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L’êre glacière chez les peluches // Frozen

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées :: Frozen - P7G-721
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Sam 1 Oct - 20:47

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Le botaniste observa un peu plus attentivement le liquide pendant un long moment. Il pencha le verre dans différentes direction, observant le reflet de la lumière sur le liquide qui semblait tout à fait anodin. On aurait presque cru que c'était une infusion, pourtant, son esprit légèrement embrouillé et son euphorie latente indiquait qu'il n'en était rien. Il finit par relever la tête afin d'observer les réactions sur ces autres camarades...
Il ne fut vraiment pas déçu.
En effet, la boisson semblait avoir un effet... un peu plus euphorique sur le soldat. Le scientifique fit de grands yeux, qu'il leva vers le visage de ce dernier, qui affichait un air haineux vers la doctoresse. Il tourna son regard vers cette dernière, qui restait de marbre face à tout cela. Finalement, Alek jeta presque son verre et s'éloigna à grands pas, furibond. Mike le regarda s'en aller, toujours autant surpris par l'effet de la plante sur le militaire. Il baissa les yeux pour vérifier son propre état.
Hey, on sait jamais hein...
Non, rien visiblement. Il releva les yeux vers Isia, qui était en train de remplir trois gobelets avec différentes plantes. Le botaniste fronça les sourcils, tandis que la doctoresse s'empressa de lui expliquer.

Le chaman, m’a donné trois autres plantes aux bienfaits peut agréable. Pour déclencher des vomissements en cas d’empoissonnement, une pour la constipation et une pour la faiblesse passagère de ses messieurs.


Elle approcha le gobelet de ses lèvres pour boire, tandis que Mike écarquilla les yeux, comprenant soudain. Pour une vengeance, c'était vraiment un coup bas. Il chercha du regard le militaire, qui avait déjà disparu, sûrement dans une des nombreuses alcôves qui parcouraient la grotte. Il ne put cependant s'empêcher de sourire un peu bêtement à la farce, qui restait tout de même d'assez mauvais goût à son avis. Ce qui était le plus étonnant, c'est que le docteur Laurence était resté totalement neutre et avait gardé un sang froid impeccable. Un véritable pince sans rire.

Alek se sent à l’étroit dans ses vêtements. Par contre… je n’ai rien mit dans nos boissons et je trouve celle-ci étrange, vous ne ressentez rien ?


Si, effectivement. Comme une sensation d'avoir pris trois shots d'affilé. Et encore, je tiens mieux l'alcool que ça en principe.


Isia s'assit sur le sol, visiblement un peu étourdie par la boisson. Mike semblait un peu mieux la digérer cependant, même si l'embrouillement de ses pensées n'était pas vraiment très agréable. Un Pünta, que Mike reconnu comme étant Hua, vint s'approcher d'eux avec une carafe. Non non non, il valait mieux pour lui arrêter de boire maintenant, tant qu'il avait les idées un minimum claires. Sinon, il allait encore se passer des choses désagréables à se remémorer, et cela n'avait pas vraiment sa place dans cette mission. Il accepta cependant que le Pünta remplisse son verre, mais s'empressa de le vider par terre dès le moment où ce dernier eut le dos tourné, c'est à dire pendant qu'il parlait avec Isia de la boisson. Cette dernière releva d'ailleurs des yeux surexcités vers Mike, qui espérait secrètement qu'elle n'avait pas trop bu de cette boisson qui semblait agir comme une drogue sur les êtres humains. Cependant, cette dernière avait un point positif : le botaniste se sentait capable de faire absolument n'importe quoi. Il débordait d'énergie, et aurait pu facilement courir un marathon.
Non, deux marathon.
Il se mit à sourire tout seul comme un con, à cette pensée. Rah merde, saloperie de boisson.
Il vit soudain Isia se faire escalader par des petites boules de poils. Il la regarda, amusé, toujours debout face à elle. Mais soudain, la femme se saisit d'un petit mâle blanc, qu'elle projeta sur Mike. Le Pünta fendit l'air dans un cri de joie, avant d'atterrir les quatre pattes écartées dans la face du scientifique, qui s'empressa de le retirer, le tenant à deux mains, tandis que ce dernier agitait ses pattes vers son visage, comme si il s'agissait d'un prédateur désireux de dévorer sa proie. Il ne put s'empêcher de rire à cette vision, et s'empressa de se jeter sur le sol avec Isia, lui renvoyant le projectile vivant.
La guerre était déclarée.
Cette dernière dura un bon quart d'heure, la plante donnant une énergie incroyable à Mike, qui diminua cependant au fil du temps. Il n'en avait pas pris des litres non plus... Au bout d'un moment, surement inquiète de ne pas voir le second américain revenir (Frimeur, il doit faire croire qu'il est super endurant encore), elle se releva surement dans l'espoir de s'éloigner. Peine perdue, car les gamins redoublèrent d'énergie pour la faire tomber et...
Mike vit les fesses de la doctoresse descendre dangereusement sur lui. Il écarquilla les yeux, se préparant à rouler un peu sur le coté pour l'esquiver. Mais fort heureusement, cette dernière réussit à se décaler, et seule sa jambe gauche retomba sur lui. Il ne put s'empêcher d'éclater d'un rire franc et bruyant, qu'il calma rapidement en sentant le regard d'Isia sur lui.

Ça les amusent de faire tomber les sangs poils dit-donc ! Bon, je vais aller chercher la princesse, car sinon, il va ruminer pendant trois heures à une connerie pour son venger et ça va partir en vrille.


Tout en disant cela, elle se releva en soulevant avec elle une petite femelle. Tous les autres enfants s'empressèrent d'aller sur Mike pour le léchouiller.

Si je ne reviens pas, c’est qu’il m’a tuer. Bon tonton Mâchoire carrée, va bien s’occuper de vous.


Mâchoire carrée sourit un peu avant de lui répondre avant qu'elle ne s'éloigne trop.

Bonne chance ! Et comprenez le tout de même, la gente masculine n'aime pas trop qu'on touche à leur virilité... Enfin... Si, mais non, bref, je bouge pas d'ici en tout cas.


Il s'était un peu embrouillé les pinceaux. Il soupira un peu, avant de reporter son attention sur les chatons... Qui avaient repris leurs jeux. Il se joignit à eux, jusqu'à ce que le gardien des enfants s'approche d'eux.

Temps pour enfant de retourner dans tanière.


Ceux-ci émirent plusieurs cris de protestations et de plaintes, mais le gardien prit un air dur pour leur indiquer qu'il ne servait à rien de discuter. Effectivement, le soleil était en train de se coucher, et la caverne s'emplissait peu à peu d'une couleur bleutée obscure magnifique. Mike resta assis en tailleur un long moment, contemplant ce spectacle, émerveillé. Autour de lui, les Püntas allumèrent des torches un peu partout pour se préparer à l'obscurité. Mike finit par se relever et se diriger rapidement vers la radio, qui était toujours posée avec la malle de plantes.

Lorne, vous êtes toujours là ? On va devoir passer le nuit ici visiblement. Ça va aller pour vous ?


Il s'écoula plusieurs secondes sans aucune réponse, et Mike eut peur qu'il lui fut arrivé quelques chose. Finalement, la voix grésillante de Lorne s'échappa du matériel.

Compris... Surveillance... Recontacte... Fin... tempête...


Le contact était encore très mauvais, dût à la distance et à la tempête. Les Jumper étaient équipés de couverture de survie, mais ce n'était jamais très agréable de dormir à l'intérieur d'un d'entre eux, en territoire inconnu. Le botaniste soupira légèrement avant de reposer la radio. Il observa la grotte rapidement du regard. Aucune trace de ses compères pour le moment. Cela faisait bien dix minutes qu'ils étaient parti, en même temps, le temps qu'isis retrouve la trace de la "princesse"... Il finit par récupérer sa tablette et retourner à sa place précédente, désormais éclairée par les torches. La nuit était tombée vachement vite... Surement aidée par les montagnes et la tempête. Il alluma le bloc de données et s'empressa de consulter les analyses qu'ils avaient relevé sur les plantes. Il abandonna au bout de quelques secondes, son esprit étant trop brouillé encore pour y arriver clairement. Il finit par poser la tablette sur le coté et s'allonger sur le sol, contemplant le plafond sombre de la caverne, où il pouvait voir la tempête faire rage à travers une eau infestée de poissons gigantesques. Il sentait que la fatigue n'allait pas tarder à arriver. Visiblement, la rechute le vidait de son énergie une fois que les effets de la plante étaient dissipés. Ils allaient bien dormir en tout cas ce soir...

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Dim 2 Oct - 14:17

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Trouver un endroit calme pour calmer les effets de la boisson n'avait pas été difficile. Par contre arriver à me calmer avait été un peu plus compliqué. Comment avec la colère que je ressentais je pouvais encore avoir cet effet néfaste sur mon corps. La boisson des Puntas était vraiment puissante. Franchement ils devaient vraiment bien s'amuser ces bestioles. Enfin bref j'arrivais enfin à me débarrasser de l'effet de la boisson. Quand je sortais de ma cachette, je surpris des Puntas en train de bien se foutre de moi. Je ne pouvais pas leur en vouloir j'aurais réagis pareil à leur place.

Reine soleil pas gentille avec griffe acier, nous avoir bien rigolé.

Je m'approchais d'eux en rigolant aussi. Ces Puntas étaient vraiment une race attachante. Ils ne jugeaient jamais. Ils appréciaient tous les moments de la vie sans se prendre la tête. Même si j'étais très en colère contre Isia je devais aussi reconnaitre que sa vengeance était bien trouvé. Il allait falloir qu'on arrête ce jeu car ni elle ni moi n'allions lâcher et ça risquait de mal finir. Tiens maintenant vu que j'étais au calme sans la tornade blonde et le professeur fouteur de merde dans les alentours.

Normalement j'aurais dû rester pas loin d'eux pour assurer leur sécurité, mais là nous étions enfermés dans la grotte des Puntas donc mes deux têtes d'ampoule ne craignaient rien. Je pouvais en profiter pour parler avec les Puntas.

Puntas juste penser à reproduction ou plaisir aussi?

Cette question me trottait dans la tête depuis un bon moment. Je les savaient très portés sur la chose mais à chaque fois ils mentionnaient de se reproduire donc bon ça me paraissait bizarre. A mon entonnement ils éclatèrent de rire....un son ressemblant à un rugissement mêlé à un feulement. J'en avais déduis que c'était un rire parce que leur yeux n'étaient pas menaçant, mais par contre le son n'était pas rassurant.

Nous aimer plaisir mais quand nous aimer Reine , belle action que avoir bébés.

Oh là ouais ils étaient gratinés quand même mais au moins j'avais ma réponse. Ils ne vivaient en grande partie que pour le plaisir, je n'allais pas les plaindre. Ils s'éloignèrent pour aller faire un tour de garde dans les couloirs. Je restais un peu seul au calme. C'était un coin passager mais personne ne faisait attention à moi. Je m'octroyais 10 minutes de pause. Mais cette pause ne dura pas aussi longtemps que je l'aurais voulu quand j'entendis une voix féminine. Mais elle voulait pas me foutre la paix un peu?

« On fait la paix où on se bat jusqu’à mort s’en suive ? »

Je tournais la tête vers elle. Elle n'était plus rouge donc j'en déduisis que ses démangeaisons étaient terminées.

On va faire la paix. On est allés trop loin, ce n'est pas professionnel. On finit ce match à égalité et ce fut un beau match.


Effectivement là j'allais me calmer. Mais une fois de retour sur Atlantis j'en étais pas si sûr. Elle avait le don de m'énerver mais j'aimais jouer avec elle.

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Mar 4 Oct - 19:25

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence




Je toisai le botaniste une fois assise. Je sentais une vive excitation et l'envie de courir partout. Mes jambes fourmillaient et cela en devenait presque désagréable. Lui aussi, semblait ressentir les effets, bon dans un sens temps mieux, cela veut dire que ce n'est pas juste mon organisme qui réagit. Cela aurait pu être le cas, prenons le café, boisson réputée, pour donner de l'énergie, chez certaines personnes cela ne fait absolument, chez d'autre c'est pire que prendre des amphétamines.

« Je ne pense pas que cela soit de l'alcool, la première boisson qu'il m'a fait goûter en était, celle-ci m'a l'air d'être un sacré stimulant… mais version Püntas chez nous, c'est juste une surdose. »

Je ne pouvais cacher mon regard surexcité, je devais avoir les pupilles dilatées, tout comme le jeune homme, d'ailleurs. Je regardai les nouveaux breuvages que nous avaient donnés Hua… qu'arriverait-il si on en buvait un second et une troisième ? Mon esprit scientifique commençaient à tisser une multitude d'hypothèse, mais j'étais sûre d'une chose, au vu de mon état d'excitation, une autre boisson, transformait cette énergie en désirs plus tendancieux. L'idée de me grimer en sorte de sirène en manque de prince, me déplus et je ne voulus pas tenter l'expérience. Pourtant, je ne renversai pas le verre, comme mon comparse, le gardant de côté pour en faire un prélèvement plus tard, je suis certaine de trouver beaucoup de cobayes pour faire mes tests. Rodney, par exemple, s'il continue à venir nous emmerder à l'infirmerie, enfin Carson. Cela lui fera les pieds au petit égocentrique de génie qu'il était, à croire que la fausse opération ne l'avait pas autant traumatisé que ça (enfin que 6 mois de calme).

En tout cas, le botaniste, ne m'avais fait aucune remarque à ma basse vengeance, juste un sourire un peu amusé. Fallait-mieux en rire et non déclencher une guerre. En parlant de « guerre », mon envoi de bébé Püntas, toucha son but et je me retrouvai sous une pluie de bébé et un « sang poil » qui m'arrosait de projectile vivant (qui avaient l'air très heureux d'apprendre à voler). La bataille se finit par ma chute à côté de l'homme qui était mort de rire (tout comme moi) l'hilarité était assez forte et j'avais mal au ventre.

Mais il était quand même temps de quérir la princesse SiSi qui se refaisait une beauté dans un coin. Avant que je ne m'éloigne trop, le botaniste m'héla et j'eue un petit rire face à sa maladresse.

« Alalaal La sensibilité de ses messieurs …» dit-je amusée, avant de m'éloigner à la recherche de princesse ronchon. Je constatai que mes rougeurs étaient en train de disparaitre, tant mieux. Je finis par le trouver au milieu des Püntas, bon il avait dû faire son affaire plus vite que prévu. Je retenue une phrase cynique, mais il fallait enterrer (la ré-enterrer ?) la hache de guerre. Il me répondit d'un ton neutre, bon ce n'est pas aujourd'hui, que je vais me battre avec un militaire. Remarque, je n'espérais pas trop faire une joute avec lui, il n'aurait aucun mal à me maîtriser. Même si, j'y mets toute ma bonne volonté et pour le peu qu'il soit spécialisé en je ne sais quoi de combat. Pourquoi je pense à ça moi ? Ah oui, je lui ai proposé de se battre jusqu'à trépas, pour le pousser un peu. Je le toisai, il était « calme » en tout point.

Il commençait à faire plus sombre dans la grotte, nos hôtes étaient en pleins préparatifs, pour allumer l'habitat à l'aide torche et autres petites lumières en forme de fleurs… intriguée par l'une ces lanternes, je marchai vers l'un des murs, ornés de bile lumineuse. Je fus surprise de constater que ses « lampes » étaient de véritables fleurs lumineuses. J'en saisis une, on aurait dit un nénufar, je le gardai dans mes mains, fascinée par les pétales délicats luminescents.

La voix d'un Püntas de forte corpulence, me surprit, il avait un immense plateau semblable à de l'écorce, je n'imagine même pas la taille des arbres qui devaient peupler les régions moins difficile, pour produire pareille enveloppe… dessus trônait de la viande cuite avec des herbes violette qui servaient d'accompagnement. De son autre main, il tenait des « sortes » d'assiette faite dans le même matériau que le plat.
« Vous prendre à manger, pour Reine et deux mâles »
Il me tendit le tout. J'eue un moment d'hésitation, je ne pouvais pas tout porter avec ma fleur dans les mains. Je cherchai Alek des yeux, qui était non loin. Et après tout, ça sert à quoi d'avoir un militaire, si on ne peut pas l'utiliser pour sa force ? C'est assez rabaissant comme pensée, dit donc. Mais rien de bien méchant, il n'avait pas l'air d'être juste un tas de muscle de toute façon. (Chose rare, vous me direz chez les soldats du rang).
« Donner le plateau à Griffe d’acier »
Je pris cependant, les assiettes et les sorte de couvert en os, l’un ressemblait à un coutelât (donc un couteau) et l’autre une fourche miniature. Le Pünta tendit le plateau au militaire.
« Toi prendre, repas pour toi Mâchoire carré et Reine soleil »

Et sans plus de formalité il lui déposant dans les mains, pour continuer la distribution des autres plateaux auprès de ses compères. Je fis signe à Alek de rejoindre Mike. Cheminant avec lui, avec mes assiettes et ma jolie fleur, qui était mine de rien assez volumineuse, 50 cm de rayon la petiote !
Je m'attendais à voir des boules de poil continuer à gravir le mont Femens, mais, elles avaient disparues… Mike était allongé au sol en train de contempler le plafond animé au-dessus de la grotte.

« Fatigué docteur ? »
Il est vrai que je sentais à mon tour, une lassitude gagner mon corps, cela était sidérant, comme elle arriva vite, tout comme la forte excitation en somme. Je m'assis en tailleur à côté du botaniste, pour lui tendre une assiette et des « couverts », je fis de même avec Alek. J'en profitai aussi pour montrer la fleur à Mike, avant de la ranger dans une boite en plastique et remplir de l'eau « énergisante » un autre récipient fermé, pour faire des prélèvements plus poussé sur Atlantis.

« J’aime bien cette fleur, ça pourrait faire des lampes de chevets plus esthétiques »
Des Püntas, vénèrent manger non loin de nous, apparemment c'est un moment convivial, car toute la tribu partageait ce moment en se racontant des blagues ou d'autre histoire, profitant de la proximité des autres pour ce faire des papouilles ou des caresses. Il y avait des sortes de ronronnement et autre « miaulements » étranges autour de nous. Mon regard se perdit dans les différents visages à trois yeux, pour se reporter vers mes deux compères de missions.

« Bon Appétit », méfiante, je sentie la nourriture avant de goûter la viande, qui avait un fort goût de bœuf, où plutôt de sa version sauvage qu'est le bison. Les herbes avaient différents goûts : anis, acidulé et sucrée. Je n'aimais vraiment pas du tout les goûts de l'anis et en définit cette plante. Je regardai Mike et Alek.

« L’un d’entre vous aime les plantes anisées ? »
Quand l’un d’entre eux, me répondit par l'affirmatif, je lui donnai ma part. De toute manière, j'avais de quoi me caler avec les morceaux de viandes que nous avait donnés le Püntas, il en avait trop. Sauf si l'un des deux hommes ait un appétit d'ogre. Déjà que j'avais un bon coup de fourchette pour une nana de ma corpulence.

Il faisait nuit maintenant et la grotte prenait une atmosphère assez féerique avec toutes les petits lumières. Même certains immenses poissons qui barbotaient joyeusement dans l'eau du lac, semblait avoir des écailles lumineuses. Je restai pantoise devant ce spectacle assez rare et fascinant. Me perdant dans les mouvements ondulés d'un poisson-serpent aux couleurs sombres, avec des traits des éclats lumineux le long, qui formait des motifs abstraits sur sa peau.

« C'est quand même un endroit magnifique.. » on aurait dit un enfant qui découvre la beauté du monde qui l'entoure. (Ou un énorme gâteau au chocolat).
« L'un de vous a des nouvelles de Lorne ? Depuis la dernière fois » m'exclamait-je soudainement, venant de prendre conscience qu'il manquait un membre de l'équipage



(c) naehra.


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Mer 5 Oct - 18:51

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Un court moment après qu'il se soit allongé, il fut interpellé par la voix d'Isia.

Fatigué docteur ?


Mike sourit légèrement à la remarque. Effectivement, lorsque l'énergie débordante disparaissait, elle laissait comme une sorte de vide. Il faudrait sûrement trouver un moyen de remédier à cela. Avec un mouvement de balancier des bras, il se redressa, s'asseyant ainsi en tailleur pour les regarder s'approcher, haussant légèrement les épaules comme pour lui répondre. Il fut surpris de voir la doctoresse tenir dans ses mains une fleur lumineuse gigantesque. Il se rendit soudain compte que ce qu'il avait pris pour des torches étaient en fait des plantes lumineuses. Intéressant comme propriété... Isia vont s'assoir à côté de lui, pendant qu'Alek s'occupait d'un plateau visiblement rempli de nourriture qu'il avait ramené. Le docteur Laurence lui montra donc le végétal, avant de la ranger rapidement dans une boîte à échantillons.

C'est fascinant... Je n'ai jamais vu une plante briller autant. C'est extraordinaire.

J’aime bien cette fleur, ça pourrait faire des lampes de chevets plus esthétiques

L'américain pouffa un peu à cette remarque. Effectivement, c'était une application possible. Il récupéra les échantillons qu'avait faits Isia, se relevant et allant les ranger dans la caisse, qui se trouvait toujours à côté de l'entrée de la grotte. Peu à peu, les Püntas avaient commencé à s'installer pour le repas. C'est fou, même dans des moments comme cela, ils ne pouvaient s'empêcher de se palper et de se caresser mutuellement. Si ils avaient été humains, Mike aurait sûrement trouvé cela extrêmement gênant, mais étonnement, il ne le fut pas plus que cela. Chacun sa "culture", après tout. A son retour, il découvrit un plateau muni de sortes de couverts très rudimentaires, ainsi que d'une assiette en bois grossièrement découpée, contenant un morceau de viande énorme et quelques plantes. Il le récupéra, se rasseyant en tailleur aux côtés d'Alek cette fois-ci, faisant face à la femme. Il répondit a la formule rituelle de début de repas, s'intéressant à vrai dire plus aux plantes à des fins purement scientifiques. Il reconnu les trois plantes présentes, en particulier celle aux propriétés énergisantes une fois en infusion. Il se concentra alors sur la viande. Bordel, de la viande. C'était tellement rare d'avoir de la bonne viande sur Atlantis. Pas que les cuisiniers ne savaient pas faire leur travail, mais disons qu'en ramener depuis la terre était déjà assez difficile, mais alors en bon état... Il y avait bien la viande locale, mais malheureusement, c'était très rare d'en avoir.
Alors, cette fois ci, le botaniste ne se fit pas prier pour commencer à littéralement la dévorer. Il se rendit soudain compte qu'il mourrait de faim. Entre le ramassage des plantes et les jeux avec les enfants, son estomac avait eu le temps de bien se vider. Et puis, il fallait avouer que la viande était succulente.
Il récupéra également les plantes violettes d'Isia, qu'il ajouta à son assiette en la remerciant. Il se rendit soudain compte qu'il devait passer pour un monstre auprès de ses collègues, et se mis à manger à une vitesse beaucoup plus raisonnable. Il représentait à lui seul un vrai mystère pour la science : malgré son physique assez maigre, il mangeait facilement comme deux, de quoi rendre jaloux beaucoup de ses collègues, surtout du sexe opposé.
Il repose finalement son plateau complètement vide sur le sol devant lui, soupirant un peu de contentement. Isia avait déjà terminé son repas et observait le haut de la grotte. Autour d'eux, les Püntas eux aussi commençaient à s'éparpiller, la plupart se dirigeant vers les différentes cavités de la grotte pour aller se reposer. Il jeta un coup d'œil à Alek. Ce dernier semblait moins furax que tout à l'heure. Il espérait que la petite guerre qu'il livrait avec Isia était enfin terminée. Elle semblait en tout cas, en apparence.

C'est quand même un endroit magnifique..


C'était le docteur Laurence qui avait lancé ça d'une voix émerveillée. Le botaniste sourit légèrement en regardant à son tour le plafond. C'était vrai que cette grotte avait quelque chose de magique.

L'un de vous a des nouvelles de Lorne ? Depuis la dernière fois.


Mike baissa de nouveau les yeux en hochant la tête, s'empressant de répondre.

Oui, je l'ai eu par radio tout à l'heure. Apparement, il n'a pas encore croisé de Stromtrooper ou de monstre des neiges. Il a dit qu'il nous recontacterait une fois que la tempête se serait calmée.


Il avait dit cela avec un sourire léger au coin des lèvres. Il ne se faisait pas de soucis pour Lorne, il savait se débrouiller. Au pire, il pouvait toujours retourner sur Atlantis sans eux. La doctoresse elle, par contre, semblait effectivement s'inquiéter un peu pour lui. C'était normal après tout. Il la regarda dans les yeux quelques secondes, avant de finalement se lever en voyant Hua s'approcher d'eux à grands pas.

Vous suivre moi. Moi vais vous montrer votre tanière pour la nuit.


Sur ces mots, il ramassa les plateaux avant de faire volte face et parti en direction d'un des regroupement de cavité. Mike s'empressa de lui emboîter le pas sans un mot, essayant simplement de se faufiler entre tous les Püntas qui allaient et venaient dans la caverne. Il les guida jusqu'à une grande cavité, contenant une grande couche. Une seule. Elle était faite de mousses et de brins d'herbes, donnant un aspect moelleux et confortable. Elle pouvait facilement contenir deux Püntas, ou bien trois humains. Il lança un regard un peu gêné et surpris vers ses compères, tandis que Hua s'éloignait déjà en leur souhaitant une bonne nuit.

Je... Je vais aller chercher les couvertures de survie dans la caisse de matériel.


Sans attendre plus longtemps, il sortit de la cavité en se rendant rapidement vers l'entrée de la grotte. Il sentait déjà que la nuit allait passer très lentement, surtout si Isia et Alek décidaient de reprendre leurs querelles. Il ouvrit la caisse en plastique avant d'en tirer trois couvertures de survie, une pour chacun d'entre eux. Il referma le couvercle en soupirant doucement. Il allait sûrement préférer dormir sur le sol, et cela pour deux raisons : premièrement, il n'était pas sur de vouloir dormir à côté d'un de ses collègues, surtout Isia, qui avait un charme non discutable. Enfin, pour la plupart des hommes, sûrement. Et deuxièmement, il bougeait lorsqu'il dormait, surtout à cause de ses fréquents cauchemars, qu'il n'avait pas vraiment envie de raconter s'il réveillait un de ses deux comparses.
Pendant qu'il réfléchissait, son regard se perdit dans le long tunnel qu'ils avaient emprunté plus tôt. Désormais, il était plongé dans une obscurité totale, et l'écho du vent qui s'engouffrait dedans ne faisait qu'accentuer cette air lugubre. Mike en avait la chair de poule:
Il finit par se retourner et se remettre en marche vers la cavité. Désormais, la caverne était quasiment vide, mis à part quelques Püntas qui se faisaient des papouilles dans les recoins de la grotte. Il rejoignit rapidement l'endroit qui leur avait été alloué, se préparant à distribuer les couvertures à ses camarades.

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Mar 11 Oct - 13:29

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Je commence à trouver la mission, très voir trop longue. Cette foutue tempête foutait en l'air tout le timing. Je me rendis aussi compte d'une chose, qu'une mission sans guerre mais bon dieu qu'est ce que c'est chiant. Encore, heureusement que les Puntas étaient une race super accueillante et chaleureuse sinon ça aurait viré au désastre. Isia avait eu une bonne idée en demandant une trêve, par contre je ne savais pas combien de temps ça allait durer mais comme ce jeu commençais à me lasser j'aurais arrêté tôt ou tard.

Un puntas s'approcha de nous deux en portant un grand plateau. Mon première réflexe fut d'imaginer le nombre de bières qu'on pourrait mettre dessus, se serait super pratique. C'est en sentant la bonne odeur de nourriture que je remarquais qu'en fait j'avais faim. Je regardais ce qu'il y avait dans les plats, on aurait dit de la viande mais je ne sais pas trop de quel animal. Surement leurs vaches à eux, et aussi comme des légumes mais violets..oui alors déjà que les légumes et moi on est pas supers potes quand ils sont verts alors là violets ça m'engageais moyen.

« Vous prendre à manger, pour Reine et deux mâles »
« Donner le plateau à Griffe d’acier »
« Toi prendre, repas pour toi Mâchoire carré et Reine soleil »

Moi servir de porteur? de mieux en mieux après garde chiourmes.. si ça continuait comme ça j'allais oublier qu'à la base j'étais un militaire. Je pris le plateau sans ronchonner. C'est vrai qu'Isia aurait galéré à tout porter seule. Le seul qui était tranquille du coup c'était Femens. Il se débrouillait toujours pour ne pas être là dans les moments où on aurait pu avoir besoin de lui. J'avais remarqué qu'elle avait une fleur d'un sacré gabarit dans les mains, mais à la voir marcher je manquais de prendre un fou rire. Je sais pas pourquoi mais la beauté de la fleur n'allait pas avec celle d'Isia...ça collait pas du tout.

On s'installa tous les trois pour manger et la viande était un délice, les légumes bah c'était des légumes fallait en manger mais j'aurais préféré éviter. J'engloutis mon repas en un temps record, ah oui donc j'avais vraiment très faim en fait. Je regardais les Puntas autour de nous, ils étaient toujours aussi tactiles. Ils me faisaient vraiment penser à une meute un peu comme des loups. Il y avait beaucoup de gestes affectueux entres eux. Plus jeune j'avais eu la chance d'aller dans les Rocheuses pour étudier les loups. C'était un animal qui me fascinait.

« C'est quand même un endroit magnifique.. »


Isia avait parfaitement raison. Magnifique, majestueux et apaisant.

L'un de vous a des nouvelles de Lorne ? Depuis la dernière fois.

Oui, je l'ai eu par radio tout à l'heure. Apparemment, il n'a pas encore croisé de Stromtrooper ou de monstre des neiges. Il a dit qu'il nous recontacterait une fois que la tempête se serait calmée.

Je souriais à la remarque de Mike. Finalement il avait de l'humour pour un scientifique.

J'espère qu'il appellera s'il croise des troopers, moi aussi je veux m'amuser.

J'aurais bien aimé rester là encore un moment. C'était très apaisant. Et puis je n'étais plus un gamin, je n'allais pas me coucher dès que j'avais terminé de manger. Sauf que notre cher Puntas Hua en avait décidé autrement. Enfin il nous conduisit juste à l'endroit où nous allions dormir. Il ne nous demandait pas non plus de nous coucher de suite. Encore heureux j'étais pas une des 11 boules de poil qu'il devait surveiller. Je remarquais de suite qu'il n'y avait qu'un seul endroit pour dormir. Assez grand pour 3 humains. Alors là il y avait peut être un léger problème, nous étions pas des Puntas hein. J'entendis Mike réagir quasiment de suite.

Je... Je vais aller chercher les couvertures de survie dans la caisse de matériel.

C'était une bonne idée de sa part. Mais il semblait hyper gêné. Moi je l'étais pas mais dormir avec Isia m'enchantait pas. Pour deux raisons, la première j'étais pas sûr qu'elle n'allait pas me faire un coup de travers pendant que je dormais et la deuxième même si j'avais réussis à calmer mon excitation dûe à la boisson j'étais pas convaincu que ce soit si calmé que ça en dormant prêt d'elle. Oui bon ok elle avait un corps à se damner , je le dis une fois pas deux.

Je dormirais dans un couverture de survie plus loin. Je te laisse le euh lit si on peut appeler ça comme ça.

Je m'éloignais pour aller récupérer mes affaires et mon arme. J'avais pris le soin de la laisser sans les munitions. Je revins après dans notre coin dodo pour la nuit. J'avais dormi dans des lieux bien pires donc ça irait même si je dormais par terre.

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Mer 12 Oct - 12:22

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
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Le repas était majoritairement composé de la viande, n'aimant pas les plantes anisées, que Mike, me pris bien gentiment. Faut dire qu'on semblait avoir tous les trois la « dalle » et Mike, dévora à une rapidité stupéfiante une partie de son assiette. Je le toisai étonnée, avant de lui faire un petit rictus enjoué. Notre repas, fut assez silencieux, à comparer de ceux des Püntas, avec leur effusion de caresse et de ronron. Cela devait renforcer sans aucun doute les liens et peut-être même la hiérarchie chez ce peuple ? j'avoue, que mille questions me tourmentaient l'esprit à cet instant, l'étude de ce peuple, devait être quand même plus intéressant, que de voir des indiens tout nus en Amazonie.

Je me perdis dans la beauté de ce lieu, prononçant à voix haute mon émerveillement, que très vite rejoins par mes deux compères de missions, qui répondirent aussi au sujet de Lorne. Alek, marqua son envie de bouger et de casser du « Stromtrooper ». J'hochai la tête amusée, avant de continuer à regarder la grotte. Je viens à me demander, à faire quelques photos de ce lieu et demander à ce que les tirages soient imprimés en très grands formats, pour habiller les salles de repos. Sans aucun doute que mirer cette grotte fantastique, pouvait que détendre les membres de l'expédition, soumis au stress et à l'action. D'ailleurs, cette mission, n'avait rien de bien dynamique, pour le moment.

Ramasser des plantes en compagnie de deux scientifiques, devaient être d'un ennui mortel pour le soldat. Après, il pouvait apprécier justement, cette tranquillité avant de vivre des événements plus corsé niveau adrénaline. Faut dire, que nous étions servis sur cette galaxie. Et c'est si peu rare qu'une mission, se passe « sans encombre ». Pour ma part, je profitai de cette quiétude. Je n'étais pas repartie en mission, depuis qu'on avait trouvé le nouveau site alpha. Ma blessure à la jambe, faite par une sorte d'androïde aspirant l'énergie vital, tel un Wraiths, m'avait donné du fil à retorde. Faut dire que j'avais eu la cuisse droite transpercée de part en part. j'avais encore une petite cicatrice : un point unique de quelques millimètres de diamètre, qui me rappelait l'étrange sensation, d'avoir eue envie de dormir et de ne jamais m'éveiller… sentir ses forces nous quitter et ne pas arriver à lutter. Brrr, je pense à des choses bien glauque soudainement.

Le mouvement de Mike, attira mon intention, Hua, venait à nous, nous demandant de le suivre. Même si j'étais lasse, je n'avais pas l'esprit à dormir immédiatement. Cependant, je suivis docilement le Püntas, pour connaitre l'endroit où nous allions nous assoupir. Rien, nous empêchait de vaguer a d'autres occupations, avant de sombrer dans les bras de Morphée. Je pris, avec moi mon sac et ma tablette. Ont dû se faufiler entre les Püntas, cela était un brin amusant, de se retrouver entre toutes ces peluches géantes et leurs poils plutôt soyeux. Il nous mena donc à une cavité avec une grande couche, pouvant nous contenir tous les trois.
N'étant pas bien gros, on n'aurait pas à être collé et serrer comme des sardines, mais la promiscuité était là quand même. Mike, nous adressai un regard emplis de gêne est partis chercher des couvertures de survie. Mon regard se tourna sur le soldat, qui était plutôt impassible, même si son regard m'indiquait que cela ne l'emballait pas. J'ignorais parfaitement les raisons, qui poussaient les deux hommes à ne pas être enthousiasme par ce lit, plutôt confortable. Pour ma part, j'en avais alors… mais rien à faire. Que je dorme, seule ou à côté de deux autres personnes, cela était le cadet de mes soucis, tant que ses deux personnes, n'étaient pas sur le point de me tripoter. Et je comptais bien sûr la bonne éducation des deux jeunes hommes, pour ne pas s'adonner à ce genre de geste déplacé. Et autant, je pouvais soupçonner Alek, de vouloir reprendre les hostilités, cet élément ne changerait rien au fait que j'étais parfaitement neutre à cette donnée. Non, pas que les deux hommes, ne pouvaient pas déclencher des envies particulières, bien au contraire, cela était plus dans ma mentalité d'être « neutre » à ce genre de situation. Ce n'était pas la première fois, que je devais partager un environnement étroit pour dormir avec d'autres collègues lors de mission. J'avais été coincé quelques fois sur une planète, devant dormir dans des sacs de couchage, non loin d'autres personnes. Donc bon.
Le soldat, m'informa qu'il allait dormir plus loin en me tutoyant. Je fis de même.

« Bien comme tu veux, on sera moins à l’étroit »

Je regardai le sol, la roche ce n'est jamais été réputée pour leur extrême confort … Mon regard parcourra la couche et je m'assis à genoux dessus, pour toucher, appréciant le côté moelleux de cette superposition de fibre tissé. Je commençais en défaire quelques-unes, les mettant sur le côté, répartissant les autres pour combler les manques du « lit ». Quand j'eue, finit, Mike était revenu avec les couvertures, je me retournai regardant les deux hommes, qui devaient bien se demander ce que je foutais à quatre pattes à défaire la couche. Je me mis debout prêt d'eux, en attrapant les lais de fibres, qui constituait une fois superposer un matelas. Je les tendis à Alek.

« Tiens, ça évitera de venir à l’infirmière pour un mal de dos » dit-je amusée

Qu'il les prenne ou non, je lui tendis/ou le déposa par terre, s'il n'avait pas eu le réflexe de les saisir. Je détournai mon attention, sur Mike et les couvertures dorées et argenté aux textures désagréables. Je n'aimais pas le bruit des couvertures de survie, mais bon tant pis. J'en pris une, pour la mettre sur la couche et je m'installai près du mur, m'adossant à la paroi qui nous faisait face.

Je sortie ma tablette, pour commencer à lire certains résultats, je n'étais pas encore suffisamment fatigué intellectuellement pour m'assoupir. J'étendis ma jambe droite, pour la détendre et machinalement, je massai la zone qui avait été blessée, vérifiant l'avancement de cette guérissons, mon muscle était moins traumatisé et je n'avais plus rien. Cela me rassura. Je levai les yeux vers les deux jeunes hommes, les questionnant du regard sur leur activité… comme il ne bougeaient pas beaucoup. Si Mike, se décidait à me rejoindre, je lui parlai de quelques données avec des applications médicales qui m'intéressais et qu'on devrait les étudier en surement en priorité à notre retour. Sinon, je proposai un sujet banal de discussion.



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Mar 1 Nov - 20:09

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Une fois de retour dans l'antre, Mike put constater qu'Isia était en train de former une sorte de matelas à partir des fibres de la couchette qu'avait formé les Püntas. Le botaniste déposa les couvertures de survie sur le sol proche du lit improvisé, tandis que la doctoresse tendait le matelas végétal qu'elle avait constitué au militaire.

Tiens, ça évitera de venir à l’infirmière pour un mal de dos


Après cela, la femme entreprit de se saisir d'une couverture et de s'installer dans un coin de la couchette. Mike la regarda agir, hésitant sur le coup. Bah, après tout, si il se mettait à l'autre bout, il aurait bien assez d'espace, non ?... Il se saisit d'une couverture avant de s'installer de l'autre coté de la couchette. Il sentait que la fatigue commençait lentement à peser sur ses épaules. En un temps record, il ferma les yeux et s'endormit, dos à Isia qui s'était mise à travailler sur son bloc de données.

Sombre.
Froid.
Humide.
L'épaisse forêt s'étendait autour de lui. Aucune lumière. Des bruits de feuillages, des branches qui craquent. Mike observait autour de lui, effrayé.
Un cri. Brown.
Il se met à courir dans sa direction, son arme serrée dans sa paume et contre sa poitrine. Il n'est pas un soldat, il ne l'a jamais été.
Pourquoi est-ce qu'il a fallu que cela se passe comme cela ?
Elle est blessé. Vite, la soulever, l'emmener. Il sent le sang de l'infirmière couler sur sa peau. Le capitaine Brondy. Il peut l'aider. Non, non, non, cours...
Il se retourne. Le capitaine le regarde. Le regarde de son regard vide, de son visage dépourvu d'yeux. Il a un rictus triste. Son arme tombe lentement sur le sol. Il tend lentement son bras vers Mike.
Le botaniste a envie de hurler. Il n'y arrive pas. Autour de lui, des déflagrations. Non, il reste une chance...
Il tend son bras. Il va se saisir de la main de son coéquipier...
Ce dernier prend un air apeuré. Rapidement, le feu se répand sur lui. Un cri sourd. Mike court plus vite. Il peut encore le sauver.
Il peut encore...
Non...
Il ne peut pas...

Le botaniste se réveilla en sursaut. Il faisait noir autour de lui. Il mit une main sur sa poitrine afin d'essayer de calmer sa respiration. Il sentait des larmes couler sur son visage, qu'il entreprit d'essuyer rapidement d'un revers de sa manche.
Toujours le même cauchemar. Il avait espéré pouvoir y échapper en fuyant dans la galaxie de Pégase, en fuyant les Goa'ulds. Mais non, il continuait de revenir.
Mike lança un regard autour de lui. Isia et Alek dormaient à poing fermé. Il soupira doucement avant de dégager le reste de couverture qu'il restait sur lui. D'un pas lent, afin d'éviter de réveiller ses collègues, il sortit de leur grotte. Il n'y avait plus que quelques fleurs qui éclairaient la caverne principal. Au centre, perché sur un rocher, un Pünta légèrement somnolent montait la garde. Le botaniste s'approcha un peu de lui, et le garde l'interpella.

Mâchoire carrée pas dormir ?


L'atlante lui sourit légèrement, avant d'hausser un peu les épaules en continuant sa route vers l'entrée de la caverne.

Non. J'ai juste besoin de prendre un peu l'air...


Il entendit le Pünta remuer un peu derrière lui, surement pour se mettre dans une position un peu plus confortable. Mike s'avança d'un pas trainant vers leur caisse. Il glissa un peu sa main sur cette dernière. Une fois ramenée sur Atlantis, il devrait s'atteler le plus rapidement possible à l'analyse de chacune des plantes qu'ils avaient récolté. Isia avait proposé de l'épauler, même s'il devait avouer qu'il n'était pas tout le temps à l'aise en sa présence. Il fallait avouer qu'elle avait une certaine... Prestance. Quant à Alek, il allait surement être renvoyé dans d'autres expéditions. Il lui souhaitait de ne plus avoir à effectuer des missions aussi peu intéressantes pour un militaire.
Un léger bruit attira son attention. Comme une sorte de frottement. Il tourna son regard vers le tunnel d'entrée. Il faisait noir complet à l'intérieur. Pourtant, il était persuadé d'avoir entendu un bruit...
Il fit un pas hésitant en direction de la porte. Il scrutait l'obscurité. Lentement, une forme se découpa dans l'obscurité. Une tête allongée, reptilienne, de couleur noir. Elle avançait lentement vers Mike, qui se situé à à peine deux mètres de la porte. Il était complètement paralysé, à la fois pas la terreur et par la surprise.

Mâchoire carrée fuir !


Une lance en bois passa à quelques centimètres de lui pour venir s'éclater sur la parois en face de lui. Il fit un pas en arrière, mettant instinctivement son bras devant lui pour se protéger.
Les crocs se refermèrent dans un claquement sourd. Il sentit le liquide chaude couler tout le long de son bras droit. Une énorme entaille allait quasiment de son coude à son poignet. Il fit volte face et se mit à courir aussi vite qu'il le put. Le Pünta poussait un rugissement profond, dans le but certain d'avertir ses congénères.

Alek ! Alek, au secoooours !


Il courrait comme un dératé vers leur grotte. Il sentait rapidement la douleur engourdir son bras, et le sang couler sur sa peau. Dans très peu de temps, une fois l'adrénaline retombée, il allait avoir un mal de chien. Mais pour l'instant il n'avait qu'une idée en tête : trouver le militaire pour se mettre à l'abris.

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Mer 2 Nov - 14:50

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Je n'avais pas du tout envie de partager un lit avec Isia et Mike. Je préférais dormir seul, pour des raisons personnelles. Déjà comme déjà dit je n'étais pas sûr à 100% que la boisson de la traitresse blonde n'allait plus faire effet donc autant m'éloigner d'elle. Et la deuxième était que depuis que j'avais quitté le front mes nuits étaient agitées. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je n'avais pas ces cauchemars quand j'étais au front mais quand j'étais dans un endroit sûr. Il faudrait peut être que j'aille voir un psy pour gérer ce traumatisme. Enfin je ne voulais pas les réveiller en pleine nuit donc dormir de mon côté était la solution idéale. Je pris quand même les trucs que me tendis Isia.

Tiens, ça évitera de venir à l’infirmière pour un mal de dos

Merci, mais si l'infirmière est sexy ça me dérange pas de venir la voir.

Décidément je ne pouvais vraiment pas m'empêcher de sortir une connerie dès qu'elle me parlait. Bon là il n'y avait pas de quoi relancer une guerre mais quand même , je me devais de l'énerver ou la blaser. J'allais donc dans mon coin installer ces machins bizarres pour dormir. Je ne trouvais pas le sommeil de suite, je repensais à cette mission et je trouvais que tout ça était facile, trop facile même. Les puntas étaient très accueillants, il semblerait que les scientifiques aient trouvé leur bonheur, tout ça en un temps record. Il y avait bien cette tempête mais elle ne faisait que nous retarder, ce n'était pas un drame. Le sommeil finit par arriver et je m'endormis.

Pendant la nuit j'entendis du bruit, quelqu'un qui se lève et je remarquais que c'était Mike. Après tout il faisait ce qu'il voulait, je n'avais pas à être derrière lui tout le temps. Je savais que les Puntas avaient des gardes pour surveiller. Je me rendormis aussi sec. Malheureusement mon sommeil ne fut pas très long, j'entendis qu'on criait mon nom avec une voix paniquée. J'ouvrais les yeux d'un coup et me releva. Je vis Mike arriver vers moi en courant et en se tenant le bras. Je vis aussi des Puntas passer devant notre grotte en courant et avec des lances.

Je regardais le bras de Mike qui était bien entaillé, j'allais de suite réveiller Isia, pendant que Mike en panique m'expliquait ce qui l'avait attaqué. Je ne la réveillais pas très doucement car il n'y avait pas le temps pour ça.

Docteur Taylor réveillez vous Mike a besoin de soin.

Je cherchais mon arme et me rendis compte que je l'avais laissé avec la caisse. Je n'avais que les munitions sur moi. Vu la manière dont les Puntas s'activaient, je n'avais pas le temps d'aller la chercher. C'est pas grave il me restait mon arme de poing , un couteau et des grenades.

Je vais aller voir ce qui se passe. Restez tous les deux, interdiction de vernir faire le curieux ou le téméraire. Suivez les ordres que vous donnerons les Puntas si besoin de se replier.

J'étais sûr que Mike n'allait pas bouger vu sa blessure et sa peur mais j'avais quelques doutes pour Isia. J'allais vers là où les soldats Puntas étaient rassemblés. Je les voyais lancer leurs lances sur euh...un serpent géant??? oh putain je détestais les serpents, et celui là pouvait rivaliser avec Nagini le serpent dans Harry Potter. Un serpent c'était bien en chaussures ou sacs à main pour les filles. Des Puntas étaient déjà à terre. La bestiole avait des lances plantées mais ça ne semblait pas la gêner. La bestiole était vraiment énorme. Je sortais mon arme et lui tirait dessus, les balles le touchèrent mais ça n'avait pas l'air de le perturber non plus.

J'étudiais les possibilités autour de moi et j'en avais bien une mais franchement fallait pas que je me loupe et c'était une idée à la con. La bête avançait et au dernier moment tourna dans un autre tunnel. Je vis les Puntas s'affoler et je compris que ce tunnel menait à leur Reine. Je revenais en courant vers la grotte où j'avais laissé mes deux compagnons.

Si vous pouvez il y a des Puntas à soigner et aider. Le serpent ou je sais pas quoi se dirige vers la Reine, je retourne aider

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Ven 4 Nov - 15:32

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
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Face à la remarque du militaire, je lui fis une petite moue amusée. Il avait bien trouvé et je pouffai un peu. Tu m’étonnes qu’il serait bien content de trouver un fantasme en petite tenue recouverte d’une blouse. Connaissant l’amour qu’ont les militaires pour l’infirmerie, cela lui donnera au moins l’envie de revenir.
« Cela n’arrangera en rien, les problèmes de dos » dit-je d’un air innocent, mais avec un regard qui en disait long.

Enfin, il repartie donc se trouver un petit coin bien douillet pour passer sa nuit. Mike me rejoignit, de son air un peu pataud et surtout signe de sa grande timidité qui était assez voyante. Je l’aurai presque encouragé à se presser de me rejoindre et l’informer de mon régime alimentaire : non cannibale… si je n’avais pas en tête cette donnée importante. Il n’était pas très appréciable, de forcer une personne aussi timide. Je me rendais compte de cette chance : d’en avoir strictement rien à faire et de ne pas souffrir de ce genre de sentiment. Cela m’épargnait bien des gênes et des torsions d’esprit.

Il se mit dos à moi, pour s’endormir en un temps record. Pour ma part, je pianotai encore une dizaine de minutes, avant de rejoindre les bras de Morphée, blottie dans ma couverture « schrisch schrisch » dos à Mike, pour me caler contre la paroi. Étant fatiguée, je m’assoupis aussi très vite, bercer par les sortes de ronflements-ronrons des Püntas aux alentours.

J'ai toujours eue un sommeil semi délicat et il faut dire, que malgré les couches épaisses, je me tortillai sur celle-ci, m'éveillant de temps à autre par certains bruits inconnus. Des micro-réveil, qui n'impactait pas tant que ça mon repos, je m'en rappelais presque jamais. Au point que le sursaut impromptu de Mike, me fit ouvrir les yeux, quelques instants, avant de les refermer, ne voulant pas le questionner et éviter de le gêner. En réalité, je ne savais pas trop si j'avais rêvé ou bien si cela était réel. Ainsi, je continuai mon rêve un brin tordu, teinté de mille couleurs et qui ne me laisserait au réveil qu'un sentiment d'inconfort et de scepticisme sur mon imagination farfelu.

L'agitation dehors, ne m'atteignait pas encore, empêtré dans mes songes, mon corps ne crut pas intéressant de me sortir de celui-ci. Ce fut Alek, qui me secoua vivement, qui m'éveilla définitivement. Un peu perdue, je me relevai en position assise, levant les yeux vers le militaire qui m'expliquait que Mike, avait besoin de soin. Il avait été rude moine de rien, dans un sens le temps n'était pas propice à de doux éveille… et même si cela n'avait pas été urgent, je ne pense pas que le jeune homme, prenne la délicatesse de me secouer autrement.

Mike, débarqua quelques secondes après… le bras en sang avec une belle entaille. Immédiatement, je me relevai sur mes deux pieds et attrapa le bras sanglant du botaniste, pour observer à la maigre lumière des torches sa plaie ouverte. C'est moche et bien entaillé sur quelques centimètres. Mais cela ne demanda pas de point de suture. Alek, nous informa ou plutôt nous intimida l'ordre de rester sur place et de ne pas jouer les petits curieux.
« Bien chef » dit-je machinalement

Je hochai la tête, entrainant avec moi le scientifique sur la couche du lit pour l'asseoir. Autant ne pas être dans le passage pour ne pas gêner les Püntas. Je m'assis sur mes jambes pour le soigner.

J'attrapai mon sac, où j'avais rangée ma tablette plus tôt dans la nuit, pour sortir le nécessaire pour soigner mon collègue. J’induis des compresses de désinfectant, pour y voir clair avec tout ce sang. Mes gestes étaient précis et rapide tout en rassurant de ma voix tout aussi calme et avenante, le botaniste.

« Je suis navré, ça va piquer Mike »

J'appliquai les compresses, avant de continuer mes soins, pour lui bander le bras. Pendant, les soins, on put voir plusieurs Püntas galopé en direction d'un autre couloir… pour ma part, je restais calme et stoïque.

« Il y a quoi là-bas ? » demandait-je curieuse. Le botaniste n'eut pas le temps de me répondre qu'Alek, revenu nous informer de la situation. Bon eh bien d'accord. Je hochai la tête. Les Puntas, avait leur chaman qui était non loin, qui faisait son œuvre aussi. Le militaire, qui voulait de l'action, devait être ravie maintenant. Je soupirai, finissant le bandage de mon collègue.

« Bon, on va rester bien sagement ici non ? Je crains que pour le moment, nous soyons que trop gênant. En espérant que le serpent ne vienne pas nous trouver »

Je rangeai mes affaires et me nettoya les mains avant de m'être assise à côté du jeune homme, observant ce qui se passait devant nous. Bon, j'avais bien envie de voir à quoi ressemblait ce fameux serpent… mais bon il serait suicidaire de bouger alors que nous sommes en sécurité. Je n'avais pas vraiment peur, j'étais excessivement calme. Mon regard se tourna vers le botaniste

« Ça va ? » demandais-je en lui toucha l’épaule.



(c) naehra.


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Ven 11 Nov - 21:28

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Au moment où le botaniste arriva en hurlant au niveau de la caverne, Alek en sortit. Il le jaugea rapidement du regard, tandis que Mike, le regard voilé par l'angoisse, lançait un regard paniqué en direction des combats, puis vers sa blessure dégoulinante. Merde, merde, merde, pourquoi faut-il que ça tourne toujours au cauchemar ?!

Docteur Taylor réveillez vous Mike a besoin de soin.


Mike s'empressa de rentrer dans l'endroit où ils dormaient, tandis qu'Isia lui lançait un regard encore légèrement brumeux. Elle se leva immédiatement pour attraper le bras de Mike, qui sursauta de plus belle. Soudainement, il avait l'impression que tout tournait autour de lui, qu'il était devenu sourd. Il était encore sous le choc après ce qu'il venait de se passer, et ne réalisait pas encore tout à fait ce qui avait pu se produire. Mais il savait une chose : son bras faisait un putain de mal de chien. Il sentait le sang se déverser de sa plaie, tandis qu'une main presque irréaliste semblait le tâter. Il se sentit tirer. Il ne résista pas, le regard affolé dans le vide. Il revoyait encore la scène, encore et encore dans sa tête. Il sentait les crocs du serpent se planter dans son...
Il laissa échapper un couinement de douleur, plutôt ridicule pour un individu de la gente masculine. Il prit conscience de la réalité, et plus exactement d'une charmante femme en train d'essayer d'éponger une plaie qui lui semblait gigantesque. Est-ce qu'il allait perdre son bras ? Non non non, ne pas demander. Même si t'en crève d'envie... Il ferma les yeux, serrant les dents et les lèvres tandis qu'on s'occupait bien gentiment de lui. Il était vraiment un boulet pour l'équipe. Et une chochotte en plus. Mais d'ailleurs... Alek ?!
Il fouilla la pièce du regard, affolé.

Il y a quoi là-bas ?


Il entrouvrit légèrement deux lèvres tremblantes, mais à ce moment là, le militaire débarqua au milieu de l'entrée en leur criant :

Si vous pouvez il y a des Puntas à soigner et aider. Le serpent ou je sais pas quoi se dirige vers la Reine, je retourne aider.


Mike voulut se lever pour le retenir, mais le toucher de Isia l'empêcha de faire grand chose. Il allait se faire tuer si il y allait ! Ce truc, c'était, c'était...
Il se contenta de le regarder de ses prunelles affolées tandis qu'il s'éloignait vers un ennemi visiblement beaucoup trop gros pour lui. Isia lui souffla quelque chose, mais il était beaucoup trop préoccupé par Ulysse qui s'éloignait combattre le Cyclope. Sa voix était calme, douce, effleurant à peine l'esprit du botaniste, ce qui le calma un peu. Mike lança alors un regard à son bras, qui était désormais bandé. Il lui semblait que les dernières minutes étaient passées à la limite de son esprit. Il sentait encore ses pensées troubles, le brouillard étant accentué par la douleur de sa blessure toute fraiche. Il sentit une main lui toucher l'épaule, et ne put s'empêcher de sursauter.

Ça va ?


Mike tourna la tête vers la doctoresse. Elle semblait comme auréolée de calme et de bienveillance. Si ça n'avait pas été sa collègue, il aurait pu l'embrasser. Il entrouvrit légèrement la bouche, lança un regard vers l'extérieur, où Alek avait disparu, puis revint vers son sauveur.

Comme... Heu, une personne étant passée proche de la mort. Je... Alek s'en sortira pas tout seul...


Il fit mine de se relever, mais la douleur à son bras le tira d'un seul coup. Il poussa un gémissement et se rassit. Il ne pouvait pas laisser le militaire tout seul.
Il l'avait déjà fait une fois.
C'était une erreur qu'il ne voulait plus commettre.

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Dim 13 Nov - 11:14

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Je ne m'attardais pas à expliquer plus en détail la situation à mes deux compagnons. Mike était blanc comme un linge, sa blessure l'avait bien secoué et c'était normal. Je pense que j'aurais un peu de mal à digérer de me faire attaquer par un serpent pareil. Isia paraissait très calme mais pour un médecin rien de bien étonnant. Enfin quoi qu'il en soit je n'avais pas le temps de rester avec eux, ils étaient en sécurité là où ils étaient et des puntas restaient dans le coin pour surveiller tout le monde.

Je repartis donc vers le serpent, je n'avais pas du tout envie de le revoir car il me terrorisait mais les Puntas ne s'en sortaient pas et donc de l'aide ne devait pas être refusée. Je suivais les Puntas qui courraient avec un air affolé. En effet le rampant qui soit dit en passant ferait de superbes ceintures, chaussures ou sacs, se dirigeait vers la Reine. Pour rajouter à la situation merdique, cet enfoiré rampait super vite malgré sa taille imposante.

Je suivais des Puntas qui semblaient prendre un raccourci et effectivement nous arrivions là où était la Reine avant Nagini. Les minis peluches avaient été évacué dans un endroit sûr mais la Reine faisait sa tête de mûle et ne voulait pas bouger. Euh c'est donné à toutes les femmes d'être aussi casses pieds? Son mâle tentait de la convaincre de partir.

Reine doit partir , Reine doit penser à santé de elle.

Je la vis le regarder d'un air dédaigneux et mauvais. Lui il allait passer un sale quart d'heure après tout ça, enfin en supposant qu'on arrive à tuer le serpent.

Reine pas abandonner son peuple, Reine courageuse....elle.

Outch j'aurais pas aimé prendre ça dans les dents. Enfin là il fallait qu'on se bouge car le serpent avait fait son entrée. Les Puntas lui faisaient face toujours avec leurs lances , mais comme précédemment ça ne le perturbait pas le moins du monde. Je devais faire une croix sur mon automatique, là j'en étais vraiment trop éloigné. Je vis un Puntas s'approcher du serpent et je courrais vers lui pour l'écarter car le serpent allait l'attaquer , le serpent attaqua et j'entendis ses crocs claquer pas loin de moi.

Oops là c'était pas passé loin, j'avais du venin sur mes vêtements mais rien de pire. Je m'en écartais rapidement et rejoignis des puntas un peu plus loin.

Griffe d'acier courageux, nous remercier pour aider notre ami.

Pas de quoi , bon pour le serpent j'ai une idée.

Je leur racontais mon plan. Ils me prirent pour un fou mais jusque là rien d'anomal. Sur Terre j'étais réputé pour avoir des idées folles et c'était peut être pour ça qu'on m'avait choisi pour venir ici. Enfin ils acceptèrent de m'aider. Mon plan était simple, attirer l'attention du serpent vers moi et l'amener dans un couloir qui ne servait à rien.

Pour attirer son attention je n'avais que mon couteau et un sourire mauvais naquit sur mes lèvres. Fallait espérer que j'avais encore des restes de football américain. Je lançais le couteau vers lui et il se planta dans son oeil. Yeahhhh je visais super bien encore. Les puntas s'agitaient devant lui et le serpent commençait à être perdu, entre la douleur, son nouvel handicap et les grosses peluches devant lui il ne savait plus trop où il était. Il se mit à attaquer et malheureusement il tua un puntas qui était trop prêt de lui. Les autres continuaient à l'énerver , ils bougeaient vers un tunnel non occupé et le serpent les suivis.

Je passais devant lui en courant, lui jetant un caillou sur sa blessure. Il braqua son attention sur moi et là j'étais donc officiellement dans la merde. J'avais l'impression d'être Indiana Jones , je courrais le plus vite possible pour le distancer , au moins tant qu'il me suivait, la Reine ne craignait rien. Quand je jugeais qu'on était assez loin de tout le monde, et que je l'avais assez distancé, je m'arrêtais et prenais les grenades. Là je crois que c'était mon plan le plus fou que j'avais eu. Et celui là avait pas trop de chances de réussir.

Le serpent arrivait face à moi et il n'avait pas trop l'air de m'apprécier. Il avait ouvert sa gueule bon il voulait me becter, loupé mon gars c'est toi qui allait terminé avec des maux à l'estomac. Quand il était à bonne distance , je dégoupillais une grenade et la lançait dans sa gueule...yeahhhh encore un beau lancé. Le serpent avançait et je reculais, je lui lançais la deuxième grenade qui arriva aussi dans sa gueule.

La première grenade explosa , suivit de prêt par la deuxième. C'était un peu dégueux y'avait des trucs visqueux de partout , le truc que je n'avais pas prévu, c'était que le couloir s’effondre aussi. J'entendais des craquements et puis d'un coup juste de la poussière dans un grand bruit sourd. J'étais couvert d'entrailles de serpent et de poussière...sexy tout ça non? je m'asseyais par terre un moment un peu éloigné de tout ça. Mon plan foireux avait marché mais j'avais détruis un tunnel et y'avait du boulot pour tout arranger.

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Lun 14 Nov - 18:45

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence




Mike semblait être en état de choc, il se laissait manipuler tel un pantin qui mire le monde d'un œil vide. Sauf la différence était que l'œil du botaniste reflétait plutôt la peur que le vide. Il eut un petit couinement, similaire à celui d'un chiot quand j'appliquai le désinfectant. Je relevai les yeux vers lui, sans juger. Nous étions dans une expédition, où chacun a été pris pour une fonction précise et il était bien rare que les civils soient de grand courageux ou même habituer à se blesser régulièrement. Et surtout rencontrer un serpent géant qui vous trouve à son goût. Il aurait été un militaire que je l'aurais traité de chochotte, mais là en toute franchise il ne méritait pas ce petit sobriquet. Et puis niveau chuchoterie, j'en connaissais un qui battait des records : Mckay ! S'il avait été la place de Mike, il serait déjà en train de se plaindre qu'on devrait couper son bras et hurler à la mort ! Et là, je crois que je l’aurais assommé pour le faire taire.

Pendant que je finissais les soins, le botaniste eu un regard affolé fouillant du regard la pièce, cherchant sans aucun doute le soldat. Qui réapparue donnant quelques informations avant de disparaître à nouveau prêter main forte aux Püntas. Bah voilà, il devait être refait comme un sous neuf d’avoir de l’action ! Quand, il annonça que ce fut un serpent, je vérifiai qu'il n'y avait pas de venin sur la plaie de Mike. Apparemment non. Ce n'était peut-être pas un venimeux, mais un constrictor ? Je ne sais pas vraiment si on peut encore se baser sur nos connaissances terriennes, pour affirmer qu'il soit l'un ou l'autre. Nous sommes sur une planète qui a pour race intelligente une sorte de félin-ours. Alors bon, je ne serais pas surprise que ledit reptile puisse être constrictor ET venimeux. Le combo de la mort en somme. Enfin, je verrais bien si Mike s’écroule blanc comme un linge. Non je rigole, il n’y avait rien sur sa plait, il avait été coupé et si l’autre bestiaux avait des sacoches à venins, les effets auraient été immédiat et surtout au vu de l’entaille cela pouvait que être un coup de crocs, pas le temps de faire d’injection.

Mike, voulait rattraper le militaire, je le bloquai en retenant son bras valide pour ne pas qu'il aille faire une bêtise. Alek, savait ce qu'il faisait, du moins je l'espère pour lui. Sinon, je n'aurais plus qu'à recoudre un patchwork de casse-pied. Et il était hors de question qu'un civil blessé aille l'embêter pendant qu'il atomise un futur sac à main ! D'ailleurs le botanise, semblait ailleurs, paniqué et soucieux pour notre compagnon gris. Pour ma part, cela peut paraître un peu antipathique, mais je ne m'inquiétais nullement pour Hamilton. Dans un sens, c'est de la « confiance », je ne voyais pas pourquoi, je devrais m'alarmer pour quelqu'un qui a fait la guerre (je suppose hin car il est rare que les militaires américains, n’aient pas été sur le front) et qui a été sélectionné pour vivre sur cette cité. C'est un pro, enfin valait mieux pour son petit cul.

Je finalisai le bandage, libérant le jeune homme. Il semblait agité et je lui touchai l'épaule pour le ramener dans la réalité. Et comme supposé, il s'inquiétait pour Alek. Eh bien, ça le tortille le fait qu’il soit parti ! Je lui fis un petit rictus apaisant, frottant son épaule avec ma main.
« Ça va aller, il n'est pas seul, les Püntas sont avec lui. » dis-je avec un beau sourire rayonnant. Oui, ce n'est pas comme si des peluches de presque 3m avec une masse musculaire supérieure n'étaient pas en marche pour défoncer de l'écaille !

Il fit mine de se relever, il compte le rejoindre ? Je levai les yeux aux ciels. Mais son bras était sacrément douloureux, l’empêcha dans un sens vu l'entaille le serpent ne l'avait pas loupé… enfin si, mais niveau blessure ses crocs avaient bien pénétrer. Je me rapprochai de mon collègue, pour le rasseoir.
Cependant le botaniste restait fortement agité
« Non, non, non ! Ça va recommencer, ça recommence toujours » il semblait en pleins délire… je le toisai étrangement, mince il a de la fièvre ? Il retenant de se relever ! Mais quel bourricot ! Je le retenue une nouvelle fois, de juste car il avait mis un peu plus de force. Je lui touchai le front, non il avait une température normale.
« Restez là Mike, vous ne serez pas d'une grande utilité. Surtout blessé. » Dis-je de la même voix apaisante, sentant que j'allais sûrement avoir un débat assez vif avec le botaniste s'il souhaite quand même aider Alek, alors qu'il nous a dit de rester ici. « Et qu’es qui va recommencer ? »
Il semblait se remémorer quelques démons d’un passé, où il a dû laisser quelqu’un… du moins, je le supposais au vu de son ton. À moins qu’il avait peur que le « monstre » dévore Alek, le projetant dans un autres cauchemar de son passé. Je ne sais pas vraiment, mais en tout cas, il semblait avoir sacrément peur que « ça recommence ».

Face à mes phrases apaisantes et douces, il me jeta un un regard mi- effrayé, mi- rassuré par ma voix. Oula, mais que ce passe-t’il dans sa tête ?
« Je… Rien, rien d’important. Mais ce truc est beaucoup trop gros… »
« Oui sûrement et vous pensez qu’avec votre aide ça changera quelque chose ? » J’avais une voix rassurante, lui touchant le bras pour l’empêcher de faire n’importe quoi, manquerait plus qu’il se jette dans la gueule du serpent en voulant faire preuve d’un héroïsme douteux.
Il lança un regard vers la sortie, puis vers moi, il semblait abdiquer...ouf
« Vous… Vous avez raison, je…. »

Il eut soudainement deux détonations assez bruyantes, qui firent trembler un peu les couloirs. Machinalement, j’eu un sursaut me rapprochant de Mike en lui attrapant le bras valide. Merde c’est quoi ce bordel ? Alek était complètement taré ? Où c’est le serpent qui a fait des siennes ? Les Püntas autour de nous, se questionnaient eux aussi sur l’origine du tremblement et des bruits d’écroulement.
« *en français dans le texte* Putain ! » Mon regard toisa celui-ci de Mike avant de me rendre compte que j’avais saisi son bras et que je le serrais un peu fort à cause de la surprise et du fait que ce bruit n’était pas du tout rassurant pour la structure de la grotte. « Navré. ». Balbutiais-je en le lâchant.
Le botaniste, dans un dans un sursaut d’adrénaline, se releva en saisissant son arme de sa main valide, s’élançant d’un pas extrêmement peu assuré vers la sortie.

Je me relevai, saisissant mon sac de soin, avant de rejoindre Mike au pas de course, afin de ne pas le laisser seul dans cette mésaventure. Pour le peu qu’Alek, n’ai pas eu le serpent en complet, ou pire qu’il se soit enfermer du mauvais côté d’un couloir écroulé !

Je partis donc avec mon collègue, sur les pas du militaire. Des Puntas, soulevant un corps inerte de l'un de leur mort. Le serpent, lui avait arraché la moitié du crâne. Ce spectacle était peu ragoutant. Mon regard se leva sur Mike, d'un air attristé avant de continuer ma route. Espérant ne pas trouver notre casse-cou dans le même état. En s'engouffrant dans le couloir, poussiéreux, on finit par trouver une silhouette à terre. Sorte d'amas de viscère … ça puait horriblement. Je fronçai du nez. En me rapprochant, il y avait la tête du serpent qui dépassait des pierres qui bouchaient le tunnel. Eh bien, il était énorme ce bestiaux… énorme est bien vilain !
« Eh bah…il grossit Kaa ! »
Je tournai le regard vers le tas d'entrailles, il y avait un homme en dessous. Je m'agenouillai, enfilant des gants en latex pour l'aider à retirer les tripes. J'eue une petite grimace en touchant les boyaux souples et moue. J'en avais l'habitude en tant que chirurgienne, mais j'avoue que les petits morceaux découpés d'un estomac de reptile puant la mort, c'est quand même peu appétissant.

« Vous allez en faire des ravages soldat ! » dis-je sur le ton de l'humour, avant d’enchaîner de manière plus sérieuse.
« Vous êtes blessé ? » Car bon, là il était rouge et gris, alors avant de savoir si c'est son sang ou celui de la bestiole ! Mais avant qu'il me répondre je commençais à l'ausculté au cas où, tâtant les côtes souvent sujet à des fractures avec le choc et le visage.
« Vous êtes bon, pour vous baigner dans le bassin de la reine ! » enfin si cela était autorisés !



(c) naehra.


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Lun 14 Nov - 22:24

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Actuellement, Mike ne savait pas si c'était son bras ouvert qui lui faisait le plus mal, ou bien la boule au ventre de terreur qui s'était formée en lui. Alek allait se faire trucider à jouer le héros, c'est sûr.

Ça va aller, il n'est pas seul, les Püntas sont avec lui.


Non. Non, non, non, elle ne comprenait pas. Les Püntas ne pourraient rien y faire ! Et eux, ils allaient rester là, à attendre que leur camarade meurt bouffé par une atrocité reptilienne gigantesque ! Il essaya de nouveau de se relever, et son bras lui fit plus mal que jamais. Il sentit Isia le tirer de nouveau en arrière pour le rassoir.

Non, non, non ! Ça va recommencer, ça recommence toujours.


Il sentit la poigne de l'infirmière se refermer un peu plus sur lui pour l'empêcher d'agir, puis sa main se poser sur son front. Non, il pouvait encore y aller ! Il était... Il était......

Restez là Mike, vous ne serez pas d'une grande utilité. Surtout blessé. Et qu’est-ce qui va recommencer ?


Mike tourna des yeux remplis d'affolement d'un coté, ce rendant compte qu'il venait de dire quelque chose qu'il aurait plutôt voulu taire, mais rassurés de l'autre par la voix douce et apaisante de l'infirmière, qui se comportait presque comme une maman avec son patient. Patient, qui, devait ressembler à un gros bébé à vrai dire. Le botaniste baissa un peu les yeux, intimidé.

Je… Rien, rien d’important. Mais ce truc est beaucoup trop gros…


Elle le coupa presque pour argumenter une nouvelle fois.

Oui sûrement et vous pensez qu’avec votre aide ça changera quelque chose ?


La doctoresse posa doucement sa main sur son bras pour le rassurer. Mike lui lança un regard hésitant, avant de regarder de nouveau la sortie, et de revenir encore une fois à la femme. C'était vrai. Il ne pourrait pas faire grand chose dans cet état. Et puis, le soldat allait bien savoir se débrouiller non ? Il était surement capable de régler cela...

Vous… Vous avez raison, je….


Il ne put terminer sa phrase. Deux gigantesques détonations résonnèrent dans toute le grotte. Le botaniste écarquilla les yeux, sursautant, tournant son regard vers la sortie. C'était pas bon, pas bon du tout. Il n'arrivait pas à bouger, encore trop surpris. Puis, il sentit peu à peu que quelque chose lui serrait fortement le bras. Le botaniste baissa les yeux vers la petite main un peu trop blanche, puis suivit le bras jusqu'au regard d'Isia qui semblait toute aussi surprise. Elle le lâcha et lui dit quelque chose que Mike n'écouta pas, tout comme le juron précédent qu'il n'avait carrément même pas entendu, la faute à son coeur faisant tambouriner ses oreilles beaucoup trop fort. Il ferma sa poigne sur son pistolet, qui attendait toujours à sa cuisse, et se releva d'un bond en fonçant vers la sortie. Son bras lui faisait un mal de chien, mais désormais, il s'en foutait complètement. Le premier spectacle qui l'attendait, et qui ne fit que renforcer son angoisse, fut celle d'un Pünta mutilé, pendant mollement dans les bras de ses congénères inconcevables. Il s'immobilisa, la bouche entrouverte pour les regarder passer. Dans quoi est-ce qu'Alek était parti s'engouffrer ?
Il sentit le regard d'Isia peser sur lui. Il cligna des yeux, et s'élança de nouveau, se tenant à moitié son bras meurtri à l'aide de son bras valide, qui lui même portait son arme. Si il tombait sur le serpent, il allait surement se faire bouffer tout cru. Mais il s'en foutait, il devait trouver Alek.
Ils finirent par le découvrir tout proche d'un tunnel effondré. Il était au sol, immobile, couvert de sang, de boyaux et de poussière.
Oh merde, faites qu'il est pas mort...
Mike s'élança directement sur la pile de boyaux pour le dégager. Fort heureusement, le soldat était visiblement encore en vie. Mike jura silencieusement, tout en continuant sa besogne, ses mains pleines de sang brulant et d'entrailles, son uniforme surement fichu.

Bordel soldat, si vous recommencez un truc comme ça un jour, je vous jure que je vous fait ingurgiter assez de plantes hallucinogènes pour vous coller en hôpital psychiatrique jusqu'à la fin de votre vie.


Il finit par soupirer quand Isia vint l'aider à terminer de le dégager, et qu'elle commença à l'inspecter. Mike se releva, un peu étourdi, et fit quelques pas en direction du cadavre du serpent. Son bandage était surement fichu, et ils allaient surement devoir le refaire. Sans parler de la douleur qui revenait, et plus forte que jamais après l'effort qu'il avait fourni. Le serpent géant avait... Littéralement explosé. Plus qu'à ramasser les morceaux pour faire des bottes. Il entendit Isia parler dans son dos au héros, mais ne l'écouta pas vraiment. Il s'approcha de la bête, l'arme tendue vers elle, les yeux écarquillés. Une fois assez proche, il donna un petit coup de pied dedans. Pas de réaction. Alors, une fois sur qu'il n'y avait pas de danger, il lui donna un coup de pied bien plus fort pour se défouler sur cette saloperie de l'espace. Il souffla et laissa échapper un couinement en se tenant de nouveau le bras. Il allait devoir demander à Isia ou au chaman des anti-douleurs, ou il n'allait jamais tenir le coup. Et en plus, il fallait changer son bandage.
Mike, t'es vraiment un boulet quand tu t'y mets.

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Mer 16 Nov - 19:36

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Mes oreilles bourdonnaient à cause des deux détonations. Pendant quelques minutes je risquais d'être un peu sourd. Ca c'était pas grave mais heureusement que le vuiton avait implosé ça avait un peu contenu la force des déflagrations. A l'armurerie je n'avais pas trop fait attention au type de grandes que j'avais pris, ne pensant pas en avoir l'utilité. J'avais surement pris les plus puissantes et au final ca avait été un super choix totalement involontaire. Que voulez vous quand on est un génie du combat c'est comme ça, on arrive parfois à s'étonner soi même de tant de perfections. Ouais et moi j'allais pas super bien en fait, on m'avait pourtant dit que sniffer de la poussière c'était pas recommandé!

Je vis arriver Mike et Isia en mode pas très rassurés. Je pouvais les comprendre, entendre des explosions dans un endroit pareil ça devait secouer un peu. Des deux Mike semblait le plus inquiet, Isia par contre avait dû rentrer dans son rôle de médecin et ne laissait rien paraitre. Ils s'agitaient pour m'aider à me sortir de toutes ces entrailles , j'en avais tant que ça? L'explosion m'avait projeté à terre et je n'avais pas trop réalisé ce qu'il se passait ensuite. J'avais voulu me relever mais j'avais senti comme une décharge électrique dans la jambe. Donc ça plus la surdité j'avais jugé bon de rester assis quelques minutes.

Bordel soldat, si vous recommencez un truc comme ça un jour, je vous jure que je vous fait ingurgiter assez de plantes hallucinogènes pour vous coller en hôpital psychiatrique jusqu'à la fin de votre vie.


Je levais mes yeux vers lui, il était sérieux? je venais de lui sauver son cul et il m'engueulait? pfff j'aurais aimé être encore sourd tiens pour pas entendre ça. Si j'avais été en forme olympique il aurait pris une méchante répartie dans sa tronche mais en fait mon seul neurone avait un peu de mal à se reconnecter.

En étant presque sain d'esprit j'ai l'idée de faire imploser un serpent alors avec vos plantes imaginez un peu ce que ça va donner? Se serait amusant à tester, on fait ça quand???

Je n'avais pas du tout compris qu'en fait il s'était inquiété pour moi ou je sais pas quoi. A sa place j'aurais juste pensé à bien faire soigner mon bras et à rester à l'abri. J'étais militaire donc c'était mon rôle ce genre d'interventions et en plus je m'éclatais comme un petit fou. Je m'éclatais pas dans le même sens que ce serpent par contre. Je suivais Mike des yeux qui allait taper dans le serpent. Il avait un soucis le botaniste, même si je comprenais bien que se faire mordre ne faisait pas plaisir mais là on aurait dit quelque chose d'autre.

C'est que maintenant que je réalisais qu'Isia m'avait parlé. Oh putain pour pas que la capte je devais vraiment être dans les choux. Je lui faisais signe pour mon oreille et ma jambe.

« Vous allez en faire des ravages soldat ! »

Je sais la saleté et les viscères, les femmes adorent ça.

Je lui fis un sourire sincère et pas mesquin pour une fois. J'étais un peu dans un état second et je ne me rappellerais plus de ces moments d'ici quelques heures. Je me relevais en grimaçant un peu de douleur et surtout de la puanteur que je dégageais. Je regardais ma jambe et rien de grave juste que le serpent avait réussit à me donner un coup de croc avant d'avoir de graves brulures d'estomac.

« Vous êtes bon, pour vous baigner dans le bassin de la reine ! »

Je vais aller lui demander, car là je peux pas rester comme ça. Vous m'aidez pour me frotter le dos?

Mon humour de merde revenait tout seul donc c'est que tout allait bien. Des puntas venaient vers nous voir ce qu'il s'était passé et si Kaa était bien mort. Je savais qu'ils avaient perdu des membres de leur tribu j'étais donc content d'avoir réussi à tuer le serpent. Ce peuple ne méritait vraiment pas de voir ses membres se faire tuer aussi sauvagement. Ils me regardaient bizarrement on aurait dit à la fois du remerciement et à la fois de la peur. Le chaman arriva à son tour ( dsl son nom m'échappe à chaque fois).

Puntas redevables de griffe de fer. Toi être courageux, mais fou. Toi risquer vie pour sauver Reine, pourquoi?

Vous nous avez accueillis dans la gentillesse ça me semble normal de vous aider. Et puis je suis aussi censé protéger la reine soleil et mâchoire d'acier donc...je n'ai fais que mon travail. Et puis risquer une vie pour en sauver beaucoup plus c'est un risque à prendre.

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Ven 18 Nov - 20:40

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence




J'étais en pleins observation de la tête du reptile quand Mike engueula copieusement le militaire, traduisant de son inquiétude. Cela m'arracha un petit rictus amusé, j'aimais bien, l'idée des plantes hallucinogènes, à tester tiens. Enfin pas jusqu'à mort sans suive, ne soyons pas stupide. Je me détournai du spectacle pour aider le botaniste à retirer les tripes et autres résidus du serpent du corps d'Alek. Celui-ci répondit sur le ton de l'humour. Il était assez barré ce soldat mine de rien.

Il n'était pas très opérationnel, cela se voyait à son air hagard, mais j'avoue que sa remorque était plus amusante que méchante. Je levai les yeux au ciel en pouffant un peu. Il serait capable de faire péter la grotte entière avec ce genre de cocktails.

Une fois, les tripes retirées du corps bien souillé du jeune homme et je l'auscultai, Mike se leva… mon regard le suivis intriguée, constant qu'il allait se venger sur la tête du reptile. J'arquai un sourcil incrédule, avant de croiser le regard du militaire tout aussi surpris. Mike, poussa un petit gémissement… bon je m'occuperai de son bras après avoir fini avec Alek. Celui-ci me répondit enfin, me montrant son oreille et sa jambe.

Je m'approchai de son visage, tournant sa tête pour voir son oreille et saisir un outil et regarder à l'intérieur. Un acouphène dû à l'explosion. J'eue un petit sourire quand il confirma le pouvoir irrésistibles des tripes sur les femmes. Notant, que pour une fois son rictus n'avait rien de mesquin. Il avait pris un sacré coup sur la tête…pour oublier ces rictus narquois.

Je m'occupai de sa jambe, il avait reçu un coup de crocs de Kaa. Je le désinfectai, pas besoin de lui mettre un bandage, car il devait se laver avant. Et je devrais tout recommencer, déjà que je dois rebander Mike. La petite remarque du militaire, me fit rire bon, il recommence à faire de l'humour c'est que ses neurones se reconnecte ! Très bien ! Mais c'est louche ! Je mis ma main sur son front, non pas de fièvre. Bon, c'est un état de petite faiblesse.
« Tiens, vous n’avez pas peur que je vous noie ? » dis-je d’une manière assez taquine. « Quand, vous serez propre je vous ferrais la suite des soins, pour votre jambe. Pour les oreilles, ça va revenir petit à petit ».

Des peluches vénèrent vers nous, féliciter le fou du jour de son exploit fracassant. Ils furent étonnés qu'un sang poil avait pris autant de risques pour leur reine. Faut bien que nous soyons redevables aussi, ils étaient prêts à faire pareil pour nous. Comme quoi, ils étaient bien gentils et ne demandait pas de retour de leurs attentions, un peu réellement bienveillant. Chose véritablement rare… enfin faut dire qu'ils ne sont pas « humains » cela peut expliquer aussi, qu'ils ne soient pas amenés à être vicieux ou manipulateur. Les Püntas, tapèrent affectueusement le dos du jeune homme en grognant (cela semblait être des roucoulements). J'eue quelques sourires en voyant que les accolades des peluches étaient assez vives, car mister explosion devait encaisser le choc d'une immense patoune qui s'écrase dans votre dos.

« Griffe de fer peu se nettoyé dans le bassin ? » car sinon, on ne va pas être efficace, à moins qu'il préfère se rouler dehors en pleine tempête dans la neige.
« Oui, lui pouvoir et surtout dois, car pu l'entrailles de Huligatoutout » eh bien quel nom pour désigner le serpent. Personnellement, je resterais sur Kaa. La chanson du célèbre serpent de Disney me revient en tête eu je retenue un rictus. Pendant, que les Püntas emmenèrent avec eux, leur héros du jour, je m'approchai de Mike.
« Mike, quand vous aurez finis de jouer au foot avec Kaa, vous viendrez vous nettoyer et je vous rebanderais » dis-je sur un ton humoristique.

On suivit la colonne de nos hôtes hors du couloir maudit et odorant (même si la présence d'Alek, n'enlevait rien à la puanteur) je proposai aux scientifiques de faire aussi un brin de toilette dans le bassin, pour enlever le sang qui tachait ces vêtements. Je rejoignis d'ailiers, les deux hommes, avec mes sacs de soins, pour m'asseoir sur la mousse violette. Dès que Mike fut propre, je lui refis son bandage en lui donnant des antidouleurs au vu des couinements qu'il avait, quand je le manipulai précédemment. Quant à Alek, il était encore dedans quand je m'occupais du botaniste.


(c) naehra.


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Lun 21 Nov - 20:55

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Pendant quelques instants, Mike resta bloqué sur l'énorme tête déchirée du serpent, s'imaginant bien tout ce qu'il pouvait bien avaler d'un seul coup, essayant même de s'imaginer la possibilité de digérer un Jumper, ce qui était tout à fait ridicule. Ce fut finalement la voix moqueuse d'Isia qui ramena le botaniste à la réalité.

Mike, quand vous aurez finis de jouer au foot avec Kaa, vous viendrez vous nettoyer et je vous rebanderais


Le scientifique tenta de passer outre le dernier terme utilisé, très mal choisi au vue de ce que la blonde avait récemment fait subir au militaire. Cependant, il ne put se retenir, et laissa échappé un petit hoquet amusé. Il regarda la femme s'éloigner quelques secondes, suivant les Püntas qui encadraient le héros sanguinolent. Il baissa les yeux sur sa tenue, relevant légèrement les bras pour observer ses manches. Il avait du sang de serpent galactique au moins jusqu'aux coudes, ainsi que plusieurs taches sur le torse et le pantalon. Dégueulasse.
Retenant un haut-le-coeur, il s'empressa de suivre le groupe jusqu'au bassin royale, qui avait d'ailleurs été évacué de sa royale gouvernante, surement le temps de la rassurer et de constater qu'elle aille bien. Il se lava rapidement, mais malheureusement, le sang sur ses vêtements ne partit pas. Il soupira, et avec une grimace, il retira le bandage pour laver un peu sa plaie, afin d'éviter toute infection, sait on jamais. Il entreprit ensuite de retirer sa veste de travail, se retrouvant ainsi avec un simple t-shirt noir. De tout façon, elle était fichue désormais avec tout ce sang. Il allait encore se faire tirer les oreilles par l'administration.
Quoique, Alek allait surement l'être plus que lui. Ou alors il sera décoré. Ou les deux, qui sait ?
Laissant donc ce dernier aux soins des Püntas qui s'activaient à le nettoyer (il se demanda même si les Püntas n'étaient pas bicurieux. Si c'était le cas, Alek prenait surement plus de risque actuellement qu'il y a dix minutes). Il rejoignit donc Isia, qui s'attela gentiment à lui refaire son bandage, après que le botaniste se soit bien sûr excusé de ne pas avoir fait un peu plus attention. Il avala les anti-douleurs qu'elle lui donna, et il sentit bien rapidement les effets sur son corps, et notamment sur son bras qui lui sembla bien moins douloureux.
Tandis que la femme terminait d'enrouler le bandage autour de son bras, un Pünta s'approcha à grande vitesse d'eux, la radio dans sa patte. Mike lança un regard vers Isia, puis attrapa la radio de sa main valide. Il alluma la radio et prononça un petit "Oui ?"

Equipe de récolte, ici le Major Lorne. La tempête s'est calmée, je viens vous chercher. Tout se passe bien de votre coté ?


Mike lança un regard rassuré vers Isia, avant de s'empresser de répondre à leur collègue.

Major Lorne, ici le docteur Femens. On a eu des soucis ici, un serpent géant a attaqué la grotte. Mais, je pense que je devrais laisser le docteur Laurence vous expliquer cela, elle aura surement les idées plus claires que moi.


Il lui tendit la radio pour qu'elle termine les explications. Les anti-douleurs lui embrouillaient légèrement les neurones, sans parler du choc qui restait encore présent dans son esprit malgré tout.

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Mar 29 Nov - 16:44

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Je fixais Mike taper la tête du serpent , en fait mon regard était sur le serpent mort. Je réalisais à peine maintenant qu'il était vraiment énorme et que j'avais risqué ma vie d'une manière des plus inconscientes. J'allais surement me faire convoquer par les autorités à notre retour sur Atlantis. En même temps j'avais quand même sauvé la Reine de Puntas et surement plusieurs autres Puntas voir même les scientifiques donc peut être que le savon que je prendrais serait un peu atténué. Alors oui j'avais pris des risques non calculés, j'avais détuits une partie de l'habitat des peluches...mais euh le côté "casse coup complètement imprévisible" était noté dans mon dossier miliaire donc s'ils m'avaient choisis c'était aussi pour ça.

Je marchais vers le bassin avec Isia à côté de moi et Mike avait enfin de faire le Messi de Frozen en laissant ce pauvre sac à main mort. Je marchais assez lentement pour deux raisons: la première le coup de crocs me faisait mal à la jambe et j'étais encore sonné donc je n'avais pas un équilibre très bon.

« Tiens, vous n’avez pas peur que je vous noie ? Quand, vous serez propre je vous ferrais la suite des soins, pour votre jambe. Pour les oreilles, ça va revenir petit à petit ».

Je vais vous manquez si vous me tuez et ça se fait pas de noyer quelqu'un qui vous a sauvé indirectement. Ok Doc comme vous voulez pour les soins. Je marchais en manquant de tomber . Le sol il est pas palpable...

Les Puntas nous remerciait sur notre trajet, je pris un ou deux coups de pattes dans le dos qui me firent tousser tellement elles étaient puissantes. J'ai résisté à un Kaa en colère mais je vais mourir à cause des peluches et de leur délicatesse. J'allais dans le bassin pour me laver, pour mes fringues je ne pourrais rien faire et j'en avais pas de rechange sur place. Je devais attendre d'être dans le Jumper pour être vraiment propre. Au moins ma peau serait propre, pour mes habits , les Puntas avaient une astuce pour les laver sans les mouiller, ce n'était pas parfait mais ça sentait moins fort.

Je ne perdais pas trop de temps dans le bassin car je trouvais un peu louche le regard des Puntas sur moi. Je sortais du bassin , me rhabillait rapidement et retournais vers les deux scientifiques. Le major Lorne nous avait contacté et il venait avec une bonne nouvelle, la tempête était terminée, nous allions pouvoir rentrer sur Atlantis. J'avais quand même encore besoin de soins pour ma jambe. Mike lui semblait un peu stone et je n'allais pas le provoquer car il avait véçu un sacré un choc. Au final la seule encore en état opérationnel était Isia.

La tempête étant terminée, et vous avez fini votre mission donc nous allons pouvoir nous préparer à rentrer sur Atlantis. D'après vous on doit envoyer une équipe pour aider à reconstruire ce que j'ai détruis ou pas?

Autant Mike que moi n'étions plus bons pour aider à de tels travaux c'est pourquoi je n'avais pas parlé de nous.

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Mer 30 Nov - 19:10

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
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Le botaniste réagisse à l'emploi de mon mot si particulier. Je l'avais bien entendu fait exprès pour que cela joue sur deux tableaux, pour qu'il se bouge un peu de sa contemplation morbide devant Kaa. On chemina tous les trois vers la sortie du tunel, où Alek, répondit à mon petit tacle sur la noyade.

« Je vais surtout m’ennuyer …oui» répondit-je avec un petit rictus.

Les Püntas accueillaient leur héros (puant) avec grande joie et les nombreuses tapes, procurée allait déstabiliser le soldat. J'attendais avec une certaine impatience qu'il goûte le sol, pour me foutre de sa petite gueule ... mais cela n'advenu jamais. Pourtant, avec sa démarche particulière, il avait failli tomber à plusieurs reprises. Jusqu'au bout, il nous tenait haleine sur sa chute... j'eue une moue déçue, mais je m'abstenue de toute remarques, cela pourrait être mal perçu par nos hôtes qui étaient au petit soin avec le soldat. Je délaissai le spectacle de mister Mowglis, pour m'occuper du scientifique, pendant que les peluches, lavait les vêtements, avec ce qui ressemblait à de la poudre, comme les shampooings sans eau pour les animaux. Enfin, cela fut l'affaire, car laver avec « MirlainePuntas », les vêtements sont doux, propres et sentent la vanille. C'est beau comme tout, tout ça !

Mike eu la drôlesse d’idée de s’excuser de n’avoir pas fait plus attention. Je lui fis un petit rictus amusé.
« Oh, je comprends, on ne peut pas résister à l’attrait des tripes » dis-je dans l’espoir de le faire rire un peu. Il était un peu chamboulé notre grand timide. L’intervention de Kaa, sa blessure, la folie d’Alek l’avait retourné, dans tous les sens du terme. Je tournai légèrement mon regard vers la foule de Püntas, qui semblaient regarder le soldat se laver… j’eue une moue dubitative.
« Il a une touche notre dompteur de serpent » c’est quand même un brin gênant toute cette curiosité qu’on nos hôtes sur notre corps et cette manie de tout observer dans les moindres détails. Pourtant, leurs regards, n’étaient pas emplis de perversité, non, juste de la curiosité toute meugnone et pure. Enfin, j’espérais qu’ils en avaient pour leur argent, car là, nous on ne voyait strictement rien. Et ce n’est peut-être pas plus mal, j’aurais eu encore plus de billes pour le tacler encore plus.

Lorne, choisit ce moment pour nous contacter, j'en fus ravie de l'entendre. Cela prouve qu'il n'est pas enseveli sous un tas de neige et qu'il fallait le trouver dans la pampa ! Je rendis son regard à mon collègue scientifique, qui me tendue la radio, il était vraiment perturbé le brave homme. Les médicaments, ne l'aidant pas, c'est certain. Je pris donc la radio. Expliquant alors, clairement les événements de cette journée assez surprenante. Le major était calme et rigola un peu, quand je lui annonçai l'exploit de faire imploser un serpent géant dans un couloir. Il en conclue que nous n'étions pas vraiment ennuyés.
« Et vous ? La tempête est belle de l'intérieur ? »
Il m'expliqua qu'il avait trouvé un coin tranquille, vers le lac au-dessus de nos têtes, proche d'immense grottes glacées et qu'il avait fini tous les niveaux de son jeu de logique sur sa tablette, tellement il s'était fait chier. Je la chariai naturellement un peu et comme d'habitude il ricana avant qu'on coupe la radio. Il nous attendait donc devant la grotte.

Quand Hamilton, revenu vers nous, on lui fit part de cette nouvelle assez réjouissante. J'avais bien, envie de retrouver un vrai lit sans attaque de reptile. Le jeune homme, s'inquiétait pour les réparations... oui, en effet, il faudrait sûrement qu'Atlantis envoie des personnes, histoire de garder encore de bon contact, même si au vu du caractère des Püntas, cela semblait les indifférer et n'en portait pas rigueur au casse coup de service.
« Oui, au moins, pour les relations diplomatiques. J’en parlerai à Weir » Même si je ne l’aimais pas, je me devais de lui mentionner ce fait. Après c’est elle qui gère ce côté-là.

Je toisai le soldat quelque instant, avant de lui jeter un regard circonspect.
« Vous avez quoi là ? » dis-je en touchant le dessous de mon visage pour lui montrer l’endroit. « Tttt plus bas… non pas là… » je m’amusais en le balader un peu. « Hum…tenez prenez cette lingette, vous en avez oublié un bout » dis-je en lui tendant une petite lingette pour qu’il se nettoie son visage. En réalité il avait rien, de bien alarmant, juste de la poussière qui n’était pas partie de son visage.
« Vous ressemblez à un Panda Hamilton… sans le côté Kawaii…par contre » fut une petite phrase ironique que je lui balançai gratuitement, avant de ranger mon sac et commencer à marcher vers la grotte, pour enfiler ma combinaison.

On salue la petite tribu de peluche, avant de sortir et de rejoindre Lorne dans le jumper. Le vol, fut court et il traversa rapidement la porte des étoiles, où comme d’habitude, une équipe de soins, était là au cas où et prirent mes deux acolytes pour l’infirmerie, alors que je montais les escaliers avec le Major, pour faire un rapport à l’autre tâche qui nous servait « d’impératrice ».

END 30/11/2016
pour Isia

(c) naehra.


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