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MJ 32 Scavangers

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Ven 31 Jan - 18:30

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Lt Ryan

Briefing
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive




Environnement


Warlow eut un sourire. A défaut d’avoir des hommes compétents, il avait des “clients” complaisants et compréhensifs. Certains auraient sans doute eu la bonne idée de déclencher une bagarre ici même mais eux non. Il hocha la tête puis repris sa progression, faisant signe à l’un de ses hommes de lui donner les effets récupérés sur Matt, qui n’incluaient bien entendu pas les armes dissimulés puisque cette bande d’incapables n’étaient même pas fichus de faire une fouille convenable mais bon pouvait-il vraiment s’énerver vu le QI moyen de cette bande d’huîtres avariées ? Il chercha dans le sac, vérifiant que rien ne manquait et récupéra le Zatt, l’arme la plus étrange qu’il avait vu jusque là. Cela allait lui permettre de faire semblant de discuter d’une partie du problème avec Sheppard, s’assurer de l’utilité de l’arme et éventuellement l’intégrer dans un plan brillant et suicidaire.

« C’est quoi cette arme ? Jamais vu un truc pareil. Rien que la forme, on se demande comment c’est agréable à tenir… C’est des adorateurs de serpents les concepteurs ? » en disant cela il ignorait à quel point il était près de la vérité.

John chemina à ses côtés, se prenant au jeu de la conversation, autant que pour voir les armes qu’avaient récupéré la joyeuse troupe.
« On peut dire ça oui. » dit-il simplement, ne voulant pas dire à quel point un zat est génial.
Subitement Warlow devint blanc comme un linge. Il venait de recevoir une information à sa radio, sur une fréquence différente de celles des autres agents de la sécurité, et elle ne l’arrangeait pas du tout.
« Merde ! Bordel de merde ! C’est pas vrai ! » se mit il à protester. Cette fois, soit il fermait sa gueule, plier et laisser faire, soit il agissait maintenant et il était presque certain d’y passer. Il s’arrêta, se retourna pour regarder Sheppard et Matt, puis les autres qui s’éloignaient avant de s’arrêter sur ses hommes. Il ne pouvait pas compter sur eux. Mais de là à s’en débarrasser ? Il regarda l’arme qu’il avait dans les mains, celle que Matt avait utilisé pour mettre inconscient l’homme du Patriarche. S’il avait de la chance le réglage était toujours sur paralysant et il n’aurait rien à se reprocher que sa trahison.

« Dégagez et vite. Ca c’est pas mes gars qui arrive… » dit il en désignant un groupe d’hommes qui venaient vers eux, mener par un homme d’une soixantaine d’années en tenue noir et or, avec l’emblème que portait le serviteur du Patriarche en plus gros et sur la poitrine. Warlow était toujours blême quand il pointa l’arme sur le premier des hommes à ses côtés, murmurant un « désolé » avant de faire feu, le regardant s’écrouler un peu surpris de l’efficacité pour tirer ensuite sur le second, qui avait eu le temps de saisir son arme et tirer sur lui. Le projectile l’avait atteint dans l’avant-bras gauche, ce qui était une chance en soi. Ses hommes hors d’état de nuire, il rendit (en les lui fourrant dans les bras) ses affaires à Matt avant de s’avancer vers le patriarche, décrochant son arme de sa ceinture. Cette fois, c’était l’heure de faire le ménage sur sa belle station. Qu’importe la blessure, il n’avait plus le choix ni l’envie de feindre.

« Ca suffit. On ne va pas plus loin! » menaça-t-il en se plaçant entre eux et Darren, qui n’avaient pu aller bien loin avec Esfir comme bagage. Sauf que jouer avec ce nouvel intervenant n’était pas à faire avec des paroles. Dans l’autre camp, il y eut un ordre de donné, suivi d’un tir de mise en garde.
« Donnez nous le soldat, et ses compagnons. Et j’oublierai votre insolence… » parla l’homme en brun, calme, mielleux comme un serpent. Warlow eut envie de rire, non que c’était drôle mais parce qu’il voyait déjà bien comment cela allait se passer.

« C’est ça ouais… » . Il utilisa ensuite son communicateur pour lancer un message \\Valeria ? T’aurais pas idée d’un raccourci pour dégager de là ? \\. Il connaissait la station mais cette fille avait toujours eu le don d’aller plus vite que lui, à croire qu’elle avait un dispositif de téléportation dans son tiroir. Et puis si elle pouvait le guider, les guider à l’aide des écrans, cela ne ferait qu’accroître leur chance de survie parce que là, à part quelques caisses et des étals, il n’y avait plus rien. Sitôt la troupe débarquée la foule avait pris la poudre d’escampette. La tension montait, bientôt les premiers tirs allaient filer. C’était une évidence. Et il n’allait pas pouvoir utiliser son arme lourde, pas avec un bras blessé comme il l’était. Il eut une réponse, un maigre espoir.

« L’allée de droite est presque libre, prenez les corridors de service. » il jeta son badge à Darren, ils pourraient tenter de verrouiller une cloison au moins. Il lui adressa également un clin d’œil avant d’ajouter de façon purement moqueuse « Oh et pas touche à la fille, elle est à moi ! » .
Il ne comptait pas s’éterniser non plus, sa position n’était pas défendable. Mais s’il pouvait les diviser ce serait aussi bien.

« Tuez les... Pour moi… » dit d’une voix presque négligeante le nouveau venu, qui avait le droit à des “Patriarche de mes deux” marmonné régulièrement de la part de Warlow. Et les premiers tirs partirent.

*****

Il en avait vraiment sa claque cette fois.
Tout transpirant, le soldat était en train de prendre la route pour s’éloigner lorsque des tirs de zats l’avaient surpris. Logiquement, pour Darren, il s’agissait de Matt ou de Sheppard. Peut-être même la toubib. Et vu que ce tir venait, d’après lui, de son propre camp : Darren décida de ne pas se retourner pour s’éloigner d’autant plus vite.
Pourtant, son regard capta rapidement le petit cortège qui se matérialisait en face de lui. Le décorum ne ressemblait pas à l’environnement habituel. Ca faisait comme “plus officiel” ou “plus clinquant”. Suffisait de voir ce type arborant un grand insigne, on aurait pu le prendre pour un vieil inquisiteur masquant à peine son goût pour la pédophilie derrière une gueule raffinée. L’apparition soudaine de Warlow qui venait de le rejoindre à grande enjambée et le coup de semonce d’en face ne laissait plus de doutes : les festivités se préparaient entre deux forces opposées.

Expérimenté dans ce genre de situation, Darren se déplaça un peu plus sur le côté, s’écartant des lignes de tirs pour s’immobiliser le long du mur. Il chercha un instant la toubib du regard, espérant qu’elle se souvienne de ses consignes dans le cas où les choses tourneraient mal, puis il chercha ensuite un abri. Son regard s’arrêta sur l’étal le plus proche.
Ca ne retiendrait ni les balles, ni les blasts. Mais pour se mettre à couvert, ce serait déjà un début.

Pas besoin d’être calé en la matière pour comprendre qu’ils rencontraient enfin le fameux “Patriarche”. Le bras de fer s’était déjà lancé entre Warlow et lui. Si Darren avait pu douter un instant de l’engagement du chef de la sécurité, c’était preuve faite maintenant : il était bel et bien de leurs côté.

C’est étrange comme l’adrénaline a le pouvoir de couper le sentiment d’épuisement. Avec cette menace latente qui n’attend qu’une impulsion pour éclater, pour déverser la violence et l’agressivité partout, le soldat sent ses poils s’hérisser. Cette bonne dose de peur que seule la fierté virile empêche de reconnaître. Et la petite excitation presque malsaine du jeu de la roulette. Qui va survivre, qui va mourir…

Dans tout ça, Clive se sentait moins épuisé. Il savait simplement que ses jambes tremblaient sous l’effort et qu’il ne porterait plus Esfir comme ça très longtemps. Passer une demi-heure à porter quelqu’un sur son dos, c’est beau à jouer dans les films mais c’est si loin de la réalité…

Darren ne se décolla du mur que pour aller récupérer le badge. Il s’en empara de sa main libre sans un regard vers les adversaires et ne moufta pas. Le couloir de droite et les accès de service, via ce badge, ça ralentirait sérieusement les poursuivants. Merci Warlow.

Par contre, ce fameux couloir de droite, il se trouvait à l’opposé. Darren allait devoir franchir les lignes de tirs si ça jouait Far West prématurément. Le soldat fît un signe de tête en guise de remerciement puis attira l’attention de Keya. Il ne fallait pas qu’elle reste là si ça bardait. Sheppard et Matt auront besoin de ses services si ça tourne mal.
Le bonhomme était en plein milieu et en plein dégarni quand le chef de la sécurité lui glissa une dernière phrase. Darren saisit immédiatement la nuance et il s’esclaffa, de façon un peu surjouée c’est vrai, avant de lui répondre :

«C’est ce qu’on verra ! Que le meilleur gagne !!»

Un double dialogue.
Ca résonnait surtout comme une façon de lui dire bonne chance. Et surtout : qu’il avait intérêt à radiner son cul jusqu’au Jumper pour se barrer. Parce qu’avec la forte odeur de baston qui s’emparait de ce couloir de la mort, Warlow ne resterait pas longtemps à son poste selon lui. Et Val serait tout aussi éclaboussée, non ?

Les premiers tirs furent synonyme d’un départ sur la piste de course pour lui.
Clive bifurqua immédiatement vers le fameux couloir pour se mettre à l’abri hors des échanges. Dans le feu de l’action et parce qu’il était courbé sous l’effort, il gueula un gros «GIAAAA !!» pour lui intimer l’ordre de suivre.

Il fallait à tout prix qu’elle soit réactive et le suive également. Un médecin mort, c’était la fin des combattants de terrain. Impossible de savoir, sur ces quelques secondes, si Matt et John étaient montés directement au front. Si Keya l’avait suivi. Ni même s’il y avait déjà un premier mort.
Darren se focalisa sur son objectif et fonça vers la couverture.

Il y aurait été. Il aurait réussi s’il n’avait pas senti ce tir lui passer si près qu’il en sentit le déplacement d’air lui fouetter la tronche. La surprise lui arracha un cri angoissé à peine cohérent, limite comique, alors qu’il faisait un bond en arrière. Le poids d’Esfir l’emporta littéralement et Darren chuta sur le sol avec elle. Putain ! C’était passé près. C’était passé si près. Il aurait pu se prendre le projectile en plein dans le pif et se faire pulvériser la boîte crânienne !
Une part de lui s’en voulu de ne pas avoir su garder l’équilibre. Mais adrénaline ou pas, ça faisait tellement longtemps qu’il portait Esfir sur son dos qu’il ne pouvait pas espérer mieux. Ou alors il aurait fallu se doper avant.

«Gia !!» répéta une nouvelle fois Darren dans un cri en saisissant le bras de la Russe.
Ca flinguait à droite et à gauche. Et en gros couillon, il était en plein dégarni.

Pas le temps de niaiser. Et surtout, pas le temps de regarder ce qu’il se passe du côté de l’action. Clive tira sa protégée sans la moindre douceur par le bras, l’amenant vers la couverture de l’étal qu’il avait vu un peu plus tôt. La dernière fois qu’il s’y était pris de cette façon, comme un boeuf, il avait disloqué l’épaule de son contrat. Parce qu’il était deux fois plus massif et qu’il avait dû le traîner par accoup. L’absence de craquement le long du bras d’Esfir était la seule chose qui le rassura.


Keya Râman



Tout semble se dérouler comme il faut, Sheppard me donne les clefs du hangar, du jumpercat et on prévoit de se séparer pour mettre Esfir à l’abri en laissant les deux militaires se débrouiller. Mais là, je suis d’un coup en pleine fusillade. En pleine rue. Tout le monde a détalé et il semblerait que ce soit le Patriarche qui cherche à récupérer nos hommes. Ce n’est pas la première fusillade que je subis, j’ai déjà acquis quelques bons réflexes comme me mettre à couvert et suivre le militaire qui m’a à sa charge. C’est triste à dire, mais c’est toujours comme ça, j’ai mon escorte personnelle et en général, nous ne faisons qu’un. C’est une confiance aveugle qu’il doit y avoir et même si je ne connais pas Darren plus que cela, mon expérience fait que je lui fais confiance.

Je jette un coup d’oeil à mon partenaire, Esfir sur le dos et j’hésite à lui infecter la potion, seulement vu la tournure des événements, c’est peut être mes militaires qui en auront besoin finalement ! C’est le bordel complet, mais j’arrive à garder mon calme pour me concentrer sur l’essentiel : Darren. Il m’appelle, je l’entends et fonce sur lui d’un coup lorsque je le vois chuter emportant avec lui la jeune mécanicienne. Je toruve à la dernière seconde une autre couverture, merdique certe, mais l’impro ca donne souvent ça. Clive tire la fille par le bras et une fois que la salve de coup se termine, je m’élance à mon tour à vive allure. Je me jette au sol dans une glissade tend la main à mon camarade qui me rattrape et me tire vers lui pour me ramener à couvert.

«Gia ! A couvert !» S’écria-t-il en l’empoignant à la volée. C’était sûrement inutile de la contraindre à un mouvement qu’elle faisait déjà. La jeune femme lui avait bien dit avoir survécu à des affrontements de ce genre, Darren s’en souvenait. Mais dans cette situation, il se fichait de savoir s’il en faisait trop ou pas.” Jsuis là, détends toi.”

Plusieurs autres tirs perforèrent le bois de l’étal qui formait comme un comptoir de bar. Plus pourrie comme protection, tu meurs. Ca servait surtout à les dissimuler du type qui les visait. Déjà quelques trous garnissaient leur proximité immédiate. Tôt ou tard, il finirait par comprendre qu’ils étaient quasiment couché. Une volée de projectile au pied du couvert et ils étaient morts.


«Ca va ?» questionna Darren sans vraiment attendre de réponse.
Il vérifia rapidement l’état d’Esfir qu’il recouvrait quasiment de son propre corps comme écran puis se reporta vers la toubib.
Son esprit turbinait à fond. Il fallait atteindre ce coude de couloir pour extraire Esfir et Keya de ce joyeux bordel. Ce n’était peut-être pas le débarquement de Normandie avec les mitrailleuses et les obus. Mais ces échanges plus softs restaient tout aussi intimidants et dangereux.

Une petite lumière se fit à ce moment là dans la tête du soldat. Warlow lui avait donné le pass sous le nez des hommes du Patriarche avec les consignes. Pas étonnant qu’un ou deux petits malins se soient préparés à l’intercepter d’emblée. Et à entendre ces tirs nourris, les mercenaires ne s’étaient pas contentés de rester plantés là comme des pignoufs. Ils avaient dû se répartir sur différents couverts et postes de tirs.
«T’es armée ?» lui demanda-t-il avec un léger sourire.” Toujours. J’ai un Zat.”
Darren se recroquevilla quand une deux balles de plus ajoutèrent l’effet gruyère de leurs couverture.
«Bon écoute, je vais porter Esfir et tu vas me suivre. Quand ce con va s’arrêter pour recharger, tu vas te servir de moi comme bouclier et l’arroser pendant notre mouvement.»” Entendu.”

Le soldat veillait à parler fort pour couvrir la pétarade. Distinctement, histoire que sa collègue comprenne bien le principe. L’avantage d’avoir une toubib qui avait connu l’intervention sur les théâtres d’affrontements, c’est qu’elle lui prêterait probablement une oreille directe, sans panique. Il se rappelait que c’était une chirurgienne, c’était une pro.
«Ca fait rien si tu le loupes. Faut juste lui faire baisser la tête jusqu’à ce qu’on soit à l’abri, d’acc ?»” Je vais y arriver.”

Ca l’emmerdait de laisser les copains se bastonner tout seuls.
Mais chacun son rôle. Matt et Sheppard ne pouvaient pas se battre efficacement avec le médecin et Esfir dans les pattes. Et c’était le job de Darren de faire en sorte que la toubib et sa protégée ne soient pas touchées. C’était comme ça… Chacun son rôle. C’est bien pour ça qu’il n’avait pas pris d’arme d’ailleurs. Généralement, quand on protège le VIP, c’est l’exfiltration qui prime, pas le défouraillage façon Rambo.

«Oublie surtout pas de rester dans mon dos, comme bouclier. A ton signal...»
La fin de sa phrase mourut dans un râle plus faible tandis qu’il prenait Esfir dans ses bras, sa main droite serrant toujours fermement le pass. Désormais agenouillé derrière la passoire en bois, une russe dans les bras façon Roméo, le soldat présentait son dos à la toubib et n’attendait plus que son ordre pour y aller.

Sans poser de question je fais tout ce qu’il me demande, le coeur qui bat à 100 à l’heure certe, mais l’adrénaline fait que j’obéis sans réfléchir. Je prends mon Zat, le tien fermement et après un dernier regard à Darren, je m’élance ! Comme il me l’a dit, je me sers de lui comme bouclier et les deux yeux ouverts je vise nos ennemis du mieux que je peux. Ces connards doivent rester têtes baissées le temps que nous atteignons ce fichu couloir.” On y va ! ”




Matt Eversman



L’arrivée du fameux Big Boss et de son escorte aurait pu être le début des emmerdes mais ce serait oublier que rien ne s’était passé comme il le fallait depuis le début. Ce n’était pourtant pas de la faute des membres de l’équipe. Chacun avait joué son rôle, fait de son mieux mais le sort semblait s’acharner. S’ils avaient récupéré Esfir, il manquait encore Hailey. La discussion semblait vouée à l’échec. Ca allait péter d’une seconde à l’autre. Heureusement pour lui, les gardes semblaient bons à rien ce qui lui permit de dégainer un M9 dissimulé et d’ouvrir le feu en direction de la troupe les forçant ainsi à trouver un abri.

Les munitions n’étant pas illimitées, le Ranger ne pouvait se permettre de gâcher les balles dans un tir de suppression. C’est là que son fusil d’assaut aurait pu leur apporter un avantage colossal les clouant à couvert leur permettant ainsi de filer. Ce n’était pas avec son pistolet qu’il risquait de les fixer en place. A défaut, il se rattrapait avec la précision des tirs. Chacune atteignant sa cible que ce soit un bras, une main, une jambe laissée à découvert ou même un torse lorsqu’un ennemi se montrait bien trop intrépide.

A défaut de pouvoir abattre le Patriarche, il leur fallait mettre à l’abri Esfir. Devant eux, Darren semblait s’occuper d’elle ainsi que de la médic retrouvant de vieux réflexes. A eux de couvrir sa fuite et leur permettre la meilleure des retraites. Rien de tel qu’un bon fumigène dans un couloir pour les dissimuler. Eversman en dégagea un avant de le dégoupiller et de le faire rouler en direction des positions ennemis.

«FUMIGÈNE » Gueula-t-il à ses coéquipiers pour qu’ils sachent à quoi s’attendre et puisse profiter de son effet au mieux. Un sifflement fut émis avant que la fumée épaisse n’envahisse l’espace clos. Le Ranger profita de la couverture offerte pour se rapprocher de Darren et ses drôles dames et ainsi les couvrir.

John Sheppard


Finalement, ils n’iront pas voir les belles prisons du patelin spatiale…Et cela n’allait pas manquer à John soyons clair. Matt avait son lot de fans qui déboulait avec une furieuse envie de les buter. Pourquoi donc ? Grande question, le Patriarche n’avait pas l’air d’aimer qu’on s’attaque à ses hommes de mains. Et il avait l’air d’en avoir rien à faire de la pseudo sécurité du coin.

Et dans ce début de galère et de combat en pleins poste de contrôle, le chef de ,la sécurité montrait son alliance, au moins une bonne nouvelle dans cette aventure ! Il n'allait pas être de trop ! Sans plus attendre, John avait dégainé ses deux pistolets M9, donnant un peu le change en face de cette petite armée… mais faire le cow boy n’allait pas être une solution à long terme… La porte de sortie de Warlow était bienvenue. Mais avant, il fallait qu’ils se rejoignent ...Un coup d’œil vers son soldat l’informa que celui-ci allait utiliser l’un de ses petits « chouchoux », (une grande histoire d’amour entre Matt et les fumigènes) pour couvrir la fuite des autres membres de l’expédition. Parfait ! Un abri devenait maintenant vital pour ne pas tousser et être dans le flou total, le colonel trouva un bureau qui ferait bien l’affaire… mais avant de s’y précipiter, il attrapa Warlow par l’épaule pour le projeter au sol contre un bureau non loin d’Eversman. Il serait con qu’il se fasse buter comme un idiot, alors qu’ils avaient besoin de mains pour dézinguer tout le monde. Oui vraiment, John regretta de ne pas avoir une escouade avec lui !

// Darren repli immédiat dans le corridor maintenant ! // ordonna-t-il quand le fumigène fut activé pour couvrir leur fuite.

Il était tenté de couvrir leur fuite avec une grenade,... mais ce n’est pas le genre de bonne idée si Warlow veut revoir sa chérie du moment.
« Vous avez quoi en explosifs ? » s'inquiéta John, en regardant son soldat. Le Patriarche était venu en personne, il offrait donc un ticket VIP magnifique pour reprendre Hailey. Et tant pis, niveau discretions ils avaient foiré et avec cette attaque ils ne pourraient pas rester longtemps ici sans se faire harceler par les hommes de mains du patron de la cité. Autant neutraliser cet homme et de l’utiliser pour Hailey.
«Me reste un flashbang, Chef. » Répondit-il en retour. C’était assez léger par rapport à l’équipement lourd habituel mais avec cette histoire de couverture.

Un flash ? Sur le coup il avait presque envie de lui rouler une pelle tellement il était content d’entendre ça ! Avant de donner son idée et donc son ordre, John vérifia que Darren était bien passé et commençait à fuire.
« Parfait ! Balancez le, on profitera qu’ils soient à terre pour neutraliser les gardes et prendre le Patriarche. »

Il regarda Warlow « Fermer vos yeux et bouchez vous les oreilles. » fit-il. Il se mit en position, pour éviter d’être pris à son propre piège.
L’ordre donné, Eversman délaissa la couverture pour déloger l’explosif de son emplacement, portant la main sur la goupille. Un regard rapide en direction des ennemis pour évaluer la distance de lancer avant de tirer brusquement et de la jeter sur leurs positions.

«C’est parti ! GRENADE ! » Un joli lancer faisant honneur à ses années de joueur de football américain avant de retourner pour se protéger crâne et oreilles en attendant l’explosion. Même avec ça, on sentit les effets néfastes avec un bourdonnement auditif mais à moindre mesure. Eversman s’empressa de se remettre sur pieds lançant la charge en avançant vers l’ennemi le canon levé et neutralisant tout adversaire.

Le flash bang, c’est une véritable saloperie, mais bon, il était redoutable ! Le colonel, se leva au même moment que son coéquipier de galère, profitant de l'étourdissement et de l’aveuglement de leurs ennemis, pour faire un grand ménage ! Il fonçait vers le corps du Patriarche, le seul qui aurait la “chance” de ne pas y passer maintenant.



CODAGE PAR AMIANTE

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Ven 31 Jan - 18:37

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Station

Mordave
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


Environnement


La fumée avait rapidement envahit l’espace, agressant les poumons de ceux qui la respiraient, rendant la perception difficile voire impossible mais pour autant les tirs continuaient du côté des agresseurs. Il n’y avait pas besoin de voir pour des rafales, pour maintenir une pression constante, surtout lorsque l’on disposait des munitions requises. Elles étaient toutefois imprécises et malgré les tirs qui sifflaient, déchiraient les toiles des étals, se plantaient dans le bois, s’enfonçaient dans le métal, crevaient occasionnellement des conduits qui gémissaient à leurs tours, Darren et Keya purent exécuter leur plan et se déplacer avec Esfir dans une relative sécurité. Une balle effleura la joue de Darren, laissant une estafilade infime, sans gravité. Ils allaient pouvoir s’enfuir via le corridor proposé par Warlow, avec la maigre satisfaction d’avoir fait mouches sur quelques ennemis.

Mais alors qu’ils approchaient du but, un tir atteignit Darren à la jambe gauche, traversant le muscle en évitant l’os. La douleur lui saisit la jambe alors qu’il s'apprêtait à s’appuyer dessus et il s’écroula emportant Keya dans sa chute moins d’un mètre avant d’avoir atteint le corridor. Il avait encore la force de se relever et de se trainer mais il n’allait plus pouvoir porter Esfir. Il allait falloir qu’elle se secoue et marche, ou que quelqu’un d’autre la porte. Pour ne rien arranger quelques types sur la gauche approchaient de leur position, pour leur barrer le passage.

Au même moment, un flash aveuglant et un bruit assourdissant retentit, nul doute que Matt s’était amusé avec un autre de ses petits joujoux! Heureusement, leur course les avaient assez éloignés pour ne pas être complètement sonnés, par contre, la chute toute récente ne leur avaient pas laissé le temps de se protéger les yeux ou les oreilles, ils leurs faudraient quelques secondes pour retrouver une vue et une ouïe correcte.

Quant à Matt et Sheppard, leur plan pour s’approcher du Patriarche et le capturer semblait devoir fonctionner. Warlow avait d’abord voulu protester contre son envoi musclé au sol avant d’adresser un regard de remerciement à Sheppard, puisque, mine de rien, il avait peut être évité de se faire canarder ainsi. Il obéit machinalement quand Sheppard lui annonça la procédure pour le flash, serrant les dents lorsque le bruit vint lui lacérer les tympans. C’était une arme désagréable, qui frappait sans discernement le lanceur et la cible. Toutefois elle était efficace car les tirs cessèrent temporairement, permettant une avancée rapide en direction de là où se trouvait le Patriarche, si sûr que le nombre lui offrait l’avantage.
La charge le surprit, et ses hommes se mirent à tomber comme des mouches, encore sous l’effet de la grenade. Il y en avait encore assez, qui tentaient de stopper l’avancée vers leur chef mais Matt et Sheppard étaient déjà sur le Patriarche et pouvait enfin mettre le grappin dessus, ce qui eut pour effet instantanée (ou presque) de faire cesser les tirs.

« Vous n’allez pas vous en tirer comme cela… » un fond de fierté mal placé peut être le poussait à jouer la carte de l’assurance, de continuer son rôle menaçant mais il ne paraissait plus aussi certain de ses chances de s’en sortir vivant. Il avait le regard furieux, rivé sur le propriétaire de l’arme pointé sur lui.

---- CONSIGNES ----
Keya Darren : Vous êtes au sol, 3 hommes du Patriarche avancent dans votre position, leur démarche est lente, sans doute encore sous l’effet du flash, mais étant plus proche de vous que de la déflagration, ils sont moins affectés que leurs copains et représentent une menace.

Darren : ta jambe ne peut plus te permettre de porter Esfir. Tu peux encore marcher mais plus courir.

Keya : La blessure de Darren te paraît sérieuse. Tu peux tenter d’intervenir déjà pour empêcher un saignement trop important. La balle a traversé, et le trou parait “propre” mais difficile de savoir si une artère est touchée ou non mais il y a tout de même pas mal de sang, pas au point de t’inquiéter pour autant.

Sheppard et Matt : vous avez pu avancer jusqu’au Patriarche et pouvez vous en emparer et tenter de négocier sa vie contre celle de Hailey. Néanmoins, restez prudent, deux de ses hommes encore sonnés pour l’instant sont derrière vous.



CODAGE PAR AMIANTE


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Matt Eversman
Caporal
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√ Date de naissance : 22/01/1990
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Ven 31 Jan - 19:44

Matt Eversman
Matt Eversman


La forte détonation eut lieu. Eversman s’empressa de se remettre sur pieds lançant la charge en avançant vers l’ennemi le canon levé et neutralisant tout adversaire. Il n’y avait pas de précipitation dans l’acte. Rien ne servait de courir et d’oublier une cible qui vous achèvera. C’était une mécanique bien roulé. Il avançait à pas rapide, presque collé sur le mur de droite et ouvrait le feu dès le moindre mouvement suspect. Un coup d’oeil vers la gauche permit de s’assurer que son supérieur faisait de même.
La progression était rapide, maîtrisée comme si ce n’était qu’un exercice. Les deux n’avaient pas besoin d’échanger, avançant à la même vitesse et se protégeant l’un l’autre en neutralisant tout adversaire qui tentait d’intercepter l’autre. Un vrai duo et non plus le duo explosif qu’ils pouvaient former depuis quelques temps. Là, il y avait une vraie complicité retrouvée. Le Patriarche en ligne de mire, pas question de s’interrompre avant d’avoir atteint la cible toute désignée. Ce fut Sheppard qui s’empara de lui. Le premier sur la cible mais aussi le privilège du Chef. Eversman se décala d’un pas sur le côté tenant en joue les différents sbires.
«Posez vos armes ! Maintenant ! » Gueula-t-il aux ennemis gardant le canon levé. L’apparition de deux nouveaux ennemis dans le dos l’obligea à modifier la position afin de les garder dans la ligne de mire.

John Sheppard


John apprécia grandement cette complémentarité retrouvé avec Eversman. Cela faisait un bien fou d’avancer sans se soucier de ses arrières et de faire de même. Le ménage était fait et même si de nouveaux ennemis arrivaient ils avaient leur objectif : le chef. John le releva sans ménagement, se mettant derrière lui pour lui coller son arme sous la nuque. Il en avait que faire de la menace de cet homme d’âge mûre, s’il a de la chance il ne mourra pas de son pistolet aujourd’hui.
« Exécution ! » grogna-t-il pour presser un peu tout ce monde ! Pas besoin de plus niveau menace, ils avaient leur chef et si les soldats voulaient faire leur héros, Le Patriarche aurait une balle dans l’une de ses quatre articulations.
Les deux hommes restés au sol auraient sans doute pu faire échouer tout ce beau petit plan, mais c’était sans compter sur la réactivité d’Eversman et surtout sur les effets quasi dévastateur d’un flash bang lorsqu’on y était pas préparés. Ils avaient mis trop de temps pour reprendre leurs esprits et se relever et maintenant le soldat les tenait en joug, l’un d’eux aurait pu tirer sur Eversman, l’homme n’aurait pas pu les abattre en même temps... mais l’autre tenait le patron et s’il avait la gâchette facile, il pouvait lui faire exploser la tête à la moindre détonation. Les quelques hommes encore debout en face de Sheppard eurent vite fait le même calcul, malgré le nombre de leurs canons... celui du fameux “Loup” était bien trop proche de la tête du Patriarche... alors, ils obtempérèrent tous, lentement.
Le plus hardi d’entre eux s’avança d’un pas,après avoir lancé un regard en coin vers l’un de ses hommes, il tenait les deux mains devant lui, bien visibles.

Lâchez le !

De trois quarts par rapport au Colonel, le Ranger lançait des regards réguliers vers l’avant pour s’informer de la position ennemie mais aussi de leurs réactions. Jamais plus d’une rapide seconde pour éviter d’offrir une solution d’ouverture aux deux autres soldats. D’ailleurs les deux semblaient réticents à lâcher leurs armes, il dût donc se montrer un peu plus persuasif activant le faisceau laser de son arme. Un point rouge apparut alors entre les deux yeux de l’un d’eux.
«Vous, lâchez vos armes maintenant où votre Patriarche aura besoin d’une nouvelle rotule... »
Ils finirent par obtempérer devant la menace.
«Maintenant vous vous avancez doucement vers l’avant. Pas de geste brusque ! »
«//Darren touché, toujours opérationnel. Sommes poursuivis.//»
John resta stoïque, hors de question de lâcher cet enfoiré. Il avait de grands projet pour le parrain du coin. La communication radio de Darren, confirma à John qu’ils avaient tous eu le malheur de se frotter à un chat noir avant de partir…John avait eu l’impression d’avoir fait le ménage avec Matt, les hommes du patriarche sont doués en cache cache apparemment… Il n’y avait pas trente six mille solution, pour soutenir l’équipe en retrait...
Au vu de la technologie du coin, ils devaient bien avoir des équivalent de la radio, sinon la voix serait la solution. Le regard de l’homme se décala sur le fond de la pièce ou devrait être Darren et les deux filles… ils avaient pu se mettre aux abris, mais pour combien de temps ?
« Rappelez tous vos hommes. Sans exception. » dit-il froidement au Patriarche. Son ton était suffisamment persuasif pour laisser sous entendre que la fameuse rotule mentionné par Eversman allait sauter.

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Lun 3 Fév - 19:37

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Keya Râman


On y arrive, mais au moment de la dernière seconde, celle qui nous aurait permis de nous retrouver protégés dans le corridor, je sens un poids qui m’emporte au sol : Darren vient de chuter. Je me dégage rapidement, le stress ou un réflexe j’en sais trop rien mais en tout cas j’attrape le bras de la mécanicienne et la tire jusqu’à moi tandis que je viens tout juste de me mettre à l’abri. Je n’ai pas le temps d’aider le militaire qu’il se relève pour le rejoindre. Assise à même le sol, adossée contre un mur, je reprends mon souffle à grandes bouffées. Mes yeux se posent sur mon compagnon et sur le sang qui s’écoule de sa jambe.
”Darren tu es… ”
Un bruit assourdissant, les yeux et les oreilles perturbés… Ca ne s’arrête jamais bon sang ! Une grenade flash ! Tout va très vite, tout se joue sur les réflexes, sur l’efficacité, sur l’expérience. Et quand je vois les trois hommes du Patriarche qui avancent vers nous pour nous éliminer, je me dis que c’est la fin, j’ai Esfir dans les vapes, Darren blessé...

«...toujours en vie !» compléta à la volée le militaire.

En réalité, il était sur ce point de bascule où il manquait de paniquer.
C’est dingue l’impression que ça fait de recevoir une balle. Comme un horrible coup de marteau. C’est bien trop bref et rapide pour sentir la moindre douleur sur l’instant. Mais la surprise passée et le constat alarmant réalisé, comme il le faisait en mirant sa main pleine de sang, c’était la dégringolade. C’est sur les quelques secondes suivantes que les tremblements venaient, le début d’un état de choc, en réalisant qu’on était blessé et que c’était potentiellement la fin de l’aventure.
Darren n’était pas un surhomme. Il avait répondu en essayant de faire de l’humour, genre “touché mais pas coulé ! Mouhahahaha !”. Si la parole y était, le regard trahissait cette appréhension légitime, humaine. Il avait peur...
Il ne se tiendrait pas que ses mains auraient déjà saisi le col de la toubib, la secouant comme un prunier, en lui beuglant dans les oreilles “AHHHH ! PUTAIN, JE SAIIIIIIIIIIIIIGNE !!! SAUVE MOI !”.
Mais pas le temps pour ça. Pas le temps !

Déjà, dés qu’il avait comprit que sa jambe ne répondait plus, il avait fait une roulade tant bien que mal. A mille lieux d’un quelconque mouvement adroit ou recherché. L’homme s’était “jeté” derrière sa couverture au lieu de chercher à faire une pirouette de cowboys. Parmi les centaines de sentiments contradictoires qui lui traversa l’esprit, le jeune homme eut de la reconnaissance pour Keya. Elle avait formidablement bien réagi en prenant le relais et en tirant Esfir sur ce dernier mètre.

Le pilier, malgré tout, c’était lui.
IL NE DEVAIT PAS FLANCHER !
Cette phrase, il se la répéta en bouche. Il se l’enfonça dans le crâne si fort qu’il s’en serait causé une violente migraine. Alors en rabaissant sa main après ce trait d’humour moisi, il se pencha pour faire dépasser son bras de la couverture et récupérer le pass qui avait glissé au sol. Une volée de projectiles percuta l’architecture métallique l’instant d’après, poussant Darren à se tasser un peu plus contre la toubib. Une seconde de plus et il y laissait sa main. La jambe ça ne suffisait pas...
«BANDE DE CONNARDS !!!»
Ca lui avait échappé. Sans attendre, il tendit le pass à sa collègue. Il était toujours assis dos au mur lorsqu’il lui intima un ordre presque autoritaire :
«Tu me rafistoleras plus tard doc. Emmène là !»

S’il déplaçait Esfir ensemble, ils ne feraient rien de plus qu’offrir une magnifique cible à leurs poursuivants. Deux dos magnifiquement à découvert pour des types qui savaient se servir de leurs flingues : la mort assurée. Sheppard et Matt n’avaient manifestement pas pu s’en charger et il était hors de question d’abandonner Esfir. Il ne lui restait plus qu’une solution...faire obstacle.

Le boulot d’escorte était pervers. Le vice poussait parfois le garde à aller jusqu’à faire rempart de son propre corps et, même si une voix intérieure lui hurlait de ne pas le faire, c’était son job. C’était son devoir.
Il fît comprendre, par son geste, que la toubib devait aller ouvrir au plus vite le sas sécurisé, ne serait-ce que pour assurer la retraite de Sheppard et de Matt au cas où. Le tout en emportant tant bien que mal Esfir. C’était beaucoup demandé à cette chirurgienne, sachant qu’il était en train de refuser qu’elle s’occupe de lui. Mais dans le fond, ça servirait aussi à mettre ses deux protégées à l’écart. C’était la seule chose qui comptait.
«J’ai besoin de ça...pour les retenir.» conclut-il en pointant son zat du doigt.

Les trois ennemis n’allaient pas tarder à leur tomber dessus, pas le temps d’argumenter. La balle était dans le camp de la toubib et il espérait réellement qu’elle se chargerait d’éloigner Esfir sans chicaner.
Mais...il ne fallait pas se voiler la face.
Seul contre trois ennemis expérimentés, amoindri par sa blessure. Il en toucherait qu’un. Deux à la rigueur. Mais il n’y survivrait pas, c’était une quasi certitude. Il fallait être réaliste.
Dans le feu de l’action, Darren n’avait pas le temps de se lamenter sur son sort. C’était déjà arrivé et ça se reproduirait forcément s’il survivait. L’ennemi devait être retenu à tout prix, quitte à s’offrir comme cible de choix. Alors il tendait sa main pour réceptionner le zat.
D’un geste vif, il appuya sur l’émetteur de sa radio pour déclarer distinctement.
«//Darren touché, toujours opérationnel. Sommes poursuivis.//»
Il fallait que ce soit rapide et concis. Tout était dit.
”Ca va faire mal Darren... ” et PAF ! Une seringue Xstat directement dans le trou ! Pendant qu’il réfléchissait à autre chose, j’avais prit de mon sac cette sublime seringue. La mort la plus fréquente et la plus bête sur le terrain c’est l'hémorragie alors il est hors de question que ca arrive à mon co-équipier. Bandage, suture, médocs et autres, on verra plus tard même si sincèrement je suis inquiète pour lui. Mais il m’a donné un ordre et je dois obéir pour sauver notre mission, je n’ai aucun remède miracle contre les balles….”Les retenir ne veut pas dire te sacrifier.” Alors sans plus tarder, je m’exécute, saisissant la mécanicienne par le col prête à la tirer avec moi jusqu’à la prochaine étape.


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Lun 3 Fév - 19:40

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Environnement



Les hommes du Patriarche hésitaient... mais le Patriarche reprenait conscience de la situation, ses oreilles avaient enfin cessé de bourdonner, il tenta de se dégager de la prise de Sheppard mais sans succès, il invectiva alors ses hommes.
« Tuez les moi ces merdeux!»

L’un des hommes devant Sheppard esquissa un pas mais les mains vide bien en vue.
« Monsieur, son arme est trop près de vous...Qu’est ce que vous voulez ?»
Sa dernière phrase s’adressait à John.

Au même instant derrière Sheppard, un des hommes repris courage, ou alors était ce simplement la stupidité de vouloir obéir quelque soit l’absurdité des ordres... quelqu’en soit la raison, il sauta sur l’arme qu’il venait de poser au sol, avant de prendre un nouvel appui pour se jeter sur Matt, tentant de le prendre par surprise et se servir de lui pour imposer un statu quo.

PAN.

Il n’y avait eu aucune hésitation du côté d’Eversman qui venait de presser la détente l’envoyant rejoindre ses ancêtres d’un tir mortel. Le second fut aussitôt mis en joue, prêt à en faire de même s’il tentait de jouer au con à son tour. L’heure n’était plus à l’échange de politesse, surtout avec l’appel radio de Darren.

« Menace neutralisée.»
Alors que le Patriarche et ses hommes occupaient notre duo de choc, les hommes approchaient toujours de Keya et Darren, celle ci eut tout juste le temps de retirer l'aiguille de la jambe de ce dernier, que les trois hommes étaient sur eux. La médecin eut le réflexe d’attraper Esfir par le col et de la tirer vigoureusement en arrière tout en passant le pass sur la serrure qui libéra le passage dans le couloir de service, mais elle assista horrifié à l’attaque qu’essuya son coéquipier.

Le militaire eut le temps de zatter deux de ses assaillants, mais le troisième parvint à le saisir à la gorge et à le désarmer.
L’affrontement n’avait durer que quelques secondes, ne laissant pas la moindre ouverture à Keya pour intervenir, couchée à ses pieds, Esfir regardait la scène, les yeux mouillés, tremblant à nouveau comme une feuille. Les deux femmes étaient tout juste dans l’ouverture du couloir, entre elles et Darren, les corps inertes des deux autres hommes du Patriarche...et leurs armes.

Le soldat qui tenait Darren le tira sans ménagement en arrière sur quelque pas, histoire d’être en vue de ses collègues et des autres militaires.
« On tient un de vos hommes! Lâchez le Patriarche ou on le descend !»
Le Patriarche manquait pas d’air de faire le mariole en tentant de se dégager du colonel. Il pouvait toujours essayer, il avait une prise bien ferme ! Et son soldat qui demande ce qu’ils veulent, n’avaient-il pas comprit ? Vraiement...
PAN !
Une seconde détonation, ils n’avaient pas bien compris en fait qu’ils avaient en face d’eux... Matt venait de descendre un mec sans sourcilier et John avait tiré comme promis une balle dans la rotule du leader. Le forçant à se mettre à genoux et d’appuyer son articulation blessée contre le sol.
« Dernier avertissement ! Rappelez tous vos hommes et lâchez le miens. » dit- froidement. L’arme était pointée toujours sur le Patriarche, mais avec l’angle, elle se trouvait sur sa tempe.

Braquer le Patriarche fonctionnait. Ses hommes hésitaient sur la démarche à suivre et la balle dans la rotule ne fit que les pousser à plus de prudence. La suivante pourrait bien faire gicler la cervelle de leur patron un peu partout. Hors s’il y en avait qui ne travaillait que pour l’argent parmi eux, la majorité lui était férocement fidèle. Toutefois pendant l’espace d’un instant, ils eurent l’espoir de bloquer la situation grâce à leur compagnon qui avait su prendre Darren en otage. Hélas pour eux, il y avait une toubib en furie dans l’équipe. Comme quoi cette engeance démoniaque n’était pas juste dangereuse avec une aiguille entre les mains !!!

Alors, l’un des hommes du Patriarche, celui qui avait le plus l’air d’être le gradé du lot, prit une décision. Il était tant de sauver les meubles.
« Désolé monsieur. Hors de question de vous laisser crever pour ça… Baissez vos armes, maintenant. » lança t’il à ses troupes, qui obtempérèrent. C’était après tout la seule façon de débloquer la situation. Le Patriarche ne la ramenait plus, se concentrant uniquement sur deux pensées : ne pas s’humilier en se tordant de douleur et sur les multiples façons de se venger de l’affront. Quand il serait libre, certains allaient déguster…
« Vous voulez quoi ? »

Et pendant qu’ils discutaient, Warlow réapparut, sortant de derrière une pile de caisses depuis lesquelles il avait fait en sorte de couvrir les Atlantes, en évitant de finir trouer comme une passoire. La situation avait l’air maîtrisé et se cacher n’allait plus servir à grand-chose, surtout que désormais la sécurité allait vouloir jouer à la cavalerie. Jugeant que sa présence serait plus utile à Darren et Keya, il s’approcha d’eux, lâchant comme si c’était une plaisanterie :

« Besoin d’aide pour marcher le musicien ? »


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Mar 4 Fév - 13:50

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J’ai tout vu. Maintenant je suis avec la mécanicienne, dans ce fameux couloir de service et je la sens qui tremble. Darren est blessé, il vient de se faire piéger et j’ai l’impression que la situation tourne au vinaigre alors que nous y étions presque. J’ai les boules. Voir Darren menacer ainsi par un type comme lui, ca me met en colère, je sens la rage qui monte en moi, probablement aussi le raz bol, la peur, l’envie de vite retrouver Hailey. Je sais que si je laisse ne serait ce qu’une seconde de réflexion à Darren il saura alors réagir.” // Occupez-le en lui parlant j’arrive par derrière !// En fait, je suis déjà debout et en train de courir discrètement vers le duo à l’abri de son champ de vision. L’ennemi est occupé à parler avec le reste de mon groupe il ne me voit pas arriver pourtant j’arrive comme une furie et brusquement, je me jette sur lui au niveau de la taille pour l’entrainer avec moi dans une chute digne des plus grands joueurs de rugby. Je suis Wonder Woman, mais en plus foncée.

Deux types neutralisé, ce n’était pas si mal pour un soldat à la patte folle.
Darren ne savait pas ce que la toubib lui avait injecté. Il ne s’était même pas attendu à cette réaction d’ailleurs. Mais quand l’ennemi débarqua avec la bonne idée de vouloir les surprendre, Darren avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour écarter Keya du danger. Il en restait plus qu’un qui se servait de lui comme otage, comme moyen de pression. Rendu à terre au pied de ce type, affaibli par sa blessure, le soldat Clive prit sur lui pour ne pas faire le rebelle. On le tenait au bout d’un flingue qui lui avait troué la cuisse de part en part, ce n’était pas le moment de jouer les héros.

La tête un peu basse, puisqu’on ne peut éviter le terrible sentiment d’humiliation qui découle de cette situation, Darren parvint à se contrôler et à considérer son environnement. Le patron tenait le fameux Patriarche à sa merci, les autres tentaient de le faire relâcher sa prise...comme s’il le ferait tiens !
“Oh oui, bien sûr, je lâche votre chef et nous nous ouvrons bien gaiement à votre ligne de feu. De bonnes vaches dans un couloir. Meilleur stand de tir on ne fait pas. Atlantis qualitat !”
Le colonel n’allait pas lâcher l’affaire. Ce patriarche, c’était son billet de sortie. Et où était Warlow d’ailleurs ?

Les deux mains prises sur sa blessure qui continuait de saigner, le soldat serra les dents pour batailler contre l’état de choc. Bon sang !!! Les types qui se prenaient une balle et repartaient gambader sur le champ de bataille aussi sec : c’était du flan ! Du fantasme ! Une balle ça fait MALLLLLL !
Le militaire en était sur cette pensée, la mâchoire crispée, lorsqu’il entendit un petit trot et un cri. Il y avait bien eu ce message radio mais il ne l’avait pas compris.

Tout se passa beaucoup trop vite. Un choc brutal, le pistolet de l’ennemi qui tire juste à côté de son oreille, ce qui le rend instantanément sourd de ce côté là. Darren poussa un cri mêlant la surprise à la douleur tandis qu’il plaçait l’une de ses mains en couverture contre son oreille. Sa première pensée légitime était d’imaginer que son bourreau laissait un dernier ultimatum. Mais lorsqu’il tourna son regard sur une étonnante lutte qui se passait à deux pas de lui, il ne trouva rien de moins que….LA TOUBIB EN BASTON ?!?

Non, il ne rêvait pas, c’était bien ça.
Keya s’était jeté corps et âme sur son adversaire. Ce n’était pas bien. Ce n’était vraiment pas bien qu’elle fasse ça et il allait devoir lui botter le train. Mais, plus personnellement, ça faisait plaisir d’avoir eu son aide ! Une vague de reconnaissance déferla en lui, remplaça la surprise.
Ni une ni deux, le militaire rampa jusqu’à l’arme abandonnée. Il s’en saisit et se retourna sur le dos, comme on lui avait appris à l'entraînement, pour pointer l’engin sur le fourbe.
Il était pourtant encore en contact direct avec la toubib. Elle se battait comme une acharnée. Pour un peu, elle lui grifferait la tronche et lui arracherait les cheveux qu’il n’en serait pas surpris tant elle s’y mettait sauvagement. Avec autant de mouvement, il ne pouvait pas faire feu sans prendre le risque de toucher Keya.

Darren patienta à contrecoeur.
Il se concentra sur sa cible en se fermant au reste de son environnement et il attendit son heure. Il attendit le moment pile, opportun, pour lui loger une balle dans la tête. Et ce moment là, il le saisit quand cet homme prit le dessus sur la toubib.

PAM !

Le projectile lui traversa la caboche en produisant une giclée de sang dégueu.
Mais il n’était pas certain, étrangement, alors il en tira deux de plus. L’autre passa inutilement dans son cou et la dernière se perdit dans le plafond.
«Cassons-nous !» fît-il en essayant de se redresser.
Il amena naturellement sa main vers le doc pour avoir son aide.
«Merci Keya...»
Ca ne changerait pas qu’une fois à l’abri et au calme, il lui botterait quand même le cul pour avoir risqué sa peau et transigé aux règles !
Keya Râman

PAN ! Ce son sonna la fin. La fin de cette embrouille. Je me suis jetée sans vraiment réfléchir, plutôt comme un réflexe et un instinct de survie. J’aurai pu ramasser une arme au sol mais il aurait pu la retourner contre moi et je ne sais pas m’en servir de toute manière. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, on s’est retrouvé au sol, j’ai essayé de me relever mais il s’est jeté sur moi, j’ai lutté je ne sais combien de minutes en lui arrachant la moitié de ses cheveux mais quand je lui ai mordu la main…. il m’a frappé au visage et là, ca m’a quelque peu bloqué, voire sonné. Jamais personne ne m’avait frappé ainsi. C’est à ce moment là que la balle a traversé son crâne, puis son cou. J’ai reçu du sang un peu partout, sur le visage aussi…
Quand Darren m’interpelle, il me tire de ma torpeur et je reprends immédiatement conscience du présent. Je me redresse en dégageant les jambes du morts et attrape la main de mon partenaire. En concentrant mon esprit sur autre chose, cela me permet d’avancer et de faire abstraction de la peur. Je passe sous le bras du militaire et le tire fort contre moi pour qu’il se tienne au maximum sur mes épaules. Il ne doit pas s’appuyer trop fort sur sa jambe et il doit se ménager. Je suis contente de voir qu’il est en vie… j’ai eu peur bordel…
Brusquement, le fameux Warlow apparaît la bouche en fleur devant eux en proposant son aide. En réalité, maintenir Darren n’est pas un problème, c’est porter Esfir le plus chiant. “ .Warlow…. trouve nous une sortie pour rejoindre le vaisseaux il faut porter la rouquine là bas et le musicien en lieu sûr rapidement. J’ai ralenti les saignements avec ma seringue magique, elle sert de compresse mais je vais devoir encore faire des soins. Ca va aller ? “Je force le militaire à se tenir debout et droit devant moi et d’une main je tiens son visage face au mien avant de regarder ses yeux. .“ Est ce que tu es avec moi ? “ J’ai perdu plusieurs soldats tellement bêtement que je commence à paniquer de perdre celui ci dès la première mission. La perte de sang est “contrôlée” pour le moment, mais je dois encore intervenir pour le stabiliser jusqu’à notre retour sur la cité.
«Pourquoi, tu es perdue ?» Se moqua gentiment Darren.
Il ricana puis essaya de s’appuyer sur sa jambe.
Quelle mauvaise idée ! Il réprima un élan de souffrance et s’accrocha d’autant plus à la jeune femme.
Quand on est le protecteur, c’est très dur de devenir un boulet. Il se servit de sa collègue devenue béquille pour ramasser le zat qu’il lui rendit. Quand au pistolet de l’ennemi, il le gardait en cas de nouvel affrontement.
//Secteur sécurisé. On se retire avec Warlow.// annonça-t-il à la radio d’une voix essoufflée.

Prendre une balle, ce n’était pas qu’une question de souffrance.
Le corps réagissait salement. Le rythme cardiaque montait pour compenser la fuite dans le système circulatoire, la victime se mettait à suer comme un boeuf. C’était sans compter l’état de choc naturel, qu’on soit militaire ou non, très difficile à ignorer. Le sol tanguait sous ses pieds, sa jambe tremblait comme s’il avait choppé Parkinson. Il respirait plus fort, plus vite. Pas besoin d’être dans un état grave pour ça, il suffisait d’avoir un trou quelque part !
Ce n’était pas la première fois qu’il se prenait un tir, et bon dieu, il ne s’y faisait toujours pas. Priorité : garder son calme, garder l’esprit clair.
C’était tellement facile à dire quand on était pas concerné. Mais là, Darren avait du mal.
Il poursuivit en compagnie de Warlow et Keya, jusqu’au sas, tout de même satisfait d’avoir rejoint Esfir. Ca allait pour le moment, l’objectif était rempli.
«On doit...y aller...» souffla-t-il pour les presser.
Son regard se riva dans celui de Warlow.
«Val...c’est la représaille...assuré...si elle reste.»
Il insista. S’il avait vu les sentiments que ce type portait pour sa blonde, les autres aussi. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure en fait. Que les hommes du Patriarche s’en prennent à elle pour punir Warlow, ce n’était même plus une hypothèse. C’était inévitable maintenant.
Il avait tenu tête à un mafieux. Il avait levé son arme contre eux. Gardien ou pas, la guerre venait d’être déclarée. Le petit couple avait tout intérêt à plier les bagages et accepter le billet à bord du Jumper que Darren leur avait proposé. Ca lui semblait logique.
Mais l’était-il réellement avec sa patte folle ?
Il ne savait plus trop...
«Tu devrais l’appeler vite...»
«T’en fais pas pour ça. C’est déjà sous contrôle...» répondit Warlow avec un léger sourire, guettant du coin de l’oeil que nulle autre gêneur ne se présente puis, dès que le groupe fut prêt à partir il récupéra Esfir, grinçant des dents. Aussi légère pourrait se dire un adulte, la demoiselle faisait son poids et lui était blessé. Toutefois cela ne l’empêchait pas de marcher, ni d’ouvrir la route avec un paquet gigotant jeté sur l’épaule.
«Venez. C’est par ici… Vous m’avez foutu un gros bordel…. Cela tenait désormais de la plaisanterie. Il détestait voir cet endroit qu’il avait mis des années à apprendre à connaître, à maîtriser prendre de nouveau le chemin de l’anarchie, du chaos, des vengeances et revanches puériles mais il se sentait aussi soulagé, et cela se voyait à sa tête, de ne plus avoir à se soucier de tout un tas d’embrouilles et d’imbéciles heureux.

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Mar 4 Fév - 19:36

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John était déterminé et son regard ne bronchait pas. Les minutes semblaient bien longues… les hommes du Patriarche étaient t’ils bêtes au point de ne pas oser mettre leur fichues armes à terre ? Une seconde rotule devait-elle s’envoler ? Même si, déjà, l’homme aurait bien du mal à se déplacer, il allait les retarder. Qu’importe...
Malgré la tension de plus en plus difficile, l’ennemi abaissa ses armes. John regarda son soldat et lui fit un signe de tête : « Ramassez les armes et mettez leurs de serflexs. » John voulait éviter toute tentative de rébellion inutile qui pourrait germer dans la tête de loyaux petits soldats voulant aider leur leader. Les atlantes étaient les pro pour ce genre de chose, alors pourquoi pas les autres ?

« Compris.» Affirma Eversman dégageant un premier serflex de son équipement tout en tenant les plus proches en joue. Les premières armes furent écartées du pied, renvoyées en direction de Sheppard avant qu’il ne procède aux premières mises à l’arrêt.

« Joue pas au plus malin. A genoux.» L’homme força le mouvement afin d’accélérer la procédure afin de passer aux suivants pour renouveler la manoeuvre. Il n’y avait pas d’accrocs, la procédure était maîtrisée dans chacun des aspects. Une fois les deux premiers au sol, l’homme dût se rapprocher du leader pour obtenir cinq autres jolis bracelets blancs et pouvoir continuer la manoeuvre.
L’appel radio de Darren la rassura, le plan allait enfin se dérouler correctement… Enfin peut-être.
« // Repli au vaisseau, soyez prêt à réceptionner // » dit-il sans plus de détail, Darren comprendrait… Bien entendu John s’inquiétait de l’état de son soldat mais ils n'avaient pas le choix que de le faire avancer et le mettre à l’abri lui et les deux femmes. Warlow allait pouvoir aider Darren.
//Reçu !//

Une fois fait, il pressa un peu plus sa prise sur le vieil homme.
« Bien. Vous allez demander à votre larbin du marché d’amener votre dernier achat au hangar des vaisseaux. La jeune femme à la peau sombre pour votre gouverne. Je vous conseille d’éviter les entourloupes, sinon votre petite cervelle retapissera les murs de cette cité volante ainsi que celles de vos hommes de mains. » John le secoua légèrement pour qu’il réagisse . Il devait bien avoir une manière de communiquer à distance.



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Jeu 6 Fév - 14:10

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Mourir pour une gonzesse, source potentielle d’informations même précieuse et de divers plaisirs plus ou moins pervers, n’avait pas l’air d’enjouer le Patriarche qui souffrait de sa blessure, et voyait son sang s’écoulait à un rythme régulier, inquiétant même. Une blessure par balle, qui venait explosait l’os, n’avait jamais rien de rassurant. Et si ce type qui le tenait en joug avait eu la froideur nécessaire pour lui en mettre une comme pur coup de semonce, il fallait s’attendre à ce qu’il tienne parole en lui faisant gicler la cervelle hors du crâne. Dans un raclement de gorge, il ravala sa fierté, optant sagement pour la vie. Il aurait tout le loisir de redorer son image plus tard.
« Soit. Je peux utiliser mon communicateur ? Il est à mon poignet gauche donc si je pouvais récupérer mes mains… !» demanda t’il tranquillement. Ce n’était pas parce qu’il renonçait à une acquisition qu’il allait se mettre à faire dans son froc. Il y avait des limites.

Sitôt eut il les mains libre qu’il releva sa manche, pianota sur un petit écran puis lâcha froidement un ordre « Je veux la fille dans le grand couloir des hangars. Maintenant ! » . Il n’attendit pas de réponse pour couper la conversation, considérant que l’obéissance de ses hommes lui était dû et naturel, du moins quand il n’était pas question de lui éviter une balle dans la tempe.

Rassurés sur le sort du reste de l’équipe, Eversmann et Sheppard pouvaient se mettre en route vers le couloir des hangars à vaisseaux. Sheppard releva sans ménagement le patriarche et le fit avancer comme lui à reculons afin de s’assurer que les gorilles du mafieux du coin n’essaient pas de jouer les héros. Pendant ce temps Matt ouvrait la voie veillant à ce que son supérieur ne croise pas d’obstacle.

Lorsqu’ils arrivèrent dans le couloir des hangars, ils découvrirent Keya, Darren, Warlow et Esfir qui se tenaient déjà devant la porte du hangar du JumpCat, quelques mètres plus loin derrière eux, plusieurs hommes armés entouraient une Hailey remontée à bloc, agacée d’être trimballée à travers toute la station sans avoir la joie de reposer ses côtes un petit instant. L’un d’eux interpella le groupe.

« On a amené la fille, libérez le Patriarche!»

Darren et Keya pouvaient voir d’autres hommes arriver par d’autres coursives, la seule issue libre était le jumper, il fallait espérer que l’échange se passerait sans heurt, récupérer une force de tir supplémentaire pour dissuader les hommes du Patriarche de jouer les héros ne serait peut être pas superflu, même si pour le moment la situation semblait devoir rester calme.

John Sheppard


Les mains du Patriarche furent libérées un cours instant, le temps qu’il fasse marcher son “communicateur” et c’est tout. John était glacial et son regard observait les environs durant leur progression. Parfois quelques regards ambitieux osaient les défier, entre un mélange de peur en voyant des inconnus trainer le leader du coin et la surprise. Sans aucun doute cette cité spatiale allait redoubler de commérages suite à cette scène stupéfiante. Le vieil homme galérait à se déplacer mais il devait prendre sur lui, souffrir dans un silence macabre, puisque le colonel l’aidait que très peu. Tel une sanction pour les dommages qu’avait reçu son équipe même si les véritables coupables devaient se rouler dans l’or qu’ils avaient obtenu pour la vente. Enfin qu’importe, le colonel avait hâte de rejoindre son véhicule et quitter cet endroit détestable.

Le colonel fut soulagé de voir le reste de son équipe (ainsi qu’un allié inopiné) déjà présent. Darren était blanc comme un linge par contre. Le colonel lui fit un signe avec ses doigts : le chiffres deux, demandant où était le second passager. Soit cette personne répliquait soit elle restait ici. John ne pouvait pas garantir sa survie, surtout avec la suite des événements. Sans plus attendre il actionna la télécommande, la porte du jumper s’ouvrit.
Il y avait déjà un groupe de personne armé, sans surprise, mais pas agréable. Ils tenaient une Hailey en sale état et en colère. Cela fit sourire un peu John de la voir si pugnace.

« Toi ! » dit-il en s’adressant au garde qui avait gueulé le premier. « Tu restes là avec la fille. Les autres vous foutez le camp. » Hors de question de laisser une mini armée dans le coin, ça serait un coup foireux. « Et magnez vos culs, votre chef a perdu suffisamment de sang. ». Tenant avec fermeté le pauvre homme, son arme était prête à agrandir une autres partie de son corps...

Le lieu d’extraction était enfin atteint. Ce n’était pas trop tôt avec ce type à la patte folle. Il avait eu de la chance, Sheppard ne lui avait pas imposé un rythme trop rapide pour ne pas avoir à le porter ou l’aider mais résultat l’ennemi avait eu le temps d’encercler leur position. L’autre équipe était déjà sur place. Darren était touché mais vivant, c’était là l’essentiel. La Doc s’acharnait sur lui, visiblement sur la jambe et Esfir était à ses côtés, vivante elle aussi. Ne restait plus que Hailey à récupérer et la mission serait enfin terminée. Ce dernier point risquait d’être le plus complexe. Cela l’étonnerait que ce type ne leur fasse pas un sale coup. La porte du vaisseau déverrouillée, Eversman s’y engouffra pour récupérer un fusil d’assaut. Une chance qu’il ait pensé à en préparer deux pour cette mission. Ce dernier était opérationnel et il put donc redescendre du Jumper avec celui-ci en main, s’approchant de la position du trio afin de les couvrir.

« Mettez-vous à couvert à l’intérieur. » Darren fut gratifié d’un tape dans l’épaule alors qu’il levait le canon pour tenir les adversaires en joue. D’un geste du doigt il activa le faisceau laser histoire de bien montrer qu’il visait pour tuer.

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Lun 17 Fév - 17:47

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Darren Clive

Soldat
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


C’est qu’il douillait grave avec le trou qu’il avait dans la cuisse.
Le jeune homme s’en voulait d’avoir été touché comme ça, aussi facilement. Il n’avait même pas pu essayer de se mettre à couvert, de fuir, n’importe quoi, même s’il ne pouvait pas espérer esquiver une balle. Ces cons-là tiraient bien et ça le rendait haineux. Lorsqu’il atteignit l’entrée du Jumper, il se laissa guider sur l’une des banquettes et posa sa jambe à plat dessus, soufflant doucement par la bouche dans l’espoir de gérer la douleur. La longue traînée rouge sombre qui venait de marquer la jambière jusqu’au talon le surpris et il manqua de paniquer en se demandant s’il ne faisait pas carrément une hémorragie.

Forcément, il était obnubilé par son état et avait tendance à se laisser embarquer. Heureusement, la toubib était là pour s’occuper de lui et il se laissait faire en songeant au signe de Sheppard. Deux...deux...AH ! Les deux passagers...et il n’en voyait qu’un.

«Warlow !»
Il chassa les mains du doc pour essayer de se lever dans sa direction. Peine perdue, elle ne l’entendait pas de cette oreille visiblement.
«Warlow...»

Warlow le regarda, se demandant bien ce qu’il allait pouvoir lui demander cette fois. La vue de ce sang faisait elle paniquer le soldat au point qu’il allait lui avouer quelques secrets, persuadé qu’il allait mourir ? Non… La demande était plus sérieuse… Enfin… Il fallait l’espérer ! Il avait suivi jusque là, et maintenant, tant que la situation ne se calmerait pas il était coincé avec les atlantes, sans aucune chance (ou en tout cas aucune qu’il entrevoyait) de prendre une autre sortie, une autre navette et disparaître quelque part dans l’immensité de l’espace. Il était donc résigné à les assister autant que possible, et continuer à tirer dans le tas si besoin était.
[color=darkgreen] « Oui ? »[color]
«Elle n’a plus le choix...le ticket de sortie c’est maintenant ou jamais. Il faut lui dire.»
[color=darkgreen] « Oui… »[color] c’était certain que désormais les choix étaient limités. Rester ici était synonyme de mort, pour lui d’abord mais aussi pour elle. Après tout il y aurait forcément des enquêtes, des traques pour trouver des complices et quelqu’un finirait par se rappeler leurs échanges, les mots qu’ils avaient pu échanger et qui les montrait comme des “alliés” des étrangers. [color=darkgreen] « Mais mieux vaut qu’elle ne vienne pas ici. Si elle se fait chopper, ils auront un otage. »[color]
«Faut nous faire confiance Warlow. Ils n’auront pas le temps de la chopper. C’est un voyage sans retour.»
[color=darkgreen] « Ah ouais ? Faut revenir dans le vrai monde mon gars… Ils sont quoi ? Deux à trois fois plus que nous ? Ils peuvent l’avoir. Je prends pas ce risque. Et elle a sa navette. Elle a uniquement besoin de passer par l’Anneau derrière nous pour être à l’abri. C’est bien plus sûr comme ça.... »[color]. Il avait eu le ton sec, n’aimant pas l’idée de mettre une personne chère en danger quand il y avait une option bien plus sûre. [color=darkgreen] « Faut vraiment que je lui envoie un mot ? »[color] dit il en prenant son communicateur dans un grincement de dents ; il y avait trop de variables dans cette histoire. Il fallait pas se planter.
«Un mot ?!? NANNNN !» ironisa Darren qui commençait sérieusement à être agacé par les réactions du type. «Elle sait juste que ça flingue de partout, que son mec est dans le lot, que ça pue salement pour sa gueule. Clair qu’elle a déjà tout le plan en tête et qu’elle attend pas du tout, bouffée par le stress, d’entendre enfin ta voix !!!»
L’argument se tenait. Mais il y avait toutes ses incertitudes… Comment savoir si l’ennemi capterait pas la transmission et se mettrait à bouger rapidement ? Darren avait toutefois raison. Warlow se devait de la prévenir. Il effectua un réglage pour sécuriser au mieux la communication puis l’appela donc, lâchant un message laconique. Il ne voulait pas s’embarquer dans un échange compliqué.
// [color=darkgreen] Hey. C’est Warlow. Je suis vivant mais faut se tirer de là. Tiens toi prête au départ, et si je suis pas là dans… dix minutes tu mets les voiles. T’en fais pas, je te retrouverai. [color] // et il coupa la communication. Pas de nom, un minimum d’indication cela devrait suffir à ralentir quiconque aurait écouté et offrir la seconde requise.
«Fallait lâcher le “je t’aime”.» fit Darren en secouant la tête. «C’était pile le moment pour faire carton plein.»
Pour toute réponse Warlow lui lâcha un sourire en coin, qui lui donnait une tête un peu étrange. C’était un peu comme s’il voulait rire tout en étant constipé ou pris d’une diarrhée furieuse. Evidemment il aurait pu mais en ce cas il aurait indiqué qui était son contact et ça, ça n’avait pas l’air d’une idée brillante.

Eversman finit par lui donner le coup de grâce avec son ordre de rester à l’abri.
« Mettez-vous à couvert à l’intérieur. » qu’il disait !!! Ah oui ?!? Alors qu’il était en train de s’éloigner, Darren lui cria en réponse à sa tape amicale :
«Hein ? Et te laisser faire tous les frags ?!? Même pas en rêve !!!»
Il se pencha pour récupérer le stunner Wraith qu’il avait déposé dans le compartiment pour la mission et supplia quasiment du regard la doc pour qu’elle le laisse partir.
«Juste une minute !»
Bon, outre la comédie et le petit jeu, Sheppard avait vraiment besoin de tout le monde s’il n’avait pas envie de se faire tirer dans le dos. Darren n’allait pas faire le tireur d’élite avec une jambe trouée, même soignée, mais il serait là et c’était important. Il comptait se mettre en position un peu en retrait, pas trop devant, histoire de pouvoir reculer sans ralentir toute la troupe. Mais ça ne marchait que si la doc voulait bien ouvrir ses mains ! Pas possible de la neutraliser à coup de stunner pour avoir le dernier mot.

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Mer 19 Fév - 15:17

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Station

Mordave
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


Keya Râman


Je suis les ordres, après tout maintenant c’est mon travail que d’être là pour soigner et d’être protégée par mon équipe. Une fois à l’intérieur et à l’abri avec Darren, je prends les choses en main concernant sa blessure. On pourrait croire que c’est quelque chose de courant et donc de facilement gérable avec l’expérience mais en réalité, pas du tout. Une blessure par balle est une des blessures les plus grave que l’on puisse rencontrer et vu les circonstances, je commence vraiment à m’inquiéter. La seringue “compresse” a fait son travail, même si la douleur est présente, le sang s'écoule très peu en dehors de la plaie et ça c’est une excellente nouvelle. Je découpe son pantalon pour voir de plus près et commence les premiers soins en faisant abstraction de tout ce qui se passe autour de moi. Si je retire ce que j’ai fait, je n’ai aucun moyen d’intervenir en cas d’hémorragie alors je désinfecte juste en surface, place une compresse propre et bande pour éviter qu’un élément étranger ne vienne infecter la plaie.

Je vois bien que le militaire est monté sur pile, qu’il est frustré d’être laissé “en arrière” et avant même que je ne dise quoi que ce soit, le voilà qui me supplie du regard. Que dois je faire ? La moindre aide qu’il apportera pourra faire pencher la victoire de notre côté donc….. “ Vas-y.“ Oui, je le laisse retourner au combat alors même qu’il ferait mieux de se reposer mais…. Je fouille dans mon sac et en sors une étrange substance et pas n’importe laquelle… j’hésite un moment avant de m’en servir parce qu’il s’agit d’un mélange unique et rare. Mais voir la douleur de Darren m’insupporte et dans cet état il ne sera pas des plus efficace. Pour sauver Hailey je pense qu’il est nécessaire qu’il l’ingère. Je me redresse et m’avance vers lui d’un pied ferme en ordonnant “Bois ça immédiatement et fais pas n’importe quoi s’il te plait.“ Je lui fais un clin d’oeil complice, parce qu’il ne sait pas ce qui avale mais il va très vite comprendre le petit cadeau que je lui fais.

Les dents serrées, Clive s’était juché sur une seule jambe. La main plaquée contre le trou qu’il sentait très bien à travers le bandage, il avait testé l’appui de la deuxième jambe et abandonna TRÈS VITE l’idée. Ca aurait été plus utile de sautiller, quitte à avoir l’air d’un con. Par chance, la Doc lui tendait un tube d’un liquide à l’aspect bizarre.
Darren était encore en train de le regarder, l’air hésitant, que sa collègue le rassurait sur le sujet.
«Si je me réveille plus tard, le pantalon baissé : je te fais enfermer !» déconna-t-il avant d’avaler d’une traite le liquide.

Juste après, Darren prit une position habituelle en terme de stratégie militaire. La base. Eversman couvrait Sheppard. Donc Darren se positionnait à l’inverse pour couvrir Matt. La formation prenait donc la forme d’un V inversé. Pour s’éviter les ennuis, il porta tout son poids contre le panneau par sa jambe valide et colla son stunner contre l’ouverture, l’autre main en appui pour stabiliser ses tremblements nerveux.
Mais finalement, ça ne s’avérait plus si utile que ça. Le jeune homme pouvait s’appuyer un peu mieux sur sa jambe et, plus il cherchait, plus il se disait qu’il pétait la forme.
//Position arrière-garde// lâcha-t-il très brièvement dans la radio.
En fait, il trépignait peut-être même d’impatience. Darren avait l’impression de pouvoir courir en portant Esfir sur ses épaules, avec son trou dans la jambe, sans perdre une seule goutte de sueur.
«De la drogue ! Raman, t’es mon ange gardien !» s’écria-t-il, un brin joyeux.

Environnement


Après l’injonction de Sheppard qui tenait son arme bien collée à la tempe du Patriarche, le garde chercha dans le regard de son chef, les ordres silencieux qu’il ne manquait pas de donner. Le colonel était encerclé alors que Matt s’était éclipsé dans le JumpCat, mais le canon était trop près de la tête du chef, et le doigt du militaire bien posé sur la gâchette... en tirant tous en même temps Sheppard n’aurait eu aucun espoir de s’en sortir...mais le garde n’osa pas prendre la responsabilité de ce choix qui pouvait coûter la vie du vieil homme.

Lorsque Eversmann réapparu armé jusqu’aux dents bientôt suivi par un Clive étonnamment en forme aux vues de sa blessure, ils découvrirent le spectacle des hommes qui reculaient doucement les armes baissées. Le chef des gardes leurs avait fait un signe semblant ordonner le replis, il avait néanmoins gardé deux hommes derrière lui, mais qui tenaient leur canon vers le bas.
«On fait chacun la moitié du chemin et on échange.»
La moitié du chemin, cela éloignait Sheppard de quelques pas de l’entrée du hangar, mais la distance restait raisonnable, et bien que les Atlantes jouaient les fortes tête, il n’était pas en nombre suffisant pour obtenir toutes les concessions.
Hailey avait du mal à cacher sa frustration de ne pouvoir botter les culs de ses geoliers, ce n’était pas le bon moment pour ça et son corps le lui refusait.

A l’intérieur du Jumper, Warlow montait la garde, s’improvisant dans un rôle de garde du corps pour les deux femmes. Sa radio retentit, la milice locale se décidait enfin à intervenir malgré l’absence de leur chef... mais quel était le couillon qui avait pris sur lui de remplacer Warlow aux commandes?! L’homme se tourna vers Keya l’air ennuyé.

[color=darkgreen] « La sécurité arrive... et ils ne prendrons pas position contre le Patriarche... ça va canarder sévère... vous pouvez démarrer ce truc ? Je vais aider vos copains.»[color]

Il laissa Keya seule avec une Esfir encore tremblante, mais consciente et parti prêter main forte aux hommes de l’équipe.
« La sécurité arrive, démerdez vous!»

----- CONSIGNES -----
Consignes pour le dernier round:
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Jeu 20 Fév - 20:05

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Lt Ryan

Briefing
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Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


On se serait cru dans une ville du vieux Far-West.
Sheppard était en train de s’avancer pour faire son changement d’otage dans un silence bien pesant. Le genre où tous ces types se défient du regard pendant que les dernières secondes de l’horloge - au bruit bien moyenâgeux - se tarissent. Attention, gros plan sur chacune des gueules, mais celle de Matt, au risque de choquer le public. N’oubliez pas le symbole “-18”. Puis dernier silence avant l’échange.

Le soldat se serait amusé à prendre tout ça en vidéo si la situation n’avait pas été si grave. Ou bien il aurait chambré Eversman sur sa dégaine de tueur à gage. D’ailleurs, le jeune homme secoua la tête en se demandant pourquoi il avait ce sentiment d’extase et d’euphorie. La réponse était évidente : la fichue drogue. Là, ça n’allait pas lui rendre service pour la baston. Seulement, il fallait se concentrer un max. C’était évident que l’égo du fameux Patriarche ne se calmerait pas avec un genou en moins. Quelque part, le type vendait et achetait des femmes. Ce n’était pas des tireurs de fête foraine qui allaient lui manquer.

Darren avait la certitude que l’endroit allait devenir une plage de débarquement dès que le flingue du patron quitterait ce tordu. Alors il dévia son arme sur le Patriarche, crevant d’envie d’être le premier à faire feu. Après tout, s’il assurait sa visée, il pourrait le toucher en pleine poire et faire taire les optimistes d’entrées de jeu, non ?

Non…
Ce n’était pas dans cet état là et avec un stunner Wraith qu’il ferait une grande différence.
Darren se mettait à carburer à cent à l’heure, l’angoisse remplaçant peu à peu la certitude jusqu’à ce que sa jambe cogne dans quelque chose. Un petit bruit de verre très caractéristique, parfaitement reconnaissable pour les pros de la piquette. Darren baissa le nez et une idée germa tout de suite en lui. Il manquait encore deux ingrédients.
Allez, mon Darren, tu peux bien me trouver ça non ? Juste deux petits ingrédients ?!?


Non vraiment, il y avait des boeufs en face de lui, c’était pourtant clair non ? Ils dégagent tous et l’échange se fait… mais non. Le colonel était devant un mur et il était pas question de servir de cible, quand ça allait tirer au lapin !
Son regard alla sur une Hailey bouillonnante de colère… il la fixa quelque instant pour capter son regard, elle allait devoir courir aussi vite que possible, une fois qu’il aurait fait l’échange avec le garde.

John avança de quelque pas, refusant de faire la juste moitié, il en avait parcouru que ⅓ du chemin.
«Encore un effort…» fit-il désagréable. Il attendit le temps qu’il faut… le temps nécessaire à ses deux soldats pour s'organiser à l’arrière. Ne bougeant pas, il usait la corde de son ennemi, qui de toute manière avait bien trop envie de récupérer son vieux patron et de ne pas le faire attendre plus longtemps… le sang coulait et l’état pâle du Patriarche pouvait devenir alarmant…

Alors, il eut l’échange. Le vieux fut balancé à terre pour retarder le garde et Hailey saisit sans la moindre délicatesse, pour courir aussi vite que possible vers le jumper.
« A couvert ! » dit-il en la faisant passer en premier, alors qu’il roulait dans une belle galipette au sol, pour se mettre à couvert vers Matt qui venait d’abattre sa cible une.
« FEU ! » il sortit son arme.

Lorsque la fusillade débuta, quand le Patriarche avait été relâché forcément, le soldat se trouvait assis derrière son couvert, le stunner rangé maladroitement dans la grande poche de son veston Athosien. La mâchoire serrée, il s’exerça le plus vite possible tout en ignorant les projectiles qui percutent la paroi dans son dos.

// MATT !!! // gueula-t-il dans la radio. « // Hey !!! Y’en a pas un qui a du feu par hasard ? // »
On aurait cru qu’il se moquait parfaitement de ce moment intense en action et adrénaline. La drogue le perturbait vraiment.

«// Non ! // » Gueula-t-il en retour entre deux échanges de tirs. Le Ranger avait aussitôt ouvert le feu dès le moindre signe hostile abattant aussitôt son vis à vis. Cette mission n’avait que trop duré, il était temps qu’elle prenne fin.

//Du feu ! Les filles !!! Me faut du feu !!!! // s’écria Darren.
Il pesta et se rendit jusqu’au jumper en boitant. Elles ne risquaient pas de l’aider, visiblement en train d’essayer de faire quelque chose dans le jumper. Le soldat se jeta sur les filets où se trouvaient le matériel et en retira la mallette contenant les outils de détresse. Pressé par la fusillade qui se déroulait là-dehors, le patron et son coéquipier clairement en sous-effectif, Clive avait la frousse de les faire tuer...en ayant quitté son poste.
Pas très agile sur le coup, il fit tomber un sac qu’il renversa sur le sol. Il y enfonça tout ce qui avait de l’intérêt pour lui et il fît la route inverse.
// MATT !!! // s’écria-t-il à nous. // Main droite ou main gauche ?!? //
«// Gauche ! // » Gueula-t-il en retour sans même lui jeter un coup d’oeil. «[color=darkcyan// Tu as d’autres questions à la con ou je peux me concentrer sur le fait de te sauver les miches ?// [/color] » Un projectile fusa à l’exacte emplacement de sa main quelques instants plus tôt.
// Attends ! Paré à recevoir sur ta position. Et après tu me fais de plates excuses !!! //
Il termina d’enfoncer le bouchon dans la bouteille, par dessus le tissu dégoulinant de cet alcool local, puis il colla une fusée de détresse juste à côté avec du double face.
// Deux….un...envoyé... //
Darren se décala dangereusement de son couvert et fit rouler la bouteille en direction du soldat à couvert. Il le connaissait, il savait qu’il allait adorer ça.
Les tirs furent délaissés pour récupérer son précieux. «// Tu es un génie, Darren // » Lui répondit-il en prenant en main l’objet artisanal. Même au milieu de ce trou à rats, l’homme était parvenu à dégoter un cocktail molotov fait maison. Eversman frappa le cul de la fusée de détresse contre le sol faisant jaillir une pluie d’étincelle et la balança par dessus le couvert. «// MOLOTOV // »

Le verre cassa dans un claquement sec. L’instant d’après, une énorme gerbe de flamme dévora la couverture derrière laquelle s’était planqué deux des sbires de Warlow. Des vendus qui s’étaient jetés dans la fidélité du mauvais camp. Un terrible hurlement de détresse monta dans l’air tandis qu’une torche humaine s’agitait dans tous les sens. Les tirs étant le cadet de ses soucis, il roula par dessus sa couverture en se roulant au sol.
Le second, de son côté, n’avait pas envie d’être le prochain. Il tenta sa chance en essayant de rejoindre la planque suivante, se rendant vulnérable à la visée de Matt qui n’hésita pas un instant pour l’abattre.
Il l’atteignit au bassin. L’impact fût très brutal et l’envoya bouler sur le sol.
« MAMMMANNNNNN ! » commença-t-il à hurler.
Ses deux mains serrées contre son bassin laissaient paraître un remugle ensanglanté dont l’on devinait des morceaux de viscères. « A MOIIIIII ! »
Aucun sentiment pour le Rangers qui ne l’acheva pas, déjà passé à une autre cible qui lui résistait. Autant l’homme pouvait être incapable d’écouter un briefing sans décrocher, autant il pouvait se réveler d’une incroyable concentration au milieu du chaos. L’oeil dans la mire, le doigt sur la gâchette et l’esprit focalisé sur ses partenaires.

// Eh patron !! // fît Darren en sortant un chargeur de P90. Il y colla une bonne de dose de gel termite, celui qu’il avait emporté en prévision de faire fondre des serrures de cellules.
// Chef ! Chuis complétement raide !! Désolé. Euh...z’auriez pas un détonateur sur vous ?!? //

Ça pétait sec autour ! Et il allait falloir battre en retraite avant d’exploser tout le stock de munition ou de se prendre une balle. John regretta de n’avoir pas réussi à loger une balle dans le chef du coin. Celui-ci avait été mit à couvert derrière… Néanmoins, le colonel avait bon espoir d’arriver à descendre la ligne de ses sbires pour le buter. Darren l’intrepella et d’ geste de sa main libre il lui envoya ce qu’il avait sur lui, un pan de C4 avec les bijoux qui vont avec.
// J’ai même sa copine avec ! //
Darren ferait le tri.
Darren fixa le matériel qui venait de glisser non loin de lui. Embrumé dans son état second, il se pencha pour le récupérer mais se retira tout de suite lorsque des pruneaux rebondirent non loin.
Il lui fallu deux essais avant de pouvoir choper le C4.
« Concentré….concentré….concentré... » se répéta-t-il inlassablement alors qu’il manipulait l’explosif. Il en trancha une petite partie qu’il mêla au gel termite et y fixa le déclencheur. Et enfin, comme pour Matt, il scotcha sur le côté le détonateur pour que Sheppard soit celui qui fasse feu.

//Patron !! // il se recroquevilla contre son couvert.

Il suait comme un boeuf, son coeur battait tellement vite qu’il commençait à se demander si ce n’était pas l'infarctus qui l’aurait à la place d’une balle.
Le soldat donna un mouvement sec pour lui envoyer le chargeur de P90 piégé. 50 balles de gros calibre qu’une température extrême ferait détonner dans tous les sens comme un pétard en chapelet. Le jouet par excellence qu’un militaire ne peut pas inventer sans se faire virer à coup de pied dans le cul.

// J’ai toujours rêvé d’en faire un... //
John était trop concentré pour regarder en détail ce qui se faisait derrière lui. Il fit confiance à Darren qui semblait être l’expert en bricolage du moment. Quand il réceptionna le chapelet de l’enfer, il ouvrit de grand yeux… Darren dans un magasin de bricolage était capable de faire une bombe H sans soucis !

// Voeux exaucé alors ! // dit-il en lançant le piège dans les airs. Naturellement, les gros bonnets de service, tiraient dessus… e quelle surprise quand le pouce du colonel appuya sur le détonateur et que… PAN PAN PAN PAN PAN ! 50 balles fussèrent dans les airs, pour déconcentré et effrayé les rangs ennemis ? Si ça ce n'était pas magnifique !
Un vrai feu d’artifice qui envoya les projectiles dans tous les sens comme un chapelet de pétard. Les gardes n’avaient visiblement pas l’habitude de ces outils de fortune.
// Du grand art Darren ! //
// Y’en a un autre qui arrive... //

Darren ne pouvait le reconnaître tout de suite mais cette potion de renfort lui filait un trip vraiment étrange. Le mélange avec l’adrénaline du combat sûrement. Ou bien une réaction que les concepteurs n’avaient sûrement pas anticipé. Manque de sang ?
Il n’en savait vraiment rien. Clive savait juste qu’il se tapait un immense délire à confectionner du produit artisanat. Fait main, 100% Darren. Là, il finissait d’entasser à la hâte ces boulons, clous et compagnies abandonnés dans la vieille caisse à outil. Sûrement par le même poivrot qui y avait laissé sa bouteille.
Le soldat recouvrit le sommet de ce sorte de pot de confiture par le reste de C4 et y planta le dernier déclencheur. Il fallait espérer que le colonel avait encore le détonateur en main.

// Trois, deux, un... //
Darren envoya rouler l’objet jusqu’à Sheppard, qui bien entendu ne se fit pas prier pour envoyer le second bébé de Darren dans les airs et l’exploser. Ce genre de chose, on les partage avec grand bonheur.

Poussé par ces réussites, poussé par le vice de cet effet secondaire de la drogue, Darren était complètement embarqué. Matt aimait ça, le colonel aimait ça, alors il entrait dans la surenchère. Le jeune homme fouilla nerveusement dans la boite à outil dans l’espoir de trouver un reste de matériel à rendre mortel mais il n’y avait plus grand chose. Il décida de se rabattre, par défaut, sur une sorte de clé à molette Alien qu’il saucissona de gel termite. Dernière fusée de détresse et du scotch autour.
Hilare, il gueula un joyeux “Matt” et l’envoya en cloche dans sa direction, sans même prendre conscience qu’il n’avait pas activé sa radio. Avec le bruit de la fusillade, le Ranger ne pouvait pas entendre qu’on l’appelait et il était trop occupé dans la bagarre. L’outil trafiqué se prit une balle au vol. La balle de la malchance qui passa au plus mauvais endroit, le percuteur de la fusée de détresse, et qui enclencha le tout avec brutalité.

VLAMMMM !

Il y eut une autre détonation maison et l’instant d’après une douleur fulgurante émergea de nulle part le faisant gémir de plus belle. Eversman se recrovilla sur son couvert, incapable de tenir son arme. Incapable de comprendre ce qui venait de lui arriver durant quelques secondes avant que la douleur ne le ramène difficilement à la réalité. C’était derrière l’épaule droite, il venait d’être touché au niveau de l’omoplate. ça faisait un mal de chien.
«// Et merde, merde...// » Grogna-t-il dans la radio portant aussitôt une main sur la zone lésée, main qui fut aussitôt recouverte d’une liquide chaud et poisseux. L’observation de ces doigts ensanglantés dura quelques instants hors du temps, comme s’il fallait un moment au cerveau afin d’assimiler la blessure et déclencher la panique chez n’importe qui.
«// Je suis touché !! // » Lâcha-t-il d’une voix plus aiguë qu’à l’habituelle s’effondrant un peu plus sur son couvert, incapable de bouger le bras et donc d’utiliser son fusil. Il n’y avait pas d’impact à l’avant, signe que l’objet métallique n’était pas ressorti ce qui n’était pas bon. La main gauche chercha son arme secondaire qu’il eut un mal de chien à sortir de son emplacement.

Darren avait les deux mains sur sa bouche, comme un gamin ayant été piqué la main dans le sac en train de voler les billets du paternel. Le regard écarquillé, il n’avait pas loupé une miette des débris surchauffé qui s’étaient éjecté en parapluie. Le Rangers ne savait pas ce qui lui était tombé dessus. Darren l’avait bien vu : de la mitraille chauffée au rouge, des billes de métaux déchiquetés qui avaient percé son vêtement et s’était fiché sous le derme avant de cautériser le tout.
C’était drôle quand ça arrivait aux autres. Mais là, il n’en menait vraiment pas large, surtout en comprenant à l’appel de Matt qu’il l’avait vraiment blessé.
A ce moment là, sa joie enfantine s’était carapatée en même temps que cette balle qui l’avait traversé.

// Bon...fini les douceurs...j’ai blessé Matt ! // parvint-il à articuler à l’adresse du colonel alors qu’il se sentait devenir blanc comme un linge.
Fini l’envie de rigoler comme un con. Fini l’envie d’en rajouter des caisses pour faire plaisir à l’un et à l’autre. Quelques balles revanchardes frappèrent le mur tout près de lui et Darren s’y colla tout en se maudissant d’un millier d’insultes.
// Patron, je vais chercher Matt...j’y vais ! // lui dit-il en sortant un fumigène orange du sac fourre-tout.

Eh merde ! Et comme dans un mauvais jet de chance, une balle frôla le cou du colonel et une autre manqua de se planter dans ses godasses… oui, il était de reculer. Après tout, ils avaient quand même fait bien honneur et cela allait commencer à sentir le suicide organisé. John commença à reculer, il se rendit aussi compte que ses munitions s’épuisaient… Il lança un fumigène pour couvrir sa fuite et se tourna complètement.

// A COUVERT ! DANS LE JUMPER ! CLIVE COUVRE NOTRE RETR... //

Un type qui portait la tenue d’un garde lambda, surement un homme de Warlow, venait d’émerger d’une de ses cachettes. Visiblement, il avait longuement attendu son heure pour agir et faire la différence. Un poignard personnalisé dans sa main, la lame ayant une forme de gueule de requin en double lame, l’adversaire empoigna Sheppard par l’épaule et abattit son bras d’un geste rageux. La lame se perdit dans la doublure de son long blouson, le découpant sur toute la longueur dans un “crac” monumental sans même toucher le colonel.
Le type s’immobilisa, complètement étonné. Il avait l’impression d’avoir affaire à un dieu vivant qui ne ressentait ni la douleur, ni la surprise, ni même la peur. La surprise passée, il prit une grande inspiration et réitéra exactement la même attaque, comme un parfait débile, en laissant au colonel un énorme boulevard pour la contre-attaque.
Surpris, John n’eut pas le temps de s’exclamer, de dos, il arma son bras pour percuter les côtes avec l’aide de son coude. L’ennemi tressailli en réponse, le colonel savait où viser pour faire mal. Il ne croyait quand même pas qu’il allait pouvoir lui planter sa lame ainsi ? Une lame sacrément aiguisée pour filer du cuir d’un bout à l’autre, aussi facilement d'ailleurs ! Le coup fut percutant, l’homme se le prit dans le plexus… hoquetant. John se retourna pour lui donner un coup de boule sensationnel, qui exprimait toute la frustration qu’il avait accumulé au cours de cette mission, entraînant son adversaire dans une mauvaise posture. Le garde, solide de constitution, se défendit et la crosse du poignard alla percuter le nez du colonel. Un combat en corps à corps se déclara et c’était à celui qui arriverait à planter l’étrange lame dans une partie vitale en premier. On pouvait entendre les cris d’encouragements venant des hommes du Patriarche. Si ce n’était pas le vieux lui-même qui promettait une récompense ! Déséquilibré, le sbire du lutter contre John qui le saisissait par le poignet, pour retourner le tranchant vers son bidon… la concentration était extrême et il ne s’attendit nullement à un coup bas du colonel. Celui-ci avait levé la jambe pour atteindre ses genoux… désavantager. La lame termina sa course dans son estomac, répandant instantanément le contenu du dernier repas sur le sol.
Le nez en sang et une belle estafilade sur la joue John coupa court à son collant nouvel ami, en le repoussant, pour se diriger vers le jumper.
// Les gars, BOUGEZ VOUS ! //


Pendant ce temps, Darren s’était rapproché de son collègue. Il avait tiré à la hâte pour retenir l’ennemi, le temps de le rejoindre derrière son couvert.
« Merde !!! J’suis tellement désolé mec ! » s’écria-t-il en inspectant son épaule.

Pas le temps de niaiser. Quelqu’un hurla et sauta sur le couvert, à pieds joints, comme un kamikaze. Il récolta d’un tir réflexe de la part du Rangers qui venait de sortir son neuf millimètre et de lui caser une ogive pile entre les deux yeux. Ca ressemblait à un énorme “ta gueule” en réponse à ce cri de guerre fatal.
«Faut qu’on se barre de là. » Répondit-il entre deux coups de feu modifiant sa position pour passer sur les genoux se décollant de son couvert.
Pourtant, ils n’étaient pas tous débiles. En recevant des coups de feu, le jeune homme se rendit compte qu’ils étaient sur le point d’être flanqué. La base de la tactique. On les occupe devant, les autres sur les flancs ont le champs libre pour les finir.
Darren tenta bien de redresser son collègue mais il n’y parvint pas. Matt venait de retourner son arme sur un formation qui leur venait droit dessus. Un bouclier….un putain de bouclier en métal assez large pour empêcher le 9mm de le traverser. Un foutu assaut du SWAT !

« Maintiens le tir !!! » lui demanda-t-il tout en récupérant son arme principale au sol.
Clive posa le canon sur le couvert, prenant le risque de se manger une balle en pleine tronche, puis se concentra sur la visée. Eversman les occupait parfaitement bien en vidant son chargeur. Le porteur de cette protection frontale avait l’impression de sentir son ennemi en panique alors qu’il n’en était rien. Une fois la ligne de tir bien calculée, Darren lâcha plusieurs rafales assez courtes. Trois balles par trois balles en direction de la petite marge entre le sol et le bouclier, là où l’on voyait les jolies godasses de l’ennemi.
Dès qu’il s'étala, Darren vida le reste du chargeur sur la formation qui s’était abritée derrière et la nettoya.
«Je suis à sec ! » Gueula-t-il à son pote éjectant le chargeur. Il fit ce qu’il put pour en saisir un autre, Darren l’attrapa pour lui l’insérant de suite dans l’arme.
// Sécurisé, colonel ! Pour l’instant ! On arrive !!! // s’écria Clive.
// Besoin d’aide ? //
// J’galère, rejoignez-moi chef ! //

Il boitait lamentablement. Mais pas question de s’avouer vaincu. Le fait d’être en pleine bagarre lui avait rendu un peu de lucidité et il n’était pas question que Matt se récolte un pruneau par sa faute. Aussi rapidement que possible, Clive récupéra le bouclier et manqua de s’étaler avec. Sa jambe lui faisait de plus en plus mal. Cette garce montait les poteaux de grêve pour avoir le droit au repos.
// Arrière garde. // Annonça-t-il briévement en juchant le bouclier sur son dos. Il rejoignit alors Eversman et s’éloigna lentement du lieu de bataille en sentant tous ces projectiles percuter la paroi de métal.
Bon sang...il allait finir par en prendre une.
Au voyage, il rejoignit le colonel et lui acquiesça avec une sale gueule. Le genre de celui qui ne va pas porter ce gros morceau de métal longtemps avec une jambe trouée comme ça.
« J’attends votre signal pour...lâcher ce truc ! » lui annonça-t-il tout en occultant l’accès à la rampe du Jumper.

John s’avança, récupérant Matt par le gilet tactique pour le traîner dans le sas… Bordel ! Matt était toujours aussi lourd ! Ce mec pesait le poids d’un âne mort ! L’homme l’aida en poussant de ses jambes assistant au spectacle héroïque de Darren tel Léonidas.
« Darren lachez cette merde ! » dit-il après avoir déposé le ranger sur le sol, pour courir vers le levier de la porte arrière.

« Doc, vous avez un blessé en plus ! » lâcha le colonel tout en tendant une main à son soldat pour le tirer au plus vite dans le ventre du vaisseau.

Darren ne se fit pas prier. Il abandonna le bouclier qui tomba comme une porte dégondée et couru vers l’officier. Boitier aurait été le terme le plus juste. Mais entre les pruneaux qui ricochaient sur le sol et contre la carlingue du jumper, il sentit une telle frousse l’habiter que son geste ressembla davantage à un saut à la matrix. L’essai d’un pas de course qui s’effondre, se transformant en un petit bond débile, alors qu’il tendait la main vers celle de son colonel.
Il parvint à l’aggriper. Et franchement, il ne s’attendait pas à le voir déployer autant de force. A croire qu’il s’était transformé en mère poule. VIENS PAR LA TOI ! A L’ABRI !

Et paf ! D’un bras qu’il le retourne dans le jumper avant que le panneau ne se ferme enfin, leurs offrant une très relative sécurité.
« Vous me faites peur, patron ! » le nargua-t-il, plus dans une décompression nerveuse soudaine que de la moquerie.
Il soulignait bien évidemment son aspect démoniaque avec son nez pété et sa balafre sanguinolente.
Sheppard au corps à corps. Darren se disait qu’il était le plus sérieux de la troupe même sous drogue.

John la tracta avec force, puis referma la porte qui était en train de se prendre des impacts de balle.
« Vous avez peur que je vous fasse un câlin ? » demanda John, qui ne savait nullement son aspect. Il avait essayé le sang de son nez, se barbouillant le visage de son sang...il avait la gueule d’Hell boy.

« Que tout le monde, pose son cul sur un siège et boucle sa ceinture ! » gueula John qui était d’humeur charmante. Il aida néanmoins Matt à se mettre dans une position plus confortable pour recevoir des soins. Puis, alla sur son siège de pilote. Même s’il était en mode “bulldozer”, il avait quand même regardé chaque occupant, avisant l’état des plus alarmant d’Esfir qui l’inquiétait le plus. Le doc avait fait du bon boulot et il ne regrettait pas d’avoir dans son équipe une femme au sang-froid comme elle.


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Jeu 20 Fév - 22:48

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Darren Clive

Soldat
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


En quelques secondes, les adversaires avaient cerné le jumper et vidaient les chargeurs sur tout ce qui leurs semblaient important. Darren pris place sur le siège arrière du copilote et regarda cette bande de crétin s’acharner. L’un d’eux se prit un ricochet en plein dans le pif, ce qui lui arracha un éclat de rire débile.

Lorsque Sheppard prit les commandes et poussa le jumper au décollage, Darren avisa le bouclier censé les retenir et fit un “heuuuuu” inquiet. Le genre d’expression ayant pour but de demander au colonel s’il l’avait vraiment vu ou non. Mais la réponse vint d’elle-même lorsqu’il lâcha quelques drones sur les parois. L’énorme dépressurisation ficha tout le monde dehors, jumper inclus. Darren se cramponna inutilement à son siège, ayant eu peur l’espace d’un instant de passer lui-même à travers la verrière.
Il considérait la scène avec un air un peu absent. Il ne pouvait plus faire grand chose à part prier pour que l’officier les ramènent sur la terre ferme.

Un sourire agréable était sur les lèvres de l’officier, une forme de soulagement de quitter cet endroit maudit ! Et puis, il y était allé un peu fort dans l'accélération, non pas qu’il risquait de manquer de vitesse ou même d'abîmer la carlingue avec ces projectiles aussi futiles qu’un lance-pierre… non… Mais comme le jumper répondait avec l'esprit et que John était pressé… la réaction fut naturellement plus vive. Une pédale d’accélérateur mentale écrasée à la hâte !
Il aurait put partir sans se retourner, regagner la Porte des Étoiles qui les attendait à la surface de la planète… mais non, il manoeuvra pour éloigner le jumper hors de la portée de l’armement ennemi et le passa sous occulteur. Par la pensée, il enquêta sur la source d’énergie de cette cité volante.

Darren fronça des sourcils.
Curieusement, le jumper fit demi-tour une fois la portée de l’armement ennemi franchi. Au début, Clive pensa qu’il cherchait la navette de la dénommée Val puisque c’était le deal. Mais il se rappela rapidement qu’il n’avait pas eu le temps de lui en parler, ni même de l’informer que son jumper serait suivi par un allié. Alors pourquoi Sheppard faisait-il volte face ?

Rapidement, l’ordinateur de vol afficha la station sur l’écran holographique et dessina les flux énergétique qu’il percevait. Le visage de John était grave, il semblait chercher quelque chose dans ses lignes numériques...Et ce regard, n’importe quel militaire avisé et le connaissant savait, qu’il était en train de réfléchir à comment frapper au mieu. Avec son visage rouge de sang, il avait presque l’air d’un démon.
Les détecteurs performants du Jumper le cartographiait progressivement jusqu’à indiquer les points clés, sûrement le coeur d’un générateur ou des relais permettant la vie de la structure.
S’il ça explosait, plus d’atmosphère, plus de moyen de combler les brèches, plus de boucliers, plus rien...Un navire sans énergie était désemparé, relégué à la ferraille. Une station spatiale n’échappait pas à cette même règle. Et John le savait que trop bien.

D’abords étonné, le soldat alterna son regard entre la carte et le colonel, ayant du mal à déduire son intention. Mais c’est la fermeté de son visage qui le marqua. Et surtout...son silence. On l’aurait cru tout seul dans son jumper, en face d’un vaisseau ruche.

« Patron... »

Le silence le plus horrible pour le co-pilote...puisque John était concentré. Il passa sa main sur les tuiles en cristaux, activant des procédures qui anima la carte. Tous les points vitaux étaient en train d’être verrouillé. Un indicateur en Lantien se mettait à clignoter. Darren ne parlait peut-être pas la langue mais ça sentait le sapin.

« Chef. Qu’est-ce que vous faites ?!? »
Il aurait bien voulu entendre sa réponse. Voir même le tirer de cette forme de transe dans laquelle il se trouvait. Sheppard suintait la haine à plein nez et s’en était impressionnant. Parce que depuis qu’il le cotoyait, il l’avait souvent vu en colère, il l’avait souvent vu distribuer les punitions, agacé d’être pris pour un con. Mais haineux...au point que s’en était presque gratuit...c’était la première fois.

John lui fit un signe de la main pour lui ordonner de la fermer. Il voulait faire exploser cette merde corrompue et malsaine. De toute manière, les Wraiths allaient s’en charger un jour et cette mort serait moins douce. Sa conscience lui hurlait de faire demi-tour, de trouver le jumper, de le rappeler...OH ! Le second Jumper ! En voilà une bonne idée, plus de frappe … il se mit en quête de chercher le canal du vaisseau pour le sortir de l’endroit… mais comme le permettait la technologie lantienne, sa requête de préparer la frappe mortelle était en cours, pour optimiser la chose dans un gros BOUM. Que personne, ordures ou méga ordures n’ait le temps de sentir la faucheuse. Car oui, à cet instant, John en avait oublié qu’il y avait des civils dans ce tas de merde. Il ne voyait que les âmes corrompues, que les trafiquants d’hommes, que les ordures qui font tant de mal pour de simples pièces d’or à des êtres humains. Ils ne feront plus de mal. Et ça donnerait l’exemple aux vaisseaux alentour qu’on ne prend pas impunément des Atlantes pour des idiots.
Il en avait sa claque qu’on les “baise” a chaque fois. D’être la victime d’un système éthique qui interdisait le coup de guillotine au nom de la bienséance. Car en attendant, ce n’était pas eux qui finiraient traumatisés sur un divan de psy. Non, ce serait de braves soldats comme Hailey, des techniciens investis, des génies comme Esfir, qui auraient à vivre quotidiennement les résultats de ces crimes impunis !
Alors qu’il suffisait d’une toute petite pensée. Un “oui” à la Sheppard pour atomiser tout ça et laisser les restes au vide, aux radiations, de l’espace sans fin. Il était prêt à vivre avec ça sur la conscience après tout ? Il se battait chaque jour, tuant chaque jour… l’honneur d’un homme pouvait être sacrifié pour le bien être d'Atlantis.

Du mouvement derrière lui attira son attention. Warlow avait eu l’oeil attiré par la même carte et il venait de comprendre la réalité. Clive empoigna aussitôt le 9mm qui se trouvait à la ceinture de Sheppard, bien visible depuis qu’un plaisantin lui avait ouvert le vêtement en deux, et il mit le chef de la sécurité en joue pour lui interdire toute approche.

« Mon colonel... » reprit Darren en se voulant être le plus calme possible. « Et les innocents ? Les esclaves encore retenus prisonniers ? Les types comme Warlow et sa blonde...vous allez les tuer...»
Il fixa sa cible pour vérifier qu’elle n’allait pas se lancer dans un baroud d’honneur avant de finir son argumentaire.
« Ce n’est pas juste chef. »
« Rien n’est juste. Regardez la tête d’Esfir ! » grogna le colonel, sortit de sa transe quand il avait sentit son arme disparaître. « Vous croyez quoi ? Qu’ils vont s’arrêter ? D’autres vaisseaux repartiront à la chasse, d'autres esclaves vendus pour subir de tristes desseins… La connerie des hommes comme le Patriarche ne s'arrêteront pas là. Ils vont traquer nos jumpers et on aura d’autres affaires de kidnappings dans ce genre. Autant mettre fin à cette boucle maintenant. On a fait l’erreur avec les Geniis, pas besoin de recommencer avec un autre fou... »

Pourquoi il argumentait ? Peut-être pour la simple raison qu’il était tiraillé …Il savait que c’était mal et cela le dérangeait comme s’il attendait que quelqu’un lui confirme qu’il était en train de faire une connerie. AH ! Il sursauta sous la lumière de l’écran, la silhouette numérique du jumper avait été repéré… la liaison entre les deux vaisseaux commençaient, pour que le jumpecat récupère le contrôle du second.

« On reviendra ! » fit Darren sous forme de promesse. « On libérera ces victimes et on fera sauter ce tas de merde. Mais c’est pas encore le moment. »
Clive veillait à ce que Warlow reste tranquille. S’il n’était pas bête, il lui laisserait la chance de convaincre le colonel.
« Si vous appuyez sur le bouton rouge, c’est la taule qui vous attend. Et quand on vous aura perdu patron, ouais, on va galérer à récupérer les nôtres. Le moment viendra colonel...mais pas maintenant ! Arrêtez... »

Oui, le CODIR n’allait pas laisser passer. Les hautes huiles du SGC non plus...quoique avec SG-1...ils avaient parfois fermé les yeux. “C’est toujours les hommes honnêtes qui en patissent” répétait son père… oui, toujours les bons qui paient l’addition, qui finissent au plus mal. Le colonel activa l’autre jumper qui fila sous ses ordres. Il brisa la coque à l’aide de ses drones et vint le rejoindre à toute vitesse.

« Hum. » répondit simplement John. Darren avait raison. John le savait, il avait besoin que la voix de la raison fasse écho à celle qu’il essayait de museler au final… ce soldat n’avait rien à foutre en tant que 1ere classe, mais une fois encore, il refuserait la promotion. « Il faut de tout pour faire l’armée. Même un malin première pompe ! » lui avait répondu Clive, avec un peu d’humour, la dernière fois qu’il avait refusé.
Au moins, il avait la reconnaissance de son officier. Quelle honte, il avait la haine et il devait laisser cette injustice vivre ! John soupira, se collant davantage contre son dossier… Il passa une main sur son visage.
« Vous avez raison... ».
Et PAF ! La main s'abattit sur l’un des cristaux. Les drones du jumpcat furent activés et filèrent tout droit … vers la cité.

Sur le moment, Clive se redressa complètement pour affronter Warlow et l’empêcher d’approcher de la console. Il pensait que Sheppard avait décidé de passer de l’autre côté de la barrière. Heureusement, il remarqua d’un coup d’oeil que les objectifs verrouillés n’étaient plus les même. Maintenant, les drones fonçaient droit sur les plates-formes, dans le but d’empêcher de se faire suivre. D’un geste de la main, Darren intima l’ordre au chef de la sécurité de se rassoir et le rassura d’un regard. La station ne péterait pas entièrement. Pas aujourd’hui...

Les drones percutèrent les hangars comme convenu. Immobilisant ainsi toutes sorties de vaisseau ennemis pendant un bon moment. Une manière de les handicaper et de les tenir à l’écart. Non, ils ne reviendront pas. John le savait. L’injustice perdura dans ce lieu, il fallait juste espérer que les Wraiths, qui avaient au moins le mérite de prendre des vies parce que c’était leur nourriture, les débarasserait de tous ses connards.

Darren reprit sa place une fois certain que Warlow ne ferait pas le héros. Il soupira, se remettant à peine de ce sacré coup de pression, puis fixa le colonel.
« Ravi de vous retrouver, chef. » lui dit-il aimablement.
En même temps, une alarme de proximité attira l’attention. Les deux jumpers étaient approchés par un troisième vaisseau. Il tentait visiblement de communiquer sur des ondes que les Atlantes n’utilisaient pas. Val avait surement eu beaucoup de mal à les repérer depuis qu’ils étaient passé sous occultation, c’est le lancement des drones qui l’avait aidé à les rejoindre.
« La femme de Warlow. Elle va suivre notre approche. Je recommande de composer une adresse pour se poser, que notre invité la rejoigne...et on se séparera après. J’ai pas eu le temps de détailler chef, c’était notre deal contre son aide. »

« Bien. ». John ne chercha pas plus loin, en fait il n’avait pas envie de parler. Il pivota les deux jumper, pour gagner la planète et donc la Porte. Il fît taper par Darren une adresse d’une planète “neutre”, c’est à dire sans Wraiths connus et éloigné de cette station. Une fois là bas, il fit poser les deux jumpers. Il était incroyable comment les deux jumpers se coordonaient, tels des jumeaux, syncro à la seconde près.

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Sam 22 Fév - 17:41

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Lt Ryan

Briefing
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


Keya Râman


La guerre est la même partout. Peu importe la galaxie, peu importe la planète ou la cité les hommes et les êtres vivants passent leur temps à s'entretuer, c'est inscrit dans les gènes. En devenant docteur, chirurgien même, je me bats inexorablement contre cette défaillance génétique. Il est impossible de modifier ce comportement chez chaque individu donc je m'occupe juste de sauver les vies si le destin décide qu'elle le mérite. A défaut de sauver le monde, je sauve quelques vies et c'est déjà bien.

Nous sommes dans le jumper et j'ai Esfir en face de moi maintenant. Je viens d'administrer une dose de potion magique à Darren afin qu'il puisse retourner au combat le temps de nous sortir de là et pour être honnête, c'est bien la première fois que je donne ce truc là. Il a une durée de une à deux journée, mais je suis totalement ignorante de la réaction directe sur l'organisme. Je sais qu'on n'en meurt pas et qu'il n'y a aucun effet secondaire dangereux, c'est le principal. Darren en tout cas, semble heureux comme un pape et surexcité. Je fais calmement les premières vérifications sur la jeune femme, comme les réflexes oculaires, la température, les tests de douleur, l'interroge avec des questions simples, la rassure avec une voix posée, des gestes doux et je lui explique tout ce que je fais au fur et à mesure. Je ne sais pas ce qu'elle a vécu alors je dois faire mon maximum pour qu'elle se sente en sécurité avec moi.

Dehors ca canarde dans tous les sens, même si je suis dans ma bulle j'entends tout et surtout Darren qui farfouille dans des caisses et qui offre de supers cadeaux à ses camarades. Je me force à ne pas intervenir, je ne dois pas les troubler au risque de tout faire rater et je reste donc ici à tenter de remettre sur pieds la jeune mécanicienne. Elle est porteuse du gène qui permet de piloter cet engin, mais je ne veux pas risquer d'aggraver son état elle doit se reposer. Les commotions cérébrales nécessite du repos sur plusieurs jours et aucun effort !

Mon attention est détournée lorsque j'entends que Matt est blessé ! Fait chier !!!! J'avais une peau de pierre... en même temps, je me voyais mal tartiner tout le monde... quoi que.... Bref, il m'est impossible d'aller le chercher et au moment où je tente de sortir la tête du jumper, c'est ma vie que je mets en danger. C'est Darren qui finit par le récupérer et quelques instants plus tard, c'est avec soulagement que je récupère tout le monde à bord. La santé de Hailey n'est pas primordiale depuis que Matt s'est fait touché et une fois de plus je la laisse de côté à contre coeur. Je déteste les blessures par balle, j'en ai tellement vu que je sais comment agir, mais je sais aussi qu'elles sont les plus redoutables.

J'attrape Matt vivement, sans vraiment trop le ménager pour qu'il s'installe en position assise devant moi. Mon matériel déjà sorti j'attrape rapidement une paire de ciseau pour découper les tissus et vêtements gênants. Si certaines femmes seraient ravies, gênées ou excitées de voir ce bel âtre dans cette tenue, pour moi il n'en ai rien car je ne vois que la blessure et l'idée que je puisse rater mon opération. Je serais la femme la plus détestée de la cité si je venais à laisser mourir le grand et fort Sheppard ou encore le beau et séduisant Matt Eversman. Faut pas déconner quand même ! La plaie est bizarre.... absolument pas régulière dans sa forme et on dirait que les bords sont brûlés... Ca ne ressemble pas à une balle ça ! " Qu'est ce que c'est ? " De surprise en surprise ! J'emploie un ton un peu sec et autoritaire mais même si je ne suis plus la chef de ce groupe j'en reste la soigneuse ! Et on ne joue pas avec ça ! "Que s'est-il passé ?!"
«Je sais pas Doc’.... » C’était là la triste vérité, Matt ignorait comment il avait pu être touché se croyant à couvert et pourtant.
Le projectile n'est pas ressorti.... ca va faire mal. " Matt, je suis désolée mais je dois retirer ce que tu as dans l'épaule rapidement." Les premiers gestes sont sûrs et efficaces : Gants, injection de morphine, nettoyage de la plaie et préparation du matériel le temps de souffler un instant. " Tu vas avoir mal même avec l'injection de morphine, tu ne dois pas bouger.... et moi non plus."
«Fais ce que tu as à faire... » Avec l’aide de la chirurgienne, Matt changea de position afin de lui offrir son dos et se caler. Le cuir fut agrippé, enlacé fermement, il risquait d’en avoir besoin dans les prochaines minutes.

Nous sommes dans un jumper, et j'entends que le ton monte entre les trois hommes derrière. J'ai bien envie d'intervenir, de dire à Sheppard qu'il n'est pas un Dieu mais un soldat et que sa mission était juste de sauver son équipe et non de tuer toute une civilisation, mais ceci n'est pas mon "problème", j'ai Matt, Hailey et Esfir à gérer. C'est donc à Darren de raisonner son supérieur.

Moi, je suis en train d'enfoncer ma pince franchement dans le trou béant de Matt. Le trou de son épaule qu'on se comprenne hein. J'ai attendu le moment où le vaisseau semble statique, mais durant l'opération, je ne suis pas à l'abri qu'une secousse survienne. Je n'arrive pas à attraper le bout métallique, sa forme irrégulière ne facilite pas la tâche et j'imagine que Matt, aux vu de ses grognements doit me maudire. " Je l'ai ! Je l'enlève doucement, ne bouge pas j'ai dit ! " Quand enfin je vois apparaitre le projectile c'est un premier soulagement que je ressens. Je m'empresse de nettoyer une seconde fois la plaie faisant abstraction des réactions du soldat : je sais qu'il a mal mais c'est comme ça. Il s'en prendra à son coéquipier, pas à moi. A l'aide de mon kit de suture, en quelques points je referme le trou, évitant que des éléments extérieurs ne rentre et que le sang ne s'échappe. J'ai fait du mieux que j'ai pu avec ce que j'avais dans les conditions actuelles, la cicatrice ne sera pas des plus belles mais elle sera régulière. S'il le souhaite, je referai plus proprement une fois rentrés sur la cité. Je pose un pansement jette mes gants et lui tend alors des anti-inflammatoires " Pas facile d'être un héro, mais t'as été courageux." Je lui offre un sourire rassurée et franc avant de regarder son visage de plus près. " Pas de maux de tête ? Tu as mal autre part ? Tu es blessé ailleurs ? " Je pose mes lèvres sur son front pour vérifier sa température mais tout me semble correct. Je dois à présent m'occuper de Hailey. Ensuite ca sera le tour de John, puis de Darren à nouveau.
«Non,ça va. » Lâcha-t-il dans un souffle n’ayant pas bougé depuis l’intervention. Le siège avait quelque peu morflé comme en témoignait une morsure et traces d’ongles. Le front était moite de l’effort produit conjugué à l’extraction.
«Merci Doc’. » Reprit-il essayant de lui offrir un vague sourire qui se transforme rapidement en rictus.


L'environnement dans lequel nous sommes n'est pas stérile, les infections peuvent survenir sur toute mon équipe suite à leurs blessures et je pense déjà à leur visite en revenant sur la cité. Ils vont tous avoir besoin de repos et certain même de la ré-éducation avec notre chère Miss Avalon. Je n'arrive pas à déterminer le degré de réussite de cette mission, j'ai envie de dire que le principal est que nous rentrions tous entiers.


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Atlantis
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Sam 22 Fév - 17:44

Atlantis
Station

Mordave
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


Le mot de la fin

C’était enfin fini. Ce cauchemar. Pourtant, Esfir ne semblait pas l’avoir réalisé pleinement. Elle restait encore bien paniquée, traumatisée même par ce qu’elle venait de vivre. Hailey n’était pas réellement mieux. Son sang froid n’était pas la plus grande de ses qualités; elle cherchait, d’ordinaire, simplement à cacher ce manque sous un renfort de blagues plus ou moins vaseuses, plus ou moins bien trouvées. C’était sa façon de gérer le stress, pas de le maîtriser. Mais ici, preuve qu’elle avait été chamboulée par tout cela, elle ne disait pas un mot. Pas une petite blague pour calmer un Sheppard changé instantanément en juge et bourreau, faire une pique à la malheureuse médecin obligée de titiller le beau petit trou rougie de Matt (celui de la balle, bien évidemment!)... Aucune plaisanterie ne lui venait. Elle regardait simplement la coque du Jumper, l’espace, sans sourire, sans signe d’activité. Sa respiration était rendue difficile par ses côtes brisées. Elle n’allait pas courir de sitôt le marathon, faire la guignole avec Curtis lors d’un évènement promouvant la joie et la bonne entente Atlantes. En fait, ils allaient tous, plus ou moins, profiter de “congés forcés”, d’un bon repos. L’on pouvait voir à son visage que Hailey ne souhaitait pas parler des évènements, pas maintenant. Il lui fallait un peu de temps pour digérer la situation, sinon elle s’effondrerait.

Le retour vers la Porte des Étoiles, qui les ramèneraient sur Atlantis fut presque aussi long que le voyage d'aller. Une heure trente d’attente, dans l’inquiétude que les blessures de chacun ne s’aggravent, ne posent problème. Mais au moins il n’y avait plus à s’inquiéter de si les disparues seraient retrouvées en vie et dans quel état. Il ne restait que la question de savoir ce qui s’était produit. Finalement ils retrouvèrent le petit monde en orbite de sa naine rouge, purent composer l’adresse d’un monde neutre et s’engouffrer à travers l’anneau suivi de Valeria, laissant derrière eux d’éventuels poursuivants. Ils avaient sans doute gagné un ennemi en cette guère magnifique aventure mais ils ne devraient pas le revoir de sitôt. Le monde sur lequel ils étaient désormais, et où Sheppard put poser le Jumper sans difficulté était paisible. Une prairie verdoyante, quelques arbres, d’anciens piliers et des pavés qui marquaient le début d’une route reliant la Porte à une ville sans doute. C’était un endroit plaisant pour prendre des vacances, sans doute.

Le sas du jumper ouvert, une odeur de fleurs envahit l’habitacle, chassant les miasmes désagréables du sang, de la sueur, et de la crasse. Warlow se leva. L’heure était venue pour lui de quitter ses alliés de fortune. Ce ne serait pas des adieux déchirants, émouvants ou quoi que ce soit de dramatiques. Ils étaient tous vivants après tout et ils ne se connaissaient pas vraiment. Du moins c’était ainsi qu’il imaginait la scène.

“ Ne vous levez pas pour moi. Je voudrais pas me faire tuer par votre doc. Merci pour la balade. Et qui sait…. Peut être à une prochaine ?” dit il avec un petit sourire pour les blessés.

Il porta la main à son front, puis la posa, paume vers le haut, au niveau du ventre en signe d’adieu avant de descendre la rampe, allant tranquillement vers le vaisseau de Valeria qui l’attendait, bras croisé près de la rampe. Elle avait délaissé sa tenue de secrétaire bien rangée pour une plus décontracté, qui lui donnait un air plus rebelle. Elle fit un signe de la main aux Atlantes puis remonta à bord dès que Warlow fut arrivé. Le fan service ne serait pas offert. Ce joyeux duo s’en alla peu après, non sans avoir envoyé sur le jumper de Sheppard des coordonnées d’un monde et une fréquence, au cas où l’un ou l’autre des deux groupes décideraient de se recontacter.

Puis ce fut le retour vers Atlantis. Une équipe médicale, prévenue par Sheppard à la radio, attendait tous le monde sur le pont d’amarrage du Jumpcat, prête à emmener les blessés vers l’infirmerie. Un des médecins remercia Keya de son travail, lui affirmant que maintenant ils prenaient le relais et qu’elle pouvait se reposer. Ce serait idiot de faire une erreur à cause de la fatigue et de l’entêtement de s’occuper d’un patient jusqu’au bout alors qu’elle pouvait faire autrement n’est ce pas ?

Au cours du briefing qui s’en suivit, il fut regretté que les pièces manquantes du Jumper n’ait pu être récupérées, ou détruite. Toutefois la situation avait fait que cela ne pouvait pas réellement être reproché à l’équipe. Ils avaient sauvés le principal : les deux membres de l’expédition d’Atlantis. Il ne restait plus maintenant que de guérir mais cela était une autre histoire...


CODAGE PAR AMIANTE


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Sam 22 Fév - 17:48

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La suite est ici : http://www.atlantisinsurrection.com/t3517-un-poker-pour-de-la-vodka#60065

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