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MJ 23 Part. 2 : Bataille pour la Magna Caverneum

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Sam 13 Mai - 19:00

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Disposition de combat !


Lorsque l’équipe Alpha et Delta arriva à travers la Porte, l’ignoble odeur de poudre et de chair calciné fût la première chose qui les marqua. Il y avait aussi tous ces cris, le combat, la douleur et la peur entremêlés dans une action engagée depuis longtemps. Devant eux, des pieds, quelques troncs et surtout des chevilles taillées en pièces par l’horizon de la Porte. C’est une grande marée de corps qui se bagarre devant eux, les prenant par surprise, d’une situation particulièrement critique.

Partout où le regard se porte, un combat fait rage.
Trois Natus s’en prennent à un Wraith isolé en lui filant des coups de baïonnettes à tout va. Ils hurlent en coeur en le plantant dans le ventre, le dos et la nuque. Et il finit par s’affaisser doucement, lâchant son arme et tombant à genou, alors qu’un violent coup de pied le renverse au sol. Ils rechargent immédiatement en insérant une “cartouche de pierre” dans la chambre du fusil. Mais un tir de plasma cueille brutalement l’un des trois Natus dans le dos. Il se cabre dans un hurlement terrifiant avant de s'effondrer inerte. Il y a trois Wraiths qui sortent de la masse pour progresser rapidement sur eux. Ils font feu de leurs lances, fauchant violemment un allié dans le torse. Il ne reste qu’un combattant. Non ! Deux autres Natus rejoignent le combattant en levant les armes. Ils visent la tête et tirent les cartouches sans planter les lames. Un bloc d’éclats s’imprègne brutalement dans le casque de l’une des cibles qui chute rapidement sur le dos, comme si un câble invisible l’avait tiré en arrière avec beaucoup de violence.

Le trio baisse le mousquet en avant, la pointe acérée devant eux, et ils chargent en hurlant à l’unisson. L’un des Wraiths a esquivé. Il agrippe la gorge de son ennemi, le soulève comme une poupée de paille avant de le coucher dos au sol. Son pied se lève lentement, le Natus veut se retirer mais la panique le saisi. Il croise péniblement les bras au-dessus de son visage comme un enfant apeuré.

« NON, NON !!!! »

Et BAM ! Le pied du Wraith lui écrase la boîte crânienne sur le sol, ignorant ses bras tendus, propulsant une gerbe de sang à travers un claquement odieux…
Un autre Natus est malmené non loin. Il est devenu vieux, les sourcils et les cheveux blancs, des rides qui se creusent de plus en plus brutalement. Sa voix s’éteint alors que ce Wraith à l’épaule démontée se nourrit de lui. Il retrouvera très rapidement des forces et sera sous peu en mesure de reprendre le combat. Le pauvre bougre se sait sur le fil du rasoir. Il est foutu ! Alors au lieu de tenter de s’écarter, il s’écrase contre cette main voleuse, tentant d’atteindre de sa propre main tremblante un petit tube doré dont tout Natus est porteur. Il murmure “Tairius” dans un dernier râle d’agonie, il ferme les yeux et appuie sur le bouton.

BADAM !

C’est comme si une mine venait d’exploser. Il n’y a plus ni vieux Natus ni Wraith à l’épaule démontée. Ils ont tous deux été écharpés en monceaux de chairs, de sang et de fluide qui tombe droit sur Alpha. Comme une fine pluie répugnante qui s’abattit sur leurs casques et uniformes.

La salle entière est remplie de ces exemples : De combats à l’issue incertaine. Mais si une chose est claire, c’est que les Natus ont du cœur au ventre et ne reculent pas. Sur le flanc gauche de cette salle, on se rend compte que la ligne de défenseurs a été percé. C’est de là que proviennent toutes ces ordures. Ils se sont infiltrés jusqu’au centre de la chambre mais ne sont plus si nombreux de ce côté-là. Une position un peu plus élevée en bloc de pierre et en sac de sable entoure une sorte de mitrailleuse à tube. Dirigé vers le couloir d’accès d’où l’offensive avait eu lieu, l’engin avait fait de sacrés dégâts et les défenseurs tenaient la position avec un acharnement impressionnant. Même dépassés et enfoncés, ils conservaient cette position pour faire un maximum de dégât. Ils étaient couchés ou accroupis derrière ces sacs, les baïonnettes retenant au possible les Wraiths en les couvrant d’entailles.

Et pendant ce temps, le Natus sur la mitrailleuse crachait sa haine en tournant sa poignée, pivotant la gatling sur un nouveau groupe trop serré. Le “pam-pam-pam-pam” régulier s’abattit sur une demi-douzaine de Wraiths qui se secouèrent comme des poupées sous les impacts. Mais soudain, dans un écho horrible qui recouvrit la mêlée, une brutale explosion fît disparaître cette défense en renversant cette mitrailleuse sur le côté, le tireur réduit en pièces.
La dernière série de Wraiths tentait visiblement de détruire définitivement cette ligne. Et si les Natus étaient enfoncés jusqu’à l’intérieur même de la salle, ils ne se laissaient pas faire et commençaient à reprendre le dessus.

« Hardi les gars ! Récupérez la position ! Récupérez la position ! » Fît quelqu’un

Les cris des Natus furent encore plus violents. Ils poussèrent et poussèrent encore pour colmater la brèche. Un groupe de six Natus passèrent devant l’équipe Alpha sans les voir. ils portaient les stigmates d’une longue bataille, couvert de sang et de crasse. Ils coururent et allèrent escalader quelques vitrines brisées, l’un des hommes avait des dorures par-dessus son uniforme bleu : un officier ?
Il pointa une épée torsadée, trois lames vrillées qui partaient de la garde et s’unissaient en pointe, en direction d’un groupe de trois Wraiths et hurla :

« FEU ! »

Une série de claquement relâchant une fumée blanche ponctua l’assaut. Les armes à sec, cet homme différent ordonna le corps à corps et ils foncèrent ensemble sur l’ennemi dans une violence sans précédent. Il trancha le bras d’un Wraith qui pointait son arme plasma et laissa l’un de ses gars s’en occuper alors qu’il allait chercher la gorge d’un autre.

« Hourra pour les Tairius ! Hourra pour les Natus ! Repoussons ces rats !!! »

Un cri de l’armée pour réponse : « Tairius !!! »

Mais la situation n’était pas aussi favorable qu’elle semblait l’être.
Tout ce qui venait de se passer s’était écoulé en quarante secondes, à peine. On aurait pu être témoin de bien d’autres choses et passer notre temps à regarder tout ça si un plasma venu de nulle part n’avait pas brusquement cueilli Karola au flanc, la propulsant brutalement contre Sheppard. C’est ce qui rappela tout le monde à l’urgence de la situation.

Trois Wraiths passèrent à travers quelques Natus affaiblis, leur marchant littéralement dessus ! Ils avançaient avec les armes tendues droit sur l’équipe Alpha. Sauf un, muni d’une grenade, qu’il lança en cloche avec une aisance étonnante. L’engin clignotant atteignit directement McKay en rebondissant contre son torse, roulant sur lui jusqu’à se poser à ses pieds avec un “bip bip” inquiétant.

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Date de fin de réponse : Samedi 20 au soir.

Sheppard répond en premier !


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Dim 14 Mai - 0:16

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Mj de ouf
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum

Chronologie : 02 mai 2017




Chacun avait reçu ses ordres et les objectifs et semblait en accord… bon Mckay commençait sérieusement à flipper, après avoir lancer un regard noir à John par deux fois. Faut dire que l’humour et Mckay ça ne fait pas un chiffre rond. Et le brave homme était un sacré trouillard. Enfin bon, une poule mouillée qui était toujours fourrée en mission et dans des situations rocambolesques, à croire qu’au final il ne manquait pas autant de courage que cela (ou qu’il adorait ça et ne voulait pas l’avouer) ! C’est l’avis de John, Rodney était typiquement le mec qui se plaint tout le temps et qui se fait passer pour le couard de service… mais dans les faits, il allait au danger comme tout le monde, certes en râlant (et en étant désagréable) mais il n’avait jamais retourné sa veste ! Cela faisait longtemps, qu’il n’avait pu partir en mission avec lui et même si cette fois la mission était particulièrement dangereuse, il ressentait un certain plaisir à l’avoir à ses côtés et non un énième scientifique. Non pas peur de l’incompétence, mais parcequ’il avait une confiance aveugle dans cet homme égocentrique et attachant.

Au final, au regard des personnes présentes ici, il pouvait se satisfaire d’avoir des personnes de confiance, en commençant par Karola qui était tout bonnement la meilleure coéquipière qu’il n’avait jamais eue et le bras droit de choc, Matt outre son grand copain était un bon militaire sur le terrain et il n’avait jamais failli même dans des moments difficiles comme Paradize. Coralie qu’il estimait beaucoup autant en tant que femme qu’infirmière, Hamilton qu’il ne connaissait que depuis la veille, mais au moins qui savait se démerder en situation de crise (avec ou sans techniques contestables) mais ça il s’en branle le Sheppard tant qu’il sauve sa peau et celle de tout le monde. Allen réputée pour son professionnalisme, certain la compare à une « seconde » Karola, mais ce genre d’élément est très peu appréciable pour Sheppard qui n’aimait pas qu’on dise que quelqu’un était comme si ou comme ça (même si être comparé à Frei ce n’est pas rien), Allen avait des atouts similaires à la major mais elle restait Allen et non « FreiAllen » (ou fraîche haleine ! Blague du jour). Et Adam, un pilote qu’il estimait beaucoup et qui avait prouvé sa loyauté et confiance autant durant la formation que durant les événements de janvier. En sommes que du beau monde, même si deux d’entre eux avait la tête des beaux jours rejoint par une Coralie mal éveillée et un Mckay ronchon.

Bon, suite au débriefing de Sheppard chacun venu signé sa petite déclaration de « mort », sauf Coralie qui apparemment n’avait pas de modifications à faire. Par respect, John ne regardait pas qui mettait quoi. Matt arriva, lui lançant un regard grave, intrigué par cet échange silencieux, les yeux de l’homme se posa sur le nom qu’il était en train de noter… il fut réellement surpris de voir « John Sheppard » sur le petit carré vierge. Cela était bête, mais ce genre de modification testamentaire fut quelque chose à l’officier. Touché ? oui le mot pourrait être juste, touché et peut-être même un peu « triste » de se dire qu’il serait responsable des obsèques de son ami, qui en somme était surement l’un de ses plus proches compagnons de route sur cette cité. Puisque étant bien plus « intime » avec le sergent qu’il ne l’a mais été avec Ronon Dex, réputé pourtant pour être LE « meilleur » ami de Sheppard, dans les faits cette place était prise par un autre homme, a la carrure plus épaisse et qui portait sa chemise. En tout cas l’homme lui fit un sourire chaleureux suite à sa tape.


« Génial je vais pouvoir enfin te prendre légalement ta PS4 » Il lui fis un rictus moqueur « Merci, il a été détendu au lavage, par contre ta chemise, te moule très bien tu en serais presque sexy »
« Je reviendrais en un morceau pour t'empêcher de l'avoir. » Sa console de jeu = amour de sa vie. Pas question de laisser un autre prendre les manettes en main. « Mais je suis sexy ! Par contre le type à qui je l'ai emprunté est un vrai gringalet. Aucune musculature. »
« Casper le retour… aucune originalité » Il lui fit une tape dans le dos avant de pouffer un peu rien que pour le charrier. Bien content de voir que le produit était aussi efficace Matt semblait en forme « Hum…dans un sens Lt Colonel, il doit être vieux le mec… les papys ne sont jamais baraqué comme les gamins ! Ils ont musclé leurs cerveaux à la place »
« Mouais. » Matt fit mine de réfléchir, peu convaincu par les arguments de son supérieur. « Justement en parlant de fringues. J'ai dit au Major qu'on avait passé une folle nuit ensemble. » Si elle le traînait jusque-là cour martiale, il pourrait intervenir avant.
Sheppard le toisa étrangement, avant de rire, mais il avait de ces idées celui-là encore ! « Ce qui n’est pas tout à fait faux » Il jeta un rapide coup d’œil suspect vers la major, qui était encore là. Il fallait vraiment qu’il arrête d’être aussi gamin, mais ce fut trop fort. Reportant son regard vers Matt il sortit de manière audible : « Bon file mon lapin en sucre ! Et n’oublie pas les munitions » munitions étant le sobriquet pour les capotes.

Ce fut au tour de Pedge, qui n’avait manifestement pas compris pourquoi il l’avait nommé. Mal à l’aise d’avoir fait une boulette, Sheppard se sentit presque honteux d’avoir crus que cette bague était un signe d’appartenance et non un « souvenir sentimentale », bon dans un sens il ne pouvait pas savoir. Et de toute manière la gêne fit place à l’agacement, quand madame « zéro défaut » lui annonça qu’elle n’avait pas prise la fiole. John, était loin d’être ravi et sa patience à bientôt 4heure du matin était aussi mince qu’une peau de prunelle de crocodile ! enfin ce désagrément fut remédié rapidement, avec un passage à l’infirmerie et une discussion, certes sous la thématique du recadrage, mais ce fut à la Shepard : bienveillance et chaleur. De quoi mettre les pendules à l’heure et surtout de ne pas se trifouiller les neurones sur le fait d’estimer si oui ou non Allen allait encore faire la mariole ou non. En tout cas, il était certain qu’ils allaient en reparler, si tous deux revenait entier et vivant de préférence de cette intervention de sauvetage. Il y a bien que dans les Marvel que les héros ne meurent jamais ! Dans la vraie vie, ils finissent dans des boîtes en chênes !

Enfin bon, avec ce détour imprévu, ils arrivèrent en dernier à l’armurerie, certains étaient déjà partie et Sheppard ne perdit pas de temps pour enfiler son équipement et se charger d’armes et autres joyeusetés. Les lentilles, furent l’élément le plus délicat, n’ayant pas un œil très humide, il fallut ajouter un peu de produit afin d’éviter un échauffement et un désagrément pour le Colonel. Entre sa vision normale et celle par les lunettes il n’y vit aucune différence, même quand il alla chercher dans la réserve un nouveau haut a sa taille sans allumer la lumière.

Une fois tout prêt pour casser du Wraiths et se faire ramasser le popotin par de tirs plasma ! Il rejoignit la salle d’embarquement trouvant naturellement sa place auprès de sa major favorite qui observait comme tout le monde ici présent, le bricolage de maître des deux lurons « Everlton ». Du bon boulot et faut avouer que ça allait envoyer du lourd, du très lourd ! Surtout avec les 800 balles qu’allait se manger les vampires ! De quoi faire pleurer Buffy !

Adam prit à part son équipe, Sheppard fit de même histoire de motiver les troupes.
« Alpha nous restons groupé, chacun connaît son rôle et on ne sait pas ce qui nous attend de l’autre côté. Tant que je ne donne pas l’ordre de se séparer de l’autre équipe on reste ensemble. Bon courage à tous ».
Quand Delta revenu près d’alpha, John répété une phrase « On reste groupé tant que je ne donne pas l’ordre de se séparer ok ? »

La porte s’activa, quand Adam finit son petit discours avec son équipe une forme de stresse se fit dans le corps du soldat, le stresse qui canalise l’énergie, celui qui vous dit « vous êtes vivant et humain » et non un psychopathe avide d’hémoglobine ! Il ne savait pas où ils allaient débarquer ni dans quel merdier… ça se trouve tout sera fini ou justement en pleins combats et ils se feront dégommer à peine arrivé ! Bon, il ne faut pas partir sur cette lancée dès le début. Tout le monde était présent, Sheppard, se retourna vers le balcon proche du bureau de Weir…enfin de Woolsey. Vieille habitude qu’il avait prise, pour lancer un regard pétillant à la cheffe de la cité, toujours éprise d’angoisse quand elle le voyait partir. Là, ce ne fut pas une Elisabeth stressée, mais le CODIR dirigeant, Steele, Woolsey et Hoffman, qui toisait l’équipe. Et comme on ne change pas les bonnes habitudes, car ça porte la poisse, il fit son petit regard espiègle avec un geste de main, rendu par les dirigeants qui avaient un petit rictus encourageant envers cette équipe prête à se suicider !

Sheppard se tourna, passa une tape de soutiens à sa major.
« Major, prête ? Une fois de l’autre côté on évalue rapidement la situation et on établit une stratégie. Si on n’a pas le temps, on attaque, rester prêt de moi, je souhaite que nous formions un binôme solide »

Karola se tourna vers son chef lorsqu'elle sentit sa main sur poser sur son épaule. Elle écouta attentivement ses directives tout en opinant du chef.
« C'est compris, Colonel. Je suis prête. » lui annonça-t-elle en lui montrant son P-90 chargé et armé pour se mettre au boulot une fois la porte passée et si cela était nécessaire. Avant de la traverser elle crut cependant bon d'ajouter.
« Je sais que c'est difficile pour vous, mais essayez de rester en vie. »

Sheppard lui fit un grand sourire, faut dire qu’avec sa réputation de trompe la mort, un jour il finira par y rester pour de bon. Ne parton pas trop défaitiste.
« J’ai toujours su rester en vie » il lui fit un clin d’œil. À ses côtés Mckay, toujours aussi frissonnant de peur, il eut le droit aussi à son petit mot rassurant.

« Ça va aller Rodney… comme toujours » il lui tapa sur l’épaule. Il faisait le malin à être dynamique et enjoué comme jamais, mais au fond de lui il n’était pas aussi enthousiasme. Depuis le temps, il avait l’habitude de se rendre à la boucherie, mais jamais son corps ne s’y ferait et ne cessait d’éprouver de la peur. Il a juste su la voilé aux yeux des autres, leur offrant un visage rayonnant et apaisant pour les rassurer. Espérant, qu’il ne les envoyait pas dans un abattoir. L’image était bien choisie, puisque faute d’être tué par un tir de plasma, ils seront vidés dans le scénario le plus déplaisant. John, avait déjà subi la perte de quelques années (et le regain) et ce fut une expérience douloureuse qu’il ne souhait à personne, même pas à Koyla. Il réajusta son gilet, P90 devant lui, prêt à tirer.

Sur ce, la nappe violette fut traversée d’un pas dynamique avec toute l’équipe, se retrouvant dans un no man land ! La première chose qu’il perçut fut l’agréable odeur de chair brûlée et les hurlements. De quoi mettre dans l’ambiance direct ! Son regard se posa devant lui, puisque sa ranger venait de buter contre quelque chose de mou… un pied calciné Mmmmm bon appétit bien sûr !

Machinalement, son regard se tourna dans tous les coins de cette pièce aussi grande qu’un demi terrain de foot ! Des Wraiths de partout, des Natus en train d’en découdre, des canons à poudres sur les côtés soutenus par des sortes de mitrailleuses qui tiraient des balles laissant un sillage jaunes… le foutoir d’une bonne guerre qui puait le cimetière ! Le rythme cardiaque de l’homme prit des tours… c’est en plein champ de bataille qu’ils débarquent comme des fleurs et il faut agir vite avant de se faire repérer par l’ennemi. L’esprit du militaire tournait à fond remarquant trois lieux d’actions, celui en face d’eux, un couloir que semblait vouloir atteindre les Wraiths, un sur la droite, qui était défendu par des Natus, canon et mitraillette, cet endroit semblait « sécurisé » pour le moment. Et un autre où la colonne de Wraiths affluait et qui malheureusement venait de perdre une mitrailleuse ainsi que les occupants qui tiraient avec le canon… au milieu de la salle, des Natus et des Wraiths en pleins combats, il devait avoir au moins une centaine de ces fichus vampires et un peu plus de 100 (150 pour être exacte) de guerriers humains.

Une stratégie se mit en place dans l’esprit de l’officier. Un groupe de Natus passèrent devant eux, sans les remarquer, un des leurs avait une tenue différente sûrement un chef version officier de cette armée sacrément vindicative dans le combat. Même si cela semblait inespéré plus loin les joutes semblaient inverser les rôles et il fallait à tout prix saisir la perche pour renverser la tendance ! De ce qu’avait vu Sheppard, il n’y avait que des sbires pour le moment du côté Wraiths. Que de la chair à canon sacrifiable. En conséquence, il aurait sûrement de nombreuses vagues à venir, avant que les boss, les originels ne débarque pour faire le ménage.

John allait donner ses ordres, quand soudainement un tir de plasma percuta Karola qui tomba sur lui. Machinalement, il l'a soutenue pour ne pas qu’elle touche le sol, la remettant sur ses pieds.
« Ça va major ? », pas le temps de répondre ou de faire du sentimentalisme, que Rodney hurlait, une grenade Wraith venait de lui tomber dessus… ce mec est un chat noir décidément ! Par chance, quelqu’un shoota amoureusement l’objet inquiétant, la renvoyant à l’expéditeur. C’est-à-dire le trio de Wraiths qui avançait vers eux et qui devaient se démerder avec leur cadeau de bienvenu ! La grenade explosa à leurs petites gueules masquées, ils volèrent, après à savoir s’ils sont morts c’est une autre question. Par contre, avec cette merde, ils firent exploser deux vitrines et quelques éléments de celles-ci passèrent au-dessus des têtes des aventuriers. John crut bon de se baisser, avec Karola encore dans les bras.

Il se releva prestement, aidant sa major, qui avait dû bien morflé, mais c’est une brave d’ici quelques secondes elle va repartir et leur botter le cul ! Il vociféra d’une voix clair ses ordres. Surtout en voyant cinq Wraiths les prendre sur les flancs, les coquins ! Il se mit en avant, faisant signe à Deltour et Mckay de se mettre derrière les militaires.

« On dégomme les Wraiths à gauche ! » Il se tourna et engage les premiers tirs « Everman, Hamilton, vous prenez Godzilla et vous allez mitrailler le couloir de gauche et vous utiliserez le canon à poudre ! Ross, Deltour Mckay, vous vous repliez en arrière, Ross vous les protéger et vous communiquer avec Atlantis pour avoir du ravitaillement munition et armes ! Et pour prévoir le repli vers la planète de secours pour leurs civils ! Frei, Allen vous venez avec moi ! »
John dégoupilla une grenade à fragmentation qu’il lança sur le groupe de Wraiths pour les dégommer. À force de tir et autre stratagème plus ou moins explosif, le petit groupe fut mis hors d'état de nuire par la team Atlante ! Charge aux deux lurons de les achever si besoin surtout qu’ils devaient se la jouer fines maintenant.

Le problème résolu, chacun se dispersa par sous-groupes, pour exécuter les ordres. Sheppard, se lança en courant avec les deux jeunes femmes pour venir soutenir l’équipe de l’officier.
« Frei Allen, go ! » .

Le combat allait être rude et là, en toute franchise, la mort devait faire une orgie dantesque ! Au menu ce soir : rôti de Wraiths avec ses petits légumes de Natus et en surprise : trio d’Atlantes aux parfums de poudre ! L’officier Natus fut en difficulté avec ses hommes, mais leurs techniques de combat étaient un peu suicidaires (mais efficace) : enfoncer un truc dans le corps de l’ennemi pour lui exploser les viscères faut le tenter…

Sheppard, arma son P90 et commençant à distribuer des pruneaux maison, sur les Wraiths, s’acharnant sur un, qui était en train de faire son vicelard en voulant prendre l’officier par derrière ! Comme toute bonne saloperie qui se respecte, il fallut lui coller de nombreuses balles dans le dos avant qu’il ne s’écroule.

L’officier se retourna d’un air sévère, l’arme bien en l’air. Il avait du sang plein le visage et ce n’était ni le sien, ni celui des Wraiths. On aurait cru un démon cannibale sorti tout droit d’un film d’horreur. Quelque chose s’était passé et l’avait recouvert de la sorte, en sus des quelques morceaux de chairs qui salissaient un uniforme plutôt impressionnant. Shepard eu une petite grimace en le voyant… d’où venait ce sang ? Un de ses copains avait explosé et qu’il avait eu le droit à une douche de son liquide de vie ?
« Par la Magna ! Les atlantes sont là, les gars ! »
Une explosion eut lieu plus loin. Une pluie des petits morceaux de rocs s’envolèrent en cloche et rebondirent sur lui sans qu’il ne bronche un instant. Comme si sa phrase avait fait le tour des combattants tout autour d’eux, ils se resserrèrent un peu plus contre leur chef pour lui éviter un tir ennemi, le protégeant suffisamment longtemps pour qu’il puisse échanger. Il lança alors d’une voix forte et martiale :
« Vous en avez mis du temps, mon garçon ! Vous venez pour le ménage ?!? »

Sheppard se rapprocha de lui aux aguets, se tournant pour se mettre sur la flanc droit de l’officier, afin de prévenir tout mouvement ennemi. Oui, ils avaient mis sûrement beaucoup de temps aux yeux des Natus, mais bon, il fallait pas partir n’importe comment aussi. Ce fut avec l’humour qu’il répondit.
« Oui, on vient empoussiérer vos belles étagères… » Son regard parcourra une nouvelle fois l’uniforme de son vis-à-vis, retenant une blague. « Lt Colonel Sheppard, commandant de l’équipe Atlante »

Un tir plasma passa pile entre les deux hommes. Ils ont eu chaud aux fesses. L’officier se retourna et balança rageusement son arme sur le Wraith responsable. On ne pouvait pas s’attendre à ce que la lame s’enfonce sur lui tant le mouvement avait été brutal et spontané. Mais l’ennemi prit le poids de l’arme en pleine figure et s’effondra tandis qu’un Natus opportuniste faisait exploser sa cartouche dans sa gorge. John, n’avait pas eu le temps de se tourner, eh bien là il y a un niveau d’emportement assez fort !

L’officier récupéra un mousquet qui trainait au sol et se redressa, fixant le colonel d’un air entendu.
« Je suis le meneur de combat Paresok. Ces pourritures ont traversé nos lignes et tentent d’atteindre le balcon de commandement. Vous m’aidez à leur porter la ruine et je vous mènerai jusqu’à notre Batailleuse. » Il lui tendit la main.

« Nous sommes là pour les détruire » Il lui serra la main en signe d’acceptation. « J’ai envoyé deux de mes homes, remplacer votre mitrailleuse détruite. Nous avons amené une de notre cru. » Il fit un geste vers les deux autres femmes
militaires, la Batailleuse devait être une nana non ? « Major Frei ma seconde et Sergent maître Allen » Autant qu’il sage qui allait commander s’il meurt.
« La batailleuse c’est votre supérieur militaire ? »

Il salua les deux femmes militaires d’un signe de tête. Une nouvelle explosion attira l’attention de l’officier. Il donna un ordre, hurlant d’un coffre
monumental qui aurait pu vriller les tympans de Sheppard, puis se retourna vers
lui.
« La Batailleuse Vida ! C’est la seule à avoir atteint le balcon de commandement.
Les autres stratèges sont morts, disparus ou encerclés !
»

Bon ce fut une femme, ça tombe bien, du côté Atlantes, il avait Frei et Allen plutôt bonne dans ce genre de chose. A, croire que ce sont les femmes les meilleurs dans cette pratique. Sheppard, réfléchissait un peu, il était temps d’utiliser aussi les forces Natus
« D’accord. Je vous propose qu’on reste en formation, pour couvrir un maximum de zone et canarder les ennemis. Nous sommes en communication avec notre base qui vont nous envoyer des renforts d’armes et munitions, vous en bénéficierez aussi »

« Tant que l’on renvoie ces dévoreurs dans leurs bourbiers infâmes, j’en suis mon gars ! »
Il récupéra son étrange épée qu’un Natus lui avait ramené fébrilement.
« En avant, les gars ! Repoussons les horreurs !!! »

Et il avança à travers sa ligne de défense Natus, inspirant ses hommes de son courage, pour aller à la rencontre du prochain Wraith. Son visage se mua sur une haine inflexible et il abattit la lame sur le crâne du premier qui lui fît face dans un hurlement terrible. Une énorme fente se dessina sur le casque de son adversaire mais celui-ci répondit aussitôt d’un violent coup de poing. Puisqu’il n’avait plus sa lance, le sbire tira une lame et attaqua brutalement. Celle-ci entailla profondément la manche de l’officier qui avait tenté son esquive. Il serra les dents sous la douleur, emprisonnant de sa main valide l’arme blanche, et profita de cette proximité pour lui donner un violent coup de tête. Le Wraith son autre main dans l’intention de lui ponctionner la vie et, alors que son hurlement augmentait en cruauté, la pointe de l’épée perfora la main pour se rendre, en prolongeant l’élan, dans le torse de la chose qui ploya doucement...mais ne s’éteignit pas.

Sheppard se dit qu’ils étaient barges et mués par l’énergie des derniers combattant prêt à mourir pour sauver leur patrie ! Et en ça il devait en tirer une force, puisque ces hommes (il n’avait pas de femmes pour le moment), n’avait peur de rien. Il s’engagea aussi, tirant dans la tête de l’ennemi pour achever le travail de l’officier. Enchaînant, sur les autres Wraiths.


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Pensez bien à regarder vos mps
Si besoin Sheppard ferra des interventions dans vos postes pour des dialogues et/ou actions.

CODAGE PAR AMIANTE

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Dim 14 Mai - 17:48

Matt Eversman

MJ 23 : Au coeur de l'enfer



Alek Hamilton



Adam nous fit un rapide briefing pour notre équipe. Bon j’avais déjà bien compris ce que j’avais à faire mais ça faisait pas de mal qu’il le fasse. Nous passions donc tous la porte sans trop savoir ce que nous allions voir de l’autre côté. Le spectacle devant nous était celui d’une bataille qui faisait rage. Rien de tout ça ne m’étonna beaucoup et je crois que le pire c’est que ça ne provoqua rien en moi, malgré l’odeur des corps calcinés. J’étais trop habitué à des scènes de ce genre. Pas le temps de trop rêvasser qu’un tir de plasma atteignit Karola et qu’une grenade arriva aux pieds de McKay. Par réflexe je shootais dedans l’envoyant sur des Wraiths et elle explosa. Quel beau tir quand même j’étais le Christiano Ronaldo d’Atlantis.

Yeahhh en pleine lucarne.

Nous étions donc de suite dans le feu de l’action et Sheppard distribua les rôles de chacun. Bah tiens nous voici donc avec Matt à traverser ce joyeux bordel pour aller reprendre un canon ou une mitrailleuse.


Matt Eversman


Le premier pied fut posé sur cette planète. C’était un véritable théâtre de guerre autour d’eux. Il n’avait pas de round d’observation, ils étaient plongés directement dans le bain. Ni une, ni deux, le Ranger s’empressa de se décaler sur le côté gauche de la Porte des Etoiles posant un genou au sol pour gagner en stabilité. Un wraith fut repéré, il s’emrpessa d’appuyer sur la gachette de son arme. La balle toucha sa cible. Pourtant c’était comme s’il ne l’avait pas atteint, le vampire semblait ne pas souffrir. Il renouvella sa pression sur la gâchette à plusieurs reprises avant qu’un indigène ne charge l’être verdâtre. C’était un truc de fou.

En plus des hurlements des blessés, des gens qui gueulaient tout et n’importe quoi, il y avait cette odeur de sang, de chair blessée, de poudre. Sheppard gueula son nom, le faisant lever l’oeil de son viseur pour écouter attentivement ses commandes. C’était un semblant d’ordre dans ce chaos mais il s’agissait de moments indispensables dans une guerre.

“Reçu”.

Pas question de désobéir ou d’émettre la moindre contradiction pour le Ranger qui s’empressa de se rapprocher du Chef de Delta pour se saisir de la télécommande de la main gauche. Ayant désormais les commandes de godzilla, il appuya sur le stick pour le faire avancer au plus vite. La main désormais occupée, il dut se servir de son bras gauche en guise d’appui pour son fusil d’assaut.

“ON Y VA !”

Placé à la droite de Godzilla, le Ranger se mit à courir au rythme de la machine ne se focalisant que sur l’objectif à atteindre : cette fichue position sur le flanc gauche.

Alek Hamilton


Je venais d’entendre l’ordre de Sheppard et je ne dis rien, j’avais à exécuter et soyons clair c’est ce que savais faire de mieux. Je repérais l’endroit où nous devions aller, pas une promenade de santé mais un joli défi. Kalash se plaça à mes pieds et avançait au même rythme que moi. Je me mis à la gauche de Godzilla face aux Wraith, mon P90 crachant déjà des salves de balles. Fallait qu’on fasse vite pour qu’on puisse reprendre ce poste et commencer à faire de vrais dégâts.

Matt Eversman


Les deux wraiths qui tentèrent de leur barrer le chemin furent abattus de plusieurs rafales de balles. Matt ne faisait pas dans la demi-mesure. Il ne pouvait se permettre de faire des tirs précis dans une telle position. Il fallait avancer coûte que coûte. Le stick directionnel de Godzilla était martyrisé, espérant que cela le ferait avancer plus vite. Le malp était chargé, le terrain peu favorable avec les corps, les petits cratères. Pas le temps pour les détours.

Un groupe de wraiths les prit de court, prenant possession du canon cherchant à le faire pivoter. Oh purée ça craint un max.

“ATTENTION !”

Alek Hamilton


On m’avait dit que ces saletés mettaient longtemps à tomber au sol mais à ce point ? Bon on arrivait à avancer mais pas assez vite à mon goût. Kalash mordait les mollets qui passaient trop près de lui et ça perturbait un peu les Wraiths me donnant l’occasion de tirer plus facilement. Je levais le regard vers la position qu’on devait atteindre quand je remarquais que ces bestioles pointaient le canon vers nous.

”-Ehhhh merdeeee

Je lançais une grenade à fragmentation très rapidement et mon bébé eu l’effet escompté en explosant faisant des dégâts chez les Wraiths mais elle détruisit aussi le canon.

Matt Eversman


Le danger à peine signalé, un jet de grenade fut effectué par Alek. Matt suivit la trajectoire des yeux avant qu’elle n’explose et ne réduise en miettes la position. Un point pour les Atlantes. Zéro pour les wraiths. Tant pis pour le canon.

“Bien joué !”

Le Ranger effectua les derniers mètres le séparant de la position défensive au sprint. Il se plaqua, dos contre les positions de terre élevées. Les yeux rivés sur le Malp, il laissa son coéquipier se chargeait des premiers wraiths pour manoeuvrer l’appareil et le mettre en bonne position. Il fallut plusieurs longues secondes pour y parvenir. Il n’était pas tout à fait bien aligné mais un obstacle l’empêchait de pivoter davantage. Bordel de machine….

Alek Hamilton


Ma grenade avait fait son travail, à nous de faire le notre. Matt avançait finalement assez vite avec le MALP et je suivais pour protéger au mieux Godzilla et Matt. Tout se passait vite dans la pièce mais autour de moi je voyais tout au ralenti , c’est con à dire mais j’adorais ces moments intenses. On arriva au pied de la position à prendre et je pouvais souffler deux secondes avant qu’on reparte à l’assaut de cette position. Je montais vers la position le P90 visant l’endroit ou était le canon, je vis un Wraith bouger , merde mon bébé n’avait pas tout tué je tirais une salve et il retomba à terre. Je fis un signe à Matt pour qu’il monte derrière moi.

Une fois en place on avait une vue dégagée de ce beau bordel et c’est là que je vis arriver des fans vers nous. J’étais d’un calme froid ce qui pouvait peut être perturber Matt

”-On a de la compagnie qui arrive et ils sont pas là pour nous faire des calins donc si Godzilla pouvait être en place se serait super.


Matt Eversman


“Raaah merde.”

Les jurons ne cessaient de s’échapper des lèvres du Sergent. Impossible de pivoter cette machine de la manière dont il souhaitait et cela l’agaçait fortement. D’autant plus que son coéquipier lui signala l’arrivée imminente de vampires sur eux. Au diable ce fichu Malp, il ne pouvait faire mieux pour le moment.

“Godzilla en place. Je peux pas faire mieux. Envoie la sauce.”

La télécommande fut calée à l’intérieur du gilet tactique lui permettant ainsi de faire face à l’ennemi et d’ouvrir le feu. Cela faisait peur à voir. C’était une véritable ruée de wraiths vers eux. Le cerveau se mit en pause, il ne pensait plus qu’à une chose. Aligner son oeil dans le viseur de son fusil d’assaut et exploser le plus de tête possible. Ces sales bêtes ne semblaient pas vouloir crever malgré le déluge de feu qui s’abattaient dans leur direction. Les tirs de plasma fusaient aussi dans leur direction. Une grenade s’échoua aux pieds du Ranger qui s’empressa de la rejeter vers son expéditeur.

@ pyphi(lia)

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Dim 14 Mai - 17:51

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Alek Hamilton


Notre fan club arrivait vers nous et pour le coup j’étais pas trop confiant sur nos chances de nous en sortir sans problèmes. Je tirais déjà vers eux si je pouvais en ralentir quelques uns avant qu’ils soient vraiment au pied de notre position. J’entendis le message de Matt.

“-Première bonne nouvelle du jour.”


J’allais prendre le contrôle de la mitrailleuse et tirait direct dans les jambes des vampires pas beaux pour les faire tomber au sol, se serait plus facile pour Matt de les achever après. Le Ranger était déjà au travail de mort. Je faisais bouger la mitrailleuse sur son axe pour sulfater vraiment une grande surface. Les méchants pas beaux continuaient quand même d’avancer vers nous.

“-Tu sais quoi? Là on est mal barrés…”


Matt Eversman


La situation devenait critique. Plus le temps pour viser la tête de l’ennemi. Il fallait tirer, encore et toujours pour les empêcher d’avancer. Lorsqu’un wraith posait un genou au sol, un autre surgissait lui donnant le temps de se remettre sur pieds. La vague se rapprochait inexorablement. Cinq mètres. Trois mètres. La trouille envahit le Ranger qui se redressait, prêt à prendre la fuite pour sauver sa peau. Une vague de soldats Natus débarquèrent sur le flanc droit embrochant les wraiths de leur baïonnettes. L’un d’eux se jeta au sol,mettant son corps en bouclier. En dessous une grenade wraith qui explosa. Un liquide chaud lui éclaboussa le visage. Cette scène était surréaliste. Ces types étaient complètement fous. Sans son intervention, le malp aurait été détruit, Alek avec. Quelques secondes furent nécessaires au Ranger pour reprendre ses émotions. La triste et dangereuse réalité se rappela bien vite à lui, un tir de plasma passant à quelques centimètres de sa joue. Ni une, ni deux il dégoupilla une grenade l’envoyant dans la masse.

“Grenade !”

Alek Hamilton


C’était bien la première fois de ma vie qu’une mitrailleuse était quasiment inutile. Je ne dis pas que je commençais à avoir peur mais en tout cas je n’aimais pas du tout voir que mes armes étaient presque inutiles. Les Wraiths se rapprochaient, je tirais sans relâche et l’arme commença à chauffer. Heureusement pour nous des Natus arrivèrent pour nous aider, je les voyais se sacrifier en se jettant sur des grenades. Je n’avais pas le temps de m'apitoyer sur leur sort et puis après tout ils se battaient pour sauver leur peuple.

“-L’arme chauffe de plus en plus dans quelques minutes je ne pourrais plus l’utiliser”


Un tir de plasma nous frôla et à quelques millimètres j’étais mort, bon allez on pense pas à ça et je continuais à tirer. J’entendis l’information que Matt lançait une grenade et en voila une idée qu’elle était bonne. Je profitais de l’explosion et de tous les Wraiths au sol pour tirer une dernière et les achever.

Matt Eversman


Une main sur le crâne, l’autre sur la gâchette du fusil. Un compte à rebours était en train de se dérouler dans la tête du sous-officier avant qu’une violente explosion ne fasse vibrer le sol. De la terre fut remuée, des corps soulevés puis fracassés. Aussitôt des gémissements se firent. Matt se redressa ouvrant le feu sur les silhouettes vertes qui pouvaient encore bouger. Ce fut la fin. La vague avait été stoppé mais à quel prix… Il y avait de nombreux morts du côté des Natus. Ces derniers ne prenaient même pas le temps de soigner leurs blessés fonçant vers la vague principale des wraiths pour tenter de les contenir.

“Complètement tarés…” se dit-il davantage pour lui même.

Il prit deux instants pour souffler avant de vérifier que son partenaire était toujours là et en un morceau. Il échangea un vague sourire avec lui avant d’observer de nouveau la scène de guerre qui se jouait devant eux. Ils n’allaient pas rester là à ne rien faire. Matt lâcha son fusil d’assaut, le laissant retomber le long de sa sangle avant de balancer la télécommande à son compère.

“Cadeau. Je préviens Sheppard.” annonça-t-il tout en saisissant de son nouveau bébé. Le bipied en place, l’arme plaquée dans le creux de l’épaule. Avec ça, il gagnait sérieusement en puissance de feu. Un léger appui sur l’oreillette radio permit d’avertir les autres.

// Sheppard pour Eversman. On contrôle la position. //

Alek Hamilton


Les Wraiths restaient au sol, voilà une bonne chose de faite mais aux prix de beaucoup de munitions et la mitrailleuse qui n’était pas en état de tir pendant un moment, le temps qu’elle refroidisse. Je la laissais reposer et prenait mon arme au cas où on pouvait encore en shooter quelques uns mais là on avait une mini accalmie. Je me tournais vers Matt.

“-T’es ok? La mitrailleuse est out car trop chaude, faut espérer qu’on nous réattaque pas dans les 30 secondes qui arrivent. “



Kalash est là aussi , il s’était couché pour se protéger. Moi j’attendais les ordres suivants. Mais un aboiement soudain l’alerta aussitôt. Le chien de combat regardait à côté en oscillant entre grondement et aboiement. Alek perçut alors le bip discret d’un explosif de poitrine sur un Wraith proche, au pied du Malp. Il venait de l’activer et la couleur du détonateur prenait un rythme effréné.
Bip...bip..bip.bipbipbipbipbip


Alek Hamilton


Je pensais qu’on était calme mais tout à coup Kalash se mit à grogner d’une manière que je connaissais parfaitement. Un ennemi arrivait vers nous, il faisait même plus qu’arriver vers nous ce salopard. Il avait atteint le MALP et déclenchait une espèce de bombe. Je n’avais pas le temps de rien faire

“-BOOOOMBEEEEE A COUVERTTTT”


Matt Eversman


Ni une ni deux, le Ranger se redressa oubliant toute notion de danger. Il ne pensait qu’à une chose : protéger le Malp. Godzilla et son chargement étaient bien trop précieux pour se permettre de les perdre maintenant.

“FAIS LE RECULER !!!” gueula-t-il à son coéquipier tout en réduisant la distance le séparant de la bombe humaine. Guidé par la folie et non la raison, ses mains aggripèrent un cadavre wraith qu’il plaqua de toutes ses forces contre son pote, bien décidé à s’en servir de bouclier.

Alek Hamilton



Je m’empressais d’appuyer sur la télécommande pour que le MALP recule le plus vite possible. Sans lui ils seraient dans une mission foupoudav bien que ce soit déjà le cas en fait. Je vis Matt agripper un cadavre pour s’en servir , ahh ingénieux ça. Kalash recula aussi car il sentait le danger.
J’entendis l’explosion, je sentis son souffle et je vis le flash qu’elle provoqua, Kalash s’était recroquevillé contre la paroie en pierre et moi je vis des corps voler, mais sur le coup à savoir qui c’était entre Matt, le déjà mort et le vampire , impossible. Par contre je vis parfaitement le corps de Matt m’arriver droit dessus et me percuter sans ménagements. Pendant plusieurs minutes je ne savais si on était morts ou vivants.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : MJ 23 Part. 2 : Bataille pour la Magna Caverneum 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 15 Mai - 19:09

Karola Frei
"Magna Caverneum"


TEAM AMAZONES



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PARTIE 1

En passant la Porte, Karola n’avait aucune idée de ce à quoi s’attendre en atterrissant de l’autre côté. Sheppard leur avait donné quelques éléments, elle savait que de l’autre côté c’était peut-être l’Enfer qui les attendait. Cependant, c’était une bien maigre information. Il n’y avait rien de pire pour une stratège que de partir à l’aveuglette. C’est pourquoi, elle se prépara au pire. Son arme était engagée, parée au combat lorsqu’elle s’engouffra dans le vortex.

Lorsqu’elle se matérialisa dans la cave, elle fut accueillie par une multitude d’informations. Visuelles, auditives, olfactives, bref, un grand chaos régnait autour d’eux et il était difficile de se concentrer. Sheppard lui avait donné l’ordre d’analyser la situation rapidement afin de pouvoir mettre un plan d’action au pied levé mais même le meilleur soldat du monde aurait eu besoin d’un peu de temps pour assimiler toutes les informations qui s’offraient à eux.

C’est son odorat qui fut en premier sollicité, cette odeur répugnante de mort qui régnait ne pouvait pas être ignorée. C’était tellement désagréable que cela rendait la concentration un peu plus difficile mais elle était professionnelle alors elle s’occupa de concentrer un autre de ses sens pour atténuer la sensation désagréable engendrée par les odeurs. Elle essaya de faire du repérage visuel mais elle fut prise de court par un violent coup de plasma au niveau du flanc. Amorti par le gilet MOLLE, elle n’en fut pas moins déséquilibrée et tomba contre quelque chose ou plutôt quelqu’un de solide à ses côtés. Le colonel Sheppard. Il parvint à la retenir et à l’empêcher d’être projetée au sol. Avant qu’elle ait eu le temps de le rassurer et de le remercier, un cri strident attira leur intention. C’était McKay qui regardait avec horreur une grenade dégoupillée à ses pieds. Heureusement, Hamilton fut plus réactif que lui pour aller l’envoyer valdinguer loin. Mais pas suffisamment pour que le souffle de l’explosion les atteigne. Dans un mouvement protecteur, John se courba pour les empêcher d’en être atteint et une fois passé, il aida le major à se relever. Cette dernière le rassura d’un regard et se remit immédiatement en posture d’attaque. L’effet du tir était encore présent, elle sentait comme un poids au niveau de sa hanche, mais cela finirait bien par disparaître. Elle ne pouvait se permettre de s’en préoccuper. Le gilet avait bien fait son travail et le résultat était bien moins désagréable que ce qu’elle avait pu connaître auparavant.

Les ordres de John claquèrent dans l’air saturé par les bruits de bataille qui faisait rage. Immédiatement, la jeune femme obéit et braqua son arme dans le but de trouver une cible potentielle tout en gardant une oreille attentive sur les directives de son chef qui venait d’envoyer une grenade en direction d’un groupe de cinq Wraiths. La détonation gronda dans la cave et déjà Karola s’occupait de repérer d’autres ennemis à abattre.


Les consignes étaient claires. En passant la porte, les atlantes devaient rester grouper. Pedge ne savait pas si c’était une bonne idée, surtout s’ils arrivaient en plein champ de bataille. Mais de cela, personne n’en savait rien. Dans la logique la plus pessimiste, la jeune femme braqua son arme devant elle en passant l’horizon des évènements, après avoir emmerdé Matt une dernière fois. Une forme d’humour militaire visant à se décontracter avant de plonger dans l’horreur de la guerre. C’était ça aussi, la fraternité des hommes en arme.

Son arrivée dans la caverne des Natus fut saisissante. Tous ses sens furent agressés en même temps, de quoi vous filer le tournis. Il fallait imaginer qu’en une seconde, tout l’univers basculé. En un pas, ils passaient du calme de la salle d’embarquement au chaos d’un champ de bataille. Il n’y avait pas de transition. Pas de sas pour s’adapter. Pas de long moment dans un véhicule de transport de troupe à appréhender de découvrir ce qu’il les attendait au bout du voyage. Cette fois, ils arrivaient en plein dans ce capharnaüm qui n’avait qu’un nom, qu’une définition : théâtre d’affrontement. La guerre était sale, et qu’elle se fasse ici ou sur Terre, elle avait le même visage. Pedge heurta une jambe qui gisait là, tranchée nette par le geyser bleuté de la porte, très certainement. Il y avait çà et là des morceaux de corps. Les lentilles étaient vraiment impressionnantes d’efficacité. Là où il faisait sombre, elle faisait l’appoint quasi instantanément, s’ajustant à la pupille remarquablement bien, si bien qu’elle voyait aussi bien sur le sol qu’un peu plus loin, dans des recoins moins lumineux.

Sans désobéir, Pedge s’écarta un peu du groupe, sur un côté, afin de couvrir l’arrivée de tout le monde. Matt faisait de même à l’exact opposé. Son désignateur laser était activé, et la lumière verte traçait un sillon dans l’air à la recherche de cibles. Il n’en manquait pas. Instinctivement, elle bascula son sélecteur de tir sur le mode « trois coups », ceci afin d’économiser ses munitions, mais aussi parce que le coup par coup n’était pas suffisamment destructeur contre des saloperies vampiriques comme les Wraiths. Apprécier la situation était difficile, c’était quand même un sacré foutoir. Il semblait y avoir des Natus et des Wraiths de partout. D’ailleurs, elle vit Karola prendre un tir de plasma et tomber sur Sheppard, qui l’aida à se relever. Mais dans le même temps une grenade arriva au pied de McKay. Elle ne vit pas qui la dégagea pour la renvoyer à l’expéditeur, mais il avait fait montre d’un sang-froid et d’une rapidité extraordinaire. Sur le côté, la texane ne ressentit pas le souffle de l’explosion, mais elle fut soulagée de voir que Sheppard relevait Frei. Plus de peur que de mal apparemment. Elle allait annoncer que cinq affreux jojos rappliquaient leur petit cul dans leur direction, mais Sheppard gueula de les dégommer. Un genou à terre, elle les alluma avec calme et méthode, tandis que son supérieur prenait une grenade et qu’il leur envoyait proprement. Avant ça, il avait donné ses ordres au reste de l’équipe Delta. Tout le monde avait des objectifs bien définis. Pedge devait suivre John pour le moment, en compagnie de Karola. Tout en mitraillant des créatures ici et là, ils approchèrent de l’officier Natus, quand elle se rendit compte que dans le pack de cinq, trois bougeaient encore.

« Major, cible en approche. », fit Pedge en poussant la voix par-dessus les bruits de la bataille. Son pointeur laser illuminait une créature qui venait de se relever. Elle gisait parmi ses congénères qui avaient reçu la grenade à fragmentation de Sheppard. Il en fallait plus pour la tuer manifestement. Ce qui inquiéta le sergent Maître fut que dans le dos de ce Wraith, deux autres commençaient à reprendre du poil de la bête. Karola interpellée par Pedge braqua immédiatement son arme sur les ennemis approchant à grands pas d’elle, et plutôt en courant.

Le sbire tendit ses mains devant lui, avec l’envie clairement affichée d’aller pomper de l’humain pour se remettre de ses blessures. Il fonça vers Pedge avec une vélocité importante, qui l’emmerdait clairement avec son laser. Cette dernière commença à tirer, ne cherchant pas spécialement à viser la tête. Elle voulait faire mouche à chaque fois. Il fut sur elle, jetant ses dernières forces avec l’envie du désespoir, afin d’essayer d’arracher le gilet de la texane pour lui aspirer quelques années afin de pouvoir s’occuper de l’autre mouche qui lui tirait également dessus. Mais Pedge ne se laissait pas faire. Et puis encore ? Elle avait lâché son arme qui était retenue par la sécurité de son gilet tactique, mais elle n’avait pas eu le temps de se saisir de son couteau ou de son arme de poing qu’il l’avait attrapé. Elle tenta bien de lui mettre des coups de pieds mais elle avait l’impression de taper dans un tronc d’arbre tandis qu’il essayait de la dépoiler pour accéder à sa peau. Elle essayait même de faire levier avec ses bras, de tenter des clés, ou des trucs plus techniques, en vain.

Assistant à la scène, Karola se pressa de rejoindre les deux individus afin d’aider Pedge. Elle abandonne toute idée d’utiliser son arme, même avec le viseur laser elle risquait de toucher sa coéquipière. Elle comptait plus sur ses aptitudes au corps à corps pour la sauver de ce mauvais pas. Repoussant son P90 dans son dos d’une main, elle attrapa de l’autre son couteau de combat attaché à sa ceinture. Ni une ni deux, elle se lança vers le Wraith qui maintenait fermement Pedge pour la ponctionner. Trop occupée à essayer de la maîtriser cependant qu’elle se débattait, Karola passa dans son dos et après avoir pris son élan et avoir accumulé de la force dans sa jambe, elle lui asséna un violent coup de pied au niveau des lombaires afin de le déstabiliser. Sans se contenter de cela parce qu’il ne comptait pas lâcher sa proie aussi facilement, Karola leva son bras et abattit avec force son couteau de combat à l’arrière de son crâne. La lame s’enfonça dans la chair et enfin le Wraith lâcha Pedge. Néanmoins, il ne mourut pas pour autant, c’est qu’il était coriace.
L’intervention du Major détourna un peu l’attention du Wraith, et le sergent maître pu reprendre ses esprits quand il lui donna du mou. Cependant, il ne comptait la lâcher aussi facilement, et ce ne fut que quand une lame lui pénétra le crâne qu’il en vint à se dire que le danger était dans son dos. Il essaya de retirer le couteau en tâtonnant avec ses mains, et Pedge en profita pour sortir sa lame et la planter dans le cou de la créature. Une devant, une derrière, elles allaient bien finir par le tuer quand même ! Elle retira la lame et la planta une nouvelle fois, quelques centimètres plus haut, et encore une fois, et finalement, elle se déchaina, poignardant même au visage cette immonde créature. Finalement, il s’écroula tandis qu’elle reprenait son souffle, rouge comme une pivoine de s’être énervée de la sorte.

Une fois la créature une bonne fois pour toutes morte, elles n’eurent pas le temps de souffler. Des bruits de course leur parvinrent, tournant la tête pour en découvrir la provenance, Karola aperçut deux Wraiths, ceux-là même qui étaient censés être mort dans l’explosion de la grenade de Sheppard, de nouveau armés et prêts à leur faire leur fête.

« Je m’occupe de celui de droite.»

Annonça le major au sergent en lâchant son couteau au sol, le temps de le ranger lui manquant et se ré équipant de son P90. Sans attendre de confirmation de la part de sa subordonnée, Karola ne perdit pas de temps pour canarder sa cible en visant au niveau des bras pour le désarmer dans un premier temps. Il lui fallut près de 5 balles pour y parvenir. Le pistolet à plasma tomba par terre et Karola s’élança vers le Wraith, l’envoya au sol avec un grossier coup de pied, juste dans le but de gagner du temps et attrapa son arme pour la retourner contre lui et sauvegarder un peu de ses munitions. Cependant, lorsqu’elle voulut s’en servir, l’arme sembla se désactiver et elle ne put donc pas s’en servir contre lui. Elle le lui jeta alors à la figure pour le ralentir et avoir le temps de reprendre son P90 et lui envoya ce qu’il fallait pour l’achever.

Pedge confirma d’un signe de tête mais déjà Karola armait son arme pour arroser le wraith de droite. La jeune femme en fit autant, mais sur celui de gauche, tandis que son couteau chutait au sol également. Il essayait d’armer son fusil plasma mais elle le criblait de balle autour de l’épaule et du torse, s’autorisant quelques salves de trois coups en pleine tête. Voyant que c’était certainement foutu pour lui, il chuta sur le ventre, proche de celui que le Major Frei venait d’achever. Dans un dernier effort, il bascula sur le dos en écartant théâtralement les bras en croix. Un point lumineux brillait sur sa poitrine, signe qu’il venait d’activer son dispositif d’autodestruction fixée sur son torse. La texane approcha pour le terminer, afin qu’il ne se relève pas une dernière fois.

Maintenant que leurs ennemis étaient à terre, Karola prit une profonde respiration pour reprendre son souffle et se dirigea vers l’endroit où elle avait laissé son couteau tombé. C’est lorsqu’elle se baissa pour s’en saisir qu’elle perçut des bips bien inquiétants reconnaissables entre tous. Ceux qui annonçaient le compte à rebours d’un dispositif d’auto destruction Wraiths. Etant donné leur rapidité à être émis, le Wraith allait bientôt exploser. Karola attrapa son couteau et courut dans la direction opposée, attrapant au vol Pedge par le bras.


« A terre Sergent !»

Et BOOM, juste au moment où elles se retrouvèrent à plat ventre, la détonation eut lieu, les recouvrant un peu de débris dont Karola se débarrassa pour sa part en se relevant.

Pedge se sentit plaquer contre le sol par le Major qui était revenu vers elle en courant. Elle n’avait pas fait attention au bip. Ses oreilles semblaient anesthésiées par les bruits d’explosions en tout genre, les hurlements, les cris, les tirs, bref, par la guerre qui résonnait dans cette grotte. Le souffle de la détonation de l’explosif wraith lui vrilla les tympans, n’arrangeant en rien les choses. Des bruits sourds lui indiquèrent que son casque recevait des débris. Déjà secouée comme un prunier par l’autre taré de toute à l’heure, le sergent maître accusa un peu le coup, reprenant ses esprits en s’époussetant des débris. Elle était complètement débraillée mais qu'importe.

« Merci », fit-elle simplement. Pas le temps d’aller dans de grandes déclarations tonitruantes. Puis franchement, ce n’était pas le genre d’Allen. Elle se releva, pour aller récupérer son couteau, tout en jetant un œil au petit cratère qui s’était formé. Cà et là, des morceaux de la créature jonchaient le sol, et elle devait en avoir sur elle également. Mais elle ne s’inspecta pas. Elle allait avoir des bleus, des bosses, des coupures, mais pour l’heure, c’était le cadet de ses soucis. La potion magique la tenait dans un état de vigilance proche de la perfection et elle pétait la forme. Son corps lui répondait au doigt et à l’œil.

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Lun 15 Mai - 19:13

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TEAM ALLEN / FREI



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PARTIE 2

Grâce aux efforts combinés des militaires et des Natus, leur périmètre proche fut bientôt nettoyé. Ce qui permit à John de partir de son côté, Pedge et Karola sur ses talons.
Ils firent une petite percée, se mêlant aux locaux et intervenant avec leurs armes si besoin était et ils finirent par rejoindre un homme couvert de sang qui semblait mener les autres. Il fut visiblement très heureux de voir la délégation Atlante débarquer. Karola se protégea le visage lorsqu’une nouvelle explosion à proximité se produisit et se tourna vers Allen.

« Sergent, couvrez le flanc arrière droit du colonel, je m’occupe du gauche.»
« A vos ordres Major. »

Sous entendu qu’elles le protégeraient pendant qu’il ferait la causette avec le Natus. C’est également ce à quoi s’occupaient ses hommes qui le protégeaient en demi-cercle autour de lui. Ainsi, les deux hommes pourraient échanger leurs informations, cruciales, sans s’inquiéter de leur intégrité physique. Tous ses sens en alerte, ce n’est qu’à ce moment-là que Karola put se rendre compte de son environnement. Ils se trouvaient dans une immense pièce, complétement ravagée dont le sol était jonché de débris et de cadavres. Ca et là avaient lieu des combats entre Natus et Wraiths qui se trouvaient être plus nombreux. Lorsqu’elle entendit le colonel la nommer, elle se tourna légèrement vers le Natus pour lui adresser un mouvement de la tête avant de revenir à ses préoccupations. Les Wraiths étaient ici bien plus nombreux et il en fallut de nouveau de peu pour qu’un tir les atteignent. Un regard suffit à Karola pour en apercevoir 3 fortement intéressés par elles.

Pedge de son côté droit, ajustait tous les Wraiths qui passaient dans son champ de vision. Néanmoins, s’ils ne constituaient pas une menace pour le groupe qui discutait au milieu de tout ce merdier, elle ne leur tirait pas dessus. Inutile d’attirer l’attention sur eux, surtout qu'une grenade bien placée pouvait les envoyer tous six pieds sous terre, s’ils n'y étaient pas déjà dans cette caverne. L’espace de quelques secondes, la jeune femme en vint à se demander, d’ailleurs, comment les vampires avaient réussi leur coup de se ramener dans les parages. Enfin, ce n'était pas le moment de se poser des questions stratégiques, il fallait déjà juguler l'avancée ennemie avant de commencer à chercher​ des solutions définitives. Si les Natus n’avaient pas leur colonie dans cet endroit, ils auraient pu faire s'écrouler tout l’ensemble sur la gueule des affreux.

Les trois larbins qui trouvaient Karola affriolante et bonne à manger foncèrent sur le groupe. Les Natus disposés en cordon ne les virent pas arriver. Néanmoins l’un d’entre eux qui évoluait dans le secteur, se lança comme un gros sac sur la formation des trois sbires en gueulant quelque chose comme « Tairus !». Il en bouscula un, poussa l’autre et se jeta sur le troisième. Si cela avait été un combat en un contre un, cela aurait pu tourner à son avantage mais les deux autres revinrent à la charge. Tandis qu’il venait de planter sa baïonnette dans le corps verdâtre d’un de ses adversaire et qu’il activait sa charge à poudre de pierre, le wraith de droite lui planta sa lame entre les deux omoplates, mettant fin à toutes velléités de sa part. S’il n'était pas mort, c'était pour bientôt. Il fonça avec le Natus embroché (nature, avec juste le sel de sa sueur) vers les deux femmes qui couvraient les arrières de Sheppard et de l'officier Natus.


Tel un taureau pressé d’encorner sa proie, le Wraith téméraire et protégé par son bouclier humain, se rua sur elle et ce, malgré les quelques balles que Karola pouvait lui tirer dessus pour le ralentir. Voyant que cela ne servait à rien elle décida d’arrêter de gaspiller des balles et décida de l’attendre pour un petit corps à corps endiablé. Une fois à leur hauteur, il balança le cadavre encore frais sur Pedge et contre toute attente, alors que Karola s’attendait à ce qu’il s’occupe d’elle et donc voulait en profiter pour finalement le finir au P90, le vampire fit volte-face vers elle et saisit sans ménagement son arme. Solidement accroché à elle, cela lui permis d’attraper Karola et de l’envoyer valser quelques mètres plus loin. Le major roula sur le sol en amortissant comme elle le put sa chute et se redressa sur ses bras une fois le tournis disparu. Il fallait qu’elle se remette au combat rapidement car déjà, le Wraith arrivait vers elle. Campée sur ses deux jambes, elle réarma son P90 et lui envoya une salve de munitions. Les balles qui se logeaient dans son corps le ralentissait certes, mais ne l’arrêtait pas pour autant. Il avait faim et rien ne le détournerait de sa cible. Ca l’affaiblissait quelque peu, mais c’était toujours ça de pris. Elle tira en reculant jusqu’à ce que son arme s’enraye par manque de munitions. L’envoyant dans son dos pour ne pas être gênée, elle décida d’en venir au mains. Elle évita habilement un tir de plasma et se saisit du bras visqueux de son ennemi pour le tordre et le désarmer. Il était robuste mais Karola était déterminée à en finir avec lui. Elle devait être prudente et éviter tout contact avec sa main prête à lui pomper son énergie à la moindre occasion. D’un coup d’épaule elle le repoussa pour avoir une demie seconde de répit le temps pour elle d’attraper son couteau. Déjà son adversaire revenait à la charge la main tendue, Karola attendit patiemment et lorsqu’il s’apprêta à la ponctionner, elle planta son couteau dans cette main abominable. Mais le Wraith referma brutalement son poing autour de la lame, l'arrachant brutalement de l'emprise de jeune femme avant de lui retourner un revers puissant. A nouveau la jeune femme fut propulsée au sol, ce qui lui arracha un cri de douleur. La résistance que ce Wraith lui opposait commençait clairement à l'agacer au plus au point.

De son côté, Pedge, en voyant arriver les trois Wraiths, dont un se déplaçant avec un bouclier Natus mort, vint prêter assistance à sa supérieure pour tenter d’éliminer la menace avant qu’elle n’arrive au contact. Tirer sur le corps d’un de ses alliés la répugnait au plus haut point, et même s’il était déjà mort, elle concentra ses tirs sur les deux autres sbires qui n’étaient protégés par rien d’autre que leur endurance hors du commun. Son chargeur vide, elle le remplaça à la volée par des gestes précis et méthodiques, répétés mille fois à l'entraînement, et tandis qu’elle se redressait pour aider Karola à accueillir le bourrin taurin dont l’écu n’était autre qu’un pauvre type embroché, le vampire lui balança son cadavre à la tronche, avec une force assez monumentale. Pedge le prit sur le haut du torse et même si elle tenta bien de l’attraper pour amortir l’impact, elle bascula une nouvelle fois en arrière, chutant lourdement sur le dos. Sa tête tapa le sol mais le casque absorba le potentiel traumatisme. N’empêche, elle fut bonne pour le compte au moins cinq secondes, le temps que son souffle envolé ne revienne inonder ses poumons en quête d’oxygène. Le casque était lourd mine de rien, et il fallait qu’elle fasse également attention à ses cervicales, pour qu’elles ne supportent pas les torsions de sa tête avec l’inertie du poids de l’ustensile sur la tête. C’était le torticolis assuré sinon.

Elle poussa de toutes ses forces pour dégager le Natus d’elle avec force de gémissements, mais un wraith vint anéantir toute tentative de sa part pour se relever en virant le corps. Il posa son pied sur le cadavre encore chaud du Natus, et Pedge, malgré la peur qui commençait à la saisir en voyant le sbire au dessus d’elle, pouvait sentir le sang du malheureux couler sur elle et s’insinuer dans ses vêtements. A tâtons, elle chercha son arme de poing, pour tenter quelque chose, afin de ne pas mourir sans se défendre. Elle sentit la fin arriver quand il arma son fusil plasma vers sa tête. Elle ne pourrait rien tenter pour esquiver le tir, coincée comme elle était. C’est alors que deux Natus tombèrent sur le râble de l’affreux jojo et qu’ils le bousculèrent. Son tir échoua dans la roche à vingt bons centimètres de la boîte crânienne de la texane. Elle récolta quelques éclats, sans gravité, et l’adrénaline de cette situation lui permit de gonfler ses muscles pour éjecter le corps qui la tenait prisonnière. Ni une ni deux, elle se releva sur ses deux cannes, chassant la perspective de la mort prochaine, et elle mitrailla le troisième de la bande qui allait tenter d’aider son copain aux prises avec les deux autochtones qui venaient de lui sauver la mise. Elle tira dans son dos, concentrant ses tirs au niveau de la jonction de la tête et des cervicales de cette saloperie. Elle leur devait bien ça.

Le sergent maître chercha Karola du regard. Elle était au prise avec le Wraith qui lui avait balancé le corps du Natus pour l’écarter du combat. Ni une ni deux, Pedge attrapa le fusil plasma de son précédent adversaire et elle fonça vers la mêlée pour prêter assistance à sa collègue. Sauf que quand elle pointa l’arme dans le dos du Wraith qui venait d’escamper Frei par terre, il ne se passa rien. Elle faisait exactement la même expérience que sa comparse quelques minutes plus tôt. Aussi, avec l’élan, comptant sur l’effet de surprise, elle lui asséna un coup de fusil plasma à l’arrière du crâne. Si elle ne pouvait pas s’en servir comme arme de tir, alors autant en faire un gourdin. Grumph, l’homme préhistorique, le retour ! Il se retourna comme-ci une mouche l’avait effleurée, et il attrapa Pedge par le gilet tactique. Instinctivement, elle serra son poignet avec ses deux mains pour essayer de se défaire de lui. Avec une certaine force, il la repoussa en arrière. Tandis qu’elle reculait de quelques pas, manquant de tomber encore une fois, elle vit que dans ses mains se trouvaient une grenade Wraith amorcée. Ce connard venait de lui refiler un bébé explosif ! Elle l’escampa le plus rapidement possible vers le haut, n’ayant pas envie de l’envoyer vers un groupe de Natus ou vers des atlantes. Dans la précipitation, c’était la meilleure chose à faire selon elle. La texane se jeta au sol tandis que ça détonnait au dessus d’elle. Elle espérait avoir donné un peu de répit au Major Frei. De toute façon, elle allait se relever et repartir tuer ce connard vicieux !

Grâce à l’intervention du Sergent Allen, Karola disposa d’un répit suffisant pour lui permettre de reprendre son souffle. Si la potion qu’ils avaient tous bue avant de partir leur permettait de ne pas ressentir les effets de la fatigue pendant un bon moment, elle n’empêchait pas le corps de ressentir les effets des coups et blessures reçus et ne leur permettait pas de disposer d’un souffle incroyable. Elle sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine et elle n’était pas prête visiblement de disposer d’un peu de temps pour le calmer. Une explosion à proximité lui valut un regard inquiet du côté de Pedge qui heureusement semblait toujours en vie. Et c’était aussi toujours le cas de son coriace adversaire qui déjà revenait vers elle. C’est là que son cerveau fit émerger dans son esprit une idée pour se débarrasser de lui. Pour cela elle allait avoir besoin de l’aide du sergent qui en avait fini de son côté avec ses adversaires. Alors que la créature revenait à la charge vers elle, Karola esquiva au dernier moment son attaque en lui faisant une queue de poisson. L’animal avait retiré son couteau précédemment planté mais cela ne l’empêchait pas de vouloir essayer de la dévorer. La jeune femme en profita pour rejoindre Allen, déjà le monstre faisait demi-tour pour se diriger vers elles.

«Sergent, faites tout ce que vous pouvez pour l’immobiliser. »

Pedge croisa le regard de Karola. Elle avait un plan, et ce plan consistait à immobiliser ce wraith d’une façon ou d’une autre. Dans son dos, elle pouvait tenter plein de chose. Il pensait sans doute l’avoir faite exploser, mais elle avait été plus rapide que sa grenade à deux balles. Elle arma son fusil d’assaut, aligna le viseur point rouge sur les jambes du Wraith et elle fit feu six coups. Quand les balles pénétrèrent la peau du sbire, elle prit de l’élan, et elle sauta dans ses jambes, le torse en avant pour le plaquer. Ils chutèrent tous les deux dans la poussière et dans les débris de verre. Elle se cramponnait comme une sauvageonne alors qu’il ruait dans les brancards.

La jeune femme n’avait pas de temps à perdre en explicitant sa stratégie et heureusement elle pouvait compter sur le professionnalisme de Pedge qui la conduisit à obéir aveuglément à sa chef. Le major se ménagea pendant que sa subordonnée mettait son plan à exécution. Dès qu’Allen parvint à immobiliser le Wraith, Karola se porta devant lui et lui porta un puissant coup de pied dans son masque afin de lui faire voir 36 chandelles. Il allait falloir être rapide.
«Aidez-moi à le retourner.»

Descendant de sa monture, elles conjointèrent leurs efforts afin de mettre le vampire sur le dos. Karola attrapa son bras valide et avant de faire quoique ce soit, leva le visage vers Pedge.

« Allez-vous mettre à l’abri. »

Puis sans attendre plus longtemps parce qu’elle le sentait reprendre conscience, elle appliqua la main qu’elle avait saisie sur la poitrine du monstre, pile là où se trouvait son système d’auto destruction. Si l’arme à plasma n’avait pas réagi lorsque Karola s’en était saisi, elle ne doutait pas que cela serait la même chose avec ce dispositif. Immédiatement il réagit à la pression et s’activa. Immédiatement le major se releva, l’accabla d’un nouveau coup au cas où il puisse annuler l’auto destruction et s’élança loin du corps pour éviter d’être touchée. Elle rejoint sa coéquipière et regarda de loin le corps exploser avec une certaine satisfaction. Elle gratifia Allen avant de songer à repartir à l’attaque.

« Beau boulot, Allen »
« Je vous retourne le compliment Major. »

Désormais, il allait falloir assurer le reste de la mission. Tuer cinq Wraiths fut une corvée, et la caverne en était farcie… La tâche serait ardue ! Il était temps de rejoindre Sheppard.

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Rodney McKay
Responsable scientifique
Astrophysicien
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Jeu 18 Mai - 22:49

Rodney McKay
Bataille pour la Magna Caverneum

Feat les membres d'Atlantis


A
près que John ait donné ses instructions, et m'avoir encouragé en me mettant une main sur l'épaule, je suivis mon groupe à travers la Porte des Etoiles, pas très sûr de moi. Il était vraiment trop tard pour faire marche arrière, et même si j'étais connu pour être partisan du "sauve qui peut", je me retrouvais souvent en situation de danger, et ce de façon volontaire parce que les autres y étaient aussi. Au tout début de notre expédition, je me serais déjà enfui et enfermé dans mon laboratoire, ou alors j'aurais simulé un malaise. Mais aujourd'hui, c'était différent. J'avais pris de l'assurance, et bien que je n'y avais pas du tout pris goût, je côtoyais régulièrement la mort lors de mes missions. Aujourd'hui n'était qu'une fois de plus, à la différence que cette fois là, je savais parfaitement que mes chances de revenir en vie étaient faibles. Sans me retourner, sans m'arrêter, je marchai vers le vortex qui m'avala comme le reste de mon équipe, ainsi que l'équipe Delta située derrière moi.

L
a première chose que je remarquais à mon arrivée de l'autre côté de la Porte fut cette odeur insupportable de chair brûlée. Je mis aussitôt la main devant ma bouche parce qu'un haut le coeur m'assaillait, détournant les yeux quelques secondes de tous ces corps sanguinolents et en morceaux qui jonchaient le sol. Je finis par m'habituer quelque peu en évitant surtout d'y penser. Ce n'était pas le moment de flancher, je me trouvais en plein de zone de guerre, il ne fallait pas défaillir ni se laisser aller. Je pris énormément sur moi, et je finis par avancer de quelques pas pour rester près de mon groupe, le P-90 fermement serré dans mes mains. Une vision d'horreur m'entourait. Des wraiths partout et en nombre, des natus qui se battaient avec leurs tripes jusqu'à leur dernier souffle, le bruit des armes qui fusaient à travers l'immense pièce souterraine. Un véritable cauchemar. La Porte des Etoiles ne s'était pas encore refermée derrière nous, et à ce moment là, Karola fut atteinte par un tir de plasma, la renversant contre Sheppard qui heureusement l'empêchait de tomber au sol. Par chance, elle était dotée de ce nouveau gilet, ce qui lui permit donc de s'en sortir sans casse, excepté une belle frayeur. Quelque chose m'atteignit à mon tour au niveau du torse, mais je ne compris pas ce que c'était. J'eus un sursaut, et je distinguai une petite forme clignotante qui dégringolait le long de mon corps, avant de se retrouver par terre, à mes pieds. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines en constatant de quoi il s'agissait. Sur le coup, je fus tétanisé, incapable de bouger ne serait-ce qu'un doigt. Puis, je parvins à hurler d'une voix aiguë, les yeux rivés sur l'objet.

"UNE GRENAAAAAAAADE !"

J
e n'eus même pas l'idée de frapper dans la grenade pour l'envoyer au loin. Et pourquoi y aurais-je pensé d'ailleurs ? J'étais nul au foot, ce n'était pas du tout mon truc. J'eus juste le temps de faire un pas en arrière quand Hamilton shoota dans l'objet qui atterrit sur un groupe de wraiths situés non loin de là. Heureusement, nous étions suffisamment loin pour ne pas subir l'onde de choc. Après cette entrée en fanfare au coeur de l'enfer, Sheppard donna ses instructions à chacun d'entre nous pour prendre la salle d'assaut, et repousser au mieux l'invasion ennemie. Il ordonna à Adam de rester avec Coralie et moi même, les deux seuls civils atlantes, en retrait le temps de s'occuper de la situation. J'acquiesçai d'un hochement de tête, avant de suivre mes compagnons vers un endroit assez sécurisé, et le plus éloigné du champs de bataille. Même si on était encore trop près à mon goût. Restant non loin de la Porte des Etoiles, je levai mon P-90 à hauteur des yeux, mais sans tirer, au cas où on soit attaqué. Coralie se trouvait à côté de moi, et Adam évaluait la zone autour de nous et contactait Atlantis. Alors que je regardai les wraiths et les natus s'affronter non loin de nous, Adam m'interpella.

"McKay !"

J
e me retournai vers lui, puis je regardai dans sa direction. Deux wraiths étaient entrain de s'approcher du DHD, et semblaient vouloir le détruire. Si l'appareil était mis hors service, nous ne pourrions plus rentrer sur Atlantis. Il fallait faire quelque chose. Aussitôt, sans vraiment réfléchir, j'engageai le combat en même temps qu'Adam. Tournant le dos à Coralie, je gardai ma position à côté du militaire, je visai l'un des deux wraiths avant d'ouvrir le feu sur ma cible pendant que le Lieutenant s'occupait du second ennemi. Ces derniers changèrent alors de destination et s'apprêtèrent à nous tirer dessus. Le militaire nous hurla alors quelque chose.

"A couvert !"

J
e suivis docilement le pilote en arrière pour me mettre à couvert, avant de faire à nouveau feu sur le wraith que je visai, et qui faiblissait peu à peu. Mon chargeur était presque vide, et je fis un effort pour essayer de viser correctement. Le wraith était tellement près que pour le manquer, il fallait être un débutant de chez débutant. C'était comme viser un éléphant dans un couloir. Je couvris Adam le temps qu'il recharge, avant de me mettre moi même à couvert pour éviter un tir de plasma. Je me rendis alors compte que Coralie partait en courant je ne savais où. Sans savoir ce qu'elle faisait, je criai pour qu'elle m'entende dans ce capharnaüm, bien que j'ignorai si elle pouvait m'entendre ou pas. Je n'avais même pas entendu moi même si elle nous avait appelé avant.

"Coralie, où allez vous ?"

U
n nouveau tir de plasma passant près de moi me fit revenir à la situation dans laquelle je me trouvais, sans attendre de réponse de la part de Coralie. L'un des wraiths était mort, mais le second, même mal en point, nous chargeait après avoir actionné la bombe qui se trouve sur sa poitrine, afin de jouer les kamikazes en nous emportant avec lui dans la tombe. Tandis que Adam tentait de l'arrêter, j'eus un mouvement de recul, effrayé de voir ce monstre venir sur nous, et surtout cet explosif en marche. Tout en reculant, je terminai de vider mon chargeur sur lui, et grâce aux dernières balles, le wraith chuta à son tour. L'explosion se produisit, et son souffle me projeta quelques mètres en arrière, en me faisant lourdement tomber au sol. J'eus le souffle coupé, et un petit cri de douleur s'échappa de mes lèvres. Cependant, après quelques secondes, je constatai que j'étais vivant et en un seul morceau. Visiblement, je n'étais pas blessé. L'explosion était trop éloignée pour causer des blessures. J'avais eu chaud. Alors que je reprenais mes esprits, toujours allongé par terre, Adam se rapprocha de moi, inquiet.

"McKay... McKay, ça va ?"

"Oui, ça va. Rien de cassé. Enfin, je crois".

J
e me relevais tant bien que mal en grimaçant, sentant mon corps endolori et mes muscles raidis par le souffle de l'explosion. Un énorme bruit sourd résonna dans la caverne à l'endroit où devait se trouver Alek et Matt, mais à part une colonne de fumée, je ne distinguai rien d'autre de là où je me trouvais. Alors que j'engageai un nouveau chargeur dans mon arme, je regardai autour de moi, avant de m'inquiéter de ne pas voir une personne en particulier.

"Où est Deltour ? Je ne la vois pas".

© Starseed

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Ven 19 Mai - 22:40

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A peine la porte franchie, ce fut l'enfer. Tout autour de la porte, les combats acharnés faisaient rages. Le bruit des hurlements, des explosions et des tirs étaient assourdissant. Elle fut bien contente de se trouver en queue de peloton et que les soldats qui l'accompagnaient soit bien entrainés et surtout prêt à tout.

Sheppard leur lança quelques ordres brefs et immédiatement exécutés. Adam les repoussa vers le seuil de la porte, elle et McKay, tout en se coordonnant avec les autres soldats à l'aide de sa radio.

La jeune femme, complétement désorientée, fit quelques pas en arrière pour retrouver le dallage de pierre qui recouvrait le sol entre le DHD et la porte. Elle regardait autour d'elle avec horreur, se demandant ce qu'elle était venu faire dans cette galère, et surtout en quoi elle pourrait être utile à qui que ce soit. Le sol était déjà jonché de Natus morts, blessés ou agonisant, mais elle ne pouvait pas faire grand chose pour eux, vu qu'elle ne pouvait même pas les atteindre.

Les wraiths étaient partout, et si les humains passaient un mauvais quart d'heure, les créatures elles, semblaient autant s'amuser que des gamins qui se serait laissés enfermer dans un magasin de jouet pour la nuits.

Jusqu'ici, le seul wraith qu'elle avait vu « en vrai » était en état de stase sur la planète des Tarks. Et déjà celui-là, seul et enfermé dans sa boite lui avait fait froid dans le dos. Ceux qu'elle avait en face d'elle pour le moment, en grand nombres, en pleine possession de leurs moyens et avec leur masque terrifiant déclenchait chez elle un sentiment de totale épouvante lui coupant les jambes.

Adam était encore occupé à donner ses ordres dans son communicateur lorsqu'il aperçût les deux Wraiths s'approcher. Il poussa très légèrement Coralie pour l'inciter à reculer, avant de hurler, pointant son arme vers les Wraiths. Coralie sursauta en reprenant ses esprits. Les wraiths les avaient remarqués et s'approchaient deux. Enfin, elle ne savait pas trop si c'était eux qui les intéressaient ou les coordonnées indiquées sur la stèle de contrôle de la porte... probablement les deux. Ils auraient récupérerait l'adresse d'un super garde manger et en plus ils auraient un petit échantillon pour la route.

Adam et McKay ouvrirent le feu, juste au moment où un hurlement presque enfantin glaça le cœur de la jeune femme. Tournant la tête, elle vit un gamin, il n'y avait pas d'autres mots pour le décrire, peut être 13 ou 14 ans. Elle se demanda ce qu'il foutait là.

La scène alla très vite. L'enfant était au sol, visiblement touché par une décharge de l'arme d'un wraith. Même à cette distance, Coralie pouvait voir la gravité de la blessure. La jambe semblait avoir était quasiment amputée et déjà une large flaque de sang se formait sous le corps de l'enfant. Immédiatement derrière lui arrivait un Wraith, probablement celui qui avait tiré si elle en jugeait par son arme encore luisante. Il ne semblait pas en très bonne forme. Il boitait et avançait lentement vers sa proie.

Coralie, sorti son arme et mis le wraith en joue. Elle n'était pas une tireuse émérite, mais elle se débrouillait quand même, même si elle n'était pas aussi rapide que d'autres. Elle visa la partie la plus large du corps de la créature. Elle vit plusieurs de ses balles faire mouche, pourtant le wraith ne s'effondra pas comme elle l'avait espérait. Au contraire, il la regarda, et malgré son masque elle aurait juré qu'il souriait. Tout en continuant de la regarder, il agrippa l'enfant et commença à le ponctionner.

Pendant ce temps, Adam, se déplaça vers un tas de débris pour se mettre à couvert, entrainant McKay dans son déplacement, Coralie se trouvant elle un peu plus loin déjà. Il continue de vider son chargeur sur les Wraiths, avant de se baisser pour recharger rapidement.

Coralie hurla pour demander de l'aide. Il fallait qu'elle l'achève cette saloperie avant qu'il ne tue l'enfant, et par la même occasion ne reprenne des forces. Elle recommença à tirer. Elle prenait le risque de toucher le gamin, mais finalement, vu la situation, c'était peut être pas le pire qui pouvait lui arriver.

Enfin, le wraith fini par s'effondrer, une fleur écarlate venant d'éclore sur son masque. Elle n'en crut pas sa chance, mais n'eut pas trop le temps de s'attarder sur ce coup tout aussi magnifique qu'involontaire. Le wraith était tombé sur sa proie, le recouvrant entièrement et l'écrasant de tout son poids. Il fallait qu'elle fasse quelque chose.

Elle hurla pour demander de l'aide, tout en se précipitant vers le tas composé du corps du wraith et de celui de l’enfant. Le wraith était hors de combat, mais d'autres n'allait pas tarder à arriver. Il fallait qu'elle ramène l'enfant vers eux pour voir si elle pouvait faire quelque chose pour lui et éventuellement savoir s'il avait des informations qui pourraient leur être utiles.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle fut prés de l'enfant. Elle l'entendait gémir de douleur.

- « Ne t'inquiète pas... je vais te sortir de là. » lui dit-elle en s'attaquant à la carcasse du Wraith.

Il lui fallut bien se rendre compte que c'était plus facile à dire qu'à faire. Ce monstre pesait un âne mort ! Elle avait beau pousser, tirer, il balançait vaguement mais elle n'arrivait pas à le tirer. Pourtant il fallait qu'elle trouve une solution et très vite. Déjà, le souffle de l'enfant se faisait plus rapide, superficiel et sifflant.

Le poids sur sa poitrine couplé à la perte de sang allait le tuer plus vite que prévu si elle n'arrivait pas à faire quelque chose. Elle cria à nouveau, demandant de l'aide, malheureusement, personne ne se porta à son secours. Il faut bien reconnaître qu'eux aussi avaient d'autres wraiths à fouetter.

Un nouveau râle de l'enfant l'électrisa. On aurait dit un râle d'agonie, et s'était probablement le cas.

« Non non non ! Reste avec moi » lui intima-t-elle.

La rage lui donna un regain de force, et d'idée. La bête était trop lourde pour qu'elle espère pouvoir la tirer, par contre, il était en déséquilibre sur le corps de l'enfant, si elle s'y prenait bien, elle devrait pouvoir le faire basculer.

Elle jeta un coup d’œil autour d'elle, cherchant si elle pouvait utiliser quelque chose pour faire levier, mais il n'y avait rien. En tout cas rien d'immédiatement utilisable et elle n'avait pas vraiment le temps de chercher plus loin. Elle s'assit contre flanc du monstre, glissant ses mains sous son corps. Elle cala ses talons dans une des fissures du sol et poussa sur ses cuisses de toutes ses forces et de tout son poids. Au début, rien ne se passa, mais finalement, elle sentit le corps du wraith commencer à basculer légèrement. Elle s'efforça de le maintenir dans cette position pour se repositionner. Cette fois, il bougea encore plus et elle pu glisser son dos contre lui. Une dernière poussé, et il bascula avec un bruit écœurant. Déséquilibrée à son tour, Coralie bascula en arrière tombant à son tour sur le petit. Elle se redressa aussitôt.

Il avait perdu connaissance. Sa jambe était perdu, elle le savait. Elle sorti de sa poche un garrot et le mit rapidement en place avant de lui injecter une bonne dose d'anti-douleur. Une fois fait, elle l'attrapa par les épaules pour le tirer vers la porte. Non d'un chien... tout gamin qu'il soit, il devait être plus lourd qu'elle.

Elle jeta un coup d’œil autour d'elle, personne ne pourrait venir l'aider, et ainsi attelée, les mains prise, elle était une cible plus que facile. Mais elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner l'enfant ici. Peut être que si elle arrivait jusqu'à la porte, ils pourraient le transférer sur Atlantis pour qu'il y soit soigné ?

Finalement, à force de se démener (merci Adrénaline), elle fini par arriver à parcourir les quelques mètres qui la séparaient du seuil de la porte. Elle y étendit son patient, dissimulé derrière un tas de gravats. Il reprit conscience quelques instant, gémissant et la regarda comme s'il voyait un fantôme. Il faut dire que la dernière chose qu'il avait vu avant de perdre conscience était le masque d'un wraith en train de le bouffer tout cru, donc, on pouvait comprendre qu'il soit désorienté de se trouver toujours vivant et nez à nez avec une jeune femme. Il commença à s'agiter avant de hurler, de douleur, de peur... Ce n'était qu'un gamin. Coralie en eut le cœur brisé. Elle lui caressa doucement le front.

- « Chut. Ne bouge pas. » lui dit-elle d'une voix douce. « Je t'ai donné quelque chose contre la douleur, ça va passer. »

Finalement, ses cri s'espacèrent, son regard se fit plus lointain. Coralie espéra que c'était l'effet du calmant et non quelque chose de plus définitif. Il commença à délirer, murmurant des phrases incohérentes entre deux sanglots. Finalement, juste avant de sombrer dans l'inconscience, il planta des yeux sombres et apeurés dans ceux de la jeune femme en murmurant

-« Plus de munitions. »

Coralie décida que s'était une information à faire remonter à ses compagnons. Elle activa sa radio sur la fréquence générale pour les en informer, précisant de quelle direction venait l'enfant avant d'être fauché dans sa course.

Tout en faisant un rapport aussi clair et succinct que possible, elle s'activait auprès de l'enfant, même si elle ne pouvait pas faire grand chose. Elle profita de son inconscience pour s'occuper de son abominable blessures. Sa jambe avait été amputée au niveau du genoux. Sans toucher au garrot qu'elle avait mis en place plus haut sur la cuisse, elle découpa le tissus de ce qui lui servait de pantalon pour évaluer l'étendue des dégâts. Les chairs avaient été plus ou moins cautérisée par la décharge de plasma. C'était probablement pour ça qu'il était encore en vie.

Autour d'eux, au delà du tas de gravats derrière lequel elle s'était réfugiée, les combats faisaient rages, mais Coralie avait retrouvé ses réflexes d'infirmière de crise. D'une main sure et rapide, elle débrida la plaie avant d'y poser un pansement compressif. Elle aurait bien utilisé une des seringue « anti-hémorragie » qu'elle avait avec elles, mais les ordres concernant ce genre de produit était clairs. En priorité pour les Atlantes, et pour les autochtones en dernier recours si ça pouvait leur sauver la vie.

Dans le cas de cet enfant, l’hémorragie était sous contrôle avec le garrot et le pansement, et de toute façon, elle n'était pas sure qu'il survivrait à ses blessures si elle ne pouvait pas l'évacuer très vite du champ de bataille.

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Sam 20 Mai - 20:08

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Dans la salle d’embarquement, la tension était palpable dans l’attente que la Porte s’ouvre. Adam resserrait ses mains autour des commandes du MALP, lançant quelques regards autour de lui pour s’assurer que tous étaient prêts. Puis, finalement, l’alarme se déclencha, et les chevrons s’activèrent un à un. Ross suivit les mouvements de la porte un long moment des yeux, jusqu’au moment où le vortex s’ouvrit enfin, prêt à être emprunté. Le pilote prit une grande inspiration. Il ressentait toujours cet étrange sentiment, ce mélange d’excitation et de pressentiment, quand il se lançait dans l’inconnu. C’était trop tard pour réfléchir à ce qui pouvait se trouver de l’autre côté. Activant sa manette, Adam fit avancer Godzilla, afin de lui faire passer la porte en tout premier comme l’exigeait la procédure, le suivant de près.

Puis, ils arrivèrent en enfer.

Des cris. Des râles d’agonie. Des pleurs, des bruits de blaster. Et cette odeur répugnante, cette odeur insoutenable, celle de la chair carbonisée, mélangée à la poudre dégagée par les armes. Tout autour d’eux, les Wraiths et les Natus se livraient une lutte sans merci, parfois même directement au corps à corps. L’affrontement tournait au véritable massacre. Adam se mit immédiatement en position derrière Godzilla, à croupis et l’arme en joue, attendant les ordres tout en observant l’affrontement. La colère grondait en lui, et il ne pensait qu’à vider son chargeur sur les Wraiths qui étaient en train de massacrer leurs alliés sous ses yeux. Le Major Frei s’était prise une volée, et avait atterrit directement sur Sheppard, tandis que de son coté, McKay hurlait à la grenade, tandis qu’Hamilton renvoyait droit dans la tronche des Wraiths. C’était un bordel sans non. Le chef d’Alpha lança finalement ses ordres, affectant chaque personne à une tâche bien spécifique. Adam opina, tendant les commandes du MALP à Eversman, qui les lui arracha presque des mains. Il se releva, fonçant vers la porte, poussant les deux civils pour les inciter à se mettre à couvert proche de cette dernière. Son sang battait dans ses tympans, au même rythme que les déflagrations tout autour de lui. Malgré tout, Adam réussissait à garder son calme habituel, se concentrant sur l’objectif qui lui avait été fixé. S’assurant que McKay et Deltour étaient bien à couvert, il se saisit de sa radio, l’activant immédiatement sur le canal général.

//Atlantis, ici le Lieutenant Ross ! Présence des Wraiths confirmée. Je répète, présence des Wraiths confirmée ! Besoin immédiat d’armes et de munitions pour équiper les Natus. Prévenez le site de replis de leur arrivé. La situation ici est cri...//


Il ne termina pas sa phrase. Du coin de l’œil, il avait aperçu deux soldats Wraiths en train de s’approcher à grand pas du DHD, leurs armes pointées vers lui. S’ils le détruisaient, c’était fini pour eux. Il pointa son arme sur eux, tout en avertissant McKay. Il sortit de son abri, s’avançant un peu vers eux, l’arme pointée en avant. Il tira une première rafale, dont la plupart des balles ne touchèrent pas les endroits souhaités. Bordel, pourquoi n’avait-il pas pris le temps de s’entraîner au stand de tir… Au moins, les Wraiths ne s’intéressaient plus au DHD. Non, désormais c’était lui et McKay le centre de leur attention.

Immédiatement, Adam fit volte-face, attrapant le docteur par le bras pour le forcer à se jeter contre un gros tas de débris, à quelques mètres. Quelques débris dégringolèrent sous leur poids, tandis qu’une salve de décharges à énergie passaient juste au-dessus de leur tête. Le chef d’équipe prit une grande inspiration, avant de se redresser, terminant de vider son chargeur sur les deux ennemis, qui commençaient clairement à faiblir. Il se baissa de nouveau, McKay prenant le relais, tandis qu’Adam balançait plus loin son chargeur vide, pour le remplacer par un nouveau, plein cette fois. Il fit de nouveau face aux Wraiths…

Au Wraith. L’un des deux était au sol, raid mort, tandis que le second activait quelque chose à sa poitrine. Une lumière rouge apparut, se mettant à clignoter de plus en plus rapidement, tandis que le Wraith les chargeait. Adam écarquilla les yeux, ramassant un gros caillou à ses pieds, ne prenant même pas le peine de réfléchir. Il prit une grande allonge avec son bras, avant de le balancer de toute ses forces droit sur la tête de leur opposant… Qui n’en fut pas vraiment plus affectait que cela. De son coté, McKay avait reculé, canardant le Wraith, jusqu’à ce que ce dernier tombe au sol, mort à son tour. Le pilote eut le réflexe de mettre le bras droit devant son visage, au moment où le cadavre explosa. Fort heureusement, l’explosion ne le toucha pas directement. Cependant, l’onde de choc lui fit quitter le sol, le propulsant en arrière, droit sur le sol. Il roula quelques fois sur lui-même, s’immobilisant finalement sur le dos, grimaçant, son casque encaissant fort heureusement le plus gros du choc. Cela dit, une douleur au niveau du dos de la main droite lui indiqua la présence d’une écorchure. Il cligna plusieurs fois des yeux, un peu sonné, chassant rapidement les ombres défilant devant sa vision. Il jeta un rapide coup d’œil à sa main, découvrant une petite plaie formée par le contact avec les gravats. Rien de grave ni d’handicapant, fort heureusement. Il roula sur le côté, prenant appuis sur ses bras pour se relever, cherchant McKay du regard, inquiet. Le scientifique était lui aussi au sol, ayant visiblement lui aussi été propulsé par l’explosion.

Adam claudiqua jusqu’à lui, s’assurant de son état, avant de l’aider à se relever, cherchant cette fois-ci Coralie. Cette dernière était proche de la porte, mais plus seule. Elle portait secours à un jeune enfant, dans un état visiblement critique. Adam grimaça face à cette scène abominable, avant de pointer l’infirmière du bout du menton pour indiquer à Rodney où elle se trouvait. Puis, le laissant s’appuyer à lui pour marcher, ils se déplacèrent jusqu’à elle, se baissant pour être hors de portée des tirs, tandis que l’infirmière indiquer le manque de munitions à venir pour les Natus. Fort heureusement, des renforts de matériel allaient normalement bientôt passer la porte... Le regard du militaire passa de Coralie au gamin, puis il se décida à finalement prendre la parole.

Coralie… Faites ce que vous pouvez pour lui. Nous sommes là, en cas de besoin.


Il déposa doucement sa main sur l’épaule de l’infirmière, lui souriant légèrement comme pour la rassurer, tandis que deux petites gouttes de sang de son écorchure tombaient sur le treillis de Coralie.

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Sam 20 Mai - 21:03

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Mj de ouf
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Officier Paresok
Co écrit : Papy



« Prenez ! Prenez la colère des Natus ! Subissez, infâmes salopards ! »
Paresok enfonça son arme dans la gorge de celui qui lui faisait face avant de le chasser d’un violent coup de botte. Il lui marcha dessus en allant se rendre sur le Wraith qui lui tournait le dos, accroupi, en train de se nourrir. La pointe pénétra le dos et se bloqua probablement dans le squelette de l’ennemi. Alors l’officier empoigna la garde à deux mains et tira de toutes ses forces, tirant la chose en un bond arrière qui l’envoya dos au sol.

Comme si cette position de faiblesse avait fait appel, quatre Natus se rassemblèrent, bras dessus-dessous en appui, pour faire pleuvoir une pluie de coup de pieds sur le corps qui peinait à se redresser.

Mais le premier Wraith n’était pas mort. Paresok s’en rendit compte in extremis en le voyant se redresser d’un coup, comme s’il n’avait eu aucune blessure, alors qu’il cherchait à récupérer son arme plasma. Paresok jura ! Il s’empara d’un mousquet qui trainait au sol et, avec un cri de rage puissant, l’envoya telle un javelot se planter dans son torse : retour au sol !

« Ne cédez pas de terrain ! Les Trois nous regardent ! Ne cédez pas ! »
« TAIRIUS ! » S’éleva pour toute réponse, raisonnant dans l’ensemble de la grotte.

Paresok repartit aussitôt au combat aux côtés de Sheppard, qui était en train d’arroser un soldat de son P90, bougre qu’il était résistant ! une vingtaine de balles avait suffi à l’abattre après l’avoir achevé à coup de pied, avant qu’il ne déclenche son auto destruction. Avec son arme à longue portée, il pouvait tirer et d’équilibre des ennemis, ce qui profitait au Natus, qui sauta sur l’occasion pour leur fouiller les viscères avec leur drôle d’arme. Le colonel, trouva rapidement une manière de procéder en symbiose avec ce peuple, sacré féroce. Évitant de se retrouver en corps à corps avec l’ennemi. Avec le flot de Natus autour de lui, il n’entraperçut pas les filles, cela l’inquiéta mais il ne pouvait pas encore se rapprocher de l’endroit où elles étaient, sans risquer de se mettre en danger et les Natus qui comptait bien sur les balles, pour prendre l’avantage sur les sbires.

Sans aucun doute, il y avait du courage de fauve dans leurs tripes. En plus de la folie, parfois il entendant les hurlements de courage « Tairus » et les autres paroles des guerriers… des malades ! Jamais il n’avait vu de peuple aussi amène à se sacrifier à se jeter avec bravoure sur des ennemi plus puissant qu’eux ! Tout comme l’officier Natus ne faiblissait pas et lâchait toute sa violence sur ce qui s’opposait à lui. Mais un cri répétitif finit par attirer son attention.

« Meneur ! Meneur Paresok ! »
L’officier ouvrit une grande fente sur le torse d’un Wraith, l’agrippa puis le jeta en pâture à Sheppard, pile à portée de son tir. Il se retourna alors vers le Natus qui l’appelait.
« Du calme, gaillard ! Que se passe-t-il ?!? »

Le soldat Natus était blessé au visage et il semblait qu’il avait perdu une oreille. Il tenait celle qui semblait valide et, comprenant malgré tout la question de son supérieur, lui répondit tout étant essoufflé :
« Un dévoreur noir, monsieur ! Il s’approche du couloir principal ! L’escouade défensive est enfoncée jusqu’à l’arrière-garde et n’arrive pas à le contenir ! »
« Crénom de saloperie ! Je vais m’en charger ! À moi, vous autres ! Avec moi pour la mort du dévoreur noir !!! »

Sheppard qui était aux côtés de l’officier natus, s’inquiéta de savoir ce que pouvait être un dévoreur noir…et si cela était ce qu’ils nommaient les « originels » ? Si c’est le cas, ça veut dire que les chefs débarquent chose qui n’est jamais de bon augure.
L’officier Natus et le colonel suivirent le soldat qui se fît guide. Sur la mêlée proche, trois Natus ayant terminés de se battre rechargèrent précipitamment leurs armes et s’ajoutèrent en escorte, prêt à en découdre. Ils évoluèrent ensemble pendant un moment jusqu’à ce qu’une double détonation les oblige à s’arrêter. Deux autres Natus s’envolèrent non loin dans des cris de douleurs.

L’originel était là ! Bon, ils étaient dans la merde… Il para aisément une tentative de pic à la baïonnette et repoussa le Natus en l’envoyant boulé sur les autres. Et puisqu'il tenait encore le mousquet de celui-ci en main, il fît un mouvement ample et broya le crâne du Natus suivant qui l’assaillait, brisant brutalement le bois dans un craquement sinistre. Le Wraith était entouré de plusieurs sbires qui semblaient occupés à défendre une petite machine ronde. Quelque chose qui n’avait rien de Natus et tout du Wraith et aux yeux de Sheppard cela était une bombe ou un truc bien merdasse comme savent le faire ces pervers blancs !

L’accès au balcon de commandement était très proche, une série de défenseurs avait placés leurs pics en avant en attendant une offensive qui ne venait pas. Et des blessés revenaient sur eux dans des brancards pour être extrait du combat.

Sans attendre, Paresok poussa un de ses soldats sur le côté pour dégager le passage et porta l’assaut sans la moindre crainte.
« Immonde cloporte ! » Cria-t-il en tentant un coup d’estoc.

Sheppard, leva les yeux au ciel, c’est bien d’être courageux mais bon quand même faut réfléchir un minimum, avant de se jeter sur un leader Wraiths. Ils sont « juste » hin, « juste » plus puissants que les sbires. Trois fois rien. L’idée de balancer une grenade sur le petit groupe était fort tenant mais bon… cela allait faire de la bouillie de natus by Sheppard. Six Natus étaient là autour de lui, préparant leurs armes.
L’homme se retourna « Vous, allez affaiblir les Wraiths qui gardent la machine, regroupez-vous, pour les harceler, qu’ils quittent leurs positions, pour les attirer dans la foule de Natus qui arrive » Il se tourna vers l’autre groupe de six, qui s’apprêtait à entrer en corps à corps « Vous, trois qui vont aider le groupe des harceleurs wraiths et trois avec nous. Et toi là » un soldat en pleine forme « Rassemble tes copains et attaque par l’arrière de la machine ! ». Ainsi, l’idée de Sheppard, fut de les encercler pour les attirer dans un autre piège et les dégommer par le nombre voir un par un.

Il courra après à la suite de l’officier Natus suivi de trois soldats, le chef venait d’apprendre le vol plané et atterrissait lourdement à côté de ses rangers. « Ça ne sert à rien de faire du corps à corps avec un originel …allez Tairius hardi compagnon, nous allons l’encercler et l’affaiblir en même temps » il avait fait exprès d’utiliser le mot des Natus pour leur donner de la force, et tendis un bras pour aider l’homme à se relever. Puis arma son arme, afin de tirer sur l’originel qui approchait. Six balles, le touchaient au torse avant que l’arme ne s’enraille…putain de merde de chiassse de poneys ! pensa le soldat…. Sheppard, prit son chargeur, pour le remplacer, des précieuses secondes pendent lequel le Wraiths venait de le repérer avec un rictus malsain sur les lèvres. Oui, il avait dû reconnaître l’habit des atlantes ou bien la nouveauté dans sa nourriture, et comme on aime tous les petites choses originales, on a qu’une envie : d’y goûter.

Bref, l’arme chargée, il tira, ce qui ne fit pas grand-chose au seigneur Wraiths, qui avança d’un pas déterminé vers Sheppard, lui attrapant le P90 pour l’envoyer en l’air, vers l’un des Natus. Il n’opposa pas de résistance, faute d’avoir la main brisée dans le cas où il aurait eu l’idiotie de retenir son arme. Sans réfléchir John, attrapa vivement le col de la veste en cuir de son ennemi, pour lui donner un coup de boule imprévisible avec élan s’il vous plaît, mieux qu’un joueur de foot ! Alors que la main droite essayait de se plaquer sur son gilet. Cela secoua un peu l’originel, qui recula d’un pas. Il avait la tête dure ce con ! John, enchaîna une droite, pas très bien placé car sonné aussi. Et gueula « Maintenant ! » en signe qu’il fallait lui planter quelque chose quelque part pour lui faire du mal, car il allait reprendre de la contenance.

Paresok apparut dans le dos de l’originel et lui enfonça toute la longueur de son arme dans le flanc, peinant à maintenir la position de l’adversaire en l’agrippant par une épaule. Il accompagna le mouvement d’un hurlement de rage puis reçu brusquement un puissant coup de coude qui l’envoya valser à la renverse. Un claquement sec accompagna la petite volée de sang qui suivit le mouvement. Il lui avait cassé le nez le salopard !

Dans le même temps, les survivants de l’escouade de défense avaient accepté les ordres de l’Atlante. En se scindant en deux groupes, l’un pratiqua un tir soutenu à distance tandis que les autres piquaient de leurs baïonnettes depuis plusieurs angles différents. Les Wraiths acculés autour de leur dispositif commencèrent à tomber les uns après les autres. Mais le coup de grâce qui aurait dû faire céder la formation, le dernier petit groupe que Sheppard avait demandé pour une prise sur les arrières, avait été intercepté par l’ennemi.

Et cette machine s’activa soudainement en émettant un vrombissement progressif, une lumière terne et poussiéreuse vacillant en chœur, comme si elle était en train de se charger, pour gagner petit à petit en intensité. Ce qui n’était pas bon, le bruit parvenu aux oreilles de l’officier Atlantes, qui se dit que quoique ce fut, il fallait l’arrêter cette fichue machine ! Et que si elle se chargeait à fond, cela allait faire mal… très mal.

Alors que l’originel retirait d’un geste élégant la lame qui était resté fichée dans son flanc, il avança sur Sheppard avec une dextérité étonnante, comme s’il n’avait eu aucune blessure, pour le percuter brutalement. John, ne pouvait pas reculer et de toute manière, il ne l’aurait pas fait. Regrettant de n’être pas aussi bon au combat que pouvait l’être Frei ou bien même Teyla. Il allait morfler surtout après ce coup de dingue qu’il venait de se prendre. Au corps à corps, le Wraith défit aisément la tentative de défense de Sheppard avec une expression pleinement sadique avant d’esquiver un coup de poing, pour aligner ensuite un violent direct en plein visage. Il frappa une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce que John se retrouve au sol voyant trente-six chandelles. Sa chute contre le sol rocheux et humide de la grotte, lui parut plus doux que les marrons, qu’il venait de se prendre. La peur s’insinua dans son corps, son cœur augmenta d’une fréquence il allait se faire pomper ou au mieux allait avoir la tête brisée par les mains du vampire. Enfin bon, il évita la commotion cérébrale grâce à son casque.

Le Wraith apprécia alors cette victoire en lui ajoutant un puissant coup de pied dans la poitrine, arrachant un cri étouffé de l’homme, qui se plia en deux. Comme pour légitimer sa victoire et le trophée à venir. Il empoigna son pistolet plasma et l’aligna sur lui. Le colonel était sonné, il ne pouvait plus raisonner et il eut un trou noir de quelques secondes. L’originel attendait qu’il retrouve ses esprits pour voir le blast lui voler la vie, petit plaisir sadique d’un prédateur qui jubile de la mort de ses proies. L’ironie, fut qu’à ce moment-là, quand l’américain toucha le sol, une violente explosion se fit dans la grotte… les exploits du duo de choc. Sheppard n’allait pas aimer la découverte qu’ils avaient fait exploser le canon Natus, mais sur le coup, le colonel était dans les vaps et pis qu’en avait-il à faire ? Il allait mourir.

La voix de Paresok monta à travers la mêlée générale qui s’activait toujours autour d’eux.
« L’Atlante ! Protégez l’Atlante ! » Rugit-il entre deux gargouillis

La ligne de six Natus qui tiraient à distance obéit instantanément. Ceux qui avaient à peine rechargé leurs mousquets l’alignèrent, ignorant volontairement les deux Wraiths qui s’approchaient dangereusement de leur position :
« Feu ! »

Plusieurs impacts se dessinèrent dans le dos de l’originel. Il hurla en se redressant sous le coup de la douleur, pivota pour faire face à la menace et reçut deux tirs supplémentaires dans l’épaule et le ventre. L’originel ne répondit que par un cri de hargne avant de reporter son attention sur le colonel, bien décidé à le tuer. Son pistolet plasma revint guetter sa poitrine. Sheppard avait repris ses esprits au moment où mister « cachet d’aspirine », se prenait des petites gâteries dans l’arrière train ! Qu’il est résistant ce bordel ! John, avait voulu se relever, mais peine perdu, la tête était trop lourde…il décida de faire le mort, le temps, qu’il soit opérationnel et surtout de réfléchir un peu. Son oreille bipa.

// Sheppard pour Eversman. On contrôle la position. //
Bon, il ne pouvait pas répondre, il le ferait plus tard. Le Wraith hurlait et reportait son attention sur lui, attendant qu’il ouvre les yeux. Trop occupé à se défaire de Natus, il n’avait pas vu, que l’homme, avait glissé sa main sur sa ceinture pour saisir un couteau de combat, celui que lui avait offert Britt, en dent de tigre à dent de sabre d’une planète quelconque. Un hommage, les Natus vénérait les Tairis et il allait buter ce monstre avec la dent d’un cousin ! Il serrait fermement l’objet et avait positionné ses pieds correctement, pour faire une bonne balayette. Il attendit le bon, moment quand un bruit d’explosion proche, se fit entendre, l’originel leva la tête, pour vérifier qu’il n’était pas menacé et John, en profita pour prendre appuie avec ses mains et lui faucher les jambes. La manœuvre marcha et le Wraith tomba à terre. Ni une ni deux, John lui sauta dessus, lui donnant un coup de poing à la main tenant l'arme, qui vola un peu plus loin en s’éteignant. Il ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit, qu’il lui planta le poignard dans la gorge, plaquant de l’autre main, la droite de son ennemi ! Non non tu ne vas pas manger en même temps ! Du sang coulait sur son arcade sourcilière, il montrait les dents, puisqu’il forçait pour que le couteau avec une grande lame, s’enfonce et traverse la gorge. « Crève saloperie ! »

Pris dans une frénésie, la main gauche du Wraith alla chercher le visage de Sheppard sans parvenir à l’atteindre. Les mouvements peu coordonnés montraient bien que l’ennemi n’était plus en position de force et cédait à la panique. Il hurla sa rage dans un gargouillis infâme alors que son poing valide percute le casque du colonel continuellement. John, gardait avec rage son poignard dans la gorge de cet immonde créature, le sang lui coulait sur le visage, son propre sang et la force qu’il employait, lui faisait trembler le bras. Qu’importe si l’autre lui tambourinait sur le casque, il lui enfonçait jusqu’à trépas cette dent de tigre.

Mais la force employée par le Wraiths diminua peu à peu, le regard se vida, puis il s’immobilisa dans un dernier soubresaut. Faisait-il le mort ? Tenterait-il de se nourrir de lui une fois sa prise relâchée ? Machinalement, l’officier Atlante, vérifia le pouls du cadavre…Non, l’originel semblait bel et bien mort à son plus grand soulagement ! Il pourrait se la péter grave auprès de Ronon, lui disant qu’il avait réussi à mettre fin à l'existence d’un « lieutenant » Wraiths en corps à corps comme un grand ! Comme, quoi, à force de manger le tatami, les entrainements lui servent à quelque chose.

Un mouvement dans le dos de Sheppard le surprit tandis qu’une main le saisissait par-dessous son aisselle.
« C’est moi garçon ! » Fît Paresok en le forçant à se redresser. L’homme se redressa, en retirant la lame de son arme, pour l’essuyer sur le cuir de son ennemi.

L’officier Natus lui envoya une tape dans le dos avant de retourner sur le dispositif de défense Wraith. Il commanda personnellement le nouveau groupe qui devait les prendre sur les arrières. On pouvait le suivre aisément à sa voix rauque et aux insultes qu’il proférait à l’intention des Wraiths sur le chemin.

John, ne le suivi pas immédiatement, il passa sa main sur son oreillette quand plusieurs explosions kamikazes de Wraiths se firent entendre de part et d’autre de la grotte.
// Sergent, faite le nécessaire pour garder la position, nous prenons l’avantage ! //

Le colonel, ignorait qu'à ce moment-là, Matt apprenait à voler et avait sûrement perdu conscience, en atterrissant sur un matelas vivant. Il voulut contacter le reste de l’équipe, mais un faux contact, lui donna un petit choc électrique dans l’oreille. Il retira sa radio, et réajusta le clapet miniature qui était déchaussé, pour la remettre et rejoindre le Natus aux barrettes dorées. Il avait encore mal à la tête, l’adrénaline du combat chutait dans son corps et il avait l’impression de marcher sur des œufs. Il y avait trop de Natus, pour qu’il puisse voir où en était Karola et Pedge, ils avaient été séparés et les jeunes femmes étaient bien loin de lui maintenant en pleins combat contre des Wraiths récalcitrants. Il retrouva son arme, qu’un Natus lui tendit, il en profita pour le raccrocher à son gilet et le recharger correctement tout en rangeant son couteau. Avec son jumeau.


Finalement, il ne restait que quelques Wraiths débordés par les Natus. La présence de l’officier Natus rendit un moral fort aux troupes qui se lancèrent, tous en même temps, dans un corps à corps terrible en hurlant l’éternel “TAIRIUS”. Mais cette fois-ci sur le ton victorieux. Les nombreuses baïonnettes amenèrent l’ennemi au sol et on les termina à coup de pied et de crosse. On sentait le désir de vengeance à travers une sauvagerie étonnante.

L’ensemble de la mêlée tournaient en faveur des alliés. Il y avait de moins en moins d’ennemis et leurs isolements les rendaient particulièrement vulnérables aux regroupements Natus. La bataille était gagnée. Tous les Natus proches qui ne combattaient plus se mêlèrent à la petite troupe pour apporter son coup de pied. Les derniers Wraiths se faisaient clairement massacrer.
Malheureusement, cela eût également pour effet de les détourner de la machine devenue de plus en plus menaçante. Seul Paresok se trouvait là, l’air intrigué, se demandant bien comment il pourrait arrêter l’engin du dévoreur sans que ça lui saute à la figure.

En regardant le colonel qui l’avait rejoint, satisfait de voir que les humains étaient en train de reprendre le dessus…l’air sombre de son homologue l’intrigua, Peresok rangea son épée et l’interrogea du regard. Le sillon de sang qui évoluait depuis l'arête de son nez lui donnait l’air d’un démon assoiffé de cruauté. Il passait parfois sa main sur la blessure en expirant fortement du fluide. Le minuscule filet ne laissait pas de doute quant à une narine ciselée faisant appel d’air.
« Une idée sur cette chose, Atlante ? »
La lumière qui témoignait du chargement de la machine avait atteint son paroxysme. Elle était sur le point de s’activer !

John, observa l’étrange machine… à dire vrai elle lui évoquait l’un de ses films favoris et il aurait préféré que ce genre de science-fiction n’aboutisse pas. Comme quoi, l’imagination humaine, ne devait pas être si grande, puisque depuis qu’il voyageait sur pégase, il rencontrait des civilisations ou bien des technologies, semblables à certains films… de quoi vous foutre les pétoches du siècle. Les cauchemars de vos enfances sont réels !

Et plus précisément, cette machine de biomasse, ressemblait beaucoup trop à un œuf d’Alien. Et si on en croit le résultat de ce qu’il pouvait contenir…cela n’était jamais bon et surtout les happy end… sont rare sauf au prix de la vie de presque tout le monde. Sheppard n’était pas un robot dernière génération et ne pouvait pas survivre à un Alien, qui vous bave de l’acide ! Même si bon… il serait complètement flippant que les Wraiths ait prévu d'enfanter pareille prédateur (predator jeu de mot hinhin).

John déglutit. Observant encore le dispositif, visqueuse avec une jauge lumineuse qui allait atteindre sous peu son apogée. Puisque madame était encore en train de monter ! D’où venait cette énergie ? Il ne semblait rien qui l'alimentent et pourtant, cela devait être extérieur ! Et si cela était le cas elle allait leur péter à la gueule ! Il aurait bien besoin des conseils d’un Mckay, mais il était seul dans cette galère. Enfin, sans son équipe. Il n’y avait rien pour la désactiver… pas de panneaux de contrôle…pas de petit lecteur de mimine Wraiths… il était un peu déconfit. C’est un travail de pro et c’est bien la première fois, qu’il voit pareil engin venant des Wraiths. Pourtant, il avait cru connaître beaucoup de chose venant d’eux… depuis le temps. Cela, semblait « nouveau » et perfectionné. Impossible que cette « machine » enfin œuf soit « naturel » il avait été créé de toute pièce ! C’est certain ! Surtout avec leur technologie dite organique.
« Non je ne sais pas… mais venant des Wraiths ce n’est jamais un cadeau de Noël ! »

Il hésita un instant à se mettre sur la pointe des pieds, pour essayer de voir « au loin » si les lèvres de cette machine faisant comme Alien… cela faisait un mètre de hauteur… Mais les souvenirs du film, l’en dissuada. Car sinon, il aurait été bien con de se prendre un « facehugger » sur la trombe et accoucher de force d’un mignon et adorable bébé Alien. Comme quoi, les humains ont tous des réflexes primaires… Par contre, le machin truc, formait une cuve… une cuve translucide qui … John eut un mouvement de recul, le cœur battant. Mon dieu ça bouge dedans !!!! Il lâcha un juron. Bon, Alien, ou pas, il y a de la vie là-dedans et qui dit vie + Wraith = gros problème. Il ne restait pas beaucoup de temps, pour trouver une solution avant que le poussin ne sorte. Le réflexe aurait été de lui foutre un pain de C4 et de courir s’abriter… en se disant que si c’est biologique, l'énergie mécanique du C4 allait faire un effet de pression et tout être vivant allait automatiquement se faire écraser et donc mourir…sauf que c’est Wraiths… leur technologie encaissant souvent les ondes, sinon leurs vaisseaux ruche, ne seraient pas aussi résistant. Un dilemme… il fallait se débarrasser de cette chose. Puisque ce qu’elle contenait était surement vingt fois plus dangereux qu’un Wraiths originel, sinon ils n’auraient pas tenté de le protéger en envoyant une escouade avec un chevelu blanc.

Il se tourna vers Paresok, qui le toisait étrangement en voyant son mouvement de recul
« Il y a quelque chose de vivant dedans… »
« Une horreur enfantée par ces démons sûrement. » Il se retourna vers les hommes qui se rassemblaient autour de l’engin. « Les gars ! Armes en joue ! Criblez-moi ce sac empuanti ! »
« Non surtout pas ! » Fit John en se mettant devant l’œuf. « Laisser moi encore quelques secondes de réflexions, à la moindre erreur nous allons le regretter ! »
L’officier eut une lueur de suspicion dans son regard. Il leva finalement sa main dans un geste impérieux et les lances Natus revinrent le long du corps.
« Mais...Meneur, si nous ne frappons pas… » Fît un des soldats, visiblement paniqué.
« L’Atlante a déjà combattu le dévoreur, fions-nous à son instinct. » Il fixa le soldat et lui envoya une bourrade sur l’épaule. Cela sembla le rassurer quelque peu. « Écartez-vous tous ! Sécurisez la chambre et occupez-vous des blessés. Dites aux autres Atlantes où se trouve leur chef. »

Les hommes acquiescèrent et se retirèrent en ordre, marchant simplement, sans panique, comme lors d’une évacuation bien préparée. L’officier se plaça aux côtés de Sheppard et regarda l’œuf d’un air sinistre.
« Cette chose sera assurément notre perte mon garçon. Qu’Erydéon l’ingénieux vous éclaire ! »
Sheppard fut soulagé que son homologue lui fasse confiance. Il le remercia silencieusement avec un rictus, tout en regardant encore l’œuf devant lui.
« Oui, sinon ils n’auraient pas envoyé un originel pour le protéger… » Il mit sa main devant sa bouche, et son bras plié et soutenu par l’autre. Position de réflexion. Alors, résumons, c’est organique, ça semble se nourrir d’énergie… une énergie sans générateur, puisqu’il n’avait rien d‘autre autour de l’œuf. Donc s’il n’y pas de générateur qui impulse cette fichue énergie, il faut bien lui insuffler à la bestiole non ? Qu’est-ce qui donne de l’énergie ici ? Il n’y a pas de soleil, pas de vent…son regard se posa sur un soldat Wraiths mort. La mort et la vie donne de l’énergie, les corps en décomposition… l’énergie vital ! Oh bordel, il lui file de l’énergie vital pour « croître » ? Donc si on le fait exploser…cela ne va pas la détruire mais la faire naître ? Et en conséquence les tirs des Natus et autres armes mécaniques file de l’énergie ! C’est vraiment un truc de pervers ! Mais, c’est surtout génialissimement bien pensée ! On oublie trop souvent que les Wraiths sont intelligents ! Et qu’ils ont tanner le popotin des Anciens et ce n’est pas que pour leurs nombres !

Il avait l’impression de faire son Mckay, sauf que lui il se la fermait quand il réfléchissait. John, se rapprocha de l’œuf, touchant la texture de celui-ci…ce n’est pas dur mais souple tel une membrane. Il faudrait réussit à tuer, le machin qui bouge dans son œuf…Comment Replay réussit à s’enlever son Alien ? OHHH Oui ! Il tâtant l’arrière de son dos, pour sortir l’un de ses couteaux de combats spéciales Britt. La lame ivoire ornée de motif dont un superbe tigre à dent de sabre rugissant était dessus. Les armes primaires ou simplement blanche, ne donne pas d’énergie ! Il allait jouer au chirurgien en mode boucher ! Son regard s’illumina et se tourna vers l’officier Natus.

« Je vais percer la peau… tenez-vous prêt, la bestiole doit être presque formée…nous allons l’égorger le plus vite possible pendant qu’elle est faible… enfin si c’est une créature. Prenez une arme sans énergie, type arme blanche » Il lui montra son couteau « Sinon je vous prête le miens »
« Une arme blanche ! » Répéta Paresok comme s’il relevait un défi. Sa main se posa sur la poignée de son épée et il la retira du fourreau dans un geste ample. « J’ai ce qu’il me faut fiston. Ce sera un bonheur d’écorcher moi-même cette immondice ! »
L’homme se plaça alors sur le flanc du colonel, prêt à frapper dès que la chose pointerait le bout de son nez.

Sheppard hocha la tête, cet homme était toujours partant pour pourfendre du Wraiths et avait un côté certes, courageux voir suicidaire, mais assez téméraire qui plaisait bien à l’Américain. Sans le vouloir, il eut un rictus complice, celui qu’échange un homme prêt à faire une folie avec un autre. Et n’est-ce pas ce qu’ils vont faire après tout ? John se demandait bien, pourquoi l’officier, n’arrêtait pas de le nommer « garçon ou fiston », alors qu’il était plus jeune que lui.

« Faite vous plaisir Taigrion » répliqua t’il dans la même lancée, pas de raison que lui aussi n’est pas le droit à son petit sobriquet de cure de jouvence ! Surtout en le nommant comme un Tairis apprenti. Et vu la puissance que peut avoir un jeune tigre, en toute franchise, c’est un sacré compliment.
« Taigreu-quoi ? » Fit-il intrigué. Il secoua négativement la tête, remettant la question à plus tard, et se concentra.
« Taigrion, c’est le nom que donne les Tairis à leurs « fistons » » répliqua malicieusement Sheppard.
Un sourire ravi bariola son visage. Il avait su que les Trois étaient issus du peuple Tairis que les Atlantes côtoyaient sur le site Alpha. Pour les Natus, c’était comme avoir la possibilité de converser avec le peuple d’où sortait Dieu. Et les propos de Sheppard eurent beaucoup plus de sens que ce qu’il pensait à l’origine. C’était à croire qu’il venait de le nommer ministre.
« Rendez-moi donc un fier service l’ami. Si je trépasse, dites au peuple des Trois combien j’ai bataillé vaillamment en leur honneur ! »
« Je n’y manquerait pas. Peut-être qu’ils nommeront en hommage à votre courage un jeune Taigrion à votre nom » Alexander lui avait parler des cultures des tigres et apparemment, ils aimant nommé leurs enfants avec des noms « de courage » avec des valeurs.
Sur le coup, Paresok pouffa comme s’il était la cible d’une brimade bon-enfant. Le souffle fît appel d’air dans sa narine éventrée. Il donnait l’air d’un Frankenstein mal déguisé avec tout ce sang qui le recouvrait. L’homme assura son arme puis hocha la tête en direction de l’œuf.
« Bien, finissons-en. »

Ainsi, le soldat se tourna vers la cuve, une main à plat sur l’œuf, cherchant peut-être le meilleur angle de percée. La lame s’enfonça aisément dans celle-ci. Cela n’était donc pas très dure de l’entailler, comme supposé. La jauge disparut au moment-même où le colonel atteignit le cocon interne. C’était si gros qu’il pouvait facilement contenir deux hommes et la vie qui s’agitait à l’intérieur laissait présager quelque chose de dangereux. Surtout qu’elle s’animait de plus en plus, sentent le péril proche. L’instinct de Sheppard lui hurlait de partir en courant ! L’instinct de survie des hommes… beaucoup de débat, entre ceux qui prétendent que l’humain est un prédateur né et d’autre une proie qui est devenue prédateur…pour John, c’est plus la seconde option. Les prédateurs n’ont pas autant peur, ils sont courageux, pas habitué à fuir, ce n’est pas naturel alors que les proies apprennent celui-ci. Et vu ce qu’il ressentait dans son for intérieur : c’est-à-dire la fuite le plus vite possible, ses alarmes de survie étaient au maximum. Mais bon, il est trop tard, il ne s’était pas engagé dans une chirurgie à cœur ouvert pour s’arrêter maintenant. L’odeur était nauséabonde, voir même insupportable. Elle ressemblait à celle qu’il avait pu sentir dans le vaisseau ruche mais c’était d’autant plus déstabilisant qu’elle était mêlée à du gaz de putréfaction. Un succulent mélange qui retournait les tripes. Sans oublier cette déplaisante odeur commune que tout humain connaissait : la défèque. De véritables artisans ces Wraiths !

John n'eut pas le temps de réfléchir davantage. Son couteau ouvrit une brèche laissant apercevoir le visage horriblement déformé d’une chose à peine descriptible, celle-ci ouvrit les yeux dès qu’elle entra en contact avec l’air libre. En découvrant ce visage déformé, un violent frisson de dégoût parcourut Sheppard, qui appréhendait la « rencontre », puisque dans son imaginaire il s’attendait à voir la tête d’un bon Alien. Bon… la bestiole était d’une laideur proche du vomissement. Au moins les Alien était classe quoi ! Les Wraiths n’ont aucuns goûts ! Bon, remarque vu leurs tronches aussi…

La poche de l’œuf explosa littéralement en répandant son contenu sur Sheppard, qui émit un claquement de langue et un « bahhh » assez audible, ses fringue étaient fichues ! Il était bon, pour les laver ! Tandis que la bête, malgré qu’elle soit massive, présentait une musculature très atrophiée. Elle se secoua dans tous les sens en passant par-dessus le colonel, criant, de quoi rendre sourd un écureuil ! (Pour ceux qui ne savent pas c’est à demi sourd !), mais la botte de Paresok lui écrasa brutalement la tête contre le sol.

« Par les trois ! Comment l’empeste peu à ce point sévir ! » Hurla-t-il en répétant sa frappe.
Il vît le bras squelettique se parer de griffes aussi tranchant que des rasoirs et y planta son arme sans ménagement. Entre sa botte lui écrasant la gorge et l’arme maintenant le bras gauche dans une emprise de cisaille, la créature se mit à gesticuler dans tous les sens.
« Sheppard ! » S’écria l’officier Natus qui peinait à maintenir sa prise.
John, était gluant et empestait la charogne et la merde ! Mais qu’importe, il réagit assez vite, plaquant de son pied le second bras griffu de la bestiole, tout en sortant son second couteau, avec les mêmes gravures, pour les enfoncer dans la gorge de la chose et l’une dans sa bouche béante. Pas besoin, d’un dessin, pour comprendre, il tirait sur le côté la lame de la gorge pour l’égorger comme un bon cochon, tout en émettant une pression de maintiens dans la bouche, pour que cela transperce le « potentiel » cerveau. Il allait être surnommé « John l’égorgeur de monstre » ce qui allait rendre jaloux le célèbre meurtrier « jack l’éventreur de prostituées »

La chose se secoua frénétiquement dans le vain espoir de pouvoir s’échapper mais elle était bien trop faible pour supporter les deux hommes. Il ne faisait aucun doute que la détruire aurait été bien plus compliqué et désastreux en termes d’hommes si elle avait pu achever sa croissance. Mais finalement, elle s’éteignit dans un gargouillis informe. Paresok regarda longuement Sheppard, essoufflé, un fin sourire sur le visage, puis il avisa le reste de son armée qui terminait les quelques Wraiths qui reculaient.
Ça y est, cette fois-ci, ils avaient gagné !

« TAIRIUS ! » Hurla-t-il en levant son épée au-dessus de lui.

Et alors que les deux chefs se redressaient en dominant la dépouille de l’arme biologique, toute la cave entière répondit par un vibrant et victorieux :

«TAIRIUS ! »

Alors, que les cris de joies inondaient la cave dantesque… Sheppard, chercha du regard les deux soldats qui l’avaient accompagné… Sans le savoir elles s’approchaient de lui dans son dos. Il fit vibrer son oreillette.
// Ross, Deltour Mckay, c’est fini, on a gagné cette première attaque. Comment vous vous portez ? Commander d’autres armes. Rejoignez-moi, je suis vers le milieu si vous pouvez //
Il avait entendu une faible communication de Coralie, mais comme son oreillette avait eue dysfonctionnement, le message avait été coupé. Il avala sa salive regardant ses vêtements baveux liquide vert.
// Eversman Hamilton ? Vous êtes encore vivant ? // Puisqu’il n’avait eu aucunes nouvelles depuis. // Frei, Allen ? Vous êtes où ? //.

Il se rapprocha de l’officier, lui tapant sur l’épaule. « On a gagné la première guerre, mais ce n’est pas finit. Votre peuple est d’une bravoure rare ! Je suis fier de me battre à vos côtés »
Paresok acquiesça.
« Pour sûr qu’on en a pas terminé mon garçon. Ce n’était qu'un amuse-gueule. Un échauffement fort divertissant ! Et il est d’autant plus agréable de partager cette belle guerre avec vous ! »
Il n’avait pas usé d’un ton arrogant. Peut-être un peu trop ironique. Le regard qu’il jetait sur l’amas de corps, relevant facilement le fait qu’il y avait plus de Natus à terre que de Wraiths, laissait deviner la peine qu’il avait d’en avoir perdu autant. Mais il n’allait certainement pas s’apitoyer là-dessus. Un Natus préparait sa vie entière à cet événement. La mort était quelque chose d’encore plus logique que la conception des Atlantes l’envisageait.

CODAGE PAR AMIANTE

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Sam 20 Mai - 23:31

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L’explosion issue de l’autodestruction du Wraith souffla Eversman avec une telle violence que son casque s’envola plus vite que lui. Par chance, sa sangle était mal serrée, ce qui lui évita la décapitation. La protection fît un vol plané en cloche, ainsi que le militaire, comme s’il eût s’agit d’une réplique du principe d’archimède. L’obstacle que cet homme avait courageusement placé sur l’explosif n’avait pas été suffisant. Car l’onde de choc l’avait violemment projeté contre Hamilton en vaporisant le cadavre au passage.

Lorsque Alek reprit ses esprits, une douleur brutale et très violente le prit au flanc. Il pensa un instant avoir écopé d’un éclat ayant traversé le gilet mais il ne repéra aucune faille. Pas de sang. Non, l’homme souffrait surtout à chaque inspiration et avait tendance à se tenir le flanc depuis qu’il avait reçu son frère d’arme de plein fouet au torse.

Mais il n'eut pas plus de temps pour se préoccuper de lui-même.
Il remarqua soudainement qu’Eversman était inconscient, sévèrement brûlé sur le côté droit du visage, la manche de son uniforme encore en flamme. Son pouls battait normalement et il ne tarderait pas à se réveiller avec une surprise très désagréable : un parasitage auditif persistant, comme s’il se trouvait la tête sous l’eau. Oui, vous avez bien compris, Matt était sourd de ses deux oreilles. Il n’arrivait même plus à entendre les cris de victoire qui s’élevèrent plus tard...juste un vague écho informe.

Mais ils avaient vaillamment tenu la position et, malgré la perte du canon qui handicaperait forcément la défense Natus, Godzilla et les deux soldats étaient saufs. Plusieurs alliés vinrent à leur rencontre pour les aider à se relever. Avec la fin de la bataille, beaucoup venaient leur faire des tapes amicales sur les épaules et les bras. C’était l’effervescence de la victoire.

Du côté de Karola et Pedge, la bataille avait pris une tournure inattendue. Elles avaient été rapidement séparée de Sheppard et engagée dans une défense acharnée. Car un contingent resserré de Wraith avait eu dans l’idée de faire une percée dans le dos de Sheppard et Paresok. Ils allaient les prendre sur les arrières alors qu’ils tentaient d’intercepter l’originel dirigeant la force d’infiltration ennemie. S’ils passaient, le colonel comme l’officier Natus auraient subi une attaque sur deux flancs forcément meurtrière.

Nos deux amazones combattirent côte à côte en s’accordant avec les Natus, oeuvrant pour que cette “poche” d’ennemis ne parviennent pas sur eux. Ils s’étaient naturellement accordés et respectés dans leurs méthodes de combat. Les Natus semblaient fier de combattre aux côtés des guerrières Atlantes et respectaient les consignes.
Ensemble, la petite force Wraith s’étiola puis s’effondra malgré d’importantes pertes. Les filles étaient exténuées mais victorieuse. C’est au moment de la victoire, par toutes ces armes levées, qu’elles eurent enfin l’occasion de découvrir que Sheppard et Paresok se trouvait bien plus loin, devant les restes d’une créature atrophiée.

Soudainement, Karola ressenti une violente brûlure sur son flanc. Elle découvrit que le matériau protecteur qui avait reçu le premier tir plasma était en train de fondre. Et son esprit lui rappela très vite l’erreur qu’elle avait commise par un oubli très bête : il fallait rejeter la chaleur du plasma à chaque impact par la petite poignée mécanique. L’armurier l’avait pourtant rappelé, ne pas le faire endommageait progressivement le gilet. Si Karola n’avait aucune blessure liée à ce tir, elle avait complétement perdue la protection du côté de son flanc. Sa langue passa instinctivement sur sa lèvre inférieure, là où semblait sévir un gonflement. Le Wraith qu’elle avait combattu lui avait envoyé un puissant revers et il semblait que sa lèvre se mettait à gonfler de manière continue. Cela en devenait gênant, la pression commençant à créer une déformation.

Pedge, de son coté, sentit un piqûre sur son épaule. L’adrénaline redescendait petit à petit malgré la liesse générale et elle se rendit compte que son uniforme était déchiré au niveau de son épaule gauche. Il y avait des petits trous qui l’avait percé, comme...si elle avait reçu de la chevrotine. La jeune femme avait surement reçu une balle perdue d’un Natus au combat et elle n’avait strictement rien senti. Y poser la main lui révéla que sa blessure, qui semblait heureusement superficielle, saignait tout de même.

A présent, au niveau du trio de choc, Adam avait reçu une réponse dans sa radio. Il reconnut la voix d’Alexander qui répondait à sa précédente transmission.

// Lieutenant, vous aurez le ravitaillement d'ici vingt minutes. Le site de repli, c'est sheppard qui a les coordonnées à transmettre aux natus ! //

Il pouvait se féliciter d’avoir gardé la Porte des Étoiles intacte. Atlantis allait lui envoyer des armes et des munitions afin de leur permettre de poursuivre la bataille. Avec en prime une caisse médicale supplémentaire dans le cas où le médecin de l’équipe en aurait besoin.
L’attention d’Adam n’étant plus portée sur le combat, il ressentit une sorte de pression contre son torse et, lorsqu’il baissa le regard, constata qu’il avait reçu un éclat dans le gilet. Celui-ci avait rempli son rôle à merveille et, si une de ces plaques de protection semblaient endommagées, Adam ne souffrait d'aucune plaie si ce n’est sa main.

Coralie reçut la visite d’un militaire Natus effrayé qui avait reconnu le garçon. Il l’avait appelé “Eodil” et l’avait serré dans ses bras. On comprenait rapidement que c’était un parent proche, un membre de sa famille. Il remercia Coralie d’un signe de tête, ajoutant une petite prière pour elle en ces termes : “Merci, médicastre, que la lumineuse Rhoamytra, gardienne des soignantes veille sur vous”. Et il s’était élancé vers l’un des couloirs d’accès, surement dans l’intention de le ramener dans son foyer ou dans un centre de secours.
Coralie n’allait pas pouvoir y réfléchir très longtemps, il y avait plus personnes de blessés dans son équipe et ils auraient besoin d’elle.

McKay, quant à lui, pouvait se féliciter d’avoir abattu le dernier Wraith. S’il n’avait pas vidé son chargeur, l’autodestruction de celui-ci aurait littéralement coûté la vie d’Adam. Mis à part son chargeur vide, il pouvait enfin respirer et se dire qu’il était sain et sauf.
Mais est-il possible pour un scientifique s’appelant Rodney McKay d’avoir la paix deux minutes ? Bien sûr que non voyons. Une alarme se déclencha sur l’un de ses appareils de mesure et il constata que le taux de dioxyde de carbone dans la chambre avait triplé depuis son arrivée. Avec tous ces tirs d’armes Natus, de plasma et d’explosion, ce n’était pas illogique. Mais dans une grotte aussi grande, n’y avait-il pas une aération naturelle ? Cette mesure ne représentait-elle pas une nouvelle menace de l’environnement “général” de la cave dantesque ?
C’était un nouveau problème que le seul le scientifique pouvait avoir conscience alors que l’on fêtait la victoire un peu partout autour de lui.

La fin de la bataille…
Le sol est jonché de cadavres recroquevillés sur des positions étranges. Certains semblent dormir, d’autres portent les stigmates de la douleur avant l’extinction, et plusieurs momies vidées de toute énergie vitale les parsèment. Les cadavres d’une centaine de Wraiths gisent au milieu de cet océan de corps en jurant par leur couleur verdâtre. Les cris de victoire ont cessé, le silence est revenu, mettant en avant toutes les plaintes des blessés dont les mouvements forment la dernière animation au sol.

Les Natus survivants se sont rassemblés après avoir rechargé les armes. Ils forment deux carrés parfait : un à chaque accès...et ils se comptent. Maintenant qu’il n’y a plus de danger, on remarque une multitude de brancardier qui courent sur leurs amis. Ils sont arrivés depuis l’accès de droite, là où ils manquaient de munitions. C’est ainsi que l’on prend la mesure du mouvement ennemi. C’était bel et bien une force d’infiltration. Car plus loin, la véritable ligne de front s’y trouvait. Et le chaos de cette bataille ne reflétait visiblement pas le reste de la guerre, au grand soulagement de tous.

Les équipiers n’eurent pas de difficulté à se réunir.
Ils trouvèrent une position commune devant la Porte, encore active, tandis qu’on leur transférait du ravitaillement. Coralie se rendrait compte rapidement que plusieurs de ses amis auraient besoin de soins. Heureusement qu’elle était là, c’était son moment le plus important.

Sheppard les rejoindrait. Il avait l'arcade sourcilière fendue et le sang avait envahi un bon coté de son visage. Plusieurs ecchymoses trahissaient son passage à tabac par le Wraith originel. Il aurait le temps de donner ses consignes. Mais rapidement, l’officier Paresok le rejoignit pour l’inviter à rencontrer la Batailleuse Vida. Et il avait le droit d’emmener un seul soldat avec lui. C’était un choix à faire.

Pendant ce temps, le reste des équipiers auraient le loisir de souffler un peu. De se soigner et de se restaurer. De parler un petit peu.
Bref, un simple petit repos qui valait mieux que tout l’or du monde après la violence de cet affrontement. Tous savaient pertinemment que ce n’était là qu’un échauffement. La victoire n’était pas une fin...c’était un début !

**************************************************

TOUR DE REPIT

- Sheppard sera appelé avec un soldat de son choix pour rencontre avec la Batailleuse Vida.

- Prenez conscience de vos blessures et dégradation d'équipements. Faites le nécessaire.
Détail au post briefing

- Tour libre. Reposez-vous, échangez vos histoires, profitez-en avant qu'il ne soit trop tard.

Deadline : Samedi 27 mai au soir.

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Lun 22 Mai - 1:25

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Elle venait de poser une couverture de survit sur l'enfant lorsqu'un des soldats Natus arriva en courant vers elle, le visage décomposé d'inquiétude. Il se pencha sur l'enfant, le serrant dans ses bras avant de se relever en le tenant contre lui. Après, un léger geste de la tête, et une bénédiction en guise de remerciement, il s'éloigna en courant vers l'un des couloir, avant même qu'elle ait pu dire quoi que se soit où le remercier, probablement pour confier l'enfant à leurs « médicastres ». Elle fut soulagé de savoir qu'il serait pris en charge et qu'elle n'aurait pas à l'abandonner derrière ce tas de gravât, où son espérance de vie aurait été plus que réduite.

Alors qu'elle se retourner pour jeter un œil sur l'étendu des dégâts dans la salle, elle vit Adam arriver près d'elle. Il voulait savoir d'où venait le gamin quand il s'était fait descendre. Elle lui répondit un peu sèchement. C'est vrai quoi, elle était là pour soigner, pas pour déterminer d'où étaient parti les blessés avant de se faire descendre.

Elle s'était baissé pour ramasser son sac et la couverture de survit que le Natus avait abandonné derrière lui, lorsqu'elle remarqua quelques gouttes de sang qui perlaient sur son treillis, elle leva les yeux et remarqua qu'elle provenaient d'une blessure à la main d'Adam. Elle se releva et lui prit la main pour l'examiner. Ce n'était pas très grave, une coupure peu profonde. Elle sorti de la poche de son gilet une petite fiole de désinfectant, une gaze et un pansement qu'elle donna au jeune homme.

- « Nettoyez bien la plaie et mettez-y le pansement. Je vais voir si personne d'autre n'a besoin de moi. »

Elle se doutait bien que c'était un vœux pieux. Avec la brutalité des combats, ça serait bien le diable si tout le monde s'en était sortie avec aussi peu de dégât qu'Adam et McKay. Le scientifique, lui n'avait absolument rien, Coralie s'en était assurée d'un coup d’œil rapide avant de partir vers le centre de la salle.

Coralie passa près de Karola pour se rendre auprès des victimes plus gravement touchée. Un simple coup d'œil à la lèvre tuméfié de la soldate lui indiqua ce qu'elle avait à faire. ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps, sauf si la Major avait d'autres blessures. Elle s'approcha rapidement d'elle.

- « A part votre lèvre, vous êtes blessée ailleurs ? » demanda-t-elle vivement

Karola laissa l'infirmière jeta un œil à sa lèvre qui commençait à la gêner sérieusement et très calmement lui répondit :

-" Le tir que j'ai reçu tout à l'heure a endommagé mon gilet sur le flanc. Je crois que la chaleur du plasma à provoqué des brûlures."

-"Enlevez le, pendant que je soigne votre lèvre." répondit l'infirmière. Puis sans attendre, elle sorti de son gilet son scalpel qu'elle garda à l'intérieur de sa main. Inutile d'affoler inutilement sa patiente, même si elle doutait que la Major pouvait être impressionné par cet objet.

Karola acquiesça et obéit à Coralie, elle retira prudemment son gilet MOLLE et jeta un coup d'œil dessus. La partie touchée par le plasma avait fondu, tout comme sa lampe de poche qu'elle avait rangé dans la poche située à cet endroit. En redirigeant son regard vers Coralie elle la vit avec un scalpel à la main comprenant ce qu'elle s'apprêtait à faire.
]
-"Faites ce que vous avez à faire Deltour, je vous fais confiance."


Un coup d'œil au torse de la major informa Coralie que le tir n'avait pas atteint la peau. Frei aurait quelques douleurs pendant quelques temps, dues à l'impact, mais rien de plus que quelques bleues. Sa lèvre avait été plus sérieusement touchée. Une grosse poche de sang s'était formée sous la légère muqueuse. Là encore rien de vraiment grave, juste douloureux et désagréable. L'infirmière rit un peu de la réponse de Karola. Décidément, la Major était vraiment un animal à sang froid.

-"Je vous promet que votre sourire restera aussi irrésistible... ."

Elle posa une main sur la joue de la jeune femme, plus pour lui indiquer qu'elle allait agir que pour la maintenir, avant de donner un léger coup de scalpel à la limite entre la lèvre et la peau du visage, ainsi la citatrice resterait très discrète.

-"Laissez saigner. Il faut que la pression diminue."
Elle lui glissa dans la main un petit tube de pommade antibiotique. "Quand ça aura cessé de saigner, mettez une petite noisette de cette pommade, puis remettez en trois fois par jour pendant trois jour.

Karola ferma les yeux dès l'instant que Coralie posa sa main sur sa joue et elle se laissa faire. La sensation de coupure comparable à celle que l'on peut ressentir lorsqu'on se coupe avec du papier ne fut rien en comparaison du soulagement qu'elle ressentit lorsque le sang fut libéré de sa prison. Elle attrapa la compresse que Coralie lui tendait puis l'appliqua sur sa lèvre tout en écoutant ses instructions. Elle se saisit du tube de pommade qu'elle rangerait ensuite dans son gilet.

- "Merci...et bon courage" cru t-elle bon de rajouter en jetant un regard vers les autres qui auraient besoin de plus de soin qu'elle.

« Merci, je crois que je vais en avoir besoin » répondit l'infirmière, s'éloignant déjà vers un des Atlantes avachit contre un morceau de mur et qui semblait avoir été bien plus sérieusement blessé que ce qu'elle avait vu pour l'instant. Elle ne pouvait pas encore voir de qui il s'agissait, mais pensait à Matt ou a Alek. Ça allait être une vrai partie de plaisir !

S’éloignant de Karola en direction des deux soldats mal en point qu’elle avait repéré plus loin, elle croisa Sheppard. Il avait le visage couvert de sang, mais il était debout et il marchait, il n’avait pas l’air trop amoché. Elle l’attrapa au vol par le bras.

“Colonel. Laissez-moi regarder votre visage.”

L’homme était vers la porte, venant de finir sa discussion avec Adam. Il se retourna, toisant son équipe prête à se diriger vers Mckay, mais il fut pris de court par Coralie, la saisissant au bras. Il ne se rentait pas bien compte de son état, certes quelques douleurs lancinantes, mais il faisant avec. Il toisa Coralie, l’œil luisant.
« Hum… les urgences ont été traitées ? Je peux attendre, mon tour » Il toisa non loin, l’état des deux zigotos pro de la mitrailleuse. « Même si je ne suis pas contre un soin magique de tes mains » dit-il avec un rictus au coin, pour la faire rire, évoquant son bon de Noël.

L’infirmière rit de l’évocation de ses “soins magiques”. “Pour les urgences, j’y vais. Mais puisque je te tiens, laisse moi m’assurer que tu peux attendre ton tour.” Juste une arcade ouverte et de belles ecchymoses. “Je vais m’occuper des autres, et je reviens pour toi. Il faut recoudre cette arcade, même si la cicatrice sur l’œil te donne un petit air canaille tout a fait charmant !”

Il ricana « Fait donc » Il se baissa pour qu’elle puisse le tripatouiller et il lui indiqua les zones où il avait mal. Rien de bien grave pour le moment. « Un véritable bad boy ! Que du rêve » Il ricana « A tout à l’heure ma bonne fée » Il comptait appeler Atlantis, donc ça tombe bien qu’elle aille soigner d’autres personnes

Arrivé prés de lui, elle réalisa qu'il n'était pas seul. Il s'agissait bien de Matt. Il avait perdu son casque, et serrait ses poings sur ses oreilles en gémissant. A coté de lui se trouvait Alek.

Elle s'agenouilla auprès du ranger et fronça le nez en voyant la brulure qui s'étendait sur le coté du visage du ranger. Ce n'était pas joli joli, mais bon, elle savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparence. Ce qui l'inquiétait plus, c'était que la brulure semblait avoir atteint ses membres supérieurs et que sa chemise semblait avoir fusionné avec sa peau.

Tout en examinant le jeune homme elle s'adressa à Alek.

- « "Alek, comment tu te sens ? »


"Imhotep Coco juste un peu mal sur le cote , j'aurais un joli bleu. On dirait pas mais il est lourd Matt qd on se le reçoit dessus"

Elle sourit.

- « Je m'occupe de Matt et ensuite ça sera ton tour. »

Elle sorti de ses poches ce dont elle aurait besoin pour soigner Matt, tout en lui expliquant ce qu'elle allait faire.

-"Avant toute chose, je vais vous donner un anti-douleur... mais je préfère vous prévenir... même avec ça, ça va faire mal."

Matt était appuyé contre ce qui restait d'un muret, les mains étaient fortement appuyées sur ses oreilles. Bordel, même avec ça, il ne parvenait pas à interrompre ce fichu écho. Cela le rendait dingue. Il ne percevait rien d'autre de l'environnement sonore et c'était loin d'être son seul sens mis à mal. Difficile d'ouvrir l'œil droit sans ressentir une forte douleur. "QUOI" gueula-t-il d'un voix forte.

Coralie fit la moue. Visiblement, le jeune homme avait souffert au niveau des oreilles aussi. Elle s'approcha et tenta de lui enlever les mains de ses oreilles pour les examiner avec l'otoscope qu'elle venait de piocher dans ses affaires. Elle ne prit pas la peine de lui répondre il était clair qu'il ne l'entendait pas.

Une main se posa sur la sienne avant de l'écarter. Ses doigts filèrent sur son crâne endolori. Bordel, il a l'impression d'assister à un concert des cloches en direct. ça sonne là dedans et plutôt fortement. Matt se laisse faire multipliant les soupirs qui s'échappent de ses lèvres.

Coralie se dépêcha d'examiner les oreilles du ranger. Elle savait que la patience du jeune homme était plus que limitée quand il était blessé. Elle fut soulagée de constater que ses tympans n'étaient pas déchirés, juste légèrement contusionnés par le souffle de l'explosion. D'ici quelques jours, il n'y paraitrait plus. Son torse brulé avec la chemise, ainsi que son visage l'était plus. Elle commença par sortir une ampoule d'anti-douleur, prenant la peine de la montrer à l'homme pour lui faire comprendre ce qu'elle allait faire. Il fallait qu'il soit un peu ensuqué avant qu'elle ne puisse tenter de lui enlever sa chemise et de soigner son visage.

Beaucoup de choses n'allaient pas chez le Ranger. Il était complétement désorienté par la perte brutale d'un de ses sens. il ne parvenait plus vraiment à distinguer d'où venait aussi cette fichue douleur. Son crâne, son bras, sa joue....Et voilà l'autre qui agite un truc devant ses yeux. Il eut le mauvais réflexe de vouloir l'attraper comme un gamin à la foire. Seulement là, son geste fut bien trop lent. Le petit objet avait déjà disparu. Il ne comprenait pas grand chose. "KESKIPASSE ?" gueula-t-il aux oreilles de celle-ci.

"JE VAIS VOUS SOIGNER"
Hurla l'infirmière, espérant qu'il l'entende "VOTRE SURDITÉ NE SERA QUE PASSAGERE... SI VOUS SURVIVEZ ASSEZ LONGTEMPS POUR QU'ELLE GUÉRISSE"

Les lèvres de Coralie s'agitent, il n'en perçoit pas un mot mais uniquement un fond sonore lointain incompréhensible. ça en est déroutant et ça fiche clairement la trouille.

Coralie roula des yeux en comprenant que malgré ses hurlements, il n'avait rien compris et qu'il commençait à flipper. Elle décida qu'il valait mieux qu'il ne soit pas trop vif pour le reste de ses soins. Elle ajouta une dose de morphine (une bonne dose) à l'anti douleur de base, ainsi qu'une dose d'antibiotique à diffusion lente, avant de lui planter l'aiguille dans le bras "ça va aller Matt" murmura-t-elle, plus pour elle que pour lui.

"Comprend rien..."
lâcha-t-il faiblement en croisant le regard du toubib. C'était plus pour elle, qu'elle en soit consciente. Lui ne pouvait rien faire de plus que de la laisser s'occuper de lui. La main indemne posée sur le crâne, il patiente du mieux qu'il peut.

La française lui caressa doucement le front pour le rassurer, attendant que le mélange qu'elle venait de lui injecter fasse son effet, ce qui ne prendrait pas plus de quelques instants vu la dose et le mélange. Quand elle estima que le moment était venu elle commença à s'occuper de son visage. Il était vraiment brulé, et il était difficile de lui faire un pansement. Après avoir nettoyé soigneusement la partie touchée, avec du sérum physiologique, avant d'y appliquer une pellicule de mélange d'huile essentielle réputées pour leur action cicatrisante, anti-inflammatoires et antibiotiques, avant de lui étaler une épaisse couche de pommade plus conventionnelle. Ensuite, elle commença à s'intéresser à son bras, où ses vêtements avaient fusionner avec sa peau. Elle serra les mâchoire à sa place avant de murmurer "je suis désolée Matt, mais là, ça va faire mal."

Le cocktail détonnant eut un effet rapide levant les angoisses du Ranger. Immobile, il ne pensait plus qu'aux doigts de celle-ci sur son visage. La peau y était pourtant très sensible mais au fil des minutes il appréciait presque cette sensation de caresses froides sur sa peau. Encore quelques minutes de ce traitement et elle serait parvenue à le bercer. D'autres mains vinrent se plaquer sur lui le maintenant en place. ça, ce n'était pas bon. Par réflexe, Matt chercha à modifier sa position. Cela s'avéra impossible. "LACHEZ MOI" gueula-t-il.

"Chut," lui répondit-elle doucement, tout en continuant ses caresses sur son visage pendant quelques instant, quand il voulu se débattre sous les mains qui étaient venue à son secours pour le maintenir "Ne t'inquiète pas. Je vais m'occuper de toi"

Elle savait qu'il ne pouvait pas l'entendre, mais c'était important pour elle de le lui dire. Quand il lui sembla suffisamment "parti", elle commença à s'occuper de ses blessures les plus graves. Pour commencer, elle déboutonna précautionneusement la chemise du ranger avant de la lui retirer, commençant par le coté non blessé. Des gouttes de sueur se formèrent sur son front quand elle attaqua la partie blessé, officiant aussi délicatement qu'elle le pouvait, utilisant son scalpel quand il était nécessaire de découper le tissus pour éviter de trop tirer sur les chairs. Il resterait des bout de textiles dans les plaies, mais ça se serait le problème des chirurgien de la cité, à leur retour. Son boulot à elle était de limiter les dégâts et d'éviter qu'une infection ne l'emporte avant leur retour sur la cité.

La présence de ces mains étrangères sur lui ne lui plaisait pas mais il ne pouvait malheureusement pas riposter. Trop focalisé sur cette emprise, il ne sentit à peine qu'on le libérait de cette chemise détrempée jusqu'à ce qu'il ne ressente les premiers tiraillements de l'avant bras. Là ça se gâtait. Il fit du mieux qu'il put pour prendre sur lui mais gémit à plusieurs reprises avant d'être finalement libéré du textile et de l'emprise des autres. La main gauche essaya de se poser sur son membre blessé, les chairs étaient trop à vif pour que ce soit possible. Point positif, il ne cessait de bouger les doigts et poignet comme pour espérer évacuer sur ce surplus de chaleur.

Le fait qu'il bouge en permanence ses doigts rassura Coralie. Les brulures, bien que profonde n'avaient visiblement pas endommagé les terminaisons nerveuses. Une fois qu'elle eut débridé soigneusement la plaie, elle y appliqua son mélange d'huiles essentielles avant de lui faire un bandage à base de tulle gras.

Quand elle eut fini, après lui avoir à nouveau caressé doucement le front, elle glissa dans sa main un flacon de « potion magique rose ». Il allait avoir besoin d'un bon coup de fouet avant de pouvoir rentrer sur Atlantis. Bien sûr, comme c'était la deuxième dose qu'il prendrait en quelques heures, il y avait des chances pour que son corps le lui fasse payer dans les jours à venir, mais à ce moment là, un regain de fatigue serait probablement le cadet de ses soucis.

Le cas de Matt étant réglé, elle ramena son attention sur les deux autres blessés. Alek semblait souffrir, mais elle ne voyait pas de plaie ouverte ni de saignement. Pedge de son coté avait été blessée à l'épaule. Son treillis était déchiqueté et noir de sang. Elle aussi aurait besoin d'un traitement antibiotique préventif. La jeune femme soupira, elle se demanda si elle n'aurait pas du embarquer encore plus d'ampoules de ce médicament. Mais il lui faudrait bien faire avec ce qu'elle avait. Peut être que les Natus avaient des médications avec des effets similaires ?

Elle décida de commencer par examiner la jeune femme. Mais avant ça, elle lui tendit deux comprimés d'anti-douleur et un d'antibiotique. Les effets seraient moins rapide que par injection, mais elle préférait réserver ses ampoules injectables pour les blessés plus graves... c'est à dire ceux qui ne tenaient même plus sur leurs jambes. Pedge, elle au moins était debout, et elle avait même été suffisamment en état pour lui donner un coup de main en tenant Matt.

- « Prenez ça, ça soulagera votre douleur, et évitera une infection trop rapide de la plaie. »

L’infirmière demanda à la soldate de s'asseoir et de retirer sa chemise, espérant qu'elle portait un débardeur dessous... encore que, connaissant les deux loulous mal en point qui les accompagnaient, peut être que la vue d'une belle femme en sous vêtement leur redonnerait un regain de vitalité.

Lorsque Pedge se fut exécutée, dévoilant un débardeur noir, l'infirmière nettoya la plaie avant de la palper. Elle pinça les lèvres en sentant un corps étranger sous la peau. Mais pour le moment, il devrait rester là. Elle n'était pas équipée pour ce genre d'intervention, et vu son emplacement, l'éclat ne risquait pas d'apporter de complications immédiates. Elle désinfecta soigneusement la plaie avant d'y apposer un bandage à défaut de pouvoir y apposer des points. Les berges de la plaies étaient bien trop déchiquetées pour permettre ce genre de chose, et de toute façon, elle préférait ne pas refermer la plaie vu qu'il faudrait en extraire les fragments à leur retour sur la cité.

- « Voilà. Ça devrait vous permettre d'attendre notre retour. Mais il faudra faire retirer cet éclat. »

« Merci Madame. Je passerai à l'infirmerie à mon retour. » répondit la soldate.

Coralie hocha la tête avant de se tourner vers Alek.

- « Bon, maintenant, à nous ! »

Elle s'approcha et s’accroupit à coté de lui avant de palper sa poitrine et son flanc, cherchant du bout des doigts à détecter une fracture ou un gonflement pouvant indiquer une hémorragie. Elle ne sentit rien d'autre que la crispation des muscles du soldat sous ses doigts.

Elle se rapprocha de son visage, du bout de l'index, elle écarta sa paupière, puis sa lèvre pour observer ses gencives. Elle savait qu'en qu'a d’hémorragie interne, les muqueuses devenait blanches. Ce n'était pas le cas pour le jeune homme.

- « Tu t'en sors pas trop mal » lui dit-elle doucement. « Tiens, prend ça, ça te soulagera. » ajouta-t-elle en lui tendant un anti-douleur.

Elle les laissa pour retourner vers le Colonel Sheppard. Son arcade ouverte nécessiterait probablement quelques points. Elle le trouva devant la porte en train de discuter dans sa radio. Il clôturait sa conversation, alors que la porte se refermait avec un “rabat-joie” des plus intriguant.

“Qui est le rabat-joie qui te fais des misères ?” demanda-t-elle “Non, laisse moi deviner. Mr Hoffmann ?”

John se tourna en découvrant Coralie, ne pouvant s’empêcher de ricaner à nouveau. [#1155cc]« Oui, il est vilain ! »[/color] répliqua-t-il sur un ton enfantin pour la forme.

Elle lui sourit. “Je ne doute pas que tu le lui fera payer à un moment ou à un autre.” répondit-elle en posant son sac à dos. “Tu veux bien t’asseoir ? Je crois que j’aurais du mal à me procurer un marchepied ici.”

« Oh, tant qu’il me donne bel et bien mes boîtes de cookie… je n’ai pas de raison de l’emmerder. Quoique, rien que pour s’être foutue de ma gueule, je crois que… » Il eut un regard au coin. Elle lui donnait de mauvaises idées. Il se baissa, pour s’asseoir sur le sol de la grotte, étendant une jambe tout en repliant une autre « Je le crains aussi. Ils vont comment nos casse-cous ? »

-”Arrêtes, tu adores le mettre en boite, avec ou sans excuses, alors.”
répondit-elle en riant alors qu’il s’installait.

Elle sortit son matériel de son sac et commença à examiner la plaie pour la nettoyer tout en répondant.

-“Alek, ça devrait aller. Des contusions, mais visiblement rien de bien méchant. Pedge, il faudra qu’elle se fasse opérer en rentrant, pour enlever les éclats de balle qui sont restés sous sa peau. Celui qui m’inquiète le plus, c’est Matt.”

Elle resta silencieuse un instant, le temps d’enfiler le fil de suture sur l’aiguille avant de reprendre.

-“J’ai fais du mieux que j’ai pu pour le soulager et éviter que ses blessures s'aggravent, et je lui ai conseillé de prendre une fiole de “potion rose”. Mais, on est tous les deux conscient que si les choses s’éternise, il va avoir un contre-coup qui risque fort de le rendre totalement inutile pour les combats.”

« Non c’est faux » fit-il par pure mauvaise foi. Il se le reconnaît, il avait besoin d’un peu de légèreté pour décompresser et surtout calmer la tension de ses muscles. Il se doutait que la suite allait être difficile. Il écouta attentivement Coralie… hum, l’état de Matt était plus inquiétant qu’il n’avait voulu le croire. Il fit une petite moue pensive. « S’il ne tient pas le coup, on le ramène sur Atlantis, pas besoin de risquer sa mort inutilement. Surtout que ce n’est que l’apéritif là !  »

“Ah… mince, si j’avais su, je lui aurait pas dit de prendre la potion magique, parce que là, il doit être regonflé à bloc et à moins de l'anesthésie avec un fusil hypodermique, y’aura pas moyen de lui faire quitter la mission.”

Elle lui sourit gentiment.

“Je suis désolée, mais ce sera moins agréable que la dernière fois.” dit-elle avant de se pencher sur son visage pour faire le premier point.

Il esquissa un rictus. « Bon, il va tenir le coup ? Oui ou non ? Sinon, je me lève je l’assomme s’il est trop pénible, je le balance dans la porte et on n’en parle plus » Il la regarda sérieusement, mais tout en restant chaleureux dans sa voix. Il fixa sa tête prêt à supporter la douleur[color=#1155cc. « Hum…ça se paiera en bisous magiques »[/color] cela était sorti tout seul.

-”Ne vous inquiétez pas. Normalement ça devrait aller.”

Elle éclata de rire quand il évoqua les bisous magiques. Il faut reconnaître que la jeune femme avait tendance à en parler régulièrement.

-“ Dés que j’aurais fini, t’y aura droit. J’espère que ça ne m’attire pas les foudres de Nathalie. Ceci étant dit, je pense que si c’est pour la bonne cause, elle me pardonnera.”

« D’accord » Il lui donne une petite tape sur le bras « Tu, pas vous » en lui faisant une mimique ironique. Ça allait finir par rentrer. « Oh oui, tant que tu ne laisses pas de trace de rouge à lèvre, ça fera tâche avec le bleu de mes ecchymoses » dit-il espiègle comme tout. Et au pire, pas obligé de dire à Nathalie que Coralie lui avait fait un bisou magique si elle avait tant peur que ça. Après bon, étant son amie, la belle rousse devait se douter que l’infirmière ne ferait rien de plus. « Enfin, quand tu m’as embrassé en mission elle n’a rien dit me semble » cela, lui était revenu d’un coup.

Coralie suspendit son geste pour le deuxième point. Elle ne se rappelait plus de cet incident.
“Je t’ai déjà embrassé ? En mission ?... Ecoute, je ne veux pas te vexer, mais cet événement ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. C’était quand ?”

John ricana. « Quand on explorait la fantastique pour le nouveau site alpha. Tu étais prise de délire dans un château de princesse et tu m’as pris pour ton prince »

L’infirmière se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux. Elle ne se rappelait pas de ce qui s’était passé après avoir été piquée par l’araignée, elle avait eut l’impression de vivre un rêve éveillée, et effectivement, elle se rappelait avoir rêvé qu’elle embrassait John, mais pour elle ça ne s’était jamais passé vraiment. Même si elle avait été la cible des moqueries vaguement jalouses de ses collègues. Elle se racla la gorge avant de se re-concentrer sur son travail.

“Ah, oui… cette fois là… Oui non, mais j’avais une très bonne excuse hein.” Malgré elle elle se sentit sourire, elle avait quand même envie de le taquiner. “J’espère que ce baiser n’a pas été trop traumatisant pour toi.” ajouta-t-elle en tendant le point un peu plus brusquement que nécessaire en lui lançant un regard espiègle.

Il pouffa essayant de ne pas trop bouger pendant qu’elle lui faisait des points. Mine de rien ça picote quand même. « Mouai mouai » Fit-il pour la taquiner. Il eut une petite moue quand elle sera un peu le point, lui jetant un regard, la vilaine « Oh tellement, j’en ait fait encore des cauchemars ! »

Coralie pouffa. “Roh, vous m’en voyez désolé mon cher ! Je peux demander à Isia de vous prescrire quelque chose pour vous soutenir dans cette épreuve.” dit-elle en serrant délicatement le dernier point.

“Je m'en passerai. Je vais me faire railler.  J'ai déjà suffisamment à subir avec notre anglais “ il lui fit un rictus malin.

Elle rangea l’aiguille dans le contenant prévu pour les objets destiné à la stérilisation, les gazes ensanglanté et le fil dans celui des déchets destiné à l’incinération (oui, oui, ce n’était pas parce qu’ils étaient en mission qu’elle allait laisser traîner partout des déchets médicaux) avant de poser délicatement un pansement sur la plaie.

“Voilà” reprit-elle plus sérieusement “Il te faudra passer à l’infirmerie à notre retour pour faire changer le pansement. Je me doute que tu ne pourras pas le garder aussi propre qu’il le devrait. Dans quelques jours, tu viendras me voir pour que je t’enlève les points. Normalement, tu ne devrais garder qu’une très fine cicatrice qui ne déparera pas ton beau visage. J’ai travaillé aussi soigneusement que possible, je ne voudrais pas que Nathalie me reproche de t’avoir abîmé le portrait” précisa-t-elle en ricanant. “Et maintenant ? tu le veux ton “baiser-guéritout” ? Tu as été sage, tu l’as bien gagné.”

Machinalement il toucha son pansement pour mieux le visualiser. En effet il n'était pas certain de le garder propre ni de le garder tout court.  “Oh pire ça me fera une blessure de guerre en plus. Je pourrai me vanter d'avoir tuer un originel au corps à corps.  Avec preuve” il ricana de sa bêtise. Il sourit en levant les yeux. “Bien entendu. J'ai été sage que pour ça” bon il devait pas sentir bien bon non plus à cause de l’œuf même s'il avait pu essuyer ses vêtements.  

Coralie rit à nouveau avant de se pencher vers John pour lui offrir son baiser. Après tout il l'avait bien mérité. Ensuite, elle laissa errer son regard sur le désastre qui les entourait avant de déclarer :

- "Nos amis Natus ont peut être besoin d'aide. Je vais aller voir si je peux me rendre utile."

Elle lui fit un nouveau clin d’œil.

-"Dans la mesure du possible, essayez d'épargner votre pansement, et accessoirement, d'éviter de vous faire tuer. Je détesterai devoir annoncer à Nathalie qu'elle est veuve une nouvelle fois !" ajouta-t-elle d'un ton taquin avant de se diriger vers un groupe de "médicastre" Natus.

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Mar 23 Mai - 19:52

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Alek Hamilton


J’étais dans les vappes complet pendant plusieurs minutes, peut être deux ou cinq max. Malgré l’idée de Matt pour nous éviter une mort certaine, la déflagration avait quand même été importante. Mais le pire pour moi avait été de me recevoir sur la tronche un Eversman projeté comme un boulet de canon. L’impact me coupa le souffle et après je vis 36 pins up ( ouais les chandelles c’est pour les enfants). Quand j’émergeais enfin, je poussais Matt pour pouvoir bouger et là je sentis une douleur assez violente dans le flanc...putain ce con m’avait surement cassé ou fêlé une côte. Je me tournais de suite vers Kalash, qui allait très bien et aboyait à côté de Matt. C’est là que je vis sa manche en feu et que je m’empressais d'éteindre en tapant dessus pour étouffer le feu. A ce moment là je n’avais pas encore vu l’état de son visage et je n’avais pas réalisé que ce premier round avait été gagné.

Matt Eversman


L’explosion avait été forte, beaucoup trop forte. L’onde de choc l’avait projeté violemment décollé du sol, projeté en l’air. Il aurait pu se réjouir d’être un Matt volant, d’avoir plané si vite . Il ne s’en souviendrait même pas. La déflagration avait eu raison de lieu, ce fut un homme inconscient qui percuta brutalement son coéquipier. Plus de son, plus d’images chez le Sergent Maître qui payait très cher son grain de folie.

Alek Hamilton


Le feu sur la manche de Matt était stoppé et c’est là que je vis son visage...double face en personne. Ah ben là il allait avoir un peu plus de mal à pécho. Il n’avait pas encore repris connaissance. Je vérifiais ses signes vitaux, pouls ok et il respirait. Donc il n’était “que” dans les vapes. Sérieux me dites pas que je vais devoir jouer le Prince avec la Belle aux bois dormants? Je lui donnais de petites tapes sur le visage pour qu’il reprenne ses esprits. J’espérais pour lui qu’il était résistant à la douleur car les brûlures au visage c’était le pire je crois.

Matt Eversman


Nan mais c’était quoi ces tapes incessantes ? Cela devenait agaçant. Evelyn avait décidé de lui pourrir son réveil ou quoi ? Ne pouvait-elle pas comprendre qu’il était crevé et avait envie de faire une grasse matinée. De petits signes témoignaient de son éveil prochain : la tête effectuait de petits mouvements de gauche à droite, les doigts étaient agités. Il finit par ouvrir les yeux lâchant un long soupir avant que ce dernier ne se transforme en plainte, la vague de douleur s’empressant d’arriver jusqu’à son cerveau. La réalité étant beaucoup trop violente, il s’empressa de refermer les yeux espérant retourner dans les songes.

Alek Hamilton


Non mais c’est qu’il était difficile à réveiller la Princesse là...Aaahh enfn je vis quelque signes de réveil La tête qui bouge et il recommençait à bouger. Donc autre nouvelle il n’était pas dans le coma. Ben mon gars tu vas souffrir le martyre dans 3….2…..Et voila, il ouvrit à peine les yeux et les referma de suite en grimaçant. Je pris la radio pour informer Sheppard et surtout Coralie qu’on avait un blessé et qu’elle soit prête pour des soins.

// Ici le soldat Hamilton, le sergent Maitre Eversman est brûlé au visage et peut être aussi au bras. Merci de me dire où est Coralie que je lui amène la merguez humaine au plus vite.//

J’avais percuté qu’il n’y avait plus de combat mais je ne savais pas où était notre infirmière de choc et je me voyais mal perdre du temps à la chercher.

Matt Eversman


Bordel, c’était quoi ce délire ? Chaque rictus, chaque mouvement lui soutirait une grimace de douleur et cela ne faisait que le faire davantage souffrir. C’était un cercle vicieux. Foukoudav. L’ouverture de l’œil droit s’avérait être une véritable galère. Il abandonna l’idée essayant de constater les dégâts du bout des doigts. Il fut incapable de toucher une partie de son visage, beaucoup trop sensible, trop chaud. Il y avait même une espèce d’odeur de cochon grillé. C’était juste ignoble. Quelque chose toucha son épaule ou plutôt quelqu’un. La vision était trouble mais il reconnut les contours du visage de son pote de galère.
« Alek. » murmura-t-il. « keskisepasse. »


Alek Hamilton



Je voyais bien que Matt souffrait et c’était normal. Franchement là il aurait fait son superman il aurait été soit barge soit...ben barge en fait. Ma radio grésilla et je reçus une réponse, je m’attendais pas à ce que ce soit le major Frei mais au moins j’avais mes réponses.

// Hamilton, ici Frei. Nous nous sommes regroupés en face de la Porte. Avez-vous besoin d'aide pour le transporter? Quel est votre état ?//

//Merci pour les infos, pas besoin d’aide pour le transporter. J’ai juste quelques douleurs aux côtes suite à un choc//

// Bien reçu Hamilton, on vous attends.//


Je délaissais ma radio et pris doucement le bras de Matt pour le soulever. Je l’aidais à rester debout parce qu’entre le souffle de l’explosion, le choc de l'atterrissage et la douleur je doute qu’il soit en état de marcher sans aide.

”- L’explosion t’a brûlé au visage, je t’amène de suite voir Coralie pour que tu sois soigné. Et désolé pour toi mais du coup je serais le seul beau gosse de la cité.”

Je récupérais la télécommande de Godzilla pour le faire rouler avec nous et Kalash marchait à côté de Matt.

”-En tout cas merci sans ton idée on y passait tous les trois.”

Matt Eversman


“JE COMPRENDS RIEN” gueula-t-il à son coéquipier en remarquant le mouvement de ses lèvres. Aucun son ne lui parvenait, c’était atroce. Il tapa à plusieurs reprises sur ses oreilles mais cela ne ramena pas le son. ça , ça craint. Hamilton lui tendit une main, il ne chercha pas à comprendre et l’attraper. Il le remit sur pieds stabilisant sa position. Olala le sol n’était pas très stable et les premiers pas furent très laborieux. Bordel que ça brûlait ce truc. Il eut une espèce de lueur de lucité. Le feu ça brûle, l’eau ça mouille. Il fallait de l’eau. Ses doigts se crispèrent autour de la veste du Panda pour lui faire comprendre de s’arrêter. La gourde fut attrapée et rapidement vidée entre son crâne et son bras ce qui lui fit lâcher des soupirs de satisfaction.

Alek Hamilton




Non mais pourquoi il me gueulait dessus pour me répondre? Oh merde oui les oreilles s’étaient mises en sourdine à cause de l’explosion. A chaque fois j’oubliais cet effet néfaste des grenades qui explosaient pas loin. Je ne voyais pas trop comment lui expliquer qu’il était brûlé avec des gestes. Heureusement il prit l’aide que je lui donnais et on continuait à marcher vers la porte. Le chemin de retour n’était pas facile à cause des corps ou des morceaux de corps qui jonchaient le sol. Godzilla fut bloqué plus d’une fois mais la priorité était Matt.

Je le sentis tirer sur ma veste pour que je m’arrête , ce que je fis et je le vis s’asperger d’eau. Ouais ça allait soulager sur le coup mais il avait surtout besoin de soins. Une fois qu’on eu rejoins les autres à la porte, je laissais Matt aux soins de Coralie. L’infirmière de choc s’occupait déjà des autres bobos de l’équipe mais je crois que là Matt pouvait pavaner car il allait avoir la palme de la blessure la plus grave. En attendant que ce soit mon tour, je m’occupais de Kalash en lui donnant à boire.

Quand ce fut mon tour: bilan juste un bobo...mouais j’avais quelques doutes parce que je galérais à respirer. Ce n’était pas embêtant mais pour courir si j’en avais besoin ça risquait de peut être me poser quelques problèmes. Je m’éloignais du groupe pour aller débloquer Godzilla qui était bloqué pas loin. Ce courageux robot était coincé contre la tête d’un Wraith, je donnais un grand coup de pied dedans pour que le robot puisse rejoindre tout le monde à la porte. Pendant que chacun parlait avec d’autres membres de l’équipe, j’allais vérifier que la mitrailleuse avait bien refroidi. Ce n’est pas que je ne voulais pas parler aux gens mais il y avait un peu de ça. Je voulais rester concentré sur mes trucs à faire si jamais une nouvelle attaque arrivait.

Sheppard:
Sheppard faisait le tour de l’équipe, commençant, par Hamilton qui entretenait sa nouvelle chérie.
« Hamilton. Vous vous sentez comment ? »

Alek:
Je relève la tête en voyant le big boss arrive, " je suis ok "

Sheppard:
« Bien. Vous avez fait du bon boulot avec le sergent. Vous formez une bonne équipe, même si cela nous a coûté le canon. Il sera remplacé par une mitrailleuse supplémentaire. » Il lui fit un sourire « Pour le moment, je vais attendre de rencontrer les autorités Natus, mais attendez-vous à devoir utiliser en duo les mitrailleuses, si Matt est en état pour le faire. »

Alek:
" Pour le canon nous n'avions pas le choix, les Wraiths étaient en train de le braquer sur nous. Je ne sais pas s'il sera encore sur pied...ça puait un peu la merguez qand mm "

Sheppard:
« Oui et le pire est à venir, vu ce qu’ils ont failli nous donner comme cadeau. Un beau bébé Alien tout frais. » Il hocha la tête « Je comprends, de toute façon, vous serez plus efficace avec nos armes que celle des Natus » Il regarda Godzilla « Vous vous sentirez capable de faire une petite formation expresse pour qu’ils sache utiliser la mitrailleuse ? »

Alek:
Il venait bien de dire Alien? comme dans les films? rohhh ca va partir en vrille cette mission. " Qui? les Natus? et un alien de quel style? " Ah ben là ma curiosité était piquée.

Sheppard:
John hésita à lui dire : non les Wraiths pour rire. « Oui les Natus, sauf si vous voulez montrer vos talents aux Wraiths » Il lui fit un rictus amusé. En tout cas il avait attiré la curiosité de l’homme. « Oui, les Wraiths transportaient un œuf similaire à celui dans le film Alien, avec une jauge de charge. Quand on l’a ouvert, il y avait une sorte de créature informe, avec des griffes et des crocs une belle saloperie. Bien moins classe que les Aliens du film par contre »

Alek:
Je rigolais à la remarque de John. C'était peut être pas le bon moment mais j'appréciais toujours un bon mot " Je pense que je leur ai déjà montré mes talents, mais en ingrats qu'ils sont , ils n'ont pas eu l'air ravi" Bon ben merde moi je rigolais avec Alien, mais pas les Wraiths " de toute façon j'ai toujours trouvé les bébés moches ...dans le film ils n'aiment pas le feu, peut être que ceux là aussi "

Sheppard:
John pouffa un peu à son tour. L’humour ne fait pas de mal pour se détendre, surtout dans ce contexte. « Pas bête… il résiste aux balles Natus, mais à une faiblesses aux armes blanche… le feu c’est à garder de côté » cela était peut-être pas vrais, mais bon, pourquoi pas ? Les wraiths l’avaient bien rendu résistant aux armes Natus ne pensant peut-être pas au feu. « Bon j’espère qu’on va pas en recroiser d’autre, mais sinon à essayer… » enfin quand ils ont éclos, car sinon cela allait alimenter l’œuf.

Alek:
Franchement je n'avais pas trop envie de rencontrer un de ces spécimens mais vu le leitmotiv "foupoudav" de la mission, y'en avait bien un qui allait m'attaquer.... " on verra bien, de toute façon c'est une mission suicide depuis le départ, alors un peu plus, un peu moins... let's go for fun"

Sheppard:
Ce mec était incroyable. Il ricana « On va essayer de rentrer vivant quand même… après avec ou sans tous les morceaux c’est autre chose »

Alek:
" Du moment qu'il me reste une main pour tenir une bière..." Oui je pouvais paraître fou ou insensible, mais à force j'avais l'habitude de mettre les pieds dans l'inconnu mais surtout être dans la merde "si on sauve les Natus ça m'ira bien, ce sont des guerriers courageux "

Sheppard:
John riat de bon coeur.

"Je vous rejoins." il lui sourit "Je vous laisse. Je vais finir mon tour"


Le boss enfin parti je repris mon activité de nettoyer du mieux possible ma mitrailleuse. M’occuper les mains me permis de réfléchir à ces oeufs type Alien, et je me dis qu’on aurait dû embarquer du napalm aussi, un beau feu de joie d’alien, ça aurait eu de la gueule. Plus sérieusement on était sacrément mal barrés. Je regardais Kalash et le caressant sur la tête.

Celle là mon vieux si on s'en sort je t'achète le méga os de la mort qui tue car tu l'auras bien mérité.

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Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : MJ 23 Part. 2 : Bataille pour la Magna Caverneum 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Jeu 25 Mai - 9:56

Matt Eversman

MJ 23 : Au coeur de l'enfer



Matt Eversman

Il n’y avait qu’un bout de crâne et une paire de chaussures qui dépassaient de cette couverture de survie. Il n’y avait plus qu’un pas pour le qualifier de hot-dog humain. Même la couleur de cette couverture de survie s’y mettait. Une espèce de plainte s’échappait des lèvres de cette saucisse, un peu trop cuite. C’était à mi-chemin entre des mots et des ronflements. Incompréhensible. Allongé sur le flanc intact, Eversman semblait bien décidé à rattraper ses trop nombreuses heures de sommeil en retard. Malheureusement les tapes sur son épaule indemne firent éclater ses rêveries remplies de filles dénudées, de bières, d’eau turquoise. Ce fut une tronche aux contours flous mais au combien connus qui apparut.
« Casse toi, Allen…. » murmura-t-il sans articuler ce qui devait donner un truc du genre “kasteallen”.

Pedge Allen


Pour sa santé, Pedge décida d’aller voir Matt. Il fallait bien l'emmerder un peu qu’il ne s'apitoie pas sur son sort non plus. Après avoir effectué un petit passage entre les mains de Coralie pour extraire une balle Natus de son épaule, elle alla donc s’installer près du ranger qui semblait taper un petit roupillon. Elle hésita à le réveiller et finalement, elle le secoua un peu. Il lui répondit après avoir fait la mise au point sur son visage. D’ailleurs elle avait enlevé son casque pour mieux respirer et soulager ses cervicales.
« Je cherche double face, tu l’as pas vu ? », dit elle avec son air habituel.

Matt Eversman

« HEINNnnnnn » gueula-t-il suite à ses propos, l’air troublé. Quelques sons lui étaient parvenus mais pas suffisamment audibles pour que cela forme des mots cohérents. A moins que ce soit un effet de son imagination. Eversman s’aida de son bras valide pour se redresser en position assise. Il avait déjà une sale gueule avant de partir avec des cernes et des traits tirés mais là c’était autre chose.

Pedge Allen


Pedge poussa un soupir. Elle n'aimait pas gueuler mais il allait falloir, parce que manifestement, il n’entendait plus rien. Surement un dommage collatéral à l’explosion qui lui avait cramé une partie du visage. N’empêche il avait l’allure dans sa couverture avec sa crème tartinée sur le visage.
« Je cherche double face, tu ne l’aurais pas vu ?! », dit elle en haussant le ton.

Matt Eversman

Les premiers mots furent perçus. Ils semblaient très lointains mais quelques uns furent audibles. En revanche c’était loin d’être agréable. Une main fut plaquée sur sa petite oreille sensible. Entendre lui coûtait. La petite vanne d’Allen aurait pu le faire sourire dans d’autres circonstances. Là il n’était pas vraiment d’humeur, surtout en imaginant sa tronche. Ça devait être effectivement moche. Double face quoi… Il se contenta d’un signe outrageux du majeur pour le lui faire comprendre.

Pedge Allen


Décidément il était en mode je te fais des doigts à tour de bras aujourd'hui. Le manque de sommeil, ça ne le réussissait pas. Elle opina du chef. Elle comprenait qu'il n’avait pas envie de rire, c'était normal. A sa place, elle serait en colère également. Surtout qu’elle venait de le réveiller, ça ne devait rien arranger. Elle s’installa à ses côtés, sans le toucher, et elle ramena ses jambes contre son torse, pour les enrouler avec ses bras. Et elle posa son menton dessus.
« Sacrée embrouille », fit elle sur le même ton que toute à l’heure en pointant du museau le carnage devant eux. Elle ne savait pas quoi dire pour lui remonter le moral. De toute façon, si elle voyait qu'elle l'embêtait de trop, elle s’en irait.

Matt Eversman

2017 n’était décidément pas son année. Une fracture ouverte du bras, maintenant la tronche. Eversman ruminait, ronchonnait même. Une main passa sur ses yeux désirant les masser pour tenter d’évacuer un peu cette fatigue et le maintenir un peu plus éveillé. Il stoppa de suite son geste incapable de toucher le côté touché de son visage. Malgré la crème, il semblait se dégager toujours une certaine chaleur. Pedge reprit la parole, il n’en comprit pas le contenu mais s’aida de son comportement non verbal jetant un coup d’oeil devant eux. C’était pas brillant. Beaucoup de corps, de gens en mouvement, des cris. Beaucoup trop de mouvements pour le moment… Il baissa le regard vers elle constatant sa position. Bizarre. Il décida de se passer du langage verbal pour l’instant trop coûteux. Il toucha sa jambe avant de lui demander si elle était touchée en langage des signes.

Pedge Allen


Finalement, il préféra ne pas s’exprimer verbalement mais d’utiliser les signes. Ça lui allait bien, elle qui n’aimait pas donner de la voix pour s’exprimer, préférant son ton morne habituel. Elle pouvait le faire de temps en temps, mais ce n’était jamais très agréable. Elle pencha son visage sur le côté pour l’observer, collant sa joue contre ses genoux désormais. L’antidouleur faisait son effet et elle ne sentait plus de gêne au niveau de son épaule. Il toucha sa jambe avant de lui faire comprendre qu’il voulait savoir si elle était touchée quelque part. Elle se redressa, et elle se tourna pour lui montrer son uniforme déchiré d’où on pouvait apercevoir un pansement récent. Puis elle haussa des épaules en faisant un petit signe de la tête pour dire que ce n’était rien. Fallait surement qu’elle passe sur le billard en arrivant mais qu’importe. Ca faisait du bien de se poser un peu.

Matt Eversman

Les lèvres se pincèrent en distinguant le blanc du bandage. Difficile de ne pas le rater vu leurs habits sombres. IL détourna les yeux d’elle, baissant la tête. Bon au moins il n’était pas le seul boulet à s’être fait avoir sur cette planète. C’était là une très maigre consolation. Le Ranger ne désirait pas le malheur de ses coéquipiers, au contraire mais il était amer d’avoir été touché si rapidement. Le Sergent avait merdé. Il aurait dû trouver une autre solution, peut être sacrifier le malp. Il déglutit préférant chasser ces pensées noires de son esprit. Il aurait le temps de cogiter par la suite, ce n’était pas encore le moment. Il tapa de nouveau Pedge pour attirer son attention avant de demander s’ils rentraient chez eux maintenant que la bataille était terminée.

Pedge Allen


Pedge préférait regarder devant elle pour ne pas regarder Matt tout le temps, comme une bête de foire. Tout comme le ranger, elle n’aimait pas voir des collègues blessés, mutilés, ou tout simplement décédé. Aucun militaire n’aimait ça. Le fait qu’il soit brulé au visage, et donc, plus ou moins dans son identité, ne devait pas être simple non plus. Elle espérait qu’il ne garderait qu’un vilain souvenir et non une cicatrice boursoufflée rose et dégueu qui le défigurerait à vie. Elle sentit qu’il lui tapait sur la jambe une nouvelle fois pour attirer son attention. Elle le toisa, comprenant ce qu’il voulait dire. Elle fit non de la tête, lui indiqua la porte, un chargeur de munition qu’elle avait sur elle, et comme quoi il fallait attendre. Elle montra aussi Sheppard, lui indiquant avec son index et son majeur pointaient vers le bas qu’il partait voir un Natus important.


Matt Eversman

Un soupir bruyant s’échappa de ses lèvres. Pas de retour à la maison, ni dans un bon lit pour le moment. La bière attendrait aussi. Autant il adorait les missions, autant là il avait l’impression que les atlantes avaient déjà payé un cher tribu pour leur participation à cette bataille. Il fallait attendre… Cela expliquait aussi la venue du Sergent Maître à ses côtés, il fallait passer le temps. Mine de rien, il appréciait qu’elle vienne vers lui. Après un autre soupir, il se décida à attrapa son gilet tactique le tirant à lui pour lui permettre son contenu. La radio était devenu un puzzle 3D, elle fut retirée avant qu’il ne referme ses doigts sur deux gels énergétiques. Il en balança un à sa coéquipière, en laissant un sur ses cuisses avant de sortir l’ipod de mccarthy. Bon l’écran était dans un sale état mais il semblait toujours fonctionner. Cela ne risquait plus de lui servir maintenant, il le lança aussi à Pedge avec un petit sourire aux lèvres.

Pedge Allen


Pedge attrapa la barre énergétique, l’obligeant à laisser ses genoux tenir tout seul devant elle, puis suivi un ipod et des écouteurs. Il avait une sale gueule. Pourquoi est-ce qu’il lui donnait ça ? Elle fit les gros yeux en lui montrant le petit appareil, le levant avec les deux mains vers le ciel. Elle bascula ses jambes en tailleurs, en attendant une explication.

Matt Eversman

Miss Reglement ne semblait pas apprécier le don d’Ipod. Certes c’était loin d’être dans l’équipement militaire de base. Sa maîtrise du langage des signes avait des limites, l’armée n’avait pas un mot pour tout. Il se contenta de lui faire comprendre qu’il n’entendait plus avant d’hausser les épaules. Il jeta un nouveau coup d’oeil à son équipement : il ne restait plus que son gilet, son fusil d’assaut et des lambeaux de treillis. Ce mouvement fit glisser la couverture de survie le laissant torse nu et lui permettant aussi de découvrir les dégâts sur son avant-bras. Le bandage n’était plus en très bon état. Il écarta quelques fibres pour se rendre compte de la blessure. Ouch, c’était moche. Forcément, il chercha à retirer un morceau de tissu mais celui-ci était incrusté. Super. Un avant bras brûlé, un autre charcuté. Vive l’armée…

Pedge Allen


De ce qu’elle comprit, et qui confirma son hypothèse précédente, Matt n’entendait plus rien. C’était pourquoi il lui refilait son Ipod. Ok, mais qu’est-ce qu’il voulait qu’elle en fasse ? Elle n’allait pas écouter de la musique maintenant de toute façon. Elle soupira, et le fourra dans une des poches de son gilet tactique avant de mâchouiller la barre énergétique qu’il lui avait donnée. Elle le toisait du coin de l’œil et elle vit la couverture glisser de son dos et le dévoiler quelque peu, le laissant torse nu. Il essaya de virer des trucs de son bras, et quand elle tourna la tête et que sa vision se focalisa sur son membre, elle vit que des morceaux du treillis avaient fondu, se soudant à sa peau. Elle grimaça bien malgré elle. C’était rare que son masque se fissure mais là, c’était moche et elle avait mal pour lui. Elle se redressa sur ses genoux et elle l’empêcha de continuer de tirer sur les morceaux de tissu.
« Arrête putain. Tu te fais mal pour rien Matt. », fit-elle entre ses dents, comme une supplique. Il n’entendrait surement pas, mais elle posa sa main sur la sienne qui triturait le tissu. Elle lui fit un regard mauvais, même s’il n’était pas aussi percutant que d’habitude. Il y avait une pointe de compassion dans ses yeux, quelque chose en plus qui n’était pas de la colère. «Laisse, je te refais ça. » Elle extirpa de son kit de secours un rouleau de bandes propres et elle entreprit de lui refaire. Une mèche de cheveux l'embêtait, et elle souffla dessus pour la faire repartir vers son crâne.

Matt Eversman

Une main se posa sur la sienne l’interrompant dans son geste avant qu’il ne relève les yeux vers elle. Pedge avait le regard des mauvais jours, celui qu’elle lui réservait habituellement. Les quelques mouvements de tête de droite à gauche lui firent comprendre ce qu’elle voulait : laisser les morceaux là. Il baissa les yeux. Machinalement ses doigts se refermèrent juste sur le tissu mais il ne tira pas dessus. Ce n’était pas l’envie qui manquait mais il tâchait de prendre en compte son conseil même si cela lui coûtait. Il vérifia qu’en dehors de ça, il était capable de bouger l’avant-bras, les doigts. Ça tiraillait mais ça fonctionnait. Il se focalisa sur le gel énergétique, déchirant un bout avant de le porter à ses lèvres. C’était pas grand chose mais cela apportait beaucoup. Il lui fit signe qu’il aurait préféré boire une bière. Même en langage des signes, il y avait un mot pour ça.

Pedge Allen


Une fois qu’il arrêta de se triturer le bras, elle reposa ses fesses à côté de lui, satisfaite. Elle avait fait un bandage propre en remettant celui que Coralie avait fait en dessous pour bien le stabiliser. Finalement, il reporta son attention sur une barre de gel énergétique, qu’elle venait de s’enfiler avant en mâchouillant le bout en plastique. Elle aimait bien faire ça. Bref. Il lui fit comprendre qu’il aurait préféré une bière. Elle secoua la tête, amusée, même s’il n’y paraissait pas. Elle lui fit comprendre qu’il risquait de se retrouver devant Caldwell, avec une moue amusée. C’était plus une blague de leur petite déconfiture de la dernière fois.

Matt Eversman

Ses propos furent suivi d’un haussement d’épaules du Ranger. Caldwell et leur fichu contrôle d’alcoolémie étaient bien le cadets de ses soucis. Il lui faudrait au moins une bière pour être capable d’affronter l’infirmerie et surtout la vue de sa tronche dans un miroir. Un pack entier ne serait pas trop finalement. Plus il verrait flou, moins il se rendrait compte de son visage d’apollon. Ce moment n’était pas pour tout de suite. Le Ranger resta dans ses pensées un certain temps avant de se raccrocher à la réalité. Pedge semblait aussi pensive que lui. Il la rappela à l’ordre d’un petit taquet derrière le crâne.

Pedge Allen


Bon, au moins, il avait assez de force pour lui en coller une derrière la tête, comme il le faisait souvent. Elle se tourna vers lui, l’assassinant du regard. Elle se redressa une nouvelle fois sur ses deux jambes, attrapa sa couverture de survie, et elle la lui remit proprement, puis elle lui tapota sur sa tête comme à un brave garçon et elle s’éloigna.

Matt Eversman

Matt était prêt à exécuter un mouvement d’esquive, s’attendant à la réplique de sa coéquipière mais rien ne vint. Au contraire, elle prit soin de lui en ayant des gestes plus sympas envers lui. Soit il faisait vraiment pitié, soit ce n’était pas Pedge Allen qu’il avait face à lui. Il la laissa faire avant de l’observer s’éloigner. N’ayant plus rien à faire, il profita d’un peu de répit pour tenter de reprendre des forces. Ce fut peine perdue. Il eut beau compter les pandas, se remémorer un briefing passionnant de McKay sur un sujet particulier technique, rien n’y fit. Impossible de retomber dans les bras de morphée. Après un énième soupir, Matt se décida à quitter cette position allongée pour s’asseoir, les jambes croisées. De là où il était, il repérait beaucoup de mouvements. Il y avait du monde à la “pseudo” infirmerie improvisée. Les médics ne devaient pas chômés. N’étant pas (encore) à l’article de la mort, il pouvait toujours servir et se lança dans un inspection de son équipement en commençant par le gilet tactique où il fourra la 2eme ampoule de boost puis son fusil d’assaut qu’il commença à démonter. Celui-ci n’avait aucun secret pour le militaire. Même l’esprit un peu embrouillé, il parvint à en vérifier le fonctionnement. Un peu plus lentement que d’habitude, il devait l’avouer.

John venait de finir avec Pedge, alla voir son soldat favori. Il n’était pas au mieux de sa forme et même si Coralie l’avait rassuré sur son état… il espérait réellement qu’il puisse enchainer à autre combat sans mourir à la première occasion de faiblesse.
« Matt ! » Il s'accroupit, lui mettant une main sur l’épaule. « Tu m’entends ou pas ? »

Matt Eversman


Une main se posa sur l’épaule attirant son attention et surtout sa recherche de la source qui n’était autre que la personne présente devant lui. Son regard passa des rangers, de grande taille au passage avant de continuer sa montée jusqu’au visage de ce type aux cheveux noirs et en désordre. Sheppard. Il vit ses lèvres bouger mais toujours aucun son. Cela commençait à être agaçant de ne plus entendre et en plus, il fallait que les autres en rajoutent une couche. Ils ne pouvaient pas se passer le mot. Par signes, le Sergent Maître lui fit comprendre qu’il n’entendait plus.

John Sheppard


Arf le geste de Matt était parlant il était sourd. Niveau communication, cela risquait d’être problématique, en espérant que cela ne soit que temporaire. John, leva son pouce puis le descendit, pour lui demander comment il se portait.

Matt Eversman


La réponse à la question se fit en un soupir. Sa tronche parlait pour lui tout comme l’état de son avant-bras. “Chava” répondit-il sans articuler. Le Ranger n’avait pas l’habitude de s’appitoyer sur son sort. Il pouvait viser, il pouvait tirer donc il était opérationnel. Par signes, l’homme lui demanda qu’elle était la suite du programme.

John Sheppard



Oui…bon il avait l’air d'aller mentalement surement. John parcoura l’état du soldat. Il allait le surveiller pour voir s’il tenait le coup. C’est peut-être de la surprotection, mais le colonel, ne voulait pas perdre bêtement un homme. Surtout un ami. Compliqué de répondre… il essaya de lui faire comprendre par gestes, qu’il attendait le retour des Natus.

Matt Eversman



Même si Pedge l’avait prévenu qu’ils ne rentraient pas de suite sur Atlantis, il ne put s’empêcher d’être déçu une fois de plus. Certes, il savait en traversant la Porte qu’il partait sur une mission compliquée mais avec cette pause, il avait espéré que les données avaient évolué et qu’ils rentreraient plus vite. Tanpis. Matt croisa le regard de son pote, il lui fit un vague sourire en constatant sa mine inquiète avant de montrer la fiole de liquide rose. Avec une deuxième dans les veines, il péterait la forme.

John Sheppard


John lui fit un pauvre rictus. Lui montrant la porte, pour savoir s’il voulait rentrer maintenant. Puis il lui montra la fiole. Une autre moue, une nouvelle fois il essaya de se démerder pour lui faire comprendre de la prendre que s’il se sent faiblir. C’est vraiment pénible de parler ainsi. Il lui tapota l’épaule en signe affectif mais aussi de soutiens.

Matt Eversman


Bon au moins, il pouvait compter sur le soutien de son pote. C'était déjà ça mais ce n'était pas tout. Pour repartir au combat, il lui manquait du matériel et il s'empressa de lui signaler qu'il avait besoin d'un casque et d'une radio, la sienne étant désormais un puzzle 3D.

John Sheppard


John avait trois radios, il en fila une à Matt. Et se leva, allant vers le tas d’uniformes de rechange, trouvant un casque. Puis repartit le donner à Matt, ainsi qu’un haut pour le couvrir.

Matt Eversman


John Sheppard avait caché ses talents de Père Noël. Capable de dégotter n'importe quoi sur n'importe quelle planète. Eversman rangea le matériel avant de mettre en place l'oreillette radio. Il n'a pas grand espoir sur son efficacité mais au moins il aurait l'équipement du soldat au complet. Bien entendu, il ne put s'empêcher de demander des petits extras comme des cookies, une télé, un oreiller, du coca.

John Sheppard


Bien entendu Matt abusait un peu, après avoir reçu l’équipement. L’officier roula des yeux., lui disant qu’il abusait un peu avec la célèbre phrase : un mars et 100 balles aussi ? Il ricana, avant de se lever et de lui faire un signe encourageant. Pour passer a quelqu’un d’autre.


@ pyphi(lia)

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Jeu 25 Mai - 18:13

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Adam observait la fin du combat, toujours auprès de McKay et Coralie. Peu de temps après leur arrivée auprès de l’infirmière, le combat avait finalement cessé, sur une victoire fracassante de Sheppard et des Natus. Rapidement, un homme s’approcha d’eux, remerciant Coralie, avant d’emporter l’enfant avec lui, sous l’œil attentif du Lieutenant. Bon, au moins une chose de faites… Adam releva doucement sa main, observant sa blessure, grimaçant. Une simple égratignure, mais elle restait douloureuse cependant. Cependant, un autre détail le chiffonnait. Il baissa les yeux sur son gilet, qu’il sentait légèrement plus lourd depuis un moment. Un joli morceau de verre s’était fiché à l’intérieur, l’endommageant au passage. Et merde… Quand ce n’était pas les Wraiths qui manquaient de le tuer, c’était son environnement. Il saisit doucement le morceau, le retirant délicatement pour éviter d’abimer un peu plus le gilet. Bon, au moins, une bonne chose de faites. Il sentait son cœur tambouriner à toute vitesse, reprenant peu à peu une allure normale, à mesure que l’adrénaline redescendait. Il laissait son regard vagabondait un peu partout dans la salle. Des cadavres jonchaient le sol, Natus ou Wraiths. Les Natus avaient dors et déjà commencé à se rassembler. D’ailleurs… Adam fronça les sourcils, se rappelant les paroles de Coralie. Les Natus de cette salle n’avaient pourtant pas manqué de munitions… Il avait un horrible pressentiment. Il fit volte-face, s’approchant rapidement de Coralie.

Mademoiselle Deltour... l'enfant venait de quelle direction au juste ?


Mais j'en sais rien moi !!!! Il courait en direction de la gauche quand il est tombé !


L’infirmière semblait particulièrement en stress, ce qui était compréhensible. Ne voulant pas trop la déranger dans son travail, Adam se contenta de sourire légèrement, la remerciant d’un léger signe de la tête. Alors qu’il s’apprêtait à repartir, Coralie se releva d’un bond pour lui attraper le bras, observant sa blessure située au dos de sa main. Adam voulut lui dire qu’il aurait mieux fallu s’occuper des autres blessés, mais il n’eut pas le temps. Elle fourra du désinfectant, des gazes et un pansement dans les mains d’Adam, donnant ses ordres. Il se contenta de lui faire un sourire reconnaissant, la laissant aller s’occuper des blessés plus graves.

Le pilote entreprit alors de nettoyer sa blessure, grimaçant légèrement lorsque l’alcool entra en contact avec la plaie. Mieux fallait la garder saine, Coralie avait raison. La plus petite coupure pouvait s’infecter dans de pareilles situations, et il tenait à garder sa main. Une fois le pansement bien mis à sa place, et testé en ouvrant et fermant plusieurs fois le poing, Adam porta sa main jusqu’à sa radio, reprenant le contact avec Atlantis, observant ce qui restait des défenses Natus du coin de l’œil.

//Alexander, si vous le pouvez, envoyez-nous des armes lourdes, comme des mitrailleuses. Les Natus vont devoir tenir la Porte, et un peu de grosse artillerie ne leur fera pas de mal pour y arriver.//


// Nous vous envoyons une mitrailleuse en plus. Nous allons préparer une seconde en attente en salle d’embarquement et qui vous serez envoyé en soutiens si besoin.//


Une seule ? Bon… Au moins, c’était mieux que rien. Avec celle déjà présente sur Godzilla, ils auraient de quoi tenir les deux entrées. Sans compter le reste de l’équipement qui allait très bientôt arriver, bien sûr. Désormais, il fallait s’occuper de cette histoire de munitions. Il vérifia une dernière fois que les Natus en avaient bien encore. Non, ils étaient bien en train de recharger actuellement. Signe que la carence en munitions venait de plus loin dans la grotte, depuis l’accès de droite d’après Coralie, si l’on suivait d’où venait l’enfant. Adam avança à grands pas vers Sheppard, qui ne semblait pas vraiment au mieux de sa forme.

Sheppard... il y a un enfant qui venait du flanc droit et qui transportait un message, indiquant qu'ils n'avaient plus de munitions. Cela dit... le flanc droit semble encore en avoir actuellement. J'ai peur qu'un second groupe se trouve en grande difficulté, plus loin dans la caverne.


Son supérieur hocha la tête, prenant en compte cette donnée.

D’accord merci. Il faudrait réfléchir à soutenir cet endroit ou a le consolider. J’en saurais plus quand j’aurais rencontré la leader des Natus.


Il lui fit une tape dans le dos amicale. Adam sourit légèrement, opinant, s’éloignant pour laisser la place à une Coralie visiblement assez pressée. Le lieutenant fit quelques pas dans la grotte, observant les Natus en train de rassembler les cadavres dans deux coins spécifiques. Un pour les Wraiths, qu’ils s’assuraient d’achever à grands coups de baïonnette, et un pour les Natus, proche de l’hôpital de fortune des « Médicastres », qui soignaient dors et déjà les blessés. Son regard se posa finalement sur une arme, abandonnée au sol pendant la mêlée. Le fusil sniper d’Eversman. L’officier s’approcha pour le ramasser doucement, avant d’aller le fixer sur Godzilla, qui avait été déplacée proche de l’entrée. Les premières caisses d’équipement n’allaient pas tarder à arriver. Il chercha du regard le reste de l’équipe Delta. Matt ne semblait pas vraiment aller bien. La moitié de son visage était brûlé, ce qui arracha une grimace au Lieutenant. Quant à Alek… Il se tenait difficilement les côtes. S’il s’en était cassé une, le reste de la mission allait s’avérer compliqué. Bon… Au moins Coralie, elle, était en pleine forme, et s’activait auprès des blessés. Deux sur quatre de valides, ce n’était pas trop mal, non ?...

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Ven 26 Mai - 8:39

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Elles finirent par retrouver John Sheppard au pied d’un cadavre pour le moins original, d’une créature jusqu’alors inconnue. Pedge constata qu’il y avait un espèce d’œuf d’où se dégageait une odeur putride à vous tuer toutes les mouches dans un rayon de dix mètres. La texane en déduisit que la créature sortait de là, et il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’elle avait éclos par la force des choses avant la maturation totale. Une bonne chose pour eux… Elle n’eut pas le loisir de contempler cette bestiole plus longtemps qu’elle ressenti une piqure au niveau de son épaule gauche. Instinctivement, elle tira sur le tissu pour constater qu’il était déchiré, percé de multiples trous similaire à de la chevrotine. Perplexe, la jeune femme passa ses doigts sur sa peau, constatant l’aspect granuleux de celle-ci. Il y avait surement des éclats dans les plaies. Quand elle retira ses doigts de là, ils étaient poisseux de sang.

« Ressemble à blessure de fusil à poudre. », lui confia un Natus, manifestement embarrassé.
« Hum… »
« Je suis désolé. »
« C’est vous qui m’avez tiré dessus ? », répondit-elle sobrement, comme à son habitude.
« Noon ! »
« Ben alors, ne vous excusez pas. »

Elle lui bourra l’épaule d’une frappe amicale et elle s’éloigna pour rejoindre le reste de l’équipe. L’ordre de se rassembler après la bataille était tombé, et tout le monde devait revenir vers la Porte des Etoiles. Elle espérait que l’ensemble de la garnison atlante était saine et sauve. Il y aurait des blessé, comme elle, c’était certain. Son épaule ne lui faisait pas vraiment mal, mais elle sentait comme une piqure persistante, et ça chauffait un peu quand elle la faisait aller. Elle espérait que les éclats n’avaient rien touché de trop fonctionnel, comme un tendon ou une connerie du genre, qui allait invalider son bras ou parasiter ses mouvements. Ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait tirer dessus, et dans son souvenir, quand elle avait pris une balle en pleine cuisse, elle avait morflé bien plus que ça, et elle avait dû se faire extraire de la zone de conflit par un VAB médicalisé. Bref.
Elle remontait vers la Porte, silencieuse, évitant de marcher sur les nombreux cadavres qui jonchaient le sol. Malheureusement, il y avait bien plus de Natus que de Wraiths. Le ratio devait être énorme. Pour un Wraith tué, combien d’humain était mort ? Ici et là, des momies exprimaient toute leur terreur, tandis que des vieillards se trainaient péniblement, quand les Wraiths n’avaient pas fini le boulot. Auparavant jeune, ces hommes là ne verraient pas autant d’année qu’ils auraient dû, leur vie volée à jamais. Pedge se disait que quelque part, il valait mieux mourir d’un coup plutôt que de subir ça.

L’ensemble de la troupe était réunie et Pedge était plutôt soulagée de voir qu’outre des bobos, il n’y avait pas mort d’homme. Bon, quand elle vit arriver Matt et Alek, la dreamteam, elle ne fut pas rassurée par l’état du Ranger. Elle alla même prêter main forte à Coralie pour l’aider à le tenir pendant qu’elle nettoyait la blessure de son bras. Il sentait le cochon grillé, et ce n’était pas beau à voir. Sans parler de son visage qui avait cramé lui aussi, sur toute une moitié. L’infirmière fit tout son possible pour être rapide et efficace, et les calmants qu’elle lui avait donnés finirent par faire effet. Elle s’occupa ensuite d’Alek puis vint le tour de Pedge de se faire examiner. La soldate aurait bien décliné, mais ce n’était pas professionnel que de se soustraire à un examen de cette blessure. En n’en tenant pas compte tout de suite et en jouant les fières à bras, elle risquait des complications futures qui n’auraient pas existées si elle s’était faite examiner à temps. Elle avala les deux cachets anti douleur sans rechigner, même si ça ne lui faisait pas si mal que ça. Puis elle enleva le haut de son treillis noir, plus rigide à cause du sang coagulé du Natus qui lui était tombé dessus, pour que Coralie puisse lui nettoyer la plaie et la panser. Elle l’informa qu’elle devrait aller se faire opérer à son retour pour retirer les fragments. Elle ne voulait pas faire d’histoire, aussi acquiesça-t-elle. Bien entendu, elle irait se les faire enlever, mais elle n’aurait pas été contre que l’infirmière le lui fasse maintenant. La douleur aurait été gérable, surtout avec les comprimés qu’elle venait de prendre. Après, elle comprenait que la française n’avait pas le temps, et que sans matériel d’imagerie, elle y serait allée à l’aveugle, et qu’elle aurait pu oublier un morceau… Sans parler du fait qu’elle aurait pu toucher un nerf ou un tendon… Au final, c’était sans doute la meilleure solution quand il ne s’agissait pas d’une balle unique.

Une fois son uniforme remis, elle alla voir Matt. Le pauvre ne ressemblait à rien dans sa couverture de survie. Un véritable hotdog. Il lui faisait pitié, même si elle sentait qu’elle avait de la compassion pour lui. Il ne s’était pas raté n’empêche. Elle était certaine qu’il avait jugé au mieux la situation. Ce n’était jamais simple de voir un camarade blessé, et dans le cas de l’américain, c’était même un frère d’arme. Ils en avaient vécu des trucs ensemble, et cela leur ferait encore des souvenirs. Pourquoi est-ce qu’elle était allée le voir ? Juste pour être sympa et pour lui remonter le moral. C’était pour ça qu’elle l’avait secoué un peu. Elle resta avec lui un bon moment, où ils échangèrent par signe puisqu’en plus d’être brulé, il était sourd. Une conséquence de la détonation, surement. N’empêche, elle avait eu de la chance que le Major Frei avait été plus réactif qu’elle quand le système d’autodestruction du Wraith s’était activé. Si elle ne l’avait pas plaqué par terre elle aurait pété avec cet enflure de vampire. N’empêche elle avait mal pour lui. Les blessures par brulures étaient souvent les pires à traiter, et en terme de douleur, elles n’étaient sans nulles comparaisons. Quoiqu’il en soit, elle espérait pour sa trogne d’amour et sa réputation de tombeur de donzelles qu’il ne garderait pas de séquelles sur son visage… Bon le côté Bad Boy double face pouvait payer, mais elle était certaine que le succès serait moins au rendez-vous.

Il lui fila son Ipod, dont l’écran était HS. Qu’est-ce qu’il foutait avec ça n’empêche ? Pour les pauses comme maintenant ? D’un côté, ce n’était pas bête. Sourd comme un pot, il ne l’utiliserait pas. C’était un cadeau ? Qu’il était mignon quand il voulait. Bref, elle le rangea dans une de ses poches, peu certaine qu’il survive à un prochain combat, mais qu’importe. Elle lui rendrait son épave une fois qu’ils seraient rentrés à la maison, ou s’il lui réclame avant. Quand il essaya de se triturer le bras, en virant son bandage, et en tirant sur les morceaux de vêtements incrustés dans sa peau, Pedge fit les gros yeux. Il était en train de lui filer un haut le cœur sans parler du fait qu’il se faisait mal pour rien. Elle serra les dents, sentant presque la douleur dans son propre bras. C’était sans doute pour cela qu’elle l’empêcha de continuer en se portant à sa hauteur. Elle eut même la bonté de lui refaire son bandage avec les quelques connaissances basiques qu’elle possédait. Enfin… Serrer une bande sur une autre bande ne demandait pas non plus des trésors d’expériences. Il aurait pu le faire lui-même, mais seul, ça ne donnait jamais un bon travail. Bref, elle faisait preuve d’esprit d’équipe, en plus de faire preuve de compassion pour son prochain. Pedge, malgré les apparences, avait tout sauf un cœur de pierre. Elle devait reconnaître que si c’était quelques mois en arrière, elle aurait hésité entre le fait de le laisser se débrouiller, de faire celle qui n’avait rien vu, et peut-être même qu’elle ne serait pas venue le voir tant elle détestait ce gars. Les choses avaient bien changé depuis, et même s’ils s’insultaient et se cherchaient des poux en permanence, une forme de lien plus profond s’était tissé entre eux, qui avait été consolidé après qu’ils se soient fait mouftés par le colonel Caldwell.

Alors qu’un moment de flottement s’installait entre eux, il la « réveilla » en lui collant une taloche derrière la tête. Il n’en ratait décidément pas une. Elle se leva, le borda comme un gamin, et elle lui tapota affectueusement la tête, toujours dans la lignée de le prendre pour un enfant. Puis, satisfaite, elle s’éloigna pour le laisser tranquille. Elle venait de passer un bon moment avec lui, et elle s’était éloignée pour prendre la température ailleurs. En fait, elle n’avait pas spécialement de but . A son humble avis, ils n’avaient encore eu qu’un petit aperçu de l’horreur de l’assaut. Elle dégagea un support d’une vitrine cassée, virant les morceaux de verres et autres débris avec sa manche pour ne pas se couper et elle posa son M4 dessus. Elle entreprit de le vérifier pour être certain qu’il ne lui fasse pas défaut. Elle vit arriver John dans sa vision périphérique, et elle termina quelques vérifications avant de relever le nez de son fusil d’assaut au moment où il arrivait.
« Mon Colonel », fit-elle en le saluant.

John Sheppard

Comme tout bon chef d’équipe, il fallait encourager ses troupes après un combat et cela lui permettait de faire un check-up physique et mental de chacun. Il alla donc voir Pedge, avec un petit rictus. « Sergent » son regard alla sur sa blessure à l’épaule et fit une évaluation de son état. « Comment vous sentez-vous ? »

Pedge Allen

« On ne peut mieux. », répondit-elle tranquillement. Elle jeta un coup d’œil vers son épaule, même si elle ne pouvait pas voir le bandage. « Ce n’est pas grand-chose, une balle alliée… Faudra qu’on me la retire quand on sera rentré. J’aurai un souvenir comme ça. » Tentative d’humour un peu vaseuse, mais c’était bien du Pedge.

John Sheppard

John hocha la tête, esquissa un petit rire à l’humour pince sans rire de la jeune femme. « Vous avez raisons, c’est toujours bien de ramener un souvenir de son lieu de vacances ». Il lui lança une œillade taquine. « En tout cas, vous vous en êtes bien sortie Allen, reposez-vous, ce n’est qu’un début. » Il lui posa un main chaleureuse sur l'épaule valide. « Il y a de forte chance que vous m'accompagnez pour la suite des combats, j’ai besoin d’avoir des soldats à l’esprit vif et stratégique. » Il lui disait aussi par là pourquoi il l’avait prise avec lui et Karola.

Pedge Allen

« D’habitude je préfère les photos », rajouta t elle. Elle inclina la tête pour accepter le compliment, tout en se formalisant pas trop de cette main impromptue qui venait se poser sur son épaule. « Je vais essayer de me montrer à la hauteur de vos attentes Colonel... ». Elle marqua une pause avant d'ajouter : « Vous vous en êtes bien tiré également. Se faire un originel comme ça… ce n’est pas banal. ».

John Sheppard

« Les paysages sont un peu morbides ici », dit-il simplement comme réponse au souvenir. Son regard alla sur la salle, digne d’une morgue mal rangée. Les champs de batailles sont rarement beau. Après, ce qui rendait moins « difficile » à regarder était de voir des Wraiths avec leur sang non rouge, le fait que cela ne soit pas de la même couleur était plus facilement supportable. L’odeur métallique du fer y était moins présente. Après bon, les momies qui jonchait le sol était macabre et non sanglant. Il tourna la tête vers la soldate. « Je n’en doute pas ». Puis, elle lança sur l’originel, il eut un rictus assez fier « M’en parlez pas, sinon je vais faire le paon ! » Il n’était pas du genre à parler et se la péter, mais il aimait bien en jouer. « Après je n’étais pas seul, les Natus m’ont aidés sinon je serais mort. »

Pedge Allen

Elle acquiesça simplement. Effectivement, ce n’était pas le meilleur endroit qu’elle ait visité dernièrement. Ça ne donnait pas vraiment envie de revenir passer des vacances. Enfin, elle savait que si tout ce beau monde s’en sortait, et qu’ils repoussaient les Wraiths, elle serait sûrement mobilisée dans le coin pour former ce peuple aux techniques de combats atlante, même si franchement ils n’avaient rien à envier à quiconque tellement ils étaient impressionnants et efficace. Bon, peut-être un poil trop suicidaires et fanatiques, mais ça pouvait se gérer. Outre le fait que la salle en elle-même n’était pas top, le décorum actuel n’aidait en rien : entre les cadavres de Natus, les cadavres de Wraiths, les momies, les bouts de corps ici et là des deux espèces, et tout le foutoir qui allait avec, ça donnait encore moins envie de s’y attarder. Mais c’était la guerre. Ils n’étaient pas là pour monter la tente deux secondes, sortir le réchaud à gaz et faire griller une merguez dessus avec les doigts de pieds dans des sandales.

N’empêche, elle était honorée qu’il la considère, elle et ses qualités. Finalement, elle appréhendait de se retrouver sous son commandement, mais pour le moment, elle n’avait rien à lui reprocher et elle était plutôt fière de se trouver là. Le fait qu’il prenne le temps de venir la voir pour voir si ça allait été appréciable. Quand elle le félicita pour l’originel qu’il avait tué, il semblait tout fier, comme un gamin qui avait marqué son premier but de la saison de soccer.
« C’est un peuple courageux », ajouta-t-elle quand il lui confia que les Natus avaient été là pour l’aider. Le contraire aurait été étonnant, de ce qu’elle en avait vu. Plusieurs fois, Karola et elle s’étaient retrouvé aux prises avec des Wraiths en compagnie de Natus. Bon, elle avait ramassé une balle alliée, mais c’était aussi un des risques inhérents aux théâtres d’opérations qui mettaient en scène plusieurs factions alliées. Ils n’avaient pas réglé ce problème sur Terre, avec toutes leur technologie, ils n’allaient pas le régler ici dans un foutoir pareil. « Quelle est la suite de la mission ? », finit-elle par demander en reportant son regard qui s’était attardé sur des Natus, qui vaquaient un peu plus loin, sur le colonel Sheppard.

John Sheppard

Comme après chaque combat une forme de lassitude le prenait. L’adrénaline retombait, le corps se détendent après une pression extrême. Mais, il sentait toujours débordant d’énergie, grâce à la fiole rose. Cela avait un côté étrange, puisque son cerveau savait qu’il devait être fatigué et pourtant cela n’était pas le cas. Il en venu à se demander si Ford ressentait constamment ce genre d’état. « Oui, ils sont courageux vaillant et un peu suicidaire aussi. Après ils se sont préparés toute leur vie à ce genre d’attaque » Il haussa les épaules, il était fier de servir et combattre au côté de personne aussi vaillante et qui ne s’apitoyait pas sur leur sort. « Je fini mon tour et je pense que je ne vais pas tarder à rencontrer la fameuse Batailleuse Vida, dont me parlait l’officier Natus. Je vais aviser avec elle et je vous ferai un retour. » Il lui sourit

Pedge Allen

Effectivement, cela changeait tout quand on savait qu’ils « attendaient » ce moment depuis toute leur vie. C’était triste comme perspective, mais qu’importe. Néanmoins, ça en faisait des alliés honorables, du point de vue de Pedge. Si elle devait les entrainer un jour, du moins partager leurs connaissances et les siennes (parce que de ce qu’elle voyait pour le moment, elle en avait autant à apprendre d’eux qu’eux d’elle), elle en serait flattée et surtout, elle en retirerait une expérience professionnelle hors du commun. « D’accord, vivement votre retour alors qu’on sache à quelle sauce on va être mangé. » Pedge ne se faisait pas d’illusion. Ils n’avaient eut qu’un aperçu de ce qu’ils les attendaient réellement.

John Sheppard

John hocha la tête avec ces fameux rictus agréable. « J’espère que ça sera mayo. Je vous laisse. » Puis il repartit voir Mckay pour s’enquérir aussi de son état.

Pedge Allen

Pour sa part, elle préférait une bonne sauce fumée mais elle garda son commentaire de texane pur jus dans sa bouche. De toute façon, il était déjà en train de s’éloigner pour son petit tour de régiment. Elle tournait en rond et elle n’aimait pas ça. Habituellement, vue l’heure matinale à laquelle ils avaient été réveillé, elle se serait allongée dans un coin et elle aurait dormi quelques minutes histoire de reprendre des forces et pour revigorer sa vigilance, mais là, avec cette fiole, elle avait l’impression de péter le feu. Elle vérifia une seconde fois son arme, compta les balles dans le chargeur inséré. Elle en vint à nettoyer la lame de son couteau également, puis elle observa son pistolet. Elle ne s’en était pas servie. Elle alla ensuite faire le plein de munition s’ils en avaient reçu, et puis elle se posa non loin de la porte, le dos appuyé contre une roche. Ce n’était pas douloureux, le gilet tactique arrondissant les angles. Elle aurait pu écouter de la musique mais ça ne lui disait rien, aussi observa-t-elle tout le monde de sa position, pressée que Sheppard revienne de son entretien pour leur donner des nouvelles et des instructions.

Si besoin était, elle irait donner un coup de main s’il y avait du matos qui arrivait par la porte, ou si on avait besoin d’elle pour une tâche définie. Sinon, ben elle se reposerait, repensant le cours de la bataille précédente pour analyser les forces et les faiblesses de son engagement, pour identifier les erreurs et les bonnes actions qu’elle avait pu faire.

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Ven 26 Mai - 15:35

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Mj de ouf
&
John Sheppard
MJ 23 : Bataille pour la Magna Caverneum

Chronologie : 02 mai 2017
PNJ : Batailleuse Vida & Officier Paresok
Co écrit : Papy et Karola



Un point de réunion fut fait : la porte des étoiles. Cela était plus facile de s’y retrouver de toute manière. Son nouveau copain de combat l’officier Paresok était partie s’occuper des siens. Il était alors, logique qu’il fasse de même, retrouvant son équipe. Bien entendu l’inquiétude lui avait noué le ventre en n’alliant plus de réponse et fut rassurer de tous les voir « vivant ». Un rapide coup d’œil lui permit de voir l’état des siens… pour un premier combat, ils ne s’en sortaient pas si mal. Même si certain avait eu le droit à des blessures plus importantes, mais ils pouvaient s‘estimer heureux de ne pas être tout bonnement mort.

Adam vint directement à sa rencontre l’informant du message qu’avait transporté un jeune garçon, il en prit bien entendu compte, voyant les caisses de ravitaillements arriver ainsi que la mitrailleuse. Coralie l’avait attrapé au vol, juste après, un court échange se fit et il l’envoya traiter les urgences. Son regard parcourra quelque instant son équipe. Il leur parlerait après, la porte était ouverte il fallait en profiter…

// Alexander ? C’est Sheppard. Merci pour les cadeaux, tu pourrais m’envoyer aussi un uniforme de rechange s’il te plait. Et tant qu’à faire un pour tout le monde ! Je profite de l’ouverture pour te faire un retour //
// Je le demande. Vas-y je t’écoute John. //
// Bon déjà, tout le monde est vivant, un bon point vu ce qui nous ait tombé sur le coin du nez. Eversman et Hamilton ont été le plus sévèrement touchés, aux côtes et le visage brûlé. Mais, ils vont s’en sortir, sinon je te les renvoie, j’attends d’avoir l’avis de Coralie. Le reste de l’équipe se porte bien, quelques ecchymoses, contusions diverses et perte de matériel. Niveau Natus c’est le carnage, beaucoup de morts, mais ce sont de sacrés combattants. Je t’avoue qu’on a galérer à prendre le dessus avec cette floppée de Wraiths. À peine arrivé et déjà dans le cœur du combat. Avec la bonne odeur qui te prend les tripes. Mais nous avons sécurisé la salle pour le moment //
// Une bonne chose, s’il ne manque personne. Coralie a tout ce qui lui faut pour les deux héros ? Et ton état ? //
// Oui, la caisse semble contenir ce dont elle a besoin. Je vais bien, bleus et l’arcade sourcilière en sang. Et de ton côté ? //
// C’est aussi la guerre mais d’une autre manière. Peu de chance de mourir… par contre, les jets d’agrafeuses…//
John ricana, qu’il était con, quand il s’y mettait l’anglais. Un ballot de vêtements roula de la porte, avec un gilet MOLLE, ça avait été rapide mine de rien. Les autres furent envoyés via une caisse déjà prête qui allait très vitre rejoindre le reste des caisses de ravitaillement. Uniforme, casque, gilet, vêtement, tout y était. Bon, il pourrait se changer ce qui n’était pas plus mal, l’odeur était intenable. Tout en continuant la discussion, il se changea n’aillant aucune pudeur de se retrouver un court moment en caleçon devant tout le monde. Et puis sérieusement qui le regardait ? Personne donc voilà.
// Tu vas t’en sortir ? Ou tu veux du ravitaillement ? //
// J’ai pris une double dose de munitions : café et thé. Ça va aller ne t’inquiète pas, ce n’est pas moi qui fait la guerre //
// Tu as ton popcorn j’espère ? //
// Toujours //
// Tu sais quoi ? //
// Fait moi rêver ! //
// J’ai mis la pouille de sa vie à un originel au corps à corps ! Hey ouai !!! // Il se la pétait un peu en disant ça. Mais bon, cela permettait d’évacuer.
// C’est bien tu auras un cookie en rentrant ! //
// Un seul ? La boite entière plutôt ! //
// Une boîte par originel, tu vas faire râler Ronon //
// Crever de jalousie même ! Au fait, tu pourrais regarder dans la base lantienne, niveau des factions Wraiths, s’il en a pas qui utilisent une technologie supérieure aux autres s’il te plait... //
// Tu entends quoi par-là ? //
// Un groupe de Wraiths avec l’originel amenait une sorte d’œuf… imagine les œufs dans le film Alien, avec une jauge. Celui-ci se charge via l’énergie de n’importe quelle source. Il grandit pour faire éclore une sorte de bestiole laide et dégoutante…avec des griffes. //
// Charmant… un Alien, aucune imagination ces Wraiths //
// Ouais, mais sans la bave et en bien moins badasse. //
// Super, s’ils commencent à nous mettre des créatures sortie d’un film d’horreur, vous n’avez pas fini. Je vais regarder ça. //
// Je te renvoie mes fringues, vous pourrez peut-être analyser le fluide qu'il y a dessus. //
Il envoya son uniforme et son gilet complétement « mort » à cause du liquide dés que la Porte fût activée en direction d'Atlantis. Il reprit son échange :
// Un superbe cadeau John, je t’ai connu plus imaginatif dans les présents //
// Gnagnagna, n’empêche que ça sent vraiment mauvais … enfin vous verrez ce que vous en faites //
// En effet. Nous allons rendre la Porte pour l'évacuation Natus. Tu me tiens au courant ?//
// Bien entendu mon chou !//
// Fait pas trop le malin chouquette, sinon tu ne vas pas avoir tes cookies.... //
// Rabat joie ! //

Et la porte se coupa, instantanément. Et ce fut à ce moment précis que la jolie infirmière venu le soigner. Cela fut plus fort que lui de minauder un peu. Cela pourrait paraitre étrange, mais c’est dans sa nature d’être jovial et taquin. Après, rien de bien méchant, il ne la draguait pas, mais ça avait le don de faire retomber la pression et d’échanger un peu.
Dès qu’elle eut finit en lui claquant un bisou sur la joue, elle lui informa qu’elle partait voir les Natus.
« D’accord, mais soit économe. On nous a envoyé une caisse en plus de soins, mais nous allons encore avoir à combattre » c’est difficile, il le savait, mais il fallait faire preuve d’un peu de radinerie pour éviter de souffrir au prochain round. Il s’avança vers son équipe, ayant un petit mot pour chacun avec une tape amicale à un endroit non blessé.

Il commença donc par Adam, puis enchaîna avec Hamilton qui bichonnait sa mitrailleuse, Mckay pour le rassurer et calmer les nerfs de son ami, Pedge toujours aussi pro et avec de l’humour malgré son visage morne finissant par son champion du jour : Matt. Son pas l’amena donc voir la dernière personne de son équipe et pas des moindre : Frei. Cette dernière avait rejoint tout le monde quelques minutes auparavant en compagnie de Pedge et de John et après avoir répondu à un appel radio d’Hamilton, elle s’était fait attrapée par Coralie afin qu’elle lui donne des soins. Elle avait toujours la compresse contre sa lèvre. La douleur et le gonflement avaient disparu et maintenant que tout le sang s’était écoulé, elle allait pouvoir appliquer la pommade antibiotique donnée par l’infirmière.

Alors que John allait la voir pour s’enquérir de son état, il entendit quelqu’un venir à sa rencontre et l’inviter à rencontrer la fameuse Batailleuse Vida. Paresok fut chaleureux dans son langage et lui spécifia qu’il pouvait prendre avec lui un membre de son équipe. Le choix n’avait pas lieu de mériter une réflexion.
« Major, vous venez avec moi » Dit-il de sa joie agréable avec un signe de tête. Il suivit l’officier Natus vers un monte-charge. Le major sans répondre et sans protester non plus à l’ordre donné par son chef, jeta un regard à Adam et crut bon de lui souffler «Vous prenez le commandement en notre absence, Lieutenant. Soyez prudents.». Adam opina doucement. "Bien compris Major. Faites attention à vous". Puis elle tourna le dos à tout le monde et rejoignit les deux hommes afin de monter dans l’ascenseur.

Le monte-charge progressait avec une terrible lenteur mécanique. Chaque niveau taillé dans la roche laissait entrevoir des scènes différentes digne d’un film de guerre. Sheppard et Karola observèrent en silence le chaos d’un hôpital de campagne, là où des centaines de Natus hurlaient en chœur en déversant une mer de sang. Des femmes avec des tabliers en cuir passaient devant ces lits de camps faits dans du bois de racines, épongeant les plaies avec des bandes de tissus et usants de plantes médicinales. Même quelques enfants aidaient en transportant des seaux pleins de sang qu’ils jetaient dans des rigoles d’évacuations. Karola restait de marbre devant ce spectacle, cependant elle n’en pensait pas moins. Elle avait pitié de ces pauvres gens, pris au piège dans leur propre demeure et sans défense. La guerre était sale et même si le colonel en avait déjà vu, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la compassion face à ce triste spectacle.


À l’étage suivant, un surplomb depuis lequel plusieurs canons étaient en cours de démontage. Un homme aux allures d’officier hurlait des ordres en tirant la corde avec eux, intimant de replier les engins à l’abri. Une immense boule de plasma apparut de nulle part, surement du “ciel” de la caverne, et pulvérisa l’ensemble de la position en envoyant les soldats dans le vide. Plusieurs débris surchauffés frappèrent la grille d’accès du monte-charge et rebondirent jusqu’à l’intérieur. Sheppard sursauta, cherchant d’où pouvait provenir cette fichue boule de plasma… cela était un brin flippant et il toisa longuement Karola comme pour lui demander la réponse universelle. Cette dernière lui rendit un regard entendu, empli d’inquiétude par rapport à ce qui se passait. Ils étaient malheureusement bien impuissants.

Plusieurs niveaux se succédèrent. Des rangs de civils regroupés attendaient des ordres d’évacuation et portaient tous des baluchons sur le dos. Il n’y avait que de jeunes enfants et des vieillards parmi eux. Tous les autres devaient être au combat. Une véritable hécatombe, se dit Karola et s’ils n’agissaient pas vite on pourrait même bientôt parler de génocide.

Encore quelques niveaux passèrent avant de finalement révéler une vue panoramique sur la caverne dantesque. Sa dimension donnait le frisson tant elle était importante. Avec cette hauteur impressionnante que le monte-charge atteignait, on remarquait plus bas la multitude de bâtiments qui avaient tous été taillés dans la roche, composants un dédale d’immeubles, de maisons, de places et de statues aux hauteurs variées. C’était un tapis informe mais élégant où l’on voyait les masses grouiller aux milieux de plusieurs incendie répandant une fumée opaque et nocive.

Et soudain, soudain, la vue d’un croiseur Wraiths immense, beaucoup plus gros que ce que le colonel avait pu apercevoir dans sa carrière. Instinctivement, Karola resserra son emprise sur son arme qu’elle tenait sur sa poitrine, histoire d’être prête au cas où on les attaquait et parce que d’un autre côté, se sentir armée la rassurait. Le vaisseau lévitait en plein milieu de cette gigantesque cave, il n’y avait pourtant aucun accès, et il entamait de lentes rotations avant de faire feu. Les tirs n’étaient pas soutenus et innombrables. Mais ils faisaient mouche par une extrême précision tandis que des faisceaux téléporteurs Wraiths déposaient sans cesse troupes et matériels sur une tête de pont bien visible.

« Depuis quand ce vaisseau est-il ici ? » demanda Karola alors même que ses yeux ne pouvaient s’empêcher d’être rivés sur cet imposant croiseur d’une taille et d’un design qu’elle n’avait jamais vu et qui faisait littéralement froid aux yeux.
« Et surtout comment il a pu venir… » ajouta Sheppard un peu dépité face à cette vue improbable. Ce qui l’inquiéta d’autant plus c’est que ce croiseur semblait différent, plus cette bataille avançait et plus sa conviction d’avoir affaire à des ingénieurs et non une faction commune se fit en lui.
« Nul ne sait vraiment jeunette ! Il y a eu un brouillard de toile opaque qui s’est amplifié il y a plusieurs de vos “heures”, un demi-cycle pour nous, et la montagne en est apparu. La chose est venue comme en traversant ce brouillard étrange. En un boucan effroyable, ça a sacrément résonné là-dedans. Et notre Grande Épreuve a débuté peu après... »
John hocha la tête… un brouillard ? Il eut du mal à comprendre immédiatement que ce fut de l’hyper propulsion…comment avaient-ils réussi à faire ce tour de manche ? Dans sa tête, les vaisseaux arrivaient dans l’espace environnant d’une planète et non DANS la planète. Ces Wraiths là étaient sacrément ingénieux et impressionnants. De quoi faire encore plus peur, sur le reste des « cadeaux » qu’ils avaient pu emmener avec eux. Il jeta un petit regard stupéfait à Frei
« L’hyper-propulsion… la crème des crèmes des Wraiths… » La jeune femme plissa les yeux, pas vraiment ravie de cette découverte. «Visiblement nos ennemis ont fait bien plus que de se rassembler ces derniers mois..
Sheppard hocha la tête « Malheureusement pour nous … je redoute le pire » Le silence de Karola qui suivit était lourd de sens, oui, ils pouvaient craindre le pire.

D’énormes carrés noirs et blancs, un déploiement massif de sbires évoluaient lentement le long d’importantes allées où l’on devinait l’amas de cadavres Natus momifiés malgré la distance. D’ici, on entendait de manière évasé un concert de champs de bataille en canon. On remarquait par endroits quelques poches de résistance et des lignes de front où des échanges de tirs se faisaient dans la plus grande violence, des explosifs au sillage jaune s’élevant comme pour ponctuer les chants guerriers avant d’exploser.
Un brusque accoup malmena leur équilibre. Ils étaient arrivés.

La grille s’ouvrit sur une position de défense très solide, deux mitrailleuses galtings et deux canons pointant sur eux. À cela s’ajoutait une vingtaine de Natus à l’uniforme différent, probablement des troupes d’élites, trois d’entre eux d’ailleurs étaient porteurs d’une armure intégrale étincelante. Un bouclier d’au moins dix centimètres d’épaisseur et armés d’une masse pesant facilement une cinquantaine de kilos. Nul doute qu’ils avaient passé leurs vies à s'entraîner avec cet équipement et qu’ils devaient être capable de supporter plusieurs tirs plasma avant de s’écrouler.
Paresok les guida dans ce couloir bien défendu. Ils furent suivis par les deux hommes en armure.
L‘officier donna un mot de passe, une petite trappe s’ouvrit pour vérifier son identité, puis on entendit une succession de déverrouillage avant que le battant ne grince lourdement. La salle était circulaire et bardée d’ouverture protégée par de lourds panneaux de métal. Des opérateurs communiquaient visiblement avec le sol et les différents théâtres d’opérations par des signaux lumineux. Ils rédigeaient alors une petite note qu’un soldat s’empressait de transmettre à trois personnes réunies autour d’un plan de maquette particulièrement fidèle de la Magna. Avec des bâtons, ils faisaient évoluer différentes pièces et signes pour modéliser les lignes de défense et les mouvements des combats qui se déroulaient plus bas. On remarquait d’évidence une défense acharnée mais qui ployait un peu partout sous le surnombre des adversaires.

Une femme étonnamment jeune se trouvait là-devant, portant une tenue similaire à celle de Paresok mais avec différentes distinctions et grades. Elle avait environ la trentaine, se tenait bien droit, les bras croisés dans une posture des plus fines. Les cheveux noirs tirés en arrière en une queue de cheval, le visage sali et creusé par des rigoles de sueurs, elle examinait d’un regard entraîné les différents fronts et donnaient des ordres très clair. On l’aurait cru au milieu d’un immense jeu de stratégie...sauf que de véritables vies étaient misées.

Lorsqu’elle remarqua l’arrivée des Atlantes, une expression de soulagement passa sur son visage alors qu’elle les accueillait d’un signe de tête qui lui fut rendu par Karola et Sheppard.
« Loué soient les Trois ! Vous avez répondu à notre appel ! »
Elle regarda l’un des messagers.
« Que les premiers groupes d’évacuation progressent jusqu’à la Porte. »
Puis se reportant sur le duo :
« Je suis la Batailleuse Vida. Comment vous appelez-vous ? »

Karola tourna la tête vers son chef à qui le grade et l’honneur lui revenait de les présenter.
John s’avança observant la femme soulagée. « Lieutenant-Colonel John Sheppard et la Major Karola Frei. Enchanté de vous connaître » Il lui tendit un papier sortit d’une poche de son nouveau gilet, avec les coordonnées du site de repli.
« Voici la planète dont nous vous avons parlé. »
La jeune femme récupéra le document, l’étudia quelques secondes avant de le tendre à Paresok.
« Que ces coordonnées demeurent secrètes. Débutez l’évacuation dès que les Atlantes n’auront plus besoin de la Porte. »
L’homme acquiesça.
« A vos ordres, Batailleuse ! »

Vida les fixa pendant un moment. Elle avait un charisme important et une forme de certitude. Comme si la victoire de la Magna ne faisait aucun doute à ses yeux. Elle inspirait beaucoup de respect à Karola alors même qu’elle ne la connaissait pas mais elle pouvait lire dans son regard tous les sacrifices qu’elle avait pu faire, elle portait sur son visage le poids de longues heures de bataille et pourtant elle tenait toujours debout, fière contrainte par sa fonction à faire bonne figure alors même que la jeune femme était persuadée qu’à l’intérieur elle devait être dévastée. C’était admirable. Toujours aussi droite, elle détourna son regard sur les lignes défensives qui se déplaçaient au gré des informations que recevaient ses opérateurs. Karola intriguée par la stratégie employée par les Natus baissa son regard sur le plateau qui s’étendaient devant eux et l’analysa attentivement pour considérer un peu l’étendue des dégâts. Ils étaient dans une très mauvaise posture et elle se sentit un peu envahie d’un sentiment d’inquiétude. Il n’était que huit à avoir débarqué ici, certes ils figuraient parmi les meilleurs et disposeraient de l’aide des Natus. Mais ils allaient avoir besoin de beaucoup de force et de courage pour renverser la situation. Cela relevait un peu du miracle mais Karola ne doutait pas un seul instant qu’ils y parviendraient. Il fallait y croire, c’était la première étape vers le succès.
« Nous n’avions pas envisagé une arrivée aussi brutale de la montagne volante. Nos sages estimaient qu’ils foreraient un passage jusqu’à la Magna et que les vibrations nous alerteraient suffisamment tôt. »
Elle fît un mouvement ample pour balayer l’espace du balcon de commandement.
« Tous les stratèges avaient pour ordre de se regrouper ici lorsque ce Grand Jour viendrait. Mais pour l’instant, ils semblent forts préférer la mort ! Loué soient les Trois que mes soldats n’aient pas été aussi lâche face à l’adversité... »
Vida avait usé d’un ton particulièrement cynique. Elle considéra le duo avec un léger sourire avant de leur demander :
« Vous avez sûrement nombre de questions qui taraudent vos esprits. Par quoi commençons-nous ? »

John écouta la jeune femme, malgré son ton cynique elle lui faisait penser à l’inévitable guerre et qu’elle pouvait se satisfaire d’avoir des soldats aussi vaillant. Une vie, à se préparer à ce genre de chose...il en serait dommage que ses troupes soient des couards ! Il avait plusieurs questions en effet, mais bon, ils étaient aussi là pour parler stratégie et quand on voit le croiseur Wraith, il était hors de question de laisser cette chose immonde tourner et distribuer ses lasers de la mort. De ce qu’il avait pu entrapercevoir, il semblait difficile de demander un jumper, puisque les couloirs étaient trop petits...cela aurait été pourtant hyper facile avec un vaisseau… mais bon John avait l’impression que la facilité avait quitté son registre depuis longtemps.

« Oui en effet. Combien d’hommes vous reste-t’il ? » Dit-il en allant vers la carte, il avait l’impression de voir celle du célèbre jeu de stratégie : Risk. Il se tourna vers Frei, l’interrogeant du regard si elle voulait poser des questions. Cette dernière resta muette, laissant l’initiative à leur interlocutrice pour répondre. Une question à la fois et surtout de son côté elle était toujours plongée dans ses pensées, à analyser la situation. Elle avait besoin de tous les éléments.

« L’armée des tirailleurs a perdu le tiers de ses effectifs, il reste un bon millier d’hommes vaillants. Ils tiennent le front principal. Les sœurs de Bataille s’en sortent un peu mieux, elles sont encore deux milles à faire payer cher le Dévoreur. Mais la plupart des groupes de combats sont engagés aux côtés de leurs hommes. D’autres sont coupées de nos lignes. »
« Les sœurs de Bataille ? »
« Les hommes ne sont pas seuls à affronter le Dévoreur ! » Répondit Vida avec fierté. « Leurs femmes et leurs filles composent une armée distincte davantage spécialisée sur des techniques d’attaque plus agile ! » Le dernier mot avait été exagéré avec une pointe de provocation alors qu’elle fixait Paresok qui revenait sur eux. L’homme renifla bruyamment en signe de défiance et rendit un regard comme s’il se sentait défié. Vida poursuivi : « Vous rencontrerez des chasseresses et des duellistes Séraphines. Plus rares sont les Vertueuses Pugilistes. Vaisseau des tactiques Tairius et étendards des valeurs sacrées des Trois. »

« Elles sont davantage querelleuses que guerrières. » S’exclama soudainement Paresok en toisant Vida d’un air provoquant. Il usait d’un ton parfaitement sexiste, à croire qu’il existait une petite compétition de performance entre les deux armées représentées par Vida et Paresok. « Pas la même trempe que mes braves garçons mais bien la grande fierté de tout mari ! »

Vida lui répondit par une grimace laissant penser que ce n’est pas la première fois qu’ils se cherchaient. Mais la remarque n’était ni agressive, ni insultante. C’était probablement à celui qui abattrait le plus de Wraiths et chaque armée tenait son compte : une façon de déstresser pour ces deux-là surement. Karola les observait tous les deux chacun leur tour comme si elle observait un match de tennis où les deux adversaires se renvoyaient la balle. Elle pinça les lèvres légèrement, se retenant de faire une remarque sur le fait que ce genre de remarques étaient quelque peu inapproprié étant donné les circonstances mais il aurait été plus inapproprié qu’une étrangère les interrompt alors elle avala sa salive et les laissa faire, ne pouvant s’empêcher de laisser ses doigts pianoter sur son arme, signe de son léger agacement devant le temps perdu.

John était loin d’être bête, mais la différence et le vocabulaire de cette culture lui échappait. Il toisa les deux officiers qui se cherchaient des noises sur la performance efficiente de leurs équipes. Ils étaient bien heureux de savoir que chez les terriens c’est mixte, malgré quelques discriminations malheureusement courantes dans l’armée entre les deux sexes. Mais bon, quand on voyait sur Atlantis que le commandement était composé des deux sexes : une forme d’égalité bienveillante. Ici, cela ne semblait pas être la guerre, mais typiquement des boutades pour enquiquiner l’autre
« Je suis navré de vous demander cela, mais quelles sont leurs spécialitées ? » Il toisa Paresok et Vida un petit rictus sur les lèvres
« Vous n’avez donc pas d’équipes mixtes ? »
« Non - non » Répondirent les officiers en coeur.
« Il y a eu des rapprochements charnels trop “fréquents” » Fît l’un sur un ton de reproche.
« Il y a eu des imbécilités trop fréquentes ! » Contre-attaqua Vida. Elle se retourna vers les Atlantes, un léger sourire sur le visage. « Plus sérieusement...nos deux armées sont conçues pour s’équilibrer et s’unifier en une seule entitée. Cela ne tardera plus au vu des pertes actuelles. »
La Batailleuse passa la main sous la maquette où se trouvait quelques rangements et en extirpa quelques gravures. « Voilà en quoi ressemblent mes chasseresses et mes duellistes. » Elle montra ensuite une nouvelle image pleinement religieuse. « Et voici ce qu’est une Vertueuse Pugiliste... »

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Chasseresse // Les duellistes se battent à la lance // Vertueuse pugiliste, entièrement religieuse : 10 expertes de combat au corps à corps usant d'un art martial Tairis
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Karola jeta un regard intéressé sur ce que Vida leur montrait. Elle avait l’impression de voir une réincarnation des amazones terriennes ou encore de guerrière viking. Si elles étaient aussi pugnaces et téméraires que leur homologues terriennes, aucun doute qu’elles seraient des alliées de poids et participerait grandement à la victoire. Un petit sourire très léger se dessina sur ses lèvres, Karola ne put s’empêcher de ressentir un léger sentiment de fierté face à ces femmes fortes. Il était généralement rare dans Pégase de les voir occuper des postes aussi importants ou à égalité avec les hommes. Elle risquait d’apprécier grandement de se battre à leurs côtés et qui sait, peut-être apprendrait-elle de nouvelles techniques au corps à corps. À ce propos une question lui vint en tête.
«Qu’en est-il de votre force de frappe ? De quel stock d’armes disposez-vous ? »
« Deux cents tirailleurs et trois cents sœurs de Bataille sont demeurés en réserve et combleront les brèches. Les stocks de munitions ne sont pas un problème. La Montagne Volante, en revanche, en est un critique. »
Vida sourit à Karola, elle devait probablement avoir la même pensée qu’elle. Sheppard observait les éléments à dispositions, commençant à faire marcher ses neurones pour tout associer ensemble.
« Ses tirs ciblés neutralisent toutes les positions d’artillerie. Nous avons été obligés de les retirer pour en sauvegarder l’ensemble. Nous n’avons plus le contrôle des airs, ni du tir longue distance. C’est à cause de cela que nos lignes s’étiolent. »

Karola écoutait attentivement la batailleuse lui répondre tout en la regardant dans les yeux et hochant la tête pour lui faire savoir qu’elle enregistrait mentalement ces informations. Face aux différents fronts sur lesquels les Natus se battaient, éliminer le croiseur était l’une des priorités. Mais les autres théâtres de bataille étaient tout aussi préoccupants. Il allait falloir faire des choix et il n’y avait pas vraiment de raisons de se leurrer. Quels que soient les choix faits, il y aurait forcément des pertes, à eux de faire en sorte d’en subir le moins possible. Les Wraiths semblaient avoir établi une stratégie suffisamment efficace pour faire des dégâts mais il était temps de renverser la vapeur.

«Quelle a été votre stratégie jusqu’à présent ? » Elle pouvait en avoir une vague idée en ayant participé à la bataille et en ayant vu le plateau, mais elle voulait l’entendre de vive voix. Sheppard était en accord avec les questions, il avait besoin de tout le contexte pour savoir comment agir.
« Nous tenons des positions stratégiques pour permettre à notre population civile de s’extraire. Lorsque nos effectifs seront soulagés de la protection de nos familles, nous porterons ensuite une guerre totale à l’ennemi. Nous trouverons les faiblesses de son dispositif, nous les exploiterons, et nous détruirons le dévoreur comme l’ont fait nos glorieux ancêtres. »
« Y’a t’il d’autres endroits où le combat continue encore ? »
« Oh oui, plus qu’il n’en faut pour tous nous contenter... »

La batailleuse Vida exposa alors l’ensemble de la situation. Elle prit du temps mais apporta beaucoup de détails utiles sur la façon dont avait été déployé les troupes. Elle leur expliqua l’agencement des différents fronts qui s’étendaient en éventail au sein de la magna. La ligne principale transformée en guerre de position et les flancs non pas étalés en longueur mais sur plusieurs étages. Elle leur détailla les afflux de renforts, les dispositions pour le ravitaillement en munition et l’emplacement des différentes troupes en réserve. Sheppard et Karola pouvait escompter avoir de l’aide en cas de besoin et n’oeuvrerait pas seuls.
La jeune femme répondit à toutes les questions, ne fît aucun secret et leur expliqua sans honte que l’information qui leur avait été promis n’était pas ici.

Sheppard et Karola eurent un constat concret et complet de la guerre des Natus. S’ils avaient subi de lourdes pertes à cause de l’effet de surprise, ils avaient tenu à grand renfort de passion et de fanatisme. Et si les Wraiths avaient un avantage certain contre eux, ils venaient de perdre l’initiative de leurs attaques. C’était un élément crucial qu’il allait falloir saisir...

SUITE chevron Réponse de Karola

CODAGE PAR AMIANTE

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Rodney McKay
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Ven 26 Mai - 23:45

Rodney McKay
Bataille pour la Magna Caverneum

Feat les membres d'Atlantis


A
dam me désigna une direction suite à ma question concernant la situation de Coralie. Tournant également ma tête, je vis la jeune femme revenir péniblement avec un enfant natu bien mal en point, avec une jambe de perdue. Pauvre gosse. Je ne pus détacher mon regard des restes de ce membre ensanglanté, c'était trop horrible, mais c'était comme si mes yeux n'arrivaient pas à se détourner. Rien qu'à voir cette image, je commençai à blêmir, je ne me sentis pas très bien. Non, il ne fallait pas que je flanche maintenant, pas après avoir abattu un wraith qui aurait pu nous tuer. Pas après tout ce que j'avais vécu depuis le début de l'expédition Atlantis. Je ne devais pas tomber maintenant. Par chance, le militaire commença à avancer prudemment vers l'infirmière, ce fut une bonne occasion pour regarder ailleurs. En me baissant le plus possible, je suivis Adam jusqu'à Coralie, mais au lieu de les regarder, je me mis le plus possible à couvert, rechargeant mon arme, tout en scrutant les alentours. Les combats continuaient, mais personne ne semblait s'intéresser à nous. Une aubaine. Je couvris mes deux équipiers, jusqu'à ce qu'enfin, les combats prennent fin dans un cri de victoire des natus.

M
ais à quel prix. Alors que je me redressai, maintenant que tout danger était écarté pour le moment, je regardai autour de moi. L'euphorie de la victoire avait laissé place à la désolation et à la tragédie. Partout où mes yeux se posaient, je ne vis que des corps mutilés, ensanglantés. Des blessés agonisants, des morts par centaines, que ça soit dans le camps des natus ou dans celui des wraiths. Des cris retentirent, des pleurs, certains cherchaient une personne qu'ils connaissaient. Un véritable champs de bataille lugubre et abominable. Tout comme les autres, je finis par me rapprocher de mes coéquipiers, et je fus soulagé de constater que tout le monde était en vie. Certains étaient assez sévèrement blessés, d'autres n'avaient que quelques égratignures. Mais ils étaient vivants, c'était tout ce qui importait. Je fus moi même très surpris de voir que je ne portais aucune blessure. C'était rare, et cela me changeait grandement. Cependant, bien que physiquement je me portais très bien, psychologiquement ce fut différent. Certes, j'avais déjà mené des combats comme celui là auparavant, mais c'était toujours difficile à vivre pour quelqu'un qui n'avait pas du tout l'âme d'un militaire, et qui devait faire face à autant de souffrance et de risques mortels. Alors que Coralie soignait chaque membre de l'équipe, je finis par aller m'asseoir sur un grava non loin du groupe. L'adrénaline diminuant peu à peu, mes jambes avaient un peu de mal à supporter mon poids, et devant tant d'horreur, ma tête tournait un peu. M'asseoir me ferait du bien, le temps de me reposer. Dieu seul savait combien de temps ce moment de répit allait durer, car connaissant les wraiths, ces derniers n'abandonneraient pas aussi facilement, malgré leurs nombreuses pertes.

U
ne fois installé, je respirai profondément pour me calmer et me détendre au maximum. Je finis même par sortir une barre de céréales, ainsi que ma gourde, pour manger un morceau et boire un peu. Cela me fit beaucoup de bien. Pendant que je me reposais, je continuai de regarder autour de moi, observant les allées et venues de mes compagnons, ou le travail des natus pour s'occuper de leurs nombreux blessés. C'était une tragédie, mais ma conscience me soufflait que nous étions arrivés au bon moment. Si nous avions tardés, qui sait ce qui serait arrivé aux natus ? Peut être auraient-ils été submergés par les wraiths sans notre aide ? Un frisson remonta le long de mon échine à cette pensée. Je préférais ne plus y penser, et je continuais tranquillement mon maigre repas pour reprendre quelques forces.

A
lors que je terminai ma barre de céréales, un bip retentit dans mon dos. Ah oui, ma tablette, je l'avais oublié avec tout ça. Mais, pour quelle raison émettait-elle du bruit ? D'un geste rapide, je décrochai l'appareil scotché dans mon dos, et je commençai à regarder d'où venait ce bip. En analysant les données affichées à l'écran, je fronçai les sourcils. Cela ne me plut pas du tout. Je pianotai sur quelques touches, mais le constat était sans appel. L'air de cette immense caverne était entrain de se charger en dioxyde de carbone à un taux assez préoccupant. Vu la vitesse à laquelle le gaz carbonique remplissait la chambre depuis notre arrivée, nous avions un autre problème à gérer, en plus de l'invasion des wraiths. D'après les données, la concentration en dioxyde de carbone avait triplé depuis notre arrivée. Rien de surprenant avec tous ces tirs échangés, et cette concentration très dense d'êtres organiques qui respiraient dans un espace fermé. Les natus devaient bien avoir un système pour filtrer l'air, vu qu'ils avaient un mode de vie souterrain. Peut être que ce système était endommagé ? Ou alors pas assez puissant pour filtrer autant de gaz carbonique ? Je décidai de faire part de cette découverte à John. Par chance, ce dernier se dirigeai vers moi, je me dépêchai donc de venir à sa rencontre.

"Sheppard ?! On a un problème, il faut que je vous parle".

L
'homme me toisa.

"Du calme Mckay. Déjà vous allez comment ?"

J
e secouai la tête, je n'avais pas vraiment le temps de parler de moi.

"Je vais bien, je vais bien, mais il y a plus urgent. J'ai constaté que le taux de dioxyde de carbone avait triplé dans la chambre depuis notre arrivée, une conséquence liée aux nombreuses personnes présentes ici, aux échanges de tirs et aux explosions. A ce rythme là, nous allons manquer rapidement d'oxygène dans cette caverne".

S
heppard fit une grimace en signe que ce n'est pas une bonne nouvelle.

"Cela serait dommage de mourir asphyxié après avoir tanné les fesses des wraiths... il doit avoir des tunnel d'évacuation d'air non ?"

"Etant donné que ce peuple vit sous terre, je suis prêt à parier que oui, ils ont sûrement un système de filtration et de renouvellement de l'air. Mais, peut être est-il détruit ? Ou alors, il n'est pas suffisamment puissant pour filtrer autant de gaz d'un seul coup ? Après tout, les natus n'ont pas l'habitude d'être attaqués, et donc de dégager autant de gaz carbonique au même endroit. Il faut voir si leur système est hors service ou défaillant".

"J’espère pour eux… hum..."

J
ohn se tournait pour voir le champ de bataille.

"Il a pu être endommagé. Demandez à l’un des natus, il pourra vous en dire plus voir en l’informant de ce problèmes ils iront voir d’eux même".

J
e regardai rapidement autour de moi, mais à quel natu devais-je parler ? Il y en avait partout, j'ignorais lequel allait pouvoir m'informer sur ce point. Je reportai alors mon attention sur Sheppard.

"D'accord, je vais faire ça. C'est très préoccupant, ça m'inquiète beaucoup. Surtout si les wraiths lancent un nouvel assaut".

J
ohn hocha la tête préoccuper lui aussi.

"Pareil".

I
l soupira décidément il y avait toujours des problèmes.

"Bon mise à part ça, vous allez comment ? Aucune blessure ?"

D
'un geste désinvolte, je levai les mains en souriant, comme pour lui montrer que les miracles existaient vu que j'étais en un seul morceau.

"Heu ... non non, je ne suis pas blessé. Enfin, je ne crois pas. C'est drôle, non ?" dis-je d'un petit rire nerveux. "C'est sûrement la première fois que je ne suis pas blessé pendant un combat. Je suis juste effrayé, mais à part ça, ça va. Je crois".

J
e n'étais pas vraiment sûr de moi, ni heureux, il fallait le dire. J'étais mort de peur car je ne me sentais pas du tout à l'aise quand il y avait du danger. Et impossible de prendre la fuite dans un moment pareil, même si la possibilité de le faire se présentait. John se voulait rassurant, comme tout ami le ferait dans un cas comme celui là.

"Que ça continue, car je pense que ce n’est qu’un début".

I
l me posa une main amicale sur le dos.

"Ça va aller Rodney. J’espère juste que la structure lantienne n’est pas déjà prit par les wraiths. Si c’est le cas je vous renvoie sur Atlantis".

"J'espère aussi. Bien que je donnerais tout pour repartir sur Atlantis au plus vite, vous me connaissez, je n'aimerais pas savoir que cette structure est tombée dans les mains des wraiths".

J
ohn ricana.

"On va espérer qu’elle ne soit pas prise histoire que vous ailliez au moins votre petit moment d’euphorie en découvrant ce qu’il y a dedans".

"Oh ça oui, je pense que je vais m'amuser comme un petit fou devant cette machine. Enfin, si je pouvais avoir quelques moments tranquilles avec elle, ça serait mieux. Vous savez bien que je n'aime pas du tout travailler sous pression".

"Je ne peux pas vous la garantir… mais bon vous faites des miracles sous pression".

J
'eus un petit rire moqueur et appuyé.

"Très drôle, John, je suis toujours plié en deux quand vous m'annoncez que je suis meilleur sous pression" lançai-je avec un rictus ironique.

"Ravi de vous faire toujours autant rire".

I
l me fit à son tour un rictus cynique.

"Bon je vais finir mon tour. Soyez sage".

"Je suis toujours sage" lançai-je avec un sourire faussement innocent, même si personne n'y croyait.

T
andis que Sheppard s'éloignait, je regardai autour de moi. Je ne vis aucun natu susceptible de m'aider. Ces derniers étaient tous entrain de s'occuper de leurs nombreux blessés ou de leurs morts. Je décidai de ne pas les déranger pour l'instant, puis je me rapprochai de mon groupe, après avoir replacé ma tablette dans le dos de mon gilet tactique.

© Starseed

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Karola Frei
Major
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Sam 27 Mai - 14:52

Karola Frei
Une fois avoir quitté le commandement Natus, les deux Atlantes rejoignirent leur équipe. Les deux officiers avaient eu largement le temps de parler de la stratégie avec la Batailleuse Vida et de mettre en place des solutions pour vaincre les Wraiths. John ne pensait pas qu’il y avait d’autres lieux encore plus critiques et l’urgence commençait à se faire sentir. Ils avaient la porte des étoiles encore à disposition pour faire leur commande supplémentaire d’armes et autres matériels. Le moment était assez solennel car ils étaient tous les deux sur le point de dévoiler leur plan de bataille et cela annonçait qu’ils allaient bientôt quitter le calme relatif dans lequel ils se trouvaient depuis de bonnes minutes pour de nouveau rentrer dans la confusion de la guerre. Dans ces moments-là, Karola était encore plus calme que d’habitude, elle se murait dans un silence mortel afin de rassembler toutes ses forces qu'elles soient physiques ou mentales dans le but d’entrer dans les meilleures conditions dans la bataille.

Sheppard, leur fit des signes pour qu’ils approchent et se réunissent devant les deux officiers.
« Bon, nous n’avons pas fini, il y a encore trois fronts qui ont besoin de notre aide. Nous allons nous diviser en trois équipes, commandé par un officier avec des Natus en soutien sous notre commandement » Il sortit des papiers de sa veste, les croquis que lui avait fait Vida pour lui expliquer la situation de chaque scénario.

Scénario 1 : Le terrible croiseur

Spoiler:

« Voici un croquis sommaire de la situation, un croiseur Wraiths de facture différente de ceux connus jusqu’alors s’y trouve. Il semble faire des tirs de précisions pour détruire l’armement lourd des Natus. Mais comme tout croiseurs, il n’est pas fait pour faire ce genre de chose, donc il galère un peu. Mais il en reste dangereux. » Il leva les yeux vers son équipe. « Il y a des darts, mais ceux-ci ne viennent attaquer que quand les Natus utilisent leurs machines volantes, sinon ils restent bien sagement dans les hangars. Ce qui laisse à supposer qu’ils en ont pas beaucoup et qu’ils les économisent. » Une nouvelle pause. « Je pense que nous n’avons pas affaire à une faction Wraiths de type guerrier comme on a l’habitude de combattre mais plutôt à des Wraiths spécialisé dans la recherche technologique, comme le démontre l’œuf Alien, les armes utilisables que par eux et ce croiseur étrange » Bon il s’avançait peut-être en disant cela, mais bon il ne fallait pas sortir d’Harvard pour faire le lien entre tout ça.
« Donc pour en revenir au croiseur Wraiths, les Natus avaient prévu le coup en déployant canons latéraux apparement trés puissant, le problème c’est que les techniciens ne répondent plus. Ils ont envoyé une équipe d’élite mais elle n’est jamais revenue ainsi que tout Natus envoyés en éclaireurs. Par sécurité, ils ont bloqué la zone, mais ils n’ont eu aucune attaque à ce jour.

L’objectif est donc de savoir ce qui bloque les canons, ce qu’il est advenu des équipes et surtout d’éliminer la menace en utilisant ces canons pour tirer sur le croiseur. Les Natus assurent qu’il ne fera pas long feu. Pour cela nous utiliserons des drones, pour la reconnaissance. Le sergent-maître Allen et moi-même serons sur ce scénario »
Il avait eu la chance de rencontrer le technicien Günter lors d’une petite mission sur le continent et celui-ci lui avait montré comment utiliser les engins volants.
Il toisa Karola pour qu’elle expose son scénario.


Scénario 2 :
Spoiler:


La jeune femme s’avança, droite dans son treillis, son casque sur la tête, elle regarda tout le monde droit dans les yeux afin de s’assurer de leur attention. Elle leur présenta le plan soigneusement dessiné.
«Voici le second théâtre des opérations. Il s’agira d’une mission de secours particulièrement épineuse. Il s’agit de libérer notre fameux informateur qui s’est fait encerclé par l’ennemi dans une zone plutôt reculée. Son équipe tient le coup mais pour combien de temps encore ? Notre objectif est donc d’aller lui porter secours et de le sortir de ce bourbier. Cependant, les Wraiths sont particulièrement nombreux et surtout comme vous pouvez le voir, des tours de téléportations ont été installées. Ils utilisent la technologie de capture des darts pour les projeter sur le champ de bataille, en les dirigeant manuellement pour affaiblir les lignes Natus. A cause de ça, nos alliés sont pris dans une guerre de positions retranchées. Il va falloir nous en débarrasser avant toute chose pour éviter davantage d’afflux ennemis. Pour cela on utilisera des bazookas. Les Natus nous accompagneront notamment via l’aide d’un agent qui aura la tâche d’aller chercher Andris et de l’aider à faire une percée.» Pendant son discours elle s’appliquait à montrer sur le schéma chacun des éléments afin que les autres comprennent au mieux ce qu’elle racontait. Puis elle finit par attacher son regard à Eversman et à Coralie. « Eversman, Deltour, vous viendrez avec moi. Sergent vous vous chargerez d’éliminer ses tours de téléportation, et vous Deltour vous vous en tiendrez aux instructions de base qui vous ont été donné, le soutien médical et psychologique. Cette mission est cruciale car de notre réussite dépend l’obtention des informations dont nous avons besoin, aucun échec n’est envisageable.» Elle insista bien sur le dernier mot, de manière dure. Une fois les instructions données, elle rangea soigneusement son petit plan de manière à pouvoir le ressortir sans mal si besoin et se redressa, sûre d’elle, le visage impassible et se tourna vers John afin de lui rendre la main.


Scénario 3 : l’embuscade des cristaux

Spoiler:

« Concernant le dernier scénario, en voulant rejoindre le point de regroupement des Natus civils et militaires se sont fait bloquer par un contingent Wraiths. Ils se sont réfugiés dans ce qu’ils nomment le Hall décoratif, sorte d’endroit avec des cristaux où ils cultivent des biomes. Ils sont acculés par les Wraiths et une petite équipe de militaire s’est sacrifiée près du lac pour avertir les autres Natus qu’ils étaient coincé » Il tapota vers le lac proche des croix qui était des résistances Natus qui tienne la zone, les flèches étant des Wraiths.

« Les Natus n’ont pas de radio comme nous, c’est via des signaux de lumière, ils se sont suicidés pour transmettre leur message car là où ils sont : ils ne voient rien » Un acte louable et terrifiant à la fois. « Sous le Hall, il y a un Hangar lantien, ils ne l’ont pas visité en entier et ne savent pas s’il y a des choses intéressantes dedans. Dans tous les cas, il ne faut pas qu’il tombe aux mains des Wraiths » Il leva son regard vers Adam « Le lieutenant Ross commandera l’équipe, avec Mckay et le soldat Hamilton » Hamilton avait des compétences non négligeables en infiltration et il allait pouvoir les utiliser, puisqu’il va falloir être discret. Le colonel, mit son doigt sur la zone du Hall
« Vous allez être parachutés plusieurs niveaux au-dessus du Hall, vous serez protégé par des machines volantes Natus pendant votre descente. Votre objectif consiste à informer les résistants que leur armée va lancer une contre-attaque dans le but d’occuper temporairement l’accès qui s’est effondré. Une excavation va avoir lieu à cet endroit. Ross, vous allez récupérer le commandement de cette poche de résistance. Coordonnez la retraite et évacuez tout le monde dans le temps imparti. Mckay vous irez jeter un œil à ce hangar et Hamilton, vous suivrez les ordres du lieutenant selon ses besoins »

Sheppard se redressa et regarda chacune des personnes « Je vous rappelle que les Flash bang sont les armes les plus efficace pour les Wraiths, ils sont sensibles à celles-ci donc ne soyez pas économes et faites vous plaisir. Je vais voir avec le CODIR pour qu’ils nous envoient le matériel manquant. Je demande une communication régulière, je veux être au courant de ce qui se passe »

Il laissa Karola régler les questions éventuelles et prit la liste du matériel qu’il devait commander en plus. Puisque l’évacuation Natus avait débuté, le colonel dû patienter que le groupe actuel franchisse entièrement la Porte avant qu’on ne lui cède la place. Il activa la porte sur les coordonnées d’Atlantis pour déclencher une communication.

// Alex ? J’ai encore une liste de course //
// Dis-moi ? //
John comptait demander un peu plus au cas où, ils aient des problèmes.
[color=mediumturquoise]// Alors, il nous faut quatre parachutes, une caisse supplémentaire de Flash bang, quatre Bazooka, trois drones avec les télécommande, plutôt de petite tailles et des munitions supplémentaires //
// Tu sais utiliser les drones ? //
// Oui, pas de problème. Normalement Mckay à ce qu’il lui faut, mais rajoute une tablette avec un kit de recherche et un kit de spéléologie, lampe, corde et fusée de détresse, ainsi que dix radios portable et non oreillette qu’on va filer aux Natus //
// Bien, on te prépare ça. Dix minutes//

John attrapa Hamilton « Vous avez dix minutes pour montrer au petit groupe là-bas, comment on se sert d’une mitrailleuse » Cela allait être juste mais bon, ce n’est pas compliqué non plus de dire comment tirer avec.

Une fois son entrevue avec le maître chien terminée, Karola s’avança vers son chef afin de lui glisser en jetant un regard en biais sur Eversman. « Colonel, je ne suis pas rassurée pour Eversman, êtes-vous sûr qu’il est prudent de le laisser combattre?» Non pas qu’elle tienne particulièrement au soldat, mais disons que son état pouvait se trouver être un peu préoccupant et le choc de sa blessure pourrait très bien les desservir plus qu’autre chose.
John lança aussi un regard à Eversman, il n’était pas des plus rassuré non plus. « Non je ne suis pas certain. La fiole rose lui permet de ne pas souffrir et d’être un poids. Je suis en train d'hésiter aussi à le renvoyer. Mais demandons à Coralie, elle est la plus qualifié pour juger de ses blessures » Le major acquiesça et le laissa afin d’aller poser la question à l’infirmière en chef. Elle espérait malgré tout que le Sergent puisse être apte à combattre car il son rôle était déterminant et il était le mieux placé pour le remplir. Karola s'approcha de Coralie et lui intima de se tourner vers elle afin de lui faire comprendre qu'elle désirait lui parler en privé. « L'état d'Eversman nous préoccupe, le colonel et moi, selon vous, est-il vraiment apte à combattre ?»
«Honnêtement, non. En tout cas pas dans l'immédiat.»
« Vous n'avez rien qui puisse, disons, l'aider?»
Coralie haussa les épaules “Attendez que la potion magique fasse effet, ça devrait l'aider pendant quelques heures.” Karola hocha la tête déçue de cette réponse mais s’y attendant. Elle remercia Coralie et rejoint son chef auprès de la Porte pour récupérer le matériel.

La porte s’éteignit, pour se rallumer onze minutes plus tard, avec l’envoie du matériel en plus du ravitaillement. Chacun devait s’équiper et prendre ce dont ils avaient besoin. Quitte à prendre une caisse en plus pour l’équipe de Karola, de toute façon, ils pouvaient les stocker quelque part.

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Sam 27 Mai - 14:58

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Fin de la procédure de déploiement.

- Veuillez actualisez votre équipement sur le post briefing !

- Veuillez attendre votre déploiement sur les adresses que je vous fournirai ce soir.

- Pour toutes questions ou précision, rejoignez la conversation générale Skype.

Bon jeu !


EDIT DEPLOIEMENTS :

Adam, alek et rodney

Karola, Matt et Coralie

Sheppard et Pedge

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