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Exploration sous bonne garde [PV Sebastient]

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Jeu 14 Fév - 15:47

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Sébastien sourit en entendant les premiers remerciements. Pour lui, cela était naturel de faire attention à une femme même militaire, son côté « chevaleresque » ou courtois ressortait souvent dans ce genre de situation. Certes, il n’aurait pas agi ainsi sur la base, à portée de vue de toutes ces personnes. Il préférait entretenir son humeur distante. Curieusement, il se sentait responsable de la jeune femme, certes elle était aguerrie mais c’était tout de même lui qui avait fait la demande de recherche sur le continent, bizarrement, il aurait été accompagné par un gars, cela lui aurait été égal.

Il prit le lapin que lui tendait Alex et ne s’embarrassa pas de sortir un couteau pour en prendre une part, mais enleva une partie de la chair de l’animal avec ses doigts puis reposa la broche.
L’odeur était alléchante et la viande ne souffrait d’aucune comparaison avec celle de la base. Tout en mangeant, il regardait vers l’ouverture, la jeune femme avait repris son poste de surveillance, la pluie tombait toujours et l’on entendait encore le tonnerre résonnait. Les flashs lumineux des éclairs illuminaient la forêt environnante et cela offrait une assez bonne visibilité à Alex.

Sébastien remit encore un peu de bois sur le feu, le gardant « vivant », un petit point de chaleur dans cette nature qui n’était pas si inhospitalière que ça.

« Comme vous voulez Alex, mais si le temps reste ainsi pendant des heures, autant vous reposez un peu. Alors, s’il vous plaît, réveillez-moi et je prendrais votre place. » lui dit-il, faisant comprendre à la jeune femme que lui, il allait en profiter pour dormir. « Et promis, si je vois quelque chose, je ne jouerais pas les casse-cou. » finit-il avec un grand sourire. "J'oubliais, très aimable de votre part de vous inquiétez de mon confort." lui dit il en la regardant.

Il déplia ses jambes qu’il étendit le long du feu, ferma les yeux et continua d’écouter les bruits naturel de la nature. *Ça change d’être gardé par une jolie femme, d’habitude, c’est moi qui monte la garde sur le camp quand on est tous en tenue du XIIIéme.*

Alors que le sommeil commençait à arriver, Sébastien ne put s’empêcher de rajouter une petite phrase avec un sourire en coin : « Par contre, j’aime bien le café froid, deux sucres et si vous aviez la gentillesse, ce dont je ne doute pas, de m’apporter des croissants, je serai votre obligé pendant pas mal de temps, merci beaucoup. »

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Ven 15 Fév - 17:58

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Alexandra avait toujours vécut dans une atmosphère familiale qui lui avait inculqué que si l’on voulait une chose, il fallait tout faire pour l’avoir et qu’une simple preuve de faiblesse pouvait vous détruire. Alors de là à admettre qu’elle avait froid ou autre, elle n’y était pas encore prête. Mais maintenant en tant que militaire, son orgueil s’était bien plus développé qu’elle l’aurait désiré, elle serait quasiment incapable de dire ouvertement qu’elle avait besoin d’aide et cela lui était déjà arrivé, elle n’avait rien dit, préférant s’en sortir seule même si elle savait qu’elle ne le pourrait jamais. Elle avait malgré tout dû admettre à la dernière limite qu’elle avait effectivement besoin d’aide…

Le regard et les pensées qu’elle porterait sur l’archéologue changeraient très certainement après cela. Après tout, elle n’avait pas été des plus gentilles avec lui et malgré cela, il ne lui faisait pas ressentir cela, c’était don un bon point pour enterrer définitivement la hache de guerre. Elle le regarda remettre du bois dans le feu qui finalement lui dire qu’il ne jouerait pas les casse-cou. C’était un homme, elle se doutait qu’au moindre danger, soit il partirait en courant comme un lâche, soit il foncerait tête baissée alors elle préférait ne pas prendre ce risque et bien évidemment elle se garda bien de lui dire qu’elle ne comptait pas être remplacé. Elle le vit se coucher puis quelques minutes plus tard, il lui dit d’une voix ensommeillé qu’à son réveil, il ne serait pas contre un café et des croissants. Elle ne put s’empêcher de sourire et de répondre :

- Restes à trouver la boulangerie… Allez dormez !

Les minutes passèrent et finalement Alexandra entendit le souffle de l’archéologue devenir beaucoup plus lent. Il dormait profondément à présent. Et l’orage ne donnait pas l’impression de s’atténuer un peu mais par chance ce n’était pas une dépression suffisamment forte pour former un cyclone. Tant mieux pour eux.
La nuit s’étala le long des heures qui passèrent au même rythme que les nuages passèrent sur eux libérant une quantité d’eau. Heureusement qu’ils ne se trouvaient pas dans un coin marécageux sinon, ils auraient été obligé de déménager en urgence. Durant la nuit, la jeune femme vit l’archéologue frissonner doucement sous la température qui s’était abaissé. Elle le regarda et se délesta de la veste de pluie qui s’était réchauffé à son contact pour la lui posé dessus.
Les premières lueurs de l’aube arrivaient alors elle remit quelques brassées de brindilles dans le feu et sortit de l’abri. L’archéologue ne se réveillera pas avant une heure ou deux, cela lui laisserait le temps d’aller voir du côté de la rivière s’il n’y avait pas une construction de type humaine. Alors ce fut au pas de course mais dans un silence des plus total qu’elle partit en direction du bras du torrent.

Durant son trajet, elle aperçut d’autres lapins carnivores et put repérer leur terrier… Rien que dans celui-ci, il devait bien y en avoir une bonne vingtaine. Il faudrait organiser des battues cela serait certainement utile. Elle remarqua aussi d’autres traces qui se révélèrent être des carnivores car elle en vit deux en train de dévorer un des herbivores qu’ils avaient vu la veille. Il ne faisait certainement pas bon de se retrouver face à eux… Elle continua son chemin jusqu’au bras de la rivière et la remonta doucement en marchant habilement sur les pierres glissantes. Elle la traversa à un endroit propice pour ce genre d’exercice périlleux. Agilement, elle remonta la pente en face, prendre de la hauteur et scruter la vallée. A travers sa lunette, elle observait les abords de la rivière et aperçut justement des amoncellements de pierres qui n’étaient pas naturels. En tout cas, la distance était d’environ dix kilomètres du bord de la rivière, soit environ 15 kilomètres du campement. Puis une fois qu’elle eut repérer le chemin, elle reprit justement le chemin du retour et revint au campement avec dans ses poches quatre fruits qui ressemblaient à s’y méprendre à des pêches. Elle sortit des arbres et lança à l’archéologue :


- Bien dormi ? De mon côté, j’ai eu le temps de retourner vers la rivière et d’apercevoir une construction… à 15 kilomètres d’ici environ… Et j’ai récupérer cela aussi… en guise de croissants !

Elle sortit un des fruits de sa poche et le lui lança.

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Ven 15 Fév - 18:58

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Sébastien émergea lentement de son sommeil, le cou légèrement ankylosé par sa posture. Les paupières entrouvertes, il jeta un coup d’œil à son environnement. *Un petit feu, un mur de pierre, une carcasse de lapin et je suis en tenue du 21ème, mouais un truc cloche.* Il replia les jambes, se redressa un peu. Il fut étonné de voir sa veste de pluie sur lui alors que le souvenir de l’avoir posé sur les épaules de la jeune femme lui revenait. *Hum….Délicate attention, une vraie mère poule cette petite.*.

Sébastien se décida à sortir de l’abri, la pluie avait cessée, le soleil réapparaissait, mais aucune trace de la jeune femme. Il regarda autour de lui *Apparemment pas de trace de lutte, bah elle a dû aller se dégourdir les jambes ou alors elle a trouvé une machine à café.* ce qui lui tira un petit sourire.
Il étendit les bras et s’étira au maximum,* Alex ne m’a pas réveillé donc elle a assumé la garde seule. Elle ne me fait pas confiance, compréhensible, mais bon….*, il se massa la nuque pour défroisser les muscles.

Les oiseaux avaient repris leurs chants, certainement matinaux. Il sortit son sac de l’abri et y rangea la veste, il sortit une barre céréalière de sa chemise et la grignota assis à l’extérieur de l’abri, profita des quelques rayons de soleil qui perçaient à travers le feuillage. Se réchauffant petit à petit, il commença à se remémorer les évènements de la veille.

Au bout d’un moment, il commença à entendre des bruits qui se rapprochaient, quelque chose s’avançait vers lui. Sébastien posa la main sur le Walther et attendit. Il avait bien eu raison d’attendre, c’était Alex qui revenait tranquillement avec le sourire.
« Oui bien dormi merci. Cela peut être intéressant en effet. » Il attrapa le fruit lancé avec les deux mains pour être sûr de le réceptionner. « Ça fera l’affaire oui. » ébauchant un sourire. Il croqua dans le fruit, la chair était tendre, légèrement sucrée. Du jus glissa sur son menton qu’il essaya d’un revers de la main.

Il releva la tête et regarda la jeune femme « Après m’avoir prouvé que vous n’aviez pas besoin de l’aide d’un civil pour monter la garde, il serait fort appréciable de votre part d’aller vous reposer une petite heure. Promis, je ne touche pas à vos joujoux ." Le fruit était délicieux, ça remplacer bien le café et les croissants. Ne voyant pas la jeune femme se lever pour aller se reposer, il se mit debout et s’approcha d’elle. « Si vous êtes trop fatiguée pour vous lever pas de soucis, je peux vous portez." arborant un petit sourire.

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Ven 15 Fév - 19:23

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Après lui avoir jeté le fruit qu’il réceptionna habilement des deux mains. Elle le regarda croquer dedans et s’approcha de son sac à dos qu’elle avait enlevé durant la nuit. Elle l’ouvrit et y rangea les trois fruits restants. Alors qu’elle était en train de farfouiller dedans, elle eut le droit à une mini réprimande de ne pas l’avoir réveillé et donc qu’il lui faudrait dormir. Elle ne put s’empêcher de sourire avant de tourner le regard vers l’archéologue lorsqu’il lui dit que si elle ne pouvait se lever, il la porterait. Elle continua de le regarder et lui répondit finalement :

- C’est vrai que j’ai passé la nuit éveillée à protéger votre derrière…. Soit dit en passant…heureusement que le fait était là ! Mais ne vous inquiétez pas pour mon sommeil, j me reposerais quand on sera vers les ruines… Après tout, vous ne voulez pas que j’abime vos trouvailles, donc autant me reposer.

Après avoir dit cela, elle referma son sac à dos, ayant trouvé justement ce qu’elle cherchait. On pouvait penser qu’elle cherchait à manger ou quoi que ce soit de ce genre mais non, c’était encore un équipement militaire et plus exactement des jumelles de poches. Elle sortit également une boussole qu’elle posa avec le tout. Elle referma son sac et le suspendit à son gilet tactique en l’accrochant aux épaules. Puis elle se redressa et s’approcha de l’archéologue en lui tendant bousole et jumelles. Elle lui expliqua :

- Bon, je vous fais confiance… Vous partez en direction du nord, jusqu’au bras du torrent. Vous continuez sur environ cinq cents mètres, vous trouverez un passage pour traverser. Sautez de rochers en rochers, faites gaffe c’est glissant. Ensuite vous longez la rive sur une dizaine de kilomètres ou sinon vous grimper la colline pour avoir une vue d’ensemble. Vous verrez un amoncellement de roche sur une partie assez dégagé… De mon côté, je retourne vers la ZA pour donner notre situation et leur dire qu’on ne rentrera que d’ici…un jour ou deux… Pas de bêtises… je ne serais pas là… Ha aussi, avant que j’oublie. Quand vous sortirez de la forêt, faites un petit détour pour l’ouest, une bande de carnassier est en train de déjeuner, donc évitez de vous faire bouffer.

Elle attendit un geste de sa part avant de partir.

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Ven 15 Fév - 20:11

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Sébastien récupéra les affaires dans les mains d’Alex qui s’était préparée à partir. Il l’a regarda et fronça légèrement les sourcils : « Très bien, merci pour les recommandations, par contre, je vous rappelle que depuis hier soir vous m’avez cédé le commandement de la mission. Donc que vous alliez à la ZA pour prévenir, okay c’est normal, pas de soucis avec ça. Par contre, une fois que vous serez arrivé, vous avez intérêt à poser votre séant à vue et à pioncer. Si en plus de commencer des investigations de fouilles, je dois aussi vérifier que vous dormiez, on ne va pas s’en sortir. »

Il entra dans l’abri et éteignit ce qui restait du feu, il prit son sac à dos qu’il plaça sur ses épaules,les jumelles atterrirent dans une des poches du pantalon, tenant la boussole dans la main gauche, il s’éloigna du campement, avant de se retourner avec le sourire : « Au fait, étant donné que d’après vos dires, nous allons à nouveau passer au minimum une nuit ensemble sur le terrain, demander leur une tente. »

Il se remit en route, se demandant s’il entendrait le bruit d’une arme à feu. Mais apparemment, il ne sentit rien. Il suivit les indications d’Alex, se guidant à la boussole. Il bifurqua à l’ouest une fois à découvert. *Autant éviter les mauvaises rencontres et j’ai bien envie de rentrer vivant.* Il atteignit le bras de la rivière, le courant était beaucoup plus faible que celui qu’ils avaient vu la veille. Il ne s’ennuya pas à sauter de rochers en rochers, il traversa directement, l’eau lui monta jusqu’à mi-cuisse *Punaise qu’elle est fraîche.* Il continua sa marche sur des kilomètres se demandant si Alex s’en sortait de son côté, il secoua la tête, il avait d'autres choses à penser avant.. Le soleil commençait à être haut dans le ciel, la chaleur augmentait de plus en plus, chose qui restait très agréable. Il prit une gorgée d'eau de sa gourde, profitant de cette randonnée en solitaire.

Après quelques recherches il trouva le site d’Alex. Elle avait eu raison, la disposition n’était pas naturelle. Il enleva son sac à dos qu’il posa en évidence puis commença à regarder autour de lui. Il avait appris à ne jamais foncer dans le tas, mais toujours à observer avant, chercher les détails.

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Ven 15 Fév - 20:50

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Lui laisser le commandement…Oui, il est vrai que sur un excès de colère elle lui avait dit qu’elle se défaussait de toutes responsabilités mais pour elle cela ne voulait pas dire qu’il avait le commandement de la mission mais elle se fit une joie de ne pas lui dire. Elle le regarda qui lui donnait des ordres et leva doucement les mains pour lui montrer qu’elle acceptait, elle fit même un léger salut militaire en marmonna dans ses lèvres « oui, chef ! » . Mais bien évidemment qu’elle n’en ferait rien, elle n’allait pas aller avertir la base qu’ils allaient bien et qu’ils restaient un peu plus sur le terrain pour roupiller juste derrière en le laissant seul.

Alexandra le regarda partir en secouant la tête le sourire aux lèvres… Les scientifiques toujours pareils, dès que vous leur donniez un doigt, il fallait toujours qu’ils prennent le bras… La jeune femme n’avait pas répondu à son ordre mais c’était certain qu’elle allait désobéir. Elle n’avait pas d’ordres à recevoir d’un civil, et encore moins d’un scientifique. Elle fit demi-tour et s’enfonça dans la forêt en prenant la direction du chemin emprunter la veille. Elle voulut sortir de la forêt pour prendre la rive mais le torrent était tellement grossi qu’il avait rempli toute la berge, il lui était donc impossible de prendre ce chemin, elle continua donc par la forêt. Au bout d’une bonne demi-heure de marche, elle arriva à capter le signal de la base. Elle s’arrêta donc et contacta Atlantis.

- Atlantis, ici Carpenter !
- Caporal, comment allez-vous ?
- Nuit de merde, mais tout va bien. On a trouvé des traces donc on remonte jusqu’à elle mais nous nous éloignons encore pour de la ZA. Je demande l’autorisation pour rester plus longtemps sur place.
- Attendez, Caporal !

Alexandra s’assit sur une énorme racine qui sortait de terre en attendant que l’opérateur aille se renseigner. Logiquement, il ne devrait pas y avoir de problème. Elle n’était pas un membre essentiel à la base, sauf en cas d’attaque et vu qu’elle n’était pas programmée sur une mission à venir cela devrait le faire. L’attente dura bien un quart d’heure quand la communication revint et cette fois-ci ce fut la voix du Docteur Weir qui lui répondit :

- Caporal, ici Weir, pouvez-vous m’en dire plus sur les traces trouvées.
- Des fondations très certainement sur une rive assez dégagée.
- Pensez-vous qu’il puisse y avoir d’autres traces plus loin ?
- Je ne suis pas experte, mais une maison perdue au milieu des bois je trouverais ça louche, donc oui….
- Je vous autorise à rester autant que vous le souhaitez…. Ou du moins autant que le souhaite le Docteur Nevers.
- Vous plaisantez ?
- Non, c’est un ordre…Avez-vous besoin de matériel ?
- Heu oui… enfin surtout de quoi pouvoir monter un campement.
- Nous vous envoyons tout cela par Jumper. Y a-t-il un endroit où le Jumper pourrait déposer tout cela ?
- Oui, en remontant le torrent, environ 8km il y a une plaine sur la droite, qu’il y dépose le plus près possible de la forêt au nord…
- Compris, bonne chance.

Pas de chance…. Elle qui pensait que cela n’allait durer que l’histoire d’une journée, voilà que Weir donnait officiellement le commandement de la mission au scientifique. Après un grognement d’énervement et une envie irrépressible de jeter la radio contre un tronc, elle reprit le chemin du retour, s’arrêtant justement dans la clairière qu’elle marqua avec un fumigène rouge.

Elle dût attendre plus de deux heures pour voir arriver le Jumper. Lorsque ce dernier se posa, il déposa avec lui un sac qui pouvait paraitre énormément lourd et qui d’ailleurs ne donnait pas que l’impression… Ce sac était un sac à compartiment, comme l’on en utilise pour gagner de la place lors des missions. Elle le prit et le mit sur son dos, portant son sac à dos personnel à bout de bras. Elle s’enfonça une nouvelle fois dans forêt et partit rejoindre la position de Sébastien qu’elle découvrit à regarder les pierres. Elle s’approcha de lui et lui dit dans un grognement, le sac lui sciant parfaitement les épaules :


- Un coup de main serait le bienvenu !!!!

Le sac ne devait pas faire loin des 80kg, soit beaucoup moins que son propre poids et cette fois-ci le manque de sommeil se faisait énormément ressentir au niveau des jambes qui commençaient à lâcher doucement sous le poids.

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Ven 15 Fév - 21:43

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Sébastien tournait autour du site, regardant comment était disposé les pierres restantes, il leva les yeux et regarda l’environnement, puis commença à se parler à lui-même.
« Apparemment, une ou deux constructions mais guère plus. Vu les premières observations et le manque de pierres alentour, je pense que la base seule était solide, le reste des murs en bois ou dans un autre matériau. »

Il avança lentement, écartant les herbes pour observer le sol, il ne trouvait aucune trace, ce qui en soit était logique. Il continua d’inspecter le sol proche tout en s’approchant de ce qu’il pensait être des fondations.
Quelques traces foncées restaient sur les pierres.

« Hum, traces de brûlures, ou bien un feu de prairie ? » Il « entra » dans la première construction, de l’herbe bien moins hautes avaient poussées à travers une sorte de dallage sombre.

Sébastien s’accroupit dans ce qu’il jugea être l’entrée et toucha le sol. La nature essayait de reprendre ses droits sur les constructions, rien ne pouvait rester en l’état des années, voir des siècles. Le sol n’était pas de la terre, ni de la pierre, il sortit son couteau et gratta le pourtoit, pour pouvoir enlever un morceau.

« On en saura plus avec les analyses, si évidemment Atlantis est équipée pour. » Il posa le carré sur une pierre proche et regarda ce qu’il y avait dessous. De la terre, rien d’anormal. Ce qui l’étonnait le plus était l’absence total de débris, rien, pas un morceau de poterie ou de faïence.
« Si les individus ont quitté les lieux, cela s’est déroulé dans le calme, ils ont tout emporté. »

Cela faisait un moment qu’il se parlait à lui-même, il ne s’en rendait pas compte, mais pas mal de temps était passé et le soleil haut dans le ciel savait se rappeler à lui. En se levant, il sentit un échauffement dans la nuque, il passa sa main dessus. « Ah bravo ! Un coup de soleil, pas mal celle-là. » Il retourna vers son sac en suivant le même trajet qu’à l’aller et sortit sa gourde, il prit une longue gorgée et continua ses observations. « Pas d’habitations, c’est trop petit, peut être un espace de stockage ou de travail, le gibier n’a pas l’air de manquer dans le coin. »

Il regarda sa montre, se demandant s’il n’était pas arrivé malheur à sa coéquipière, lorsqu’il entendit derrière lui un grognement. Il pivota rapidement sur lui en posant la main sur le holster.
La jeune femme avait l’air d’être fatiguée, s’affaissant de plus en plus. Sébastien se porta à sa hauteur, lui prit son sac à dos des mains qu’il enfila rapidement, puis il lui tendit la gourde qu’il avait toujours dans les mains, lui fit signe de s’asseoir et commença à lui enlever le sac qu’elle portait sur le dos.

« Rien ne vaut une bonne sieste maintenant. » En se relevant, il fut surprit par le poids. « Une tente, pas cinquante, vous auriez pas pu venir me chercher, non ? ». Puis d'une voix plus amicale : "Maintenant, il est temps pour vous de dormir et de commencer à vous détendre, donc trouvez vous un coin au frais, s'il vous plais."

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Ven 15 Fév - 21:57

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L’arrivée de l’archéologue pour la décharger de son fardeau fut accueillie par un soupir de satisfaction. Lorsqu’il lui enleva le sac du dos, elle prit la gourde et vacilla deux secondes sous l’effet de l’effort produit. Elle se reprit et s’écroula sur les fesses à quelques pas de là, à l’ombre d’un arbre. Elle but une bonne gorgée à la gourde avant d’enlever sa casquette et de verser un peu d’eau sur sa tête. Cela faisait vraiment du bien…La sieste serait la bienvenue, ça c’était une certitude. Puis quand il lui fit la réflexion au niveau du poids et du fait qu’elle ne soit pas venu le chercher, elle releva la tête et lui répondit :

- Je n’avais pas envie de faire un aller/retour pour rien et puis je ne pensais pas qu’ils allaient le charger autant…

Elle posa son sac personnel sous sa tête et y posa justement ses cervicales en poussant un soupir. Elle aurait mal au dos pendant un petit moment… Son fusil était appuyé contre une petite pierre et elle commença à fermer doucement les yeux quand elle se rappela les dernières paroles du Docteur Weir. Elle rouvrit les yeux et ajouta :

- Au fait… avant que je m’endorme… Officiellement vous êtes chef de l’expédition et on peut rester autant de temps que VOUS désirez…. Ordre de Weir. Pour ce qui est du campement, je le montrais un peu plus tard, vous n’aurez qu’à me dire où le placer pour ne pas gêner vos fouilles…. Chef !

Le dernier mot fut prononcé avec un petit grognement. Qu’on la décharge d’une mission c’était la première mais que la personne chargée de cette mission soit un scientifique, cela l’était encore plus pour elle. Elle n’en voulait pas à Sébastien, mais au Docteur Weir c’était certain. Si elle avait pu, elle aurait bien demandé une explication mais bon, elle attendrait d’être de retour.
Une fois ces paroles dites, elle s’empressa de poser sa casquette sur son visage et ne fut pas très longue pour s’endormir d’un profond sommeil qui ne dura toutefois pas des heures et des heures. Elle ne dormit que trois heures ce qui permit au soleil de changer sur son axe et de commencer son déclin progressivement. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle le vit qui atteignait la cime des arbres en face. Elle se redressa et failli lâcher un petit gémissement au vu de la douleur de son dos mais ce ne fut qu’un grognement avant qu’elle se redresse en entier et regarde Sébastien, attendant ses ordres…

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Ven 15 Fév - 22:40

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Sébastien la regarda s’installer à son aise quand il fut surprit par ce qu’il entendit, cela était surprenant, il venait à peine d’arriver sur la base et il était déjà responsable de fouille. De plus, il avait une militaire sous ses ordres, rien que cette pensée lui tira un sourire.
Il nota aussi le petit ton revanchard d’Alex sur le titre de chef, il ne lui en voulait pas, c’était normal après tout de réagir ainsi. Il le vivrait aussi comme ça, si un « rond de cuir » s’approprié son site de fouille.

Il lui adressa une bonne sieste qu’elle n’entendit pas et retourna à ses recherches. Plus il observait le site et plus il se demandait s’il n’y avait pas d’autres signes aux alentours. Il était tenté d’aller explorer un peu la zone, mais se retint.
*Je ne vais pas la laissée seule, endormie, quand même, en plus j’en suis responsable maintenant. Que diront ces collègues, si elle se blessait par ma faute.*

Il se dirigea vers le sac nouvellement arrivé et l’ouvrit. Il comprenait mieux pourquoi il était si lourd. Tout un tas de bric à brac, des poches de partout, il reconnaissait bien là l’esprit militaire. Par contre, aucun instrument utile à des fouilles, que dalle.

Il entendit remuer derrière lui, il tourna la tête et regarda la jeune femme se réveiller.
« Alors la belle au bois dormant a fait un bon roupillon ? » Il la taquinait dès son réveil, il était sûr d’en entendre parler.

Il s’installa en face d’elle et lui tendit à nouveau la gourde.
« Bon pour le site du campement, on peut le faire au pied de l’arbre, ce n’est pas gênant. Concernant, la sécurité du camp et du site, je suis entièrement d’accord pour que vous en soyez responsables, ce qui est logique d’ailleurs. Est-ce que cela vous convient, Alex ? »

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Ven 15 Fév - 22:59

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Malgré sa petite sieste, son sommeil ne l’avait pas forcément reposé du fait de l’annonce de Weir. Elle n’acceptait pas sa décision et même si elle obéirait, elle en entendrait parler. Laisser la gestion des opérations à un civil, cela ne se faisait pas. Cela se voyait que Sheppard n’était pas dans le coin, sinon il ne l’aurait pas laissé faire. A présent, l’archéologue était le chef d’expédition, elle ne servirait que d’agent de sécurité en gros. Son regard resta quelques secondes sur la cimes des arbres en face qui commençaient à camoufler le soleil avant d’entendre la petite taquinerie de son … chef ! Elle remit sa casquette sur sa tête et tourna le regard vers lui. L’espace d’un instant ce regard avait une pointe de méchanceté à l’intérieur, du moins elle n’était pas contente et elle finit par répondre :

- Non, pas le moins du monde… Peut-être un peu inquiète de laisser entre des mains de scientifique la mission… sans vouloir vous vexer…. Chef !

Ha, cela lui faisait toujours autant de mal à dire ce mot à quelqu’un qui hiérarchiquement parlant ne l’était pas du tout. Elle finit par se lever et terminer de s’étirer avant de reprendre son fusil et le mettre en bandoulière. Monter le camp près de l’arbre… Elle se retourna et observa le terrain… Oui, une dizaine de mètres un peu plus haut le terrain s’aplanissait donc plus facile pour monter le campement là-bas. Ensuite, il vint à lui parler de la sécurité qui lui serait en charge. Elle le regarda et répondit à sa question :

- A vos ordres…

Elle s’approcha du sac qu’il avait déjà ouvert. Elle remarqua tout de suite qu’il avait un peu farfouillé dedans et ce fut avec quelques grognements de désapprobation qu’elle entreprit de monter le campement qui se résumait d’une tente modulaire d’une grandeur de 20m², de lit de camps pliable avec des duvets, d’une table avec banc pliable également tout cela avec plusieurs dizaines de rations de nourritures, de médicaments, de stocks divers et variés dont une petite boite caché sous le reste. Alexandra la posa par terre, ne sachant pas ce que c’était et se doutant que cela devrait intéresser plus le scientifique qu’elle.

Une fois tout le matériel de sortit, elle se hâta de monter le camp et de positionner la cloison centrale qui délimiterait le coin coucher et le coin cuisine. Une fois que cela fut fait, elle sortit le réchaud et les deux bouteilles de gaz qu’elle entreposa dans un coin. Le campement était à présent monté alors elle se mit à côté de l’arbre et observa le scientifique avant de dire :

- C’est fait….

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Ven 15 Fév - 23:29

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Sébastien l’a regarda installer le campement à une vitesse ahurissante. Comment avec un sac, les militaires arrivaient à construire une petite base portative.
Il sentait encore que la soirée allait être de tout repos, la militaire était remontée. Il y avait de l’orage dans l’air, c’était certain.

*Je devrais peut être dormir à l’extérieur cette nuit comme ça, je n’entendrais aucun reproche.* Il marcha en direction des fouilles. *Ouais, mais en faisant ainsi, elle va râler car j’augmente les risques. Donc autant dire que quoi que je fasse, ça va être invivable ici.*

Alex venait de terminer et elle lui faisait savoir de la manière la plus simple. Sébastien se retourna et décida de jouer le jeu jusqu’au bout, quitte à être de mauvaise humeur autant y aller à fond.
« Très bien Caporal, travail classique mais effectué rapidement. Et tant que vous y êtes, commencez à préparer la nourriture, je n’ai pas encore finis de mon côté, vous comprenez n’est-ce pas ! » Sur ces paroles, il se retourna et avança jusqu’à la pierre où un morceau de dalle l’attendait. Il le ramassa et s’éloigna du campement. Il avait besoin de le nettoyer de la terre et pour ça, rien de mieux que de l’eau.

Marchant sous le soleil déclinant, il regarda le ciel, aucune trace de nuages menaçants, ce qui pour lui était une bonne nouvelle. Il arriva au cours d’eau, posa un genou au sol et commença son travail. Il savait par avance qu’il ne respectait pas du tout ce qu’il avait dit à la jeune femme. Et il savait par avance que ça allait chauffer pour son matricule quand il serait de retour.

Après cinq minutes, les mains plongées dans l’eau froide, il se releva et prit la direction du campement. Même si le soleil n’était pas encore complètement couché, il pouvait apercevoir quelques étoiles.

« En fin de compte, la nuit dehors sera peut-être pas mal à près tout. » En avançant vers le campement, il se demanda s’il ne devait pas se signaler, après tout elle était armée et un accident était si vite arrivé.
« J’arrive, on ne tire pas, merci. » d’une voix forte, pour être sûr de se faire entendre.

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Ven 15 Fév - 23:49

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Alexandra devrait ronger son frein, du moins il lui faudrait se calmer car parti comme c’était parti, elle risquait fort de s’en prendre de nouveau à lui et ce n’était pas préférable car cette fois-ci, se connaissant, elle ne se retiendrait peut-être pas forcément. Alors elle préférait jouer la carte de la froideur totale même si l’agacement et la colère devait forcément se voir sous ce masque neutre qu’elle arborait. Alors monter le campement était pour elle une façon de dépenser son énergie dans quelque chose qui serait autre qu’une simple bagarre. D’ailleurs, elle monta le campement le plus rapidement possible, elle venait d’établir un record très certainement. Elle n’en était pas forcément fière mais au moins cela lui avait permis de se calmer un peu, très peu, trop peu car quand il l’appela par son grade, elle faillit lui sauter à la gorge mais elle n’en fit rien, un simple rictus de colère vint faire vibrer ses lèvres.

Rictus qui fut beaucoup plus visible quand il lui dit de préparer le repas. Elle le regarda faire demi-tour avec une envie folle de l’achever d’une balle dans le dos mais elle n’en fit rien de nouveau. Ses poings se fermèrent alors qu’elle faisait demi-tour et qu’elle installa le réchaud qui pouvait contenir deux casseroles au milieu de l’espace cuisine. Elle sortit une des deux casseroles et la posa sur le feu. Ensuite, elle farfouilla dans les portions qu’on leur avait envoyées…. Elle venait de trouver des portions de cassoulet. Elle regarda le sachet et décida que cela irait très bien même si le plat n’avait vraiment rien à voir avec l’originel. Elle l’ouvrit et le mit dans la casserole pour qu’il chauffe. Il se présentait sous la forme d’un cube au début, puis fondit et se transforma au plat souhaité. Des haricots blancs, une sauce tomate, des morceaux de viande dont on ne pouvait pas savoir l’origine. En fait, quand on le regardait, il n’avait rien de bien ragoutant, mais bon les rations en général n’avaient rien de bien ragoutant. Elle remuait d’une cuillère de temps en temps, tout en surveillant le côté de la rivière.

La nuit était finalement tombée et Alexandra pouvait voir les étoiles s’éclairer. Bon, ici elle n’en connaissait aucunes…Des bruits de craquement se firent entendre. Aussitôt sa main se porta vers son Beretta mais finalement le scientifique s’annonça et ce fut avec un soupir de frustration qu’elle relâcha son arme et se redressa pour allumer la lampe à gaz pour éclairer la tente. Elle le regarda arriver et lui dit :


- Le repas est prêt…Je vais monter la garde….

Froideur, enfin là c’était même totalement glacial. Elle venait de préparer à manger et elle préférait s’éloigner, tourner autour du campement pour monter la garde alors que du matin, elle n’avait rien dans le ventre…Etait-ce une façon délibérée pour l’éviter et devoir dire ce qu’elle avait sur le cœur. Très certainement. Elle s’approcha de son fusil et le prit dans les mains avant de passer à ses côtés et d’ajouter :

- Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, personne ne vous dérangera…

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Sam 16 Fév - 0:20

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Sébastien continua d’avancer, aucun coup de feu pour l’accueillir, mais plutôt de la lumière qui fut la bien venue., il passa la tête dans l’ouverture et eut droit à un accueil des plus glacial. Il s’y était préparé.

L’odeur qui lui monta aux narines, lui rappela la France, un bon Cassoulet. Il s’installa à la table, puis jeta un coup d’œil dans la casserole. Son plaisir descendit aussi rapidement que la température.

Alex lui souhaita quelque chose mais Sébastien n’entendit que la fin du discours. Attrapant la queue de la casserole, il servit les deux assiettes.

« Caporal ! Stop ! » Il posa le récipient, se mit debout et se tourna vers elle.

« Vos états d’âmes je m’en cognes, mais vous n’imaginez pas à quel point. Pour vous la situation n’est pas plaisante, je peux le comprendre, mais par contre, vous allez poser votre c… sur ce banc et vous allez manger. « dit-il en désignant le banc du doigt. « Si vous ne le faites pas, on resterait ici aussi longtemps que cela sera possible. » Il la regardait calmement mais commençait à hausser le ton, perdant par la même occasion son langage aimable. « Quand à votre garde, vous la ferez seulement après mon tour de garde et une fois que vous aurez dormi, est-ce bien clair Caporal ?! Je ne suis pas militaire, il est vrai et je m’en balance, par contre au cas où vous auriez oublié, on est responsable l’un de l’autre. Alors avant de me cogner, vous vous taisez, vous mangez et vous dormez. »

Il se tourna et reprit sa place. *Au punaise de nom de dieu, bizarrement, je sens comme des mitrailleuses pointées dans mon dos, maintenant ce n’est plus un orage mais une apocalypse qui va se déchainer sur ma gueule.*
Il prit une fourchette et commença à piocher dans son assiette, attendant son destin funeste calmement.

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Sam 16 Fév - 0:42

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La seule chose qui importait pour Alexandra en ce moment, c’était se retrouver le plus loin possible de l’archéologue pour éviter de laisser éclater sa colère… La dernière fois qu’elle avait laissé éclater sa colère sur un supérieur, il avait fallu qu’il l’assomme. Bien qu’à son réveil, cela n’avait rien arrangé mais bon, à ce moment-là, elle était en Afghanistan, ils étaient en guerre et son supérieur ne lui en n’avait pas tenu rigueur. Il avait compris sa colère, mais aujourd’hui elle n’était pas sûre que Sébastien le comprenne si par malheur elle se laissait aller… Très certainement les cellules à son retour.

Alors quand elle s’apprêtait à sortir de dessous la tente, elle n’espérait pas du tout qu’il la rattrape mais juste s’éloigner mais non au contraire, il joua son rôle de petit chef à la perfection allant jusqu’à lui ordonner de stopper. Aussitôt elle se stoppa, c’était purement par habitude plutôt que par respect… Elle se tourna à moitié, histoire de le regarder un peu quand il lui parlait même si elle n’avait qu’une envie… lui fourrer son poing dans la gueule. La situation n’était pas plaisante pour elle… C’était une plaisanterie ou quoi ! Elle sortait à peine d’une violente engueulade avec un supérieur et là, rien que pour l’emmerder elle en était sûre, Weir décidait de confier le contrôle de cette mission à un civil. Alors cela ne pouvait que la déranger. Puis il vint lui dire que son tour de garde se ferait après qu’elle se soit reposée…Elle n’avait aucune envie de dormir… Et oui, si ses yeux avaient été des mitraillettes, elle aurait révolutionné l’art de la passoire.

Elle resta ainsi à l’entrée de la tente pendant bien cinq minutes après le discours de Sébastien. Elle avait le choix… Soit lui obéir cela voulait dire s’assoir et manger pour ensuite aller dormir… Soit lui désobéir et partir faire sa ronde. Le choix était difficile car le premier nécessitait qu’elle se calme et qu’elle accepte de recevoir des ordres venant de sa part et de l’autre côté, c’était totalement rompre avec la chaine de commandement…. Et briser la chaine de commandement ramenait forcément aux sanctions disciplinaires. Ce fut avec un grognement qu’elle reposa son arme et alla s’assoir à table. Pas de « bon appétit » ou autre, elle prit sa fourchette et engloutit son assiette en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Dès qu’elle eut finit, elle se releva et faillit retourner chercher son arme pour aller faire son tour de garde mais elle s’arrêta sur le pas de la tente se rappelant ce qu’il avait dit… Pas avant qu’elle ai dormir. Alors elle tenta le tout pour le tout et prit son arme avant de dire :


- Je suis reposée, je prends le premier quart.

Elle n'avait pas envie de dormir, même si son corps était fatigué, elle voulait simplement évacuée la tension qu'elle accumulait. Elle sortit dehors et d'un geste rabattit le rideau qui servait de cache.

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Sam 16 Fév - 1:06

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Le repas se passa dans le plus grand silence, on entendait facilement les bruits de la nuit comme si on était en extérieur. S’il y avait eu un thermomètre dans la tente, il aurait gelé.

Sébastien prit son temps pour manger, se resservant malgré l’aspect visuel, mais ça, c’était normal. On ne pouvait pas attendre grand-chose de la cuisine militaire. Il la vit s’asseoir, puis engloutir l’assiette rapidement.
Il fut surprit, aucune parole, rien, il commença à se demander ce que cela cacher, car il savait très bien, qu’elle ne se rendrait jamais, ni n’abdiquerait.

Il la regarda se lever, laissant son assiette sur la table, faire quelques pas et se dirigeait vers la sortie.

« Dites ! Vous croyez que je suis votre larbin, Caporal ? » Furent ses premières paroles quand Alex sortit, mais il avait parlait suffisamment fort pour qu’elle entende.
Il attendit quelques secondes, se leva et se dirigea vers l’entrée. Il souleva la toile et sortit prendre l’air. Il aperçut la jeune femme à quelques mètres de lui, il la savait armée, mais quitte à se brûler et à être blessant pour qu’elle arrête son comportement, il y était paré.

« Vous posez votre arme Caporal et comme vous n’êtes pas fatigué, je vous conseille de prendre du savon et de vous diriger vers la rivière. Se laver ne fait pas de mal, il me semble, car avec le peu de sommeil que vous avez, les promenades que vous faites depuis hier et le chargement de ce soir, j’avoue que j’en viens à me demander ce qui sent le plus, le Cassoulet, la Nature ou Vous ! Et je crois avoir trouvé. Du coup, je peux comprendre que l'on ne vous trouve guère féminine.»

Il ne fit pas l’erreur de s’approcher d’elle pour lui prendre son arme, elle était entraînée, lui non. Il en profita pour retourner sous la tente et commença à débarrasser la table.

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Sam 16 Fév - 1:25

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A peine fut-elle dehors qu’elle rabattait le rideau mais cela ne l’empêcha pas d’entendre les dernières paroles de l’archéologue… En plus, il voulait qu’elle fasse la vaisselle. Il la prenait pour quoi….pour une domestique, ce n’était pas possible autrement. Autant elle acceptait les ordres qui étaient justifiés, autant ce genre d’ordres dépassaient l’entendement pour elle. Elle n’allait pas plié la tête et accepté de se faire malmener de la sorte aussi facilement. Oubliait-il qu’elle était une militaire, qu’elle avait reçu un entrainement à tuer… A croire que oui…

Alexandra avait fait quelques pas, histoire de mettre un peu d’espace entre la tente et elle mais au bout de quelques minutes, elle entendit des pas derrière elle et une voix… Encore ! Il commençait à devenir gênant. Elle tourna de nouveau légèrement la tête afin de le voir et de pouvoir le regarder. Lorsqu’il lui dit de prendre du savon et d’aller à la rivière, elle fronça les sourcils… Pour faire la vaisselle ? Il n’avait qu’à pisser dedans pour nettoyer, il était hors de question qu’elle torche derrière lui. Elle détourna son regard de lui mais ce dernier revint quand il lui fit l’insinuation qu’elle sentait mauvais. Elle serra son poing droit aussi fort qu’elle put et essaye de se contrôler pour éviter de faire un geste malheureux… Là elle avait vraiment des envies de meurtres…

D’un autre côté, un peu d’eau lui ferait peut-être le plus grand bien, cela lui permettrait peut-être d’y voir un peu plus clair. Elle partit finalement en direction de la rivière et continua sur près de deux cents mètres. Elle avait remarqué le matin même qu’il formait un petit coude. Elle s’approcha de la rive et posa son fusil contre un arbre. Son pistolet alla le rejoindre et bientôt ce fut l’entièreté de ses vêtements qui suivirent le même chemin. L’eau était assez profonde à cet endroit, alors elle ne se gêna pas et plongea directement mais lorsqu’elle refit surface ce fut pour étouffer un petit grognement. L’eau était glacée…. L’enfoiré !!!!!

Bien évidemment vu son état de colère, elle n’avait pas prévu d’emmener une serviette. Grand mal lui en fit car lorsqu’elle sortit, aussi mouillée qu’un poisson, elle ne put que remettre ses vêtements en l’état… trempée comme elle l’était, ils ne tardèrent pas non plus à se mouiller. Tant pis… Elle s’était lavée, elle s’était exécutée. Malgré tout, mouillée, elle ressentait beaucoup plus la fraicheur de la nuit mais elle s’en fichait. Elle prit quelques minutes supplémentaires pour calmer les tremblements de ses mains qui étaient autant dû au froid qu’à la colère. Une fois que cela fut fait, elle reprit ses armes et retourna au campement.

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Sam 16 Fév - 2:42

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Sébastien l’entendit s’éloigner, elle n’avait pas posé ses armes, vraiment têtue. « Au moins, l’eau froide devrait la calmer un peu. » Il ramassa les deux assiettes et regarda la casserole. « Si elle est partit à la rivière, je ne peux pas y aller pour laver tout ça, bah ça attendra qu’elle revienne. »

Il posa le tout et commença à se demander s’il n’y avait pas été un peu fort. D’un côté, il s’en voulait pour la dernière remarque, d’un autre, cela lui laissait un moment de tranquillité, de solitude. Elle avait le don de l’agacer avec ses airs suffisants.
Tout en réfléchissant, il prit une autre casserole, vida ce qu’il restait d’eau de sa gourde et alluma le réchaud. *Un café bien chaud devrait l’aider à se calmer.* Il sortit deux gobelets des poches latérales du sac et après quelques recherches, il trouva enfin son bonheur. Il trouva aussi pendant ses recherches, une chose très importante après une baignade.

Quand l’eau se mit à frémir, il en versa un peu sur du café soluble. Il n’avait pas trouvé le sucre, il avait vraiment du mal avec ces rations. Il laissa le verre rempli sur le côté, attendant qu’il refroidisse un peu. Il releva la toile de la tente, prit une lampe de poche qu’il fixa comme il put sur la toile et déposa une serviette dans la lumière.
Il retourna à l’intérieur, but son café en grimaçant, ralluma le réchaud afin de garder l’eau frémissante, laissant un verre à proximité, il posa la boussole et les jumelles qu’il avait toujours sur lui, sur la table. Sébastien ramassa les affaires sales et sortit de la tente.

Il attendit dans le noir, sous l’arbre à l’écart du camp, que la jeune femme rentre. Ses yeux s’habituèrent rapidement à l’obscurité, sans faire de bruit, il écoutait ce qui l’entourait, il ne bougeait pas, restant le plus immobile possible. Le ciel était saupoudré d’étoiles et il ne reconnaissait aucune constellation, mais cela lui fournissait assez de luminosité pour observer ce qui l'entourait et les environs immédiat de la tente. Au bout d‘une période qui lui sembla durait longtemps, il aperçut du mouvement. Il sortit son Walther et visa la forme qui se déplaçait à découvert, sans faire d’effort pour se dissimuler, il se doutait que c’était la jeune femme, mais on n’était jamais assez prudent. Une fois dans la lumière et qu’il eut confirmation, il se leva, rangea son arme, se dirigea vers le chemin vers l’endroit où il avait vu Alex.


« Je reviens d’ici un quart d’heure, à mon retour, je prends la garde. » Il se dirigea à son tour vers la rivière. Il connaissait déjà la température de l’eau, il s’y était préparé, il se dévêtit et avança jusqu’à la taille. Après une toilette rapide, il commença à nettoyer le reste qu’il balança sur la rive, une fois la vaisselle finie. Il ressortit de l’eau, se rhabilla, ramassa la vaisselle propre et reprit le chemin du camp en grelottant un peu.

En avançant, il faisait du bruit pour signaler sa présence, il aperçut la lumière, il lui tardait de reprendre un café, mais chaud cette fois et d’attaquer sa garde, permettant à la jeune femme de dormir un peu plus. Il se demanda si Alex était à l'intérieur ou si elle était embusquée quelque part, prêt à lui montrer qu'elle était plus douée que lui. Celà lui importait peu, ce n'était pas un concours pour lui. Il souleva la toile de l’entrée et entra après s’être annoncé.

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Sam 16 Fév - 11:23

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L’isolement combiné à l’eau fraîche… enfin froide, lui avait permis de réfléchir un peu. Si Weir la démettait ainsi de la mission c’était pour une bonne raison et son altercation avec le sergent n’y était peut-être pas étrangère. Alors le sergent n’avait certainement rien dit à Weir, mais cette dernière avait pris la décision de lui faire passer ses excès de colère de la pire façon qui soit. Une semaine au mitard serait plus facile à vivre que ces moments-là ! Alexandra se vengerait d’une manière ou d’une autre, elle ferait passer l’envie à cette femme de venir lui chercher des noises. Même si elle savait pertinemment qu’elle ferait mieux de ne rien dire sinon elle risquait encore plus gros. Ce n’était pas à elle de la punir, c’était à Sheppard de prendre cela…

Elle reprit donc le chemin du retour qui se révélait être bien plus difficile qu’à l’aller. Ses pieds butaient assez fréquemment contre les pierres et elle dut se secouer pour arriver à garder sa concentration. Elle n’avait aucune envie de paraitre faible devant lui. Elle dut même s’arrêter et se passer un peu d’eau fraiche sur le visage pour se réveiller. Heureusement cela eut l’effet escompté, alors elle reprit sa marche jusqu’au campement. La lumière de la lanterne l’aidait à se guider dans le noir, même si habituellement elle n’aurait pas eu de mal, aujourd’hui n’était pas un jour ordinaire. Elle y arriva enfin et aperçut Sébastien adossé à un arbre et l’arme au point… Le regard qu’elle posa sur lui fut un regard las et fatiguée…Il lui dit qu’il reviendrait dans un quart d’heure et qu’il prendrait sa garde. Elle voulut lui répondre et lui dire que c’était son métier mais elle ne le fit pas… Elle le laissa partir alors qu’elle s’enfonçait dans la tente.

Au passage, elle avait pris la serviette qui pendouillait à l’entrée… Même si c’était chose peu utile, cela l’aiderait très certainement à se réchauffer. Elle enleva assez rapidement son haut pour se sécher avant de le remettre puis de nouer la serviette autours de sa tête. Elle s’approcha finalement de la table où se trouvait un gobelet rempli de café. Cela lui ferait le plus grand bien après sa douche glacée. Elle s’y assit et noua ses mains autours du gobelet pour se réchauffer. Elle but une gorgée qui était brulante mais elle se força à l’avaler. La chaleur du café finit par se diffuser dans son organisme et elle avait d’un coup moins froid.

Des bruits de grattements se firent entendre dans son dos. C’était certainement Sébastien qui revenait mais elle n’avait aucune envie de se retourner pour vérifier alors elle resta dos à l’ouverture. Finalement la voix de l’archéologue déchira le silence, elle ne sursauta pas et resta comme elle l’était, les mains noués sur son gobelet et le regard rivé sur son café qui projetait quelques volutes de fumées.

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Sam 16 Fév - 12:43

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La tente était silencieuse, Sébastien n’eut aucune réponse, il n’entendait aucun bruit, aucun mouvement. Passant la tête, il vit la jeune femme assise, immobile, la serviette sur la tête. Il avança complètement, posa les affaires sur la table et se servit à nouveau du café.

Il resta silencieux, jetant de temps en temps des coups d’œil à Alex, se demandant si elle ne s’était pas endormie à table, il but une première gorgée qui le fit grimacer, il détestait le café non sucré.

La tasse était bien chaude entre ses mains, il s’avança dans la petite zone où les lits de camp étaient installé, marcha jusqu’à son sac à dos et en sortit sa veste, il en aurait besoin, il ouvrit aussi un duvet en grand, pour le cas peu probable qu’il y amène Alex si la jeune était trop fatiguée. Il revint dans le « réfectoire », posa la tasse sur la table le temps d’enfiler la veste, puis reprit sa route vers la sortie de la tente.


« Vous devriez vous allonger Alex, vous seriez mieux pour dormir. Je vous réveille dans quatre heures, d’accord ? ».
Il attendait la réponse de la jeune femme avant de partir, se demandant encore une fois si elle ne dormait pas. N’obtenant aucune réponse, il fit demi-tour, se rapprocha de la table, termina son café et se pencha vers Alex. Il agita la main devant les yeux de la jeune femme.
« Tout va bien ? » demanda t’il doucement.

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Sam 16 Fév - 13:29

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A force de fixer aussi intensivement sa tasse de café, Alexandra finit par tomber dans une sorte de léthargie où elle se mit à réfléchir à son attitude…Elle savait que ses agissements n’étaient pas pour bien faire. Elle s’énervait pour un rien, elle était tendue à longueur de journée. Elle prenait les reproches comme une insulte, il lui arrivait même de repenser à sa vie d’avant, bien trop souvent à son goût. Elle n’était pas idiote, c’était tous les symptômes d’une dépression et s’il y avait bien une chose qu’elle ne voulait pas, qu’elle ne pouvait pas, c’était retomber dedans… La dernière fois, cela lui avait valu des mois de désintoxication forcée… Ici, elle ne pouvait pas se le permettre.

Elle ne remarqua même pas l’archéologue se resservir une tasse de café ni même lui parler et prendre le chemin de la sortie. Elle était rivée sur ses pensées…Pourquoi s’était-elle engagée dans l’armée ? Etait-ce simplement pour déplaire à son père adoptif… ou pour suivre une carrière de son côté sans devoir remercier sa famille ? Pourquoi avoir choisi cette spécialité ? Pour être loin du feu de l’action ou simplement être tranquille et ne recevoir des ordres que d’une personne ? Pourquoi avoir accepté le programme Stargate ? Pourquoi risquer sa vie alors qu’on se fichait pas mal de ce qu’elle voulait réellement…. Tout un tas de questions trottaient dans sa tête. Elle sursauta et faillit renverser une partie de son café quand une main passa devant ses yeux. Elle releva le regard et tomba sur Sébastien et finit par répondre :


- Oui… ça va…. Je…. Je vais me coucher !

Alexandra but d’un trait son gobelet de café puis elle partit en direction de la chambre. Elle défit la serviette de ses cheveux et s’assit sur le bord du lit, prenant son temps pour défaire ses rangers. Une fois cela de fait, elle se coucha et s’enroula dans le duvet. Elle ne mit pas très longtemps à tomber dans un sommeil réparateur qui l’emmena loin de cette galaxie.

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Sam 16 Fév - 14:40

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Sébastien regarda la jeune femme se lever et se rendre au coin couchette. Il avait réussi à gagner cette manche. Il récupéra sa tasse et se resservit encore une fois de café avant de sortir de la tente.
Il récupéra la lampe torche de l’entrée, l’éteignit et partit faire une ronde autour de la tente. Le temps s’était refroidit mais restait encore supportable surtout avec du café sans sucre, de quoi le tenir éveillé durant des jours.

Le ciel nocturne s’était paré d’étoiles, Sébastien leva les yeux se demandant où pouvait bien se situer la Terre. La visibilité à l’extérieur été bonne, une fois les yeux accoutumé. Un léger vent soufflait, faisait bouger les feuilles de l’arbre et courbé légèrement les hautes herbes alentour. Hormis cela, Sébastien n’entendait rien, pas de mouvements ou de bruits inhabituels.

Il prit une autre gorgée, gardant la tasse dans sa main et restant debout. Les minutes s’égrainèrent, puis les heures. Sébastien fit deux, trois fois le tour de la tente durant sa garde, vérifiant que rien ne clochait.

Après avoir fini une première fois sa tasse, il était retourné sous la tente, le plus discrètement possible, pour ne pas réveiller la personne qui se reposer et reprit encore du café, cette fois froid. Puis ressortit et s’installa dos contre la toile, humant l’odeur de son café.

*Bientôt l’heure de la relève, à moins que je la laisse se reposer un peu plus. Mouais et demain, j’ai droit à une leçon concernant le « comment du pourquoi du truc.*

La nuit se déroula calmement, lentement, il se remit debout de temps en temps pour rester éveillé puis finalement après avoir passé six heures de garde, il sentait ses yeux réclamer le repos. Il écarta le pan de la tente et se dirigea vers la table, remit le réchaud en route, puis alla réveiller doucement la jeune femme.

Tout en chuchotant, il lui secoua l’épaule : « Alex. Alex. ». Il aurait pu hurler, ou signaler une attaque mais cela la rendrait de mauvaise humeur pour la journée et il n’avait pas envie de ça.
Il la vit bouger et se recula pour éviter les mauvaises surprises.

« Salut. Le café chauffe. » dit il d'une voix amicale.

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Sam 16 Fév - 16:45

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Durant son sommeil qui fut des plus réparateur, la jeune femme était parti très loin d’Atlantis. Elle était revenue sur terre et le fait de revoir sa famille, même si ce n’était qu’un rêve, faisait que son sommeil était très calme. Elle qui n’avait pas forcément l’habitude de bouger énormément en dormant, cette fois-ci, elle ne bougea quasiment pas. Elle s’était couché sur le côté et lorsque l’archéologue vint la voir pour la réveiller, elle se trouvait exactement dans la même position. Au début, elle ne l’entendit pas mais quand il commença à lui secouer l’épaule. Elle commença à papillonner doucement des yeux puis elle commença à les ouvrir doucement, fronçant les sourcils. Puis, elle comprit qu’il était temps pour elle de se relever et de prendre sa garde alors elle rejeta le duvet sur le côté. Elle resta quelques secondes sur le lit, assise, avant de prendre ses rangers et de les remettre aux pieds. Elle sortit finalement de coin couchette en réprimant un long bâillement. Ses cheveux étaient légèrement en bataille et le temps que le café chauffe, elle les remit rapidement en plus puis finalement ouvrit la bouche :

- Salut…

Une bonne odeur de café envahi finalement la tente et cela eut pour effet de la réveiller directement. Elle s’était assise en attendant que cela soit prêt et elle releva doucement le visage avant d’attraper son fusil à lunette et de dire, le regard baissé à scruter son arme :

- Bon, c’est à vous de vous coucher…

Allait-elle enfin enterrer la hache de guerre du moins elle tenterait une approche assez simple le moment venu. Elle se redressa et s’approcha de la devanture de la tente avant de dire :

- Rien à signaler ?

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Sam 16 Fév - 17:24

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Après avoir croisé le regard de la jeune femme, Sébastien retourna dans le coin cuisine. L’eau était presque à température. En attendant, il s’installa sur un banc. Ses yeux commençaient à le piquer, il étouffa un bâillement, portant la main à son visage.

Il entendit Alex s’assoir.
« Je vous sers un café ?» N'obtenant pas de réponse, il saisit la casserole, éteignant le réchaud.
Les échanges de bon matin était vraiment minime.

« Pas de soucis, je vais y aller, ne vous inquiétez pas. »
Il remplit les deux tasses, malgré l’odeur et le manque de sucre, la fatigue se faisait ressentir.

« Hein ?! Quoi ?! Euh….non rien à signaler, pas un son, pas un mouvement. D’ici peu, le soleil devrait se lever d’ailleurs. »
Sébastien se leva et partit boire son café à l’extérieur, profitant encore un peu de l’air frais. *Apparemment, elle n’a pas remarqué que j’avais prolongé ma veille, lui permettant de se reposer un maximum. Ça va chauffer plus tard.*

Il se tourna, posa la tasse et se dirigea vers un lit de camp. Il se déchaussa, enleva les chaussettes épaisses de marche et s’allongea sur le duvet, posant un bras sur son visage. Les paupières se baissèrent toutes seules, son souffle se ralentit, il se laissa emporter par le sommeil.

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Sam 16 Fév - 18:08

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Alexandra n’était pas réellement du matin, même dans sa vie d’avant, elle n’aimait pas se lever tôt et elle préférait largement ne même pas se coucher si c’était pour se lever tôt ! Cela avait été le seul problème qu’elle avait trouvé à sa vie de militaire. Les gardes de nuits étaient toujours quelque chose qu’elle détestait du fait qu’elle aimait dormir. Encore qu’en mission, elle faisait rarement des gardes de nuits sur terre car un tireur d’élite se devait d’être reposé en toute circonstance donc cela l’en dispensait quasiment.

Elle le regarda partir en direction de la zone de couchage et but tranquillement son café. Une fois fini, elle sortit doucement de la tente, regardant les premières lueurs de l’aube. Elle fronça de nouveau les sourcils et regarda sa montre… Bon Dieu, il l’avait réveillé deux heures plus tard. Bon, d’un autre côté, s’il l’avait fait c’était pour son bien, elle n’allait donc pas l’engueuler mais peut-être simplement le remercier enfin qui sait. Elle regarda alors autours de la tente puis commença à agrandir son cercle de recherche jusqu’à trouver un endroit où elle pourrait observer le campement d’un peu plus loin. Hé oui, on ne change pas un tireur d’élite… Elle aimait la distance.

Les heures passèrent et finalement la forêt se réveilla en même temps que le soleil se levait. Alexandra était tranquillement posée en affut derrière un rocher à quelques centaines de mètres du campement. Elle observait les alentours et posté où elle l’était, elle pouvait même observer les va et vient qui se passait dans la prairie de l’autre côté des arbres. D’ailleurs quand on parlait d’activité, c’était vraiment le cohue. Apparemment, une bande de carnivore qui ressemblerait à s’y méprendre à des hyènes en un peu plus gros coursaient une bande d’herbivore. Elle observa ce manège pendant un bon quart d’heure quand d’un coup, la bande de carnivore sembla prendre peur et partir affolé en direction… du campement. Apparemment, ils semblaient poursuivit par quelque chose. Alexandra arma son fusil et le braqua en direction de la rivière. Rien, puis d’un coup la bande de hyènes déboula, se jetant dans la rivière pour la traverser alors qu’un des membres de la bande était happé par quelque chose qui sortit d’un coup d’entre les arbres… Imaginez un hippopotame en plus petit mais avec une grosse tête de bouledogue. C’était à peu près le genre d’animal qui à présent se trouvait sur la rive face à la tente. Alexandra l’observa quelques secondes avant de comprendre qu’il avait repérer le campement et qu’apparemment la hyène ne lui suffisait pas. Il s’approcha de la rive pour se mettre à l’eau et ce fut ce moment précis que choisit la jeune fille pour tirer. Le premier coup de feu l’atteignit à la tempe et sembla le sonner. Apparemment, sa peau était bien plus épaisse que prévu. Elle tira une seconde fois, histoire de vérifier ses dires mais l’animal recula et sembla chercher justement l’endroit des coups de feu. Idéal pour la jeune femme qui attendit patiemment et qui n’eut aucune difficulté pour tirer sa troisième balle en direction de son œil gauche qui explosa sous l’impact. Après quelques ruades et grognements, l’animal finit par s’écrouler sur le côté. Alexandra dévala la colline et se rapprocha du campement son arme à la main prête à tirer. Elle passa même à côté de la hyène blessée sans que celle-là ne la morde. Les détonations de son arme avaient fait un bruit monstrueux, sans nul doute cela avait du réveiller le scientifique.

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Sam 16 Fév - 19:23

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Une certaine agitation régnait dehors, des bruits de cavalcades, de mouvements dans les herbes, sortit peu à peu Sébastien de son sommeil léger. La tente commençait doucement à être éclairée par les rayons de soleil, ce qui sortit complètement Sébastien de ces songes, émergeant lentement mais surement.
Cherchant à gagner le plus de sommeil, il se tourna sur le ventre, laissant retomber ses bras de chaque côté du lit. Il détestait être réveillé autrement que doucement.

À l’extérieur les bruits se calmèrent et furent remplacé par le chant des oiseaux. Il entendit aussi, des pas espacés, certainement une course.
Grommelant :
« Mais punaise, laissez-moi dormir, je vous prie. » Cherchant à se rendormir, Sébastien avait gardé les yeux fermé, s’il les ouvrait il était sûr de se lever, les bruits se calmèrent au dehors.

Malgré tous ces efforts, le sommeil le quittait petit à petit, Sébastien prenait peu à peu conscience de son environnement. Il tourna la tête et entrouvrit les yeux. Il n’entendait aucun bruit dans la tente, dehors il faisiat jour, il se redressa pour s’asseoir, puis se frotta le visage. Il se sentait fatigué, mal dans sa peau. Il se leva, prit son sac à dos, fouilla quelque secondes à l’intérieur, enfila des chaussettes propres et remit ses chaussures de marches.
Il se dirigea vers le coin cuisine en traînant les pieds, ramassa sa tasse et termina le fond de café, il maudissait la jeune femme d’avoir fait autant de bruit. Il jeta un œil à sa montre, à peine deux heures de sommeil, juste deux heures et être réveillé dans ces conditions, ça avait le don de le mettre en rogne pour la journée, elle commençait déjà mal.

Il s’installa à la table, ralluma le réchaud et en attendant que l’eau soit chaude, il croisa les mains sur la table et y posa son menton. Après un long soufflement, il entendit pas loin de la tente des pas.
Étant de mauvais poil, il avait envie de la taquiner pour se venger de son réveil, si bien qu’il parla suffisamment fort pour se faire entendre.

« Mon Coeur ! merci pour le café chaud et les croissants très aimable de ta part. »
Il se servit et fut bien content de ne pas avoir de sucre, ça aller finir de le réveiller et de le mettre de mauvaise humeur. *Heureusement que le bordel dehors s'est arrêté, car être obligé de me lever d'un coup et de sortir directement de la tente et j'aurais poussé un coup de gueule de bon matin, beaucoup moins appréciable.*

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