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Mama, Zaza, Rinrin et Dredre en vadrouille dans la nuit noire

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Ven 29 Juil - 6:09

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Les quatre aventuriers venaient de traverser l’horizon des évènements pour se retrouver, en quelques millièmes de secondes, sur une planète obscure. Pour le moment, le vortex de la Porte des Etoiles continuait d’illuminer le paysage tout autour des compagnons. Néanmoins, la luminosité ambiante ne permettait pas de distinguer grand-chose plus loin qu’une certaine distance. Soudainement, l’obscurité retomba sur le groupe à la fermeture du lien entre « la planète sans jour » et Atlantis. Heureusement, chacun était équipé de lunettes IR permettant de déchirer les ténèbres dans des teintes verdâtres plus ou moins prononcées en fonction de la luminosité ambiante. Erin activa les siennes rapidement, actionnant un mécanisme qu'elle connaissait désormais sur le bout des doigts. Aujourd'hui, il n'y avait aucune chance qu'il fasse jour à un moment ou à un autre. Autant, la dernière fois qu'elle était venue, les prévisions, bien que fausses, faisaient état d'un levé de soleil imminent, autant cette fois-ci, le cycle de la nuit sans fin avait repris pour une bonne année.

- Bienvenue sur PX-587 chers amis, entonna une voix dans la nuit.

Les quatre paires de lunettes de vision nocturne se braquèrent sur la provenance de cette voix, pour découvrir un petit bonhomme d'allure grassouillette, engoncé dans un uniforme aux bandes vertes caractéristiques des techniciens atlantes.

- M. Herra, se présenta-t-il en propulsant sa petite main potelet vers chacun des membres de l'expédition, à tour de rôle. Je suis navré de vous apprendre que nous ne disposerons pas d'un véhicule, le soldat Murdoc a eu envie d'aller faire un tour autour des ruines lantiennes... Il agita un doigt menaçant à une tierce personne invisible. Je l'avais pourtant prévenu ce crétin ! Passons, passons. Ce qui est fait, n’est-ce pas ? Il fit un sourire à la troupe. Son ton était redevenu égal.

Erin prit l’initiative de présenter chacun des membres.

- Bonjour, dit-elle avec un sourire, Erin Steele, Alexander Hoffman, le docteur Zahra Challita et le Sergent Matt Eversman.
- Ni plus ni moins que ce qui était prévu. Depuis le temps que vous souhaitiez venir nous rendre une petite visite Mister Hoffman.

De quoi conforter Erin dans cette sensation de s’être fait bernée avec ce pari à la noix.

Ce personnage haut en couleur était responsable de l'avancée des travaux de construction du site souterrain Alpha. L’avancée des travaux était rapide. La construction se faisait par des moyens terriens combinés à une technologie Tok’ra de construction de tunnel. Ces derniers étaient les grands spécialistes des ouvrages souterrains dans la galaxie de la Voie Lactée, et ils étaient également les alliés des Tau’ris, plus communément appelé terriens.

- Bien bien, mettons-nous en route. Il y en a pour une trentaine de minutes pour aller chez nos amis à quatre pattes.

Le paysage se composait essentiellement de vastes plaines vertes à l’herbe prolifique. Dans le lointain, on pouvait distinguer des masses importantes, sans doute les collines alentours. Pour le moment, nulle trace des tigres à dents de sabres. A moins qu’ils ne soient en embuscade un peu plus loin. La température était agréable malgré l’équipement qu’il portait, et une petite bise soufflait de l’est. Le technicien prit la tête, invitant tout le monde à le suivre en ronchonnant dans ses dents à propos du soldat Murdoc et de ses idées à la con. Apparemment, ce qui était fait était fait, mais ça ne l’empêchait pas de bougonner.

Erin prit le parti de marcher à l’arrière du groupe, en compagnie du chef de projet et d’Harry. Elle ne savait pas comment allait se comporter le chat, puisque c’était une première pour elle de le voir à l’extérieur de la cité lantienne. La jeune femme ne savait pas non plus ce que compter faire le sergent maître, s’il voulait adopter une posture défensive ou s’il était plutôt relax. Monsieur Herra lui, semblait totalement dans son élément, et marchait d’un pas décidé vers le campement Tairis.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Dim 31 Juil - 11:54

Matt Eversman
Les lunettes IR ne semblait pas le gêner dans son évolution. Certes ce n’était pas terrible cette vision verdâtre mais on finissait par s’y habituer. Au bout d’un moment, le port de ses lunettes risquait de tirer un peu sur la nuque peu habituée à supporter une gêne supplémentaire mais là c’était tout à fait supportable. De toute manière, il n’avait pas le choix donc il ferait avec. L’arrivée étant sécurisée, il put se rapprocher des autres et portait une oreille attentive aux propos échangés.

Ce qui était prévu ? Non mais ce type était au courant de la venue de quatre personnes alors que lui, le principal intéressé, non. C’était ahurissant. D’ailleurs ce monsieur si important pour le Site Alpha, il se baladait seul. Où était l’escorte ? L’encadrement autour de la Porte des étoiles ? Où était même ce fameux soldat Murdoc ? Peut-être mort ou gravement accidenté. Visiblement tout le monde s’en fichait. Bon il s’accoutumerait à l’ambiance locale haussant les épaules avant de s’approcher des autres.

Les rouges semblaient décidé à encadrer le local, le bombardant de questions et marchant lentement en queue de colonne. Tant qu’ils ne lui cassaient pas les pieds et ne trainaient pas trop, il s’en accommoderait. Il se cala ainsi sur le rythme de pas de sa voisine, à savoir la bleue de l’équipe, s’occupant l’esprit en observant l’environnement local. Depuis qu’il avait entendu parler des petites « collines mouvantes », il avait hâte d’en croiser une. Ce n’était pas commun. Il aurait ainsi des choses à raconter et puis ça mettrait un peu d’action.

« ça va mieux ta main ? »

Question débile. Il s’agissait de faire un peu conversation pour passer l’ennui. Bien sûr qu’elle allait mieux sinon la scientifique ne serait pas là… Essayant de reprendre un peu de contenance, il relança la discussion.

« Il y a des « collines mouvantes » dans notre direction ? »

Un vrai gosse. C’était limite s’il n’avait demandé s’il n’était pas encore arrivé mais bon. Impatient, il ne put s’empêcher de taquiner le Rouge en attendant la réponse de la bleue.

« Hey Hoffman. Vous devriez passer devant. Je ferai mieux de vous avoir à l’œil… Vous m’avez prévenu que les Tigres n’attaquent pas les créatures intelligentes. On ne sait jamais que l’un d’entre eux se serve de vous comme petit-déj. »

Héhéhé. Un sourire déformait les lèvres du Ranger, non peu fier de sa petite boutade. Il rendait ainsi les coups. Après tout, on ne l’avait pas prévenu de l’évolution de l’escorte or il semblait bien être le seul dans ce cas précis. Ne sachant pas qui était précisément ce Hoffman, il se permettait de le taquiner.

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Lun 1 Aoû - 16:56

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Mama, Zaza, Rinrin et Dredre en vadrouille dans la nuit noire
feat Zarah Chalita, Erin Steele, Matt Eversman & Alexander Hoffman


j'ai combiner les deux réponses dans un seul sujet :geek:
Mama, Zaza, Rinrin et Dredre en vadrouille dans la nuit noire 1470057017-2016-les-aventure-de-zaza-et-mama
:P

Face à la boutade sur les friandises à donner à ce ronchon de militaire, Erin eue beaucoup de mal à contenir les soubresauts qui animaient son corps. En seule réponse, elle donna une petite bourrade dans les côtes de l'administratif, qui eut un sourire encore plus amusé. Il avait parfaitement compris le sous-entendu et cela le distrayait. Se rendant compte, que ce fut la « première » fois qu'ils eurent un contact autre que du serrage de main. Cela ne le dérangea nullement, à sa plus grande surprise, car l'homme n'était pas très réceptif aux toucher, il n'aimait guère qu'on vienne « violer » sa petite bulle. Mais, bon après tout, c'est Erin et elle était bien pour le moment la seule qui pouvait le toucher sans qu'il marque un signe de recul.

Harry était le parfait contraire de son maître, lui il adore être caressé et tripatouiller par tout le monde. Le parallèle entre le chat sauvage et le chat domestique était flagrant entre le « couple maître/animal ». Mais bon, de toute manière inconsciemment dans la suite de leurs taquineries entraîna aussi un geste de la part du chef de projet sur Erin, marquant une complicité un peu plus forte entre eux.

Par chance, personne ne remarqua le mouvement de recul de l'anglais face à la superbe lumière du Cyalube. Si le sergent voulait une vengeance, il venait de l'avoir d'une manière non volontaire. Cependant, Erin qui était à ses côtés, put observer l'anglais mimant une tactique peu courageuse : chercher son chat. Elle lui montra silencieusement l'animal, qui la toisait avec les yeux de l'amour. Ce chat était littéralement gaga de l'humaine, pour une raison bien mystérieuse.

Alors, que chacun s'équipait, vaguant dans l'armurerie, pour enfiler le lourd matériel que leur avait préparé mister biscotto… La scientifique eu une bonne idée de sortir son petit gadget digne d'un James bond. Ce qui amusa grandement le chat. Le regard d'Alexander, observa Erin qui revenait vers lui, lunette de vision nocturne visées sur le crâne. Étant une belle femme, même avec un sac poubelle sur le corps, elle serait toujours jolie ou mignote... Il avait l'impression de voir un petit soldat, manquait plus que les couettes et une voie criarde et elle aurait l'apparence d'un personnage de dessin animée.

«• Tu me fais penser à un caméléon avec tes lunettes, »lui murmurait-il taquin. Décidément il était en frome. Et surtout il n’allait pas lui dire qu’elle était trop mignonne avec ses petites lunettes.


Le regard qu'elle lui lança annonçait beaucoup trop de choses, pour qu'il puisse comprendre la véritable signification. Mais l'évocation du chat était celle que prit le chef de projet pour interpréter son regard. Par moment, il avait l'impression d'avoir un gosse à partager avec quelqu'un d'autre. D'ailleurs, Harry se comportait comme ça par moment, il savait qu'il avait le droit à plus de friandises avec Erin qu'avec son maître et profitait allègrement de ce privilège pour ce faire nourrie. Comme quand papa dit non on essaye avec maman …

La réciproque du toucher arriva, avec une boutade… et la belle consultante répondit une phrase qui fit beaucoup rire l'anglais. Il était contraint de retenir ces éclats, pour ne pas être trop bruyant et attirer l'intention sur eux. Mais il faut l'avouer que c'est à mourir de rire. Il voyait déjà un livre pour enfant, illustré avec des dessins simples à l'effigie des deux protagonistes. Les images qui défilèrent dans sa tête ne tardèrent pas à lui donner une idée. Un sourire espiègle était sur ses lèvres, contenant ses rires.


«• Magnifique … j’adore, je vois d’ici toute la série …Mama et Zaza chez les tigrounets à grande quenottes… »


Décidément les deux rouges étaient intenables. Heureusement, que personne ne pouvait les engendrent. Sinon notre mister « Mama biscoto » serait le premier à râler ou à afficher sa petite bouille des mauvais jours. Erin le soutenu, il était bien dur au chef de projet de ne pas prendre les perches qu'on lui donnait. Faut dire qu'elle était juste énorme celle-ci. Il se détourna, ne voulant pas mettre de l'huile sur le feu, surtout que personne n'avait encore réagi. Et après tout c'est La consultante la « pro des Tigres ».

Une fois que tout le monde était fin prêt pour cette grande aventure, l'homme glissa dans l'une des poches de son gilet un carnet de feuilles blanches et un stylo bille noir. Suivant les 3 autres personnes, pour passer la porte des étoiles.

Harry était perché sur ses épaules, il se sentait en sécurité et avait l'habitude de « vivre » des choses effrayantes pour la gente féline avec son maître. Faut dire que l'animal, n'avait pas eu beaucoup d'occasion de communiquer avec des congénères de son espèce. Comme l'humain, l'avait récupéré à moitié mort à deux semaines.

Le chat eu un mouvement de surprise en voyant le vortex blanc sortir du grand anneau. Pauvre bestiole, qui ne comprenait pas l'intérêt d'observer cet étrange spectacle. Et même si son petit cœur battait la chamade en voyant ça. Il resta bien sagement sur les épaules d'Alexander, témoignant de toute sa confiance, la plus aveugle. Une main de l'anglais, alla caresser le petit félin, comme pour le rassurer et surtout lui assurer qu'il n'y avait rien de dangereux. Le chat roucoula et se laissa guider vers la nappe violette, qui l'intriguai. Machinalement il donna un coup de patte dedans, avant que son support humain ne le traverse complètement.

Une fois de l'autre côté, l'homme émit un petit soupire personnel en enfilant ses lunettes de vision nocturne. Le vert luisant inonda ses prunelles… il vérifia que tout était au minimum et même avec cela il sentait que marcher 30 à 40 minutes allaient être une sacrée expérience. Il sentie Harry, s'agiter sur ses épaules, sentant la brise fraîche et les nouvelles odeurs de son petit museau. Mais l'animal, resta sur son perchoir bien sagement.

Une voix dans la nuit, intrigua les quatre aventuriers. Voici donc monsieur Herra, qui avait pris un peu plus de gras que l'avait imaginé Alexander, en le voyant sur les vidéos conférences. Il était petit et avec sa petite moustache noire, ressemblait un peu à Mario, manquerait plus qu'un accent italien et des compétences en plomberie et Alexander lui proposerait un champignon pour grandir. Rho mais l'esprit de ‘l'Anglais était décidément bien survolté aujourd'hui.

Très vite, le technicien, donna la raison du manque de véhicule, un soldat du nom de Murdoc avait eu la charmante idée de faire son petit malin. En tout cas, Mr Herra était très en colère envers ce militaire, déjà que de base, il n'était pas très enclin à apprécier la présence des gris… L'anglais, lui serra la main d'une manière franche, il remarqua que l'homme le détaillait avec plus d'attention que les autres. Faut dire qu'il était son supérieur et que le technicien attendait la visite de son hiérarchique depuis longtemps.

Erin, prit l'initiative de présenter la troupe des explorateurs. Herra, eu la bonne idée de faire un trait d'humour qui arracha un petit sourire à l'homme.


«• Oui, vous remerciez mademoiselle Steele, d’avoir eu la charmante idée de faire un safari en terre Tairis.
• Oui. Enfin bon, je ne comprends pas pourquoi il faut avoir un militaire pour venir voir le site alpha ! Répondit l‘homme d’un ton à nouveau animé… Alexander se souvenu, que cela avait passablement énerver Marc Herra d’apprendre qu’il fallait au moins un soldat pour accompagner toute sortie extérieur… surtout depuis l’attaque des Geniis « Ce n’est pas comme si on avait pas une armée de tigres en cas de danger ! » Il soupira continua sa petite propose « enfin moi je préfère les tigres aux militaires, eux au moins il ne casse pas le matériel en voulant rouler des mécaniques ! Comme le soldat Murdoc ! »
»


Alexander, regarda la silhouette verte fluo qui se dessinait dans ses jumelles de vision nocturne, décidément le technicien avait une dent envers les militaire. Machinalement l’anglais regarda le sergent mais on ne pouvait guère voir d’élément sur le visage avec le masque que formait l’équipement IRC.

«• Le caporal Murdoc a du sacrément vous énervez pour tenir ce genre de discours, répondit l’anglais prudemment et en signe qu’il n’avait guère envie d’entendre les jérémiades du vert sur le comportement des militaires à cet instant.
• « Je n’y peux rien, si on m’envoie des athlètes de culturisme à la place de personne pensante ! enfin bon ! » Il semblait se calmer, comme s’il venait de prendre conscience qu’il y avait un militaire dans le groupe. « On ne risque rien ici, pas besoin de s’inquiéter, les autres prédateurs ont trop peur des Tairis pour venir s’aventurer sur le territoire ! »
»



Il était inutile de le contredire, l’homme semblait être un moulin à parole si on attisait encore plus son dégoût envers les gilets gris. Alors, l’anglais, lui fit un signe de main, pour qu’il enchaîne, ne voulant pas rentrer dans ce débat. Après tout, lui aussi avec quelques difficultés avec certains aspects des martiaux. Et son avis, n’avait nullement à être dévoilé. Suite à son petit discours bien remonté, Herra annonça qu’on allait se mettre en route. Il n’était pas trop tôt ! L’anglais avait hâte de quitter ces affreuses lunettes et surtout de rencontrer les Tairis.

Le chef de chantier semblait de porter aucun intérêt particulier au fait qu’il y avait un militaire parmi nous, ou du moins ne comptait pas alléger ses propos avec la présence d’un confèrent à Murdoc. Se disant peut-être que de toute manière, avec ou sans un gris, cela n’allait rien changer. Il prit la tête ronchonnant sans cesse contre le pauvre soldat qui avait dû faire la boulette du siècle, en abîmant la dernière jeep.

Erin rejoignit Alexander à l’arrière de la file, laissant Herra en tête suivit du sergent et de Zarha. L’anglais, ne comptait pas spécialement être devant, lui qui d’habitude aurait été le premier à faire la discussion avec son maître de chantier. Mais, là vu la situation, il préféra se mettre à l’arrière, au cas où un « accident » se produit. Avec un peu de chance tout se passera bien, mais il ne voulait pas espérer de trop. Le vert criard était un brin trop fort et il maudissait sa particularité génétique !

Il parcourait le paysage vallonner de ses lunettes, se surprenant à voir des zones, parfaitement lisse et uniforme… signe que la saturation était trop forte pour qu’il puisse y voir quelques choses. Cela était très désagréable, car il ne pouvait point profiter de toute la richesse de l’environnement et de ses imperfections… s’il venait à se prendre les pieds dans une racine, il était certain qu’il n’y verra absolument rien.

La question sur les collines mouvantes du sergent fit sourire l’anglais. Un véritable gamin au final. Faut dire qu’il ne pouvait pas lui lancer une pique, comme lui-même était particulièrement curieux d’en apercevoir, mais avec un empressement moins flagrant que ce jeune homme. Et puis bon le sergent parlait à la charmante scientifique. Machinalement l’anglais, tourna la tête vers sa comparse des sorciers pourpres et lui fit un grand sourire amusé. Une phrase allait sortir de sa bouche, quand finalement le sergent décida de le tacler.

Il eut un silence pesant. Herra s'arrêta pour dévisager le militaire, pensant qu'il était complètement con lui aussi comme gris ! Le technicien s'apprêtait à faire une remarque, quand le rire de l'administratif fit son apparition. Rassurant qu'à moitié Mr Herra qui commençait à râler sur le soldat. Il faut avouer que le sergent avait bien joué avec sa taquinerie.


«• Oui vous avez raison, il est de mon devoir de protéger les femmes et les enfants Répondit l’anglais du tac au tac avec sa voix habituelle, mais légèrement teinté d’amusement.»


L’anglais, lui fit un petit sourire narquois. S’il souhaite jouer à ce petit jeu, pas certain que le sergent soit le vainqueur, mais au moins, le soldait n’était pas ronchon, un bon point. Qu’il est dommage que ses affreuses lunettes gâchent les expressions du visage, il aurait été évidant de voir sur celui d’Alexander, une once d’amusement ravi d’avoir trouvé un second partenaire de raillerie.

En tout cas l’anglais, haussa les épaules, continuant à marcher aux côtés d’Erin qui allait surement rebondir sur les propos du sergent pour taquiner le rouge. Hors de question, de passer devant le tant qu’il aurait une vision artificielle. Harry, s’étira et déposa une patte sur l’épaule de la seconde rouge, comme pour lui dire « hey coupine ! Tu ne m’oublies pas ». Le chat, était d’un calme étonnant et décida de laisser sa petite patte sur la jeune femme, histoire de toucher ses deux humains.


«• Oh mais je sens qu’il en a un qui veut jouer... Murmura l’anglais à sa compère rouge.
• Jouer ? Tu parles, il vient de t'envoyer dans les cordes, répliqua Erin sur le même ton de la conspiration en rigolant doucement.
• Ah son âge, voyons si ce n’est pas du jeu c’est de la bêtise. Fit l’anglais dans une petite moue faussement vexé.
• Oh mais c'est qu'il est mauvais joueur, répliqua l'américaine, amusée de sa moue faussement vexée, histoire d'enfoncer le clou.
• Comment je peux l’être si ce n’est pas un jeu, madame la consultante ? Argua l’homme avant d’afficher un petit rictus malicieux.
• Tu marques un point, monsieur le chef de projet qui ne devait pas être là, répliqua-t-elle à son tour sur un air faussement vexé.
• Et tu regrettes que je t’aie fait cette surprise ? Répondit l’anglais en riant doucement, il n’y a pas dire on dirait deux gamin en pleine joute vocale. « Je suis certain que Zaza et Mama sont très intéressés par la découverte des tréfonds de l’administration et des détails croustillants sur le financement et les dépassements de budget ».
• Pour être honnête, non, je ne regrette pas, ça m'amuse beaucoup, même si je sais que je vais être ridicule dans les prochains jours, répliqua-t-elle un peu plus sérieusement, même si elle semblait amusée. À dire vrai, elle aimait passer du temps avec lui mais elle ne pouvait pas lui dire directement sans qu'il ne trouve un moyen de la charrier. Elle tourna son visage vers lui quand il lui fit une proposition à peine voilée. Oh tu crois ? Il faudrait qu'on leur en touche un mot alors.
• L’anglais eu un petit sourire un brin narquois « Oh mais non, je suis certain que même avec un costume d’Hello Kitty tu serais toujours aussi charismatique ». Lança l’homme un brin amusé. « Je pense oui » Il la regarda aussi, un rictus de conspirateur sur les lèvres
• « Alors c'est ça que je vais devoir enfiler ? » dit-elle innocemment histoire de savoir à qu'elle sauce elle va être mangée. « À toi l'honneur alors » dit-elle avec un sourire.
• « Tu verras ». Quel dommage que les affreux objets voilaient son regard car sinon il lui aurait bien fait un clin d’œil au lieu de ça, il forçait sur les rictus, seul élément qu’elle pouvait voir. Faut dire qu’il était quand même très expressif en sa présence. Et même si elle désirait le cuisinier elle n’aurait pas de réponses aussi faciles tout de suite « Quand ils seront à point » répondit-il.
»


Pendant qu'ils se taquinaient gentiment Mr Herra, hésita à garder la tête… l'homme était sociable et avait pleins de choses à raconter à ses nouveaux visiteurs. Faut dire qu'il était fier du travail réalisé sur cette planète. Il regarda le militaire, lui faisant un signe de la main assez évocateur qu'il devait continuer, avant de se marcher vers son supérieur. À peine fut-il aux côtés de l'anglais qu'il commença le bombarder d'informations, sur les nouveaux éléments qu'il avait grand hâte à lui montrer. Cela anima 5 minutes la discussion des civils, avant qu'Herra, aille voir la scientifique pour lui parler de sujets qui la concerne. L'homme était joyeux malgré tout et très avenant. Puis une fois son quota de paroles épuisées, il repartie devant, pour continuer à faire le guide dans le noir, ponctuant de quelques phrases les paysages.

«• Un groupe de Tortue géantes se trouvaient ce matin sur la droite, vous les verrez peut-être répondit-il a destination du militaire, qui avait aussi le droit à son lot d’attention.
• De quoi faire plaisir à notre sergent ! J’espère que vous avez prévus les bonbons ! Répliqua l’anglais dans une taquinerie clairement diriger vers le soldat. Rien de bien méchant.
• Euh non monsieur, j’aurais dû ?
»


Alexander fut surprit du ton très posé du technicien face à sa boutade. Il était sérieux ? Mais apparemment l’homme avait eu un peu de mal à faire le lien niveau taquinerie. Faut dire que l’élocution particulière pince sans rire d’Hoffman, n’était pas. Et l’espagnol finit par râler dans sa barbe au sujet des anglais et de leur drôle de flegme. Il devenait difficile pour ce brave espagnol de savoir si son supérieur était sérieux ou taquin. Face au silence d’Hoffman, il prit le parti de relancer le sujet d’un ton plus léger.

«• Mais on a du chocolat ! Répondit l’homme grassouillet d’un ton amusé, qui se prenait au jeu sans le vouloir.
• Eh bien parfait !»


Ça promet, comme expédition. Mais au moins, la bonne humeur était au rendez-vous. Même si cela ne se voyait pas sur tous les visages. Alors que chacun cheminant, soit en silence, soit en discutant avec son voisin. Alexander, sentie son pied se dérober sous lui. Les griffes de son chat, se plantèrent dans le gilet tactique pour ne pas tomber. Par chance, il ne tomba pas par terre, trébuchant un peu, avant de se rattraper magistralement. Surprit, il se retourna sur le lieu du crime, ne voyant absolument rien… la surface était vert fluo rien d'autre. Déviant de l'herbe, mais sans plus. Machinalement son regard se figea sur Erin, il sentie la honte monter sur ces joues… elle avait dû être témoin de la scène, il attendait une réplique de sa part. il serait étonnant qu'elle ne saute pas sur l'occasion. Quant à Harry, il frotta sa tête contre son maître, comme pour lui dire ce n'est pas grave, tu es maladroit, mais ont est pas tomber ». Puis se recoucha sur les épaules, attendant qu'Alexander se rapproche suffisamment d'Erin pour remettre sa patte sur elle.



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Mer 3 Aoû - 12:38

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C’était pour ma part, la première fois que je passais la porte des étoiles. J’avais certes été téléporté mais je n’avais encore jamais traversé l’horizon des évènements. Ce ne fut pas si terrible que cela, bon la pression que notre corps recevait une fois sortie de vortex était surprenant et déroutant mais j’aimais bien ce mode de transport.
 
Nous passâmes donc la porte des étoiles avant d’arriver sur la planète obscure, enfin pas tant que cela, pour le moment, elle était complètement irradiée de lumière par la porte des étoiles et son vortex. Nous étions sur un sol pauvre en nutriment mais peu friable. Ah part cela, c’est la seule chose que je voyais. Je passai donc mes lunettes IR sur mon nez alors qu’un homme de corpulence assez forte nous souhaita la bienvenue sur la planète nommé PX-587. Un technicien atlantes, à ce que nous disais son uniforme, se présenta devant nous sous le petit nom de Monsieur Herra. Il me serra la main ainsi qu’aux autres et je n’eus pas le besoin de lui dire mon nom car c’est Erin qui se chargea de nous présenter.
 
Oh, pas de véhicule ? Stupide soldat Murdoc ! Je n’avais vraiment pas envie de marcher mais je crois que je n’aurais pas vraiment le choix, à moins de rentrer mais mes supérieurs ne seraient pas du même avis que moi.  De plus, il y avait une trentaine de minutes à pied pour aller chez les félins et ce n’était pas vraiment pour me plaire mais j’évita de ronchonner. Après tous qu’est-ce que trente minutes dans une vie 1/ 1 500 000 de notre temps environ, vraiment très peu. J’allais donc prendre mon mal en patience et qui sait peut-être que la vue vaudrait le coup d’œil même si les couleurs étaient toutes vertes de différentes teintes et luminosités.

Nous marchâmes en suivant le guide qui ronchonnait à propos du soldat Murdoc et je pensai en moi-même, pauvre soldat, il va passer un sale quart d’heure une fois rentrée. Nous marchions dans un paysage constituer essentiellement de vastes plaines d’herbes par groupe grandissant telle une pyramide. Monsieur Herra devant, moi et le sergent derrière lui et les trois autres fermaient la marche.

 
Le sergent essaya d’entamer la conversation mais si prit comme un bleu en me demandant comment aller ma main. S’il croyait que l’on me permettrait d’effectuer la mission avec une main en moins il se mettait le doigt dans l’œil, c’est moi qui vous le dit. Je lui répondis tout de même :
 
« Elle va bien merci de tant inquiéter. »
 
Ensuite il me parla des collines mouvantes et me demanda s’il y en avait dans notre direction. Puis il me laissa méduser en insultant ouvertement Mr Hoffman, en lui disant qu’il n’avait pas de cerveau et d’intelligence. J’en resta sans voix, scotchée par la familiarité du sergent.
 
Soudain un silence pesant ce fit ressentir et je me demandai comment l’homme allait réagir à la pique du sergent. Tout le monde s’était arrêter même monsieur Herra qui le dévisageait et il n’était pas le seul, j’étais aussi de la partie. Soudain l’administratif se mit à rire et détendit l’atmosphère après cette taquinerie mesquine et grotesque. Puis ce fut au tour de l’intéresser de répondre au taclage du sergent en lui disant qu’il était de son devoir de protéger les femmes et les enfants. Ce n’est pas vrai, quel machisme !
 
Puis nous reprîmes notre route et les deux personnes derrière nous discutaient ensemble et parlaient beaucoup. Beaucoup trop à mon avis, je n’étais pas quelqu’un qui aimait parler pour ne rien dire, où ne rien dire d’utile. Mr Herra nous parla de pleins de choses sur cette planète, de l’avancée des travaux, du climat… Nous continuons à marcher tranquillement n’étant pas trop presser.
 
Il nous expliquait qu’il avait vu des tortues géantes ce matin et que nous pourrions peut-être les apercevoir plus tard. J’en connaissais un qui allait être très content à l’idée dans voir, pour ma part, je ne tenais pas tant que cela à faire leurs rencontres.  Pourquoi des bonbons ? Qu’est-ce que le sergent ou nous-même ferrions avec des bonbons ? Les donner à manger aux tortues ? Elles aiment cela au moins. Je pense qu’il y avait un quiproquo mais ne poussa pas les investigations plus loin.  Cependant l’homme corpulent lui dit qu’il avait du chocolat. J’avais dû louper un épisode et je ne comprenais plus du tout la conversation.  Soudain l’administratif faillit se rétamer sur le sol et j’étouffais un rire. Je toussotais pour essayer de garder mon sérieux et demanda au Sergent :
 
« C’est quoi cette histoire de bonbon et de chocolat ? Faites-vous une étude sur les habitudes alimentaires des tortues ? »

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Ven 5 Aoû - 14:40

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Il est vrai qu’ils étaient chargés pour cette mission de simple observation. Avec son barda, son arme, son uniforme, le gilet tactique agrafé au pare-balles, Erin avait tout d’un petit soldat. Il ne manquait plus que le casque de trois kilos et elle était parée. Au lieu de ça, elle avait une paire de lunettes infrarouges qui ne manqua pas de faire réagir Alexander qui lui n’avait pas fait l’impasse sur le P-90, la gratifiant d’une magnifique comparaison reptilienne. La brune ne prit pas la mouche (comme l’aurait fait un caméléon avec sa longue lange gluante) et au lieu de ça, elle s’amusa à descendre et remonter les lunettes sur ses yeux, tout en aspirant ses joues pour former une drôle de bouche avec ses lèvres, avant de faire un sourire entendu à Alexander. Une vraie gamine par moment. Le reste de la petite troupe s’équipait, et pendant ce temps-là, les deux rouges s’amusaient encore à se moquer gentiment du sergent et de la scientifique, en leur attribuant des surnoms. Erin rigola un petit peu quand le chef de projet y alla de son propre titre. C’est sûr que cela allait rester comme une blague entre eux deux.

Quoiqu’il en soit, le groupe finit par se mettre en route et ils traversèrent l’horizon des évènements en ordre serré. Une fois de l’autre côté du miroir, le fameux monsieur Herra les interpella. Il était seul avec sa bedaine bedonnante, sans escorte et sans véhicule. Apparemment, il n’était pas super au courant des protocoles de sécurité depuis l’attaque du précédent site Alpha. Il faudrait certainement que quelqu’un se charge de le briefer là-dessus, même si ça avait déjà du être fait. Après il est vrai que l’installation de leur nouveau site sur cette planète était trop récente et trop secrète pour que des ennemis s’en prennent déjà à eux. Qui plus est, ils avaient les tigres comme alliés sur cette planète, et apparemment, Herra était du même avis puisqu’une fois les présentations faites, il s’enflamma pour arguer que les militaires, grosso modo, on en avait rien à foutre. Erin ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à Eversman, espérant que cette expédition n’allait pas virer au cauchemar.

Alexander remit une couche avec le soldat Murdoc. Si Erin ne le connaissait pas si bien, elle aurait jugé cette remarque comme manquant de tact. En effet, le technicien continua de plus belle sur les militaires, allant un peu plus loin dans ses propos. Mais Erin connaissait suffisamment Alexander pour savoir que ce n’était surement pas anodin et pas aussi innocent que ça en avait l'air.

Les présentations faites et le débat sur l’incapacité du soldat Murdoc et le manque de matière grise des militaires clos, la mauvaise troupe se dirigea vers le campement des Tairis, situé à une trentaine de minutes à pieds de la Porte des Etoiles. Erin n’avait qu’une hâte : les revoir. Matt et Zahra passèrent devant, alors que la consultante fermait la marche en compagnie du chef de projet. Le sergent semblait plutôt impatient d’apercevoir des Tortouffes. La colorimétrie des lunettes IR n’était vraiment pas agréable, et Erin se fit le constat que cette perspective visuelle ne lui manquait vraiment pas. Cela dit, l’appareillage faisait le job, et c’était tout ce qu’on lui demandait. Ils voyaient suffisamment clair pour marcher normalement et voir arriver quelque chose.

Fidèle à lui-même, le Sergent balança une boutade de boxeur à Alexander. Un sourire narquois s’afficha sur les lèvres de la consultante, attendant la réplique qui n’allait pas tarder à venir. C’était quand même bien envoyé, surtout que le soldat avait attendu le bon moment pour le faire, rebondissant sur une taquinerie de l’administratif quelques minutes plus tôt alors qu’ils étaient encore à Atlantis. Un silence pesant tomba sur l’équipée, bientôt brisé par le rire de celui qui était visé par la pique. Le chef de projet répliqua à son tour, essayant de se faire passer pour l’homme de la situation. Herra ne savait plus trop si tout cela était du lard ou du cochon.

Soudainement, Erin sentit quelque chose se poser sur son épaule. Il s’agissait ni plus ni moins du chat qui jouait les acrobates pour toucher la consultante. Elle lui fit un sourire, même si pour lui, elle devait avoir une drôle de tête avec la paire de lunettes imposantes qu’elle portait. Affectueusement, elle lui gratta le crane, prenant soin de ne pas s’éloigner d’Alexander pour que le matou puisse continuer son petit jeu. C’était attendrissant. D’ailleurs, le chef de projet et la consultante entamèrent une petite discussion à voix basse. Toujours un peu vexée de s’être faite manipuler sur ce pari, la jeune femme en profita pour essayer de titiller son égo suite à la pique du militaire. Rien de méchant, juste un peu de mauvaise foi et beaucoup de gaminerie. Des fois, Erin ne se reconnaissait plus en sa présence. Elle lâchait prise sur son masque professionnel. Rien à faire, il ne voulut pas lui dire ce qu’elle allait devoir faire pour honorer le pari perdu. Grand bien lui fasse ! Elle allait l’inciter à parier sur un pari qu’il perdrait lui aussi à coup sûr. Les deux comploteurs se mirent néanmoins d’accord sur le fait qu’ils allaient embêter les deux autres personnes de l’excursion en territoire vampire à grand coup de plan de financement et autres sujets rébarbatifs. Erin et Alexander étaient joueurs.

Finalement, Herra mit fin à leur conspiration en se rapprochant de l’homme au chat, pour discuter des nouveaux éléments qu’il avait apporté au projet depuis leurs derniers échanges. Pendant cinq bonnes minutes ils discutèrent de chose et d’autre, Erin apportant sa contribution quand il fallait et si c’était approprié. Après cela, il reparti vers l’avant, un peu plus guilleret qu’au départ. Disons qu’il ne ronchonnait plus pour le moment, et c’était une bonne chose. Ravi de faire le guide touristique, il leur désigna un endroit où des tortues géantes avaient été aperçues le matin même. Oui, difficile de se dire qu’on était l’après-midi dans cette pénombre ambiante et constante. Histoire de relancer les hostilités, Alexander taquina le technicien et le soldat. Mais cela fit un flop, du moins au niveau du techos qui releva que le sens premier de la phrase, sans percer l’humour qu’il y avait derrière. Tout le monde n’était pas un expert en décryptage du flegme anglais !

Erin lui jeta un regard amusé au travers des lunettes, sans vraiment se rendre compte que personne ne pouvait voir l’expression de ses yeux avec le dispositif. Finalement, Herra proposa une solution alternative, ce qui amusa fortement la brune qui pouffa presque en silence. Enfin, cela aurait pu passer pour une petite quinte de toux. Elle réfléchissait à un pari susceptible de la faire gagner à coup sûr… Elle avait bien une idée, mais il fallait qu’elle la formule de façon à ce qu’il y ait un sentiment de challenge pour qu’il accepte de jouer sans se rendre compte qu’il avait perdu d’avance. C’est à ce moment précis qu’il « choisit » de trébucher sur une motte d’herbe. C’était bien la première fois que la consultante voyait le chef de projet manquer de se prendre une gamelle, lui qui se déplaçait avec une certaine grâce féline. Mais bon, le terrain n’était pas aussi égal qu’on pourrait le croire, et les lunettes ne procurait pas une vue aussi naturelle qu’il le faudrait.

- Et bien Monsieur Hoffman, on rêvasse aux demoiselles drapées dans un ensemble Hello Kitty ? Elle se mit à rire, trop contente d’appuyer là où ça faisait mal. Après, elle ne pouvait pas voir le sentiment de honte qui s’était emparé de lui. Néanmoins, elle avait toujours des scrupules à se moquer trop ouvertement, du coup elle s’empressa d’ajouter : Enfin tu sais, je me suis prise une gamelle lors de la mission d’exploration. La faute à une touffe d’herbe. Elles sont plutôt agressives dans le coin !

Une façon comme une autre de relativiser. D’un côté, trébucher pouvait arriver à tout le monde, malgré tout cela sembla amuser la scientifique. Ou bien était-elle en train de tousser. Erin ne pouvait en être certaine. D’ailleurs, la bleue questionna le sergent sur l’utilité d’emmener des bonbons ou du chocolat. Le diagnostic de la consultante semblait se confirmer de plus en plus. L’astrophysicienne semblait complètement à l’ouest. Elle était vraiment centrée sur elle-même et semblait dénuée de second degré.

Monsieur Herra se porta à la hauteur de Zahra :

- Dites-voir Mademoiselle, vous êtes une scientifique ? Je ne savais pas qu’on pouvait être belle et intelligente. Pas vrai mon gars ? balança-t-il à Matt, comme pour suggérer, fidèle à lui-même, que les militaires étaient l’exemple type de ce qu’il avançait, à savoir, qu’on ne pouvait pas être un bourrin barraqué et intelligent.

Erin se remit à rire. C’était à la limite du rire nerveux. Cette expédition commençait à virer au grand n’importe quoi. Soudainement, des cris gutturaux se firent entendre dans la nuit, semblables à ceux de grosses vaches. Les tortues semblaient s’inviter à la fête. Mais elles étaient loin, et on les distinguait à peine. Elles semblaient marcher paisiblement, allant dans le sens opposé au groupe des humains. Pas étonnant sachant que les atlantes se dirigeaient droit vers la tribu Tairis, leur prédateur naturel.

- Impressionnant pas vrai ? murmura-t-elle à Alexander en regardant du côté des Tortouffes. Eversman allait être content, même s’il faudrait sans doute se rapprocher pour les voir un peu mieux. J’espère que Herra ne va pas mouiller son pantalon, continua-t-elle sur le ton de la confidence. Le pauvre homme semblait plutôt vouloir rester à distance respectable des mastodontes. C’était surprenant qu’Erin face ce genre de remarque, mais elle avait juste calculé un angle d’approche pour placer son pari. Elle ajouta à l’adresse du chef de projet : Enfin, ne t’inquiète pas pour ton pantalon si tu as peur, je te paris que tu ne le garderas pas jusqu’au bout de cette petite aventure !

Erin se tût subitement. Elle se mordit la lèvres inférieures. Ce n’était pas tant le fait de savoir si l’homme allait mordre à son pari qui l’inquiétait, mais plutôt le sens de ses propos qui pouvaient être interprété de façon très obscène. Ou comme une proposition coquine. Sauf que quand elle l’avait préparé dans sa tête, elle était fixée uniquement sur le sens amusant du pari, pas sur les sens possibles de sa réplique. Elle rougit en cherchant du regard tout objet intéressant à portée de lunette IR. Est-ce qu’elle devait ajouter quelque chose ? Elle risquait de s’enfoncer un peu plus. Oh, quelqu’un ferait bien diversion avec ces tortues géantes non ? Herra, Eversman ou Challita ?

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
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√ Age : 34
√ Messages : 11473

Mar 9 Aoû - 10:20

Matt Eversman
Un silence suivant la pique du Sergent ne fut pas très rassurant. Soit cela ne plaisait pas et il allait très vite le savoir, soit Hoffman allait en rajouter une couche et entrer dans le jeu de la provocation. Le rire qui s’échappa de ses lèvres témoignait de la solution deux. Déjà que ce n’était pas la grosse ambiance donc si en plus il fallait ajouter une prise de tête… Rester maintenant à savoir comment il allait bien pouvoir se faire le dénommé Herra. Ce dernier se montrait vindicatif envers les gris mais visiblement n’avait pas ce qu’il fallait dans le pantalon pour s’en prendre directement à lui. Le moment viendrait bien et il serait là pour le renvoyer dans les cordes.

Tortues géantes repérées tout comme l’humour pourri du rouge. Oula que cela volait bas. Hoffman manqua de peu de s’étaler. Dommage. Cela n’empêcha pas le Ranger d’afficher un sourire narquois, ne faisant aucun effort pour l’aider à se remettre sur pieds. Il s’apprétait à lui envoyer une punchline quand Zahra l’interpella au sujet des bonbons.

« Rien de cela… Il s’agit juste de l’humour spécial de Hoffman. C’est pas terrible, je sais… »

Aucun effort pour baisser d’un ton ou être vigilant de ne pas être entendu. Le Ranger espérait même que cela viendrait jusqu’aux oreilles des personnes concernées. Herra choisit ce moment précis pour se rapprocher d’eux et d’entamer la conversation avec la scientifique tout en lui envoyant une belle pique au passage. Le regard d’Eversman tourna au noir, dommage impossible de s’en apercevoir avec les lunettes infrarouges. En tout cas, toute trace de sourire ou d’amabilité avait disparu de son visage.

« Herra… Allez vous faire voir avec vos reflexions. Ok ? »

Ça c’était fait. C’était beaucoup plus soft que les pensées qui lui traversaient actuellement l’esprit et lui demandaient de lui carrer ses pensées à un endroit fort accueillant. Préférant éviter de lâcher quelque chose qui risquait de lui porter préjudice, Eversman s’écarta des deux, non sans effleurer les orteils de l’homme. Un faible « oups » lui échappa des lèvres.

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Mer 24 Aoû - 22:04

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Mama, Zaza, Rinrin et Dredre en vadrouille dans la nuit noire
feat Zarah Chalita, Erin Steele, Matt Eversman & Alexander Hoffman



Finalement, Erin n'était pas le seul témoin de la perte d'équilibre du chef de projet. La scientifique pouffa essayant de reprendre son sérieux et le sergent avait un sourire narquois sur les lèvres. Sans aucun doute, prêt à tâcler l'administratif, histoire de se venger ou de continuer dans ce petit jeu de provocation. La scientifique alpagua le ranger pour lui demander un truc, comme il discutait entre eux, l'anglais trop occuper à parler avec Erin, ne fit pas attention aux paroles discrètes de la bleue. Et dans sens il valait mieux, qu'il ignore que la géologue soit autant à côté de la plaque. Ça l'aurait amusée et une remarque aurait fusée. Faut dire que la jeune femme est juste énorme (pas en grosseur je vous rassure).

Mais bon tant pis, il y aurait bien d'autres occasions. Alexander, avait l'impression, que le militaire était tout bonnement de mauvais poil et quoi qu'il pourrait se passer, il n'apprécierait que son propre humour. Chose que le sergent lui confirma, car autant la scientifique avait une voix plutôt discrète et peu audible, autant le militaire ne fut aucuns efforts pour ne pas être entendu. L'anglais, regarda Erin d'un air interrogateur, puis soupira, haussant les épaules. Si ça amuse mister bougon de tirer la tronche et de faire le sale gosse, qu'il le fasse ! De toute manière, s'il n'est pas sage, il s'arrangerai pour le faire dormir sur alpha ou dans le campement Tairis. Ça lui fera les pieds tiens !

De plus, Alexander avait toujours du mal à s'entendre avec les militaires (et il ne changerai strictement rien pour inverser la tendance). Donc un de plus ou un de moins qu'il ne l'apprécie pas, ça ne va pas changer la face du monde.

Enfin bon heureusement, qu'il ne s'est pas étalé par terre, mais juste trébuché en reprenant l'équilibre, car dans le cas contraire, il aurait eu le droit à une acclamation de rire plus soutenu et des moqueries. Mais blague à part, l'anglais n'était pas très ravi de ce constat. Il n'y voyait rien, tout était lisse et il ne pourrait pas vraiment faire face à la prochaine botte d'herbe, s'ils ne les percevaient pas ! enfin bon, son geste avait arraché des rires un brin trop ravie de la part de sa petite sorcière rouge ! Elle ne loupa pas l'occasion de le botter en touche, avec une belle allusion au costume qu'elle pourrait un jour revêtir si elle perd encore. Il la regarda, lui faisant une petite moue faussement vexée. Très bien trouver.

Alors, que les moqueries d'Alexander étaient souvent pérennes, celle d'Erin précédant souvent une phrase assez gentille, comme pour s'excuser ou dédramatiser la situation. Vu la gêne et la honte qu'il avait ressentie, il aurait pu se fermer. Il aurait été logique dans ce cas… surtout quand on essaye de cacher qu'on a un handicape assez accentuer avec ces maudites lunettes… Hors, il ravala la blessure d'égo et afficha un petit rictus amusé à son amie, essayant de voiler ses doutes sur le futur de sa marche. Il reprit sa position initiale près d'elle pour que le chat repose sa patoune sur l'épaule de la consultante. Il ne lui lança pas de pique, ou de réponse. Ce qui pouvait commencer à alarmer la jeune femme brune, seul son rictus taquin sur les lèvres. Mais en y regardant bien, son sourire sonnait plus comme un merci que de lueur espiègle. Merci de quoi ? Mais de partager ta propre expérience honteuse… et de relativiser.

Enfin vu cette phrase, il devait faire gaffe à ne pas toucher une botte d'herbe plus « agressive » sinon il allait manger le sol, pour le plus grand plaisir du sergent !

Herra, pas en reste, venait de s’enticher de Zarah, la draguant ouvertement.
Alexander fut surprit de voir, le petit technicien au fort caractère avoir ce genre de comportement. Surtout qu’il continua avec sa haine envers les militaires en taclant Matt inutilement et gratuitement. Sa comparse des sorciers pourpres (Erin), se mit à rire… soubresauts nerveux… le chef de projet la contempla, avec un faible rictus ironique… non mais franchement Herra, il pouvait parfaitement concevoir le manque d’amour qu’on peut avoir envers des militaires, lui-même ne les portaient pas dans son cœur, mais quand même le sergent n’avait rien demandé. Enfin pas à lui…

D’ailleurs, pas en reste la « victime » de l’affront, répondue d’une manière peu élégante. Eversman ne connaissait pas Herra, il serait capable de lui mettre un coup de boule en retour de politesse. Le militaire préféra se décaler, sage décision tiens !


Avec la mauvaise vision que lui conférait les lunettes, l’anglais, loupa le petit geste enfantin de Matt. Dans un long soupir, il chuchota à Erin. « Ils vont finir par se rouler dans l’herbe les deux coqs ! »

Il fallait que ça cesse, avant qu’un geste malheureux ne se produise (déjà qu’il y avait un geste de guerre). Le technicien agacé, allait répliquer par une jolie phrase d’insulte quand ce fut la voix froide et tranchante de l’anglais qui le fit taire. « Herra, tâcher d’avoir un minimum de respect pour notre escorte aussi grise soit-elle. ».


La voix de l’homme était suffisamment calme et autoritaire pour le remettre à sa place. Manquerait plus que Matt et Herra s’entretue. Le petit homme boursoufler, semblait foudroyer son adversaire gris, peut ravi d’avoir été houspiller par son chef, mais avec les lunettes on ne pouvait guère voir ses prunelles. Hera, ne répliqua pas, sachant pertinemment que quand Hoffman, dit de se taire, il faut le faire, surtout avec un demi blizzard dans la gorge. Vous vous doutez bien que le sergent allait avoir les oreilles qui siffles, avec le flot de mauvaises pensées qui devaient habiter le petit homme.

Enfin accident clos. Et comme pour mettre un terme à toutes revendications des cris gutturaux et franchement impressionnants firent leurs apparitions. La colonne d’aventurier s’arrêta.
Le chef de projet, observa le voile fluoresçant espérant trouver au loin, les fameuse « tortuffes ». Il ne pouvait que confirmer la question d’Erin.


« En effet ». Son regard balayant une nouvelle fois le paysage. On aurait dit des chants de dinosaures, comme dans jurassique parc. Finalement il finit par voir des petites collines mouvantes. De quoi ravir Matt tiens ! « Alors Sergent content ? ».


Il fut tenté de demander à ce qu’on se rapproche pour les observer, mais la consultante, ne lui laissa pas le temps de répondre, le gratifiant d’une remarque assez comique sur le pantalon du chef de chantier. En zyeutant vers l’homme, il était indéniable, qu’il avait qu’une envie : presser le pas. Avait-il peur des tortues géantes ?

« J’espère qu’il a un pantalon de rechange ». Répondit-il sur le même murmure de la confidence un brin moqueuse.


Il est vrai que la remarque d’Erin était un peu étonnante, surtout venant d’elle. Soit, elle avait une pique à lui balancer juste après, soit il commençait à déteindre sur elle. L’un comme l’autre était plausible. Et la remarque tomba… un ange passa. Avait-il bien entendu ? Il tourna la tête vers elle, l’observant avec ses énormes yeux télescopiques incrédule. Il resta pantois quelques secondes… se questionnant vraiment sur l’origine de sa drôlesse d’idée, surtout qu’il pouvait y avoir un sous-entendu un brin cocasse là-dessous, fait exprès ? Non pas venant d’elle. D’ailleurs elle n’avait pas bien mesuré la portée de sa phrase puisque gênée, elle chercha un autre point d’accroche pour brouiller les pistes. Comme si quelqu’un allait faire diversion tiens !

Passé, la première impression de surprise, l’homme reprit que trop vite son aspect espiègle, pour utiliser cela à son avantage, avec une boutade. Jouant bien entendu sur les fils tendancieux. Car sinon, ça ne serait pas marrant.

« Il te déplaît à ce point, pour avoir envie de me le retirer ? » Murmura-il d’une voix faussement inquiète. Hors, le rictus qu’il lui fit était suffisamment teinté d’amusement, pour qu’elle n’ait pas le doute. À aucun moment, il ne pensa sincèrement à une avance ou toutes autres propositions coquines. Pour lui ce n’est qu’une amorce, certes maladroite, à un futur pari. Un pari qu’il risquait de perdre, vu l’angle d’attaque de la consultante. Mais à savoir comment… il devrait faire gaffe à son pantalon, devait-il regretter l’usage obsolète des bretelles ? « Mais comme tu sembles sûre de toi, je ne vais pas gâcher ton plaisir. Je parie que je le garde », il lui aurait bien fait un clin d’œil, hors ceci est purement



Un nouveau cri puissant, toute la fine équipe avaient les yeux rivés, vers les immenses masses, qui marchaient vers eux. Elles étaient bien loin encore pour risquer de se faire écraser. De quoi, bien les observer durant quelques minutes. Herra, semblait d’un autre avis et commençait à presser les atlantes pour avancer, restant non loin de la scientifique sur qui il avait jeté son dévolu- ce gros lourd -.

La marche reprit mais en douceur. Ce qui arrangea Alexander, qui pouvait tâter le terrain de manière discrète avec son pied. À plusieurs reprises, il sentit des monticules intempestifs. Et il se sentie mal, quand la marche reprit son rythme normal. Le spectacle des tortues ne fascinant plus personne. Une autre chute, risquait d’être inévitable, il dû se résigner. Surtout, que même si ce fut discret, par moment, il s’entait que ses pieds étaient soumis à de fort d’équilibrés. Et même si pour le moment il ne chuta pas, ce n’était qu’une question de temps. Concentré sur là, où il foutait ses maudits pieds, il resta silencieux. Il profita même de la promiscuité avec Erin, pour essayer de sentir ses mouvements, quand elle enjambait un élément. Hors, mise à part se coller à elle, il ne sentait pas que très peu d’indication sur le sol. Quel désarroi et hors de question d’avouer qu’il avait besoin d’aide. Dans un soupir lasse, il se résigna.

Sa main se posa délicatement sur l'épaule d'Erin, qui servait de support sa majesté Harry, tapotant dessus deux fois dessus. Le chat, bien dressé, se leva et passa de la carrure de son maître à celle de sa chouchoute d'humaine. Il ronronna de plus belle, frottant sa tête contre la joue droite de la jeune femme. Au moins s'il tombe, le chat ne sera pas dans la boucle, bien à l'abri de la maladresse de son maître.

Enfin bon, le calme ne dura pas. Il buta, sans surprise, sur une botte 5 minutes après. Par chance elle n'était pas bien grande, en conséquence il eut juste un mouvement vers l'avant, qu'il retenu en contractant sa posture. Rien de bien alarmant pour les compagnons qui cheminaient devant. Par contre, Erin, qui était proche de lui…. Il ragea intérieurement, se disant que c'est un véritable champ de mine cette balade ! Et qu'il n'y voyait toujours rien ! Cela commençait à l'agacer de plus en plus. Et plus, il forçait sur ses prunelles plus, elles se fatiguaient et moins il voyait !

Des faibles lueurs de feux géants, se montrèrent au lointain. Signe qu'il restait encore 15 minutes de marches pour rejoindre les tigres à grandes quenottes. Il avait hâte de les rejoindre et de retirer les lunettes. Avec de pareils feux, on doit y voir sans ses monstruosités fluorescentes !




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Jeu 25 Aoû - 21:49

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Alors que je questionnais le Sergent sur une des phrases dont je ne parvenais pas trop bien à en déterminer le sens, il me répondit que ce n’était rien de plus qu’une boutade de la part de notre collègue Mr Hoffman. Je fus soulagé d’apprendre que ce n’était que cela et pas un truc encore farfelu qu’il nous aurait inventé, le chat était déjà bien de trop dans cette expédition sans en rajouter davantage. Je n’eus pas le temps de répliquer que déjà Monsieur Herra approchait de ma hauteur afin de me draguer pour le moins explicitement. Je fus surprise par son comportement, bien que je pusse le comprendre, il était coincé sur cette planète depuis quelques temps et le manque de lumière et donc de vitamine D devait influer sur son système cérébral, lui causant des carences et donc une mauvaise humeur mais aussi surement une libido un peu plus développée qu’à l’accoutumé. Enfin, je l’espère…  


J’allais aller le rembouger gentiment quand j’entendis mon compagnon d’excursion, lui demander de fermer son clapet assez rudement si je puis dire. J’étais touchée de l’attention du Sergent, même si je m’en serais sortie toute seule comme une grande, mais c’est l’intention qui compte pas le reste. Je vis Matt se reculer en marchant gratuitement sur les pieds du petit technicien qui avait un caractère bien à lui quand j’entendis soudainement le rire d’Erin ce qui permit, je pense de détendre un peu l’atmosphère. Il y avait assez de danger dans la nature qui nous entourait pour que nous ne nous entredéchirions pas tous ensembles, après tous, nous sommes des adultes qui savent se comporter de manière civilisée.


Cependant, j’avais eu parfaitement tort car le technicien commençait à perdre patience et allait lancer une belle petite phrase afin que les hostilités se continuent quand ce fut au tour de l’anglais de prendre part à ce duel de coq. Mais là, l’homme ne le fit pas de manière débile et enfantine mais de manière civilisée, comme une grande personne devrait se comporter. Eh bien, avec toutes ses testostérones dégagées dans l’atmosphère, l’air allait devenir irrespirable.


Soudain j’entendis des cris gutturaux qui provenaient d’un peu plus loin, devant nous et nous pillèrent toute la mini colonne afin de pouvoir admirer ces gigantesques mammifères qu’étaient les tortues géantes. J’allais ouvrir la bouche afin de m’exclamer devant cette splendeur quand l’anglais demanda au Sergent s’il était content, pour sûr qu’il devait l’être. En tout cas, rien ne m’avait préparé au spectacle qui était devant moi. J’étais excitée comme une puce devant ces créatures tellement majestueuses que j’en avais perdu la voix. Qui lut crue, surtout qu’il en faut beaucoup pour m’impressionner.


De nombreux cris puissants attirèrent notre attention sur ces masses mouvantes qui devaient bien être à une ou deux lieux d’ici mais dont on parvenait sans problème à en observer toutes les formes et caractéristiques. Je regardais ces créatures afin de bien les mémoriser, il était fort probable que je ne revienne jamais sur cette planète alors autant bien mettre en mémoire ce moment de pure beauté.


Puis Mr Herra qui était à mes côtés pressât le pas, surement qu’on était attendu et que l’on ne devait pas arriver en retard. Je lui emboitais donc le pas, en marchant souplement sur le sol ayant l’habitude avec mes expéditions de recherche de minéraux sur Terre, d’aller dans des recoins difficiles d’accès mais ce n’était pas le cas de Mr Hoffman qui eut le plus grand mal à se déplacer sans chuter.


Soudain je vis des lueurs au loin, des feux peut être, difficile de savoir. En tout cas, l’endroit éclairé était dans notre direction et surement notre première visite.


« Je me demande bien où ils trouvent le combustible nécessaire pour faire de si grands feux… », me questionnais-je à moi-même à voix haute.

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Mer 31 Aoû - 8:59

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Le petit groupe évoluait doucement, mais surement, vers le campement des Tairis, sous la direction d’un technicien, Mark Herra, à la fois horripilant pour certain, et plutôt amusant pour d’autre. Il s’enticha de la scientifique en envoyant une vanne à Matt, mais le soldat l’envoya chier manu militari. La consultante commençait sérieusement à se demander si tout le monde allait arriver en vie au bout du voyage… ou du moins, en parfaite possession de son intégrité physique. Alors qu’Erin soupirait en constatant la tournure des évènements, Alexander y alla de son petit commentaire fermier.

- J’espère qu’ils n’en arriveront pas là ces deux là, répondit-elle sur le même ton que l’anglais. Il fallait que tout cela cesse, pour le bien de la petite expédition. Erin allait proposer à Alexander de mettre les points sur les « I » à Herra, mais ce dernier la devança et imposa froidement au technicien de la fermer, mais de façon plus politiquement correcte.

Un sourire satisfait naquit les lèvres de la consultante. Même plus besoin de se parler pour être sur la même longueur d’onde. Un bon point. Néanmoins, ce petit recadrage était nécessaire pour le bien de tous. Erin constata qu’Alexander semblait moins vexé depuis sa petite remarque paysanne sur les deux hommes. C’était surprenant qu’il ne réponde pas à la consultante après les petites boutades de cette dernière sur son manque d’équilibre. Il s’était contenté de sourire de façon énigmatique. Est-ce qu’il n’appréciait pas qu’on relève sa maladresse ? Jusqu’à présent, les rares fois où il s’était montré pataud, la jeune femme lui avait fait remarqué, trop contente de pouvoir le taquiner. Jusqu’à présent, il s’était montré réceptif et amusé. Quelque chose n’allait pas donc. Etait-ce à cause de la tension entre le gris et le vert ? Ou bien était-ce parce qu’il y avait eu des rires moqueurs le visant ? Il fallait avouer que ce n’était pas très adulte de relever ce genre de petit impair, mais quand un homme qui en jette comme ça manque de se ramasser, les autres remarquent finalement en lui le côté « humain normal » et le font tomber de son piédestal.

Erin réfléchissait quand des cris gutturaux sortis d’un autre âge se manifestèrent dans l’ambiance électrique de la nuit, mettant un terme à ses réflexions réflexives. L’anglais confirma que les créatures géantes étaient impressionnantes, ne pouvant s’empêcher d’aller titiller le sergent pour lui demander s’il était content de voir enfin les animaux touffus. Erin haussa des épaules quand Alexander se questionna sur le pantalon de rechange du technicien suite à sa remarque. Elle était trop pressée de lancer les hostilités vis-à-vis des paris, qu’elle fonça. Et au final, elle s’y prit comme un manche en orientant la conversation vers des aspects situés sous la ceinture. Il y eut un instant de flottement entre les deux jeunes gens. L’un détaillant l’autre, l’autre cherchant à éviter le regard de l’un. Tout cela était ubuesque et la consultante craignait la réplique du chef de projet.

Oh bien sûr, il se montra élégant dans sa façon de répondre, mais le ton de sa voix et les mots qu’il exprima n’étaient pas anodins. Elle reporta son regard doté des lunettes IR vers ce dernier histoire de jauger ses mimiques faciales. Il s’inquiétait faussement de la laideur de son pantalon. Il est vrai qu’il portait l’uniforme réglementaire ce qui n’était pas une norme chez lui mais bien une exception. Néanmoins, l’instant qu’il prit pour réfléchir et enfin accepter le pari sans rechigner firent comprendre à Erin qu’il avait pesé le pour et le contre, qu’il avait certainement calculé que la probabilité de perdre son pantalon était faible et donc qu’il avait accepté. Un sourire satisfait naquit sur les lèvres de la consultante. Il n’y avait plus qu’à espérer que Vilma soit toujours aussi prompte à retirer le futal de ces messieurs.

- Très bien, dit-elle d’un air autosuffisant pouvant clairement laisser penser qu’elle avait calculé à l’inverse d’Alexander. Elle était vraiment sûre d’elle, mais cela pouvait être du bluff. Après tout, elle prenait le pari contraire du chef de projet, alors il fallait bien qu’elle donne le change, sinon à quoi bon ? Elle n’ajouta rien de plus qu’un sourire radieux à son compagnon d’expédition. Tout ça était très louche.

Finalement, Herra souhaita reprendre la marche et le groupe se mit en route doucement pour continuer de contempler les immenses créatures qui se déplaçaient en sens inverse, à une distance respectable des humains. Il est vrai que c’était féerique de se dire que ces immenses mammifères (en étaient-ce ?) constituaient une partie du paysage, une alliance entre la faune et la flore. Un camouflage pas très efficace cela dit. Là où il y avait une forêt, il y avait une tortue... Quand enfin les Tortouffes dépassèrent trop largement le groupe d’atlante, la petite troupe reprit un rythme de marche normal en direction du campement Tairis.

Alors que le groupe marchait en silence, certainement encore sous le coup de l’émotion d’avoir vu ces immenses créatures, ou bien était-ce à cause du recadrage d’Alexander qui avait douché les envolées lyriques de ce brave Herra, Erin sentit que l’anglais se rapprochait d’elle, sans vraiment voir qu’il galérait sérieusement à suivre le rythme de la marche. Cinq minutes plus tard, il soupira et il tapota sur l’épaule de la consultante qui se tourna sensiblement vers lui. Quelque chose n’allait pas et c’était comme ça depuis qu’ils étaient sur cette planète. Le chef de projet était sensiblement différent de toutes les fois où ils s’étaient côtoyés par le passé. Il ne parlait pas, pousser des soupirs et semblait marcher gauchement. Peut-être qu’il ne se faisait pas à la vision avec les lunettes ? Après tout, certaines personnes devaient être rebutées par ce genre d’instrument ainsi que par la lumière qu’il distillait. C’était loin des standards de vision normale des humains. Ce tapotement était un signe pour que le chat passe d’un humain à un autre. Harry se glissa sur les épaules de la consultante pour se nicher autour de son cou. Le petit félin n’était pas léger mais il répartissait sa masse sur l’ensemble de la surface possible, ce qui rendait son poids supportable. Immédiatement, la boite à ronron se mit en route et la boule de poil frotta son museau sur la joue d’Erin qui porta une de ses mains vers son cou pour flatter l’animal. Elle avait une écharpe vivante désormais.

- Tout va bien Alexander ? chuchota-t-elle à l’anglais suite à son passage de relais de chat.

Il semblait résigné à lui transmettre Harry. Est-ce que le chat l’embêtait depuis cinq minutes pour aller sur la consultante ? Cela agaçait-il l’anglais, d’où son comportement ? Non, Erin était persuadée qu’il s’agissait d’autre chose. Il buta à nouveau sur une motte de terre et d’herbe, basculant légèrement vers l’avant. Il maitrisa sa position rapidement. Erin en arriva à une conclusion toute simple : il ne voyait rien avec ses lunettes. Dysfonctionnement de l’appareillage ou était-ce sa vue ? Plusieurs indices se mettaient en place dans sa cervelle habituée à croiser les données mais elle ne tira pas de conclusions hâtives. Et d’un côté, elle ne connaissait pas du tout le syndrome dont souffrait l’anglais, alors c’était compliqué de mettre le doigt dessus par de simples spéculations. Une chose était certaine, il était en détresse et avait un problème.

De grands feux se découpaient dans l’horizon lointain vert translucide des lunettes de vision nocturne. Ils y étaient presque, à environ quinze minutes maintenant. La scientifique posa une question sur l’origine des brasiers. Il est vrai que dans les environs, les arbres ne courraient pas les plaines. Erin entreprit de répondre à la jeune femme :

- En fait, les Tairis chassent les Tortues Géantes pas uniquement pour leur viande, mais aussi parce qu’elles ont de petites forêts sur le dos. Et apparemment, les os brulent très bien également. Qui plus est, il y a de la tourbe à profusion, ou quelque chose s’en rapprochant.

Herra, si l’avait pu, aurait jeté un regard noir à la consultante qui câlinait le chat d’une main tout en avançant. Il aurait bien aimé répondre à la demoiselle, histoire de lui faire la conversation. Mais la consultante l’avait vilement devancée. Alexander était à la peine. Erin le sentait frustré, et gauche. Cette attitude commençait à l’alarmer. Après une réflexion assez brève, elle se rapprocha un peu de l’anglais pour lui attraper la main gauche avec sa main droite. Le geste était timide sur le début, mais finalement, elle resserra ses longs doigts fins pour affirmer sa prise.

- Nous sommes bientôt arrivés, se contenta-t-elle de dire d’un ton égal, toujours de façon confidentielle en murmurant. Elle lui jeta un coup d’œil. On examinera tes lunettes au camp à la lumière des feux.

Elle était tentée d’ajouter : s’il s’agit de tes lunettes, mais elle se retint. Après tout, elle n’avait pas spécialement le droit de le mettre en difficulté par une réflexion de ce genre. S’il avait effectivement un problème, il s’en ouvrirait à elle quand il en aurait envie, et ça n’allait pas plus loin que ça. Est-ce qu’elle lui avait parlé de ses soucis de sucre ? Non. Alors pourquoi lui s’épancherait-il plus sur problèmes de santés ? S’ils existaient vraiment. Tant bien, les lunettes dysfonctionnaient et c’était là toute la source des ennuis. A moins qu’il ne s’oppose fermement à lui tenir la main pour stabiliser ses appuis, elle l’emmènerait en silence vers le camp, contractant son bras quand elle sentait une pression dans celui de l’anglais. Elle orientait légèrement la marche pour éviter les mottes de terre ou les touffes d’herbes. S’il se cassait la figure, elle n’était pas certaine de pouvoir le retenir, alors autant mettre les chances de son côté. Le chat, compatissant, ou bien était-ce une manie chez lui, trouva le rapprochement sympathique et posa une de ses pattes sur l’épaule de son humain. Les rôles s’inversaient.

Finalement, au bout d’une quinzaine de minutes, ils arrivèrent dans le camp des tigres à dent de sabre. La cheftaine des lieux, Aya, les attendait, assise sur son postérieur. Ça faisait un moment qu’elle avait dû les sentir approcher.

- হ্যালো, leur dit-elle, স্বাগত.

Erin commençait à comprendre certains mots de par ses facilités en langues étrangères. Pour le coup, elle pouvait traduire.

- Elle nous souhaite la bienvenue et nous salue, dit-elle à ceux de ses compagnons qui ne parlaient pas la langue. Certains devaient comprendre, dont Herra.
- En effet, Eriiiinee Steeeele, ajouta la tigresse en anglais, profitant de l’intervention de la consultante pour lui montrer qu’elle progressait aussi. Bon au moins, elle l’avait reconnu, même avec le chat sur les épaules. D’ailleurs, la jeune femme était soucieuse de l’accueil qui allait lui être fait.

Quoiqu’il en soit, la chiche lueur des feux de camp permettait de se débarrasser provisoirement des dispositifs d’augmentation de la lumière. Erin était soulagée de les retirer. C’était quand même assez lourd.

Aya s’éloigna. Elle avait d’autres chats tigres à fouetter. Les Tairis n’étaient pas des plus diplomates. Du moins, ils n’y mettaient pas les formes. Ils pouvaient entrer dans le camp et faire ce que bon leur semblait. Si elle ne les avait pas bouffé, c’était qu’ils étaient libres d’aller et venir dans les environs et de se mêler aux siens. Il n’y avait plus qu’à trouver Vilma pour qu’elle puisse retirer le pantalon de l’anglais. Mais avant, peut-être qu’ils devraient regarder l’origine du problème des lunettes. Sans lui demander son avis, elle récupéra le dispositif dans les mains de l’anglais et approcha du sergent. Erin pouvait être assez directive quand elle le voulait, ce que put constater Alexander en se voyant dépouiller de ses lunettes.

- Matt, s’il vous plait, je crois que mes lunettes déconnent. Ça vous dérange de jeter un coup d’œil ?

Le soldat n’était pas obligé d’accepter, mais s’il voulait limiter les emmerdes à venir, il valait mieux qu’il regarde. Du moins, s’il s’y connaissait.

Le camp était composé de différentes infrastructures, de nombreux feux, de barrières en os, démontrant d’un certain savoir-faire de la part des tigres à dents de sabres. Un tigre assez jeune mais qui commençait à prendre de la masse, déboula en trombe, avec l’envie apparente de jouer. Il s’agissait surement du jeune mâle qu’Isia avait chevauché et qui, dans un moment de folie, l’avait éjectée sur Miss Antarctique. Harry manifesta le désir de descendre de la consultante en s’étirant, tête vers le bas, tout en faisant le poids mort le long du corps d’Erin qui comprit très vite le message. Elle attendit la bénédiction d’Alexander, ou son refus, pour le déposer par terre dans le premier cas, ou pour le donner à son maître dans le second cas.

Lanille, la femelle Tairis avec qui Erin avait le plus familiarisée, arriva majestueusement quelques secondes après le jeune mâle. La brune était toute contente de la voir si bien qu’elle en oublia provisoirement Alexander, Matt et Zahra pour se porter à sa rencontre. Les deux « femmes » échangèrent sommairement, l’une dans un Tairien approximatif, l’autres dans un anglais tout aussi aléatoire. Néanmoins, elles réussirent à se comprendre et Erin apprit que la tigresse attendait un petit. C’était formidable. Erin en profita pour se faire indiquer la direction de Vilma, la chasseuse rabatteuse experte en arrachage de pantalon.

Une fois que Matt avait regardé les lunettes qui fonctionnaient parfaitement, s’il l’avait fait, Erin emmena l’anglais voire la tigresse fétichiste des guiboles masculines terriennes.

- Alexander, faut que je te présente quelqu’un.

Ils avaient cinq minutes devant eux, seuls, pour aller retrouver Vilma. Si l’anglais souhaitait papoter et expliquer son comportement de toute à l’heure, l’américaine lui offrait une fenêtre de tir. Quoiqu’il en soit, elle ne comptait pas aborder elle-même le sujet. C’était son choix.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
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√ Messages : 11473

Sam 24 Sep - 13:35

Matt Eversman
Hoffman usa de sa position pour empêcher une réplique certainement cinglante du Rouge. Un sourire narquois apparut sur les lèvres du Sergent. Si seulement ils n’avaient pas eu ses lunettes infrarouges, il se serait empressé de se moquer de l’administratif, sagement muselé par son chef. Qu’il est sage le toutou, bien obéissant. Un vrai petit gris en somme. Eversman trouverait bien un moment pour le faire rager avec ça. En attendant il avait d’autres préoccupations, notamment de grosses tortues semblables à de petites collines arborées qui captivèrent toute son attention. C’était exactement pour des choses comme ça qu’il s’était engagé dans le projet Stargate. Ce genre de choses était visible dans les films de Science Fiction et normalement pas dans la vraie vie sauf pour quelques privilégiés. Ça dépassait ses rêves de créatures fantastiques.

Reflexe humain, il releva légèrement ses lunettes espérant les admirer à la lumière naturelle avant de se rappeler qu’ici il n’y avait qu’obscurité. Bon bah il se contenterait de la vision verdâtre. Dommage. Captivé par ces bestioles à mi chemin entre un pokémon eau bien connu et une forêt, il eut bien du mal à se remettre en route les suivant du regard le long de la marche avant qu’elles ne disparaissent. Et là autre surprise, des tigres à dents apparentes capable de parler, d’échanger avec eux. Vraiment un truc de ouf cette planète. Cela l’amusait fortement, on aurait dit un gosse dans la boutique de Disneyland s’extasiant de tout.

Les lunettes n’étant plus utiles, c’est avec plaisir qu’il les rangea faisant quelques mouvements pour détendre un peu sa nuque mise à rude épreuve ses dernières minutes. Ça finissait par peser son poids, mine de rien. Erin lui demanda de l’aide pour le réglage de ses lunettes. Bizarre de lui demander ça maintenant alors qu’elle ne semblait pas avoir eu de soucis depuis le début de la mission. D’ailleurs sa propre paire était toujours sur son crâne. Mouais.

« OK. »

La main tendue récupéra le dispositif se lançant aussitôt dans son inspection et son réglage en les revêtant à son tour. Oh putain. Il manqua de perdre la vue tant la luminosité avait été poussé à fond. Il remédia au problème avant de vérifier le reste ne trouvant pas de problèmes particuliers. Il n’était pas non plus un expert sachant juste résoudre les problèmes auxquels il pouvait être confronté en mission. Le Ranger se rapprocha de la Rouge lui tendant son équipement.

« Elles fonctionnent… Par contre évite de pousser la luminosité à fond si tu ne veux pas devenir aveugle…»

L’appareil remit en main, il put s’écarter quelque peu des autres pour rejoindre l’un des feux aménagés par l’espèce intelligente. C’était toujours aussi déroutant de les voir aussi « débrouillard ». L’un d’eux tenta de s’adresser à lui mais il n’y comprit rien se contentant d’hausser les épaules tout en marquant un non de la tête. Remarquant la présence de la scientifique à proximité, il lui fit signe de la rejoindre en espérant qu’elle pourrait l’aider quelque peu si l’indigène reprenait la parole. Zahra ne fut pas la seule attirée, le dénommé Herra avait cru à une possible invitation du sous-officier et il eut le droit à un sourire narquois du Sergent. Enfin il pouvait le charrier sans lunettes de vision nocturne. Il se retint de mettre un peu d’huile sur le feu. Quoique non c’était trop tentant.

« Et vos orteils Herra ? Ils vont mieux ? »

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Invité
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Dim 25 Sep - 20:19

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ft. Matt Eversman, Zahar Chalita, Erin Steele et Alexander Hoffman

Mama, Zaza, Rinrin et Dredre en vadrouille dans la nuit noire






Le pari scellé, par un « très bien » auto-suffisant intrigua encore plus l’anglais. Devait-il vraiment se méfier ? Hum en tout cas, il était évidant que la jeune femme avait de la suite dans les idées, sinon elle n’aurait pas pris la peine de parier. À moins quelle bluffait ? Mais, il serait dommage qu’elle perdre une seconde fois. Enfin bon, il allait faire attention, de ne pas se retrouver en caleçon… cela serait sûrement l’apothéose de l’hilarité des trois autres personnes. Déjà qu’il se donnait en spectacle en trébuchant.

Tout le petit groupe était en admiration devant les silhouettes aux loin sauf bien entendu un Herra tremblotant. Enfin, bon l’anglais, ne pourrait pas savourer ce fait, aussi bien que les autres à son plus désarroi. Il espérait bien qu’un jour, des lunettes avec une vision non fluorescente naîtrons et ne le handicaperons pas d’avantage, comme les actuelles.

En continuant la marche silencieuse (alléluia), l'anglais (outre le fait de se questionner de comment, il allait faire pour continuer à cheminer avec sa piètre vision), se demandait si on ne pouvait pas apprivoiser des Tortouffes pour monter dessus. Cela serait assez étonnant, comme avec les Olifants dans le seigneur des anneaux ! un petit côté irréel… vu la taille des bestioles on pourrait même y construire une petite maison que cela ne les dérangerait pas.

Une fois que le transfert félin fut effectué, il sentie une certaine libération dans ses épaules, il avait tellement l'habitude d'avoir son chat sur ses épaules, qu'il ne se rendait plus compte du bonheur que cela pouvait être d'avoir un « poids » en moins. Sans, surprise, la consultante, avait détecté qu'il y avait un problème depuis le début et elle s'enquit de son état. Il hésita à lui répondre, un beau mensonge, il aurait pu le faire vous me direz… mais cela aurait été grandement stupide. Il lui chuchota d'un ton neutre et lasse.

« Pas vraiment, mais ça passera ». Il soupira et répliqua pour éviter qu’elle ne le questionne « On en parlera plus tard ». De toute manière, même s’il lui avait dit un beau : oui, il n’aurait pas pu la feinter, car son comportement depuis le début de l’aventure montrait le contraire, donc autant être sincère.

Le sujet des feux, préoccupa la scientifique du groupe, une question légitime qu'Erin éduqua simplement. Comme quoi tout est bon dans la Tortouffe. Herra venait se retourner vers la consultante et malgré la réponse de celle-ci crus bon d'essayer de continuer la discussion avec la scientifique, mais il semblait ne rien trouver pour être intéressant, alors il râla. Mais bon, l'inconfort du technicien l'indifférait royalement l'anglais, concentrer sur sa démarche fastidieuse. Il senti, une main s'enrouler autour de la sienne, quelque frisson le parcouru, des picotements désagréables issu d'une gêne naissant. Surprit, il tourna la tête vers sa comparse… par fierté il aurait pu lui refuser, mais il était évidant qu'il avait besoin d'un guide. Il accepta le contacte, en serrant légèrement sa main à son tour.

Il hocha la tête simplement, retenant une phrase pour lui signifier que cela n'était pas vraiment dû aux lunettes qui étaient, elles parfaitement innocentes. Il se laissa guider, ravalant une fierté mal placée, trouvant cette action, très altruiste de la part de la consultante. Il essayant cependant de contrer son immense frustration de ne pas pouvoir évoluer sans « laisse ». Étant tous les deux derrières, il était « normalement » peu probable que le trio les voit se tenir les mimies. Mais bon, ne sait-on jamais, si l'un d'entre eux se retourne. En tout cas Herra était presser de rejoindre le camps Tairis, pour se soustraient aux Tortouffes. Accélérant grandement le rythme.

Ce fut un véritable soulagement d'arriver au campement. L'anglais, lâcha la main de sa comparse, pour retirer les immondes lunettes de vision, qui aurait bien fini à la poubelle, si elles n'étaient pas vitales pour ce lieu. Une grande tigresse aux airs austère les accueillis. L'anglais, compris globalement, étant donné qu'il avait pratiqué dans sa jeunesse du latin, mais surtout de l'allemand. Il était plutôt doué en langue. Erin traduisit et la tigresse rebondit dans un anglai sifflant, étonnant encore plus le britannique. Faut dire, qu'il était impressionné par les Tairis et le fait qu'ils parlent c'est juste … impressionnant… leur construirions, aussi sommaires soient-elles, sont assez intrigantes, on se demande bien comment des créatures sans « pouce » avaient pu mettre en œuvre toute cette « architecture ».
Harry, quant à lui, ouvrait de grands yeux étonnés envers les autres félins, commençant à se ramasser sur les épaules d'Erin pas très rassuré face à ces « cousins ». D'ailleurs Aya, toisait d'un drôle d'air le petit animal. Mais la cheffe, du partir à ses occupations, ne se souciant plus vraiment des humains.

Alexander fut surprit de la voir prendre ces lunettes et faire croire qu’elles avaient un problème. Cette action, il lui en fut reconnaissant. Le sergent accepta donc d’ausculté les lunettes d’un air septique. Erin revenue vers lui, avec un Harry qui désirait descendre, il l’autorisa et le petit chat, se réfugia dans les jambes de son maître. L’anglais se baissa pour flatter le minet et le rassurer surtout, quand il vit un jeune tigre débouler vers eux, l’œil intrigué.

Une tigresse magnifique aux rayures épaisses et au pelage doré se manifesta auprès de la consultante, l’anglais les regarda curieux ignorant leur échange. Mais il pouvait apprécier la grâce et la beauté majestueuse de la femelle Tairis.
Quant, au jeune tigre, s’approcha doucement de l’anglais, mais part derrière, pour le sentir. Il semblait hésitant et peut sûr de lui… par contre il était évidant qu’il était très curieux du chat… Harry, quant à lui, n’en menait pas large. En attendant le retour de son amie, il présenta le petit chat au grand « chat » … le courant semblait passé et après quelques feulements, Harry se décida à suivre le jeune Tairis, pour jouer avec lui en le poursuivant !

Le sergent remit l’objet dans les mains de la jeune femme brune, lui certifiant qu’elles n’avaient strictement rien. Oui, il était évident qu’elles soient en pleins état de fonctionner, juste avec une luminosité si basse, qu’on se demandait comment on pouvait y voir.

L’anglais se redressa observant les trois compères… Un Herra qui essaye de draguer la scientifique et un soldat qui semble lui envoyé une pique. Auquel répondit le technicien d’un ton bourrus
« Et vous vos neurones ? toujours en place ? » Relançant les hostilités entre-deux. L’anglais leva les yeux aux ciels, commençant à se diriger vers eux.

« On se rejoins d’ici une heure, le temps que chacun face son petit tour »
Il regarda Herra, son regard était évocateur, lui disant de ne pas s'entretuer avec le soldat. Enfin bon, il n'allait pas le surveiller, il est grand. Il y avait de l'animosité entre le gris et le vert, de quoi jouer aux petits coqs pour impressionner la poulette aux plumes bleutés !

Il se détourna des terriens, pour chercher du regard son chat, qui était en pleine course poursuite dans le camp, avec le jeune tigre nommé Taïlum. Il y avait incontestablement beaucoup d'intérêt de la part des tigres envers le chat, qui bonne patte comme il est fini par en avoir tout autant à leur égard. Alexander, était quand même stupéfait de l'adaptabilité du minet. D'ailleurs, dans ces jeux avec le tigre et par inadvertance, Tailum bouscula rudement le sergent, manquant de le faire chuter, si cela n'avait pas déjà été le cas.

L'anglais eu un petit rictus amusé et fut entrainé par une Erin, pressée de lui faire rencontrer « quelqu'un ». Ils marchèrent donc entre les grandes huttes faites de peau, ressemblant aux yourtes des mongols. Il toisa son amie.
« C’est gentil, pour les lunettes, mais elles n’y sont pour rien » Dit-il simplement.

Elle lui rendit son regard, continuant de marcher vers sa destination. Elle sentait depuis quelques temps qu'il n'était pas au mieux, surtout après la petite marche dans les steppes noires. « Au moins, ça aura occupé Matt deux minutes » répondit-elle simplement, ne cherchant pas le forcer à se confier. Mais sa réponse ne laissait pas de doute sur le fait qu'elle n'avait pas été dupe.

Il hésita à lui dire le problème. Il moulina dans sa petite tête bien faite, pesant le pour et le contre. Elle ne le forçait pas à se confier alors devait-il le faire ? Dans un sens, il était amené à être régulièrement sur le site alpha en présence de la jeune femme et si c’est le cirque à chaque fois… il soupira, ignorant la boutade amusante de la consultante.
« Je suis Daltonien » dit-il d’un ton direct et sans détour.
« Enfin, je voie toutes les couleurs du spectre, sauf que ma vision est saturée » il la regarda pour voir si elle comprenait ce que sa entrainait.

Il réfléchissait et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle sentait le problème physique arriver et c'était pour cela qu'elle ne le forçait pas à venir vers elle sur ce terrain-là. Elle était bien placée pour comprendre. « Je pense que je vois. Même si pour moi, les daltoniens inversaient le rouge et le vert, il me semble. » Elle avait conservé le ton de la conversation.

Il hocha la tête « Les standards oui. Il y a tout une gamme, dont ceux qui sont trichromate anormal. On perçoit les couleurs autrement et ce manifeste de manière différentes chez chacun » Il ne sut pourquoi, il se senti obligé de tout lui raconter. Peut-être par ce qu’il avait confiance en elle ? Et que toute manière cela allait leur facilité bien des questions à tous les deux ? Il lui fit un petit sourire taquin
« Un comble pour quelqu’un qui peins »

Elle opina du chef. Elle comprenait que dans une maladie, il y avait plusieurs sous forme. Un peu comme pour son diabète, il y en avait deux types.
« Alors, tu ne me vois pas comme tout le monde ? » La question était venue comme ça. Elle répondit à son petit sourire taquin, par un sourire plus franc. « Un comble non, tu dois percevoir des gammes de couleurs qui te permettent de faire les tableaux que tu fais. C'est aussi une force » Elle voyait le bon côté, mais elle n'était pas dupe sur les problèmes que cela devait entrainer au quotidien.

Cela le rassura, il en avait assez honte de ce genre d’handicape, même si à la fois, il l’adorait car voyais des éléments non perceptibles par le commun des mortelles. Il lui sourit amuser
« Oui, en saturé. Pour ça que je n’y voyais rien avec l’immonde vert, tout était lisse et aveuglant dans ces affreuses lunettes ». Il hocha la tête « Oui, enfin bon. Je manque d’être aveugle à chaque fois que quelqu’un met une couleur trop vive » lui dit-il amusé. Il s’avait rire de lui heureusement.

« Je comprends mieux alors pourquoi Monsieur Hoffman était si gauche lui qui est si habille habituellement. » Elle lui fit un sourire taquin.
« Ce n'est pas très pratique, mais c'est bon à savoir, si jamais tu m'embêtes trop et que je veux te repousser. Un peu comme un moustique avec de la citronnelle. » Il fallait bien qu'elle fasse un peu d'humour. Ce n'était pas une manœuvre visant à réduire son handicap au rang de blague, bien au contraire.

Il rit de bon cœur, il aurait pu lui dire qu’il avait un cancer, elle aurait su trouver une phrase amusante pour dédramatiser. C’est peut-être ça qu’il aime avant tout chez elle : son côté amusant et leurs échanges assez taquins. Et oui, cela expliquait beaucoup de chose, pourquoi il toisait directement dans les yeux, pourquoi son bureau avait des teintes sombres et douces etc. « J’ai une parade… mettre des lunettes de soleil » Dit-il sur le même ton. « Tu ne pourras pas te débarrasser aussi facilement de moi »

Erin rigolait doucement en imaginant l'anglais avec des ailes lui tournant autour. « Qui te dit que j'ai envie de me débarrasser de toi pour le moment ? Tu es trop pratique pour ça ! » Non elle n'en ratait pas une. « Puisque nous en sommes à nous faire des confidences, j'ai quelque chose à te révéler moi aussi, « dit-elle sans aller plus loin.

Il sourit encore une fois, décidément. « Je suis pratique pour faire quoi ? » Lui aussi ne loupait aucune de ces phrases. Il fut un brin surprit par son partage, mais cela collait avec le comportement d’Erin, quand on lui donne elle donne en retour, comme pour la chute tout à l’heure. Remarque, il se demandait si ce n’était pas une bague. Il la regarda, attendant qu’elle lui dise ça potentielle vacherie, il s’arrêta côté d’elle. Ou non d’ailleurs. « Oui ? »

Au moment même où il lui demanda des explications sur sa boutade, elle regretta de l'avoir dit. Mais d'un autre côté, cela ouvrait des milliers de portes à d'éventuelles vacheries. Elle répondit du tac au tac. « Le thé par exemple. »
Ce n'était pas vache, mais c'était lambda. Elle s'en sortait bien. Elle lui confia qu'elle avait quelque chose à lui révéler, et il s'arrêta à ses côtés. En fait, elle ne l'avait jamais vraiment dit à quelqu'un. Du coup elle hésita, avant de se jeter à l'eau.
« Je suis diabétique ». Elle lui fit un sourire avant d'ajouter, sur le registre de la plaisanterie : « Alors, on nous renomme les « Sorciers Pourpres Mal Foutus ? » »

« Fait très pratique, de pouvoir consommer chez autrui » répliqua-t’il même si bon, il savait qu’il avait manqué de la mettre dans de beaux draps, mais cela était courant entre eux d’essayer ce genre de chose pour embêter l’autre. Finalement, elle semblait hésitée, montrant que sa révélation était sérieuse. Hum, il la toisa attendant qu’elle parle et puis même si elle se résignait il n’allait pas la forcer et s’apprêtait à détourner la conversation si besoin. Elle se décida et lui avoua sa maladie, il eue une petite moue, réfléchissant quelques secondes.
« Ça explique pourquoi tu jetais un regard peu aimable au sucre » dit-il pour l’ironie. Il pouffa à sa remarque qui était juste.
« Faut bien que des êtres parfait aient des défauts pour paraître humains ». Il haussa les épaules divertis, avant de lui demander plus sérieusement.
« Tu as une pompe ou tu es avec tes seringues ? » Cela était une question par curiosité. Il se disait que son handicape était peut-être moins chiant que le siens, car n’entrainerait aucune conséquence sur sa santé, pour le moment. Mais bon, ils se valait dans le coté chiantise.

« En effet, surtout que tu as de bons goûts en la matière. » Ce n'était pas une vacherie pour le coup. Finalement elle passa à table et lui avoua son petit secret. Elle eut un petit rire avant d'ajouter. « Oui je n’aime pas qu'il me fasse de l'œil celui-là. » Elle opina du chef, tout à fait d'accord avec lui. « Tout à fait oui ». C'était plaisant de s'envoyer des fleurs de temps en temps. Il la questionna sur son "outillage". « La j'ai les deux sur moi. Une pompe, et un kit de secours en cas de pépin ».

Il hocha la tête. Le sucre était un véritable petit coquin, il nota au coin de sa tête d’éviter de lui ramener trop de sucreries pour l’acheter ou juste pour le plaisir d’en manger. Adieu bonbons… quoique cela ne voulait rien dire, elle devait faire juste attention à cette constante pour ne pas en abuser.
« Adieu orgie de bonbon Haribo » dit-il d’un ton soupirant, mais espiègle. Le sujet de la pompe l’intéressait particulièrement.
« Ne le prend pas mal, mais je me suis toujours demandé comment ça marchait, si un jour tu veux bien, tu pourrais me montrer » on aurait dit un gamin qui voulait tout démonter pour comprendre comment fonctionne son nouveau jouet. Remarque cela allait avec son excessive curiosité.

« Rien ne t'empêche d'en manger, surtout pas moi » dit-elle d'un air moqueur, comme ci il la prenait pour sa maman. « Un petit de temps en temps, ce n'est pas interdit. »
La suite eut tôt fait de la surprendre mais finalement ça collait bien avec le caractère du jeune homme. « Pourquoi pas oui. Je te montrerai. Mais quand on se retrouvera seul. » Elle ne tenait pas spécialement à se donner en spectacle. Néanmoins partager cela avec l'anglais ne la dérangeait pas outre mesure.

Il lui sourit en hochant la tête.
« Le but est de partager, donc si un de temps a temps n’est pas interdit … » Une tigresse au pelage gris semblait cheminer vers eux.
« Oui bien entendu, sinon ça va affolé Mama et Herra ».
Le venu de la féline fit taire leur discussion et l’anglais toisa celle-ci.
« La personne que tu voulais me présenter ? »
S’il avait su, il serait parti en courant.




RP:
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.

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Dim 6 Nov - 19:37

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ft. Matt Eversman, Zahra Chalita, Erin Steele et Alexander Hoffman

Résumé de fin






résumé:

La course poursuite entre les deux félins, firent chuter le pauvre Sergent, déjà bien mit à mal, par son échanges un brin houleux entre lui et le technicien de la base alpha. Le cul par terre, quelques jurons assez forts se firent entendre, arrachant des rictus moqueurs de la part de ses homologues humains. Bien entendu et par charité, la scientifique Zarah, l'aida à se relever, au plus grand drame d'un Herra qui l'aurait bien vu rester à terre pour le reste de la visite.
Enfin bon, malgré l'avertissement de son supérieur Herra, décida d'ignorer les remarques du sergent (pour un moment), même si dans son for intérieur il avait bien envie de lui cogner dessus. Mais, il était bien difficile, de ne pas répliquer avec un expert en provocation comme Matt. Alors, les deux hommes, s'envoyèrent des piques que très régulièrement, aux côtés d'une scientifique, qui commençait à en avoir ral le bol. Finalement, la jeune femme, curieuse, préféra s’éloigner un peu pour explorer le camps Tairis, suivis de Marc Herra, que trop ravis d’essayer de communiquer avec la jeune femme. Le sergent, quant à lui resta seul, allant s’asseoir près d’un feu, observant l’agitation du camp.

Les deux administratifs partirent donc ensemble, l'anglais eu quelque confidence sur sa vision déficiente avec la demoiselle qui lui avoue elle aussi sa petite particularité. Il était étrange pour l'un et l'autre d'avouer ce genre de « défauts » où ils mettaient tant d'efforts à le cacher à autrui… comme quoi, cela n'avait pas été aussi difficile à l'avouer. Leurs échanges, n'eut guère le temps de s'épancher sur plus de détails, que la vue d'une tigresse grise aux rayures sombres, se profila devant eux. Celle-ci, tourna son beau regard ambré vers les deux humains, s'avançant d'un pas amical et joyeux vers la consultante et son ami.

« La personne que tu voulais me présenter ? » demanda t’il curieux, sans se soucier du piège qui venait de se refermer sur lui.
« En effet, et je pense qu'elle voudra te rencontrer elle-aussi », répondit-elle avec un fin sourire. Elle cachait bien le fait que Vilma était réputée pour être une fétichiste des pantalons d'atlantes masculins
« Ah bon ? Elle aime bien les Atlantes ? J'avais lu que les Tairis, étaient indifférents envers les humains. Enfin des autres humains qui ont participer à la mission de base » L'anglais, attendis bien sagement que la tigresse arrive, plutôt content de pouvoir échanger avec un fauve. Faut dire, que la fiche sur ce peuple, l'avait grandement intrigué et il espérait bien se lier un peu plus avec celui-ci pour collaborer régulièrement. Et aussi parce qu'ils étaient des félins et qu'il aimait un peu trop cette espèce.
« Surtout ceux avec des chats. Après, comme dans tous les peuples, il y a des individus qui dénotent de la fiche type de l'espèce. Tu vas voir. » Qu'est-ce qu'il ne fallait pas dire pour l’entraîner dans ce petit piège.
L’anglais hocha la tête, complètement en confiance, ne cherchant pas du tout à trouver une petite bête à ce beau piège.
« Bien » dit-il d’un air assez enjoué mine de rien. Il suivit donc Erin, vers la tigresse qui avait finalement décidée de les attendre en les voyant cheminer vers eux. Elle semblait esquisser un sourire en voyant Erin.

En arrivant à la hauteur de la tigresse, Erin lui fit un sourire, la saluant dans sa langue natale qu’elle commençait à parler quelque peu, du moins les expressions courantes. Vilma semblait ravie de la revoir, même si elle lançait des coups d’œil intéressés à l’anglais. Erin le présenta :
« Voici Alexander », et elle se tourna vers le susnommé : « Et voici Vilma ».
L’anglais salua la tigresse, dans la langue de celle-ci, avec un petit sourire neutre.

Erin s’écarta quelque peu de l’anglais, ce qui fit relever la tête de celui-ci d’un air un peu intrigué. Son visage, fut suffisamment expressif pour la questionner. Elle lui répondit aussitôt. « Elle va probablement te renifler. »
Maintenant, Erin espérait de tout son être que la tigresse, fidèle à sa réputation, remette le couvert sur Alexander et lui déchire son pantalon. Sinon, elle perdait son pari. La Tairis s'approcha de l'anglais, sans rien dire. Ni une ni deux, elle flaira le pantalon en tissus gris de son homologue. L'anglais fut surpris de voir l'immense tigresse lui renifler avec autant d'intérêt son pantalon. Il s'attendait à ce qu'elle se frotte contre lui, comme l‘aurait fait n'importe quel « chat », mais au lieu de ça, elle eut la charmante idée de procéder à une tout autre tradition féline. Sans crier gare, elle le déchira sur deux longueurs différentes. Le pan droit était au ras du caleçon du jeune homme, alors que le gauche, bien moins coquin, lui taillait un sort mi-cuisse. Le rire d'Erin déchira la nuit noire, faisant écho au bruit du tissu qui se déchirait sous la traction de la tigresse, qui ne manqua pas de déstabiliser l'atlante. Alexander fut sidéré et resta interdit pendant quelques secondes … son regard se figea sur les lambeaux de son bas, qui était à terre… Vilma, les observait entre ses griffes, très intéressée par cette matière. « Pas solide ton protège patte » dit-elle dans sa langue natale.

L’anglais, tourna la tête suspicieuse vers Erin, qui se fendait la poire, lui donna un coup de coude, pour la faire taire et surtout l’embêter. Elle avait gagné … la vilaine, surtout en utilisant une donnée qui lui était parfaitement inconnue. Il avait l’air malin, tiens, avec son short… il senti une petite honte le submergée, priant pour ne pas croiser le trio de vainqueur…
« Eh bien, au moins Vilma à les mêmes goûts que toi » Il la poussa de l’épaule.
« Et quels sont mes goûts ? » répondit-elle en rigolant de plus belle en constatant l’état du pantalon, du moins, ce qu’il en restait.
« Tu n’apprécies pas plus l’uniforme qu’elle » répondit-l ’homme avec un petit sourire, dans un sens, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir.
« Je vais avoir l’air très impressionnant avec cette nouvelle tendance » La tigresse était en train de l’achever purement et simplement. Erin, quant à elle, se laissait pousser et charrier par l’anglais, bien en peine de se contenir de rigoler comme une gamine. Elle en avait les larmes aux yeux.
« Tu cherches à impressionner quelqu’un ? » dit-elle en le poussant un peu.
« J’ai une certaine réputation à tenir auprès de mes subordonnés… » dit-il en pouffant légèrement, imaginant la tête de Marc et surtout de certains techniciens.
« Ton fan club va adorer reluquer tes petits mollets » répliqua Erin en y jetant un coup d’œil en même temps. L’anglais soupira levant les yeux au ciel
« Oui, ça va les affoler » répliqua-il sur le ton de l’humour, il jeta un petit regard à Erin qui le regardait. « Mes yeux ils sont en haut mademoiselle ». Erin braqua immédiatement ses yeux verts dans ceux de l’anglais.
« Effectivement, je pensais les avoir perdus, » répondit-elle avec humour pendant que celui-ci lui fit un petit rictus.

Vilma, s’approcha de l’anglais, qui machinalement recula. La tigresse eu un rictus
« Moi pas enlever reste, sauf si Erin veut voir » elle jeta un petit regard amusé à la demoiselle. « Toi resté là, pas courir assez vite de toute façon ». Erin opina du chef.
« Elle a raison. » Elle se tourna vers Vilma pour lui dire : « C’est tentant, mais je préfère découvrir la bête petit à petit, si tu vois ce que je veux dire. » Elle adoptait un ton volontairement provoquant pour parler d’Alexander. La tigresse eut une sorte de ricanement.
« Moi voir et comprendre. Lui mieux que l’autre humain » elle parlait surement de Gabriel qui n’avait pas été très réactif.
« Bien mieux oui, » confirma Erin. Alexander donna un coup dans les reins de la consultante : « Tatatata, tu en as assez vu pour l’année. Après c’est de la gourmandise » Erin se décala pour éviter de reprendre des coups.
« De l’année ?! Dis donc, arrête de faire ta mijaurée hein. »
Vilma se frotta contre le corps de l’anglais, qui ne savant pas trop comment réagir il lança un petit regard à son amie, soupirant fortement amusé par la réplique de la brune. « Car tu espères en voir plus ? » demanda-il d’un ton provocateur. Il avait trouvé une petite faille qu’il allait bien exploiter. Son regard se baissa une nouvelle fois sur la tigresse qui continuait à le sentir et à se frotter, machinalement il voulut la toucher et elle se laissa caresser sur la tête, elle avait le pelage doux et soyeux.
« Non, du tout, mais je te trouve bien présomptueux » répliqua-t-elle du tac au tac en croisant les bras. « Tu as déjà perdu ton pantalon pour une première expédition avec moi, je ne doute pas un instant que tu perdras autre chose dans le futur. ».
Lui présomptueux ? Il leva les yeux au ciel elle essayait d’inverser la situation en plus « Faut savoir, soit je suis majoré soit présomptueux… » Vilma se laissait docilement faire, certainement heureuse d’être au centre de l’attention du « mâle » atlante.
« Enfin, j’espère rester habillé dans le futur » dit-il d’un air amusé, avant de continuer à papouiller la tigresse qui commençait à ronronner. Celle-ci leva les yeux vers l’humain.
« Enfin ça dépend si protège patte du haut se déchire plus facilement que protège patte du bas »
« A l’occasion, tu devrais essayer Vilma. Mais je pense que notre intendant sur Atlantis ne va pas être d’accord. » Erin n’avait pas relancé Alexander, histoire de le laisser mariner, préférant rebondir sur les propos du félin. Ce qui marchais plutôt bien, puisque l’anglais soupira légèrement après lui avoir lancer un regard amer
« Ne lui donne pas d’idée tu veux bien » dit-il sur un ton qui laissait paraître l’humour.
La tigresse adressa un coup d’œil à Erin. Elle ne comprenait pas vraiment.
« Pourquoi vous ne vous promenez pas sans protection, comme nous ? »
« C’est culturel, les humains cachent leur corps. »
« Bizarre… » commenta Vilma en ronronnant de plus belle.
« Oui on a pas autant de poil que vous, pour nous protéger du froid »
« Et vous n’enlevez jamais vos protections ? » elle donna un coup de tête bau corps de l’anglais, qui fit légèrement déséquilibré avant de se remettre droit.
« Si, quand on se lave par exemple. Ou la nuit. On a même des camps de naturistes, mais tout le monde ne pratique pas. Ce sont des endroits où les gens peuvent se promener tout nu, » expliqua Erin à la tigresse qui ne comprenait pas tout encore.
« Vous êtes un peuple étrange, » reprit Vilma. Elle tourna sa grosse tête vers le visage de l’anglais. « Tu as froid alors ? »
« Pour le moment non » répondit-l ’anglais
« Alors pourquoi tu gardes tes protections si tu n'as pas froid ? » Elle essayait de comprendre et de faire des liens.
« C'est vrai ça » commenta Erin, espiègle.
L’anglais tourna la tête vers Erin qui en rajoutai une couche. Manquerai plus qu’il els retire… alala cette tigresse était … bref « Et c’est moi qui suis présomptueux ? » Vilma, se mit devant le jeune homme, comme pour attendre de voir la suite. « Et non, je vais pas retirer mes vêtements, cela ne se fait pas dans notre culture »
« Chacun son tour, » répondit Erin. Alexander lui fit une petite moue grimaçante.
« Pourquoi ça ne se fait pas ? » Demanda Vilma sur un ton neutre.
« Car on ne se montre pas tout nu aux autres » il avait l’impression de parler à un enfant, pour lui expliquer les bonnes manières.
« Je suis nu devant vous et ça ne me dérange pas… »
L’anglais retenu un petit rire « Je me déshabillerai que si Erin ôte ces protections » dit-il d’un air espiègle histoire d’embêter sa comparse. La tigresse regard Erin, avec un petit rictus.
« Et sinon Vilma, plus de soucis de serpent depuis la dernière fois ? » Lança Erin pour changer de sujet. Elle n'avait pas envie de se retrouver à poil.
La tigresse répondit par la négative avant de bâiller. Se faire câliner lui donnait sommeil.
Alexander fit un rictus victorieux à la consultante avant de lui chuchoter
« Ohh quel dommage, je suis certain que Vilma aurait beaucoup aimé ».
« Vilma hein ? » Répondit Erin sur le même ton que lui. Il hocha la tête de manière innocente.
La tigresse se frotta une dernière fois contre le corps de l’humain et indiqua qu’elle partait dormir. Décidément, elle avait flashé sur le britannique, qui se sentait bien malin avec son demi short/pantacourt.

Les deux administratifs, finirent par tomber sur Zarah&Herra. Sans aucune surprise, les deux riaient beaucoup en voyant le nouveau style vestimentaire du chef de projet. Cela ne manqua pas non plus, quand le sergent vu arriver le petit groupe. Quelques remarques fusèrent avec des pics entre les deux hommes, avant que le groupe d'Atlantes quitte le camp des tigres, pour se rendre sur le site alpha. L'anglais, n'était pas des plus ravi de devoir dévoiler ces mollets, surtout quant à la base, ont lui fit quelques remarques concernant l'amour qu'on les Tairis sur les tissus et leur culot.

Enfin bon, la visite se passa très bien. Une nouvelle fois, le petit groupe se sépara en deux, le sergent avec la scientifique, pour visiter et parler de sujet qui la consternait et les deux rouges avec le chef de chantier, pour des sujets plus administratifs.

Ce fut deux heures plus tard, que le groupe se reforma, pour repartir vers la porte. L'humeur du sergent n'était pas améliorée et ne semblait pas changer quoiqu'il advienne. Sauf peut-être quand un groupe de tortues géantes, se trouva à 100 mètres de la porte des étoiles, broutant paisiblement, avant de se déplacer mollement un peu plus loin, quand la stargate s'activa. Alexander fut guidé discrètement par Erin, toujours à l'arrière du groupe. Et chacun traversa la nappe violette, reprenant leur activité de base sur Atlantis.

END 06-11-2016


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