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Normandie 4: Le Cantonnement "Vengeance Surgelée"

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Ven 24 Aoû - 18:23

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Mikkel Hansen


Mikkel avait pu se faire soigner à la tente médicale. Là-bas, il avait croisé en sortant, des confrères se fumant des cigarettes. Ça pouvait dénoter, mais, après tout, dans le jus de la guerre, ça ne dénotait pas tant qu’ça pour le norvégien. Ce dernier ne put s’empêcher de leur demander s’ils avaient une cigarette en rab pour lui. On ne lui donna pas une cigarette mais même un paquet entamé avec des restantes. Il semblerait que l’un des militaires avait envie d’arrêter et profita de l’occasion pour le faire. Le norvégien le remercia et rangea ça dans son intérieur de veste militaire. Par la suite, rejoignant son quartier, il y avait déposé ses affaires ainsi que le famas de Matt. Il n’avait pas encore fait de détour à l’armurerie. Il bazarda donc tout ce qu’il lui restait en équipement sur lui. Dire qu’il avait encore perdu une arme ! Un 9mm. Ce fut alors deux famas qu’il entreposa contre une paroi près de son pieu. Désarmé et sans gilet, en tenue militaire seule, il sortit à l’entrée de son quartier. Il s’y sortit une cigarette qu’il alluma de la flamme d’un briquet avant de ranger ce dernier dans son intérieur de veste. Il se mit à tout observer comme à ne rien regarder. En face, le poste de sécurité, d’où il voyait du passage militaire. Ses oreilles, elle s’égara pour le quartier de McKay, et, ses yeux, ils guettèrent le quartier de l’officier Allen juste derrière. Mikkel attendait d’apercevoir l’officier Allen. Puis, il la vit bientôt aux abords de son quartier. Mikkel écrasa alors sa cigarette contre la paroi de l’entrée de son quartier puis balança le mégot à l’intérieur sans doute dans le projet de le jeter plus tard, et, il entama une marche vers l’officier. Mikkel allait faire quelque chose qu’il ne pensait ne jamais faire jusqu’ici… déjà, parce que, parler, ce n’était pas son truc, alors, parler au plus haut gradé de la chaîne de commandement… encore méga moins !

Une fois aux abords du Lieutenant, « Lieutenant. » Mikkel aborda-t-il d’abord son officier supérieur avec calme, soldat abrupte et dans la force tranquille. « Demande permission de vous parler Lieutenant. » Dit-il bref, succinct et militaire.

Pedge Allen


Naturellement, Pedge l’avait vu arriver. La jeune femme n’était pas aux aguets, mais elle était bien consciente de son environnement, malgré l’avalanche d’informations qu’elle avait à traiter, seule. Cela dénotait d’un certain sang-froid, même si elle avait envie de se planquer par moment pour ne pas avoir à faire face à autant de responsabilité. Dans ces moments là, elle se conditionnait toute seule en se rappelant que c’était là l’aspiration de toute sa vie, et qu’enfin, elle était confrontée à un commandement direct d’une mission.
Elle aurait préféré que cela se passe autrement. Ce n’était jamais agréable d’être le dernier maillon d’une chaîne qui avait vu les autres se faire tuer petit à petit. A croire que les Wraiths avaient sciemment ciblé les officiers pour dérouter l’armée Atlante. Quelque part, ce ne serait pas stupide que de le penser, surtout en connaissant le génie militaire de Méda’Iyda.

« Permission accordée Hansen. », répondit-elle de son ton morne.

Quelqu’un d’autre que le norvégien n’aurait peut-être pas eu cette chance, mais ce gars là était une tombe habituellement. Il devait être un peu remué par les évènements, et son petit doigt lui disait que l’affaire avec Hamilton et Eversman ne devait pas y être pour rien. C’était parfaitement compréhensible. Elle espérait cependant que le grand gaillard n’allait pas remettre en question sa décision, car elle avait autre chose à faire que de se justifier. Déjà qu’elle allait devoir se taper McKay. Habituellement, ce n’était pas simple, mais là, avec sa mauvaise humeur et sa frustration manifeste de ne pas avoir été écouté, il allait être infect. Qu’importe, chaque chose en son temps. Et c’était le temps du nordique.

Mikkel Hansen




En cette milieu de nuit, le Lieutenant parut comme sortir du quartier de Rodney. Il n’aurait pas s’agit d’un gradé et en l’occurrence même de son plus haut gradé avec la disparition de Sheppard, il aurait peut-être demandé nouvelles à propos du scientifique. Mais, le première classe n’avait connu que du Caporal, et le grade de Lieutenant lui parut encore trop élevé pour lui pour qu’il songe à s’y égarer. Même si, Mikkel avait partagé une opération avec son Lieute, et avec McKay d’ailleurs, le grade pesait trop dans la balance. Il n’eut qu’un regard inconscient sur le quartier de McKay avant de revenir à son Lieutenant d’un regard militaire.

L’officier Allen lui accorda sa demande de permission de lui parler. Mikkel acquiesça comme dans le remerciement mais l’acquiescement s’annonça tout autant soldat que présent aussi pour annoncer alors qu’il allait enchaîner sur sa parole puisqu’on le lui accordait. Il n’allait pas lui faire perdre son temps. Mikkel pouvait se douter que son officier devait sans doute être très pris un peu partout. C’était déjà une chance qu’elle lui accorde cet échange et il ne fallait pas le gâcher. Mikkel était de toute façon un gars trop abrupt pour ne pas aller droit au but directos. Il le faisait toutefois toujours avec grand calme le norvégien.

« Demande votre autorisation d’accéder à la cellule de détention du Sergent-Maître Eversman pour lui rendre visite et lui parler histoire de faire mon rapport sur les faits de l’équipe Sheppard à mon Sergent-Maître. » Demanda-t-il donc sur un ton calme. Bien sûr, le première classe usait d’une justification militaire, alors que, derrière l’uniforme, c’était avant tout le pote qui voulait rendre visite à son pote. Mais bon, il n’allait pas dire ça au Lieutenant. Eversman était après tout son supérieur direct depuis le départ de l’opération Normandie en vue de l'absence de grade de Caporal ou d’autres intermédiaires.

Mikkel songeait aussi à Alek. Il n’avait pas été anodin de voir un confrère allant jusqu’à déposer ses insignes atlantes à terre comme pour montrer un refus très catégorique du commandement actuel – du moins Mikkel l’interprétait comme ça. Il ne le voyait pas encore comme un refus de la Cité Atlantis. Mais c’était aussi par ce refus qui parut à Mikkel très catégorique que le norvégien ne saurait pas trop quoi lui dire et lui rapporter car le commandement n’allait pas changer – du moins tant que Sheppard ne reviendrait pas. Il avait perçu trop de haine pour tout ce qui touchait les Wraiths et même une main Wraith semblait suffire. D’ailleurs, à juste titre, car elle était en mesure de ponctionner, mais il y avait aussi de l’humanité chez les demi-Wraiths, par leurs origines de clones, qu’il semblait trop refuser de voir. Pourtant, Alek avait demandé une explication solide, prêt à écouter une version, alors, peut-être que si on lui donnait, il entendrait le point de vue. Mikkel ne pouvait toutefois pas invoquer le rapport de hiérarchie avec lui. Matt s’était montré moins catégorique et Mikkel était têtu à se dire qu’il pourrait comprendre et qu’il ne fallait pas lui laisser croire qu’on ne lui avait pas fait confiance lorsqu’il avait accusé Coleen de trahison. Aussi parce que c’était l’ami qui se motivait à ça. D’abord voir pour Matt et après à voir si c’était envisageable pour Alek.

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Ven 24 Aoû - 18:25

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Pedge
&
Allen
MJ28 : Opération Normandie
Chronologie : MERCREDI 16 MAI


Pedge Allen


Pedge ne pipa mot, l’écoutant lui exposer sa demande. Ainsi donc, il comptait aller faire son rapport au Sergent Maître. Le norvégien était l’archétype du militaire que Pedge aimait bien. Serviable, mais capable de décision pendant les moments chauds, il n’hésitait pas à donner de sa personne pour les autres quand il le fallait. En dehors de ça, son calme et sa placidité toute nordique lui rappelait son propre tempérament. Cela faisait écho chez elle, et ça capitalisait sur son propre comportement.

Pedge croisa les bras, toisant son vis-à-vis d’une expression neutre. Un de ses sourcils s’arqua franchement, signe de son interrogation. Elle poussa un petit soupir discret, signe qu’elle n’était pas dupe, avant de répondre :

« Vous et moi savons très bien qu’un soldat mis en détention, quel que soit son grade, perd son droit d’exercer un commandement. Votre rapport est totalement inutile. »

Elle marqua une pause, et ajouta :

« En réalité, vous souhaitez simplement aller parler à votre pote ? Mm ? »

Mikkel se gratta un peu la joue lors d’un instant sur sa barbe de viking avec grand calme comme toujours. Il lâcha un léger sourire en coin et haussa un peu les épaules comme un première classe prit la main dans l'sac. Il resta silencieux. Il semblait accepter et acquiescer. Elle ne cherchait pas à le piéger ou à lui mettre le nez dans le merde. Si Mikkel fut tenté de le penser une seconde, la phrase suivante de l’officier devrait chasser cela de sa tête.

« Ce n’est pas parce qu’il est aux arrêts que c’est un pestiféré. Je vous accompagne, j’ai quelques mots à lui dire également. Mais je vous laisserai votre intimité, n’ayez crainte. », conclu-t-elle en lui présentant le chemin vers la zone de détention, à l’écart du camp. Elle le laissa commencer à marcher puis elle accompagna son pas. Mikkel acquiesça de la tête soldat et entama donc le pas. Elle était tentée de lui dire que l’amitié qu’il portait à Matt allait être décevante au final, mais elle s’en garda. Elle n’avait pas à se placer en moralisatrice et de faire de ses problèmes avec quelqu’un, une généralité pour les autres.

De toute façon, avec Eversman, c’était parti du mauvais pied dès le départ. Ils avaient un caractère foncièrement opposé, et ils n’arrivaient jamais à s’entendre au bout du compte. Les choses hiérarchiques finissaient toujours par les opposer, que ce n’était pas un cheminement de pensée radicalement différent, ou une façon d’être antinomique.

Mikkel Hansen


Il semblait à Mikkel que la Lieute parut comme plus accessible qu’il ne l’avait imaginé dans sa remarque comme perçant derrière l’uniforme. Aussi, avant d’arriver sur le secteur carcéral, en chemin, Mikkel lui demanda, toujours calme et un peu sur la réserve,
« Lieute Allen, j’ai un truc perso à vous d’mander qui m’prend un peu la tête. Entre ramener Sheppard ou tuer la Reine, si jamais on doit choisir, ce s’rait quoi notre priorité Lieutenant ? » Mikkel voulait s’assurer de bien comprendre le commandement de son Lieutenant et son discours de ralliement. Le norvégien était un peu perdu là-dessus. Il avait déjà eu l’impression de faire un mauvais choix entre Sheppard et Coleen alors… C’était bizarre de parler de Sheppard et d’évoquer son nom. Mikkel en restait plutôt réservé et aurait aimé ne pas trop ressasser ça mais… Mais il se sentit avoir besoin de l’avis du Lieutenant en off et c’était l'occasion ou jamais.

Pedge Allen


Pedge ne s’attendait pas spécialement à ce genre de question, et elle fut prise au dépourvue. Quand c’était comme ça, elle restait silencieuse quelques secondes, le temps d’ordonner ses pensées et de se faire son idée sur la question. Elle regardait droit devant. Les deux solutions étaient tentantes, il fallait le reconnaître. Tuer la reine mettrait fin à la guerre et anéantirait un ennemi mortel pour Atlantis. Récupérer le colonel reviendrait à remotiver les troupes, à récupérer un homme de valeur et un emblème pour la cité. Cela lui rappela qu’elle avait choisi d’aider Namara avant de se rendre auprès de Sheppard. Son intention était d’aider les deux, mais elle avait foiré sur toute la ligne. Pourtant, si c’était à refaire, elle le referait certainement.
« Honnêtement… Je ne sais pas s’il y a une bonne réponse. La mission voudrait que la Reine soit l’objectif principal, la morale que ce soit Sheppard. », dit-elle en fourrant ses mains dans ses poches. Il commençait à faire frais, l’air de rien.

CODAGE PAR AMIANTE

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Ven 24 Aoû - 18:26

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Mikkel Hansen

Mikkel acquiesça d’un léger signe de tête un peu lent à se faire et dans le silence mais bel et bien présent. Le norvégien, habitué au froid, ne montra aucun frisson face à la fraîcheur de la soirée. « Oui. » Acquiesça-t-il simple, à la norvégienne. Pourquoi alors avoir prononcé parole à répondre oui ? D’habitude, le norvégien économisait ses mots et les paroles. Peut-être parce qu’il voulait acquiescer par la parole. Parfois, une discussion était trop importante pour rester silencieux. Il était à espérer qu’il n’aurait pas de choix à faire alors. La Lieute avait-elle vécu le même dilemme que lui ? Mikkel pouvait se le demander vu que le message radio avait été général. Mais, réservé, le norvégien n’oserait lui en parler. « Je vois. » Ajouta-t-il même alors. « Merci Lieutenant. » Lui dit-il et la remercia-t-il reconnaissant. Après tout, elle aurait pu ne pas accepter sa demande de parler avec lui dès qu’il l’avait abordé et là pour sa demande perso pour laquelle elle lui répondit et avec honnêteté comme sans la barrière des uniformes.

Pedge Allen


« De rien, même si ça ne répond pas vraiment à votre question. Vous savez, on peut s’imaginer tous les scénarii possibles, ce ne sera jamais à quoi on s’attendait. Alors vous verrez le moment venu si le dilemme se présente et la solution s’imposera certainement d’elle-même. », ajouta-t-elle. C’était aussi pour se convaincre elle-même. Après tout, elle n’était pas plus avancée que le norvégien et elle redoutait de devoir faire ce choix à un moment ou à un autre. Elle espérait vraiment que les choses se feraient par étapes, et que si jamais ils devaient rentrer sans Sheppard, c’était après avoir épuisé tous les choix possibles pour y parvenir. Elle jeta un coup d’oeil au militaire. Il semblait assez hermétique, mais il cogitait pas mal, et c’était une bonne chose, même s’il se torturait l’esprit. Le jour où il ne le ferait plus, il deviendrait qu’une machine à tuer, sans âme ni conscience.

Mikkel Hansen


Mikkel eut une soudaine réflexion abrupte, à l’image de sa personnalité, aux paroles de son Lieutenant. « La solution s’imposera d’elle-même ». Cette parole le frappa, le secoua même, il voulut la refuser presque, parce que, une solution, il n’était plus très certain d’être capable d’en avoir une et ne voulait plus en avoir une. Soudain, il eut même une sorte de nausée. Si la parole sonnait de bonne sagesse, il en résonnait aussi, pour lui, du grade, de l’expérience, dans cette parole. Finalement, tout compte fait, vous ne voulez pas me souffler Lieutenant, la solution, entre les deux ? Oui, elle n’avait pas répondu à sa question, mais il trouvait que si, un peu quand même, au moins, il savait que c’était une question complexe aussi pour sa commandante. Et, de là, il pensait en rester réservé, et que, la discussion se clôturerait d’elle-même. Mais elle se poursuivit. Alors, Mikkel sentit vouloir une directive. Il sentit comme vouloir encore reposer la même question. Le première classe n’était pas habitué à prendre des solutions, des décisions. Il n’avait que pour habitude d’obéir aux ordres. Cette parole alors le secoua un peu, le sonna même, le perturba en somme. Il eut d’ailleurs, un pied qui eut un appui dérouté, comme si, il percuta un caillou qu’il avait manqué de voir. Il se ressaisit norvégien comme si de rien. Il se montra viking et feinta la faiblesse.
« C’pas pour moi les dilemmes et les solutions. » Dit-il sur un ton réservé de norvégien et un parler familier de première classe. « Lieutenant. » Ajouta-t-il alors en se reprenant. Car il tenait à, toujours, montrer du respect pour son officier supérieur et haut gradé. Et, après un autre pas plus assuré, il se sentit, en fin de compte, soudain comme désarmé, ne pouvant plus garder les choses pour lui, se confiant à son officer, « Lieute, à l’appel général pour Sheppard et à son appel pour Idène, j’ai dû secourir Coleen, alors que peut-être… » Mikkel ne parvint pas à terminer sa phrase et s'interrompit pour le silence.

Pedge Allen


Pedge secoua imperceptiblement la tête. Ce n’était pas pour elle non plus les dilemmes. Et pourtant, tout le monde semblait y être confronté à un moment ou à un autre. Personne ne voulait choisir entre un ami et un autre. C’était comme demander à une mère de choisir lequel de ses enfants devaient mourir pour que l’autre vive, en moins intime bien entendu. Pedge ne répondit rien. Il n’y avait rien à répondre, et du coup, il enchaina sur le problème qui le travaillait et qui l’avait conduit à poser cette première question sur le choix.
« On ne saura jamais Hansen. Vous avez fait ce qui vous paraissez juste sur le moment… tout comme moi. ». Peut-être que si elle était allée secourir Sheppard, le résultat aurait été similaire, et que Namara serait morte ainsi que les deux adolescentes. Elle n’était pas fière, et elle culpabilisait toujours, surtout que maintenant, elle était à la tête de l’expédition punitive, et elle nageait complètement.

Mikkel Hansen


Mikkel adresse un regard à son Lieutenant. Il apprit alors qu’elle aussi avait traversé le même dilemme et avait opté pour un certain choix dont le norvégien préférait rester pudique et réservé à ne pas se le redire. Mikkel glissa de nouveau le regard vers le chemin pour regarder où il mettait tout de même les pieds. Ils avaient fait ce qu’ils pensaient être juste sur le moment d’après elle. Ils ne sauront jamais ce qui aurait pu se passer de différement, mais, d’toute façon, les choses c’était passé ainsi. Mikkel se sentit comme moins seul sur tout ça, et, à vrai dire, quelque part, ça f’sait du bien, d’être moin seul à surmonter ça, et puis, le Lieutenant pansait un peu les blessures. « J’me souviens d’mon dernier ordre qu’m’a donné le Colonel Sheppard. Il m’a ordonné d’rassembler les hommes encore prêts à se battre avec la Tigresse Arwé. C’était avant qu’on lance l’attaque inter-factions. Cet ordre m’a pas mal marqué.» Peut-être même qu’il commençait à conditionner le norvégien. « Sheppard est un bon leader. » Marqua-t-il une pause. « C’pas vraiment mon truc, les louanges tout ça, j’aime vraiment pas ça, ça fait, j’sais pas, déplacé j’trouve, et j’sais que ça s’fait pas trop, en tout cas, chez moi, en Norvège, ça s’fait pas trop, c’pas dans mon éducation, mais j’pense que vous ferez un bon leader vous aussi, Lieutenant. J’me dis en tout cas qu’vous avez mis aux arrêts Alek et Matt pour l’bien d’tout l’monde, toutes les factions comprises, avant qu’les choses ne dérapent d’manière trop fâcheuse. On a perdu une alliance dans l’tas, mais, d’toute façon, on ira jusqu’au bout quoi qu’il arrive, j’suppose, Lieutenant ? »
Posa-t-il comme dans la fausse question avec un brin d'optimisme qui finissait toujours par caractériser le norvégien en vertue de sa persévérance. Même si, cet optimisme avait tendance à fluctuer, à plonger dans des fonds-marins un peu sombres, mais il finissait toujours par remonter à la surface.

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Ven 24 Aoû - 18:27

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Pedge
&
Allen
MJ28 : Opération Normandie
Chronologie : MERCREDI 16 MAI


Pedge s’était arrêtée. Ils n’étaient plus loin de la zone carcérale maintenant, et elle ne voulait pas terminer cette discussion de cette manière, même si elle devait reconnaître que ce serait un bon prétexte pour fuir le compliment. Elle se tourna de trois quart vers le jeune homme, le considérant un instant. Elle aimait bien sa façon d’être, son calme, son apparente inexpressivité, mais qui cachait quand même quelques relents d’émotions et de sentiment. Lui ne semblait pas se protéger, ou afficher une façade, il semblait naturellement froid et distant, détaché de tout. C’était ce qu’elle montrait, mais c’était une façade longtemps travaillé qui était devenue sa nature même, si bien que cela ne demandait même plus de réflexion. Finalement, elle était tout aussi norvégienne dans son caractère qu’Hansen.
Physiquement, il était plutôt pas mal, et intellectuellement, il semblait assez intéressant. Son côté distant, et neutre, avait tendance à titiller Pedge qui se retrouvait chez lui. C’était dommage qu’il soit militaire, sinon elle aurait bien essayé de familiarisé avec lui histoire de creuser. Mais elle se l’interdisait, et cette histoire avec Eversman l’avait vaccinée.
« Oui Sheppard est un bon leader. J’ai été à la bonne école avec lui. », confirma-t-elle. Elle appréciait que le soldat ne parle pas du colonel au passé. Il n’était pas mort, juste disparu. Il y avait forcément un moyen de le récupérer, et elle devait trouver lequel. « Et comme vous dites, on ira jusqu’au bout. Nous sommes venus pour ça, aucune raison de reculer maintenant qu’on a l’avantage et qu’on a payé un lourd tribu déjà. »
Elle ne releva pas tout ce qu’il venait de dire. Elle appréciait aussi le fait qu’il aille dans son sens concernant l’arrestation des deux zigotos. Cela la rassurait quant à la conversation qu’il aurait avec Eversman. Elle ne cherchait pas l’aval de ses subordonnés, mais savoir qu’ils étaient ok avec ce qu’elle avait fait ne faisait pas de mal. Il était clair qu’elle n’avait pas eu le beau rôle d’entrée de jeu en mettant Alek et Matt aux arrêts. Elle aurait préféré être nommé à la tête de cette mission au moment de remettre des médailles du mérites, c’était quand même plus simple. Mais Pedge avait son caractère, et elle ne serait pas là si elle se dégonflait face à l’adversité, quelle qu’elle soit.

Mikkel lui acquiesça avec un geste de tête très viking. Il eut un brin de sourire, très viking aussi, à ce que, dans tous les cas, ils iraient jusqu’au bout, qu’ils étaient venus pour ça.

Le petit secteur carcéral était bien surveillé par une demi-douzaine de militaires qui se relayaient. Ils portaient des stunners Wraiths et gardaient les prisonniers bien en vue, les Wraiths bien plus que leurs collègues, évidemment. Le sergent en charge du dispositif vit les deux militaires s’approcher, il s’était avancé vers Mikkel avec la ferme intention de le faire repartir mais la présence du lieutenant changea la donne. Les soldats saluèrent rapidement, au garde à vous sur le passage, et les laissèrent entrer.
Rien n’avait changé du côté de Matt et Alek. Ils étaient toujours retenu prisonniers du champ de force.
« Sergent, faites venir le sergent maître Eversman, entravé bien sûr.. », demanda Pedge en restant à l’extérieur. Elle ne voulait pas se taper les deux, et elle ne voulait voir que le ranger.
« A vos ordres lieutenant. Il y a cette petite tente ouverte à votre disposition, au cas où. » Fit le sergent en pointant le coin repos des geôliers. Il s’y trouvait une petite table de cantonnement avec des sièges pliables.

L’homme tourna les talons et s’approcha de la cellule. Il avait sortit une paire de serflex qu’il comptait placer dans le dos du ranger comme Graham avant lui. Il fit un signe de tête et les six gardiens sortirent leurs pistolets incapacitants, canon rivés sur le sol. Le sergent désactiva le champ de force du coté d’Alek et Matt puis s’approcha.

« Sergent Maître, je vous demanderai de vous retourner. »

Il plaça les serflexs puis emmena le soldat à l’extérieur, le champ de force retrouvant sa forme initiale rapidement. Sans attente, il l’amena jusqu’au lieutenant.


CODAGE PAR AMIANTE

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Ven 24 Aoû - 21:40

Matt Eversman

Matt Eversman


La fatigue finit par prendre le dessus sur la contrariété et la déception emmenant le Ranger dans un sommeil agité et peu propice à la récupération. Lui qui avait habituellement la capacité de s’endormir n’importe où avait tenté de résister un peu n’oubliant pas qu’un groupe de wraiths était présent de l’autre côté de la cloison. Les ongles furent rongés, les quelques croûtes partiellement coagulées retirées. Bien vite il n’eut plus grand-chose à faire. L’envie de discuter avec Hamilton n’y était plus. La quiétude du lieu finit par faire tomber les dernières défenses et il s’endormit.

Quelques échos de voix le firent ouvrir les yeux. Le cauchemar n’avait pas pris fin, il était toujours prisonnier. Alek était à ses côtés, endormi. Les spots lumineux fonctionnaient désormais, signe que la journée était terminée laissant place à la nuit. Par réflexe, il jeta un coup d’œil à son poignet gauche où sa montre trônait. Raté. Il avait oublié l’espace d’un instant qu’elle n’y était plus ce qui le fit soupirer. Les voix se firent plus fortes, il tenta de se concentrer sur leurs propos mais c’était assez confus. Impossible d’en tirer quelque chose ni même de les reconnaître. Peu de temps après, une escouade se mit en place de l’autre côté de la cellule. Ce n’était pas très rassurant de les voir ainsi, plutôt impressionnant et dissuasif. Le transfert pour le Dédale devait être prêt. Il était le premier à en bénéficier.

De retour sur pieds, le Ranger se tourna faisant face au mur de la cellule avant de poser les mains sur la nuque. Même s’il n’avait aucune envie de retrouver l’espace, ce n’était pas le moment de faire le malin. L’envie n’y était pas. Les gars n’y étaient pour rien, ils faisaient simplement ce qu’on leur ordonnait. Les poignets furent entravés dans le dos, un garde lui agrippa le bras tout en lui demandant de le suivre. Il acquieça d’un signe de la tête se laissant guider retrouvant deux têtes bien connues. Etonné par cette rencontre, les sourcils du Ranger se froncèrent légèrement.

« Lieutenant. Hansen. » Il n’y avait pas d’arrogance dans le ton employé. On ne pouvait l’être avec les mains liées et la situation dans laquelle il était. Ce dernier ne savait pas si les voir était une bonne chose. Autant il appréciait Mikkel, autant il ne savait plus sur quel pied danser avec Allen. Une décision avait changé leur relation du tout au tout le décevant au plus au haut moins. Il pouvait comprendre qu’elle l’ait prise mais pas sans l’avoir considérer un minimum. Que lui voulait-elle maintenant ? Mikkel avait-il plaider sa cause envers elle ? Que faisait-il lui d’ailleurs ?

Mikkel Hansen


Mikkel adressa un regard au Lieutenant comme pour lui demander confirmation non verbale si les choses pouvaient s’amorcer comme sa directive annoncée en amont de leur discussion. Après confirmation, Mikkel s’avança vers Matt, dont il avait le droit d’avoir une “intimité” avec lui, comme son officier Allen lui avait dit en amont. Il s’approcha de Matt alors et le prit à part, avec calme, et doux, à lui poser main sur un bras pour l’accompagner et parler avec lui en s’installant sur les deux chaises de cette zone de repos pour les geôliers.
« Salut Matt. » Répondit-il à Matt et en l’accompagnant et en lui proposant une chaise pour s'asseoir. Une fois assis, « J’suis content que vous vous en soyez sorti. » Parce que, du dernier message radio de Matt qu’ils avaient reçu, rien n’en était moins sûr. « Ca fait chier de te voir en détention comme ça. » Lui dit-il dans la compassion. Mikkel n’aimait pas voir son pote avec des serflex comme ça. « Cigarette ? » Proposa-t-il à son pote Matt au détriment de ne pas pouvoir lui proposer une bière.

« J’voulais t’dire, qu’tu saches, lorsque tu as transmis l’info pour Coleen, comme quoi elle était une traître, on t’as fait confiance, on a réagi aussitôt. Moi mais le Lieutenant Allen aussi. On a mis en joug Coleen tous les deux. Allen a fermement donné directive à Coleen de s’expliquer. Elle n’a pas pu par écrit. Alors, Le Lieutenant a décidé de communiquer avec elle dans le courant. J’ai tenu en joug Coleen pendant l’opération. Après ça, Le Lieutenant a dit qu’elle était ok. Que ce n’était pas une traître. Pis, ensuite, on s’est tous bataillé, et les Affranchis étaient de notre côté dans cette bataille. Ils ont été avec nous jusqu’au bout et la retraite des Wraiths. Et, après, Coleen a tenté d’administrer un truc au Colonel Sheppard, mais le Colonel a disparu. » Mikkel ne savait pas que c’était un vaccin il ne pouvait pas avoir le terme. Le norvégien ne voulut pas s’attarder sur Sheppard comme par pudeur. «Bref, mais, quoi qu’il s’est passé, on t’as fait confiance Matt, et, pour ma part, c’est toujours l’cas. C’est que, on a vu toutes ces choses là, de notre côté. » Dit-il avec un regard pour Allen avant de revenir à Matt. Mikkel n’était pas forcément doué pour parler et bien parler alors le parler était pas très soutenu mais voilà.

Matt Eversman


Mikkel s’avança vers lui l’incitant à le suivre en posant à son tour sa main sur son bras, Matt y consentit tout en jetant de multiples regards envers son geôlier et Allen. Méfiant. Le Norvégien était-il là pour faire mieux passer la pilule ? Laisser passer un pote avant la machine lourde que représentait Allen et son institution. Le Ranger prit place, scrutant les moindres mouvements de son pote. Ce dernier se montrait prévenant, pas de changement là-dessus. Il l’avait toujours été. Il parvint même à lui soutirer un léger sourire en lui proposant une cigarette.

« ça risque d’être compliqué... » Les épaules furent haussées légèrement montrant le peu de mouvements dont il était capable. Tenir une cigarette dans ce genre de conditions tenait du suicide. Déjà qu’il n’était pas un très bon fumeur alors dans les mains liées, il abandonnait de suite l’idée. Dommage ça aurait peut être mieux fait passer la pilule en le décontractant un peu.

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Ven 24 Aoû - 21:53

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Mikkel Hansen


«Je peux t’la tenir tu sais. » Dit-il calme, comme il l’était toujours, sans aucun sous entendu malgré l’expression. Mikkel avait trop de pudeur nordique pour ça. Il eut pourtant un sourire au sourire de Matt. Alors, peut-être que, mine de rien, il y avait de l’humour, mais bon, nordique alors. Mikkel pourrait toujours la lui tenir la cigarette pour une bouffée ou deux-trois bouffées.

Matt Eversman


« J’espère que je viens pas de manquer la cigarette du condamné à mort... » Manière à lui de lui faire comprendre qu’il n’était pas dupe quant à la présence du Viking malgré leur amitié. Et le Viking hocha la tête sur le négatif. Il avait certainement un message à transmettre. Cela ne manqua pas. Ce dernier lui raconta les divers événements survenus lors de la transmission de son message radio ou plutôt la réaction de chacun. Ainsi il l’avait cru mettant en joue Coleen avant que le Lieutenant ne soit allé visiblement chercher confirmation dans le “courant”. Les autres s’étaient aussi battus à leur côté et avait tenté d’administrer le produit. Ils avaient tenu parole. Matt était forcément sur le cul et en restant sans voix pendant plusieurs secondes. Le calme avant la tempête.

« Pourquoi ne pas avoir transmis ? Pourquoi ne pas avoir utilisé les radios pour me dire qu’elle est hors soupçons ?!!! Je t’aurais cru, toi, Sheppard ou Allen ! Ou même faire transmettre par le Caporal Jones !! » L’incompréhension lui faisait employé une voix plus forte que la normale. Lui avait usé de ce qu’il pensait être son dernier souffle pour les avertir de ce qu’il pensait être une trahison, pour qu’ils ne tombent pas à leur tour dans un piège. Le Ranger ne comprenait pas cette absence de communication. Si l’information avait été là, il n’aurait pas agi de la sorte. Il ne serait pas enfermé là dedans....

Mikkel écouta Matt, avec calme toujours, et ce, malgré l’agitation de son pote et ses questions, auxquelles il ne répondit pas encore. Mikkel était davantage soucieux de ne pas l’interrompre. Car Mikkel était là aussi pour écouter toute sa version des faits. Aussi, il le laissa s’exprimer jusqu’au bout car il saisit bien que le Ranger avait encore à dire. Il resta patient à ce que Matt finisse de s’exprimer. Mikkel sentit bien qu’il ne s’agissait pas encore de véritables questions mais de la réaction et une volonté d’exposer ce qu’il s’était passé de leur côté. Ce n’était donc pas encore l’heure pour le norvégien de reprendre la parole, mais bien, de la laisser à Matt, jusqu’à ce qu’il finisse de s’exprimer. Aussi, attentif, il l’écouta toujours.

« Avec mon équipe, on a débarqué dans une pièce qui n’était pas sur le plan dessiné par Coleen. On a été attaqué par des bêtes. On a rien pu faire. Elles se faufilaient dans notre gorge bloquant toute respiration. » Rien que d’y repenser, il avait l’impression de ressentir cette sensation atroce d’étouffement, de bloquage. « Quand j’étais au plus mal, Coleen a tenté de fouiller dans mon esprit. J’ai cru qu’elle nous avait amené là pour tuer l’équipe et récupérer des données critiques. Pour ça que je l’ai déclaré traître moi ! Pour ça, que j’ai passé l’appel ! » ça n'expliquait pas pourquoi Coleen lui était apparu mais au moins le militaire faisait part de son raisonnement. Il avait tâché de transmettre une information vitale, la présence d’un traître dans les rangs. Difficile de rester calme pour le militaire qui se trémoussait avec ses mains ligotés dans le dos. Seule manière pour lui de se défouler, lâcher ce qu’il avait sur le coeur. Personne n’avait écouté leur version tout à l’heure ou même pris le temps de leur demander pourquoi ils avaient agi de la sorte.

De cette version, Mikkel en resta de nouveau très à l’écoute. Le norvégien pouvait sans doute se dire, de son point de vue d’allencieux, que Coleen avait dû tenter de “communiquer”, mais il semblerait que Matt avait dû le prendre comme une agression ce qui pouvait aussi se comprendre puisqu’ils étaient déjà persuadés auparavant qu’elle était une traitre. De toute manière, Mikkel, lui, c’était la Norvège, et un peu la Suisse aussi. Toujours, il ne voulait que, écouter la version de Matt. Le sang-froid de Mikkel, c’était ça aussi. Pour autant, il ne savait si l’officier Allen, qui était dans le coin, allait sentir que Matt s’emportait et entendrait sa colère...

« Quand je l’ai revu tout à l’heure, à côté d’Allen… Je me suis dit que je devais la neutraliser, l’empêcher de tuer d’autres soldats. C’était une menace à mes yeux, je pouvais pas la laisser là. Pas après ce qu’on avait subi... On serait tous morts sans l’intervention de cette reine de la nature. » La colère du Ranger se sentait dans ses propos, le ton de sa voix. « Un appel radio de votre part et on finissait pas enfermés là bas. Je finissais pas là-bas ! Un appel radio de votre part, merde ! » Il aurait bien achevé ses propos en tapant du poing sur la table. Difficile de rester calme après tant de révélations. Il se forçait à rester sagement assis sur la chaise même si son corps lui gueulait de se remettre sur pieds, de trouver un moment d’évacuer toute cette tension. Lui avait fait ce qu’il estimait le mieux à faire : neutraliser la menace. Menace qui n’en était plus une mais qu’on avait oublié de lui dire. Cependant ce quiproquo avait de sérieuses conséquences. Tout aurait été différent avec cet appel radio. Il y avait de quoi être hors de soi.

Mikkel Hansen


Mikkel, viking, posa sa main sur l’épaule de Matt, avec forte poigne amicale, sentant que le Ranger finissait là d’exposer sa version des faits, et qu’il partait, de plus en plus, dans la colère,
«J’entends bien. » Dit-il avec sang-froid et dans la force tranquille. Il avait tout écouté. Il avait bien entendu sa version des faits et il l’acceptait entièrement. Il était là aussi, son sang-froid, au norvégien. Il voulait alors lui dire qu’il avait bien tout écouté, et même, chaque chose. Il tentait de le calmer un peu. « S’il y a bien manquement de transmission, il sera attesté. » Dit-il avec grand calme et d’une grande force tranquille, acquiesça-t-il aussi, comme s’engageant aussi de son côté à faire remonter cette version des faits s'il en aurait l'occasion, bien qu’il ne savait si cela n’allait pas devoir attendre l’enquête officielle, mais, après tout, le Lieutenant était là aussi, pour recevoir cette version des faits, avant l’enquête officielle. En première classe, Mikkel n’avait pas à se prononcer sur le reste, et donc en resta silencieux. Il garda tout autant son avis personnel sur la question sous silence. D'autant plus qu'il n'avait pas accès à toutes les informations. Et, de toute manière, il n’était pas là pour ça. Depuis le début, il n’était là que pour Matt et donc aussi pour prendre sa version.

« Mais ce n’est pas dans la colère que ces faits doivent remonter Matt. Il faut te calmer un peu ok ? » Dit-il avec douceur mais dans la force tranquille. En tout cas, pas dans tant de colère, au risque de ne pas être écouté sinon, se disait le norvégien, qui, eh bien, était norvégien donc...
« Pourquoi es-tu encore blessé ? Vous n’avez pas eu de soins toi et Alek ? »

Matt Eversman


« Comment veux tu que je sois calme après ça ?! » Repondit-il ai tac au tac incapable de passer à autre chose. On voyait bien que ce n’était pas lui qui avait les mains liées et qui allait rencontrer Caldwell dans un futur certain. Lui demeurait libre de ses mouvements et surtout de son avenir sur cette planète. Il prenait déjà suffisamment sur lui pour ne pas se lever ou même tenter de mettre à mal l’entrave qui le gênait. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait.

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Matt Eversman
Caporal
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Ven 24 Aoû - 21:55

Matt Eversman
Mikkel Hansen


« Ouais.» Acquiesça-t-il. Proposer du calme si vite et surtout au sang-chaud Matt relevait peut-être bien d’une utopie. Et puis, vu sa situation, c’était sûr que Matt n’aurait jamais un calme de ouf, mais, ce qui serait bien, c’était qu’au moins il se calmait suffisamment pour qu’ils puissent continuer à parler, et qu’aucune personne tierce ne décide de le remettre en détention, car Mikkel sentait qu’il devait encore tenter de lui faire comprendre qu’il était bien blessé et qu’il devait recevoir des soins. «Et comment veux tu survivre avec ça ? » Dit-il en attrapant le tissu de son uniforme et le tirant vers l’avant comme pour désigner son dos et ses lacérations. «T’as des lacérations partout sur ton dos. » Mikkel l’avait déjà remarqué lorsqu’il l’avait attrapé pour l’empêcher de frapper Coleen. « On dirait des énormes griffures. Il te faut des soins. Alek aussi. [/color] »

Matt Eversman


Lorsque Mikkel tira sur l’uniforme, les fibres du tissu prises dans le sang coagulé le firent réagir. Un rictus apparut sur le visage, signé qu’il avait senti les tiraillements. Il tenta bien d’y jeter un œil mais vu la localisation, c’était impossible.
« ça peut attendre. C’est pas bien important...il y a des blessés plus graves »

Mikkel soupira un peu, en vue des blessures, bien qu’il resta toujours calme et dans la force tranquille. « C’pas c’que j’vois moi. C’toi le blessé grave là.»

Le Sergent opta pour le silence détournant quelque peu les yeux du Norvégien pour jeter quelques regards rapides envers Pedge. Les picotements dorsaux étaient là mais ce n’était pas sa préoccupation principale. Il avait bien d’autres choses à penser plutôt que de réclamer des soins. Le Ranger continuait de ruminer contre cette non-transmission d’informations. Certes il n’avait pas agi de la meilleure des façons mais il n’avait cherché qu’à éloigner la menace. Un comportement de soldat. Et tout aurait été différent s’il avait été mis au courant. Il avait le plus grand mal à demeurer sur-place, les mouvements récurrents de pieds témoignaient de sa nervosité.

« Je veux pas aller sur le Dédale, mec… » Finit-il par lâcher sans le regarder. « Je veux pas finir sur ça. » Pas sur une fichue erreur.

Mikkel Hansen



Matt paraissait un peu plus calme mais il devenait aussi très très nerveux. Il lui confia qu’il ne voulait pas finir au Dédale. Ca se voyait, il voulait rester et continuer à se battre. Mikkel non plus ne voulait pas le voir repartir sur le Dédale. « Moi non plus Matt, j’veux pas que partes sur le Dédale là-dessus. Alors, écoute-moi, j’te promets pas qu’ça va marcher, car j’sais pas si cette décision pour le Dédale s’casse, mais voilà c’que tu pourrais faire. Le Lieutenant Allen va venir te parler. Tu vas pouvoir lui dire certaines choses aussi, mais, Matt, dis-le avec plus de calme, la colère te desservira, si tu veux montrer que tu es capable de revenir sur le terrain, tu dois te montrer opérationnel, ce qui signifie, prêt à agir sans de trop forts emois et prêt à te soigner de tes blessures. Il faut que tu montres tout ça aussi.» Le norvégien aurait pu préciser que la colère, c’était ce qu’il l’avait aussi et peut-être bien quelque part déjà desservi avec cette histoire avec Coleen lorsqu’il se rua sur elle, qu’il y avait eu manquement de transmission ou non, mais il fallait aider Matt à rester calme, et Mikkel n’était pas certain que rajouter ça ne le replongerait pas à nouveau dans de l'énervement. « Dans l’tas, essaye de reconnaître ton attitude de rugby man un peu houleuse, prends aussi ta part de responsabilité, car, Matt, le Lieutenant ne pouvait que te mettre aux arrêts, Alek et toi, avec nos alliances et avec tout ça, il faut aussi que tu essayes de reconnaître tout ça, et, lorsque tu diras ta version des faits et qu’tu t’expliqueras de ton comportement, avec ce manque d’info que tu estimes avoir eu, essaye de garder un peu de calme malgré la situation. Est-ce que tu te sens prêt à parler avec le Lieutenant ?» Demanda Mikkel, avec, une main amicale sur son épaule.

Matt Eversman


« Mikkel, laisse moi deux minutes. S’il te plait »Finit-il par lâcher après avoir laissé un certain silence s’installer suite aux paroles du Norvégien. Celui-ci ressentait le besoin d’avoir un peu de temps pour assimiler ce qu’on venait de lui dire, de le digérer un peu et surtout remettre un peu d’ordre dans ses pensées. Et le norvégien fit dernière pression amicale sur son épaule, comme pour lui souhaiter bonne chance et bon courage, et, surtout, acquiesça en silence et le laissa seul, et le laissera seul avec la Lieute, respectant sa volonté et sa future discussion avec l’officier. Tout se bousculait dans son esprit, ses envies, ses doutes mais aussi ses peurs. Beaucoup de colère et de déception aussi. S’il y a bien un moment où il ne devait pas merder, c’était bien en rencontrant Pedge Allen. Il essayait de voir cela comme une chance de pouvoir s’exprimer. C’était tard, les actes étaient là mais il avait cette opportunité et ne devait pas la rater. Mettre sa rancoeur de coeur, ravaler sa fierté, écouter les conseils et essayer de sauver les meubles. Le Ranger ne vérifia pas si le Vikings l’avait laissé seul, le regard vaguement perdu sur la table. Un soupir un peu plus fort que les autres sonna la fin de la réflexion. Quelques mouvements de tête puis d’épaules suivirent afin de décontracter un peu les muscles supérieurs avant que finalement il ne se lève et les rejoigne. Prêt à affronter Pedge Allen, prêt à défier le destin.

« Lieutenant Allen » Dit-il en cherchant cette fois à croiser son regard. Il n’y avait pas d’once d’arrogance, ni même de défi dans son regard. Il attendit son retour gardant les lèvres pincées, le coeur battant à un rythme fort élevé et les doigts noués dans le dos.

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Sam 25 Aoû - 13:29

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Pedge
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Chronologie : MERCREDI 16 MAI


Pedge Allen


Comme promis, Pedge était restée en retrait durant l’échange entre Hansen et le ranger Eversman. Elle discutait avec le sergent qui s’occupait de la geôle histoire de savoir si tout ce petit monde était bien logé, et surtout, si l’endroit était suffisamment sûr pour qu’on y laisse de véritable Wraith. La discussion dura un certain moment, et la texane devait reconnaître qu’elle aimerait bien entendre ce qu’il se disait, mais elle ne tendit pas l’oreille. Il fallait qu’elle garde une attitude pro et l’ambition de son grade. Sans parler qu’elle avait un rôle sacrément important maintenant.

La jeune femme regarda Matt approcher maintenant qu’il en avait terminé avec Hansen. Elle ne savait toujours pas si c’était une bonne idée que de venir le voir… Elle serait vite fixée.

« Sergent Eversman. », répondit-elle de son ton habituel. Elle soutenait son regard sans sourciller. Bref, si ce n’était sa mine affreuse, les stigmates du combats, et sa fraîcheur toute relative, elle était comme d’habitude.

« Je viens te demander si tu veux faire une dernière mission de terrain avant d’être transféré sur le Dédale. », dit-elle sans introduction, sans ambage, et sans rien ajouter de plus. Elle voulait voir sa réaction, son comportement, son attitude, tout. Elle le scrutait dans les moindre détails avec son air glacial et ses yeux lourds.

Matt Eversman


Les propos d’Allen ne pouvaient que l’étonner. Autant sur le fond que la forme. Le Ranger s’attendait à devoir répondre de ses actes, pas à se voir proposer une nouvelle mission. Il ne s’attendait pas non plus à se faire tutoyer la pensant présente pour lui parler en tant qu’officier, pas en utilisant une formulation plus personnelle. Cela mit à mal de suite la défense qu’il avait pu préparé ou plutôt la version des faits qu’il pensait lui soumettre. Un bon tacle par l’arrière même si ce dernier ne semblait pas destiné à le blesser ou le mettre au sol, plutôt le remuer voir à tester ses appuis. Il n’eut pas à sonder son regard pour en tester la sincérité, il n’avait pas de doute à avoir là-dessus. La proposition semblait lui donner un peu d’espoir, celle de reprendre les armes tout en lui rappelant la sentence prochaine. Elle était loin l’assurance voir même l’arrogance du Ranger, il n’en menait pas large.

« Je veux participer à cette mission. » ca il en était certain. Matt demeurait un combattant. Il l’avait toujours été et avait le plus grand à demeurer en retrait lorsque les autres partaient au front. Cela n’avait pas changé. « Et je ferai ce que tu m’ordonneras… Lieutenant. » Le dernier mot n’avait pas été choisi au hasard. Matt se soumettait au commandement d’Allen tout comme il s’était soumis à ses injectives quelques heures auparavant et souhaitait le lui dire. Ce n’était pas de gaité de coeur ou même simplement dit pour lui lécher les bottes, lui plaire. Il devait s’y plier car c’était nécessaire.

Après quelques instants de silence, il lui sembla important de partager avec elle. « Je ne veux pas aller sur le Dédale, Pedge. » Admit-il d’une voix un peu plus tremblante qu’à l’habituel. Ce n’était pas à l’officier qu’il s’adressait là mais à sa soeur d’arme ou du moins ce qu’il pouvait en rester. Elle plus que quiquonque pouvait comprendre ce qu’affronter Steven Caldwell voulait dire. Ce ne serait peut être pas lui qui se chargerait de lui, certainement même. Le Colonel devait avoir bien mieux à faire que de gérer le cas de soldats belligérants. Il n’empêche qu’Eversman redoutait particulièrement son transfert. Il s’y plierait. Il n’aurait pas le choix de toute manière mais n’était absolument pas pressé de quitter le terrain. Il désirait servir et continuer de se battre. Pas finir ainsi, pas sur un quiproquo pareil.

« Tu veux connaître ma version des faits ? » Il n’avait pas pu lui expliquer tout à l’heure le pourquoi de son agissement. Cela l’avait profondément déçu sur le moment. Avec les heures passées au trou et les propos du Norvégien, il comprenait davantage la réaction d’Allen. Il espérait pouvoir se justifier à son tour même s’il ne lui imposait pas. Elle demeurait la chef malgré tout. En attendant sa réponse, les doigts ne cessaient d’’être triturés, serrés dans son dos.

Pedge Allen


Pedge le toisait de son air habituel, le laissant répondre. Il faisait clairement la carpette, et cela avait tendance à l’exaspérer, même si elle comprenait qu’il ne pouvait que faire bonne figure. Elle s’attendait à ce qu’il se jette sur la proposition de mission comme un canard affamé sur un morceau de pain. Il devait y voir un moyen de se racheter, de réparer les erreurs.
Elle commençait à le connaître, et là, il lui certifiait faire ce qu’elle ordonnerait, mais elle ne le croyait pas. Elle l’avait trop crue pour être déçue derrière et elle préférait maintenant se prémunir de ça. Qui plus est, avec cet incident, celui dans le Jumper avec le gars qui s’était fait sauter le caisson, et enfin l’histoire dans le Dédale, Pedge avait réellement compris que sa place n’était plus auprès des hommes du rangs et des sous-officiers. Elle avait grimpé les échelles, et elle devait assumer son statut et son rôle, comme Caldwell le lui avait fait comprendre.
Elle trouvait cela facile de faire le fayot maintenant, et elle savait très bien que, tel le naturiste qui était chassé et qui revenait au bungalow, le naturel qui l’était revenait toujours au galop. Il ne lui faudra pas dix minutes pour désobéir ou prendre une initiative discutable.

Elle le laissa mariner un peu, et elle fit bien, car la première plainte, la première demande vint. Et voilà. Le naturel revenait. Il était mort de trouille, et elle comprenait pourquoi. Elle-même n’avait pas été fière de se retrouver devant le Colonel du Dédale toute à l’heure, alors qu’elle ne faisait que prendre ses fonctions de commandement légitime de la mission, étant la seule officier présente. Il lui restait cette petite pointe d’angoisse de se retrouver face à lui, un appel profond de ce qui s’était passé auparavant lors de leur sanctionnement.

« Ce n’est pas Pedge, mais Lieutenant, sergent. Si tu préfères qu’on se vouvoie, et que ça t’aide, ça m’est égal. », fit-elle d’une voix stricte, mais sans agressivité. Elle voulait cadrer les choses directement. Elle n’était plus son amie. Elle n’était plus l’amie de personne dans le rang. Elle n’oubliait pas d’où elle venait, mais elle oubliait encore moins où elle voulait aller. Certains allaient penser qu’elle venait de prendre la grosse tête en se retrouvant en figure de proue de l’opération, mais c’était surtout une prise de conscience qui était en train de s’opérer.

« Ta version des faits ne m’intéresse pas. Ce que je constate, c’est qu’un subordonné s’est jeté sur un allié dans le but de se battre pour des raisons personnelles, en présence d’un officier. Je ne suis pas là pour ça de toute manière. J’ai besoin de ton gène Wraith. »

Elle avait fait exprès de présenter les choses comme ça. Elle savait que cela le dérangeait d’avoir ce gène, mais c’était un atout dans le cas présent. C’était aussi une façon de voir comment il allait réagir.

CODAGE PAR AMIANTE

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Matt Eversman
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Sam 25 Aoû - 13:31

Matt Eversman
Matt Eversman


« Compris, Lieutenant » Répliqua-t-il avec un petit signe positif de la tête suite au recadrage d’Allen. S’il avait espéré pouvoir parler à la jeune femme avec qu’il avait vécu tant d’aventures, les boucliers de défense s’étaient aussitôt levés lui empêchant tout accès. C’était le Lieutenant Allen qu’il avait face à lui, plus elle. Il devait d’y résoudre, s’y plier surtout. C’était d’autant plus difficile avec une personne dont il avait été proche.

Un autre taquet derrière le crâne fut reçu. Allen ne voulait pas connaître sa vision des choses lui donnant la sienne qui semblait être la vérité. La déglutition fut difficile sur l’instant, nul doute que son regard avait dû s’assombrir et ses lèvres devaient s’être pincées un peu plus pour ne pas piper mot. Forcément son point de vue était différent. Il pouvait comprendre sa réaction, les mesures prises contre eux mais il avait espéré pouvoir se justifier. Négatif. C’était difficile à prendre dans la figure d’autant plus avec le peu d’espoir qu’avait pu lui insuffler le Norvégien. Son instinct le poussait à passer outre la permission pour lui gueuler sa version et lui ouvrir les yeux, lui montrer qu’il n’avait pas agi simplement qu’en simple imbécile. L’homme baissa la tête fermant les yeux l’espace de quelques instants essayant de ravaler sa rancœur et d’encaisser ce nouvel uppercut.

Cette dernière ne lui en laissa pas le temps en lui précisant sa place dans la mission. Le Ranger ne se voyait pas proposer pour ses qualités de combattant mais plutôt parce qu’on avait besoin de quelqu’un qui possédait un gène wraith. Cela aurait été un autre, on aurait certainement fait appel à celui-ci plutôt qu’à un subordonné rebelle. Le ton du Lieutenant le laissait clairement entendre. Être une espèce de second choix ne lui plaisait pas. Se voir rappeler son génome défaillant non plus. Piètre comédien, ses réactions devaient être un livre ouvert pour le Lieutenant.

Avait-il vraiment le choix ? Oui. Matt pouvait choisir de l’envoyer balader en lui proposant d’utiliser les captifs wraith sabordant au passage toutes ses chances. Il pouvait aussi accepter en y voyant là l’occasion de s’éloigner de cette fichue cage et peut être éventuellement se racheter. Ça, il n’y croyait plus vraiment. La bataille morale ne dura pas. Il demeurait un guerrier avant d’être un lâche. Plutôt mourir l’arme à la main que croupir entre les murs d’une prison.

« J’accepte. Que dois-je faire, Lieutenant ? » Dit-il en y mettant les formes même si le ton employé n’était pas si convaincant. Ce plan n’était pas celui espéré mais ça en était un. Il devait s’y résoudre.

Pedge Allen

Bien entendu, elle observait le non verbal du soldat. Elle voulait y voir une marque de rébellion, ou quelque chose comme ça. Quelque chose de clair qui la conduirait à le renvoyer dans sa cellule manu militari et de ranger aux dossiers des affaires classées la participation d’Eversman dans cette aventure, et accessoirement, dans sa vie. Elle sentait le débat intérieur, mais il faisait des efforts pour prendre sur lui. Il resta concis. Cela était étonnant, lui qui avait toujours du mal à fermer sa grande gueule quand il avait quelque chose à dire.

Bon, il acceptait, c’était là l’essentiel, mais est-ce qu’il serait fiable ? Elle n’en savait strictement rien, et il lui faudrait quelqu’un de confiance pour le surveiller le temps de la mission. Le sujet s’annonçait délicat.

« Avec votre petit numéro, les clones rebelles se sont tirés. Nous avons besoin d’eux dans le combat qui s’annonce et il faut donc que j’aille sauver les meubles dans le courant psychique Wraith. J’ai besoin que tu fasses fonctionner les appareils pour me connecter. »

Elle avait deux autres solutions sous le coude : Rodney et les Wraiths dans la cellule d’à côté. Seulement, elle avait d’autres ambitions pour le scientifique, et elle préférait éviter de remettre sa vie dans les mains des dévoreurs capturés. Autant se fier à un Atlante, fut-ce Matt. Ça restait une valeur nettement plus sûre. Elle ne lui disait pas qu’elle pouvait faire sans lui, histoire de voir s’il allait marchander. Elle avait également fait exprès de ne pas revenir sur les causes de l’incident, pour voir sa réaction à ce moment précis de l’entretien, où elle lui annonçait qu’il allait contribuer, lui, à renouer les liens avec les clones, ceux qu’il prenait pour des traîtres.

Tout cela était volontaire. Elle voulait voir sa capacité d’acceptation. Bien entendu, elle devrait lui expliquer que Coleen n’était pas celle qu’il croyait, ne serait-ce que pour s’assurer de sa loyauté. Une fois dans le courant, elle serait totalement vulnérable.

« Est-ce que tu as des questions ? », demanda-t-elle pour conclure, lui donnant l’autorisation d’être plus bavard que les simples « oui » ou « non » qu’elle attendait de lui depuis le début de cet entretien. Elle n’éprouvait pas de fierté à le mater, mais c’était un militaire. Pas un gamin. Ses classes chez les Rangers auraient déjà dû casser ce côté rebelle et le mettre au pas, au moins en présence d’officier. Elle avait l’impression que beaucoup ici, perdait la notion militaire en passant trop de temps dans cette expédition gangrenée par les civils.

Matt Eversman


Les clones s’étaient tirés, l’alliance n’était donc plus. Cela aurait dû le réjouir, ça l’aurait même réjoui quelques minutes plus tôt si le Norvégien ne lui avait pas parlé. Là cela rendit la déglutition bien plus difficile. Les conséquences dépassaient sa mise aux arrêts, son atteinte au commandement Allen. Il était responsable avec Hamilton de la rupture d’une alliance inter-espèces, certainement indispensable pour la suite de cette guerre. Ce n’était pas ce qu’il avait voulu, cela le dépassait même. Matt resta sans réaction, il aurait aimé être très loin d’ici. Qu’il puisse remonter le temps de quelques heures pour changer les choses ou tout simplement que ce cauchemar prenne fin. Les droites commençaient à s’enchainer assez rapidement et mine de rien leur nombre commençait à être conséquent.

Pedge ambitionnait de vouloir restaurer l’alliance, il ne pouvait que l’aider là-dessus en essayant de réparer les dégâts subis, si c’était encore possible. Le Lieutenant lui donna la possibilité de s’exprimer, il prit quelques instants avant de prendre la parole.

« On sait comment activer le dispositif ? » Manière de se renseigner sur ce qu’il avait à faire pour y parvenir. Si c’était simplement un contact, cela ne devrait pas poser trop de problèmes mais c’était plus complexe… Les recherches sur son génome n’avaient pas abouti à grand-chose. Personne ne savait concrètement ce que lui apportait cette infime partie wraith en lui. Cela ne fonctionnerait peut être pas mais il n’y avait qu’une manière d’avoir la solution : atteindre ce dispositif et poser les mains dessus. Encore fallait-il être en état de l’atteindre cet appareil ?.

« J’aurais besoin de soins au niveau du dos pour être opérationnel, Lieutenant. » S’il n’y avait pas cet objectif de mission, Matt aurait continué de serrer les dents et de se taire sur sa condition. Il devait se résoudre à demander des soins au vue des inquiétudes du Vikings. Ce n’était pas de gaité de cœur mais c’était nécessaire. Il avait beau avoir une forte capacité de résistance, il n’en était pas un surhomme. Si on le voulait sur pieds au plus vite, il lui fallait passer par là. « et Hamilton aussi. Il est salement touché à l’épaule. » Celui-ci lui en voudrait certainement d’avoir parlé pour lui mais il préférait être honnête avec elle. L’état actuel des prisonniers ne leur permettait pas un retour immédiat aux opérations.

Le silence reprit ses droits quelques instants avant qu’il ne reprenne la parole. Ce n’était plus des questions mais cela lui paraissait tout aussi important. « Le soldat Hansen m’a rapidement briefé sur les derniers événements. » Matt espérait que cela ne retomberait pas sur son pote mais il avait besoin de faire comprendre à Pedge qu’il savait pour Coleen et sa non trahison. Sa position était bien trop compromise pour lui reprocher une non communication, à elle ou Sheppard. Ce serait donner le fouet pour se faire battre.

« Sachez, Lieutenant, que je n’ai cherché qu’à neutraliser ce qui était une menace au vue des informations dont je disposais. » On aurait attendu la même chose d’un soldat Atlante si un traitre Genii avait été présent à la place de Coleen. Certes c’était mal parti entre elle et Eversman mais ce n’était pas pour cela qu’il avait agi.

« Je n’aurais pas dû procéder ainsi. Ma méthode n’était pas la bonne. Ni celle d’Hamilton... Je la regrette maintenant. » S’exprimer par les mots plutôt que par les poings. On le lui avait souvent fait ce reproche. Il avait conscience qu’il aurait dû procéder autrement, l’avertir simplement mais il agit précipitamment. Comme souvent. Le Sergent tenait néanmoins à lui faire connaître la cause de son agissement soudain : la neutralisation de ce qu’il pensait être une menace. Ce n’était jamais facile de se remettre en question et surtout d’avouer ses torts. D’autant plus lorsqu’on était une véritable tête de mûle comme il pouvait l’être.

« Je suis désolé, Lieutenant. » Ces excuses ne changeraient rien. Matt tenait néanmoins à les lui faire. Il ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être au fond de lui espérait-il lui montrer qu’il avait eu le temps de cogiter un peu entre ses quatre murs. C’était plus à Pedge qu’il s’adressait qu’à l’officier qu’elle était maintenant. La déception ressentie lors de la mise aux arrêts avait été immense chez lui. Pour la connaître un peu, il se doutait que c’était de même chez elle.

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Sam 25 Aoû - 13:34

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Pedge
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Pedge Allen

« Aucune idée. Je sais que ça réagit à la présence de quelqu’un qui possède un lien avec les Wraiths. » Ensuite, on aviserait sur place. Ce n’était pas comme ça qu’on procédait habituellement dans les missions SG ? La plupart du temps, si. L’avantage, c’était que la zone était maintenant sécurisée, ou en phase de l’être. Il n’y avait plus de poches de résistances, et l’ennemi s’était replié. Du coup, ils auraient le « temps » de se poser des questions une fois arrivé devant le dispositif Wraith.

Pedge opina du chef. Elle ferait envoyer un médecin dans la zone carcérale pour les ausculter et les soigner. Quand bien même elle se décidait à ne pas passer par lui pour cette mission, elle ne devait pas les laisser dans leur jus. Ils étaient ses prisonniers, du coup, leur sécurité était de sa responsabilité. « Je vais faire venir un médecin ou un infirmier. »

Elle attendait d’autres questions. Il l’informa alors qu’il avait été briefé rapidement par Hansen. Ainsi, le norvégien avait fait son rapport, ou lui avait exposé la version de l’histoire. Qu’importe maintenant. Forcément, il exposa ensuite sa vision des choses, et son raisonnement de pensée vis-à-vis de Coleen. Elle avait envie de lui rentrer dedans, de lui dire qu’il n’en avait fait qu’à sa tête, qu’il n’avait même pas considéré une seconde que, étant à côté de Coleen, elle était parfaitement sûre. Mais non, monsieur était resté fixé sur le fait qu’elle était une traîtresse et il avait foncé comme un boeuf.

« J’accepte tes excuses sergent. Pour le reste, ce sera débattu devant qui de droit. ».

Tout cela n’était plus de son ressort désormais. Caldwell avait exigé traiter le cas de ces deux là, elle lui avait dit que ce serait le cas, maintenant, leur sort serait entre leur main et celle de l’officier du Dédale.

Pedge le toisa un instant, avant de déclarer :

« On partira surement demain à l’aube. D’ici là, le doc sera passé. », conclut-elle. Si tout était ok, alors elle pourrait disposer et lui avec.

Matt Eversman


Eversman soupira. Il était soulagé d’une certaine manière qu’Allen ait accepté de l’écouter mais aussi toujours aussi dépité d’apprendre que son cas n’en était pas terminé. Il lui fallait toujours répondre de ses actes, de son manque de discernement et cela devant les hautes autorités. C’était une épée de damoclès juste au-dessus de son crâne, prêt à s’abattre sur lui à tout moment. Il ne pouvait plus rien y faire maintenant qu’il s’était plus ou moins expliqué avec l’officier en charge. Le Sergent aurait aimé discuter davantage avec elle, s’expliquer un peu plus mais ce n’était pas ce qu’on exigeait de lui. Il lui fallait désormais courber le dos, apprendre à la fermer et à obéir en attendant la sentence.

« Merci, Lieutenant. » Ajouta-t-il tout en exécutant un léger signe de la tête. C’était autant pour les soins que de lui avoir donné une dernière chance. Quoique sa situation ne changerait pas. Il en était désormais convaincu maintenant. Au moins repoussait-elle un peu l’inévitable affrontement sur le vaisseau de plusieurs heures. C’était déjà ça. Matt n’avait plus rien à rajouter, il attendit que son geôlier ne revienne le chercher pour l’emmener de nouveau en cellule. Sur le chemin, il échangea un regard avec Mikkel. Il aurait voulu pouvoir le remercier lui aussi pour ses conseils et tout simplement d’avoir pris la peine de le voir.

Pedge Allen


Pedge était plutôt satisfaite de cet échange. Eversman savait à quoi s’attendre, et il savait aussi que quoiqu’il arrive, il serait transféré sur le Dédale en vue de son audition. Elle n’avait pas été chienne avec lui en lui faisant miroiter des trucs impossibles, dont elle n’avait pas les clés ni la possibilité. Maintenant, il ferait son job, comme il était payé pour le faire, et cela jouerait sûrement en sa faveur. Néanmoins, il se traînait trop de casseroles au cul pour que ça reste impuni, et il allait payer les pots cassés de ses conneries. Il fallait assumer dans la vie.

Elle se contenta d’hocher de la tête et laissa Mikkel discuter avec lui s’il le souhaitait. Pour sa part elle en avait fini. Finalement, elle arriverait peut-être à dormir un peu. Elle avait laissé du temps à Eversman et Hamilton pour se faire soigner, si bien qu’elle avait reporté l’échéance au petit matin.

Alors qu’elle repartait, un Natus sortit de nulle part vint la saluer avant de lui tendre une missive à l’ancienne. Le papier plié était entouré d’une fine cordelette scellée par un cachet de cire. C’était de cette façon que les Natus envoyaient leurs lettres, à l’ancienne, comme au moyen âge. Le contenu était des plus simples, une écriture calligraphique faite à l’encre et à la plume indiquant “34” et rien d’autre.

Bon… Manifestement, on l’attendait ailleurs. La perspective de dormir s’en allait au fur et à mesure que les heures avançaient. Mais bon, elle était entraînée pour ça.

CODAGE PAR AMIANTE

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