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Un retour difficile [PV Sarah Harper]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs :: Salle de repos
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Sam 29 Juin - 18:52

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Deux jours s’étaient écoulés depuis la mission de sauvetage sur Tahnan. La mort des deux membres de l’équipe principale était encore bien présente dans les esprits, mais au moins ils avaient pu les ramener. Les doigts de la française la faisait encore souffrir mais elle ne voulait pas prendre trop d’antidouleur de peur d’en devenir dépendante. Le médecin l’avait arrêté pendant deux mois, histoire de leur laisser le temps de bien se ressouder. Ensuite elle pourrait sans doute à nouveau tenir son fusil correctement, même si la prudence serait toujours de mise.

La jeune femme avait passait une journée à l’infirmerie avant de rejoindre ses quartiers. Elle n’avait droit qu’à deux activités, lire ou écrire son journal qu’elle avait commencé pour l’occasion. Elle écrivait également des lettres à sa famille, lettres qu’elle n’enverrait jamais. Après avoir passait 24 heures au calme dans son lit, sur ordre du médecin, elle demanda à participer aux patrouilles. Demande qui fut rejetée presque aussitôt. Denise avait eu beau clamer qu’elle pouvait toujours se servir de son arme et que les patrouilles étaient rarement aussi mouvementées que la mission dont elle rentrée,  rien à faire, elle ne pouvait pas reprendre le travail avant deux mois. Un peu vexée elle se rendit en salle de repos.

Le retour de l’équipe de secours sur Atlantis n’était pas vraiment passé inaperçu, tout comme son départ, d’ailleurs. Plusieurs membres du personnel militaire de la base leur posé des questions sur le déroulement de la mission, leur laissant à peine le temps de se reposer. En à peine deux jours la nouvelle avait fait au moins trois fois le tour de la cité. Assise au fond de la salle, une tasse de café en main, Denise se demandait ce qu’elle pourrait faire des deux mois à venir, hormis lire, écrire et faire les rares exercices sportif qui ne nécessité pas de se servir de ses mains. Elle allait fermer les yeux pour essayer de réfléchir quand elle vit la caporal Harper faire son entrée dans la salle. Elle se redressa espérant que la sous-officier la remarque. Et ce fut le cas, car cette dernière s’approcha d’elle. Elle avait l’air encore épuisé par la mission, et Denise l’invita à s’asseoir, lui proposant un café, qu’elle alla chercher. En revenant posée la tasse sur la table, la première classe décrocha un sourire timide à sa supérieure.


J’ai pas encore eu l’occasion de vous le dire caporal, mais vous avez gérée là-bas.

Loin d’être une fayotte, la soldate se devait de reconnaître le courage de la femme assise en face d’elle. Et elle estimée normal de le lui dire.

Sans vous on serait certainement pas rentrés entier le sergent et moi. Je voulais vous remercier.

Denise leva sa tasse comme pour trinquer avec un grand sourire.

A vous, caporal !

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Dim 30 Juin - 0:34

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A penne le pied posé sur le sol d'Atlantis, qu'un médecin et un infirmier m'avait emmené de force à l'infirmerie pour qu'ils puissent s'occuper de bon bras qui saignait un peu trop à leur goût. Mon chien avait été confié à un autre maître chien car il ne pouvait pas m'accompagner. Après une radio pour savoir où se logeait la balle, le médecin m'appris que j'avais été chanceuse car elle n'avait touché aucune artère et veine importante mais qu'il allait falloir m’opérer. L'idée de devoir être endormie de force ne me plaisait pas du tout et je réussis à le convaincre de ne faire qu'une anesthésie locale. Mais j'avoue que se ne fut pas une partie de plaisir. Une fois la balle sortie de mon avant bras et celui ci recouvert d'un pansement, je réussis à m'échapper rapidement de l'infirmerie pour aller me réfugier avec mon chien. Je trouvais ça étrange que les infirmiers mirent plus de cinq heures avant de me retrouver vu qu'il me semblait plutôt logique que je vienne ici. Je pus quitter l'infirmerie en fin de journée, sûrement car il en avait mare de m'entendre les supplier de me laisser partir. Je partis donc avec des anti-inflammatoires, des antidouleurs et un arrêt de travail de deux semaines au lieu de deux mois. Je me surprenais moi même par moment de ma méthode de persuasion.

Deux jours étaient passé depuis et je trouvais le temps long. J'avais tellement l'habitude de me donner à font tout les jours depuis que je me trouvais sur cette base que de rester rien qu'une journée à ne rien faire semblait infinissable. Les médecins m'interdisait de faire du sport, de travailler, et de m'occuper de mon chien. Je devais me reposer, lire, dormir, que des choses que je détestais quand je pouvais me rendre utile. Le première journée, j'avais écouté sagement mais ce matin, je m'étais levée à 5h15 comme à mon habitude, je suis ensuite allée courir avec mon chien et en revenant, je me suis fait grondé par un médecin qui me changea mon bandage et me redonna une écharpe pour y mettre mon bras. Mon corps était encore fatigué mais je n'aimais pas me relâcher. Après avoir soigné, nourris et fait tout se qui fallait pour Dark, je partis manger, prendre une douche et je m'allongeais sur mon lit. Je m'endormis car lorsque j'ouvris les yeux, ma chambre était bien éclairée par le soleil. Je mis la veste de mon uniforme signalant que j'étais un militaire, avec le drapeau français sur mon épaule, mon nom et mon grade. Je ne mis pas l'écharpe donné par le docteur, car je n'aimais pas que l'on remarque mon invalidité. Je me rendis en salle de repos et en arrivant je remarquai la présence de la première classe Andrés. Depuis mon arrivée sur Atlantis, je ne lui avais jamais vraiment parlé mais la mission de sauvetage nous avait fait partager quelque chose d'important. Elle me proposa de venir m'asseoir avec elle ainsi qu'un café. Deux choses que j’acceptai volontiers. Quand elle revint avec une tasse de café, elle me dit timidement

- J’ai pas encore eu l’occasion de vous le dire caporal, mais vous avez gérée là-bas. Sans vous on serait certainement pas rentrés entier le sergent et moi. Je voulais vous remercier.

Je lui souris puis elle leva sa tasse pour trinquer. Je pris la mienne et je fis de même

- Santé soldat

Je pris une gardée du breuvage noir et chaud. Je repensais à notre mission, chaque moment avait été sous tension pour tout le monde et chacun prenait des risques, je lui répondis

- Je me permais de te tutoyez vu que nous sommes en civil aujourd'hui, sauf si cela te dérange bien sur.

Je fis une pause pour voir sa réaction puis je continuais pour dire se que je voulais lui dire.

- Tu sais, je me suis juste trouvée au bon endroit, au bon moment. Tout les membres présent lors de cette mission aurait fait la même chose. C'est surtout grâce à Dark que vous êtes toujours en vie, sans lui, je vous aurais sûrement tiré une balle dans la tête à tout les deux.

Le changement d'expression du visage de Andrés me fit rire.

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Lun 7 Oct - 15:31

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Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se vanter de trinquer avec un de ses suppérieurs. Mais Denise était bien loin de vouloir s’en vanter. Elle aurait préféré ne pas avoir de raison de le faire. Cela aurait signifié qu’aucune unité avait besoin d’aide. Les deux femmes entrechôquèrent doucement  leurs tasses avant de boire, chacune, une gorgée de café. La caporal pris la parole après quelques secondes de silence.

- Je me permais de te tutoyez vu que nous sommes en civil aujourd'hui, sauf si cela te dérange bien sur.

Denise répondit presque machinalement d’un signe de la tête. Bien sûr que non cela ne la dérangeait pas. Les femmes militaires n’étaient pas nombreuse sur Atlantis et en plus la première classe était surtout la seule dans son domaine, tous les autres pilotes, étant des hommes.

- Tu sais, je me suis juste trouvée au bon endroit, au bon moment. Tout les membres présent lors de cette mission aurait fait la même chose. C'est surtout grâce à Dark que vous êtes toujours en vie, sans lui, je vous aurais sûrement tiré une balle dans la tête à tout les deux.

Ben au moins les choses étaient claires. Denise savait qu’elle avait frôlée la mort, il lui suffisait pour s’en souvenir de regarder ses doigts. Ils avaient presque été arrachés par une balle et pourtant la première classe savait qu’elle avait été chanceuse sur ce coup là. Le Genii aurait très bien pu l’abattre, s’il avait visé un peu plus haut. Mais la française ne se doutait pas que sa propre suppérieure aurait pu la tuer. Elle du faire une tête un peu bizarre parce que la femme en face d’elle ce mit à pouffer de rire.

- Alors vous remercierez Dark pour, caporal.

Malgrè qu’elles soient en civiles, Denise continua à vouvoyer sa chef. C’était comme ça qu’elle fonctionnait depuis toujours. A aucun moment elle ne pourrait s’imaginer tutoyer un officier ou un sous-officier.

- Vous savez, j’ai pas l’habitude d’être au sol. Depuis que je suis dans l’armée je suis assise dans un hélico au-dessus des combats. Ce qui c’est passé là-bas… j’avais jamais rien vécu de tel. Je ne me souviens pas avoir déjà eu peur comme ça.

Elle fit une pause, buvant une gorgée de café, recherchant une formulation correcte pour exprimer ses sentiments.

- Je vais pas vous mentir caporal, j’ai la trouille. J’ai peur de merder la prochaine fois. De provoquer la mort de quelqu’un. Je me suis arranger avec le médecin hier. On va tenter de m’inoculer le gêne des Anciens. Si ça fonctionne je suivrais la formation pour piloter les Jumpers.

Un léger sourire apparue sur le visage de Denise

- Qui sait peut-être qu'on sera amenées à retravailler ensemble un jour. Enfin je l'espère.

Spoiler:

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