques affaires utiles pour le cas où la météo changerait. Il passa rapidement à l’armurerie et prit un Walther P99 et son holster qu’il accrocha à sa ceinture et à la cuisse.
« Je suis accompagné par un militaire mais on ne sait jamais, vaut mieux être prudent. »
Une fois équipé, il se dépêcha vers une section inconnue pour lui, celle des Jumpers. En arrivant dans la salle, il remarqua ces fameux véhicules, surtout celui posé au centre de la pièce qui n’attendait qu’une seule chose, son dernier passager. Sébastien remarqua également le militaire qui l’attentait.
*J’aurais dû faire une demande plus tôt si j’avais su.*
Il se dirigea vers elle, cachant son petit sourire.
"Salut Caporal, c’est donc vous mon chaperon ?" lui dit-il en tendant la main.
"Désolé de vous sortir de vos entraînements, mais la recherche n’attend pas. J’espère que vous aimez marcher ?"
Du moins, Alexandra savait que ce n’était pas McKay, heureusement pour elle car il lui sortait vraiment par les narines ce type… Prétentieux comme tout et qui plus est, une véritable poule mouillée. S’il avait ne serait-ce qu’un quart de son intelligence en courage, il serait un bon type mais là c’était vraiment une calamité et la plupart des militaires préféraient amplement qu’il reste dans la base comme cela c’était plus facile pour avoir un œil sur lui. La jeune fille n’aura donc pas à s’occuper de lui mais d’un autre cerveau et elle devait faire en sorte qu’il ne soit ni blessé et qu’il ne se perde pas…
La jeune fille attendait patiemment alors que le pilote du Jumper préparait l’appareil et chargeait les quelques caisses qu’il devrait déposer au campement athosien en même temps. Alexandra le connaissait bien et c’était l’homme le plus intransigeant de la base, donc aucune raison pour elle d’aller taper la discussion alors qu’elle n’aurait en retour que des réflexions sur son comportement, alors elle resta à l’extérieur en attendant son scientifique. Elle espérait juste qu’il soit à l’heure si possible….
Elle s’apprêtait justement à regarder sa montre quand un bruit de pas au bout du couloir attira son attention. Elle tourna la tête et observa la personne qui s’approchait. Un homme, la trentaine, habillé d’un ensemble beige et portant un sac à dos s’approchait dans sa direction… Pas mal pour un scientifique… Surtout au premier abord, beaucoup moins prétentieux que les têtes qu’elle avait rencontré et elle espérait réellement que cela ne soit pas le contraire ! Justement cela devait être lui car il s’approchait d’elle et la salua en lui donnant son grade. Elle lui répondit avec un sourire en serrant la main qu’il lui tendant avant de répondre :
- Oui, mais méfiez-vous j’ai la réputation d’être un méchant loup quand on me cherche !
Bien évidemment, elle avait dit cela en souriant. Il est vrai qu’elle avait un caractère assez direct donc si quelqu’un ne lui plaisait guère, elle lui disait directo en faisant abstraction du grade de cette personne. Il s’excusa de la sortir de ses entrainements en prétextant que la recherche n’attendait pas. Elle le regarda et haussa les épaules tout en se dirigeant vers le Jumper et de répondre :
- Ne vous inquiétez pas pour moi…. Avec un peu de chance, je serais plus utile avec vous qu’ici ! Alors comme ça vous êtes un scientifique…. Une de ses grosses têtes qui se prennent toujours pour plus intelligents que nous….et au fait, l’ordre de mission était largement flou, vous recherchez quoi ?
La jeune fille attendait patiemment alors que le pilote du Jumper préparait l’appareil et chargeait les quelques caisses qu’il devrait déposer au campement athosien en même temps. Alexandra le connaissait bien et c’était l’homme le plus intransigeant de la base, donc aucune raison pour elle d’aller taper la discussion alors qu’elle n’aurait en retour que des réflexions sur son comportement, alors elle resta à l’extérieur en attendant son scientifique. Elle espérait juste qu’il soit à l’heure si possible….
Elle s’apprêtait justement à regarder sa montre quand un bruit de pas au bout du couloir attira son attention. Elle tourna la tête et observa la personne qui s’approchait. Un homme, la trentaine, habillé d’un ensemble beige et portant un sac à dos s’approchait dans sa direction… Pas mal pour un scientifique… Surtout au premier abord, beaucoup moins prétentieux que les têtes qu’elle avait rencontré et elle espérait réellement que cela ne soit pas le contraire ! Justement cela devait être lui car il s’approchait d’elle et la salua en lui donnant son grade. Elle lui répondit avec un sourire en serrant la main qu’il lui tendant avant de répondre :
- Oui, mais méfiez-vous j’ai la réputation d’être un méchant loup quand on me cherche !
Bien évidemment, elle avait dit cela en souriant. Il est vrai qu’elle avait un caractère assez direct donc si quelqu’un ne lui plaisait guère, elle lui disait directo en faisant abstraction du grade de cette personne. Il s’excusa de la sortir de ses entrainements en prétextant que la recherche n’attendait pas. Elle le regarda et haussa les épaules tout en se dirigeant vers le Jumper et de répondre :
- Ne vous inquiétez pas pour moi…. Avec un peu de chance, je serais plus utile avec vous qu’ici ! Alors comme ça vous êtes un scientifique…. Une de ses grosses têtes qui se prennent toujours pour plus intelligents que nous….et au fait, l’ordre de mission était largement flou, vous recherchez quoi ?
La remarque fit légèrement sourire Sébastien, il s’attendait à ce genre de réflexion. Si cela pouvait conforter la jeune femme dans ses aprioris, il ferait la grosse tête, sinon, il verrait bien au moment venu.
« Le principe est simple, Caporal. Une fois la livraison effectuée, ce véhicule nous transporte le long du littoral jusqu’à trouver l’embouchure d’un cours d’eau, que ce soit une rivière ou un fleuve. Il nous dépose à proximité et nous continuons à pied en remontant le courant. » Sébastien se dirigea vers la porte d’accès du Jumper tout en continuant à parler afin d’expliquer.
« Le camp avec sa population, a contaminé les lieux sur une distance connue d’eux seuls, en se promenant ou avec diverses activités. Donc pour trouver une trace de civilisation, s’il y en avait une, nous devons nous éloigner du camp et comme nous ne pouvons pas être aidés par la technologie, nous allons donc marcher. Sur Terre, les différents peuples ont pris l’habitude de s’installer à proximité d’une source d’eau potable, avec des bois et des prairies. Mais bon, pour des grosses têtes sa coule de source. »dit il avec un petit sourire.
Il s’arrêta devant l’ouverture et regarda à l’intérieur. *Ça peut vraiment voler ce truc ?*
Sébastien se décala puis se tourna vers le Caporal : « Les femmes d’abords. »
« Le principe est simple, Caporal. Une fois la livraison effectuée, ce véhicule nous transporte le long du littoral jusqu’à trouver l’embouchure d’un cours d’eau, que ce soit une rivière ou un fleuve. Il nous dépose à proximité et nous continuons à pied en remontant le courant. » Sébastien se dirigea vers la porte d’accès du Jumper tout en continuant à parler afin d’expliquer.
« Le camp avec sa population, a contaminé les lieux sur une distance connue d’eux seuls, en se promenant ou avec diverses activités. Donc pour trouver une trace de civilisation, s’il y en avait une, nous devons nous éloigner du camp et comme nous ne pouvons pas être aidés par la technologie, nous allons donc marcher. Sur Terre, les différents peuples ont pris l’habitude de s’installer à proximité d’une source d’eau potable, avec des bois et des prairies. Mais bon, pour des grosses têtes sa coule de source. »dit il avec un petit sourire.
Il s’arrêta devant l’ouverture et regarda à l’intérieur. *Ça peut vraiment voler ce truc ?*
Sébastien se décala puis se tourna vers le Caporal : « Les femmes d’abords. »
Alexandra écouta attentivement son explication qui coulait de source… Mais il y avait une chose qui ne plaisait guère à la jeune fille et elle ne put s’empêcher de faire une grimace… En gros, ils allait se retrouver isolés sur ce continent avec pour seul moyen de transport sa radio, en espérant qu’elle capte encore vu la distance et avec pour seule puissance de tir, ses armes… Si elle avait su, elle aurait pris un M16 au passage. Elle avait beau avoir son fusil et 7 chargeurs en plus de celui déjà en place, son Beretta et 4 chargeurs, s’ils devaient tomber sur un troupeau de bêtes assoifées de sang, elle espérait qu’ils craignaient le plomb !
Puis il vint à lui expliquer le pourquoi de cette stratégie… Oui, les humains sont comme les animaux, ils ont besoin d’une source d’eau pour s’abreuver et se laver. Elle le regarda et lui sourit quand il lui fit la petite boutade que cela coulait de source pour les grosses têtes. Elle vint à lui répondre :
- Alors je me considère comme une grosse tête mais c’est aussi la même stratégie que le chasseur met en place pour avoir sa proie… Un point d’eau et hop, une tête de plus à accrocher au-dessus de sa porte….
Elle tapota son fusil en disant cela avant qu’il lui cède le passage pour monter dans le Jumper. Elle inclina légèrement la tête et entra dans l’habitacle et alla se placer dans le compartiment avant….Elle s’assit dans un des sièges et par acquis de conscience attacha la ceinture qui était présent sur chaque siège. Une fois qu’ils furent tous les deux installés, le pilote donna le top départ et le Jumper s’éleva doucement dans l’air et passa par l’ouverture prévu pour les sortit pour enfin prendre la direction du continent. Elle regarda deux secondes à travers la vitre avant, tout en se disant que si un accident arrivait, ils avaient intérêt à nager. Pour ensuite regarder de nouveau le scientifique et dire :
- Au lieu de m’appeler Caporal toute la journée, appelez-moi Alexandra, Alex’ comme vous le voulez, ça sera un peu moins…. Protocolaire !
Puis il vint à lui expliquer le pourquoi de cette stratégie… Oui, les humains sont comme les animaux, ils ont besoin d’une source d’eau pour s’abreuver et se laver. Elle le regarda et lui sourit quand il lui fit la petite boutade que cela coulait de source pour les grosses têtes. Elle vint à lui répondre :
- Alors je me considère comme une grosse tête mais c’est aussi la même stratégie que le chasseur met en place pour avoir sa proie… Un point d’eau et hop, une tête de plus à accrocher au-dessus de sa porte….
Elle tapota son fusil en disant cela avant qu’il lui cède le passage pour monter dans le Jumper. Elle inclina légèrement la tête et entra dans l’habitacle et alla se placer dans le compartiment avant….Elle s’assit dans un des sièges et par acquis de conscience attacha la ceinture qui était présent sur chaque siège. Une fois qu’ils furent tous les deux installés, le pilote donna le top départ et le Jumper s’éleva doucement dans l’air et passa par l’ouverture prévu pour les sortit pour enfin prendre la direction du continent. Elle regarda deux secondes à travers la vitre avant, tout en se disant que si un accident arrivait, ils avaient intérêt à nager. Pour ensuite regarder de nouveau le scientifique et dire :
- Au lieu de m’appeler Caporal toute la journée, appelez-moi Alexandra, Alex’ comme vous le voulez, ça sera un peu moins…. Protocolaire !
Après s’être installé et avoir bouclé la ceinture, Sébastien se pencha vers l’avant afin de voir l’intérieur du « cockpit ».
Le ciel était dégagé et ne comportait aucun nuage, c’était le temps idéal pour aller marcher à l’air libre.
Sébastien regarda le Caporal quand elle lui parla. Une autre personne qui n’était pas trop porté sur le protocole et venant d’un militaire c’était assez surprenant.
« Très bien, je m’en souviendrais. De mon côté, vous pouvez oublier les docteurs, professeurs ou autre titre, Sébastien ou Séb ira très bien. »
Il se replongea dans la contemplation de ce qu’il arrivait à voir par le cockpit.
Le vol durant une grosse demi-heure avant de survoler enfin la terre ferme, après un virage serré, le Jumper se stabilisa et entama sa descente. Le pilote avait apparemment l’habitude la manœuvre. Avec douceur, le Jumper toucha le sol, le pilote entama la procédure d’arrêt.
Alexandra détacha sa ceinture et se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit en appuyant sur un bouton. Une bouffée d’air s’engouffra dans le véhicule, un léger vent faisait remuer les feuilles des arbres alentour, l'herbe ondulait sous l'effet combiné du vent et du Jumper et une senteur parfumée se dégager dans l’atmosphère.
En sentant cela, Sébastien se demanda s’il n’était pas revenu en France. Après un petit soupir, il détacha sa ceinture et suivit le Caporal.
"Très sympa comme lieu de villégiature."
Le ciel était dégagé et ne comportait aucun nuage, c’était le temps idéal pour aller marcher à l’air libre.
Sébastien regarda le Caporal quand elle lui parla. Une autre personne qui n’était pas trop porté sur le protocole et venant d’un militaire c’était assez surprenant.
« Très bien, je m’en souviendrais. De mon côté, vous pouvez oublier les docteurs, professeurs ou autre titre, Sébastien ou Séb ira très bien. »
Il se replongea dans la contemplation de ce qu’il arrivait à voir par le cockpit.
Le vol durant une grosse demi-heure avant de survoler enfin la terre ferme, après un virage serré, le Jumper se stabilisa et entama sa descente. Le pilote avait apparemment l’habitude la manœuvre. Avec douceur, le Jumper toucha le sol, le pilote entama la procédure d’arrêt.
Alexandra détacha sa ceinture et se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit en appuyant sur un bouton. Une bouffée d’air s’engouffra dans le véhicule, un léger vent faisait remuer les feuilles des arbres alentour, l'herbe ondulait sous l'effet combiné du vent et du Jumper et une senteur parfumée se dégager dans l’atmosphère.
En sentant cela, Sébastien se demanda s’il n’était pas revenu en France. Après un petit soupir, il détacha sa ceinture et suivit le Caporal.
"Très sympa comme lieu de villégiature."
Tant mieux, pas de docteur en vue… Au moins, c’était un des rares scientifiques qui ne se prenait pas la tête avec son titre… Elle hocha la tête et lui sourit en retour. Au moins, il n’avait pas l’air très porté sur le protocole, donc cela allait pour le mieux. Il faut dire que la jeune fille n’acceptait que peu les ordres, même si elle s’exécutait, la plupart du temps, il ne fallait pas oublier d’où elle venait. Dans sa famille, elle n’avait pas d’ordre à recevoir et les seuls à lui en donner était ses parents et ils tournaient toujours ce genre de chose en faisant en sorte que cela vienne d’elle. On lui avait toujours appris à ne pas se laisser marcher dessus et malgré qu’elle soit militaire, elle gardait cette éducation de richard !
Une vingtaine de minute plus tard, le Jumper se posa enfin dans une plaine qui devait se situer non loin d’un fleuve, ou d’une rivière vu qu’ils en avaient survolée une il n’y avait pas si longtemps. Alexandra détacha sa ceinture et partit ouvrir la porte arrière alors que le pilote leur disait que si d’ici deux jours ils n’avaient pas donné de nouvelles, une équipe viendrait les chercher. Pas de soucis, la jeune fille espérait bien qu’ils soient rentrés pour diner… car à part une ou deux barres énergétiques, elle n’avait pas emporté de rations.
Elle descendit du véhicule et le regarda partir avant d’observer la plaine dans laquelle il se trouvait. Automatiquement, elle retira la sécurité de son arme et la releva un peu, histoire d’être prête à tirer sur tout ce qui pouvait montrer un danger quelconque. Elle regarda le scientifique et ajouta pour que cela soit clair entre les deux :
- Alors qu’on s’entende bien… je suis là pour votre sécurité, donc vous faites ce que je vous dis, ok ? Je n’ai pas envie de me faire botter le train une seconde fois pour avoir manqué à mes obligations !
La plaine ressemblait à s’y méprendre à celles qu’on pouvait trouver aux quatre coins du monde. De l’herbe, pas si haute que cela mais suffisamment pour arriver à mi mollet. Au loin, à peu près trois cents mètres, on apercevait la lisière d’un bois et si la jeune femme ne se trompait pas, la rivière/fleuve qu’ils avaient survoler devait se trouver au-delà de cette barrière naturelle.
Une vingtaine de minute plus tard, le Jumper se posa enfin dans une plaine qui devait se situer non loin d’un fleuve, ou d’une rivière vu qu’ils en avaient survolée une il n’y avait pas si longtemps. Alexandra détacha sa ceinture et partit ouvrir la porte arrière alors que le pilote leur disait que si d’ici deux jours ils n’avaient pas donné de nouvelles, une équipe viendrait les chercher. Pas de soucis, la jeune fille espérait bien qu’ils soient rentrés pour diner… car à part une ou deux barres énergétiques, elle n’avait pas emporté de rations.
Elle descendit du véhicule et le regarda partir avant d’observer la plaine dans laquelle il se trouvait. Automatiquement, elle retira la sécurité de son arme et la releva un peu, histoire d’être prête à tirer sur tout ce qui pouvait montrer un danger quelconque. Elle regarda le scientifique et ajouta pour que cela soit clair entre les deux :
- Alors qu’on s’entende bien… je suis là pour votre sécurité, donc vous faites ce que je vous dis, ok ? Je n’ai pas envie de me faire botter le train une seconde fois pour avoir manqué à mes obligations !
La plaine ressemblait à s’y méprendre à celles qu’on pouvait trouver aux quatre coins du monde. De l’herbe, pas si haute que cela mais suffisamment pour arriver à mi mollet. Au loin, à peu près trois cents mètres, on apercevait la lisière d’un bois et si la jeune femme ne se trompait pas, la rivière/fleuve qu’ils avaient survoler devait se trouver au-delà de cette barrière naturelle.
« Pas de problèmes, message reçu en ce qui concerne le domaine militaire. Par contre, une fois sur zone, ne mettez pas vos rangers partout, je vous prie. »
Sébastien regarda autour de lui, une vaste prairie bordée par des arbres. Cela pourrait convenir mais encore fallait-il que ce soit possible. Le continent avait l’air immense et il se lançait à la recherche d’une aiguille dans une grange remplie de foin.
Il attendit patiemment qu’Alex ouvre la marche, il ne voulait pas se la mettre à dos en moins d’une heure, il avait le temps pour ça. Il enleva son sac à dos, le temps de sortir les quelques barres céréalières qu’il mit dans une des poches de la chemise, puis accrocha sa gourde à la ceinture. Il réajusta son paquetage après cela.
La militaire avait l’air à son aise dans cet environnement, même si d’après les quelques connaissances de Sébastien lui faisait plutôt penser à une femme qui aimait prendre de la distance avec ses cibles. Il porta la main sur le walther et le sortit, il fit coulisser la glissière afin d’engager la première cartouche dans la chambre puis rabattit le chien, puis il le rangea.
Il leva les yeux et intercepta le regard d’Alex. « Quoi ? Ça vous surprend ? »
Il aimait surprendre les gens quand ils ne s’y attendaient pas, cela le faisait sourire intérieurement surtout quand une autre pensée arriva. *Et hop, un aprioris qui vient de disparaître, j’adore.*
Il leva les yeux vers les arbres, cherchant un passage facile à travers eux, mais à cette distance, ce n’était pas simple.
Sébastien regarda autour de lui, une vaste prairie bordée par des arbres. Cela pourrait convenir mais encore fallait-il que ce soit possible. Le continent avait l’air immense et il se lançait à la recherche d’une aiguille dans une grange remplie de foin.
Il attendit patiemment qu’Alex ouvre la marche, il ne voulait pas se la mettre à dos en moins d’une heure, il avait le temps pour ça. Il enleva son sac à dos, le temps de sortir les quelques barres céréalières qu’il mit dans une des poches de la chemise, puis accrocha sa gourde à la ceinture. Il réajusta son paquetage après cela.
La militaire avait l’air à son aise dans cet environnement, même si d’après les quelques connaissances de Sébastien lui faisait plutôt penser à une femme qui aimait prendre de la distance avec ses cibles. Il porta la main sur le walther et le sortit, il fit coulisser la glissière afin d’engager la première cartouche dans la chambre puis rabattit le chien, puis il le rangea.
Il leva les yeux et intercepta le regard d’Alex. « Quoi ? Ça vous surprend ? »
Il aimait surprendre les gens quand ils ne s’y attendaient pas, cela le faisait sourire intérieurement surtout quand une autre pensée arriva. *Et hop, un aprioris qui vient de disparaître, j’adore.*
Il leva les yeux vers les arbres, cherchant un passage facile à travers eux, mais à cette distance, ce n’était pas simple.
Tant qu’il acceptait ses ordres, tant mieux, elle n’aurait donc pas à polémiquer sur le fait qu’elle connaissait mieux le terrain que lui et qu’elle avait reçu un apprentissage meilleur que le sien. Au moins, elle n’aurait pas à rappeler qu’elle était le chef de cette mission… logiquement vu que la base était toujours sous commandement militaire. Puis, il lui dit qu’elle n’aurait pas intérêt de mettre ses rangers sur ses recherches. Elle le regarda et lui sourit avant de répondre :
- Ne vous inquiétez pas, je me mettrais le plus loin possible !!!
Ca on pouvait être certain qu’elle n’allait pas rester dans ses pattes alors qu’elle n’y connaissait rien. En outre, elle savait repérer les traces laisser, suivre une piste mais de là à déterrer des objets et tout, elle préférait amplement tirer dessus. C’était un soldat après tout ! Elle observait la lisière du bois tout en marchant d’un pas souple et ample. Cela se voyait qu’elle avait l’habitude de marcher dans ce genre de terrain… Canadienne jusqu’au bout des ongles, élevée à marcher dans la neige donc une simple petite plaine remplie d’herbes n’allait pas la déranger. Tout en observant, elle entendit un petit clic et tourna aussitôt la tête… un scientifique armé ! Une grande première et apparemment la surprise se lut sur son visage car Sébastien lui demanda si ça la surprenait. Elle contracta les mâchoires l’espace d’une seconde avant de répondre :
- Le fait que vous ayez un Walter…. Vous savez que c’est une arme de femmes ça !
Alexandra ne dirait pas faux, beaucoup de femmes américaines pour leur sécurité avaient un Walter avec elle. Une arme légère, fiable, mais peu puissante malgré tout… Alexandra posa sa main sur sa descente de reins où trônait un Beretta avant d’ajouter :
- Ça c’est une arme… le vôtre, c’est un joujou… ha et un conseil… Toujours la sécurité, que vous l’enclenchiez, cela ne me dérange pas, mais remettez la sécurité, je serais au moins tranquille et pas obligé de me dire que vous allez vous tirer dessus sans le vouloir !
Tout en discutant, ils étaient arrivés à la lisière du bois qui en réalité était bien moins dense que ce qu’il ne laissait penser. A peine entré, on pouvait remarquer qu’il n’avait pas été façonné par l’homme car ils allaient leur falloir enjamber pas mal de troncs et de racines. Cela faisait sourire la jeune fille de le savoir armé. Au moins, elle pourrait le couvrir de loin.
- Ne vous inquiétez pas, je me mettrais le plus loin possible !!!
Ca on pouvait être certain qu’elle n’allait pas rester dans ses pattes alors qu’elle n’y connaissait rien. En outre, elle savait repérer les traces laisser, suivre une piste mais de là à déterrer des objets et tout, elle préférait amplement tirer dessus. C’était un soldat après tout ! Elle observait la lisière du bois tout en marchant d’un pas souple et ample. Cela se voyait qu’elle avait l’habitude de marcher dans ce genre de terrain… Canadienne jusqu’au bout des ongles, élevée à marcher dans la neige donc une simple petite plaine remplie d’herbes n’allait pas la déranger. Tout en observant, elle entendit un petit clic et tourna aussitôt la tête… un scientifique armé ! Une grande première et apparemment la surprise se lut sur son visage car Sébastien lui demanda si ça la surprenait. Elle contracta les mâchoires l’espace d’une seconde avant de répondre :
- Le fait que vous ayez un Walter…. Vous savez que c’est une arme de femmes ça !
Alexandra ne dirait pas faux, beaucoup de femmes américaines pour leur sécurité avaient un Walter avec elle. Une arme légère, fiable, mais peu puissante malgré tout… Alexandra posa sa main sur sa descente de reins où trônait un Beretta avant d’ajouter :
- Ça c’est une arme… le vôtre, c’est un joujou… ha et un conseil… Toujours la sécurité, que vous l’enclenchiez, cela ne me dérange pas, mais remettez la sécurité, je serais au moins tranquille et pas obligé de me dire que vous allez vous tirer dessus sans le vouloir !
Tout en discutant, ils étaient arrivés à la lisière du bois qui en réalité était bien moins dense que ce qu’il ne laissait penser. A peine entré, on pouvait remarquer qu’il n’avait pas été façonné par l’homme car ils allaient leur falloir enjamber pas mal de troncs et de racines. Cela faisait sourire la jeune fille de le savoir armé. Au moins, elle pourrait le couvrir de loin.
*Ah ces militaires, toujours à penser qu’en avoir un plus gros que l’autre est mieux.* fut sa première pensée. Il n’allait certainement pas rentrer dans son jeu, il s’en fichait royalement, mais il sourit tout de même en pensant que les deux armes de conception européenne avaient le même calibre. Sébastien ne dit pas un mot et suivit docilement la militaire.
La traversée de la prairie se fit rapidement, puis ils s’engouffrèrent sous le couvert des arbres. Ils avaient l’air vieux, les racines sortaient de terre, entravant leurs marches. Quelques bruits se faisaient entendre au-dessus d’eux, pour la plupart des oiseaux.
Ils marchèrent pendant quelques minutes, sans se parler, ce qui allait très bien à Sébastien, il profitait de l’instant et qu’ils trouvent ou non quelque chose ne le dérangeait guère. Il avait surtout eu envie de se dégourdir les jambes. Surtout avec un aussi plaisant panorama.
Les arbres étaient assez proches les uns des autres, suffisamment de lumière filtrait à travers leurs branches pour éviter les obstacles et voir une bonne vision de ce qui les entouraient. Même si des hommes avaient été dans les parages dans des temps lointains, la nature avait eu le temps de reprendre le dessus.
Sébastien se demanda si l’arme d’Alex serait utile dans un tel environnement, mais après tout elle était censée savoir ce qu’elle faisait. Petit à petit, d’autres bruits se mêlèrent à ceux des oiseaux, des quadrupèdes levaient la tête à leur approche et s’enfuyaient rapidement. *Au moins, on pourra manger, si on décide rester plus longtemps.*
Au loin se faisait entendre un cours d’eau, certainement celui qu’ils avaient aperçus du Jumper. Ils allaient dans cette direction, ce qui leur permettrait de prendre quelques minutes afin de recueillir un échantillon avant de reprendre leur route.
La traversée de la prairie se fit rapidement, puis ils s’engouffrèrent sous le couvert des arbres. Ils avaient l’air vieux, les racines sortaient de terre, entravant leurs marches. Quelques bruits se faisaient entendre au-dessus d’eux, pour la plupart des oiseaux.
Ils marchèrent pendant quelques minutes, sans se parler, ce qui allait très bien à Sébastien, il profitait de l’instant et qu’ils trouvent ou non quelque chose ne le dérangeait guère. Il avait surtout eu envie de se dégourdir les jambes. Surtout avec un aussi plaisant panorama.
Les arbres étaient assez proches les uns des autres, suffisamment de lumière filtrait à travers leurs branches pour éviter les obstacles et voir une bonne vision de ce qui les entouraient. Même si des hommes avaient été dans les parages dans des temps lointains, la nature avait eu le temps de reprendre le dessus.
Sébastien se demanda si l’arme d’Alex serait utile dans un tel environnement, mais après tout elle était censée savoir ce qu’elle faisait. Petit à petit, d’autres bruits se mêlèrent à ceux des oiseaux, des quadrupèdes levaient la tête à leur approche et s’enfuyaient rapidement. *Au moins, on pourra manger, si on décide rester plus longtemps.*
Au loin se faisait entendre un cours d’eau, certainement celui qu’ils avaient aperçus du Jumper. Ils allaient dans cette direction, ce qui leur permettrait de prendre quelques minutes afin de recueillir un échantillon avant de reprendre leur route.
Tout en traversant la forêt, Alexandra se disait que si une embuscade avait lieu, c’était l’endroit idéal. Beaucoup d’endroit où quelqu’un pouvait se camoufler et avec la végétation ce n’était pas dur de se protéger… Malgré son inquiétude, personne n’étaient dans les parages apparemment et tant mieux pour eux ! Des oiseaux les observaient d’en haut et bientôt quelques herbivores firent leur découverte et s’enfuirent en courant. Bon, au moins pour la nourriture, une seule balle suffirait pour pouvoir manger des jours entiers… Sur ce, le bruit de l’eau courante arriva finalement à ses oreilles, preuves qu’ils avaient bientôt finit de traverser cette forêt et bientôt ils purent admirer ce qui semblait bien être un fleuve.
Large d’une bonne trentaine de mettre avec un débit assez impressionnant et il devait descendre tout droit de la montagne. Le sol entourant l’eau était de nature rocailleuse ce qui laissait penser à la jeune femme qu’ils avaient plutôt devant eu un gros torrent qu’un fleuve… En tout cas, la bordure du fleuve en remontant dans les terres étaient bien plus dégagée qu’ici, cela serait plus facile pour marcher mais aussi pour observer les traces. Elle se retourna vers Sébastien et le regarda avant de dire :
- Bon, maintenant qu’on a trouvé l’eau, on va remonter pour voir des traces, c’est bien ça ? Donc, il faudrait trouver un coin où le courant est moins dense qu’ici et avec une rive plus douce… en gros, un petit coin de paradis, c’est ça ?
Par acquis de conscience, elle regarda sa radio et la petite diode rouge qui signifiait qu'il y avait du réseau était encore allumé. Il lui faudrait faire attention à cela en cas de problèmes mais apparemment, à part une petite trempette, il n'y avait rien à craindre de cette planète...
Large d’une bonne trentaine de mettre avec un débit assez impressionnant et il devait descendre tout droit de la montagne. Le sol entourant l’eau était de nature rocailleuse ce qui laissait penser à la jeune femme qu’ils avaient plutôt devant eu un gros torrent qu’un fleuve… En tout cas, la bordure du fleuve en remontant dans les terres étaient bien plus dégagée qu’ici, cela serait plus facile pour marcher mais aussi pour observer les traces. Elle se retourna vers Sébastien et le regarda avant de dire :
- Bon, maintenant qu’on a trouvé l’eau, on va remonter pour voir des traces, c’est bien ça ? Donc, il faudrait trouver un coin où le courant est moins dense qu’ici et avec une rive plus douce… en gros, un petit coin de paradis, c’est ça ?
Par acquis de conscience, elle regarda sa radio et la petite diode rouge qui signifiait qu'il y avait du réseau était encore allumé. Il lui faudrait faire attention à cela en cas de problèmes mais apparemment, à part une petite trempette, il n'y avait rien à craindre de cette planète...
Le courant était trop fort pour le traverser facilement. Sébastien écouta Alex et ne put s’empêchait de sourire.
« C’est exactement ça. Finalement vous êtes bien une grosse tête.» dit-il avec un petit sourire.
Il plongea les mains dans l’eau, les ressortit et se les passa dans le cou. *Un peu fraîche mais agréable.* Cela devait faire une bonne heure que le Jumper les avaient laissé. Sébastien regarda Alex et lui demanda : « Pas de soucis pour continuer ? Ou vous préférez que l’on reste à portée de la ZA ? »
Il se redressa et chercha alentour le petit indice qui pourrait l’aiguiller sur une direction. Certes vers l’amont, le terrain avait l’air plus praticable contrairement à l’aval qui comportait des herbes hautes. Il écouta attentivement mais n'entendit pas de bruit d'une chute d'eau. Il se doutait que cette direction serait suivit, d’un côté pratique cela avait un avantage, moins d’efforts. Mais d’un autre côté, l’aval pouvait se montrer plus intéressant. Le courant avait tendance à être plus rapide vers sa source, s’ils s’en éloignaient, ils trouveraient peut être un passage à gué, mais le courant serait plus calme et de toute façon, ils avaient la journée devant eux.
Sébastien s’essuya rapidement les mains sur son pantalon et prit la direction qui lui semblait le plus logique, l'aval. Il s’attendait d’ailleurs à ce que son chaperon se rappelle à lui, ce qui lui tira un sourire qu’elle ne pouvait pas voir.
*Ah ces grosses têtes, ils ne pensent jamais aux autres.*
« C’est exactement ça. Finalement vous êtes bien une grosse tête.» dit-il avec un petit sourire.
Il plongea les mains dans l’eau, les ressortit et se les passa dans le cou. *Un peu fraîche mais agréable.* Cela devait faire une bonne heure que le Jumper les avaient laissé. Sébastien regarda Alex et lui demanda : « Pas de soucis pour continuer ? Ou vous préférez que l’on reste à portée de la ZA ? »
Il se redressa et chercha alentour le petit indice qui pourrait l’aiguiller sur une direction. Certes vers l’amont, le terrain avait l’air plus praticable contrairement à l’aval qui comportait des herbes hautes. Il écouta attentivement mais n'entendit pas de bruit d'une chute d'eau. Il se doutait que cette direction serait suivit, d’un côté pratique cela avait un avantage, moins d’efforts. Mais d’un autre côté, l’aval pouvait se montrer plus intéressant. Le courant avait tendance à être plus rapide vers sa source, s’ils s’en éloignaient, ils trouveraient peut être un passage à gué, mais le courant serait plus calme et de toute façon, ils avaient la journée devant eux.
Sébastien s’essuya rapidement les mains sur son pantalon et prit la direction qui lui semblait le plus logique, l'aval. Il s’attendait d’ailleurs à ce que son chaperon se rappelle à lui, ce qui lui tira un sourire qu’elle ne pouvait pas voir.
*Ah ces grosses têtes, ils ne pensent jamais aux autres.*
Finalement voilà Alexandra au rang des grosses têtes… Cela la fit sourire même si elle savait que ce n’était pas vrai du tout. Elle n’avait rien d’une grosse tête, même si elle avait toujours été très bonne en études, elle avait toujours préféré l’action… aux grandes discussions intellectuelles ! Alexandra n’était vraiment pas le type de filles à attendre et à polémiquer avant de faire quelque chose, elle préférait amplement l’action aux longues préambules. Alors il ne fallait pas s’étonner si elle marchait plus au feeling, à l’instinct qu’à autre chose…
Alors tout naturellement, elle s’était orientée instinctivement vers l’amont. Même si le courant serait certainement plus fort, l’intérieur de l’ile devait regorger de nourritures ce qui serait susceptible de convenir à l’expansion d’une civilisation quelconque. D’un autre côté, l’aval n’était pas mal non plus mais l’amont nécessiterait un peu plus d’effort physique, donc tout ce qui lui fallait en gros. Elle allait justement reprendre sa marche quand elle l’entendit partir dans la direction inverse. Elle se retourna et le regarda en lâchant un soupir. Elle secoua la tête et lui lança en élevant la voix :
- Ho Hé du cerveau ! On n’avait pas dit que c’était moi le chef par hasard… si, il me semble… Donc, on va en amont en premier…
Alexandra avait également une bonne raison de choisir cette direction plutôt qu’une autre. Ce matin, elle avait été au département météorologique et justement, ils annonçaient une forte dépression qui pourrait se solder par un ouragan sur le continent… et lorsqu’on connaissait la taille des ouragans sur cette planète, trouver un abri était vital. C’est aussi pour cette raison qu’elle espérait être rentré pour diner… Elle le regarda mettant ses mains sur ses hanches et ajouta :
- Ne vous inquiétez pas pour la ZA, vous êtes en sécurité tant que vous restez avec moi, donc on va dans cette direction !
En disant cela, elle indiquait avec son pouce la direction de son dos et donc de l’amont.
Alors tout naturellement, elle s’était orientée instinctivement vers l’amont. Même si le courant serait certainement plus fort, l’intérieur de l’ile devait regorger de nourritures ce qui serait susceptible de convenir à l’expansion d’une civilisation quelconque. D’un autre côté, l’aval n’était pas mal non plus mais l’amont nécessiterait un peu plus d’effort physique, donc tout ce qui lui fallait en gros. Elle allait justement reprendre sa marche quand elle l’entendit partir dans la direction inverse. Elle se retourna et le regarda en lâchant un soupir. Elle secoua la tête et lui lança en élevant la voix :
- Ho Hé du cerveau ! On n’avait pas dit que c’était moi le chef par hasard… si, il me semble… Donc, on va en amont en premier…
Alexandra avait également une bonne raison de choisir cette direction plutôt qu’une autre. Ce matin, elle avait été au département météorologique et justement, ils annonçaient une forte dépression qui pourrait se solder par un ouragan sur le continent… et lorsqu’on connaissait la taille des ouragans sur cette planète, trouver un abri était vital. C’est aussi pour cette raison qu’elle espérait être rentré pour diner… Elle le regarda mettant ses mains sur ses hanches et ajouta :
- Ne vous inquiétez pas pour la ZA, vous êtes en sécurité tant que vous restez avec moi, donc on va dans cette direction !
En disant cela, elle indiquait avec son pouce la direction de son dos et donc de l’amont.
Il n’attendit pas longtemps avant de se retourner. Il avait vu juste, l’amont était bien leur direction. Sébastien fit demi-tour, mettant ses mains sur les anses du sac à dos, il s’avança vers la militaire. Il s’arrêta à proximité et lui dit : « Bien chef ! À vos ordres chef ! »
Il regarda de nouveau vers l’amont, le courant était fort, mais le terrain sur la rive praticable. Il n’aimait pas ce genre de configuration, des galets de partout, bien lisses, ce qui signifiait que le débit ne diminuait pas en se dirigeant vers la montagne. Ils allaient suivre une légère pente ascendante et il était certain que lors d’orages ou de fortes pluies, ils seraient obligés de s’éloigner de la rive pour éviter d’être emportés. Mais de tout ça, il n’en parla pas.
« Préférez-vous que j’ouvre la marche ? ou bien je continue à vous suivre calmement ? » Il aimait remettre les choses en question et l’autorité en faisait partie, même si il ne se comportait pas tous les jours ainsi.
« Au lieu de savoir qui fait quoi, où, comment ? Profitons plutôt de la journée, c’est toujours plus intéressant que de rester enfermer, vous ne croyez pas ? » ne put s’empêcher de rajouter Sébastien.
Ils n’étaient pas d’accord sur le choix de la direction, il laissa donc Alex choisir. Il attendit calmement à ses côtés que la marche reprenne, mais il ne pourrait s’empêcher de prendre un peu de distance avec la flotte. Il ne connaissait pas trop encore les évolutions climatiques, mais il avait déjà vécu l'expérience.
La jeune femme pouvait se montrer têtue, malheureusement, il était pareil, avec un soupçon sournois. Si bien qu'il attendrait le bon moment avant de lui faire remarquer qu'ils avaient eus tort.
Il regarda de nouveau vers l’amont, le courant était fort, mais le terrain sur la rive praticable. Il n’aimait pas ce genre de configuration, des galets de partout, bien lisses, ce qui signifiait que le débit ne diminuait pas en se dirigeant vers la montagne. Ils allaient suivre une légère pente ascendante et il était certain que lors d’orages ou de fortes pluies, ils seraient obligés de s’éloigner de la rive pour éviter d’être emportés. Mais de tout ça, il n’en parla pas.
« Préférez-vous que j’ouvre la marche ? ou bien je continue à vous suivre calmement ? » Il aimait remettre les choses en question et l’autorité en faisait partie, même si il ne se comportait pas tous les jours ainsi.
« Au lieu de savoir qui fait quoi, où, comment ? Profitons plutôt de la journée, c’est toujours plus intéressant que de rester enfermer, vous ne croyez pas ? » ne put s’empêcher de rajouter Sébastien.
Ils n’étaient pas d’accord sur le choix de la direction, il laissa donc Alex choisir. Il attendit calmement à ses côtés que la marche reprenne, mais il ne pourrait s’empêcher de prendre un peu de distance avec la flotte. Il ne connaissait pas trop encore les évolutions climatiques, mais il avait déjà vécu l'expérience.
La jeune femme pouvait se montrer têtue, malheureusement, il était pareil, avec un soupçon sournois. Si bien qu'il attendrait le bon moment avant de lui faire remarquer qu'ils avaient eus tort.
Lorsqu’elle le vit se retourner et revenir vers elle, un léger sourire se posa sur ses lèvres. Elle avait gagné la première bataille et il était certain qu’il y en aurait d’autres par la suite. Apparemment, ils étaient tous les deux un peu contre-protocolaire donc il était logique qu’ils s’affrontent et cela venait de commencer justement. Et quand bien même elle gagnerait qu’elle en ressortirait très fière d’avoir pu tenir tête à un scientifique. Elle le vit s’approcher et s’arrêter à ses côtés avant de faire une exclamation de type militaire… Chef ! Elle était rarement chef d’une escouade alors là pour une fois, elle en était fière et elle ne risquait pas de faillir dans la mission. Instinctivement, elle bomba un peu le torse face à cette appellation. Ensuite, il lui demanda si elle préférait qu’il ouvre la marche ou qu’il la suive gentiment… Elle le regarda et lui montra l’amont avant de répondre :
- Devant moi comme ça pas de chance que vous partiez en courant dans l’autre direction…
Et pour appuyer un peu son geste, Alexandra alla jusqu’à le pousser très légèrement avec le canon de son arme pour qu’il commence à marcher dans la bonne direction… Non mais, elle avait bien spécifié qu’il ne fallait pas remettre en question l’autorité et le voilà qui le faisait… Ne pas se demander qui fait quoi…. Elle lâcha un second soupir tout en marchant derrière lui avant de lui répondre :
- Atlantis n’est pas une mission civile, donc vous devez vous consigner aux ordres donnés par les militaires et donc à MES ordres pour le moment. J’ai pour mission de vous ramener sain et sauf.
Les cailloux étaient glissants mais il suffisait de bien assurer ses prises pour ne pas glisser. Elle profita de ce moment où l’attention était plus portée sur le fait de ne pas tomber plutôt que sur celui de se quereller pour passer un petit coup de fil, si on peut dire, à la base.
- Atlantis, ici Caporal Carpenter.
- Caporal, on vous écoute !
- C’est juste pour vous dire qu’on part en direction l’amont, en suivant la rivière mais qu’on risque fort de perdre le signal, nous vous contacterons pour le retour !
- C’est entendu Caporal, bonne journée !
Alexandra coupa la communication et continua de marcher. Ce qui devait arriver finit par arriver car la diode rouge de sa radio s’éteignit quelques cents mètres plus loin. Ils étaient à présent coupé du monde alors elle se permit d’ajouter :
- Nous voilà seuls au monde…Et si vous pouviez avancer un peu plus rapidement qu’une limace, cela m’arrangerait réellement… parce que votre grosse tête n’a certainement pas penser d’aller voir la météo aujourd’hui, ils annoncent une belle dépression qui pourrait se transformer en ouragan, si on pouvait être rentré avant cela serait cool… et c’est aussi pour ça que l’amont est plus pratique… Qui dit montagne, dit grottes, donc des cachettes…. Mais bon, ça une grosse tète risque pas d’y penser !
- Devant moi comme ça pas de chance que vous partiez en courant dans l’autre direction…
Et pour appuyer un peu son geste, Alexandra alla jusqu’à le pousser très légèrement avec le canon de son arme pour qu’il commence à marcher dans la bonne direction… Non mais, elle avait bien spécifié qu’il ne fallait pas remettre en question l’autorité et le voilà qui le faisait… Ne pas se demander qui fait quoi…. Elle lâcha un second soupir tout en marchant derrière lui avant de lui répondre :
- Atlantis n’est pas une mission civile, donc vous devez vous consigner aux ordres donnés par les militaires et donc à MES ordres pour le moment. J’ai pour mission de vous ramener sain et sauf.
Les cailloux étaient glissants mais il suffisait de bien assurer ses prises pour ne pas glisser. Elle profita de ce moment où l’attention était plus portée sur le fait de ne pas tomber plutôt que sur celui de se quereller pour passer un petit coup de fil, si on peut dire, à la base.
- Atlantis, ici Caporal Carpenter.
- Caporal, on vous écoute !
- C’est juste pour vous dire qu’on part en direction l’amont, en suivant la rivière mais qu’on risque fort de perdre le signal, nous vous contacterons pour le retour !
- C’est entendu Caporal, bonne journée !
Alexandra coupa la communication et continua de marcher. Ce qui devait arriver finit par arriver car la diode rouge de sa radio s’éteignit quelques cents mètres plus loin. Ils étaient à présent coupé du monde alors elle se permit d’ajouter :
- Nous voilà seuls au monde…Et si vous pouviez avancer un peu plus rapidement qu’une limace, cela m’arrangerait réellement… parce que votre grosse tête n’a certainement pas penser d’aller voir la météo aujourd’hui, ils annoncent une belle dépression qui pourrait se transformer en ouragan, si on pouvait être rentré avant cela serait cool… et c’est aussi pour ça que l’amont est plus pratique… Qui dit montagne, dit grottes, donc des cachettes…. Mais bon, ça une grosse tète risque pas d’y penser !
Sébastien sentit le canon le long des côtes afin de l’inciter à avancer. Il savait qu’Atlantis était une mission militaire puisqu’il avait lui-même décidé d’incorporer le projet « Porte des Etoiles », mais il n’en parla pas. Il préféra la laisser penser bien faire.
Sébastien éclata de rire après ce petit laïus d’Alex.
« Ah, oui ! Il est vrai que toutes les montagnes de la galaxie ont des grottes, c’est indéniables, ah là, ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri. » Il tourna légèrement la tête, écrasant la petite larme qui avait coulé et regarda Alex. « Merci. »
Il s’écarta un peu plus de la rive, longeant la lisière de la forêt, ainsi en cas de fortes pluies, ils pourraient se mettre rapidement à l’abri. Comme demandé, il accéléra le pas, ce qui ne le dérangeait pas le moins du monde, il aimait les randonnées.
Il ne pouvait s’empêcher de penser à la météo, elle changeait rapidement ici aussi.
« Il est normal que l’on s’éloigne de la rive, ça évitera de vous faire emporter par les eaux quand il pleuvra, et si vous pensez vous réfugier à proximité de ça » dit-il en tendant un doigt vers la montagne « j’ai bien peur que vous ayez tort, mais ça un simple bidasse ne peut le comprendre alors je vais faire simple pour vous. »
Il continua de marcher à vive allure avant de reprendre : « Air froid montagne contre air chaud, boum orage. » dit il en claquant ses mains l’une contre l’autre. « En gros, grosse tête contre cette direction mais ça « Moi arme, toi obéir » dit il en singeant Alex « mène droit vers problèmes, mais ça, pas possible. »
Il se tourna pour regarder où il mettait les pieds mais dit tout haut : « Non pas la peine de dire merci. »A travers les racines, il pouvait apercevoir des pierres, il regarda autour de lui, avant de trouver ce qu’il cherchait. Sans prévenir, il bifurqua et entra complètement dans le bois. Depuis un petit moment le terrain s’élevait de plus en plus. Il atteignit ce qu’il avait vu. Une petite formation rocheuse qui conviendrait suffisamment s'ils avaient le temps de terminer.
Sébastien éclata de rire après ce petit laïus d’Alex.
« Ah, oui ! Il est vrai que toutes les montagnes de la galaxie ont des grottes, c’est indéniables, ah là, ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri. » Il tourna légèrement la tête, écrasant la petite larme qui avait coulé et regarda Alex. « Merci. »
Il s’écarta un peu plus de la rive, longeant la lisière de la forêt, ainsi en cas de fortes pluies, ils pourraient se mettre rapidement à l’abri. Comme demandé, il accéléra le pas, ce qui ne le dérangeait pas le moins du monde, il aimait les randonnées.
Il ne pouvait s’empêcher de penser à la météo, elle changeait rapidement ici aussi.
« Il est normal que l’on s’éloigne de la rive, ça évitera de vous faire emporter par les eaux quand il pleuvra, et si vous pensez vous réfugier à proximité de ça » dit-il en tendant un doigt vers la montagne « j’ai bien peur que vous ayez tort, mais ça un simple bidasse ne peut le comprendre alors je vais faire simple pour vous. »
Il continua de marcher à vive allure avant de reprendre : « Air froid montagne contre air chaud, boum orage. » dit il en claquant ses mains l’une contre l’autre. « En gros, grosse tête contre cette direction mais ça « Moi arme, toi obéir » dit il en singeant Alex « mène droit vers problèmes, mais ça, pas possible. »
Il se tourna pour regarder où il mettait les pieds mais dit tout haut : « Non pas la peine de dire merci. »A travers les racines, il pouvait apercevoir des pierres, il regarda autour de lui, avant de trouver ce qu’il cherchait. Sans prévenir, il bifurqua et entra complètement dans le bois. Depuis un petit moment le terrain s’élevait de plus en plus. Il atteignit ce qu’il avait vu. Une petite formation rocheuse qui conviendrait suffisamment s'ils avaient le temps de terminer.
Alexandra avait son passé de militaire derrière, de nombreuses batailles sur le front et des situations plus complexes les unes que les autres alors qu’on remette ainsi en doute ce qu’elle disait ne lui plut guère. D’ailleurs cela devait se voir sur son visage vers ses mâchoires se contractèrent et un rictus de colère s’afficha sur le coin de ses lèvres. Il est vrai que toutes les montagnes n’avaient pas de grottes, quoi qu’elles n’étaient pas nombreuses dans ce cas-là. Mais il y a aussi une chose de sûre, c’était que c’était un endroit où la protection était plus facile à gérer qu’en plaine.
Elle continua malgré tout à le suivre, accélérant le pas à sa suite. Il était hors de question qu’elle le lâche ne serait-ce que d’un pas ! Ca y est, il l’avait énervé… Chapeau l’artiste, elle qui s’était promis de contrôler ses nerfs là voilà avec une envie irrépressible de l’assommer ! Après cela, elle le trainerait jusqu’à la montagne où elle trouverait bien un coin pour se cacher… Un simple bidasse… Là, il dépassait totalement les bornes celui-là ! Elle n’était pas un bleu, elle avait des galons, elle les avait gagné, elle les avait mérité ! Alors la traiter de simple bidasse était pour elle une insulte ! Oui, elle savait très bien que les conditions climatiques étaient réellement changeantes dès que l’on s’approchait d’une montagne, elle en avait d’ailleurs fait l’expérience lors d’une mission… mais c’était toujours mieux aux yeux de la jeune fille que de se faire emporter par un ouragan !
Le ton qu’il employait n’était vraiment pas au goût d’Alexandra qui bifurqua à sa suite lorsqu’il changea de cap pour s’enfoncer une nouvelle fois dans la forêt. Elle le laissa poursuivre puis finalement arriver à une formation rocheuse, elle s’arrêta et lui dit :
- Hey !!! La bidasse comme vous dites, elle est Caporal ! Elle a mérité ce grade ! Vous êtes un scientifique, bon à lire des bouquins, à faire des fouilles mais à rien d ‘autres ! Moi, j’suis une militaire, je connais le terrain et ces risques et ce que je peux vous dire c’est qu’on a aucune chance face à un ouragan ici… Certes, il y aura peut-être pas de grottes… mais j’ai du C4, ça suffira amplement pour en créer une !
Elle laissa ses nerfs l’emporter et alla jusqu’à lui prendre la chemise dans la main droite tout en continuant :
- Avez-vous déjà tuer quelqu’un, avez-vous déjà risquer votre vie pour éviter que d’autres se fasse tuer… Avez-vous déjà vu la mort en face, tellement près qu’on a l’impression d’être déjà mort !
L’espace d’un instant, elle se rendit compte de ce qu’elle faisait, elle le relâcha et s’écarta un peu avant de dire, un peu calmée :
- Maintenant… Big Boss, on fait ce que vous voulez…. ! C’est vous le chef, je me décharge de ce qui se passera !
Elle continua malgré tout à le suivre, accélérant le pas à sa suite. Il était hors de question qu’elle le lâche ne serait-ce que d’un pas ! Ca y est, il l’avait énervé… Chapeau l’artiste, elle qui s’était promis de contrôler ses nerfs là voilà avec une envie irrépressible de l’assommer ! Après cela, elle le trainerait jusqu’à la montagne où elle trouverait bien un coin pour se cacher… Un simple bidasse… Là, il dépassait totalement les bornes celui-là ! Elle n’était pas un bleu, elle avait des galons, elle les avait gagné, elle les avait mérité ! Alors la traiter de simple bidasse était pour elle une insulte ! Oui, elle savait très bien que les conditions climatiques étaient réellement changeantes dès que l’on s’approchait d’une montagne, elle en avait d’ailleurs fait l’expérience lors d’une mission… mais c’était toujours mieux aux yeux de la jeune fille que de se faire emporter par un ouragan !
Le ton qu’il employait n’était vraiment pas au goût d’Alexandra qui bifurqua à sa suite lorsqu’il changea de cap pour s’enfoncer une nouvelle fois dans la forêt. Elle le laissa poursuivre puis finalement arriver à une formation rocheuse, elle s’arrêta et lui dit :
- Hey !!! La bidasse comme vous dites, elle est Caporal ! Elle a mérité ce grade ! Vous êtes un scientifique, bon à lire des bouquins, à faire des fouilles mais à rien d ‘autres ! Moi, j’suis une militaire, je connais le terrain et ces risques et ce que je peux vous dire c’est qu’on a aucune chance face à un ouragan ici… Certes, il y aura peut-être pas de grottes… mais j’ai du C4, ça suffira amplement pour en créer une !
Elle laissa ses nerfs l’emporter et alla jusqu’à lui prendre la chemise dans la main droite tout en continuant :
- Avez-vous déjà tuer quelqu’un, avez-vous déjà risquer votre vie pour éviter que d’autres se fasse tuer… Avez-vous déjà vu la mort en face, tellement près qu’on a l’impression d’être déjà mort !
L’espace d’un instant, elle se rendit compte de ce qu’elle faisait, elle le relâcha et s’écarta un peu avant de dire, un peu calmée :
- Maintenant… Big Boss, on fait ce que vous voulez…. ! C’est vous le chef, je me décharge de ce qui se passera !
Après avoir été empoigné puis relâché, Sébastien posa son sac à dos à terre contre la paroi rocheuse.
Il ne regrettait aucune parole qu’il avait prononcé mais désormais il savait comment elle réagissait face à certains dires et il n’oublierait pas. Non pas pour réitérer ça, mais plutôt comme une information qui pourrait lui être utile plus tard. Il trouvait dommage d’en arriver là. *Si tu veux faire la gueule, ma jolie, grand bien te fasses.*
BigBoss, tiens, vous changez de registre ? Je ne suis plus Grosse Tête, très aimable de votre part. Et pour votre info, si vous ne voulez pas que l’on vous manque de respect, qu’il vous soit dû, mérité ou autre, ayez un peu de respect pour les autres, grosses têtes ou limaces. »
Sébastien se retourna, terminant ainsi la conversation. Il avait pas mal de boulot devant lui. Le sol était jonchée de feuilles sèches, il se dépêcha d’en enlever un maximum au pied de la paroi et délimita une grande zone.
Il regarda le Caporal qui restait là à attendre. Puisqu’elle était experte autant mettre cela à contribution. « Si celà ne vous ennuies guère, très chère, vous serait-il possible de ramener du gibier ? Pas la peine de prendre ces grands herbivores que nous avons déjà eu l’occasion de croiser, mais bon, c’est vous l’experte.
Sébastien espérait quand revenant, elle serait d’humeur plus calme. Le vent se lever de plus en plus. Il devait trouver des branches suffisamment grandes pour créer un abri en s’aidant de la roche.
*Certes, je n’ai pas tiré sur des gens, mais la tête dans les livres ou vivre des expériences qu’elle ne vivra jamais permet de s’en sortir. Mais ça, elle ne comprendra jamais, tellement étroit d’esprit ces militaires.*
Il ne regrettait aucune parole qu’il avait prononcé mais désormais il savait comment elle réagissait face à certains dires et il n’oublierait pas. Non pas pour réitérer ça, mais plutôt comme une information qui pourrait lui être utile plus tard. Il trouvait dommage d’en arriver là. *Si tu veux faire la gueule, ma jolie, grand bien te fasses.*
BigBoss, tiens, vous changez de registre ? Je ne suis plus Grosse Tête, très aimable de votre part. Et pour votre info, si vous ne voulez pas que l’on vous manque de respect, qu’il vous soit dû, mérité ou autre, ayez un peu de respect pour les autres, grosses têtes ou limaces. »
Sébastien se retourna, terminant ainsi la conversation. Il avait pas mal de boulot devant lui. Le sol était jonchée de feuilles sèches, il se dépêcha d’en enlever un maximum au pied de la paroi et délimita une grande zone.
Il regarda le Caporal qui restait là à attendre. Puisqu’elle était experte autant mettre cela à contribution. « Si celà ne vous ennuies guère, très chère, vous serait-il possible de ramener du gibier ? Pas la peine de prendre ces grands herbivores que nous avons déjà eu l’occasion de croiser, mais bon, c’est vous l’experte.
Sébastien espérait quand revenant, elle serait d’humeur plus calme. Le vent se lever de plus en plus. Il devait trouver des branches suffisamment grandes pour créer un abri en s’aidant de la roche.
*Certes, je n’ai pas tiré sur des gens, mais la tête dans les livres ou vivre des expériences qu’elle ne vivra jamais permet de s’en sortir. Mais ça, elle ne comprendra jamais, tellement étroit d’esprit ces militaires.*
A quel moment lui avait-elle manqué de respect ? C’était à mourir de rire, elle n’allait quand même pas lui faire des courbettes simplement parce qu’il avait quelques points de QI en plus qu’elle. Elle le regarda alors qu’il déblatérait ses idioties. Elle ne répondit rien, elle ne fit que secouer la tête de façon négative. Non, elle n’était pas d’accord avec lui… Elle ne voulait même pas discuter, cela ne servait plus à rien sinon à envenimer la situation qui était déjà plus que tendue… Une corde d’arc serait moins tendu qu’eux c’est dire.
Alexandra était restée volontairement à l’écart, elle préférait amplement être un peu loin de lui pour éviter de lui en coller une, ce qui serait certainement vu comme un affront et au retour sur Atlantis, elle testerait très certainement les cellules, alors comme elle n’en avait aucune envie, autant garder ses poings dans ses poches. Elle le regarda qui débarrassait le sol de ses feuilles et des petites branches… comme si cela allait servir à grand-chose. Puis finalement, il vint à lui demander quelque chose. Il voulait qu’elle rapporte à manger. C’était le monde à l’envers, d’habitude c’était les femmes à la maison et les hommes qui ramenaient de quoi se substituer mais là c’était le contraire. Elle le regarda et lâcha un petit sarcasme :
- Non, mais passer commande ! Volaille, gibier, poisson….
Alexandra n’attendit même la réponse pour faire demi-tour et s’enfoncer dans la forêt. Elle avait besoin de calme et rien de mieux qu’une petite chasse pour reprendre ses esprits. Elle marchait en allongeant le pas, il fallait qu’elle s’éloigne le plus possible et par chance le vent lui venait de face donc couvrait totalement son odeur. Elle continua de marcher pendant au moins trois kilomètres avant de tomber sur une plaine où passait un bras du torrent. Ce dernier avait un débit bien plus doux que le précédent alors elle décida de le remonter et au fur et à mesure, elle découvrait des traces récentes. Elle arma son fusil et continua sa progression….et finalement au bout de sa lunette apparut ce qui serait susceptible de ressembler à un gros lapin de garenne mais avec des oreilles bien plus petites et avec des dents de carnassier… En fait sur Terre cela aurait été le mélange entre un gros ragondin et un lapin. Cela devrait se manger. La jeune fille se mit en position derrière un rocher. Distance… environ 150m… Vitesse du vent… 30 nœuds et venant de droite….Environnement…Ok pas d’obstacle. Elle visa précisément, suivant sa proie quand elle se déplaça pour boire et appuya sur la détente. Le bruit de la détonation fut bref et l’animal n’eut pas le temps de partir qu’il était déjà transpercé par sa balle. D’un trou d’oreille à l’autre…Net, propre ! Alexandra s’approcha de sa proie et vérifia qu’elle était morte. Pauvre bête, elle avait dû mourir sur le coup !
Alexandra enclencha de nouveau la sécurité et vu qu’elle se trouvait vers un cours d’eau, elle en profita pour préparer l’animal pour le repas. Elle sortit son couteau et lui ouvrit le ventre en deux, du coup au bas ventre. Ses boyaux furent jeter à l’eau, elle ne garda que les reins, les poumons et le cœur qu’elle nettoya précautionneusement à l’eau claire. Une fois que cela fut fait, elle reprit le chemin du retour. Elle avait emballé l’animal dans un film plastique, heureusement, elle avait toujours un petit rouleau de film sur elle, c’était bien utile en cas de blessures. Comme cela, l’animal ne gouterait pas en repartant.
Elle mit facilement une bonne heure à faire cela et lorsqu’elle revint, elle ne put s’empêcher de lancer :
- Le repas est avancé, reste plus qu’à le faire cuire !
Alexandra était restée volontairement à l’écart, elle préférait amplement être un peu loin de lui pour éviter de lui en coller une, ce qui serait certainement vu comme un affront et au retour sur Atlantis, elle testerait très certainement les cellules, alors comme elle n’en avait aucune envie, autant garder ses poings dans ses poches. Elle le regarda qui débarrassait le sol de ses feuilles et des petites branches… comme si cela allait servir à grand-chose. Puis finalement, il vint à lui demander quelque chose. Il voulait qu’elle rapporte à manger. C’était le monde à l’envers, d’habitude c’était les femmes à la maison et les hommes qui ramenaient de quoi se substituer mais là c’était le contraire. Elle le regarda et lâcha un petit sarcasme :
- Non, mais passer commande ! Volaille, gibier, poisson….
Alexandra n’attendit même la réponse pour faire demi-tour et s’enfoncer dans la forêt. Elle avait besoin de calme et rien de mieux qu’une petite chasse pour reprendre ses esprits. Elle marchait en allongeant le pas, il fallait qu’elle s’éloigne le plus possible et par chance le vent lui venait de face donc couvrait totalement son odeur. Elle continua de marcher pendant au moins trois kilomètres avant de tomber sur une plaine où passait un bras du torrent. Ce dernier avait un débit bien plus doux que le précédent alors elle décida de le remonter et au fur et à mesure, elle découvrait des traces récentes. Elle arma son fusil et continua sa progression….et finalement au bout de sa lunette apparut ce qui serait susceptible de ressembler à un gros lapin de garenne mais avec des oreilles bien plus petites et avec des dents de carnassier… En fait sur Terre cela aurait été le mélange entre un gros ragondin et un lapin. Cela devrait se manger. La jeune fille se mit en position derrière un rocher. Distance… environ 150m… Vitesse du vent… 30 nœuds et venant de droite….Environnement…Ok pas d’obstacle. Elle visa précisément, suivant sa proie quand elle se déplaça pour boire et appuya sur la détente. Le bruit de la détonation fut bref et l’animal n’eut pas le temps de partir qu’il était déjà transpercé par sa balle. D’un trou d’oreille à l’autre…Net, propre ! Alexandra s’approcha de sa proie et vérifia qu’elle était morte. Pauvre bête, elle avait dû mourir sur le coup !
Alexandra enclencha de nouveau la sécurité et vu qu’elle se trouvait vers un cours d’eau, elle en profita pour préparer l’animal pour le repas. Elle sortit son couteau et lui ouvrit le ventre en deux, du coup au bas ventre. Ses boyaux furent jeter à l’eau, elle ne garda que les reins, les poumons et le cœur qu’elle nettoya précautionneusement à l’eau claire. Une fois que cela fut fait, elle reprit le chemin du retour. Elle avait emballé l’animal dans un film plastique, heureusement, elle avait toujours un petit rouleau de film sur elle, c’était bien utile en cas de blessures. Comme cela, l’animal ne gouterait pas en repartant.
Elle mit facilement une bonne heure à faire cela et lorsqu’elle revint, elle ne put s’empêcher de lancer :
- Le repas est avancé, reste plus qu’à le faire cuire !
A l’instant où elle s’éloigna, Sébastien se détendit, les odeurs de la nature le calmant peu à peu.
Il chercha aux alentour les branches dont il avait besoin, il en profita aussi pour ramasser du lichen sur les arbres environnant.
Après plus de trois quart d’heure de solitude, Sébastien retrouva sa bonne humeur, son travail avançait correctement. Il avait commencé par planter de grandes branches dans le sol, qui reposait contre la roche, il en avait attaché d’autres dans l’autre sens avec des fougères qu’il avait ramassé afin de consolidé le tout. Vu de l’extérieur, ça ne payait pas de mine, mais cela les abriteraient et les protégeraient de la pluie. Il boucha les ouvertures entre les branches avec de la mousse, évitant ainsi que recevoir trop de vent à l’intérieur.
Il creusa un trou dans le sol à l’intérieur de l’abri, y entassa, quelques feuilles sèches, le lichen et sortit son briquet. Après quelques tentatives, le lichen commença à s’enflammer, Sébastien le déposa sur les feuilles et souffla doucement dessus afin d’activer ce petit feu de fortune. La fumée s’échappait par une petite ouverture. *Au moins, le risque de s’étouffer est réglé, l’abri est créé, ce n’est pas la joie mais bon, assez d’espace pour être tranquille. Ah mince, c’est vrai que je vais devoir supporter le Caporal.*
Il sortit et regarda le ciel, des nuages apparaissaient de plus en plus. Il entendit des pas derrière lui, se retourna, Sébastien vit Alex revenir avec sa proie.
Il désigna son travail, ne s’attendant pas à des remerciements, mais à des critiques, il ne dit pas un mot, ramassa les dernières branches à ses pieds. Ils allaient faire cuire le lapin au-dessus du feu grâce à ces branches. Il les plaça de part et d’autre du trou à feu, puis ressortit.
Il s’avança vers Alex, la regardant calmement, se pencha légèrement, saisit le lapin et l’embrocha, puis il se dirigea à l’intérieur en sifflotant. Il le déposa sur les branches disposer en v, puis sortit la tête vers l'extérieur.
"Si votre Seigneurie daigne de son bon vouloir, poser son séant à l'intérieur, elle y trouvera un feu pour se réchauffer et un abri contre la pluie." [i]puis il éclata de rire au même moment où le premier coup de tonnerre retentit.
Il chercha aux alentour les branches dont il avait besoin, il en profita aussi pour ramasser du lichen sur les arbres environnant.
Après plus de trois quart d’heure de solitude, Sébastien retrouva sa bonne humeur, son travail avançait correctement. Il avait commencé par planter de grandes branches dans le sol, qui reposait contre la roche, il en avait attaché d’autres dans l’autre sens avec des fougères qu’il avait ramassé afin de consolidé le tout. Vu de l’extérieur, ça ne payait pas de mine, mais cela les abriteraient et les protégeraient de la pluie. Il boucha les ouvertures entre les branches avec de la mousse, évitant ainsi que recevoir trop de vent à l’intérieur.
Il creusa un trou dans le sol à l’intérieur de l’abri, y entassa, quelques feuilles sèches, le lichen et sortit son briquet. Après quelques tentatives, le lichen commença à s’enflammer, Sébastien le déposa sur les feuilles et souffla doucement dessus afin d’activer ce petit feu de fortune. La fumée s’échappait par une petite ouverture. *Au moins, le risque de s’étouffer est réglé, l’abri est créé, ce n’est pas la joie mais bon, assez d’espace pour être tranquille. Ah mince, c’est vrai que je vais devoir supporter le Caporal.*
Il sortit et regarda le ciel, des nuages apparaissaient de plus en plus. Il entendit des pas derrière lui, se retourna, Sébastien vit Alex revenir avec sa proie.
Il désigna son travail, ne s’attendant pas à des remerciements, mais à des critiques, il ne dit pas un mot, ramassa les dernières branches à ses pieds. Ils allaient faire cuire le lapin au-dessus du feu grâce à ces branches. Il les plaça de part et d’autre du trou à feu, puis ressortit.
Il s’avança vers Alex, la regardant calmement, se pencha légèrement, saisit le lapin et l’embrocha, puis il se dirigea à l’intérieur en sifflotant. Il le déposa sur les branches disposer en v, puis sortit la tête vers l'extérieur.
"Si votre Seigneurie daigne de son bon vouloir, poser son séant à l'intérieur, elle y trouvera un feu pour se réchauffer et un abri contre la pluie." [i]puis il éclata de rire au même moment où le premier coup de tonnerre retentit.
Dire qu’Alexandra fut surprise fut le cas justement… Elle ne s’attendait pas du tout à cela, elle pensait plutôt arriver et le découvrir en train d’essayer de monter une construction bizarroïde… Mais pas à ce qu’il est construit de ses mains, et ça sans outils, un petit abri et pire encore en voyant la fumée s’échapper du toit, il y avait un feu. Alors quand elle arriva, elle s’arrêta net en voyant cela et l’espace d’un instant, elle regarda pour voir si elle ne s’était pas trompée de chemin mais non, Sébastien était là… Comment avait-il pu en l’espace d’une heure faire tout ceci… Bien sur, elle ne lui poserait pas la question, elle n’avait pas envie de se rabaisser à ce point.
Il lui désigna son travail et la jeune fille ne répondit rien, elle continua de regarder cette petite bâtisse se demandant si cela allait résister au vent…et à la pluie ! Il vint lui prendre l’animal des mains et file pour l’embrocher et le mettre sur le feu. Là, elle était sur le cul… Le premier coup de tonnerre fit son apparition et la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. D’un geste, elle se retourna, à l’affut avant de voir le ciel se zébrer de blanc… Pourquoi fallait-il que ça tombe sur elle… Elle détestait les éclairs, le tonnerre, le vent, la pluie… les ouragans… La boutade qu’il lui fit la fit quasiment sourire. Sa réaction était à proprement parlé disproportionnée car elle s’était retournée, l’armée en l’ai prête à tirer… Puis elle entra dans l’abri. A première vue, il n’était pas si grand que cela, mais au moins, ils ne seraient pas obligés de rester collé l’un à l’autre. Malgré tout, la jeune femme resta à l’entrée et s’accroupit avant de répondre :
- Ça va… excusez-moi pour ma réaction de toute à l’heure…
Un second coup de tonnerre se fit entendre et Alexandra ne put s’empêcher de sursauter. Elle ne s’y ferait jamais, ce n’était pas possible… Elle secoua la tête, histoire de chasser ses mauvaises pensées avant d’ajouter :
- Le torrent a un bras qui part quasiment en perpendiculaire, le courant y est très faible, je pense que ça serait l’endroit idéal pour des recherches… C’est là-bas que j’ai trouvé cet animal…
Un éclair blanc traversa le ciel et pourtant aucun bruit, aucun son. Alexandra regardait l’extérieur de l’abri se demandant bien pourquoi il n’y avait pas d’impact quand un bruit tonitruant fit son entrée. Cela la surprit tellement qu’elle tomba en arrière avant de lâcher un juron :
- Putain de merde !
Si on la regardait attentivement, on pouvait voir ses muscles de bras et de cuisses trembler légèrement sous le choc.
Il lui désigna son travail et la jeune fille ne répondit rien, elle continua de regarder cette petite bâtisse se demandant si cela allait résister au vent…et à la pluie ! Il vint lui prendre l’animal des mains et file pour l’embrocher et le mettre sur le feu. Là, elle était sur le cul… Le premier coup de tonnerre fit son apparition et la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. D’un geste, elle se retourna, à l’affut avant de voir le ciel se zébrer de blanc… Pourquoi fallait-il que ça tombe sur elle… Elle détestait les éclairs, le tonnerre, le vent, la pluie… les ouragans… La boutade qu’il lui fit la fit quasiment sourire. Sa réaction était à proprement parlé disproportionnée car elle s’était retournée, l’armée en l’ai prête à tirer… Puis elle entra dans l’abri. A première vue, il n’était pas si grand que cela, mais au moins, ils ne seraient pas obligés de rester collé l’un à l’autre. Malgré tout, la jeune femme resta à l’entrée et s’accroupit avant de répondre :
- Ça va… excusez-moi pour ma réaction de toute à l’heure…
Un second coup de tonnerre se fit entendre et Alexandra ne put s’empêcher de sursauter. Elle ne s’y ferait jamais, ce n’était pas possible… Elle secoua la tête, histoire de chasser ses mauvaises pensées avant d’ajouter :
- Le torrent a un bras qui part quasiment en perpendiculaire, le courant y est très faible, je pense que ça serait l’endroit idéal pour des recherches… C’est là-bas que j’ai trouvé cet animal…
Un éclair blanc traversa le ciel et pourtant aucun bruit, aucun son. Alexandra regardait l’extérieur de l’abri se demandant bien pourquoi il n’y avait pas d’impact quand un bruit tonitruant fit son entrée. Cela la surprit tellement qu’elle tomba en arrière avant de lâcher un juron :
- Putain de merde !
Si on la regardait attentivement, on pouvait voir ses muscles de bras et de cuisses trembler légèrement sous le choc.
Sébastien fut surprit par les excuses de la jeune femme, il ne s’y attendait pas du tout. Il se plaça face à l’entrée afin qu’elle puisse avoir assez de place pour elle. Il tenait la broche par un côté, et la tournait de temps en temps afin de le cuire.
« Bah, c’est oublié et de toute façon, c’est de l’histoire ancienne. » Il écouta le deuxième commentaire, ce qui le réjouissait plus. « Suivant le temps que durera l’orage, on pourra y aller avant de retourner sur la ZA, si vous êtes d’accord, bien sûr. » C’était une façon pour lui d’enterrer la hache de guerre.
Le tonnerre vibrait de plus en plus, aucune goutte de pluie n’était encore tombée, certainement grâce aux arbres qui faisaient un abri naturel. Le dernier éclair fut surprenant, Sébastien, bien caler contre la paroi ne le vit pas, mais il l’entendit quand il claqua. Il fut surtout surprit par le juron de la jeune femme.
Cachant son sourire devant la mine d’Alex, il lui dit : « Au moins, vous êtes entrées complètement. »
Il ne remarqua pas le comportement de la militaire, il mit cela sur le compte de la surprise. Sébastien continua de tourner la broche tranquillement, le jus tombait dans les flammes, faisant crépiter le feu. Le vent forcit un peu.
Ne la voyant pas se relever, il lui demanda, gentiment :« Ça va, tout va bien ? Si vous voulez, vous pouvez prendre ma place, vous serez bien calé et n’aurez pas à supporter le vent ou la vision des éclairs. »
« Bah, c’est oublié et de toute façon, c’est de l’histoire ancienne. » Il écouta le deuxième commentaire, ce qui le réjouissait plus. « Suivant le temps que durera l’orage, on pourra y aller avant de retourner sur la ZA, si vous êtes d’accord, bien sûr. » C’était une façon pour lui d’enterrer la hache de guerre.
Le tonnerre vibrait de plus en plus, aucune goutte de pluie n’était encore tombée, certainement grâce aux arbres qui faisaient un abri naturel. Le dernier éclair fut surprenant, Sébastien, bien caler contre la paroi ne le vit pas, mais il l’entendit quand il claqua. Il fut surtout surprit par le juron de la jeune femme.
Cachant son sourire devant la mine d’Alex, il lui dit : « Au moins, vous êtes entrées complètement. »
Il ne remarqua pas le comportement de la militaire, il mit cela sur le compte de la surprise. Sébastien continua de tourner la broche tranquillement, le jus tombait dans les flammes, faisant crépiter le feu. Le vent forcit un peu.
Ne la voyant pas se relever, il lui demanda, gentiment :« Ça va, tout va bien ? Si vous voulez, vous pouvez prendre ma place, vous serez bien calé et n’aurez pas à supporter le vent ou la vision des éclairs. »
Ce n’était pas le bruit du l’éclair qui lui avait peur mais simplement ce que c’était… Un éclair et tout lui remontait à la surface. Pourquoi elle avait été adoptée… Comment elle était née… A cause de qui elle était devenue orpheline…. Voilà trois raisons pour lesquelles elle détestait les temps d’orages ou de vent. Cette peur qu’elle gardait enfouie au fond d’elle, dont elle ne parlait jamais même à sa famille d’accueil. Ils le savaient qu’elle n’aimait pas les temps d’orage ou venteux, ils comprenaient très bien mais en tant que militaire, elle se devait d’y faire face et de ne pas partir se cacher et cela expliquait aussi l’inquiétude qui avait fini par créer une certaine animosité entre Sébastien et elle. Elle avait peur, voilà pourquoi elle avait agi de cette façon.
Ce fut les paroles gentilles du scientifique qui la sortirent un peu de sa catatonie face aux évènements. Elle se reprit, secouant légèrement la tête avant de se redresser et de s’agenouiller une nouvelle fois sur ses talons. Ce n’était pas possible qu’après autant d’années, elle en est encore peur ! Elle redressa le regard et lui répondit :
- Non, merci. Ca va… C’est ma place, je garde l’entrée en cas d’intrusion et comme ça vous pouvez profiter du fond.
L’odeur qui émanait du gibier qu’elle avait chassé était plus qu’alléchante surtout lorsqu’elle baissa le regard le voyant dorer petit à petit au-dessus du feu. C’est à ce moment-là que son estomac se rappela à elle… Hé oui, elle n’avait que le petit déjeuner dans le ventre et ce dernier remontait à 6H du mat’…Puis elle revint sur le sujet des recherches.
- Non, pas de soucis… quand cet orage sera passé on pourra y aller…
Elle s'assit finalement en tailleur au sol, rivant son regard sur la bête qui cuisait et finalement posa la question qui lui brulait les lèvres....
- Il est bientôt cuit? Parce que je meurs de faim!
Ce fut les paroles gentilles du scientifique qui la sortirent un peu de sa catatonie face aux évènements. Elle se reprit, secouant légèrement la tête avant de se redresser et de s’agenouiller une nouvelle fois sur ses talons. Ce n’était pas possible qu’après autant d’années, elle en est encore peur ! Elle redressa le regard et lui répondit :
- Non, merci. Ca va… C’est ma place, je garde l’entrée en cas d’intrusion et comme ça vous pouvez profiter du fond.
L’odeur qui émanait du gibier qu’elle avait chassé était plus qu’alléchante surtout lorsqu’elle baissa le regard le voyant dorer petit à petit au-dessus du feu. C’est à ce moment-là que son estomac se rappela à elle… Hé oui, elle n’avait que le petit déjeuner dans le ventre et ce dernier remontait à 6H du mat’…Puis elle revint sur le sujet des recherches.
- Non, pas de soucis… quand cet orage sera passé on pourra y aller…
Elle s'assit finalement en tailleur au sol, rivant son regard sur la bête qui cuisait et finalement posa la question qui lui brulait les lèvres....
- Il est bientôt cuit? Parce que je meurs de faim!
*Militaire jusqu’au bout des ongles.* Si elle ne voulait pas se décrisper, il irait pas contre, mais il trouvait ça idiot. Il fouilla dans son et en sortit la veste de pluie qu’il avait prévu pour un cas pareil, il la déplia, se leva et la posa sur les épaules de la jeune femme.
Quitte à rester proche de l’entrée autant vous protéger du vent et de la pluie. Il se retourna, alla s’asseoir et se remit à tourner le lapin qui commençait à avoir une bonne teinte.
La luminosité déclinait rapidement, l’orage se rapprochait. La seule chose agréable était d’être à l’abri.
« Dans peu de temps, il sera prêt. Par contre, désolé mais je n’ai pas eu le temps de passer au jardin pour ramener du persil et des pommes de terre. Mais pour la prochaine fois, je réviserais mes classiques en matière de Botaniques, si vous voulez. dit-il en souriant.
Il retira la broche du feu et la tendit à Alex. « Servez-vous, je prendrais le reste. »
Il se cala contre le mur et sortie une barre céréalière qu’il grignota lentement. A l’heure actuelle, ils n’avaient pas trouvé de site pouvant être utile à ses recherches. D’un autre côté, il avait appris à connaître, du moins en partie, la jeune femme.
Il la regarda puis lui dit : « je suppose que vous comptez monter la garde jusqu’à ce que l’orage cesse ? Nous pouvons nous relayaient ça m’éviterais de vous porter demain. Et oui, je sais vous êtes une militaire entraînée et tout le baratin et je ne suis qu’un scientifique mais nous pouvons nous partager les tâches, vous ne pensez pas, Alex ?
Elle ne répondrait certainement pas de suite, mais bon, il espérait que le message était passé. Il remit quelques brindilles pour alimenter le feu qui crépitait, éclairant l’intérieur de l’abri.
Dehors, les éclairs et le tonnerre continuaient de se faire entendre. Quelques gouttes d’eau commencèrent à tomber sur les feuilles, puis l’averse commença. Sébastien regarda rapidement si l’eau ne s’infiltrait pas trop à l’intérieur, mais pour l’instant tout aller bien. Il avait appris à construire ce genre de refuge lorsqu’il était en reconstitution, simulant les déplacements de troupes lors de tournois, de lices.
Cela le fit sourire, il pourrait presque s’imaginer en France, vêtue de maille, huilant la lame de son épée, se reposant avant la charge des chevaliers croisés. Il prenait beaucoup de plaisirs à vivre ainsi.
« Alors ce lapin, il est digeste ? »
Quitte à rester proche de l’entrée autant vous protéger du vent et de la pluie. Il se retourna, alla s’asseoir et se remit à tourner le lapin qui commençait à avoir une bonne teinte.
La luminosité déclinait rapidement, l’orage se rapprochait. La seule chose agréable était d’être à l’abri.
« Dans peu de temps, il sera prêt. Par contre, désolé mais je n’ai pas eu le temps de passer au jardin pour ramener du persil et des pommes de terre. Mais pour la prochaine fois, je réviserais mes classiques en matière de Botaniques, si vous voulez. dit-il en souriant.
Il retira la broche du feu et la tendit à Alex. « Servez-vous, je prendrais le reste. »
Il se cala contre le mur et sortie une barre céréalière qu’il grignota lentement. A l’heure actuelle, ils n’avaient pas trouvé de site pouvant être utile à ses recherches. D’un autre côté, il avait appris à connaître, du moins en partie, la jeune femme.
Il la regarda puis lui dit : « je suppose que vous comptez monter la garde jusqu’à ce que l’orage cesse ? Nous pouvons nous relayaient ça m’éviterais de vous porter demain. Et oui, je sais vous êtes une militaire entraînée et tout le baratin et je ne suis qu’un scientifique mais nous pouvons nous partager les tâches, vous ne pensez pas, Alex ?
Elle ne répondrait certainement pas de suite, mais bon, il espérait que le message était passé. Il remit quelques brindilles pour alimenter le feu qui crépitait, éclairant l’intérieur de l’abri.
Dehors, les éclairs et le tonnerre continuaient de se faire entendre. Quelques gouttes d’eau commencèrent à tomber sur les feuilles, puis l’averse commença. Sébastien regarda rapidement si l’eau ne s’infiltrait pas trop à l’intérieur, mais pour l’instant tout aller bien. Il avait appris à construire ce genre de refuge lorsqu’il était en reconstitution, simulant les déplacements de troupes lors de tournois, de lices.
Cela le fit sourire, il pourrait presque s’imaginer en France, vêtue de maille, huilant la lame de son épée, se reposant avant la charge des chevaliers croisés. Il prenait beaucoup de plaisirs à vivre ainsi.
« Alors ce lapin, il est digeste ? »
Durant la cuisson du lapin carnivore, elle était restée non loin de l’entrée de l’abri. Comportement totalement militaire mais on ne refait pas ce que l’on est… On lui avait inculqué cela dont pour elle, il était totalement logique de faire cela alors quand il vint poser une veste de pluie sur ces épaules lui expliquant qu’au moins cela la protègerait du vent et de la pluie, elle le regarda un peu surprise avant de répondre d’un merci assez timide. Elle n’avait vraiment pas l’habitude de ce genre de réaction donc pour elle c’était vraiment bizarre qu’un civil, qui plus est un scientifique, se montre un tant soit peu aimable et gentil vis-à-vis d’un militaire.
Bientôt il l’avertit que le diner serait bientôt prêt mais qu’il n’y avait pas d’accompagnements. Il lui dit d’ailleurs que pour la prochaine fois, il réviserait ses classiques en botanique. Elle lui sourit en se disant qu’elle aurait pu y penser quand elle revenait, surtout qu’à environ un kilomètre, elle avait aperçu à l’aller des plants qui ressemblaient beaucoup au chou… Elle aurait pu en prendre un ce qui aurait largement suffit pour tous les deux mais un repas exclusivement composé de viande ne la dérangeait, elle était carnivore ! Mais finalement le lapin fut cuit et il le lui tendit en lui disant qu’il prendrait le reste… Elle relâcha sa surveillance et s’empara de son couteau avec lequel elle défi une cuisse et une contre cuisse avant de lui tendre l’animal et de lui dire :
- Merci… pour l’abri et la veste… Je n’ai pas l’habitude de ce genre de geste…
Une fois le remerciement fait, elle retourna à son point d’observation en dégustant sa part qui elle devait le reconnaitre avait très bon goût et cela changeait énormément de la viande qu’Atlantis servait…les morceaux de viandes lyophilisées qui n’avaient plus beaucoup de gout. Là, elle ressentait vraiment et elle avait vraiment l’impression de manger un repas sur Terre. Mais d’un coup, Sébastien se remis à parler et elle tourna la tête pour l’observer…Et ces paroles la firent sourire alors une fois qu’il eut fini, elle lui répondit :
- Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas à me porter. Et si vous voulez savoir, je vous préfère à l’abri des éclairs que plutôt ici à devoir surveiller les alentours…C’est mon métier…Et au sujet du lapin, il faudrait en ramener une petite centaine sur Atlantis…mais maintenant, je me demande quel goût doit avoir les grands herbivores… Ca donne envie !
Bientôt il l’avertit que le diner serait bientôt prêt mais qu’il n’y avait pas d’accompagnements. Il lui dit d’ailleurs que pour la prochaine fois, il réviserait ses classiques en botanique. Elle lui sourit en se disant qu’elle aurait pu y penser quand elle revenait, surtout qu’à environ un kilomètre, elle avait aperçu à l’aller des plants qui ressemblaient beaucoup au chou… Elle aurait pu en prendre un ce qui aurait largement suffit pour tous les deux mais un repas exclusivement composé de viande ne la dérangeait, elle était carnivore ! Mais finalement le lapin fut cuit et il le lui tendit en lui disant qu’il prendrait le reste… Elle relâcha sa surveillance et s’empara de son couteau avec lequel elle défi une cuisse et une contre cuisse avant de lui tendre l’animal et de lui dire :
- Merci… pour l’abri et la veste… Je n’ai pas l’habitude de ce genre de geste…
Une fois le remerciement fait, elle retourna à son point d’observation en dégustant sa part qui elle devait le reconnaitre avait très bon goût et cela changeait énormément de la viande qu’Atlantis servait…les morceaux de viandes lyophilisées qui n’avaient plus beaucoup de gout. Là, elle ressentait vraiment et elle avait vraiment l’impression de manger un repas sur Terre. Mais d’un coup, Sébastien se remis à parler et elle tourna la tête pour l’observer…Et ces paroles la firent sourire alors une fois qu’il eut fini, elle lui répondit :
- Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas à me porter. Et si vous voulez savoir, je vous préfère à l’abri des éclairs que plutôt ici à devoir surveiller les alentours…C’est mon métier…Et au sujet du lapin, il faudrait en ramener une petite centaine sur Atlantis…mais maintenant, je me demande quel goût doit avoir les grands herbivores… Ca donne envie !
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