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Au moins, ses heures de travail semblait payer puisque le britanique afficha un sourire reconnaissant, allant jusqu’à lui proposer de la retrouver un jour pour un thé afin qu’elle lui en dise plus sur ce petit objet. La russe acquiesça sans savoir si elle donnerait suite à cette proposition. Elle s’était un peu recluse depuis deux semaines et ce nouveau bain de foule commençait à l’effrayer un peu surtout que les visages familier et malmenés devenaient de plus en plus nombreux.
Se retrouver face à Hailey après tout ça, après ce qu’elles avaient vécues ensemble, kidnappées, séquestrées et à deux doigts d’être vendues comme esclaves... ces épreuves qui les avaient rapprochées et le comportement imbuvable et prétentieux dont Esfir avait fait preuve dernièrement avec la militaire. Tout ça avait de quoi mettre la russe mal à l’aise. Toutefois, son amie semblait venir lui offrir une nouvelle chance, sa voix n’avait pas le naturel de d’habitude mais elle semblait vouloir enterrer la hache de guerre et du moins, elle tâtait le terrain.
Ca va... un peu mieux.
C’était vrai et faux à la fois. Vrai parce qu'elle était suivie et acceptait enfin d’écouter un peu plus les conseils d’Harleen. Et faux, parce que ses nuits se peuplaient de nouvelles ombres et que les fonds de bouteille avaient retrouvé son chevet.
Elle n’eut pas le temps de demander la même chose en retour que son ami alpaguait la pétillante hispanique pour lui offrir son cadeau. L’euphorie de Nelly était un bol d’air pur dans cette soirée dont Esfir se demandait de plus en plus si c’était réellement une bonne idée. Un nouveau coup d’oeil vers Warren qui s’éloignait du bar augmenta encore ce malaise.
Elle vida sa coupe d’un trait et sortit de ses pensées lorsque Hailey proposa à l’assemblé une retouche maquillage à la mode Spalding. Esfir refusa d’un geste de la tête et tapota son front pour faire comprendre à Hailey qu’elle avait quelque chose à ce niveau. Les lèvres de Miss Bricks, y avait en effet laissé un magnifique souvenir tout rose et brillant.
Et voilà que celui qui approchait du groupe augmenta encore la malaise de la jeune femme. Il était élégant et souriant comme toujours. Il salua le groupe avant de se présenter à Karl. Définitivement un gentil garçon ce Cody. C’était à peine si Esfir osa croiser son regard. Il était un de ceux de sa longue liste.. la liste de ceux à qui elle devait faire des excuses et elle savait déjà que demander pardon à Cody serait une des choses les plus dures. Sans doute parcequ’il les accepterait et qu’il lui pardonnerait tout. C’était tellement plus facile lorsque les gens vous détestait autant que vous vous détestiez vous même.
Karl, je suis un des nouveaux infirmiers. Vous êtes maître chien c'est ça ? répondit l’infirmier en serrant la main du militaire.
Esfir voulu vider sa coupe de champagne mais s’aperçut qu’elle était vide, elle profita que Hailey proposa au groupe de rejoindre le buffet pour s’esquiver poliment.
Excusez moi, je reviens tout de suite. dit elle en posant une main sur le bras de Karl pour lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas être suivie.
Mais au lieu de se diriger vers les toilettes comme ils auraient pu s’y attendre, elle parti vers le bar en quête d’un autre remontant.
Elle arriva près de Riyel et fit signe au barman pour qu’il la serve.
T’as rien de plus fort ? demanda t’elle malgré le regard désapprobateur du barman.
Esfir répond à @"Hailey Splading" , elle décline sa proposition de maquillage et lui fait signe qu'elle a quelque chose sur le front. Elle est de plus en plus mal à l'aise et l'arrivée de @Cody Fuller augmente encore ce sentiment, elle s'excuse auprès de l'assemblé et laisse Karl parler avec Cody. Elle se rend au bar et s'arrête à coté de @Riyel Von Gikkingen et demande au barman quelque chose de plus fort que du champagne.
Se retrouver face à Hailey après tout ça, après ce qu’elles avaient vécues ensemble, kidnappées, séquestrées et à deux doigts d’être vendues comme esclaves... ces épreuves qui les avaient rapprochées et le comportement imbuvable et prétentieux dont Esfir avait fait preuve dernièrement avec la militaire. Tout ça avait de quoi mettre la russe mal à l’aise. Toutefois, son amie semblait venir lui offrir une nouvelle chance, sa voix n’avait pas le naturel de d’habitude mais elle semblait vouloir enterrer la hache de guerre et du moins, elle tâtait le terrain.
Ca va... un peu mieux.
C’était vrai et faux à la fois. Vrai parce qu'elle était suivie et acceptait enfin d’écouter un peu plus les conseils d’Harleen. Et faux, parce que ses nuits se peuplaient de nouvelles ombres et que les fonds de bouteille avaient retrouvé son chevet.
Elle n’eut pas le temps de demander la même chose en retour que son ami alpaguait la pétillante hispanique pour lui offrir son cadeau. L’euphorie de Nelly était un bol d’air pur dans cette soirée dont Esfir se demandait de plus en plus si c’était réellement une bonne idée. Un nouveau coup d’oeil vers Warren qui s’éloignait du bar augmenta encore ce malaise.
Elle vida sa coupe d’un trait et sortit de ses pensées lorsque Hailey proposa à l’assemblé une retouche maquillage à la mode Spalding. Esfir refusa d’un geste de la tête et tapota son front pour faire comprendre à Hailey qu’elle avait quelque chose à ce niveau. Les lèvres de Miss Bricks, y avait en effet laissé un magnifique souvenir tout rose et brillant.
Et voilà que celui qui approchait du groupe augmenta encore la malaise de la jeune femme. Il était élégant et souriant comme toujours. Il salua le groupe avant de se présenter à Karl. Définitivement un gentil garçon ce Cody. C’était à peine si Esfir osa croiser son regard. Il était un de ceux de sa longue liste.. la liste de ceux à qui elle devait faire des excuses et elle savait déjà que demander pardon à Cody serait une des choses les plus dures. Sans doute parcequ’il les accepterait et qu’il lui pardonnerait tout. C’était tellement plus facile lorsque les gens vous détestait autant que vous vous détestiez vous même.
Karl, je suis un des nouveaux infirmiers. Vous êtes maître chien c'est ça ? répondit l’infirmier en serrant la main du militaire.
Esfir voulu vider sa coupe de champagne mais s’aperçut qu’elle était vide, elle profita que Hailey proposa au groupe de rejoindre le buffet pour s’esquiver poliment.
Excusez moi, je reviens tout de suite. dit elle en posant une main sur le bras de Karl pour lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas être suivie.
Mais au lieu de se diriger vers les toilettes comme ils auraient pu s’y attendre, elle parti vers le bar en quête d’un autre remontant.
Elle arriva près de Riyel et fit signe au barman pour qu’il la serve.
T’as rien de plus fort ? demanda t’elle malgré le regard désapprobateur du barman.
Esfir répond à @"Hailey Splading" , elle décline sa proposition de maquillage et lui fait signe qu'elle a quelque chose sur le front. Elle est de plus en plus mal à l'aise et l'arrivée de @Cody Fuller augmente encore ce sentiment, elle s'excuse auprès de l'assemblé et laisse Karl parler avec Cody. Elle se rend au bar et s'arrête à coté de @Riyel Von Gikkingen et demande au barman quelque chose de plus fort que du champagne.
Bannière perso (image 901x180px) : ![[ANIMATION] Bal Glacé Noël 2020 - Page 2 1562430542-image-profil](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2019/27/6/1562430542-image-profil.jpg)
√ Arrivée le : 14/07/2018
√ Nationalité : Kiranienne
√ Gène : ATA
√ Messages : 179
Bal glacé de Noël
Feat les membres d'Atlantis
Heureusement que Darren était là pour m'expliquer ce dont parlait l'extraterrestre ... enfin Alair et son accent étrange. Je n'avais jamais entendu cette manière de parler sur Atlantis, d'où ma grande surprise, et mon appel à l'aide à mon amant. Je me doutais que Darren n'accepterait pas que je frappe notre interlocuteur, surtout après m'avoir offert un cadeau. Mais je ne savais toujours pas comment réagir face à une telle situation. Le garder ? Le planter "accidentellement" dans le corps de son dernier propriétaire, vu que maintenant l'objet était en voie de m'appartenir ? Choix très difficile, et si je m'écoutais, la deuxième solution me tentait bien. Et avec tous ces mâles dans la salle, j'aurais pu tenter de battre mon record d'admissions à l'infirmerie de mes victimes depuis mon arrivée sur Atlantis. Mais non, Darren m'en empêcha en s'empressant de prendre la dague qui alla rejoindre mon couteau dans son sac. Non, il n'était vraiment pas drôle. Me voilà à nouveau démunie.
Darren prit congés d'Alair en lui signifiant que je reviendrais le remercier comme il se devait ultérieurement, et lui faire savoir ce que je comptais faire de son cadeau. Ce fut avec un soulagement non dissimulé que je le suivis loin du mâle anglais, enfin délivrée de lui. J'avais remarqué sa petite pointe de jalousie qu'il avait souvent quand un homme venait me parler. Et j'aimais bien le voir afficher fièrement sa possession. Cela m'arracha un petit sourire. Mais voilà, mon partenaire m'expliqua que je devrais retourner voir Alair pour le remercier. Et non le frapper. Cette idée ne m'enchanta bien sûr pas du tout.
"Je ne peux simplement pas envoyer quelqu'un d'autre à ma place ? Toi, tu ne voudras pas y aller ?"
Moi, tenter de trouver une échappatoire pour ne pas adresser la parole à un mâle ? Bien sûr que oui. Comme je n'avais pas le droit d'user de violence, autant esquiver ce que je pouvais. Un terme prononcé par Darren me fit froncer les sourcils, ignorante.
"Un musée ? Qu'est ce que c'est ?"
Moi qui aurais cru que Darren allait m'entrainer dans un endroit plus tranquille pour être tous les deux, je me trompais lourdement. Il voulait me présenter à ses amis. Et il me menaça si je levais la main sur l'un d'eux. Pourvu qu'il n'aille pas voir Matt, sinon j'aurais bien du mal à respecter cette promesse.
"Fourbe" lui dis je en souriant, amusée.
Un homme vint à nous, l'un des amis de Darren. Ce dernier nous présenta, mais si Warren se montra plutôt enjoué, ce ne fut pas mon cas. Comme à mon habitude. Je gardai mes distances, posant un regard à la fois froid et méfiant sur ce mâle, trop concentrée sur lui pour réagir au bafouillage de mon compagnon sur ma possible situation maritale. Warren s'adressa à moi avec politesse. Soit il ne connaissait pas ma réputation, soit il en faisait abstraction. Peut être pour faire plaisir à Darren. Il était ravi de me rencontrer ? J'eus envie de lui dire que ce n'était pas mon cas, mais étrangement, je préférais garder ce détail pour moi. Je me contentai de jeter un regard sombre au mâle, mal à l'aise, avant de reporter mon attention sur mon amant.
"Tu lui as parlé de moi ?"
Comme première approche pour des présentations, on pouvait trouver mieux. Mais au moins, je n'avais pas frappé Warren, n'est ce pas ? Enfin, pas encore.
--------------------------------------------------------------------------
Lyanna ne s'est pas encore décidée au sujet du cadeau d'Alair, mais Darren prend congés du Britannique avec elle, afin d'aller la présenter à son ami Warren. Lyanna se montre particulièrement distante et méfiante avec Warren, comme à son habitude.
eden memories
Bal glacé de Noël
Feat les membres d'Atlantis
Après lui avoir expliqué qu’elle devait impérativement remercier en personne Alair, surtout si elle acceptait son cadeau, puis avoir décrit ce qu’était un musée, il était temps de présenter sa compagne à son frère d’arme.
Pourtant, quand celui-ci dénonça son bavardage, les traits plutôt joyeux du soldat se défirent. Il lui fit les gros yeux pour lui intimer l’ordre de ne pas dire un truc pareil. Ça passait pour un compliment dans la tête d’une Terrienne, ou même d’une Atlante. Mais Lyanna, il avait quelques doutes. N’allait-elle pas s’imaginer qu’il livrait des secrets intimes ? Ou des réalités de couple qui briserait l’image de femme agressive dont elle restait malgré tout attachée ?
Darren ne voulait surtout pas qu’elle s’imagine un truc pareil.
En tout cas, il relevait le petit taquet du Wawa et songeait qu’il le lui rendrait à son tour.
"Tu lui as parlé de moi ?"
C’était tombé comme un couperet. Darren lui offrit un sourire mi-figue mi-raisin.
« Bien sûr. Quand on aime quelqu’un, on apprécie de pouvoir confier ce qui plaît à son frère d’arme. L’histoire de notre rencontre, la façon dont on s’est plu, ce que l’on se trouve l’un pour l’autre. Comme tu le fais avec Teyla je suppose. »
Lyanna était constamment en train d’apprendre. Ca forçait entre eux une communication parfois sans filtre, comme c’était le cas actuellement.
« Mais les détails de notre intimité restent secrets. Ça, ça ne se raconte pas. Même à son meilleur ami. »
Darren pensait ses mots bien choisis. Il se montrait sincère, il ne voulait pas lui cacher avoir parlé d’elle à Warren. Surtout qu’il n’y avait rien de grave. Le soldat comptait apaiser un peu la tension qui venait de naître chez sa compagne depuis qu’elle s’était approchée de Warren mais son regard capta une scène qu’il ne pouvait pas ignorer.
Cette femme qui venait de déposer sa coupe au bar...c’était Esfir.
Au bar...déjà ?!? Il connaissait bien ses démons. La Russe était repartie pour noyer ses ennuis dans la picole, il en était certain. Le soldat soupira, tiraillé entre son devoir de protection envers Esfir et les présentations actuelles.
« Heu... »
Il se pencha vers Lyanna.
« Un cocktail de fruits sans alcool, ma chérie ? Comme d’habitude ? »
Il lui fit un clin d'œil complice.
Lyanna n’allait pas apprécier qu’il l’abandonne temporairement, seule, face à Warren. RIen que ce geste serait une clause d’annulation de sa menace, elle se sentirait autorisée de baffer le copain en son absence. Mais il n’avait pas trop le choix, il fallait qu’il intercepte la biture à la volée.
« Je n’en ai pas pour longtemps. » promit-il à l’un comme à l’autre. « Et puis...profitez-en pour vous connaître. Si un jour on se marie, ce sera lui mon témoin ! »
Sur cette dernière information potentiellement explosive, il les quitta rapidement, levant ses deux indexs pour préciser qu’il n’en avait pas pour longtemps. Darren fila jusqu’au bar, ciblant l’espace rétréci entre Riyel et Esfir, puis il déboula comme un sauvage en s’écriant :
« Salut ! Deux bières et deux cocktails de fruits sans alcool. » imposa-t-il au serveur.
Il regarda autour de lui et fixa la Russe comme s’il venait tout juste de découvrir sa présence. Il se montrait toujours présent, bien que moins régulier dans ses visites. Il tentait surtout de lui éviter de replonger dans ses anciens démons. S’il l’avait tiré de cette prison d’esclavagiste, arrachée à une digue sous tempête, ce n’était pas pour qu’elle se finisse à la dope et la vodka. Alors il trainait toujours dans le coin, en fourbe, pour lui botter le cul si elle se laissait abattre. Il lui semblait que c’était le cas aujourd’hui.
« Tiens. Salut Esfir ! Content de te savoir ici. » dit-il sincèrement.
Il mira son verre au liquide translucide qui n’avait rien de comparable avec de l’eau. Le serveur était en train de s’occuper de sa commande.
« Joyeux Noël miss. »
Darren se retourna brièvement pour zieuter en direction de Warren et sa femme, se disant qu’il ne valait mieux pas qu’il traine.
Les bières étaient déjà là, les verres étaient sur le point d’arriver.
« On se fera une bouffe prochainement. Mais en attendant, je voudrais t’offrir ton cadeau de noël. »
Il n’avait rien entre les mains. Pas de boîtes de chocolat, pas de bouteilles de vodka finement emballé. Son “cadeau” avait une autre forme.
Sans crier gare, Darren s’empara du shot d’Esfir et le vida cul sec. Il serra les dents, poussa une plainte sous l’effet du feu qui dévora sa gorge puis claqua le verre sur la table.
« Un conseil. » lui révéla-t-il, le visage encore un peu rouge.
Sur les deux cocktails de jus de fruit sans alcool, il en repoussa un vers la jeune femme, remplaçant donc son shot par du fruit.
« Moins de picole et plus de leçon de tir, Esfir ! »
Il se leva, récupérant les consommations pour ses amis (un cocktail pour Lyanna, une bière pour Warren et lui). « Parait que la première s’était bien passé. T’as aucune raison de t’arrêter en si bon chemin. »
Au cas où la Russe n’aurait pas compris l’allusion, il donna un bref coup d'œil en direction du Seal. Il lui tapota ensuite l’épaule avec compassion et amitié. Avant de s’en aller, il regarda l’homme que son action venait d’isoler. C’était celui qui était avec Warren.
« Riyel, c’est ça ? »
Il lui sourit.
« Vous devriez venir. Ce n’est pas un jour à rester seul ! »
Il partit alors en direction de Lyanna et Warren, se demandant s’ils avaient réussis à discuter.
eden memories
Darren voit @Esfir Lunienko s'approcher du bar.
Il quitte brièvement @Lyanna et @Warren Butler. Sans crier gare, il s'impose entre @Esfir Lunienko et @Riyel Von Gikkingen.
Il discute avec la Russe, lui laisse un message codé. Puis invite @Riyel Von Gikkingen à ne pas rester seul au bar.
Bal Glacé
A peine le temps de prononcer quelques mots que nous sommes interrompus par une entrée en fanfare digne des plus grands carnavals. Intriguée, je hausse un sourcil, l'air perplexe alors que j'aperçois, un peu plus loin, une femme qui ne cesse de pousser des cris d'hystérie. Je laisse s'échapper un léger rire avant de reporter mon attention sur le petit groupe que j'ai rejoint un peu plus tôt. Un homme fait les présentations et je le remercie intérieurement parce qu'à part quelques têtes que je reconnais assez vite, avec qui je suis partie en mission, il n'y a pas grand monde que je connaisse... D'ailleurs lui, si mes souvenirs sont exacts, m'a fait passer la visite médicale lors de mon arrivée ici, sur la cité. Je le remercie d'un signe poli de la tête et tique lorsque j'entend le prénom de la demoiselle qui l'accompagne... Esfir... celle à qui je dois donner le cadeau que j'ai déposé il y a tout juste quelques minutes... Bon sang ! Je m'apprête à aller récupérer le paquet lorsque Alair m'interrompt et me tend quelque chose.. Un sac cadeau. Je lève vers lui un regard étonné... Encore une fois Ava, tu manques de savoir vivre. Je prend doucement le petit sac et esquisse un sourire, confuse.
"Oh merci ! Je..." Je grimace et me racle la gorge. "Je suis désolée, je n'ai rien pour toi Alair..."
Là, niveau géne on est en train d'atteindre des sommets. Je suis tellement mal à l'aise que j'ose à peine ouvrir le petit sac pour regarder ce qu'il y a de temps... Lorsque j'aperçois l'os pour chien, j'esquisse un petit sourire. J'aperçois aussi la petite boîte et le petite toile...
"C'est magnifique, merci..."
@Hailey Spalding se voit offrir du maquillage et propose de le faire essayer. Je souris, agite les mains et montre l'homme sur lequel la jeune femme agitée est arrivé.
"Peut-être que lui serait d'accord."
Je lui adresse un clin d'oeil alors que je vois Alair qui va donner son cadeau. Esfir part elle aussi de son côté, laissant l'homme avec nous. Je grimace et esquisse un nouveau sourire.
"Veuillez bien m'excuser, j'ai quelque chose à faire."
Je quitte les personnes restantes du groupe, récupérer le cadeau pour Esfir et m'approche d'elle, près du bar. Je lui tapote doucement sur l'épaule pour attirer son attention.
"J'ai cru comprendre que c'est toi @Esfir Lunienko... Je lui tend le paquet, le regard pétillant. "Désolée, je ne suis pas très douée quand il s'agit de faire dans l'originalité...
J'esquisse une petite grimace. Des chocolats... le truc bateau que tout le monde offre durant les fêtes... Je suis définitivement pas douée pour tout ce qui touche au social... Je regarde autour de nous, me pince les lèvres avant d'attraper un petit four.
"Ils font ça tous les ans ?"
Je m'apprête à m'installer prés d'elle lorsque je remarque qu'un peu plus loin Alair semble avoir quelques difficultés avec une jeune femme... Je fronce les sourcils quelques secondes avant de me tourner vers Esfir.
"Excuse moi mais je crois que @Alair Wakeman a besoin qu'on vienne le sortir de là."
Je laisse échapper un petit rire avant de m'approcher de l'anglais et lui prend le bras.
"Allez ne reste pas là. Viens on va au bar et puis tu as un collier à me mettre autour du coup."
Nouveau sourire, je lui donne un petit coup d'épaule avant de retourner prés d'Esfir qui est toujours au bar...
nightgaunt
"Oh merci ! Je..." Je grimace et me racle la gorge. "Je suis désolée, je n'ai rien pour toi Alair..."
Là, niveau géne on est en train d'atteindre des sommets. Je suis tellement mal à l'aise que j'ose à peine ouvrir le petit sac pour regarder ce qu'il y a de temps... Lorsque j'aperçois l'os pour chien, j'esquisse un petit sourire. J'aperçois aussi la petite boîte et le petite toile...
"C'est magnifique, merci..."
@Hailey Spalding se voit offrir du maquillage et propose de le faire essayer. Je souris, agite les mains et montre l'homme sur lequel la jeune femme agitée est arrivé.
"Peut-être que lui serait d'accord."
Je lui adresse un clin d'oeil alors que je vois Alair qui va donner son cadeau. Esfir part elle aussi de son côté, laissant l'homme avec nous. Je grimace et esquisse un nouveau sourire.
"Veuillez bien m'excuser, j'ai quelque chose à faire."
Je quitte les personnes restantes du groupe, récupérer le cadeau pour Esfir et m'approche d'elle, près du bar. Je lui tapote doucement sur l'épaule pour attirer son attention.
"J'ai cru comprendre que c'est toi @Esfir Lunienko... Je lui tend le paquet, le regard pétillant. "Désolée, je ne suis pas très douée quand il s'agit de faire dans l'originalité...
J'esquisse une petite grimace. Des chocolats... le truc bateau que tout le monde offre durant les fêtes... Je suis définitivement pas douée pour tout ce qui touche au social... Je regarde autour de nous, me pince les lèvres avant d'attraper un petit four.
"Ils font ça tous les ans ?"
Je m'apprête à m'installer prés d'elle lorsque je remarque qu'un peu plus loin Alair semble avoir quelques difficultés avec une jeune femme... Je fronce les sourcils quelques secondes avant de me tourner vers Esfir.
"Excuse moi mais je crois que @Alair Wakeman a besoin qu'on vienne le sortir de là."
Je laisse échapper un petit rire avant de m'approcher de l'anglais et lui prend le bras.
"Allez ne reste pas là. Viens on va au bar et puis tu as un collier à me mettre autour du coup."
Nouveau sourire, je lui donne un petit coup d'épaule avant de retourner prés d'Esfir qui est toujours au bar...
nightgaunt
Warren s’attendait à une réaction mais pas à cette réaction. Même pas un mot pour lui si ce n’était par son non verbal plutôt clair et qui ne laissait pas de doute quant au fait qu’il était aussi apprécié qu’une colonie de morpion sur un pubis. Après rien ne l’engageait vis à vis d’elle et il n’était pas trop le genre à s’imposer pour le plaisir. Il l’avait rencontré, l’Amazone de Darren, c’était la tout ce qui comptait au fond. Et puis ça faisait plaisir à son ami qui tenta de s’expliquer après les quelques mots du SEAL, apparemment maladroit. Il ne pouvait pas savoir.
« Oui en tout bien tout honneur, rien d’intime en effet. », confirma Warren qui ne voulait pas de malentendu de ce genre. Ça ne le regardait d’ailleurs pas.
Par contre, il ne s’attendait pas à ce que Darren se sauve surtout en lançant sa petite bombe sur le fait qu’il serait le témoin. Il était sérieux ? Et il se barrait vraiment ?! Dos au bar le grand blond ne pouvait pas savoir ce qui le motivait, et la seule hypothèse qu’il pouvait formuler là comme ça c’était qu’il tenait à ce qu’ils fassent plus ample connaissance loin de son influence… un truc comme ça. Puis merde, témoin, ce n’était pas rien ! Forcément là il était obligé d’essayer de la connaître un peu plus malgré le message qu’elle avait passé avec ses yeux et ses quelques mots !
Il se passa une main dans les cheveux, embarrassé. Il soupesa sa bière encore bien remplie et se donna du courage en avalant une gorgée de houblon amer. Il avait toujours eu plus de facilité avec les bêtes qu’avec les humains… encore que. Généralement il était apprécié mais ne s’en rendait pas toujours compte. Quoiqu’il en soit il restait à distance interpersonnelle raisonnable, pas envahissant malgré sa stature.
« Témoin hein ? Je ne l’ai pas vu venir celle là. », fit il de son ton bourru avec un sourire pour faire un semblant de conversation. Mais en fait, les mondanités, ça ne lui ressemblait pas. Au lieu de ça il ajouta :
« Parait que tu as du mal avec les hommes, ça se sent en tout cas. Désolé de t’embéter et merci de me tolérer pour Darren, ça lui fait plaisir. »
Oui, Butler était le genre à mettre son doigt où ça piquait tout simplement pour se faire son avis, plutôt que de se baser sur les on dit. Il croyait volontiers Darren cela dit, et le comportement de la jeune femme en disait long. Mais au fond il n’y était pour rien, ne lui avait rien fait, et si ça faisait plaisir à Darren, c’était important de le souligner quand même. Cela dit, il ne comptait rien ajouter de plus, lui laissant le choix de la parole ou pas. Le silence ne le gênait absolument pas, au contraire.
« Oui en tout bien tout honneur, rien d’intime en effet. », confirma Warren qui ne voulait pas de malentendu de ce genre. Ça ne le regardait d’ailleurs pas.
Par contre, il ne s’attendait pas à ce que Darren se sauve surtout en lançant sa petite bombe sur le fait qu’il serait le témoin. Il était sérieux ? Et il se barrait vraiment ?! Dos au bar le grand blond ne pouvait pas savoir ce qui le motivait, et la seule hypothèse qu’il pouvait formuler là comme ça c’était qu’il tenait à ce qu’ils fassent plus ample connaissance loin de son influence… un truc comme ça. Puis merde, témoin, ce n’était pas rien ! Forcément là il était obligé d’essayer de la connaître un peu plus malgré le message qu’elle avait passé avec ses yeux et ses quelques mots !
Il se passa une main dans les cheveux, embarrassé. Il soupesa sa bière encore bien remplie et se donna du courage en avalant une gorgée de houblon amer. Il avait toujours eu plus de facilité avec les bêtes qu’avec les humains… encore que. Généralement il était apprécié mais ne s’en rendait pas toujours compte. Quoiqu’il en soit il restait à distance interpersonnelle raisonnable, pas envahissant malgré sa stature.
« Témoin hein ? Je ne l’ai pas vu venir celle là. », fit il de son ton bourru avec un sourire pour faire un semblant de conversation. Mais en fait, les mondanités, ça ne lui ressemblait pas. Au lieu de ça il ajouta :
« Parait que tu as du mal avec les hommes, ça se sent en tout cas. Désolé de t’embéter et merci de me tolérer pour Darren, ça lui fait plaisir. »
Oui, Butler était le genre à mettre son doigt où ça piquait tout simplement pour se faire son avis, plutôt que de se baser sur les on dit. Il croyait volontiers Darren cela dit, et le comportement de la jeune femme en disait long. Mais au fond il n’y était pour rien, ne lui avait rien fait, et si ça faisait plaisir à Darren, c’était important de le souligner quand même. Cela dit, il ne comptait rien ajouter de plus, lui laissant le choix de la parole ou pas. Le silence ne le gênait absolument pas, au contraire.
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Feat les membres d'Atlantis
Darren se justifia à ma question, aidé par son ami qui prit la parole. Mon regard alla de l'un à l'autre sans comprendre, cherchant une autre signification à leurs explications. Encore heureux que mon compagnon ne parlait pas de notre intimité à tout le monde, il ne manquerait plus que ça. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, le militaire s'excusa en prétextant aller nous chercher de quoi boire. Mais il paraissait impatient de partir. Allait il vraiment me laisser là ? Toute seule avec un autre mâle ? Non non non, hors de question.
"Tu ne vas pas me laisser ici ?"
Le voilà qui s’éclipsait déjà, en parlant de "témoin". Mais de quoi est ce qu'il parlait ?
"Non, Darren ! Reste ici ! Darren !"
Peine perdue, le soldat s'était déjà éloigné en direction du buffet. Et avec lui, mes deux couteaux. Je dus me faire violence pour ne pas le suivre, et ainsi fuir son ami. Me voilà toute seule en sa compagnie, pour mon plus grand déplaisir. Je soupirai et croisai les bras contre ma poitrine. Un silence pesant s'installa entre nous, et je passai mon temps à lui jetai un regard distant. Warren prit alors la parole, comme pour briser ce silence, mentionnant lui aussi ce terme utilisé par mon compagnon. Je secouai la tête, m'assurant de garder une certaine distance avec mon interlocuteur surprise. Lui souriait, moi non.
"Je ne sais pas ce qu'est un témoin" lança-t-elle sur un ton toujours aussi froid.
Un témoin, c'était quelqu'un qui avait vu quelque chose, non ? Warren est le témoin de Darren ? Il l'avait vu faire quelque chose ? Je n'y comprenais rien. Allez me faire comprendre que ce mot avait plusieurs significations sur Terre. Mon regard chercha mon amant, comme pour m'assurer qu'il allait revenir rapidement. Mais à ce moment là, je le vis au buffet entrain de discuter avec une jeune femme rousse. Il semblait la connaitre, il but même son verre devant elle. Mais à quoi jouait il ? Sur le coup, cette vision ne me plut pas, et j'eus une furieuse envie d'aller les séparer pour éloigner cette femme. Si Darren pouvait se montrer jaloux, moi aussi.
La voix de Warren détourna mon attention, il m'expliqua que tolérer sa présence était une bonne chose pour Darren, vu mon gros problème avec les mâles. J'ouvris la bouche pour lui demander ce qui lui faisait croire que je le tolérais, mais je parvins à m'empêcher de parler. Mon partenaire serait sans doute très déçu. Je gardai les bras croisés, et reportai mon attention sur le soldat qui cherchait un sujet de conversation pour briser la glace. Sauf qu'il avait intérêt à s'accrocher, car la couche de glace était vraiment épaisse.
"Je fais ça pour lui".
Je me montrai toujours aussi distante avec Warren. Il ne fallait m'en demander beaucoup non plus pour une première rencontre. Estimez vous heureux que ce mâle soit toujours en vie, c'était un progrès pour moi. Et j'avais raison : Darren ne voulait pas que je m'en prenne à son entourage. Si je cédais, il n'apprécierait pas. Je devais donc faire de gros efforts pour ne pas céder à mes instincts.
"Tu peux le remercier. Si je n'avais pas de sentiments pour Darren, je t'aurais déjà ouvert en deux pour avoir osé m'adresser la parole !"
Incroyable, j'étais entrain de parler à un mâle, sans la présence de mon compagnon pour me tempérer. Bon d'accord, c'était en partie des menaces. Mais je discutais. Un vrai miracle. Mon attention se reporta à nouveau sur Darren qui était toujours avec la rouquine. Ce qui m'agaça à nouveau.
"Mais qui c'est, celle là ?" murmurai je pour moi même.
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Lyanna se retrouve seule avec Warren pendant quelques minutes, Darren étant parti chercher des boissons. Elle a beaucoup de mal à faire la conversation à Warren, elle lui répond, mais elle se montre toujours aussi froide avec lui. Elle voit au loin Darren discuter avec Esfir, et commence à devenir un peu jalouse.
eden memories
Le barman n’avait pas encore préparer une consommation digne de ce nom qu’Esfir fut sortie de ses angoisses sociales par la jeune femme au pull pétillant de lumière. C’était donc elle son père Noël secret! Elle l'accueillit d’un petit sourire et déballa la remercia tout en déballant le présent.
“Oh, tu ne pouvais pas mieux tomber, j’adore le chocolat, c’est comme une drogue!”
Le barman qui passait un coup de chiffon sur le bar à ce moment là, tardant volontairement à servir la rousse grommela “Ouais les drogues tu connais Lunienko”
La russe était à deux doigt de lui envoyer un “ta gueule Sam” bien mérité mais la présence de Ava la retint de ce mouvement d’humeur, surtout que la jeune femme aux cheveux sombre lui parlait toujours.
“Oui, enfin c’est pas tous les ans un igloo non plus.”
Mais Ava dû bien vite s’éclipser pour venir en aide à un ami, Esfir l’excusa d’un signe de tête avant de reporter son attention sur Sam pour l’obliger à la servir.
“Fait ton boulot pour une fois et sert moi.”
L’homme finit par obtempérer et vida bien vite la zone, il ne se rappelait que trop bien s’être déjà pris le poing de la russe en pleine figure, d’autant plus qu’un homme approchait d’elle.
Elle reconnut sa voix avant son visage, mais le son de cette voix lui arracha un petit sourire, tout comme cette expression sur son visage alors qu’il la saluait. L’un des rares hommes qui l’avait rejeté, et pourtant, celui qui s’était trouvé là pour l’empêcher de sauter et lui remettre le pied à l’étrier. Elle était contente de le voir même si elle craignait un peu le rôle de grand frère qu’il s’était donné.
Ok ses leçons de morale plus ou moins détournées lui avaient sauvé la vie. Mais ce soir, après avoir été obligée de faire face à deux personnes qu’elle avait blessées et cette présence obsédante d’une troisième personne qu’elle aurait voulu ne pas être obligée de blesser... c’était un peu trop pour ses frêles épaules et pour sa résistance mentale.
“Joyeux Noël” répondit-elle simplement avec une légère tristesse dans la voix mais en gardant un sourire affiché pour ne pas inquiété le soldat ni s’attirer une de ses leçons de morale.
“Quand tu veux, je suis très dispo ces derniers temps. Tu me présentera ta douce.”
Lorsqu’il évoqua un cadeau de Noël, elle se prit à regarder les mains vides du soldat comme une petite fille qui cherche le présent qu’on lui a promis et releva la tête avec un regard interrogatif. Mais le grand brun avait une autre idée en tête apparemment et elle n’eut pas les réflexes assez rapides pour protéger le verre qu’il but cul sec.
Les conséquences de ce geste sur son humeur ne se firent pas attendre et son sourire devint plus aigre lorsqu’il toussa sous l’effet brûlant de l’alcool.
Elle regarda ce verre qu’il glissait vers elle comme s’il contenait du poison, mais la réelle dose de poison qu’elle reçut, ce fut les mots qu’il prononça qui les distillèrent dans son esprit.
Des leçons de tir... bien sûr cela avait un écho bien particulier dans l’esprit de la russe, mais Darren ne pouvait pas savoir. Toutefois, le petit coup d’oeil qu’il donna vers Warren qui discutait avec la Dame de Darren était éloquent, il savait, et il parlait bien de ce dont elle pensait qu’il parlait.
Elle crut bien un instant qu’elle allait manquer de souffle, son corps donnait des réponses désordonnées à ce conseil. Alors que son ventre se nouait aussi fortement que sa gorge, son regard se durcit pour ne pas laisser le sel des regrets jaillir au beau milieu de la fête.
Elle fit non de la tête, non, elle ne voulait pas penser à lui, elle ne devait pas prendre le risque de revenir sur sa décision, c’était pour son bien, son bien à lui. Il méritait mieux.
“Avec une arme je fais plus de mal que de bien.” chuchota t’elle en prenant machinalement un gorgée du cocktail avant que le manque d’alcool ne lui fasse faire la grimace.
Elle avait fini par lui avouer qu’elle avait failli tuer un type a bout portant? Elle ne pouvait pas en parler aux autorités Atlantes et il avait été le seul en qui elle avait eu confiance pour ça... Le seul jusqu’à Warren et il avait plutôt bien encaissé le tir mais c’était précisément pour ça qu’elle devait le tenir loin d’elle, loin de ce qu’elle était.
Elle saisit la main réconfortante qu’il posa sur son épaule et planta un regard dur dans le sien.
“J’ai un cadeau de Noël pour toi, un conseil..” dit-elle en se rapprochant un peu pour lui glisser à l’oreille “C’est pas tes affaires.”
La main qui se voulait réconfortante sur son épaule, ne fit qu’augmenter une colère qu’elle croyait avoir réussir à dominer mais que les bulles de champagnes et la pression sociale de l’événement avait fait ressurgir. Elle avait à nouveau l’impression de sentir les ombres qui voulaient lui déchirer le ventre en y plantant leurs griffes alors que Darren s’éloignait.
Elle avait beau être au milieu d’une grande fête chaleureuse, d’être entourée de gens qui semblaient avoir décidé de lui accorder une seconde chance, les démons lui faisaient de nouveau sentir ce vide à l’intérieur. Celui où ils l’avaient déjà fait plonger si profondément qu’elle avait bien failli se perdre à jamais. Il fallait qu’elle se reprenne, qu’elle reprenne des forces et pour ça, le moyen le plus rapide (sans doute le moins joli aussi) c’était sa colère.
Alors elle prit le verre de cocktail d’une main , attrapa la bouteille que Riyel avait apportée et se retourna vers Darren qui rejoignait Lyanna et Warren. Elle versa la bouteille d’alcool dans le joli cocktail de fruit, faisant déborder le verre dont une partie du liquide arrosa le sol. Puis elle but ostensiblement ce cocktail réalcoolisé; quelques gorgées, puis elle reposa le tout sur le comptoir sans voir que Alair et Ava revenait vers elle...
Esfir remercie @Ava Jones pour son cadeau puis discute avec elle avant qu'elle ne parte au secoure de @Alair Wakeman. Elle répond ensuite à @Darren Clive" et l'envoi balader. Une fois qu'il s'éloigne, elle le provoque en versant de l'alcool dans le cocktail qu'il lui a servit.
“Oh, tu ne pouvais pas mieux tomber, j’adore le chocolat, c’est comme une drogue!”
Le barman qui passait un coup de chiffon sur le bar à ce moment là, tardant volontairement à servir la rousse grommela “Ouais les drogues tu connais Lunienko”
La russe était à deux doigt de lui envoyer un “ta gueule Sam” bien mérité mais la présence de Ava la retint de ce mouvement d’humeur, surtout que la jeune femme aux cheveux sombre lui parlait toujours.
“Oui, enfin c’est pas tous les ans un igloo non plus.”
Mais Ava dû bien vite s’éclipser pour venir en aide à un ami, Esfir l’excusa d’un signe de tête avant de reporter son attention sur Sam pour l’obliger à la servir.
“Fait ton boulot pour une fois et sert moi.”
L’homme finit par obtempérer et vida bien vite la zone, il ne se rappelait que trop bien s’être déjà pris le poing de la russe en pleine figure, d’autant plus qu’un homme approchait d’elle.
Elle reconnut sa voix avant son visage, mais le son de cette voix lui arracha un petit sourire, tout comme cette expression sur son visage alors qu’il la saluait. L’un des rares hommes qui l’avait rejeté, et pourtant, celui qui s’était trouvé là pour l’empêcher de sauter et lui remettre le pied à l’étrier. Elle était contente de le voir même si elle craignait un peu le rôle de grand frère qu’il s’était donné.
Ok ses leçons de morale plus ou moins détournées lui avaient sauvé la vie. Mais ce soir, après avoir été obligée de faire face à deux personnes qu’elle avait blessées et cette présence obsédante d’une troisième personne qu’elle aurait voulu ne pas être obligée de blesser... c’était un peu trop pour ses frêles épaules et pour sa résistance mentale.
“Joyeux Noël” répondit-elle simplement avec une légère tristesse dans la voix mais en gardant un sourire affiché pour ne pas inquiété le soldat ni s’attirer une de ses leçons de morale.
“Quand tu veux, je suis très dispo ces derniers temps. Tu me présentera ta douce.”
Lorsqu’il évoqua un cadeau de Noël, elle se prit à regarder les mains vides du soldat comme une petite fille qui cherche le présent qu’on lui a promis et releva la tête avec un regard interrogatif. Mais le grand brun avait une autre idée en tête apparemment et elle n’eut pas les réflexes assez rapides pour protéger le verre qu’il but cul sec.
Les conséquences de ce geste sur son humeur ne se firent pas attendre et son sourire devint plus aigre lorsqu’il toussa sous l’effet brûlant de l’alcool.
Elle regarda ce verre qu’il glissait vers elle comme s’il contenait du poison, mais la réelle dose de poison qu’elle reçut, ce fut les mots qu’il prononça qui les distillèrent dans son esprit.
Des leçons de tir... bien sûr cela avait un écho bien particulier dans l’esprit de la russe, mais Darren ne pouvait pas savoir. Toutefois, le petit coup d’oeil qu’il donna vers Warren qui discutait avec la Dame de Darren était éloquent, il savait, et il parlait bien de ce dont elle pensait qu’il parlait.
Elle crut bien un instant qu’elle allait manquer de souffle, son corps donnait des réponses désordonnées à ce conseil. Alors que son ventre se nouait aussi fortement que sa gorge, son regard se durcit pour ne pas laisser le sel des regrets jaillir au beau milieu de la fête.
Elle fit non de la tête, non, elle ne voulait pas penser à lui, elle ne devait pas prendre le risque de revenir sur sa décision, c’était pour son bien, son bien à lui. Il méritait mieux.
“Avec une arme je fais plus de mal que de bien.” chuchota t’elle en prenant machinalement un gorgée du cocktail avant que le manque d’alcool ne lui fasse faire la grimace.
Elle avait fini par lui avouer qu’elle avait failli tuer un type a bout portant? Elle ne pouvait pas en parler aux autorités Atlantes et il avait été le seul en qui elle avait eu confiance pour ça... Le seul jusqu’à Warren et il avait plutôt bien encaissé le tir mais c’était précisément pour ça qu’elle devait le tenir loin d’elle, loin de ce qu’elle était.
Elle saisit la main réconfortante qu’il posa sur son épaule et planta un regard dur dans le sien.
“J’ai un cadeau de Noël pour toi, un conseil..” dit-elle en se rapprochant un peu pour lui glisser à l’oreille “C’est pas tes affaires.”
La main qui se voulait réconfortante sur son épaule, ne fit qu’augmenter une colère qu’elle croyait avoir réussir à dominer mais que les bulles de champagnes et la pression sociale de l’événement avait fait ressurgir. Elle avait à nouveau l’impression de sentir les ombres qui voulaient lui déchirer le ventre en y plantant leurs griffes alors que Darren s’éloignait.
Elle avait beau être au milieu d’une grande fête chaleureuse, d’être entourée de gens qui semblaient avoir décidé de lui accorder une seconde chance, les démons lui faisaient de nouveau sentir ce vide à l’intérieur. Celui où ils l’avaient déjà fait plonger si profondément qu’elle avait bien failli se perdre à jamais. Il fallait qu’elle se reprenne, qu’elle reprenne des forces et pour ça, le moyen le plus rapide (sans doute le moins joli aussi) c’était sa colère.
Alors elle prit le verre de cocktail d’une main , attrapa la bouteille que Riyel avait apportée et se retourna vers Darren qui rejoignait Lyanna et Warren. Elle versa la bouteille d’alcool dans le joli cocktail de fruit, faisant déborder le verre dont une partie du liquide arrosa le sol. Puis elle but ostensiblement ce cocktail réalcoolisé; quelques gorgées, puis elle reposa le tout sur le comptoir sans voir que Alair et Ava revenait vers elle...
Esfir remercie @Ava Jones pour son cadeau puis discute avec elle avant qu'elle ne parte au secoure de @Alair Wakeman. Elle répond ensuite à @Darren Clive" et l'envoi balader. Une fois qu'il s'éloigne, elle le provoque en versant de l'alcool dans le cocktail qu'il lui a servit.
Bannière perso (image 901x180px) : ![[ANIMATION] Bal Glacé Noël 2020 - Page 2 Lu73](https://zupimages.net/up/20/19/lu73.png)
√ Arrivée le : 29/03/2020
√ Date de naissance : 18/06/1995
√ Nationalité : Russe
√ Gène : ATA
√ Age : 28
√ Messages : 48
Bal glacé de Noël
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« Pas de quoi Warren, pas facile de repérer quelqu'un ici. » Du moins pour lui qui était si solitaire sur la station, son cercle de connaissance ne dépasser pas les 10 personnes. Il profita de boire une gorgé de sa bière, elle était pas mauvaises, une brune légère et fruité, un régale pour les papilles.
« Pas de problème, on aura sans doute l'occasion de se recroiser plus tard !» Il porta son regard vers l'homme qui faisait de grand signe à son comparse. « Oui bien sûr allez-y. Bonne soirée à vous aussi et merci du coup de main !» Il ria à la boutade de son comparse, mine de rien il était heureux de sa présence, ça lui permettais de se dérider un peu. « Promis, j'essaierai !»
Warren partis il se retrouva seul à côté du buffet. Le début du bal semblait se dérouler sans trop d'encombre et cela lui enlevé un petit poids des épaules, c'était encourageant. Il resta seul encore quelques instant quand il vit une jeune femme arrivé. Il promena son regard sur sa personne, elle ne lui disait absolument rien, ni par son physique, ni par sa voix. Et au vue de son attitude elle semblait bien seul.
Il ne dit rien, ne voulant pas s'attirer ses foudres et attendit jusqu'à ce que Darren fasse son grand retour. L'ambiance autour d'eux devint soudain électrique, ils avaient l'air de bien se connaître. Il attendit sagement ses yeux n'en perdant pas une miette, quand il le vit faire un cul sec avec le verre d'alcool de la jeune femme, cet homme avait du cran, pour se permettre ça.
Avant de sans aller, Darren se retourna vers lui, il acquiesça à sa désignation.
« C'est aimbable de la proposition, je vais y réfléchir !»
Une fois définitivement partis, il reporta son regard vers Esfir, qui commanda l'alcool le plus fort qu'elle trouva, qui s'avéra être sa petite urne en terre cuite. Il fut stupéfait de la voir remplir son jus de fruit à rebords, non seulement parce que la quantité d'alcool était démesuré pour la quantité de jus et parce que non d'un chien, un alcool pareil ça se déguster, il n'était même pas sûr de s'en prendre un shooter, il l'avait concocté pour les autres.
Ne sentant plus à l'aise de rester à côté du buffet, par lâcheté peut-être, pour cette femme qui avait sans nul besoin d'aide, il se retourna vers Darren qui était retourné auprès d'une autre femme et de Warren. N'ayant rien à perdre et surtout un cadeau à distribuait, il les rejoignit le pas léger.
Codage par Libella sur Graphiorum
Riyel discute encore un peu avec @Warren avant son départ.
Observe @Esfir, jusqu'à l'arrivé de @Darren.
Il observe la scène, avant qu'il ne lui propose de les rejoindre.
Il rejoint donc 10 minutes après, @Darren, @Warren et @Lyanna.
Bal glacé
Devant la froideur et l’aura des plus menaçantes, légèrement déstabilisante si je peux me permettre de l’ajouter, de la jeune femme je ne reste que moi-même. Stoïque, flegme et courtoisie comme le fidèle serviteur de Sa Majesté. Les miens ont affronté tant d’horreur, de guerre et de malheur avec ce sourire pince-sans-rire que pour rien au monde que je vais décevoir. Malgré tout je sens presque la froideur de la lame tant aimé de ma grand-mère perforer ce palpitant débordant de noblesse et de courtoisie qu’est le mien. Je sais tout de même essayer de ressurgir ces reflexes d’escrimeurs que j’avais à de si haut niveau lors de mon passage à l’université. Hors le compagnon de la Reine des Glaces, après avoir signifier qu’elle était sa femme d’une pique venimeuse qui me coule sur le dos comme la pluie sur le duvet du canard, me remercia avec quelques rondeurs de jambes des plus appréciables. J’ai bien entendu la réplique de la guerrière, de cette frappe impérieuse qui semblait l’animer à mon encontre. Donc avec galanterie, savoir-vivre et une grâce pour me décaler d’un pas salvateur de cette dame si dangereuse comme les racontars m’ont prévenu, je salut avec courtoisie le couple. « Je vous laisse le bonsoir et encore une fois un plaisir des plus consommé d’avoir fait votre connaissance gentleman et milady. »Une douce voix me fait dresser l’oreille et je souris avec sincérité et surtout soulagement à ma chère Ava qui vient me récupérer comme un marin désespérer dans la tourmente du naufrage du Titanic. Car comme l’eau glaciale de cette nuit fatidique, la dangerosité de Lyanna à eut comme effet de faire rapetisser mes bijoux de la Couronne. Mais le flegme et mon air stoïque m’a sauvegardé de la disgrâce de mouiller ce pantalon qui m’a couter la peau des fesses. Ce sourire qui me conquit à chaque fois, cette étincelle dans ce regard qui saura lever le brouillard qui semble être permanent près de la Tour de Londres. Un coup d’épaule et quand elle commence à s’éloigner je toussote doucement. Ma voix est calme, chaleureuse et d’une poésie presque chanter digne d’un présentateur de la BBC. « Ma chère la bienséance et la galanterie la plus élémentaire m’ordonne avec un empressement des plus prononcés de vous escorter au bar. Puis-je vous tendre mon bras? »
Nos pas semblent en symbiose, rythmer par le claquement majestueux de ma canne au sol. Je me tiens droit, fier et d’une prestance qui n’a rien à envier aux membres de la Famille Royale. « Je suis des plus heureux que mes présents ont trouvé grâce à votre regard. Vous m’en voyez conquis comme à chacune de nos rencontres. Pour tout à l’heure caque sourire est le plus merveilleux des cadeaux que j’oserais recevoir ma chère.» Sincérité, honnêteté et surtout franchise voilà ce que je véhicule lors de notre courte marche. Nous nous rendons au bar et je souris au barman. « Bien le bonsoir mon brave. J’aimerais, avec votre accord bien entendu, une Vodka Martini, mélangée au shaker, pas à la cuillère je vous prie. Vous aurez toute ma gratitude si trois olives pourront être présentent dans ce breuvage exquis. Et vous ma chère vous désirez? » J’attends que le serveur prépare nos breuvages et je souris avec douceur et flegme à l’américaine. « Vous désirez que je passe le collier à votre cou de cygne à cet instant ou bien un peu plus tard? » Je lui souris et u coin de l'oeil je vois la rouquine qui m'a gracier de ce formidable présent qui semblait d'une tristesse crève-cœur. D'un sourire bienveillant et d'une conscience professionnelle aiguisé, je lui fait don d'un soruire compatissant et réconfortant. " Ma chère Esfir vous semblez filez un mauvais coton. Puis-je vous prêter une oreille attentif ou bien une main secourable?"
Dernier au revoir @Darren Clive et @Lyanna pour mettre une distance sécuritaire entre le britannique et eux. @Ava Jones vient a la rescousse et Alair la complimente en commandant au bar. S'enquiert de la détresse de @Esfir Lunienko
Habit de Alair.
Codage par Libella sur Graphiorum
Bal glacé de Noël
Feat les membres d'Atlantis
Darren savait que ça n’allait pas lui plaire.
Depuis qu’il jouait les bouées de sauvetage en l’interdisant de se finir à l’alcool ou au grand plongeon, il avait régulièrement encaissé ses réactions. Esfir n’hésitait jamais à se montrer cinglante avec lui, surtout lorsqu’il touchait quelque chose. Dans un sens, elle avait raison. Ça ne plaisait à personne quand un type, la gueule enfarinée, s’amusait à pointer des vérités du doigt. Et ce n’était pas ses oignons, effectivement.
Le soldat n’aimait pas du tout l’idée qu’il lui soit reproché de jouer la fée clochette. A mettre son grain de sel pour unir un petit couple et se glorifier de leur réussite.
Mais tout ce qu’il avait réussi à faire pour soutenir son amie tenait de son caractère buté. Elle avait beau râler, le fustiger, ça lui glissait dessus. Dans ce cas-là, il s’agissait de deux amis qui semblait faire une belle paire. Lunienko faisait une connerie d’aller se conforter dans son malheur et la boisson. En bon emmerdeur, c’était son rôle de faire le grand frère lourdingue.
Il ne répondit donc pas à sa réflexion.
Les mains chargées des boissons, il se retourna à mi-chemin pour la voir améliorer sa boisson sans alcool. Son geste puéril était un beau “va te faire foutre” adressé à son conseil. Au lieu de le vexer, ça lui arracha un sourire machiavélique. Car si l’on passait le côté potentiellement insultant, c’était la preuve qu’elle ne se moquait pas tant que ça du marin. Au contraire, elle produisait des efforts colossaux pour se déguiser d’indifférence.
Si c’était pas une info à aller répéter à Warren comme une vieille comère, ça...
Darren secoua négativement la tête et poursuivit sa route. Il avala les derniers mètres pour rejoindre sa compagne. Il s’excusa de la petite épreuve qu’il venait de lui faire subir en lui plaçant le cocktail entre les mains. Il était assez ravi de voir qu’elle ne criait pas sur son ami. Elle semblait plutôt...clémente.
Il apprécia beaucoup ses efforts.
« Comme la noix de coco... » lui dit-il, complice.
Ce petit souvenir analogue devait lui rappeler la teneur du geste. Le plaisir d’aller lui chercher une boisson, pour ensuite lui offrir, même s’il en avait largement profité pour parler avec Esfir.
Ensuite, il tendit la bière décapsulée à Warren avant de faire la commère.
« Y’a pas de doutes mec, elle n’arrive tellement pas à t’oublier qu’elle attaque le souvenir à la vodka ! » lâcha-t-il sans gêne.
Sans pitié le Darren.
Il ne savait pas trop si son ami s’était aperçu que la Russe avait filé au bar. Mais en prenant en compte que le cavalier était à l’écart, Warren avait une belle occasion de s’y rendre. Il zieuta en direction d’Esfir avant de le provoquer.
« SEAL Butler ! Une Russe à la mer ! »
Peu après, Darren se détourna pour s’occuper de sa charmante Amazone. Il s’approcha doucement de son visage pour venir poser un baiser amoureux sur ses lèvres.
« Il a toujours toutes ses dents, pas de traces de griffures ni de projections de sang...j’en connais une qui va passer une trèèèès belle nuit. » lui chuchota-t-il à l’oreille.
Il lui sourit puis trinqua avec elle.
Quelques minutes plus tard, il remarqua l’approche du jeune homme qu’il avait invité à ne pas rester seul. Clive sentait déjà sa compagne se raidir, comme d’habitude, et il lui fit un petit signe de tête. Un air un peu professoral, lui laissant entendre qu’il voulait lui montrer les interactions humaines. Le militaire l'avait prévenu, d’ailleurs. Ils ne pouvaient pas s’isoler de la foule. Ils allaient rencontrer et discuter avec beaucoup de monde ce soir.
Darren se promit de l’approcher ensuite de ces groupes de femmes éparses pour la soulager un peu. Et c'était sans compter deux ou trois surprises qu'il lui réservait pour la remercier de ses efforts de sociabilisation.
« Riyel ! » le salua-t-il à son arrivée. « Je vous présente la femme hante mes pensées. Lyanna…..Lyanna ? Voici Riyel, un scientifique que je ne connais que de vue ! »
Il chopa une coupe de champagne vide au passage d’un serveur dont le plateau était chargé. Il retournait visiblement tout ça à la plonge. Darren versa un peu de bière dans sa coupe et tendit ensuite sa bouteille pour que son invité ne reste pas les mains vides.
« C’est votre uniforme aux bandes bleues qui me l’a dit. Je vous ai vu passer une fois, durant ma patrouille. Quelle est votre spécialité ? »
En accompagnant cette question, il présenta sa coupe pour qu’ils trinquent tous ensemble.
eden memories
Darren rejoint @Lyanna et @Warren Butler.
Il invite @Warren Butler à aborder @Esfir Lunienko.
Il accueille ensuite @Riyel Von Gikkingen en lui proposant sa bière, après l'avoir partagé dans une coupe
Warren acquiesça. Elle ne connaissait pas, ce qui voulait dire que Darren n'en avait pas spécialement parlé avant de lancer sa bombe, bombe qui n'avait fait son effet que sur l'américain du coup. Logique. Devait-il lui expliquer ? Elle ne semblait pas très encline à faire la causette, et il voulait bien faire des efforts, briser la glace, si ça n'allait que dans un sens, ça allait vite le lasser. Encore que ce petit côté bouledogue était... rafraîchissant. Il comprenait pourquoi son pote s'était entiché d'elle. Un sacré challenge de la conquérir, et peut-être qu'il y avait vu ce qu'il voyait actuellement : une certaine faiblesse qui la poussait à mordre plutôt qu'à se montrer amicale. Elle cachait sûrement un lourd fardeau... ou bien était-ce culturel. C'était possible aussi, rapport aux Amazones. Bref, il n'en savait trop rien, certainement un mélange des deux en réalité.
Il essaya de présenter les choses de façon à mettre en avant son effort pour Darren, ce qui n'était pas faux au demeurant. Elle semblait prendre sur elle pour ne pas faire d'esclandre, même si dans l'absolu, il ne comprenait pas bien pourquoi elle pouvait en arriver là. Du coup, quand elle l'informa qu'elle pouvait remercier Darren, faute de quoi elle l'ouvrirait en deux, il la considéra un instant, pensif, mais nullement impressionné. Des menaces, ce n'était pas ce qui manquait dans sa vie.
« Je ne crois pas que je le ferai. Le remercier j'veux dire. Ce sont tes sentiments, c'est toi qui prend sur toi. »
Il n'ajouta rien de plus, apparemment, il risquait de se faire ouvrir en deux comme une boite de sardine à trop lui parler. Si ce n'était qu'une question de sentiment pour son ami, alors soit. En attendant, elle faisait l'effort, et c'était tant mieux. Il aurait détesté s'afficher en public parce qu'une folle furieuse lui avait sauté dessus juste parce qu'il était venu faire les présentations.
Darren revint avec les boissons, et Warren termina d'une traite sa bière avant de récupérer la seconde. Il allait falloir qu'il se trouve un truc à manger quand même pour éponger. Les quelques mots qu'il lança, et qui concernait Esfir le fit se tourner légèrement vers le bar. Il n'avait pas vu son petit manège, toujours est-il qu'il était tenté d'hausser des épaules et de répondre un truc du genre "elle a pas besoin d'un papa, puis elle a son mec", mais ce serait être puéril et un peu facile. En réalité, ça le faisait chier de savoir qu'elle était en train de se murger la gueule, encore qu'il l'avait rencontré autour d'un verre... voir de plusieurs.
« Une russe à la mer. », répéta-t-il. Il se sentait un peu obligé d'y aller, surtout que Darren lui avait clairement dit que c'était sa frangine. « Je n'oublie pas cette discussion qui nous attend sur le fait que tu veux que je sois témoin de votre mariage. », fit-il bourru, avant de jeter un œil à Lyanna et d'ajouter : « Content d'avoir échangé quelques mots. » Parce qu'il le pensait vraiment. Un dernier coup d'oeil vers Darren, un hochement de tête, et le voilà parti vers le bar, la boule au ventre. Il croisa Riyel.
« Attention l'ami, la dame ferait passer cet endroit pour un sauna. », fit-il avec un sourire en dépassant le jeune homme, et se dirigea vers le bar où un homme et la femme à qui il devait donner son cadeau étaient arrivés. Il repéra l'infirmier un peu plus loin en compagnie d'un maître chien qu'il avait rencontré dans une chasse au lapin géant. Il irait le saluer toute à l'heure tiens.
« Hey, petite brindille, tu m'en sers un s'teu plait. », lança-t-il à Esfir et à sa bouteille en terre cuite, en arrivant au niveau de l'homme à l'accent anglais. Avec son propre accent du Mississippi, il allait contraster fortement... et il s'en tapait royalement. Sans attendre de réponse, il se présenta à l'un comme à l'autre, et tourna son regard d'acier vers la militaire : « Warren, enchanté. On m'a dit que vous étiez Ava. Je suis votre père noël, en version... blonde. » Il afficha un petit rictus et lui présenta un paquet qui était plutôt soigneusement fait, malgré l'allure un peu brute de décoffrage du type qui le tendait.
Il attendit qu'elle le déballe. Dedans, il y avait un harnais pour la chienne du maître chien, puisque Ava partageait cette spécialité avec Cody qu'il avait repéré toute à l'heure. Il était de facture athosienne, en cuir et en tissu, et le nom du chien était gravé sur un côté, en grosses lettres. Ca donnait un petit style plus contemporain à l'armature, d'autant que de l'autre côté, il y avait un appareillage qui était trop technique pour être athosien.
« J'ai demandé à un copain de bidouiller un système, ça permet de suivre le chien par le biais du réseau Atlante et de le téléporter avec vous sur le Dédale aussi, je sais pas si vos compagnons ont des puces sous cutanée aussi comme nous autre. Y a une petite caméra intégrée, et si vous le connectez à un PDA, vous pouvez même lancer des croquettes. Y a un réservoir là. Sinon, vous pouvez changer la couleur du tissu, faut aller voir June sur le marché athosien, elle vous fera ça. » Il montra le petit truc du bout des doigts, mais il la laissait découvrir par elle-même avant tout.
Il était un peu gêné d'offrir un présent, mais il préférait de loin le faire que de recevoir. Il espérait juste que de s'être intéressé à un cadeau plus pour son animal que pour elle n'allait pas le faire passer pour un type pas très civilisé, mais... il était plutôt comme ça, et quand il avait su qu'elle était maître chien, l'idée lui était venue. Il se gratta l'arrière du crane, et conclut par un simple :
« Enfin voilà... joyeux noel. »
---------------Il essaya de présenter les choses de façon à mettre en avant son effort pour Darren, ce qui n'était pas faux au demeurant. Elle semblait prendre sur elle pour ne pas faire d'esclandre, même si dans l'absolu, il ne comprenait pas bien pourquoi elle pouvait en arriver là. Du coup, quand elle l'informa qu'elle pouvait remercier Darren, faute de quoi elle l'ouvrirait en deux, il la considéra un instant, pensif, mais nullement impressionné. Des menaces, ce n'était pas ce qui manquait dans sa vie.
« Je ne crois pas que je le ferai. Le remercier j'veux dire. Ce sont tes sentiments, c'est toi qui prend sur toi. »
Il n'ajouta rien de plus, apparemment, il risquait de se faire ouvrir en deux comme une boite de sardine à trop lui parler. Si ce n'était qu'une question de sentiment pour son ami, alors soit. En attendant, elle faisait l'effort, et c'était tant mieux. Il aurait détesté s'afficher en public parce qu'une folle furieuse lui avait sauté dessus juste parce qu'il était venu faire les présentations.
Darren revint avec les boissons, et Warren termina d'une traite sa bière avant de récupérer la seconde. Il allait falloir qu'il se trouve un truc à manger quand même pour éponger. Les quelques mots qu'il lança, et qui concernait Esfir le fit se tourner légèrement vers le bar. Il n'avait pas vu son petit manège, toujours est-il qu'il était tenté d'hausser des épaules et de répondre un truc du genre "elle a pas besoin d'un papa, puis elle a son mec", mais ce serait être puéril et un peu facile. En réalité, ça le faisait chier de savoir qu'elle était en train de se murger la gueule, encore qu'il l'avait rencontré autour d'un verre... voir de plusieurs.
« Une russe à la mer. », répéta-t-il. Il se sentait un peu obligé d'y aller, surtout que Darren lui avait clairement dit que c'était sa frangine. « Je n'oublie pas cette discussion qui nous attend sur le fait que tu veux que je sois témoin de votre mariage. », fit-il bourru, avant de jeter un œil à Lyanna et d'ajouter : « Content d'avoir échangé quelques mots. » Parce qu'il le pensait vraiment. Un dernier coup d'oeil vers Darren, un hochement de tête, et le voilà parti vers le bar, la boule au ventre. Il croisa Riyel.
« Attention l'ami, la dame ferait passer cet endroit pour un sauna. », fit-il avec un sourire en dépassant le jeune homme, et se dirigea vers le bar où un homme et la femme à qui il devait donner son cadeau étaient arrivés. Il repéra l'infirmier un peu plus loin en compagnie d'un maître chien qu'il avait rencontré dans une chasse au lapin géant. Il irait le saluer toute à l'heure tiens.
« Hey, petite brindille, tu m'en sers un s'teu plait. », lança-t-il à Esfir et à sa bouteille en terre cuite, en arrivant au niveau de l'homme à l'accent anglais. Avec son propre accent du Mississippi, il allait contraster fortement... et il s'en tapait royalement. Sans attendre de réponse, il se présenta à l'un comme à l'autre, et tourna son regard d'acier vers la militaire : « Warren, enchanté. On m'a dit que vous étiez Ava. Je suis votre père noël, en version... blonde. » Il afficha un petit rictus et lui présenta un paquet qui était plutôt soigneusement fait, malgré l'allure un peu brute de décoffrage du type qui le tendait.
Il attendit qu'elle le déballe. Dedans, il y avait un harnais pour la chienne du maître chien, puisque Ava partageait cette spécialité avec Cody qu'il avait repéré toute à l'heure. Il était de facture athosienne, en cuir et en tissu, et le nom du chien était gravé sur un côté, en grosses lettres. Ca donnait un petit style plus contemporain à l'armature, d'autant que de l'autre côté, il y avait un appareillage qui était trop technique pour être athosien.
« J'ai demandé à un copain de bidouiller un système, ça permet de suivre le chien par le biais du réseau Atlante et de le téléporter avec vous sur le Dédale aussi, je sais pas si vos compagnons ont des puces sous cutanée aussi comme nous autre. Y a une petite caméra intégrée, et si vous le connectez à un PDA, vous pouvez même lancer des croquettes. Y a un réservoir là. Sinon, vous pouvez changer la couleur du tissu, faut aller voir June sur le marché athosien, elle vous fera ça. » Il montra le petit truc du bout des doigts, mais il la laissait découvrir par elle-même avant tout.
Il était un peu gêné d'offrir un présent, mais il préférait de loin le faire que de recevoir. Il espérait juste que de s'être intéressé à un cadeau plus pour son animal que pour elle n'allait pas le faire passer pour un type pas très civilisé, mais... il était plutôt comme ça, et quand il avait su qu'elle était maître chien, l'idée lui était venue. Il se gratta l'arrière du crane, et conclut par un simple :
« Enfin voilà... joyeux noel. »
Warren "discute" encore un peu avec @Lyanna, et est rejoint par @Darren Clive qui lui parle des frasques de la russe, et après avoir discuté rapidement avec eux une dernière fois, croise @Riyel von Gikkingen à qui il fait une petite mise en garde sous forme de blague, avise @Cody Fuller au loin, et demande un verre à @Esfir Lunienko en se tapant l'incruste auprès de @Ava Jones et @Alair Wakeman. En profite pour offrir son présent à @Ava Jones.
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Bal glacé de Noël
Feat les membres d'Atlantis
La température semblait avoir diminué de quelques degrés depuis que Darren s'était éclipsé. Me voilà seule avec Warren, pour mon plus grand déplaisir, ce qui accentua mon malaise. Ne pas céder à mes instincts était difficile, mais j'avais retenu la leçon depuis mon arrivée. Frapper un mâle Atlante me causerait bien des soucis, je devais donc prendre sur moi pour que l'on ne me reproche rien, si ce n'était mon comportement glacial. Les autorités m'avaient demandé de ne plus poser la main sur quelqu'un, pas de bien lui parler. Je respectais donc leurs directives, même si c'était dur pour moi. Quand enfin, Darren revint à ma rescousse en me rapportant un verre, et une bouteille d'alcool pour Warren. Sa remarque me fit sourire, ce souvenir me revint aussitôt en mémoire. Miracle : Warren put constater que je savais sourire, une chose vraiment incroyable.
Je me sentis mieux maintenant que Darren se trouvait à mes côtés. Suffisamment mieux pour accepter la présence de son ami militaire ? Bien sûr que non. Il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Mais au moins, la présence de mon compagnon m'aidait à me tempérer. Je pris le verre que ce dernier me tendait, puis je le remerciai en l'embrassant tendrement. Le contraste entre mon attitude à l'égard de Darren et des autres hommes était vraiment saisissant. J'étais bien plus chaleureuse avec lui, malgré la présence de mâles autour de moi. Je le regardai dans les yeux, un sourire complice sur les lèvres.
"Ne me refais pas ça, sinon je te cours après !"
Darren échangea quelques mots avec Warren, avant de me chuchoter quelque chose à l'oreille. Ainsi, j'allais passer une très belle nuit parce que son ami était en un seul morceau ? Ce n'était pas l'envie qui m'avait manqué, mais j'avais effectivement fait un gros effort pour une première rencontre. Et en plus, en tête à tête pendant plusieurs minutes. Sa menace avait parfaitement fonctionné. Je me penchai vers Darren pour lui parler à voix basse. Mais contrairement à ses propos, les miens pouvaient être entendus. Mais je ne m'en préoccupais pas du tout.
"Tu m'as dit de ne pas le frapper. Et tu vois, il est toujours en vie".
Warren finit par s'absenter pour aller discuter avec la jeune femme au bar, ce qui me soulagea, il fallait le dire. Je soupirai d'aise de me retrouver ainsi seule avec mon amant, et je vins me blottir dans ses bras, tout en buvant une gorgée de cocktail. Mon regard se dirigea vers le bar, se posant sur l'ami de Darren et la rouquine. La petite pointe de jalousie revint à la charge, ainsi que de la curiosité. J'avais déjà entendu le militaire parler d'une femme prénommée Esfir, mais j'ignorai de qui il s'agissait.
"Qui était ce ?" lui demandai je en désignant la rouquine.
Darren pourrait sans mal sentir la jalousie dans ma voix. Je tenais tellement à lui que je pouvais me montrer aussi jalouse que lui lorsqu'une femme que je ne connaissais pas lui tournais autour. Par la suite, un autre mâle s'approcha de nous, celui qui se trouvait au bar avec Esfir. Celui qui avait été invité par Darren. Le voir me fit soupirer, mais je restai blottie dans les bras de mon compagnon, faisant cette fois preuve de discrétion.
"Oh non, encore un mâle !" murmurai je pour Darren.
Mon amant me mettait vraiment à rude épreuve ce soir. Il semblait vouloir me présenter à tous les hommes de la soirée, comme pour m'assagir. Une chose très difficile pour moi. Quels efforts devais je faire pour lui faire plaisir, et apprendre à me sociabiliser. Darren nous présenta, mais j'accueillis le nouveau venu avec mon habituel regard glaçant, le détaillant des pieds à la tête, sans lui adresser la parole pour le saluer à mon tour. Tiens, un scientifique Atlante. Ceux là, je ne comprenais toujours pas leur charabia depuis mon arrivée. Comme pour me rassurer, je passai un bras autour de la taille de Darren, venant me blottir davantage contre lui sans quitter Riyel du regard.
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Lyanna se sent soulagée du départ de Warren, elle profite de se retrouver temporairement seule avec Darren. Elle cherche à en apprendre plus sur Esfir, avant d'être interrompue par l'arrivée de Riyel, qu'elle accueille aussi froidement que les autres hommes.
eden memories
Il s’était retourné et il l’avait vu arroser ce cocktail sucré d’un petit quelque chose de plus fort, ça lui avait arraché un sourire mauvais. C’était fou de voir, comment lorsque ça ne va pas, on s’en prend toujours plus facilement à ses proches, comme si on était sur qu’ils continueraient à s’accrocher quoiqu’on fasse. C’était un reflexe stupide, car à trop les éprouver, un jour ils risquaient d’être tant blessé qu’ils abandonneraient sans pardon possible.
Mais tout ceci, Esfir, ne s’en apercevait pas, elle était bien trop centrée sur elle même et sur ses démons intérieurs pour ouvrir les yeux sur son comportement et le salut dont elle se privait d'elle-même.
Et elle n’avait pas non plus fait attention aux deux atlantes qui venait de revenir au bar alors qu’elle s’était retournée et s'abîmait dans la contemplation du revêtement imitant le bois scandinave.
Ce fut l’accent british si distingué de celui à qui elle avait offert une montre qui la sorti de cet état d’abandon a ceux qu’elle appelait ses ombres.
Tu peux remonter le temps ? répondit-elle avec plus de hargne que le pauvre britannique ne le méritait. Lorsqu’elle croisa le regard d’Alair, elle se rendit compte de l’impolitesse dont elle venait de faire preuve et fort heureusement pour lui, elle n’avait pas encore assez sombrer pour s’en prendre aux inconnus avec autant de violence qu’avec Darren. Elle se força donc à se radoucir un peu avant de reprendre.
Laisse tomber, je suis un cas désespéré, t’as qu’a leur demander à tous ils te diront
Elle avait balayé la salle d’un mouvement circulaire, la bouteille de Riyel toujours à la main. C'est alors qu’elle vit Warren marcher dans leur direction. Elle se retourna prestement pour lui tourner le dos et baissa la tête au-dessus du verre de cocktail de fruit agrémenté qui était toujours sur le bar, comme si cette simple posture pouvait la rendre invisible.
Mais c’était peine perdue! “Petite brindille”... deux mots qui firent battre plus fort son coeur dans sa poitrine. Sa main droite se crispa sur le goulot de la bouteille qu’elle n’avait toujours pas lâchée. Et alors que la voix de Warren continuait de résonner à ses oreilles pendant qu’il offrait son cadeau à Ava, les ongles de son autre main griffèrent la surface du bar.
Elle luttait contre ses émotions. Non, elle ne devait pas craquer, elle devait se maîtriser. Une part d’elle avait envie de lui demander pardon, de se blottir en s’excusant, mais l’autre part lui disait que ce serait égoïste, qu’elle ne ferait que lui apporter des ennuis et lui faire du mal, comme elle avait pu faire à Cody, Hailey et tous les autres.
La meilleure solution, restait celle qu’elle avait choisie sur Paradize : la fuite.
Lorsqu’elle se tourna pour prendre congés, ses yeux se posèrent sur le harnais dont Warren expliquait les particularités, son oeil de technicienne accrocha tout de suite un détail, un système d’accroche qu’elle aurait fait autrement afin d’en améliorer la solidité. Au pire, elle pourrait toujours proposer à Ava d’améliorer ça, un autre jour. L’évocation de June juste après eut fini de la convaincre qu’elle devait partir, remettre de la distance entre elle et le SEAL...
Certains bourreaux rôdaient encore dans son sillage, elle ne devait pas lui imposer son fardeau.
Elle prit une gorgée à même le goulot de la bouteille en terre cuite, qu’elle plaqua ensuite contre le bras de Warren sans oser croiser son regard. Il voulait un verre, il était servit.
Tiens...j’ai à faire.
-----
Esfir répond à @Alair Wakeman, puis aperçoit @Warren Butler qui s'approche. Elle essaie de faire comme si elle ne le voyait pas.
Elle aperçoit du coin de l'œil le cadeau de "Ava Jones" et se dit qu'elle pourrait l'améliorer avant de coller la bouteille dans les bras de @Warren Butler en prétextant devoir partir.
Mais tout ceci, Esfir, ne s’en apercevait pas, elle était bien trop centrée sur elle même et sur ses démons intérieurs pour ouvrir les yeux sur son comportement et le salut dont elle se privait d'elle-même.
Et elle n’avait pas non plus fait attention aux deux atlantes qui venait de revenir au bar alors qu’elle s’était retournée et s'abîmait dans la contemplation du revêtement imitant le bois scandinave.
Ce fut l’accent british si distingué de celui à qui elle avait offert une montre qui la sorti de cet état d’abandon a ceux qu’elle appelait ses ombres.
Tu peux remonter le temps ? répondit-elle avec plus de hargne que le pauvre britannique ne le méritait. Lorsqu’elle croisa le regard d’Alair, elle se rendit compte de l’impolitesse dont elle venait de faire preuve et fort heureusement pour lui, elle n’avait pas encore assez sombrer pour s’en prendre aux inconnus avec autant de violence qu’avec Darren. Elle se força donc à se radoucir un peu avant de reprendre.
Laisse tomber, je suis un cas désespéré, t’as qu’a leur demander à tous ils te diront
Elle avait balayé la salle d’un mouvement circulaire, la bouteille de Riyel toujours à la main. C'est alors qu’elle vit Warren marcher dans leur direction. Elle se retourna prestement pour lui tourner le dos et baissa la tête au-dessus du verre de cocktail de fruit agrémenté qui était toujours sur le bar, comme si cette simple posture pouvait la rendre invisible.
Mais c’était peine perdue! “Petite brindille”... deux mots qui firent battre plus fort son coeur dans sa poitrine. Sa main droite se crispa sur le goulot de la bouteille qu’elle n’avait toujours pas lâchée. Et alors que la voix de Warren continuait de résonner à ses oreilles pendant qu’il offrait son cadeau à Ava, les ongles de son autre main griffèrent la surface du bar.
Elle luttait contre ses émotions. Non, elle ne devait pas craquer, elle devait se maîtriser. Une part d’elle avait envie de lui demander pardon, de se blottir en s’excusant, mais l’autre part lui disait que ce serait égoïste, qu’elle ne ferait que lui apporter des ennuis et lui faire du mal, comme elle avait pu faire à Cody, Hailey et tous les autres.
La meilleure solution, restait celle qu’elle avait choisie sur Paradize : la fuite.
Lorsqu’elle se tourna pour prendre congés, ses yeux se posèrent sur le harnais dont Warren expliquait les particularités, son oeil de technicienne accrocha tout de suite un détail, un système d’accroche qu’elle aurait fait autrement afin d’en améliorer la solidité. Au pire, elle pourrait toujours proposer à Ava d’améliorer ça, un autre jour. L’évocation de June juste après eut fini de la convaincre qu’elle devait partir, remettre de la distance entre elle et le SEAL...
Certains bourreaux rôdaient encore dans son sillage, elle ne devait pas lui imposer son fardeau.
Elle prit une gorgée à même le goulot de la bouteille en terre cuite, qu’elle plaqua ensuite contre le bras de Warren sans oser croiser son regard. Il voulait un verre, il était servit.
Tiens...j’ai à faire.
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Esfir répond à @Alair Wakeman, puis aperçoit @Warren Butler qui s'approche. Elle essaie de faire comme si elle ne le voyait pas.
Elle aperçoit du coin de l'œil le cadeau de "Ava Jones" et se dit qu'elle pourrait l'améliorer avant de coller la bouteille dans les bras de @Warren Butler en prétextant devoir partir.
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√ Arrivée le : 29/03/2020
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Bal glacé de Noël
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Sur le chemin menant à Darren, il croise à nouveau Warren qui l'avertit de la froideur de la jeune femme.
« Merci, pour la mise en garde. Vous n'auriez pas une polaire avec ça ? » fit-il en riant avant de reprendre sa route.
Il fut arrivé plus vite qu'il l'aurait souhaité, il sentait un vent glacial juste à côté du brun. Il lui présenta celle qui partageait sa vie, jeune femme grande et élancée, au visage fermée. Si Warren ne lui avait rien dit, il aurait cru que s'est d'être dans cet endroit qui lui aurait déplu, mais c'est sa présence à lui qui dérangeait. Pas que ça lui importait énormément, après tout, il n'était pas là pour lui faire le moindre mal et il n'était pas très à l'aise avec la gente féminine.
Il se contenta donc de lui faire un léger signe de tête pour la saluer.
Il observa Darren prendre le premier verre à champagne vide qu'il pue avant de lui verser la moitié de sa bière. Il accepta la bouteille tendue avec plaisir et trinqua avec lui, avant de prendre une première gorgée, ce n'était visiblement pas la même que tout à l'heure.
« J'ai bien peur de n'avoir jamais remarqué votre présence malheureusement, navré. Je suis spécialisé en exobiologie. » Il but une gorgée de bière avant de reprendre en rebondissant sur le mot patrouille. « Et vous ? Militaire à ce que j'entends. »
Codage par Libella sur Graphiorum
Riyel croise @Warren qui l'avertis de la froideur de @Lyanna.
Salue cette dernière, sans faire de vagues.
Accepte la bouteille tendu par @Darren.
Spécifie son métier et demande celle de @Darren.
Si c'était pour le jeune homme alors, qui semblait pressé de récupérer le présent, Pedge fit bifurquer son poignet pour lui tendre le cadeau de Matt et le remettre à celui à qui il était destiné. Ses mains étaient déjà dessus de toute façon, et la jeune femme le lui lâcha en déclarant à sa suite :
« J'en suis certaine. »
Oui et non, elle n'était jamais certaine que ça vaille le coup avec Matt. Elle avait était autant déçue que surprise quand il s'agissait du Ranger. Il était un peu comme une onde de courant alternatif : tantôt en haut, tantôt en bas. Ils avaient été frère d'arme dans les pires moments, avaient failli basculer amant avant que son caractère, à l'un comme à l'autre, ne gâche tout - et c'était une bonne chose - et maintenant, elle était sa supérieure alors qu'elle avait commencé en étant sous ses ordres en arrivant sur la cité. Ils en avaient fait du chemin ensemble. Cela dit, elle n'allait pas dire un truc comme ça devant Kelly qui semblait plutôt à l'aise avec Eversman, signe qu'ils se connaissaient sans doute. Et puis, depuis qu'il était sous les ordres de Caldwell, il filait droit et avait même récupéré des galons. C'était quand même plaisant.
Elle n'eut d'ailleurs pas le plaisir d'ajouter autre chose qu'elle dû faire en sorte de ne pas renverser son verre sur le lieutenant quand on l'enserra par derrière et par surprise. Rapidement, la voix excitée de Nelly lui confirma qu'il s'agissait bien d'elle (qui d'autre aurait fait ça de toute façon ?), et elle tenta bien de se détendre dans sa posture, en vain pour le moment. Il fallait aussi conserver une attitude neutre pour le reste des convives, un peu pour montrer que ceci ne l'atteignait pas, en quelque sorte. On ne sait jamais, un sourire pouvait définitivement la rendre humaine.
Ça allait passer. Ça passait toujours, et au moins, elle ne la secouait pas dans tous les sens comme un prunier. Et au fond, Pedge était contente de voir l'hispanique, qu'elle n'avait pas vu depuis belle lurette. C'était un peu ça aussi, la magie de Noël, non ?
Elle la lâcha, pour passer dans son champ de vision afin de l'affabuler de son chapeau ridicule, qu'elle n'enleva pas cependant, jouant le jeu. Elle la laissa exprimer ce qu'elle avait sur le cœur, figée dans un regard bienveillant, puis elle opina de la tête quand elle déclara après l'avoir observée, qu'elle allait emballer un max. C'est vrai qu'elle avait fait un effort sur sa tenue, comme elle le faisait depuis un moment à cause d'une autre, mais elle ne l'avait pas fait dans l'optique de ramener quelqu'un dans son plumard. Fini ce genre de connerie depuis qu'elle avait pris du galon, même si elle se gênait pas avant pour un coup d'un soir.
« Nelly, ça me fait plaisir aussi de te voir. » lâcha-t-elle finalement. Elle lui adressa un sourire, alors qu'elle fouillait déjà dans sa hôte. La texane avait bien quelque chose pour elle dans le petit sac à main qu'elle portait discrètement contre elle. En plus de son cadeau pour un type qu'elle ne connaissait pas encore. Il allait d'ailleurs falloir qu'elle enquête discrètement à ce sujet. Ou pas discrètement. Avec ses gros sabots de toute façon...
Comme toujours, Nelly était une gamine démonstrative qui laissait pleuvoir ses émotions aux alentours. Elle lui tendit son paquet avec une solennité toute enfantine, et Pedge le récupéra avec précaution de sa poigne ferme. Après l'avoir ouvert, elle feuilleta le bouquin, et les photos qui se trouvaient dedans, le tout avec une main et demie comme elle tenait une coupe. Pas facile, surtout si elle ne voulait pas tâcher le livre. Son livre. Un livre sur elle, en photo. Elle avait bien un album dans ses quartiers, qui datait d'avant son arrivée sur Atlantis. Elle ne l'avait pas enrichit autant qu'elle le devait d'ailleurs. C'était son petit jardin secret, et quelque chose lui laissait penser, surtout en voyant quelques photos qui se trouvaient sur son ordinateur, que l'hispanique avait fouiné. Cela dit... le présent lui faisait plaisir plus qu'elle ne le montrait.
« C'est... un beau cadeau Nelly, merci beaucoup. », fit Pedge en acquiesçant plusieurs fois et en passant son pouce sur la couverture. Elle le referma et le glissa sous son bras. Elle profiterait d'être tranquille dans ses quartiers pour le regarder plus en détail, le lieu ne s'y prêtant pas vraiment pour l'heure.
La question lui fit secouer négativement la tête.
« Pas avant d'avoir déballé ça. », dit-elle en extirpant de son sac un petit paquet dont l'emballage soigné était rouge brillant. A l'intérieur, une carte avec un colibri dessus couvait un petit écrin dans lequel se trouvait le même oiseau, mais en relief et en pierres précieuses Natus, suspendu au bout d'une chaîne. Un beau collier rouge et or. La carte était signée "Joyeux Noël à notre petit colibri, Papa Maman". Forcément, l'une des deux avaient laissé ses lèvres pleines de gloss sur le papier glacé, en un beau bisou brillant.
Pedge s'apprête à discuter un peu avec Shaun et Matt, après avoir donné le paquet de ce dernier au premier, quand elle sent @Nelly Bricks dans son dos, et se retrouve avec un bonnet de lutin et un cadeau. Elle livre elle-même son cadeau à la concernée, occultant un peu les deux hommes, qui de toute façon, avaient certainement à ce dire.
« J'en suis certaine. »
Oui et non, elle n'était jamais certaine que ça vaille le coup avec Matt. Elle avait était autant déçue que surprise quand il s'agissait du Ranger. Il était un peu comme une onde de courant alternatif : tantôt en haut, tantôt en bas. Ils avaient été frère d'arme dans les pires moments, avaient failli basculer amant avant que son caractère, à l'un comme à l'autre, ne gâche tout - et c'était une bonne chose - et maintenant, elle était sa supérieure alors qu'elle avait commencé en étant sous ses ordres en arrivant sur la cité. Ils en avaient fait du chemin ensemble. Cela dit, elle n'allait pas dire un truc comme ça devant Kelly qui semblait plutôt à l'aise avec Eversman, signe qu'ils se connaissaient sans doute. Et puis, depuis qu'il était sous les ordres de Caldwell, il filait droit et avait même récupéré des galons. C'était quand même plaisant.
Elle n'eut d'ailleurs pas le plaisir d'ajouter autre chose qu'elle dû faire en sorte de ne pas renverser son verre sur le lieutenant quand on l'enserra par derrière et par surprise. Rapidement, la voix excitée de Nelly lui confirma qu'il s'agissait bien d'elle (qui d'autre aurait fait ça de toute façon ?), et elle tenta bien de se détendre dans sa posture, en vain pour le moment. Il fallait aussi conserver une attitude neutre pour le reste des convives, un peu pour montrer que ceci ne l'atteignait pas, en quelque sorte. On ne sait jamais, un sourire pouvait définitivement la rendre humaine.
Ça allait passer. Ça passait toujours, et au moins, elle ne la secouait pas dans tous les sens comme un prunier. Et au fond, Pedge était contente de voir l'hispanique, qu'elle n'avait pas vu depuis belle lurette. C'était un peu ça aussi, la magie de Noël, non ?
Elle la lâcha, pour passer dans son champ de vision afin de l'affabuler de son chapeau ridicule, qu'elle n'enleva pas cependant, jouant le jeu. Elle la laissa exprimer ce qu'elle avait sur le cœur, figée dans un regard bienveillant, puis elle opina de la tête quand elle déclara après l'avoir observée, qu'elle allait emballer un max. C'est vrai qu'elle avait fait un effort sur sa tenue, comme elle le faisait depuis un moment à cause d'une autre, mais elle ne l'avait pas fait dans l'optique de ramener quelqu'un dans son plumard. Fini ce genre de connerie depuis qu'elle avait pris du galon, même si elle se gênait pas avant pour un coup d'un soir.
« Nelly, ça me fait plaisir aussi de te voir. » lâcha-t-elle finalement. Elle lui adressa un sourire, alors qu'elle fouillait déjà dans sa hôte. La texane avait bien quelque chose pour elle dans le petit sac à main qu'elle portait discrètement contre elle. En plus de son cadeau pour un type qu'elle ne connaissait pas encore. Il allait d'ailleurs falloir qu'elle enquête discrètement à ce sujet. Ou pas discrètement. Avec ses gros sabots de toute façon...
Comme toujours, Nelly était une gamine démonstrative qui laissait pleuvoir ses émotions aux alentours. Elle lui tendit son paquet avec une solennité toute enfantine, et Pedge le récupéra avec précaution de sa poigne ferme. Après l'avoir ouvert, elle feuilleta le bouquin, et les photos qui se trouvaient dedans, le tout avec une main et demie comme elle tenait une coupe. Pas facile, surtout si elle ne voulait pas tâcher le livre. Son livre. Un livre sur elle, en photo. Elle avait bien un album dans ses quartiers, qui datait d'avant son arrivée sur Atlantis. Elle ne l'avait pas enrichit autant qu'elle le devait d'ailleurs. C'était son petit jardin secret, et quelque chose lui laissait penser, surtout en voyant quelques photos qui se trouvaient sur son ordinateur, que l'hispanique avait fouiné. Cela dit... le présent lui faisait plaisir plus qu'elle ne le montrait.
« C'est... un beau cadeau Nelly, merci beaucoup. », fit Pedge en acquiesçant plusieurs fois et en passant son pouce sur la couverture. Elle le referma et le glissa sous son bras. Elle profiterait d'être tranquille dans ses quartiers pour le regarder plus en détail, le lieu ne s'y prêtant pas vraiment pour l'heure.
La question lui fit secouer négativement la tête.
« Pas avant d'avoir déballé ça. », dit-elle en extirpant de son sac un petit paquet dont l'emballage soigné était rouge brillant. A l'intérieur, une carte avec un colibri dessus couvait un petit écrin dans lequel se trouvait le même oiseau, mais en relief et en pierres précieuses Natus, suspendu au bout d'une chaîne. Un beau collier rouge et or. La carte était signée "Joyeux Noël à notre petit colibri, Papa Maman". Forcément, l'une des deux avaient laissé ses lèvres pleines de gloss sur le papier glacé, en un beau bisou brillant.
Pedge s'apprête à discuter un peu avec Shaun et Matt, après avoir donné le paquet de ce dernier au premier, quand elle sent @Nelly Bricks dans son dos, et se retrouve avec un bonnet de lutin et un cadeau. Elle livre elle-même son cadeau à la concernée, occultant un peu les deux hommes, qui de toute façon, avaient certainement à ce dire.
La trêve de Noël
Le sourire sincère de Pedge lui avait déjà fait un effet bizarre.
C’est que, pour lui arracher cette expression, il fallait déjà y aller. Généralement, ça demandait un projet sur six semaines pour parvenir à lui faire naître ne serait-ce qu’une petite virgule au coin des lèvres. Alors quand elle ajouta que ça lui faisait “plaisir de la voir”, Nelly en avait ri avec une innocence toute habituelle. Elle prenait ça pour une petite taquinerie puisque, d’ordinaire, le Capitaine préférait la fuir.
Elle comprenait d’ailleurs. Sa dernière invitation en date pour une “sortie fille” consistait à l’emmener dans son jumper et d’aller mater la plage des nudistes sous occultation. Nelly l’avait harcelé d’arguments : « Et on partage en plus ! Les ninas pour toi, les hombres pour moi !!! »
Mais elle n’était jamais venue, forcément.
Après avoir offert son cadeau, l’hispanique en observait l’effet avec le trac. Les deux mains serrées contre sa poitrine à hauteur du cœur, à cause du suspens qui lui prenait les tripes, elle attendait l’avis de son amie. Allait-elle lui reprocher d’avoir fouillé dans ses affaires ? Aimait-elle vraiment les souvenirs photos comme elle en avait entendu parler par les techniciens du Dédale ? Apprécierait-elle le geste qui se voulait sérieux cette fois ?
La réponse était visiblement positive.
Nelly poussa un profond soupir libérateur. Elle s’était retenue de respirer durant tout l’examen de son cadeau au risque de devenir bleue. Elle récupéra péniblement sa respiration tout en souriant à cette texane qu’elle aimait tant.
« Je suis heureuse que ça te plaise. » fit-elle entre ses lèvres serrées, au bord de l’explosion de joie.
Que c’était dur de rester aussi sérieuse. Si dur !!!
« Prometido ! L’est pas centré sur moi ! C’est ta vie à toi ! »
Elle lui sourit jusqu’à s’en toucher les oreilles, sautillant légèrement d’un pied sur l’autre.
Nelly lui avait demandé la permission de redevenir la gamine survoltée et électrique qui bouillait en elle. Le refus qui suivit le petit cadeau la scia littéralement. La petite espagnole fixa la main de Pedge comme si elle en voyait une pour la première fois puis la sonda en écarquillant le regard.
Est-ce que c’était une blague ?
Pedge lui faisait un cadeau….à ELLE ?
« Dios mio ! » fit-elle, soudainement très inquiète. « Tu as la fièvre mi Pedgy ? Tu me confonds avec Papa ? »
Comme pour s’en assurer, elle plaqua sa main sur le front de son amie pour y déceler une anomalie de température. Mais non. Ce n’était pas une blague.
Alors Nelly récupéra le petit paquet avec hésitation, vivant à fond ce moment de noël très inattendu. Elle dessina le colibri du bout de ses doigts puis en lut le contenu à voix haute.
« ¡Joyeux noël à notre petit colibri...PAPA ET MAMAN !!!!! »
Nelly explosa soudainement. Elle sautilla sur ses pieds, partagée entre l’envie de courir partout dans la salle et d’ouvrir son cadeau. La jeune femme se jeta dans les bras de l’officier Allen, signant la disparition définitive de sa coupe de champagne.
« ¡Es el día más hermoso de mi vida! » (c’est le plus beau jour de ma vie).
Son regard brillait de mille feux.
La carte portait quelques mots simples mais c’était bien plus dans son cœur. Isia et Pedge s’était organisée pour lui offrir un cadeau ! Elles avaient pensé à elle, le geste était énorme.
Un collier or et rouge, avec un colibris.
Elles ne s’étaient franchement pas foutues de sa gueule. La jeune femme chercha tout de suite à le porter. Elle passa les deux parties du collier devant son cou et se plaça dos à la texane pour qu’elle puisse fermer le bijou autour de sa nuque. Perdue entre ses différentes envies, Nelly ne lui facilitait pas la tâche tant elle avait la bougeotte. Elle se lançait dans un long monologue en espagnol, agitée et surexcitée, tandis qu’elle retenait ses cheveux pour dégarnir sa nuque.
« Mi Pedgy y mi Isia, ¡te quiero mucho! ¡Me diste el mejor regalo del universo! No podría haber soñado nada mejor que eso, es ... mágico, magnífico, asombroso, dantesco !!!! »
Il fallait qu’elle voit ça !
Elle devait voir ça tout de suite !
Nelly se jeta sur le plateau de petits fours qu’un serveur ramenait et s’en empara brusquement. La moitié des apéros restants tombèrent au sol tandis qu’elle lorgnait son cou dans le reflet du métal.
« Merci - merci - merci - merci - merci - merci - merci - merci... » mitrailla-t-elle avec un air étonnamment sérieux.
Nelly leva ses mains, la suppliant de rester là, parce qu’elle voulait la remercier.
Elle voulut aller en direction de la table d’à côté mais fit volte face pour prendre Pedge dans ses bras.
Elle repartit en direction de cette même table mais se ravisa ENCORE UNE FOIS pour aller lui faire un câlin…
Un vrai flipper. Elle ricochait dans tous les sens, guidée par le mélange de ses pensées en temps réel.
Lorsque Nelly atteignit finalement cette fameuse table, elle l’agrippa de ses deux mains et la tira en direction de Pedge en faisant racler les pieds sur le sol. Elle produisit un son déplaisant aussi comparable que le crissement des ongles sur le tableau. L’hispanique était survoltée, sa joie lui tirait les larmes aux yeux.
« J’suis sûre que vous avez parié que vous me ferez pleurer... » lâcha-t-elle d’une petite voix en s’essuyant le bord des yeux, craignant d'abîmer son maquillage.
Sans attendre, la jeune femme s’empara de trois gobelets qu’elle posa à l’envers sur la table. Elle montra la petite balle rouge qu’elle avait sorti de sa poche et la glissa sous le gobelet du milieu.
« Mi Pedgy ! Tu vois tous ces petits sacs accrochés sur moi ? C’est caramelos ! Nan, pour toi, KINDER BUENO !!! »
Elle lui fit un clin d'œil complice, elle avait bien remarqué que le solide capitaine que rien n'impressionnait avait un petit penchant pour ça. C’était rare mais elle avait déjà remarqué un emballage traîner ici ou là dans ses quartiers.
« A toi, si tu trouves la baballe ! Attention !!! »
Nelly se mit à tourner les gobelets à vive allure, le geste manifestement entraîné.
« À gauche, à droite, à gauche, centre ? Gauche, centre, droite, gauche, centre ! T’ention, il est où ?!? »
La jeune femme leva les mains, le sourire jusqu’aux oreilles, laissant le choix de jouer le jeu ou non. Mais puisqu’elle était trop attirée par le cadeau, Nelly baissa le nez pour observer son petit colibri.
« L’est si beau !!! »
Codage par Libella sur Graphiorum
Nelly fait un AVC lorsque @Pedge Allen lui offre un cadeau.
Elle s'empare d'une table proche pour s'en servir.
Elle défie ensuite @Pedge Allen au jeu du bonneteau.
Bannière perso (image 901x180px) : ![[ANIMATION] Bal Glacé Noël 2020 - Page 2 1563542370-mattou-banner](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2019/29/5/1563542370-mattou-banner.png)
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√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473
Une chance pour lui, le Caporal Spalding s’occupa d’attirer l’attention de Nelly. Suffisant pour la faire descendre de son destrier de fortune et le laissant enfin en paix. Il lui adressa un grand sourire et un petit geste du pouce, il tâcherait de la remercier de vive voix un peu plus tard. Il lui devait bien ça.
« J'sais pas quel balai t'as pensé que j'avais dans le cul pour me croire assez guindé à m'enfiler ce champagne, mais va falloir trouver mieux comme compensation. »
« Désolé, les bars sont plutôt rares dans le coin. Tu devrais essayer quand même » Fit-il avec un sourire appréciant de retrouver le Shaun qu’il avait connu avant de goûter à la flûte délaissée. Il n’y avait des choses qui ne changeait pas au fil des années : son pote en était une à l’exception des rides sur son front. Mine de rien, ça faisait sacrément plaisir de le retrouver.
« J'commençais à croire que tu t'étais fais virer avant même d'avoir pu te croiser. »
« Dis plutôt que tu as mis le temps pour être sélectionné pour Pégase. On peut pas tous exceller dans le domaine !» Répliqua-t-il bien décidé à ne pas laisser l’officier dominait les débats.
« Merci Ped… Capitaine. . » Il ne rectifia qu’au dernier moment. « Capitaine Allen, voici Shaun Kelly. Nous étions dans la même promotion des Rangers. Pas besoin de préciser qu’il était nettement moins bon que moi. » C’était bien mérité et il n’était pas peu fier de lui buvant une nouvelle gorgée de champagne. Il manqua de recracher le liquide en entendant l’autre se présenter comme Lieutenant.
« Bordel tu es Lieutenant, maintenant. » Rien de bien étonnant si on réfléchissait à minima, lui-même avait été Sergent Maître avant de retourner à zéro. Il aurait peut-être pu obtenir ce grade s’il n’avait pas totalement dérapé ce qu’il préféra taire. Mieux valait ne pas penser à cela pour ne pas entacher la bonne humeur de la soirée. Laissant Shaun ouvrir son cadeau qui était une figurine Pop à l’effigie de son copain avec l’uniforme d’Atlantis. Une chance qu’Atlantis soit doué de quelques artistes pour pouvoir réaliser les fantasmes de tous. Quelques détails avaient été donné comme l’arme de prédilection, l’étiquette Ranger sur l’épaule. Assez ressemblant même. Il n’en était pas peu fier.
Il n’eut pas le temps d’observer la réaction de son pote que Nelly refit surface pour agripper Pedge qui en retour lui offrit un cadeau. La scène fut alors très bruyante et autant dire qu’elle attira l’attention de tous. Eversman recula de quelques pas entrainant Shaun vers les petits fours.
« On bat en retraite ! . »
---------------------------------------
Remercie @Pedge Allen et fait les présentations avec @Shaun Kelly. Il le laisse découvrir son cadeau une figurine pop personnalisé. Observe la scène de @Nelly Bricks et il entraine Shaun vers les petits fours.
« J'sais pas quel balai t'as pensé que j'avais dans le cul pour me croire assez guindé à m'enfiler ce champagne, mais va falloir trouver mieux comme compensation. »
« Désolé, les bars sont plutôt rares dans le coin. Tu devrais essayer quand même » Fit-il avec un sourire appréciant de retrouver le Shaun qu’il avait connu avant de goûter à la flûte délaissée. Il n’y avait des choses qui ne changeait pas au fil des années : son pote en était une à l’exception des rides sur son front. Mine de rien, ça faisait sacrément plaisir de le retrouver.
« J'commençais à croire que tu t'étais fais virer avant même d'avoir pu te croiser. »
« Dis plutôt que tu as mis le temps pour être sélectionné pour Pégase. On peut pas tous exceller dans le domaine !» Répliqua-t-il bien décidé à ne pas laisser l’officier dominait les débats.
« Merci Ped… Capitaine. . » Il ne rectifia qu’au dernier moment. « Capitaine Allen, voici Shaun Kelly. Nous étions dans la même promotion des Rangers. Pas besoin de préciser qu’il était nettement moins bon que moi. » C’était bien mérité et il n’était pas peu fier de lui buvant une nouvelle gorgée de champagne. Il manqua de recracher le liquide en entendant l’autre se présenter comme Lieutenant.
« Bordel tu es Lieutenant, maintenant. » Rien de bien étonnant si on réfléchissait à minima, lui-même avait été Sergent Maître avant de retourner à zéro. Il aurait peut-être pu obtenir ce grade s’il n’avait pas totalement dérapé ce qu’il préféra taire. Mieux valait ne pas penser à cela pour ne pas entacher la bonne humeur de la soirée. Laissant Shaun ouvrir son cadeau qui était une figurine Pop à l’effigie de son copain avec l’uniforme d’Atlantis. Une chance qu’Atlantis soit doué de quelques artistes pour pouvoir réaliser les fantasmes de tous. Quelques détails avaient été donné comme l’arme de prédilection, l’étiquette Ranger sur l’épaule. Assez ressemblant même. Il n’en était pas peu fier.
Il n’eut pas le temps d’observer la réaction de son pote que Nelly refit surface pour agripper Pedge qui en retour lui offrit un cadeau. La scène fut alors très bruyante et autant dire qu’elle attira l’attention de tous. Eversman recula de quelques pas entrainant Shaun vers les petits fours.
« On bat en retraite ! . »
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Remercie @Pedge Allen et fait les présentations avec @Shaun Kelly. Il le laisse découvrir son cadeau une figurine pop personnalisé. Observe la scène de @Nelly Bricks et il entraine Shaun vers les petits fours.
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√ Arrivée le : 25/08/2020
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Son sourire amusé s’étira d’avantage aux propos d’Eversman dont il ne répondit pas dans un premier temps, lui laissant sans doute croire temporairement l’avoir remporté à cet échange verbal. Une scénette qui sonnait familier au militaire et qu’il ne partageait pas facilement ni avec n’importe qui. D’ordinaire, les gens le voyaient plutôt froid, voir cynique et autoritaire. Fallait dire qu’il ne prenait jamais de pincette ni ne faisait de rond de jambe quand il avait quelque chose à dire. C’était en général, immédiat, droit et percutant. Ça déplaisait à certains caractères, surtout parmi les civils, mais c’était sa manière d’être, tout pragmatique qu’il était.
En revanche, dès qu’il jouissait de la présence d’un de ceux qu’ils considéraient à l’égal d’un frère, comme l’était Matt en l’instant, son attitude changeait presque radicalement, laissant dévoiler davantage de rictus à ses lèvres quand bien même ils restaient sur la réserve parfois, y allant d’une complicité certaine à échanger des taquets verbaux quand la situation s’y prêtait. C’était d’ailleurs sans doute la seule raison à son sourire en l’état, de cette garde baissée, de cette barrière rabattue en la présence de ce collègue, qu’il n’aurait fait que maintenir d’une certaine courtoisie autrement.
« Merci Ped… Capitaine... Capitaine Allen, voici Shaun Kelly. Nous étions dans la même promotion des Rangers. Pas besoin de préciser qu’il était nettement moins bon que moi. »
« Lieutenant Kelly, en vérité. » Rectifia-t-il de sa propre initiative dont l’apport de cet aveu était tant à s’officialiser auprès de celle qui s'avérait être sa supérieure hors temps civil, mais également à apporter son discret couperet à Eversman pour l’avoir charrié. « Récemment affecté. » Pas de main tendue, ni de salut, une sensible rectification de position à cette présentation pour conserver l'aspect formel.
« Bordel tu es Lieutenant, maintenant. »
« On peut pas tous exceller dans le domaine. » Souffla-t-il sur un ton plus bas à l’attention du militaire, reprenant ses propres mots en haussant les deux sourcils simultanément, reprenant l’avantage à ce match de tennis qui s’était profilé entre les deux hommes.
Il en avait profité pour redresser le cadeau offert par Eversmann et toujours dans sa main, laissant le soin aux deux femmes à proximité d’échanger les leurs sans qu’il n’en accorde commune mesure, le déballant d’un déchirement sans finesse, pour y dévoiler la figurine à son effigie. Il laissa échapper un sifflement admiratif en redressant le bonhomme de plastique qui lui faisait face désormais, de sa grosse tête grossière gigotant qui le reflétaient avec beaucoup de détail. Mais il n’eut pas le temps de plus d’attention qu’il se fit entrainer plus au loin des effusions qui germaient à côté.
« On bat en retraite ! »
« Hop, attend. » Lâcha-t-il en se penchant d’un jeu d’équilibriste, pour attraper sa chope de bière à peine entamée, le cadeau qu’il devait lui-même offrir toujours sous son bras, et la figurine dans l’autre main, avant de se faire tirer un peu plus loin, suivant les pas de son camarade jusqu’aux buffets de petits fours.
« Ah, bordel. J'suis en train d'me dire que y'a un tas de truc qui m'ont bien manqué. T’as toujours su bien t’entourer hein ? » Laissa-t-il entendre, toujours ce rictus aux lèvres, en portant rapidement ses iris vers la position qu’ils venaient de quitter, les deux femmes toujours en échange dont il observa les manières un instant, les détaillant avec plus d'attention qu'il ne se l'était permis de faire à une distance moindre, avant d’en revenir à Matt. Il déposa la bière sur la table pour se débarrasser les mains après en avoir avalé une nouvelle gorgée, ses traits se plissant à l'amertume du goût qui filait en bouche.
« D’ailleurs, toi qui connais du monde. J’dois filer ça à un certain Warren Butler. Parait que c'est un des nôtres. » Sous-entendu un militaire, un américain qui plus ai, et qui n'a pas peur des mots crus et des bonnes ambiances G.I.
-----------En revanche, dès qu’il jouissait de la présence d’un de ceux qu’ils considéraient à l’égal d’un frère, comme l’était Matt en l’instant, son attitude changeait presque radicalement, laissant dévoiler davantage de rictus à ses lèvres quand bien même ils restaient sur la réserve parfois, y allant d’une complicité certaine à échanger des taquets verbaux quand la situation s’y prêtait. C’était d’ailleurs sans doute la seule raison à son sourire en l’état, de cette garde baissée, de cette barrière rabattue en la présence de ce collègue, qu’il n’aurait fait que maintenir d’une certaine courtoisie autrement.
« Merci Ped… Capitaine... Capitaine Allen, voici Shaun Kelly. Nous étions dans la même promotion des Rangers. Pas besoin de préciser qu’il était nettement moins bon que moi. »
« Lieutenant Kelly, en vérité. » Rectifia-t-il de sa propre initiative dont l’apport de cet aveu était tant à s’officialiser auprès de celle qui s'avérait être sa supérieure hors temps civil, mais également à apporter son discret couperet à Eversman pour l’avoir charrié. « Récemment affecté. » Pas de main tendue, ni de salut, une sensible rectification de position à cette présentation pour conserver l'aspect formel.
« Bordel tu es Lieutenant, maintenant. »
« On peut pas tous exceller dans le domaine. » Souffla-t-il sur un ton plus bas à l’attention du militaire, reprenant ses propres mots en haussant les deux sourcils simultanément, reprenant l’avantage à ce match de tennis qui s’était profilé entre les deux hommes.
Il en avait profité pour redresser le cadeau offert par Eversmann et toujours dans sa main, laissant le soin aux deux femmes à proximité d’échanger les leurs sans qu’il n’en accorde commune mesure, le déballant d’un déchirement sans finesse, pour y dévoiler la figurine à son effigie. Il laissa échapper un sifflement admiratif en redressant le bonhomme de plastique qui lui faisait face désormais, de sa grosse tête grossière gigotant qui le reflétaient avec beaucoup de détail. Mais il n’eut pas le temps de plus d’attention qu’il se fit entrainer plus au loin des effusions qui germaient à côté.
« On bat en retraite ! »
« Hop, attend. » Lâcha-t-il en se penchant d’un jeu d’équilibriste, pour attraper sa chope de bière à peine entamée, le cadeau qu’il devait lui-même offrir toujours sous son bras, et la figurine dans l’autre main, avant de se faire tirer un peu plus loin, suivant les pas de son camarade jusqu’aux buffets de petits fours.
« Ah, bordel. J'suis en train d'me dire que y'a un tas de truc qui m'ont bien manqué. T’as toujours su bien t’entourer hein ? » Laissa-t-il entendre, toujours ce rictus aux lèvres, en portant rapidement ses iris vers la position qu’ils venaient de quitter, les deux femmes toujours en échange dont il observa les manières un instant, les détaillant avec plus d'attention qu'il ne se l'était permis de faire à une distance moindre, avant d’en revenir à Matt. Il déposa la bière sur la table pour se débarrasser les mains après en avoir avalé une nouvelle gorgée, ses traits se plissant à l'amertume du goût qui filait en bouche.
« D’ailleurs, toi qui connais du monde. J’dois filer ça à un certain Warren Butler. Parait que c'est un des nôtres. » Sous-entendu un militaire, un américain qui plus ai, et qui n'a pas peur des mots crus et des bonnes ambiances G.I.
Shaun se présente auprès de @Pedge Allen, se fait entrainer par @Matt Eversman vers les buffets de petits fours et plaisante un peu avec lui avant de lui demander s'il connait @Warren Butler
Rien n’échappait ou presque à œil de Lynx comme elle l’appelait à un moment, pas même cette réaction spontanée mais puérile de se retourner alors qu’il arrivait. Elle était loin la provocatrice. Mais cela le fit sourire. Elle s’en voulait toujours ou elle ne savait pas où elle en était. L’infirmier là, c’était une façon de se rassurer, c’est tout. Et peut être qu’elle pensait que le gros ours qu’il était ne se pointerait pas à ce genre de petite sauterie.
Au fond il n’en savait rien, il n’était pas dans sa tête même s’il se doutait des motivations profondes de la russe. Quelque part, qu’elle s’affiche en public avec ce type alors qu’elle ne voulait pas continuer avec lui pour le préserver de ses détracteurs, en disait long sur ce qu’elle en avait à faire de ce beau gosse tout brun qu’il était.
Il offrit le cadeau qu’il avait prévu à Alva, et alors qu’il terminait sa petite explication, il réceptionna le “verre” qu’il avait demandé à Esfir. La petite bouteille en terre cuite contre son torse, il s’excusa d’un geste de la main auprès de la militaire et pivota vers celle qui tentait déjà de s’esquiver pour l’alpaguer.
« Я не курил четырнадцать дней, без тебя пятнадцатый обещает быть сложным. », lança t il avec son accent de provincial américain, en russe, capitalisant sur les “cours” qu’elle lui avait donné même si au final il n’avait réellement pas appris grand chose. Pas très discipliné l’élève Butler, elle lui avait reproché d’ailleurs. Il ne savait pas vraiment s’il allait être compris. Mais il comptait bien lui faire un petit rappel tout en lui avouant un truc. Il avait un peu la pression dans le fait qu’il pouvait avoir dit quelque chose d’autre cela dit.
« Je ne sais pas si tu as compris… si tu veux je le redis en anglais… Ce serait de la faute de ma prof faut dire... », fit il un peu sur la réserve et de son air tranquille, ne sachant pas trop à quoi s’attendre de sa part. La tout de suite, il ne le sentait plus aussi bien cette affaire. Si au moins pouvait-elle ne pas fuir, qu’il lui propose un verre de cette bouteille en terre cuite sans trop savoir ce qu’il y avait dedans… Ce serait ça de gagné.
Warren s’excuse auprès d’@Ava Jones et de @Alair Wakeman et alpague @Esfir Lunienko avant qu’elle ne se sauve.
Au fond il n’en savait rien, il n’était pas dans sa tête même s’il se doutait des motivations profondes de la russe. Quelque part, qu’elle s’affiche en public avec ce type alors qu’elle ne voulait pas continuer avec lui pour le préserver de ses détracteurs, en disait long sur ce qu’elle en avait à faire de ce beau gosse tout brun qu’il était.
Il offrit le cadeau qu’il avait prévu à Alva, et alors qu’il terminait sa petite explication, il réceptionna le “verre” qu’il avait demandé à Esfir. La petite bouteille en terre cuite contre son torse, il s’excusa d’un geste de la main auprès de la militaire et pivota vers celle qui tentait déjà de s’esquiver pour l’alpaguer.
« Я не курил четырнадцать дней, без тебя пятнадцатый обещает быть сложным. », lança t il avec son accent de provincial américain, en russe, capitalisant sur les “cours” qu’elle lui avait donné même si au final il n’avait réellement pas appris grand chose. Pas très discipliné l’élève Butler, elle lui avait reproché d’ailleurs. Il ne savait pas vraiment s’il allait être compris. Mais il comptait bien lui faire un petit rappel tout en lui avouant un truc. Il avait un peu la pression dans le fait qu’il pouvait avoir dit quelque chose d’autre cela dit.
« Je ne sais pas si tu as compris… si tu veux je le redis en anglais… Ce serait de la faute de ma prof faut dire... », fit il un peu sur la réserve et de son air tranquille, ne sachant pas trop à quoi s’attendre de sa part. La tout de suite, il ne le sentait plus aussi bien cette affaire. Si au moins pouvait-elle ne pas fuir, qu’il lui propose un verre de cette bouteille en terre cuite sans trop savoir ce qu’il y avait dedans… Ce serait ça de gagné.
Warren s’excuse auprès d’@Ava Jones et de @Alair Wakeman et alpague @Esfir Lunienko avant qu’elle ne se sauve.
L’alcool lui brûlait la gorge, elle n’aurait su dire ce que c’était mais c’était fort et c’était la seule chose qui comptait. Dommage de laisser filer la bouteille mais c’était son seul outil pour mettre une barrière entre elle et Warren, du moins, c’était ce qu’elle pensait.
Mais elle avait à peine eu le temps de se détourner qu’un russe massacré à la sauce Mississipi vint se coller à son oreille.
Elle stoppa sa fuite, son corps répondant par réflexe, plus que par raison. Elle ferma les yeux tout aussi instinctivement et les mots semblèrent résonner dans son esprit, comme si elle était seule à les entendre, comme si elle n’était pas entourée de discussions, de rires et de musiques. Tout a coup, elle était seule, avec ses souvenirs et les battements effrénés de son coeur.
Non, elle n’avait pas besoin qu’il répète en anglais. Son accent était à chier mais il avait fait un bel effort pour construire une phrase pareille. Et puis, ce manque de roulis dans les “r”, cet écrasement des consonnes, c’est aussi ce qui faisait son charme et le souvenir si doux d’un lac avec vue.
Elle aurait tant aimé juste se retourner et lui sauter dans les bras. Le féliciter d’avoir tenu bon. Lui dire qu’elle aussi avait tenu parole, que même si elle était retombée dans l’alcool, elle n’avait pas retouché aux cachés; une façon de lui être fidèle à sa manière.
Elle n’aurait pu dire combien de temps son immobilisme, les yeux clos, avait duré. Elle, elle avait l’impression d’une éternité passée à se battre contre elle-même. Les mauvais souvenirs venant rompre le charme des bons. La gueule en sang de Teshara répondant au sourire satisfait de Warren après l’ultime baiser. Le visage hargneux de Scott, lourd de menace, venir frapper celui des caresses de son soldat.
Lorsqu’elle se retourna enfin, ses gestes étaient lents, elle serrait les poings pour empecher ses mains de trembler.
Tu devrais prendre un clope/. ces mots avaient du mal à sortir et son regard était douloureux et dur à la fois. Elle ne pouvait pas se permettre de l’exposer à ses problèmes, il ne méritait pas ça.
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Esfir répond à @Warren Butler
Mais elle avait à peine eu le temps de se détourner qu’un russe massacré à la sauce Mississipi vint se coller à son oreille.
Elle stoppa sa fuite, son corps répondant par réflexe, plus que par raison. Elle ferma les yeux tout aussi instinctivement et les mots semblèrent résonner dans son esprit, comme si elle était seule à les entendre, comme si elle n’était pas entourée de discussions, de rires et de musiques. Tout a coup, elle était seule, avec ses souvenirs et les battements effrénés de son coeur.
Non, elle n’avait pas besoin qu’il répète en anglais. Son accent était à chier mais il avait fait un bel effort pour construire une phrase pareille. Et puis, ce manque de roulis dans les “r”, cet écrasement des consonnes, c’est aussi ce qui faisait son charme et le souvenir si doux d’un lac avec vue.
Elle aurait tant aimé juste se retourner et lui sauter dans les bras. Le féliciter d’avoir tenu bon. Lui dire qu’elle aussi avait tenu parole, que même si elle était retombée dans l’alcool, elle n’avait pas retouché aux cachés; une façon de lui être fidèle à sa manière.
Elle n’aurait pu dire combien de temps son immobilisme, les yeux clos, avait duré. Elle, elle avait l’impression d’une éternité passée à se battre contre elle-même. Les mauvais souvenirs venant rompre le charme des bons. La gueule en sang de Teshara répondant au sourire satisfait de Warren après l’ultime baiser. Le visage hargneux de Scott, lourd de menace, venir frapper celui des caresses de son soldat.
Lorsqu’elle se retourna enfin, ses gestes étaient lents, elle serrait les poings pour empecher ses mains de trembler.
Tu devrais prendre un clope/. ces mots avaient du mal à sortir et son regard était douloureux et dur à la fois. Elle ne pouvait pas se permettre de l’exposer à ses problèmes, il ne méritait pas ça.
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Esfir répond à @Warren Butler
Bal glacé de Noël
Feat les membres d'Atlantis
"Qui était ce ?"
« Esfir. » répondit Darren sans hésiter.
Il se détacha légèrement de sa compagne pour pouvoir la regarder dans les yeux. Il contempla son visage, la beauté de ses traits et remarqua ses cheveux un peu tardivement. Elle les avaient lissé, les pointes remontaient légèrement. Cette coupe l'embellissait davantage. De sacrés efforts qui lui étaient destinés. Darren n'avait plus qu'à se perdre dans ce regard de biche et il manqua de chavirer. Elle avait le pouvoir de lui faire battre le cœur plus que de raison.
Par habitude, victime de ce tic qui l'avait gagné au début de leur relation, Darren pinça l'une de ses mèches entre ses doigts et la lissa jusqu'à la pointe.
La remarque de Lyanna lui arracha un petit rire. C’est dingue comme ils étaient affectés par le même genre de jalousie. Le militaire s’était senti obligé de préciser que Lyanna était à lui lors de la discussion d’Alair. Et l’Amazone avait les poils qui s’hérissaient lorsqu’elle le voyait s’adresser à une autre femme.
Ce n’était pas pour lui déplaire. L’un comme l’autre, ça ne virait pas à la crise de jalousie. Ça offrait le côté flatteur sans les embrouilles de couples.
« C’est cette fille que j’essaie de pousser à reprendre sa vie en main. »
Darren n’avait pas besoin d’en dire plus. Il avait investi un peu de temps auprès de son amie Russe pour veiller sur elle et la pousser au cul. Du temps d’absence dans son couple qu’il ne comptait pas cacher à son Amazone. Il se souvenait lui avoir expliqué brièvement en lui épargnant les détails. Pour ne pas faire naître inutilement des doutes sur sa fidélité, le soldat avait fait une analogie, expliquant qu’il protégeait Esfir tout comme Lyanna protégeait ses sœurs.
Quand il sentit sa compagne se raidir contre lui, Clive su qu’un homme s’approchait d’eux. Il discuta avec Riyel et apprécia le contact de Lyanna. Elle ne cherchait pas à masquer son attachement pour lui, elle se montrait câline, amoureuse. Le sourire béat qu’avait Darren en discutant témoignait du plaisir qu’il tirait de cette étreinte, de ce moment, de Noël.
En réponse, il avait posé une main à plat sur les lombaires de son amante. Et indépendamment, son pouce allait et venait pour formuler un tendre remerciement.
« J'ai bien peur de n'avoir jamais remarqué votre présence malheureusement, navré. Je suis spécialisé en exobiologie. » lui avait dit Riyel. « Et vous ? Militaire à ce que j'entends. »
« Première classe. Je suis arrivée sur Atlantis par la première vague de renfort, lorsque les Wraiths ont attaqué pour la toute première fois. Ça fait un paquet d’années maintenant... »
Il secoua la tête, l’air pensif. Il y avait eu beaucoup de morts cette fois-là. Mais ça avait été également un bel exemple de courage. Des tas de civils, de techniciens, de scientifiques et d’administratifs avaient pris les armes, à peine formés, pour protéger leurs foyers. Ils n’avaient clairement pas été de trop.
Clive sortit de sa pensée et donna un petit coup de tête vers Lyanna qui était décidément très douce. “Pourvu que ça ne s’arrête pas”, espérait-il tout en poursuivant les présentations.
« Quant à la magnifique plante qui se trouve entre mes bras, elle se bagarre depuis le berceau. Nous avons partagé quelques missions ensemble avant...de nous rapprocher. »
Darren secoua légèrement sa compagne. Il devinait qu’elle lorgnait le scientifique comme un morceau de steak juteux au yeux d’une fauve à la diet depuis des mois. Pour un peu, il entendrait ses dents claquer du désir de boire son sang. Clive avait donc cherché à la distraire de ce comportement agressif, d’autant plus qu’il la connaissait suffisamment maintenant. Ce regard qui hurlait à Riyel “Dégage ou j’te crève” n’avait pour seul but que de s’accaparer son amant.
Lyanna savait également de son côté que Darren était buté.
“Exaspérant”, comme elle le qualifiait souvent. Et ce soir ne faisait pas exception, bien au contraire.
C'ÉTAIT NOËL !
« On pourrait bien avoir une énigme pour votre passion, Riyel. » reprit-il, intégrant Lyanna silencieusement à la conversation. « Ma belle Amazone m’a parlé d’un animal sur sa planète d'un genre assez curieux. Une créature marine, un peu à l’apparence d’une raie manta, plane éternellement à une dizaine de centimètres au-dessus de l’eau. C’est comme si une force mystérieuse la repoussait, comparable à l’opposition de deux aimants dont on contrôle la force. Une idée du processus biologique qui permet ce phénomène ? »
Il tourna son regard vers Lyanna :
« Comment vous les appelez déjà ? »
Sans vraiment le vouloir, le militaire découvrit en arrière-plan l’échange entre Warren et Esfir. Ça n'avait pas l’air d’accrocher des masses. Darren n’avait peut-être pas le son à la télé mais l’image suffisait à lui faire comprendre qu’Esfir persistait dans son attitude de dépressive.
Quand elle avait décidé de ne pas s’amuser, celle-là…
Clive soupira discrètement. S’il se laissait aller, il partirait dans la surenchère. Il était clairement le genre de bonhomme à imposer une situation potentiellement explosive par simple punition.
Ah, ce n’est pas mes oignons ? Tu fais la gueule pour Noël ? Même pas un sourire pour le type supposé faire battre ton cœur ?
ET PAFFFF ! MENOTTES !
Un bracelet à la cheville de la Russe, l’autre à celle de Warren. Contraint d’accorder leurs mouvements pour ne pas se ramasser, voilà de quoi les dérider l’un comme l’autre. Les jugements des autres ? L’affiche ? Rien à cirer !
Pourtant, il était avec sa compagne et il appréciait clairement son contact. Lyanna était toujours démonstrative dans leur intimité. Mais il trouvait sa réaction différente en public ce soir de Noël et c’était...adorable. Oui, c’était le mot. L’Amazone paraissait probablement hostile aux autres convives. Mais elle était mignonne et adorable avec lui.
L’opération punitive “Menottes” était fatalement reportée. Darren cessa de les regarder pour se concentrer sur Riyel.
eden memories
Darren apprécie le contact de @Lyanna et poursuit sa discussion avec @Riyel Von Gikkingen.
En voulant poser une question à sa compagne, il observe brièvement l'échange entre @Warren Butler et @Esfir Lunienko
De ce qu'elle avait pu voir, en effet, le cadeau n'était pas centré sur Nelly mais sur elle. Cela lui faisait d'autant plus plaisir, même si elle ne se trouvait pas très photogénique. Mais bon... Dès que ça la concernait de près ou de loin, elle y trouvait à redire de toute façon. C'était Pedge. Quoiqu'il en soit, le petit présent commun offert à la jeune femme sembla faire mouche, au delà des espérances de Pedge. Isia l'aurait certainement vu venir, pas la texane, qui ne voyait pas encore les premiers signes annonciateurs de l'ouragan. Elle se recula un peu quand elle lui plaqua la main sur le front, et fit un petit non de la tête, pour confirmer que c'était bien pour elle et qu'elle n'était pas malade. Un peu vexée quand même. Elle savait offrir des choses, non ? Etait-elle si horrible que ça ?
Pedge se serait bien passée d'entendre Nelly lire la carte à voix haute, mais c'était un passage obligé de toute façon, et elle garda son air neutre bienveillant en la laissant découvrir la surprise principale. Et voilà, elle ne l'avait définitivement pas vu arriver. Ne pouvait-elle pas se contenter d'un petit hochement de tête, d'un sourire, d'un « merci, d'un ça me fait plaisir, il est très beau Pedge, il ne fallait pas, tu diras merci à Isia », un truc comme ça quoi ! Pourquoi est-ce qu'elle venait de se jeter dans ses bras comme une dingue ?! Sa coupe de champagne se brisa par terre. Heureusement, il ne restait qu'un fond dedans sinon elle était bonne pour une soupe sur les petons et Nelly avec.
Tendu comme un arc, elle essaya de faire bonne figure en disant :
« Ravie que ça te plaise Nelly.... mais... lâche moi. » Et elle prenait sur elle pour pas bouler l'hispanique alors qu'elle venait de lui faire un cadeau. Ça ne se faisait pas. En tout cas, elle la lâcha, et voulu porter son collier tout de suite.
La texane lui accrocha donc, s'assurant que le fermoir tenait bien, surtout sur une excitée pareille qui causait en espagnol toute sa reconnaissance. Pedge ne l'écoutait qu'à moitié, préférant s'enfermer dans sa bulle pour laisser toute cette folie heurter sa carapace et rebondir. Ne pas en donner plus, ne pas en donner plus, pensa-t-elle, sinon Nelly allait bouffer le reste. Elle la connaissait. Elle était incapable de se contenir normalement. Si elle lui donnait la main, elle allait lui prendre le bras. Aussi avait-elle retrouvé sa neutralité affichée.
Elle ne put s'empêcher de trouver les remerciements mitraillés de Nelly mignons, et elle opina du chef avec bienveillance encore une fois, même si elle n'était pas très satisfaite de voir de la nourriture gâchée ainsi. Le serveur non plus et semblait attendre des excuses, mais finalement, il fila en voyant qu'il n'existait pas dans le regard de l'hispanique qui se mirait dans son plateau.
Pedge ne comptait pas bouger, et elle se crispa une nouvelle fois quand elle revint vers elle pour la prendre dans ses bras. Cette fois, elle commençait à sentir une pointe d'agacement s'insinuer dans ses narines, et elle expira un coup pour le signifier, et à Nelly, et à elle-même. Comme pour s'enjoindre de se calmer, tout en faisant passer le message à son amie.
Sauf qu'elle ne pipa rien et revint une SECONDE fois. Cette fois, Pedge râla :
« Aller ça suffit Nelly... » Elle était en train de lui taper l'affiche devant tout le monde, et elle avait juste envie maintenant de trouver la personne à qui elle devait donner son paquet officiel. Elle avait pris une surdose de Nelly, c'était bon. Elle pouvait la revoir dans six mois en toute tranquillité, sans être crispée de savoir ce qu'elle allait encore faire.
Elle allait se sauver en profitant qu'elle se soit dirigée vers une table, mais ses quelques mots à peine audible avec le crissement de la table sur le sol achevèrent de faire rester Pedge qui se dirigea plutôt vers elle pour qu'elle arrête -bordel - de faire un boucan pareil en attirant tous les regards sur elles !
Oui bon elles avaient parié et Isia avait gagné. Charge à elle d'être honnête ou pas avec elle, comme elle détestait perdre...
Toujours est-il que Nelly était partie dans un autre jeu. Pedge soupira et croisa les bras sans regarder les gobelets qu'elle agitait... pour gagner des Kinder Bueno. Ok, c'était un de ses petits plaisirs de temps en temps, mais de là à vouloir gagner ce genre de friandises dans une soirée après tout le raffut que Nelly avait fait... y avait un monde. Et elle avait une image à tenir, la texane !
« Je n'ai pas envie de manger des kinder maintenant, et... faut que je te laisse, je dois trouver un certain Riyel von quelque chose... j'ai un cadeau aussi pour lui. » Elle espérait qu'il n'allait pas lui sauter au cou aussi celui-là sinon... Nelly avait déjà utilisé tout le capital câlin de la capitaine pour l'année à venir. « Contente que le collier te plaise. Joyeux noël ptit lutin. » fit-elle pour donner le change de se sauver comme ça. C'était qu'elle commençait à devenir humaine... A force de faire du social avec ses hommes, le Capitaine Allen commençait à se comporter un peu moins comme un robot avec les gens.
Elle opina du chef, et de mis à la recherche visuelle de cet homme, même si elle ne le connaissait pas... mais c'était une façon de fuir du regard l'hispanique, en quelque sorte. En tout cas, elle n'avait pas pu chambrer les deux rangers au nom des béret verts, et d'ailleurs, ils avaient fait ce qu'ils savaient si bien faire... fuir devant la menace. Elle leur lança un regard plein de sous entendu sur cette pensée.
Pedge essaie de survivre aux démonstrations affectives de @Nelly Bricks, avant de trouver un prétexte pour tenter de s'éloigner et de ne pas se taper l'affiche encore un moment à ses côtés, tout en lançant une oeillade à @Matt Eversman et @Shaun Kelly pour leur courage.
Pedge se serait bien passée d'entendre Nelly lire la carte à voix haute, mais c'était un passage obligé de toute façon, et elle garda son air neutre bienveillant en la laissant découvrir la surprise principale. Et voilà, elle ne l'avait définitivement pas vu arriver. Ne pouvait-elle pas se contenter d'un petit hochement de tête, d'un sourire, d'un « merci, d'un ça me fait plaisir, il est très beau Pedge, il ne fallait pas, tu diras merci à Isia », un truc comme ça quoi ! Pourquoi est-ce qu'elle venait de se jeter dans ses bras comme une dingue ?! Sa coupe de champagne se brisa par terre. Heureusement, il ne restait qu'un fond dedans sinon elle était bonne pour une soupe sur les petons et Nelly avec.
Tendu comme un arc, elle essaya de faire bonne figure en disant :
« Ravie que ça te plaise Nelly.... mais... lâche moi. » Et elle prenait sur elle pour pas bouler l'hispanique alors qu'elle venait de lui faire un cadeau. Ça ne se faisait pas. En tout cas, elle la lâcha, et voulu porter son collier tout de suite.
La texane lui accrocha donc, s'assurant que le fermoir tenait bien, surtout sur une excitée pareille qui causait en espagnol toute sa reconnaissance. Pedge ne l'écoutait qu'à moitié, préférant s'enfermer dans sa bulle pour laisser toute cette folie heurter sa carapace et rebondir. Ne pas en donner plus, ne pas en donner plus, pensa-t-elle, sinon Nelly allait bouffer le reste. Elle la connaissait. Elle était incapable de se contenir normalement. Si elle lui donnait la main, elle allait lui prendre le bras. Aussi avait-elle retrouvé sa neutralité affichée.
Elle ne put s'empêcher de trouver les remerciements mitraillés de Nelly mignons, et elle opina du chef avec bienveillance encore une fois, même si elle n'était pas très satisfaite de voir de la nourriture gâchée ainsi. Le serveur non plus et semblait attendre des excuses, mais finalement, il fila en voyant qu'il n'existait pas dans le regard de l'hispanique qui se mirait dans son plateau.
Pedge ne comptait pas bouger, et elle se crispa une nouvelle fois quand elle revint vers elle pour la prendre dans ses bras. Cette fois, elle commençait à sentir une pointe d'agacement s'insinuer dans ses narines, et elle expira un coup pour le signifier, et à Nelly, et à elle-même. Comme pour s'enjoindre de se calmer, tout en faisant passer le message à son amie.
Sauf qu'elle ne pipa rien et revint une SECONDE fois. Cette fois, Pedge râla :
« Aller ça suffit Nelly... » Elle était en train de lui taper l'affiche devant tout le monde, et elle avait juste envie maintenant de trouver la personne à qui elle devait donner son paquet officiel. Elle avait pris une surdose de Nelly, c'était bon. Elle pouvait la revoir dans six mois en toute tranquillité, sans être crispée de savoir ce qu'elle allait encore faire.
Elle allait se sauver en profitant qu'elle se soit dirigée vers une table, mais ses quelques mots à peine audible avec le crissement de la table sur le sol achevèrent de faire rester Pedge qui se dirigea plutôt vers elle pour qu'elle arrête -bordel - de faire un boucan pareil en attirant tous les regards sur elles !
Oui bon elles avaient parié et Isia avait gagné. Charge à elle d'être honnête ou pas avec elle, comme elle détestait perdre...
Toujours est-il que Nelly était partie dans un autre jeu. Pedge soupira et croisa les bras sans regarder les gobelets qu'elle agitait... pour gagner des Kinder Bueno. Ok, c'était un de ses petits plaisirs de temps en temps, mais de là à vouloir gagner ce genre de friandises dans une soirée après tout le raffut que Nelly avait fait... y avait un monde. Et elle avait une image à tenir, la texane !
« Je n'ai pas envie de manger des kinder maintenant, et... faut que je te laisse, je dois trouver un certain Riyel von quelque chose... j'ai un cadeau aussi pour lui. » Elle espérait qu'il n'allait pas lui sauter au cou aussi celui-là sinon... Nelly avait déjà utilisé tout le capital câlin de la capitaine pour l'année à venir. « Contente que le collier te plaise. Joyeux noël ptit lutin. » fit-elle pour donner le change de se sauver comme ça. C'était qu'elle commençait à devenir humaine... A force de faire du social avec ses hommes, le Capitaine Allen commençait à se comporter un peu moins comme un robot avec les gens.
Elle opina du chef, et de mis à la recherche visuelle de cet homme, même si elle ne le connaissait pas... mais c'était une façon de fuir du regard l'hispanique, en quelque sorte. En tout cas, elle n'avait pas pu chambrer les deux rangers au nom des béret verts, et d'ailleurs, ils avaient fait ce qu'ils savaient si bien faire... fuir devant la menace. Elle leur lança un regard plein de sous entendu sur cette pensée.
Pedge essaie de survivre aux démonstrations affectives de @Nelly Bricks, avant de trouver un prétexte pour tenter de s'éloigner et de ne pas se taper l'affiche encore un moment à ses côtés, tout en lançant une oeillade à @Matt Eversman et @Shaun Kelly pour leur courage.
De la voir immobile comme ça, alors qu'il lui avait parlé en russe, l'obligea à parler en anglais pour proposer de traduire, essayant même de la titiller sur son côté professoral. Peut-être qu'elle n'avait pas compris, peut-être qu'elle prenait son courage à deux mains, peut-être qu'elle lutait contre elle-même. Peut-être tout ça à la fois. Ou peut-être qu'elle était exaspérée qu'il revienne encore une fois vers elle, après la mise au point sur la plage de la dernière fois.
Cet instant de flottement lui fit serrer un peu plus la bouteille sur son torse, comme s'il se demandait s'il n'avait pas merdé. Ça ne lui ressemblait pas de faire le lourdingue comme ça. Il aurait dû se contenter de ces quelques jours et revenir à la vie normale après une parenthèse idyllique et voilà.
Même si ça revenait à la laisser tomber.
Elle lui en avait assez dit pour qu'il comprenne sa manœuvre et sa façon de pensée, ainsi que certains tenants et aboutissants. Et puis, à moins qu'elle soit vraiment une bonne actrice, se dont il doutait parce que sa prestation actuellement était tout sauf convaincante, il avait eu l'impression que ça comptait quand même.
Il accueillit les quelques mots en la considérant dans son ensemble. Il ne s'attendait pas à mieux en vérité, c'était presque la suite logique de leur discussion. Néanmoins, il se mordit l'intérieur de la joue sans trop savoir que répondre sur l'instant. Il aurait aimé que ça fuse, ne pas galérer, trouver une réparti magique, un truc plein de bon sens et d'humour, pour dédramatiser, un truc qui provoquerait la petite étincelle, qui provoquerait une petite surenchère verbale de sa part comme ils avaient pu le faire... mais force est de constater qu'en étant seul dans ce registre face à quelqu'un de fermé, de fuyant, de peu assuré, ça ne venait pas aussi spontanément que quand elle lui tenait la dragée haute.
« Tu as éclaté mon paquet avec une balle signée, j'sais pas si tu te souviens. », finit-il par répondre après un instant de flottement à tenter de la regarder dans les yeux. Il soupira et se passa une main dans la barbe en se détournant un peu, son regard accrochant le type avec qui elle était venue.
« Bref, je ne t'embête pas plus longtemps, c'était juste pour... pour rien... Laisse tomber. Ce serait pas très cool pour ce gars là bas que je ramène ma fraise. » Il avait dans l'idée qu'il allait suffisamment en baver aussi. Mais peut-être qu'il serait moins con que lui et qu'il prendrait ce qu'il y avait à prendre et ne chercherait pas plus loin, même si ça lui arrachait les tripes de se dire ça. Bref, il se sentait très con soudainement, et s'il avait pu faire fondre la glace pour se retrouver au niveau inférieur sous les serres, il l'aurait fait là tout de suite.
Il la reconsidéra un instant. Elle ne méritait pas qu'on la traite comme ça, quoiqu'il en pense là tout de suite avec sa rancœur. Un bruit de table qu'on traîne attira son attention et vit la jeune femme qui faisait le Jockey sur le dos de quelqu'un toute à l'heure, foutre le boxon. Il reporta son attention sur la russe, hésitant à lui dire qu'il allait garder la bouteille pour noyer quelques sentiments dedans, vu que ça semblait plutôt efficace, mais il n'ajouta rien, pas très loquace, comme il fallait s'y attendre.
Warren discute avec @Esfir Lunienko, et avise @Nelly Bricks faire du barrouf.
Cet instant de flottement lui fit serrer un peu plus la bouteille sur son torse, comme s'il se demandait s'il n'avait pas merdé. Ça ne lui ressemblait pas de faire le lourdingue comme ça. Il aurait dû se contenter de ces quelques jours et revenir à la vie normale après une parenthèse idyllique et voilà.
Même si ça revenait à la laisser tomber.
Elle lui en avait assez dit pour qu'il comprenne sa manœuvre et sa façon de pensée, ainsi que certains tenants et aboutissants. Et puis, à moins qu'elle soit vraiment une bonne actrice, se dont il doutait parce que sa prestation actuellement était tout sauf convaincante, il avait eu l'impression que ça comptait quand même.
Il accueillit les quelques mots en la considérant dans son ensemble. Il ne s'attendait pas à mieux en vérité, c'était presque la suite logique de leur discussion. Néanmoins, il se mordit l'intérieur de la joue sans trop savoir que répondre sur l'instant. Il aurait aimé que ça fuse, ne pas galérer, trouver une réparti magique, un truc plein de bon sens et d'humour, pour dédramatiser, un truc qui provoquerait la petite étincelle, qui provoquerait une petite surenchère verbale de sa part comme ils avaient pu le faire... mais force est de constater qu'en étant seul dans ce registre face à quelqu'un de fermé, de fuyant, de peu assuré, ça ne venait pas aussi spontanément que quand elle lui tenait la dragée haute.
« Tu as éclaté mon paquet avec une balle signée, j'sais pas si tu te souviens. », finit-il par répondre après un instant de flottement à tenter de la regarder dans les yeux. Il soupira et se passa une main dans la barbe en se détournant un peu, son regard accrochant le type avec qui elle était venue.
« Bref, je ne t'embête pas plus longtemps, c'était juste pour... pour rien... Laisse tomber. Ce serait pas très cool pour ce gars là bas que je ramène ma fraise. » Il avait dans l'idée qu'il allait suffisamment en baver aussi. Mais peut-être qu'il serait moins con que lui et qu'il prendrait ce qu'il y avait à prendre et ne chercherait pas plus loin, même si ça lui arrachait les tripes de se dire ça. Bref, il se sentait très con soudainement, et s'il avait pu faire fondre la glace pour se retrouver au niveau inférieur sous les serres, il l'aurait fait là tout de suite.
Il la reconsidéra un instant. Elle ne méritait pas qu'on la traite comme ça, quoiqu'il en pense là tout de suite avec sa rancœur. Un bruit de table qu'on traîne attira son attention et vit la jeune femme qui faisait le Jockey sur le dos de quelqu'un toute à l'heure, foutre le boxon. Il reporta son attention sur la russe, hésitant à lui dire qu'il allait garder la bouteille pour noyer quelques sentiments dedans, vu que ça semblait plutôt efficace, mais il n'ajouta rien, pas très loquace, comme il fallait s'y attendre.
Warren discute avec @Esfir Lunienko, et avise @Nelly Bricks faire du barrouf.
La trêve de Noël
Lorsque son amie refusa de choisir un gobelet, Nelly commença enfin à se douter de quelque chose. Le quotidien de l’hispanique baignait dans cette joie maladive et cet optimisme, du coup elle ne voyait pas le mal. Le regard des autres, qu’ils soient chargés de reproches ou non, faisaient partie intégrante du décor. C’était un tableau quotidien qui ne l’affectait pas. Faire le clown, être bruyante, s’imposer, ne l’effrayait pas. Elle ne craignait pas la pensée des autres.
Au contraire, elle s’en fichait bien.
Nelly s’était installée dans la vie du Capitaine et d’Isia sans demander leurs avis. Si cette dernière avait été plutôt ouverte et facile à cerner, ce n’était pas du tout le cas de Pedge. La petite espagnole avait mis un certain temps à la comprendre, apprendre à la connaître, parvenir à respecter sa réserve. Avec le temps, elle avait déduit certains détails, certains signes, qui lui avaient permis les effusions en jouant avec les limites de l’officier. Mais sans les franchir.
Donc, lorsque Nelly s'aperçut que son amie croisait les bras, elle comprit enfin que quelque chose n’allait pas.
Et ça allait de paire avec son « Je n'ai pas envie de manger des kinder maintenant... » qui se traduisait dans sa tête par : “Tu me saoules, je veux me casser !”.
Nelly fronça légèrement les sourcils. Une petite rétrospective et un coup d'œil circulaire lui donna la réponse. Elle s’était oubliée dans son explosion de joie, braquant les projecteurs sur une amie qui détestait le principe par nature. Une pointe de regret s’insinua brusquement en elle. Nelly venait de la remercier pour son cadeau en la mettant mal à l’aise.
« Oh...heu...ben... »
Elle se sentait un peu bête sur le coup. D’un coup de main rapide, elle rempila les trois gobelets et ramassa le sachet pour l’épingler de nouveau sur sa tenue. Et puis Pedge lui fit comprendre qu’elle avait assez donné pour ce soir, ce qui l’attrista. C’était un sentiment similaire d’un enfant qui jouait et qui ne voulait plus s’arrêter, même après qu’on le lui demandait. Nelly aurait voulu garder son amie près d’elle mais sa dernière phrase était catégorique.
« Contente que le collier te plaise. Joyeux noël ptit lutin. »
L’amitié était là mais le double-sens aussi. La texane voulait mettre de la distance.
Nelly sentit un petit pointe de vexation qu’elle chassa aussitôt. Sur son visage, elle avait affiché une mine peinée, l’espace de quelques secondes. Son regard s’était perdu sur les petits fours et les débris de sa flûte de champagne tandis qu’elle se demandait comment se racheter. Puis la lumière se fit dans son esprit. Elle observa à son tour l’environnement à la recherche du scientifique.
« Riyel Von Gi-kkin-gen. » dit-elle en décortiquant lentement le nom de famille pour l’aider à le mémoriser. « El es un cientifico ! Si ! »
Nelly ne connaissait l’homme que de loin, à peine de vue, pour une seule et unique raison.
Il faisait partie de sa liste des petits nouveaux à bizuter ce mois-ci. L’avantage d’être la reine des farces en tout genre et de ne pas avoir peur du ridicule, c’est qu’elle passait son temps à pourchasser les néophytes d’Atlantis. Ceux qui n’avaient pas été briefés par leurs camarades finissaient bien vite par faire les frais de l’hispanique survoltée. Dans la masse que composait l’Expédition, il y en avait beaucoup qui passait au travers du filet. Mais cet homme-là n’avait pas eu cette chance.
Nelly hésitait encore entre une tapette à souris planquée dans son casier ou remplacer son shampoing par de la teinture. Elle le voyait bien transformé en blond, ce type-là.
En prévision de son mauvais coup, elle cherchait à reconnaître ses cibles en observant leur portrait dans les dossiers administratifs. Bricks était assez physionomiste. Donc une fois passé la barrière de la tenue de fête qui changeait un peu les visages, elle finit par trouver la future victime de la tapette à souris.
« Lui... » dit-elle en donnant un petit coup de menton vers le trio. « Avec soldado Clive et la nina très très colérique. »
Nelly lui fit un petit sourire navré, espérant avoir pu racheter son comportement en l’aidant à situer Von Gikkingen. Les gobelets dans les mains, elle se recula de quelques pas.
« Joyeux Noël à toi aussi. Gracias à Papa ! » lui dit-elle en touchant son bijou avec un certain plaisir.
L’hispanique fila à la recherche de nouvelles victimes.
Elle comptait aller voir la militaire maître chien et l’anglais. Mais en chemin, elle repéra Matt et son comparse qui s’étaient rapprochés des petits fours.
…
Ou qui l’avaient fui ?!?
Nelly eut un sourire démoniaque.
Elle contourna la table pour pouvoir leur faire face et se fendit d’un « Hola... » joyeux, promesse de bien des misères.
« LUI !!! » s’écria-t-elle en pointant Shaun Kelly du doigt. « L’a une tête à manger du chocolat ! »
Nelly chercha parmi tous les petits sacs épinglés sur sa tenue. Les confiseries les moins résistantes, comme le kinder bueno, elle les avait accroché sur les flancs. Avec sa tendance au câlin éclair, elle aurait fini par offrir de la purée de chocolat.
« Voilà ! Es un rocher chocolat noisette ! Fait par un pâtissier ! Car moi, je confonds le sucre et le sel ! » lâcha Nelly avec un petit rire en présentant le sachet sous leurs yeux.
Elle plaça les trois gobelets.
« Si toi, tu ne trouves pas en deux fois. Es BattMattou qui mangera SOUS TON NEZ ! Attention ?!? »
Nelly fit glisser les trois gobelets de plus en plus rapidement, chantonnant de son accent espagnol :
« À gauche, à droite, à gauche, centre ? Gauche, centre, droite, gauche, centre ! »
Puis elle s’arrêta, alignant les trois gobelets pour que Shaun fasse son choix.
Codage par Libella sur Graphiorum
Nelly tente de se faire pardonner en aidant @Pedge Allen à localiser @Riyel Von Gikkingen.
Elle se retire ensuite, à la recherche d'une nouvelle victime, puis aborde @Matt Eversman et @Shaun Kelly.
Elle défie ensuite @Shaun Kelly au jeu du bonneteau. Le menaçant de donner la récompense à @Matt Eversman en cas d'échec.
“Je me souviens.” c’était à peine audible tant sa gorge s’était serrée en croisant son regard, détournant le sien presque aussitôt.
Sur le coup, elle y avait presque cru qu’une balle tirée suffisait à effacer le passé. Elle y avait tellement cru qu’elle s’était laissée aller avec lui.
Elle avait laissé libre cours à la passion, délivrant son corps de longues semaines d'abstinence et peu à peu elle avait aussi laissé aller son coeur en se confiant plus profondément qu’elle ne l’aurait voulu. En acceptant de s’abandonner malgré tout ce qu’elle avait traversé et ce qu’elle avait pu faire.
Elle s’était si bien laissé allée dans les chemins de Paradize, qu’elle avait fini par prendre peur. Peur de le blesser comme elle avait blessé les autres, peur que son passé ne la rattrape, qu’on lui fasse du mal à cause d’elle. Qu’il lui fasse du mal à cause d’elle.. Elle avait alors choisi de l’éloigner pour le protéger, même si cela voulait dire retrouver la solitude et le vide dans son ventre.
Toute cette histoire avait mis un sacré coup d’arrêt à ses envies de s’en sortir. Elle avait goûté à la rédemption dans ses bras et devoir s’en priver lui donner l’impression qu’il n’y aurait plus d’issue, plus d’avenir joyeux pour elle. Même ce type là bas qu’il évoquait calmement, il ne représentait pas un avenir.
“Lui, c’est... c’est rien. Il a juste insisté..” dit-elle en détournant le regard du côté opposé, vers le bar dont les bouteilles paraissaient l’appeler de leur goulots.
Oui, c’était juste un gars gentil qui avait dû être attendri par son air minable au retour de son stage de survie ou allez savoir pourquoi. Elle avait finit par dire oui, pour essayer de se convaincre qu’elle pouvait tourner la page. Le capitaine Allen lui avait bien dit que la seule solution était de se prendre en main et Darren était plutôt d’accord aussi sur ce point. Alors venir à cette soirée c’était, renouer avec la Cité. Y venir accompagnée c’était... de la lâcheté.
Pourquoi le lui dire... Elle aurait mieux fait de lui faire croire qu’il était l’homme de sa vie, ou juste un coup d’un soir pour l’oublier et correspondre à l’image que la moitié d’Atlantis avait d’elle. Elle prit une profonde inspiration et se força à croiser le regard d’azur du soldat. Ses yeux étaient un peu trop brillants et ce n’était pas dûe qu'à l'alcool.
“Je te laisse la bouteille, je crois que tu en as besoin aussi, j’en trouverais une autre.”
Elle se pencha par-dessus le bar et attrapa le premier goulot à sa portée.. de la vodka, la russie l’avait détruite, se finit à la vodka bouclerait la boucle.
“Hey Lunienko, c’est pas pour...” lui balança le barman, le même que lors de la soirée fléchette.
“La ferme Sam” lâcha-t-elle hargneusement les mâchoires serrées pour tenir le coup.
Le barman ayant fait remonter la tension d’un cran dans son corps, elle chercha un échappatoire, si elle restait face à Warren plus longtemps, elle finirait en larme ou pire.
Elle fit claquer sa bouteille contre celle qu’elle avait donnée au soldat juste avant leur échange.
“J ferais mieux d’y aller. A la tienne soldat.” ... mon soldat...
Esfir répond à @Warren Butler puis vole une bouteille de vodka sur le bar et de rembarrer le barman qui râle. Puis trinque avec Warren pour dire aurevoir.
Sur le coup, elle y avait presque cru qu’une balle tirée suffisait à effacer le passé. Elle y avait tellement cru qu’elle s’était laissée aller avec lui.
Elle avait laissé libre cours à la passion, délivrant son corps de longues semaines d'abstinence et peu à peu elle avait aussi laissé aller son coeur en se confiant plus profondément qu’elle ne l’aurait voulu. En acceptant de s’abandonner malgré tout ce qu’elle avait traversé et ce qu’elle avait pu faire.
Elle s’était si bien laissé allée dans les chemins de Paradize, qu’elle avait fini par prendre peur. Peur de le blesser comme elle avait blessé les autres, peur que son passé ne la rattrape, qu’on lui fasse du mal à cause d’elle. Qu’il lui fasse du mal à cause d’elle.. Elle avait alors choisi de l’éloigner pour le protéger, même si cela voulait dire retrouver la solitude et le vide dans son ventre.
Toute cette histoire avait mis un sacré coup d’arrêt à ses envies de s’en sortir. Elle avait goûté à la rédemption dans ses bras et devoir s’en priver lui donner l’impression qu’il n’y aurait plus d’issue, plus d’avenir joyeux pour elle. Même ce type là bas qu’il évoquait calmement, il ne représentait pas un avenir.
“Lui, c’est... c’est rien. Il a juste insisté..” dit-elle en détournant le regard du côté opposé, vers le bar dont les bouteilles paraissaient l’appeler de leur goulots.
Oui, c’était juste un gars gentil qui avait dû être attendri par son air minable au retour de son stage de survie ou allez savoir pourquoi. Elle avait finit par dire oui, pour essayer de se convaincre qu’elle pouvait tourner la page. Le capitaine Allen lui avait bien dit que la seule solution était de se prendre en main et Darren était plutôt d’accord aussi sur ce point. Alors venir à cette soirée c’était, renouer avec la Cité. Y venir accompagnée c’était... de la lâcheté.
Pourquoi le lui dire... Elle aurait mieux fait de lui faire croire qu’il était l’homme de sa vie, ou juste un coup d’un soir pour l’oublier et correspondre à l’image que la moitié d’Atlantis avait d’elle. Elle prit une profonde inspiration et se força à croiser le regard d’azur du soldat. Ses yeux étaient un peu trop brillants et ce n’était pas dûe qu'à l'alcool.
“Je te laisse la bouteille, je crois que tu en as besoin aussi, j’en trouverais une autre.”
Elle se pencha par-dessus le bar et attrapa le premier goulot à sa portée.. de la vodka, la russie l’avait détruite, se finit à la vodka bouclerait la boucle.
“Hey Lunienko, c’est pas pour...” lui balança le barman, le même que lors de la soirée fléchette.
“La ferme Sam” lâcha-t-elle hargneusement les mâchoires serrées pour tenir le coup.
Le barman ayant fait remonter la tension d’un cran dans son corps, elle chercha un échappatoire, si elle restait face à Warren plus longtemps, elle finirait en larme ou pire.
Elle fit claquer sa bouteille contre celle qu’elle avait donnée au soldat juste avant leur échange.
“J ferais mieux d’y aller. A la tienne soldat.” ... mon soldat...
Esfir répond à @Warren Butler puis vole une bouteille de vodka sur le bar et de rembarrer le barman qui râle. Puis trinque avec Warren pour dire aurevoir.
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