Le douce, la brute et le tyran [pv Skyler McAlister & Vortimer Raven]

Voilà donc une autre session de teste pour du personnel. Déjà beaucoup son passer entre les mains cruelles de celui qu’on surnommait Boss. Pas sûr que beaucoup en garderont un très bon souvenir de cette expérience. Sans doute y allait-il un peu fort, mais le militaire gardait à l’esprit qu’il faisait cela non pas pour assouvir un plaisir sadique, mais pour le bien de tous. Toujours entrainer, toujours rester en alerte et prêt. Il en avait vu assez des compagnons tuer par négligence et depuis de nombreuses années, il s’était jurer que plus personne sous sa responsabilité ne tomberait sur le champ de bataille. Alors voilà, il avait préparer une fois de plus tout un programme pour deux nouvelles victimes, enfin testés.

Une fois de plus, il aura deux personnes en même temps, un militaire et une civile. C’était souvent ainsi, et parfois le moniteur aimerait avoir quelques équipes plus homogène. Mais bon, il faisait avec ce qu’il avait. D’après le registre de ceux qui devaient passer, il devait tester une neurochirurgienne et un capitaine ? Il ne sourcillait même pas. Les grades ne lui on jamais fait peur, au contraire, devoir s’occuper d’une personne plus grader que lui, la toujours motiver à pousser plus loin. Sans doute se montrerait-il plus exigeant envers lui, qu’avec la civile, ce serait plus logique non.

Vérifiant une dernière fois le matériel, Wayne attendait au début de la première série des épreuves. Droit dans ses bottes il regarda approcher les deux nouveaux vers lui. Il les salua, les jaugea du regard avant de débuter.

"Salutation. Je suis le lieutenant Wayne Curtis, votre moniteur ! Je suppose que vous êtes le docteur Skyler McAlistair et le capitaine Vortimer Raven. Que je vous mette dans le bain. Ici c’est mon territoire. Il n’y a plus de grades ni de civils ! En tant de guerre, on est tous dans la même bouse."

Une façon comme une autre de dire qu’il n’accordera aucun traitement de faveur. Pas parce que l’un était plus grader que lui, qu’il sera traiter comme un roi. Pas parce que l’une est dépourvue d’entrainement militaire, qu’on allait lui tenir la main. Tous les deux seront traiter de la même manière, même si Boss puisse avoir plus d’attente sur l’un que sur l’autre. Si vous voulez une astuce pour survivre à une de ces rencontres professionnelles avec Curtis, il fallait marcher droit dans ses bottes et faire ce qu’il demande. Au moins, on pouvait être sur que jamais ses requêtes ne vise un abus d’autorité. C’était le parfait robot programmer pour protéger l’humanité, avec les trois règles de bases revisitées en quelque sorte.

"Voila le programme. Un parcours, puis un exercice de tir. Et selon comment vous vous en sortez, une partie bonus."

Faisant un pas sur le côté, il dévoila derrière lui le parcours du combattant. Ce dernier se composait ainsi : Des poutres à escalader et remonter en premier, des fils remplaçant des barbelés (on avait insister pour pas que ca en soit à la déception finale de Boss) en second, un mur d’escalade, un faussé à traverser avec une poutre en guise de pont en quatrième, et pour finir, un haut filet à grimper et passer de l’autre côté. Plusieurs de ses idées furent rejeter aussi.

"Je vous laisse une minute max pour vous chauffer après je donne le signal de départ. Des questions ? Non parfait alors allez y !"

Tout le monde était là. Encore deux pauvres victimes qui allaient passés entre les mains du moniteur et comme c’était souvent le cas, un civil et un militaire qu’on lui proposait. Les gens semblaient trainer des pieds pour venir voir Boss et on pouvait les comprendre. Tant qu’on pouvait retarder l’inévitable rencontre, on le faisait sans hésité et donc, c’était des tous petits groupes que devait s’occuper le militaire. Et on devait penser que voir des groupes hétéroclites serait amusant.

Au moins, il n’eut aucune protestation, pas de rébellion ou personne ne jouait le malin. Ni la civile ne se plaignait déjà de n’être faite pour la torture qui l’attendait, ni le capitaine jouer de son rôle. C’était un bon point, tant qu’on faisait ce qu’il disait, suivre ses indications et exécuter les exercices imposés, tout ira bien et tout le monde rentrera sain et sauf. Juste un mauvais moment à passer comme on dit. Aurait-il peur par contre de Vortimer ? Pas du tout, il s’était frotter plus grader que lui et c’était un peu pour ça qu’on l’avait engager. Curtis était le parfait soldat, fidèle à ses principes, ses valeurs. Il ne se laissait pas facilement intimider, apitoyer, ou corrompre. Si on voulait du boulot propre, on pouvait se reposer sur lui. Même s’il héritait plus d’un.

Comme cela pouvait être souvent le cas, le duo s’encourageait, du moins le militaire rassurait la civile. Devenir le principal appui, la figure rassurante face aux obstacles qui les attendaient et contre ce cerbère calme mais monstrueux. Car on se douterait, on ne pouvait compter sur Wayne pour rassurer qui que ce soit. Ferme, dur, mais juste. Si quelqu’un hésitait, il l’encouragerait en lui bottant les fesses, aboyant dessus jusqu’à ce qu’on se bouge et y arrive. Voir Vortimer réconforter une civile était déjà un bon point. Mais il fallait voir la suite après.

"Parfait. Le capitaine a le sens de la logique déjà ça." Disait-il sur un ton neutre, comme s’il fut une machine froide ne se souciant pas du tout du ressentit humain.

Toujours droit, ferme, il regarda les deux sacrifiés se tortiller pour se préparer. Wayne eut la bonté au moins de les laisser se préparer. D’ordinaire il crierait de partir sur le champ comme si des ennemis les coursaient, et pourquoi pas, leur tirer dessus par derrière pour ajouter du réalisme. Mais après insistance de la direction, et observation, il voulu bien baisser un tout petit peu le niveau. De toute, s’il jugeait quelqu’un d’inapte, ou éprouvant des difficultés, il exigera qu’il repasse le voir pour subir un meilleur entrainement.

"Echauffement terminé ! GO GO GO !!!" Aboya ferrocement Wayne Curtis comme un monstre en colère.

La première étape était des poutres qu’il fallait escalader, grimper, sans jamais devoir tomber et toucher le sol. A chaque teste, il modifiait le parcours, testant de nouvelles configuration, sans pour autant rendre plus facile. Il était la pour préparer à la survie après tout, pas pour faire passer des vacances.