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L’êre glacière chez les peluches // Frozen

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées :: Frozen - P7G-721
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Dim 21 Aoû - 19:02

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Isa Taylor-Laurence

Chronologie : Août, sur Frozen
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Depuis le temps qu'on me parle de cette planète et surtout de ses plantes, je n'espérais qu'une chose : y allé enfin (ça et retourner sur le site alpha) ! Alors, quand mon ami et supérieur Carson Beckett m'annonça la nouvelle, je sautillai sur place telle une gamine euphorique ! Ce geste surprenant, le fit rire. J'en avais tellement entendu du bien, malgré le froid qui y règne. Enfin, j'avais surtout eu vent de l'accueil chaleureux et exemplaires des habitants de cette planète les Püntas. Sorte de grosse peluche, moitié, lapin-chat et ours. J'avais dévorée les rapports de missions, concernant cette planète enneigée.

L'expédition du colonel Sheppard, du Major Frei, du Dr Grayson et de Dumond, avait fait grand bruit à l'infirmerie. Ils avaient ramené une plante violettes, semblables à de l'herbe, qui avait des propretés assez intéressantes. Fortifiant naturel, avec un effet euphorique sur les personnes. Cela pourrait s'apparenter à une drogue, mais aucune addiction n'entachait les bienfaits de ce végétal. Enfin, ils avaient ramené ça, mais aussi une Major, un brin congelé. Elle avait subi une hypothermie en glissant sous la glace. Les Püntas, l'avaient soigné, avec une efficacité assez surprenante pour un peuple aussi primitif. Bon faut, dire, qu'ils avaient peut-être l'habitude de ce genre de désagrément en vivant sur planète digne de l'être glacière !

Hors, en analysants les constantes de la militaire, j'avais pu voir, qu'elle avait aucunes séquelles, preuve que nos peluches blanches, devaient avoir de remèdes sacrément efficaces. Et qui dit remède, dit médicale et donc une science qui mérite d'être utilisé ici et améliorer avec notre avancée technologique. Déjà, qu'on avait fait de grand progrès avec la plante fortifiante.

D'autres équipes, qui étaient majoritairement composées d'anthropologues, très curieux d'étudier ce peuple, avaient constatée qu'un grand nombre de plantes colorées vivaient dans les grottes des Püntas. Et il serait enfin, intelligent d'aller faire une petite récolte et une analyse sur place ! mais bon le temps que Weir se décide enfin !

Le départ était prévu pour le lendemain 13h, j'avais reçu un mail de confirmation, avec l'équipement à prévoir, celui-ci nous attendrait dans l'armurerie avant qu'on parte en Jumper. Un militaire avec une formation de pilote nous escortant jusqu'à la grotte de la tribus d'Aïyla, reine de l'une des plus importantes communautés Püntas et aussi celle qui avait accueillis nos explorateurs. J'aurais un coéquipier, un certain Dr Femens, Botaniste. Il m'était parfaitement et simplement inconnu. Il était arrivé il y a peu, avec le lot de personne qu'avait décharger Cadwell avec le dédale. J'aurais pu le croiser, mais il avait dû tomber entre les mains de Carson ou de Mila, pour les check d'entrée dans la cité.

Le lendemain, fin prête, je m'étais levée avec une certaine impatience, pourtant le froid ce n'est pas vraiment mon truc. En lisant les rapports, il était bien spécifié de prendre des affaires chaudes pour le début de la traverser dans la toundra puis, des affaires plus légères une fois dans la grotte. En effet, la température de celle-ci avoisine les 25°degrés en moyenne. Je mis alors, mes habits standard.

N'aimant pas particulièrement l'uniforme, je dû me résoudre à enfiler cet immonde vêtement que je haïssais tant. Dans un sens, je le mettais que pour partir en mission. Je mis cependant en dessous, un haut noir a manche courte histoire de pouvoir retirer ma veste une fois à l'abris du blizzard.

J'espérais qu'une chose, qu'on ne soit pas coincé durant plusieurs heures par une tempête. Malheureusement, je crains qu'on n'y échappe pas, car c'est la saison en ce moment. Enfin, bon tant qu'on est au chaud, avec de l'eau, de la nourriture et en sécurité cela me conviens.

De mon pas assurés et après un repas au mess, je me rendis à l'armurerie, pour me faire équiper, des combinaisons rouges et épaisses pour braver le froid. Je n'enfilai point celle-ci immédiatement sous peine de crever de chaud très rapidement. Il me conseilla de l'enfiler une fois dans le jumper, quand on sera proche des grottes. Le militaire en charge de l'armurerie, m'expliqua mon équipement et l'arme que j'aurais, un pistolet et un couteau de combat. Très bien.

J'étais apparemment très en avance, alors naturellement, l'homme commença à papoter avec moi. Je fini par le délaisser pour rejoindre la baie des jumpers et attendre mon équipe. Le vaisseau était déjà chargé des différentes caisses et autres équipements pour la récolte et l'analyse des plantes. Quelques minutes plus tard, je vis mon futur coéquipier franchir le pas de la baie. Je me retournai, lui offrant un ravisant sourire en lui tendant ma main.

« Bonjour, Docteur Isia Taylor Laurence, enchanté ». J’avais une voix avenante et assez joyeuse qui trahissait mon ravissement de partir en mission.


© Starseed

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Lun 22 Aoû - 15:53

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Doucement ! C’est très fragile !

Mike déposa lentement la caisse de matériel dans le jumper, le militaire à coté de lui l’imitant. Le botaniste souffla un peu de répit, avant d’observer le travail accompli : les quelques caisses étaient empilées bien en ordre, prêtes à partir en mission. Il fit un large sourire à son assistant, avant de le remercier et de sortir en vitesse de la baie des jumper. Il se saisit de son bloc de données afin d’étudier les derniers détails de la mission.
Pour lui, c’était la toute première fois qu’il partait en mission dans pégase, il devait donc en savoir le maximum pour la mener à bien.
D’après ce qu’il avait cru comprendre, lui et deux autres personnes devaient aller récolter une sorte de plante de couleur violette, aux vertus fortifiantes, afin d’envisager la possibilité d’en synthétiser un médicament, ou quoi que ce soit d’utile. Cette plante poussait apparement sur une planète glaciale habitée par une peuplade indigène d’hommes-chats, apparement pacifique.
Une mission sans encombre en principe donc. Mike était plus qu’impatient de pouvoir partir en mission. D’après ce qu’il avait cru comprendre, il allait être accompagné d’un membre du personnel médical, ainsi que d’un militaire pour assurer leurs arrières au cas ou.

Il marcha d’un pas rapide à travers les longs couloirs d’Atlantis, jusqu’à finalement atteindre ses quartiers personnelles, où il s’enferma. Il tira un tiroir de sa table de chevet, avant d’en sortir un petit appareil relié à une paire d’écouteurs. Il les enfila avant d’activer le MP3.
.
Une fois cela fait, il récupéra un grand sac à dos et se mit à y engouffrer un peu de matériel et de vivres, mais aussi un étrange petit paquet de couleur bleu, qu’il plaça entre deux rations afin d’éviter qu’il ne se déplace trop. Il vérifia qu’il n’avait rien oublier, avant de refermer le sac et de retirer ses écouteurs, rangea le MP3 à sa place. Il sortit alors de sa chambre et se dirigea vers le mess, fin prêt pour son départ, le lendemain.

En se réveillant, Mike sentit le stress le prendre peu à peu. C’était toujours comme cela juste avant le départ en mission. Il revérifia une dernière fois son sac, avant de s’habiller de la tenue réglementaire destinée aux membres de l’expédition civile, et de sortir de sa chambre pour manger un morceau, son sac à dos avec lui.

Une fois sorti du mess, il se dirigea d’un pas prompte vers l’armurerie, où le reste de son équipement l’attendait. On lui donna d’épaisses combinaisons pour résister au froid, que le scientifique fourra sous son bras, en attendant le moment du départ. On lui tendit également un pistolet ainsi qu’une lame. Mike lança un regard assez peu rassuré vers l’armurier, qui lui expliqua poliment que « Ce n’était qu’une mesure de sécurité, et qu’il n’aurait surement pas à s’en servir ». Le botaniste finit tout de même par prendre les armes et les mettre à sa taille.
Il ne s’avait pas se servir d’une arme à feu. En fait, il n’aimait pas vraiment ça. Beaucoup trop dangereux.

Il remercia tout de même l’armurier, lui offrant un sourire le plus rassuré possible -même si ce n’était vraiment pas le cas-. Le scientifique se dirigea alors directement vers la baie des jumpers, regardant sa montre. Pile à l’heure pour le départ. Il passa la porte, et au moment où il releva les yeux, il vit une femme s’approcher de lui, tout sourire, en lui tendant la main.

Bonjour, Docteur Isia Taylor Laurence, enchanté.

Elle lui avait offert une voix chaleureuse et qui incitait à la discussion, et il ne fallut pas plus à Mike pour dors et déjà commencer à l’apprécier. Il lui rendit un sourire lumineux avant de saisir sa main et de la secouer un peu.

Ah… Bonjour ! Mike Femens, enchanté également. Je suppose que, heu, c’est vous qui partez en mission avec moi, c’est ça ?

Il relâcha sa main avant de regarder par dessus l’épaule de la doctoresse, cherchant visiblement quelque chose.

D’ailleurs, on devrait être trois non ?

Leur escorte ne semblait pas encore être arrivée. Il cligna des yeux plusieurs fois avant de finalement de nouveau reporter son attention sur sa collègue.

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Mar 23 Aoû - 13:52

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J'étais arrivé depuis quelques temps mais pour le moment on ne m'avait assigné nulle part. Kalash n'avait pas bien supporté le voyage il était encore chez le vétérinaire. Je détestais savoir mon chien malade , j'allais le voir le plus souvent possible. J'espérais quand même qu'il allait finir par s'acclimater. Je ne voulais pas changer de compagnon à quatre pattes. Lui et moi on s'étaient sortis de pas mal de situation jugées désespérées. Dans les moments où je n'avais pas le droit de le voir, j'avais visité un peu les lieux, enfin surtout le principal: la cantine. Je faisais du sport, je m'instruisais sur Atlantis, sur les planètes découvertes. Je devais reconnaitre que je ne connaissais quasiment rien. J'avais entendu parlé de ce programme mais j'y avais pas prêté attention. En même temps quand on vient vous dire que l'armée a un programme pour aller sur d'autres planètes avec des vaisseaux et tout y'avait de quoi être septique. Bientôt ils allaient construire l'étoile noire et seraient capables de viser la planète Terre. Par contre maintenant je devais rattraper mon retard. C'est lors d'un moment de calme que j'avais qu'on était venu me chercher pour m'amener devant un gradé.

-Soldat Hamilton vos tests sont revenus vous avez le gène ATA. Nous allons donc vous former au pilotage de jumpers. Je sais que ce n'est pas dans vos compétences mais vous apprendrez. Vous partirez demain avec un pilote instructeur pour vos premières leçons. Vous serez aussi affecté à la protection d'un membre de notre personnel médical et d'un botaniste. Votre destination est la planète Frozen.

Je me mis au garde vous. -Oui chef

Je sortis du bureau et explosais de rire, ils avaient vraiment appelé une planète frozen? et on allait rencontrer Elsa et Olaf? Remarque j'étais pas contre la rencontrer elle était bonne comme personnage. Je retournais à mes quartiers et me renseignais sur cette planète, son histoire , ses éventuels habitants. J'aimais l'humour mais je ne partais jamais en mission sans potasser le dossier. Je ne savais pas non plus ce qu'était ce gène, j'avais un truc en plus? bon j'excellais en humour souvent pas drôle mais je ne pense pas que c'était lié à un gène ...au pire je demanderais au doc de la mission. Mais je devais reconnaitre que l'idée d'apprendre à piloter me plaisait. Et puis Kalash toujours au repos autant que je m'occupe utilement.

Le lendemain j'ai eu un casse tête pour m'habiller. En effet je n'étais pas habitué à des missions dans du froid polaire, on peut pas dire que le moyen orient correspond à ces critères. Surtout que là si j'avais bien lu les rapports si nous allions chez les Puntas il allait faire bon. Je m'habillais pour un milieu tempéré et je prenais le manteau le plus chaud qu'ils aient à disposition dans l'équipement. J'allais chercher des armes à l'armurerie, rien de trop impressionnant le peuple de cette planète était désigné comme amical. Je pris quand même un couteau, un pistolet, une arme automatique, 3 chargeurs et deux grenades. On est jamais assez trop prudent. Je rejoignais mon instructeur au hangar à jumpers avant l'heure prévue, je détestais être en retard. Drôle de nom ça jumper, j'avais vu le film mais ça devait pas être lié. Ca avait des dimensions correctes, il semblait d'ailleurs déjà être chargé pour l'expédition. Les scientifiques se trimballaient toujours avec une tonne de matériel, pire qu'une femme qui part en voyage deux jours et prends trois valises. Je ne faisais pas un cliché concernant les scientifiques, en Irak suite à l'utilisation d'armes chimiques ils arrivaient avec plus de matériel que nous pour le combat. Et bien souvent ils nous sauvaient la vie pour adapter nos réponses à ces armes. Par contre j'assumais totalement mon cliché sur les femmes. Je le vis au pied du vaisseau ou truc dans le genre. Je m'avançais et me présentais.

Bonjour soldat de 1ère classe Alek Hamilton. On m'a assigné à l'apprentissage du pilotage de jumper.

Repos soldat, je suis le major Lorne. C'est moi qui vais vous apprendre comment piloter ces engins. Vous verrez c'est assez amusant mais surtout cela n'a rien à voir avec n'importe quel type de pilotage que vous avez pu connaitre sur Terre. Que vous soyez arrivé très tôt est un bon point. Pour commencer nous allons faire le tour extérieur de l'appareil. Ca vous donnera le coup d’œil des dimensions ce qui peut servir si on doit se poser dans des endroits pas spécialement fait pour ça.

Alors que nous commencions à faire le tour de l'appareil et que le Major m'expliquait énormément de choses une femme arriva dans la baie à jumper. Mince là je saurais pas dire si c'était le médecin ou le scientifique qui venait d'arriver. Je me laissais peu distraire et continuer d'écouter et surtout de mémoriser l'extérieur du vaisseau. Quand j'entendis une deuxième personne arriver là pas de doute c'était le scientifique. Les deux personnes se saluèrent pendant qu'on marchait vers eux. Je me tenais à côté du major mais sans rien dire.

Bonjour, Docteur Laurence et professeur Femens. A ce que je vois vous êtes fins prêts pour notre petit voyage sur Frozen. Je vous présente le soldat de 1ère classe Hamilton. Il sera là pour assurer votre protection si besoin et il commence une formation de pilotage de Jumper.


Je regardais les deux personnes et les saluaient respectueusement.

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Jeu 25 Aoû - 20:09

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence


L’homme qui venait d’arriver, me confirma son identité avec un sourire lumineux, naturellement le miens resta sur mon visage joyeux. Il avait l’air de bonne humeur, malgré quelques hésitations. Le stresse de la première mission peut-être ? Comme je le comprends, j’avais sentie des fourmillements et des impatiences dans la nuque, la première fois. L’envie de traverser la nappe violette et de découvrir un autre monde, bien loin de notre imagination. C’est vraiment une expérience unique et si excitante que j’adore partir en mission, même si c’est pour soigner nos soldats qui ont essuyé une attaque Geniis. M’enfin bon, là, nous allons voir un peuple amical qui ont fait beaucoup de bruits ici. Normalement, rien de dangereux ne nous attend.

Mike, me répondit, me demandant si j’étais bien sa collègue de mission. Un rictus amusé se dessina sur mes lèvres. Naturellement, je n’allais pas passer à côté de cette perche juste énorme.

« Non, j’aime juste admirer les jumper » Luit-dit-je ironiquement. Mes grands yeux bleus, lui lacérèrent un regard sur le même ton.

Au moment, où il me demanda si on ne devait pas être trois, deux hommes sortis du vaisseau spatial. Ah finalement, je n'étais pas la première arrivée. Je ne les avais pas aperçue. Le major Lorne était accompagné d'une nouvelle tête.

Décidément je suis la seule femme de cette équipe. Ce n'est pas pour me déplaire. L'inconnu fut présenté par son hiérarchique. Tiens donc, il n'est pas suffisamment grand pour se présenter comme un grand garçon ? Un 1er classe nommé Alek Hamilton. Que des Américains, eh bah je suis gâté tiens. Bon dans un sens, la grande nation de l'oncle Sam, compose la majorité de cette expédition. Le soldat nous fit un salut respectueux, pendant que Lorne serrait la main de Mike et fis de même en me regardant dans les yeux, je lui fit un petit sourire amusé.

« Major » Je saisie sa main pour le saluer « Cette fois, volé droit, je n’ai pas très envie de faire de l’exploration souterraine ». Petite référence taquine, sur une mission ultérieure en semble. Il avait très bien piloté, mais il avait dû éviter des tirs Wraiths. Le militaire pouffa un peu, ne sachant pas trop quoi sur le coup. Oui, j'étais d'excellente humeur !

Puis naturellement, je me dirigeai vers le soldat pour me présenter et lui sera aussi la main avec un sourire radieux.

Une fois les boniments réalisés, le Major, nous demanda d'embarquer dans le jumper, nous montrant nos combinaisons rouges qu'on devrait enfiler avant de sortir sur la planète. En pénétrant dans l'habitacle, je vérifiai que tout mon matériel était là, puis je m'assis derrière le major sur l'un des grands sièges. Il n'y a pas dire, les anciens, savent la définition de « confort », les assise sont moelleuses et ergonomiques, un vrais bonheur d'être dedans. Une fois tout le monde attachés, le major, commença à décoller. Le vaisseau s'éleva dans le couloir du haut, pour se retrouver dans la salle d'embarquement quelques minutes après. L'homme prenait son temps, expliquant au soldat les manœuvres à faire. Mais c'est qu'il s'applique le professeur !

La porte des étoiles était enclenchée et la nappe violette mouvante, semblant visqueuse, nous attendait bien patiemment. Quelques autorisations se firent entendre et hop, on traversa l'horizon des événements ! J'adorais la sensation un peu tendu qui se crée dans notre bas ventre quand on traverse la stargate ! Oui, je sais, je suis étrange.

Le contraste fut flagrant, le jumper arriva sur la plantée où il faisait beau et la neige reflétait les rayons du zénith. Je cherchai dans ma veste mes lunettes de soleil. Le problème des yeux clairs c'est leurs fragilités aux expositions. Une nouvelle fois, Lorne, parlait donnant son cours à Hamilton.

Mon regard dévia vers le botaniste, car bon les cours de pilotage ne me bottent autant qu’une partie de mikado. « Quand c’est la première fois, en France ont fait un vœu » Lui dit-je amicalement. Puis, je fus attirée par la beauté des paysages composés de tondra et de sorte de cactus gelés avec de bosquets secs. Il n’y avait pas à dire, on n’avait pas l’impression qu’il fasse si froid dehors, surtout avec le soleil… seul indicateur des températures extrêmes, était sur l’écran de pilotage qui affichait un beau -25°C. Plutôt chaud pour la saison vous ne trouvez pas ?

Lorne, entrepris une manœuvre pour se poser dans une zone dégagée. « Vous aurez à marcher 10 minutes, avant de rejoindre les grottes des Püntas. Je ne peux pas vous rapprocher plus, il n’y pas de zones plates. » En effet, le terrain était vallonné de grande dune de neige.

« Je viendrais vous chercher quand vous sortirez, je vais faire de la reconnaissance du terrain en jumper ». Ainsi, donc il nous laissait ? Ok, pauvre Hamilton il allait se faire chier avec nous. Mais bon, c'est son job de soldat d'assurer la sécurité des civil en expédition, même si l'activité proposée n'est pas joyeuse. Lorne, avait reçu l'ordre de scanner des parcelles de la planète pour en apprendre plus sur les sols rocheux et surtout sur les nombreux lacs glacés.Je partie dans la cabine arrière, pour m'équiper de l'énorme combinaison, elle était affreusement lourde. Je me sentie un peu gauche quand je dû l'enfiler… J'avais l'impression de ressembler un mister bimboldum !
« Eh bien si avec ça on ne roule pas… ».

Une fois que tout le monde fut équipés, avec ou sans aide d'autrui, on sortit sur le manteau de neige. La porte du jumper fut un « splouch » moue, comme si elle touchait un champ de coton. J'enfilai, mes sacs et je sortie dehors. Immédiatement, le froid mordant m'agressa et je relevai mon cache nez et oreille. Brrr.

Je laissai mo regard se perdre sur le paysage, on voyait une immense barrière rocheuse aux couleurs brunes non loin de nous, sûrement l'emplacement de la grotte. D'ailleurs, la montagne semblait plate au-dessus. Dans les rapports du major Frei, j'avais lu qu'au-dessus, il y avait un immense lac et qu'en conséquence l'eau était dans les murs des grottes. Confirmation qu'on aura très vite, car apparemment les pierres des parois est translucide.

Aux pieds de la montagne des monticules de neiges de 1m70 de haut. En réalité, ce sont des tentes en peaux, qui servait de toit à des abris creusés dans la neige, pour accueillir les bêtes des Püntas, des sortes de grosses vaches poilues, nommés « Yamacks », qui leur servaient de montures, de bête de bas et de nourriture.

« Les Püntas ont dû nous voir atterrir, ils viendrons sûrement vous voir avant de pénétrer dans les grottes ». Chouette ont va avoir l’accueillis local ! Parfait.

Mon regard se posa sur le jeune soldat, attendant qu’il ouvre la marche. Lorne nous salua, et décolla quelques minutes après. Je regardai les deux hommes. « C’est votre 1er mission à tous les deux ? ». À tous les coups, je suis avec deux bleues.

Spoiler:

©️ Starseed

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Ven 26 Aoû - 12:36

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Son interlocutrice pris soudain un air assez amusé, et lui répondit ironiquement :

Non, j’aime juste admirer les jumper.

Mike se sentit alors légèrement honteux d'avoir posé une question aussi stupide, mais ne se laissa pas démoraliser pour autant. Surtout que, quelque secondes après, il put observer deux militaires descendre du Jumper et marcher vers eux d'un pas décidé. Mike crut reconnaitre le major Lorne, mais ne sut dire qui était la personne l'accompagnant.

Bonjour, Docteur Laurence et professeur Femens. A ce que je vois vous êtes fins prêts pour notre petit voyage sur Frozen. Je vous présente le soldat de 1ère classe Hamilton. Il sera là pour assurer votre protection si besoin et il commence une formation de pilotage de Jumper.

Mike sourit aux deux soldats en leur faisant un petit signe de la tête. Il serra la main de Lorne, souriant, puis se mit à réajuster son sac à dos.

Major. Cette fois, volez droit, je n’ai pas très envie de faire de l’exploration souterraine.

Mike s'immobilisa soudainement dans sa vérification et lança un regard inquiet vers les deux interlocuteurs. Le major se mit à rire brièvement. Mike fit de même, mais d'un rire nerveux lui. C'était vachement rassurant de savoir que le major risquait de les envoyer dans le décor à tout moment. Le docteur Laurence alla se présenter au second soldat, et le botaniste l'imita quelques secondes plus tard. Puis, sans plus attendre, les explorateurs embarquèrent à l'intérieur du jumper. Mike n'avait jamais vraiment été très à l'aise lors des voyages en avion, mais alors en jumper...
Il alla s'assoir sur un des sièges de derrière, ce que Taylor fit également peu après. Les deux militaires se mirent à l'avant, et Lorne se mit à expliquer patiemment les différentes commandes à son apprenti.
Mike, lui, tenait fermement son sac à dos devant lui, sur les genoux, cherchant désespérément à s'accrocher à quelque chose en prévision du décollage, qui se fit incessamment sous peu.
Le vaisseau commença à s'élever lentement dans les airs. Mike ferma les yeux et essaya de s'imaginer à peu près partout sauf ici. Il finit par les rouvrir, pour voir le vortex de la porte juste en face d'eux. Soudainement, le jumper s'élança alors.
Le changement fut bouleversant.
De la semi-pénombre de la salle d'embarquement, ils passèrent à un blanc aveuglant. Le botaniste dut plisser les yeux pour ne pas être aveuglé par toute cette neige. Il vit du coin de l'oeil Isia s'emparer d'une paire de lunettes de soleil, et jura intérieurement de ne pas en avoir prise une. Le paysage autour d'eux, féérique, défilait à une vitesse hallucinante. Les cours reprirent dans le cockpit, et Mike en profita pour jeter un oeil vers la seule femme de l'expédition. Celle ci était déjà en train de le regarder, et lui lança :

Quand c’est la première fois, en France ont fait un vœu.

Mike sourit légèrement. Il souhaita intérieurement que la mission se déroule comme sur des roulettes, et qu'ils ne se crashent pas sans un monticule de neige. Il observa le tableau de bord quelques secondes, qui indiquait qu'ils allaient bientôt se poser. Mike entreprit alors de préparer sa combinaison, afin d'essayer de penser à autre chose.

Vous aurez à marcher 10 minutes, avant de rejoindre les grottes des Püntas. Je ne peux pas vous rapprocher plus, il n’y pas de zones plates. Je viendrais vous chercher quand vous sortirez, je vais faire de la reconnaissance du terrain en jumper.

Le scientifique hocha doucement la tête, et attendit l'arrêt complet du jumper avant de se lever, et de se mettre en tenue polaire. Cette dernière était presque étouffante, et ses mouvements étaient clairement entravés. Mais bon, au moins, il n'aurait pas froid. Il récupéra une des caisses de matériel, qui n'était pas trop lourde, et qui leur serait surement très utile pour la récolte, et l'attacha sur le haut de son sac à dos. Il ressemblait vraiment à un grumelot comme ça. Il descendit le dernier du jumper, et une vague de vent et de neige vint le frapper en pleine figure. Son visage se crispa quelques secondes, puis il ouvrit les yeux pour observer un peu les alentours. Au loin, il aperçut un grand escarpement rocheux. C'était là que vivaient les Püntas, lui semblait-il. Lorne leur lança alors :

Les Püntas ont dû nous voir atterrir, ils viendrons sûrement vous voir avant de pénétrer dans les grottes.

Mike hocha la tête, appréhendant légèrement encore la rencontre avec les gros chats arctiques. Le major vint les saluer rapidement, avant de remonter dans le transport et de décoller. Le botaniste eu un petit pincement au coeur en voyant leur seul moyen de partir de la planète s'éloigner d'eux. Finalement, il se tourna vers ses deux congénères, attendant que le soldat Hamilton prenne la tête du groupe, ce qui lui semblait la décision la plus logique.

C’est votre 1er mission à tous les deux ?

Mike se gratta l'arrière de la nuque, un peu gêné.

Non. Enfin, si, la première dans Pégase. Mais je suis déjà parti en mission au SGC, et la dernière s'est... Enfin, heu, bref, non, pas vraiment.

Il préféra se taire, avant d'en dire trop. Le souvenir du cadavre de Madney lui revint à l'esprit, et son regard se perdit dans le vide quelques secondes. Puis, il le chassa rapidement, et regarda le médecin d'un air un peu gêné.
Il devait vraiment passer pour un débile actuellement.

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Ven 26 Aoû - 20:06

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Je souriais en coin quand la médecin évoqua apparemment quelques vols un peu compliqués. Et bien je lui déconseillerais de voler avec moi si jamais j'achevais ma formation. Si je pilotais les jumpers comme je conduisais les humvees au moyen orient , certains passagers allaient avoir besoin de sacs pour vomir. Ca me rassurais aussi de savoir que mon prof n'était pas un névrosé de la sécurité et qu'il savait improviser.
Par contre j'avais remarqué que le scientifique c'était un peu décomposé quand il avait entendu parler de ce moment. Aie lui aussi il faudrait que je l'évite à bord sinon il risquait de me faire une crise cardiaque en plein vol. Je me voyais pas devoir piloter et donner les premiers secours en même temps.

Nous embarquâmes dans le vaisseau et honnêtement j'étais vraiment comme un gosse un matin de Noel mais je ne devais pas le montrer. Ce vaisseau était pas très spacieux mais pour quatre personnes ça suffisait. Question décors c'était plutôt cool, ça ressemblait à ce que j'avais imaginé plus jeune en voyant des films. Je m'asseyais devant avec le major. Je fus surpris du confort des sièges rien à voir avec celui des humvees. Ils avaient pensé à tout les anciens mais surtout au confort de leur fessier lors des voyages. Je regardais si je ne voyais pas par hasard un porte gobelet et là je me serais cru dans une Rolls. Déception il y en avait pas.

Trêve de plaisanteries, je me re concentrais pour écouter le Major m'expliquer comment fonctionne un engin pareil. Je vis qu'il avait des commandes dans les mains...haut, bas, gauche, droite, jusque là facile. Enfin je verrais ça quand se sera moi aux commandes. J'espère qu'ils sont bien assurés. J'écoutais toujours le Major.

Là où ça devient compliqué c'est pour les éléments du vaisseau que tu gères par la pensées, telles que l'armement, les infos internes au vaisseau. Il te faudra apprendre par coeur comment il fonctionne.

Par la pensée? comment ça? je pense envoyer un missile et il part tout seul? Major je veux pas vous décevoir mais me confier ça ce n'est pas une bonne idée...[/color]

On a tous eu la même réaction au début mais on se calme vite et vous verrez qu'en situation de combat vous apprécierez que ce soit comme ça.

On avait décollé, pris un genre de couloir en hauteur et nous voila face à la fameuse porte des étoiles. Je pense sincèrement que je ne réalisais pas bien ce qu'il se passait. Je voyais cet année qui semblait en métal en face de moi, son centre rempli par ...on aurait dit de l'eau visqueuse. Discrètement je me pinçais pour réaliser que je ne rêvais pas. Le vaisseau avançait vers la porte et je regardais comment le Major s'y prenait. On entrait dans cette "eau" et pouf devant nous que du blanc assez rapidement. Je fus surpris et plissais les yeux. Ce système était vraiment époustouflant, fascinant , incroyable.

« Vous aurez à marcher 10 minutes, avant de rejoindre les grottes des Püntas. Je ne peux pas vous rapprocher plus, il n’y pas de zones plates. Je viendrais vous chercher quand vous sortirez, je vais faire de la reconnaissance du terrain en jumper ».

Le jumper se posait, j'observais toutes les procédures.

Tu dois au maximum choisir un terrain plat pour atterrir. Bien sur en cas d'urgence on peut atterrir sur des terrains plus accidentés mais ce n'est pas conseillé. Une fois au sol tu vérifies tous les capteurs que le vaisseau soient ok. C'est pas vraiment plus compliqué qu'une voiture si tu es appliqué. Je dirais que piloter un char d’assaut est plus complexe.

Je me levais de mon siège m'équipais en conséquence sans oublier les lunettes pour protéger mes yeux. Je vérifiais que mes armes étaient ok ensuite j'allais aider la doc à mettre sa combinaison car je l'avais vu un peu galérer. Je me retins de rire en voyant l'allure du scientifique.

« Eh bien si avec ça on ne roule pas… ».


Vous ça va aller mais le professeur par contre il y a de grandes chances qu'il roule oui...


Je descendais du vaisseau en premier , les deux autres personnes me suivaient. C'était la première fois depuis bien longtemps que je partais en mission seul sans mon chien, et je n'aimais pas trop ça, vivement qu'il se remette sur pattes pour venir découvrir ces planètes avec moi.Tout était blanc ...partout...de mémoire je ne me souvenais pas avoir vu un truc pareil sur Terre. Je distinguais quelques monticules qui devaient appartenir aux Puntas. Je me dirigeais directement vers ça. Vu qu'ils nous avaient vus arriver autant aller leur dire bonjour de suite.

« C’est votre 1er mission à tous les deux ? »

Je n'avais pas trop apprécié le ton sur lequel elle avait dit ça. J'allais répondre mais le professeur m'avait devancé.

Non. Enfin, si, la première dans Pégase. Mais je suis déjà parti en mission au SGC, et la dernière s'est... Enfin, heu, bref, non, pas vraiment.

S'il avait déjà fait des missions pourquoi il semblait si nerveux?

C'est en effet ma première fois sur Hott, prévenez moi quand l'empire arrivera j'aimerais dire bonjour à Vador...On va aller voir directement les Puntas, Docteur vous semblez mieux connaitre que nous ici, je vais vous laisser gérer la rencontre si ça ne vous dérange pas.

J'essayais un peu de me rattraper de mon ton tranchant mais ça avait été plus fort que moi. Par contre il ne valait mieux pas que ce soit moi qui parle en premier avec les puntas, je n'avais jamais été bon en diplomatie.

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Mer 31 Aoû - 18:10

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence


Le botaniste avait l'air particulièrement à l'aise dit donc… oui c'est de l'ironie. Entre son regard stupéfait quand j'avais fait une blague à Lorne, son petit sourire pincé dans le jumper et maintenant ses paroles d'un ton gêné… Il n'était pas rassuré, au vu de son sous-entendu sur la dernière mission faite avec le SGC … qui avait dû être une véritable catastrophe. Voilà pourquoi il était si nerveux. Je lui fis un petit sourire compatissant. Il devait se détendre un peu, celle-ci ne devait pas bien changer de celles qu'il avait faites auparavant. Sauf qu'on ne tombera pas sur des Goald'ul ni de Wraiths, car ils avaient délaissé cette planète depuis des générations, faute de nourriture.

Quant au militaire il ne semblait pas vraiment bavard, il m'avait arraché quelques rires quand il avait exprimé sa stupéfaction sur les commandes particulières du vaisseau. J'avoue, qu'il fallait avoir une certaine concentration pour piloter ses engins, car pour le peu que votre esprit soit parasité par des souvenirs peu agréables, un drone pouvait partir ou bien même une commande assez étrange pouvait apparaître soudainement sur les écrans. Pour ma part, j'avais une certaine admiration pour les pilotes de jumper. Savoir faire le vide tout en étant réactif à des paroles autour d'eux, c'est quand même une belle compétence. Je crains que si on me donne les commandes d'un jumper ça soit une très mauvaise idée, non pas à ma façon de conduire (et bim le stéréotype) mais au fait que je ne peux pas m'empêcher de penser à pleins de choses en même temps dont l'éventualité de nous crasher… chose que l'engin ferait sans hésiter. Bien entendu sinon ça ne serait pas drôle.

Mon second rire contenu celui-ci, semblant à des raclements de gorge, fut quand il mentionna le fait que le professeur pouvait rouler. Remarque pas très gentille pour le pauvre homme déjà pas bien à l'aise. Je suis quelqu'un qui rit facilement aux boutades et autres moqueries, un bon public en somme. Mais on devait avouer que le biologiste avec sa sature carrée avait plus l'air d'une boule que moi, ce qui n'avait rien à voir avec son poids parfaitement normal dans ses constances d'IMC.

Enfin bon, venu le moment où je lui posai la question. Le gris ne semblait guère apprécier au vu de son ton tranchant. Je l'avais vexé ? Oh mais c'est qu'on a des susceptible ici ! Mon regard se figea sur ses traits fins, mes lunettes cachaient mes grands yeux bleus, mais mon sourire amusé et carnassier venait de s'afficher. Je lui répliquai du tac-o-tac, d'un ton agréable.

« Il faudrait éviter si vous ne voulez pas devenir un Sith. » Mon rictus resta visé sur mes lèvres encore quelques secondes avant de répondre à son maigre rattrapage. Je n'étais nullement offusquée de sa remarque. Il m'en fallait beaucoup pour être courroucée surtout de ce genre de parole, après tout je suis aussi une personne « tranchante ».

« Bien entendu, la force des Padawann n’est pas la communication » Lui dis-je d’un ton amusé et faussement provocateur. Bah quoi ? Quand on me donne matière il ne faut pas s’attendre à des sourires de minette, mais bien à des boutades. S’il le prend mal, grand bien lui fasse, mais cela serait dommage qu’il soit un bon stéréotype militaire comme on les adore tiens !

D'un mouvement élégant, je sautillai sur le côté pour ouvrir la marche et mettre mes deux compères masculins en mouvement. Prenant quand même la peine de laisser Alek passer devant à un moment. Je ne vais pas lui voler son job. Au bout de quelques minutes, mon regard se tourna vers le scientifique, tapotant son épaule moelleuse et cotonneuse de la combinaison. « Détendez-vous docteur, tout se passera bien, le pire qu'on risque c'est de rester coincé dans la grotte et de supporter les ronflements des Püntas… ou du soldat Hamilton ». Une nouvelle fois j'eue un petit rictus amical et joyeux découvrait mes dents blanches et parfaitement alignés.

Je suis plutôt adepte du soleil que de la neige, mais je dois avouer que l'énorme couche de neige présente sur la planète, me donnait envie de sauter dedans… je suis quand même étrange parfois… l'excès de bonne humeur me rend un peu fofolle. Enfin bon, je me retenue de cet élan de gaminerie, pour me concentrer sur mes pas. Et apparemment pas assez bien, car à un moment, je « tombai » un peu plus bas. Me retrouvant avec de la neige jusqu'aux hanches. Surprise, je laissai échapper un petit « ah » de mes lèvres.

Je commençais à gigoter pour dégager, quand je sentie, que quelqu'un venait de me prendre sous les bras pour me soulever dans les airs. Bon, ce n'est pas l'un des deux hommes qui m'accompagnaient pour deux raisons : un je les voyais et deux, j'étais trop haute dans les airs pour que la « créature » qui était venu à mon secours soit un humain de taille inférieure à 1m90.

Quand mes pieds retrouvèrent le plancher des pingouins, je pus voir l'immense silhouette blanche et duveteuse d'un Pünta. Celui, me regardait avec ses trois grands yeux. Et ils n'étaient pas seuls. 5 compères peluches avec lui, un peu moins grand d'ailiers. Comment avait on fait pour ne pas les voir ? Enfin, personnellement je n'avais rien vu. Remarque avec les dunes …

« Euh Bonjour et merci »
« Être normal, je suis Pitya, mâle reproducteur de la tribu d’Aïyla »… ah c’est pour ça qu’il est plus grand, c’est l’heureux papa de 11 petites boules de poile, de la fameuse reine Aïyla. Il commença à me sentir, pendant que ses compagnons allaient renifler les deux autres hommes. J’espère qu’ils ont lu un rapport expliquant les mœurs de leurs races, car sinon, ils vont être surprit de leur esprit très tactile. En effet, les grandes mains griffues des Püntas, n’hésitèrent pas à nous toucher.

« Laissez-les sans poils agiter leur vie ! Et allé voler des vies pour nourrir clan »
Immédiatement, les 5 Püntas, regardèrent derrière eux, un Püntas, qui semblait plus vieux, venait de fendre la foule de ses camardes, pour ce poster devant moi et m'ausculter à son tour. Les autres Püntas, nous saluèrent d'un signe de tête respectueux, avant d'émettre une sorte de grognements aigus. On pourrait comparer ça à un sifflement, puisque des vaches, harnachées, galopèrent dans la steppe enneigée pour rejoindre leurs maîtres. Je n'aurai jamais cru des yacks pouvaient courir aussi vite… enfin bon, ils partirent avec, nous laissant avec la dernière peluche autoritaire.

« Soyez les bienvenus amis. Je suis Hua, chef de la tribu d’Aya. » Il me regarda et pris ma main emmitouflée dans un gant « Faire longtemps que sans poil n’être pas venu avec une reine. Vous être reine de guerre aussi ? »

Je fus surprise par ses propos, je mis quelques secondes à me souvenir des rapports des autres expéditions, mentionnant le nom donné au sexe féminin. En effet, les femelles, étaient des « reines » chez les Püntas, donc précieuses pour la reproduction, ils avaient eu quelque mal à comprendre que chez les humains, les femmes ne servent pas qu'à procréer. Ses trois yeux, jaune me toisaient attendant une réponse, hors il ne me laissa pas répliquer, son regard dévia sur les autres humains « Reine avoir deux mâles pour elle ? ». Je retenue un rire dans ma gorge, toussotant amusé. Oui je suis comme ça, j'aime avoir le choix. Non mais vraiment, même en lissant les rapports, je ne m'attendais pas à ce genre de question. Je repris un peu te contenance, regardant la bestiole dans les yeux… enfin sur deux yeux sur trois.

« Nous sommes honoré de vous rencontrer. Je suis le Dr Isia Taylor Laurence, voici le Dr Mike Femens et le soldat 1ère classe Alek Hamilton. Nous sommes là pour récolter des plantes et étudier les végétaux qui poussent dans votre grotte » les Püntas ne comprennent pas tous nos titres et finisse par nous surnommer, je suis assez curieuse de nos petits sobriquets. Il hocha la tête « Et non, aucun des deux n'est mon mâle ». Un fin sourire se dessina sur les lèvres du vieux Pünta, nous laissant voir sa dentition pointue. « Sans poil être étrange, laisser reine sans reproducteur ».

Je choisie de ne pas répondre, le sujet de la reproduction, n'est pas vraiment un thème intéressant. Hua hocha la tête, nous reniflant chacun notre tour et nous fit signe de pénétrer dans le tunnel étroit qui menait jusqu'à la grotte. Je passai la première. Je fus surprise de l'étroitesse de cet endroit, par moment je sentais des poils arrachés aux roches de la paroi. Plutôt sombre, j'espère que je ne vais pas être déçut en voyant la grande salle. Selon les écrits de mes comparses, elle était époustouflante.

Et en effet, je vis une lumière douce devant nous, sentant la chaleur venir. En sortant du couloir rocheux, je fus émerveillée devant le spectacle. Une salle immense, avec un plafond très haut, je dirais au moins 200 mètres… la salle était vallonnée, d'herbes en tout genre, la plupart étaient violettes avec des petites fleurs blanches. Des grandes herbes similaires à celle de nos pâturages. Le plus impressionnant était peut-être les parois dans une roche translucide, qui laisse passer la lumière, mais aussi, on pouvait très bien voir que nous étions sous le lac ou dans celui-ci qu'importe….Une multitudes de poissons, vivaient dans ces eaux.

Des plus petits au plus grands… je sursautai en voyant une immense anguille de 6 mètres nager le long des murs… vu sa dentition, j'étais ravie de la savoir de l'autre côté. Espérons que les murailles ne cèdent pas, pour une raison obscure.
Au milieu de la salle, il y avait un grand bassin, avec une colonne de cette même roche blanche que cette de la salle, avec un cristal bleu qui trônait comme une pierre précieuse. J'ignorai sa fonction. Dans l'eau qui enlaçait la colonne, il y avait un Pünta, bien différent des autres, au vu de la paire de mamelle qui pendait à son buste étroit. J'en conclus que ce fit la reine. Pelage court et pas du tout adapté pour sortir. Elle émettait des roucoulements et des ronronnements caractéristiques. 11 petites poules de poils blancs, couraient ou se chamaillaient autour d'elle. Les enfants donc. Eh bah… quelle horreur d'avoir autant de marmaille, moi qui ne supporte pas la présence de jeunes, j'espère qu'ils ne viendront pas nous coller. Quoi que remarque, ils sont sûrement bien différents des insupportables mômes humains ! Dans tous les cas, la reine était trop occupée avec sa brochette de marmailles pour nous prêter intention à l'heure actuelle. C'est la voix de l'un de mes compères de mission qui me fit revenir à la réalité.
Sans me rendre compte, je m'étais avancé un peu, de quelques pas, pour me perdre sur les nombreux détails de l'endroit.

Quelques Püntas, remontèrent du fond de la salle, pour nous saluer avec bienveillance, je répondais à chaque fois avec un large sourire.

Il faisait chaud, au moins 25° et nos combinaisons, étaient devenues obsolètes. Sans tarder je commençai à la retirer, pour la laisser dans le coin, près de l'entrée.
« Vous faires comme dans votre tanière. Si besoin, moi ou chaman, vous venir chercher. Moi être près de reine et enfant pour éducation. Chaman aussi ». Dit Hua, je ne l'avais pas remarqué se glisser à mes côtés. Il nous regarda en détails, une fois que nos combinaisons, furent retirées. « Étrange escorte pour reine soleil. Griffe de fer doit être guerrier non ? Et quoi être Mâchoire carrée ? ». Mon regard papillonna sur les deux hommes, une lueur amusée dans ceux-ci, en effet, les surnoms n'avaient pas mis longtemps à sortir ! Le P90 du militaire avait dû être interprété comme une arme et donc une griffe puissante… quant au botaniste, il avait écopé d'un surnom soulignant une particularité physique tout comme moi avec mes longs cheveux blonds.
« Le Dr Femens, étudie les plantes ». À moins que je devrai dire « mâchoire carrée ? ». Hua tourna la tête vers moi avant de sourit à Mike « Ah toi être chaman sang poil ! », puis il partit ravi. Hum mouai, pas certaine que le terme soit juste, mais bon, on ne va pas contrarier nos hôtes.

Mes pupilles suivirent la démarche amusante d'Hua, qui accueillis a patte ouverte, l'assaut de 5 petits, qui hurlaient en galopant vers lui. Il tomba volontairement à la renverse, pour jouer avec les boules turbulentes ! Je remarquai la présence d'une autre Püntas, habillé étrangement, il était évidant que ce fut le fameux chaman. Celui-ci, semblait donner des leçons à 2 petits, très intéressé par ses propos. Apparemment toute la tribu participe à l'éducation des enfants.

Je me retournai vers mes deux compères.
« Une préférence Dr Femens pour les analyses ? On a le choix …» Je fus un geste de la main, ouvrant la salle.


© Starseed

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Mer 7 Sep - 18:40

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Le soldat répondit alors à son tour :

C'est en effet ma première fois sur Hott, prévenez moi quand l'empire arrivera j'aimerais dire bonjour à Vador...On va aller voir directement les Puntas, Docteur vous semblez mieux connaitre que nous ici, je vais vous laisser gérer la rencontre si ça ne vous dérange pas.


Mike se sentit un peu plus mal à l'aise de part le ton tranchant qu'Alek avait utilisé. Visiblement, il était pressé que cette mission ennuyeuse se termine. En même temps, le botaniste pouvait comprendre que 'escorter deux scientifiques n'était pas ce qu'il y avait de plus excitant.

Il faudrait éviter si vous ne voulez pas devenir un Sith. Bien entendu, la force des Padawann n’est pas la communication.


Cette fois, il semblait assez évident qu'une sorte de petite guerre avait démarré entre ses deux camarades, dans le but, visiblement non dissimulé, de savoir qui avait la plus grosse. Mike préféra se taire et rester un peu en retrait. Si vraiment la conversation devenait un peu trop venimeuse, il interviendrait. Mais pour le moment, cela semblait rester bonne enfant.

D'ailleurs, juste après avoir fait cela, Isia se mit à sautiller comme une gamine, se mettant en route vers la falaise. Mike la suivit quelques secondes du regard avant de lui emboîter le pas pour ne pas se laisser distancer. Rapidement, il fut dépassé par Hamilton, qui se mit en tête du groupe. Leurs pas s'enfonçaient légèrement dans la neige à chaque fois, mais cela restait assez acceptable pour pouvoir progresser correctement. Le scientifique commençait peu à peu à s'habituer au poids sur ses épaules, et marchait désormais quasiment à la hauteur de la doctoresse, qui, après quelques temps, se tourna vers lui, souriant sous son épaisse capuche rembourrée qui lui cachait la moitié du visage.

Détendez-vous docteur, tout se passera bien, le pire qu'on risque c'est de rester coincé dans la grotte et de supporter les ronflements des Püntas… ou du soldat Hamilton.


Il ne put s'empêcher de lui rendre son sourire amusé au moment où elle lui tapota l'épaule. Il lança un regard vers l'intéressé, se contentant d'hausser un peu les épaules. Elle reprit une courte tête. Mike se mît alors à contempler la gigantesque falaise face à eux. Elle lui rappelait un peu le pays, mis à part bien sûr toute cette neige. Heureusement que la combinaison les isolait correctement, sinon il serait déjà en train de...

SCHPROUFF... Ah

Le bruit l'ayant tiré de sa pensée, il tourna la tête pour voir un demi corps de femme dépasser du sol. Il ne put s'empêcher d'éclater de rire devant se spectacle, mais son rire s'étouffa rapidement en voyant une haute silhouette se pencher à côté de lui pour dégager la taupe de son terrier. D'instinct, il fit un pas en arrière avant de reconnaître le nouvel arrivant.

Un petit groupe de Püntas, sûrement venu à leur rencontre. Mike les détailla du regard rapidement. On aurait dit de gros tigre tout doux, avec trois yeux et des vêtements. Il tenta un sourire malhabile a leur sauveur.

Euh Bonjour et merci


Pour une fois, elle avait perdu un peu d'assurance.

Être normal, je suis Pitya, mâle reproducteur de la tribu d’Aïyla


Le botaniste inclina un peu la tête en signe de respect. Puis, rapidement, le reste du groupe se mit a s'approcher de lui et d'Alek, commençant à les renifler et à les toucher de leurs grosses pattes d'ours. Le scientifique resta immobile, connaissant déjà les traditions de cette race. Ils se comportaient vraiment comme de gros chats, s'en était presque amusant. Finalement, un sixième Pünta s'approcha et lança au reste du groupe :

Laissez-les sans poils agiter leur vie ! Et allé voler des vies pour nourrir clan.


Aussitôt, de gros bovidés vinrent rejoindre les chasseurs, qui prirent congé en leur faisant un signe de la tête. Il les regarda s'éloigner un moment, avant de reporter son attention sur ce qui semblait être leur chef, qui serait déjà la main de la seule femme du groupe.

Soyez les bienvenus amis. Je suis Hua, chef de la tribu d’Aya. Faire longtemps que sans poil n’être pas venu avec une reine. Vous être reine de guerre aussi ?


Mike cligna des yeux et pencha un peu la tête. Reine ? Cela devait être l'appellation qu'il donnait à leurs femelles. Et de guerre...
Ouais, effectivement, elle avait l'air assez têtue et sure d'elle pour tenir tête à toute une armée. Le Pünta tourna son triple regard vers les deux hommes avant de lancer :

Reine avoir deux mâles pour elle ?


Mike ne put s'empêcher de sentir ses joues, déjà rouges à cause du froid, s'empourprer un peu plus à la question du mâle. Il toussota un peu, gêné, en attendant le rire de la "reine".

Nous sommes honoré de vous rencontrer. Je suis le Dr Isia Taylor Laurence, voici le Dr Mike Femens et le soldat 1ère classe Alek Hamilton. Nous sommes là pour récolter des plantes et étudier les végétaux qui poussent dans votre grotte. Et non, aucun des deux n'est mon mâle.


Le mâle s'empressa d'hocher la tête, voulant si possible changer assez rapidement de sujet de conversation afin de se concentrer sur la récolte.

Sans poil être étrange, laisser reine sans reproducteur.


Mike lança un regard désespéré vers Alek, cherchant à voir ses réactions. Puis, il se tourna de nouveau vers le chef qui s'était approché pour le renifler. Il se laissa faire sans hésitation, puis finalement, la bébête les firent pénétrer le tunnel taillé dans la roche. Mike laissa sa main glisser sur les parois de pierre, sentant quelques poils rester dans son épais gant à son passage. Il agita un peu la main pour les faire tomber, accélérant le pas pour ne pas se laisser distancer par les trois autres. Il fut le dernier à pénétrer dans la salle, et écarquilla les yeux devant le spectacle qui les y attendait.

Ils se trouvaient dans une grotte gigantesque, éclairé par la lumière blanchâtre qui traversait littéralement une sorte de roche-glace. Au dessus de leur tête, par dessus toit étonnamment élevé, il pouvait apercevoir une multitude de poissons en tout genre évoluer à la surface. Un peu plus loin, sur de larges parcelles, trônait le graal qu'il recherchait : des multitudes de plantes, pour la plupart de couleur mauve, qui poussaient en toute liberté. Il retira sa capuche et le haut de sa combinaison pour mieux profiter du spectacle. Au centre de la pièce, sur une sorte de petit lac, trônait une énorme pierre bleue sur une colonne de roche translucide.
C'était vraiment un endroit extraordinaire. Il finit par apercevoir ce qui semblait être une reine, qui s'occupait d'une multitude de boules de poils. Mike cligna plusieurs fois des yeux, comme pour vérifier s'il ne rêvait pas, avant de lâcher d'une voix faible :

C'est magnifique...


Quelques Puntas vinrent le tirer de sa rêverie, et il leur rendit leurs salutation. Puis, voyant Isia retirer totalement sa combinaison, il s'empressa de faire de même, la laissant à côté de la sienne.

Vous faires comme dans votre tanière. Si besoin, moi ou chaman, vous venir chercher. Moi être près de reine et enfant pour éducation. Chaman aussi. Étrange escorte pour reine soleil. Griffe de fer doit être guerrier non ? Et quoi être Mâchoire carrée ?


Mike sourit légèrement en entendant son surnom, s'apprêtant à répondre, mais Isia le devança.

Le Dr Femens, étudie les plantes ». À moins que je devrai dire « mâchoire carrée ?


Il lança un regard a la doctoresse pour lui faire bien comprendre qu'il trouverait un moyen de se venger si elle prenait l'habitude de l'appeler ainsi.

Ah toi être chaman sang poil !


Mike cligna un peu des yeux, avant d'hocher la tête, un peu hésitant. Il espérait au fond de lui qu'ils n'allaient pas lui demander de faire des trucs chamaniques, sinon, il serait vraiment dans la...
Cela dit, le Pünta s'éloigna rapidement, rejoignant la femelle et les petits. Il les regarda se bagarrer quelques secondes, puis fut interpellé par la doctoresse.

Une préférence Dr Femens pour les analyses ? On a le choix …


Le botaniste lança un regard motivé sur les plantes qui s'étalaient un peu partout autour d'eux. Il réfléchit quelques secondes, puis hocha la tête en retirant la grosse caisse qu'il portait depuis tout à l'heure, la posant devant lui.

Je pense qu'on devrait commencer par récupérer des échantillons de ces plantes violettes. On s'occupera de l'analyse plus tard. Cela dit, je peux m'en occuper seul, si vous souhaiter un peu vous balader dans le coin... Afin, de l'aide n'est jamais de refus. Mais je sais que récolter des fleurs n'est pas forcément un travail très intéressant.


Il lança un regard à Alek, qui devait sûrement être le principal intéressé. Puis, il revint à sa caisse, qui était en réalité remplit de différentes boîtes et pots, ainsi qu'un peu de matériel d'analyse. Il tira une première boîte et l'ouvrit, lorgnant un peu de l'œil une parcelle de plantes mauves qu'il s'apprêtait à rejoindre.


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Jeu 8 Sep - 13:47

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Bon la mission ne m’emballait pas du tout, c’est vrai. Faire la nounou de deux scientifiques y’avait quand même mieux comme occupation pour un militaire. J’avais accepté sans râler mais on ne m’avait pas dit que dans les deux têtes d’ampoules y’avait une casse pied. Si elle pensait vraiment me déstabiliser avec ses répliques, elle était mal barrée. Je pouvais jouer à ce jeu-là pendant des heures sans me fatiguer. Il faudrait juste que je fasse attention que ça ne parte pas en hors contrôle car on était en mission. J’écoutais sa réplique et ne marquait aucunes réactions sur mon visage.

Je suis Sith je ne peux pas être un padawan faudrait revoir vos classiques. Quitte à faire une référence autant bien la faire…


J’avais remarqué que le botaniste n’était pas à l’aise avec la joute verbale qui s’installait. Le pauvre allait trouver le temps long. J’espérais pour lui que ses plantes allaient l’occuper sinon il n’allait pas tenir le choc. Je repris mon observation des lieux, tout ce blanc était vraiment magnifique, on aurait dit du coton. Je le dirais jamais mais moi aussi tout ça me donnait envie de me jeter dedans et de faire le con. Par contre je sentais qu’on était observés. Toutes mes années au Moyen Orient l’ennemi avait été rarement visible. Leurs attaques étaient sournoises ils pouvaient se cacher dans les grottes en Afghanistan ou dans les maisons en Irak. Dans tous les cas j’avais souvent eu l’impression de combattre des fantômes. Nous étions obligés d’être très silencieux attentifs aux moindres signes ou bruits même infimes. Depuis je savais reconnaitre quand j’étais observé à distance.

A la différence de l’Irak je savais que ce n’était pas des ennemis donc je n’avais pas pris mon arme pour être prêt à riposter. Je gardais les mains posées sur la crosse, le canon vers le bas. C’était fichtrement pratique de pouvoir attacher son arme devant. On continuait donc de marcher quand d’un coup je vis le docteur Laurence s’enfoncer dans la neige jusqu’au hanche. Un sourire en coin s’affichait sur mes lèvres

Eh bim bien fait.


Être normal, je suis Pitya, mâle reproducteur de la tribu d’Aïyla


Je ne fus non pas étonné en voyant un Puntas venir la tirer de ce mauvais pas. Mon instinct ne m’avais pas trahit, nous étions bel et bien observés et suivis depuis le début. Le puntas était très grand, sa fourrure aussi blanche que la neige. Ils avaient vraiment l’apparence de félins des neiges. J’avoue que le voir en vrai était quelque chose qui valait le détour. Il n’émanait aucunes menaces de lui ceci dit je m’amuserais pas à le provoquer pour le fun.

Donc devant nous se tenait le mâle Alpha en quelque sorte du moins. D’autres Puntas s’approchèrent du Docteur Femens et de moi pour nous sentir, nous toucher. Je n’étais pas étonné et ça ne me dérangeait pas. Ils se comportaient comme des chiens ou chats lorsqu’ils rencontraient une nouvelle personne. Un autre puntas arriva et les autres obéirent de suite à l’ordre qu’il venait de dire.

Laissez-les sans poils agiter leur vie ! Et allé voler des vies pour nourrir clan. Soyez les bienvenus amis. Je suis Hua, chef de la tribu d’Aya. Faire longtemps que sans poil n’être pas venu avec une reine. Vous être reine de guerre aussi ? Reine avoir deux mâles pour elle ?Sans poil être étrange, laisser reine sans reproducteur.

Au temps pour moi c’était lui le chef, donc l’autre ne servait qu’a batifoler avec la Reine pour assurer la descendance. S’il trouvait la Reine à son gout il n’était pas à plaindre. Je le saluais avec respect. Donc les femme étaient considérées comme des Reines. Certaines oui je voulais bien le croire mais pas Isia. Enfin après tout chacun ses gouts.

Je ne pus m’empêcher de rire quand il parla de nous en tant que mâle pour la Reine.

Reine être trop difficile et mauvais caractère pour trouver mâle reproducteur qui veuille d’elle. Et moi pas mâle fou pour vouloir de Reine comme ça.


Ouais ouais je sais, j’avais dit que j’allais calmer le jeu. Mais si on me tendait des perches pareilles je ne pouvais pas m’en empêcher. Nous suivions le chef dans leur grotte et j’étais sur le cul, c’était magnifique. Ok il y avait des poils un peu partout mais ce n’était pas le genre de choses qui me dérangeait. Un berger allemand perd aussi ses poils et c’est une guerre permanente pour garder un lieu de vie sans poils par terre. La cavité était immense, la lumière quasi magique. J’enlevais mes lunettes pour mieux voir le spectacle autour de moi. Je rêvais où je voyais des poissons au plafond ? Je ne sais pas comment ils avaient fait pour construire tout ça mais c’était à couper le souffle.

J’avais remarqué les plantes mais bon ça ne me bottait pas des masses. Je vis au loin la Reine avec 11 petits autour d’elle. Oh le cauchemar…11 gosses. Je n’aimais les gamins, c’était trop bruyant pour rien. Donc j'étais devenu grille de fer...j'aurais bien aimé avoir des griffes comme Wolverine mais non j'avais juste une arme. J'aimais beaucoup les surnoms qu'ils donnaient.

Merci pour votre accueil

Le Puntas s'éloignait. Lui par contre je l'enviais pas, devoir éduquer 11 petits, bonjour l'angoisse. Les deux scientifiques semblaient amusés comme deux gosses dans un parc d'attraction pour aller chercher des plantes. Au final c'est pour moi que la journée allait être longue.

Une préférence Dr Femens pour les analyses ? On a le choix …

Je pense qu'on devrait commencer par récupérer des échantillons de ces plantes violettes. On s'occupera de l'analyse plus tard. Cela dit, je peux m'en occuper seul, si vous souhaiter un peu vous balader dans le coin... Afin, de l'aide n'est jamais de refus. Mais je sais que récolter des fleurs n'est pas forcément un travail très intéressant.


Bien sur que j'avais envie de découvrir le coin mais je n'étais pas ici pour ça donc je restais fidèle à mes habitudes. La mission en premier, l'amusement après. Et là se serait même double dose d'amusement pour compenser le fait d'avoir dû jouer au jardinier.

Nous sommes ici pour ces plantes c'est la mission principale donc en s'y mettant à 3 on ira plus vite. Et on ira explorer le coin après. Que voulez vous que nous fassions?

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Jeu 8 Sep - 22:18

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Les remarques pleuvaient et il était évidant que le botaniste ne se sentait pas à sa place dans cette joute verbale. Le soldat me répondit, affirmant son côté obscur et m'entonnant que je n'y connaissais rien. Autant, il était cassant dans ses propos, les miens contrastaient, puisque ma voix était tentée d'humour... elle.
« Même dans le côté sombre, il y a des apprentis… » Je fis une pause, le toisant, dommage que j'ai mes luettes, car l'intensité de mon regard aurait pu accentuer à merveille la suite « Padawann ». Oui, je le cherchais (et je pense que je vais le trouver), mais rien de bien méchant, faut dire que ces airs bougons, n'aident pas. Pourquoi on avait écopé du ronchon de service ? Lorne aurait été bien mieux, lui au moins, sait rigoler. À croire qu'il avait un humour aussi bas, que celui de McKay. Enfin bon, si les échanges verbaux entre le militaire et moi continue, cela ne me dérangeait pas. Je suis la spécialiste pour continuer ce petit jeu longtemps. Il se lassera bien avant moi.

Par contre, notre ami Botaniste risque de se sentir mal à l'aise encore longtemps, même si bon il pouvait s'en mêler si cela lui chante. L'humour ne fait pas de mal, faut pas le prendre au 1er degré comme le fait Hamilton. De plus, j'étais de trop bonne humeur, pour devenir agressive, enfin bon, pas sûr que le mauvais caractère du gris, me lasse à la fin…

Au moins, mon collègue scientifique, semblait plus souriant face à mon trait d’esprit. Je pouvais voir une esquisse de sourire sous sa capuche bien rembourrée et parée contre le froid. J'avoue, que comme nous ne sentions rien, j'avais bien envie de courir partout, la neige c'est connu pour exciter et vu mon euphorie, j'avais bien envie de faire un truc complètement fou : de courir partout comme une gamine. M'enfin, bon avec miser rabat-joie ce n'est pas gagné et puis bon j'ai une réputation à tenir. J'aurais dû partir avec des collègues que je connaissais … quoique, j'étais bien contente de pouvoir deux nouvelles têtes. Enfin, pas sûr que je sois ravie de connaître ce Alek. M'enfin, faut bien de tout dans cette base. Et puis bon, Mike avait l'air agréable.

Des éclats de voix se firent entendre quand je m'enfonçai dans la neige, je ne pus que sourire quelques minutes avant d'être surprise par la peluche qui me faisait face.

La conversation avec nos amis blancs, étaient gênantes sur certains points. Mais je ne portais aucune attention particulière à mes deux « mâles ». Trop concentrer sur la créature qui me parlait. Sa voix était éraillée par le temps et certaines sonorités me manquaient, hors son discours était compréhensible malgré tout.
Alors, que je niais le fait d'avoir deux mâles, le militaire trouva judicieux d'y mettre sa pointe de sel… je le regardai brièvement, un sourire mesquin sur les lèvres. Ah oui tu veux jouer à ça ? C'est bas, petit soldat. Surtout que tu ne me connais pas vraiment… N'empêche, il est étrange ce garçon quand même. C'est bien la première fois qu'un homme ose dire « qu'il n'en voudrait pas de cette reine » tiens. Peut-être qu'il est homo, après tout. Oui, cela peut paraitre pompeux, après tout je sais très bien que physiquement j'étais une très belle femme. D'ailleurs, le Püntas, regard étrangement l'homme, penchant sa tête sur le côté. Il devait rien comprendre…

« Mâle toujours vouloir une reine. Sauf quand mâle ne pas être reproducteur ».
Oh que se fut beau et magnifique, j’en profitai avec une certaine allégresse pour rebondir dessus. Quitte à me prendre une boule de neige dans la figure après.
« En effet, mâle ne pas être apte à faire de la reproduction ». Oui c’est bas ça aussi. Mais bon, c’est si facile. Je devrais peut-être ne pas mette de l’huile sur le feu, car il semble avoir aucun humour. Bon, tant pis, il se rendra ridicule tout seul après tout. Le Pünta, secoua sa tête, n’y comprenant plus grand chose, mais accepta la réponse, pensant qu’ne nous donnant un conseil, il pourrait nous aider à « soigner » Alek et son manque de virilité.
« Chez nous aussi, tout mâles ne peuvent donner vie, c’est reine qui donne la procréation à mâle de son choix. Lui doit voir une reine pour qu’il soit fertile ».

Ah bon… Et vous remarquerez que je m'abstenue de rebondir. Car j'aurais pu dire que de toute façon, c'est les mâles qui l'intéressent. Mais, là ça aurait été puéril, déjà que ma boutade était enfantine… pas plus d'une blague sur le petit kiki à la suite. Sinon, ces messieurs peuvent devenir colérique en plus d'être vexer.

Je me détourne, pouffa dans ma capuche. Ah, oui en effet les Püntas sont très « orientés » reproduction.... Mon regard brillant, trouva les prunelles du botaniste, amusé… puis on chemina vers la grotte.

Franchement, rien que pour ce spectacle grandiose, ça valait le coup de marcher dans la neige et de supporter les remarques acerbes de l'autre gribouille ronchon. Une fois dévêtue de ma combinaison, je me sentais plus à l'aise. J'avais mon uniforme, seul moment où je le mets d'ailleurs. Mes lunettes trouvèrent leurs places dans une poche de mon sac.

Hua, continua de parler, distribuant des petits sobriquets qui semblaient plaire aux deux hommes. En toute franchise, je les trouvais sympas aussi. Le botaniste, me lança un regard assez parlant. Je lui fis un sourire éclatant comme réponse à sa menace silencieuse.

Une nouvelle fois, le botaniste fut dans une situation instable sur le sujet du chamanisme. J'espère que les Püntas ne vont pas lui demander des actions ésotériques, car sinon il est bien dans la merde. J'ignore en s'ils ont une croyance d'ailleurs.

La créature nous salua, pour rejoindre les petits, seul véritable occupation de la tribu à cette heure. Je déposai mon sac à terre, avant de me perdre dans l'immensité de cette grotte et les bébés Püntas. Bon, il faut souligner que le militaire était poli, cela était un bon point. Peut-être le seul chez lui.

Au final, assez pressée de commencer notre récolte, je questionnai l'expert en plantouille du groupe. Celui-ci eu la délicatesse de proposer une porte de sortie au militaire… même si j'y étais englobée par politesse. C'est très gentil de sa part. Dans un sens, je plaignais le pauvre homme, qui avait reçu cette mission, de faire du baby setting pour scientifique. Mais, bon c'est ainsi, dans l'armée, on ne fait pas des trucs de fou tous les jours. D'ailleurs, j'ignorai sa spécialité. Ça se trouve ont à un démineur avec nous. Je hochai la tête, fouillant dans mon sac, pour prendre mon matériel de prélèvement et faire quelques tests dans des liquides aqueux que j'avais prévus. Avant, que je réponde, Alek, décida de rester avec nous, refusant de céder à la facilitée. La mission avant tout, bon au moins il est pro.

« Ça me va ». Prendre un peu de temps, pour visiter cette grotte immense, avait de quoi exciter plus d'une personne. Je me rendis compte que les écrits, ne remplacerons jamais, les photos. J'attrapai ma tablette, pour photographier ce paysage digne du compte d'Alice au pays des merveilles. Prenant aussi quelques plantes à nos pieds. Cela pourra égailler les rapports et notre base de données.

Je laissai Mike, nous guider jusqu'à sa parcelle de plantes, suivants ses indications pour la récoltes. J'en pris aussi quelques-unes, pour mes analyses, faite à l'instant T. Notant sur un calepin, certains résultats. Je fis d'autres prélèvements, les comparant à mes notes et données sur ma tablette. Accroupie, j'étais en pleine concentration, chassant de temps à autre, une longue mèche blonde qui venait lécher le papier ou l'écran numérique.

Perdue, dans mes pensées, je sentie quelque chose me grimper sur le dos. En tournant la tête, je pu constater que l'une des boules de poils blanches enfantines, venait me tenir compagnie. Je fus sidérée de sa légèreté. Elle avait des yeux d'un violet vif et magnifique.

« Toi faire quoi ? » Au vu de sa voix mélodieuse, je devinai que c'est une petite fille, elle me parlait avec une douceur teintée de curiosité amusante.
« Je prends des échantillons de plante » Je m'attendais à un « pourquoi », mais ce fut une explication qui suit.
« Plante violette mangeable. Nous utilisé pour nous rendre fort quand froid nous rend faible. Toi goûter, cela est bon ! ». Elle sauta sur le sol, pour cueillir des brins d'herbes et me les donner. Je savais d'ores et déjà que cette plante avait des vertus de fortifiant. Je la pris donc, sans vraiment d'apriori, la mâchant. Elle avait un goût d'anis assez fort, déplaisant à mes papilles. La petite créature ronronna de plaisir, avant d'en récolter des nouvelles et les donner aux deux hommes. Elle était adorable. Puis elle sautilla, pour revenir sur mon épaule. Euh oui d'accord…. Tu as de la chance de ne pas être un enfant humain, sinon je t'aurais viré. Mais comme tu ressembles à un adorable petit chat, je te garde… pour l'instant.

Étrangement, elle ne me gênait pas, se contentant d’observer mon travail. Puis, au bout d’un moment, elle sauta sur Mike, pour voir ce qu’il fabriquait lui aussi. Allant chercher des fleurs blanches, pour qu’il les emmène elle aussi.

« Toi avoir pleins de belles plantes utiles pour médecine ! maintenant ! »

Avant de rendre visite à Alek, mais de manière plus prudente. Le militaire semblait impressionner la jeune enfant qui lui lançait de grand regard admiratif sur son arme. Elle resta à côté de lui. Elle ne disait rien, nous toisant avec curiosité.
« Garance, laisse les sangs poil » fut la voix de la reine. Elle avait une fois que je qualifierai chantante. La petite soupira, avant de galoper vers sa mère. Le patronyme qu'elle portait était très humain, cela devait être l'une des petites qu'avaient renommées la première équipe d'exploration.

Je me mouvais vers de la mousse violette, je découvris des fleurs roses, assez étranges, car elles semblaient fanées avec une odeur de miel. Intriguée, je me retournai vers Mike, qui était dans son part terre d'herbe.

« Dr Fermens, venez voir s’il vous plait ». Une fois à mes côtés, je lui montrai l’étrange plante, qui était entourées de grandes feuilles, au tons violets. Je décidai d’en prendre une, pour l’analyser. Le chaman, monta vers nous. Ainsi, les Püntas sont quand même ultra curieux n’empêche... je ne l’avais pas du tout entendu celui-là… je ne pus retenir un sursaut.

« Plante servir à tuer douleur de combat » dit-il simplement. Je hochai la tête, si c’est u anti- douleur, cela peut être intéressant pour un médicament en substitue à la morphine. Dans l’espoir que cela ne puisse pas être une drogue… enfin, mes analyses, vont le dire. J’avais amené un petit appareil lantien très pratique pour définir certaines informations sur les tissus vivants.

« Toi, être chaman aussi ? Moi peut aider toi pour prendre plantes bienfaisantes ou malfaisantes. Toi échanges, faire de même ».

La créature, sentait une odeur de miel et de camomille, en gros les plantes avec de la résine. Signe qu’il devait passer beaucoup de temps, dans une pièce fermée à faire ses mixtures. Ou la tante en peau, au fond de la grotte là-bas. Seul édifice de cette grotte.

Je décidai de laisser le Dr Femens, avec le second spécialiste, pour faire des prélèvements plus pointus et analyser les données de la plante. Ne voulant pas déranger leur discussion, je fis un petit sourire à Mike « On se retrouve plus tard ». Je suis certaine, qu’il allait apprendre pleins de chose avec le gros félin blanc, des éléments qui le passionnerons plus que moi. Je repartie donc vers le militaire qui cueillait des plantes, recommandées par le botaniste. Je m’assis en tailleur non loin de lui, observant la grotte, avant de regarder mes données sur ma tablette et écrire sur mon carnet. Tête penchée et cheveux sur le côté gauche, pour ne pas trop qu’il me gêne.

RP:


(c) naehra.


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Ven 9 Sep - 7:24

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Alors que Mike espérait plus que tout que le groupe passe par dessus le sujet de la reproduction, qui selon lui, n'était pas vraiment leur priorité actuellement, le soldat Hamilton ne put s'empêcher de rajouter "subtilement" une couche. Bon, à vrai dire, Mike n'était pas vraiment d'accord avec lui sur ce coup la, et il lui lança un regard étonné et exaspéré. Au moment où le Pünta exprima alors son avis, suivi de peu par la réponse d'Isia, le botaniste passa sa main sur son visage d'une manière exaspéré par la tournure qu'avait pris les évènements.
Qui plus est, la remarque sur les mâles comptait sûrement aussi pour lui. Ce qui voulait dire que lui et Alek passaient désormais pour des grosses pucelles devant ce peuple. Magnifique. Il croisa le regard de la scientifique, qui le regardait avec un grand sourire. Il secoue un peu sa tête pour montrer son désespoir face à cette situation.

Une fois enfin installés dans la grotte et la proposition de Mike faite, le militaire répondit du tac au tac.

Nous sommes ici pour ces plantes c'est la mission principale donc en s'y mettant à 3 on ira plus vite. Et on ira explorer le coin après. Que voulez vous que nous fassions ?


Le botaniste fut au premier abord étonné par sa proposition, mais finit par hocher la tête pour indiquer sa satisfaction, Isia prenant brièvement la pelle pour faire de même. Mike se tourna vers le champs de plantes qui s'étalait devant eux, puis se mis à pointer différents endroit, ainsi que des boîtes dans la caisse.

Je pense que le mieux serait que le soldat Hamilton s'occupe de récupérer le plus de tiges possibles et d'en remplir une ou deux boîtes. Elles nous serviront principalement pour les analyses une fois sur Atlantis. Quant à vous docteur, essayez de faire une première analyse sur ces plantes violettes avec le scanner lantien, puis allez aider Alek... Si vous arrivez bien sûr à ne pas vous entretuer.


Il posa un regard lourd de sous entendus a des deux compères, puis attrapa un empilement de pots métalliques dans la caisse, filant à toute vitesse vers les plantes avant même d'attendre une réponse, qui serait d'ailleurs sûrement offensante. Il finit par s'arrêter sur une parcelle regroupant des plantes de différentes sorte, dont les violettes, et avec une pelle, il entreprit de creuser autour de deux plants de chaque sorte afin de les rempoter. Elles serviront à établir une première culture sur Atlantis afin de pouvoir les réutiliser, sans avoir à revenir ici pour en récolter de nouveau.

Du coin de l'œil, il aperçut une petite boule de poil s'échapper du contrôle maternel et galoper à toute vitesse vers le docteur Laurence, s'agrippant à son dos pour y monter. D'ici, il n'entendait pas ce qu'ils pouvaient se dire, mais il apercevait leurs lèvres bouger, même à cette distance. Il reprit son travail, rempotant une sorte de plante possédant de longues feuilles jaunâtres. Il s'empressa ensuite d'attraper un bloc de donnée et un scanner dans son sac à dos. Ce dernier ressemblait à une sorte de petit tube métallique, avec à un bout un bouton et à l'autre une petite bille de verre. Il l'activa une seconde pour vérifier qu'il marchait, une légère lumière bleuté envahissant la plante devant lui. Il alluma l'écran du bloc de donnée, commençant à promener le scanner sur toute la surface de la plante. Plusieurs molécules se mirent à apparaître à l'écran, et Mike finit par enregistrer les données pour se mettre à scanner la plante suivante, qui elle était de couleur noire. A ce moment là, la petite boule de poil qu'il avait vu toute à l'heure s'approcha de lui en lui tendant l'étrange plante violette qu'ils étaient venus ramasser. Il lui fit un grand et magnifique sourire en la remerciant, avant de goûter la plante. Elle avait un fort goût anisé, ce que le scientifique ne trouva pas désagréable. Il adorait l'anis à vrai dire. Il hocha un peu la tête pour lui indiquer qu'il trouvait ça bon, puis la vit s'éloigner de nouveau, se dirigeant vers Alek. Il reprit son analyse, et enregistrant finalement de nouveau les données, qu'il étudierait plus tard. Il vit revenir la petite femelle assez rapidement, qui monta sur ses epaules pour observer le bloc de données d'un œil très intéressé, avant de bondir plus loin et de revenir quelques secondes plus tard, lui tendant une plante de couleur blanche en lançant :

Toi avoir pleins de belles plantes utiles pour médecine maintenant !


Il la remercia en souriant, et la flatta d'une petite caresse au niveau du haut du crâne, un peu comme si il avait ébouriffé un enfant humain. Il s'empressa de mettre la plante en terre, puis se leva pour emmener sa récolte vers la caisse. Il avait déjà une dizaine de pot, et il restait encore quelques variétés de plantes à récolter. Il rangea tout cela bien correctement, lorsque Isia l'interpella de loin :

Dr Fermens, venez voir s’il vous plait.


Il s'empressa de la rejoindre, et elle lui montra une petite plante aux fleurs roses et aux feuilles violâtres, a l'odeur de miel. Le scientifique s'empressa de s'accroupir à côté d'elle et de commencer à la sortir de terre, laissant Isia en récolter déjà un peu pour ses propres analyses. Une voix râpeuse lança alors dans leur dos :

Plante servir à tuer douleur de combat


Mike se retourna rapidement pour voir un grand Pünta s'approcher d'eux, semblant différents des autres. Il se rappela des descriptions des autres expéditions, sentant surtout en réalité les odeurs de plantes She lui, et le reconnu comme étant le chaman de la tribu. Le botaniste inclina la tête d'une manière respectueuse pour le saluer.

Toi, être chaman aussi ? Moi peut aider toi pour prendre plantes bienfaisantes ou malfaisantes. Toi échanges, faire de même.


Mike sourit un peu, trop heureux d'avoir des informations pour refuser. Le docteur Laurence lui lança un petit sourire charmeur avant de s'éloigner pour aller s'occuper ailleurs. Le "mâle" ne put s'empêcher de regarder quelques secondes le déhanché de la reine qui s'éloignait, avant de soudain reprendre ses esprits et de revenir au chaman, légèrement rouge. Faut dire qu'il faisait chaud dans cette grotte...

Bien volontiers ! J'ai amené de quoi faire de la monnaie avec moi, dans mon sac.


Le chaman lança un regard qui semblait intéressé, et Mike s'empressa de tirer de ses affaires une sorte de paquet rouge, qu'il y avait glissé plus tôt dans la journée. Il déplia le tissu, révélant quelques plantes.

Ce sont des plantes de notre planète. Celle-ci, c'est du thym, celle la de la menthe et enfin la dernière, il s'agit de romarin. Les trois peuvent servir comme plantes aromatiques, et l'odeur est plutôt agréable. J'ai pensé que ça pourrait vous intéresser.


Il fit glisser la marchandise vers le chaman, le laissant observer et manipuler les plantes comme il le souhaitait.

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Lun 12 Sep - 13:20

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La scientifique ne voulait pas lâcher l'affaire sur les échanges verbaux. C'était cool mais moi je commençais déjà à me lasser un peu. J'avais un sourire en coin en voyant qu'elle n'avait pas du apprécié la remarque sur la Reine. Tiens donc madame ne comprenait pas qu'on puisse ne pas succomber à son charme ou la trouver belle? Elle pensait surement que j'étais un militaire cliché mais sa réaction venait de me prouver qu'elle en était un elle aussi. Bien sur qu'elle était belle mais de un je ne risquais pas de lui dire en face elle jubilerait et deux ça n'avait rien à voir avec notre mission. Je rigolais aux remarques du Puntas car je comprenais très bien qu'il n'avait pas saisi l'ironie de mes répliques.

« Mâle toujours vouloir une reine. Sauf quand mâle ne pas être reproducteur . Chez nous aussi, tout mâles ne peuvent donner vie, c’est reine qui donne la procréation à mâle de son choix. Lui doit voir une reine pour qu’il soit fertile ».

Je ne prêtais pas à attention à la remarque d'Isia on aurait dit une petite fille vexée.

Mâle veut une Reine, mais chez les sans poils il y a beaucoup de princesses et malheureusement peu de Reines.

Bon il semblerait que le sujet de la reproduction était très important pour eux. Plusieurs de mes amis seraient ravis de se réincarner en Puntas je pense. Mais après tout chaque race avait sa propre culture pour des raisons qui là pour le coup m'échappaient un peu. J'étais content qu'ils soient ok pour travailler et non aller faire du tourisme. Chaque chose en son temps.

Je pense que le mieux serait que le soldat Hamilton s'occupe de récupérer le plus de tiges possibles et d'en remplir une ou deux boîtes. Elles nous serviront principalement pour les analyses une fois sur Atlantis. Quant à vous docteur, essayez de faire une première analyse sur ces plantes violettes avec le scanner lantien, puis allez aider Alek... Si vous arrivez bien sûr à ne pas vous entretuer.

Je rigolais à la remarque du botaniste. Il semblait cool comme gars, mais le pauvre était pris entre deux feux. Je pris le matériel nécessaire pour aller ramasser ces tiges. Même si je n'étais pas trop intéressé par les plantes, je détestais faire quelque chose sans savoir pourquoi. Note à moi même penser à demander à l'amoureux des plantes ce qu'il comptait faire de tous ces échantillons.

Je n'avais pas vu qu'une petite peluche était allée voir Isia puis le Mike. J'étais trop occupé à ceuillir ses tiges sans trop abimer les plantes. Mais tout à coup du coin de l'œil je vis une petite boule de fourrure me regarder. Elle avait l'air impressionné et ça m'amusait. C'était vraiment un peuple des plus sympathiques.

Toi guerrier , griffe d'acier?

Je la regardais gentilment

Oui c'est moi mais je n'ai pas de griffes Je retirais mon gant pour lui monter ma main.

Toi défendre comment si toi pas de griffes?

Je lui montrais mon arme mais prenais soin qu'elle ne la touche pas. Il ne lui arriverait rien mais je n'aimais pas voir un enfant s'approcher d'une arme.

Ca crache du feu , je suis là pour protéger les deux personnes intelligentes.

Elle repartit quand sa mère l'appelait. J'aimais pas les enfants mais là on aurait dit un chiot ou un bébé félin à qui on avait donné la parole. Je la regardais repartir vers sa mère et me remis à ma tâche. Je commençais à avoir une bonne récolte, normalement ça devrait être ok. Je me retournais et vis que le docteur Femens était occupé avec un Puntas. Bon mes questions allaient attendre. Je vis le docteur Laurence s'installer pas loin de moi pour noter des trucs. Je décidais d'aller vers elle.

Je propose une trêve. Vous pourriez me dire pourquoi on récolte ces plantes? vous voulez en faire quoi?

Bon elle pourrait rejeter ma trêve ça n'allait pas m'empêcher de dormir , par contre j'espérais qu'elle allait me répondre. J'entendis du bruit venant de l'extérieur, on aurait dit que le vent s'était levé. Les Puntas que nous avions croisés revenaient encore plus blanc que tout à l'heure, ils étaient couvert de neige.
Apparemment il s'était mis à neiger. Bon juste un peu de neige ça n'allait pas nous empêcher de rejoindre le vaisseau, il fallait juste espérer que ça n'allait pas dégénérer en tempête. J'entendis ma radio crachouiller, j'essayais de répondre.

Hamilton au rapport, je ne vous entend pas. Major? la communication est mauvaise, merci de répéter

Neige...vaisseau...poser impossible...tempête

Je regardais la doc en face de moi.

Bon on dirait qu'on va devoir rester ici plus longtemps que prévu. Je vais prévenir le docteur Femens

Spoiler:

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Lun 12 Sep - 18:57

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence




Le botaniste commençait à être désespéré des échanges entre le militaire et moi-même. Surtout, que j'avais l'impression que le brave homme avait compris que je l'englobais dans les rangs des « mâles non aptes », alors que non, il n'y avait qu'Alek. Enfin, il me lança un regard démoralisé et la situation commençait à le devenir, surtout après la dernière réplique du militaire, qui m'arracha un petit rire. Allé, je te laisse le mot de la fin, petit Padawann. J'avais de quoi répondre, mais cela aurait fini mal pour l'un des deux et le pauvre botaniste était au milieu des feux croisé de nos paroles. Autant, lui épargner cette situation indélicate.

Mike nous donna des indications pour faire les prélèvements, avec une petite touche amusante. Son regard était suffisamment parlant pour qu'on le comprenne, je lui fis un grand sourire entendu. Après tout, ce n'est pas moi le bougon de service ici et qui met de la mauvaise foi. Celui qui avait lancé les hostilités n’était autre que la petite grisette à mes côtés. Enfin bon, passons, je partais faire mes échantillons, en compagnie de la boule de poil nommé Garance. Je suivi ses mouvements fluides et sautillants quand elle alla voir Mike et Alek, pour finalement revenir vers le botaniste, se perchant sur son épaule, j’eue un rictus amusée et étonnée du comportement très tactile de ses créatures.

Mon regard ne resta pas longtemps, puisque je fus attiré par une autre plante qui méritait l'avis du spécialiste. J'aimais bien l'odeur qui se dégageait de la fleur, me rappelant les gâteaux aux miels de ma tante. Une odeur qui me plus d'avantage que le goût anisés des herbes violettes.

A la venue du chaman, je parti m'asseoir dans les herbes non loin d'Alek, identifiant mes analyses. J'étais particulièrement intéressée par les résultats de la plante « mielleuse ». Ils mirent un peu de temps à arriver, signe qu'il avait de quoi faire niveau analyse. En attendant, je prenais des notes sur mon carnet comparant les données existantes, qui était assez palpitantes, pour mes projets. Les herbes violettes avaient d'autres propriétés que d'être un simple fortifiant, elle semblait combattre le froid et renforcer la résistance immunitaire. Un bon élément pour les hypothermies, chose qui pouvait nous arriver sur ce genre de planète. En tout cas, les fleurs blanches, semblaient stimuler le sang et notamment les globules blancs et les plaquettes pour accélérer la guérison. Un autre avantage, je lançai une segmentation plus poussée. Alors, que j'allais tourner la tête vers Mike pour le héler, j'entendis la voix du militaire, me proposant une trêve et s'inquiétant a quoi pouvait nous servir tout ça. Tiens donc il est curieux en plus ? Enfin, bon cela m'allait de ne baisser les armes et d'avoir affaire à un militaire un brin plus curieux que les autres, preuve qu'il ira au-delà du grade caporal.

Je lui fis un sourire, en signe que j'acceptais sa demande de paix, me demandant si elle allait durer. « Pour ma part des médicaments »
Je ne pouvais pas parler pour Mike, après tout, j'ignorais ce qu'en ferait le botaniste, mise à part les étudier et définir a quel genre elles appartiennent, ainsi que les classifier.
« Cette grotte regorge de plantes aux propriétés intéressantes, qui nous serons utiles sur Atlantis afin d'avoir nos médicaments au cas où, on ne puisse plus dépendre de la terre. Et certaines d'entre elles sont plus efficaces que nos médicaments terriens ». Lui dit-je d'une voix enjouée, celle que ‘j'avais depuis le début.

Je sentie un peu d'air frais et un bruit de fracas se fit entendre, j'eue un sursaut. Sur les murs immenses, il y avait des trous, qui laissaient passés la lumière et des sortes de tentures en bois et en peaux, fessaient office de paravent et l'une d'entre elle, venait de se fracasser au sol. Laissant entrée quelques flocons assortis à la délégation de chasseur. D'ailleurs, ils étaient pleins de neige eux aussi. Je fis une petite moue dubitative cela ne présageait rien de bon et même si quelques Püntas changeaient d’ores et déjà la teinture cassée, je sentais la mauvaise nouvelle arrivée. Et ce fut le cas… la radio du militaire grésillai et le peu de mot qui se fit entendre était signe qu'une tempête était en train de faire rage. À nous, sommes donc obligés de rester ici. Bon, ce n'est pas comme si le cadre était désagréable. Je plaignais plus le pauvre Major, qui avait dû poser en urgence le jumper et attendre que ça passe.

« Oui en effet. En espérant que le major, ne soit pas dans une trop mauvaise passe »
Comme pour répondre à mon inquiétude, une réponse se fit entendre avec la voix hachée de Lorne.

// me ….poser … loin …. Derrière montagne //

Bon au moins, il pouvait être à l'abri des ravages climatiques. Le militaire partis avertir le biologiste du contre temps. Dans un sens, cela ne m'inquiétait pas vraiment, cela faisait à peine 1 heure que nous étions ici. Nous avions prévu 3 heures, on verra bien si la tempête dure plus que prévue. Il y a de grade chance remarque... la moyenne c'est 5 heures ici…

Tranquillement assiste sur le tapis végétal, je sentie la présence d'un Püntas, mon sauveur, le mâle reproducteur qui me toisait, enfin, regardait le sol, comme s'il n'avait le droit de me regarder.

« Tempête forte, reine et mâles rester pour nuit avec nous » Je hochai la tête. Je regardai ma montre, selon le système d'heure de cette planète dans 3 heures, il fera nuit. Comme nous étions partis aux alentours de 13h00… il était 14h00 donc à 17h00, il ferrait nuit. Bon un peu tôt pour nous, mais je ne pense pas que les Püntas se couchent comme les poules, ils semblaient avoir une sacrée vie nocturne. Ils dormaient 4/5 heures en moyennes.

Enfin, bon, pendant que le militaire était parti voir Mike, je reçus enfin la totalité des résultats sur la plante mielleuse. Je fus effarée de constater que nous étions tombées sur une perle rare, elle semblait être un anti-inflammatoire surpuissant, bien plus de nos crèmes ou médicaments composés de Corticostéroïdes. Je me tournai pour voir où en était le scientifique avec le chaman. La nouvelle que leur avait apportée Alek, semblait contrarier le chaman. Je me levai gracieusement pour rejoindre le trio, immédiatement le chaman, leva ses trois grands yeux ovales vers moi.

« Je peux vous déranger ? » Dis-je simplement en regardant le botaniste dans les yeux, même si bon, je comptais bien alpaguer Mike à un moment, mais il serait dommage de lui faire rater le savoir du grand Püntas. Ce fut d'ailleurs lui qui me répondit.
« Reine jamais déranger nous ». J'aime bien ce peuple
« Moi, voir reine Aya, car froid qui entre dans grotte mauvais pour santé encore fragile de reine. »
« Elle est malade ? » cela était sortie naturellement, après tout en étant médecin c'est un réflexe légitime.
« Non, donner vie, affaiblie beaucoup reine, surtout avec autant de bébés. Elle avoir plus beaucoup de force pour combattre maladie »
Ah donc ses défenses immunitaires n'étaient pas les plus élevées en sommes. J'avais lu dans le rapport de Dumond, que la reine était gestante durant 11 ans… de quoi être un véritable enfer si la grossesse se passe mal.

Le chaman, hocha la tête respectueusement vers le botaniste
« Nous reparler de plantes quand toi veux ».
Même s’ils avaient bien échangé sur le sujet, le chaman semblait rester à disposition de l’humain qui semblait lui plaire. Puis, le grand Püntas rejoignit la reine, pour lui donner quelques breuvages qu’il fit avec des plantes dont les fameuses herbes violettes.

Je m'approchai de Mike, me mettant à ses côtés et lui montrer les données affichées sur ma tablette.
« Les données sont de la plante- miel, c'est un anti-inflammatoire puissant ». Mes yeux pétillaient d'une lueur de satisfaction non dissimulée, cela annonçait de grande avancés au niveau médical. Mon regard cyan, se figea sur le visage carré de l'homme, attendant une réaction et surtout un échange, certaine que lui aussi avait fait d'autre type d'analyse que les miennes très accès sur la recherche de propriétés médicinales.

radio:


(c) naehra.


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Lun 12 Sep - 19:46

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Après une inspection minutieuse de chaque plants que lui avait apporté le botaniste, le chaman hocha légèrement la tête en récupérant le ballot de plantes.

Ça paraitre équitable. Peut-être cela ouvrir autres commerces entre nos peuples.


Il lui fit un sourire qui découvrit de longues dents acérées de prédateur. Mike fit de même, essayant de passer outre cet espèce de sourire de tueur. Tandis que le chaman terminait d'attacher le petit ballot à ce qui pouvait être comparé à une ceinture, Mike eut tout le temps d'observer le militaire et la scientifique discuter... d'une manière étrangement calme. Visiblement, ils semblaient d'être réconcilié, tant mieux ! Il revint au chaman qui tendait la patte vers la caisse métallique des atlantes, grande ouvert.

Moi t'avoir vu récupérer deux plantes là bas. Feuilles jaunes servent pour mal de crocs. Et fleurs bleus utilisées comme fortifiant musculaire, une fois en bouillie.


Mike se saisit du bloc et s'empressa de noter cela quelques part. Une analyser plus approfondie leur permettrait surement d'en extraire la molécules produisant cela. Cela intéressera surement le personnel médical de la base. Soudain, le botaniste fit un bond en entendant un gigantesque fracas remplir la grotte. Le chaman se retourna également pour constater l'origine du bruit. Une sorte de teinture s'était arrachée du mur et s'était écrasée un peu plus loin, faisant un boucan du diable.

On dirait que le temps tourne au vinaigre...


Le chaman se contenta d'hocher un peu la tête, avant de tourner le regard vers Alek, qui se dirigeait d'un pas rapide vers eux. Mike rangea rapidement sa tablette en écoutant le militaire expliquer la situation. Il grimaça légèrement, ne s'étant pas vraiment attendu à devoir passer la nuit avec des aliens. Le chaman fut également visiblement contrarié par cette nouvelle, toisant au passage du regard ses guerriers enneigées de la tête au pied. Mike ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire en coin. Blanc sur blanc, comme c'est pratique. Ils furent rejoints rapidement par une Isia toujours gracieuse dans ses mouvements (enfin, toujours était un bien grand mot, disons le).

Je peux vous déranger ?


Elle pointa ses iris sur Mike, et ce dernier ne put s'empêcher de regarder un peu de côté, grand timide dans l'âme. Ce fut donc, logiquement, le chaman qui prit la parole pour eux deux.

Reine jamais déranger nous. Moi, voir reine Aya, car froid qui entre dans grotte mauvais pour santé encore fragile de reine.


Mike pointa son regard vers la tanière matrimonial, intrigué. La mère et ses petits s'étaient réfugiés dans une enclave, un peu plus à l'abris des courants d'air. Sans fourrure, il était évident qu'elle devait plus souffrir de la neige que ses congénères mâles.

Elle est malade ?


Non, donner vie, affaiblie beaucoup reine, surtout avec autant de bébés. Elle avoir plus beaucoup de force pour combattre maladie.


Effectivement, cela ne devait pas aider. Le chaman se tourna vers Mike, qui lui lança un regard compréhensif en hochant un peu la tête.

Nous reparler de plantes quand toi veux.


Mike le regarda s'éloigner quelques secondes, puis sentit un mouvement sur sa droite. Il tourna légèrement la tête pour se retrouver avec un bloc de données sous le nez, le docteur Laurence à ses côtés.

Les données sont de la plante- miel, c'est un anti-inflammatoire puissant.


Mike parcourra rapidement du regard les différentes données qui s'affichaient à l'écran, prenant la tablette dans ses mains pour mieux voir. Il finit par sourire d'un air satisfait, faisant un signe de la tête à la doctoresse.

Beau travail. Ça risque de vous faire pas mal de boulot une fois sur Atlantis... J'ai récolté les données de deux plantes, mais je n'ai pas encore eut le temps de les analyser. D'après le chaman, la première serait une sorte de... De dentifrice, et la seconde servirait à fortifier les muscles. Tenez, regardez par vous même.


Il s'empressa d'attraper son propre bloc et de le tendre à la femme. Une fois que celle ci l'eut récupéré pour l'observer avec intérêt, Mike lança un regard au militaire qui devait sûrement se faire chier.

Désolé soldat Hamilton, vous allez devoir nous supporter plus longtemps que prévu... Au moins, ça vous laissera un peu de temps pour faire un beau bouquet au docteur Laurence !


Il s'écarta un peu afin d'éviter un possible coup de coude venant de la doctoresse, lançant un regard amusé au soldat.
Bah quoi ?
Il avait bien le droit de les charrier un peu, lui aussi !

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Mer 14 Sep - 13:19

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Isia semblait accepter ma proposition de paix. Par contre je ne savais pas combien de temps cette trêve allait durer. J'avais bien remarqué que nos gamineries ennuyaient le professeur Femens donc je m'étais calmé. Je ne comptais pas reprendre les hostilités. Il y avait un temps pour tout et j'estimais que le temps d'être léger était terminé. Je l'écoutais avec attention m'expliquer à quoi allait servir les plantes du point de vue médical.

« Cette grotte regorge de plantes aux propriétés intéressantes, qui nous serons utiles sur Atlantis afin d'avoir nos médicaments au cas où, on ne puisse plus dépendre de la terre. Et certaines d'entre elles sont plus efficaces que nos médicaments terriens

C'était très intéressant, je trouvais ça génial de découvrir de nouvelles choses. Certaines plus efficaces que ce qu'on connaissait mais je me doutais aussi que parfois ils devaient tomber sur pire.

Les découvertes de ce type restent sur Atlantis où certaines sont envoyées sur Terre pour être mieux exploitée?

Je me doutais que les pays n'avaient pas montré une opération de cette envergure juste pour la beauté de la découverte scientifique. Et je connaissais aussi parfaitement comment mon gouvernement adoré procédait quand ils voulaient garder la main mise sur des ressources ou des découvertes. Mon déploiement en Irak en est un bel exemple à devoir certains jours protéger le bâtiment du ministère de l'énergie alors que le quartier autour est rasé.. Ils seraient capables de piller ces planètes s'ils le voulaient et bien que les Puntas soit un peuple très gentil ils n'en feraient qu'une bouchée.

J'entendis un grand bruit et vis de suite qu'un genre de tapisserie était tombée. La tempête semblait être plus puissante que ce que je pensais au départ. Ce fut confirmé par le Major à la radio et le Puntas. J'allais donc prévenir le docteur Femens.

Vous allez avoir plus de temps pour faire vos analyses Docteur. La tempête est trop puissante nous devons rester ici.

Je laissais les deux scientifiques discuter entres eux. J'allais vers les Puntas savoir si je pouvais les aider en quoi que ce soit pour se protéger au mieux de la tempête. Ils avaient déjà remis en place la tapisserie qui était tombée. Un Puntas s'approcha de moi et me montra le plafond.

Morceaux glace dangereux si tomber avec vent. Trop haut pour nous, vous non avec truc qui crache feu.

Je mis un moment pour comprendre qu'il parlait de mon arme. Je la réglais pour tirer coup par coup et non en rafale. Je leur fis signe que ça allait faire du bruit qu'ils éloignent les enfants et se bouchent les oreilles. Je visais, tirais un coup à la base de chaque stalactites. Elles tombèrent au sol une par une , mais c'était bon on ne risquait plus de se les prendre sur la tête.

Merci griffe acier, nous occuper de protéger tout le monde. Vous protégez sans poils.

Je revins donc vers mes sans poils à protéger. Ils étaient toujours en grande discussion et à regarder une tablette et un carnet. J'écoutais ce qu'ils disaient, c'était très intéressant. Même si j'étais militaire , je n'étais pas demeuré.

Désolé soldat Hamilton, vous allez devoir nous supporter plus longtemps que prévu... Au moins, ça vous laissera un peu de temps pour faire un beau bouquet au docteur Laurence !


Je rigolais , c'était bien envoyé. Je pensais pas qu'il était capable de vanner lui aussi.

J'y pensais justement , mais je n'ai pas envie de me le prendre en travers de la tronche après parce qu'elle va penser que je me fous d'elle.

Bon courage à eux pour savoir si ma phrase était sincère ou pas. Je leur fis un rapide résumé de la situation.

Vous le savez on va devoir rester ici le temps que la tempête se calme. D'après les Puntas elle est violente donc ça risque de prendre un peu de temps. Ils sont en train de sécuriser la grotte. Si vous avez besoin d'aide , n'hésitez pas. Pour le coup mon rôle de protection se met en pause quelques heures.

Quand j'eu terminé mon rapport le chaman venait vers nous. Il semblait préoccupé.

Reine pas aller bien, vous chaman aussi , vous pouvoir aider Reine?

Je m'écartais pour les laisser passer. Entre la tempête et maintenant ça mon instinct me disait que j'allais m'en rappeler un moment de ma première mission sur Atlantis.

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Sam 17 Sep - 22:23

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence




Le soldat semblait captivé par mes propos, ravie d'avoir un brin intérêt d'un interlocuteur, qui a l'accoutumé, en aurait rien à faire, j'essayai de me montrer claire et de ne pas m'emporter dans un charabia scientifique et propre à mon corps de métier. Faut, dire que j'avais l'habitude de partir avec des soldats, qui faisait « leur jobs », les trucs des jaunes ou des bleus, c'est ennuyant et pas intéressant sauf quand on découvre des armes ! Finalement, outre, le fait qu'Hamilton avait été ronchon au début et qu'on avait commencé à se chamailler comme des sales gosses, il semblait doté d'une curiosité et de neurone lui.

Comme quoi, il avait quelque chose d'intéressant chez lui, c'est au moins ça !
Oui, j'ai un peu de mal avec certains militaires bourru et peu futé, au point que par moment, je me demandais si ce n'était pas les officiers les plus intéressants et en dessous les gros muscles débilos. Bon faut, dire que je n'avais pas eue beaucoup d'exemple pour me montrer que cette pensée était fausse. Maintenant, j'avais de quoi la révoquer, temporairement ou définitivement, nous verrons.
« Majoritairement sur Atlantis. Après, elles vont sur terre quand, elles sont à un stades avancées pour commercialisations ou partage au saint du SGC ».
Pour cela, que les financements du CIS étaient très importants, car le SGC avait déjà suffisamment à faire avec les découvertes dans leurs galaxies, pour en plus chercher sur Pégase.

L'accident de la tenture arriva, ainsi que le cours dialogues avec le Major, nous informant de notre immobilité dans cette grotte. Une nouvelle fois, on aurait pu tomber bien plus mal. Je rejoignis les deux hommes, pour discuter avec Mike notamment.

Le botaniste baissa les yeux quand mes prunelles se figèrent dans les siennes. Je ne m'en formalisais guère, savant pertinemment que ma façon particulière de mirer autrui, pouvait en gêner plus d'un. C'est une sale manie, d'avoir un regard aussi « franc », et je ne faisais rien pour y remédier. C'est ainsi, j'ai toujours été direct et cela renforce le charisme qui s'émane de ma silhouette. Alors, bon, je ne fus guère surprise que Mike détourne son regard, il m'avait l'air d'être une personne discrète et en conséquence sûrement timide. Ce qui ne fit pas le chaman, dans un sens, avec ce troisième œil, je ne savais pas la « paire » que je devais fixer.

Un bref échange se fit avec le chaman, qui nous informait de la particularité de la reine. Il fut dire que mettre au monde la vie était une épreuve, mais accoucher de 11 enfants pendant 11 ans de gestations, j'imagine mal les dégâts que cela pourrait enclencher chez une femme humaine. Enfin bon, je ne devrais pas comparer la morphologie et les résistances des Püntas doivent être bien différentes des nôtres.

Quand notre ami, à l'odeur entêtante partie rejoindre sa reine, très vite imité par un Alek qui partit proposer ses services aux Püntas. Je me mis aux côtés du scientifique pour lui montrer mes données. Un sourire ravi se dessina sur les lèvres du jeune homme, accompagner d'un petit signe de tête. Je le rejoignis sur le fait que nous aurons du travail une fois rentrée.
« Oui et de grandes découvertes en perspectives ». Dis-je d'un air enthousiasme avec un grand rictus qui traduisait de mon engouement.

Je dois avouer, que c'est ce dernier point qui m'excitait le plus, découvrir faire des nouveaux médicaments plus efficaces que ceux connu sur terre. J'avais grand hâte, même si cela allait nous prendre des mois et des mois. Mais, la fierté d'avoir participé au progrès de la science n'avait pas de prix temporel.

Il me parla de deux plantes, apparemment le Püntas, n'avaient pas été suffisamment clair pour donner une conséquence directe des bienfaits des plantes. Je penchai la tête sur le côté intriguer, avant de faire un échange de tablettes, lui tendant la mienne, avant de saisir la sienne pour mirer ses données. Intriguée, je pris la liberté, de me pencher vers le scientifique, pour chercher dans ma propre base et comparer, ne me rendit pas compte que mon épaule touchait la sienne, pendant cette recherche. J'eue une petite moue amusé en fouillant d'avantages sur les courbes :
« Intéressants, ça m’a l’air d’être proche d’un médicament pour soigner les aphtes ou les rages de dents, en tout cas les données sont proches » je relevai les yeux vers l’homme
« J’imagine mal, soigner une carie dans une bouche aussi bien pourvue de poignard » dit-je d’un ton amusée.

Je sursautai violement, quand j'entendis les détonations de l'arme du soldat raisonner dans l'immense salle, mettant une main sur ma poitrine, pour calmer mon myocarde qui s'emballait. J'avais fait un pas sur le côté, surprise. Mon regard ce figeai sur les chutes des immenses stalactites de glaces… il en fait un bordel n'empêche ! Je tournai la tête vers Mike, avant de me replonger dans des données et de lui montrer des éléments pertinents.

Alek remonta vers nous, après son petit massacre de stalactites. Mon regard se leva sur lui, m'apprêtant à lui faire une petite remarque qui allait mettre fin à notre trêve. Mais ce fut Mike qui botta en touche. J'eue un petit rire face à cette surprenante boutade du botaniste, qui avait eu la bonne conscience de s'éloigner un peu pour éviter un coup de coude. Il avait bien, fait, car il serait parti, a la place, je lui lançai un petit regard faussement vexé avec un rictus qui était suffisamment charmant pour ne pas qu'il comprenne à l'envers cette fois.

Alek, répliqua rapidement et je soupirai amusée.
« Si les plantes sont intéressantes je pourrais me résoudre à le garder ». dit-je d’un ton léger avec un clin d’œil, restant sur le thème du rire.

Cela m'étonnera fort, d'avoir un bouquet et pas sûr que cela me plaise en effet, mais remarque s'il nous dégotte des plantes dans les recoins des roches, qu'on n'a pas vue, le bouquet aurait une utilité très appréciable.

Il enchaîna sur une explication de la situation, j'avais une idée de comment l'occuper, mais le chaman s'approcha de notre petit groupe, avec une mine déconfite. La reine était au plus mal et son savoir semblait limité, à moins qu'il voulût profiter du savoir de son comparse sang poil ? Hors, je crains que cela ne soit pas dans les cordes de son bon Mike.

Ainsi, je suivis (en prenant mon sac au cas où) Mike et le chaman (qui n'avait pas de nom ?), auprès de la reine… elle était juste immense avec son ventre et ses 6 pattes qui aidaient à la motricité de son corps si long. Par contre, je dois avouer, que son visage fin avec les grandes oreilles la rendait bien plus belles que les autres Püntas mâles. Les 11 bébés, étaient plus loin, entres les pattes d'Hua et Pitya… le second était particulièrement inquiet pour sa compagne qui toussait et tremblotait.

Je secondai Mike, il était vu comme le « chaman » et donc le guérisseur par ce peuple qui ignorait tout bonnement que spécialiste des plantes, ne voulait pas forcément dire « médecins ». Le chaman, nous regardai étrangement. Mais, il était impuissant face à cette situation. Je pris l’initiative d’ausculter la femelle en sortant mon matériel pour aller plus vite.

« Reine être, chaman aussi ? » Demanda-t-il à son homologue sang poil. Pour ma part, je ne fis pas vraiment gaffe à cette remarque, me contenant d'ausculter la femelle Püntas. Avec mon stéthoscope, j'entendis que ses bronches étaient lourdes… je relevai le regard vers la reine qui me toisait en toute confiance… c'est fou quand même… je pourrais lui faire du mal, qu'elle ne bougerait pas. Ils ont une confiance envers les autres assez impressionnante… aucune méfiance. Pour ma part, je serais plus réticente à ce que le chaman, m'ausculte… m'enfin, ça doit être humain.

Elle était dans son bassin d'eau chaude et je m'approchai suffisamment près du bord pour, lui demander d'ouvrir la gueule… mon dieu, elle était pourvue d'une dentition encore plus impressionnante que prévus. Ce n'était pas une angine.
Mais le reste des symptômes, comme la chaleur qui sortait de son corps (j'ignorai la température de base, mais en touchant le front du chaman, je pu voir qu'elle était trop élevée chez la femelle), ses tremblements et le fait qu'elle se plaigne d'avoir mal aux os… elle avait chopée une sorte de grippe. Je me tournai vers Mike, pour lui chuchoter mon diagnostic, je ne voulais pas l'exposer aux Püntas de moi-même. Laissant à Mike, la responsabilité de le faire, afin qu'il ne soit pas décrédibilisé auprès des grandes peluches. Après, il fait comme il veut.
« Elle a une grippe… j’espère qu’elle n’est pas aussi contagieuse que chez les humains, car sinon, ils vont tous être malade ».

Je me relevai, pour m'éloigner un peu et essayer de trouver des médicaments qui pourraient soulager la reine. J'avais de quoi soulager ses douleurs avec du Pyrogenium 5CH, et des médicaments aux oli-éléments avec du doliprane. Hum, quitte à être ici autant utilisé les ressources sous nos mains. Je me rapprochai du groupe de Püntas, pour attraper Mike par le bras et l'emmené un peu plus loin.
« Je n’ai pas de traitement complet contre la grippe, il me faudrait des plantes anti-infectieuse comme l’échinacée et des stimulantes comme le ginseng ça serait parfait. ».
Étant botaniste, cette compétence lui revenant. Mon regard se figea dans ses prunelles claires.



(c) naehra.


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Dim 18 Sep - 12:28

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Alek finit par s'éclipser après que le docteur Laurence vint les rejoindre. Mike n'y fit pas trop attention, concentré sur le travail qu'ils effectuaient.

Oui et de grandes découvertes en perspectives


Le botaniste fit un sourire en coin. Quel dommage que leur travail ne sera jamais récompensé, et qu'on entendrait sûrement plus jamais parler d'eux dans la communauté scientifique... En effet, toutes ces découvertes fabuleuses, le SGC était obligé de les garder secrètes, sinon, les projets Stargate seraient révélés au grand jour. Peut-être que, dans le futur, ces découvertes seront enfin utiles ? Mais qui sait dans combien de temps...
La doctoresse lui tendit finalement son bloc de données, que Mike s'empressa d'analyser. Il tapota à plusieurs endroits, faisant apparaître divers noms et chiffres, pour la plupart les molécules composant la plante. Il ne s'y connaissait que moyennement, mais il devinait que ces dernières devaient avoir un certain intérêt pour la médecine. Soudain, une tête blonde vint lui couper la vue aux données, et l'épaule de cette dite personne se colla contre la sienne. Il ne dit rien, gêné par ce contact. En même temps, qui ne l'aurait pas été devant une telle femme ?
À peu près tout le monde sauf lui ?
Rah, ce qu'il pouvait haïr sa timidité naturelle parfois. Il préféra se concentrer de nouveau sur le travail. Isia finit par relever les yeux vers lui, et cette fois ci, il ne commit pas l'erreur de la regarder dans les yeux.

Intéressants, ça m’a l’air d’être proche d’un médicament pour soigner les aphtes ou les rages de dents, en tout cas les données sont proches. J’imagine mal, soigner une carie dans une bouche aussi bien pourvue de poignard.


Il souriait légèrement à la réflexion de sa collègue. Sourire qui s'effaça aussi tôt quand il entendit des détonations et des fracas résonner dans toute la grotte. Par réflexe, il se mit aussitôt à croupis, les mains sur la tête, cherchant de regard affolé l'origine du vacarme, le cœur à cent à l'heure. Il finit par repérer le trouble fête, se révélant être Alek qui s'amusait à faire tomber des stalagmites du toit avec son arme. Le botaniste poussa un soupire de soulagement, et se releva doucement, tremblant encore un peu sous l'effet de la surprise. Il remarqua le regard de Isia sur lui, et détourna la tête en faisant mime de toussoter un peu.
Il devait avoir eu l'air ridicule sur ce coup la.
Alek finit par remonter vers eux, et Mike ne put s'empêcher de lancer sa remarque, à laquelle le soldat répondit du tac o tac.

J'y pensais justement , mais je n'ai pas envie de me le prendre en travers de la tronche après parce qu'elle va penser que je me fous d'elle.


Son sourire s'effaça un peu, surpris par la réponse du soldat. Il cligna quelques fois des yeux, la doctoresse répondant sur le coup, d'un ton amusé.

Si les plantes sont intéressantes je pourrais me résoudre à le garder.


Le botaniste sourit légèrement, continuant de regarder Alek.

Vous le savez on va devoir rester ici le temps que la tempête se calme. D'après les Puntas elle est violente donc ça risque de prendre un peu de temps. Ils sont en train de sécuriser la grotte. Si vous avez besoin d'aide , n'hésitez pas. Pour le coup mon rôle de protection se met en pause quelques heures.


A peine eut il terminé sa phrase que le chaman déboula vers eux, regardant Mike.

Reine pas aller bien, vous chaman aussi , vous pouvoir aider Reine?


Mike rougit légèrement à la remarque. Il ne s'y connaissait presque pas en soins... Enfin si, il était capable de prendre un doliprane quand il avait mal à la tête. Mais de la à soigner une malade... Il lança un regard à Isia, qui visiblement n'avait pas attendu sa demande pour les suivre. Il soupira légèrement de soulagement avant d'emboîter le pas au chaman, accrochant la tablette d'Isia à sa ceinture pour le moment. Ils finirent pas arriver dans l'antre de la reine, qui avait effectivement l'air assez mal au point... Elle toussait et tremblait de plus belle, et son compagnon, à quelques mètres de la, leur lancer des regards inquiets. Mike lui sourit légèrement pour le rassurer, avant de s'écarter un peu pour laisser de la place au docteur, se penchant à côté d'elle pour l'assister si elle en avait besoin. Elle commença alors son examen, et Mike sentit rapidement le regard pesant du chaman sur eux.

Reine être chaman aussi ?


Mike se tourna vers lui, se voulant le plus assuré possible dans ses propos.

C'est mon apprentie. Elle doit apprendre alors je la laisse faire, pour le moment. Je me contente d'observer si elle ne fait pas quelque de faux.


Il lança un regard en biais à Isia. Il s'en voulait de mentir à son sujet, mais s'il expliquait la vérité, cela risquerait de plaire moyennement aux Püntas. Le docteur Laurence termina rapidement, avant de chuchoter son diagnostic au botaniste.

Elle a une grippe… j’espère qu’elle n’est pas aussi contagieuse que chez les humains, car sinon, ils vont tous être malade


Elle se releva et sortit pour aller consulter son matériel. Pendant ce temps, Mike s'empressa de répéter le diagnostic au Pünta, qui hocha la tête.

Nous allons trouver de quoi la soigner. Je reviens le plus rapidement possible.


Il s'éloigna d'un pas rapide du bassin, et fut intercepté par Isia, qui l'entraîna un peu plus loin, à l'abris des oreilles indiscrètes.

Je n’ai pas de traitement complet contre la grippe, il me faudrait des plantes anti-infectieuse comme l’échinacée et des stimulantes comme le ginseng ça serait parfait.


Il hocha la tête, se rappelant déjà d'une plante qu'il avait aperçu, ressemblant étrangement au ginseng terrestre.

Compris, je vais voir ce que je peux trouver, et je te le rapporte le plus rapidement possible. Retourne auprès d'elle en attendant, c'est le mieux à faire je pense.


Le botaniste s'élança alors, rejoignant rapidement le chaman.

Chaman, auriez vous une plante qui pourrait lutter contre les infections ?

Le Pünta hocha rapidement la tête.

Oui. Je rapporter rapidement ça ici.


Mike lui sourit pour le remercier. Isia sera sûrement la pour récupérer la colis avant lui. Il se dirigeait désormais vers un champs de plantes un peu à l'écart, où il avait repéré un peu plus tôt la plante recherchée. Il s'empressa de la déterrer, récupérant les racines, ces dernières étant la seule partie de la plante utile dans ce cas là. Il sortit le bloc de données de Isia, et s'empressa d'analyser la plante. Il compara les résultats à ceux de la plante terrestre, et fut étonné de voir que les deux plantes avaient quasiment les même caractéristiques. Enfin, il valait mieux montrer les données au docteur pour en être sur. Il ramassa encore quelques racines, avant de se relever et de retourner près du bassin. Il s'approcha d'Isia et lui tendit les racines ainsi que la tablette.

Voilà. Vérifie juste les données, évitons de l'empoisonner, si possible...


Il sourit légèrement, ayant dit cela sur un ton léger. Il vint se mettre à croupis à côté du bassin de la reine, la laissant faire son travail tranquillement.

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Lun 26 Sep - 13:23

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Les deux scientifiques étaient partis pour aider la Reine. Je savais que j'étais parfaitement inutile dans ce domaine. Je regardais la Reine , c'est vrai qu'elle n'avait pas l'air d'être en forme mais s'occuper d'une marmaille de 11 gamins j'aurais l'air aussi déterré qu'elle je crois. Je me retrouvais sans rien faire. Certains puntas s'occupaient du repas, d'autres des tâches dont je ne comprenais pas le but. Les guerriers surveillaient la tempête. A mon avis ils allaient rester plantés là un bon moment. Au bout de 5 minutes à ne rien faire je m'ennuyais déjà. J'étais légèrement hyperactif et en plus me sentir piégé n'arrangeait rien à mon état.

Ca faisait remonter de mauvais souvenirs. En Irak quand on était cloitrés à la base à cause d'une tempête de sable qui sévissait. Encore dans ces moments là nous n'étions pas en danger. Par contre j'avais déjà été bloqué, cachés dans des maisons en ruine, attendant les renforts alors que les ennemis passaient au peigne fin maisons par maisons pour nous retrouver. Ils tuaient toutes les personnes qu'ils trouvaient les soupçonnant de nous avoir aidés, que ce soit des hommes, des femmes ou même des enfants. J'entends encore les coups de feu, les cris, je me rappelle notre colère de ne pouvoir rien faire. Enfin rien faire...au matin quand les renforts étaient enfin arrivés, nous nous étions vengés. Ce jour là j'étais devenu aussi sanguinaire que mon chien. Depuis je vivais assez mal les situations d'enfermement.

Je tournais en rond dans la grotte. J'entendais les enfants s'amuser, je décidais d'aller les voir. Le Puntas chargés de les garder avait semble t'il du mal à tous les gérer. Je posais mon arme en sécurité. Le nounou Puntas me regardait.

Enfants agités avec tempête et Reine aller pas bien.

Vous voulez de l'aide? vous avez pas un ballon?

Ballon? être quoi?

J'allais vers mes affaires que j'avais posé dans un coin et je trouvais une balle. Je me baladais pas avec un ballon sur moi mais une balle oui. Je jouais avec et ça me détendais ou parfois avec Kalash si nous étions en pause. Je revins vers les enfants. Ils étaient tous venus vers moi, curieux de voir ce que j'avais dans la main. Ca me mettait un peu mal à l'aise de voir tous ces minis Puntas devant moi. Je faisais rouler la balle par terre, la poussait avec le pied vers un des enfants.

Fais pareil que moi

Il hésita un moment et avec une patte. Je lui renvoyais doucement. Un autre voulait essayer et très vite ils s'amusaient tous à se passer la balle. Le calme revint dans la grotte, enfin calme on les entendait jouer, mais au moins ils étaient occupés à quelque chose. La jeune Puntas qui était venue nous parler tout à l'heure était restée à l'écart, je m'approchais d'elle.

Toi pas jouer?

Non , tempête faire peur...

Tu veux me montrer d'autres plantes? vouloir plantes qui grattent

Ouiiii moi connaitre

Elle parti dans un coin de la grotte en courant. J'aurais presque eu du mal à la suivre. Vous aurez deviné que je venais d'avoir une idée très bête contre Isia. Oui oui j'avais bien demandé une trêve mais voilà j'avais décidé qu'elle était terminée. Je suivis la Puntas qui me montra les plantes en question mais sans les toucher. Je ramassais les plantes , en gardant mes gants. Je fis un joli bouquet. J'espère que soigner la Reine n'allait pas être trop long.
En attendant qu'il ai fini, je jouais avec les enfants continuant de les occuper. Après militaire me voila devenu nounou de peluches bizarres...à quel moment ma vie avait déraillé? Je ne pensais vraiment pas faire ça en acceptant de venir sur Atlantis, mais à choisir c'était mieux que le moyen orient.

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Mer 28 Sep - 10:43

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence



Concentrée avec Mike sur le bloc de donnée, je ne remarquai pas que mon geste un brin spontané, semblait le gêner. Par chance pour lui, le contact de mon épaule ne fut pas très long, car mister « déco » nous surprit tous les deux. Alors, que je tentais de calmer la galopade de mon cœur, je constatai que Mike, eu un réflexe plus cocasse : celui de s'accroupir. J'eu un petit sourire. Rien de méprisant, bien au contraire, je comprenais aisément son action. Après tout, de base nous, ne sommes pas des personnes habituées aux tirs. Enfin, peut-être moi, bien plus que lui, comme je suis régulièrement sur le terrain pour soigner les soldats ou récupérer des civils qui ont eu la malchance de se faire blesser.

En tout cas, je ne lui fis pas de remarque, il était suffisamment mal à l'aise comme ça, pour le taquiner sur son geste. Il l'aura sûrement que trop mal prit.
Enfin bon, mister Damido revenu et on s'envoya quelques fleurs sur le thème du bouquet. Après cet échange, le chaman venu nous chercher pour aider la reine. Enfin Mike qui était catalogué comme le guérisseur des « sang poil ». C'est marrant n'empêche ce sobriquet « sang poil » … notre peau avec un fin duvet était bien ridicule face aux pelages soyeux des Püntas, alors que la reine avait la toison très courte.

Une fois auprès de la reine, qui était impressionnante il faut l'avouer… une sacrée créature, qui pouvait nous arracher un bras, si l'envie de nous mordre la prenait. Je la trouvai bien plus belle que les autres, un charme félin, mélangé avec d'autre animaux connus de la terre. Une lapine-chat, avec un corps de reine fourmis. Dans un sens, il fallait les loger les 11 petits monstres poilus qui lui pourrissaient la santé !

Mike était à mes côtés, durant l'examen, il répondit au chaman qui s'enquérait de mon état de compétence. La réponse que lui donna le biologiste, m'arracha un petit rictus. Je ne lui en voulais nullement, même si je suis une femme à tendance à voir un certain égo, comme tout chirurgien qui se respecte, j'avais accepté ce mensonge sans me soucier d'être froissée. Car je n'avais nullement de raison de l'être, je trouvais l'excuse de Mike plutôt bien faire et le chaman n'eut rien à dire, trouvant sûrement cela étrange qu'une reine s'adonne à ce genre d'activité au lieu de se reproduire. Mais, bon, ce peuple finissait par comprendre qu'on n'avait pas les mêmes mœurs même si ça leur était bien difficile.

Pendant, que j'auscultai mon matériel, Mike alla répéter le diagnostic aux autres Püntas je jetai un petit regard à Alek, qui était en plein partage culturelle, je fus un brin dubitatif en le voyant joue au foot avec les autres enfants, avant de me reporter sur mon travail. En conséquence je ne me souciai plus de l'activité du militaire qui devait bien s'emmerder dans ce genre d'évènement. J'aurais peut-être dut remarquer.

J'interceptai Mike, qui me demanda de retourner auprès d'elle pendant qu'il allait partir en quêtes des plantes. Je lui fis un sourire taquin.
« Bien tuteur » dit-je d’une voix basse pour l’embêter.

Je partis donc vers la reine d'un pas rapide pour, commencer à injecter quelques antibiotiques à la femelle Püntas. Elle se laissa faire, sentant avec un vif intérêt ma seringue. Je continuai vérifier quelques constantes vitales de la femelle, ne sachant pas comment, réagissait le corps de nos hôtes face à cette maladie. Mais de ce que je pus constater cela était similaire aux humains. Je craignais juste que là, cette grippe soit contagieuse … hors, la période d'incubation avait dû être dépassé et elle était seule à la contracté… cela ne devait pas être si volatile comme virus. D'ailleurs le vieil Hua, s'approcha de moi, comme pour répondre à ma question intime.

« Maladie souvent arriver quand corps trop fatiguer… »
« Elle est contagieuse ? »
« Jamais eu plus d’un Püntas malade »

Ah bon… si ce n'est pas merveilleux ça …si seulement notre grippe humaine pouvait être aussi « sage ». Il me fit la discussion en caressant tendrement la tête de la reine qui ronronnait en douceur. Mike revenu quelques minutes après, il avait été rapide. Je lui fis un petit regard accueillant. Il avait les plantes et il me donna ma tablette avec les données. Je vérifiai, oui il valait mieux éviter de la tuer bêtement. Je m'assis aux côtés de Mike et lui déposa la tablette sur les genoux, avant de demander au chaman de broyer ces plantes que je mis dans une sorte de bol en bois. La boisson faite, je me retenue de donner la démarche à faire. J'avais faillite, oublier que le « médecin » n'était pas moi. Je revenu vers Mike et lui chuchota :
« Dit au chaman, de continuer le traitement pendant 10 jours, je pense qu’après il sera quoi faire pour calmer les autres symptômes, apparent c’est une maladie peu courante mais pas inconnu. Les reines semble la contractée quand elles accouches.».

La reine s’endormi après avoir appelé son compagnon pour se lover contre son corps chaud et soyeux. Une fois, le message transmit, le chaman, nous regarda d’un air satisfait. « Merci ».
Je me levai, récupérant ma tablette. Je cherchai notre compagnon de fortune, qui faisait « mumuse » avec les enfants. J’eu un petit rire en le voyant entouré des boules blanches jouant tantôt au foot, tantôt à se chamailler. Je me penchai vers Mike :
« Ce n’est pas mignon ça… après la nounou des scientifiques, nounou des peluches ».

On s’approcha de super nany, mon regard était pétillant.
« On s’amuse bien soldat ? » J’ignorai que sa spécialité était d’être un maitre-chien. « Je suis navré, mais, on n’ pas le droit d’ne ramener un. Il y a suffisamment de poil de chien sur là-bas pour rajouter ceux des Püntas ». dit-je ironiquement.


(c) naehra.


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Mer 28 Sep - 15:34

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Au moment où Mike s'apprêtait à partir chercher les plantes dont elle avait besoin, la doctoresse lui lança avec un léger sourire :

Bien tuteur.


Il lui rendit un petit sourire amusé, avant de s'atteler rapidement à sa tâche. Pendant qu'il faisait cela, il pouvait très bien voir Alek en train de jouer à la balle avec les Püntas. Il les regarda quelques secondes, amusé, puis il se dépêcha de terminer sa tâche. Une fois revenu auprès de la reine, il s'empressa de donner les plantes et le bloc de données à Isia, qui saurait sûrement quoi en faire. Une fois qu'il fut auprès du bassin, Isia le rejoignit rapidement, lui rendant la tablette avant de donner quelques instructions au chaman. Pendant qu'elle faisait cela, Mike s'empressa de vérifier toutes les données qu'ils avaient dors et déjà récoltées, les comparant avec les plantes qu'il voyait encore dans les alentours. Il ne restait plus que cette plante qui ressemblait un peu à des orties de loin... D'ailleurs, la petite femelle Pünta et Alek étaient en train de s'activer autour de ladite plante. Il vit Alek en prendre une bonne poignée, et Mike en déduisit qu'il devait récupérer les dernières plantes qu'il restait encore à échantillonner. Le botaniste n'eut pas vraiment le temps de plus les regarder, car il fut tiré de ses pensées par Isia qui lui chuchota à l'oreille :

Dit au chaman, de continuer le traitement pendant 10 jours, je pense qu’après il sera quoi faire pour calmer les autres symptômes, apparent c’est une maladie peu courante mais pas inconnu. Les reines semble la contractée quand elles accouches.


Il hocha la tête avant de faire passer le mot au vieux Pünta, qui le remercia tous les deux. L'américain lui fit une moue compatissante, avant de rejoindre le médecin de l'équipe, qui observait le jeu qu'étaient en train d'effectuer les "chatons" et le militaire.

Ce n’est pas mignon ça… après la nounou des scientifiques, nounou des peluches.


Le scientifique laissa échapper un petit rire étouffé, regardant le militaire en train d'essayer de contrôler une vague de 11 petites forces de la nature. Le docteur Laurence finit par avancer vers eux, et il s'empressa de lui emboîter le pas. Une fois à portée de voix, elle lui lança :

On s’amuse bien soldat ? Je suis navré, mais, on n’ pas le droit d’ne ramener un. Il y a suffisamment de poil de chien sur là-bas pour rajouter ceux des Püntas.


Mike lança alors sur le même ton qu'avait prit la femme :

Pas sûr que ça plaise à leurs parents qu'on en fasse des chats domestique d'ailleurs.


Le botaniste prit soudain conscience qu'il n'était pas allergique aux Puntas, malgré son allergie habituelle aux chats. Intéressant. Il s'approcha de deux petites boules de poils enragées et les attrapa pour les séparer l'une de l'autre. Elle s'immobilisèrent en lui lançant un regard apeuré, mais le botaniste leur sourit en les flattant chacune d'une petite caresse sur le haut du crâne. Les deux bambins s'empressèrent de détaler pour rejoindre leurs frères et sœurs. Mike se releva et jeta un coup d'œil au militaire et à la doctoresse, s'intéressant au bouquet que Alek tenait dans ses mains.

Tiens au fait, tu as trouvé une nouvelle plante à ce que je vois ? Je crois bien que c'était la seule qu'il nous manquait...


Mike lanca un regard dans le ciel. Le soleil était déjà bien bas. Il n'allait pas tarder à faire nuit. Visiblement, les journées étaient courtes sur cette planète. Il baissa les yeux et observa ses deux compagnons, qui se tenaient l'un en face de l'autre.

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Mer 28 Sep - 19:47

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Ce n'était pas une mince affaire que de tenter d'occuper 11 boules de poils bourrées d'énergie. Heureusement pour moi que j'avais eu l'idée de la balle. Ils couraient, se chamaillaient un peu aussi et moi j'étais déjà bien fatigué. Le gardien puntas officiel de cette belle portée restait à l'écart me laissant me démerder avec les bestioles. Ils courraient autour de moi, passaient des fois entre mes jambes manquant de me faire tomber. Quand j'avais réussis à m'éloigner quelques minutes pour ramasser les plantes désirées, j’eus la mauvaise idée en revenant de m'assoir.

Mauvaise idée, mais alors vraiment très mauvaise idée car j'étais à peine installé que plusieurs peluches me sautèrent dessus pour jouer à la bagarre. Heureusement pour moi ils faisaient attention avec leurs griffes et leurs crocs. C'est comme si je jouais avec une meute de chiots terre neuves..j'étais complètement dépassé mais je répondais au jeu. Je n'avais pas remarqué que les deux scientifiques avaient terminé de soigner la Reine. En même temps je ne la voyais même pas la Reine étant moi ensevelit sous une montagne de peluches.


On s’amuse bien soldat ? Je suis navré, mais, on n’ pas le droit d’ne ramener un. Il y a suffisamment de poil de chien sur là-bas pour rajouter ceux des Püntas.

Pas sûr que ça plaise à leurs parents qu'on en fasse des chats domestique d'ailleurs.

J'arrivais à me libérer des peluches et leur dit d'aller jouer entres eux un moment. Je me relevais et toisais les deux têtes d'ampoules. Je m'apprêtais à répondre quelque chose de cassant quand le Puntas chargé de garder les enfants parla avant moi.

Griffe acier bien avec enfants, Reine Soleil devrait se reproduire avec griffe d'acier
Je me retenais fortement pour ne pas exploser de rire. Décidément les Puntas pensaient très peu avec leur cerveau du haut. Bon et bien après une réplique pareille je n'avais plus rien à rajouter. En fait je ne trouvais rien de mieux à rajouter.

Tiens au fait, tu as trouvé une nouvelle plante à ce que je vois ? Je crois bien que c'était la seule qu'il nous manquait...


Je penchais la tête vers ma main pour voir le bouquet. Je ne me rappelais même plus que je l'avais cueilli celui là. J'hésitais un peu à le donner à Isia, bizarrement je sentais que là j'allais déclencher l'apocalypse sur moi. En mission normale je ne me comporte pas du tout comme ça, je suis très professionnel et efficace, mais mes missions normales sont des missions de combat. Là je faisais de la garderie autant pour les humains que pour les peluches. Si elle acceptait ce bouquet et le prenait mal je pourrais me faire renvoyer d'Atlantis ou pire. Bon en même temps faut vivre dangereusement un peu et puis si je me faisais renvoyer je saurais quoi faire dans le civil donc pas de risques. Je tendis le bouquet à Isia.

Mike m'avait mis au défi de te faire un bouquet, le voila.

Je me devais absolument de garder mon sérieux. Elle ne devait rien voir sur mon visage. Même mes yeux bleus ne devaient pas devenir joueurs. Bon sang que c'était dur. J'avais envie d'afficher un air de défi et un sourire en coin mais non je devais rester neutre. Par contre je n'avais pas du tout oublié que même Mike s'était mis à me clasher, deux contre un ce n'était vraiment pas fairplay.

Docteur Femens pourquoi penser que je veux en faire des chats domestiques? Je les occupais pour pas qu'ils viennent vous déranger pendant que vous vous occupiez de la Reine.


J'essayais de détourner l'attention du bouquet, m'attendant quand même à tout moment à subir la colère de Miss agréable...
Je remarquais aussi que la nuit était en train de tomber. La tempête semblait avoir baissé légèrement en intensité mais restait trop dangereuse pour sortir hors de la grotte et faire voler un jumper. Je me préparais donc à subir une nuit de colère mais allez savoir pourquoi je ne regrettais pas mon idée.

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Jeu 29 Sep - 14:34

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence




Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant le soldat enseveli sous les peluches blanches, il fut évidant que je ne pus retenir un boutade, suivis de près par Mike. Mon regard pétillant se tourna vers le botaniste d'un air appréciateur. J'aime bien quand tout le monde se taquine gentiment. Car là, c'est le cas, rien de méchant au final… enfin pour le moment. Ça donne une petite ambiance agréable en mission. Loin du côté coincé et « balais dans le cul », qu'à certaine militaire… comme la major Frei.

Je m'attendais à une remarque du militaire qui était en train « d'immerger » d'entre les bébés, mais ce fut le gardien qui lui emboîta la parole. Je fus surprise de l'entendre, je ne l'avais même pas remarqué sur le coup, pourtant le Pünta était assez impressionnant. J'ouvris de grands yeux face à sa remarque, puis irrémédiablement, je me mis à rire. Décidément, ça les travail la reproduction. Mes prunelles se posèrent sur « Griffes d'acier » qui se retenait de rire. J'eue une petite moue pensive, me demandant si je sors ma vacherie ou pas. Cela me brûlait les lèvres… bon allé, il m'avait proposée la paix, donc je vais faire l'effort de ne pas relancer les hostilités… quoique mais, c'est tenant …je soupirai. Et finalement ça sortie, d'une manière plus « soft » de ma véritable pensée.
« Merci du conseil, Il n’y manquerait pas de le rappeler à Griffe d’acier en temps voulue » Dit-je ironiquement.

Mike fit remarquer que notre super nounou, avait fait aussi des cueillettes, eh bien il prend son rôle d'apprentie cueilleur très à cœur le petit gris. Mon regard alla vers le bouquet que le jeune homme s'empressa de prendre. À ma plus grande surprise il me le tendit. Je restai incrédule, me méfiant de cette intention soudaine. Je tournai la tête vers Mike, puis vers les fleurs duveteuses aux couleurs fades. Il avait gardé ses gants, j'aurais du franchement me méfier, mais au lieu de ça, je pensais naïvement qu'ils les avaient gardées pour éviter de se faire mordre par les petits monstres ou griffer.

Je pris donc le bouquet, observant les plantes d'un regard intéressée, me demandant si elles avaient des propriétés (et je n'allais pas être déçu), car niveau esthétismes ce n'est pas terrible.
« Finalement on va vous donnez des défis plus souvent » dit-je d’un air provocateur.

Je fis une seconde erreur, les plantes avaient des odeurs d'épices et j'approchai mon visage près des feuilles pour les sentir… et là, je sentie une vive irritation sur les mains. Les petites particules blanches de la plante se posèrent sur moi.

Je ne fis pas gaffe à la réplique d'Alek et encore moins au geste apaisant de Mike qui séparait les enfants. Je commençai à me gratter sur la main, des énormes plaques rouges apparues sur mes mains et mon visage, entrainant une démangeaison vigoureuse. Reflexe con…. Je me suis gratté. Je lâchai le bouquet, dans une râlerie étonnée en français : « Merde de gone » oui ok, c’est du jargon lyonnais. De toute manière ils sont américain et ils ne devaient pas vraiment comprendre mon soudain charabia.

J’essaya de contenir mes démangeons, assez virulente, mes bras devenus très vite rouge à cause de l’irritation, mes prunelles devenues furieuse envers le soldat. Oh le saligaud ! Il allait me le payer ! Il était évidant qu’il sache ! Même s’il se contenait très bien.

« J’espère que vous n’aurez pas être blessés Hamilton, car je me ferrais une joie de vous faire une coloscopie ». dit-je d'in ton froid, mais un léger rictus s'affichait sur mes lèvres, je suis joueuse, peut-être même trop… j'hésitai grandement à lui faire bouffer ! Il aurait été bien malin à avoir des irritations dans l'œsophage tiens !

Sur cette menace glaciale, je partie, d'un pas rapide vers le bassin de la reine, pour tremper mes bras et mon visage. Agenouiller près de l'eau, la reine, me regardait d'un air amusé.

« Mâle avoir drôle de façon de vous montrer quil vous aime bien ».
Je souris amèrement, en me rinçant, putain que c’est chiant à faire partir. Rhal le sale gamin ! Mais au final cela m’amusa bien plus que je ne l’aurais pensé et je pouffai légèrement. Je me demande comment ça va finir cette histoire, vu qu’il venait de relancer les hostilités. J’avais l’impression que plus je frottais plus les particuliers rendraient dans ma peau. Je mis de longues minutes avant de me débarrasser des affreux poils irritants. Une fois que l’eau ait rincer mon visage, je pouvais m’estimer heureuse que mon maquillage était waterproof et que je ne ressemblais pas un panda.

Je surpris quelques regards de Püntas qui rigolait. De ma mésaventure D’ailleurs le vieux Hua, arriva avec des gobelets en bois.

« Voici boissons qui font du bien au moral. Vous donnez aux deux mâles ». Mon regard toisa les boissons et une idée me venue immédiatement. J’en goutta une, histoire d’estimer le breuvage et fit une moue étrange, ce fut fort et assez peu gouteux.

« Vous avez mis quoi dedans ? »
Le Püntas eu un sourire amusé en voyant ma drôle de tête. Hua m'amena vers une zone, où bouillait de l'eau avec des plantes que mettait le chaman. Accolée à lui, (et dos aux deux hommes qui étaient avec les enfants, qui les sollicitaient grandement) j'examinai le contenue des plantes et j'en trouvai une (à force de demander à quoi servait les plantes) qui avait une propriété assez intéressante pour ma vengeance.

Une fois, les boissons améliorées aux goûts humains, je revenue avec les boissons les tendant aux deux « mâles ». Je trempai mes lèvres dans ma coupe, ça avait un goût légèrement amer et sucré à la fois. Il faisait chaud, affreusement chaud même donc s'hydraté était bon. En réalité, je n'avais rien changé pour la boisson de Mike et moi, seul Ale avait une plante en plus, dilué dedans. Mais, cela ne changeait rien au goût m'avait certifié le chaman, qu'avait été ravie de m'aider. Cependant, j'ignorai parfaitement que le breuvage « saint » avait quand même des effets sur les humains. C'est un stimulant qui détend les personnes, les rendant plus spontané, comme un verre d'alcool qui donne du courage aux timides un brin de folie au coincé. Mais rien de bien grave.

« C’est de l’eau avec des plantes aromatique. Il ma donner au début un mélange énergique qui ressemblait à de l’alcool, donc bon, on va éviter de finir rond, cela pourrait donner d’autre idée fumeuse à certain ». Et mon égard se posa sur Alek. « À la vôtre ». Dis-je en affichant un sourire, pour montrer à Alek que je ne lui en voulais pas. après tout c’est le jeu et il allait perdre.

Plante:


(c) naehra.


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Jeu 29 Sep - 19:13

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Au moment où le scientifique s'approchait des boules de poils, il entendit le gardien des bambins lancer :

Griffe acier bien avec enfants, Reine Soleil devrait se reproduire avec griffe d'acier


Mike s'arrêta net et sentit un fou rire lui monter rapidement à la gorge. Il se pinça rapidement le nez, tournant le dos au autres, ne laissant échapper que quelques hoquets, essayant de garder le plus possible son sérieux face à la réaction du Pünta, qui devait être tout à fait normale pour son peuple. Il entendit Isia rire également, et finit par se retourner vers eux, écarlate après cette crise de fou rire retenue, quelques larmes coulant un peu sur ses joues, qu'il essuya rapidement. Pour ne rien arranger à tout cela, la doctoresse, qui semblait sur le coup assez pensive, rajouta encore une couche :

Merci du conseil, Il n’y manquerait pas de le rappeler à Griffe d’acier en temps voulue.


Le botaniste laissa échapper encore quelques rires étouffés, sur la fin de son fou rire, et finit par se calmer en soupirant longuement et en reprenant peu à peu son souffle, allant s'occuper des deux jeunes Püntas qui étaient en train de se chamailler. Une fois son regard revenu sur les Atlantes et sa remarque lancée, Alek rétorqua rapidement en tendant le bouquet à la "reine".

Mike m'avait mis au défi de te faire un bouquet, le voila.


Le botaniste n'en revint pas tout de suite, et son regard passa tout à tour du bouquet, à Alek, puis à Isia, qui semblait à vrai dire toute autant surprise que lui. Il se demanda si il ne plaisantait pas, mais le militaire semblait rester tout à fait sérieux. Il rajouta même à l'attention de Mike :

Docteur Femens pourquoi penser que je veux en faire des chats domestiques? Je les occupais pour pas qu'ils viennent vous déranger pendant que vous vous occupiez de la Reine.


Le botaniste, qui avait clairement perdu de son assurance, et qui ne s'avait visiblement plus trop où il se trouvait, bafouilla rapidement au militaire :

Je... Bah, merci alors, je suppose...


Mike se frotta l'arrière de la nuque, un peu gêné par toute cette histoire. Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il le fasse à vrai dire. La doctoresse lança alors au militaire, tout en se saisissant du bouquet qu'il lui tendait :

Finalement on va vous donnez des défis plus souvent.


Elle le porta à son visage, tendit que Mike fixait toujours les plantes. Non mais attendez... C'était pas les plantes qui ressemblaient à des orties ?... Il écarquilla les yeux, se rendant compte de la supercherie, et entrouvrit légèrement la bouche pour la prévenir... Avant de se rendre compte qu'il était déjà trop tard. La peau de la femme vira à l'écarlate, et elle se mit à se gratter frénétiquement. Fausse bonne idée. Le botaniste croisa un bras devant son torse, plaçant la main de son autre bras devant sa bouche, observant la scène avec un amusement qu'il aurait voulu dissimuler autant qu'il le pouvait. Le bouquet tomba au sol et il entendit la femme lancer quelque chose dans une langue qu'il ne connaissait pas. Ses avants bras, mains et visage avaient déjà viré au rouge. Elle écarta les bras, comme un playmobile, ses mains un peu crispées, se retenant visiblement de se démanger... Ou de l'étrangler. Elle lança sur un ton rageur au soldat Hamilton :

J’espère que vous n’aurez pas être blessés Hamilton, car je me ferrais une joie de vous faire une coloscopie.


Le botaniste, connaissant tout de même quelques rudiments en matière de soins, ne put s'empêcher de lancer un petit rire qu'il étouffa avec sa mains, les yeux grands ouverts et brillant à l'intention de la scène. Isia s'éloigna d'un pas rageur, se dirigeant vers le bassin de la reine à grand pas. Une fois que cette dernière fut assez éloignée, il explosa de rire, se tenant les cuisses, légèrement plié en deux. Il s'approcha un peu d'Alek, avant de lui donner une légère tape sur l'épaule.

Alors ça... C'était juste magique soldat. Même si c'était pas très sympa pour elle. Bon... Je vais m'occuper d'échantillonner cette dernière plante du coup, avant qu'elle ne revienne pour vous la mettre dans le calebute, afin de se venger... Je reviens de suite.


Il s'éloigna d'un pas rapide, essuyant les dernières larmes de joie qui coulaient sur ses joues, avant d'enfiler une paire de gant en latex qu'il avait mise avec le reste du matériel de prélèvement. Il revint sur le lieu du drame, récupérant le bouquet, avant de le placer avec précaution dans un grand bocal en plastique, qu'il referma et plaça dans la caisse grisâtre, qui était désormais quasiment pleine. Il y déposa également les gants et le reste du matériel, avant de la refermer bien correctement. Il finit par revenir vers les petits Püntas, qui avaient repris leur jeux, insouciants de la tempête féminine qui était sur le point de se déclencher surement très bientôt. Le botaniste lança alors à Alek :

Je crois qu'on en a terminé avec les fleurs. Malheureusement, la tempête ne se calme visiblement pas... J'espère qu'on ne va pas devoir passer la nuit ici, même si je me doute que les Püntas nous accueilleraient à bras ouverts...


Mike sursauta au moment où une boule de poils planta ses petites griffes dans sa peau pour s'accrocher à sa jambe. Il se tourna vers lui en souriant, et fit mime de tomber au sol, vaincu. Le jeunot, tout fier, bomba le torse sous le regard admiratif de ses frères. Mike se laissa aller à leurs jeux un moment, en compagnie de Alek, ne se souciant pas vraiment de savoir où était passée Isia. Cette dernière revint finalement peu après, tenant entre ses mains toujours légèrement rougeâtre trois gobelets en bois. Le botaniste l'accueillit avec un léger sourire amusé, se relevant, faisant tomber les deux petits mâles qui étaient montés sur lui.

C’est de l’eau avec des plantes aromatique. Il ma donner au début un mélange énergique qui ressemblait à de l’alcool, donc bon, on va éviter de finir rond, cela pourrait donner d’autre idée fumeuse à certain. À la vôtre !


Le scientifique lança un rapide coup d'oeil au soldat, qui était le centre d'attention de la jeune femme. Il finit par se saisir du gobelet qu'elle lui tendait, et renifla la vapeur qui s'en échappait. Il ne sentit rien de particulier et finit par goûter quelques gorgées de la mixture assez forte (il regretta d'ailleurs quelques secondes d'avoir directement pris plusieurs gorgées). La boisson avait un gout finalement assez fade, mais il sentait que la boisson lui redonnait des forces, tout en semblant le détendre légèrement. Il sourit de plus belle à la doctoresse.

Merci docteur Laurence, ça nous fera du bien je pense. Surtout que, visiblement, nous y sommes visiblement encore pour un moment... Ça vous donnera l'occasion de discuter avec Alek des conseils que vous ont donnés les Püntas.


Il sourit un peu plus, tout en se surprenant un peu lui même de sa remarque. Il baissa les yeux vers la boisson. Effectivement, pour détendre, elle détendait... Peut-être qu'il devrait boire un peu moins vite. Etrange, d'habitude, il tient assez bien l'alcool.

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Ven 30 Sep - 15:56

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Je n'avais vraiment rien trouvé de percutant à répondre à la réplique du Puntas. Cette espèce était vraiment bizarre. Il ne pensaient qu'à procréer...où était le fun dans tout ça? Heureusement que les humains on ne pensait pas pareil. Si nous devions encore rester bloqué là quelques heures j'irais discuter avec des Puntas pour savoir s'ils avaient comme nous la notion de juste prendre du plaisir sans lendemains. Je n'avais rien d'autre à faire de toute façon alors autant apprendre de nouvelles cultures. Par contre il était fou la peluche grandeur nature, jamais de la vie je penserais à m'accoupler comme ils disent pour procréer avec elle, ou alors faudrait me payer cher.

Merci du conseil, Il n’y manquerait pas de le rappeler à Griffe d’acier en temps voulue.

Hein? mais elle avait craquer son neurone ou quoi ? Heureusement pour moi que je savais qu'elle n'en pensait pas un mots. Mais sur le coup je devais reconnaitre qu'elle m'avait mis en légère panique. Du coup j'étais encore désolé de ce que j'allais lui faire. Je jetais un coup d'oeil à Mike qui semblait finalement bien s'amuser de notre guerre d'enfants de maternelle. Comme prévu elle hésita un peu avant de prendre le bouquet. J'aurais réagis pareil à sa place.

Finalement on va vous donnez des défis plus souvent.

Hum si elle savait ce qui allait lui arriver...ce sentiment d'être sur le point de faire une bonne blague à quelqu'un était grisant. Je la vis toucher le bouquet et approcher son visage. Outch là par contre mon plan commençait à sentir le roussi. Je voulais juste qu'elle se gratte les mains mais pas les bras et le visage. Je fus distrait par la remarque de Mike, il bredouillait. Euh un rien le déstabilisait, je n'avais pas répondu méchamment.

Je... Bah, merci alors, je suppose...

De rien, je m'occupe de la manière la plus utile que je puisse trouver. Bon après j'aurais jamais pensé faire nounou de peluches en venant ici.


Isia commençait à devenir rouge à force de se gratter. Je me retenais de rire comme rarement ça m'était arrivé. J'étais un homme mort maintenant c'était certain mais j'allais mourir heureux après ce coup bas mythique. Elle répondit un truc en français mais le mot gone je ne connaissais pas. Je comprenais un peu le français je l'avais étudié mais ça elle n'avait pas besoin de le savoir. Après tout elle me prenait pour un abruti de militaires. Mike avait repris un gros fou rire et je le comprenais. La voir râler, se gratter et tenter de se soigner était hilarant.

Alors ça... C'était juste magique soldat. Même si c'était pas très sympa pour elle. Bon... Je vais m'occuper d'échantillonner cette dernière plante du coup, avant qu'elle ne revienne pour vous la mettre dans le calebute, afin de se venger... Je reviens de suite.

Merci merci, je suis fier de moi sur ce coup là. Bon travail doc

Femens était parti faire ses analyses ou je sais pas quoi. Isia elle, parlait avec Hua de je sais pas quoi. Quand à moi les minis peluches avaient décidés de reprendre le jeu. Mike vint m'aider à son tour et j'appréciais car 11 à moi tout seul je commençais à saturer. Je trouvais que c'était marrant de jouer avec ces enfants/chiots/chatons je sais plus trop quoi. Ils étaient vifs et quand on jouait à la bagarre, ils ne faisaient pas deux fois la même attaque. Isia arriva en nous tendant deux verres. Mouais ...pourquoi tout à coup tant de gentillesse?

C’est de l’eau avec des plantes aromatique. Il ma donner au début un mélange énergique qui ressemblait à de l’alcool, donc bon, on va éviter de finir rond, cela pourrait donner d’autre idée fumeuse à certain. À la vôtre !

Je sentais le verre, je ne trouvais pas d'odeurs suspectes. Mike lui avait visiblement très soif car il avait déjà bien entamé son verre.

Merci docteur Laurence, ça nous fera du bien je pense. Surtout que, visiblement, nous y sommes visiblement encore pour un moment... Ça vous donnera l'occasion de discuter avec Alek des conseils que vous ont donnés les Püntas.

Je me tournais vers lui. Lui aussi avait craqué son neurone? cette planète faisait un effet bizarre aux scientifiques. Vu toutes les piques qu'il nous avait déjà envoyé je ne pensais pas que c'était dû au verre. Et pourtant j'aurais vraiment dû plus me méfier de cet élan de gentillesse de la Reine soleil..mais j'avais soif. Vouloir occuper 11 petits puntas était très fatiguant. Je bus mais juste une gorgée je n'avais pas trop méfiance en Isia après ce que je lui avais fait. A sa place j'aurais préparé un mauvais coup. Je bus une nouvelle gorgée, c'était pas super bon mais j'avais bu bien pire.

Par contre juste quelques minutes après c'était bizarre, je me sentais de plus en plus à l'étroit dans mon pantalon. Heureusement pour moi qu'il était large. Cette peste avait mis quelque chose dans mon verre et là c'était pas agréable du tout. Il allait falloir que je trouve un endroit seul pour me débarrasser de ça car j'aurais parié mon grade qu'elle n'allait pas m'aider. Je posais mon verre et mon regard bleu joueur était devenu glacial. Là je n'avais plus du tout envie de rire. Les plantes qui démangeaient étaient justes pour les mains c'était pas ma faute si ça avait dérapé. Là par contre c'était intentionnel.

Je m'éloignais des deux sans rien dire. Heureusement pour moi il y avait des recoins dans cette grotte...pas la peine de vous faire un dessin de pourquoi je cherchais un recoin bien caché.

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Ven 30 Sep - 18:58

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L’êre glacière chez les peluches // Frozen
Mike Femens & Alek Hamilton & Isa Taylor-Laurence




Tout cela était grotesque, j'avais encore la peau rougis et cela allait passer après quelques longues minutes. Pourtant, j'avais encore envie de me gratter et je retenue tant bien que mal cette envie, pour ne pas empirer mon cas.

Je l'avoue, je suis garce quand je me venge. Et le soldat allait continuer à être heureux… dans un sens, il pouvait s'estimer heureux que j'ai pris les plantes, les moins « désagréables » au final. Car j'avais le choix, pour un bon vomi ou une diarrhée de l'enfer. Le chaman, ne faisait pas dans la dentelle avec ces propositions. Enfin bon, quand je revenue vers les deux hommes, ils étaient à nouveau avec les petites peluches. Je restai stoïque, en tendant le verre à chacun d'entre eux, prenant gaffe à ne pas me tromper. Par contre, j'ignorai tout bonnement, que notre breuvage avec Mike, allait être aussi avec une conséquence. Le botaniste, me lança un petit regard amusé, oui, j'avais bien remarquée qu'il avait retenu ses rires tout à l'heure. Mais bon, je ne pouvais pas lui en vouloir, j'aurais faire pareil à sa place, si ce n'est pire.

Les deux, renifla la vapeur du breuvage, non, mais comme si elle allait les empoissonner tiens. Remarque si elle avait été vraiment une sorcière comme le mentionne Rodney, elle aurait pu le faire pour Hamilton. Mais ce n’est pas le genre de la maison. Je bue à mon tour accompagnant Mike, en sentant aussi une sensation agréable dans mon corps soudainement tonifié. Cela m’alarma un peu, me questionnant sur les bienfaits de ce liquide qui ressemblait à s’y méprendre a de l’eau.

Finalement, le botaniste, trouva une petite boutade à nous sortir. Mon regard se figea sur lui, de manière un peu étonnée, qu’il relance le sujet. Je lui fis un petit sourire amusée, préférant prendre cela au second degré. Et surtout, mon regard dévia sur le soldat qui était en train de prendre conscience de l’étroitesse de ses vêtements. Enfin pour le peu qu’il ait un calibre de taille raisonnable. Il n’était pas con et compris parfaitement, au vu de son regard glaciale que j’y étais pour quelque chose. Mais quel mauvais joueur ! Remarquer, je ne suis pas mieux, puisque je me suis venger. Mais cela est humain. J’aurais eue presque pitié de lui. Enfin, il y a pire comme sensation, j’aurais pu laisser court à ma colère, mais c’est tellement mieux de se venger. J’en jubilait intérieurement. Me contenant, pour ne pas lui sortir une vacherie.

Je le regardai s’éloigner, devinant aisément, qu’il souhaite se « débarrasser » de l’état qui commençait à l’habiter. J’eu un petit rictus satisfait. Enfin, s’il parvient à faire quelque chose. Je connais les vertus du viagra, mais version Püntas… j’avais essayé de doser pour lui éviter de bander pendant 10h avec les conséquences qui vont avec. En tout, cas je fus stupéfaite de la vitesse d’agissent des plantes, malgré leurs faibles quantité… je n’imaginai même pas, si j’avais mis tout le brin, ou la supposer unité que m’avait conseillé le chaman… je lui demanderait bien un « témoignage » pour faire avancer la science, mais je vais me faire trucider au couteau de combat.

Mon regard dévia sur Mike, qui devait se demander ce qu’il se passait. J’avais gardé un visage neutre, pour éviter d’être « choper ». Je m’agenouillai pour sortir de mon sac, trois gobelets pour échantillons et y mit les trois brins des plantes du chaman.

« Le chaman, m’a donné trois autres plantes aux bienfaits peut agréable. Pour déclencher des vomissements en cas d’empoissonnement, une pour la constipation et une pour la faiblesse passagère de ses messieurs ».

Je bue une nouvelle gorgée sentant une vague de bien être inondé mon corps. Laissant ainsi Mike, mouliner quelques minutes, pour qu’il comprenne. Je finis par lui confirmer ou lui dire la bonne réponse.

« Alek se sent à l’étroit dans ses vêtements ». dit-je d’une manière neutre comme pour répondre à la future question qui devait émerger dans la tête bien faite du botaniste. Mon regard se posa sur le gobelet. « Par contre… je n’ai rien mit dans nos boissons et je trouve celle-ci étrange, vous ne ressentez rien ? »

Je m’assis, la tête me tournait doucement, avec une envie de rire… je n’aime pas ça du tout. Le vieil Hua arriva pour s’enquérir de nos états et nous apporter encore à boire, il me toisa étrangement.

« Reine pas bien aussi ? »
« Reine allez bien… Il y a quoi dans l’eau ? »
« Des plantes pour renforcer corps »
« Vous êtes sûr ? »
« Ah dernière fois, sang poil plus heureux, tactile et rire quand ils ont bu ça ! Peut-être breuvage Pünta faire étrange effet sur sang poil ». Il ria en dévoilant ses canines. « Où être second mâle ? »
« Il est partis se reposer »
« Ah »

Je soupirai, en levant mes yeux bleus pétillants vers Mike. Oui, cette plante était la petite fleur violette, qui avait de nombreux bienfaits. Mais mélanger avec je ne sais quoi, cela nous boostait le corps d’une énergie nouvelle. J’avais envie de courir partout. Hua, nous salua avant de courir après quelques petites boules de poils.

Je sentie, des peluches, me grimper dessus, pour jouer avec moi. Très vite je me mis à faire pareil, envoyant un enfant sur Mike, pour l’embêter et déclencher une bataille générale entre nous et les 11 marmots déchainés que trop ravit de jouer avec de nouveaux compagnons de jeux. Cette mission, devenait du grand n’importe quoi.

Je m’amusai bien, hors, je me demandais bien ce que fichait Alek, le temps était bien long, un quart d’heure … voir même un peu plus. Je pense qu’il devait sacrément ruminer contre moi. Je finis par me lever et malgré la frénésie qu’on eut les petits Püntas, pour me faire tomber sur Mike, je réussis à me « rattraper » et éviter de l’écraser, même si bon, ce n’est pas moi qui aurait été le plus gênée. Je tombai à ces côtés, une jambe partiellement sur les siennes. Je la retirai. Je soupirai, amusée en le regardant.

« Ça les amusent de faire tomber les sangs poils dit-donc ! » Faut dire, qu’ils n’avaient pas arrêter depuis tout à l’heure.

Je me relevai, en attrapant en otage une petite reine, qui ronronnait de gaité.
« Bon, je vais aller chercher la princesse, car sinon, il va ruminer pendant trois heures à une connerie pour son venger et ça va partir en vrille »
Immédiatement, les petites boules, de poils sautèrent sur Mike, pour le léchouiller. Ils sont adorables. Je ria de plus belle. « Si je ne reviens pas, c’est qu’il m’a tuer » Dit-je à Mike cyniquement.

« Bon tonton Mâchoire carrée, va bien s’occuper de vous » et je partis dans la foule de Püntas adulte, pour déchirer Alek… il est certain que j’espérais qu’il ait finit ces petites affaires, histoire de ne pas le surprendre. Je finis par le trouver en train de « bouder ». Il était habillé, donc devait avoir fini et vu l’endroit où il se trouve, dans un lieu de passage, je ne pense pas que ça soit le lieu du « crime ».
Je restai à une certaine distance de lui, les bras croiser, en appuie sur ma jambe droite et l’autre tendu.

« On fait la paix où on se bat jusqu’à mort s’en suive ? » dit-je ironiquement dans le but de dresser le drapeau blanc.



(c) naehra.


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