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MJ 23 Part. 3c : Bataille pour la Magna Caverneum

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Sam 27 Mai - 23:06

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MJ 23 Part. 3c : Bataille pour la Magna Caverneum Pareso10

Avec le Meneur de Combat Paresok



Le meneur Paresok s’était engagé à guider le colonel jusqu’à la salle des Grands Canons. Il avait changé de tenue, s’était nettoyé le visage et avait visiblement reçu quelques soins pour sa narine fendue. Enfin...quelques soins...on lui avait surtout cautérisé la peau au fer rouge, ce qui n’était pas terrible. Un bandage souillé de son sang avait marqué l’emplacement de sa blessure sur son nouvel uniforme. Mais hormis cela, l’officier Natus donnait l’air d’être neuf.

Il vint à la rencontre de Sheppard à la tête d’une vingtaine de militaires Natus à l’aspect légèrement différents. Ils étaient regroupés par cinq dont un qui tenait toujours un marteau gravé de différents signes. Les autres portaient en plus de leurs armes d’étranges plaques de la même couleur que leur pierre à feu. Ils transportaient également un canon sur roue, plus petit que les autres, mais qui s’avérerait surement utile une fois là-bas.

« Paré fiston ? Je nous ai dégoté quelques servants de canon. Ils ont une folle hâte de faire goûter notre feu à cette montagne volante. »

Paresok attendit que le colonel soit prêt puis prit les devants. Il passa par le côté droit de la salle et se fraya un chemin parmi les innombrables civils qui attendaient leurs tour pour passer la Porte. Les servants formèrent une petite colonne qui gagna les arrières de la troupe et ils passèrent par l’accès qui n’avait pas été anéanti par les Wraiths. Le chemin parti sur une pente douce après un grand carrefour, les autres amenant surement au front principal, puis ils débutèrent une lente et longue ascension.

Les quartiers d’habitations se succédaient sur des décorations toujours différentes mais sur le thème des Seigneurs Tairis. John et Pedge passèrent parfois à côté d’immenses statues devant lesquelles plusieurs groupes de civils priaient. Des cris, un peu plus loin, des ordres donnés à des transporteurs qui chargeaient visiblement des munitions et des caisses d’armes en direction du front. Les charrettes étaient tirées à la main par des hommes d’apparence robustes et impatients d’arriver à destination.

Une série d’échoppe en tout genre complètement vide, avec des habitations aux portes ouvertes, cernaient une vaste avenue noire de monde. De part et d’autres, des groupes en colonnes dirigés vers la route de la Porte attendaient sagement. Ils étaient alignés avec une rigueur quasi-militaire, un meneur pour chaque groupe rappelant des instructions précise, alors que chacun d’eux attendaient l’autorisation de se rendre vers la Porte. Chacun portaient des sac à dos ressemblant plus à des sacs de jutes en bretelles. On trouvait le couchage enroulé autour d’une gamelle en ferraille, trois flasques d’eau conçue dans la peau d’un animal inconnu, et surement quelques vivres non périssable. Chaque groupe avait son soigneur de fortune avec quelques civières. Puis les plus conservés des vieillards poussaient à l’arrière de la colonne une lourde charrette qui contenait sûrement de quoi faire un campement. Et permettre à ce contingent de survivre quelques temps hors de la Magna. C’était un schéma qui se répétait sur chaque carrés de civils qui s’étalaient tout au long de cette route.
Ces gens s’étaient préparés depuis longtemps à devoir quitter leur foyer. Mais c’était néanmoins avec beaucoup de peine : il y avait des pleurs et des gémissements qui s’élevaient régulièrement parmi eux.

L’équipe SG passa ensuite devant un hôpital de campagne que des militaires et civils venaient tout juste d’éteindre. Une énorme colonne de fumée noire s’en échappait encore. Tous les autres blessés se retrouvaient donc dehors, sans abri, en étalant leur blessures et infirmité aux microbes. Etalé sur la place centrale en un tapis gigantesque, ou le long de ces marches qu’ils descendaient encore, il n’y avait que hurlements et douleurs. Par endroit, ils étaient même obligés de les enjamber !

Et l’ascension se poursuivit. L’atmosphère était pesante et l’on entendait les milliers de cris de guerre qui se faisaient écho dans cette immense cave. C’était une expérience unique et très intimidante, surtout que la hauteur permettait d’avoir une vue de plus en plus précise du rez de chaussé, là-dessous, où Sheppard avait envoyé trois des siens pour aider l’offensive générale. D’ailleurs, cette soudaine augmentation des cris perpétuels ponctuèrent la brutale contre-attaque Natus sur les Wraiths. Malgré la distance, on remarquait la vague d’hommes qui s’élançait courageusement contre l’ennemi.

« Soyez fort ! Les Trois vous regardent avec fierté ! » Murmura Paresok en regardant cette ultime scène de chaos.

Il poursuivit le chemin en déclarant qu’ils seraient presque arrivé. Le croiseur était bien visible et devenait de plus en plus gros au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient. Un bruit déplaisant leur indiqua que plusieurs darts venaient d’être lâché. Mais ils ne venaient pas sur eux...non...ils fonçaient à l’extrême opposé, droit sur la position du lieutenant Ross. Avait-il sauté à ce moment là ?

Un enfant emergea soudainement de l’angle d’une ruelle vide en hurlant le nom du meneur. Il atteignit en étant hors d’haleine et éprouva une grande difficulté à délivrer son message.

« Le...le pont ! Ils assaillent le pont ! La défense appelle à l’aide ! »
« Ils ne l’auront pas ! » S’écria brutalement Paresok en tirant son épée. « Chargez à mitraille, vous autres, je veux les truffer de nos joyeusetés au plus vite ! »

Et le meneur s’élança après avoir mis une bourrade dans le dos du colonel. Le genre de geste presque enfantin qui lui laissait entendre qu’il serait un nul s’il n’arrivait pas là-bas avant lui. En continuant de progresser jusqu’au plafond de la Magna, le chemin devint de plus en plus étroit et l’écho d’une nouvelle bataille prit de l’ampleur. Ça se battait non loin et ils n’y allaient vraiment pas de main morte. Soudain, une explosion retentit sur un ensemble de cris, deux Natus émergèrent d’une série de bâtiment en tirant une femme dans leur sillage. Ils comptaient l’amener dans l’un des bâtiments abandonnés qu’ils avaient transformés en poste de secours de fortune. On entendait aux cris qu’il était rempli.

« On est débordé ! » Hurla un Natus paniqué.

La route se termina sur deux bâtiments de façade dont l’entrée menait directement sur ledit pont. C’était comme une sorte d’arc de triomphe, une décoration murale qui s’enfonçait dans la paroi rocheuse. Une fois passé, les militaires découvrirent une petite place avec une série de colonnes soutenant un plafond voûté. Un pont taillé dans la pierre enjambait une énorme faille naturelle qui plongeait si profond qu’on ne voyait pas le fond. Et en face, un accès similaire, qui menait forcément à la chambre aux canons.
Les tas de sacs de pierre accumulé là-bas, avec des défenses de pics en bois, quelques canons renversés et plusieurs cadavres momifiés, donnaient clairement le ton. L’information n’avait pas transité assez vite jusqu’au balcon de commandement et les Wraiths avaient finalement assailli la ligne.

Paresok entra directement au corps à corps avec un sbire qui vidait l’un des derniers défenseurs. ils n’étaient plus qu’une demi-douzaine à se défendre et étaient sur le point de céder. C’était une unité mixte cette fois-ci. Des duellistes et tirailleurs Natus avaient du se regrouper naturellement après toutes ces pertes. Pendant qu’une bonne vingtaine de Wraiths continuaient de traverser le pont pour se rendre jusqu’à eux, la bataille faisait encore rage et les rares survivants allaient jusqu’au sacrifice. Une femme blessée, un poignard Wraith planté dans l’épaule, donna le reste de son énergie pour s’emparer d’un sbire qui allait tirer dans le flanc de Paresok. Elle l’emporta avec puissance jusqu’à la faille et tomba brutalement avec lui sans la moindre hésitation. On entendit longtemps son dernier “Tairius” en écho avant qu’un lointain “POC” ne vienne imposer le silence.

Il fallait impérativement reprendre l’avantage et au plus vite !



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Deadline : Mardi 6 Juin au soir

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Invité
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Sam 3 Juin - 18:33

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Pedge Allen
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
Partie 1 : Déboires intimes PNJ : Paresok

Une fois que les Atlantes purent réutiliser la porte afin de demander un dernier ravitaillement plus spécialisé, chaque équipe, partie avec l'un des trois officiers, pour mener à bien leur mission. John et Karola avaient fait le choix de mener les trois fronts. Tout était calé correctement et si ça se passait bien, la guerre serait qu'une formalité au prix de nombreuses vies. John attendit que Pedge soit prête et dès que ce fut le cas, il se chargera de deux valises contenant un drone, donnant l'autre à la demoiselle.

John fut ravi de retrouver un Paresok, rafistolé à l'ancienne, le fer rouge étant le seul moyen pour recoudre et cautériser une narine éventrée.
L'homme une fois débarbouillé de son sang et surtout dans un nouvel uniforme semblait plus humain. Il se l'était déjà fait remarqué quand il parlait stratégie avec la Batailleuse Vida, mais Paresok, devait avoir un âge similaire au sien. Rendant le sobriquet dont il l'avait affûté complètement ironique. Après, peut-être que le visage assez enfantin du colonel, le rendait plus jeune ? Sûrement. En tout cas, se faire nommer « gamin ou fiston » par un homme de sa génération avait un côté assez amusant et il continuerait à le nommer Taigrions a son tour.

Une vingtaine de militaires avec de longs manteaux portant des signes et des plaques sur leurs torses. Étaient-elles explosives comme leur minerai ? Ils avaient un canon avec eux, très pratique une fois sur les lieux sans aucun doute. Leurs spécialités furent nommées par l’officier Natus au phrasé que l’homme appréciait. Ce qui attira surtout l’œil du colonel, fut les immenses marteaux… bêtement il ne put s’empêcher de penser à celui de Thor et intérieurement il y tira une source d’amusement.
«[color=MEDIUMTURQUOISE Paré “Taigrions”, voici le sergent-Maître Allen, nous avons hâte de saluer le croiseur Wraith avec vos canons.[/color] »
Répondit Sheppard chaleureux comme à son habitude. Il lui tendit une radio portative avec un craft dessus pour l’accrocher aux vêtements.
« C’est une radio, cela nous permet de parler à distance » Il lui montra comment la machine noire fonctionnait.

Paresok

L’officier Natus posa sur Allen un regard respectueux. Il lui fît une sorte d’étrange révérence, une main posée sur la poitrine tandis que l’autre présentait le pommeau de son arme d’un signe martial particulier.
« Par ma foi, une femme dans une équipe de mâles ? Elle doit en être d’une redoutable férocité au combat, une furieuse querelleuse ! »
Le ton n’avait pas été entièrement sexiste. Pas entièrement ! On sentait que l’homme aurait du mal à accepter que l’art martial de Pedge soit supérieur au sien et l’on comprenait facilement à son regard qu’il la défiait de tuer plus de Wraiths que lui.

Pedge Allen

Pedge inclina la tête doucement en guise de réponse à sa révérence.
« Quand je mords, je ne lâche plus. », précisa-t-elle avec un regard appuyé. Shepard eu un rictus amusé de cette réplique bien sentie.

Paresok

Paresok écouta ensuite attentivement Sheppard concernant la radio.
« Quelle étrangeté que cette boite à son... » Avoua Paresok en l’observant sous toutes les coutures, la tenant du bout de ses doigts dans la crainte de briser cet objet de valeur.
« Une telle création nous aurait soulagé de biens des tracas contre le dévoreur ! » John était bien d’accord, c’est quand même bien plus efficace que des signaux lumineux.
L’officier Natus était presque émerveillé. Il fût touché d’avoir l’honneur de porter un appareil des Atlantes sur lui, même si son utilité était surtout tactique. L’homme ne dit rien de plus et fît un signe de tête à Sheppard en lui frappant l’épaule.
« Sur ce présent agréable, allons-nous rendre à la bataille ! J’ai grande hâte de briser cette montagne volante ! »

Le colonel, suivi aux côtés de son homologue et d'Allen, le chemin dans la grotte. La mise en bouche fut une petite pente douce pour commencer la grimpette, croisant des quartiers d'habitations sculptés sur le thème des trois grands Tairis… les fameux « seigneurs » que vénérait ce peuple comme le montrait certain Natus priant aux pieds d'immenses statues. Pendant quelques secondes les yeux de Sheppard se perdirent sur la finesse des sculptures, la légende était quand même proche de la réalité, comme si les « trois » étaient toujours avec eux, n'importe où. Entre les Tairis de l’ancien temps et ceux d’aujourd’hui il y avait une différence morphologique. Sheppard en avait jamais vu en vrai, seulement des photos. Après cela pouvait être aussi dû à la liberté d’esprit des artistes.

Le chemin était incertain, croisant tantôt du monde tantôt personne. Ils finirent par rencontrer un groupe de civil, prêt à être évacué, portant le strict minimum pour survivre sur la nouvelle planète. Quel déchirement de devoir quitter son foyer et de partir vers l'inconnu. Des siècles et des siècles de culture dans cette vaste grotte, pour rencontrer la surface et tout reconstruire…savoir qu'on va perdre son homme, son père, son frère ou à l'inverse une femme qui nous ait chère au cœur…combien d'hommes et de femmes tomberont aux mains des Wraiths ? Allaient-ils survivent à ce génocide ?

Chacun portait sur ses épaules, le poids immense de la tristesse et de la peur. Même préparé depuis des années, ils auraient préféré que ce jour funeste n’arrive jamais ou pour les plus cynique à la génération d’après.

John, se mettait à leur place et ne pouvait que les soutenir du regard et compatir. Après tout, il était ici, pour donner sa vie pour un peuple qu’il ne connaissait que depuis quelques heures. Un court instant ses pensées dérivèrent sur les personnes de la cité, ses amis et sa compagne… il n’aimait pas penser à cela, à dire vrai son dynamisme et son espoir, l’avait toujours maintenu dans l’idée qu’il ne mourrait pas. Or, depuis le début d’année, il avait quelque chose qui s’était brisé, il ne se sentait plus aussi immortel et venait à redouter que sa chance de trompe-la-mort le quitte un jour. Tout à l’heure face à l’originel, il avait manqué d’y rester, avait-il eu peur ? Oui, la peur est normale, mais avait-il eu un regret ? Celui de ne pas briser la nuque de cette immonde créature…et finement, il avait eu un coup de chance et il s’en était sorti pour tâter de ses lames le sang de son ennemi. Mais aucun regret sauf celui de n’avoir pas embrassé sa compagne une dernière fois. Il ne savait pas s’il allait rentrer sur Atlantis. Cette pensée lui était désagréable et il trouvait ça angoissant. Il n’est plus tout jeune et pourtant il ne pourrait pas se passer de l’action. Les gémissements et les pleurs des Natus lui fendait le cœur et inconsciemment il se demanda si Nathalie allait verser autant de larmes autant s’il advenait un malheur, … étant sensible à cet état oui sûrement...Non, il ne devait pas penser à ça.

Sheppard avait baissé la tête un court instant en se perdant dans ses pensées tristes et à l'image de la désolation qu'il transperçait de sa présence, dans un lieu de mort et de drame. La fumée suffocante de l'hôpital de campagne, la ramena à la constatation de Rodney sur le dioxyde de carbone… il espérait qu'il avait trouvé une solution avec un Natus, sinon cela serait un sacré problème pour la zone d'évacuation. Il se refusa à regarder trop longtemps les blessées… ils étaient condamnés si les bactéries venaient à faire des gangrènes dans leurs lésions. La guerre n'est jamais belle à voir et ce genre d'image lui rappelait que trop bien l'Irak. Le pire fut d'enjamber certains « futurs » mourants, dame la faucheuse devait se repaître de toutes ces nouvelles âmes, peut-être fêtait elle le nouvel an avec ce repas gargantuesque ?

La marche était silencieuse, ponctuée par les cris et les bruits d'une bataille sans fin, John n'avait rien à dire, il préférait se perdre dans ses réflexions pour ne plus entendre les plaintes. Plus ils prenaient de la hauteur, plus ils pouvaient voir l'étendue des combats et du malheur ici-bas.

Le regard vert/gris de l'homme se plongea sur le paysage, essayant de visualiser où ils étaient par rapports aux plans de la Magma que lui avait montré Vida… son cœur se sera en entendant les cris redoublés en bas, où se trouvait Frei, Eversman et Deltour…Il n'entendait pas encore le bruit des bazookas et les hurlements puissants des Natus, l'inquiétèrent au plus haut point. Avaient-ils déjà chargées ? Sans même avoir attendu la destruction des tours ? Enfin, il ne devait pas trop s’en faire sinon il serait capable de demander un rapport maintenant. Il devait attendre un peu, le temps
que Frei fasse son œuvre. Mais cela fut plus fort et il envoya un message de soutien à son bras droit :
// Karola… soyez forte, bon courage, on se retrouve dans quelques heures en vie... //

Cela n'était rien, mais une marque d’appui après avoir entendu des hurlements qui étaient en réalité une charge Natus pas du tout prévue ou trop en avance par rapport à la stratégie initiale.

Paresok, murmura quelques mots, Sheppard ne dit rien, continuant le chemin vers le mont «canon ». Ils étaient bientôt arrivés, comme le témoignait la vue imprenable sur ce maudit croiseur. John rêvait de le faire exploser en mille morceaux ! Lui et sa nuée de darts bien sagement rangés dans ses hangars…et comme par magie les bruits stridents des vaisseaux se firent entendre, allant droit vers la zone du lac, où se trouvait le lieutenant Ross… Sheppard ouvrit de grands yeux, déposant une valise, pour mettre sa main à son oreillette.

// Ross, des darts viennent sur vous ! // Avait-il réussit à sauter ? Il l’espérait, avant que les oiseaux de malheurs ne viennent les happer…
// On a remarqué ! Le hangar Natus est détruit ! //
Il y eu un fort bruit de vent, cela laissait supposer qu’il était encore dans les airs. Bêtement John, se dit qu’il n’entendait pas les hurlements de Rodney, il était assommé non ? Il le voyait bien faire de la résistance pour ne pas sauter.
// Vous avez sauté ? // Il se retenu de dire : « tous »
// Oui nous... Ah merde ! //
Bon, ils avaient sauté ce qui est une bonne chose...Il n’y avait plus de bruit de vent… était-il tombé sur le sol ? Mais comment ça “merde” ? Sheppard s’avança vers la corniche comme s’il pouvait mieux voire ainsi : réflexe stupide. Il eut soudainement un gros bruit d’explosion qui fit bondir le cœur du colonel.
// Ross ! Que ce passe t’il ? //
// Un des engins Natus a explosé ! Hamilton a des ennuis, j'y vais ! //
// Bien. Tenez-moi au courant...//

Le regard encore perdu sur les vaisseaux, Sheppard se tourna en étendant un enfant hurler le nom de Paresok… et il n'aimerait pas une bonne nouvelle. Le pont…la fameuse zone qui devait les mener aux canons étaient envahis d’ennemi ! Mais ce n'est pas vrai ! Pas moyen de faire une stratégie sans que ça merde !! L'officier Natus donna un tacle digne d'un jeu d'enfant pour provoquer Sheppard, bien loin de la perspective joyeuse de se jeter corps et âme dans le combat.

// Bon. Nous avons aussi un problème, on reprend contact quand de notre côté c’est stabilisé. Bon courage ! //

Il soupira, déposant ses deux valises de drones contre le mur, près des soldats qui restaient apparemment pour mitrailler les Wraiths de cette position. Ils avaient intérêt à ne pas les abimés !

John Sheppard

« Bon. Sergent, voilà un imprévu… la fameuse sauce. » Dit-il humoristiquement, chargeant son arme, pour s’élancer derrière Paresok qui était en train de galoper l’épée en l’air ! Pas le temps de s’attarder sur les lieux, ni sur les cadavres, tout était déjà trop tard, les Wraiths avaient forcé la ligne et les canons étaient vidés de leur occupants.

Pedge Allen

« Espérons qu’elle assaisonnera ces vampires plutôt que nos cadavres.», répondit-elle laconiquement en lui emboîtant le pas.

John Sheppard

Il la toisa quelques secondes… « Rho ! Ne soyez pas défaitiste ! »

Pedge Allen

« C'était une remarque pleine d'optimisme Colonel. » Fit-elle avec un haussement de sourcil.

John Sheppard

« Ah. J’ai mal compris » Il devrait être habitué avec Karola et son visage sans émotion. Mais bon ça arrive les erreurs…

Pedge Allen

En même temps, ce n’était pas très claire comme remarque et les deux interprétations étaient possibles. Elle opina du chef en guise de réponse.


John, en profita pour tendre une radio à l’un des adorateurs du dieu viking, lui expliquant rapidement le fonctionnement tout en lui demandant de trouver une bonne place pour les soutenir avec leurs canons. L’homme hocha la tête et commença à mener son groupe. Deux d’entre-deux prirent les valises laisser par les Atlantes pour les surveiller pour ne pas les perdre.

Le sorte d'arc de triomphe démolie … Des Natus hurlaient qu'ils étaient débordés ! Ah ça oui, ils le voyaient bien ! John, braqua son arme, observant un minimum la scène, ils n'étaient pas beaucoup pour enclencher le combat et fallait se montrer un peu plus malin qu'un taureau en pleine charge ! Car devant eux, se dressait non seulement sept Wraiths dont un qui venait de se faire basculer avec une guerrière par-dessus bord...mais surtout une dizaine de Wraiths venaient sur eux, une machine non loin et une ligne au fond… une vingtaine de sbires…et ils n'étaient pas assez nombreux pour les contenir… en somme c’est la merde !

John était quand même en train de se demander ce qu’ils foutaient là… la vue d’autant de Wraiths donnaient des frissons glacials et ils avaient intérêt à être malin !
Soudainement, la voix d’Adam grésilla dans la radio :
//Contact perdu avec Hamilton, je répète contact perdu //

Bah tiens, c’est bien le moment tiens ! La mission n’avait pas commencé qu’il manquait quelqu’un. Ross avait écopé du moment chat noir. John avait horreur de perdre ses hommes et il ignorait si la perte de contact était dû à la mort du maître-chien ou simplement qu’il avait atterrit trop loin. Dans tous les cas cela lui fila un coup au ventre et il ne put de toute façon, pas demander plus d’information, il fallait engager le combat, avant que les Natus se transforme en momie. Son regard se fit un peu plus lourd, il releva la tête vers Pedge, pas besoin de mot pour comprendre.

Part 1 // Déboires intimes de John



CODAGE PAR AMIANTE

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Lun 5 Juin - 10:31

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"Magna Caverneum"


TEAM ALLEN / SHEPPARD


Dans les hauteur de la grotte, sus aux canons !

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On leur demanda d’approcher pour le briefing une fois que le Major Frei et le Colonel Sheppard revinrent de leur entretien avec la batailleuse. La stratégie avait été définie. La couleur fut annoncée d’entrée de jeu. Ils allaient se séparer sur trois fronts. Ils n’étaient déjà pas nombreux, et Pedge ne savait pas si c’était une bonne idée que de se répartir comme ça, mais au final, c’était sans doute ce qu’il y avait de mieux à faire pour apporter une aide décisive aux combats. Ils ressemblaient à une équipe de commandos de chocs, peu nombreux et déployés sur le terrain pour faire mal à des points précis et stratégiques, en effectif réduit. Ça allait bien à Pedge qui préférait la qualité à la quantité. En plus de ça, ils allaient recevoir le concours de force Natus en soutien, et ce ne serait pas du luxe.

Pedge n’en revenait pas. Un croiseur Wraith dans une grotte ! Mais comment diable avait-il pu entrer là-dedans ? Il avait découpé le sommet de la montagne comme on l’aurait fait avec un œuf à la coque ? Et encore, elle n’était pas certaine que cette grotte soit au sommet d’une quelconque colline ou montagne… Alors comment ? C’était impossible qu’un accès soit suffisamment large pour s’y engouffrer. Avaient-ils foré ? Dans ce cas pourquoi les Natus semblaient être pris au dépourvu, eux qui semblaient s’être préparés à ça depuis des années ? En plus, selon le forage, c’était un coup à tout prendre sur la tronche et à retrouver que de la purée d’humain en guise de casse dalle. Tout cela ne tenait pas vraiment, mais la texane arrêta de faire des projections pour écouter la suite du briefing. Une faction d’ingénieur Wraith… Curieux, mais pas improbable. Cela expliquerait déjà comment ce fichu croiseur était rentré dans cette grotte (du moins en fantasmant la manière puisque cela ne disait pas exactement comment ils avaient procédé), tout en expliquant la bestiole atrophiée qui était sortie d’un œuf bizarre… Sans parler des armes qui ne fonctionnaient pas quand un humain s’en servait, ce qui n’était pas habituel. L’équipe ferait peut-être de belle prise technologique au cours de cette mission, même si l’objectif premier était de leur botter le cul pour qu’ils dégagent de là, tout en laissant assez de temps à la population de vider les lieux vers le site de repli.

Sheppard expliqua ensuite le premier scénario. Apparemment, les Natus avaient anticipé la venue d’un croiseur dans leur grotte en agençant des canons lourds à un endroit stratégique. Il fallait une sacrée dose d’imagination pour ça mais soit. Seulement voilà, les servants ne répondaient plus et du coup, le feu de la mort qu’ils avaient gardé sous le coude en cas d’invasion n’était pas au rendez-vous. Il fallait donc reprendre cette artillerie offensive. Pedge écopa de ce scénario, qu’elle partagerait avec le lieutenant-colonel Sheppard. Elle n’était pas mécontente de se retrouver avec lui. Elle ne le connaissait pas plus que ça, mais au moins, cela lui permettrait de découvrir l’homme en plus de l’officier. Par politesse, elle écouta le reste du plan. Elle aurait pu commencer à se projeter sur son scénario à elle, mais s'ils parvenaient rapidement à rejoindre les canons et à voir ce qui clochait pour les remettre en service, ils iraient peut-être sur les autres scénarios prêter un coup de main. Il fallait donc être au courant de tout, de la stratégie d’ensemble, du plan de contre-offensive. Une fois passé ce moment de calme, ils n’auraient plus vraiment de répit.

Ce fut au tour de Karola d’expliquer la seconde partie du second groupe d’atlante qui irait au charbon. Il s’agissait donc de Matt et de Coralie, supervisés par le Major en personne. Leur tâche allait être épineuse. Ils seraient très proche du front ennemi, au plus près du ravitaillement en vampires. Ils devaient impérativement couper cette tête de bon qui permettait à l’ennemi de faire venir du monde en masse pour écraser la résistance des natifs de cette grotte. S’attaquer aux lignes logistiques était une bonne chose, car une armée reposait souvent là-dessus. Dans le cas présent, on ne pouvait pas vraiment s’en prendre à l’approvisionnement en nourriture, car la bouffe, c’était eux. Il restait donc Alek, Rodney et Adam à caser, et ils entrèrent dans la phase d’explication du troisième scénario. Ceux-là devraient sécuriser un hangar lantien prometteur pour les représentants de la race en question, tout en portant assistance à des Natus pris au piège. Les groupes de départ étaient maintenant reformés. Ce n’était pas du tout une mauvaise chose. La guerre est une forme d’être vivant, qui évolue selon les actions de chaque camp, et il fallait muter pour s’adapter. Celui qui s’adaptait le mieux, de façon à contrecarrer sur plusieurs coups d’avance, son adversaire, gagnait la guerre. Cela n’allait pas plus loin. C’était là tout le loisir des stratèges, qui outre les connaissances théoriques des choses à faire et à ne pas faire, devaient arriver à penser comme l’ennemi pour anticiper ses actions, tout en gardant à l’esprit qu’en face, ça fonctionnait pareil.

Sheppard s’adressa ensuite à tout le groupe. Il rappela que les FlashBang étaient une des meilleures options pour se débarrasser d’un Wraith, le rendant aveugle et sourd. Il fallait qu’elle en récupère, ainsi qu’un nouveau treillis, et des munitions, pour repartir au combat en ayant son équipement au meilleur de sa forme. Le ravitaillement par la porte permit donc à la soldate de récupérer un nouveau treillis, bien moins raide que le précédent alors gorgé de sang, et surtout, cela lui permettrait de cacher les bandages de son épaule à la vue de tous. Bon, elle n’en avait pas honte, mais au moins, c’était propre. Le tout était de se changer, et le derrière de la porte offrait un paravent de luxe. Elle n’était pas aussi pudique que certaines femmes, mais elle ne voulait pas s’exposer inutilement dans un milieu essentiellement masculin. Elle s’était déjà faite tirer dessus par un Natus, elle n’avait pas envie de se faire tirer encore une fois, d’une autre façon. Les guerres et les viols, ça ne fait pas deux, même si elle estimait ne rien craindre en présence de ses compagnons d’aventures. Double face serait capable de se sortir les doigts du cul pour venir l’aider si un scénario similaire devait se produire. Bref, une fois avoir fait peau neuve, la jeune femme récupéra des munitions supplémentaires, une grenade à fragmentation et deux grenades type Flash Bang. Elle termina par compléter son kit médical afin qu’il soit complet.
Il était maintenant temps de partir pour la salle des Grands Canons et voir ce qu’il clochait avec ces derniers, pour qu’ils balancent leur destruction sur ce foutu croiseur !

Sheppard et Allen retrouvèrent le meneur Paresok pour qu’il les guide vers la salle des Grands Canons. La jeune femme ne le connaissait pas particulièrement, si ce n’était de visu pendant la bataille précédente pour reprendre cette salle et sécuriser l’accès à la porte. Encore et toujours de la stratégie basique qui consistait à stabiliser une tête de pont et de ravitaillement pour durer dans le temps. Il semblait lui aussi avoir reçu quelques gnons pendant les échauffourées, mais ce qui attira d’emblée le regard de la texane fut les Natus qui le suivait. Ils étaient regroupés par cinq, et chaque carré était complété d’un type portant un marteau gravé, de ce que Pedge qualifia de rune. Un peu comme les nains dans de célèbres sagas épiques. Les autres avaient des plaques, colorées de la teinte de leur pierre à feu, et se traînaient un canon miniature. L’artillerie portative, le char d’assaut Natus, on se croirait revenu des siècles en arrières sur Terre. C’étaient des servants selon les dires du meneur de bataille, et c’était logique. S’ils arrivaient aux canons plus imposants qui étaient censés tirer sur le croiseur, ils ne seraient pas trop d’une vingtaine pour les faire fonctionner. Et ce n’était pas Pedge ou John qui allaient s’improviser artificier avec des engins qu’ils ne connaissaient pas.

L’officier remarqua Pedge et lui fit une petite révérence, assez étrange. Elle arqua un sourcil, surprise et elle inclina la tête en guise de respect. Sa petite remarque, un brin sexiste, ne vexa pas la militaire qui en avait entendu des biens pires dans sa vie, surtout venant de ses collègues militaires, ou même des officiers instructeurs pendant les classes qui se faisaient une joie de la pourrir, son sexe faible et son air endormie. Bref, elle était rodée, et elle considérait qu’elle n’avait rien à prouver, même si l’autre semblait penser qu’elle était bagarreuse. Il avait un phrasé un peu vieillot, mais ce n’était pas incompréhensible. Finalement, après un échange et une mise au point, le groupe se mit en route vers leur objectif. Ils prirent à droite en sortant de la salle aux vitrines brisées, triste vestiges des souvenirs des Natus, réduit en miettes par cette attaque dévastatrices.

Ils prirent un chemin préservé des attaques Wraiths et ils commencèrent leurs voyages parmi la culture Natus, bâtiments intact et architecture indemne se succédant sur leur progression, sans parler des statues imposantes des 3 Seigneurs qui venaient couver de leur regard de prédateurs bienveillants les étrangers qui foulaient de leurs pieds chaussés de rangers le sol de la Magna. Pedge suivait le mouvement sans rien dire, mais ce n’était pas pour autant que ses yeux n’allaient pas ici et là observer tout ce décorum culturel qui ne lui était pas familier. Elle regrettait un petit peu que les négociations entre leurs deux peuples soient dans leur prémices, car elle aurait aimé œuvrer ici avec ces gens, tout en lui permettant de découvrir cette peuplade et sa culture, tant architecturale qu’onirique. Il n’y avait pas de musique, comme on pouvait retrouver dans les films d’actions, musique qui accompagne les combats ou les pauses. Elle était remplacée par le bruit des gens qui priaient, ici et là, devant ces immenses statues finement ouvragées, qui déclinaient à chaque fois les trois Seigneurs Tairis d’antan : Le guerrier combattant, la soigneuse ou encore le savant. La ville fourmillait d’une activité fébrile. Ici des petits gars transportaient des caisses plus lourdes qu’eux, là, des femmes courraient avec du linge propre pour aider aux camps de soins de campagne, là encore des meneurs d’hommes et de femmes organisaient tout ça pour que l’ensemble de la population s’unisse dans un seul et même élan solidaire. Les mines étaient graves pour certaines, d’autres étaient apeurées, en pleurs. Certains souriaient, pour se donner du courage, d’autre encore semblait avoir perdu quelque chose, les yeux dans le vague, amorphe et atone. Des charretiers tiraient leur voiture dans les rues, bien chargées. Robustes et bien bâtie, cela semblait être une formalité pour eux.

Puis vint le moment où ils débouchèrent sur une avenue, noire de monde. Pedge était impressionnée par le calme de ces gens à qui on venait de prendre l’essentiel de leur vie, quand ce n’était pas la chair de leur chair qu’ils laissaient là, sacrifiée aux combats afin qu’ils puissent s’enfuir en sécurité par la porte. Les échoppes étaient vides, les maisons grandes ouvertes n’abriteraient plus d’occupants, des pans entiers d’histoire allaient être laissé sur place. Encore un peuple contraint à l’exode par la guerre. Peu importe où l’humain regarderait dans son avenir, il serait toujours confronté à ce genre de chose. Malheureusement, les races intelligentes brillaient par leur volonté à nuire et à détruire leurs semblables, plutôt que d’essayer de vivre dans la paix et l’harmonie. Quoique dans le cas des Wraiths, cela était plutôt « excusable ». Après tout, ils ne tuaient pas des humains uniquement pour le plaisir. Ils s’en nourrissaient. Ils avaient besoin de ces gens pour vivre, rendant légitime leurs actions de rafles et de sélection. Les humains faisaient pareils avec leurs cheptels de vaches, ou de moutons. La différence résidait dans le fait qu’ils ne mangeaient pas de race intelligente et qu’ils pouvaient donc les élever. Pour les Wraiths, cela semblait difficile d’élever du bétail humain dans le but d’industrialiser la chaine de nourriture et de consommation. Ce serait une idée, certes horribles et atroces…

En fait, le Wraith est bio. Il aime l’humain fermier, qui court en plein air, et qui respire le grand air. Il aime l’humain qui mange de la nourriture saine, et pas des farines humaines qu’on leur donnerait pour leur fournir un apport suffisant en protéines. Il pratique l’élevage raisonné, en ne faisant pas d’énorme ferme regroupant des milliers d’individus. Le Wraith préfère garder le contrôle sur une population d’humains restreintes, ainsi leur nourriture n’abime pas les planètes sur laquelle elles sont. Le Wraith est écolo. Moins d’humains, moins de pets, moins de rejet de méthane dans l’atmosphère, qui s’en trouve préservée. En maintenant l’humain à l’air pré technologique, à l’âge de pierre ou de fer, le Wraith empêche à l’industrie polluante d’émerger. Bref, pour ce qui est de l’écologie, le Wraith à un temps d’avance.

Cette réflexion verte mise de côté, il restait normal que l’humain cherche à échapper à son plus grand prédateur. Et cela lui faisait du bien, à l’humain, d’être la cible d’une prédation qu’ils ne pouvaient dompter réellement. Son sentiment de toute puissance s’en trouvait écorné. Toujours est-il que l’équipe SG remonta des colonnes et des colonnes de gens sur le départ, alignés de façon stricte, presque martiale, guidés par un meneur. A chaque fois qu’ils dépassaient un de ces derniers, les mêmes instructions se répétaient inlassablement. Ils connaissaient tous la procédure, et ils attendaient tous leur tour pour rejoindre la Porte des Etoiles afin de s’enfuir de cette sordide grotte qui avait été longtemps leur salut, leur permettant de croître et prospérer à l’abri des dévoreurs. Ce temps était révolu. Ils emmenaient avec eux leur vie, des matériaux, des ustensiles, pour survivre une fois l’anneau des anciens passé. Tels les elfes au troisième âge de la Terre du Milieu, ils prenaient leurs exils vers leur Valinor à eux, laissant le monde des hommes prendre sa place pleine et entière. Peut-être que ces Wraiths là deviendraient des sortes de gobelins, et la Magna deviendrait une Moria où il ne ferait plus bon vivre. Si l’ensemble de la populace Natus semblait calme, des pleurs et des gémissements se faisaient entendre dans les rangs. C’était normal. Terriblement normal. Ils étaient déplacés, ils quittaient une vie d’habitude pour le grand inconnu, sans savoir s’ils seraient un jour ou l’autre réellement en sécurité.

Pedge observait toute cette misère. On ne pouvait pas dire qu’elle avait l’habitude de tout ça. Elle avait servi dans des zones chaudes, en conflit, où des populations locales étaient déplacées par la guerre. Elle avait côtoyé des gens, vécu la pauvreté et la détresse de certain, mais jamais elle ne s’était attachée. Elle était déjà fermée à l’époque, et de vivre tout cela ne l’avait pas ouverte davantage. Elle n’était pas blasée au point de penser que la condition humaine était aussi pathétique que ce qu’elle voyait, que tout était foutu pour l’avenir, et que la désolation et la misère étaient des constantes, des schémas de toutes civilisations. Non, elle avait foi en son pays, les Etats-Unis d’Amériques, et même si le modèle de son gouvernement n’était pas parfait, il permettait au plus grand nombre d’avoir des conditions de vie nettement meilleures que celle-là. Alors, il fallait exporter ce modèle, se battre pour la liberté, la liberté de vivre, de se déplacer, de s’exprimer, la liberté d’être un humain reconnu et respecté par ses pairs, d’avoir des droits et des devoirs, de respecter des lois encadrantes, repoussant l’anarchie et la loi du plus fort. Certains œuvraient pour ce genre d’idéaux par les mots, Pedge avait choisi, au lendemain du 11 septembre 2001, d’aller imposer sa vision des choses et sa doctrine, son patriotisme et sa culture, par la force des armes et de la force armée. Elle voyait tous ces gens, mais elle se murait derrière son masque neutre pour ne pas laisser ses sentiments la submerger. Elle gérait, elle se blindait, et ainsi, elle pouvait garder à l’esprit qu’elle était là pour les aider, pour qu’ils puissent sourire à nouveau et vivre simplement comme ils le désiraient. C’était sa force.

Après les vivants, vinrent les blessés et les morts. L’équipe arriva au niveau d’un hôpital de campagne, récemment bombardé. Des fumeroles noires s’élevaient encore ici et là et l’ensemble des gens qui travaillaient, ou qui étaient soignés ici, étaient à l’extérieur du bâtiment. C’était un concept qu’il fallait appréhendait, n’empêche. Ils avaient des bâtiments dans une grotte. Le ciel était la roche au-dessus de leur tête, et quand ils étaient à l’extérieur de leurs habitations, et ils étaient quand même à l’intérieur. Ils ne devaient pas connaître les joies d’avoir un rayon de soleil sur le visage, la pluie qui ruisselle dans les cheveux, et qui descend l’arcade sourcilière pour venir s’insinuer sur le côté du nez et reprendre le sillon nasal pour venir sur les lèvres. Ils allaient avoir tellement de chose à découvrir quand ils seront hors de ce lieu. La progression fut plus rude. Les blessés et les mourrants étaient de partout, formant un véritable tapis d’humain sur la place devant l’hopital. Il fallait même en enjamber certain par moment. Ils étaient confrontés à la peur, la douleur, la colère, et encore la peur. Elle collait à la peau, jetant à la face de Pedge les membres infirmes, les blessures béantes et purulentes, et elle se disait qu’elle pourrait très bien être de ceux-là, à attendre la mort ou le repos. Il aurait fallu des tas de médecins atlantes pour palier à tout cette misère. Des tas. Et malheureusement, ils n’avaient pas les ressources pour cela, aussi dramatique était-ce.


L’ascension continuait inlassablement. Ils prenaient la hauteur pour se diriger vers la position des canons. Ils laissèrent l’hopital de campagne à ciel ( c ) ouvert derrière eux pour continuer de gravir la paroi. Ils avaient une vue d’ensemble de la grotte et Pedge pouvait voir ici et là les vagues de Natus mener le combat. C’était un beau bazar qui s’offrait à eux. Elle se disait que quelque part en bas, ses collègues essayaient de renverser le cours des choses, tout comme ils s’apprêtaient à le faire ici. Elle préféra se concentrer sur son ascension, même si la vue qu’elle avait de la grotte était assez belle, malgré les affres de la guerre, perceptible dans l’air saturé de cris, de bruits, de violences. Le croiseur était bien visible désormais, grossissant à vue d’œil à chaque fois qu’ils grimpaient quelques degrés supplémentaires. Il était impressionnant, flottant entre deux terres dans cette grotte gigantesque qui semblait exigüe pour ce vaisseau. Alors que Paresok indiquait à la procession qu’ils y étaient presque, le bruit caractéristique des Darts vint agresser leurs oreilles. Ils ne vinrent pas vers eux mais plongèrent vers le bas.

Nul temps de s’appesantir sur le sort des camarades qu’un gamin hurlant venait les tirer de leur torpeur. Le pont était sujet à une attaque. Le pont qui menait au canon. Le meneur Natus prit son épée, et après un laïus, et une bourrade dans le dos de John, s’en alla quérir le Wraith pour lui faire tâter de sa bâtarde. Les deux atlantes échangèrent rapidement avant de suivre l’officier Paresok. Pedge n’avait pas été très claire dans sa répartie, laissant penser qu’elle partait déjà dans l’optique de mourir. En réalité, elle soulignait simplement qu’elle préférait voir les Wraiths nappés d’une sauce à leur convenance plutôt que ce soit l’inverse. Bref, de toute façon, dans le feu de l’action, il n’y avait pas le temps de disserter sur les propos de chacun.

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Lun 5 Juin - 21:55

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Pedge Allen
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
Part 3 // partie fight Allen / Sheppy sont dans la place !! PNJ : Paresok



Schéma de la situation


John Sheppard


Ils arrivèrent sur le champ de bataille, un sacré bordel sans nom. Étant à droite, ils purent constater qu’une duelliste était seule et en détresse ainsi qu’un duo : duelliste et tirailleur en train de galérer proche d’eux. John fit un geste rapide et efficace à Pedge, elle allait se soutenir le petit couple. Quant à lui, il s’occupa de la duelliste tel un preux chevalier des temps moderne. Même si cela ne changerait rien pour la jeune femme. Ainsi il se décala sur la gauche, afin de se retrouver dans le dos du Wraith, dans le but certain de ne pas toucher son alliée, il serait dommage qu’elle meure par sa faute. Le colonel, servit donc sa spécialité à l'immonde créature masquée : une rafale de balle dans les flancs et le dos.

Le sbire commençait à se mouvoir étrangement, faut dire qu’il encaissait la vague déferlante avec bien moins de classe que les coups de lance de son adversaire au corps à corps. Celui-ci était en train de passer l’arme à gauche dans un râle immonde, quand soudainement John se sentit tiré en arrière. Tapis derrière son collègue, le Wraiths « indem » d’adversaire, se trouvant derrière celui qu’attaquait l’officier Natus. Celui-ci fit une attaque sournoise sur le colonel, trouvant assez fun, d’essayer de lui apprendre à voler. John, se débâtit, se retrouvant une nouvelle fois au corps à corps avec un vampire. Il se disait qu’il allait peut-être avoir moins de chance de mourir, puisqu’il avait « battu » un originel, mais bon, il ne faut pas rester sur ses acquis !

S’en suis un combat, et le coup de boule qu’il asséna au sbire, lui fit certes mal à la tête mais ne perturba pas la montagne de muscle. Fort heureusement le P90 était resté accroché au gilet et il n’avait pas à le récupérer, mais bon, il ne pouvait guère l’utiliser non plus. Il essaya de prendre un de ses couteaux, pour le planter dans son adversaire, mais celui-ci le tenait fermement au gilet, le soulevant de la terre ferme (enfin de la roche ferme de cette grotte titanesque) et John, avait grand mal à lutter pour ne pas être emmené. Il réussit néanmoins à lui planter à deux reprise le couteau dans l’épaule.

Son dos finit par buter contre une rigidité nouvelle : la rambarde. Il s’appuya dessus, pour essayer de rejeter son adversaire avec les jambes. Celui-ci comptait bien lui donner des ailes et le transformer en crêpes quelques mètres plus bas. Et même si le colonel adorait cette pâtisserie, il n’était pas prêt à y ressembler. Il continua donc à se défendre avec de grands coups de couteau tout en essayant de faire basculer ses jambes pour frapper le sbire, bon il visait où il pouvait et l’entre jambe, même dépourvu de point sensible faisait mal à la créature. John galérait à se maintenir et le cœur battant, il présageait une chute dans les minutes à venir, s’il ne trouve pas une solution pour que cela soit son ennemi et non lui.

Pedge Allen


Ils arrivèrent au niveau du pont en pleine bataille. Les hostilités avaient déjà commencé et cela expliquait pourquoi les canons restaient silencieux. Les Wraiths avaient investi les lieux et ils s’étaient emparés de la position. Pedge ne comprenait pas que les Natus n’avaient pas plus défendu cette ressource stratégique de leur plan de défense. Ils arrivaient sur la droite des combats et tandis que Paresok s’élançait pour prêter main forte à son peuple, John fit un geste en direction de deux Wraiths. L’un était engagé par une duelliste tandis que l’autre était aux prises avec une duelliste et un tirailleur. La jeune femme se dirigea donc vers ces derniers tandis que son supérieur allait vers le trio de batailleurs acharnés. La texane ne pouvait pas utiliser son arme à feu de peur de toucher les deux combattants. Le Wraith bouscula la duelliste, la faisant chuter sur le dos lourdement, et d’un coup d’épaule, il repoussa Pedge qui avait mal négocié son arrivée. Ni une ni deux, il fut sur le tirailleur qu’il tua en une fraction de seconde par un coup de poing dévastateur. La nuque craqua silencieusement dans le tumulte de la bataille, et ce dernier s’écroula sur le combattant ennemi. Il récupéra son arme et il la balança de toute ses forces en direction de l’atlante qui était restée sur ses deux jambes contrairement à la combattante natus. Ce fut d’ailleurs de cette dernière que vint le salut. Elle faucha les jambes de Pedge, qui chuta sur sa sauveuse tandis qu’elle sentait le souffle du mousquet sur son visage. Pour un peu et elle se faisait embrocher comme un vulgaire sanglier terrestre. Au sol, elle pointa son fusil d’assaut vers la créature et elle la mitrailla allègrement jusqu’à ce qu’elle mette un genou à terre et s’écroule face contre terre sur le sol, au côté du Natus qu’elle avait tué d’un coup puissant.

Pendant ce temps-là, le mousquet tel un aigle royal dans toute sa splendeur, avait continué sa course, fendant les airs avec vigueur et vitesse, et il se planta avec un bruit mat dans le dos d’un de ses collègues qui était en train de vouloir bazarder le lieutenant-colonel Sheppard par-dessus la rambarde. Les athlètes olympiques du lancer de javelot n’avaient qu’à bien se tenir.

De son côté, Pedge se redressa péniblement. La chute, inattendue, mais salvatrice, avait été brutale, et même si la duelliste l’avait amortie, elle avait pris le manche de la lance dans les côtes. Rien de grave, mais c’était douloureux sur le coup. Elle aida sa comparse de bataille à se relever, avant d’aviser la situation générale, afin d’œuvrer là où on aurait besoin d’elles. D’ailleurs, elle devait essayer de rester proche du colonel afin qu’ils ne soient pas séparés.

John Sheppard


Il eut un bruit magnifique : SPOTCH, digne d’un gros moustique écrasé sur un pare-brise. Ce bruit était le salut de John. Le Wraiths eu un grommellement et toute sa rigidité devenue soudainement molle, John en profita pour attraper le Wraith et le faire basculer par-dessus la rambarde, en le chopant par-dessus le col tout en le plaquant contre celle-ci pour l'envoyer dans les airs. “Fait comme l’oiseau…”
Une petite musique d’un célèbre Disney sur la libération lui venu en tête en voyant le corps se désarticuler dans les airs, avec un petit rictus figé sur les lèvres du colonel.
« Tu as oublié ton parachute mon gars ! ». Petite moment de félicité passé, il ne savait pas qui était son sauveur, vit ce beau lancé de mousquet mais celui-ci fut salvateur, un géni ! Bon cette bonne chose de faite, il chercha Pedge du regard, celle-ci le rejoignit pour la suite des festivités de son visage morne, accompagnée de sa nouvelle copine.

Paresok avait tué son Wraith comme un grand, l’officier Natus et le tirailleur coururent immédiatement vers le Wraith le plus à gauche, où une duelliste et un tirailleur semblait en difficultés. Quand à John, il reprit son arme en main, bien décidé à donner quelques dragées au vampire qui s’était rapprocher des deux tirailleurs, pour les fighter aux corps à corps.
« On profite d’être dans son dos, pour l’arroser sergent ! »

Pedge Allen


Alors que l’officier un brin sexiste, mais rudement efficace, s’en allait porter le combat sur un Wraith attaqué par une duelliste et un tirailleur, les atlantes, accompagnés de leur nouvelle amie, la judoka qui avait foutu la texane au sol allèrent aider les deux tirailleurs au prise avec un autre ennemi.

Un des deux Natus avait planté son mousquet dans le corps du sbire et il fit feu, tandis que son collègue se relevait péniblement après s’être fait envoyer bouler. La duelliste qui avait gardé sa lance la planta dans le dos du Wraith, et son allonge permit aux deux atlantes de mitrailler sans risquer de la toucher l’arrière de la bestiole qui s’écroula difficilement en essayant de se restaurer sur le Natus devant elle qui le tenait avec sa baïonnette.

John Sheppard


Bon voilà la première phase de ménage réalisée, des bruits de pas saccadés se firent plus présents. Quelques tirs plasma filèrent dans le vide, signe que la garnison d’une dizaine de Wraiths venait leur passer le bonjour. John activa sa radio, celle qu’il avait laissée aux adorateurs de Thor.

// Commencez à tirer sur la garnison ! //
Ce fut étrange qu’ils n’avaient pas encore eu la charmante idée de le faire avant, fallait-il trouver un bon angle pour enclencher le canon d’Odin ? Oui sûrement, en tout cas la colère viking allait s’abattre sur eux et ce n’est pas plus mal. Il fallait neutraliser les Wraiths au plus vite, les Flash bang étaient les meilleurs amis des Atlantes.

« Pedge, tirez moi deux beaux Flash dans cette mêlée » Il se dirigea vers Paresok qui regroupait les survivants.
« On va les rendre sourds et aveugles, on va en profiter pour leur apprendre à voler. Mais faites gaffe ils risquent de tirer aléatoirement » chacun fut en accord et l’officier Natus hurla le célèbre « TAIRUS » et ils se tenaient prêt. Il y avait une certaine énergie, certain étaient blessés mais tous tenaient sur leur deux jambes, prêt à en découdre tel des tigres !

Pedge Allen


Une première phase de la reconquête du pont venait de se terminer, mais les tirs de plasma annonçaient la couleur : ce n’était pas fini ! Les créatures avaient mis le paquet pour que les Natus et leurs alliés ne récupèrent pas l’usage des canons. C’était logique. Ils étaient sans doute moins cons que les autochtones, qui peut-être, à force d’attendre un ennemi qui ne venait pas, s’étaient relâchés et avaient délaissé leur défense au niveau de ces précieuses pièces d’artilleries qui permettraient d’infliger de lourd dégât au croiseur en position géostationnaire, entre le sol et le plafond de la grotte. Il n’était pas manœuvrable et donc à la merci de n’importe quel gros tir.

Franchement, elle ne comprenait pas que cette position n’avait pas été mieux défendue. Peut-être que les affreux avaient mis le paquet pour la prendre aux locaux, c’était également envisageable. La force en présence était d’ailleurs assez conséquente.

En parlant de ça, une dizaine Wraiths étaient en train de converger sur leur position dans le but de les refouler une bonne fois pour toute. John ordonna aux servants qui se trimballait leur putain de canon portatif depuis dix minutes en en chiant comme des rats morts de le déployer pour canarder sur les ennemis, ce qu’ils s’empressèrent de faire. Le bordel aurait déjà dû être en place pour couvrir le pont et les arrivées éventuelles. Enfin qu’importe, avec cette puissance de feu combinée aux grenades flash bang, ils allaient pouvoir réduire le nombre d’assaillants assez rapidement. Il fallait être efficace pour mener à bien cette bataille sans trop subir de perte.

John lui demanda de tirer dans les rangs des suceurs de glaçon humain avec son lance grenade, en y insérant des grenades assourdissantes. Elle opina du chef en lançant un « reçu » clair et audible pour le feedback, et elle se positionna contre les rambardes, à l’abri de tirs éventuels. En plus de ça, elle allait pouvoir ajuster son tir plus proprement en prenant appui sur la pierre.

Alors que l’officier gueulait son « TAIRUS », des rafales de tirs de plasma frôlèrent les survivants.

« Mettez-vous à couvert et tirez en diagonale vers eux ! », hurla la soldate à leur attention. Qu’ils étaient glands à se tenir comme ça dans la ligne de tir ennemi ! Elle comprenait qu’ils étaient exaltés et plein de courage, mais quand même… Ils étaient vraiment trop suicidaires pour aller loin dans la vie. Les tirs de plasma eurent tôt fait de les calmer et de les faire se précipiter vers les rambardes donnant vue sur le vide et le pont. En se disposant ainsi, les tirailleurs pouvaient prendre en tir croisé les ennemis sur le pont, puisqu’ils se mettaient à couvert le long des rambardes qui formait la « barre horizontale du I majuscule » que formait le pont. Ainsi ceux de droites pouvaient voir les Wraiths de gauche, et ceux de gauches pouvaient voir les Wraiths de droite, s’il prenait l’envie à ces derniers de se mettre à couvert également le long des rambardes de chaque côté du pont. Il n’y avait pas d’angle mort où l’ennemi pouvait se mettre à couvert. Le principe du tir croisé.

Elle arma son lance grenade avec les munitions appropriées, et elle shoota une fois, puis deux. Les grenades arrivèrent sur la droite et sur la gauche des Wraiths, explosant en une gerbe d’étincelles dans leurs pieds. Le magnésium contenu dans la grenade s’enflamma, produisant une lumière vive et aveuglante, tandis que le son provoquait une douleur aiguë dans les oreilles en plus de rendre sourd momentanément. Le bruit des détonations se répercuta en écho dans la grotte. Les saloperies étaient maintenant désorientées, et les tirs cessèrent immédiatement. Pedge se redressa, et continua de guider les Natus qui l’avaient rejointe sur le côté droit du théâtre d’opération.

« On y va ! On les pousse par-dessus la rambarde ! Ils sont aveugles et sourds ! »
Avant de se précipiter, une détonation eut lieu au niveau du canon portatif, propulsant son projectile dans le groupe de Wraiths sur le pont. Pedge se lança ensuite vers les ennemis avec à sa suite les tirailleurs et les duellistes. Ils furent vite sur le premier qui avaient survécu au tir des canonniers. Elle ne savait pas si John suivait ou pas. De toute façon, l’assaut était lancé. Elle poussa un Wraith dans le vide. Quand elle arriva sur un autre, ce dernier mettait de grands coups dans le vide pour essayer de toucher des ennemis, manifestement désorientés bien comme il fallait. Elle allait le pousser quand il tira avec son fusil. Elle prit la décharge en pleine poitrine et se retrouva sur le cul sans trop comprendre ce qu’il se passait. Machinalement, elle tira sur la languette pour évacuer la pression du gilet MOLLE modifié. La duelliste qui l’avait déjà aidée toute à l’heure poussa cet ennemi un brin trop excité dans ses mouvements.

John Sheppard

Le tir des canons des Thors, mirent fin à quatre vies ennemies, ce qui était déjà bien. Alors, que Pedge chargeait à droite, John, quant à lui partait à gauche, suivit de son groupe avec Paresok, un brin euphorique de voir qu’il allait tâter du Wraith désorienté. John, l’entendit rire, le rire typiquement sardonique quand il réussit à pousser un vampire par-dessus bord.

Le colonel, tira dans le tas, pour déséquilibrer un Wraith proche de la rambarde et arrivé près de lui, il le poussa avec une certaine allégresse : zouuuu. Les deux autres Wraiths furent envoyés en l’air aussi, par les duellistes sacrément efficaces aux corps à corps. Bon chacun en chie un tant soit peu, des coups, des peurs et des blessures allaient décorer les visages ou les membres. Mais bon, dans ce brouhaha de mouvements, les sbires n’étaient pas si bêtes et avaient prévu de distribuer en tir continu de plasma. Une duelliste s’écroula au sol, morte. En voulant protéger Paresok, John se prit un tir de plasma sur le poitrail. Il s’écroula à terre, un peu sonné, ne s’attendant pas à ce que cela fasse si mal. Le gilet pare-balle donnait toujours un impact important et peu agréable, mais là le choc fut plus conséquent.

L’officier Natus, le secoua, pour voir s’il était mort et fut surprit de voir que l’Atlante se releva comme une fleur, sans aucun dommage que le souffle coupé pendant quelques minutes. Il évacua la chaleur grâce à la languette, histoire de ne pas endommager son beau gilet, tout en prenant lesoin de le faire une fois debout (aidé de son copain), pour ne pas coller la fumée brûlante dans la figure suffisamment endommagée de l’officier.

Le contingent Wraiths était dissous et une surprise de taille les attendait encore…cela ne finirait donc jamais ? Une bombe gardée par trois Wraiths et une ligne de sept autres vampires séduisants se tenaient en lignes. Armes braquées, ils commençaient déjà leurs tirs.

Paresok, choisit ce moment pour se servir de la radio que lui avait donné John. Celui-ci l’avait informé au cours de la bataille, qu’il en avait laissé une “machine à son” au groupe de Natus. Fier et calme, il donna l’ordre de tirer sur la ligne du fond, si cela était plausible.

John, dégoupilla un flash bang, l’envoyant dans une beau lancé sur les trois Wraiths prit au dépourvues. Puisqu’ils étaient à portée les saligauds ! Ils avaient profité que les dix Wraiths prennent de l’avant sur le pont, pour essayer de se placer au mieux pour faire exploser leur engin de malheur. Mais cela était sans compter la réactivité des résistants humains !
« Retournez- vous, fermez les yeux et bouchez vos oreilles ! » Il initia le mouvement et même si les Natus ne comprenaient pas vraiment pourquoi, ils exécutèrent l’ordre.

Pedge Allen


Le plan des créatures devenait évident aux yeux de Pedge. Le groupe de dix étaient normalement là pour tenir la ligne de front pendant que les trois affreux derrières disposaient leur engin explosif pour faire écrouler le pont. Ce n’était pas bête. Après tout, c’était là le seul accès vers les canons susceptibles d’infliger des dégâts importants à leur croiseur. Sans ce pont, les humains ne pourraient plus se concentrer sur cet objectif, et ça permettait de dispatcher d’éventuelles forces de défense Wraiths vers d’autres points chauds du combat pour la prise de cette grotte.

John balança une grenade assourdissante au niveau du groupe porteur de la bombe. Pedge se retourna elle aussi pour ne pas subir les effets de l’explosion. Elle avait repris du poil de la bête même si elle sentait que son ventre n’avait pas mal morflé suite au tir de plasma qu’elle avait pris quasiment à bout portant. Elle allait avoir un sacré hématome pour la suite, sans parler du fait qu’elle s’était ramassée sur la lance de la duelliste quelques minutes auparavant. Ni une ni deux, elle fourra une grenade à fragmentation dans l’embout de son lance grenade, ajusta les Wraiths en lignes de fond, et elle tira vers eux, dans le but de les désorganiser dans leur formation style peloton d’exécution. La grenade toucha derrière eux. Elle avait ajusté son tir un peu trop haut. Il n’empêche qu’avec ce genre d’engin, la précision comptait peu. Des fragments se dispersèrent dans tous les sens, se logeant dans la chair Wraith aussi facilement que dans du beurre. La seule différence résidait dans le fait que des humains normaux se seraient tordus de douleur sur le sol, alors que là, les vampires furent affectés mais pas mis hors de combat.

Néanmoins, c’était un temps suffisant pour se rendre près de la bombe et l’envoyer par-dessus le pont. C’était la seule stratégie possible. Les atlantes ne savaient pas si elle était armée, s’il y avait un détonateur, ou si elle était commandée à distance. Alors qu’ils arrivaient sur l’engin explosif, un des servants de la bombe actionna son dispositif d’autodestruction, dans le but certain de tout faire péter afin d’emmener des ennemis dans la mort et les empêcher de neutraliser leur petit bijou d’artificier. Un tirailleur empoigna le monstre par le col et se jeta dans le vide avec lui au cri de
« TAIRUS ! ». Ils explosèrent juste après avoir passé la rambarde, qui se fissura et chuta dans le vide avec le reste des corps désintégrés. Le pont n’était plus protégé de ce côté-là et un morceau avait disparu dans le souffle de l’explosion. Heureusement, son geste de sacrifice avait certainement sauvé l’ensemble de la petite troupe. D’ailleurs, les Natus se chargèrent des deux autres, profitant qu’il n’y ait plus de rambarde pour pousser les deux servants restant dans le vide rejoindre les morceaux de leur collègue bien aimé.

Pedge profita du foutoir ambiant pour dégoupiller son fumigène et le lancer entre leur position et la ligne de Wraith qui se réagençait. Ainsi, ils ne pourraient pas voir ce que le trio faisait pour neutraliser la bombe. Ça ne les mettait pas à l’abri d’éventuels tirs en aveugles, mais au moins, ils ne constituaient pas une cible facile en restant immobile.

« Paresok, dites à vos tirailleurs de tirer au travers de la fumée vers les Wraiths même s’ils ne les voient pas, et dites à vos duellistes d’attendre derrière eux qu’on donne la charge au travers du brouillard. »
« Crénom, la querelleuse, je me charge de cela ! Vous avez entendu l’Atlante vous autre ? Refaites la ligne en vitesse ! » Ordonna celui-ci en guise de réponse. Il aida un de ses hommes à se débarrasser d’un Wraith qu’il tenait du bout de son mousquet. Le sbire s’était accroché au canon de ses deux mains dans l’espoir de ne pas chuter, pariant que son adversaire ne voudrait pas perdre son arme.

Paresok frappa à l’aide du pommeau de son arme avec brutalité. Il visa le front, le masque et les parties molles avec une frénésie barbare. Puis il termina le tout d’un coup de pied particulièrement violent, mêlé d’un râle puissant de guerrier, en terminant ainsi de libérer le pont.
« Allons gaillard ! Rejoins la ligne. » S’écria l’homme en le poussant dans la bonne direction. Il donna ensuite des ordres sensiblement différents à ceux de Pedge pour mieux prévoir la charge qu’elle demandait.
« A l’avant, braves guerrières. Ligne accroupie en mur de piques ! Les mousquets à l’arrière, rechargez et paré à tirer ! »

Sa lame bien en main, il la leva en même temps que les quelques tirailleurs qui passaient leurs fusils au-dessus de la tête de leurs comparses. Et alors qu’elles se tenaient accroupies en pointant les lances vers l’avant, se faisant d’elle-même une position fortifiée, Paresok gueula un puissant « Feu !!! ». Et un vacarme ponctua la salve de tirs qui passa à travers le brouillard.
De son côté, Pedge se tourna vers le colonel Sheppard.

« On la fait rouler dans le trou de la rambarde colonel ? », demanda Pedge en le toisant. Les tirailleurs suivirent les ordres de leur meneur, et ils faisaient chanter leurs mousquets vers la ligne ennemi qui avait été ébranlée par la grenade de la texane. Maintenant, ils ne voyaient plus les humains, camouflés par le fumigène. Les duellistes d’ailleurs, étaient prêtes à porter l’assaut vers cette ligne, comptant sortir de l’opacité comme des furies pour surprendre les Wraiths. Paresok, Pedge et John restaient un peu en arrière, avec l’engin explosif, afin d’étudier les différentes solutions qui s’offraient à eux. Sans vraiment le vouloir, Pedge avait distribué des ordres au meneur, sans consulter John. C’était venu naturellement, dans le feu de l’action.

John Sheppard


L’organisation avec les Natus se faisait vraiment à l’instinct et le colonel pouvait qu’apprécier de combattre avec un peuple sur la même longueur d’onde. L’idée du fumigène était excellente et cette couverture épaisse, permettait de se camoufler. Les vampires, n’osait pas vraiment tirer à l’aveuglette dans la fumée… pour le moment, à moins, qu’ils ne soient pas encore suffisamment proche ? John ne savait pas. À moins, qu’ils ne voulaient pas endommager l’engin ?

L’officier laissa Pedge donner des ordres, elle était légitime et il n’avait rien à redire. En situation de crise pas besoin de se vexer pour si peu. Et puis bon Sheppard laissait de l’autonomie à ses soldats pour qu’ils ne soient pas de simple machine de guerre. Ce n’est pas leurs rôles de rester bidasse toutes leurs vies.

Pedge lui demanda l’autorisation, de faire passer ladite machine par-dessus bord.
« Oui ». Avec l’aide de Paresok, les trois compères poussèrent la machine dans le trou béant de la rambarde ébranlée. Il n’eut pas le temps de tendre un flash bang à Pedge ni de dire « ouf » qu’un grand bruit de détonation se fit entendre dix secondes après. Madame la bombe venait d’exploser, avec son lot de sympathie… le souffle de l’explosion était tellement fort, que le pont commençait à trembler et à se fissurer ! Le temps devenait une rareté. Sheppard hurla un ordre aux canonniers, qui étaient en train de venir vers le groupe de résistants pour les soutenir dans la dernière étape. Expliquant qu’ils ne tiraient plus.

// Rejoignez-nous vite ! //
L’onde de choc mit tout le monde à terre. Sheppard remercia le port du casque obligatoire, qui lui évita de se prendre une commotion cérébrale. Des cris et des hurlements se firent entendre. Le bordel… 3 Natus (1 duelliste et 2 tirailleurs) étaient en train de tomber dans le vide. Le pont s’écroulait doucement mais sûrement. Le contingent des adorateurs de Thor, purent rejoindre l’officier Atlante. La fumée se dissipait et par chance, les Wraiths aussi étaient à terre déséquilibrés, galérant à se relever, il en eut même deux qui faute d’avoir de ailes allaient s’écraser dans le gouffre. Sheppard, se releva, alors que la roche était en train de faire du rodéo. Pour donner l’ordre d'aller de l’avant et profiter du déséquilibre des Wraiths tout en dégoupillant un Flash, pour continuer à les désorienter !


Pedge Allen


La déflagration entraina tout le monde au sol. Le souffle de l’explosion, en plus de chasser la fumée du fumigène ébranla le pont dans un craquement sinistre qui ne parvint pas aux oreilles de la texane. En effet, le bruit de l’explosion avait tôt fait de la rendre hermétique à tout autre bruit de moindre importance. Seulement, quand elle se retrouva sur le ventre par terre, et qu’elle vit une fissure se dessiner entre ses deux bras, suivant la ligne médiane de son corps, elle se releva promptement. Il fallait avancer ! John ordonna aux servant du canonnier de se bouger le cul à grands renforts de gestes. Elle fit signe aux servants d’avancer et quand le dernier l’eut dépassé, elle fonça à son tour vers le côté où se situaient les Wraiths. Ce n’était peut-être pas ce qu’il y avait de plus malin à faire vue les circonstances mais ils avaient une mission à mener à bien. Et sans pont, ils ne pourraient plus récupérer ces canons. À moins d’emprunter les machines volantes des Natus qu’ils avaient vu pendant le briefing, mais ça ne disait vraiment rien à Pedge que de faire du rodéo volant là-dessus.

Elle approchait du rebord du pont et le sol se dérobait sous ses pieds. Elle sentait qu’elle n’allait pas y arriver. La fissure s’étirait sauf qu’elle gagnait au sprint sur la texane qui n’arrivait pas à combler le retard. Et soudainement, le bloc sur lequel elle était se déroba sous son pied droit. Son appui se fit la malle et elle essaya de donner un coup de talon pour faire un saut en longueur vers la paroi qui était toute proche. Ses mains s’agrippèrent aux rochers, lui lacérant les doigts, mais elle tint bon. C’était sa vie qui était en jeu. Elle essaya de trouver des prises avec ses pieds, mais c’était compliqué. Elle couinait d’effort. Son cerveau inondait son corps d’adrénaline, et ses muscles consommaient l’essentielles de ses ressources pour la maintenir dans l’équilibre précaire qu’elle avait trouvé pour ne pas rejoindre les Natus en bas, afin de se joindre à la joyeuse crêperie qu’ils avaient organisé bien malgré eux. Elle regardait vers le haut pour essayer de voir si un ami allait lui tendre la main, tout en espérant que ce ne serait pas le bout d’un fusil à plasma…

John Sheppard


Le flash explosa vers les Wraiths, enfin il le supposait, car par mimétisme un peu bête, il avait baissé les yeux. La fumée les cachait encore un peu, évitant au Natus, de connaître l’aveuglement et la surdité. Le sol se craquelle dangereusement et il fallait sprinter au plus vite vers l’autre côté quitte à marcher sur des corps des prédateurs étourdis. John, hurla un ordre d’avancer suivit de son homologue Natus. Tous se mirent à courir, une course contre le temps, avant de se faire happer pour les malheureux, par le vide.

John eut le réflexe, de se tourner, il ne sut à cet instant ce qui le poussa à faire ça, peut-être le besoin, de voir les pertes ? Ou simplement de voir si tout le monde suivait ? Dans tous les cas, ce genre d’action imprévue, fut bénéfique pour une vie. La silhouette de Pedge, disparue et machinalement, il plongea au sol, pour tendre une main salvatrice. Il lui attrapa l'avant-bras avec force, visant ses mains, dans une attache solide et sécuritaire, puis la tracta avant que le reste ne les engloutissent. Il se releva, en même temps, tirant sur son dos et ses jambes, afin d’éviter un basculement vers l’avant, à cause du poids de la jeune femme et de son équipement. Il se retrouva à quatre pattes, sous l’effort et l’instabilité du sol.

Pedge Allen


Le salut vint de Sheppard. Ni une ni deux, elle vit sa bouille au-dessus d’elle, et il lui agrippa le bras alors qu’elle lâchait bien malgré elle la roche qui lui bousillait les phalanges. Un cri de terreur resta dans sa gorge alors qu’elle balayait l’air pour essayer de s’agripper avec sa seconde main. En la tirant, il parvint à la faire remonter suffisamment pour qu’elle puisse attraper le rebord, et l’aider dans son effort en se hissant elle-même. Son équipement pesait lourd, mais elle avait fait des entraînements avec ce dernier, comme tout bon militaire qui se respecte. Elle se hissa, en sueur, en gémissant d’effort et surtout, de trouille. Elle ne s’était pas rendue compte vraiment de ce qu’il venait de se produire, tant elle était accrochée à l’idée qu’elle ne devait pas tomber, qu’elle ne devait pas mourir. Seulement voilà, la guerre n’était pas finie, et un Wraith se présenta au-dessus de Sheppard, dans son dos. Pedge dégaina son arme de poing et fit feu en pleine tête de la créature qui se penchait pour saisir le colonel et le balancer dans le vide avec sa subordonnée. Cette dernière recula. La texane glissa de nouveau dans le trou, puisqu’elle avait dû se soutenir uniquement par le biais de John qui la tractait.

Elle patinait avec ses pieds pour ralentir la chute, et finalement, elle lâcha son pistolet qui tomba plus bas. Jamais elle ne le retrouverait celui-là. Heureusement, les effets de la potion magique distillaient toujours leur bienfait. John devait les sentir lui aussi, et à deux, à force de traction, finirent par sortir Pedge de cette situation délicate. Elle bascula sur le dos pour regarder le plafond, rouge d’effort, le cœur battant à 150 pulsations minutes, et la respiration profonde.
« Merci », fit-elle dans un souffle rauque.

John Sheppard


Il put remercier l’invention de cette potion rose, puisqu’en temps normal, il ne sait pas s’il aurait soutenu la jeune femme aussi longtemps. Surtout qu’elle venait de dégommer un Wraith. Franchement, ils ne peuvent pas être peinard trois minutes ! Remarque, le Wraiths avait dû se dire : “une belle aubaine de basculer deux humains en même temps : COMBO”. Sheppard, en avait quand même chié et ses mains s’enfoncèrent dans le bras de Pedge, pour la maintenir, alors qu’elle était dans le vide à tirer, pour sauver leurs vies. Une grimace de douleur se fit sur son visage. Le cœur tambourinant, il essaya de la stabiliser du mieux qu’il put, alors qu’elle étouffait des plaintes, évitant les mouvements de balancier au mieux.

Il poussa un gémissement d’effort pour la tracter du mieux qu’il put sur le sol. Leurs bras étaient rouges et la sueur faisait glisser sa prise. Il avait chaud. Mais une fois Pedge, sur la terre “ferme”, il ne pouvait pas la laisser se reposer.

« Merci aussi »
Il la chopa par le gilet, pour la tracter contre lui et la mettre sur ses deux quilles, la tournant puis la poussant dans le dos, pour qu’elle court encore. Il sentit son pied, droit se dérober dans le vide et par chance, il réussit à échapper à la chute. Le sol du pont fut plus sûr, puisqu’ils étaient arrivés de l’autre côté. Les Wraiths, s’ils n’étaient pas morts, étaient aux prises avec les Natus. Il ne restait que quatre Wraiths et rien que ce petit nombre faisait du bien. Cependant, celui qui avait eu le droit à des balles en pleine poire de la part de Pedge n’était pas mort. Il en fallait plus pour les tuer ces sales immortels ! Il avait sorti son pistolet et tira sur Sheppard, qui encaissa le choc, en se projetant en avant sans toucher le sol.
Le Wraiths recalibra son tir pour viser la tête de la blonde. Mais le tir de plasma n'atteignit jamais Pedge, puisque l’homme lui sauta dessus, s’écroulant sur elle, pour rouler proche du vide. Leur roulé boulé, se termina, Pedge au-dessus du colonel, et Sheppard, qui avait tendu un bras pour se stabiliser contre la rambarde encore présente évitant leur chute dans les tréfonds la caverne de la mort !

Pedge Allen


Il la releva par le gilet pour la remettre sur ses deux jambes, afin de l’obliger à courir. Elle ne se fie pas prier, même si elle aurait bien pris deux minutes pour souffler un peu. Seulement voilà, comme elle se l’était dit quelques secondes plus tôt, c’était la guerre. Ils devaient à tout prix se débarrasser des combattants ennemis encore présents, sinon ce serait eux qui passeraient. Le pont terminait de s’écouler dans leur dos. Pour un peu, ils finissaient tous les deux au fond. Heureusement, il avait eu la présence d’esprit de les conduire sur la terre ferme. Seulement voilà, le Wraith qu’elle avait shooté quand elle était dans le vide avait repris du poil de la bête. Elle leur avait simplement donné du répit, mais maintenant, il allait falloir l’achever.

Les quatre autres Wraiths étaient aux prises avec les Natus, largement en surnombre si l’on comptait les servants des canons qui essayaient tant bien que mal de prêter main forte à leur collègue tirailleur et duelliste. Les deux atlantes avaient un sbire pour eux tout seuls, et ce dernier fit feu sur le lieutenant-colonel, avant de viser Pedge. Seulement, le militaire percuta la jeune femme qui roula tandis que le tir lui passait au-dessus de la tête. Ils finirent leur course à quelques centimètres du vide, arrêtés par la rambarde intacte à ce niveau-là. Pedge était au-dessus de John.

Elle sentit plus qu’elle ne vit le sbire arriver dans son dos pour finir le boulot. Ni une ni deux, elle poussa sur ses cuisses et avec son dos, elle percuta le tronc du Wraith, l’entrainant avec elle sur le sol. Seulement, la créature bien qu’affaiblie, attrapa la jeune femme par la cheville pour la trainer par le pied, direction le vide. Cela commençait à devenir une blague récurrente qu’elle n’appréciait que très peu. Elle n’avait plus son arme de poings, tout comme la créature qui avait laissé choir son arme plasma quand la militaire l’avait percuté, mais elle avait toujours son fusil d’assaut accroché par la sangle à sa poitrine. Seulement voilà, le canon n’était pas dans le bon sens. Il avait dû tourner dans les différentes chutes et elle n’avait que la crosse à pointer sur le vampire.

Il allait la jeter dans le vide sans vergogne alors qu’elle gesticulait comme une lionne, en essayant de soustraire sa cheville à la poigne puissante du Wraith. Elle essayait tant bien que mal de retourner son fusil, mais dans cette position, ce n’était pas évident.

John Sheppard


À peine avaient-ils finis de rouler bouler contre la roche et manquer de faire un duo de parachutistes sans voile, que le Wraith se rappela à eux. Pedge, sauta telle une tigresse en corps à corps avec la créature. John se redressa, prenant son P90 bien en main, le braquant à son tour. L’adrénaline à fond dans les veines, tout semblait se passer trop vite.

Le problème allait d’être de ne pas toucher Pedge, mais la question ne se posa même pas… La créature venait de la traîner comme un homme des cavernes qui veut consommer sa nouvelle proie, sauf que là, c’est juste la balancer dans le vide. Il n’avait pas mis longtemps avant de renverser la situation le saligaud !

John, tira une dizaine de balles dans le dos de la créature, tout en avançant pour augmenter l’impact des tirs. Le Wraiths finit par se retourner et il se prit le reste de la rafale d’une dizaine d’autres balles qui acheva le vampire. Celui-ci s’écroula à l’avant, commençant à tomber dans la crevasse. John eu tout juste le temps, de poser une ranger sur la main du cadavre pour ne pas qu’il entraîne la cheville du sergent dans sa chute. Une pression et le membre inerte redonna toute liberté à l’Atlante.

Ils n’étaient pas au bout de leur peine, Paresok et les autres Natus, étaient encore en train de se battre contre deux Wraiths. Le colonel, tendit une main vers Pedge, quand soudainement il s’écroula à terre. Un tir de plasma… il activa sa molette alors que sa tête avait manquée d’embrasser la roche. Par réflexe il avait mis ses mains devant sa trogne. La fumée qui s’était accumulée se libéra, déjà qu’il avait manqué de le faire juste avant… il ne savait plus à dire vrai. En tout cas, il le fit, sentant une petite brûlure dans son dos, signe que le système avait un peu chauffé mine de rien. Il se dit que normalement, il aurait dû être fatigué voir lasse… et pourtant, il mangerait du lion là ! Il se redressa sur les genoux, sentant le goût du sang dans sa bouche. Sa mâchoire s’était refermée brutalement, lui entaillant la langue. C’est peut-être le pire niveau blessure, vous savez les petits bobos bien chiants et bien irritants. Comme quand vous vous coupez avec une feuille de papier, ce n’est pas grave, mais bon dieu que c’est douloureux à l’usure ! En plus, la langue c’est un organe qui saigne beaucoup. Bref…

Pedge Allen


Le salut vint de John qui mitrailla le Wraith. Si ce dernier pensait avoir tué le militaire en lui tirant dessus avec son plasma, il s'était lourdement trompé et cela lui coûta la vie. Néanmoins il comptait entraîner Pedge dans le vide puisqu'il ne lâchait pas sa proie mais là aussi le lieutenant-colonel fit preuve de sang-froid et il le fit lâcher. Elle allait attraper la main de son sauveur pour se redresser quand il bascula vers l’avant, touché une nouvelle fois par un tir de plasma. La texane se redressa brutalement toute seule pour mitrailler le sbire à l’origine du tir. Une fois qu’elle l’eut fait reculer, elle se plaça sur le côté du lieutenant-colonel et elle attrapa la poignée de son gilet MOLLE pour le redresser. Il avait la bouche en sang, certainement à cause de la chute.

« On y est presque Colonel ! », gueula Pedge un peu fort, l'ouïe toujours un peu vrillée par l’explosion sous le pont. Elle visa avec son fusil d’assaut le wraith qu’elle venait d’arroser et elle continua de le truffer de balle jusqu'à ce qu'il s'écroule. À deux, ils purent aider les Natus qui s'étaient déjà défait de deux autres sbires. Avec celui qu'ils venaient de mitrailler, il n'en restait plus qu'un qui se défendait vaillamment. Seulement une duelliste le transperça par derrière le wraith tandis que Paresok l’embrochait par devant. Un des tirailleurs planta sa baïonnette pour l’achever. La victoire était à eux.

John Sheppard

L’un comme l’autre se protégeait et ce fut au tour de Pedge de donner des dragées américaines au sbire qui avait dû être content d’abattre Sheppard. Sans aucun doute, que si les sbires avaient une capacité de réflexion poussée, ils devaient rager de voir que leurs tirs, ne faisaient rien aux Atlantes. John, se fit tirer à l’arrière, pour se remettre droit. Il lança un regard évocateur à Pedge, autant pour dire merci que voir si elle allait bien. Il s’essuya du revers de sa manche, le sang qui dégoulinait de sa maudite bouche.

« Ouep, je commence à en avoir marre de me faire tirer comme un lapin ! » sortit l’homme, dans un grognement ironique. Il empoigna son arme et suivis la sergente réalisant les derniers efforts et buter une bonne fois pour toute les derniers Wraiths. Les Natus avaient fait du beau boulot et cela ne prit pas longtemps pour finir les deux derniers ennemis.

John, soupira de soulagement, essuya une nouvelle fois sa bouche, remarquant que sa lèvre avait été aussi entaillée. Il allait repeindre de son sang la décoration, si ça continue. Son regard alla vers les adorateurs de Thor au lieu d’une vingtaine ils n’étaient plus qu’une quinzaine et les Natus quatre plus l’officier. Cela suffira, enfin il espère. Il s’approcha de Pedge qui était non loin de lui, lui collant une tape amicale dans la traditionnelle tradition du corps de l’armée et simplement des frères et sœurs d’armes : bon boulot. Il avait un regard très expressif, Nathalie lui dit toujours, qu’il était incapable de mentir à cause de ces prunelles si franches laissant transparaître tous ses sentiments. En tout cas, il était bien content d’avoir pris avec lui la sergent maître, elle était redoutable et ils formaient une bonne équipe.


CODAGE PAR AMIANTE

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Mer 7 Juin - 1:17

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Il n’y avait pas de répit !
Non, rien pour ces vainqueurs de la première heure !

Le pont effondré, ils n’avaient pas encore songé qu’il n’y aurait pas de retour possible. De plus, les servants avaient été contraint d’abandonner le canon derrière eux pendant la course, ce qui les privait d’un atout important.
Il n’y avait que peu de blessés en tout. Les autres s’étaient jetés dans le vide en bousculant les Wraiths dans leur sauts morbides sans la moindre retenue. C’était impressionnant d’être témoin d’une telle ferveur sans la moindre hésitation. Le fanatisme ressemblait à s’y méprendre à ces japonais qui se suicidèrent à la grenade pendant la seconde guerre mondiale parcequ’ils ne pouvaient vivre avec la honte d’avoir été fait prisonnier. Là, c’était sensiblement pareil. A part les servants de canon, les autres étaient à bout et ils ne donnaient pas l’air de vouloir reculer pour autant. Ils vérifiaient leurs armes, posèrent rapidement quelques bandages et firent une prière de quelques secondes au bord du précipice.

Paresok s’approcha du duo, tout sourire, et agrippa Pedge par son gilet. Il referma sa fermeture éclair qui semblait s’être partiellement ouverte pendant le combat et déclara d’un ton très fort, sur un air de compliment :

« Par les Trois, Femme, vous feriez bien la jalousie de notre meilleure vertueuse et une épouse fort convoitée ! »

Son regard se détourna vers Sheppard.

« Et vous mon garçon, le meilleur des... »

Il ne termina pas sa phrase.
Une terrible explosion emporta ce qu’il restait du bord opposé du pont, là où ils étaient entrés pour débuter le combat et où se trouvaient encore tous les cadavres. La gerbe explosive réduisit en miette l’ensemble de ces corps inertes tout en provoquant une onde de choc très importante. Le contingent militaire fût soufflé en arrière alors que, depuis leur position, on se rendait compte que le croiseur alignait ses énormes canons sur eux.

Un nouveau tir percuta avec une incroyable violence la paroi rocheuse. L’angle n’était pas suffisant pour les atteindre mais la vibration fut si importante qu’un Natus qui commençait tout juste à se relever chancela en direction du vide. Plusieurs de ses amis hurlèrent en choeur et une duelliste plus réactive que les autres l’agrippa par le pied au dernier moment. Son hurlement ponctua l’effort qu’elle mit à le retenir pour ces quelques petites secondes nécessaire aux autres pour lui porter secours. Paresok en premier, et également avec l’aide des Atlantes, remontèrent l’homme qui les remercia avec force. Mais pas le temps pour ça !

« A l’intérieur ! A l’intérieur, vite ! » Hurla le Meneur en pointant la sortie d’une main.

Ils s’éloignèrent juste à temps pour éviter qu’un énième tir, cette fois-ci mieux ciblé, ne fasse disparaître ce qu’il restait du pont. Alors que les servants de canon prenaient les devants avec quelques tirailleurs et Paresok, dans le but de sécuriser cette grande salle taillée de nouvelles effigies des trois, la duelliste qui avait été réactive pansa sa main avec difficulté. Elle s’était arrachée les ongles et retourné un doigt. Celui-ci formait un angle inhabituel et elle ne semblait avoir le courage de le remettre en place. Son regard témoigna de son fanatisme et elle récupéra sa lance de sa main valide pour se mêler à la troupe.

Il y avait eu dans ce vaste endroit la première défense Natus visant à sceller la salle des canons. Une double-porte énorme et en métal semblait mener à ce complexe et elle était entrouverte. Il n’y avait cependant pas suffisamment d’espace pour pouvoir voir quoi que ce soit. D’ailleurs, il fallait s’approcher un peu plus pour ça.

Or, quelque chose éveilla soudainement la méfiance de Paresok. Il fît un signe à Sheppard et à Pedge en montrant le sol. Celui-ci avait noirci sous le coup de plusieurs explosions…
Cela ne pouvait être que la destruction suicidaire de combattant à l’agonie. Mais voilà, s’il y avait bien eu un combat ici, pourquoi n’y avait-il aucun morceau ?
Il y avait du sang partout, des mousquets dont un nombre impressionnant étaient brisés, des sacs de pierre renversés, des lances pliées. Mais...aucun corps ?!? Pas la moindre trace de ceux qui s’étaient battus ici.
D’ailleurs, Sheppard et Pedge comprirent rapidement qu’ils s’étaient battus avec l’arrière garde du dispositif. Et le peu d’individus qui pouvaient encore les renseigner se trouvaient de l’autre côté du pont, dans un hôpital de campagne improvisé.

Plusieurs cristaux lumineux ayant cédés, la salle se trouvait plongée dans une pénombre assez déplaisante. Heureusement que les deux militaires étaient équipés des lentilles. C’est ce qui leur permit d’y voir mieux.
Soudain, Pedge sursauta lorsque son pied s’enfonça dans quelque chose de gluant. C’était une sorte d’amas organique, quelque chose qui n’avait rien à faire dans cette grotte. Et tandis qu’elle sentait une odeur répugnante mêlant la défèque et une forme de décomposition, Sheppard, lui, constata un mouvement au plafond.

Il découvrit à son grand désaroi la créature qu’il avait abattu lorsqu’elle était encore dans l’oeuf. Sauf que celle-ci était entièrement formée. Elle était énorme, dangereuse et...bon sang ! Horriblement dangereuse !


MJ 23 Part. 3c : Bataille pour la Magna Caverneum Ennemi10


Il y eut un cri strident. Un son qui ferait dresser les cheveux du combattant le plus calme et la chose se jeta brutalement sur le colonel. Des balles de P90 fusèrent trop tard et l’homme s’envola dans tous les sens. Il côtoya de près le plafond avant de redescendre vers le sol, de faire des loopings, des lacets et des virages infernaux. Le tout avec une telle vitesse qu’il ne pouvait être que balloté dans tous les sens et comprendre que la créature le tenait dans l’une de ses énormes pattes. Elle se baladait, sautait dans tous les sens en renversant les combattants, tout en le gardant dans sa main griffue.

Puis le vide, soudain, avec une chute vertigineuse qui l’envoya dans les bras de Paresok. Ils s'écroulèrent ensemble et avez brutalité.
Paresok râla sous le choc puis aida difficilement le colonel à se redresser, usant de son épée comme d'une canne.

« Encore une immondice ?!? Par les Trois, il n’y en avait pas qu’une !!! »

La chose fît un bond prodigieux en ignorant les balles et écrasa son pied sur Pedge, l’emprisonnant entre le sol et ses griffes alors que son horrible tête venait renifler son casque dans la plus grande indifférence. Un énorme filet de bave tomba de sa bouche gluante, se déposant dans la plus grande horreur sur le visage de la militaire tendit qu’il découvrait une rangée de dents.
Il allait la bouffer ! Il allait la dévorer ! Il se redressa même dans le but de donner le coup de croc fatal qui la découperait en deux !

Mais soudainement, un cri bourru, très rauque ! Un canonnier armé de son marteau de Thor ciselé, celui-là même censé déclencher le tir des canon, percuta une partie molle du monstre. La pointe de la masse perfora curieusement sa carapace et laissa un zébrure de sang alors que l’homme tentait un autre coup.
La créature vociféra et l’emporta soudainement dans ses crocs, se jetant en direction du plafond pour s’y percher en grimpant comme un lézard.
Le canonnier poussa un long hurlement d’agonie alors que l’on entendait sa cage thoracique se briser sous la pression de cette mâchoire bestiale. Le marteau tomba du haut du plafond et s'écrasa juste à côté de Pedge.

Le corps du servant disparut alors dans le ventre de la bête.
Il n’en resta plus qu’une traînée de sang au sol…

Et soudain, soudain, un nouveau hurlement plus loin.
Un nouveau mastodonte apparu depuis le seul accès qu’ils avaient empruntés. Mais bon sang, un seul ne suffisait donc pas ?!? Naturellement, les survivants formèrent un carré défensif au centre de la salle pour englober Paresok, Sheppard et Pedge. Ils avaient peur, ça se voyait, mais ils allaient vendre chèrement leurs peaux. Le mastodonte du plafond sauta pour se positionner sur leurs arrières tandis que l’autre prenait les devants.
Ils étaient pris en tenaille, leur situation était des plus tendue ! Plusieurs Natus s’en rendaient compte et s'arrachaient leur tubes explosifs pour les avoir en main...prêt à l’emploi.

« Je ne pouvais espérer meilleure trépas qu’à vos côtés, Atlantes ! » Fît Paresok d’un air non pas défaitiste...mais sacrément déterminé.

Et les hurlements des mastodontes s’élevèrent en chœur, signant une offensive simultanée !




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Lun 12 Juin - 20:02

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Pedge Allen
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John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Paresok



John Sheppard


Il est vrai que sans le pont, il serait difficile à la fine équipe de retourner jusqu’à la porte des étoiles. Mais bon, ils n’avaient pas eu le choix de toute manière et valait mieux être de ce côté-là, que de l’autre, puisqu’il fallait atteindre les canons. Sheppard y pensa un court instant en mirant les derniers morceaux tomber dans le vite. Étonnamment cela, ne l’inquiéta pas plus que nécessaire, à dire vrai, la priorité n’était pas vraiment à comment rentrer, mais plus à comment utiliser les canons et abattre ce fichu croiseur. Le colonel, soupira, observant autour de lui le reste des survivants, qui ne s’étaient pas fait abattre ou bien jeter par-dessus bord dans un élan suicidaire. Il est toujours, impressionnant de voir des kamikazes pour de vrai. La ferveur des Natus, semblant sans peur à la mort était admirable et flippante à la fois. Leur vie comptait tellement peu, qu’ils préféraient la sacrifier à l’honneur de la survie de leur peuple. C’est admirable, mais bon John considérait que le suicide n’était pas forcément nécessaire, il fallait survivre le plus longtemps possible, pour continuer à servir au mieux cette guerre. Cela n’était pas dans la mentalité américaine, mais il respectait énormément ce courage, de se jeter volontairement dans le vide en emportant la vie d’un ennemi.

L’homme était aux côtés de son acolyte militaire. Il sentait encore le sang couler le long de sa bouche et une nouvelle fois, il chassa le filet d’un revers de manche, sortant une compresse pour se la coller sur la bouche histoire que le sang coagule. C’est à ce moment-là, que Paresok s’approcha pour faire un compliment « Natus » à la jeune femme. Cela fit sourire John, qui lança un regard espiègle à la demoiselle. Si elle voulait se trouver un mari, elle n’avait qu’à rester avec ce peuple, elle aurait le choix apparemment. L’image de la sergente sur un trône avec une file d’attente d’homme pour lui faire la cour, lui arracha un rire silencieux.

L’officier Natus, n’eut pas le temps de finir son compliment au colonel qu’il fut coupé par une explosion, à vous vriller les tympans. Les humains, furent soufflés par l’onde de choc. Le corps de l’homme roula contre le sol, pour finir par embrasser un roc... Sheppard avait atterrit sur un matelas moelleux... Pedge, qui avait été projeté, venait de se prendre, la moitié du corps de son supérieur dessus. Alors que Paresok, avait atterrit contre le dos de l’atlante. À eux trois, ils firent une pyramide de soldat. Décidément, il n’arrêtait pas de se retrouver sous ou dessus la soldate. Idiotement, il se dit que si ça continue, il va avoir du mal à se passer des « câlins » percutant de Pedge à son retour. Si cela devient une habitude.

John se félicita d’avoir un casque, pour éviter de se faire ouvrir le crâne par les concrétions de calcaire de la grotte dantesque. Mais pas le temps, de reprendre ses esprit le croiseur Wraith venait venger ses pertes ! Un nouveau tir brisa la roche, sans pour autant les atteindre, le sol tremblant, laissant tout le monde au sol. Le colonel, ragea, il fallait vraiment abattre ce fichue vaisseau avant qu’il ne fasse plus de dégât. Il se releva, alors qu’une duelliste retenue du mieux qu’elle put un de ses collègue qui allait tomber dans le vide. L’homme n’entendait pas les cris, ses tympans était temporairement sourd. Sheppard, se leva rapidement, pour porter secours aux Natus et remonter le pauvre homme qui avait failli faire le grand saut.

La colonne d’humain, couru juste après, se mettre à l’abri, un autre tir secoua la roche, cette fois plus précis et il aurait pu les tuer s’ils n’avaient pas eu l’initiative de s’abriter dans ce couloir sombre. John resta à l’arrière pendant que les Natus sécurisent le lieu, tel le chien de berger, il faisait attention que tout le monde soit bien rentré. Son regard croisa celui de la duelliste qui avait réagis vivement pour sauver l’un des siens. Elle se bandait la main avec difficulté sûrement à cause de la douleur, l’un de ses doigts formait un angle peu agréable et ses ongles étaient arrachés. Elle devrait se remettre en place son doigt, mais il n’est pas facile d’avoir ce courage-là, parfois plus dur que de se suicider apparemment. Il se mit à ses côtés, il était capable de l’aider et c’est son rôle. Natus, ou Atlante, l’officier se comportait comme si ce fut ses hommes, prenant soins de chacun, pour les aider et les regrouper. C’est un réflexe martial et non un besoin de draguer une demoiselle. Même si le colonel était réputé pour être d’un naturel charmant.

« Vous voulez que je vous le remette ? »
« Je… » Elle le regarda un peu étrangement, elle ne devait pas avoir l’habitude qu’un homme, lui propose son aide pour des « soins ». Elle allait lui dire une petite remarque, se souvenant que cet homme-là, n’était pas un Natus, mais issus d’une autre culture. Elle avait sa fierté et observa John, comme pour voir s’il allait la juger face à cette faiblesse. Or, elle ne vit que de la bienveillance dans le regard clair du colonel. Elle lui tendit sa main, autant pour le tester lui que pour remettre en place un doigt qu’il allait la gêner dans le combat.

Sans attendre, John, lui bloqua, la main, pour tirer d’un coup sec, repositionnant le membre. Elle étouffa un hurlement, qui fit retourner la plupart des autres personnes. John, lui fit une petite moue, en lui libérant sa main.
« Voilà, prête à charcuter du Wraith ! » Il lui dit ça avec un rictus espiègle qui le caractérisait. D’un signe de tête elle le remercia, un large sourire de guerrière assoiffée de sang aux lèvres. Alors que Sheppard, se décalait, pour remonter la colonne et rejoindre Paresok. Le regard de la duelliste le suivit, impossible de savoir ce qu’elle pensait.

Ils découvrirent une énorme double porte de métal, entrouverte, signe qu’il avait eu des humains ou des Wraiths qui s’étaient faufilé dedans. Sheppard, comptait bien la passer, quand son copain officier lui fila un coup, pour attirer son attention. En effet, malgré la faible lumière, les atlantes étaient bien les seuls à voir comme en pleins jour et l’environnement du couloir était tâché de poudre.
« Qu’est-ce … ? »
« Un courageux Natus qui a fait exploser sa charge » répondit la duelliste Namara. (Celle qu’il avait soignée).
« Où sont les corps … ? » Ce fut une question plus pour lui, qu’adressée à la cantonade… son regard parcouru l’environnement, grimaçant en voyant les belles taches de sang et les objets en vracs. Cela semblait être digne d’un mauvais film d’horreur… aucun corps.

Pedge Allen


Pedge n’était pas mécontente d’elle et de son duo avec Sheppard. Ils avaient été plutôt efficaces. En tout cas, elle était toujours en vie grâce à une duelliste, qui par deux fois, lui avait sauvé la mise. Sans parler du colonel, qui l’avait remonté du vide alors qu’elle était à deux doigts de chuter dans les tréfonds de cette grotte. Un vrai cimetière. Elle n’arrivait pas à se dire si elle avait eu peur ou non. En fait, tout était allé si vite, et elle avait tellement lutté pour sa vie qu’elle n’avait pas pensée à la mort imminente qui venait lui taper sur son épaule. Et c’était peut-être cela qui l’avait sauvé, en la poussant à tenir bon, malgré tout. John lui colla une bourrade dans le dos quand le dernier Wraith présent succomba sous l’assaut des Natus. Ils s’en étaient sortis pour ce round là. La jeune femme inclina la tête et fit un petit rictus de satisfaction à son supérieur. Il avait tout son respect, et la confiance était en train de poindre. Après tout, sans lui, elle serait sous forme de crêpe 1500 mètres plus bas, en train de se faire becter par elle ne savait qu’elle bestiole qui pouvait hanter les abysses de cette grotte.

Paresok arriva dans le même temps, et il lui remonta la fermeture éclair de son gilet tactique avant de la féliciter, à sa façon. C’était surement un beau compliment, venant du meneur Natus, et c’est comme tel qu’elle le reçu. Elle lui tapota l’épaule, ne serait-ce que pour qu’il la lâche et pour lui signifier qu’elle acceptait ce qu’elle entendait, même si elle ne comptait pas prendre pour épousailles un Natus du cru. Il se tourna vers Sheppard pour le féliciter à son tour quand une explosion retentit dans leur dos, achevant de détruire les morceaux du pont qui tenaient encore et faisant mourir la phrase dans la bouche du meneur. Le croiseur entrait dans le bal morbide du balais Wraith en bombardant le pont et bientôt leur position. Sheppard bascula sur Pedge et se retrouva au-dessus d’elle alors qu’ils avaient tous les deux chutés. Paresok se retrouva sur eux également à l’issu du rouler bouler qu’ils venaient de faire. Pedge avait la respiration coupée, essayant de se défaire des deux lourdauds.

« Décidément Colonel, je vais finir par croire que vous me faites des avances ! », envoya-t-elle en poussant sur ses bras pour se dégager. C’était le coup de l’émotion du bombardement qui venait de lui faire sauter sa prudence verbale habituelle vis-à-vis d’un supérieur. Elle ne s’en rendit même pas compte.
« Je vais finir par le croire aussi » Enchaîna John, sans pour autant se formaliser du ton familier. Il avait émit un rire juste avant.
« Par la vertueuse Rhoamitra, je fais foi de vos mots, je bénirai votre union ! »
John regarda Pedge, ne pensant pas que le Natus l’aurait cru au mot « J’en connais une qui ne va pas être d’accord… ni le contingent militaire » Il avait le ton ironique, cela ne le vexait pas le moins du monde, comme allusion.

Un nouveau tir percuta la roche au-dessus d’eux. L’espèce de cavité qui faisait un toit incliné venait de leur sauver la vie. De petits éboulis tombèrent suite aux vibrations de la caverne, certainement des vestiges de stalactites. Quelques-uns rebondirent sur les atlantes et sur les Natus sans gravité. Quand John se releva, Pedge l’imita. Il fallait se mettre à l’abri et vite. Elle constata qu’une pointe rocheuse se trouvait pile à l’endroit où se trouvait sa tête quelques secondes auparavant. Heureusement qu’elle portait son casque. Elle n’avait rien senti.

Le colonel se précipita pour aider un Natus qui venait de se retrouver les deux jambes dans le vide, tout juste retenu par une de ses collègues duelliste. Le meneur local était également de la partie. Pedge n’y alla pas pour ne pas encombrer. Il avait eu de la chance, tout comme elle quelques minutes plus tôt. Chacun pouvait compter sur les autres et c’était vraiment une bonne chose. Paresok hurla qu’il fallait se mettre à l’abri et Pedge était tout à fait de son avis. Elle regardait le croiseur, et ce dernier était en train d’ajuster l’angle de ses canons pour être certain d’écraser la poche de résistance qu’ils constituaient. Il fallait dégager et vite, sinon le prochain coup était pour eux !

Bien que la militaire avait envie de rester en compagnie de Sheppard pour l’aider à remettre le doigt de cette duelliste, la même qui lui avait sauvé la mise deux fois dans le précédent quart d’heure, elle préféra rester disponible au niveau de son attention et elle balaya la salle avec le faisceau lumineux de sa lampe tactique qui était aveuglante pour quiconque se foutait dans le rayon. Néanmoins, avec ses lentilles, elle n’en avait pas vraiment besoin… Mais bon, la lampe permettait de faire des points lumineux pour mieux cerner quelque chose, un détail par exemple. Au fond de la salle, une double porte énorme était entrouverte. Il faudrait certainement aller voir ce qu’il y avait là-dedans. Il y avait des traces de poudres et de sang au sol, mais il n’y avait aucun cadavre. Pas un Wraith ni un Natus. C’était curieux, et Sheppard posa d’ailleurs la question.

« Je ne pense pas que les vôtres aient eu le temps de les sortir d’ici… », fit lugubrement Pedge, qui continuait d’avancer pour explorer quelque peu la salle. Soudainement, elle marcha dans quelque chose de gluant, ce qui la fit sursauter. Qu’est-ce que c’était que ça ? Elle braqua son regard sur la zone concernée, tandis qu’une odeur nauséabonde se déploya autour d’elle, mélange de merde et de champignon.

« Berk, c’est dégueulasse… », fit elle en soulevant sa ranger engluée. Un long filet de bave s’étira entre le sol, recouvert d’une nasse, et son pied.

John Sheppard


Les deux atlantes et Paresok étaient en tête de colonne avec les adorateurs de Thor, ceux-ci avaient ouvert la marche et « sécurisé » le lieu. Mise à part le bruit des canons du croiseurs qui avaient fini par cesser… le silence était morbide. Ainsi, ils se retrouvaient dans le fameux endroit, où les équipes Natus avaient disparues si mystérieusement. Certaines énigmes sont palpitantes à trouvées, chose qui est le cas dans leur missions…sauf que là, John n’était pas certain d’avoir envie de découvrir en chair et en os, la raison des disparitions. Il était trop tard pour sortir les drones. S’il avait quelque chose ici, que ça soit une arme biologique vaporeuses, physique ou un piège, ils étaient déjà dedans.

Sheppard, toisait l’immense salle, semblable à une église avec au moins 10 mètres de hauteur sous plafond. Tout semblait disproportionné dans ce lieu et il était dommage, qu’il soit actuellement en train d’être détruit par une ruche de prédateur. Alors, qu’ils avançaient avec une prudence extrême, Pedge émit un son de dégoût, celui-ci intrigua l’homme, qui se retourna pour toiser sa collègue… cependant, il ne put finir son mouvement, puisqu’il remarqua un remous rapide vers le haut. Avait-il des créatures ici ? Genre des lézards ou des araignées comme dans certaines grottes sur terres ? Bon certes, le peu d’animaux troglodytes peuplant ces lieux étaient aveugle et blancs avec une taille très petites et donc inoffensifs… Il serait étonnant, qu’il y ait des bestioles titanesques dans les ombres surtout avec la présence des hommes. Après bon, la découverte de l’ingéniosité horrifiante des Wraiths, pouvait laisser penser qu’ils n’avaient pas créer un seul Alien. John, ne savait pas, mais ce lieu, lui hérissait les poils des fesses… Dans tous les cas, il était certain d’avoir bien senti ce déplacement d’air. Et son regard se leva vers le plafond, avant qu’un frisson d’effroi lui parcouru l’échine. En levant la tête et grâce à la parfaite visibilité des lentilles, il put constater que ce n’est pas un mignon petit lézard qui avait au plafond…. Mais ce fichu Alien ! Mais pas la version de l’avorton malformé hurlant de désarroi à la sortie de l’œuf, cherchant sa maman ! Mais la version adulte et bon dieu elle était terrifiante ! John sentit ses cheveux se dresser sur sa tête, son cœur prit des tours, ils en avaient chié avec Paresok, pour tuer l’avorton, alors là… un adulte… un fucking adulte ! Qui avait l’air immense.

« Mon dieu… » étouffa t’il médusé par la vision d’horreur. La bestiole émit un cri strident à rendre sourd un écureuil ! Les Natus, s’alarmèrent immédiatement ! La panique allait les
gagner, mais chacun resta vaillant, toisant autour d’eux…

« En hau…. »
Alors, qu’il était en train d’évaluer la taille de la chose, qu’elle décida de lui apporter la réponse d’elle-même ! Elle se jeta sur lui, l’envoyant dans les airs. Il avait l’impression d’être une poupée de chiffon. Son arme, remonta sur son visage, ouvrant à nouveau sa lèvre et le blessant sur la joue dans une estafilade ! Son sang coulait, sur son visage, dans les airs et sur ses mains, qui accrochaient la patte griffue de la créature, mais elles glissèrent sur une carapace douce et lisse en plus d’avoir été dégagée par les membres de l’Alien. Il essayait tant bien que mal, de faire marcher son P90, mais il ne put l’utiliser vraiment correctement, pourtant, il entendit le bruit des balles. L’une d’entre elle, l’effleura sur le bras, ouvrant le tissus et sa peau. John, poussa un hurlement, sentant remuer ses tripes et cette sensation désagréable d’être secoué dans tous les sens, pourtant il ne comptait pas donner des pommes.

Lui, qui adorait les manèges il était servi, mais, bon dieu, la créature allait lui rompre les cervicales ! Il fut content d’être un pilote de chasse avant tout et d’avoir eu l’habitude d’être secoué dans tous les sens de cette manière, sinon, il aurait rendu le contenu de son estomac.

L’homme, ne pouvait rien faire tellement, les mouvements étaient saccadés et ceux-ci amplifièrent comme si la bestiole, voulait se débarrasser de lui, ou de quelque chose, sans pour autant avoir l’idée de le lâcher. Il souda une main contre la patte de l’Alien, essayant de se stabiliser et de lui ouvrir la main. Le sang dégoulina sur la créature, il se rendit compte que l’une des griffes de son ennemie, lui avait entaillé le bras en voulant retirer ses mains la première fois. La bestiole grogna, cherchant à le faire lâcher comme si elle était brûlée. John, ne comprenait pas que ce fut son sang le problème et continua à serrer sa main du mieux qu’il put contre cette peau lisse. Finalement, l’Alien, l’envoya dans les airs et il tomba lourdement sur Paresok. Les deux hommes s’écroulèrent par terre et même si l’officier Natus, avait encaissé avec vaillance, le choc du casque en métal de John, lui tordit le museau. Quand à John, il était sonné et sa tête avait du mal à concevoir, où était le sol, après avoir volé avec autant de violence.

Il mit quelques secondes à reprendre ses esprits, n’entendant pas la remarquer de son coussin humain, ni même qu’on le relevait. Il était mal, il avait le corps retourné et la simple impression d’avoir les organes dans le mauvais sens. Sa vision était trouble et son souffle coupé. Il sentait le sang couler sur sa joue, de sa lèvre et de son bras… il avait l’impression d’être sur un sol instable. Pourquoi la créature ne l’avait pas bouffée ? Il dû se rattraper à Paresok, sous peine de se ramasser au sol. Il avait l’estomac en vrac et fort heureusement qu’il avait la potion dans le corps, sinon il serait très très mal !
« Du nerf mon garçon ! Le repos, c’est pour les morts au combat !!! »
« Ouais… de toute façon je peux pas mourir, j’ai mauvais goût ! » John, ne savait pas que cela allait être le cas… comme quoi certaines blagues sont pas si anodines. Il reprit de la contenance, quand plusieurs cris le secouèrent.



Pedge Allen


Au lieu de regarder ses pieds englués dans des immondices organiques, Pedge aurait mieux fait de continuer la caverne dans laquelle ils se trouvaient pour repérer où était le danger. Car il était là, tapis quelque part. Les Natus qui défendaient le lieu n’avaient pas disparu par l’opération du Saint Esprit. Les Wraiths étaient forcément dans le coup… Il restait à savoir dans quel genre de fourberie ils avaient à nouveau versé. L’alarme vint de Sheppard, ou plutôt du cri strident qui venait de quelque part. Pedge n’eut pas le temps de lever les yeux pour suivre le regard de son officier que ce dernier se prit quelque chose sur le coin du nez. Même pas le temps d’ajuster le tir ou quoique ce fût d’autre, le colonel fut littéralement décollé du sol et entraîné dans les pattes griffues de la bestiole allien. La jeune femme essayait de suivre tant bien que mal les mouvements du lézard, croyant reconnaître la version mature de la créature atrophiée qu’elle avait aperçu, en compagnie du Major, quand elles avaient retrouvé John sur le champ de bataille. Il était évident que ces Wraiths n’avaient pas déployé qu’un seul œuf… Ils ne pouvaient pas avoir tout misé sur une seule de leur création. Et quelle création ! La vitesse à laquelle elle se déplaçait était vertigineuse. Rien qu’à regarder Sheppard se faire balloter dans tous les sens, elle en avait des crampes d’estomac. Impossible d’essayer de tirer sans risque d’atteindre son supérieur. Elle se sentait terriblement impuissante, et soudainement, le monstre relâcha sa proie sur ce bon vieux meneur Natus qui le réceptionna de plein fouet.

Libérée de la crainte de toucher Sheppard, qui malheureusement, devait avoir passé l’arme à gauche tant il avait été secoué, Pedge arma son fusil d’assaut pour essayer de faire mouche. Elle tira un coup ou deux avant de se retrouver sur le dos, plaquée au sol avec une violence inouïe. Elle l’avait vu arriver, mais c’était déjà trop tard. Le temps de reprendre ses esprits, la gueule de la créature était au-dessus de son visage. Un filet de bave se décrocha de sa mâchoire qui aligna devant ses yeux une rangée de dents colgate prête à lui sectionner la tête sur le champ. Et pourtant, ce qui répugna Pedge dans l’instant, fut cette bave hideuse et visqueuse qui lui coula sur le menton et qui glissa dans son cou. Elle fit la grimace, laissant sa propre bouche fermée pour ne pas en ingurgiter, et elle tourna la tête sur le côté, n’offrant que son profil à la mâchoire, comme-si ça allait changer quelque chose sur sa fin imminente. Au moins, elle la voyait arriver sa mort. Il se redressa, desserrant un peu l’étau de sa griffe. Il armait sa tête pour la dévorer. Et tout ce que trouva à faire Pedge fut de pivoter légèrement sur le côté pour vomir ses tripes sur le sol de la caverne. L’odeur de merde et de décomposition, alliée à la bave gluante et visqueuse qu’elle avait sur le visage, avait achevé de la faire vomir.

« Non non… », gémit-elle en étant assailli de bouffés de chaleur tandis qu’elle refoulait un sanglot de douleur. Un cri bourru suivit d’un choc violent expédia la créature plus loin, finissant de libérer la texane qui se redressa sur ses fesses, en s’aidant de ses mains. Elle essuya sa bouche et son visage d’un revers de manche, tandis que son cœur montait dans les tours. La vue de son propre vomi, combiné au reste déjà évoqué, lui provoqua des spasmes violents. « Je ne veux pas vomir, je ne veux pas vomir », répéta-t-elle affolée, à la manière d’une incantation. C’est alors que le marteau tomba juste devant le visage de Pedge, manquant de lui briser tous les doigts tellement il était passé près. Elle était en train de faire une crise de panique, qui fut coupée court par un nouveau hurlement, plus lointain, et différent du premier. Il y en avait un second. Un putain de second monstre !

« Lève-toi !! » Elle se sentit tractée par la poignée qu’elle avait dans le dos alors qu’elle tremblait de tout son être. « Atlante, ce n’est pas le moment de se laisser aller ! » Namara la toisait durement. « Et tu pleures en plus ? Ce n’est pas la fin ! »
« Désolée », balbutia la texane en s’essuyant le visage pour se refaire une contenance, tout en s’aidant du manche du marteau pour se redresser pleinement. Elle ne voulait juste plus vomir. Ce n’était pas trop demandé, si ? Néanmoins, voir le visage ferme et dur de la duelliste qui par deux fois lui avait sauvé la mise renforça la détermination de Pedge qui se reprit comme elle pouvait. « J’ai dégueulé, et ça m’a foutu les larmes aux yeux. » Autant se justifier comme elle le pouvait, et en plus de ça, ce n’était pas foncièrement faux même s’il y avait plus que ça.
« Au milieu ! »

Elle la poussa dans le carré défensif qui se formait autour des deux atlantes et du meneur Natus, Paresok. Une autre créature était en approche. Ils en y en avaient désormais un de chaque côté. Ces créatures réagissaient en parfait prédateur, ce qu’elles étaient de toute façon.





CODAGE PAR AMIANTE

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Invité
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Lun 12 Juin - 20:05

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"Magna Caverneum"


TEAM ALLEN / SHEPPARD


Dans les hauteur de la grotte, sus aux canons !

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John Sheppard


Sheppard assista impuissant à l’attaque de la créature sur Pedge. Il se secoua, essuya de sa manche, un peu de sang qui dégoulinait de son visage. Il avait le liquide fluide, et son uniforme allait finir taché ou même imbibé ! Armant son P90, pour tirer sur la créature, elle faisait cinq mètres ! Et Bon dieu ! Les humains leur arrivaient aux genoux ! Cela est ridicule ! John, tira donc sur le torse de l’animal, pensant atteindre son cœur, mais au contraire les balles ne semblaient pas percer la carapace ! Quelle merde !

L’un des adorateurs de Thor, brandit son marteau pour l’abattre au-dessus du genou de l’Alien, qui semblait souffrir de ce coup de maître… non sérieux ? Les Balles que dalle et le marteau bingo ? Sheppard, était en train de cogiter à fond. Après tout, il avait tué l’avorton avec une arme blanche, sans trop de difficulté pour lui faire pénétrer l’ivoire dans la gorge ! Et comme John est tenace, il continua à tirer histoire de vérifier ses hypothèses, mais visant la tête, cela semblait déranger la bestiole, qui eut quelques dragées logées dans la peau cette fois ! Mais bon des piqure de moustiques quoi !

La créature enroula sa patte griffue autour du Natus…le brave homme, ne pouvait pas se satisfaire de sa victoire :avoir blessé un monstre, puisqu’il se fit prendre et il se retrouva au plafond finissant sa vie dans d’atroces souffrances ainsi que dans le ventre de la créature. John, grimaça, tournant le regard, pour ne pas voir la scène gore… mais, attend les bêtes bouffe les humains au plafond ? Mais pourquoi lui, n’était-il pas mort ? Non pas qu’il était jaloux hein, mais quand même ! L’Alien avait décidé de l'envoyer sur Paresok, pourtant, elle ne semblait pas animer de désir de jeu, comme un chat mais plutôt dans l’efficacité de manger ! Il ne comprenait pas la cause de son salut ! Mais cela, allait arriver.

« Prenez le marteau !! » aboya t’il, alors qu’un Natus, le prit et lui tendis. Il ne savait pas encore pourquoi cet arme avait bien marché, mais il comptait bien l’utiliser. L’immonde créature craignait le marteau ? Alors, que Odin soit avec lui !
En tout cas, un second cri, fit son apparition et John, jeta un regard à Pedge, quand elle se retrouva au centre, elle avait les yeux luisant. L’homme n’avait pas vu, son acte de vomito, trop occupé à toiser la créature. Ils se retrouvèrent au milieu du groupe, tout comme lui et l’autre officier, par les Natus. Ils les protégeaient, mais qui allaient les protéger eux ? Ils étaient plus que vingt-et-un humains… cela allait être réduit encore de trop si les créatures bouffe tout le monde. John, tracta un adorateur contre lui.
« Toi tu viens là. Si on s’en sort, il faut au moins que l’un d’entre vous pour utiliser les canons. » le ton de sa voix était si ferme qu’il ne laissait pas le loisir au Natus de négocier ou de dire une phrase emplie de bravoure suicidaire.

Paresok

Celui-ci se laissa faire sans rien dire et son meneur ajouta de sa fougue habituelle :
« Par ma foi, vous autres, écoutons l'Atlante ! Il serait bien capable de nous sortir de là vivant ! N'oubliez pas gaillards, c'est le croiseur qu'on veut faire brûler par le sacrifice. Pas cette souillure nauséabonde !! » John, le trouvait incroyable, s’il meurt, il allait lui manquer !
Les autres Natus, prient leurs tubes, alors que les créatures étaient en train de les encercler comme du bétail.
« Je ne pouvais espérer meilleurs trépas qu’à vos côtés, Atlantes ! » Fît Paresok d’un air non pas défaitiste...mais sacrément déterminé. Et John, ne comptait pas trépasser du tout !
« On se dira nos vœux de salut après les avoir massacrées ! »
« Pour sûr mon fiston. Mais je serais le premier à l'achever ! TAIRIUS !!!!! »

John Sheppard

John, lui jeta un regard espiègle et carnassier « On verra mon Taigrions ! Armez les marteaux et vos armes contondantes ! Elles ne semblent pas aimer ça ! »

Paresok

« Ola les gars ! Percuteurs, à vos marteaux-canons ! Sauf toi Lédirion. Tu restes au centre ! Nous autres, attaquons à coup de crosse de mousquets, à coups de manches de nos lances... hardi et de bon cœur ! » Il vociféra ainsi et galvanisa ses hommes. Ça se sentait qu'ils allaient en découdre fièrement avec ces nouvelles règles d'engagement.
« TAIRIUS !!!!! » Répondirent-ils en chœur.
« Chassons cette ignoble pestilence de la vue des Trois ! Avec zèle et fureur ! »
« TAIRIUS !!!!! » fût la dernière réplique avant un cri de guerre uni.

John Sheppard


Pendant ce temps, le regard de John se figea sur l’Alien, qui lui avait appris à si mal voler ! Heureusement qu’il avait les lentilles car dans la pénombre de l’endroit, il n’aurait pas pu voir ça : des cloques semblables à un empoisonnement, là où ses deux mains s’étaient accrochées à la patte avant de la créature. Son sang avait touché quelques autres parties de l’immense corps et d’autres cloques immondes étaient présentes… C’est son sang qui a fait ça ? Non quand même pas ! Il n’était réellement pas bon ou quoi ? Il allait se vexer ! Mais il se rappela avoir été rejeté quand Pedge, elle, avait bien failli être dévorée... Il ne réfléchit pas plus longtemps regardant ses mains et attrapa le visage de Pedge de ses deux mains.
« Sergent, je n’aime pas votre manière de vous maquiller ne bougez pas. » Il lui peinturlura de ses paumes le visage pour la rendre rouge.

Si elle ne se fait pas choper alors, il aurait bon. On allait le prendre pour un fou oui…. Mais qu’importe ! Cela ne prit pas beaucoup de temps. Il poussa le Natus devant lui. Armé du marteau, il se jeta contre la créature, qui avait suivi le mouvement des Natus, pour en choper un ! Alors, que sa main, était en train de s’enrouler contre un Natus, John frappa avec force de sa nouvelle arme sur le poignet de mister cloques ! (On s’en fou de son sexe lui c’est un mâle et il se nomme Robert !). La pointe de l’arme, s’enfonça dans le poignet et John tira d’un coup sec, pour déchirer la chair. La créature hurla de ses sons stridents. Sheppard, avait un sourire carnassier et tourna la tête vers l’Alien, qui avait approché son immonde tête de la sienne. La gueule bavante pour le bouffer… les deux se regardèrent dans les yeux… l’immondice, comme disait Paresok, avait des prunelles comme Ford, d’un noir profond sans pupilles, bêtement il se dit qu’elle avait le regard d’un perroquet : stupide ! Mais aucun rapport avec le lieutenant, puisque son oeil noircit avait des étincelles intelligentes et humaines, malgré son étrangeté ! Il retira son marteau.

« Par Odin ! Vas-y bouffe moi Robert ! » Rugit t’il.
Il devait avoir l’air d’un dingue en citant un dieu Nordique ! Faut dire qu’il se sentait galvanisé par la puissance d’un marteau qui lui rappelait les Avengers ! Jamais, il n’avait eu le droit à mirer autant de films de supers héros Marvels, depuis qu’il était ami avec l’anglais, alors qu’il préférait les Aliens ! (Bon maintenant, il va bien moins les adorer). Ils s’étaient fait deux soirées avec nuits blanches pour se mater TOUS les films sortis de la célèbre franchise ! Alors, là ! Oui il se sentait tel un Thor, fou par la rage de découdre avec des géants de glaces ! Et il allait leur mettre la raclée de leur vie ! Quitte à mourir autant se faire du bien en se disant qu’il était peut-être un héros des temps moderne et ne pas mourir facilement ! Et il avait une théorie à vérifier ! Cela était de la folie, il ne savait et ce n’est pas la première fois, qu’il se laisse emporter par l’instinct ! Cela l’avait toujours servi et il fallait bien attaquer ! Il était dingue et il avait peur oui ! Il était mort de trouille, mais l’adrénaline dans son organisme le poussait à entreprendre cette rage intimidante ! Il avait peu de chance, que les créatures reculent face à des rugissement, puisque créé pour tuer par des Wraiths… mais bon. L’intimidation n’était pas qu’un leurre.


Enfin bon, l’Alien, au lieu d’ouvrir la gueule pour goûter du demi-dieu, recula un peu la tête comme si elle avait senti un truc déplaisant. Bien, elle ne voulait apparemment pas le bouffer et il en profita pour lui balancer le marteau dans la gueule. La créature fût surprise par ce coup soudain et poussa un hurlement en secouant la tête. Une belle entaille venait de marquer sa joue et un liquide sombre s’en échappait.
Hélas, la chose se mit en colère et contre-attaqua instantanément, le fauchant de sa griffe valide pour l’envoyer valdinguer aux pieds des Natus qui tentaient de l’atteindre. Immédiatement, la bête fît un bond prodigieux pour rechercher une cible plus à son goût.

Paresok


La bagarre commença avec un contact très rude.
Sheppard s’était engagé au corps à corps avec un ennemi alors que les autres s’occupaient du second. Le mastodonte s’était lancé à vive allure vers un Natus qui tenait son arme à l’envers pour s’en faire une batte de fortune. Il apprécia la distance et abattit sa crosse avec une grande hargne dans un fracas impressionnant. Le manche de l’arme venait de céder sans que la créature ne s’arrête. Elle avait juste poussé un long cri perçant en poursuivant sa route droit sur Namara qui restait aux côtés de Pedge. La duelliste ouvrit de grands yeux en voyant cette masse fondre sur elle et se jeta sur le côté trop tard. Le monstre eut d’excellents réflexes en anticipant cette esquive. Il se déporta et bouscula le corps de la duelliste, alors encore en l’air, d’un coup d’épaule monumental. Avec cette nouvelle poussée, Namara perdit son arme et s’écrasa lourdement sur le sol un peu plus loin.
Le mastodonte acheva sa lancée pour se tenir au milieu des Natus. Il hurla, les bras crispés vers le plafond, dans une posture prédatrice complète avant d’envoyer un revers extrêment rapide sur Pedge. Histoire de la chasser des environs.

Il agrippa ensuite un Natus qui tentait plusieurs coups avec la crosse de son arme. Le monstre poussa sur ses jambes et l’écrasa contre le mur avant de le soulever petit à petit et placer sa victime en face de sa gueule affamée. Le pauvre bougre hurlait en tentant d’activer son explosif personnel.

« Pas de sacrifice ! Pas de sacrifice ! » Hurla Parseok en tenant son épée bien haut au-dessus de sa tête.

Le main du Natus se retira de l’explosif tandis que le meneur hurlait de nouveau.

« Pitol ! Vite ! Pressez-vous au nom des Trois ! Je veux notre frère en vie ! »

L’un des “Percuteurs”, comme l’avait appelé précédemment le meneur, s’éxécuta au pas de course et dépassa son officier. Il se plaça dans un endroit stratégique pour être pile en face du dos du monstre. Il leva le marteau au-dessus de sa tête, la masse atteignant presque ses lombaires, puis il banda brutalement ses muscles en donnant toute sa puissance. Son cri d’effort accompagna un magnifique lancé en cloche, le marteau tournoyant jusqu’à sa cible, avant que la pointe ne pénètre le dos de cette chose.
Elle se cabra en arrière dans un sifflement de douleur puis grimpa jusqu’au plafond pour se réfugier. Mais le Natus tomba de haut et hurla lorsque sa cheville céda. Mais au plafond, le lézard commençait déjà à redescendre lentement vers lui. Comme s’il refusait de quitter sa cible et ne l’avait laissé en paix que pour retirer le marteau.

Namara accourut et supporta son frère d’arme sur ses épaules pour tenter de le dégager. Hélas, le mastodonte chargeait déjà. Dans l’instinct, la duelliste tira son blessé en direction de Pedge, dans l’espoir d’obtenir une meilleure protection de sa part, puisqu’elle était équipée d’un marteau.

« Atlante ! » S’écria-t-elle en sentant l’ennemi tout proche.

Pendant ce temps, l’officier Natus avait rejoint Sheppard.
En son fort intérieur, il appréciait grandement combattre à ses côtés. Il trouvait dans son humour d’Atlante quelque chose de spécial qu’il ne partageait généralement pas avec ses subordonnés. Et surtout, le colonel lui apprenait en quelque sorte à lutter contre le dévoreur. C’était une étrange sensation de partager la bataille avec le représentant d’un peuple réputé avoir tenu tête à un assaut Wraith. L’homme sentait un certain honneur à lui démontrer combien, de son côté aussi, il avait de valeureuses compétences martiales à leur opposer.
Les hommes qui composaient son escouade, ces survivants et ces bagarreurs inlassés le remplissait d’une grande fierté. Et il était d’autant plus fier de voir comment ils se battaient en cohésion sans sourciller.
Paresok se plaça sur la droite de Sheppard avec un sourire satisfait. Le monstre était revenu et il approchait en le regardant directement. Si le colonel semblait le repousser, l’officier Natus devenait au contraire intéressant. La lame dans la main, mit en garde face au monstre qui approchait lentement en ignorant les coups de crosse qu’on lui donnait au passage, Paresok releva le défi de son air bourru. Il déclara alors d’une voix forte :

« Je ne sais qui est cet Odin, mon garçon. Mais il vous inspire grandement ! Puisse-t-il guider votre arme autant que mes Trois Seigneurs ! »


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Lun 12 Juin - 20:09

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Pedge Allen
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Paresok



Pedge Allen


Apparemment, le marteau semblait être une arme efficace sur la créature puisque John hurlait de le récupérer. Dans son élan de faiblesse, la jeune femme s’en était servi que comme un appui pour se relever tandis que la duelliste la tirait également pour la redresser. Elle avait honte de s’être laissée aller, mais s’il y a bien une chose qu’elle ne maitrisait pas, c’était bien sa phobie de vomir. Bref, elle ne voulait pas y repenser de peur de sentir son estomac se nouer. Elle allait saliver et elle serait repartie pour un tour de crise de panique, hors, elle avait clairement mieux à faire que de trembler, pleurer, faire l’hystérique et faire tuer tout le monde. Les autres avaient également mieux à faire que de la gérer. Le colonel ordonna à un des natus porteur d’un marteau de se placer au centre, afin qu’il soit protégé par les autres. Logique, c’était un de ceux qui serait capable de faire fonctionner les canons, et ils venaient avant tout pour ça, pas pour se sacrifier bêtement. Et puis franchement, y en avait marre des mecs un peu trop altruistes envers leur faction, prêt à se faire péter ou à se suicider pour emporter un ennemi. Finalement, il y avait des similitudes entres les Wraiths et les Natus, dans leur façon de fonctionner.

Paresok était foncièrement d’accord, et il encouragea ses gars à sa manière. Pedge préférait ne rien dire. Elle reprenait des couleurs, et une contenance. Donc les armes contondantes étaient la clé contre ses monstres ? Leur tirer dessus ne faisait rien ? De toute façon, vue leur vitesse de déplacement, même en anticipant les tirs, ce n’était pas évident de faire mouche. Elle était en train d’analyser la situation quand soudainement, après que les Natus eurent hurler leur envie d’en découdre, Sheppard l’attrapa en lui sortant une phrase totalement ubuesque.

« Que… ? »

Puis il lui tartina la tronche avec son propre sang. Pedge fit les gros yeux. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à vouloir lui foutre des trucs sur le visage ? Elle détestait qu’on la touche ! Elle détestait les fluides visqueux ! Sanguinolent ! Et autres conneries de ce genre ! Et voilà qu’en l’espace de cinq minutes, tout le monde voulait prendre soin de sa peau ! Elle avait des rides ? Elle paraissait plus vieille que la normale ? Peut-être que si elle retrouvait son teint d’adulte fraîchement sortie de l’adolescence, elle tenait un concept. Exit la bave d’escargot, bienvenue à la bave d’alien qui pue et au sang de Sheppard ! Elle n’eut guère le temps de protester que le lieutenant-colonel s’élança en poussant un Natus. Manifestement, il avait envie de faire tâter de son gros marteau la créature alien. Il arriva au contact, délivrant un guerrier allié de la poigne de la créature. La jeune femme se sentait complètement dépassée. Elle n’avait que son arme en main, et pas vraiment de moyen de contondant à faire valoir.

Elle déporta son attention derrière elle. Le second mastodonte chargeait comme un bourrin. Sa cible semblait clairement être la duelliste Namara qui tenta bien d’esquiver mais sans succès. Pedge arma son fusil d’assaut pour tirer sur le prédateur qui arriva au centre de la formation dans une posture des plus agressive. C’était comme-si elle tirait sur un mur. Il ne bronchait même pas. D’un revers, il escampa la texane, ce vulgaire moustique qui lui procurait quelques picotements sur son épiderme. Elle n’avait même pas eu le temps de se protéger. Elle heurta le sol avec violence, glissant sur quelques dizaines de centimètres sur la roche. Sa tête, plus lourde du fait du casque, ripa allègrement sur le sol. Heureusement qu’elle le portait n’empêche. Un goût métallique envahit sa bouche, signe qu’elle s’était mordue, ou fendue la lèvre. Rien de bien grave. Son épaule déjà meurtrie par un tir allié, lui lançait de manière diffuse, et ça irradiait dans son bras. Faut dire qu’elle avait pris le coup de patte de la bestiole sur son côté gauche encore une fois, et ça n’arrangeait pas les choses.

La jeune femme se redressa péniblement, préférant s’aider de son bras droit, qui était son bras directeur de toute façon. Économiser son épaule lui semblait être une bonne idée pour le moment. Elle avisa la lance de Namara tout proche d’elle. Une rapide analyse de la situation lui apprit que la duelliste avait été expédiée de l’autre côté de sa position. Pedge vit le Natus chuter d’une hauteur assez importante, lâché par le mastodonte. Il s’écroula au sol dans un hurlement de douleur. Puis la créature éjecta le marteau qui était fiché dans son dos. L’objet tournoya légèrement et tomba entre Pedge et Namara. Cette dernière d’ailleurs, en voyant que le lézard reprenait une position prédatrice, dans le but affiché de se repaître du malheureux qui trainait la patte en essayant de se barrer de là, fonça vers celui-ci pour tenter de lui venir en aide. Elle l’attrapa pour passer un bras autour de ses épaules et vice-versa. Pedge fonça vers eux non sans récupérer la lance de la Natus. La créature fit de même, sans lance bien entendu.

Quelques mètres avant le marteau, Namara l’appela en désespoir de cause. Pedge lui hurla de se baisser, et la jeune femme se laissa choir sur le sol avec son blessé, en totale confiance aveugle avec l’atlante. Le lézard qui venait de sauter de sa paroi rocheuse, leur passa dessus, frôlant les deux corps allongés. Mais déjà, il dérapait, usant de ses griffes puissantes pour effectuer un demi tour en règle, type frein à main en rallye. Bref, il offrait son dos à l’atlante qui projeta la lance dans sa direction. L’arme vola et atteignit le bas de ses reins, rebondissant tout simplement au grand désarroi de la jeune femme. Elle arriva sur le marteau, s’en empara, et fonça vers les deux humains. Namara avait lâché son collègue et elle tentait de faire distraction pour que le monstre ne s’en prenne pas au blessé. Elle esquiva deux coups de pattes griffues, mais le troisième lui laissa une estafilade sur le visage. Trois traits bien distincts qui se gorgèrent de sang, partant de son front côté droit jusqu’à son oreille gauche. Elle ne s’écroula pas. Son œil gauche s’était fermé pour ne pas se faire inonder de sang, à moins qu’il ne fut touché lui aussi, mais toujours est-il que la duelliste restait campée sur ses jambes, avec pour seule arme son courage.

La créature se redressa, surplombant de toute sa hauteur la Natus vaillante qui avait dans son dos son dîner. Dans sa tête, c’était clair. Si elle tuait cette femme, elle aurait deux repas au lieu d’un, et plus vite elle pourrait se baffrer d’autres victimes. Hors de question d’en laisser plus qu’il ne fallait à Roberta. Pedge arrivait en courant dans le dos de cette saloperie. Elle arma le marteau latéralement et quand elle passa entre les jambes de l’alien, elle frappa sur la cheville, au niveau de ce qui ressemblait au tendon d’Achille, et de la malléole. Elle s’inspirait d’un film thaïlandais où il était raconté que pour vaincre un éléphant à l’épée, il fallait viser les tendons à l’arrière des jointures de ses pattes pour le faire tomber. Elle s’attendait à ce que le marteau rebondisse, au lieu de ça, il embarqua un morceau de chair tandis que la bestiole hurlait. Ni une ni deux, sentant qu’elle allait prendre appui sur son pied indemne pour sauter et se réfugier au plafond, un schéma que les deux créatures produisaient quasiment à chaque fois qu’elles étaient en danger depuis le début de la bagarre, Pedge arma son marteau et elle l’écrasa de toutes ses forces vers ce pied d’appui indemne, profitant du mouvement rotatif du marteau qu’elle avait instillé en frappant latéralement. Sa force, combinée au fait que la créature allait sauter, et donc initier un mouvement contraire au marteau qui lui, descendait, augmenta proportionnellement de la vitesse de chacun la force à l’impact. C’était le même principe que deux voitures lancées à 90km/h chacune et qui se rentraient dedans frontalement. C’était comme-si elles se percutaient à 180 km/h. Le marteau s’enfonça, défonçant un os avant d’être brutalement arraché des mains de la jeune femme tandis que la créature prenait de la hauteur dans son saut en gueulant de plus belle. L’arma contondante ne resta pas fichée dans le peton du lézard. Elle vola, en direction de la tête du Natus boiteux qui allait éclater comme une pastèque. Heureusement, Namara le rattrapa par le manche avec un geste gracieux.

Elle foutait clairement les boules avec son visage en sang, encadré d’une chevelure sombre et tombante, son bras tendu dans lequel se tenait le marteau, et ses frusques en partie en lambeau. Une véritable guerrière qui marquera sans doute à jamais la texane qui se redressait encore une fois.

« C’est pas fini atlante ! »
« J’espère bien, je m’échauffe tout juste », répliqua Pedge, bien mieux dans ses bottes qu’après son petit incident gastrique. Elle comptait bien se montrer à la hauteur de cette duelliste. Cette dernière lui fit un sourire avant de lui tendre son marteau.
« Je préfère ma lance. »
« Frappez avec le bois. La pointe ne semble pas vouloir pénétrer sa carapace. »
La texane attrapa l’objet contondant. Toute la scène avait été très rapide. Tandis que la créature peinait à se maintenir au plafond avec ses deux pieds blessés. Pour ce faire, elle semblait enrouler sa queue autour des concrétions descendantes qui parsemaient le toit de la caverne. D’autres Natus arrivèrent, dont deux qui tirèrent le blessé à la cheville pour l’écarter du combat. Nul doute que l’immondice allait revenir chercher ce qui lui était dû.
« Je piquerai là où la carapace n’est plus. »
Pedge inclina la tête. Elle lui aurait bien raffistolé le visage, ne serait-ce qu’en épongeant et en désinfectant, puis en poudrant de poudre cicatrisante, mais le temps lui manquait, car déjà, la copine de Robert s’élançait à nouveau vers les deux femmes qui avaient l’affront de lui opposer de la résistance. Elle espérait que Sheppard s’en sortait de son côté. La présence unique de la créature indiquait clairement que l’autre était occupée ailleurs, et c’était bon signe.


John Sheppard


Sheppard ne mit pas longtemps à se redresser. Il fallait agir vite avec ses saloperies ! Elles sont véloces et sautent comme des sauterelles ! John, ne comptait pas la laisser s’enfuir aussi facilement ! Si elle ne voulait pas le manger maintenant, alors il allait en profiter. En tout cas, son propre sang, semblait faire répulsif, allez savoir pourquoi tiens ! Cela était dû au fait qu’il était porteur du gène ATA ? Mais dans ce cas Pedge ? Il lui semblait bien, qu’elle ne faisait pas partie des personne n’ayant reçu l’inoculation. Si, ce fut grâce à son gène, c’est tout bonnement incroyable !

La présence de Paresok, semblait quant à elle attiré l’infâme chose, qui le goûtait des yeux. L’officier, rendit son rictus à son homologue, vissa ses mains sur le manche du marteau. L’Alien, se fichait des coups de crosses qu’il recevait, il avait un nouveau dîner à honorer ! Ce fut à ce moment-là que notre bon maître des phrases enroulées et solennels, fit un éclat ! John, émit un petit rire …il l’avait donc entendu dans sa folie déclamer Odin. Les pupilles du soldat pétillèrent, si Alexander l’avait entendu, il se fichait bien de sa figure ou l’aurait félicité mais qu’importe, pas de raison d'occulter cette petite référence.

« Un dieu d’une civilisation éteinte de ma planète. Son fils Thor avait un marteau au mille pouvoir, pour vaincre d’infâmes créature monstrueuse comme celle-ci. Petit clin d’œil » Répondu John, d’un air assez calme, mais laissant un arrière-goût de dangerosité
« Vous en feriez digne successeur en détruisant ces horreurs ! »
John ricana « Quand vous viendrez sur atlantis, je vous montrerai un film, je suis certain que vous allez adorer »
« Un film ?!? » Répéta-t-il sans comprendre.
« Vous verrez » La présence de la bête était de plus en plus présente, John eut une idée :
« Puisque vous semblez être au menu ce soir… excusez-moi d’avance de vous exposer » Il le toisa, lui laissant entre voir dans ses prunelles et un mouvement de tête sa stratégie…

Paresok


Une acceptation, qu’il reçut d’un sourire carnassier. Il balaya le bras du colonel en lui répondant d’une voix forte et excitée :
« Un appât ! Quel bonne idée, mon garçon ! » Et juste après, il s’élança dans de grands mouvements de provocation avant que le colonel ne fasse quoi que ce soit de plus.
« Par ma foi, que je sois le premier à te faire rôtir la cervelle, bast ! Allez, par ici ! » S’écria-t-il en laissant la créature s’approcher dangereusement. Elle se jeta sur lui et Paresok l’esquiva in extremis d’une rotation sur le côté. Il frappa de son épée sur le membre le plus proche, l’une de ses jambes, puis recula en manquant d’être emportée par la main griffue qui jaillit sur lui. Sa lame avait rebondi sur la peau comme si elle avait été élastique. Cela ne servait à rien mais le mouvement de l’officier Natus commençait alors à payer. Bien énervé, le mastodonte se tournait entièrement sur lui, les bras en avant, prêt à fondre à une vitesse qui serait imparable. Paresok apprêta son arme même si, dans son regard, on comprenait qu’il ne sortirait pas vivant de cette nouvelle attaque. Sauf que...par cette manoeuvre, la chose s’exposait maintenant entièrement au colonel...si celui-ci était suffisamment discret pour agir.

John Sheppard

Il n’y a pas à dire, Paresok, était un bon appât, un véritable ver se tortillant sur son hameçon pour attirer la grosse carpe ! Et le gros poisson, ne se fit pas prier pour mordre le vent. Paresok nous faisait le toréador, ce qui était assez pratique pour le colonel, qui pouvait alors se glisser sur le côté et attendre le bon moment. Il avait peur de louper son coup et d'entraîner la mort du Natus. De l’avoir entraîné dans cette danse mortuaire en lui offrant la tombe au lieu du salut. Mine de rien, combattre auprès d’autre humain, renforce les liens et il éprouvait un grand respect et une forme de plus en plus grande d’amitié pour cet officier fantasque. Il en serait grandement peiné de le perdre !
Une forme de stress galvanisant le prit, il en avait marre de ses vilaines bestioles et il avait trouvé cette idée pour en vaincre au moins une. De toute façon, il fallait que ça marche !

La créature chargea, la dernière chance, la dernière joute ou elle aura gagné le droit de se restaurer du corps du Natus. Elle s’élança, tête en avant s’exposant à John, qui réagit de manière rapide et efficace. Abattant son marteau avec force sur la boîte crânienne de Robert ! Pour se donner plus de puissance, il avait sauté, armant l’arme derrière sa tête, offrant un élan dévastateur. Aussi résistant que fut la créature, elle encaissa bien mal, ce coup venu de nulle part et elle chuta, mangea le sol dans un cri strident. Décidément, elles aiment hurler ! Ça devait être une femelle !

« Ce soir au menu c’est écrasé d’Alien au marteau avec sa bave gluante en accompagnement ! » Sortie l’homme d’un air ironique, satisfait d’avoir réussi.
« Diable ! Voilà des ennemis bien généreux ! A défauts de nous dévorer, ils nous offrent le couvert ! Bien dommageable qu'il leur serait de nous croquer maigres !!! »
Les Natus autour, 5 braves hommes et une duelliste se mirent à rire, profitant de cette occasion, pour donner des coups à la chose.

« Enfoncez vos armes, là où elle est déjà blessée, c’est une bonne ouverture ! » Oui, puisque bon, elle semblait carapacée la Roberta ! Donc autant profiter des estafilades déjà présentes, comme celle au genoux, poignet et visage. Tous s’exécutèrent alors, que John, abattit une nouvelle fois son marteau dans la nuque de la créature. Lui perçant la peau du cou. Cela l’éveilla, elle n’avait pas tardé à reprendre ses esprits la grognasse ! Grognant et gesticulant, elle commençait à chasser quelques Natus de sa queue (qui revenaient à la charge). Elle se défendait, même si elle n’arrivait pas encore à se relever et fort heureusement ! Le problème quand on est grand, quand on est au sol, se lever devient plus dur, même pour une créature aussi agile. John, lui martelait la tête pour la maintenir au sol. Son crâne allait bien finir par céder non ?!

Voyant son heure proche du déclin, Roberta, puisa ses dernières forces et malgré la migraine qui faisait rage dans son crâne, dans le but de se redresser, elle fut remise au sol sentant une lame s’enfoncer dans le haut de sa tête, l’épée vicieuse de Paresok ! Elle s’anima, tapant de sa queue le sol furieusement. Ses mains, battaient l’air nerveusement et elle attrapa l’un des adorateurs de Thor, lui broyant de sa paume de main le thorax ! Il hurla de plus belle ! La créature aussi, comme pour appeler sa congénère…John demanda que chacun y aille de toutes ses forces pour la tuer dans cette dernière vague d’espoir ! Ils ne pourraient pas la maintenir au sol longtemps vu ses mouvements ! Une duelliste était sur son dos et elle enfonça sa lance dans la gorge, à l’endroit pile où le marteau avait marqué une belle entaille. Chaque humain, lutta pour enfoncer quelques part une arme et ce fut la fin, après un rodéo titanique. La lame de Paresok, aidée du marteau tapant sur la hampe, enfonça l’acier dans l’os, transperçant la cervelle. Roberta s’anima des spasmes…puis elle resta immobile…un râle ignoble baveux sortit de sa bouche entrouverte…ses muscles se relâchèrent, lâchant le corps broyé d’un Natus coupé en deux.
Plus que 20 humains… (enfin 19 avec celui qui n’a plus de cheville)

Pedge Allen


La créature semblait vouloir viser Namara. C’était curieux, sachant que c’était Pedge qui avait le marteau. En plus de ça, la première fois, elle avait été à deux doigts de lui bouffer le visage (enfin sa congénère) et là, elle s’était détournée complètement de la texane, ne l’attaquant qu’en cas de besoin. Est-ce que cela venait du sang de Sheppard ? Après tout, il n’avait certainement pas fait cela dans le seul but de la faire ressembler à un diable rouge. Elle voulait bien croire que son petit passage dans les montagnes russes wraiths ne lui ait déconnecté un câble, mais quand même. Cet état de fait était un avantage pour l’américaine, qui pouvait profiter du désintérêt qu’elle constituait aux yeux de la créature pour s’en prendre à elle pendant que cette dernière essayait d’en finir avec une Namara virevoltante. Les autres Natus essayaient tant bien que mal de participer à la fête, mais les deux jeunes femmes s’accordaient parfaitement, sans se gêner.

Plusieurs fois, Namara tenta de passer entre les coups de griffes ou de crocs de la créature pour aller ficher sa lance dans les pattes inférieures de la bête, meurtri par les coups de marteau. Elle était moins agile désormais, mais sa vitesse restait quand même exceptionnelle. Elle faisait également preuve d’une intelligence de combat remarquable, à l’instar des humains, qui, comme Pedge, avait analysé une habitude de la créature pour s’en servir contre elle. Pour le moment, l’alien ne semblait plus vouloir affronter le marteau, et à chaque fois que Pedge voyait une ouverture pour la frapper, l’autre esquivait plutôt que de venir à la confrontation. Avec sa queue effilée, elle faucha un groupe de servant Natus qui roulèrent sur le sol, balayés. Namara frappait avec le bois de sa lance sur chaque partie du corps où elle pouvait frapper, mais elle s’exposait à reprendre des coups, sans parler du fait que cela ne semblait pas trop déstabiliser la créature. Son arme ne tiendrait pas longtemps qui plus est.

La véritable ouverture vint au moment où Roberta cria de douleur, de haine, ou tout simplement pour demander de l’aide. Instinctivement, la créature de Pedge et Namara tourna la tête brutalement vers la source du bruit. La texane en profita pour se jeter une nouvelle fois dans ses pattes et avec un coup puissant, elle frappa au même endroit que précédemment, au niveau du tendon. Cette fois, l’arrière du pied se désolidarisa du reste en un bruit visqueux tandis qu’un filament plus résistant arrêta la course du marteau. Certainement un ligament, ou le tendon tout simplement. Coincée avec son marteau qu’elle tentait de sortir de la nasse de chair molle dans laquelle il était rentré, elle ne put qu’encaisser le coup de queue qui la percuta dans l’estomac. Pedge ne lâcha pas pour autant le seul objet qui pouvait lui permettre de battre cette immondice. Elle vit la créature s’incliner sur ses pattes avant, regardant en dessous de son corps. D’ailleurs, elle leva la patte arrière définitivement meurtrie pour la secouer dans tous les sens à la manière d’un chat qui la tremperai par inadvertance dans l’eau. Accrochée à son marteau, le sergent fut balloté dans tous les sens avant que le tendon ne rompe et la libère.

Soudainement, folle de douleur, la créature fonça vers la position de Sheppard et Paresok, qui venaient de tuer sa congénère. Elle arriverait certainement trop tard pour la défendre, mais suffisamment tôt pour la venger ! Elle était nettement moins véloce, handicapée sérieusement sur sa propulsion arrière. Mais elle n’en restait pas moins redoutable comme pu le constater le pauvre Natus qu’elle éventra d’un coup de griffe au passage. Ses viscères se répandirent sur le sol dans de grands bouillons de sang, tandis qu’un hurlement de douleur lui déchirait la gorge.

« COLONEL ! », hurla Pedge en se remettant sur ses pieds.
Namara passa en trombe à sa droite, la lance en avant. Elle ne comptait pas laisser son meneur se faire trucider sans rien faire. « TAIRIUS ! » hurlait-elle en galopant dans le sillage du mastodonte qui fonçait sur les deux hommes.

Plus que 19 humains… (enfin 18 avec celui qui n’a plus de cheville)

John Sheppard


Cette saloperie abattue, John soupira soulagé. Il restait plus que la copine ou le copain de Roberta. Trop concentré dans son combat contre la mort, le colonel, n’avait pas prêter une seule seconde, à l’affrontement entre George (pas de raison qu’il n’est pas un nom) et l’équipe de Pedge. Ce fut un « Colonel » qui attira l’attention du soldat, découvrant que le “George des cavernes” (faute de la jungle) déboulait sur eux, avec une vitesse réduite. Bah tiens, il voulait venger sa copine chérie ? Il allait être reçu par le cuistot ! Un court instant, John s'inquiéta de sa santé mentale… il avait l’impression de vriller sévèrement depuis quelques minutes. Peut-être dûe aux blessures et cette rage au fond de lui ? Le sang continuait de couler par moment, notamment sur sa joue et son bras.

Comme d’habitude Paresok, se tenait droit comme un « i » dans le but d’encaisser un choc, non mais pas deux fois le coup de l’appât avec une furie pareille ! Surtout que les cinq Natus avec eux, firent une belle imitation de leur chef. John soupira, leur disant de se répartir avant que la bête ne les fauche !

George arriva et sauta de sa patte valide vers un Natus, pour le dévorer sans aucune forme de procès ! Ses quatre copains, s’élancèrent pour la frapper là, où elle avait déjà été blessée, reproduisant la technique de Roberta ! Mais celle-ci semblait plus maline ou plus prudente. Elle esquiva la moitié des coups, avant de profiter du beau bordel, puisque d’autre Natus, se jetai sur elle pour la fête... pour bondir en direction de Paresok. Décidément l’officier devait sentir bon la sauce bolognaise pour attirer autant les créatures ! John, fit de même, attrapant le meneur Natus et roulant au sol avec lui. La créature leur passa au-dessus dans un beau vol plané. Elle se réceptionna sur ses pattes avant, pour faire un demi-tour « cul levé » des plus disgracieux. Pas le temps, de faire des câlins, il fallait agir avant qu’elle ne les gobe comme des flans !!

John, se redressa, pour faire barrière, ne pouvant pas faire autre chose à cet instant et évité que Paresok soit au menu ! Et sans surprise la créature l’évita volontairement, s’exposant sur ses flancs, pour attaquer le groupe de Natus. Sheppard, en profita pour lui abattre le marteau sur la patte arrière libre, seul endroit qu’il avait pu avoir sur le moment. L’arme s’enfonça dans la jointure de la cuisse et de la jambe. George hurla et se retourna, fulminant de rage, le toisant de ses yeux sans prunelle, se disant sûrement : “l’infâme humain qui puait la mort qui tue !”.

Paresok


« L’immondice est à point ! Visez ses plaies ! Visez ses plaies ! »

Les Natus formèrent un cercle autour de la créature et profitèrent de ses flancs et de ses arrières exposés pour attaquer. Bien sûr, la chose se débattait avec tant de hargne que la moitié se trouvaient balayés pour la énième fois. Mais au final, l’un des Natus vint planter sa pique dans son dos. Puis un autre...et encore un autre...
Une duelliste le planta par sa blessure sur la tête et fut rejointe par deux hommes qui prirent son arme pour l’aider à la contraindre à s’applatir au sol. Le mastodonte était à bout...il s’abaissait de plus en plus, la tête dangereusement exposée au marteau.
Mais elle n’avait pas dit son dernier mot et les repoussa brutalement d’un coup de patte. Mais avec cette lance plantée dans le crâne, elle ne s’esquiva pas, secouant la tête en hurlant de douleur...tout en espérant chasser ce morceau gênant. Son agonie était maintenant visible et un moral de vainqueur soufflait dans les rangs alliés.

Plus que 18 humains… (enfin 17 avec celui qui n’a plus de cheville)

Pedge Allen


Du haut de ses cinq mètres, elle était bien plus rapide que les deux jeunes femmes qui lui courraient aux basques. Heureusement, Sheppard entendit l’appel de Pedge et la formation qu'il commandait avec Paresok se remobilisa pour faire face à l’immondice galopante. Le combat s’engagea rapidement mais elles avaient de la distance à couvrir. La fiole rose aidait à garder la forme et Pedge dépassa la Natus qui était à la peine. En même temps, elle avait bien dégusté jusqu'à présent. La texane n'avait pas fait attention, dans l’ivresse du combat, qu'elles avaient autant dévié des autres. Enfin qu'importe.

Les Natus l’avaient acculé, avec l’aide de John. Chacun essayait de planter quelque chose dans une des plaies de George. Dans un élan d'orgueil, elle repoussa les hommes qui l'entouraient. La lance dans son crâne faisait comme une antenne et elle semblait solidement fichée pour ne pas se libérer facilement alors que la création des Wraiths secouaient avec violence sa tête.

Pedge remplaça les hommes qui venaient de se faire escamper. Elle analysait les mouvements chaotiques de la bestiole pour trouver une faille et lui asséner un coup de marteau meurtrier. Namara n'avait pas ce problème là. Elle dépassa la texane qui venait de s'arrêter et elle fit un bon majestueux. Elle s’accrocha à la lance, et elle fit contrepoids, tout aussi frêle qu’elle était. La tête de Georges revint vers le sol et Pedge arma son marteau pour frapper sur le côté de cette tête.

John Sheppard


La bête était à terre, ils allaient l’avoir cette saloperie ! John se mit de l’autre côté de la tête avec son marteau. Il toisa Pedge avec un sourire un peu sadique, pas besoin de lui parler, pour lui faire comprendre, qu’il comptait bien réalisé son souhait : un beau sandwich d’Alien. Les deux jeunes gens, tapèrent à l’unisson, de chaque côté de la bête. Les Natus faisaient leur œuvre aussi. Après de nombreux coup, des vols planés et autres fourmillements de soubresauts de l’Alien… John, se prit un coup de griffes dans l’épaule et son sang dégoulina sur la patte de la créature qui hurla de plus belle, comme si son sang était corrosif ! Le colonel, écopa d’une belle griffures pas si profonde que ça… mais de quoi faire un beau tatouage tribal ! Elle était longue de 15 centimètres. Le soldat, trembla face à la douleur… il prit le marteau à deux mains, pour y mettre ses forces, malgré qu’il avait mal ! Il étouffa un juron.

George eu le crâne brisée dans un gros « splochhhhhhh ». Répandant sa cervelle et l’odeur de putréfaction des plus dégueulasse.
« TAIRIUS ! » Hurlait les Natus en cœur ! Ils avaient tous le cœur gonflé de fierté d’avoir vaincu pareils choses immondes !


CODAGE PAR AMIANTE

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Lun 12 Juin - 20:11

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"Magna Caverneum"


TEAM ALLEN / SHEPPARD


Dans les hauteur de la grotte, sus aux canons !

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Pedge Allen

John, retira son marteau, tout en le regardant pensif.
« Je vais demander à en garder un, histoire de foutre les boules au patron » dit-il ironiquement, il se voyait bien gueuler dans le bureau du RDA “PAR ODIN !”. Il avait dit cela en marchant vers Pedge, pour s’assurer qu’elle allait bien.
« Je suis bien tentée d'en garder un en souvenir. Et puis à mon avis, ce ne sont pas les seules. », fit la jeune femme en avançant également vers son supérieur.
Il hocha la tête « Non, je vois bien toute une cargaison, comme dans le film Alien » Il fit tourner son marteau, pour l’essuyer sur la bête, la cervelle ça colle ! Il se pencha, sur la patte de l’immondice, constant de nouvelle cloque sur celle-ci.
« Bon, je ne sais pas pourquoi, mais mon sang est corrosif … le VIH des Alien »
« C'est pour ça que j'ai eu le droit à un masque. », fit elle en lorgant la bestiole, constatant la présence de cloques. « J'espère qu'on va pouvoir souffler un peu avant d'en rencontrer d'autre. »
« Bien joué Atlante », lança la duelliste en extirpant sa lance du crâne défoncé.
« Pedge. »
« Namara. »
Elles se firent un sourire.

John, regarda la duelliste, qui félicitait la sergent. Il se releva, toisant la trogne de Pedge, maculé de sang. « Oui, un masque anti Alien… mais je ne vous garantis pas des vertus contre les points noirs » Il avait une forme d’euphorie, qui le prenait et il essayait de se canaliser, même si ses pupilles ultra expressives ne cachaient pas cet état. Il sortit un paquet de mouchoir, qu’il donna à sa partenaire.

« Je vais le garder, on ne sait jamais. Je ne voudrai pas vous saigner à chaque fois. » L'humour de Pedge, comme d’habitude, mais elle était sérieuse pour le fait de conserver le sang sur son visage.

John ricana, Paresok, venait vers lui. Il jeta un regard à Pedge, se disant que c’est quand même dégueulasse de lui avoir collée son sang, mais bon au moins ça l’avait protégé.

Paresok

« Pedge et Sheppard ! De sacrés guerriers. On en donnera vos noms aux prochaines générations de Natus pour la postérité ! » S’écria-t-il en rigolant, rejoint par Sheppard qui lui tapota l’épaule d’un air amicale.

Tout autour, les Natus ne démontrèrent leurs joies qu’un court instant avant de s’intéresser directement à leurs blessés et leurs morts.

« Je suis fier de me battre à vos côtés. » Fit-il plus sérieusement. Il ajouta à l’assemblée d’une voix très forte : « Comme je suis fier de me battre avec vous, mes fréres et mes soeurs ! Mais cette victoire n’en est que la première. Soignez-vous, reposez-vous ! Nous n’en sommes qu’aux prémices de nos festivités ! »

John fut touché et hocha la tête en accord avec Paresok « C’est un honneur de me battre avec peuple aussi courageux » Il n’est pas un pro des grands compliments grandiloquent, mais quand il parlait cela venait du cœur et sa sincérité se voyait dans ses yeux. Il essayait de ne pas trop versé dans le sentimental, mais au fond, même si ce fut terrible, c’est une belle aventure humaine. Les aider à se sauver et non assister à un génocide. En tout cas, il était fier d’être aux côtés de personnes aussi vaillantes.

Pedge Allen


La jeune femme inclina la tête suite aux déclarations de Paresok. Elle était touchée quelque part, de vivre une aventure humaine aussi intense. Ce n’était pas qu’une simple guerre, non, c’était l’histoire d’un peuple qu’elle était en train d’écrire avec ses membres. Et quels membres ! Des guerriers et des guerrières valeureux ! Elle était satisfaite de ce qu’elle avait trouvé ici. Elle aurait détesté arriver parmi des moutons qui n’attendaient que le hachoir en tendant le cou. Au moins, ces gens avaient le courage de faire ce qu’il fallait pour décider de leur survie, de leur place dans cet univers et de leur existence, tout simplement. Les changements ne viennent que d’une prise de conscience collective et d’une volonté de les bouleverser. Elle ne savait pas trop si le meneur blaguait quant à leurs patronymes qui seraient donnés aux générations futures. Vue comment ils étaient accrochés au passé, au travers de leur 3 Seigneurs, il était légitime de penser qu’il y aurait bien de petites Pedge dans les années à venir. Elle était flattée, mais aussi gênée. Elle n’aimait pas fanfaronner, et les compliments avaient tendance à la mettre mal à l’aise. C’était pourquoi elle se contenta de son simple signe de tête, respectueux.

Pedge profita de l’arrivée de Paresok pour attraper la duelliste par le bras.
« Namara, viens voir. » Elle l’entraina légèrement à l’écart de la carcasse du mastodonte qui refoulait une odeur pestilentielle. La jeune femme voulait examiner sa sœur de bataille pour soigner les plaies qu’elle avait. Elle n’était pas experte en médecine, mais elle connaissait les bases des premiers secours, et elle pensait sincèrement que ça ne ferait pas de mal à la Natus de se faire désinfecter. Vu les immondices que c’étaient, elles devaient charrier des tonnes de microbes.

« Nous avons la même tête maintenant », fit Namara en faisant une grimace. Elle devait avoir mal, mais elle n’en montrait pas grand-chose, même si certain signe ne trompait pas.
« [color=#a1931c]Je préfère la mienne, sans vouloir te vexer », répliqua Pedge. « Laisse moi te nettoyer et te désinfecter. »
« Tu fais aussi parties des médicastes de ton peuple ? »
« Non, j’ai juste quelques notions, comme toi tu dois en avoir j’imagine. »
« Certes. »
« Ne bouge plus. »
« Tu me donnes des ordres maintenant alors que je t’ai sauvé la mise ? »
« Parfaitement. C’est un honneur, tu t’en rendras vite compte. »
« Prétentieuse », répliqua simplement la Natus en fermant les yeux tandis que Pedge faisait sauter la tête d’une pipette désinfectante à usage unique.
« Tiens moi ça tu veux. »

Elle laissa la Natus prendre la pipette qu’elle lui colla dans les mains, puis avec sa gourde, elle nettoya le visage de son homologue, en ne frottant pas trop pour ne pas lui faire mal. Elle prit une seringue de morphine, et elle lui planta dans la cuisse sans la prévenir.
« Hé ?! »
« Pour la douleur. »
« Faire mal pour atténuer la douleur, je ne connaissais pas comme méthode.»

Pedge se contenta d’incliner la tête. Elle reprit la pipette des mains de la Natus et elle s’appliqua à verser son contenu dans les sillons qui parsemaient son visage, de son front à son oreille.

« Je pense que tu vas garder un souvenir de cette créature. »
« On dirait bien oui. Ca pique… »
« Courage, c’est bientôt fini. »

Elle appliqua un sachet de poudre cicatrisante et ensuite, elle prit soin de faire un bandage propre, occultant l’œil gauche de la duelliste. C’était nécessaire pour que cela tienne.

« Dix jours d’arrêts de travail, et ensuite, une reprise à temps partiel la première semaine. », fit Pedge pour blaguer en contemplant son œuvre. Bon, c’est sûr, c’était moins propre qu’un travail de pro, mais ce n’était pas trop mal non plus. La tentative d’humour fit un flop, puisqu’elles ne partageaient pas la même culture.
« Je n’ai pas compris. »
« Laisse tomber, j’ironisais. Tu es belle comme tout. »

L’autre rigola un peu, tout en touchant avec ses doigts l’aspect cotonneux des bandes.

« Ca ne te gêne pas trop ? »
« Non ça va. Je ne sais pas si je vais le garder longtemps… Mais j’ai nettement moins mal maintenant. Merci Pedge. »
« Je t’en prie, je te dois bien ça. »

Et elles revinrent vers Sheppard et Paresok pour planifier la suite des réjouissances.

Paresok

L’homme contemplait ses hommes avec une certaine fierté mêlée de tristesse. Avec son allure, son uniforme bleu galonnée d’or, et son étrange épée au fourreau, il donnait l’air d’un capitaine de flûte de l’époque Napoléonienne en train de considérer le résultat du massacre de son équipage. Il en aurait fait une véritable oeuvre d’art si quelqu’un l’avait peint.

« Les hommes fatiguent. » Constata Paresok pour lui-même en regardant ses troupes se soigner et se rééquiper. Ils étaient tous à bout de souffle. Lui-même était également épuisé mais ne le montrait pas. « Nombre combattent sans répit depuis un quart de cycle, nous allons bientôt manquer de vivre, d’eau et de bandages. »

Il fixa Sheppard, juste à côté de lui, et le trouva dans un état lamentable.

« Vos plaies saignent encore mon garçon. Ces nombreuses décorations de guerre vous honorent comme un chef mais elles finiront par vous affaiblir dangereusement. Vous devriez les traiter rapidement... »

L’arrivée des deux jeunes femmes attira son attention et il se tourna pour venir directement à leur rencontre. Il regarda d’abord Namara et les soins qu’elle avait reçu. La duelliste se redressa, prête à servir, toujours aussi vaillante et brave. Elle ferma les yeux dans un sentiment de soulagement lorsque Paresok lui posa une main très compatissante sur l’épaule, comme si le contact de cet officier était une grande récompense de reconnaissance. Il détourna le regard vers Pedge, s’attardant sur son visage couvert de sang, puis fît de même, lui offrant tout son respect d’un signe de tête.

« Même si vous n’êtes point Natus, je vous citerai toutes les deux à l’ordre des Vertueuses. Pareille cohésion au combat, cette force et ténacité, représentent un exemple pour la Magna qui mérite d’être reconnu et suivi...Continuez ainsi ! »

John Sheppard


Sheppard toisait aussi l’équipe, voyant de lui-même la fatigue sur les traits des Natus. Ce n’est pas ces hommes, certes, mais il avait ce réflexe de toujours être vigilance sur chaque personne qui l’entourait. Il était resté proche de Paresok, cherchant du regard les valises qu’avaient amenées avec eux les adorateurs de Thor. Il se dirigea vers l’une d’elle, proche d‘un mur, revenant vers son homologue, quand celui-ci parla. Avec la potion magique dans les veines ni le sergent ni le colonel ressentaient la fatigue. Ils semblaient aussi frais que des gardons, malgré l’ardeur de leurs combats. Sheppard, sentait qu’on le toisait aussi en retour, comme si les Natus, se questionnait sur cet étrange fait. Plusieurs fois des Natus regardèrent leur meneur comme pour avoir une réponse.

« Nous avons quelques vivres dans nos sacs. Nous pouvons partager pour vous donner encore un peu de force » sans parler du ravitaillement, qui contenait aussi des vivres. Après John n’avait pas touché à ses rations ni à ses gourdes d’eau. Il décrocha son sac, pour l’ouvrir et sortir les gourdes d’eau et les barres de chocolats énergisantes. « Servez-vous » il en avait pris comme d’habitude bien trop. Il en avait une dizaine, il fallait se partager.

En s’accroupissant, il ouvrit la valise. Hors de question, d’aller voir derrière la porte comme ça, au cas où qu’il ait de surprise. Le drone était intact. Il soupira, se disant qu’il devait attendre que chacun se repose un peu. Ils le méritaient. Il referma la valise, quand Paresok, lui fit remarquer son état. Avec le boost, il ne se rendait pas compte de ses blessures. Il se releva, inspectant son bras.
« Hum… oui, c’est vrai ». L’arrivée de Pedge, attira leur attention, John toisa les soins qu’elle avait fait sur Namara, la pauvre allait être défigurée à vie. Mais Pedge avait fait du bon boulot, chose que reconnu Paresok en lui faisant part de son intention auprès des Vertueuses.

Pedge Allen


Pedge fut surprise de l’accueil qu’elle reçu au retour de sa petite séance « infirmerie » avec Namara. Paresok semblait vraiment solennel quand il les approcha, et elle vit que sa nouvelle comparse de bataille était honorée de recevoir la main de son supérieur sur son épaule. Curieuse, la texane l’observa, avant que le meneur ne se tourne vers elle pour faire de même, en les félicitant sur leur prestation. Pedge était gênée, et elle rendit son signe de tête respectueux au meneur, ne sachant trop quoi dire. Elle tenta de faire un peu d’humour pince sans rire, comme elle savait si bien le faire de temps en temps.

« Nous allons essayer de continuer ainsi oui. J’essaierai de ne pas me mettre trop en danger pour que Namara ne passe pas son temps à me surveiller. »
« Je n’ai plus qu’un œil pour le faire en plus. »
« Je tâcherai de me servir des miens pour compenser. »

Elle se tourna vers le lieutenant colonel.

« Je pense que vous avez besoin de mes talents d’infirmière mon Colonel. Vous avez une mine affreuse. »

Elle extirpa de nouveau son kit de soin d’une de ses poches de son gilet tactique. Son épaule commençait à lui faire un mal de chien, et elle sentait que des bleus étaient en train de sortir ici et là suite aux coups et aux chutes successives. Sa lèvre avait arrêté de saigner, et globalement, elle était plutôt en forme. Une barre énergétique tomba de sa poche et elle se pencha pour la récupérer, avant de la tendre à Namara, non sans ouvrir le haut du petit sachet qui la contenait, des fois qu’elle se mettrait en tête de le manger aussi.

« C’est ce qui a bon goût qui se mange, pas le tour qui est lisse. Ça va t’apporter un peu d’énergie. »
Elle se recentra sur Sheppard.

John esquissa un sourire et s’approcha de sa partenaire de combat. Tout le monde, lui disait qu’il avait une sale tronche… il ne pouvait que les croire. Il retira son gilet molle, et sa veste, pour évaluer les dégâts et surtout faciliter les soins de son bras. Il était en tee shirt en dessous. Il avait du sang de partout et il se serait bien laver les mains et le corps, pour faciliter la tâche.
« Faites de merveilles infirmière Allen, à en faire pâlir de jalousie Coralie » Dit-il amusé en la toisant de son petit air espiègle de gamin.

« Je ne vous promets pas de vous rendre aussi mignon qu’auparavant, mais ça ne m’empêchera pas de vous faire des câlins », fit elle en référence aux nombreuses fois où ils s’étaient retrouvés l’un sous l’autre, ou l’un sur l’autre. Elle préféra s’occuper de son bras en priorité. Elle nettoya la plaie avec sa gourde avant d’utiliser une nouvelle pipette de désinfectant. De l’avoir déjà fait sur Namara permettait de mieux s’organiser. Toute à l’heure, elle avait sortie la pipette avant de nettoyer et du coup, elle avait dû demander à la duelliste de la tenir. Cette fois, elle faisait les choses dans l’ordre.

John pouffa doucement à cette réplique. « Cool, j’aurais été triste que cela ne soit plus le cas » Il se laissa manipuler, de toute manière il avait l’habitude d’être soignée a force de rendre visites aux docteurs et autres infirmières après chaque mission. Son regard se perdit vers la porte, avant de se reporter sur Pedge. C’est étrange de savoir qu’il devrait être fatigué alors que ce n’est pas le cas.

« Je ne refuse jamais les câlins percutants », répondit-elle distraite tout en se penchant pour mieux voir ce qu’elle faisait. Isia en savait quelque chose. Le désinfectant passé, elle vida un sachet de poudre cicatrisante. Elle ne lui faisait pas du rentre dedans, même si avec son humour pince sans rire, cela pouvait s’y apparenter. En fait, elle répondait juste comme elle le ferait à un camarade de section. Elle n’oubliait cependant pas que c’était son supérieur, même si elle était moins rigide qu’au départ.

« Heureusement...ce sont les meilleurs » dit l’homme simplement. Faire un peu d’humour était agréable, pour faire chuter la tension du combat. Il ne la draguait nullement, de toute manière il était toujours ainsi dans le charme et les enfantillages. Et puis Pedge était une militaire, il n’avait nullement le droit et la conscience pour lui de séduire un membre de sa famille.

« Effectivement », marmonna-t-elle en étirant la bande. Elle l’enroula solidement en comprimant le bras pour que les chairs restent soudées. « Si c’est trop serré, dites le moi. Faut que le sang circule. ». Elle ajusta selon ce que lui répondait le colonel puis elle désinfecta les autres petites plaies et autres estafilades. « Comme neuf. On va utiliser ces joujous ? », finit-elle par demander en pointant du menton la mallette que John avait ramené.

« Non ça va là » Dit-il en jouant un peu du biceps, avant de laisser un peu de moue au cas où. « Merci » Il toisa la valise et alla la chercher, pour s’accroupir et l’ouvrir « Oui, je vais vous montrer histoire que vous saviez aussi faire ».
Il commença à prendre la manette du petite drone, montrant l’écran et les différents types de caméra, infrarouge, normal, vision nocturne etc... ainsi que les manœuvres à faire avec le nombre de bouton. Cela prit une dizaine de minutes, quelques essaies et la sergent pouvait utiliser aussi un drone sans tout casser. John, était plutôt bon pédagogue, beaucoup dans les exemples et l’efficacité simple.

Pedge ne pensait pas qu’il allait prendre le temps de lui expliquer. Sous ses allures austères, c’était typiquement le genre de petits jouets technologiques qui lui plaisaient bien. Elle prit le second drone et elle fit des essais, sous les recommandations de son supérieur. C’était certainement une perte de temps acceptable pour l’ensemble de la troupe, même s’il fallait avancer rapidement pour se débarrasser du croiseur. La jeune femme était plutôt enjouée d’essayer à manier l’appareil. Au final, ce n’était pas très compliqué. Deux des hélices tournaient dans un sens, tandis que les deux autres tournaient dans le sens opposé, permettant au drone d’être stable dans n’importe quelle situation, ce qui le rendait simple d’utilisation. Les processeurs ajustaient la poussée et l’assiette en temps réel, si bien que le pilote n’avait qu’à se concentrer sur les commandes basiques comme les directions, la vitesse, l’altitude, etc. Les différents modes de caméra étaient intuitif et la jeune femme, bien dans son époque, percuta rapidement. Il fallait qu’elle s’en dégotte un en rentrant sur Atlantis, pour s’amuser avec autour de la cité, ou sur le continent… Elle savait déjà à qui s’adresser.

« C’est parfait. »

Il n’y avait plus qu’à aller voir derrière ses lourdes portes ce qu’il y avait de beau. Vue les circonstances, il valait mieux être prudent, afin de ne pas se faire prendre par surprise par des mastodontes en embuscades, comme ce fut le cas dans cette salle.


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Mer 14 Juin - 18:29

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MJ 23 Part. 3c : Bataille pour la Magna Caverneum Pareso10

Avec le Meneur de Combat Paresok



Les drones s’envolèrent avec une étonnante légèreté pour s’approcher de l’énorme porte métallique à double battant. Sur le signal de Paresok, quelques soldats tirèrent davantage celles-ci pour laisser passer les engins sous leurs regards stupéfaits. Pour Sheppard et Pedge, cela devint même difficile à un moment donné puisque tout le monde tentait de regarder par-dessus leurs épaules ces images insolites.

Par les Trois...ils ont des yeux qui volent !” Soufflaient certains par moment.

Mais l’officier leur ordonna de reculer et de leur laisser suffisamment de place pour ne pas les gêner. Il n’en restait pas moins curieux lui-même et resta de côté, à un bon mètre de distance, regardant de loin tant que cela le lui permettait.

Il s’agissait d’un important dépôt de munitions.
La première partie que Pedge et John inspectèrent était bourrée d’engins de levage rudimentaire, des treuils et des chaînes suspendues. Il y avait plusieurs poulies qui supportaient encore des ogives en matière rocheuse, fourmillant d’un jaune caractéristique de la pierre à feu, dont la taille était inachevée. Sa dimension était stupéfiante. On remarquait plus loin, sur une installation plus complexe, la finalisation de la munition qui prenait la taille d’un homme, peut être même plus, lorsqu’elle était posée à la verticale.

Il y en avait une bonne cinquantaine de réalisé et entreposée dans l’énorme salle. Dans des rangements en bois, en équilibre sur des rondins qui permettaient leur déplacement avec plus de facilité, une dizaine de rails les emmenaient sur le flanc droit de cet endroit. Il y avait des cavités, un dizaine, par lesquelles tombaient d’importantes chaînes métalliques avec des crochets. C’était forcément une plateforme de levage de munitions pour les amener jusqu’aux canons.
Le reste du dépôt contenait quelques marteaux-canons, des plaques de détonations comme celles que transportaient les servants et divers outils dont il était difficile de deviner la nature.
Il y avait aussi deux rampes d’accès, ils pourraient passer par là pour atteindre les canons.

Mais soudain, en progressant tout au fond de la salle, le colonel fût surpris de découvrir toute une série de traces d’explosions Natus. On avait visiblement veillé à ce qu’elles aient lieu loin des munitions pour éviter de les faires détonner. Mais la vision d'horreur qui se trouvait là avait de quoi retourner l’estomac.

De la chair humaine...en morceaux...partout !
Des os brisés, des vêtements émiettés à même le sol sur des nappes de viscères, de portions musculaires à moitié carbonisé. Il y avait eu tellement d’explosions que les murs étaient noircis par une épaisse couche de carbone et par une tapisserie d’éléments biologique cramés.
Il y avait eu des dizaines de sacrifice ici...peut-être même plus...Et...ce mot, là, gravé sur la roche. Il était difficile de le distinguer à cause de la couche noirâtre qui l’avait recouvert. Mais on trouvait les deux premières lettres : TA.
Et les deux dernières : US.

La suite de l’examen de la salle ne donna rien de plus probant. Il fallait aller plus haut, à travers la rampe d’accès, afin de monter d’un niveau et continuer l’enquête. L’image grésilla un peu avec la diminution du signal, ces parois rocheuses commençant peu à peu à se consituer en sorte de cage de Faraday. Mais les drones répondaient encore et donnèrent leur premières images de la salle aux canons.

Comme le duo Atlante pouvait s’y attendre, elle était impressionnante.
Les engins étaient alignés devant des meurtrières fermées. D’énormes tubes en fonte à la forme de canon de l’antiquité, d’une dizaine de mètre de long et trois de largeur. Un clapet ouvert sur le dessus permettait visiblement de le charger et tout se passait ensuite sur l’arrière. On se doutait qu’en ouvrant les meurtrières, on aurait le croiseur juste en face à portée de tir. Et même s’il s’agissait là d’une technologie très rudimentaire, la taille des munitions et l’emplacement stratégique des armes ne laissaient pas de doutes quant à sa capacité de destruction sur l’ennemi. Ils pouvaient effectivement endommager sérieusement le croiseur, voir même le détruire s’ils se débrouillaient bien.

Mais là encore, ce fût la mauvaise surprise.
Outre une énorme brèche sur le dixième canon, endroit d’où semblait avoir été déposé les Wraiths par téléportation, ils retrouvèrent au sol un trentaine de Natus encore en vie. Ils étaient tous pétrifiés par la douleur et demeuraient prostrés au sol, couchés sur le dos ou le ventre, les dents serrés en témoignant d’une longue agonie.

Un courant glacé descendit le long du dos du colonel lorsque son instinct lui donna le reste du puzzle. La petite masse noire enroulée autour de chacun avec des poches oranges qui se mouvaient au rythme cardiaque...Bon dieu !

DES ECTOPARASITES !

Tous ces Natus avaient été attaqué et infesté par ces sales bestioles !
C’est ce qui expliquaient l’étrange série d’explosion volontaire en bas, ils s’étaient sacrifiés avant de perdre leurs forces pour de bon. Mais pour ces pauvres bougres que Pedge et John regardaient, ils étaient à peine capable de bouger les doigts.
Les choses s’étaient généralement enroulées autour de leur cou en les vampirisant sans pitié. Mais pour d’autres, surement au cours du combat ou de la mobilité des cibles, ils étaient sur les jambes ou les bras...toujours planté sur des artères importantes.

Des sortes d’étranges cocons commençaient à apparaître autour des dernières victimes. Il y en avait une quarantaine et une sorte de mucus visqueux envahissait lentement les surfaces.

….

Les Wraiths avaient scellé l’endroit en laissant les ectoparasites y faire leurs nid...





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Deadline : Mercredi 21 Juin au soir

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Mar 20 Juin - 20:24

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Pedge Allen
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Paresok




John Sheppard


Pedge prit rapidement en mains les drones, il n’y avait rien de bien compliqué en somme. Quand Günter lui avait montré, John s’était senti revenir en enfance, avec ses hélicoptères téléguidé. Sa seule peur avait été d’être un peu trop bourrin et de briser le drone en le manœuvrant mal, ou le faisant chuter au sol lourdement. Après, il suffisait d’être minutieux sur les différents boutons et molettes rotatives pour ne pas avoir ce genre de problème. En tout cas il trouvait qu’il avait bien fait de se crasher avec le technicien en mars. Sinon, il n’aurait jamais eu l’idée d’emmener des drones et de savoir en utiliser. Günter pouvait être fier d’avoir commencé à mettre ces petites merveilles au service des équipes d’explorations.

Les deux petits engins s’envolèrent sous les regards intrigués des Natus, s’engouffrant derrière la porte qui avait été si gentiment tiré par les Natus. Les vaillants soldats, finirent par venir voir les imposantes manettes soutenue par une liane en cuir autour du cou des deux Atlantes, John, voyait bien à leur regards qu’ils étaient émerveillés ! Et qu’une myriade de questions les hantaient et pourtant ils n’eurent pas l’audace de les poser. Sûrement, pour ne pas déranger la progression des « yeux qui volent ». Leurs présences, loin d’être malveillantes, commençaient à être oppressante voir gênante pour Pedge et Sheppard. Avant même que le colonel, ne fasse une remarque ce fut ce bon Paresok, qui demanda un périmètre « de sécurité », laissant les Natus sur leur faim. John sourit amusé, en voyant tout de même le « Taigrions » jeter des coups d’œil dès qu’il le pouvait sur les écrans.

John n’avait été surpris de cet intérêt avant de se rappeler de la technologie qu’employait les Natus. Pour lui, homme des années 2000, cela était une évidence, rien de surprenant de voir des drones ou autre gadgets de cette sauce. Mais pour un peuple arrêter à l’ère industriel…cela était presque de la magie. Face à cet engouement, pour mirer le petit écran, John, stabilisa son drone en vol stationnaire, pour tourner la tête vers un natus non loin de lui. Jarem se nommait-il.

« Toi, quel est ton nom ? »
« Jarem »
« Tu peux m’apporter l’écran dans la valise s’il te plait Jarem » la voix de Sheppard était toujours empreint d’une bienveillance extraordinaire et amicale.
Le Natus, eu un air un peu interloqué. Se tournant vers la valise pour l'emmener vers le colonel. Il y avait toute sorte de chose le dedans.

« L’écran qu’est-ce donc mon brave ? »
« La plaque rectangulaire »
« Ah… je suppose que c’est fragile ? Un bel objet brillant… on peut se voir dedans ! »
« Oui, enfin il a une protection anti choc si tu le fais tomber »
« Je vais en prendre soins »

L’homme sortit l’écran de 15 pouces, un câble y était accroché. Il ne savait pas trop quoi en faire. John, lui indiquant de brancher l’extrémité au « trou » de sa manette et comme par magie, l’écran afficha ce que pouvait voir John, avec un fil suffisamment long, pour éviter que les Natus grouille autour du colonel. Jarem était plutôt fier d’avoir réussi à faire ce genre de manoeuvre.

« Tu peux faire même avec l’écran de la seconde valise et la manette de Pedge s’il te plait ? »
« Oui » il regarda l’écran qui s’animait d’image et fut émerveiller…
« Une plaque qui voit… c’est incroyable »
Jarem, donna l’écran à une duelliste, qui avait peur de faire tomber l’engin, donc elle s’assit par terre pour le tenir et mirer celui-ci avec d’autre Natus. Finalement, tout le monde put voir la même chose que les Atlantes. John se dit que le jour, où on leur montrerait la télévision, ils n’allaient pas en décrocher !

Maintenant que tout le monde pouvait voir la progressions, John, se reconcentra sur son drone, pour rejoindre celui de Pedge. Découvrant la fameuse salle d’entrepôt de munition d’une dimension inconcevable ! Des « boulets » de canon aussi grand que des hommes, lesdits canons devaient être immenses. Ici dans cette grotte TOUT est grand ! Sauf les Natus, qui avaient des tailles raisonnables.

John découvrait toute l’artillerie et les idées ingénieuses pour soulever et charger tout ce bordel. Incroyable, les Natus étaient un peuple inventif et sacrément malin en plus d’être de bon guerrier. Pedge prit la gauche et lui la droite, afin d’inspecter chaque recoins, pour voir s’il n’y avait pas de surprise. Ce fut au bout de quelques minutes, que le drone afficha une image étrange, comme s’il y avait des explosions… mon dieu ! En se rapprochant, il sentit des aigreurs d’estomac, il y avait de la chair d’homme en lambeaux, le sang retapissant els murs ! Ce fut la vision d’un mauvais film d’horreur. John grimaça, sentant son cœur se serrer. En premier lieu, il pensait que ce fut des sacrifices à cause de Roberta et George ! Mais, ils avaient pu voir que les deux Aliens, ne laissaient que du sang et non de la précieuse nourriture. Un TAIRUS à moitié recouvert par le souffle de carbone était sur les murs. L’homme avait mal au cœur, pour ces braves soldats qui avaient choisi de mettre fin à leur vie pour échapper à ces Aliens…

« Mon dieu… je … sois c’est pour échapper à Roberta et George, soit à autre chose… je trouve ça étonnant, les deux Aliens, mangeaient toute trace de chair humaine… » Il releva le museau vers Pedge et Paresok. Il voulait débattre un peu, avant de continuer l’exploration horrifiante.

Pedge Allen


Il n’y avait rien de compliqué à voler avec ce genre d’engin à quadri hélices. C’était même marrant, et grisant. C’était une chose que de regarder l’appareil évolué, s’en était une autre que de voir ce qu’il voyait depuis la caméra embarquée. La navigation était moins aisée dans cette dernière configuration car de ce fait, le pilote n’avait pas une vision globale de l’environnement autour du drone, afin de ne pas le faire entrer en collision avec un élément du décor. Mais bon, en faisant attention et en évoluant vers des endroits visibles, il n’y avait pas trop de soucis à se faire quant à l’intégrité de ces petits bijoux technologiques. Il ne fallait pas trop monter pour ne pas se taper des concrétions descendantes, aussi appelées stalagmites, et il fallait éviter tout ce qui avait été rajouté par l’homme. Franchement, la stabilité et les manœuvres étaient aisées, comparé un hélicoptère radiocommandé par exemple. Ce n’était pas tant au niveau de la manette, mais plutôt au niveau de la configuration technique de ce dernier. Le pas cyclique du rotor principal était plus sensible et c’était au pilote de compenser les moindres écarts de son appareil. Il n’y avait pas cette stabilité qu’avait un drone de par ses quatre hélices. C’était sans parler des réglages de trim vertical et horizontal pour que l’hélicoptère reste en position quand on ne touchait à aucune commande. Il ne fallait pas qu’il tourne sur lui-même, qu’il monte, qu’il chasse à gauche ou à droite, bref, c’étaient des réglages minutieux qui ne convenaient pas à ce genre de mission, et c’était sans doute pour cela que les drones à hélices multiples s’étaient vites imposés dans le domaine des renseignements, du cinéma, etc.

Les Natus étaient intrigués par les deux engins volants, et il n’y avait rien d’étonnant au demeurant. Eux-même possédaient des supports aériens comme elle avait pu le constater à la conférence de briefing d’avant départ, mais ça n’avait rien de comparable avec ce qu’ils voyaient devant eux aujourd’hui. John fit brancher le téléviseur à sa manette, avant de faire de même avec celle de Pedge. Elle comprenait pourquoi les mallettes étaient si lourdes ! Si en plus des drones, il y avait une télé 15 pouces dedans ! Bon certes, l’écran n’était pas énorme, mais il pesait un peu quand même. Ainsi, les locaux pouvaient observer au travers des écrans, ce que voyaient les drones. Ce n’était pas une mauvaise idée, puisqu’ils connaissaient sans doute mieux les lieux que les atlantes, qui mettaient les pieds dans cette grotte pour la première fois.

La salle qu’ils inspectèrent en premier était un énorme dépôt de munition. C’était assez aberrant de se dire que tout cela était sous terre, dans une caverne. Les dimensions étaient dantesques. Un spéléologue terrien auraient eu l’érection de sa vie en découvrant une grotte aussi grande que la Magna. N’empêche, les Natus n’avaient pas fait les choses à moitié. Il y avait même une certaine intelligence dans toutes ces poulies et autres engins de levages qui permettaient d’acheminer des ogives énormes vers les canons. Ces derniers n’étaient pas encore visible, car ils étaient, pour le moment, dans l’antichambre qui servait à les alimenter en cartouche. Les cartouches en questions étaient presque plus grandes qu’un homme, et Pedge se disait que même sur un croiseur Wraith, ces petits bébés devaient faire de sacré dégât, surtout qu’ils contenaient de la pierre à feu qui ne demandait qu’à répandre sa destruction. Un système de câbles et de treuils permettaient aux Natus d’envoyer les munitions vers les canons. Ici et là, on retrouvait des marteaux, et des plaques de détonations, comme en portait les servants qui les accompagnaient. Quant aux restes de l’outillage présent sur place, la jeune femme serait bien incapable de dire à quoi cela pouvait bien servir.

La progression vers le fond de la salle révéla un triste spectacle. Pedge s’en voulait presque maintenant, d’imposer cette vision d’horreur aux Natus qui regardaient « la télé ». Elle en avait déjà vu des saloperies liées à des explosions, corps mutilé et membre arraché, mais là, tout semblait en morceau. Il y avait des bouts de corps, des os, des vêtements, de la barbac viscérale, tout le cocktail ramassage à la petite cuillère. L’ensemble était cuit à point, prêt à être dégusté. Le mur était tapissé de suie et d’éléments organiques. Quelqu’un avait eu le temps de graver un de leur cri de guerre sur ce mur, mais il était en parti effacé par le résultat des explosions brutales.

« Ils étaient peut-être trop nombreux pour être tous consommés. », commenta Pedge suite à la remarque de John.

John Sheppard


John n’en savait rien, s’ils avaient été trop nombreux pour être consommés. Il est vrai que biologiquement, il devait avoir un moment, où la viande ne pouvait plus rentrer dans un estomac… mais étrangement, il avait un doute que les mastodontes soient un jour « rebut ».
« Peut-être… mais pourquoi ont-ils eut le temps de se faire exploser ? Vu la rapidité des deux… » Il haussa les épaules en repensant au fait que les Natus allaient le faire un peu plus tôt, quand ils furent encerclés par les deux Aliens.

De son côté, Paresok secouait la tête dans un air de dépit. Il commenta simplement :
« Il faut être dans un échec total et absolu pour qu’un Natus mette ainsi fin à son existence… »

La salle en elle-même était complètement vide de toute autres vies ou autres traces qui aurait pût expliquer le suicide des Natus, autrement qu’une rencontre percutante avec le duo infernals. « Allons voir plus haut, nous aurons peut-être d’autres surprises ».
En montant au niveau supérieur, il eut des interférences qui décontenancèrent Sheppard. Les émetteurs étaient suffisamment puissants, pour que les Drones puissent explorer plusieurs kilomètres loin du porteur de la manette. Le colonel, se demanda s’il pourrait continuer, mais par chance tout répondait correctement. « Hum… ce n’est pas bon signe quand ça grésille ».

Mais, le grésillement de l’image n’était pas le plus préoccupant, outre la grandeur toujours aussi impressionnante et les détails de l’ingéniosité Natus sur l’armement, il eut des mouvements suspicieux vers une brèche. John, se l’avoua, il cherchait plus à trouver des corps ou d’autres signes de vie, expliquant un nouveau malheur, que de contempler les canons et autres éléments de la salle. Il faisait donc une recherche spécifique. Le dixième canon avait eu le droit à une visite, sûrement le point d’entrée qu’avait eu les Wraiths pour déposer le couple d’Alien. Lui, qui cherchait de la vie, il en trouva, allongé au sol se tordant de douleur… mon dieu ! Une trentaine de Natus était là, agonisant dans leur souffrance et leurs larmes. Ils n’avaient pas les forces pour se faire exploser… mais que faisait donc t-ils là ? John approcha prudemment son drone, quand soudainement, l’image effroyable et glaciale de la réponse lui déclencha des mauvais souvenir. Il sentit des lames glacées dans son dos… des ectoparasites ! Mon dieu ! Ils étaient perdus ! Tous qu’ils étaient, ils ne pourraient rien faire pour les libérer de cette souffrance et de leur donner la possibilité de continuer à se battre pour leur liberté !

John se souvenait parfaitement de la douleur et comment, il avait été difficile de se débarrasser de cette bestiole ! Il fallait arrêter le cœur… et ils n’avaient pas l’outillage nécessaire. Même pas certain que Coralie avait un défibrillateur sur elle. John étouffa un juron.
« Des ectoparasites… les Wraiths sont vraiment des vicieux ! » Dans un sens c’est la guerre et niveau stratégie et armes, leurs ennemis étaient de sacrés génies, il fallait au moins reconnaître ça ! Il tourna la tête vers Paresok. « Je suis navré, nous ne pouvons rien faire pour vos hommes. Ils sont perdus. Retirer les ectoparasite demande d’arrêter le cœur et nous ne sommes pas équipé et nous n’avons pas… » Il tourna la tête entendant un nouveau juron du côté de Pedge… découvrant des œufs avec les jauges qui montaient doucement… « Bordel d’Odin ! C’est une couveuse à Alien ! » Tu m‘étonnes qu’aucun Natus ne revenait de ce lieu ! Quand ils n’étaient pas bouffer, ils servaient d’énergie !

Paresok


« Alors il est inutile de les laisser souffrir plus longtemps... » Répondit Paresok d’une voix blanche.

Une très vive émotion mélangeant une forme de détresse intérieure et de douleur se voyait à travers son visage d’officier. Paresok connaissait les hommes avec qui il combattait et ils connaissaient ceux-là, prostrés au sol, depuis plus de vingt ans. L’un des plus vieux, il le reconnaissait même pour avoir partagé la même escadre d’instruction.
Et maintenant, il allait approuver l’idée de les tuer en même temps que le dévoreur.
Quelques soldats s’étaient même tournés vers lui en secouant négativement la tête, étonné de le voir réagir ainsi. Sans chercher une autre solution ou tenir tête à l’Atlante. Mais les suicides dans le niveau en-dessous et ceux qui se trouvaient dans l’incapacité de le faire démontraient bien qu’ils étaient foutus.

« Vous nous laisserez dire une prière si nous en arrivons jusque là. Mais la guerre est ainsi faite... » Il regarda ses soldats. « Et j’espère que vous aurez l’audace de me faire la même chose si le rôle me tombait dessus ! Par les Trois, je préfère la mort que de servir de sac à viande pour ces horreurs...et eux aussi ! »

John Sheppard

C’est toujours difficile de prendre la décision de « tuer » ses hommes pour leur éviter de souffrir plus. Pas besoin de mot, pour que le colonel comprenne la détresse de l’officier, de voir ces têtes connues sacrifiés. John était dans l’inconfort, cette situation était difficile et il avait une certaine réticence à devoir abréger les souffrances… tuer des ennemies aucun problème, mais des alliées… il avait grand mal à le faire. Le pire étant donné qu’il n’y avait pas de solution.
« Bien entendu… mais avant de soulager leur souffrance, il faudrait nous débarrasser des autres ectoparasites, qui sont en train de produire des œufs. Hors de question de mettre un explosif, pour ne pas alimenter les œufs. Il faudra s’y rendre avec des armes tranchantes … mais pour cela, il faut se débarrasser des insectes qui n’ont pas de support « humain », pour éviter d’être pris à notre tour. » Il posa une main sur l’épaule de Paresok, pour le soutenir. Il avait horreur de parler aussi pragmatiquement… mais il le fallait, malgré qu’il partage la douleur de son frère d’arme Natus.


Pedge Allen


Il n’y avait rien de plus à voir et il était inutile de rester un moment à planer au-dessus des restes humains carbonisés. Malgré les questions, il fallait avancer, et peut-être qu’ils trouveraient des réponses un peu plus loin.

« Il est possible qu’un Natus se soit fait exploser et qu’il y ait eu une réaction en chaîne. »
« Possible oui » Confirma l’homme simplement.

A dire vrai, la texane n’était pas convaincue de sa réponse. Mais qu’importe, il y avait forcément une explication. De toute façon, il fallait aller voir plus haut. Pedge espérait secrètement qu’ils trouveraient une salle des canons vides, prête à l’emploi. Ils n’auraient plus qu’à monter, et les utiliser pour botter le cul de ce croiseur. Mais c’était sans compter sur l’ingéniosité des Wraiths dans le domaines des guerres biologiques. Ils usaient et abusaient de parasites pour leur saloperie, et il fallait croire que l’horreur de voir des morceaux de cadavres était préférable à ce qu’ils allaient découvrir dans la pièce suivante. L’image grésilla mais elle termina par se stabiliser. Les commandes répondaient très bien ; Pedge ne voyait même pas le petit temps de latence qu’il y avait entre la pression de ses doigts sur les manettes et le mouvement du drone. Ce temps devait être de l’ordre de quelques microsecondes, indétectable pour une novice comme elle. Elle se contenta d’opiner du chef à la petite remarque de Sheppard, préférant rester concentrer sur les images qu’elle voyait plutôt que de faire la discussion. Si son drone se foutait en l’air, elle n’aurait d’autre choix que d’attendre la fin de la reconnaissance par son supérieur, et ce serait un échec complet devant un public captivé. Hors de question.

Pedge était dans les mêmes dispositions que le lieutenant-colonel. Elle n’était pas là pour faire du tourisme architectural ou pour filmer la pièce sous un angle peu commun. La vue des morceaux de corps ne laissait présager rien de bon sur la suite des évènements, et bien évidemment, elle cherchait des indices. Finalement, l’image qui s’imposa à elle alors qu’elle voyait le drone de son collègue dans l’image du sien lui glaça le sang. De nombreux Natus gisaient sur le sol, agonisant dans une douleur pas toujours muette, enserrés par des bestioles fermement accrochées. Des tics versions Wraiths… L’horreur absolu. Les malheureux devaient sentir leur vie s’échapper graduellement, dans une douleur lente et lancinante. La militaire avait été briefé là-dessus lors des nombreuses réunions préparatoires et d’informations sur la race Wraiths. Elle savait d’ailleurs que John en avait fait les frais. Il était impossible de s’en débarrasser sans tuer la victime, à moins d’arrêter le cœur… Cela serait impossible à faire pour autant de monde, sans parler qu’ils n’avaient pas les outils adéquats pour le faire… Elle en arrivait à la même conclusion amer que le lieutenant colonel, qui était déjà en train de l’annoncer au meneur Paresok.

Pedge se décida à faire le tour de la pièce par mesure de sécurité. Peut-être que les ectoparasites n’étaient pas seuls… Quoique si c’était le cas, leurs drones seraient abattus depuis longtemps. Ce qu’elle vit ne la rassura guère… Des cocons étaient en train de naître sur les victimes qui ne bougeraient quasiment plus. Un mucus visqueux se répandait sur le sol, recouvrant peu à peu ce qu’il y avait autour du cocon. Et il commençait à y en avoir de partout.

« Putain de merde… » siffla Pedge dans ses dents. Ce qui attira l’attention de Sheppard qui en arriva lui aussi à la même conclusion qu’elle. Les victimes servaient de couveuses à alien en devenir, et vue le nombre de cocons, il allait falloir faire en sorte de les anéantir avant qu’ils n’arrivent à terme. Deux avaient largement suffit à satisfaire le sergent pour la journée.

Paresok semblait d’accord quant au fait qu’il fallait abréger les souffrances des malheureux. Pedge était consternée. Elle n’arrivait pas à croire que l’on discutasse de la vie et de la mort de ces gens sans envisager d’autres solutions… Mais elle n’en voyait pas, et peut-importe dans quel sens elle tournait le problème, elle ne voyait pas de solution. C’était donc là tout ce qu’ils pouvaient faire pour eux ? C’était horrible. Elle n’allait pas le digérer. Si Pedge était quelqu’un de froid, de suffisant et de hautain, elle était avant tout un militaire, un soldat de la vie, et non une maîtresse de la mort. Elle aimait préserver la vie des gens qu’elle protégeait, et là, tout ce qu’il y avait à envisager était de les achever pour abréger leur souffrance. Comme de vulgaires chiens ou chats.

Un mouvement attira son attention dans le champ de vision de son drone. Il y avait bel et bien des insectes en libertés, et à peine mettraient-ils les pieds là-dedans qu’ils se feraient bouffer comme les pauvres Natus. Il lui restait une grenade à fragmentation, et elle décida qu’elle ne l’utiliserait pas contre ses bestioles. Non, elle se la garderait pour elle-même si jamais un de ses parasites venaient à la chopper. Il allait être temps d’élaborer une stratégie. Heureusement qu’ils avaient la lucidité d’aller voir avec leur drone avant de se jeter tête baissée dans ce traquenard !

« Merde ! », jura une nouvelle fois la texane en poussant fébrilement la manette pour que le drone recule. Un mouvement rapide arriva au niveau de la caméra. Et tout d’un coup, le ventre d’un de ses parasites apparue sur la vidéo, puis des pattes qui raclent le verre protégeant la lentille. L’image grésilla, et le parasite disparu sur le haut du drone. Le sol approcha à grande vitesse. Soudainement, plus rien. « Et merde ! », fit-elle en retirant les bretelles de sa manette. Un peu plus et elle la jetait par terre de frustration. Mais elle se retint, la reposant dans une mallette.

« Il va falloir trouver une méthode pour qu’ils ne nous sautent pas dessus. Je ne sais pas comment ils se repèrent. Est-ce qu’ils sentent les vibrations ? L’odeur ? Ils ont des yeux ? »

S’ils savaient comment les parasites cherchaient leur proie, ils pourraient toujours essayer de berner ce sens pour le retourner à leur avantage.



CODAGE PAR AMIANTE

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Mar 20 Juin - 20:28

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Pedge Allen
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Paresok




John Sheppard


John avait beau essayer de trouver une autre solution, il n’en voyait aucune. Faut dire, que quand il avait rencontré pour la première fois ces charmantes créatures, l’équipe d’Atlantis, avait tout mis en œuvre pour le sauver…et il avait manqué de passer l’arme à gauche, avant qu’on prenne le risque de faire croire à sa mort. Il n’avait rien d’autre, enfin aucune autre solution, qu’avait trouvé à ce moment-là les Atlantes. Il aurait préféré aider ces pauvres Natus, qui devaient affreusement souffrir… au lieu de parler de leur mort comme seule délivrance.
Pedge continua à jurer et sur son écran, John stabilisait à bonne hauteur son drone, pour regarder sa collègue. Elle était humaine, malgré ses airs un peu trop inhumains et il se doutait qu’elle n’appréciait pas plus l’éventualité d’euthanasier les Natus. Soudainement, quelque chose sauta sur le drone… ce fut tellement rapide que John n’eut même pas le temps de réellement tilté qu’il s’écroula au sol… merde ! Il recula le siens, suffisamment en hauteur.
« Saloperie…remarque on peut essayer de les attirer ici avec mon drone… » Cela venait d’être une idée. Il avait bien entendu remarqué que ces affreuses créatures, ne s’encombraient plus de prendre que le cou…ce qui les rendaient encore plus dangereuses.
« Elles sentent les vibrations et l’odeur. Elles voient dans le noir de ce que je m’en souviens. Quand on avait voulu prendre des œufs dans leur tanière sur leur planète…seul moi avait pu approcher sans être attaqué puisque à ce moment-là, j’avais une mutation Wraiths » Il colla presque le drone au plafond, histoire d’être certain qu’aucun des ectoparasite ne puisse le toucher.

Pedge Allen

« Je ne sais pas… On a plus que le vôtre, ça risque de prendre des lustres. » L’idée n’était pas mauvaise, et elle avait le mérite de disperser les créatures pour se les faires unes par unes, ce qui représentait un sacré avantage pour les affronter. Pedge réfléchissait à toute allure. Il fallait trouver une solution pour reprendre ces canons au plus vite et envoyer le croiseur et l’ensemble de ses Wraiths dans le décor de la caverne.

Comment est-ce qu’ils pouvaient aller là-dedans et tuer les parasites en liberté ? Il y avait forcément une solution. Il fallait réfléchir. Pedge se pinça l’arête du nez, tout en se creusant la cervelle. Les tics attendaient leur proie patiemment, et dès qu’elles sentaient une vibration, elles sautaient sur leur victime pour planter leur tête dans le corps de cette dernière et lui pomper le sang. Il était impossible pour eux de se déplacer sans créer de mouvement d’air, vu leur gabarit. Déjà, un des ectoparasite avait senti le drone, donc un humain, ce serait encore pire.

S’ils les sentaient, il fallait qu’ils pensent avoir à faire à des alliés, et donc à des Wraiths. Pedge eut une idée.

« Et si on se prenait un bain de morve d’immondice ? » Elle laissa planer un moment de silence, avant d’expliquer son raisonnement. « Nous avons la preuve par ces images que ces créatures aliens naissent par le biais des parasites. Si nous portons leur odeur, elles ne devraient pas nous attaquer… Ce n’est qu’une hypothèse, et je ne sais pas si elle est plausible, mais je ne vois que cette solution. Ça ou faire exploser la salle des munitions, et nous avec, en espérant que les projections touchent le croiseur. Mais les chances de le détruire seront minces sans orienter les projectiles… »

John Sheppard

« J’ai pris trois valises, il en reste une. Après, il faut s’arranger pour qu’elles attaquent à plusieurs sans pour autant être submergés » Il en restait en effet une qui attendait sagement. Par contre, cela embêtait John, de devoir prendre le risque d'abîmer les drones, mais avaient-ils le choix ? John était en train d’essayer d’imaginer une manœuvre, pour éviter que les ectoparasites ne sautent dessus tout en les guidant, cela serait du quitte ou double à chaque fois. Et il n’était pas le seul à réfléchir à une idée, les Natus étaient quant à eux, plutôt concentré sur comment porter secours dans un sacrifice louable leur congénères que de trouver une solution immédiate pour détruire les bestioles. John, ne leur fit pas la remarque, de toute manière, il comprenait leur peine et si cela avait été l’un des siens, il aurait été tout aussi affecté. Déjà, qu’il l’état pour ces trente courageux Natus. Cela lui fit rappeler, qu’il n’avait reçu aucune nouvelle du soldat Hamilton… son cœur se sera, espérant qu’il ne soit pas allongé quelque part avec la peau momifiée. Une pensée, alla au reste de l’équipe, se demandant comment cela se passait… il hésita à envoyer une communication radio, mais pour le peu, qu’ils soient dans une situation délicates et qu’ils ne lui répondent pas immédiatement, il allait se stresser pour rien. John ne pouvait pas être sur tous les fronts.

Pedge énuméra une idée, loin d’être bête et qui ferait sûrement ses preuves.
« C’est une bonne idée, il faudrait quand même faire un test, pour voir si elles n’ont pas une quelconque évolution en plus. Avec ces Wraiths là, on ne sait jamais. » Oui, puisque tout semblait modifié à leur sauce.
« Il faut éviter de tout faire exploser, les œufs seront chargés. Si l’odeur de Roberta & George cache la nôtres, nous sommes suffisamment nombreux, pour tuer les dix ectoparasites en les transperçant avec des lames, couteaux et marteau. Et après on s’occupe des œufs. Les parasite sur les Natus, ne se décrocherons que quand leurs victimes seront mortes. Alors, il faudra agir en deux temps : les euthanasier et tuer la créature rapidement. Je propose de faire cela en duo… » Il baissa les yeux, outré par sa propre conclusion. Son estomac se serra tout en déglutissant amèrement.


Pedge Allen

S’il n’y avait pas d’autres solutions alors soit, il faudrait utiliser les drones pour attirer ces bestioles afin de ne pas se faire littéralement manger tout cru quand ils iraient dans la pièce. Mais si les Natus décédaient au fur et à mesure, des parasites supplémentaires se détacheraient et ils viendraient compléter les rangs des sans-abris du moment. Autant dire qu’ils n’en finiraient jamais, et la guerre serait finie qu’ils n’auraient pas fini de zigouiller les bestioles, sans parler des aliens qui allaient éclore également. Bref, il fallait essayer de trouver une autre solution, et Pedge espérait sincèrement que ce qu’elle venait de proposer conviendrait. S’ils pouvaient être des fantômes parmi les insectes, alors ils seraient redoutablement efficace.

« Je me propose pour le test, hors de question de faire courir le risque à quelqu’un d’autre pour une idée que j’ai eue. »

John n’y voyait pas d’inconvénient, puisque si elle ne le faisait pas, il comptait se porter volontaire. Il en avait déjà eue une au cou, donc une seconde ne serait pas étonnant, même si cela signerait sa mort.
« Si elles ne vous attaque pas, nous ferons de même pour vous tenir compagnie avec joie et bonne humeur »
« Je vous attends, j’essaierai de ne pas tous les tuer le temps que vous rappliquiez. », fit-elle avec son air hautain habituel.
« Oui sinon Paresok serait vexé » Il lança un regard au Natus qui n’était jamais loin.
« Je vais déjà le vexer d’y aller la première, ce serait fortuit ». John ricana en hochant la tête « Exactement. »

Et puis franchement, elle ne pouvait pas soumettre cela aux Natus encore vivant à qui on venait de demander de tuer les leurs. Si les atlantes ne prenaient pas de risques, ils finiraient par perdre la confiance de ce peuple hardi et courageux. Elle s’éloigna, pour s’accroupir devant une des créatures mortes. Avec son couteau, elle incisa dans la chair. Elle était tendre, ce qui était surprenant quand on voyait le mal qu’ils avaient eu à les tuer. A croire que leur peau réagissait au moment des impacts, se solidifiant pour former une carapace qu’il était impossible de percer. Ce qu’elle s’apprêtait à faire la répugner au plus haut point, mais quand il fallait se camoufler, les bérets verts étaient les meilleurs ! C’était surtout pour se donner du courage qu’elle se répéta ça, en prenant une bonne portion de viscère qu’elle se laissa tomber sur le casque et les vêtements. Ça puait la charogne, la mort, la décomposition, et pire que tout, c’était encore tiède ! Horriblement horrible.

« Ne pas vomir, ne pas vomir », se répétait-elle également entre ses dents tandis qu’elle sentait le fluide s’écouler sur elle, et les morceaux s’accrocher. Y avait pas mal de barbac pour tout le monde si son idée fonctionnait. Elle se tourna vers Sheppard, dégoulinante.

« A choisir, je préfère votre sang finalement… Je déteste cette foutue journée Colonel. »
« Je me doute, les viscères ne sont pas hydratantes. Moi aussi. Promis, je me débrouillerai pour trouver des masseuses ou masseurs en rentrant » fit-il d’un air taquin.
« J’ai déjà ma masseuse attitrée, ne vous en faites pas. », fit-elle de sa mine neutre avant de faire une grimace, le nez plissé.
« Quelle chance » dit-il amusé.

« Vous me suivez avec le drone ? », ajouta-t-elle pour changer de sujet.
« Oui, je le ramènerai quand les Natus vous aurons rejoint » fit-il d’un air taquin. Elle opina du chef.

Une fois la confirmation prise, elle passa par la porte de la salle des munitions, et elle évolua vers les cavités qui remontaient aux canons. C’était encore plus impressionnant en vrai. Mais Pedge n’avait pas envie de s’attarder pour contempler les choses. Non, elle serra le marteau dans ses mains pour se donner du courage, et elle fonça en marchant d’un bon rythme vers la salle aux canons. Elle était en vue. Bon, c’était maintenant qu’elle allait savoir si son idée fonctionnait ou pas. Avec prudence, elle avança, un pas après l’autre. Elle avait une trouille monumentale. Elle vérifia machinalement que sa grenade était accessible. Elle ne voulait pas finir comme les Natus qu’elle n’allaient pas tarder à voir. Elle entendait plus qu’elle ne voyait le drone de Sheppard. Cela lui donnait un petit sentiment de sécurité même si c’était complètement con. Il ne pourrait strictement rien pour elle si jamais ça devait capoter.

Elle y était. Elle voyait les Natus, elle les entendait, et surtout, elle voyait les cocons. Soudainement, sur sa droite, un parasite approcha tranquillement d’elle. Il lui passa sur les rangers alors qu’elle était à deux doigts de se pisser dessus. Elle se tourna pour le suivre du regard, et elle vit qu’il se mettait à la verticale du drone, comme pour essayer de lui sauter dessus. Avec les lentilles, elle le distinguait bien, mais elle n’était pas certaines que les Natus les verraient aussi bien que John et elle. Ils étaient noirs, et c’était bien la première fois qu’elle les voyait en vrai. Avec leur quatre pattes et leur tête aplatie, ils foutaient clairement les boules. Quoiqu’il en soit, son plan avait l’air de fonctionner puisqu’il en avait strictement rien à battre d’elle. Pedge posa le marteau, dégaina son couteau, et rapidement, elle le planta dans le dos de la créature qui se mit à se débattre avec force et vigueur. Elle plaqua sa chaussure dessus pour assurer sa prise et elle commença à le découper avec méthode. Il arrêta de gesticuler assez rapidement…

John Sheppard


Pendant qu’ils parlaient il avait fait revenir le drone vers eux. Prenant une extrême précaution à ce qu’il ne soit pas attaqué, malgré deux agressions avortées des parasites, ils sont agressifs quand même ! Pire qu’un jack russel en manque de cuisse de facteur ! Le petit engin, repassa la porte, pour se poser avec délicatesse sur le sol. Aucune créature ne l’avait suivi, elles semblaient vouloir rester dans la zone de la couveuse. Les Natus étaient en accord avec le plan, même si leurs airs étaient bien moins enthousiasme à cause de l’image de leurs amis agonisant. D’ailleurs, l’homme a la cheville brisée, resta adossé au mur, indiquant qu’il ne pourrait les suivre cette fois. Le brave homme était fatigué et surtout il n’en pouvait plus. Il n’a pas eu le droit à la potion de parnoramix surtout.

John regarda un peu sa subordonnée se refaire une beauté dans les entrailles de l’Alien. Il n’y a pas dire, le maquillage nouvelle génération allait faire des jaloux. C’est passablement répugnant, mais bon, il fallait bien faire cela pour être invisible aux ectoparasites. Les Natus, la regardèrent aussi silencieux, voir en ayant des bruits de dégoût. Par contre, il avait des commentaires des duellistes, qui la trouvait sacrément courageuse et qu’elles étaient fières que les femmes Atlantes étaient aussi vaillantes et combattantes. Enfin soyons honnête, Pedge est une militaire son métier et le risque et la protection, d’autrui. Cela, ne serait pas le cas, si elle avait été une civile. John considérait « normal » que les militaires soient des guerriers et qu’ils savent prendre des risques, surtout pour des élites comme sur Atlantis. Puisqu’ils ont signé pour cela. Par contre, venant d’un civil, cela était plus « impressionnant » pour lui. En tout cas, il rejoignait leur avis, elle ne manquait pas de courage.

Avant qu’elle ne parte, il lui lança une œillade rassurante.
« Bon courage sergent, à tout de suite. » Le tout de suite, avait son importance, marquant le fait que cela marcherait à coup sûre et qu’elle ne resterait pas longtemps seule.

Ainsi, Pedge partie donc au charbon, suivit du drone, qui émettant un petit bruit de vibration très discret, mais dans le silence le plus total du lieu, était perceptible. Le colonel, suivait la progression de sa soldate tout en faisant gaffe à où volait le drone, pour ne pas le perdre. Bon ce fut une franche réussite et sans plus attendre, les Natus commencèrent à se peindre le corps et le visage de viscère de Roberta. Le nouveau parfum à la mode. Autant, l’odeur était insupportable au débit, mais le corps et bien fait et on finit par s’habituer.

Namara fut la première à passer la porte, serrant sa lance avec fermeté. Paresok la suivait, après avoir lancer une petite boutade amusante à Sheppard tout en galvanisant sa troupe. Sheppard avait pris soins de bien leur répéter de faire attention au moment où les ectoparasites allaient se détacher de leurs hôtes. Même camouflé, il pouvait avoir des « risques » et ils seraient dommage, qu’un nouveau Natus viennent à mourir. Et surtout d’attendre que les dix bestioles libres « de réceptacle d’énergie » soient bien tuées avant de passer aux Natus, pour pas avoir de mauvaise surprise. Chacun, avait bien compris et ce fut avec courage que chacun partie dans la couveuse.

Quand à John, il fit revenir le drone, pour le déposer dans la valise et se défaire de la manette. Il devait à son tour se peindre… et il insista plus particulièrement sur les zones, où son sang avait coulée. Histoire que si les bêtes aient la même réticence que le couple, qu’elle ne le sente pas direct. Ce fut avec des aigreurs d’estomacs et autres remontée gastrique qu’il se fit son maquillage de carnaval. Il en pouvait déjà plus et se disait qu’une douche serait des plus agréable. Se plonger dans une baignoire…non un mini lac d’eau, pour rincer toute cette merde ! Encore, le sang et autre poussière ne le dérangeait pas, mais les visières et autre grumeaux… il pouvait remercier son corps d’avoir visser son estomac solidement aux paroies de son corps, sinon il aurait été tenté de tout recracher.

Une fois badigeonné, il alla rejoindre la troupe. Il avait un marteau avec lui le tenait avec fermeté. Le génocide des ectoparasites avait commencé, dans le silence, enfin sauf quand des couinements d’agonie ponctuait la vase mortuaire. Finalement et sans se méfier, les parasites furent rapidement tués. Ce fut plus compliqué quand ils étaient aux murs. Mais curieuses de ne plus ressentir la présence des leurs, elles allaient sur le sol, avant de se faire éventrer. John, en tua deux avec dextérité sachant où taper dans ce bidou tout tendre et tout visqueux. Un liquide jaunâtres et nauséabond avec des grumeaux s’échappait des ventres des parasites… quelques minutes plus tôt, ils avaient fait du hachis parmentier de cervelle de mastodontes et maintenant c’est de l'écrabouillé d'Ectoparasite, de quoi faire un bon cours de cuisine ! Manquait plus qu’à trouver une grande casserole, de l’eau à ébullition, pour y ajouter la touche magique qui réussit chaque repas : le bouillon. Et soyons fous, pourquoi ne pas accompagner ces mets rares d’une autre galaxie des traditionnelles pâte ? Des bonnes pâtes au bouillon comme on les aimes ! Il se fatiguait lui même. Autant et grâce à la potion, son corps ne ressentait pas de fatigue, mais son esprit, quand à lui commençait à être éprouvé.

Paresok, réunit les siens, pour faire une prière pour les Natus qui allaient être tués. John eut le cœur serré et s’approcha de Pedge, pour la prendre par le bras et la faire venir vers les œufs. Il lui murmura doucement : « On va commencer à les éventrer eux aussi. On laisse les Natus faire leurs cérémonies. Personnellement, je ne tiens pas à voir ça » Après si elle désirait assister ce peuple, elle pouvait, mais autant être rentable.

Pedge Allen


Après son premier « kill », Pedge attendait les autres sans trop bouger. Il semblait évident que la méthode fonctionnait, et elle était certaine qu’ils étaient tous en train de se couvrir de cervelle, de bave, de sang, de viscères, bref de toutes sortes de fluides que pouvait contenir un mastodonte. Elle se versa le sang de l’ectoparasite sur le casque, histoire de parfaire sa couverture. Elle n’était pas tranquille, au milieu d’une fourmilière qui ne demandait qu’à la bouffer. S’ils sentaient ne serait-ce qu’un effluve d’humain, elle était faite. Elle sentait les viscères sécher quelque peu, et se raidir au fur et à mesure qu’elles étaient soumises à l’air libre. Ce n’était pas très confortable, mais au moins, son nez avait cessé de la titiller avec l’odeur. Elle s’était accoutumée. N’empêche, elle rêvait d’une bonne douche.

Namara arriva la première, telle une princesse barbare barbouillée du sang et des organes de ses ennemis. Elle fit un sourire à Pedge, sourire qui était plus flippant que rassurant, et les deux femmes commencèrent le massacre d’ectoparasites. Franchement, la texane n’avait aucun scrupule à tuer ces saloperies. C’était vraiment des abominations et le monde se porterait bien mieux avec quelques unes de ces horreurs en moins. C’était assez spectaculaire de voir cette masse hirsute d’être humain, couvert de viandes puantes, tuer silencieusement les bestioles, qui couinaient la plupart du temps au moment de trépasser, comme une excuse d’avoir été ce qu’elles étaient, ou tout simplement, pour rendre la pareille aux humains qu’elles avaient ponctionné. Le silence était entrecoupé de gémissements, de plus en plus faible, venant des malheureux agonisants alors que leur vie s’échappait. Malheureusement, il n’y avait pas grand-chose à faire pour les Natus, comme ils le craignaient au départ

Sheppard lui proposa de s’occuper des œufs pendant que les Natus s’occupaient des leurs. Elle était plutôt d’accord sur le principe, avec le sentiment amer de se détourner lâchement du plan qu’ils avaient ourdi, pour ne pas en voir les conséquences.
« L’un de nous deux les éventre, l’autre écrabouille avec son marteau ce qu’il sort ? », proposa Pedge, afin d’optimiser la tâche. C’était qu’il commençait à y avoir un sacré paquet d’œufs. Bien entendu, elle se tiendrait prête à aider le colonel pour écraser elle aussi la créature qui sortirait de là si jamais elle voyait que c’était galère.

Pedge reprit son couteau, et elle fit une césarienne à l’œuf. Dans un bruit dégueulasse, un mastodonte à peine formé se retrouva sur le sol dans une flaque de liquide visqueux et puant. L’œuf organique se ratatina, et la créature, à peine viable, essaya bien de se redresser mais aucuns de ses muscles n’étaient formés. Sheppard n’eut aucun mal à l’écraser.

« Je n’aimerai pas devoir faire ça à un des miens », fit Pedge en jetant un coup d’œil aux Natus qui avaient commencé à tuer les leurs pour les « sauver ».
« Moi non plus et j’espère qu’on n’aura jamais à affronter ça » Confirma John en murmurant

Elle eut un regard compatissant. Elle était désarmée face à la cruauté du destin. C’était vraiment horrible et elle n’arrivait pas à le gérer d’une façon aussi contrôlée qu’habituellement. Au bout d’un moment, elle demanda à échanger. John éventrait les œufs, Pedge écrasait rageusement les mastodontes informes, ou déjà bien formé. Par deux fois, ils durent s’y mettre à deux pour venir à bout d’une créature plus aboutie que les autres.


John Sheppard


John hocha la tête silencieusement, les prières avaient commencé et il ne se sentait pas de parler. Il se sentait tout bonnement mal, d’avoir dans son champ de vision ce genre de chose. Il aurait aimé les sauver de cette fatalité. Mais, il ne pouvait rien faire, juste compatir et souhaiter que si dieu existe qu’il les accueille avec toute la bienveillance qu’il pourrait après avoir si farouchement combattu. Pour ne pas assister ce spectacle, il se concentra sur la tâche de continuer le génocide des copains de Roberta.

Il prit donc les premiers œufs pour faire de l’écrasé d’embryon (plutôt bien formés) de mastodontes. Les bestioles hurlaient et se déplaçait à une vitesse moindre. Des horreurs blanchâtres à peine formés ou peut-être un peu trop pour certaines. Régulièrement, les deux soldats échangèrent leurs places. John ne se fit pas avoir, évitant le fluide nauséabond quand il se déversait sur le sol. Ce fut un travail fastidieux et à force de sentir la mort, les viscères et autres fluides, John avait perdu l’odorat. Quand tous les œufs furent détruits avec leur contenu. D’un revers de manche sale, il s’essuya le front. Sa peinture de guerre avait séché et il devait être aussi sexy qu’un homme des cavernes qui n’avait pas vu la pluie depuis cinq mois. Il regarda Pedge silencieusement, avant de prendre doucement la parole.
« Vu notre efficacité, nous pouvons nous reconvertir en boucher » Un peu d’humour ne fait pas de mal.

Il se dirigea vers les Natus, posant une main empli de soutien sur l’épaule de Paresok, couvrant chacun d’eux d’un regard empathique pour leurs présenter ses condoléances. « Le ménage a été fait, vous pouvez vengez les vôtres. Que cela soit fini une bonne fois pour toute. » Cela était dramatique mais ça voix était féroce, il était temps que les Wraiths tâtent du gros canons et qu’ils dégustent l’amère vengeance d’un peuple qui ne sera jamais vaincu ! Du moins pas aujourd’hui !



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Mar 20 Juin - 20:29

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Pedge Allen
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John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Paresok



Paresok


Malgré la couche de saletés leur offrant cette protection contre les ectoparasites, les Natus avaient l’air sombre et abattus à l’idée de devoir assassiner leurs propres frères. Mais la détermination ne les avaient surement pas quitté. Sous les derniers propos de Paresok, ils s’étaient imaginés à leurs place, à l’agonie et dans l’impuissance, ne servant qu’à renforcer l’ennemi. Aucun Natus dans la Magna n’accepterait tel sort sans prier la mort de ses voeux. C’était ainsi...c’était la culture d’un peuple qui s’était préparé à cette guerre depuis des générations.

C’est ainsi que, sous les directives du Meneur de combat Paresok, l’escouade se scinda par binôme pour s’approcher chacun de leurs premiers frères et soeurs. Alors tourné vers le plafond, le premier Natus l’enjambait pour pointer son arme à la verticale au-dessus de sa poitrine, visant directement le coeur. Tandis que le second approchait une lame de la créature tout en protégeant sa main par un chiffon.

Paresok mit un genou à terre et positionna son épée devant lui dans un signe religieux de révérence. Ainsi placé, il ressemblait à s’y méprendre à un chevalier du Moyen-âge en pleine prière. Sa voix grave et forte, poussée afin qu’il guide ses frères des dernières prières, entonna alors, suivit par tous :

« Par les Trois Valeureux qui libérèrent nos ancêtres...Puissiez-vous accueillir les âmes des courageux sacrifiés dans la grandeur que nous recherchames de notre vivant. Que leurs sorts ne soient pas vains, comme le furent ceux qui nous ont alors précédé.
Voyez la ferveur des sacrifiés en votre exemple.
Voyez, Andrièlus, noble guerrier, la force, le courage et la vaillance dont nous nous sommes investis !
Voyez, Erydéon, sage savant, notre sens logique et intègre !
Voyez, Rohamitra la douce, l’aimante, le lien qui nous unit tous en notre âme commune !
Par le Grand Codex et le LiberTairius, fondement de nos existences.
Guides de nos âmes en peine et Gardiens de nos traditions.
Recevez nos courageux guerriers pour que leurs âmes vivent à jamais. En esprits bienveillants, protecteur de ceux qui nous suivront.
Tairius !
»

Certaines des victimes au sol parvinrent à murmurer difficilement un “Tairius” en réponse. Mais d’autres ne faisaient que de légers râles douloureux. Les Natus s'exécutent alors en coeur et le cri unit des dizaines de victimes marquèrent leur passage dans l’au-delà. Les ectoparasites furent éventrés, réduit en bouillie et retirés des cadavres avant d’être terminé sous les bottes. Il fallut répéter cette prière trois fois pour achever les pauvres hommes et femmes Natus. Mais le travail fut effectué sans qu’un seul soldat ne défaille. Et plus étonnant encore, aucune victime ne demanda de l’aide autre que la mort qu’on vint leur apporter. Pas de refus à l’expression du visage ni de suppliques...seulement le soulagement d’être défait de cet horrible parasite.

Lorsque plus une seule victime et parasite ne survécu, Paresok laissa un petit moment à ses hommes pour encaisser le choc. Ils tentaient vainement de le cacher mais il était visible que cette mise à mort généralisée avait largement impacté leur moral. Mais finalement, après que Sheppard ai tenté de lui faire part de sa solidarité, il se redressa et rangea son épée dans un élan de reprise martiale.

« Nous pleurons nos morts plus tard ! Il est temps ! Mes frères et soeurs, de ravager cette sordide montagne volante ! Reprenez-vous tous, par les Tréfonds, servants à vos canons, chargez moi tout ça et veillez à l’approvisionnement des munitions. Ouverture des meurtrières et solutions de tirs seulement à la fin, sous mon commandement ! »

Il fixa Sheppard et son marteau puis se tourna alors vers le martelier Pitol.

« Ainsi, nos amis Atlantes s’amourachent de nos marteaux-canons ! Alors enseignez-leur le déclenchement de nos armes ! Qu’ils en soient marteliers à leurs tours ! »

L’homme hocha la tête. Il invita Sheppard et Pedge à s’approcher d’un de ces immenses canons pour leur enseigner leurs technologies. Il n’y avait rien d’autres à faire puisque les servants s’acharnaient à monter les munitions jusqu’ici. Ils usèrent d’engins de levage, des mêmes poulies et systèmes divers pour acheminer et placer l’ogive à l’intérieur des armes.

« Permettez, Atlantes ! Voyez ce réceptacle ici, sur l’arrière. Il faut y placer une plaque explosive, le côté de pierre à feu vers le plafond. Le reste est simple : une fois l’arme prête, il faut frapper avec force et vaillance cette plaque avec la pointe du marteau-canon. La détonation progresse jusqu’à l’ogive qui explose à son tour...et file jusqu’à la montagne pour exploser une deuxième fois à son contact. »

Il trouva une vieille plaque fêlée qui trainait. Elle fourmillait encore de la couleur de pierre à feu mais semblait trop abîmée pour être utilisée sur une ogive. Il montra comment insérer cette plaque, la face du bon côté. Puis leur demanda gentiment de s’exercer sur elle. Il fallait que la pointe la perce de part en part pour la faire détonner.

« Mais soyez prudent Atlante ! Il y a un violent retour de force. Placez-vous de côté pour frapper où votre propre marteau retourna démolir vos jolis visages ! »

A côté, le chargement avançait bon train. Quelques ogives étaient même placée en réserve pour recharger au plus vite. Paresok allait sur chaque canons pour composer ses équipes avec des effectifs minimum. Mais il était à constater que même avec l’aide de Sheppard et Pedge, ils n’occuperaient que six canons. Mais ils comptaient tout de même charger les neufs pour la première attaque, ne serait-ce pour que la puissance de feu sur cette volée soit maximale. Il allait falloir courir d’un canon à l’autre !




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Mar 20 Juin - 20:29

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Pedge Allen
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John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum part 3c

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Paresok




Pedge Allen


Pedge ne prendrait pas avec autant de détachement le fait de tuer des atlantes. Mais c’était leur culture et leur façon d’être, elle ne pouvait pas leur en vouloir d’être ce qu’ils étaient. Il fallait une sacrée dose de courage pour affronter tout ça, et bien qu’elle savait qu’elle aurait attendu la mort tout comme eux si elle avait été contaminé par un ectoparasite, elle savait que chez d’autres terriens, il y aurait des cris, des pleurs, des larmoiements, des gens qui auraient hurlé qu’ils n’acceptaient pas leur sort et qu’il fallait faire quelque chose, bref, cela aurait été bien moins « simple ». Mais les Natus gardaient à l’esprit l’objectif final de la mission, comme de vrais militaires. Ils auraient le temps de pleurer leur mort ensuite, une fois qu’ils auraient botté le cul de leurs ennemis hors de leur caverne, en mettant femmes et enfants à l’abri. C’était le propre de tout soldat et Pedge comprenait que trop bien. Dans les forces spéciales, si on perdait un frère d’arme, il fallait continuer d’avancer, même si les Etats-Unis d’Amérique ne laissaient jamais personne derrière. D’ailleurs, encore aujourd’hui, des équipes payées par le gouvernement fédéral continuaient de sillonner l’Europe dans l’espoir de retrouver des corps de militaires américains disparus pendant la seconde guerre mondiale.

Si Sheppard appuya sa solidarité, Pedge le fit auprès de Namara en lui faisant un petit sourire contrit, mi-figue mi-raisin, tout en lui tapotant le bras gentiment. La duelliste lui fit un sourire plus franc, attrapa son poignet avec force et elle lui mit une petit claque affectueuse sur l’épaule. Son courage était désarmant.

Finalement, les canons commencèrent à être chargé. Les servants faisaient preuve d’une efficacité redoutable pour cela, œuvrant même pour que les pièces d’artilleries aient quelques projectiles en plus afin de fournir un feu nourri sur le croiseur. Pedge espérait qu’il ne serait pas trop tard pour leurs amis en bas. Tôt ou tard de toute façon, il fallait l’expédier par le fond. Il n’empêche que si le croiseur chutait vers le sol, les dégâts seraient monstrueux… Il fallait espérer que les Wraiths opteraient pour une stratégie de repli stratégique plutôt que de laisser leur croiseur se faire anéantir.

Paresok leur alloua un martelier pour leur enseigner comment se servir du marteau en question, qu’ils affectionnaient tant depuis quelques dizaines de minutes. Il fallait dire que c’était rudement efficace contre les aliens et autres joyeusetés du genre. Il leur expliqua, démonstration à l’appui, comment frapper la plaque servant de détonateur pour l’ogive. Il fallait être habile et fort, tout en étant mesuré. Ce n’était pas évident, mais après quelques essais à frapper chacun leur tour sur une plaque usagée, ils finirent par trouver la bonne sensation et le bon feeling. Il fallait faire attention au retour de marteau pour ne pas avoir un sourire torride plus tard à base de dents en moins. Malgré qu’elle fût en forme du fait de la potion, Pedge commençait elle aussi à saturer. Elle avait hâte d’en finir.


John Sheppard


John avait eu un geste de soutiens envers l’officier, comprenant que trop bien, les sacrifices qu'il fallait faire. Il espérait ne jamais avoir à faire la même chose. Le Natus, reprit de la contenance, affirmant qu’il n’était pas temps de pleurer les morts. Il n’empêche, que chaque Natus, avait accepté son sort sans rechigner. Du peu, qu’il avait prêté attention aucunes plaintes ou refus. Enfin du « peu », John avait essayé de se concentrer sur l’extermination des aliens, pour ne pas être trop affecté par les « meurtres ». Il n’était pas certain, que chez les Atlantes, ce genre d’éventualités soient prise avec autant de recul et de fatalité.

Enfin Paresok, lança ces ordres, laissant sous-entendre une rage ! Sheppard se rendit compte qu’il avait encore en main le marteau, élément que lui fit souligner son homologue, qui semblait rire de ce soudain amour pour cette « arme ». Il est vrai, qu’ils avaient été bien pratiques. L’enseignement de leurs techniques était un honneur, mais le colonel, ne voulait pas leur voler la vengeance.

« C’est à vous de faire ce genre de tirs, pour vos hommes… »

Mais il fut pris à part avec Pedge par un autre Natus, bien trop ravie de faire partager son savoir. Il n’eut pas le cœur de refuser et puis bon, il était curieux aussi. Il écouta avec toute son attention les explicatifs, se rendant compte que mentalement il saturait un peu. Encore un effort John et tu pourras te reposer et surtout voir si toute ton équipe va bien !

Après quelque essaie foireux, il trouva la bonne manière de le faire et il réussit à frapper correctement la plaque. Mine de rien, ce n’est pas donné à tout le monde. Il fallait être précis et avoir suffisamment de force sans trop en mettre.
«« Nous ferons gaffe alors » il eut un rictus amusé, il n’avait pas envie de se manger un marteau dégoulinant de liquide d’ectoparasite, même si vu son accoutrement, il pouvait se dire qu’il n’ »tait plus à ça prêt.

Les neuf canons chargés, il était temps de faire tomber la colère des Natus sur les flancs du croiseur ! Et ce fut avec une certaine joie que John déclencha à son tour le puissant canon qui détonnant dans un bruit monstrueux. Il avait fait gaffe au retour du marteau et ne se le mangea pas. Les Natus équipé de marteaux firent aussi leurs œuvres et ce fut un déferlement de poudre et de vacarme qui brise le silence. John, lança le marteau à un canonnier pour qu’il déclenche le reste. Le colonel, alla voir à la fenêtre les dégâts dans l’espoir de voir exploser le croiseur.




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Lun 26 Juin - 0:07

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« Paré au tir ! Paré partout ? » S’écria Paresok au milieu de ses troupes.

Un énorme TAIRIUS s’éleva pour toute réponse. Après tous ces efforts et ces souffrances, ils avaient hâte d’en découdre avec le croiseur. C’était le moment, bon dieu oui, c’était enfin le moment !
Sous l’ordre du meneur, les neuf meurtrières furent ouvertes à travers l’énorme paroi rocheuse. Une danse de cri encourageant virevolta parmis les hommes gonflés à bloc alors qu’ils tiraient sur les cordages pour faire avancer la bouches du canon.
Là-dehors, on voyait ce croiseur bourré de Wraiths qui se décalait avec une lenteur infinie. Il progressait pour se mettre en position de tir au-dessus du théâtre d’opération de Karola, Matt et Coralie. Ils avaient été une telle menace au cours de la bataille pour le quartier Andris qu’avec ou sans blindé, le croiseur avait l’intention de vider ses réserves énergétiques sur des derniers tirs au sol. Cela se serait soldé par la mort de nombreux Natus, des blessés chez les Atlantes, et l’échec de l’évacuation du quartier.

De ce fait, le croiseur n’était plus totalement de flanc avec leurs canons.
Le blindage organique qui aurait pu retenir les premiers tirs ne se présentait plus sur un angle optimal et, dès que les meurtrières furent ouvertes, il entama trop tard la manoeuvre inverse. Quiconque aurait observé ce vaisseau en changement de cap aurait compris la panique qui devait planer à bord.
Trop tard, bande de vicieux. TROP TARD !

« A vos marteaux ? FEUUUUU ! »

Et cet indescriptible vacarme dégagea une énorme fumée opaque, un brouillard difficile à percer qui empêcha de bien discerner les impacts sur le croiseur ennemi. Mais on entendait clairement les ogives s’envoler et détonner sur le flanc de l’appareil.

BABAM ! BADAM ! BOUM !

Le déclenchement se faisait en série. Les canons le bombardait l’un après l’autre et les servants s’acharnaient à les recharger le plus vite possible. Sheppard, profitant d’un trou dans l’écran de fumée, vit son expression s'amenuir en découvrant des dégâts très limité sur la coque. Il y avait bien des trous enflammés sur certaines parties et des morceaux du croiseurs pratiquement nus, éventrés. Mais il était toujours en lévitation et tenait bon ! Il allait bientôt atteindre son bon angle de tir et, alors que Paresok hurlait ses consignes, les premiers blasts sortirent des canons de ligne du croiseur.

Le sol trembla extrêmement fort et la paroi rocheuse qui servait de bouclier se fissura brusquement.

« Tenez les gars ! Recharge et feu à volonté ! »

Le colonel et son binôme furent embarqué dans une véritable bataille de canons entre le croiseur et leur position. Le temps qu’ils rechargent, un tir de plasma pulvérisa le reste du mur en envoyant des éclats sur un petit groupe de Natus en les projetant au sol. Ils avaient le visage criblé et présentaient déjà des trous d’éclats un peu partout. Mais certains se relevèrent, malgré la désorientation, et rejoignirent encore le combat.

Et nouvelle volée fusa sur le croiseur. Il était à l’agonie, il se vidait littéralement les tripes sur la position Natus en espérant remporter ce combat dont la balance commençait à pencher en leur faveur. Car avoir réussi à entrer dans la Magna par voie hyperspatiale, mobilisé tous ces soldats par de la téléportation et avoir maintenu le vaisseau en lévitation leur avait consommé beaucoup trop d’énergie pour qu’ils puissent reprendre l’avantage.
Tout ce qui pouvait être utilisé était redirigé vers les armes. La coque ne se régénèrait même pas tant les incendies dues à la pierre à feu parcouraient la structure interne.

Les canons furent prêt pour la troisième volée.
Le croiseur lâcha une nouvelle série de blast qui fît encore pas mal de dégâts. L’un d’eux passa même à travers une meurtrière en projettant le canon Natus hors de son logement. Celui-ci, si grand et lourd, retomba sur des ogives stockées qui avaient bien failli détonner sous le choc. Mais ça ne se passa pas ainsi.
Paresok avait quitté son rôle de leader.
Il gueulait toujours ses ordres et ses consignes mais tout en aidant ses camarades à finir le chargement d’un canon.
Le croiseur se tût par manque d’énergie, et une magnifique et agréable autorisation de tir, envoya cette nouvelle volée en pleine face de l’ennemi.

BAN-BAN-BANG !

A travers le brouillard, un violent éclat jaune et orangé irradia la nappe nuageuse tout en laissant entendre cinq explosions secondaires successives. Le croiseur tournoya brusquement dans le sens des aiguilles d’une montre et un nouveau tir de canon propulsa une ogive tout droit dans l’un des réacteurs arrières. Il explosa brutalement en embarquant par réaction en chaîne tous les autres propulseurs.
Les incendies se multiplièrent à bord et le croiseur fît une très violente embardée en piquant du nez.

Un chant de victoire puissant et vibrant passa dans les dernières troupes Natus.
Ils étaient heureux de voir cette chose en flamme en train de s’écraser vers le sol. Ils rechargèrent deux canons avec plus de véhémence, impatient de loger encore quelques ogives avant qu’il ne soit plus à portée et déclenchèrent les tirs qui impactèrent le dessus du vaisseau.

Il continua de plonger encore, encore et encore.
Le croiseur était hors de contrôle, des flammes jaillissant d’un peu partout. A travers des brèches dans la coque, pulvérisant des hublots, éclatant des salles secondaires et atteignant plusieurs points vitaux.
Dans la panique, ils lachèrent trois autres blasts qui se perdirent n’importe où dans la caverne. Puis l’engin finit par rencontrer le sol pile sur la tête de pont ennemi. La carcasse écrasa plus d’une centaine de Wraiths qui s’étaient entassés là en prévision de la contre-attaque du front principal et un terribleme tremblement de terre signa l’échec final de l’appareil.

Tous le monde hurlaient de joie, sautaient, s’empoignaient et s’embrassaient.
Paresok avait du mal à les calmer et ils se jetèrent sur les deux Atlantes en combinant les tapes amicales et les remerciements. Pour un peu, s’ils avaient été assez nombreux, ils les auraient portés sur leur dos dans un triomphe monumental.

Paresok s’était approché d’une meurtrière, un pied posé au bord, regardant en contrebas la multitude de petite forme encore au combat. Il croisa le regard de Sheppard et lui pointa du doigt un endroit. Toutes la partie des lignes arrières, des quartiers Natus épargnés et des différents niveaux étaient en pleine effervescence. Et le colonel vit enfin apparaître les canons.

De l’artillerie ! Des centaines de pièces que Vida avait réussi à sauver et à cacher des Wraiths. La partie de l’armée Natus qui s’occupait du bombardement entra enfin en action avec une volonté redoublée. Et aprés tous ces efforts, cette vision était des plus belles et des plus douces. C’était la preuve que les équipes SG ne s’étaient pas échinés en vain.

La radio grésilla et on entendit la voix de Vida déclarer :

« La montagne est détruite, la montagne est à Terre. Merci Sheppard ! Nous récupérons notre monde ! »

Et comme s’il avait s’agit d’un voeu qui venait d’être exaucé, une multitude de sifflement caractéristique des pièces d’artilleries, comme on pouvait les entendre dans les films de guerre ou les reportages militaire, signèrent l’envol de centaines de munitions sur toutes les lignes Wraiths. Des centaines d’explosions bourgonnèrent en choeur sur le terrain, et seulement sur l’ennemi.
Vida n’avait pas passé son temps à espérer que les équipes SG parviennent à lui sauver la mise. Elle avait fait conduire des observateurs aux quatres coins de la Magna qui ne cessaient de calculer les solutions de tirs.

Cela eut ce résultat magnifique.
Les Wraiths se faisaient tailler en pièces, ils étaient hachés menus, perdaient bras, jambes et têtes sous le tir nourri des batteries fièrement dressée.

Les cris de victoire sillonnaient l’ensemble de la caverne dantesque en un chant uni. Même les civils, toujours en évacuation, hurlaient leur joie !

C’était clair !
Les Natus et les Atlantes venaient de reprendre l’avantage aux Wraiths !
La radio grésilla de nouveau.

« Pour vous Atlantes, je suis Vida ! Les observateurs signalent partout que le dévoreur fait retraite ! Nous pouvons débuter la réorganisation de nos forces. »

Un bref silence avant qu’elle ne rajoute :

« John Sheppard. Que vos hommes se réunissent au quartier Aldérade, sur la place du Seigneur Eyridéon. Vous y serez en sécurité ! »

Partout autour d’eux, les Natus continuaient de danser et de faire preuve de cette soudaine effusion de joie. Même les blessés riaient et criaient en mêlant le désarroi. Namarra alla saluer chaudement Pedge alors que Paresok faisait un signe de tête respectueux au colonel.

« Ce n’est peut-être que le début, gaillard. Mais par les Trois, que cette première victoire est bonne à vivre ! »





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