Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

De la bonne volonté pour la bonne cause

 :: Cité d'Atlantis :: Continent de Lantia :: Campement Athosien
Aller en bas

Invité
Invité

Lun 29 Déc - 21:51

avatar
Pedge l’avait mauvaise… Quoique son sentiment était partagé. A dire vrai, elle ruminait parce qu’elle se retrouvait dans ce foutu jumper avec le Sergent Maître Eversman, mais son cœur était tout content de se diriger droit vers le continent pour assurer une mission hors des murs protecteurs de la cité. Heureusement pour la formatrice qu’elle était, le soldat Washington était de la partie, une jeune femme avec qui elle s’entendait plutôt bien, ce qui, pour le moment, contrebalançait sérieusement son aversion pour l’ex-ranger. Et le pire dans tout ça, pensa la jeune femme blonde, c’est qu’il est mon supérieur hiérarchique, et que nous somme sur le terrain. Impossible de le mater comme la dernière fois dans le gymnase. Non finalement, elle préférait garder sa mine sombre. La journée sentait les emmerdes à pleins nez.

Ils partaient tous les trois vers le continent afin d’aider les athosiens dans leur quotidien. L’hiver arrivait, et ce n’était pas un Stark qui l’affirmait mais bel et bien les prévisionnistes météo de la cité. En plus de cette mission pour le moins humanitaire, cela permettait à la hiérarchie de prendre la température sur le continent en envoyant un œil neuf scruter ce qu’il s’y passait. Pedge n’était pas étrangère en ces terres, loin de là. Elle venait régulièrement pour former des soldats, des athosiens, et autres peuples indigènes de la galaxie susceptible d’être des alliés dans le futur. C’était là le sel de son affectation sur Atlantis. Le jumper était piloté par le docteur Beckett, lequel possédait le gène ce qui n’était pas le cas des trois autres larrons. Ce dernier faisait la conversation, comme à son habitude, avec une aisance toute particulière. Ce gars était un exemple d’humanité et il avait tout le respect du Sergent Allen. Il n’empêche que cette dernière ne pouvait pas profiter des babillages de Backett autant qu’elle le souhaiterait, pour une raison simple : Eversman.

« Et voilà nous approchons du continent, accrochez-vous ! »

Beckett était enjoué, et il plaisantait en leur demandant de s’accrocher. Il était de fait un excellent pilote et le voyage s’était passé sans anicroche. Mais diantre, pourquoi Weir avait assigné Pedge avec Matt ? Espérait-elle qu’ils se rabibochent ? Qu’ils collaborent ? Qu’ils vivent quelque chose ensemble sur le terrain afin de finalement s’apprécier ? Pedge n’avait pas de réponse toute faite, aussi préférait-elle se montrer aimable, même si on sentait une certaine froideur dans son attitude. Ca lui passerait surement, quand elle aurait respiré une grande goulée d’air frais.

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Lun 29 Déc - 23:37

Matt Eversman
Assis dans le siège passager, Eversman ne cessait de ruminer. Beckett lui avait pourtant proposé un chewing gum tout comme au reste de l’équipe pour détendre l’atmosphère, les effets relaxants de la mastication se faisaient attendre de son côté. Le Sergent affichait une mine si joyeuse que le médecin ne tenta pas d’engager la conversation avec lui préférant essayer avec les deux filles. En soit, il avait été content d’apprendre qu’il se rendait sur le continent même pour une mission « humanitaire ». Cela changerait des gardes et de la paperasse d’Atlantis. Mais il avait vite déchanté en lisant les noms des membres de l’équipe notamment le troisième : Sergent Pedge Allen et en avait même renversé son café l’obligeant à se changer au dernier moment. Certes Nyota était de la partie mais cela ne parvenait pas à le mettre de bonne humeur, Matt continuait de ruminer et on pouvait parfois l’entendre grommeler à voix basse.

Comment allait-il gérer la situation ? Comment allait-il la gérer tout simplement ? Toute l’attention d’Eversman était concentrée sur cela et il ne trouvait aucune solution potable. La blague de Beckett ne remporta pas un gros succès mais eut le mérite de faire sortir le Sergent de ses pensées. Laissant le médecin s’occupait de la manœuvre, Eversman tenta un regard à l’arrière évitant le sous-officier pour échanger un regard bref avec sa compagne. Il était déjà sur les nerfs alors que la mission n’avait pas commencé. Ce n’était pas bon…

Le jumper se posa, Beckett s’occupa des derniers réglages tandis que la porte arrière s’ouvrait.


« Washington, Allen. Prenez le matériel. Beckett, vous nous menez ensuite jusqu’à la zone. »

Le sas arrière comportait plusieurs sacs de matériel destinés aux athosiens. Il y avait quelques outils, quelques batteries ou même des kits de bricolages pour leur permettre d’améliorer leur condition. On trouvait aussi quelques sacs contenant ce qui semblait être de l’engrais d’après les indications dessus. N’étant pas en territoire hostile, la seule arme du Ranger était bien au chaud dans son holster mais il sentait pourtant une présence hostile en ces lieux et se devait de la surveiller. C’est ainsi qu’il suivit la manœuvre d’Allen jusqu’à sa sortie du vaisseau avant de faire de même.

Brrr… Il ne faisait pas très chaud. Le bonnet quitta rapidement sa poche pour se retrouver sur sa tête. Finalement il aurait peut-être préférer rester au chaud sur Atlantis. Il se chargea lui aussi de matériel avant de suivre Beckett préférant rester en retrait de l’équipe pour ne pas la quitter des yeux.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 30 Déc - 16:32

avatar
Nyota était plutôt de bonne humeur en cette belle journée hivernale et elle semblait être la seule. Elle avait eu droit à une bonne nuit de sommeil comme cela lui était rarement arrivé et elle avait appris avec plaisir qu'elle était de sortie sur le continent. La jeune américaine ne s'y était jamais rendue et elle avait hâte de voir comment les athosiens s'étaient installés. Elle aussi impatiente de parler avec eux, curieuse qu'elle était de leur culture et elle ne tenait plus en place. Elle avait pris place sur la banquette arrière du jumper pour mettre une légère distance physique entre elle et Matt. Ils devaient conserver leur relation secrète à cause du règlement et ne voulait pas éveiller les soupçons du sergent Allen.

La légère plaisanterie du docteur Beckett l'avait fait sourire, surtout amusée par le fait qu'il tentait de détendre l'atmosphère entre les deux plus gradés de l'équipe. Elle ne savait pas ce qui se tramait entre eux mais elle sentait qu'elle le découvrirait bien assez tôt. Alors qu'elle jouait avec le vieux briquet que son père lui avait offert avant son départ pour la cité, son regard se perdant vers la vitre à l'avant du cockpit, elle croisa celui de son compagnon et lui fit un petit sourire discret, presque imperceptible. Elle avait été contente de constater qu'ils avaient été tous deux choisit pour cette petite mission, curieuse de le connaitre dans un nouveau contexte. Quant à la présence de Pedge, cela ne la dérangeait absolument pas, bien au contraire. Elle avait fait équipe avec elle lors de la mission sur le Pasiphaé et elle avait apprécié le sang-froid mais aussi le professionnalisme de la jeune femme, sans oublier son humour parfois un peu étrange mais pas dérangeant.

Alors que le jumper touchait le sol et que le bon docteur Beckett fignolait les derniers réglages, Nyota rangea son petit porte bonheur et se leva de son siège pour suivre les directives du sergent-maître. Elle attrapa un sac à dos qui semblait particulièrement lourd et s'en équipa rapidement. Elle empoigna ensuite une des besaces du docteur écossais qu'elle enfila sans attendre, la faisant reposer sur sa hanche droite avant de s'emparer d'autres sacoches un peu plus légères quelle garda à la main, une de chaque côtés. Elle ne donnait pas l'impression comme ça, mais malgré sa silhouette fine, la jeune femme avait de l'énergie à revendre et elle était motivée. Pendant qu'elle se chargeait, la porte arrière s'était entièrement ouverte et elle sortit du véhicule, attendant le départ de la petite équipe en silence.

Il ne faisait pas très chaud sur le continent et Nyota, habitué au climat plutôt chaud de la Floride où elle avait grandie, frissonna. Elle aurait aimé pouvoir se frotter les bras pour faire circuler le sang et ainsi la réchauffer, mais son chargement l'en empêchait. Prenant son mal en patience, elle suivit Carson qui venait de se mettre en route, s'approchant de lui pour lui poser une question, curieuse comme à son habitude.

"J'ai entendu dire que vous étiez déjà venu aider la colonie plusieurs fois depuis leur installation ici. Ils n'ont pas eu trop de mal à s'habituer aux conditions de vie sur Lantia ?" s'enquit-elle en calquant son pas sur celui du médecin. "J'imagine que cela n'a pas dut être simple pour eux de tout reconstruire à partir de rien."

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 1 Jan - 15:18

avatar
Pedge portait le treillis réglementaire, lequel était prévu pour les affres de l’hiver et la rigueur du temps. Le col remontait largement devant sa bouche, lui permettant de se protéger le cou. Elle vissa sur sa tête un bonnet quand les portes du jumper s’ouvrirent pour les laisser débarquer sur le sol du continent. La jeune femme affectait toujours d’ignorer le sergent maitre, ne lui accordant un regard que lorsqu’il distribua les ordres. Sans rien dire, Pedge attrapa un sac et le chargea sur son dos, avant de saisir les sangles de deux autres sacs qu’elle emmena en dehors de leur moyen de transport. Le poids était conséquent, mais elle le supportait aisément pour le moment. Il ne fallait pas qu’elle charrie tout ça sur plus de dix bornes sans quoi elle ne tiendrait pas. La jeune femme sentait peser le regard d’Eversman dans son dos, mais elle préférait ce dire que ce n’était que le reflet de son imagination et qu’elle se faisait certainement des films. Elle prêta une oreille à la conversation qu’entretenait Washington avec Beckett qu’elle suivait.

Beckett ne semblait pas particulièrement affecté par l’ambiance pourrie de la petite colonne de militaire. Au lieu de ça, il sembla content d’avoir à répondre à quelques questions. Egal à lui-même, comme toujours.

« C’est un peuple courageux. Ils ne sont pas plains autant qu’ils auraient du. Je les admires beaucoup. Ils sont un exemple pour nous. »

Pedge décida que la journée n’avait pas être dictée par sa relation conflictuelle avec Eversman. Elle força un peu le pas pour se mettre à la hauteur de Nyota et Carson.

« C’est a première fois que vous venez sur le continent ? Elle s’adressait bien entendu à la soldate, comme l’indiquait son visage tourné vers elle. Elle se tourna quelque peu vers le sergent maître et ajouta : Et vous ? »

Au moins, il ne pourrait pas dire qu’elle ne faisait pas un effort, et aux yeux des autres, elle était celle qui avait fait le premier pas pour briser la glace entre eux. Ce n’était pas une stratégie puérile destinée à montrer qu’elle était la mieux des deux, elle n’avait juste pas envie de pourrir sa journée pour des querelles d’Atlantes. Après, elle était certaine qu’à la première occasion, tout pouvait partir en sucette très rapidement. Alors autant profiter de ce petit répit.

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Jeu 1 Jan - 16:48

Matt Eversman
Laissant les filles s’inquiétaient sur la condition athosienne, Eversman se préoccupait davantage de sa propre personne. Les athosiens ne le dérangeaient pas tant qu’ils demeuraient chez eux et lui sur Atlantis. Il avait un peu de mal avec leurs coutumes quelques fois rustres même s’il leur reconnait beaucoup de courage et de détermination. Teyla en était un bon exemple tout comme les habitants de ce campement qui se démenaient pour leur fournir de la nourriture. Chacun avait su trouver sa place pour coéxister sur Lantia.

Les écoutants d’une oreille peu attentive, le regard rivé vers son ennemi du jour. L’homme fronça les sourcils en la voyant se retourner vers lui, l’air plutôt inoffensif et il lui fallut quelques instants avant de rappeler les propos de la question. Un geste négatif de la tête suffit à lui répondre mais il se sentit un peu forcé d’y répondre d’une manière un peu plus académique.


« 3ème fois…. »

Le Ranger ne développa pas plus, il n’en avait pas envie et était plutôt intrigué par le geste de Pedge, à savoir aller vers lui. Essayait-elle de se faire bien voir ou de réellement gommer les tensions entre eux ? Il n’en savait rien et demeurait toujours méfiant à son égard. Se rendant compte de la distance entre lui et le trio, il força le peu pour les rattraper et n’être plus qu’à deux mètres. Beckett les mena à travers le village athosien. Il n’y avait pas de chemin à proprement dit entre les maisons de bois plutôt un espace où la végétation n’était plus à force d’être piétiner. Certains les regardaient tout en travaillant, Matt en pouvait s’empêcher de penser à la vie au Moyen Âge. Le décalage avec leur confort et la technologie d’Atlantis était complet mais c’était leur façon de vivre.

L’équipe fut sur zone délaissant leur matériel pour se rapprocher de celui qui semblait être le chef des opérations et qui échangeait déjà quelques mots avec Beckett d’un air enjoué.

« Hé bah ! ça, c’est une sacrée nouvelle ! Je vous présente Beano. Sa femme, Eyna est enceinte… une cinquième fois ! »

Le médecin ne put s’empêcher de partager la nouvelle. Matt décocha un vague sourire poli qui disparut presque aussitôt vite qu’il était apparu laissant les autres le soin de le féliciter. Lui demeurait plus terre à terre en reprenant la parole.

« Il parait que vous avez besoin de nous, Monsieur ?! »
«L’hiver arrive…. Il faut mettre à l’abri les récoltes et renforcer les abris. Des mains supplémentaires ne seraient pas de trop…. »
« Ces jeunes gens sont là pour t’aider ! Je te les laisse… Moi je file voir Eyna… »

Le regard d’Eversman délaissa quelques temps le dos de Pedge pour celui du docteur qui pénétrait à l’intérieur de la maison. Hé bah celui-ci venait de se défiler habillement, il en était presque jaloux tandis que Beano expliquait les différentes tâches à accomplir. Beaucoup de travail manuel en perspective…

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 1 Jan - 18:50

avatar
Nyota écouta avec attention les paroles du docteur Beckett, réellement intéressée parce qu'il avait à lui apprendre sur les athosiens. Le peu d'informations qu'elle avait réussi à grappiller jusqu'ici sur ce peuple étaient bien maigre et le fait qu'elle allait se trouver au milieu d'eux l'enchantait autant qu'un enfant le matin de noël. Elle s'apprêtait à poser une nouvelle question lorsque le sergent Allen vint les rejoindre. La jeune brune offrit un petit sourire à sa collègue avant de hocher la tête à son interrogation.

"En effet." répondit-elle tout en relevant les sacs qui glissaient de ses doigts lentement, raffermissant sa prise sur leurs anses. "Et j'ai hâte d'en découvrir plus."

Elle se mordit les lèvres pour tenter de masquer son enthousiasme qui lui donnerait l'air puéril. Même si elle ne l'assumait pas toujours, Nyota n'avait jamais vraiment lâché la main de l'enfant qu'elle avait été et souvent cela se ressentait dans son comportement. Tournant légèrement son visage vers Matt, qui semblait à la traîne pour elle ne savait quelle raison, elle le regarda répondre avant de hocher la tête une nouvelle fois puis de retourner toute son attention vers le chemin ; il ne manquerait plus qu'elle trébuche dans un éventuel trou du sentier. Cela faisait quelques minutes qu'elle marchait et elle se rendait compte qu'elle avait peut-être vu un peu gros concernant son chargement. Ses épaules crispées sous le poids du sac à dos, elle sera pourtant les dents et se contenta d'avancer, plus vraiment en état de faire la conversation.

Elle aurait bien l'occasion d'en apprendre plus durant la mission qu'ils allaient effectuer ici, du moins elle l'espérait fortement. Au pire elle pouvait toujours se renseigner auprès de Teyla lorsqu'ils seraient de retour sur la cité. Se concentrant sur son chargement, elle continua de marcher en silence. Finalement ils traversèrent le village et se délestèrent de leur matériel en silence. Heureusement que la route n'avait pas été trop longue ou Nyota n'aurait plus eu de sang dans les doigts. Frottant ses mains pour les réchauffer, elle suivit le bon docteur Beckett qui les conduisit jusqu'à l'un des natifs d'Athos. Il le présenta aux trois militaires annonçant la bonne nouvelle de celui-ci.

*Cinq enfants, ça commence à faire pas mal. Plus que quatre et ils pourront monter leur propre équipe de baseball* pensa-telle avec un petit sourire avant féliciter l'homme.

Le petit moment de congratulation prit néanmoins fin lorsque Matt s'adressa à l'athosien, nommé Beano, lui demandant des précisions sur leur présence en ces lieux. Nyota se contenta de hocher la tête à la réponse qu'il donna, faisant discrètement craquer les articulations de ses doigts pour faire circuler le sang et les réchauffer afin d'être prête lorsqu'ils commenceraient. Carson lui assura que les trois militaires étaient présent pour leur porter un coup de main avant d'habillement s'éclipser.

N'en prenant pas ombrage, Beano commença à leur expliquer ce dont ils avaient besoin, désignant les champs et quelques bâtiments dont l'un semblait être un grenier à nourriture où quelques personnes étaient déjà en action, portant des sacs de toiles sur leurs dos et les entassant à côté de la bâtisse de fortune. Il fallait du courage à ce peuple pour vivre ainsi. Leurs conditions de vies semblaient précaires et la jeune américaine ressentit une légère honte en comparant le confort dont ils disposaient et qui contrastait avec la façon spartiate qu'avaient choisi les athosiens. Cela lui rappelait ce qu'elle avait eu l'occasion de voir dans certains villages d'Afrique lors de ses différentes missions et elle apaisa légèrement sa culpabilité en se promettant de travailler dur pour les aider à faire face aux conditions météorologiques auxquelles ils devraient bientôt faire face.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 3 Jan - 9:08

avatar
Eversman ne desserra pas les dents que Pedge fit un pas vers lui. Bah, elle ne s’en formalisa pas. De toute façon, elle ne s’attendait pas à ce qu’il se révèle être une pipelette. Une grande gueule oui, ça par contre, elle ne pouvait pas lui enlever. Le petit groupe traversait le camp athosien. Ce n’était pas la première fois que l’instructrice venait sur le continent, aussi plus rien en l’étonnait vraiment dans les constructions vintages et le reste. Quoiqu’il en soit, elle préférait être sur Atlantis que dans cette bourgade, aimant de loin le luxe dont elle jouissait dans la cité des anciens. Certes, ce sentiment se teintait d’une certaine culpabilité de laisser ces gens là, mais ces derniers avaient voulu s’installer sur le continent. Les athosiens n’étaient pas fait pour vivre enfermés dans une ville. D’un côté, elle leur enviait le fait d’être à l’air libre, dans la nature. Pedge allait de temps en temps sur les parties extérieures de la cité, respirait l’air du grand large, mais ce n’était pas pareil. Ils arrivèrent enfin à destination. La blonde avait voulu jouer les guerrières en prenant trois sacs, elle en avait payé le prix le long du trajet. Elle était bonne pour se payer des courbatures au niveau des trapèzes pour une bonne semaine. Quoique l’exercice physique auquel ils allaient se prêter aujourd’hui ferait peut être disparaitre ces courbatures spécifiques au profit d’autres plus générales. Mais bon, aux yeux de Pedge, les courbatures étaient un des meilleures douleurs qui soit. Cela signifiait que la journée avait été physique, quoi de mieux pour un soldat ?

Becket échangeait déjà avec celui qui semblait être le chef. Ils parlaient de la femme de ce dernier, encore une fois enceinte. Une cinquième fois comme le précisait le docteur. Pedge ne dit rien, méditant là-dessus. Elle avait 31 ans, et pas d’enfant. Est-ce que ça vie dans l’armée n’allait pas la priver de cette perspective d’avenir tellement importante pour une majorité de femme ? Est-ce qu’elle en avait envie ? Est-ce qu’elle regretterait plus tard ? Enfin pour ça, il faudrait qu’elle rencontre quelqu’un, déjà. Un bébé, ça se faisait à deux. N’empêche qu’elle se sentait heureuse dans sa vie de militaire, mais est-ce que ces gens, qui vivaient plus simplement, n’étaient pas plus heureux qu’elle ? Après tout, ils ne se créaient pas spécialement de besoin, se contentant de vivre avec la nature tout en échangeant entre eux, voir avec les atlantes. D’un côté, elle ne vivait pas moins simplement, la vie sur la cité était rythmée par des journées de travail importantes et ils n’étaient pas non plus soumis à la tentation de la dernière télé ou du dernier ordinateur à la mode, vu qu’ils étaient loin de la Terre. Pedge soupira. C’étaient des questions insolubles, surtout posées à la débottée comme ça dans le froid continental. Il n’était pas temps de philosopher intérieurement.

Beckett venait de s’éclipser, les laissant aux bons soins de Beano. Ce dernier leur expliqua ce qu’il attendait d’eux, les conduisant par ailleurs vers une bâtisse où ils purent déposer leur chargement. Il allait falloir s’occuper des champs, consolider des bâtiments, faire un peu de social sans doute. Pedge n’avait aucune notion en construction, et encore moins en agriculture. Le social, ce n’était pas son fort, mais elle essayait de bien faire. Pendant ses réflexions et les dires de Beano sur les travaux à effectuer, le sergent maître Eversman était sorti de la tête de la sergente. Elle revint brutalement à la réalité en croisant son regard. Il était crispé à cause d’elle, comprit-elle tout de suite. Normal après tout, ils s’étaient sérieusement prit le bec dans le gymnase, et cette confrontation verbale avait failli se terminer par quelque chose d’un peu plus musclé. D’un côté, elle n’était pas aussi à l’aise que d’habitude non plus, et la faute incombait essentiellement à son supérieur. D’ailleurs, elle profita de leur échange visuel pour lui demander :

« Alors, on fait quoi, chef ? »

Le ton était quelque peu sarcastique mais sans plus. Elle signifiait juste qu’elle attendait les ordres, même si la demande n’était pas très académique. On aurait pu se croire chez le boucher du coin. Pedge ne quittait plus Eversman des yeux maintenant. Les hostilités venaient de commencer indirectement, autant entre les deux larrons qu’avec les travaux qu’ils avaient à faire.

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Dim 4 Jan - 19:00

Matt Eversman
La suite des réjouissances était loin de passionner le sous-officier. Il n’avait pas de compétences particulières dans la construction ou même côté agriculture. Les deux étaient très loin de sa culture, de ses intérêts mais il devait passer outre pour prendre les devants comme le lui rappela Pedge. Elle eut droit à un bon regard noir avant qu’il ne détourne les yeux vers leur « objectif » du jour. Beano n’attendit pas ses instructions pour rejoindre ses hommes et leur donner un coup de main.

« On va les aider… »

L’ordre fut accompagné d’un signe de la main destiné à ce qu’elles le suivent. Eversman ne savait pas trop dans quoi il se lançait. Les menant jusqu’aux sacs, il en attrapa un pour en estimer le poids et manqua presque de se froisser un muscle dans la manœuvre. Il y avait quoi là-dedans ? Des enclumes ? des dictionnaires ? Le poids donnait envie de s’assurer de son contenant mais il ne le fit pas.

« On amène les sacs à l’abri… »


Hisser le sac sur ses épaules fut accompagné par un soupir du garçon, le poids était conséquent. Il se demanda quelques instants si les filles de l’équipe parviendraient à les hisser avant de s’occuper de sa propre situation. L’endroit de stockage n’était pas bien loin néanmoins il fallait les hisser à bout de bras à un athosien pour qu’il les entrepose soigneusement. La manœuvre était quelque peu délicate et demandait l’aide d’une deuxième personne. Le chanvre des sacs était solide mais ses fibres mettaient à mal la peau des mains des terriens, peu habitués à de tels efforts.

La manœuvre durait depuis une vingtaine de minutes. Matt avait l’impression que cela n’en finirait jamais car d’autres athosiens ramenaient des sacs d’on ne sait où. L’homme s’accorda une pause, en profitant pour masser ses paumes abimées tout en s’étirant un peu le dos comme il pouvait. Eversman remarqua qu’il y en avait toujours un qui manquait à l’appel : Beckett. Pas question que celui-ci boive un thé près du feu alors qu’eux se les gelaient tout en travaillant comme des esclaves. Pedge passant à proximité, il l’interpella.


« Sergent. Allez me chercher Beckett… On a besoin de lui aussi ici donc soyez persuasive… »


Il ne doutait pas des arguments de celle-ci après leur altercation. La voir s’éloigner apaisé quelque peu le garçon, le délivrant d’une certaine tension. Les mauvaises ondes s’éloignaient et c’était d’autant mieux pour tout le monde. Il remarqua que Nyota ne cessait pas les aller-retours et il calma le jeu.

« Hey… Fais une pause, pas la peine de t’épuiser à la tâche… »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 4 Jan - 20:58

avatar
Toujours prête à filer un coup de main, Nyota hocha la tête à l'ordre de son supérieur et commença à se diriger vers les sacs. En soupesant quelques-uns, elle s'arrangea pour en trouver un qui soit assez lourd sans pour autant qu'il ne lui ruine les épaules. Elle sentait que demain elle payerait les efforts de la journée, mais cela ne la gênait pas plus que ça. Il n'y avait rien de mieux que la bonne fatigue pour la jeune américaine. Tentant de contrôler sa respiration, pour éviter un point de côté, elle positionna le sac sur ses épaules et le porta jusqu'à l'intérieur du bâtiment. Là quelqu'un l'aida à tenir son fardeau à bout de bras et un athosien le récupéra avant d'aller le ranger. Les remerciant d'un hochement de tête, elle repartit vers l'endroit d'où elle venait, gardant la cadence pour ne pas perdre sa motivation.

Elle agissait par réflexe, se contentant de fredonner tout en continuant son labeur, répétant l'opération inlassablement. Autour d'elle les gens se croisaient portant des sacs semblables au sien ou revenant se charger d'un nouveau fardeau. Elle ne leur prêtait aucune attention, se contentant de les esquiver s'ils se trouvaient sur son chemin alors qu'elle chantonnait par moment. L'air qui sortait de ses lèvres n'était pas forcément très reconnaissable mais elle s'en fichait. Elle aimait se rendre utile et semblait perdue dans sa petite bulle imaginaire. Par moment, elle entrapercevait ses supérieurs mais continuait le travail qu'on lui avait assigné comme si elle était seule.

Pourtant, au bout d'un petit moment la voix de Matt la tira de son petit monde. Il venait d'ordonner à Pedge d'aller chercher le docteur Beckett pour qu'il vienne leur filer un coup de main, lui aussi. Elle lui jeta un regard intrigué. Pourquoi ne le lui avait-il pas demandé à elle ? Elle ne s'en plaignait pas, mais elle était la moins gradée des trois, ce rôle aurait logiquement du lui revenir. Décidément quelque chose de louche se tramait entre ses deux supérieurs et elle n'était pas vraiment certaine de vouloir savoir quoi. Alors que le sergent Allen s'éloignait, Nyota reprit sa cadence, attrapant un nouveau sac qu'elle commença par soupeser.

"Hey… Fais une pause, pas la peine de t’épuiser à la tâche…"

La jeune femme lui sourit avant de se redresser et de s'éponger le front de sa manche. Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle suait à grosses gouttes. Était-ce l'air de l'extérieur ou bien la séance d'effort qu'elle venait de fournir qui la rendait joyeuse comme ça ? Elle ne savait pas mais elle aimait ce sentiment. Comme si rien n'avait de prise sur elle. Elle releva ses longs cheveux noirs et, farfouillant dans sa poche en sortie un élastique sombre. Tout en les nouant en une queue de cheval plus ou moins parfaite, qui dévoilait l'unique étoile qui ornait son cou, elle s'approcha de lui.

"Tu sais bien qu'il en faut plus que ça pour m'épuiser." lui répondit-elle alors joueuse, comme à son habitude.

Puis jetant un regard aux alentours pour s'assurer que personne ne le verrait, elle lui fit un petit clin d'œil avant de retourner s'occuper de la tâche qu'on lui avait assignée. Dans quelques minutes elle aurait surement besoin de faire une pause pour boire, mais pour l'instant elle ne voulait pas s'arrêter en si bon chemin.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 4 Jan - 22:28

avatar
Forcément, ils étaient quand même là pour ça. Aider les Athosiens. Pedge ne dit rien. Cela allait de soit et elle capta parfaitement le regard que lui décrocha le sergent maître. Elle le soutint sans problème, juste un certain temps pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas le moins du monde intimidée, et elle se mit au boulot. Le genre de travail ingrat que Pedge n’affectionnait pas tant que ça, mais qui avait le mérite de délier les muscles et de vider la tête. Il n’y avait rien à réfléchir là dedans, simplement prendre un sac, l’emmener, le porter, le refiler à quelqu’un, et recommencer. Elle se revoyait il y a quelques années, dans une région sinistrée du Kentucky, état dans lequel se trouve Fort Campbell où elle était stationnée, entrain de porter des sacs de sable pour renforcer des digues le long de la rivière Ohio. L’atmosphère était plutôt bon enfant, et les militaires rigolaient entre eux pendant qu’ils bossaient. Rien à voir avec ce qu’il se passait ici. Ces sacs étaient vraiment très lourds, mais Pedge ne disait rien. Elle ne pouvait pas se montrer faiblarde devant Eversman, lequel ne devait pas avoir une considération très importante de la gente féminine dans l’armée, du moins d’après ce qu’elle en avait vu.

Les minutes s’égrainèrent avec une lenteur passablement douloureuse. Avec le temps, les bras de la jeune femme commençaient à protester, mais sa force de volonté l’empêchait d’abandonner. A dire vrai, Pedge était le genre de personne qui se réalisait dans la douleur physique des exercices militaires, aussi voyait-elle là une occasion de faire sa musculation pour la journée. Du coup, la corvée était un peu moins pénible. Elle repensait à sa famille, sa sœur notamment, laquelle lui manquait affreusement, et cette tâche sans intérêt ne lui permettait pas de se changer les idées. Alors qu’elle passait prêt d’Eversman sans le voir, concentrée sur son effort, ce dernier l’interpella pour qu’elle aille chercher Beckett. Le médecin n’était toujours revenu de sa petite entrevue avec l’épouse de Baeno. La blonde considéra quelques secondes Eversman avant d’ajouter :

« A vos ordres. »

Ton neutre, visage neutre, aucune raison de faire de la provocation. Il n’empêche qu’elle n’était pas venue là pour faire la baby-sitter de Beckett. Bon gré mal gré, elle prit le chemin de l’habitation de l’athosien pour aller chercher l’écossais. Devant l’habitation de Baeno, une file chaotique de personnes attendait, s’étirant sur quelques mètres. Il y avait là des femmes et des enfants, et aussi quelques vieillards. Pedge arqua un sourcil en approchant, peinant à se frayer un passage jusqu’à l’entrée de la maisonnette. Carson était entrain d’écouter avec son stéthoscope la poitrine d’un nouveau né, la mine grave de ceux qui sont concentrés. Quand il eu fini, Pedge s’avança :

« Docteur, le sergent maitre Eversman m’envoie vous dire qu’il aimerait que vous veniez avec nous pour nous aider. Mais je suppose que vous êtes plus utile ici que là bas.
- Ces gens attendent que je les soigne.
- Je comprends parfaitement. Je vais expliquer la situation à Eversman. »

Ce dernier n’allait pas être content, mais il serait surement satisfait de savoir que Beckett n’était pas entrain de se tourner les pouces en se goinfrant pendant qu’eux trimaient dans le froid. Elle allait prendre congé quand Beckett l’interpella à nouveau.

« Pedge, est-ce que vous pouvez m’aider cinq minutes. Il faudrait organiser la file dehors, on me dit que c’est le foutoir. Essayez de garantir aux plus vulnérables de quoi s’asseoir, au moins. »

Et il fit son sourire à la Carson Beckett. Comment refuser maintenant ? Pedge opina de la tête, et sortie dans le froid. Elle n’était pas contente, ayant l’impression de servir de bouche trou dans cette expédition. Qui plus est, elle était certaine qu’Eversman, ne la voyant pas revenir, allait lui tomber sur le coin du nez.

« Et puis merde tiens. Elle soupira. Bonjour Reaga, tu vas bien ? Elle accosta une jeune femme qu’elle connaissait pour l’avoir formé il y a quelques temps. Les athosiens avaient leurs guerriers, leurs soldats, mais il n’était pas rare que les atlantes leurs apprennent certaines techniques de combat terrien. Est-ce que tu peux m’aider à remettre un semblant d’ordre là dedans. Je vais dénicher des chaises pour les plus malades. »

Les deux femmes se saluèrent à la mode athosienne, puis la dénommée Reaga obtempéra pour aider son amie. L’opération allait prendre un peu plus de temps que prévu. Cela n’augurait rien de bon.

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Mer 7 Jan - 22:20

Matt Eversman
Cette fille plaisait à Eversman. Il n’y avait aucun doute là-dessus, il suffisait de l’observer. Son regard ne se détachait pas de la jeune femme alors qu’elle s’éloignait, son sac tendu au bout des bras et lui restait là à la regarder. C’était comme si le temps s’était arrêté l’espace de quelques instants avant qu’il ne revienne à la réalité cessant de suite cet air un peu niais qui venait de se saisir de lui. Il était temps pour lui de reprendre le travail, l’esprit plus léger. Il enchaina deux allers-retours avant de remarquer qu’il y avait un soucis : Pedge… Celle-là était sorti de son esprit durant plusieurs minutes, c’était d’ailleurs nettement plus agréable mais là, son absence se faisait remarquer.

Le poing d’Eversman se serra témoignant d’une subite colère qui montait en lui. Il l’imaginait très bien en train de siroter un Shak’té avec Beckett au coin du feu alors qu’eux subissaient l’environnement glacial et le travail de force. C’était très tentant mais le garçon prit sur lui pour ne pas de suite envoyer l’autre fille de l’équipe à la recherche des deux feignasses. En revanche, il commençait à en avoir ras le bonnet de transporter les sacs et le manifesta en se rapprochant d’un des athosiens en train de consolider la structure de la grange. En effet, il y avait quelques trous qu’il valait mieux colmater à l’aide de quelques planches pour éviter que l’humidité et le froid se répandent à l’intérieur. Le regard du terrien fixait notamment l’outil entre les mains de l’alien, c’était du produit artisanal dont il ne désirait pas connaître la provenance. Il préféra aller chercher un bon marteau bien terrien et quelques clous qu’il glissa dans sa poche.

Quelques coups par ci- quelques coups par là… Ce n’était pas vraiment sorcier mais Matt n’étant pas ouvrir ni même charpentier ne semblait pas très doué à la tâche. Il n’était pas bricoleur et là cela se voyait de suite. Un clou ne désirait pas s’enfoncer l’énerva, il avait beau frapper fort, il ne rentrait pas. L’athosien lui n’eut besoin que de deux petits coups pour y parvenir.


« Ok… je lâche l’affaire… »

Balançant le marteau lorsqu’il fut à proximité directe du sac d’équipement, Eversman balaya la zone du regard. Toujours pas de Pedge ni de Beckett… Cette fois, il décida d’aller les chercher lui-même et fit signe à Nyota de le rejoindre là-bas. Près de la tente de Beano, il y avait désormais un attroupement. Au vue de l’état de certains, Eversman comprit que Beckett devait faire passer des auscultations et il était en aprti excusé. Par contre, le Sergent aurait dû revenir plutôt que de rester là et elle fut bien vite repérée.

« Tout va bien pour vous, Sergent ? Pas de courbatures ? De muscles froissés ? De maux ? Non parce que là vous travaillez tellement que ce serait normal….. Non ? Rien. Bon bah alors vous allez me faire le plaisir de vous bouger le cul et ne pas laisser les autres faire à votre place ! »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 11 Jan - 22:36

avatar
Nyota eu l'impression que le regard de Matt la suivait alors qu'elle se chargeait d'un nouveau sac mais elle fit comme si de rien n'était. Elle ne devait pas attirer l'attention sur eux. Elle se permit tout de même un rapide coup d’œil dans la direction de son compagnon avant de reprendre normalement la tâche qu'on lui avait attribuée. Elle n’avait pas imaginé la sensation de son regard sur elle et elle ne put se retenir de sourire alors qu’elle sentait le sang affluer légèrement dans ses joues. Elle se sentait sur un petit nuage depuis ces derniers jours et c’est à lui qu’elle le devait. Elle se remit alors au travail, tout en chantonnant, faisant route vers l’homme qui se chargeait de finir le rangement. Lorsqu’elle repassa dans l’autre sens, son compagnon avait reprit un sac et l’imitait. Elle le détailla alors qu’il passait à côté d’elle et alla s’emparer d’un autre lourd chargement, le suivant ensuite pour recommencer l’opération. Ils se croisèrent une nouvelle fois avant qu’il ne se décide à changer d’activité, troquant les sacs de toile contre un marteau.

La jeune américaine décida alors qu’il était temps pour elle de se réhydrater. Arrivant au niveau de leur équipement, elle attrapa une gourde dans une des besaces et en but deux petites gorgées, faisant attention à ne pas se remplir l’estomac, ce qui la gênerait pour la suite des tâches. Elle profita du moment pour regarder son compagnon se battre avec un clou récalcitrant et un petit rire s’échappa de ses lèvres à ce spectacle. Il s’intensifia légèrement lorsque l’athosien près de lui enfonça la pointe de métal de deux petits coups rapides, n’arrangeant pas l’humeur de Matt qui avait subitement changée. Elle ne comprenait toujours pas ce qu’il se passait entre le Sergent Allen et lui, mais elle voyait bien qu’ils ne s’appréciaient pas et elle trouvait cela dommage. Elle ne connaissait pas vraiment la jeune femme mais elle n’avait rien contre elle. Elles avaient partagées une mission plutôt difficile quelques temps plus tôt et trouvait qu’elle était très compétente. Peut-être que Matt avait laissé son tempérament, parfois colérique, prendre le dessus lors de leur première rencontre.

Elle n’eut pas l’occasion de pousser plus loin ses hypothèses que le militaire lui fit un signe pour qu’elle le suive. Curieuse et docile sous l’ordre de son supérieur, elle reposa la gourde et s’exécuta, partant à sa suite en enfonçant ses mains glacées dans les poches de son pantalon. Elle se tenait un peu en retrait, derrière lui et profita de sa position pour le détailler un peu plus. Elle aimait l’observer à son insu. Lorsqu’ils atteignirent la tente de Beano, Nyota se rendit compte de la longue ligne de gens qui attendaient à l’extérieur.

Toutes ces personnes devaient avoir froid et être fatigués d’attendre ainsi debout. Lançant un regard circulaire autour d’elle, la jeune femme ne vit rien qui pourrait les soulager ou les réchauffer mais elle n’eut pas le temps de proposer quoi que ce soit que la voix de Matt retentit à ses côtés. N’ayant pas vu à qui il s’adressait, elle tourna d’abord son regard surpris vers son compagnon, un air surpris sur le visage. La réprimandait-il ? Mais le mot ‘Sergent’ ainsi que la vue de Pedge à quelques pas d’eux la rassura avant de l’interpeller. Elle ne connaissait pas le jeune homme depuis longtemps mais elle ne l’avait jamais vu agir ainsi à moins que son interlocuteur le mérite. Qu’avais bien pu faire la jeune Sergent pour qu’il la traite ainsi ?

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 14 Jan - 17:31

avatar
L’autre ahuri d’Eversman lui tomba dessus assez rapidement. C’était prévisible, de même que sa réaction, même s’il y mettait les formes. Une gamme d’émotions diverses et variées s’insinua en Pedge au fur et à mesure que son supérieur y allait de sa petite remarque. S’il était attentif à ce qu’il se passait dans les yeux de la jeune femme, le sergent maître calculerait rapidement qu’elle se contenait bon gré mal gré, derrière un faciès neutre à l’air quelque peu endormi. Non, elle ne se moquait pas, elle avait sa tête habituelle. Elle posa avec souplesse la chaise qu’elle tenait entre ses mains, histoire de ne pas l’abattre sur le crâne du coq fanfaronnant qui venait lui chier dans les bottes, puis d’une voix neutre, elle s’entendit répondre :

« Avez-vous des ordres directs à me donner Sergent Maitre ? Parce que je ne comprends pas votre requête. Vous voulez que je bouge mon cul ? C’est très suggestif et hors de propos, voir carrément sexiste. »

Le ton était aussi neutre que son minois qui ne trahissait nulle colère, nulle bravacherie, rien en fait. Elle était juste d’une neutralité désarmante, et s’en était presque à se demander si elle était sérieuse ou si elle se foutait de la gueule de son supérieur. Cependant, rien dans son propos, prit à la lettre, ne pouvait faire office de rébellion. Deux forces se disputaient la primauté de la réaction de Pedge : l’une était son aversion aigue pour le type qui se tenait en face d’elle, et l’autre était sa conviction dans la hiérarchie et tout ce qui en découle. Du coup, elle ne pouvait pas aller contre ses convictions et empiéter sur le commandement d’Eversman. Mais patiente quelques mois mon salaud, je serai bientôt plus gradée que toi et ce ne sera plus la même, pensa-t-elle en détaillant de son regard vert les traits de son supérieur. Tout aussi calmement, elle argua de nouveau :

« Néanmoins, je ne considère pas être inactive. Le docteur Becket m’a demandé d’organiser la foule pour que ces gens là soient traités dignement. Porter des sacs me va tout aussi bien, souhaitez vous que je retourne le faire ? Vous vous arrangerez avec Beckett ? »

Pedge avait volontairement mit les gens en avant dans sa réponse histoire de filer mauvaise conscience à son supérieur qui l’apostrophait de ne rien foutre alors qu’elle s’occupait manifestement de ces êtres humains. Pas un instant elle ne chercha de l’aide auprès de Nyota. Dans l’immédiat, elle avait un différend avec son supérieur direct, et elle n’avait pas besoin d’inclure sa comparse dans l’histoire. Afin de bien montrer qu’elle était coopérative et prête à exécuter les « caprices » de son supérieur, elle ponctua finalement son intervention par un simple et redondant : « Alors, vos ordres Sergent Maître ? »

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 17 Jan - 23:22

Matt Eversman
L’air neutre, voir presque ahuri de Pedge prit le Sergent quelque à dépourvu provoquant aussitôt une méfiance à son égard. Les sourcils que peu froncés témoignaient de son agacement, de la colère qui l’habitait mais elle n’avait pas encore atteint un stade suffisant pour lui faire perdre tout pied avec la réalité. Il ne répliqua pas de suite, preuve que sa subordonnée était parvenue à le surprendre, à le laisser sans voix avant qu’elle ne continue.

Les marques de respect de la chaine de commandes étaient présentes et s’en était même trop… Elle était beaucoup trop mielleuse, lèche-botte alors qu’ils ne pouvaient clairement pas se voir .Peut être voulait-elle se montrer sous un beau jour devant les athosiens ou devant l’autre militaire ? La question n’effleura pas de suite l’esprit du garçon qui prit quelques instants pour l’observer, balayant les moindres traits de son visage. Son regard finit par se plonger dans celui de sa subordonnée pour quelques secondes, la testant tout en la défiant de le dévier.


« Retourne au boulot… »

La réplique fut agrémentée d’un signe de la main en direction des bâtiments. Aider les pauvres petits athosiens blessés n’était pas considéré comme un travail à ses yeux et Beckett pouvait très bien lui râler dessus, elle n’était pas secrétaire médicale. Quoique son QI semblait s’en rapprocher… Il l’observa se mettre en route suivant son trajet des yeux et lorsqu’elle eut déguerpit, il se permit de lâcher un soupir. La pression, la colère accumulée avait besoin d’être libérée. Cette nana parvenait à le rendre dingue… Une main passa sur son visage, le frottant plutôt rugueusement pour essayer de lui faire oublier tout ça, lui faire passer à autre chose. D’un regard, il aperçut que Nyota était toujours présente et cela ne lui plut pas, il le fit alors savoir.

« Va avec elle… »

Le ton était neutre mais il n’avait pas mis les formes de politesse. Il avait besoin de souffler un peu psychologiquement avant d’affronter de nouveau Pedge.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 18 Jan - 3:41

avatar
La tirade du sergent Allen souffla presque Nyota qui dût se retenir pour ne pas lâcher le hoquet de surprise qui se pressait derrière ses lèvres. Elle se sentait soudainement très gênée de se retrouver ainsi au milieu la querelle des deux militaires. Elle resta là, les bras ballants et les doigts jouant avec le rebord de sa veste tactique, incapable de dire quoi que ce soit. Elle voulait prendre la défense de Pedge, qui n'avait rien fait de mal. Elle avait juste voulu aider les athosiens qui attendaient dans le froid leur tour pour être reçu par le docteur Beckett. Mais une autre partie d'elle se sentait personnellement affectée par la façon dont sa coéquipière traitait Matt. Pinçant les lèvres elle attendit qu'elle finisse son monologue doucereux, espérant que son compagnon n'exploserait pas sous la colère qu'elle voyait presque s'accumuler en lui. Ses yeux passaient de l'un à l'autre et elle resta figée, incapable de bouger, comme paralysée par la scénette qui se déroulait à quelques centimètres d'elle.

Elle se rendit alors compte combien sa relation avec l'un ou l'autre faussait ses perceptions. Ne pouvant prendre la défense de personne, elle se contenta de fixer ses doigts qui jouaient toujours nerveusement avec le bord de sa veste tactique. Elle avait envie de leur crier de s'arrêter et de mettre les choses à plat, de parler comme des adultes compréhensifs, ce que les deux militaires semblaient incapables de faire à l'instant. Certes la tirade du sergent Allen était réfléchit et posée, mais elle était aussi puérile, comme une adolescente insolente qui répond alors qu'elle devrait se taire et, même si elle n'en pense pas moins, filer droit. Connaissant le respect de la jeune blonde pour la hiérarchie, elle était étonnée de la voir réagir ainsi. Elle comprenait qu'elle en avait surement assez de se faire traiter comme un chien qu'on envois chercher quelque chose et sur qui on crie pour aucune raison logique. Malheureusement, de l'avis de Nyota, ce n'était pas la meilleure façon de faire.

En vérité, elle n'avait aucune idée de la meilleure façon de réagir dans cette situation, aussi se contenta-t-elle de rester passive, attendant que l'orage passe ; comme un enfant attendrait que la dispute de ses parents s'arrête, priant pour qu'ils ne se blessent pas de leurs mots souvent plus aiguisés que des lames. Voyant que le déluge semblait s'être arrêté, la jeune femme releva les yeux vers les deux adversaires qui se jaugeaient maintenant du regard, comme cherchant la faille de l'autre pour attaquer. Mais cela n'arriva pas et la jeune américaine relâcha une bouffée d'air qu'elle ne s'était pas sentit retenir. C'est le moment que choisit le sergent-maître pour rendre son verdict, lançant un ordre de plus à la figure de Pedge et le sang de Nyota ne fit qu'un tour. Elle le voyait s'enliser dans la situation et était à nouveau partagée entre sa colère pour sa coéquipière et son affection pour lui. Elle regarda alors le sergent Allen, cette femme forte et fière, qui avait surement accompli énormément de choses dans sa vie pour se retrouver à ce poste, s'en aller comme un cabot qu'on réprimanderait de s'être couché sur le canapé.

Matt lâcha alors un soupir avant de passer sa main sur son visage. Il était sous pression, ça se voyait rien qu'à sa façon de se tenir, droit, raide comme un piquet, les épaules crispées et la colère de Nyota retomba alors comme un soufflé laissé trop longtemps hors du four. Elle se mordit fortement les lèvres et jeta un petit coup d'œil autour d'elle. A cette seconde, un puissant nœud s'était formé dans ses entrailles. Elle voulait le prendre dans ses bras et lui parler, lui demander pourquoi il agissait comme ça, le serrer contre elle et l'aider à trouver une solution à ce qu'il se passait entre Pedge et lui. Mais elle savait que c'était impossible et, de plus elle doutait qu'il se confie. Du peu qu'elle avait appris à le connaitre, Matt était quelqu'un qui ne parlait pas. Ou s'il le faisait, c'était qu'il était trop tard et qu'il explosait. Elle dut faire un bruit qui lui rappela sa présence dans son dos car il lui lança un regard ou se mêlait surprise et colère. Elle ouvrit la bouche, sans vraiment savoir ce qu'elle allait en laisser sortir mais la referma rapidement alors qu'il prononçait ces mots qui portaient un message qu'elle avait toujours redouté.

"Va avec elle…"

Les trois petits mots lui écorchèrent le cœur et elle lui jeta un regard ou se mêlait tristesse et déception. Il savait que le rejet et l'abandon avaient fait partit de son passé et qu'elle n'avait pas besoin de ce genre de réactions dans sa vie. Alors elle pinça les lèvres, prit une grande inspiration et se retint de lui montrer qu'il l'avait blessé. Elle avait eu peur qu'ils se mettent sur la tronche, autant physiquement que verbalement, et finalement cela se retournait contre elle. Alors qu'elle le dépassait, elle laissa néanmoins la pulpe de ses doigts accrocher ceux de Matt dans un ultime message de soutien ou de tendresse. A moins que ce ne soit pour elle. Elle ne savait pas. Elle continua néanmoins son chemin, sans un regard en arrière avant de prendre la direction des sacs de toiles qui attendaient que quelqu'un les portent, abandonnés dans un coin.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 19 Jan - 12:04

avatar
Pedge s’attendait plus ou moins à ce genre de réponse. Elle savait également qu’en se plaçant sous ses ordres directement, fut-ce-t-elle quelque peu incorrecte, sans élever la voix ni faire trop de vagues, le Sergent Maître se contenterait de la bouter en touche. Si on ne lui rentrait pas dans le lard, il ne savait pas comment réagir. C’était comme un chien agressif, si on entrait dans son jeu, il prenait du plaisir et ça n’en finissait pas. Là, elle venait de le prendre au dépourvu, adoptant une position basse de subordonnée. Néanmoins, elle était déçue qu’il ne relève pas plus les choses mais qu’importe.

« A vos ordres, fit-elle avec aigreur avant de s’éloigner vers l’endroit où il fallait faire de la manutention. »

En passant, elle ne jeta pas un coup d’œil à Washington. Loin de se douter des sentiments que partageaient les deux jeunes gens, Pedge plaignit intérieurement la soldate. Elle allait se retrouver sous le feu de la mauvaise humeur de Matt alors qu’elle n’y était pour rien. Quelque part, Allen s’en voulait de provoquer plus ou moins sciemment le sous officier… les répercussions allaient tomber indirectement sur l’équipe, y comprit auprès de ceux qui n’avaient rien à voir avec leur animosité. Après, elle n’y était pour rien si Beckett lui avait demandé un coup de main. Elle était là aussi pour ça. Pedge soupira devant un des sacs.

« Journée de merde. »

Finalement, elle aurait du lui rentrer dedans. Ce n’était jamais bon de regimber, à moins de vouloir se faire un ulcère à l’estomac. Garder son calme était une chose, mais maintenant qu’elle était seule, du moins loin de l’autre ahuri, elle pouvait laisser libre cours à son mal être et à sa colère. Elle avait presque envie de taper dans le sac avec ses rangers, mais les Athosiens n’y étaient pour rien et elle n’avait pas à maltraiter leurs effets personnels sous le coup de la frustration. Finalement, elle se baissa en ahanant pour soulever un sac comme une grosse bourrine et elle l’emporta vers le dépôt, le visage fermé. Si elle s’y mettait à fond, elle ne verrait pas la journée passer.

Alors qu’elle partait vers l’endroit où ces sacs devaient être stockés, Pedge croisa Nyota qui revenait elle aussi se remettre à la tâche. Malgré le poids du sac, la jeune femme s’arrêta à la hauteur de sa coéquipière de galère.

« Je suis désolée pour le petit sketch. J’espère que tu n’en subies pas les conséquences. »

Pedge était passée au tutoiement direct. Enervée, elle n’avait pas envie de s’encombrer du vouvoiement, et puis ce n’était pas la première fois que les deux jeunes femmes servaient ensemble. Maintenant qu’elles avaient passé l’épreuve du feu dans un vaisseau pommé dans l’espace, elles pouvaient bien être un peu plus familières. La sous officier ne chargea pas son supérieur, elle s'excusait juste de la manière dont ça c'était passé. En aucun cas elle ne le remettrait en cause, surtout pas devant un soldat de première classe. Elle conservait quand même son éthique et son respect pour la hiérarchie, fut-ce-t-elle représentée par un trou du cul de première.

« Ils auront besoin de consolider une maison là bas, si ça te dit qu’on les aide ensemble, y a suffisamment de boulot pour deux avec les planches à clouer et tout le toutim. Enfin, après ces quelques sacs à ramener. »

C’était une proposition pour travailler ensemble, histoire de resserrer les liens, et, pour Pedge, de bosser avec quelqu’un avec qui discuter. L’ambiance était trop pesante pour ne pas essayer de la détendre un petit peu. Elle était prête à consentir à faire des efforts avec le Sergent Maître, notamment à fermer sa gueule et à faire ce qu’on lui demande, mais de là à papoter en bossant, il semblait y avoir un monde. L’esprit de franche camaraderie de l’armée lui manquait réellement depuis qu’elle était arrivée sur le continent.

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 24 Jan - 15:25

Matt Eversman
Ce n’était qu’un effleurement et pourtant il n’était pas passé inaperçu. Ce geste ne pouvait être aléatoire, Nyota l’avait fait exprès comme pour lui adresser un message. Le pouce massa mécaniquement le bout des doigts touchés par la grâce presque divine comme si cela pouvait lui rappeler ce contact tandis qu’il l’observait s’éloigner. Avait-elle voulu lui rappeler sa présence ? Leur relation ? Son soutien ? Le Sergent n’obtiendrait pas de réponse, ce n’était pas bien important. Un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres tentant de faire redescendre un peu toute cette pression, cette colère qui l’habitait. Le bonnet rejoignit une poche de sa veste malgré la faible température. Quelques minutes s’écoulèrent avant qu’il ne se décide à retrouver le reste de l’équipe. Les regards des athosiens sur sa personne commençaient à le gêner.

Les filles de l’équipe s’étaient remises au travail de força, il accorda un bref regard à Nyota en la croisant mais ignora attentivement celui de Pedge. Eversman regrettait presque de détourner ainsi les yeux, de prendre presque une position de soumis mais elle était indispensable pour éviter tout ennui. Il n’avait pas besoin d’un dérapage supplémentaire comme le sous-officier le lui avait rappelé. Il les laissait libre de décider de la suite, lui aida à la découpe de bois. Abattre fermement un objet lourd sur une bûche, un tronc lui permettait de se défouler. Il devait se focaliser sur son geste, sur l’endroit où allait s’abattre la lame et cela lui plaisait. Le travail était physique mais lui plaisait. Il participait peu aux discutions des athosiens, se contentant de répondre brièvement. Le temps passa, les conditions commençaient à devenir mauvaises mais ils avaient besoin de ce combustible et Matt continua son travail sans broncher.

Il n’en fut détourné qu’après avoir été touché par un espèce de ballon appartenant à un groupe de gamins. L’un d’eux s’empressa de venir à lui pour s’excuser et pour pouvoir récupérer son précieux entre ses mains. Les enfants, beaucoup ne les supportaient pas. Lui il aimait beaucoup profiter de leur compagnie et décida plutôt de garder la balle pour lui, la faisant tomber au sol.


« Viens plutôt la chercher ! »

C’était parti pour un dribble, certes lent mais efficace. Le football était désormais populaire sur Atlantis à cause des nombreuses nationalités présentes et il n’était pas rare qu’il soit pratiqué. Des tournois étaient organisés pour maintenir une cohésion du groupe. Matt n’y était pas aussi doué qu’en football américain mais il s’y débrouillait et un début de partie commença. Faisant équipe avec deux autres enfants dont une petite fille, le Sergent enchaina les passes et les parties sans compter son temps. Il n’y avait plus de Pedge, de Nyota ou même de temps détestable, juste le plaisir de se défouler, de se dépenser et de passer un bon moment. Il y avait des rires, des gémissements lorsqu'on se faisait écraser les orteils ou on se prenait un coup mais peu importe, le jeu dépassait tout ça.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 24 Jan - 21:18

avatar
Sans un regard pour Matt, Nyota fit route vers les sacs de toile, abandonnés là comme si personne ne voulait d'eux. Elle avait perdu sa bonne humeur et poussa un grand soupir. Avant qu'elle n'ait atteint son objectif, le Sergent Allen s'arrêta près d'elle pour s'excuser de son comportement et Nyota lui fit un petit sourire en secouant la tête. Non, il ne s'était pas vraiment retourné contre elle, même si au final elle avait un peu l'impression que c'était le cas. Elle savait qu'il lui fallait souffler et penser à autre chose, elle aurait juste aimée pouvoir le calmer comme elle l'avait déjà fait auparavant et surtout comprendre ce qu'il se passait. La jeune femme brune fut rassurée de voir que sa supérieur ne s'en prenait pas au Sergent-Maître. Elle avait eu un peu peur que Pedge ne la prenne à partie, la coinçant ainsi entre deux feux. Elle apprécia aussi la familiarité avec laquelle elle lui parla et son sourire s'agrandit légèrement.

"Non, ne t'en fais pas." se contenta-t-elle de lui répondre.

Elle allait continuer son chemin vers le reste des sacs lorsque le Sergent Allen lui proposa d'aller aider les athosiens à réparer une maison un peu plus loin une fois qu'elles se seraient occupées des derniers allers-retours.

"C'est une bonne idée." lui répondit Nyota avec un nouveau hochement de tête. "Finissons déjà ça et ce sera avec plaisir."

Avec un dernier sourire, elle dépassa sa supérieure et alla attraper un lourd sac de toile pour terminer sa tâche et pressa le pas pour rejoindre Pedge. Elle aimait bien la jeune femme qu'elle avait trouvée très professionnelle lors de leur mission sur le Pasiphaé. Ce vaisseau de la mort leur en avait vraiment fait baver et le jeune brune se rappela que sa collègue avait reçu de sérieuses blessures lors de cette expédition. Légèrement inquiète, elle profita du fait qu'elles étaient maintenant côte à côte pour lui poser une question.

"C'est pas trop lourd pour ton épaule, ça va ?" lui demanda-t-elle, les sourcils quelque peu froncés.

Alors qu'elle s'enquérait de l'état de santé de sa coéquipière, Nyota perdit son sourire. Elle venait d'apercevoir Matt qui revenait vers elles. Ses yeux suivirent le jeune homme alors que le nœud qui s'était doucement desserré dans ses entrailles, lorsqu'elle avait discuté avec Pedge, se serrait à nouveau. Leurs regards s'accrochèrent durant une fraction de seconde avant qu'il ne les dépasse et la jeune brune se força à tourner son attention vers sa supérieur une fois de plus. Ce n'était pas le moment de broyer du noir, elle avait encore du pain sur la planche.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 25 Jan - 12:36

avatar
Pedge était plutôt soulagée de la réponse favorable de l’autre jeune femme de l’équipe quant à sa demande d’aide. Elle avait besoin de parler un peu, de déconner peut être, de familiariser, mais surtout, de décompresser en oubliant un moment son supérieur. Le stress lié à cette situation ubuesque n’était pas pour entretenir sa santé sur le long terme, Pedge le savait et cela avait tendance à la contrarier. Elle n’avait pas signé pour se faire persécuter par le premier trou du cul venu. Mais bon, elle estimait qu’elle restait correcte au regard du contexte, et qu’elle s’en sortait pas trop mal dans l’ensemble sur cette expédition dans cette autre galaxie, loin des siens, lesquels lui manquaient affreusement en cette sale journée. C’est pourquoi il devenait important pour elle d’avoir quelques relations positives, plus familières, afin de vivre au mieux son aventure. Pedge rendit donc le sourire à Nyota quand cette dernière accepta son offre. Elle n’en distribuait pas souvent, des sourires, mais elle essayait de faire des efforts, et se contenter d’opiner du chef avec sa trogne neutre n’aurait peut être pas encouragé la soldate. Il fallait en finir avec ces sacs de malheurs avant tout, aussi reprit-elle se marche vers le dépôt. Washington se radina bien rapidement, comblant le retard entre elles deux.

Toujours volontaire, elle l’aimait bien. Le modèle type de soldat agréable, répondant aux ordres, avec un certain esprit d’équipe et de la volonté. Malgré le sac, la jeune femme se tourna quelque peu vers sa comparse pour faire la discussion, laquelle démarrait sur son état de santé. Elle allait lui répondre quand elle vit le visage de Washington se fermer. Suivant son regard, elle constata qu’Eversmann se ramenait dans leur direction. Ce dernier les dépassa sans rien dire, ignorant superbement Pedge qui se garda bien de faire de la provocation. C’était inutile et puéril. Finalement, quand l’homme les eu dépassé, elle s’accorda à répondre à Nyota.

« Ca va... Je compense avec mon épaule droite. Toujours pratique d’avoir deux membres. Elle lui fit un sourire. Toujours cet humour particulier. Et toi, tu as pas mal morflé aussi, ca va mieux ? »

Certes, il ne s’agissait pas de plaie profonde, juste de brulure partielle, mais cela pouvait faire un mal de chien quand même. Encore qu’elle préférait prendre une balle qu’être brulée au troisième degré sur une grande partie de son corps .Les souffrances devaient être horribles et atroces. Pedge refila son sac à un athosien pour qu’il le monte à l’étage. Il était temps d’aller aider à consolider cette bâtisse. Les deux femmes se dirigèrent vers la maison en question, et en chemin, Pedge remarqua un détail intéressant : l’officier entrain de se faire un petit foot avec des gosses.

« Ben voyons. Elle se garda de faire un autre commentaire. Après tout, c’était important pour ces enfants de jouer un peu avec des Atlantes. C’était utile pour l’avenir, car ils représentaient la future génération d’athosien, laquelle serait amené à traiter avec les futurs générations d’Atlante. Autant que tout ça parte du bon pied. Et puis Pedge estimait que prendre du temps pour des êtres humains étaient un travail en soi. Il n’y avait pas que les tâches physiques dans la vie, même si pour un militaire basique comme Eversmann, c’était difficile à comprendre. Elle continua son chemin sans rien dire, ou plutôt, sans rien dire à propos de ça, elle préféra questionner Nyota. Tu viens de quel coin des Etats-Unis ? »

Elle attrapa une planche découpée et un marteau. Un peu de menuiserie du bâtiment en perspective. Ce serait toujours moins usant que de porter ces fameux sacs de toile.

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Mar 3 Fév - 16:24

Matt Eversman
Les passes s’enchainaient entre les différents membres de l’équipe. Parfois l’un des gamins parvenait à intercepter l’une d’elles et s’empressait alors de tenter de marquer un but d’un tir puissant. Il suffisait d’un ballon pour nouer quelques liens entre les populations. Pas besoin de parler la même langue, d’avoir les mêmes origines pour pouvoir taper dans un ballon. Il suffisait juste d’un peu de bonne volonté et d’envie de partager un bon moment. Le sourire affiché sur les lèvres du Sergent traduisait le plaisir qu’il éprouvait avec ce moment simple. Il s’amusait de les voir se ruer à trois sur lui pour essayer de lui subtiliser le ballon, souvent avec succès étant donné les méthodes atypiques pour lui dérober la balle.

Mine de rien, cela faisait déjà un petit moment qu’ils jouaient ensemble. Ce fut l’un des gamins qui fit remarquer le premier flocon qui tomba sur le sol de Lantia, bientôt suivi d’un autre un peu plus gros puis quelques autres copains. Levant les yeux au ciel, Matt épongea son front d’un revers de la manche droite. Le ciel n’était plus aussi clair que depuis leur arrivée traduisant le temps qui passait mais aussi l’annonce d’une dégradation rapide de la météo. Les flocons continuaient de tomber sur le campement athosien. Cela émerveillait les gamins qui tentaient d’en attraper entre leurs mains ou de les avaler mais cela n’enthousiasmait pas le Ranger. Travailler sous la neige, ce n’était pas très réjouissant. Le vent se manifesta lui aussi, leur faisant ressentir une sensation glacée. La fermeture zippée de la veste fut rapidement remontée pour lui permettre de se camoufler dans le col de celle-ci.


« Rentrez chez vous… On fera une autre partie plus tard ! »

Avec de grands sourires aux lèvres, les athosiens disparurent de sa vue cherchant toujours à s’amuser avec ces flocons blancs. La neige ne cessant pas, Eversman décida de contacter le continent par radio pour avoir une idée de la suite des événements métérologiques. La suite ne s’annonça pas terrible, il prit l’initiative de contacter les autres par radio. Inutile d’attraper une pneumonie pour quelques sacs.

// Washington, Allen. On remballe… Repli dans la hutte de Beckett. Eversman, terminé. //

Peu éloigné de la hutte, Matt parcourut rapidement la distance le séparant de l’habitation servant de cabinet médical à Beckett. La file de malades avait nettement diminué mais il en restait encore quelques-uns qui attendaient à l’intérieur. Passant outre, le sous-officier se rapprocha du médecin pour l’informer de la suite des événements.

« Faites votre sac, Beckett. On rentre sur Atlantis avant qu’on ne soit coincé ici. »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 13 Fév - 18:25

avatar
Détournant son attention de Matt, Nyota se focalisa sur Pedge et la réponse qu'elle lui donna la fit sourire. A la question de sa supérieure, Nyota eu une petite moue crispée. Si elle n'avait pas eu les bras occupés, elle aurait posé instinctivement une main sur sa taille pour toucher la vilaine blessure que ses vêtements cachaient et qui marquaient disgracieusement sa peau juste sous ses côtes droites. La douleur avait fini par disparaitre après quelques jours et la cicatrisation était terminée. Mais sa chair portait toujours les affreuses stigmates de cette mission, tout comme son esprit et il n'était pas rare qu'elle se réveille en hurlant dût aux cauchemars qui torpillaient ses nuits déjà trop courtes depuis leur retour sur Atlantis.

"On fait aller." se contenta-t-elle de répondre avant de donner son sac à un des athosiens présents.

Alors qu'elle suivait le sergent Allen près du bâtiment qui requérait de sérieuses consolidations, elle laissa instinctivement son regard glisser vers Matt. Ça aurait pu être bien pire se dit-elle, en regardant le jeune militaire jouer au foot avec les gamins du village alors qu'un petit sourire doux prenait place sur ses lèvres. Elle aurait pu y rester, mais elle était restée forte et s'était cramponné à la vie malgré la sévérité de sa blessure et ne se rappelait que des bribes de son passage à l'infirmerie à leur retour de mission. Le seul éclat qui l'avait guidé à travers ces heures sombres était son collègue et amant et elle ne savait honnêtement pas comment elle aurait trouvé la force de se battre sans sa présence. Reportant son attention sur Pedge, elle secoua la tête à sa petite remarque. Elle avait beau aimer le jeune homme, elle ne cautionnait pas son comportement envers le sergent Allen. Elle se retint pourtant de jeter de l'huile sur le feu et se contenta de répondre à la question de sa supérieure.

"J'ai grandi à Miami." l'informa-t-elle en portant instinctivement sa main libre à son épaule tatouée. "Et toi ? Je dirais Texas, vu ton accent."

A peine avait-elle eu le temps de relancer la conversation qu'une sensation froide et humide apparut sur sa main. Cherchant ce qui aurait pu la causer, elle vit un petit flocon blanc voleter jusqu'à se poser non loin de ses doigts. Il neigeait. Un grand sourire vint prendre place sur ses lèvres alors qu'elle tournait son regard vers le ciel. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de voir de la neige et cela lui avait quelque peu manqué. Elle entendit Matt dire quelque chose qu'elle ne comprit pas avant que sa radio ne grésille au creux de son oreille.

// Washington, Allen. On remballe… Repli dans la hutte de Beckett. Eversman, terminé. //

Le sourire de Nyota se transforma en une petite moue déçue. Elle aurait aimé profiter un peu plus de ce moment et discuter un peu plus avec sa coéquipière mais elle comprenait qu'ils ne devaient pas rester sur le continent au risque d'être cloués au sol jusqu'à la fin de la tempête. Ne sachant pas combien de temps de telles conditions météorologiques pouvaient durer, il était plus prudent de ne pas traîner. Rangeant rapidement les outils qu'elle avait empruntés quelques minutes seulement, elle fit route jusqu'au tas de sacs et, aidée des athosiens qui ramenaient ce qu'ils avaient utilisés, elle rangea les sacs en hâte avant de se charger de ceux qu'elle avait déjà portés jusqu'ici.

Peut-être aurait-elle du écouter le conseil que Matt lui avait donné plus tôt car elle commençait à ressentir de sérieux signes de fatigue. Elle avait voulu montrer qu'elle était apte à reprendre le service et cela avait eu l'effet inverse. Serrant les dents, Nyota ne montra pourtant rien alors qu'une douleur aigüe lui transperçait le côté droit. Cette fichue blessure était toujours douloureuse par moment, surtout lorsqu'elle fatiguait, ce qui était le cas actuellement. Il fallait qu'elle apprenne à se ménager, ce qui n'était clairement pas son fort. Que dirait Sean s'il la voyait ainsi ? Il lui passerait surement un savon, voilà ce qu'il ferait. Prenant une grande inspiration, elle stabilisa son chargement avant d'agripper fortement les anses du sac à dos et de faire route vers la petite maison occupée par le docteur Beckett et maintenant le sergent-maître avec qui il discutait.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 23 Fév - 14:31

avatar
« Bien vu, confirma Pedge à Nyota quand cette dernière misa sur le Texas. Et autant dire que ce n’est pas courant par chez moi, ajouta-t-elle en tendant les mains devant elle pour cueillir les gros flocons de neige qui venaient d'accompagner les propos de Nyota. »

Certes, elle n’était pas coutumière de la neige, mais elle avait déjà servit dans des régions inhospitalières où le temps savait rappeler à l’Homme combien il était petit face aux forces de la nature. Ce n’était donc pas cette tombée soudaine de neige qui allait arrêter Pedge dans son travail. Il fallait reconnaître que pour jouer au football, y avait de meilleurs conditions climatiques que ça, aussi le match du être écourté puisque la radio des deux jeunes femmes grésilla, distribuant les ordres de leur supérieur, lequel rentrait fissa à la hutte où se trouvait Beckett. Dur de jouer sous la neige… Enfin, c’était comme ça, les Athosiens se débrouilleraient pour terminer leurs menus travaux, les Atlantes ayant mieux à faire. Sur le chemin du retour vers la hutte d’où Pedge s’était faite expulser quelques instants plus tôt dans la journée, cette dernière en profita pour terminer le brin de causette qu’elle entretenait avec sa comparse féminine.

« Je ne suis jamais allée à Miami, ça doit être sympa comme ville. Faudrait que je prenne un peu plus le temps pour visiter notre pays quand je rentrerai d’Atlantis. »

Elle rentrerait bien un jour ou l’autre, elle en était certaine. Est-ce qu’elle aurait la même retraite militaire que les vétérans de la guerre du Golf ou des autres théâtres d’intervention de l’armée États-unienne ? Ou est-ce qu’elle aurait une solde un peu plus conséquente du fait de son éloignement plus que conséquent et des risques qu’elle avait prit lors de son séjour sur la cité ? Parfois, elle se posait ce genre de question, pour l’après. Il n’empêche qu’elle comptait passer un maximum de temps dans l’armée, et pourquoi pas monter vers des grades vraiment importants afin d’être dans la course jusqu’à un certain âge où il serait vraiment temps de se retirer au profit des jeunes. La blondinette jugeait utile de commencer à réfléchir à ce genre de chose. Elle était certes encore jeune, mais elle commençait tout doucement à prendre de l’âge pour une « active » de terrain. Quoiqu’il en soit, même si l’armée ne voulait pas la garder, où ne lui offrait pas de postes ou de promotions intéressants, elle pouvait facilement s’orienter vers d’autres corps de métier dans le civil, avec à la clé un bon paquet de fric si elle menait sa barque correctement. Question boulot, elle ne se faisait pas trop soucis, tant qu’elle avait la santé. Ce qui lui faisait peur, c’était surtout de ramasser une méchante blessure et d’être infirme pour le restant de ses jours.

Ses pensées se dissipèrent rapidement alors qu’elles approchaient de la hutte où devaient se trouver Beckett et Eversman, à les attendre, prêt au départ. Elle poussa la chambranle tenant lieu de porte, accueillant avec une certaine forme de soulagement la tiédeur bienfaisante de l’intérieur chauffé. Malgré son équipement, le froid commençait à devenir mordant, et la neige n’arrangeait pas les choses. L'inconvénient, majeur, était de se coltiner la présence du Sergent Maître. Chaque chose avait son pendant négatif.

« Washington et Allen au rapport, affirma franchement Pedge en se présentant à son supérieur. Au moins, il ne pouvait pas lui enlever le fait qu’elle respectait le protocole à la lettre, à défaut de la faire chier sur autre chose. Elle ne put s'empêcher d'ajouter, taquine et peut être un brin moqueuse : J'espère que vous avez gagné Sergent Maître. »

Revenir en haut Aller en bas

Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : De la bonne volonté pour la bonne cause 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Lun 2 Mar - 13:57

Matt Eversman
Le médecin de l’expédition était réticent à cesser ses consultations. Des malades avaient besoin de lui, de recevoir quelques soins et dispenser quelques conseils mais le sous-officier ne lui laissa pas le choix en se postant à ses côtés.

« Les consultations sont terminées. Rentrez chez vous…Nous devons y aller, Docteur. »

Les athosiens ne dispersant, le médecin n’eut d’autres choix que de remballer son matériel dans son sac à dos médical. Il ne dit mot pourtant Eversman était certain qu’il n’avait pas apprécié qu’il prenne ainsi les devants. Tanpis il ferait avec les bougonneries du Docteur. Aucun athosien ne nécessitait de soins urgents et au pire, ils avaient toujours à disposition un petit dispensaire au camp terrien. Allen et Washinghton firent leur retour attirant l’attention du gradé dont le regard passa de l’un à l’autre s’attardant un peu plus sur la deuxième avant de revenir sur la première après sa réplique. Dommage elle avait bien commencé…

« Je gagne toujours, Allen… Tu devrais t’en souvenir non ?! »

Et bim dans tes dents. La réplique ne s’était pas fait attendre faisant descendre la température de la pièce de plusieurs degrès. La guerre froide avait toujours lieu entre les deux militaires et tous les coups semblaient de nouveau permis après une petite accalmie de rigueur.

« Allez on y va, retour au jumper. »

Sans davantage d’explications, le chef d’équipe sortit de la chaumière suivi du reste de l’équipe. Le bonnet fut remis en place aussitôt dehors, la fermeture de la veste réhaussé jusqu’au maximum pour lui permettre de dissimuler le bas de son visage et échappait au froid mordant. Le vent se levait ce qui n’arrangeait pas la situation. Après quelques minutes de marche, la fine équipe parvint au jumper et se précipita à l’intérieur. Débarrassé du sac dans la soute, Eversman prit place à côté du pilote qui effectua sans attendre les premières vérifications. Le regard du militaire était plutôt captivé par la tempête de neige qui avait lieu de l’autre côté du pare-brise. On ne voyait pas dix mètres plus loin. N’ayant aucune compétence de pilotage ou connaissance dans le domaine, il laissa le Docteur le soin d’effectuer les réglages nécessaires avant le décollage. Celui-ci fut mouvementé, chacun s’accrochant à son siège tandis que Beckett serrait les commandes essayant de ne pas les envoyer dans le décor. Il toucha différents réglages pour tenter de stabiliser le vaisseau ce qui ne rassura pas le garçon. La visibilité était quasi nulle.

Après à peine deux minutes de vol, il fit perdre rapidement de l’altitude au vaisseau avant de se poser plutôt rudement au sol.


« Impossible d’aller plus loin tant que la tempête ne se calme pas, Sergent… On prendrait trop de risques… »
« Vous pouvez nous ramener au camp de base, Docteur ? »
« Je répète, ce jumper n’ira pas plus loin pour le moment…et le camp de base se situe à … » Un planisphère s’affiche sur le parebrise indiquant leur position mais aussi leur emplacement actuel. « 23 kilomètres… J’ai bien peur qu’ils ne faillent patienter ici, Sergent… »

Eversman affichait une mine déconfite tout en s’affalant dans son fauteuil. Il aurait mieux fait de refuser cette mission. Il l’avait pensé plutôt pépère et le voilà maintenant enfermé dans une boite métallique pour une durée indéterminée. Bien sur la présence de Pedge n’arrangeait en rien son humeur. Une main nerveuse se balada sur sa mince pellicule de chemin avant de passer sur son visage espérant vaguement la situation s’arrangerait quand il aurait terminé mais non, ce n’était pas un conte de fée.

« Ok ok… Doc, Allez vous reposer avec Allen. Il doit avoir des couvertures et du nécessaire de survie sous les couchettes… je prends le premier tour avec Washington. »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 2 Mar - 16:24

avatar
Une fois que le docteur Beckett eu rangé ses affaires et se fut chargé de ses sacs, la petite troupe suivit l'ordre de Matt, prenant le chemin du Jumper sans un mot. Nyota aurait bien fait la conversation, mais toute sa concentration était tournée vers la douleur qui s'intensifiait sur son flanc droit. S'ils n'atteignaient pas rapidement leur véhicule la jeune femme n'était pas sûre de pouvoir continuer ainsi. Mais elle serra les dents et tenta de calmer sa respiration pour éviter d'aggraver la chose et d'écoper d'un point de côté qui rendrait son avancée encore plus difficile.

Le chemin du retour lui parut bien plus long que celui de l'aller et elle poussa un soupir de soulagement lorsque le Jumper fut finalement en vue. Se déchargeant de ses sacs, elle prit place sur le banc le plus proche et tenta de se mettre le plus à l'aise possible. Dans quelques temps ils seraient de retour sur la cité et elle pourrait s'enfiler une bonne dose d'analgésiques avant de rejoindre son lit moelleux. Du moins c'est ce qu'elle pensait car après un essai de vol de deux petites minutes, le docteur Beckett rendit son verdict. Selon lui il était impossible d'aller plus loin sans prendre trop de risques et Nyota poussa un nouveau soupir. Tant pis, elle devrait attendre. De toute façon il n'avait rien d'autre à faire. Elle s'apprêta donc à se mettre un peu plus à l'aise, prête à s'allonger sur le banc lorsque Matt capitula devant la décision du pilote.

"Ok ok… Doc, Allez-vous reposer avec Allen. Il doit avoir des couvertures et du nécessaire de survie sous les couchettes… je prends le premier tour avec Washington."

Surprise par la décision du militaire, la jeune femme se leva tout de même de son siège avec difficulté, ne cherchant pas à contredire son ordre et fit route vers le cockpit, dépassant le docteur qui prenait sa place. Les dents toujours serrées, elle s'assit dans le fauteuil du pilote, le visage légèrement crispé alors que ses doigts agrippaient les stigmates de sa blessure par réflexe. S'installant un peu plus confortablement, elle poussa un petit soupir avant de tourner son regard vers Matt et de lui offrir un petit sourire.

"Je savais que j'aurais dû emporter un paquet de cartes." lui dit-elle pour alléger l'humeur.

Faisant pivoter son siège face à la vitre qui donnait sur l'extérieur elle observa la tempête faire rage sans se départir de son sourire. C'était étrange. Elle avait eu l'occasion de voir plus de tempêtes de sables dans sa vie au service de l'armée que ce genre d'intempéries. La vue avec quelque chose d'hypnotisant et elle dut se faire violence pour détacher son regard des éléments qui se déchainaient autour d'eux. Tournant à nouveau son attention vers le jeune homme à ses côtés elle le détailla quelques secondes avant d'ouvrir la bouche.

"Tu penses que ça va durer longtemps ?" lui demanda-t-elle alors.

Installée ainsi, la douleur se dissipait lentement et le fait qu'ils soient coincés de la sorte la gênait moins. Certes, elle aurait tout donné pour se retrouver dans ses quartiers et se détendre convenablement mais la situation actuelle n'était pas si horrible que ça. Ils auraient pu être surprit bien plus tôt et ne pas pouvoir rejoindre leur abri de métal. Les maisonnettes des athosiens semblaient bien moins résistantes et hermétiques que la carlingue de leur Jumper et elle frissonna en pensant à ce que les habitants de la petite colonie subissaient à cet instant. Il n'y avait rien à faire d'autre qu'attendre aussi s'enfonça-t-elle un peu plus dans son siège et attendit. Ne sachant pas si le sergent Allen et le docteur Beckett les entendaient elle ne se permit aucune marque d'affection en direction de son compagnon bien qu'elle en aurait eu envie. Elle se retint aussi de lui demander ce qu'il se passait avec Pedge et pourquoi il réagissait ainsi face à la jeune gradée, elle aurait bien le temps de lui en parler plus tard et elle ne voulait pas l'énerver. Elle ne savait pas combien de temps ils seraient coincés dans ce petit espace et il était inutile de lui rajouter une dose de stress uniquement pour qu'elle satisfasse sa curiosité.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 4 Mar - 15:00

avatar
Et dire qu’elle avait voulu se montrer taquine histoire de le dérider… Le bel enfoiré. Il avait prit sa main tendue et il lui avait claquée dans la gueule sans autre forme de procès, juste pour le plaisir d’être méchant. Pedge venait d’essayer de faire un effort, en blaguant comme les militaires l’auraient fait entre eux, mais au final, entre ces deux là, l’animosité avait tellement prit le dessus que ça ne fonctionnait tout simplement pas. C’était bien fait pour elle, ça lui apprenait à essayer d’être conciliante et à se rabibocher avec un connard de première.

« Je ne parierai pas trop longtemps la dessus, Sergent Maitre. »

Non, il ne gagnera pas toujours. Alors que l’ambiance reprenait la direction négative du thermomètre, Pedge se le promit intérieurement tout en se détournant pour rassembler ses affaires. Pour le coup, elle était vraiment en colère ; Non seulement à cause de la méchanceté gratuite dont elle était l’objet, mais aussi parce qu’elle se sentait profondément conne d’avoir essayé d’arrondir les angles avec un gars comme cet Eversman. Mais à quoi est-ce qu’elle pensait ? Ils entreprirent de repartir au Jumper et l’air frais laissa Pedge de marbre, entichée comme elle était dans ses vêtements militaires hivernaux. Elle laissa passer les autres devant, se contentant de suivre le mouvement avec le matériel qu’elle avait prit, tout en gardant un œil bienveillant sur Nyota qui devait sévèrement en baver, tandis que l’autre œil, meurtrier celui-là, s’attardait sur le dos du sergent maître. Ce qu’elle ne donnerait pas pour lui coller une raclée et le laisser retrouver ses dents dans la neige rougie par son sang… Mais bon, elle était une soldate, et elle savait se tenir, pas comme ce crétin. C’était certes une consolation en soi, mais bien maigre, comparée à la leçon qu’elle pouvait lui donner physiquement. Ce genre de type ne comprenait que ça.

La vue du Jumper tira notre sous officière de ses projections morbides. Elle posa son matériel, rangeant ce qui pouvait être rangé, puis elle posa son cul sur les bancs à l’arrière. Au moins, Matt et Beckett iraient à l’avant, et dans quelques minutes tout au plus, l’ensemble du petit groupe serait de retour sur la cité, au chaud, permettant également à Pedge de s’éloigner de son antipathique collègue. Mais c’était sans compter sur la météo de plus en plus violente. Ils étaient prit dans la tempête de neige, et après un essai infructueux, Beckett jugea préférable de laisser tomber et d’attendre une accalmie avant de repartir. Ils étaient plantés là, au milieu de nulle part, dans le Jumper. Certes, ils étaient à l’abri, mais complètement pommé, et pour une durée indéterminée. Matt envoya Beckett à l’arrière avec elle, prenant le premier tour avec Nyota, ce qui fit rire jaune Pedge qui confia à Beckett, pas du tout discrètement qui plus est :

« Ouais, on ne sait jamais, des fois que l’abominable homme des neiges ne nous attaque… »

Elle tira les couvertures de survie d’un air maussade, qu’elle distribua à Beckett pour qu’il les transmette au première classe et au sergent maître. Une fois ceci fait, elle s’enroula dans la sienne, et elle s’allongea sur la couchette, observant le plafond du Jumper. On sentait qu’elle avait l’habitude ce genre de situation, pas celle de se retrouver dans un vaisseau volant au milieu d’une tempête de neige, mais celle d’être coincée et d’attendre. C’était souvent comme ça, dans les forces spéciales. Bref, elle venait de faire sa petite remarque désobligeante, et elle espérait sincèrement que l’autre plouque prenne la mouche… Histoire de ne pas trop accabler Beckett, elle tenta quand même de faire la conversation. Le pauvre se retrouvait au milieu des deux militaires, à l’instar de Nyota, subissant le tir croisé à peine voilé de plein fouet.

« Ca va Carson ? Ce n’est pas très commun comme situation pour vous hein ? Vous avez bien fait de ne pas insister, vaut mieux patienter que de se crasher. Ca c’était des fois que le docteur s’en veuille.
- Non, ce n’est pas habituel, souligna-t-il avec un demi sourire avant d’ajouter : mais ça me change de mon traintrain dans la cité.
- Ouais c’est sur… Pedge médita quelques secondes avant de lui reposer une question. Et sinon, vous avez une copine sur la cité ? »

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum