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Extended Shore Leave [Solo]

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Lisa Laverse
Sous Lieutenant
Bannière perso (image 901x180px) : Extended Shore Leave [Solo] Bannie10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Date de naissance : 09/09/1988
√ Nationalité : Franco-Américaine

√ Age : 35
√ Messages : 72

Lun 8 Aoû - 17:45

Lisa Laverse



Extended shore leave



Ft. Lisa Laverse




La Terre.
Région Parisienne.
A la mi-Janvier.


Le véhicule, petite berline familiale cédée pour l'occasion par l'ambassade, venait de se garer en épi, en marche arrière, au milieu des autres voitures stationnées sur le parking central de la grande allée pavillonnaire. La porte côté conducteur claqua peu après, une fois que les pieds de la franco-américaine aient touché l'asphalte, le regard porté vers la rangée de maisons et leurs jardins clôturés ou murés. Prenant alors instinctivement une grande inspiration, la militaire fut saisit par une certaine mélancolie. Elle avait grandit là, dans cette rue, après leur départ des Etats-Unis et si peu de choses avaient changé au fil des années. Ses parents avaient fait preuve d’une constance à saluer, en ne changeant pas de lieu de résidence. C’était aussi la première fois qu'elle revenait depuis près de six mois, sa dernière visite remontant à quelques semaines avant son départ pour Atlantis. Après des semaines passées sur la Cité, elle s’était mise à envisager la possibilité que la Terre ne lui manquerait jamais, mais c’était sans oublier l’accroche familiale qui s'y trouvait. C’était également bon, d’une certaine façon, de retrouver la vraie civilisation. Ses parents avaient songé, il y a quelques temps, à retourner vivre aux Etats-Unis, sur la côte Est, mais ce projet avait fini par tomber à l’eau. Comme le précédent, accessoirement.

Lisa avait prit soin, au moment du voyage retour, de prévenir sa famille de son arrivée, pour ne pas surprendre ses parents en arrivant tel un cheveu sur la soupe. Tout comme elle avait fait attention à soigner son arrivée en se faisant rematérialiser à l’ambassade, plutôt que dans un coin discret, derrière deux conteneurs à déchets. C’était plus facile de justifier la manière dont elle était arrivée ici, et comment elle comptait repartir. C’est sûr, sortir de Paris avait pris du temps, mais cela lui avait fait du bien, tout en lui permettant de s’acclimater à nouveau à la vie bouillonnante qui régnait sur Terre. Ça, et au fait que ses parents avaient sans doute réserver une table dans un des restaurants côtés du coin, et qu’elle devrait abandonner le combo jean-baskets pour quelques chose d’un peu plus désagréable… Attrapant son sac à dos posé sur le siège arrière, elle se força à chasser cette dernière pensée négative en se réconfortant à l’idée que c’était juste le temps d’un soir, et que ça ferait plaisir à ses parents. Ce qui lui fit penser de ne pas oublier de prendre le cadeau qu’elle avait prit pour eux, histoire de poursuivre la petite tradition qui s’était instaurée après chacun de ses retours de mission.

La militaire l’avait obtenu auprès de marchands, au cours d’une mission dans Pégase. Elle avait hésiter à acheter quelque chose sur Terre à son retour, histoire de garder le secret sur ce qu’elle faisait réellement, mais elle préférait le challenge de leur trouver quelque chose à la fois exotique, mais qui pouvait tout de même passer pour avoir été fabriqué sur la belle planète bleue. C’était, à l’instar de la photo de groupe faite avec le reste de SG-22 sur P7H-201, sa façon de leur prouver que malgré le secret imposé par son travail, elle ne leur mentait pas totalement sur ses activités. L’objet en question était une petite statuette fait dans un alliage rappelant le bronze, et représentait un animal originaire de Pégase. Le style rappelait beaucoup certaines œuvres que l’on pouvait retrouver dans certaines régions de la Terre. La commando avait dû inventer une histoire autour de cet objet, pour en faire la représentation abstraite d’une divinité locale de l’endroit sur Terre ou elle avait été déployée dans le cadre de sa couverture actuelle.

Elle referma la porte arrière après s’être saisi d’une seconde boite plus petite, faite d’un étui de cuir noir et qu’elle garda fermement dans sa main gauche. Verrouillant le véhicule d’une pression du pouce, elle tourna une nouvelle fois le regard vers sa destination, dont les lumières allumées du salon trahissaient la présence des occupants. Des ombres pouvaient être vues, allant et venant vers la cuisine ou le couloir. Lisa savait déjà comment les choses allaient se présenter, une fois qu’elle se serait approchée suffisamment pour être vu par son père, qui telle une sentinelle montée sur pivot, s’était probablement installé dans le fauteuil du salon placé face à la fenêtre. La militaire prit donc le temps de marcher dans la rue silencieuse à cette heure tardive, d’autant plus en cette période de l’année. Le sac accroché et maintenu que par la volonté d’une seule de ses épaules, la franco-américaine finit par remonter la petite haie fleurie qui bordait le haut du demi-mur qui délimitait la propriété familiale, et posa sa main chaude sur la poignée froide du portillon, déverrouillé pour l’occasion. Devant-elle se trouvait désormais, si proche, la demeure familiale, petite maison d’époque Second Empire, rappelant l’architecture typique choisit lors des travaux haussmanniens ayant revitalisés la capitale française.

Son premier regard se posa sur les parterres de fleurs et autres plantes qui constellait le petit jardin, à la recherche de la moindre différence avec l’image qu’elle en avait gardé en mémoire. Le climat du mois de janvier rendait cependant la comparaison plus difficile, et son analyse fut de toute façon rapidement interrompue par l’ouverture de la porte d’entrée et le claquement presque simultané du portillon derrière elle. Comme prévu, le colonel à la retraite avait été aux aguets, et la militaire eut un long frisson d’émotion en revoyant les silhouettes paternelles. Un sourire s’habilla sur son visage, et la fille ne retarda pas plus l’échéance tant attendue, brisant finalement la distance d’un pas un peu plus rapide pour venir les embrasser, l’un après l’autre. Cela ne faisait peut-être que six mois, mais elle avait l’impression que des années s’étaient écoulées. Finissant d’embrasser sa mère, la militaire poussa doucement la petite boite en cuir dans les mains de son paternel avec un élan de satisfaction personnelle. Son regard brillant croisa assez vite celui touché et fier du colonel qui, après avoir ouvert l’étui, avait découvert les galons d’officier de sa fille chérie…

Elle lui avait dit plus jeune qu’elle y parviendrait quand même, un jour. Avec le temps, elle s’était faite à l’idée qu’elle n’y parviendrait pas, se satisfaisant pleinement de son statut. Avec le Programme, puis Atlantis, de nouveaux horizons s’étaient dévoilés, rendant la chose de nouveau possible. Et réalisable.

Il allait juste falloir survivre au programme des deux semaines à venir…
@DamianVK


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