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MJ 32 Scavangers

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Hailey Spalding
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : MJ 32 Scavangers Banniz10
√ Arrivée le : 09/09/2018
√ Date de naissance : 25/08/1992
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Age : 31
√ Messages : 496
√ Localisation : Parmi les étoiles....

Liste de vos DC : Lorn Fawkes

Lun 29 Juil - 17:39

Hailey Spalding
Lt Ryan

Briefing
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


POST 1 BRIEFING

salle de débriefing - 17/07/2019 - 12h00


Cela allait faire un peu plus de vingt-quatre heures que deux membres de l’expédition d’Atlantis avaient été porté disparues. Le caporal Hailey Spalding et de la technicienne Esfir Lunienko. Elles étaient parties en mission d’exploration spatiale, à bord d’un jumper, dans une zone fraîchement découverte mais lorsqu’il fut l’heure de pointer à l’appel, elles n’étaient pas là.

Les heures s’accumulant, une équipe de secours fut envoyée. Celle-ci découvrit toutefois bien vite que ce n’était pas juste une mauvaise blague de la part des deux femmes, dont l’une était bien connue de ses collègues, et de ses nombreuses victimes, pour son humour d’une qualité parfois douteuses. Non, cette fois c’était bien d’un enlèvement par un équipage de ferrailleurs qu’il s’agissait. Hailey et Esfir étaient tombées dans un piège dressé sur une lune afin d’attirer les vaisseaux croisant dans le secteur. Ce même piège qui avait happé l’équipe de secours mais, à la différence de ces derniers, elles n’avaient pas pu le désactiver à temps, avant de se retrouver à court d’énergie. Les secours rencontrèrent alors les ferrailleurs dans les cieux obscurs, découvrant un vaisseau d’une taille respectable, impressionnante comparée à la petitesse du jumper et reçurent un message qui poussait à dresser toutes sortes d’hypothèses, dont certaines n’avaient rien de réjouissant : « A combien estimez vous leur vie ? ».
Suite à cette échange radio, les ferrailleurs prirent la fuite et distancèrent rapidement le jumper qui ne disposait pas de la propulsion nécessaire pour remporter la course. La trajectoire n’en fut pas moins relevée avant de revenir sur Atlantis pour tenter d’identifier leur destination et envoyer une équipe préparée pour une récupération plus musclée, ce qui n’était pas le cas de la première. A force de travailler sur des cartes et de croiser les renseignements obtenus au fil des ans et des informations des pégasiens, une destination potentielle fut découverte. Il fut donc décidé d’envoyer une nouvelle équipe pour secourir les deux femmes.

Les membres de cette seconde équipe furent invité à se joindre à un briefing organisé en salle de conférence et dirigé par le Lieutenant Ryan. Il était à la tête de la première équipe et a insisté pour exposer la situation, malgré une blessure à la tête assez sérieuse.

« Bien. Tout d’abord merci à vous d’être venue. » commença-t-il en regardant chaque personne présente pour marquer le moment avant de reprendre « Comme vous le savez déjà le caporal Spalding et la technicienne Lumienko sont portés disparus. De ce que nous savons, elles ont été enlevées par des ferrailleurs. Leurs propos laisse à penser qu’ils vont les vendre ou réclamer une rançon. Je refuse personnellement de mettre un prix sur leur vie et vous demande de les ramener vivantes ! Je regrette de ne pas pouvoir être des vôtres, j’ai pris un mauvais coup à la tête lorsque nous avons détruit le piège des ferrailleurs. Ces nouveaux adversaires semblent disposer d’une technologie capable de ponctionner la puissance de nos vaisseaux et les rendre inerte. Si vous étiez confronté à ce problème cherchez un dispositif actif, une sorte de grosse parabole, et détruisez le mais accrochez vous bien Cela a fonctionné pour nous. »
Ryan fit une nouvelle pause avant de reprendre, faisant visiblement des efforts pour rester debout. Il eut un léger sourire en pensant en son for intérieur au sermon du médecin lorsqu’il reviendra à l’infirmerie mais c’est une tête de mule qui ne renonce pas aisément.
« L’objectif est simple : les récupérer et les ramener ! C’est l’objectif principal mais ce n’est pas le seul. Il vous faudra aussi reprendre ou à défaut détruire ce qui a été volé à bord du Jumper. Il s’agit de l’armement, du dispositif de commandes de la porte des étoiles et de l’équipement de base de tous les jumpers. Il y a possiblement ceux que nos deux disparues ont emporté. »
Il estimait avoir présenté tout ce qui était nécessaire à la mission et décida donc de passer au point stratégique. C’était un plan qu’il avait approuvé. Il était audacieux mais c’était peut être leur seule chance.
« Pour ce qui est du plan nous avons retenu l’infiltration d’une station que nous suspectons d’être un point de commerce pour ces ferrailleurs. Ils seront sans doute là bas, si l’on peut en croire les informations obtenus des pégasiens. Vous accéderez à cette zone via une porte des étoiles situés à une heure trente de route, sur une petite planète. Elle est habitable mais nous ignorons tout de la présence d’habitants. S’il y en a, ils sont loin de la porte située sur un pic rocheux, au dessus des nuages. Il y a de forts courants magnétiques mais ils sont gérables. Vous gagnerez l’espace et prendrez la direction de l’étoile, la naine rouge. La station se trouverait dans cette zone. Là vous n’aurez plus qu’à trouver un moyen de monter à bord, sans vous faire repérer. Une navette est en train d’être camouflée pour ne pas éveiller les soupçons. Une fois sur place, vous serez livré à vous même. Des questions ? »
Il s’attendait à une déferlante de questions, à devoir fournir des précisions. C’était de toute façon à cela qu’était censé servir ces réunions.

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CONSIGNES :
chevron Vous pouvez vous organiser sur un Gdoc
chevron Vous avez jusqu'au 31/07 pour répondre à cette première phase de briefing
chevron équipement et conséquences acceptées à poster dans ce sujet : http://www.atlantisinsurrection.com/t3365-mj-32-scavengers#58051

Réponses aux questions Skype:
l'équipe a été montée dans l'urgence, les filles on disparue depuis moins de 48h.
Vous avez un dossier avec:
- photos et informations de base concernant les deux disparues
- les infos récoltées par la première équipe : visuel du vaisseau des ferrailleurs, coordonnées de la station, enregistrement audio de l’échange avec les ferrailleurs, infos sur la planète où se situe la porte des étoiles la plus proche
Pas de visuel de la station, ils ont eu l'info par du bouche à oreille, elle n'a rien d'officiel

CODAGE PAR AMIANTE

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Invité
Invité

Mer 31 Juil - 18:50

avatar
Lt Ryan

Briefing
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


48h, c’est quand même sacrément long et court à la fois, dans la police c’est le temps de la “mort” lors d’un kidnapping. Passé 48H il y a 80% de chance que la victime est morte. Mais ici dans une prise d’otage avec une demande rançon, c’est tout autre chose et John ne savait pas les chiffres et cela l'importait peu. Il avait un soldat et une technicienne dans l’espace aux mains d’affreux personnages qui espéraient quémander de l’argent. Et surtout, quel argent ? Aucune précision sur le type de monnaie ou de valeurs. Métaux précieux, joyaux, collier, petites culottes… selon les peuples chacun avait son estimation de la richesse… et les kidnappeurs n’avaient rien donné de plus… juste demander “quel prix pour leur vie ?”. Sachant qu’un Atlante coûte cher dans le coin si on entend les Geniis et les Wraiths...John trouvait ça passablement ironique et même si le CODIR avait envisagé de trouver un appât pour les attirer et récupérer les deux jeunes femmes... l’Amérique et plus particulièrement le programme ne négocie pas avec les terroristes. Surtout quand ils “pompent” l'énergie des vaisseaux. Autant leur donner une bonne leçon, qu’on ne s’attaque pas à la grande puissance du coin sans représailles. Cette pensée secoua un peu John, il était de mauvaise humeur au point d’envisager de ne pas être diplomate ou pacifiste. En avait-il un peu marre d’être pris pour un dindon ou de faire les gentils ? Non, cela était de l'agacement purement personnel, il avait vu sur la liste de l’équipe d’urgence le nom de Matt Eversman. Cela faisait un an, il s’était tenu à carreau, comme quoi le souffle de terreur marche plus sur lui que la confiance. Quel gâchis. Il était encore remonté ou aigri dans le fond, Matt lui rappelait son échec et l’étendue de sa connerie d’avoir cru en lui et d’en avoir fait un ami proche. Jamais, il n’avait été autant rancunier de toute sa vie, comme quoi l’âge ne vous donne pas que de la sagesse. En tout cas, il avait demandé à ne plus être en équipe avec lui sur une durée d’un an, pensant que cela lui passerait et que Matt aurait le temps de faire ses preuves et qu’il aurait envie de retourner avec cette tête de mule, de voir le “nouveau” Matt. Mais au final, il en avait pas envie plus que ça. John n’aimait pas quand il était aigri de la sorte, cela ne lui ressemblait pas, alors il décida de passer, de donner sa chance une nouvelle fois à ce “Gamin” qui devait avoir la pression. Cela le fit presque sourire, Caldwell lui avait demandé de passer le voir, surement au sujet de leur “soldat”, profitant de la présence de John sur le Dédale. Le colonel, avait participé à une manoeuvre spatiale pour se roder aux nouvelles techniques de navigations dans l’espace en situation de crise. Son poste de chef militaire d’Atlantis l’obligeait à connaître les procédures que le Dédale et l’Athéna avaient pour ordre d’engager.
Selon Caldwell, il n’y avait pas meilleur exemple que l’exercice. Et quand on parlait de crise, on évoquait bien entendu une course poursuite et combats avec des Wraiths. Reprise de la cité en cas d’invasion. Briser un siège. Depuis les deux guerres, Artlantis investissait énormément dans les formations de ses soldats et en termes de survie. Le cas d’Allen était d’ailleurs un bel exemple. Sa promotion s’était assortie d’une formation beaucoup plus pénible de ce qui se faisait habituellement. Et tous les officiers passaient par des formations toutes aussi difficile les unes que les autres et John ne voulait pas échapper à la règle ! Il était le premier partant pour en baver et montrer l’exemple dans ses rangs ! Cela était parfaitement plaisant pour le pilote qu’il est de constater ce genre de chose. Même à quarante ans passé il était toujours aussi enthousiaste d’apprendre de nouvelles choses dans ce corps de métier qui était aussi une passion. Ainsi, il avait eu sa validation en retard par rapport aux autres, puisqu’il avait été rapatrié d'urgence sur Atlantis pour ce sujet fumant de kidnapping. Résultat positif et très bon en poche, il se félicitait de n’avoir pas perdu la main face aux petits jeunes, il se dirigeait vers le bureau du maître des lieux.

Comme d’habitude, deux gardes de faction jouaient les gargouilles. La sécurité interne du Dédale le salua mais ça ne l’autorisait pas pour autant à passer. L’un d’eux décrocha le combiné pour signaler sa présence et, l’instant d’après, la porte blindée se leva pour ouvrir le chemin. John se répétait sans cesse que Steven devait être parano pour avoir une telle sécurité...Mais il devait lui prendre l’idée pour avoir la paix parfois quand il bossait sur la paperasse du bureau.
Le colonel Caldwell était assis à son bureau, prenant connaissance de divers rapports et des derniers relevés concernant les patrouilles d’observation. Il leva le nez, quitta ses lunettes, puis présenta le siège d’en face d’un signe de la main.
« Colonel. » le salua-t-il par respect.
Il était certain que le contact physique n’était jamais présent entre les deux hommes. John pénétra dans le bureau, jetant un regard autour, cela faisait longtemps qu’il n’était pas entré dans le bunker du loup de l'espace… et cela ressemblait plus à une tour de contrôle qu’a un bureau.


«Colonel. » Il n'empêche qu’il était presque fièr d’être au même niveau que ce vieux briscard cela était une pique de fierté totalement gratuite et infondé dû à leur rivalité et à leur conflits. John était gamin parfois, mais il gardait ça pour lui.
« J’ai appris la bonne nouvelle. Je suppose que c’est pour ça que vous désirez me voir ? » il avait une pointe d’ironie totalement assumé dans cette phrase. Steven pouvait parfaitement l'interpréter à sa sauce. John ne lui cachait pas qu’il était “ravi” d’avoir lu le nom d’Eversman sur la belle liste de l’équipe. Il prit place sur la chaise en face de l’homme.

« Je prends les devants. » affirma Caldwell en notant la petite ironie. « Vous partez avec un ancien rebelle déchu que vous n’avez pas su redresser. Maintenant il est sous mon commandement. Et je vais veiller à ce que ce soldat ne soit pas un frein pour votre opération. »
Caldwell resta silencieux quelques secondes.
« Cela ne peut se faire que si nous travaillons de concert. »
Caldwell ne pouvait pas s'empêcher de lui rappeler qu’il n’avait pas “su redresser le rebelle”. Il avait besoin de lui rappeler ses erreurs et sa suprématie chaque instant. John roula des yeux agacé par cette introduction qui aurait mérité d’être passé sous silence. Quant au rebelle déchu, John était persuadé que la nature profonde de Matt, allait revenir un jour ou l’autre, que ça soit à la retraite du vieux loup de l’espace ou parce qu’il aura cédé à une pulsion. Et par pure méchanceté John aimerait bien que ça éclate à la gueule de Caldwell, pour lui montrer que la terreur ne marche pas plus que la manière douce avec Matt. Mais non, cela serait contre-productif et surtout Eversman allait tirer un trait sur son avenir et il méritait d’en avoir un plus glorieux. Surtout qu’il était un bon soldat, personnalité mit de côté.

«Comme toujours. » lui rappela t’il au cas où Steven avait oublié que les deux colonels essaient de travailler ensemble, malgré leur différent. Il le regarda longuement avant de dire : « Quel est votre proposition colonel ? » Il savait que l’homme avait déjà son idée et ses réclamations en prime. Autant lui laisser la joie de l’exposer directement.

« Je souhaite que vous me rapportiez le moindre de ses manquements. En votre qualité de meneur d’escouade. » annonça Caldwell de but en blanc. « Eversman sera briefé avant son départ. Il aura le choix entre une citation pour bonne conduite dans son dossier disciplinaire... »
Le gradé laissa quelques secondes en suspens. Il sortit un formulaire de mutation déjà rempli. Il ne manquait plus que la signature de l’autorité supérieure d’Atlantis. Le chef de la partie militaire de l’expédition : Sheppard...
« Ou ce brave soldat sera placé sous le service du Capitaine Calahan, de façon inconditionnelle et irrémédiable, pour un trimestre. Il sera le serviteur “militaire” de cet homme. »
Le gradé acquiesça.
« Les classes d’Eversman pour la récupération d’un poste de soldat demeurent gravés dans sa mémoire. Une durée trois fois plus longue le fera amplement réfléchir s’il lui vient à l’idée de vous parler gastronomie italienne. Qu’en pensez-vous ? »

John, toujours aussi expressif, marqua un regard d’étonnement et cela en était cruellement drôle à y réfléchir… le serviteur de Calahan, la pire punition qu’on pouvait faire à un soldat. Il suffisait de mentionner son nom, pour que la peur se voit dans les regards, même Caldwell n’avait pas atteint ce niveau. C’est dire. Mais bon le capitaine était un dérangé dans son genre, John avait du respect pour lui, mais se demandait en toute franchise s’il n’était pas un pervers narcissique en puissance surmonté d’autres vices, qui contenu dans le cadre militaire faisait de lui un instructeur redoutable faute d'en faire un tueur en série a la Saw.
«Je sais que vous allez me dire que je suis un bel utopiste… Mais je trouve dommage qu’il faut lui mettre encore une punition au bout pour qu’il se comporte bien. Tel un enfant. Cela me fait penser qu’au final, s’il faut le menacer d’avoir soit une récompense soit de voir le père fouettard, c’est qu’on n’a pas réussi à faire de lui un vrai soldat. Il devrait agir “bien” naturellement, sans but autre que d’être un bon soldat.» il soupira. Voilà ce qu’il pensait au fond. Après il n’était pas en désaccord avec cette proposition, si fallait ça, pour motiver ce soldat rétif… alors soit, allons joyeusement dans la menace. Mais avant de dire ok à Steven il lui disait ce qu’il pensait, puisque tel était la question.

« Vous avez déjà opté pour la confiance et vous l’avez payé cher, Sheppard. » lui dit-il sans reproche. « Tous les soldats ne fonctionnent pas de la même façon. Cette recette est la seule qui motive Eversman. Lorsque ce soldat s’ouvrira à un peu plus de tact. Alors il sera possible d’envisager d’autres moteurs pour lui. »
Il secoua la tête.
« Mais en retournant sous votre commandement, il ne peut-être que tenté de reprendre ses détestables habitudes. Alors je vous demande de jouer le jeu si vous tenez à conserver l’unité dans votre escouade. Le temps de la célèbre conciliance de John Sheppard est passée. »

Oui et après tout la confiance était le ciment pour ses équipes. Il n’avait plus confiance en Matt, cela l’emmerdait de l’avoir avec lui c’est clair. Il faisait un effort pour lui donner une mini chance, mais il était certain qu’au fond, il était plus déçu qu’en colère.
«Je ne comptais pas dire non à votre proposition Caldwell. J’exprime simplement mon exaspération. À mon sens, ce genre de personnalité, n’a plus/pas sa place dans cette expédition. Nous ne sommes pas là pour leur refaire une éducation. Pour moi Eversman, n’est qu’un échec s’il ne parvient pas à agir de lui-même dans le bon sens, sans driver. » Il soupira doucement. Steven avait raison sur un point : la concilliance de John était moins présente, il le faisait avec des soldats qui ne lui chiaient pas dessus et il l’était un peu moins sympa qu’avant… «Vous pensez qu’un jour il n’aura plus besoin de barrière ?» Lui il savait qu’il en aurait besoin à vie, mais il avait un petit espoir qu’il se trompe et cet espoir le foutait en rogne, car même blessé et bafoué, John restait quelqu’un de trop bon… Il n’arrivait pas à être aussi sans coeur que d’autre.

« Eversman a sué et souffert pour reprendre son poste. Il apprendra à la longue. Mais cessez d’espérer, Colonel, la moindre indulgence de votre part le renverra immédiatement dans ses travers. »

Oui John savait cela, il ne remettait pas sa détermination en doute. Cette simple épreuve aurait du suffir à le remettre droit sans qu’il soit avec ses barrières : récompense/punition. Du moins selon John, ce qui n’était pas apparemment le cas, pour le colonel en face de lui ait besoin de lui en laisser et des biens visibles. Le colonel baissa les yeux sur sa ranger; non pas intimidé ou en soumission, mais parce qu'il était en plein désarroi. Oui, il ne devait pas espéré, mais cela était dans sa nature profonde. Il retenu un soupir. Ils s'emmerdent bien beaucoup pour un seul homme, Matt avait intérêt à prendre conscience de tout cela et de rectifier le tir encore et toujours. En fait il devrait toujours montrer ses preuves, cela devait être le plus usant au final, que plus personne n’ai confiance en lui. Voilà que venait la pitié ! John se mit une baffe mentale, relevant le regard vers le colonel. Franchement, faut qu’il arrête avec l’altruisme.

« Ce document sera un bon outil pour ça. »
John prit le formulaire déjà rempli de la mutation. Il regarda le papier longuement.
« Allons donc pour le jeu. » clairement si Matt merdait en beauté en revenant sous le commandement Atlante même temporairement, John allait lui rappeler qu’il prendrait la porte pour un aller simple. Pas de concession chez Calahan ou autre cette fois. Et ce n’était pas pour cette manoeuvre mais pour toutes les autres faite sous le drapeau de pégase.
« Je briefferai Eversman. Il se comportera durant cette mission comme un membre du Dédale. A notre prochain contact, je m’attends à un retour complet de son attitude. »
« On debreifira alors. » il comptait de toute façon faire un retour ensemble sur la retour de Matt avec ces premiers amours. Il ratifia le document.
« Autre chose ? »
« Oui. Bonne chance, colonel. Je souhaite vous voir ramener les vôtres en vie. »
« Merci. » John se leva saluant d’un signe de tête affable l’homme en face de lui, avant de s'arrêter net et de se tourner vers le vieux lascar.
« La formation était parfaite. Je vais vous envoyer Lorne et son équipe. » Les deux hommes savaient que le major avait mit en place une escouade de pilote pour le combat type guérilla dans l’espace. En plus que le major dispensait de plus en plus de formation aérienne combinant d’autres métiers comme les parachutistes.
« Parfait. Ils seront bien reçu. »

En quittant le bureau du colonel, John se rendit au pôle-com, pour se faire téléporter sur la cité. Il passa à son bureau pour prendre sa tablette avec les données qu’on lui avait fourni afin de ne pas venir les mains dans les poches. Il réfléchirait sur le chemin aux différents équipements à compléter avec celui prévu par l'armurier qui prenait toujours soins d’essayer d'adapter au type de mission.
En cheminant paisiblement dans les couloirs, soudainement une voix reconnaissable entre mille. L’unique soldat de la cité à le nommer ainsi avec autant de chaleur et de naïveté. Il esquissa un rictus amusé, roulant un peu des yeux pour le principe. Au moins, ce carillon joyeux, lui donnait un peu de bonne humeur.

« MI CORONEL ! MI CORONEL !!!! » S’écria Nelly.
« Attendez-moi ! »
Elle trottinait derrière lui. Ou plutôt elle courrait comme une tarée. Lorsqu’elle atteignit l’officier, elle souffla longuement pour reprendre sa respiration. John lui laissa le temps de se remettre, il s’était arrêté quelques mètres après l’avoir entendu le héler dans le couloir.
« Mais….pourquoi vous avez de grandes jambes ?...c’est déjà dur de vous rejoindre...faut courir maintenant ! »
Nelly s’appuya sur ses genoux, terminant de se reprendre, ayant couru depuis la baie des Jumper.
« J’sais bien que toutes les ninas de la cité vous courent après. Elles jalousent la belle kiné toute mimi. Mais moi, je zieute un autre garçon. Z’êtes un peu vieux pour mi. »
Elle pinça des lèvres, prenant conscience que ça pourrait le vexer.
« Lo siento, mi coronel. »

Le grand brun eut une petite moue faussement vexé par cette réflexion, mais il était loin de s’en ombragé bien au contraire il trouvait ça très drôle. Et c’est pour charrier la jeune femme qu’il prenait ses grands airs.
« Ah oui ? Je suis trop vieux pour madame ? Vous venez de briser mon coeur en mille morceaux soldat… moi qui espérait un jour recevoir une farandole de petits coeur cuisiné avec amour par vos soins… autrement que quand je suis à l'hôpital... » petite référence au coeur en chocolat que lui avait fait Nelly il y a un an quand il était rentré dans un sale état de la dernière guerre.
« Vous me draguez ?!? » fit-elle en ouvrant de grands yeux d’une surprise exagéré. « Je dois faire comme les autres ninas ?!? »
Illico, Nelly prit une pause de groupie superficielle, bombant la poitrine comme une lycéenne et se mordant un doigt sur un charme provocateur parodié. John n’eut pas besoin de lui dire “oui”, Nelly était déjà à l’oeuvre et il ne pouvait être sérieux, il ricana de plus belle.
« Hannnnn, mi coronel. Vous êtes si beau et si mignon ! Quand vous tuez les Wraiths, ça fait tellement bien. Pis les Geniis aussi. Pis quand vous êtes dans vot’bureau. El chevalier et sa dame, c’est pacotille à côté. Tout le monde vous admire, et votre virilité charme beaucoup, j’peux vous offrir un verre ? »
Elle termina son monologue d’un gloussement de gamine et papillona du regard.
Mais comme si Nelly venait de reprendre le contrôle de son corps, elle frissonna tout en émettant un “brrrrrrrr” glacial. Inconsciemment, elle se frictionna les bras.
« Je sais pas comment vous faites. Moi, ça me fait pas du tout de l’effet ! »

Mais quel manège ! John éclata de rire, sous le regard étonné d’un passant qui se demandait bien pourquoi Nelly était encore plus “bizarre” que d’habitude.
« Parce que je suis un homme et j’adore qu’on me rappelle mon statut de super héros viril ! » Dit-il amusé ne se prenant pas au sérieux. « Ce qui vous ferait de l’effet c'est de jolis mots doux, sur votre grain de folie qui illumine les journées de toutes les personnes qui croisent votre petit pas sautillant et adorable, sans parler de votre rire digne d’un carillon en nacre... non ?» dit-il d’une voix plus suave en se penchant vers elle avant de se redresser soudainement en disant :
« Donc c’est qui ce petit freluquet qui ose me prendre ma bien aimé ? » Bon, il était pas si de mauvaise humeur que ça, à moins que ça est l’effet magique de Nelly...

« Ben j’connais pas son nom bien sûr ! » S’exclama Nelly.
Elle savait que le colonel avait entendu parler de son penchant retors. Il avait déjà quelques infos concernant son habitude de se planquer une fois par semaine dans des casiers qu’elle louait, pile devant les douches des garçons. Elle changeait d’endroit à chaque fois que quelqu’un l’a découvrait. Mais John savait. Et si Nelly ne connaissait pas son nom, c’est parce qu’elle n’avait fait que le voir sans lui parler.
« Il est pas trés trés musclé. Il a même un peu de bedaine d’ailleurs. Mais je sais pas...je le trouve lindo. Il a un regard sympa. Pis le reste... »
Elle lui sourit.
« Je le dirai pas mi coronel. »
« Et je n’ai pas envie de savoir ! » dit-il immédiatement, devinant qu’elle avait dû l’épier dans le casier. D'ailleurs, cette vilaine manie, l’avait rendu un peu paranoïaque et il se souvenait bien que Lorne s’était foutu de sa gueule, quand John avait pris les clés universelles des casiers du vestiaire, pour vérifier qu’il n’avait pas de petite espagnole voyeuse dans chacun d’eux, avant de prendre sa douche. Cela était devenu une habitude, au point que Nelly savait que quand John arrivait, elle devait s'éclipser rapidement, sous peine de se prend un coup de pied au cul.
D’ailleurs, John savait maintenant à quoi ressemblait son nid. Elle s’était plutôt bien installée en démontant la paroi séparatrice de deux casiers. Des draps pour rendre le fond plus souple, une petite sacoche contenant des guimauves en chocolats et son MP3. Avec une bouteille d’eau en réserve.
Sacré installation pour une sale manie qu’il serait censé punir…mais rien n’y faisait, elle continuait, malgré ses punitions et les morales. John avait fini par l’évoquer aux autres, mais apparemment se savoir “maté” semblait plus stimulé certains hommes que les refroidir. Comme quoi… après tout s’il n’avait pas de plaintes… Et si par malheur le CODIR l'apprenait et plus particulièrement Hoffman, Nelly aurait bien plus que des coups de pieds au cul. John redoutait le jour où Alexander allait le découvrir et femme ou non, Nelly allait se prendre la soufflante de sa vie. Car il était un des rares à ne pas faire de différence de sexe dans le traitement des conséquences. L’équité oui mais aussi l’égalité...Enfin bon, ce genre de chose restait militaire et John avait hésité à demander un lecteur d’empreinte pour le vestiaire pour contrôler les entrées. On lui avait dit que cela était inutile et que tout le monde se foutait qu’une nana viennent lorgner sur les beaux torses. John soupçonnait même que c'était devenu un jeu pour certains.
Nelly restait discrète cela dit. Quand les rumeurs montaient sur sa position, il était généralement trop tard. Elle avait déjà investi un autre vestiaire. Chacun avait ses défauts et John se retrouvait encore à faire dans la conciliance. A son plus grand désarroi.

« Civil je suppose ? » les militaires à bedaines ne couraient plus trop les couloirs avec les entraînements intenses de la cité.
Nelly hocha la tête avec un grand sourire.
« Il doit rêver d’être militaire. Quand on le voit marcher, on le croirait ! Ca vous dit quelque chose ?!? »
« Pas du tout. » Il lui jeta un petit regard « Franchement Bricks… si vous étiez un homme, vous serez déjà en tôle pour voyeurisme et perversion. Mais comme personne ne se plaint de vos vilaines manies...vous pouvez vous estimer heureuse d’être une femme en plus d’être mignonne ! »
« Mais je fais rien de mal !!! » S’écria-t-elle, presque vexée. « Atlantis, es el festival de la fesse. Ca couche avec tout le monde, ça drague dans tous les coins. Ca distribue des coups de kekettes dans tous les couloirs. Moi ça m’intéresse pas. Je veux tomber amoureuse comme dans les films du midi sur Terre. Alors je dois m’adapter sinon les chicos espèrent n’importe quoi. Je viens juste regarder un peu les beaux garçons, vous savez ? C’est mon moment à moi. »
Elle rajouta joyeusement, avec malice :
« Et puis vous avez jamais réussi à me pincer, vous n’avez pas de preuves !! »
« On en reparle quand j’aurais visionné les caméras que j’ai installées » affirmat-il. Il ne l’avait pas fait, cela était interdit dans les nombreuses lignes des protocoles et autres respect de vie privé. Mais, il y mettait suffisamment de conviction pour qu’elle le croit. Une manière de l’écarter de sa vilaine manie. Il devait ruser faute de sévir efficacement et il ne se voyait pas utiliser la méthode de Steven : sinon tu vas voir tonton Calahan ! Cela était juste cruel pour Nelly et pas adapté.
« On peut regarder ensemble ? » Ajouta-t-elle par surenchère.
« Non j'aime mater mes hommes seul.» dit-il sur le même ton.
« Je vous fait les coeurs en chocolats et on regarde ensemble ! D’accord ? »
Elle sentit son changement d’expression. Nelly était en train de l’agacer et elle se racla la gorge, un peu gênée, en enfonçant sa tête dans ses épaules. Elle compléta bientôt d’une petite voix :
« Ou je vous parle travail, plutôt ? »
John lui lança un regard qui en disait long. Il ne voulait pas compromettre sa ruse. Alors il lui fit le regard de l'officier sérieux.
« Je vous écoute. »
« Le Jumper est prêt. » expliqua Nelly en devenant plus sérieuse.
« Je sais que vous avez pas fait le briefing. Mais j’ai introduit sur votre plan de vol le chemin emprunté par la dernière équipe de secours. Les données qu’ils ont collecté sont traitées et mise à disposition sur le hub. Comme ça c’est à jour, vous avez tout. »
Elle se noua les doigts.
« Énergie au maximum. Checklist rendue complète, défense, armement, les indicateurs au vert. Todo està listo ! »
Mais puisqu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, Nelly se laissa gagner par cette mine très ennuyée, tapant pratiquement du pied sur le sol.
« Et je fais rien de mal, coronel. Soy un buen soldado, mi !! »
John était ravi d’avoir une super co-pilote qui avait déjà tout préparé en avance, ce n’était pas la première fois qu’elle lui faisait le coup et il devait avouer que ce genre de chose était appréciable. Surtout quand le travail est bien fait.
« Si, vous avez oublié les cookies. » dit-il pour l’emmerder, il lui fit un clin d’oeil complice.
« Merci pour votre travail Bricks. » John n’était jamais avare en remerciement surtout pour ce genre de chose qui lui faisait gagner du temps.
« En fait, c’est un muffin... »
John regarda sa montre, il allait finir par être en retard.
« Buena Suerte ! » lui dit-elle avait de lui sauter brutalement dans les bras. Un bref câlin à la Nelly puis elle fit volte face pour s’en aller. Sauf qu’elle mit les freins pour se retourner encore une fois.
« Mi Coronel, vous pouvez mettre Pedgy en vacances ?!? Faut refaire sa garde robe et elle veut pas. »
John était, comme toujours, prit au dépourvu des élans d’affection de la petite soldate. Il ricana, amusé, la réceptionnant comme il pouvait avant de la regarder filer. Mais elle avait une dernière demande … John arqua un sourcil circonspect.
« Négociez avec elle. » dit-il ne voulant pas être mêlé aux histoire de fringues et de vacances. Le capitaine gérait ses affaires comme elle l’entendait, tant qu’elle posait ses deux semaines de congés obligatoires sur l’année. Il lui fit un signe de la main, continuant dans la coursives de droite pour rejoindre le lieu de la réunion.
« J’vous la ramène demain. El thérapie d’amitié conduit par el magnifico Sheppard. » S’écria Nelly en repartant au galop.


John leva les yeux au ciel, mimant qu’il n’avait rien entendu avant de filer. Ah vraiment, quand on est de mauvais poil, la meilleure chose pour lutter contre ça c’est d’avoir un feu follet comme Bricks.

En gagnant la salle, il était l’un des premiers, il salua les personnes présente : le chef d’équipe qui avait encore le bandage de sa blessure. Le lieutenant était bien courageux de vouloir assumer un briefing après sa blessure, il lui en fit part, prenant des nouvelle de l’officier avant de s'installer sur une des chaises de la salle. Le reste de l’équipe arriva très vite.



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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Mer 31 Juil - 20:57

Matt Eversman

MJ 32 Scavengers



Le chemin de croix de Matt ne s’était pas terminé sur l’instruction de ses classes sous l’égide de Calahan. Une fois terminé, la place qu’il avait regagné en tant que soldat, comme l’avait dit Caldwell, se ferait sous sa tutelle. Matt Eversman faisait donc partie intégrante de l’équipage du Dédale. Il en portait l’insigne sur son uniforme. Dans un premier temps, il avait passé son service actif sur le croiseur. Atlantis lui était resté inatteignable sauf pour ses permissions du week end.

Lui qui pensait pouvoir retrouver la cité après toutes ses souffrances durant l'entraînement, les portes de la cité lui restaient interdites d’accès. Comme des privilèges pourtant si naturels qu’il n’était pas prêt de retrouver. Matt travaillait, vivait et dormait en orbite haute de son ancien dortoir sauf lorsqu’il obtenait sa permission. Faire partie de l’équipage n’avait pas été un choix mais une contrainte. Il n’avait pas son mot à dire.

Ce n’est qu’au bout de quelques temps que sa situation s’améliora. Une fois certain que Matt se tenait à carreau, Caldwell lui autorisa la résidence à terre pour bonne conduite. Ce qui signifiait qu’en-dehors des missions d’exploration, il se rendait sur le Dédale pour faire sa rotation de service avant de revenir sur la cité.

Ce jour-là, Matt patrouillait avec l’une de ses vieilles connaissances. Il oeuvrait dans le service de sécurité interne, il jouait le flic aux côtés de Tonton. Fort heureusement, c’était surtout de l’entretien et du rappel à l’ordre. Dernièrement, il avait dû chasser quelques Atlantes venus disputer une partie de poker au beau milieu de la coursive durant leur pause. Parce que...c’était l’été sur la cité.

Il était en pleine patrouille lorsque son oreillette grésilla. La voix d’une femme, son agent de communication, lui transmit le message.
//Soldat Eversman, ici Pôle-Com. Vous êtes convoqué dans le bureau du Colonel Caldwell. Rendez vous au rapport sans délai. Terminé...//
L’homme s’immobilisa le temps d’écouter attentivement le message avant de presser l’oreillette pour y répondre. // Bien reçu, Pôle-Com. Je me mets en route. Eversman Terminé...//
Une convocation avec le Maître d’équipage était rarement une bonne chose et le faire attendre n’était pas envisageable. C’est pourquoi le Ranger adressa une tape amicale sur l’épaule de ton coéquipier et supérieur tout en le dépassant. « Convocation immédiate chez Caldwell. Je dois te laisser. »
« Je dirai aux gars de tenir les paris sur ta dernière connerie Matt. Bonne chance. »
Pas question de faire attendre l’officier, Eversman en prit le chemin le plus rapidement possible cogitant sur ses agissements des derniers jours, remettant en doute ses propos ou même ses gestes. Il n’était désormais plus sûr de rien, se devant de rester aux aguets pour éviter une éventuelle dérive et que par conséquent la fameuse épée de damoclès ne s’abatte sur lui. Qu’avait-il pu faire pour mériter cette convocation ? La porte était désormais à vue, juste au bout de cette coursive dont le garde lui permis l’accès. Les derniers mètres lui permirent d’ajuster la tenue, d’en vérifier et chasser les éventuels plis afin d’être le plus présentable possible. Un dernier arrêt devant le dernier obstacle qui le séparait du Big Boss pour soupirer, évacuer les tensions qui pouvaient exister avant de finalement porté deux coups. Il n’en passa la porte qu’une fois l’autorisation obtenue et se présenta devant le bureau, s’y plaçant au garde à vous, le regard fixant droit devant lui.
« 1ere classe Eversman, au rapport, mon Colonel. »
« Repos ! » fit simplement Caldwell.

Il le fixa un instant et débuta son petit monologue.

« Deux éléments de l’Expédition manquent à l’appel. Les secours sont tombés dans une embuscade. Une équipe d’intervention se réunit...vous en faites partie. »
Le colonel lui tendit un document. C’était un ordre de mission. Eversman le récupéra, le balayant rapidement du regard essayant d’y repérer le nom des victimes.
« Présentez-vous au briefing. Les informations sont sur ce pli ! »
Le gradé laissa quelques secondes s’écouler avant de déclarer :
« Votre leader d’escouade...est le colonel John Sheppard. Vous savez ce que cela signifie, Première Classe ? »
« Le Colonel Sheppard est mon supérieur hiérarchique, je lui dois respect et obéissance sans la moindre contestation. »Répliqua-t-il aussitôt.
« C’est ce que l’on vous a enseigné en l’échange de votre retour parmi nous. Mais savez vous ce que implique dans la pratique, soldat ? »
Eversman fronça les sourcils essayant de comprendre où l’officier voulait le mener. « La boucler et obéir, mon Colonel ?. »
« Vous comporter comme un soldat de l’US Air Force. » rectifia le colonel. « Vous ne partagerez que les informations que vous jugez utile pour la mission. Pour ce qui est de vos commentaires personnels et de votre impulsivité, vous les garderez pour vous. Compris ? »
« Compris, mon Colonel. »Répliqua-t-il comprenant très bien ce à quoi l’homme faisait référence.

« Bien. »
Caldwell croisa les mains.
« Vous avez démontré votre volonté de vous racheter. Et depuis près d’un an, vous avez cessé de vous faire remarquer. En revanche, vous reprenez du service sous l’égide de Sheppard et ça, c’est une nouveauté. Si vous avez pu profiter de son indulgence et de sa souplesse autrefois, ça ne sera pas mon cas. Votre participation à cette opération s’assortit de quelques “garanties”. »
Le colonel tira un document qu’il déposa sur son bureau, en face d’Eversman, sans qu’il ne puisse le prendre. C’était un formulaire de mutation professionnelle portant deux signatures : celle de Sheppard et celle de Caldwell.
« Nous débrieferons ensemble à votre retour, soldat. Si vous vous êtes comporté dignement, j’aposerai une citation pour bonne conduite sur votre dossier disciplinaire. En revanche...défiez-moi comme vous aviez défié Sheppard... »
Il tapota le nom du nouveau responsable. C’était Calahan.
« Et vous passerez un trimestre entier à servir les moindres désirs du Capitaine Calahan sur le continent. Prenez ça pour de la menace si vous le souhaitez. Une mise en garde ou une promesse. Peu importe. C’est un choix qui vous est offert et la balle est dans votre camp. »
L’officier se leva de son siège, le regardant droit dans les yeux.
« Je vous conseille d’y songer quand vous sentirez votre âme de rebelle vous démanger. »
L’assurance et la fierté mal placée du jeune homme n’avaient pas lieu d’être dans ce bureau et surtout face à cet homme. Eversman n’en menait pas large. Les paumes des mains étaient moites, les mouvements respiratoires plus rapides qu’à l’ordinaire et il s’efforçait de maintenir une attention de tous les instants. Caldwell ne faisait pas de demi-mesure avec lui, une remarque et il était bon pour un séjour de plusieurs mois avec Calahan et tous les deux étaient conscients que c’était très très loin du club de vacances. Sûr que l’avoir en tête risquait de diminuer les envies de revendications ou de rébellion. Pas question de revivre cet enfer.
« Je ne vous décevrais pas, mon Colonel. » Répliqua-t-il d’une voix mal assurée cherchant à croiser son regard pour lui démontrer son intention.
« Je l’espère, c’est dans votre intérêt.. »
Steven pointa son épaule d’un signe de menton.
« C’est l’insigne du Dédale que vous portez aujourd’hui. “Mon” insigne. Et c’est en représentant le Dédale que vous partez secourir vos collègues. »
Il acquiesça et reprit de façon plus officielle.
« Soldat Eversman, je vous retire de vos activités actuelles. Préparez-vous, présentez-vous au rapport au Colonel Sheppard et ralliez l’opération. Le Pôle-Com est avisé de votre téléportation à venir sur Atlantis. »
« A vos ordres, mon Colonel. » Il acquiesça d’un signe de tête attendant un signe de sa part avant de détourner les talons et quitter le bureau. Se sachant attendu, Eversman fit au plus vite ramenant l’équipement actuel à l’armurerie du vaisseau avant un passage rapide du côté du dortoir pour récupérer quelques affaires. Une fois prêt, le Première Classe effectua une dernière vérification avant d’activer l’oreillette radio.
//Eversman pour Pôle Com. Paré à être téléporté sur Atlantis.// »

Pas de délai. Le flash lumineux l’emporta immédiatement et la salle d’embarquement se matérialisa autour de lui. L’équipe du poste de contrôle continuait son travail habituel, comme si rien n’avait changé, et Eversman était libre de ses mouvements, hors du Dédale. Il pouvait littéralement sentir la différence d’air entre l’environnement naturel d’Atlantis et l’atmosphère retraité du vaisseau.
A ce moment là, il entendit un ricanement joyeux sur la gauche.
« Oh oh oh ! Mais regardez ça ! Matt Eversman sur Atlantis ? Il va pleuvoir du Wraith ! » fit Darren.
Les mains entourant encore une série de documents et de lettres qu’il était venu chercher au Pôle administratif, il bifurqua pour venir dans sa direction.
« T’as une sale gueule dans cet uniforme, Matt. Je comprends pourquoi les potes t’ont enterré ! » Ajouta le soldat, avec humour, en guise de bienvenue.
« Salut Darren. Moi aussi je suis content de te voir… » Commença-t-il avant d’ajouter quelques mots. « Mes potes m’ont enterré ? » Répliqua-t-il les sourcils froncés ne comprenant pas la référence.
« C’était assez émouvant j’avoue. Vu que t’as été enlevé par une soucoupe volante appelé Dédale pour qu’on t’y fasse des tas d’expériences horribles qui te changeront à jamais...ben...t’as eu de belles funérailles. »
Clive lui sourit. Un sacré délire ce jour là.
« Un menuisier nous a traficoté un cercueil et on a mis un tas de truc dedans. Une manette de jeux, des disques, des capotes. Quelques lettres personnalisées. Même les dessous encore chaud de Taylor-Laurence que Nelson aurait réussi à chaparder. Il a dit que tu pouvais pas être inhumé sans. »
Darren secoua la tête.
« En gros, t’as pas eu les photos, c’est ça ? Les potos t’ont nargué comme pas permis avec ton cercueil. Ils ont fait une haie d’honneur avant de le lourder depuis la digue Est. »
C’était assez glauque de leur part en même temps il était vrai que le précédent Matt se devait de ne plus exister pour être remplacé par un autre, bien plus obéissant et respectable aux yeux de l’US Air Force.
« Faut croire que le Dédale a préféré censurer le spectacle et je le comprends. » Il lui adressa une tape sur l’épaule se mettant en mouvements pour ne pas faire attendre le briefing. « Avec les sous vêtements de Taylor Laurence ? Sérieusement ?!! Et sans même un pack de bières ??! C’est vraiment du baclé, tout ça ! » Fit-il avec un mince sourire.
« Un beau rouge carmin en dentelle. » Spécifia Darren en le suivant. « J’ai tendance à croire Nelson du coup. Ca fait très “Taylor-Laurence”. Quant au pack de bière...il y était. Mais tu connais Yourek...le roi de la récup... »
« Quand même… Tu me laisserais sans bière dans l’au-delà. Tu parles d’une bande de potes ! » Ajouta-t-il montant rapidement les marches de la salle d’embarquement prenant la direction des différents bureaux.
« Faut y avoir été pour trouver la blague. »

Darren monta les marches, côtes à côtes.
« Tu viens pour la mission alors ? J’ai été mobilisé aussi. Pile quand j’allais prendre ma perm. Je comptais aller dragouiller ma nana sur sa planète...je suis deg. »
« Tu pourras peut être draguer un des disparus ? »
« J’m’appelle pas Eversman, une seule ça me suffit. Je vise la meilleure en plus... »
Il ouvrit la poche intérieure de sa veste pour lui montrer une photographie. Il posait avec Emilia Zeïn’Eidolas.
« Qué bella, hein ? » ironisa-t-il. « Et toi ? Tu comptes te ranger quand ? »
« J’ai fait ma demande en mariage au patron mais il l’a visiblement mal pris... » Lâcha-t-il préférant esquiver la question. « Tu as plus d’infos sur la mission ? sur les deux disparus ? »
« Pas grand chose. Deux disparus en mission, l’équipe de secours revient en sale état. Sheppard mène la danse pour aller régler les comptes. Je suppose qu’on m’a appelé pour sécuriser nos deux cibles. T’en sais plus toi ? »
« Rien de plus… Enfin si on a pris la peine de m’arracher du Dédale, la situation doit être merdique et les chances d’y rester suffisamment fortes. »
« Putain, ils t’ont rendu dépressif en plus ? Va falloir que je te traîne jusqu’au cantonnement, qu’on teste quelques remèdes sur toi ! »



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Dim 4 Aoû - 14:20

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MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


Darren atteignit la salle en compagnie de Matt.
Il se sentit légèrement gêné de découvrir l’officier déjà présent. Au final, on attendait plus qu’eux et peut-être une autre personne. Dès son entrée, il se raidit et salua militairement.

« Première classe Darren Clive au rapport ! »
«Première classe Matt Eversman, au rapport. Mon Colonel. » Lâcha-t-il à son tour prenant place au côté de son pote avant de se mettre au garde à vous.

John avait tourné la tête vers les deux soldats impassible. Son regard ne s'attardant même pas sur Matt qui pour une fois avait un grade a vous aussi droit qu’une érection matinale. Mais il avait noté dans le coin de sa tête cette spontaneité dans le garde a vous loin d’être mollasson et une présentation impeccable… Eversman qui ne ressemble pas à un sac… tout pimpant à en faire jalouser Allen et ses uniformes impeccable. Le régime saveur terreur semblait marcher un peu sur ce dernier point.
« Repos soldats. » dit-il simplement et avec une chaleur tout à fait relative, lui qui était plutôt joyeux de base. Il reporta son attention sur sa tablette, relisant les notes en attendant que tout le monde arrive. Il manquait la seule femme et civile de l’équipe, une doctoresse qu’il ne connaissait que de vue.

Darren glissa sur une posture de repos et s’approcha pour s’installer. Il attendit que Matt tente sa chance pour bouger un peu le siège, l’air de rien, avant qu’il n’y pose son séant. Manoeuvre qui fut repérée par Eversman qui lança un regard noir au maniganceur espérant le dissuader de tenter d’autres conneries. Il avait déjà suffisamment de pression pour ne pas ajouter une case “Darren Clive” en plus et s’installa dans le siège noir passant de suite en revue les notes préparées pour la mission découvrant l’identité des deux disparues avec un froncement de sourcils.
Le concerné lui fit un petit signe de tête. Il n’était pas allé au bout de la manoeuvre et il n’en avait pas l’intention d’ailleurs. C’était une façon de lui souhaiter la bienvenue et de l’emmerder sans pour autant le mettre à défaut devant l’officier.

« Ca sent la baston, patron ? » demanda Darren après que son regard se soit attardé sur le soldat blessé.
John tourna la tête vers sa droite où Clive avait prit place, Matt bien moins courageux ou désirant garder ses distance avec son ex-ami, avait choisit de mettre Darren en tant que tampon. John toujours dans cette passivité qui était presque comparable à de l’ignorance de la présence d’Eversman se concentra sur le première classe.
« Autant que l’eau de toilette de “Sunny”. » répondit John avec humour malgré sa voix un peu sombre. Petite blague récurrente sur cette technicienne qui désirait ouvrir un club de pole dance… elle avait écopé d’un parfum qui puait à trois kilomètres, impossible de la louper, ce qui aidait bien Hoffman à l’éviter comme elle avait trouvé un nouveau passe temps : le harceler pour son fichu club à la noix. Oui ça puait la baston, dans le sens où Atlantis ne comptait pas négocier, mais arracher les deux jeunes femmes des griffes de ses kidnappeurs de l’espace et en prime donner une petite leçon. Au goût de John, ils n'étaient pas assez nombreux.

Darren grimaça.
Il se tourna vers Matt, le trouvant un peu trop silencieux.
« Tu embarques quand même ton fusil de précision ou je te laisse le pompe ? »
«Tout dépend de la mission. Si l’environnement est clos, le gros calibre me sert à rien… et peut être devra-t-on monter des silencieux alors ton pompe me servira à rien. » Beaucoup d’éléments manquait pour avoir une idée précise de l’équipement à embarquer. Eversman avait déjà une petite liste en tête, le HK-417 en haut mais pour le reste tout dépendrait des conditions et du rôle qu’il avait à jouer.



Isia Taylor Laurence



La journée allait être pleine de surprise encore. Du moins c’est ce que se dirait John en voyant débouler non pas la doctoresse mentionné dans l’équipe, mais une tout autre. Le bruit des talons haut d’Isia claquait le sol du couloir, la rigueur et l’égérie de son pas était reconnaissable entre mille et John la calcula à l’ouïe. Étonné, il tourna la tête avant de voir dans l’encadrement la belle jeune femme qui était en blouse blanche, masquant sa tenue civile surement très élégante. Elle n’avait pas l’uniforme réglementaire qu’elle daignait enfiler quand elle partait en mission. Sauf si elle escomptait se changer par la suite…

« Isia ? » demanda l’homme étonné. La jeune femme le gratifia d’un rictus à tomber par terre mais avec cette pointe sardonique qui laissait présager le pire.
« John. » Elle se dirigea immédiatement vers la personne qu’elle fixait du regard : Matt. En plus, il était avec Clive ce qui était parfait selon elle. Comme souvent, elle se fichait bien d’arriver au bon ou mauvais moment, le briefing n’avait pas commencé de toute manière.
Ainsi, elle combla la distance entre elle et son petit casse couille d’amour, pour sortir un stéthoscope de sa poche et lui faire pivoter la chaise roulante vers elle, plaçant son talon droit au-dessus de ses parties, pour lui dire que s’il bougeait elle lui écrasait sans ménagement. Elle finit par lui poser la buse sur le torse, écoutant son rythme cardiaque.
« Hum… un peu trop vivant pour un zombie… » elle se redressa, libérant l’épée de la castration sur les testicules du pauvre homme… mais, elle lui colla dans la bouche un papier ressemblant à une note de frais, qu’il retira immédiatement. « C’est la note des « goodies » pour ton enterrement ! » Dit-elle en foudroyant Darren avec un mauvais rictus. « Il y aussi la facture des invités. » Oui, elle avait clairement réussi avec l’aide de celui qui les avait balancé, prit la moitié de leur sous-vêtement (elle avait été tenté de faire la totale, mais cela ne rentrait pas dans sa boite) pour les jeter à l’eau dans une boîte où il était écrit “RIP -les films d’Eversounette le roi de la branlette”, en filmant le tout. La vidéo avait été envoyé soigneusement aux concernés, qui pouvait voir une jolie boite en carton, et leurs caleçons, à l’eau.
« Vu le montant, tu n’as qu’à prier pour mourir à ta mission. Cela te sera moins douloureux. »
«Je ne faisais pas partie des organisateurs, encore moins des participants donc retourne toi vers eux. » Fit-il goûtant peu à son petit numéro.
Isia le regarda avec une once d’ironie « Et tu crois que cela m’incombe ? » Ils avaient eu le droit à la perte de leur sous-vêtement. « Tâche de trouver un lot de compensation pour cette tragique perte. Sinon la note sera envoyé à ton nouveau patron. » Il pouvait se douter qu’elle allait faire en sorte que cela soit tourné d’une manière suffisamment bonne, pour mettre Matt dans de beaux draps. Bien entendu et ça, il ne le savait pas. Elle ne comptait pas pousser le vice auprès de Caldwell. Elle avait déjà sa vengeance avec les autres sous-vêtement et elle avait trouvé un petit larbin, “la balance” pour faire tout ce dont elle voulait, contre un simple “repas” en tête à tête. Pour Matt, elle voulait simplement l’emmerder publiquement et puis la vidéo avec le mot sur le carton allait être suffisamment virale.
Elle lui adressa un dernier regard. « A plus tard “Eversounette la branlette” » dit-elle, partant comme une fleur avec un sourire mauvais sur les lèvres. C’est incrédule et les joues rosies qu’Eversman assista au départ de la tornade Isia ne comprenant pas vraiment ce qui venait d’arriver. Il avait juste retenu une potentielle menace envoyée au patron et donc à Caldwell ce qui n’était pas bon, pas bon du tout.

John se tourna vers les deux soldats et surtout Matt, qui était la cible d’Isia. « C’est quoi cette histoire ? » souffla-t-il en foudroyant Matt, attendant l’explication. Après, il connaissait suffisamment Isia pour se douter qu’elle était capable de faire un scandale pour pas grand chose...mais ça commençait bien comme accueil pour le soldat.
«Aucune idée, mon Colonel. » Fit-il en tournant la tête vers lui. «J’étais sur le Dédale il y a encore cinq minutes. Je n’ai pas connaissance des faits dont elle m’accuse. Je n’ai pas tout compris pour être honnête, Monsieur.»
John roula des yeux, Matt était le roi pour ne pas toujours comprendre.
« Quand elle fait ça, ce n’est jamais gratuit...» Même si elle aimait bien faire des vacheries, il fallait débuter les hostilités généralement... « Et l’enterrement ? »
«Clive m’a évoqué ce sujet juste avant de passer la porte de la salle de briefing, Monsieur. Je n’en avais pas connaissance avant. » Eversman tâchait de rester le plus calme possible, d’être honnête et sincère avec lui.
John retient une pique qui allait faire mal, il se contenta de lui répondre sèchement. Il devrait dire encore moins de détail afin de plus l’énerver… il attendait quoi pour lui balancer l’histoire ? « J’attend le développement soldat… »
La bouche s’entrouvrit, le visage des plus surpris. Eversman avait l’impression de se voir reproché des faits dont il ignorait tout et qu’on désirait lui coller sur le dos. Il n’était là que depuis cinq minutes et c’était déjà la merde.
«Je n’ai rien à raconter, mon Colonel. J’ignorais ce fait il y a moins de cinq minutes, Darren me l’a raconté en nous rendant ici. J’ai écouté d’une oreille distraite ayant en tête ce briefing. Si vous voulez des précisions, demandez le lui, mon Colonel.» Répondit-il d’un ton où l’agacement commençait à poindre ne comprenant pas cet acharnement sur sa personne. il n’était nullement responsable de ce coup d’éclat de Taylor Laurence ne l’ayant plus vu depuis plus d’un an.

John cligna un peu des yeux pour ne pas montrer son dépit. Alors Darren lui a raconté quelque chose mais il semble incapable de lui dire quoi...ça c’est fort. Enfin... pourquoi il lui foutait la pression ? C’est du Eversman tout craché ça de ne pas “écouter”. Le regard vert du colonel se désintéressa du soldat pour se figer sur Darren.
« Darren ? Vous avez une meilleure mémoire que votre collègue ? » Il avait intérêt à tout balancer car John commençait à perdre patience.
« Oui mon colonel. » Fit Darren, gêné par ce règlement de compte. « Matt n’y est vraiment pour rien là-dedans. Les gars ont plaisanté en faisant ses funérailles. On a placé pas mal de choses dans un cercueil, dont les dessous du docteur qui aurait été...saisi illégalement je dirai. Ca fait un an. Et il n’était pas au courant. »
Clive secoua négativement la tête.
« J’ai trouvé ça amusant de le lui raconter. Je pensais pas qu’on se ferait avoir par une donneuse. Si quelqu’un doit payer, ce n’est certainement pas Eversman. »
Et pour allier la parole au geste, il tendit la main en direction du soldat pour récupérer la note de frais.
« Je compte régler ça au retour de mission, j’aime pas l’injustice. »
John hocha la tête, ce n’était pas compliqué pourtant de dire ça. enfin bon, si Matt écoutait un peu les autres il aurait simplement dit “enterrement avec sous vêtement de l'autre grognasse” John aurait soupiré et compris mais non, faut que ça soit toujours compliqué avec lui niveau communication.
« Un pack de bière belge aurait été moins dangereux et plus approprié pour enterrer Eversman. » dit-il de manière moins ferme.
« Oui chef. Mais...moins élogieux, vous ne trouvez pas ? »
« Hum. Je veux bien croire que “l’ancien Eversman” aimait vivre dangereusement… mais soit. Dans les fait, c’est drôle. » avoua-t’il quand même.
« Je ferais en sorte que le doublon de la note n’arrive pas chez le colonel. Par contre Darren, si vous avez été balancé, attendez vous à avoir d’autres surprises.»
« Je suis militaire de carrière et vous savez avec qui je sors. Le danger “Taylor Laurence” fait pâle figure à coté. » répondit Darren avec un sérieux exagéré.
John lui fit un rictus amusé. Il était bon que la furie soit bridée par la cité, sinon cela serait sûrement bien pire. Il toisa Matt.
« Votre retour sur la cité est mouvementé Eversman. Je dois appeler la sécurité pour vous escorter vers l'armurerie tout à l’heure ? Ou plus personne ne va venir vous demander des comptes ? »
«Darren me servira d’escorte, Monsieur. Il me semble que c’est sa spécialité d’escorter les VIP. » Fit-il en tournant la tête vers son collègue.
« Et en bon pote, j’aurai le temps de le faire redescendre dans les tours. Je connais les astuces ! »
Clive donna un coup de coude à Matt.
« Désolé mec, tu auras ton pack de bières. Tu me files cette fameuse note ? »
«Prépare deux packs… » Il lui tendit la note avant de soupirer faisant retomber un peu toute cette pression. Il n’avait pas imaginé un retour sur la Cité aussi bruyant, lui qui aurait préféré raser les murs. Merci Isia mais surtout merci Darren et les copains pour ces conneries.
« Pour la fin de mission, j’offre la tournée. »
Darren se pencha sur le côté.
« Et on a de la visite. C’est la fameuse toubib, non ? »




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Dim 4 Aoû - 14:25

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Lt Ryan

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Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive



Vous savez, sur cette cité, il se passe parfois des choses improbables que personne ne pourrait imaginer mis a part les scénaristes de science fiction. Et parfois, il se passe des choses totalement banales comme sur Terre : des blagues bidons et des histoires "d'amour". Je le comprends au moment ou je croise ma supérieure dans les couloirs, qui sort de la salle de briefing remontée au possible. Isia n'est pas toujours facile à cerner et à comprendre mais je peux vous dire que là il est clair que quelqu'un l'a bien fait chier. Enfin bref, je ne sais pas qui c'est et je n'aimerai pas être à la place de ce pauvre garçon.

Quand je pénètre dans la salle, j'y trouve trois hommes qui ne me sont pas inconnus. Je n'ai jamais vraiment échangé avec eux pour être honnête, mais avant d'en arriver là je me suis tapée tous les dossiers médicaux de ces messieurs. Celui qui me semble le plus problématique, c'est le soldat Eversman, celui assis là bas. Sa peur du sang pourrait le faire paniquer et par la même occasion, le faire agir de manière totalement incontrôlée. Je vais y faire très attention.

" Bonjour Mon Colonel. Keya Râman, c'est moi qui vous accompagne pour cette mission." Je me tourne vers mes deux autres coéquipiers, "Première classe Darren, Première classe Eversman." je les salue d'un signe de la tête avant de prendre place auprès d'eux.

Il y a à peine quelques minutes, Miss Laurence m'a envoyé un mail en urgence me demandant de me présenter ici afin de participer à une mission de sauvetage. Deux soldats de sexe féminin ne sont pas revenues suite à un kidnapping. La première mission de sauvetage a échouée, mal équipée, mal préparé, ils ont tout de même rapporté des précieuses informations qui pourraient nous permettre à nous, de les récupérer. Si j'ai bien compris, et au vue de la composition de notre équipe, négocier n'est pas envisageable. Je suis la seule civile. J'imagine que mon expérience du terrain a fait la différence pour cette mission et je compte bien donner mon maximum pour mener à bien cette opération. Si j'ai peur ? Non, ce n'est pas la première fois que je fais ça sur le principe, c'est juste le décor qui change dirons nous.

Je suis rassurée d'être accompagnée par le Colonel Sheppard, c'est un homme respecté, courageux, droit, tenace et qui ne fonce pas tête baissée. En tout cas, il est connu pour ses faits et ses compétences ne sont plus à prouver. Darren est un spécialiste de la garde rapprochée visiblement très compétent. Normal qu'il soit affecté pour cette mission. Les migraines qu'il peut avoir peuvent être gênantes, ce n'est pas toujours évident à faire passer surtout quand elle s'installe. Je prendrai des injections directes au cas ou. Concernant Eversman, je n'ai aucun avis pour le moment mais si sa spécialité est le tir de précision, alors les cibles ne devraient pas être un problème. Espérons aussi qu'il ne décide pas de terminer son travail de 2017, les suicidaires finissent très souvent par recommencer. En même temps, quand on a finit aux mains des wraiths.... j'aurai peut être eu la même réaction que lui.
Darren lui répondit d’un signe de la main.
« Salut doc. Qu’est-ce qui vous convient le plus : tutoiement ou vouvoiement ? »
«Bonjour Doc.» Lacha-t-il par politesse.

« Bonjour Docteur Râman » accueillit l’homme de manière agréable. John leva un sourcil vers darren qui avait presque autant horreur que lui du vouvoiement. Le naturel impressionnant de ce soldat était parfois déroutant. Mais le colonel, ne dit rien, laissant la civile choisir son petit confort.

"Euh…. et bien, faisons simple, le tutoiement ira amplement. " Je lui offre un large sourire.
John hocha la tête, il considéra que cette acceptation était pour tout le monde envers la doctoresse. « Bien dans ce cas, prend place. » il lui tira la chaise à côté de lui, celle de droite.



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Dim 4 Aoû - 14:27

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Lt Ryan

Briefing
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


Suite à la venu de la doctoresse, le briefing commença directement.

« Bien. Tout d’abord merci à vous d’être venue. » commença-t-il en regardant chaque personne présente pour marquer le moment avant de reprendre « Comme vous le savez déjà le caporal Spalding et la technicienne Lumnienko sont portées disparues. De ce que nous savons, elles ont été enlevées par des ferrailleurs. Leurs propos laissent à penser qu’ils vont les vendre ou réclamer une rançon. Je refuse personnellement de mettre un prix sur leurs vies et vous demande de les ramener vivantes ! Je regrette de ne pas pouvoir être des vôtres, j’ai pris un mauvais coup à la tête lorsque nous avons détruit le piège des ferrailleurs. Ces nouveaux adversaires semblent disposer d’une technologie capable de ponctionner la puissance de nos vaisseaux et les rendre inerte. Si vous étiez confronté à ce problème cherchez un dispositif actif, une sorte de grosse parabole, et détruisez le mais accrochez vous bien. Cela a fonctionné pour nous. »
Ryan fit une nouvelle pause avant de reprendre, faisant visiblement des efforts pour rester debout. Il eut un léger sourire en pensant en son for intérieur au sermon du médecin lorsqu’il reviendra à l’infirmerie mais c’est une tête de mule qui ne renonce pas aisément.
« L’objectif est simple : les récupérer et les ramener ! C’est l’objectif principal mais ce n’est pas le seul. Il vous faudra aussi reprendre ou à défaut détruire ce qui a été volé à bord du Jumper. Il s’agit de l’armement, du dispositif de commandes de la porte des étoiles et de l’équipement de base de tous les jumpers. Il y a possiblement ceux que nos deux disparues ont emporté. »
Il estimait avoir présenté tout ce qui était nécessaire à la mission et décida donc de passer au point stratégique. C’était un plan qu’il avait approuvé. Il était audacieux mais c’était peut être leur seule chance.
« Pour ce qui est du plan nous avons retenu l’infiltration d’une station que nous suspectons d’être un point de commerce pour ces ferrailleurs. Ils seront sans doute là bas, si l’on peut en croire les informations obtenus des pégasiens. Vous accéderez à cette zone via une porte des étoiles situés à une heure trente de route, sur une petite planète. Elle est habitable mais nous ignorons tout de la présence d’habitants. S’il y en a, ils sont loin de la porte située sur un pic rocheux, au dessus des nuages. Il y a de forts courants magnétiques mais ils sont gérables. Vous gagnerez l’espace et prendrez la direction de l’étoile, la naine rouge. La station se trouverait dans cette zone. Là vous n’aurez plus qu’à trouver un moyen de monter à bord, sans vous faire repérer. Une navette est en train d’être camouflée pour ne pas éveiller les soupçons. Une fois sur place, vous serez livré à vous même. Des questions ? »
Il s’attendait à une déferlante de questions, à devoir fournir des précisions. C’était de toute façon à cela qu’était censé servir ces réunions.

« Ok. Donc...localiser et ramener les cibles. Faire sauter ce qui nous appartient. Ca va être dur de se balader avec des charges de démolition en mode furtif non ? On parle aussi d’équipement Lantien, c’est pas du verre de Venise... »
Darren tiquait sur les éléments. Ils trouveraient une solution, bien sûr, et le Colonel allait prendre ses décisions. Mais Darren tenait à poser les points épineux sur la table. Il tapota Matt.
« T’étais pas allé sur une station toi ? La sécurité était comment ? »
«Sur Renégat oui… Impossible d’y aller armé. Même le C4 n’a pas passé le contrôle… Il vaudrait mieux trouver un autre accès que la voie classique, si c’est possible. » Une infiltration en bonne et dûe forme avec des embouts silencieux pour agir avec le plus de discrétion si jamais.
« Ou le bon vieux coup du parasite ? On se met en occultation et on se colle à un vaisseau ferrailleur. Comme ça on garde le jumper planqué, on utilise les outils pour cartographier, et on y va en furtif. Si on se fait gauler, on joue les musclés ? »
Il serait étonnant qu’ils aient un système plus évolué que les lantiens ou Wraiths niveau détection. « Le jumper en occulté passe la totalité des sécurités, du moins connues. Même celle des Wraiths. » L’idée de Clive était la plus efficace niveau furtivité.
« Après on peut toujours piquer des fringues d’Athosiens pour faire bonne figure. Et sortir nos pétards quand ça chauffera. Mais...quels sont les ordres d’engagement chef ? Létal ou neutralisant ? »
John leva les yeux vers le lieutenant « La station semblait comment ? On a des informations longues distance sur celle-ci issus de nos croiseurs ?» en 48H il avait bien eu une reconnaissance du coin non ? Ou cela avait été impossible ?

Le lieutenant Ryan écoutait les remarques et les questions qui fusaient, l’équipe était en plein brainstorming et différents angles d’attaque étaient déjà envisagés.
« Nous n’avons réussi à obtenir que très peu d’informations sur cette station, un certain secret l'entoure, j’en déduis que les marchés qui s’y déroulent ne sont probablement pas très légaux. Nous n’avons eu l’information de sa localisation que ce matin, il vous faudra donc reconnaître les lieux vous même... et je l’admet il vous faudra une bonne dose d’improvisation sur ce coup là. »
Il fit une petite pause avant de continuer, sa tête le faisait clairement souffrir mais il s’efforça de garder bonne figure.
« On vous envoie un peu en aveugle mais comme vous le savez, dans tout kidnapping les 48 premières heures sont cruciales, nous n’avons donc plus une minute à perdre. »
Le lieutenant se tourna ensuite vers Darren, l’air des plus sérieux.
« Clive, même si je comprends votre goût pour les explosif, on m’a fait comprendre en haut lieu qu’il serait préférable de ramener un maximum des technologies lantienne, leur destruction ne doit être que votre dernier recours. De plus, cette station semblant principalement fréquenté par ce qui semble être la lie de la galaxie, nos supérieurs vous demande la plus grande discrétion afin d’éviter d’attirer l’attention sur nous... nous avons suffisamment à faire avec les Wraith et les Genii pour ne pas ajouter des raids de pirates sur nos équipes. »

« Tu peux faire une croix sur ton fusil à pompe chéri, Darren. » Ajouta Eversman en se tournant vers son coéquipier. Discrétion semblait être le mot d’ordre de cette mission à voir si le Colonel optait pour l’infiltration ou une équipe qui se faufile sans se faire remarquer, voir peut être un mix des deux. C’était loin d’être des missions où il était particulièrement à l’aise, surtout que de nombreuses données étaient manquantes. Il tâcha donc d’essayer d’en trouver d’autres en parcourant rapidement le livret.
« Compris, lieutenant. » répondit simplement Clive en se disant qu’il valait mieux laisser Sheppard gérer à partir de ce point. C’était légitime mais il ne savait pas comment saborder l’intransportable sans risquer les dommages collatéraux.

Le colonel avait un sacré bagage pro, il connaissait probablement la réponse à cette énigme de stratégie. C’est vrai que ce n’était pas son fort quand la politique relationnelle devait s’en mêler, ce n’était pas un terrain très très connu le concernant. Il était généralement dans l’action quand il fallait protéger...

Après réflexion le colonel posa quelques questions annexe au chef de l’ancienne équipe avant de conclure :
« Actuellement notre jumper est en train d’être “grimer”. Nous opérons donc “déguisé, nous ne porterons pas notre uniforme mais des affaires plus “pégasienne”, où vous pourrez glisser des lames et des armes à feux dans les doublures de vos vêtements. Le lieutenant jacob avait déjà utilisé ce genre d’affaire en opération.» il parlait du jour où elle avait escorté les dirigeants de la cité a Erudita, cela ne s'était pas bien fini mais aucun mort par chance. Les vêtements seront résistant sombre et composé d’une longue veste noire en cuir avec des doublures doublé d’une feuille composite fine qui permet d’éviter tout détecteur de métaux de s'alarmer.
« Je pense qu’une approche discrète afin d’étudier l’environnement face à nous est primordiale. J’ignore si cette station est aussi exigeante au port d’arme ou non que Renégat. Mais nous ne prendrons pas ce risque, nous cacherons nos armes sur nous avec seulement deux visibles en holster si nous devons évoluer dans les rues en reconnaissance. Dans le jumper nous prendrons des caisses d’armes et d’explosifs, qui seront masquer en cas de fouille. Dès qu’on en saura plus sur cette station nous pourrons adapter notre stratégie. Pour le moment, autant prendre le nécessaire et de la camoufler. » John préférait être prudent avec une stratégie permettant de voiler le contenu de la cargaison si la station était aussi chiante que Rénégat, et si ce n’était pas le cas, ils auraient le nécessaire pour faire un assaut. Le camouflage invisible du jumper leur permettront aussi de s'approcher de la zone de leur choix pour intervenir. Mais avant, il fallait recueillir des informations avant de se jeter tête la première dans l'inconnu.

John baleya l’assemblée. « Des avis ? Sinon rompez, nous nous rejoignons à l'armurerie pour prendre nos affaires.» John envisageait de prendre un drone d'espionnage pour parcourir la station en plus. Suite aux réponses et avis de chacun, il disposa pour se rendre auprès de McArty le responsable de l'armurerie qui était en train de finir les préparatifs, John lui indiqua leur changement d’uniforme et le jeune homme aida chacun à mettre les armes ou les lames fines dans les manches … digne d’un Jame bond . John en profita pour donner des ordres à d’autres soldats pour qu’ils chargent leur matériel plus encombrant.

«A vos ordres, mon Colonel.» Répliqua Eversman faisant suite aux explications du Colonel. Ce n’était pas le genre de mission où il était le plus à l’aise et il pouvait presque s’interroger sur sa présence dans l’équipe. Ce n’était pas sa spécialité, il n’était pas le plus qualifié mais c’était lui qui avait été choisi et tâcherait de mener la mission à son terme. Il attendit que les autres s’expriment et que la fin du briefing soit tranché pour pouvoir se lever et suivre les ordres jusqu’à l’armurerie.

« Bien, colonel. »
La réponse était sortie naturellement, comme un automatisme qu’il n’avait même plus besoin d’entretenir. Darren prit son dossier et quitta la salle de briefing pour prendre une autre direction : ses quartiers. Là bas, il alla déposer tranquillement la majorité de ses affaires. Le D-4 n’était pas là et ça lui manquait pour être honnête. Il aurait bien voulu dire au revoir à ses potes et prendre quelques conseils au passage.

Ce n’était pas la première fois que Darren partait sur une mission de ce genre. A vrai dire, sur Terre, il le faisait très régulièrement. Il s’habillait comme le populo du coin pour passer inaperçu et ne se contentait que d’un neuf millimètres. Quand ça chauffait, il ne s’accrochait pas. Le but n’était pas de défaire l’ennemi mais que le client survive.
Qu’est-ce qui serait véritablement changeant sur cette station ?

Clive prit un bloc note qui trainait dans le coin propre de la table bordélique, le fief de Jim qui était le seul à maintenir sa part du dortoir niquel à toute heure. Avec une écriture en pattes de mouche, il laissa un message à l’intention de son escouade et ajouta une bonne boutade à l’adresse de chacun d’eux.
Bon...il fallait se presser. Le soldat entra dans sa minuscule chambre et vint jusqu’au casier. Il défit sa plaque militaire depuis laquelle pendait aussi la fiole de Lapis Arcus, le truc minuscule qui servait à faire de la lumière et qu’Emilia lui avait offert. Il posa le tout dans son rangement et se sentit instantanément nu. Sa plaque...ce qu’il détestait devoir la quitter…
D’ailleurs, cela lui fit penser à autre chose. Darren tapota son veston puis en retira la photo d’Emy depuis la poche intérieure.
C’est paranoïaque de laisser le cliché ici, dans le doute ?

Darren haussa des épaules.
« On a qu’à se dire à la prochaine... » murmura-t-il en posant soigneusement la photo sur les plaques. Il referma le tout et fit volte face pour sortir de sa chambre. C’est là que son regard tomba sur sa guitare. Son esprit fit “tilt” en même temps que ses pieds mettant les freins. D’abords hésitant, il empoigna l’instrument de musique et joua quelques accords.
« Rien de mieux qu’un putain de troubadour dans une station de bouseux... » chantonna-t-il avec un air comique.
Bon. Vendu !

C’est drôle comme il ne ressentait rien à ce moment là. Juste une appréhension en suspension, omniprésente, mais pas encore dévorante. Darren partit vers le stock pour récupérer une tenue classique Athosienne. On lui proposa bien un pare balle ou le revêtement qui évitait de faire sonner les détecteurs de métaux. Mais franchement, Darren avait de sérieux doutes…
Pour le gros bourrinage des familles, il fallait plutôt compter sur Matt. La réponse, ils l’auraient en approchant de cette station...il suffisait que ce soit bien contrôlé (et il se disait que ça le serait) et ils étaient bon pour avoir les mains vides.

Du coup, Darren s’habilla de manière simple. Il se regarda dans le miroir, satisfait de sa dégaine de plouc égaré avec une guitare puis il fila à l’armurerie. Ca le fit sourire de voir toute la sérieuse préparation qui était en train de s’organiser. Une véritable descente de trois mecs armés jusqu’aux dents...dans une station pleine de soudards. Valait mieux prévenir que guérir, c’est sûr. Mais en cas de conflit : ils seraient foutus selon lui.
Clive rejoignit le ranger et attira son attention en posant la guitare sur le comptoir.
« Je vais te faire séduire de la gonz sur cette station. Comme à la vieille époque... » ironisa-t-il.
Le soldat faisait référence à ces soirées où il jouait pour faire danser les copains. Il était parfois de mèche avec Matt quand il tenait une nana dans le collimateur. Darren attendait son signal. Un clin d’oeil, un signe de tête, un simple échange de regard...et il passait naturellement à quelques morceaux plus romantique. Le coup du bon vieux slow en guitare.
Ca n’empêchait pas Clive de le chambrer à chaque fois sur son romantisme à deux balles. Au lieu de faire ça bien, le mec arrivait toujours à retourner la nana par son côté branleur de merde. Darren se demandait encore comment il arrivait à chopper à la pelle avec aussi peu d’efforts…
« Je laisse les flingues au râtelier. Je vais jouer le bouffon du coin qui essaie de gagner deux trois piécettes... »
«ça te changera pas trop de ton habitude. » Répondit Eversman lui adressant un sourire malicieux avant de retourner à la préparation de son équipement. «Tu devrais quand même t’armer et pas compter uniquement sur moi pour te sauver les miches.»
« C’est vrai que tu as la réputation de penser à tes collègues avant ton cul. » rétorqua Darren dans une répartie acide.
Il ria doucement et lui donna un coup de coude.

Darren refusa d’un signe de la main l’approche de McArthy. Au lieu de ça, il nota sur un formulaire ce qu’il voulait bien qu’on dépose dans le jumper mais il ne se contenta que d’un kit de secours pour seul outil dans ses poches. Le bon côté, c’est qu’il avait du temps pour étudier le dossier. Il ouvrit sur le plan de travail celui qu’il avait gardé et examina longuement les photos.
Une technicienne et une spécialiste de drone...des femmes...si les ravisseurs avaient demandé un prix, c’est qu’ils avaient la volonté de les vendre. Du coup, Darren ne croyait pas vraiment à l’hypothèse de la mort après les quarante-huit heures. Plutôt leur disparition. Exposées aux potentiels clients qui seraient intéressés pour les acheter. Est-ce que c’était déjà fait ? Est-ce qu’il allait falloir remonter leur traces comme un chien renifleur ? Ou est-ce qu’elles étaient enfermées quelque part dans cette station ?

Peu importe. La première chose à faire était de se rendre sur place, ils verraient ensuite.
En considérant Matt, le première classe ne pu s’empêcher de l’attaquer au corps. Le faire démarrer comme d’habitude.
« J’en connais un qui a joué sa grosse flipette quand Sheppard a demandé des explications. Ca sentait même le pet foireux à un moment...celui où tu m’as refilé la patate chaude. » balança Darren tout en s’équipant d’une oreillette discrète (A1).
Le sujet était lancé immobilisant Matt dans ses gestes avant qu’il ne tourne la tête vers lui. «ça sentait surtout la merde et le séjour chez Calahan pour moi...» Clairement oui, il avait eu peur que tout cela lui explose à la gueule et qu’au final cela n’anéantisse tous les efforts effectués depuis plus d’un an. «C’est tendu avec Sheppard alors évite de m’inclure dans tes conneries. J’étais sur Atlantis depuis à peine cinq minutes et j’en prenais déjà plein la gueule avec la menace de voir Caldwell averti. » Il n’y avait cette fois plus une once de sourire chez le Ranger qui préférait mettre les choses au point. Il préférait maintenant éviter les ennuis plutôt qu’en être l’investigateur. Certes ça partait d’une bonne intention, c’était même plutôt sympa mais le côté désastreux du briefing lui laissait un goût bien amer.
« Et donc, c’est ma faute si une donneuse est allée courir le doc Laurence ?... » demanda-t-il en passant sa guitare en bandoulière. « T’inquiète, mon chou. T’es peut-être plus dans les petits papiers du patron mais il est pas bête à bouffer du foin. Il le sait que t’as rien pu faire sur la cité ces derniers mois. »
Darren le chambrait malgré le sujet.
« Les copains seront contents d’apprendre que t’es toujours aussi con, ça fait plaisir de te retrouver Matt. »
«Tu parles d’un retour sur cette Cité... » Maugréa-t-il tout en attrapant un M9 qu’il entreprit de vérifier.
« On peut pas toujours te sortir les cotillons et les banderoles mec. » Nota Darren. « La vie est comment sur le Dédale ? »
«Imagine être enfermé dans une grosse boite de conserve volante et en orbite. Ça te donnera une idée ! Heureusement l’équipage évite les blagues merdiques. » Et pan une allusion de plus. Eversman soupira essayant de passer à autre chose et de se concentrer sur la mission à venir et donc la préparation de l’équipement.

Darren acquiesça.
Il n’en dit pas plus. Généralement, quand Matt était dans cet état là, c’était dur de le faire changer de sujet ou de lui tendre un mouchoir pour pleurer. Le soldat ne savait pas trop ce que ça faisait de vivre sur le Dédale et il se demandait si le Ranger ne payait pas tous les jours ses excès sur des années. Il en était presque devenu une légende à provoquer les chefs de son comportement jusqu’à ce que le vioque du Dédale se remonte les manches et prenne une décision aussi inattendue. Matt sur le Dédale...
« Faut que je te dise. Puisqu’on est sur les confidences et les sujets joyeux : Yourek a l’intention de se barrer. On peut pas dire que sa rencontre avec Frei se soit bien passée quand il est venu demander le rendez-vous. Dans une semaine, il passe dans le bureau de Sheppard. »
«Pourquoi est-il allé voir Frei ? » Le M9 vérifié, Eversman lui vissa un embout silencieux avant d’insérer dans le holster de cuisse. Ne manquait plus que l’essentiel, son fusil-d’assaut. «Tu m’attrapes le HK derrière toi, s’il te plait ? »
Darren avisa l’arme dans son dos. Il la récupéra, l’épaulant pour viser avec et le tendit ensuite à son comparse.
« Parce que c’est par elle que ça passe avant Sheppard. Il a insisté pour que ce soit le patron qui fasse l’entretien. Un mot en est venu à l’autre et ce p’ti con t’a fait honneur. Une semaine de trou pour avoir traité Frei de “cul serré”. Il pète un câble en ce moment. »
La mention le fit sourire. Du Yourek tout craché, même si c’était une vision partageait par bien d’autres concernant le Major. Lui même en aurait été capable à la grande époque. Il le remercia d’un geste de la tête avant d'agripper le fusil démarrant les vérifications d’usage. «Il y a du changement dans sa vie pour ce craquage soudain ? Ou une mission qui s’est mal passée ? Il y a forcément un déclencheur. »
« Percy est mort. » Lâcha-t-il de but en blanc.
Il ajusta sa guitare pour pouvoir s’adosser contre le plan de travail.
« Encore un truc que le Dédale a dû censurer. Il a ramené une saloperie depuis une mission d’exploration. Ca l’a attaqué aux poumons tellement vite que les toubibs ont rien pu faire. Foudroyant... »
Percy était l’un des meilleurs amis de Yourek. Matt se rappellerait sans mal les projets d’avenir qu’ils se faisaient pour la déconne. Tenir un night club, une maison close. Ou à l’extrême inverse, tenir une boutique de chaussure de luxe pour montrer qu’ils savaient “eux aussi” être des gens respectables. La faucheuse était tombée sans prévenir. Quand ce n’était pas au combat, l’arme à la main, une mort aussi rapide et brutale était dure à encaisser pour un soldat. Alors Yourek qui prenait ce dernier pour un frère, c’était un deuil trop dur à faire.

Cette annonce stoppa Eversman qui baissa la tête et ferma les yeux quelques instants. Quelques images de Yourek lui vinrent en tête. Un soupir suivit. «C’était un bon gars, Percy… Il méritait pas ça. »
« C’est vrai. »
Darren garda le silence quelques instants. Cette fois l’ambiance était bel et bien plombée. Mais il valait mieux que Matt le sache maintenant que plus tard. Il le voyait déjà lui reprocher d’avoir gardé le secret trop longtemps et ne pas avoir tenté de le contacter malgré la censure du Dédale.
« Écoute Matt. Yourek est comme nous. C’est l’un des plus anciens de cette putain d’Expédition. Partir maintenant, dans cet état-là, c’est vraiment une belle connerie. On fête son anniversaire le 24 de ce mois. Faudrait que tu t’arranges pour venir...on va tenter de le faire changer d’avis. »
Les mots de Clive ne tombaient pas dans l’oreille d’un sourd, même si Eversman gardait la même attitude, les pensées toujours tournées vers Percy. C’est seulement après quelques secondes qu’il soupira de nouveau et tourna la tête vers lui. «J’essaierais. Et le meilleur moyen pour moi d’obtenir cette permission, c’est de réussir cette mission. Tu as encore d’autres nouvelles à m’annoncer ou on peut se concentrer là dessus ? » Ce n’était pas un reproche envers Darren. C’était même plutôt sympa de sa part de le tenir au courant, de lui donner les infos concernant les copains dont il se trouvait maintenant éloigné.
« Non, le reste c’est de l’info basique. Quelques histoires de fesses à droite à gauche. Untel qui pique la copine d’untel. Quelques nouveaux qui débarquent et pensent faire la loi. A part te communiquer la date du prochain banquet du cantonnement, c’est resté plutôt calme en ce qui concerne le reste. »
Darren acquiesça. Il lui bourra l’épaule et se rendit vers la sortie.
« On devrait se magner, le patron va râler si on le fait trop poireauter. »
«Je finis de vérifier celui-là et je suis prêt. »

Pendant que Matt termine ses vérifications, Clive appela par l’intermédiaire de sa radio le pôle administratif. Généralement, on proposait avant chaque départ en mission de mettre à jour le testament personnel des soldats engagés. Au début, c’était vachement glauque comme principe. C’était à croire que les mecs comme Darren, Eversman, les trouffions de base quoi, se faisaient jeter dans la gueule du loup. Mais finalement, avec l’expérience, cette mesure était parfaitement compréhensible. Tous ceux qui passaient la Porte prenaient le risque de ne pas revenir. Des fois c’était comme on l’espérait. Et des fois ça tombait mystérieusement, d’on ne sait où, sur le coin de la gueule. C’était le cas de Percy qui avait toujours eu la santé.

Cette fois-là, Darren avait besoin de mettre à jour les infos. Puisque personne n’avait recueilli leur volonté, ou que cette fameuse tablette n’était pas à disposition, le soldat profita de ces quelques minutes pour avoir son référent et procéder au changement. Il y mit Eidolas dessus, comme la fois où il était parti pour la Gaëllie. Ca lui tenait à coeur au final.

« Paré soldat ? » ironisa Clive en le voyant approcher.
«Oui, c’est bon » Le fusil d’assaut sanglé sur l’épaule, Eversman était désormais prêt.

Sur le reste du chemin, Darren lui partagea les quelques potins peu intéressants et des moments, heureusement, beaucoup plus joyeux. Il raconta la dernière course en sac des militaires le long de la digue et le fait que les copains y avaient laissé deux nez, une lèvre fendue et quatre dents. On n’avait pas idée de se serflexer les pieds aussi.
Il mit une tape sur le bras de son collègue lorsqu’il aperçut Sheppard à la baie des Jumper.

« Hé, patron ! » l’appela-t-il en s’approchant de lui.
Il lui fit un bref salut militaire.
« Pour le côté infiltration, j’embarque ma guitare. Je compte jouer le musicos paumé pour passer inaperçu. Ca ne vous dérange pas ? »

John s’était hâté dans les préparatifs surtout pour le contenu du Jumper, il avait l’impression qu’il manquait quelque chose et il se rendit compte qu’il était pire qu’une nana qui part en week-end tellement il voulait prendre de chose. Après tout ce n’est pas la première fois qu’il doit improviser pour une mission… mais bon, il était ainsi, il essayait d’être complet pour ce sauvetage qui puait la vente aux enchères sur une étale galactique des deux jeunes femmes. Il n’avait pas beaucoup de peuples respectueux de la condition des femmes et surtout pas dans un attroupement de voyous. Niveau vestimentaire, John avait cette grande veste noire en cuir lui donnant l’air de Nemo qui va plonger dans la matrice. Il avait appris depuis peu que Nemo voulait dire “personne” et justement être personne dans cette station était le but. Un pantalon sombre et un chemise blanche en lin qui recouvrait parfaitement son gilet par- balle. Son regard se tourna sur ses deux militaires, il manquait encore la doctoresse.
«Si vous jouez bien non. » Il hocha la tête en inspectant le costume des deux jeunes gens. « Je suis certain qu’avec un troubadour pareil Eversman aura bien plus du mal à draguer la jolie serveuse plantureuse et à tentacules de la taverne galactique !» dit-il pour les bâcher un peu.
«Tant qu’il ne chante pas, j’ai toujours une chance, Monsieur. » Ajouta-t-il avec un mince sourire. Il attendit un signe de sa part avant de prendre part à l’intérieur du vaisseau dissimulant son fusil et quelques autres affaires avant de prendre place sur la deuxième rangée de chaises.
« Vous sous-estimez son charme de looser, chef. » rétorqua Darren en les suivant dans le jumper. « Être romantique, galant, gentil, tout ça : c’est dépassé. C’est l’inverse qui marche maintenant. Regardez Matt ! »
Un sourire diabolique bariola son visage.
« Ce parfait exemple ! Les filles les plus mignonnes lui tombent dans les bras et il lui suffit juste de faire la gueule. Vous devriez voir sa Natus ! Je lui donne même pas un an pour battre votre record de chasse. Vous êtes dans la merde patron ! »
John ricana doucement aux répliques de Darren, laissant Matt prendre place dans le vaisseaux.
« Le dicton dit qu’il y a de la chance que pour les crapules ! Allez, à bord soldat, sinon je vais penser que vous êtes jaloux.» le charriat-il gentiment, en attendant la doctoresse puis montant avec elle, quand elle arriva.


CODAGE PAR AMIANTE

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Mer 7 Aoû - 12:20

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Keya



Se préparer pour une mission, pour la première mission reste un moment assez marquant je pense. Je vais sur un endroit perdu au milieu de l'espace, avec trois des meilleurs militaires de la cité pour une mission de sauvetage. Sur Terre, en réalité, j'étais en permanence sur une mission. La chaleur étouffante, les cris de douleurs, le sang qui tapisse mon sol, la fatigue, mais aussi la joie de sauver des vies, la satisfaction de savoir que les soldats rentrent chez eux vivants. Ca n'a pas de prix.

Mon sac à dos est prêt, je prends le principal, quelque chose de complet et de pas trop lourd. Des encas, des boissons énergisantes en cas de coup de mou, une pince à cheveux magique et direction l'armurerie. La bas, je rate de peu mon équipe qui vient tout juste de quitter le secteur. Mais j'ai le responsable qui m'attend avec juste un Zat. J'en ai entendu parlé, mais je n'en avais jamais vu et encore moins utilisé. Ca me parait simple finalement, surtout s'il faut immobiliser un patient un peu trop agité.... Tout se passe vite, mon équipe m'attend pour embarquer et dans ma tête, je refais le film.

J'ai quand même l'impression que nous allons dans l'inconnu le plus total, parce qu'en fait, on ne sait rien ou presque. Personnellement, je pense que les filles sont encore en vie. Dans la plupart des civilisations elle sont "précieuses". Elles servent d'esclave pour les tâches ménagères ou alors pour enfanter. Même si sur Terre de nombreuses nations les tuent pour un rien, exemple du Salvador ou elles sont tués en cas de fausse couche, j'ose croire que les êtres vivants de l'espace considèrent la femme comme un atout plutôt qu'un fardeau. De plus, elles sont jeunes, en pleine forme et venant d'une planète légendaire ! Elles ont forcément de la valeur ! Elles sont probablement regroupées avec d'autres filles, je vois bien un genre de laniste... Il faut trouver un marché aux esclaves et se renseigner discrètement, ca devrait être un bon début.

A réfléchir, je ne me rends pas compte que je suis déjà arrivée à destination. Tous mes coéquipiers sont là, à m'attendre... ou alors à se chamailler, je ne sais pas trop.

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Jeu 8 Aoû - 10:17

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Station

Mordave
MJ32 : Scavengers
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POST 2 ARRIVEE SUR PLACE

L’équipe pris place dans le jumper déguisé. Sa forme globale n’avait pu être modifiée afin qu’il puisse toujours passer par la porte des étoiles sans souci, néanmoins des plaques en alliage d'aluminium et titane léger avaient été ajoutées par endroit pour modifier un peu son allure. Les mécanos avaient également décidé de lui donner quelques couleurs, et avaient opté pour du noir et du rouge ainsi que le logo d’une marque de sport bien connue sur terre représentant un félin bondissant.
L’un des mécano leur avait fièrement présenté leur “Jump Cat : la version badass des Jumper Atlante” selon ses propres mots.

Logo JumpCat:

En dehors de la modification esthétique, le jumper avait gardé tout son équipement. Si l’équipe avait fort à faire, ils auraient du répondant. A l’intérieur, un drapeau reprenant le logo était accroché sur un côté et des faux fonds avait été installé dans les caisses du jumper si l’équipe souhaitait cacher tout ou partie de son équipement.

La trappe s’ouvrit enfin, laissant le jumper descendre dans la salle de la porte. Le code fut composé et alors qu’on ouvrait l’iris pour les laisser passer, Le lieutenant Ryan leur envoya ses derniers encouragements.

« Bonne chance les gars. Ramenez nous ces demoiselles!»

Le JumpCat glissa à travers la porte sans difficultés et bientôt, Sheppard et son équipe purent découvrir un ciel bleu et blanc tel qu’on pouvait les voir depuis le hublot d’un boeing au plus haut de sa trajectoire. La couverture nuageuse était épaisse sous leur navette dissimulant largement leur passage.
Sheppard pu lancer la trajectoire que Nelly avait entrée pour lui dans le système et le jumper s’éleva vers les étoiles.

*****
Pendant ce temps à bord du Betty.

C’était leur deuxième jour de captivité, leur “cellule” n’avait rien de confortable, deux paillasses à même le sol, un sceau dans un coin de la pièce pour toute commodité. Au-dessus de leur tête, les pales d’un ventilateur leur envoyaient de l’air chaud ; cette pièce avait tout de la cellule improvisée.
Le premier jour, elles avaient été installées dans une cabine standard avec un minimum de confort, mais la serrure magnétique n’avait pas mis longtemps à céder aux mains expertes de la technicienne. Hélas l'entraînement militaire de Hailey n’avait pas suffi à prendre le contrôle du vaisseau malgré une tentative de prise d’otage plutôt audacieuse.
Après cette tentative d’évasion, elles avaient été déménagées et avaient sérieusement perdu en confort. Cette fois la porte était fermée par un bon vieux cadenas à l’ancienne auquel les filles ne pouvaient accéder de l’intérieur.


*****

Au bout d’une heure trente de vol, le Jumper arriva à proximité de l’emplacement supposé de la station.
Elle se trouvait là, en orbite autour d’une petite lune dotée d’une atmosphère, telle une immense ruche dont les insectes ouvriers étaient des vaisseaux dont la taille variait du cargo à la petite navette personnelle.
Station Mordave:
C’était une construction à la forme plutôt classique par sa fonction. Un pylône central relié par des traverses en métal à l’anneau extérieur où la quasi-totalité des vaisseaux venaient s’amarrer. Des ascenseurs permettaient de circuler entre les différentes parties de la station rapidement, offrant le spectacle d’un ballet de lumières mouvantes.
Par endroit, l’on pouvait voir l’absence de morceaux du revêtement externe, des impacts de tirs et autres traces prouvant que la station n’était pas d’hier et avait connu plus d’une échauffourée, ce qui n’était pas surprenant vu la population qui la fréquentait. Si l’on y prêtait attention l’on pouvait remarquer une équipe de maintenance occupée à réparer la porte d’un hangar défoncé par le passage en force d’un vaisseau.
A l’extrême gauche de la station, par rapport à la position du jumper, un cargo répondant à la description faite de celui des ferrailleurs était arrimé. Il avait plus l’air d’un poubellier de l’espace que d’un yacht de plaisance. Sa coque était terne, dans des tons brun-vert. Mais si son apparence prêtait à rire et donnait envie de l’envoyer à la casse, il était bien armé : une mitrailleuse lourde à l’arrière, des canons latéraux et sans doute quelques autres mauvaises surprises pour qui voudrait se frotter à lui.
L’équipe n’avait pas encore été remarquée mais cela ne saurait guère tarder s’ils ne prenaient pas les dispositions nécessaires.

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CONSIGNES :
chevron Vous pouvez vous organiser sur le Gdoc et Skype
chevron Vous avez jusqu'au 13/08 pour choisir votre stratégie d’approche


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Mar 13 Aoû - 14:24

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Station

Mordave
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POST 2 ARRIVEE SUR PLACE

Clive attendit que le Jumper débute le voyage pour se rendre auprès de la toubib. Il l’observa un instant alors qu’elle était occupée puis attira son attention quand il trouva que c’était le bon moment.
« Hé Keya, je peux te prendre quelques minutes ? » fît-il avec un geste de la main.
Il s’installa à coté d’elle puis donna un coup de menton vers les deux autres militaires.
« Les deux, que tu vois là, ils sont sortis de deux Guerres contre les Wraiths. Sheppard, il a buté un mastodonte au marteau. Quant à Matt, là, c’est la chance du cocu qui le tient. Il s’est fait péter la gueule avec un Wraith kamikaze, il s’est bastonné contre un originel surprotéiné : et il est toujours là, prêt à en prendre une nouvelle couche. Plus maso que lui, ça existe pas. »
Il marqua une pause.
« Tout ça pour dire qu’on te protégera bien. Je pense pas que t’es un lapin de trois jours mais dans le doute : je te rappelle les base. »
Il décompta sur ses doigts, expliquant avec humour :
« S’éloigner du groupe, c’est comme dans les films d’horreur : on te retrouve pendue avec tes propres boyaux. Le genre de vieux trucage avec des effets spéciaux mal fait ! Sprinter jusqu’au blessé sans qu’on ai sécurisé ton lieu d’inter, ça ne marche que dans les films. En réalité, tu te prends ta balle et on est comme des cons à se demander s’il y aurait pas une machine à remonter dans le temps dans cette station. »
Clive s’amusait mais restait malgré tout sérieux dans le contenu.
« Si ça canarde, tu t’accroches à la chemise de l’un de nous trois. Moi idéalement, les autres seront occupés à flinguer tout ce qui bouge. Si on avance, tu avances, si on s’arrête, tu t’arrêtes. Si on se fait choper tous les trois, ça peut arriver, fais-toi oublier le plus longtemps possible. On finira par se libérer, trouver une solution, et on reprend le même cycle. »
Il lui mit une petite tape sur l’épaule.
« Toujours la tête baissée, ça va de soi. Et on rentre tous au bercail en cajolant nos prisonnières en pleurs. Ca te va comme système ? »
J’écoute, un léger sourire aux lèvres. C’est normal de me faire un briefing, il ne me connaît pas et sa spécialité en tant que garde du corps l’oblige à me donner quelques instructions.
“ C’est très gentil Clive, je serai prudente ne t’en fais pas. Sur Terre j’étais aussi sur le terrain, en Afghanistan, alors pas d'inquiétude je resterai bien agrippée à ta chemise.”
Alors oui, j’ai déjà sauté sur un blessé pour le protéger, mais j’étais obligée parce que c’était un gradé et que je l’aimais bien. Probablement aussi parce que c’était venu comme un réflexe. Un bombardement… je m’en souviendrai toute ma vie de cette journée.
“ En tout cas, je me sens rassurée d’être accompagnée par vous trois. J’ai les meilleurs.”
« Afghanistan ? » répéta-t-il avec un sifflement. « Ben nous aussi on a la meilleure dans ce cas ! »
“La meilleure ? On verra si on s’en sort tous les six. Je dirai que j’ai l’habitude des situations extrêmes et que j’ai déjà fait face à de nombreuses situations. Mais tout ce qui est extra-terrestre je t’avoue que là…. je suis dans le floue.”
« Ca sera génial, tu verras !! » lui assura-t-il en souriant.


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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
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Mar 13 Aoû - 14:34

Matt Eversman
Lt Ryan

Briefing
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«Pendant que tu draguais la medic du groupe, on est bientôt arrivé... » Fit le Ranger en tournant la tête vers les deux qui s’étaient “isolés” quelques minutes à l’arrière. Isoler était un bien grand mot dans cette boite de conserve volante, chacun avait pu entendre les propos tenus s’il y avait prêté une oreille. N’étant pas concentré sur le vol, Eversman avait forcément une partie de la conversation et donc les conseils pratiques donnés par le protecteur du groupe. Son côté super-héros qui ressortait certainement.

«Non je blague, il reste encore un moment. » Et c’était peu pour dire, il y en avait encore pour un bon moment. Ne pouvant être utile à la bonne navigation du vaisseau, le Ranger bascula à l’arrière du vaisseau afin de vérifier que les armes étaient prêtes à servir, notamment son fusil d’assaut qu’il ne put s’empêcher de prendre en main. Cette mission était une première depuis un moment, il avait hâte de pouvoir remettre le pied à l’étrier mais cela n’empêchait pas une certaine appréhension. Il avait bien davantage de lui même que des ennemis et du déroulement de la mission. Penser à la sanction d’un trimestre avec Calahan serait un bon moment de le faire redescendre en pression, il se devait de le garder en tête pour ne pas l’oublier et ainsi demeurer sur ses gardes. Le regard d’Eversman tomba sur la fameuse guitare de Clive, ce qui le fit sourire.

«C’est quoi notre couverture, Chef ? Histoire qu’on se mette d’accord là dessus. » Impossible de débarquer comme cela, il leur fallait une raison et une certaine identité. Une manière de lancer la discussion entre les membres de l’équipe.


Darren était satisfait de la doc. Elle semblait assez réceptive et coopérative.
Dans l’humain, il y avait toujours ce côté de la personnalité qui n’était pas évident pour concevoir l’équipe. Ca ne pouvait pas tourner comme sur des roulettes d’un seul coup. D’ailleurs, il avait fallu d’une intervention de ce cher Matt pour venir déposer cette fameuse tache de gras sur le tableau tout propre.
« Ahhhhh….Matt ! Le pro de l’élégance. Je me demandais quand est-ce que tu allais ouvrir ta gamelle. »
Il secoua la tête.
« On est pas tous comme toi, mon gars. » rétorqua Darren. « C’est pas parce que je discute boulot avec une belle femme que j’en fais des projets de chasse. »
Clive se redressa et le bouscula d’un petit coup d’épaule.
« Tu me préviens quand tu auras arrêté de penser avec ta bi**. Qu’on puisse enfin bosser... »
«Cesse d’être jaloux comme ça de mon succès. » Rétorqua-t-il avec un sourire malicieux.
« Cette répartie...la qualité plutôt que la quantité, Ranger ! »
« Vous avez fini ? Ou bien je vous achète un boulier pour compter vos points ? » parla John pour calmer la surenchères.
«Message reçu, Chef » Lâcha Eversman montrant ainsi qu’il n’allait plus réenchérir malgré l’envie. Le dédale lui avait au moins appris à la boucler quand on le lui ordonnait.

Darren trouvait qu’il en avait terminé avec sa collègue. C’était une bonne chose de s’assurer qu’elle était sur la même longueur d’onde. Il était certain qu’elle allait faire un boulot du tonnerre, surtout que les filles ne seraient peut-être pas en bonne santé. Tout en veillant à ne pas cogner sa guitare dans les coins, le soldat rejoignit la place copilote pour regarder l’espace. La station lui fit écarquiller les yeux. Elle était bien plus massive qu’il ne s’imaginait.



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Jeu 15 Aoû - 19:08

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Lt Ryan

Briefing
MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


John avait lancé un signe de main aux techniciens qui avaient eu le délire de renommer le jumper « jumpcat » avec le logo puma. Il aimait ces petites initiatives amusantes qui donne un peu de cachet et de moments conviviaux. En somme ça donne un peu la patate avant de partir en mission périlleuse.
// Bonne chance les gars. Ramenez-nous ces demoiselles ! //
//Merci, gardez le champagne au frais ! // lança John avant de guider le jumper de l’autre côté.
Tout le monde était à l’arrière personne n’avait osé ou pensé prendre le siège du copilote. John était concentré sur les indications de Nelly qui avait fait un super travail, remplaçant à distance un copilote standard en préenregistrant tout ce qui lui serait utile. Durant le trajet Darren papota avec la doctoresse, John n’y prêta qu’une oreille distraite comme le soldat était en train de briefer un peu la jeune femme. Une initiative qu’il cautionnait pleinement. En tout cas, il y avait un peu de flatteries qui ne faisait pas de mal sur leur expertise au combat et John se concentra à 100% sur le vol. L’espace était reposant, quelque chose de relaxant, il était ravi d’avoir fait sa formation quelques jours plutôt et de pouvoir avoir un œil neuf sur des éléments qui lui auraient été moins importants avants.
Et en parlant d’élément important… la station orbital était impressionnante, bien plus que Rénégat… son aspect et surtout les impacts qui semblait avoir sur la carlingue montraient qu’elle avait dû essuyer des attaques ou simplement des astéroïdes. Le jumper était en occultation depuis qu’ils avaient quitté la planète, alors aucun risque qu’il soit détecté maintenant. Le colonel en profita pour user des capteurs de son vaisseau, histoire de récolter divers informations.

La station était bourdonnante d’activité, elle disposait elle aussi d’un armement lourd, des tourelles mitrailleuses ainsi que des conduits qui avaient tout du lance torpille. Elle ne semblait pas avoir de bouclier global mais chaque ouverture de hangar disposait d’un mini bouclier qui protéger l’intérieur du vide de l’espace mais aussi de toute intrusion fortuite.

John était sidéré par cette station, jamais il n'aurait pensée voir une technologie défensive si poussée faite par des “humains”. Il avait trop de mystères à découvrir et il n’aimait pas vraiment l’idée de n’être que quatre à se jeter dans cette station qui semble être le coupe gorge du coin. En toute évidence,’l'existence de cette station était un danger ...et en bon militaire il envisageait même de trouver comment la détruire avant de connaître, avant de raviser, ils étaient là pour un sauvetage, ils verront plus tard pour une autre guerre.

Il ne fallait pas longtemps au pilote pour voir le vaisseau décrit par le Lieutenant Ryan… il n’avait rien de glorieux ou d’esthétique… on aurait dit un vieux vaisseaux issu de l’univers Star War façon poubelle de l’espace. Néanmoins, les capteurs du jumper modélisèrent plusieurs secteurs de la coque comme “danger”. Des zones “chaude” signe d’activité electronique et militaire. L’engin n’était pas qu’un transporteur, il était capable de se battre. Même si, sur le coup, il ne faudrait qu’un temps records pour que le Dédale ne fasse qu’une bouchée de tout ça. D'ailleurs, avaient-ils un bouclier, si ce n’est les nombreux prisonniers à bord ?
Les détecteurs du Jumper indiquèrent que le vaisseau était muni de blindage lourd et d’un bouclier énergétique de type inconnu, ou plutôt de type bidouille plutôt futée, un mélange de réfraction et d'absorption d’énergie. Les capteurs de vie indiquèrent une dizaine de signes de vie réparties en plusieurs endroits du vaisseau, mais aucune zone montrant une forte concentration de vie.

John en conclut que les personnes n’avait pas de lieu commun, dû moins que ce n’était pas l’heure du repas ou du sommeil. La présence du bouclier made in bidouille ne l’enchataiait pas plus, il allait falloir éviter un combat spatial. De toute manière le jumper ne ferait pas long feu.

Enfin de manière plus pragmatique John se demandait clairement comment une telle infrastructure pourrait encore être présente dans un galaxie dominée par les Wraiths. Depuis leur réveil, il ne fallait pas se leurrer, ils se battaient pour des territoires et une station spatiale traduisant d’une avancée technologique était inadmissible pour cette espèce, qui avait tendance à réduire leur nourriture à un âge sans rêve d’espace. Et surtout quelle civilisation avaient eu le culot de construire cette station ? Avait-elle un autre but avant même de servire de repère à brigands de l’espace ? Cette civilisation étaient encore en vie ? Il avait une foule de question sur cet édifice incroyable. En tout cas, l’heure de vol avait été ponctué par les discussion de Darren et de la Doc, Matt y coupa cours. John n’avait pas fait attention à la remarque de ce dernier, mais il entendit clairement la claque de Darren suivit de la surenchère des deux hommes… le colonel roula des yeux en leur demandant de la fermer pliement. Et qu’il était étrange d’entendre matt si polie. Sur le coup, le matage à la “version vieux loup de l’espace” serait presque LA solution la plus efficace pour dresser les chiants.
John stabilisa la navette, pour tourner la tête, Matt lui avait demandé des informations sur la couverture a prendre. Avant de choisir un scénario, il fallait avant tout récupéré quelques informations. Mais quelques idées venaient déjà en tête au colonel.

« J’attend les dernières informations des scanners. » répondit John l’oeil rivé sur ses multiples écrans. « On peut partir sur une équipe de trafiquants d’êtres humains. On cherche deux jeunes et jolies “humaines” pour un client fortuné. Ainsi, ça justifie pourquoi j’ai deux gros bras avec moi et une femme qui “soigne” pour contrôler l’état de santé de la marchandise. » lança le colonel. Il avait cette idée en tête pour approcher au plus près les prisonnières sans devoir défoncer une armée qu’ils ne seraient pas capable de mater à trois. Et le jumper n’était pas un vaisseau de combats avant tout.
« Je vais faire tâche avec ma guitare, chef. J’aimerai garder l’idée si ça vous dérange pas. Permission de me dissocier du groupe pour rôle d’éclaireur ? »
Darren fixa le colonel.
« Si ça merde, il y en aura toujours un dans la partie. »
John avait oublié la guitare en tout franchise. « Refusé, on reste groupé. On a un drone pour faire l’éclaireur. » Il cogita un peu sur la guitare… comment intégrer le rôle du joyeux barde dans cette équipe d’esclavagistes ? « Vous serez le faire-valoir du client fortuné, pour vérifier notre travail. Et choisir selon les goûts du client les “femmes” qu’il désire. »
« Ah, ce cher “Bob”...une seule rencontre avec des Lantiennes et il m’exige d’en trouver pour lui faire un harem. Y’a pas meilleur endroit que cette station bien noble pour y faire ses emplettes hein ? » Ironisa Darren en guise de question.
« Parfaitement...les lantiennes sont les plus belles de cette galaxie et les plus goutues selon les Wraiths. » lança John qui devait se faire à ce rôle.
« Y’a pas à dire, ce sont de vrais petits bijoux. Ca va être dur à négocier, j’ai déjà hâte. »
« On négocie en sauf conduit en territoire Wraith. Bob est un vampire.»
« Je suis son adorateur... »
« On sait tous que vous êtes la fidélité incarnée ! » lança John espiègle.
« Sortir les dossiers, c’est moche ! » rétorqua Darren en faisant référence à sa relation. John ricana simplement avant de tourner la tête vers Matt.
« Et en bon adorateur, je serais… “Monsieur Spock”. »
« Bien MS.» Un avantage de pouvoir faire des référence filmographique personne ne les reconnaîtras sur cette galaxie.. « Eversman vous serez donc un homme de main redouté et grognon surnommé “l’Enclume”. » Cela irait bien pour cette tête de pioche. Après tout Matt était un vrai bourrin comme une enclume et le combat il s’y connaissait.
«Reçu. Autorisation de prendre le fusil, mon Colonel ? » Autant jouer le rôle en étant bien armé, de plus Matt ne cachait pas qu’il préférait l’avoir avec lui. Il risquait ainsi de focaliser l’attention ce qui permettrait aux autres d’être plus tranquille.
« Autorisé. Mais gardez aussi des armes cachées sur vous ! » John ne voulait pas se retrouver en mauvaise posture en cas de fouille.
« Et vous patron ? Le Loup ? »
« Adjugé, Pour vous doctoresse, vous avez une préférence ? »

J’écoute ces messieurs discuter. Je ne ressens pas le besoin d’intervenir, c’est leur boulot de préparer, moi je suis là pour les suivre et agir en cas d’urgence. Ou pour trouver un surnom ?
« Un surnom ?? Euh, je n’ai aucune idée… c’est même étrange je trouve… Doc c’est bien non ? A moins que cela soit trop classique pour vous ? »
«Je vote pour “Doc”.» Fit-il en tournant la tête vers elle.
« Merci Matt, mon imagination manque un peu en ce moment. Et au fait, ne soit pas jaloux de Clive, vous avez tous les deux votre charme. Colonel, j’ai une question, est ce qu’on sait ou chercher ? Par ou commencer ? Un indice ? Un détail qu’on doit surveiller ? »
« Non, on ne sait rien. » là était le problème, ils n’avaient que peu d’information, mise à part une voix qui avait informer Ryan… voilà.
« On a qu'à vous nommer Gia, Giatros en grec veut dire docteur » Il avait de vague souvenir de ses options de latin grec et la seule chose qu’il avait retenu était docteur, militaire et amour. Comme quoi c’est bien la peine d’obliger son môme à faire des langues mortes si c’est pour qu'il ne se souvienne de rien.« Gia ? Ca ressemble plus à un prénom ma foi, je pourrais bien le garder ce surnom finalement. Allons pour Gia alors. »
C’était quoi cette manie de donner des surnoms ? et en plus pourris ? Doc, c’était bien mais non mais bon c’était lui le Chef. Eversman garda les lèvres fermées, restant à sa place.

Environnement


Les radars du jumper se mirent à biper, Sheppard pu voir sur l’écran bleu, un point clignotant lentement et approchant de leur position. En lançant une analyse plus poussée, il découvrit qu’il s’agissait d’un vaisseau de moyenne portance dont la vitesse diminuait progressivement à l’approche de la station, sa trajectoire l’amenait à passer à quelques mètres à peine de leur position.
Si les atlantes regardaient par la baie du jumper, ils verraient l’équipe de maintenance quitter les abords de l’ouverture du hangar endommagé et rallumer le champ de force, mais celui ci était instable et se coupait quelques secondes à un rythme régulier.

*****
CONSIGNES:
Vous avez en gros, 3 possibilités d’approche pour entrer sur la station:
1 - observer le vaisseau qui arrive et en déduire comment tenter d’entrer “normalement”
2 - vous greffer occulté au vaisseau en approche pour entrer avec lui... en espérant que le hangar sera assez large pour vos 2 vaisseaux
3 - tenter de pénétrer par le hangar endommagé en profitant du bouclier défectueux... ce qui a des avantages, mais aussi des inconvénients evidemment
Pensez à mettre à jour votre équipement dans le sujet du briefing si vous souhaitez modifier la répartition entre ce que vous emportez sur vous sur la station et ce que vous laissez dans le jumper.
******


John Sheppard



« Bon, on va le suivre. Nous sommes des habitués après tout.» lança John qui observait le vaisseau pénétré dans la station. Cela était risqué de faire comme un habitué, mais bon, parfois le naturel attire moins les soupçons que de se cacher et au pire… si on leur refuse l’entrée, il n’aura plus qu'à se remettre invisible et d’attendre un pigeon pour pénétrer de force avec lui.

« Équiper vous en conséquence. Nous allons suivre le vaisseau. » C’est quitte ou double. Ils verrons bien s’ils sont contactés par la station ou non,cela serait surprenant que personne ne leur demande ce qu’il foute ici. Il stabilisat le vaisseau pour partir finaliser son équipement avec les autres. Dès que tout le monde fut prêt John désocultat le jumper pour suivre le cargot.

«On est des trafiquants d’être humains, pas vraiment des habitués de cette station, mon Colonel. On vient ici car on a entendu parler de deux jolies demoiselles.» Rectifia Eversman histoire que chacun ait bien la ligne de conduite en tête. Leur couverture reposait sur les quatre. Si l’un flanchait, il pouvait entraîner la chute des autres dans sa suite et c’était à éviter lorsqu’il y avait tant d’inconnu. Le Ranger les laissa à la manoeuvre d’approche partant récupérer dans le compartiment arrière son fusil d’assaut qu’il sangla. Il réajusta le dispositif de couverture avant de prendre place à l’arrière, priant les dieux Atlantes pour qu’ils ne reçoivent pas une salve de tirs. Il n’avait rien à faire, juste attendre qu’ils se posent enfin et qu’ils puissent commencer réellement la mission.

John ne réagit pas, il se concentra sur la conduite du vaisseau. Ils étaient des habitués de ce genre d'endroit mais cela ne servait à rien de reprendre et rectifié ses paroles.


Environnement


Sheppard adopta la trajectoire du vaisseau arrivant, ajustant sa vitesse à la sienne pour se présenter derrière lui. Assez rapidement, la radio se mit à grésiller puis une voix s’éleva dans l’habitacle restreint du jumper.
// Vous entrez dans le périmètre de la station. Veuillez décliner votre identité et la raison de votre présence. //
La voix était neutre, sans agressivité ou intérêt quelconque. Elle semble un peu enrouée, ce qui n’a rien de surprenant puisque le contrôleur répète en boucle les mêmes phrases, les mêmes questions à longueur de journée. Avant qu’ils aient eu le temps de répondre il ajouta un ordre sur un ton légèrement pressant.
// Veuillez quitter votre trajectoire actuelle. Risque de collision. //
Et c’était bien ce qui semblait devoir se passer. Le vaisseau que suivait tranquillement le jumper commençait à virer de bord pour s’amarrer à la station de telle sorte que les trajectoires des deux vaisseaux allaient se croiser mais rien que John ne pouvait rattraper.

John réajusta la trajectoire, il serait dommage de faire un carambolage en chaîne dans l’espace.
// Ici, commandant Loup. Nous sommes des marchands. // répondit sobrement John, il lui paraissait judicieux de ne pas annoncer directement la couleur de leur nature marchande. Ils ne savaient rien de la station ni même si cette couverture serait appréciée ou non. Alors autant attendre avant de trouver une personne à qui demander s’il possède des “jolie demoiselles fraîches et en âge de servir à de vilaines choses pas très catholiques pour un gros pervers”.
« Même aux confins de la galaxie, les chauffards existent ! » nota Darren en voyant la manoeuvre soudaine du vaisseau d’en face.

// Loup ?... Quel est votre vaisseau ? Et qui vous recommande ?//

L’homme au bout de la radio semblait dubitatif et il semblait que le JumpCat devrait montrer patte blanche pour pouvoir entrer.

Bon là ils étaient dans la merde. Une pointe de stresse se fit sentir. Dans un sens, ils avaient pas l’habitude de voir débarquer ce genre de vaisseaux. Rénégat n’avait pas ce genre de problème à la douane...Normalement dans le milieu criminel tout le monde se connaissait un peu, et la station Rénégat brassait large très large … il serait étonnant qu’ils ne connaissaient pas une station copine. Et cette idée fit son bonhomme de chemin dans la tête de John qui décida d'améliorer la version…si besoin... sinon sur le dossier, il avait divers nom de pégasiens, qui parlaient de “ouï” dires rien de concret comme une légende. Mais bon, une légende véritable après tout. Il avait ce nom visible sur le vaisseau ferrailleur le “Betty”, prit par l’équipe 1 en jumper… Il ne fallait pas se louper dans la réponse.
// Un vaisseau retapé. On vient de la part Jolan, on nous a dit que le Betty avait quelque chose pour nous. // John avait une voix assuré et ferme.


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Hailey Spalding
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Mer 21 Aoû - 12:54

Hailey Spalding
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POST 3 : Environnement

Le préposé à la radio émit un soupir étrange avant de répondre à nouveau à Sheppard... ou plutôt à “Loup”.
// Uhm.... Vous pouvez accoster hangar 7//

Sheppard fit alors glisser le jumper tout droit vers le hangar dont l’ouverture était surplombée par le chiffre 7. Lorsqu’ils arrivèrent à son niveau, le champ de force qui protéger l’entrée se coupa, leur permettant de pénétrer enfin sur cette maudite station.

Il posa le jumper sans souci au milieu d’un petit espace fermé qui ne comprenait que quelques éléments en plus du jumper : un chariot monte charge, quelques caisses de chargement ouvertes et dans un état loin du neuf et près de la porte d’accès à la station, une clé magnétique rouge sous un écriteau indiquant :

"Clé du hangar. Ne pas perdre. Ne pas emporter"

L’utilité de l’objet n’était donc pas un mystère, il servait à sécuriser le hangar où ils avaient atterrit. Shepard s’en empara avant de passer enfin la porte les menant au coeur d’activité de la station.

Après avoir fait quelques pas, les atlantes purent découvrir un spectacle bourdonnant de bruits et de mouvements.
Des hommes des quatre coins de la galaxie se bousculaient, déchargeaient ou chargeaient des navires et engins de transport, des monnaies changeaient de mains et ce dans l’indifférence quasi totale. Ici, il n’y avait qu’une loi qui valait : ne pas nuire au marché. En dehors de ça, tout était pour ainsi dire permis.

Les êtres qui s’y trouvaient: principalement des humains, formaient un amas de couleurs bigarrés, portant les tenues de leur monde ou de leur goût, se fondant dans le décor des stands parfois couvert d’un auvent alors que ici rien ne risquait de couler sur leur tête, sauf peut être les canalisations qui couraient sur les plafonds.

Et plus l’on s’enfonçait dans la station, s’éloignant des baies, plus les marchands étaient nombreux et la marchandise variée. Au début, c’était surtout de la ferraille mais passée quelques mètres l’on découvrait des pièces de machine, des objets plus soignés. Il n’y avait toutefois pas ici d’armes avancés, seulement des couteaux, dagues, poignards, épées, à usage rituel ou non. Un marchand présentait même des espèces animales vivantes dans des cages, vantant les mérites de chaque bête, soit en tant qu’animal de compagnie, soit de garde, soit de combat voire, pour les plus aventureux, de divertissement. Son voisin immédiat, lui, proposait des plantes. Un autre, plus loin, posé sur un tapis à même le sol vendait des objets de facture plus reconnaissables pour nos terriens, telle qu’une trousse à outils et un drone lantien.

Sheppard était parti en avant, Keya et Darren derrière lui et Matt fermant la marche, avec leur look de mercenaires, ils n’attiraient pas spécialement les regard, ici chaque individu était là dans un but précis : vendre ou acheter un bien. Après avoir fait quelques pas dans cet espace mouvementé, Keya fut interpellée par une petite voix près d’elle.

M’dame! m’dame, venez voir à mon étal, j’ai plein de beaux bijoux pour vous, des perles qui iraient bien avec vos beaux yeux M’dame!

Il s’agissait d’un jeune garçons d’une douzaine d’années, il avait le teint hâlé et ses vêtements, qui furent jadis colorés, étaient aujourd’hui ternes et tâchés par endroit.
Alors que l’attention du médecin était attirée par le petit camelot, Sheppard et Darren furent interpellés par deux hommes portant le même accoutrement noir qui leur donnait des allures de joueurs de football américain, mais avec en plus de gros flingues à la main.

Hey vous! Vous êtes nouveaux ici, vous allez devoir passer au scanner. Vous allez nous suivre là bas et sans faire d’histoires.

Le plus massif des deux hommes indiquait d’un geste de la main, une zone un peu moins dans le passage entre deux amas de caisses de déchargement.

Le gamin qui espérait faire une belle vente auprès de la femme aux yeux clairs se cacha derrière elle, attrapant le bas de sa veste lorsqu’il entendit les voix. Lorsque les deux colosses se mirent de dos, invitant d’un geste le groupe à les suivre, le petit tira à nouveau sur le manteau de Keya.
[color:Yellow]M’dame! venez voir à mon étal![/color]
Matt étant le dernier du groupe pouvait admirer toute la scène, en suivant du regard la direction que voulait prendre le petit garçon avec la Doc, il put apercevoir un objet familier sur un étal, un drône identique à ceux qui armaient leurs jumper.

Consignes :

Sheppard / Clive : Les deux gars sont des costaud et leur vêtement laissent penser qu’ils ont des protections cachées là dessous. Ils portent leurs armes bien en vue et parle d’un ton très sûr d’eux.

Matt / Keya : Le garçon tire sur ta veste pour te pousser à le suivre, il n’est pas sale mais son apparence témoigne d’une vie difficile. Il affiche un regard espiègle mais jette des petits coups d’oeil vers les deux homme qui ont accosté l’équipe. Matt, tu es juste derrière Keya, donc le petit est entre elle et toi mais légèrement décalé, il veut vous entraîner vers la gauche et quand tu regarde les divers étals dans cette direction, tu repères quelques objets atlantes dont un drône posé sur un tissus sur le sol devant un vieil homme à genoux sur le sol à la façon des japonais.






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Jeu 29 Aoû - 9:10

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POST 3
Lorsque nous accostons, je découvre enfin le monde extérieur dans sa plus grande diversité. Cette station est incroyable tant par sa grandeur que par sa simple existence. C'est un mélange de 1000 cultures ! On pourrait appeler cet endroit les 1000 planètes ! Ou les 1000 cités ! Enfin bref, vous l'aurez compris, nous sommes dans un autre monde. Au début, c'est un peu comme dans les films, c'est gris, très métallique, très bruyant et désagréable. Mais plus on s'enfonce dans la cité, plus on se retrouve au coeur de l'histoire. Il y a de plus en plus de monde, ça cri, ça échange, ça marchande de tout et n'importe quoi.
Je ralenti un peu le pas devant le vendeur d'animaux pour le moins étranges, puis devant le pépiniériste aussi entouré de toutes ces drôles de couleurs et de plantes. C'est fantastique et fascinant. Bien entendu, je garde à l'esprit la chose la plus importante : je suis une habituée de ce genre de chose et sous aucun prétexte je ne montre ma stupéfaction. Je vérifie bien que derrière moi, Matt me suit parce que devant, Sheppard et Clive eux ne trainent pas les pieds. Ce n'est pas un truc d'homme de chiner.
Une petite voix attire mon regard, celle d'un enfant, pauvre. Je le remarque tout de suite parce que dans son regard, je revois celui des enfants d'Afrique et du Moyen Orient. Il tire sur ma tunique et cherche à m'entraîner en dehors de mon groupe.

" Une minute petit, qui te dis que je cherche des bijoux ? "

Parce que les belles dames ont toujours besoin de bijoux ! Et vous êtes trop terne comme ça, il vous faut des joyaux à la hauteur de vos yeux M’Dame!

Je ne peux pas m’empêcher de sourire, malgré tout, c’est un compliment toujours agréable à entendre, qu’il soit vrai ou non.
Je me méfie toujours des enfants, vérifie mes poches, garde mes distances, je l'ai appris sur le terrain. On se méfie très peu d'eux jusqu'au jour ou ils sortent une arme pour nous tuer de sang froid. Rien n'est plus facile que de conditionner un enfant. Je relève la tête, vois que devant nous, des gardes souhaitent nous escorter et que le garçon semble vouloir m'attirer à l'opposé. Si l'étal qu'il pointe du doigt est le sien, il semblerait que des choses puissent nous intéresser finalement. Comment je le sais ? Parce que je croise le regard le Matt quelques secondes et je crois comprendre quelque chose.

" Tu veux faire des emplettes ? " dis je en regardant Matt.

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Matt Eversman
Caporal
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Ven 30 Aoû - 18:21

Matt Eversman
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Briefing
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Matt Eversman

La rampe arrière descendue, Eversman fut le premier à poser pieds sur cette station d’un autre âge. A côté Renegat faisait office d’high tech et de pointe de la technologie mais étrangement cela rassurait le jeune homme qui passa en revue l’environnement proche. Si c’était ancien, il y avait moins de risques de tomber sur des technologies de sûreté et de détection et ça c’était bon pour eux. Les mains étaient sur le fusil d’assaut qu’il ne dissimulait pas finissant par baisser le canon, aucun danger n’étant remarqué.
« C’est dégagé, Loup..»

Loup à la place du “Mon Colonel”, il avait retenu la leçon. L’homme s’écarta de quelques pas pour laisser le champ libre continuant d’inspecter l’environnement, demeurant sur ses gardes tel était son rôle et cela lui correspondait bien. Jouer un rôle était loin d’être une faculté innée, il était même piètre acteur. Là, juste un changement de nom et quelques informations à connaître sur le rôle, basta. Le groupe se mit en route s’organisant en plaçant le Chef à l’avant, la civil au centre et lui fermer la marche. Il appréciait d’avoir ainsi une vue sur l’équipe, d’autant plus que les “rues” étaient bondées de marchands proposant de nombreux objets exotiques. La curiosité du jeune homme fut intriguait par les multiples animaux en cage. Rien à voir avec ce qu’on pouvait trouver en animalerie, ceux ci avait des couleurs et des éléments qu’on ne pouvait trouver sur Terre. Des mutants de Pégase. Dommage qu’il ne soit pas là en simple touriste, ça valait son coup d’oeil. Même s’il n’était pas amateur de plantes, le marchand qui les proposait posséder aussi une multitude d’espèces.

Un vendeur, pas plus vieux qu’une douzaine années tente d'entraîner la Medic’ sur son étal. Il sait y faire, n’oubliant pas les compliments pour flatter l’égo. Eversman se rapprocha d’eux, près à repousser le gamin s’il se faisait un peu trop insistant tout en gardant un oeil vers le début de la colonne. Sheppard et Clive sont interceptés par deux hommes qui leur bloquent la groupe. Il ne parvint pas à entendre leurs propos vu la brouhaha du lieu mais ça ne semble pas très bon. L’attitude du gamin ne trompe pas, il semble soudainement avoir peur de son ombre et cherchait à se mettre à l’abri quitte à attirer Keya vers son étal. Cette dernière semblait tout aussi intriguée, le questionnant.

«Allons essayer ces bijoux.. » Lâcha-t-il tout en lui faisant un signe de la tête avant de le suivre et ainsi quitter l’artère principale.

// On reste en retrait //.» Annonça-t-il d’une voix faible pour prévenir de leur décision ne pas s’approcher davantage et ainsi ne pas aller vers les problèmes. Attentif, Eversman tâchait de garder les deux hommes à vue avant finalement qu’ils ne finissent par disparaître. ça, ce n’était pas bon. Pas bon du tout. L’homme resta un bon moment à observer le coin où ils avaient disparu espérant une communication d’informations qui ne venait pas. Un regard rapide vers Keya s’assurant de sa bonne santé mais ce fut autre chose qui attira son attention.

«Gia. Viens voir par ici, j’ai trouvé des trucs sympas.» Lui même se déplaça vers la gauche jusqu’à l’étal d’un vieil homme où ce dernier avait disposé divers objets dont certains de conception Atlante.

«ça pourrait être sympa ça non ? Où les avez-vous trouvé ?» Demanda-t-il en pointant du doigt l’un des drones atlantes.

"Oh je vois que mon artefact vous intéresse ? C'est une magnifique oeuvre d'art, très rare ! Elle vient de vieilles ruines très loin d'ici et était un objet de culte ! L'on raconte même qu'il a des propriétés divines, qu'il peut soigner les plus grandes blessures et permettre aux âmes mortels de s'élever au stade de pur esprit ! Je vous le fais pour.... Mille unités ! Très bon prix croyez moi !" se mit à leur raconter le vieil homme, l’air parfaitement sincère sans tout à fait répondre à la question qui lui avait été posée. Il regardait ses nouveaux clients avec un air parfaitement candide, attendant leur réponse.
" Mille unités pour des suppositions, je trouve ça un peu cher. Et puis c’est un peu gros comme “bijou”." je jette un regard perplexe à Matt.
«Surtout qu’on n’en connaît pas la provenance. On ne sait même pas où il l’a trouvé.» Insista Eversman.
"Ca pourrait peut être même nous tuer finalement… "
Le gamin revint à la charge, apportant de jolies bijoux entre ses mains pour les montrer à Keya.
Pfff! Laisse tomber M’Dame, c’est que de la camelote son truc ! C’est des Saphirs d’Andorre ou des turquoise du Delta qu’il faut pour tes jolis yeux M’Dame, regarde !
Il lui tendait des colliers d’or et de platine orné de pierres aux couleurs bleus étincelantes.

« J’ai une préférence pour ceux-là, Gia.» Fit-il en montrant les objets du vieil homme espérant toujours obtenir des informations dessus.
Je regarde les bijoux, le sourire aux lèvres. Il faut dire que les femmes ont toujours eu un faible pour ce genre de chose. Les Saphirs sont très beaux, y’a pas à dire. Est ce mal de vouloir se faire plaisir ? Et puis je pourrais toujours l’échanger plus tard qui sait… Mais euh… je paye avec quoi ?
"Un ptit bijou pour me remercier d’être ta coéquipière ?" je lance mon plus beau sourire à Matt, sait on jamais.
Le gamin tourna son regard vers Matt, non sans s’être attardé sur son arme.
Et toi, si t’es un homme un vrai,
Il pointa du menton l’arme d’Eversmann.
Tu dois offrir un beau bijou à ta Dame ! Sinon c’est qu’elle te mérite pas ! M’Dame, si j’avais un joyau comme vous dans ma vie, je vous couvrirai de pierres précieuses !
"Tsss… Et c’est moi qui refourgue de la camelote ? C’est pas du toc ce que je vends moi au moins ! » fit il avec une expression agacée par ce gamin qui trainait toujours trop souvent dans le même secteur que lui avant de reprendre le fil de son discours « C’est une sculpture, un objet de culte ! C’est pas beau d’être sourde à ton âge ma petite ! Et c’est pas des suppositions, c’est la légende ! La légende ! " en affirmant cela, il se mettait à hocher la tête, convaincu dans la qualité de ses boniments. Ces deux là avaient l’air intéressés par sa marchandise et il n’allait pas les laisser filer avant d’avoir rempli ses poches.
Eversman échangea un sourire avec sa partenaire, cette dernière cherchant à se faire offrir l’un des bijoux. C’était de bonne guerre et convenait dans le rôle de chacun.
« On ne peut obtenir des informations donc partons. On ne va pas acheter des babioles.... » Il acheva ses mots d’un signe de la tête, prêt à retourner dans l’artère principale.

Matt est surnommé l’Enclume, il n’est donc pas aimable et moi, pauvre Gia, je dois le suivre sans discuter. Alors jouant mon rôle à la perfection, je m’apprête à faire comme lui : partir.

Déçu de voir une cliente aussi prometteuse, le gamin s’en prit au vieil homme, s’il loupait une belle vente, c’était de la faute de ce vieux crouton.
De la camelote j’vous dis ! Il achète les miettes que les autres ont pas voulu ! Pfff, comme si des ferrailleurs auraient des trésors !

De rage le petit mis un coup de pied dans le drone.
“Eh! Fait attention petit con! C’est fragile !” fit il furieux contre l’enfant mais se refusant à lui mettre une correction, craignant de s’attirer les foudres de la sécurité mais n’ayant surtout plus le physique pour courir après un jeune mal éduqué. A la place, il décida de le remettre à sa place en s’adressant à nouveau à ses proies Je sais très bien d’où ça vient !!!” . Il se tut quelques secondes, avec l’air de celui qui se creuse les méninges “Oui ça a été ramené par des ferrailleurs mais ils ont trouvé ça dans le champ de débris d’Arapis. C’était à bord d’une des épaves qu’ils m’ont dit ! Et puis regardez ces lignes, cette délicatesse dans les traits, cette précision des détails ! Cela serait du meilleur goût chez vous !”
Il attendit le temps de voir les réactions des deux Atlantes à son histoire puis décida de tenter de leur faire miroiter ce qu’il avait d’autres en stock. Il n’allait tout de même pas se contenter de vendre un seul article!
“Sinon je peux également vous proposer cette trousse, plein d’outils étranges…. Y a même une étiquette avec des symboles étranges à l’intérieur ! Sans doute une langue d’un peuple ? Ca vous intéresse p’tet plus ça ? Et c’est pas tout ce que j’ai ! Regardez un peu !”




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Mer 4 Sep - 10:31

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Mordave
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POST 4
"Enclume, nous sommes sur une station incroyable, on peut surement chiner des trucs intéressants." je chuchote pour que seul lui entende mais rajoute à voix plus haute "Tu voudrais pas te faire voler la vedette par un gamin en plus ?" Je lève un sourcil. Le principe du collectionneur, c’est qu’un mec pas intéressé est capable de vendre un objet d’une valeur inestimable pour 3 pièces. Si nous faisons semblant de ne pas être d’accord, si je joue la femme capricieuse, si nous feignons, peut être que les marchands pourraient nous vendre à prix cassé des petits trésors. Du côté de nos coéquipiers, j’espère que tout se passe pour le mieux.
"Dis moi petit, tout à l’heure, t’as regardé les gardes bizarrement, tu ne les aime pas c’est ça ? "
Le gamin se rembrunit un peu.
Non, ceux là, ils sont louche. Mais c’est pas nos oignons M’Dame! Vous ce qui vous occupe, ce sont les magnifiques perles du chaos...celles là je les sors pas pour tout le monde v’savez !
" Les Perles du…. Chaos ? Pourquoi ce nom ?"
Bah c’est leur nom madame ! C’est parce qu’elles viennent d’un coin d’une planète que l’on appelle les terres du chaos. Elles sont très difficiles à extraire ! Y a des tremblements de terre, des volcans et tout là-bas !
« Elles sont magnifiques tes perles, je craquerais presque tu sais. Dis moi autre chose, tu connais bien ici ? C’est un peu comme ta maison partout ici ? Tu connais les moindres recoins ? »
Le petit regarda Keya d'un air entendu.
Ouais M'Dame, mais les infos, ça se paye... On tient pas son commerce tout seul a mon âge en s'laissant rouler par d'beaux yeux! Mais si t'as de quoi, j'peux te dire où ils sont les gus qui ont filé tout son bazar au vieux croûton
« J’ai peut être des beaux yeux, mais je suis réglo. J’espère que tu l’es aussi. Et si tu me guides dans la cité, ca m’intéresse surement. T’as l’air malin, je suis sûre que tu peux m’aider.»
Le gamin bomba le torse avant de répondre au médecin.
Ouais j'peux être un super guide ! Pour sûr! Si tu as des bijoux aussi beaux que tes yeux à me donner M'Dame, je t'emmène au hangar du Betty.... Ou si tu m'achète mes perles du chaos, je te l'offre en bonus ! Et pour accéder à l'autre marché...
Son regard se fit plus sombre.
J'peux t'emmener aux ascenseurs mais j'vais pas plus loin... C'est pas des rigolos là-bas et ce qu'ils vendent... je touche pas à ça M'Dame... Et tu devrais pas non plus. La bas faut être riche et malsain... Si tu portais mes perles du chaos, t'aurais l'air riche au moins ! Parce que là...
Il l'examina de pieds en cape.
Ouais là t'as l'air exotique mais pas pleine aux as...

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Matt Eversman
Caporal
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Mer 4 Sep - 14:20

Matt Eversman
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Matt Eversman


Bingo, ils avaient misé juste. Les objets provenaient de l’attaque subie par les Atlantes et maintenant que la piste était chaude, pas question de la laisser se refroidir. Eversman laissa sa coéquipière en apprendre davantage sur la sécurité pendant que lui se retournait pour faire face au plus vieux.
« Et si tu nous montrais ce que tu as d’autres ? » Il tâcha de croiser le regard du vieillard se montrant plus intéressé. « Mais si tu n’as rien d’autres et que tu me mens et me fais perdre mon temps depuis deux minutes, je pourrais opter pour autre chose… te corriger par exemple. » Rajouta-t-il d’une voix plus sèche.
Le vieux regarda Matt avec un sourire amusé. Ce n’était pas le premier à le menacer, et certainement pas le dernier qui essaierait de lui faire croire qu’il allait dérouiller s’il ne se montrait pas plus à son goût.
« Oh mais bien sûr… Donc à part cet artefact, j’ai cette trousse. Très pratique pour le rangement, livrée avec son set d’outils ! » sur ces mots il l’agita, la faisant miroiter aux yeux de ce pigeon qui cachait la délicatesse d’un rapace, puis il regarda son étal, cherchant ce qui pourrait intéresser un type comme lui. « Un bâton-lumière… Cette merveilleuse clef. Admirez moi un peu la qualité de ces outils ! Pas de sitôt que vous en reverrez de pareille ! Je vous le dis ! », chaque fois il montrait l’objet en question (lampe torche, une grosse clef à molettes…). Il avait aussi beaucoup de ferrailles et d’objets à l’usage pour le moins obscurs. Certains ressemblaient à des composants de machines, d’autres de pièces électriques, un appareil ressemblait à une cafetière que l’on pourrait trouver dans un café sur terre mais qui distribuait un tout autre liquide et pour laquelle il prit le temps de préciser « Si cette machine vous intéresse, j’dois avoir le manuel pour la raccorder au système de recyclage des déchets… Un bon plan pour régler le problème de la nourriture ! », omettant uniquement de préciser que la pâte qui en jaillissait était peut être comestible et nutritive mais des plus infâmes ; quelque chose que l’acheteur découvrirait bien malgré lui en l’essayant.
Nul doute que ces appareils provenaient d’un équipement Atlante. Eversman avait envie de les saisir afin de récupérer ce qui leur appartenait mais n’en fit rien. Il échangea un regard avec Keya, cette dernière tâchait d’en savoir plus avec le gamin. A lui de s’occuper du vieux. Il prit entre ses mains les différents objets, les examinant vaguement avant de finalement les lâcher.
«Mouais. Et si tu me disais plutôt où je peux trouver tes fournisseurs ? Eux auront peut être des trucs plus intéressants à me montrer. »
« Ah mais j’vends leurs trucs moi ! Y a que les armes que je ne prends pas, j’laisse ça à d’autres ! J’peux vous assurer que j’ai tout ce qu’ils voulaient bien vendre ! Allez j’ai bien vu que j’ai des trucs qui vous intéresse… Vous voudriez quand même pas laissez passer cette chance sous votre nez ? Et d’toute façon ils restent jamais pour parler affaire… J’me demande bien ce qu’ils ont pour être encore là cette fois… Et puis vous cherchez quoi de toute manière ? Je suis un peu le doyen du coin alors j’peux p’tet vous aiguiller un peu non ? »
Eversman tâcha de se montrer attentif à ses propos notant que les fameux ferrailleurs étaient encore sur place contrairement à leurs habitudes. Il y avait donc une chance que les filles soient là aussi. «S’ils sont encore là, tu peux donc m’y mener non ? »
Tout en parlant le militaire attrapa un gel énergétique de sa veste le mettant bien en vue. Le packaging devait être loin de ce qu’il avait déjà pu voir par ici. Il sortit aussi un serflex. «J’ai pas mal de trucs intéressants que tu pourrais vendre à très bon prix. » Il les dissimula de nouveau espérant atteindre son but.
« Ah bah non, je les ai juste vu prendre la direction des niveaux supérieurs. Doivent avoir de la belle marchandise, du genre qu’on peut pas vendre ici si tu vois ce que je veux dire mon gars… Et c’est censé être quoi ces trucs intéressants ? Y a p’tet moyen de s’entendre c’est sûr… »
Et voilà qui devenait intéressant. Le vieil homme commençait enfin à se mettre à table. «On peut s'entendre, j’en suis sûr. Tu m’indiques la manière la plus proche pour atteindre les fameux niveaux et ils sont à toi. »

Le vieux le regarda par en dessous, d’un air mitigé. De nouvelles bricoles à vendre, différentes de d’habitude l’intéressait bien évidemment mais pour ce que le gugusse lui demandait en échange… Cela lui semblait bien peu à son avantage.
« Je veux pas de problème moi… Pas pour deux bricoles… C’est pas des rigolos à la sécurité… »
«OK. On peut ajouter d’autres trucs alors. » Les premiers objets furent déposés sur l’étal du vieil homme. Le temps que celui-ci ne s’amuse à les palper, Eversman délogea son couteau de combat qu’il garda bien en mains. Il sortit quelque peu la lame noire et acérée de son holster afin de la lui montrer gardant les yeux rivés sur le vieil homme.. «Et que dirais-tu de ça en plus ? Dépêche toi de prendre ta décision. » Le temps que ce dernier n’observe l’objet supplémentaire, le Ranger activa son oreillette pour faire passer l’information. // Colis dans les niveaux supérieurs. //.»

Les objets se multipliaient sous ses yeux comme des petits pains. Le vieux semblait bien avoir trouvé un gros pigeon si le gars était prêt à lâcher autant de ses possessions pour une information, surtout une que l’on pouvait aisément obtenir en regardant un plan de la station (si tant est que l’on sache où se trouvait les panneaux).
« Hmmm… Mouais… Pas trop mal… Si tu m’demandes ça c’est que tu comptes pas passer par la grande porte… J’me trompe ? Bon quand j’étais qu’un gamin, j’avais un petit chemin pour aller me rincer l’œil… Tu vois les cages d’ascenseurs là bas ? » demanda t il en désignant d’un geste le fond de la salle, à l’opposé de là d’où venaient les quatre Atlantes. « Tu prends à gauche, jusqu’à atteindre les toilettes. Y a une bouche d’aération dans le plafond. Tu passes par là, longe le conduit vers la… Gauche ? Droite ? Non c’est bien ça la gauche ! Sur quoi ? Deux kilomètres à peu près. T’auras une trappe sur le côté qui permet de passer dans un conduit de service. Au bout y a une échelle pour monter de niveau. Toi tu dois monter de trois puis chercher une nouvelle grille de ventilation. Par contre c’est dangereux comme chemin hein… C’est mieux d’avoir une invitation pour là haut ! »
Sur ce il tendit la main pour récupérer les objets, un grand sourire au visage.
Les explications furent écoutés attentivement par le Ranger. Il tiqua lorsqu’il commença à parler d’un point d’accès dans les toilettes. Il comptait l’emmener au Ministère de la Magie ou quoi ? Bref ça partait en tuyaux de ventilation et en direction dont il n’était plus bien sûr. Bref ça sentait le coup fumant et surtout pas fiable. La main se détacha des petits objets comme le serflex et le gel énergétique permettant ainsi au Vieux de les récupérer mais il ne lui offrit pas le couteau, le rangeant plutôt.
« ça, ce sera pour le retour si tes infos sont vraies.» Il lui offrit un signe de tête avant de rechercher sa partenaire, toujours en plein échange avec le gamin dont il s’approcha afin d’écouter. Il les laissa terminer avant de reculer de quelques pas afin de pouvoir échanger avec elle sans être surpris par d’habiles oreilles.
« Tu as un accès vers là-haut ? Le Vieux aurait un accès via la ventilation mais je le sens pas..»
«Et bien soit nous avons ton entrée par “l’arrière”, soit le gamin me conseille d’avoir l’air plus riche pour avoir le droit d’accéder au marché privé en haut. Mais on n’a même pas de quoi payer… »
« On peut peut-être troquer quelques trucs au gamin ? Ou lui ramener un truc de là bas ? »
« Tu comptes lui ramener une jolie esclave ? Je pense qu’il faut payer maintenant…. au moins une partie. »“ je me tourne vers le gamin.
// Un cul de sac il y a plus accueillant comme zone de fouille... //
La voix de Sheppard fut diffusée. Un regard suffit à scinder le duo en deux, Keya vers le gamin et lui pour en apprendre davantage. il se rapprocha néanmoins d’elle pour que cela ne paraisse pas étrange. // Besoin d’aide ? //
La réponse tardait à venir ce qui n’était généralement pas bon signe. Eversman se rapprocha de sa coéquipière, la laissant mener sa barque avec le gamin alors qu’il était focalisé sur l’échange radio. Enfin la radio grésilla et la voix de Sheppard se fit entendre. // On a fini tout va bien. Vous êtes où ? //
// Toujours ruelle sur la gauche, Loup. // Nul doute que Sheppard ne saurait les retrouver. Eux n’avaient pas bougé depuis le départ à l’exception de cette ruelle pour se mettre à l’abri des deux étranges.



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Mer 4 Sep - 14:42

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POST 5

« De quoi tu aurai besoin en réalité ? Il y a bien quelque chose qui te manque ou quelque chose de vital qui t'intéresse ?»
Le gamin regarda Keya l'air malicieux.
j'ai besoin de tout ce qui peut se vendre ! Qu'est ce que t'as de beau à proposer ?
Il se rapprocha d'elle pour lui parler plus discrètement. Ce faisant, Keya put se rendre compte de quelques signes de malnutrition ainsi qu'une légère odeur typique d'un début d'infection provenant du sommet de son crâne.
Ou sinon, on passe un peu de bon temps... tous les deux
Je fouille dans une poche intérieure de ma veste pour y attraper une barre de céréale énergétique. On ne part jamais en vadrouille sans nourriture ! Oh non jamais ! En plus, celles avec du chocolat, se sont les meilleures ! Je pense que ce garçon en a besoin, parce qu’il me paraît bien maigre, peut etre même que certains de ses os et là je pense à sa clavicule, ne sont pas correctement développés et je n’ose même pas vérifier la qualité de ses gencives. Quant à sa tête, l’odeur qui s’en dégage me semble familière, comme une blessure qui n ‘aurait pas été soigné correctement. Ca me rappelle les militaires qui veulent jouer aux durs mais qui finissent par revenir la queue entre les pattes parce que la chaleur et le sable finissent toujours par faire pourrir les plus petites blessures. Ce gamin n’a pas la vie facile en tout cas.
« Pour commencer, tu vas prendre ça, ça se mange. Ensuite, je vois que tu t’es bagarré….»“ je regarde de plus près le haut de son crâne. J’y pose une main assurée, délicate mais franche. Une petite mèche est collée à cause d’un filet de sang qui a coulé.« Tu as une blessure à la tête tu le sais ? Si tu ne la soigne pas, ca peut devenir très grave. Mais ça tu le sais déjà n’est ce pas ? Alors plutôt que de faire des galipette ensemble, je te propose de soigner ta blessure, de te donner une autre barre de céréale à manger contre des bijoux qui me permettraient de paraître plus riche pour entrer la haut (en plus j’aurai un petit souvenir). Si j’arrive à grimper, que je trouve quelque chose de sympa, je te le prendrai peut être qui sait ? »“ je ne connais pas ce gosse, ni même la vie ici, comment on doit faire pour survivre mais une chose est sûre, les gosses sont toujours des ptits filous ! Je jette un petit coup d’oeil sur Matt, cela m'ennuierai qu’on se sépare en deux groupes plus loin, mais peut etre que l’un de nous pourrait s’infiltrer par son chemin caché, pendant que d’autres tentent une entrée par la porte principale ? Grrr, compliqué d'interagir dans un univers totalement inconnu.

Le petit observa Keya, l'incertitude collée au visage. Pouvait il lui faire confiance ? La donner à tort et à travers pouvait être très dangereux dans le coin. Il ne se jeta pas sur la barre de céréales bien que son estomac le lui réclamait mais il passa sa main dans ses cheveux en grimaçant.

Ça, j'l'e dois aux deux baraques de tout a l'heure... j'avoue l'ai dis, ce sont pas des tendre.
Il la dévisagea à nouveau, sa décision était prise.
Tu veux te faire passer pour qui t'es pas... mais t'as l'air clean... alors ok pour les soins et ton truc qui se mange, mais t'en mange un morceau devant moi et si c'est bon... tu pourras prendre un collier
Ce petit me fait sourire, la méfiance est de rigueur par ici, ca me semble justifié. J’ouvre la barre, en croque un morceau et avale. Puis j’ouvre la bouche pour prouver, comme un malade, que j’ai bien tout avaler sagement.
« Et voilà, c’est fait. Ca va te redonner un coup d’énergie. Maintenant, je vais te soigner la tête et ça risque de piquer. On va se mettre dans le coin là et tu vas t'asseoir par terre. »
Je me tourne vers Matt, histoire quand même de lui expliquer mon projet avant qu’il ne s’inquiète.
« L’Enclume ? Vu que tu n’as pas envie de m’offrir des bijoux, je le fais moi même. Mon petit vendeur est blessé, je soigne ça et ensuite on file. J’en ai pour quelques minutes.»
Eversman confirme d’un mouvement de la tête et échange un sourire avec la jeune femme. Décidément bien maline pour parvenir à ses fins. Il vint se placer à proximité, posant son pied sur le mur balayant du regard l’environnement.

Je m’approche du militaire, un petit sourire en coin et prend moi même son couteau.
« Je t’emprunte ca pour lui raser un bout de sa tête, on dira que tu as participé au cadeau comme ça. » je lui fais un clin d’oeil amusé. Je le charie.
Sans plus attendre, j’ouvre mon sac en prenant soin de ne pas trop trainer, au cas ou un voleur déciderait de m’agresser. Je fais confiance à Matt pour me protéger, mais sait on jamais. J’enfile des gants et désinfecte la lame, avant de sortir de quoi effectuer les premiers soins. Grâce au couteau bien aiguisé j’arrive sans peine à retirer une petite partie de ses cheveux. La plaie n’est pas bien grosse, mais au vu de l’odeur, elle est cependant bien infectée. Je rends le couteau à son propriétaire et préviens mon patient.
« Ca va piquer et ça ne va pas être agréable.»
Je vide la plaie jusqu’à ce que ca coule rouge, passe un désinfectant et tout le touintouin ! Rapide, efficace. Le plus chiant en fait, ce sont les cheveux qui empêchent une bonne cicatrisation, mais là, avec deux ou trois petits stéril strip, les peaux sont rapidement cicatriser entre elles et dans 3 jours ca sera déjà bien.
« Et voilà c’est fait. Surtout, tu ne touches pas pour ne pas mettre de microbes dessus. Ca va sécher et dans deux ou trois jours ca sera bon. Ensuite, tu évites les problèmes parce qu’une simple plaie comme ca peut te coûter la vie. Sois plus intelligent que des gros bras stupides. Et promis, si je trouve quelque chose d'intéressant là haut, c’est pour toi. »
De ma poche, je sors une seconde barre de céréale chocolatée et lui tends. Chose promise, chose dûe. Maintenant, sous le regard attentif de mon coéquipier, j’attends que le petit tienne lui aussi sa promesse.
Le petit ne put s'empêcher de toucher sa tête mais retira vite sa main en se rappelant les mots du médecin.
V'la doc... tu peux choisir un collier...J'me fait sans doute avoir par tes beaux yeux mais t'as été réglo alors moi aussi.
Il tendit un bras au dessus de son étal de fortune à même le sol.
Je réaliserai pas mon grand rêve comme ça... mais d'une certaine façon tu y auras participé un peu quand même.
« Ton grand rêve ? Et quel est il ? » si je peux tenter d’avoir encore un peu de son aide, sait on jamais, autant en profiter. En même temps, je me penche sur l’étal, laissant mes yeux se balader sur les magnifiques colliers à ma disposition. Je bloque sur l’un d’eux, probablement la couleur, à moins que ce soit la composition.
C'est de pas mourir ici M'Dame...alors je suis toujours ici... mais au moins je mourrais pas d'une blessure à la tête.
Ahhh, des petits comme ca, ca me donne envie de les ramener avec moi, certains récupèrent des animaux, moi je ferai bien pareil avec les femmes et les enfants. Je lui offre un sourire honnête et franc et dépose un baiser sur son front avant de me tourner vers Matt, alias l’Enclume.
« Prends en de la graine l’Enclume, c’est comme ca qu’on parle aux femmes.» Maintenant que j’ai mon bijou, on pourra peut être passer pour “riches”, du style riches mais on ne le montre pas, on rester discret. Et au pire des cas, j’ai un souvenir.
// On a fini tout va bien. Vous êtes où ? //
Keya avait assuré en soignant le gamin et en obtenant via ce collier, un moyen d’accéder à l’étage supérieur. Nul doute qu’elle l’avait impressionné sur ce coup là et avait bien géré l’affaire. Matt dissimula de nouveau l’objet tranchant avant d’effectuer la liaison avec l’autre groupe.

// On a un moyen d’accès. Jonction proposée Rue principale, près de la boutique des animaux. //.»

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Jeu 5 Sep - 19:11

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Lt Ryan

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MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


En toute franchise John était tendu comme une corde de violon, il redoutait de ne pas passer cette douane qui pourrait les dégommer avec les canons de défense. Mais apparemment non, ils eurent enfin l’accès nécessaire pour se rendre au hangar 7. Le soupir de l’autre homme était difficilement déchiffrable. John ne savait pas si cela était un soupir d’habitude, celui du mec qui est rodé à son train, de soulagement ou d’autre chose de bien moins avenant pour son équipe.

En tout cas, le pilote ne se fit pas prier pour mettre en marche son vaisseau dans le bon hangar. Avant que la porte du “jumpcat” ne s’abaisse, le colonel se tourna vers ses compatriotes :
« Bon nous sommes passé. Maintenant commence le grand jeu ! On reste groupé ! »

« A vos ordres. » répondit simplement Darren en se préparant.
Une fois dehors il s’empara de la fameuse clé qu’il glissa dans une poche de sa veste longue. John n’était pas allé sur Rénégat, il n’avait vu que les reportages vidéos cachée fait des équipes qui y était retournée… et en toute franchise il avait l’impression d’être dans le souk d’un film de science-fiction et pas n’importe lequel celui de star war. Cela le fit sourire un peu, alors qu’il ordonnait un ordre à suivre. Celui traditionnel de mettre le civil au milieu. Contrairement à d’autre officier John se plaça en avant pour guider le petit groupe. Darren était à ses côtés, en bon « client » de ce brave Bob qui devait se languir de ses deux promises.

Ce marché n’avait rien à envier à ceux de la Terre (sauf peut-être niveau extravagance propre à une autre galaxie) et surtout à ceux qu’on pouvait trouver en inde, tout était vendable sauf des humains pour le moment. Toutes sortes d’objets, de nourritures ou même d’animaux exotiques… Apparemment qui servaient un peu à tout et John retenu une grimace en se disant que certaines personnes en faisaient un autre usage que domestique, combat, bouffe… comme quoi, il y en a pour tous les goûts… BRRRR

Son regard s’attarda sur le marchand de plantes qui avait une végétation abondante et des plus particulière… Il devait bien avouer que vu les espèces c’est un coup à rendre dingue un botaniste tellement il en avait des variées et de plus surprenantes. Cependant, il ne resta pas longtemps à mirer le “fleuriste’, il entendit quelqu’un racoler la doctoresse et il tourna la tête pour voir ce qui se passait...mais pas le temps de lui dire de l’ignorer quand soudainement deux gros gorilles se plantèrent devant eux. Ah… bon ça sent mauvais… Ils avaient tout l’air d’être la sécurité du coin, vu comme ils étaient évité par la populace…. et surtout le regard des marchands qui les lorgnaient d’une drôle de manière. Cela n’était pas rassurant, une sécurité dans une station comme celle-ci n’était pas étonnant, mais qui dit sécurité dans un lieu “illégal” dit sécurité qui vous bourre le pif sans politesse... Le regard de l’homme migra sur la zone à l’écart et cela ne lui donnait guère envie de s’y aventurer. Il devait avoir un portique pour détecter les armes ? Si cela était juste, il était assez content d’en avoir dans sa doublure de veste et surtout avec le film anti métal spécialement conçu pour ne pas sonner…De vrais terroristes qui stressent devant le portique de l'aéroport !

«On vous suis.» dit-il alors que sa radio grésille déjà pour l’informer que Matt avait échappé à cette fouille. Ce qui n’était pas plus mal même s’il n’était pas très emballé à les savoir plus que deux. Malheureusement, il ne pouvait pas lui répondre sous peine d’attirer l’attention des deux colosses. Il espérait alors que Matt aurait la bonne idée de ne pas faire le mariole et de suivre un petit Aladin dans toute la ville…




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Dim 8 Sep - 18:31

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Lt Ryan

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MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


Au moins, le bon côté de ne pas être seul cette fois, c’est que la responsabilité en revenait entièrement à Sheppard. Le soldat n’avait pas besoin de se creuser la caboche pour trouver une solution, adapter le jeu ou modifier les règles, c’était l’officier qui s’en chargerait. Clive n’avait qu’un seul doute qui le taraudait : l’absence de moyen de paiement. Ils n’avaient rien emporté de valeur. C’était bien beau de dire qu’ils échangeraient des saufs conduits mais ils n’avaient pas de quoi en montrer la couleur.
Après avoir atterri, Darren ajusta sa guitare dans son dos, histoire de garder l’objet en guise de décoration pour le moment puis il descendit. Le soldat joua son rôle, évitant d’être un peu trop impressionné par l’intérieur de la station même s’il l’était au fond de lui. C’était à se demander comment tous ces gens avaient réussi à entretenir la station, se regrouper dans un lieu fixe avec ce flux de transports, sans attirer l’attention des Wraiths.
Durant un temps, Clive se demanda si l’absence directe de “marché aux esclaves” ne tenait pas du fait qu’ils devaient procéder à un tri. Après tout, des peuplades vivaient très bien en négociant avec les Wraiths. Pourquoi ceux-là ne ferait pas un petit “tri” très anodin parmi la populace et les esclaves en guise de tribut pour le sommet de la chaîne alimentaire ?

Des suppositions. Il ne pouvait faire que ça en se laissant conduire tout en balayant son regard à droite et à gauche. Le jeune homme restait vigilant, ne se laissant pas trop approcher. Mais dans le fond, ça ne l’empêchait pas de regarder un peu de tout sur les stands, faisant des comparaisons avec sa propre expérience sur Terre ou les quelques planètes qu’il avait déjà visité.
Forcément, le fleuriste attira également son attention, comme Sheppard. Peut-être qu’il zieutait ça pour sa nana. C’était une hypothèse sérieuse puisque Darren était animé de ce même intérêt. Son amie était biologiste, ou plutôt : spécialiste de ce que les plantes pouvaient rapporter. Il se demanda s’il ne serait pas sympa de lui ramener un spécimen ou deux qu’elle puisse étudier. Un petit cadeau venu d’ailleurs qui lui ferait sûrement plaisir. Hélas, en bon ignorant qui se respecte sur le domaine, il y avait des chances plus que sérieuses de se radiner avec le plus basique des spécimens.
Allons Darren. On se concentre et on oublie l’idée pourrie...
Le marché noir est toujours très intéressant. Mais pour ça, il faut connaître son affaire où c’est l’arnaque assuré. En tout cas, c’est cet intérêt mutuel pour les plantes qui favorisa la division du groupe. Sur le moment, Darren regretta un peu de s’être écarté puisqu’il avait voulu s’occuper de la toubib. Mais Matt était dans la danse alors...nickel.

L’interpellation ne le surprit pas des masses. A vrai dire, il s’était même demandé pourquoi ça n’était pas arrivé plus tôt. Le soldat n’était pas un devin prêt à défourailler dès qu’un mec éternuait. Mais pour être franc, leur arrivée s’était faite de manière assez visible. Soit le coordinateur de vol les avait signalé, soit les gardes avaient vraiment vu deux nouvelles gueules pendant leurs patrouilles. C’était plutôt bien que la doc et Matt ne soit pas pris dans le délire.
Pas de chichis, leurs règles étaient les siennes...pour l’instant. Clive suivit son officier le mouvement sans grincher. Pas d’armes, pas de plaques militaires, juste sa guitare. Si on l’emmerdait, c’est que sa couverture serait grillée non ?

// Colis dans les niveaux supérieurs. //.»

L’info était agréable à entendre. Ils avançaient déjà un peu. Darren se fit violence pour ne pas regarder en direction de son officier, toujours dans la même volonté de ne pas se faire griller. Mais il zieuta un peu autour de lui, essayant de repérer un accès vers les niveaux supérieurs. Finalement, le soldat prit une inspiration discrète pour s’armer de son rôle.

« Le marché des riches, il se trouve où les gars ? » leur demanda-t-il avec une voix sûre. Se voulant être le genre de mec qui sait très bien qu’il y le coin de l’arnaque.

Et le coin des transactions sérieuses.

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Dim 8 Sep - 18:32

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Lt Ryan

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MJ32 : Scavengers
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Environnement

Lorsque Darren évoqua le marché des riches, les deux gardes se regardèrent avec un sourire goguenard.
Ils firent quelques pas jusqu'à arriver dans une zone un peu à l'écart entre deux tas de caisses de cargaison. Il s'écartèrent pour laisser passer les deux hommes devant eux, leur bloquant la sortie de ce cul de sac.
« Nous allons procéder à la fouille de routine, mains contre le mur, écartez les jambes, et vite, on a pas que ça à faire. »
Le second renchérit en poussant sans ménagement Darren.
« Toi tu me pose ta gratte par terre et fissa. Et tu verras pour accéder aux niveaux supérieurs... la fouille est encore plus "profonde"… »

Clive se laissa malmener sans réagir. Il préférait ne pas donner d’excuses à ces deux idiots par simple fierté. Simplement, il se sépara de sa guitare pour la poser contre le mur, notant qu’ils connaissaient donc l’instrument. Lentement, histoire de ne pas faire la victime gratuite, il prit son temps pour poser ses mains contre le murs et écarter les jambes.

« J’aurai pensé que les contrôles se faisaient dans un endroit plus adapté. » Lâcha Clive en regardant son mur. « Vous traitez toujours vos clients comme ça ? »
Leur lieu de contrôle avait tout l’air d’être un coupe gorge… John n’aimait pas spécialement ce genre d’endroit et son regard parcourait le cul de sac, pour y trouver une sortie au cas où. Il n’en avait pas, il faudrait se battre et il préférait (encore une fois à éviter de dézinguer des matons dès les premières heures de leurs arrivées. Et franchement… ils n’avaient pas mieux niveau sécurité ? cela traduisait d’un manque de professionnalisme, ou amateurisme. Dans tous les cas, ça puait un peu trop pour l’officier. Faut dire que sur terre, les trous à rat dans ce genre, se finissent en bouille d’organe.
Il ne pouvait pas répondre à Matt tout de suite, se mettre à parler tout seul serait idiot, alors il regard Darren qui déjà était en train de jouer son rôle de petit laquet richard. Parfait. Il le laissa parler cela allait occuper les deux gorilles.
// Un cul de sac il y a plus accueillant comme zone de fouille... // fit-il en grognant mais se mettant dans la position que désirait ses deux messieurs. En prononçant ses paroles il avait activé son oreillette discrètement pour informer Matt de l’endroit où ils étaient.
// Besoin d’aide ? //

Un rictus narquoi se dessina sur le visage des deux hommes. Un endroit plus adapté maintenant ? Mais ils avaient des goûts de luxe ces deux beaux mâles heureux ! Ils allaient demander qu’ils prennent des gants aussi ?
“ Fais pas le malin avec nous…” la menace en réponse puis un regard méfiant vers Sheppard. Un gars qui notait le fait que c’était un cul de sac, il fallait mieux s’en méfier, même s’il se laissait faire pour l’instant. Tout du long de la fouille, les deux gardes jetaient des regards furtifs vers la sortie, tout en tâtant les corps des Atlantes, notant la présence d’armes, de beaucoup trop d’armes. Celui qui s’occupait de Sheppard retira successivement, les deux M9 présents à ses cuisses, les glissants dans son pantalon, prit le détecteur de vie mais voyant que l’appareil ne fonctionnait pas entre ses mains, le jeta tout simplement par terre, puis prit le zat et le regarda longuement d’un air interrogatif. Ce n’était pas une arme qu’il avait déjà pu voir et sa forme et son usage lui échappait.
[color=darkred“C’est quoi ça ?”[/color] demanda-t il en le fourrant sous le nez de Sheppard, presque trop près pour qu’il puisse en discerner correctement la forme.

Pendant ce temps, celui qui fouillait Darren semblait, d’un oeil extérieur plus le peloter qu’autre chose, allant voir chaque recoin de sa tenue pour s’assurer qu’il ne cachait rien de plus que sa foutue gratte et sa trousse de soins ; cette dernière lui ayant bien sûr était soutirée dès le départ. Lorsqu’il en eut fini, il s’écarta pour aller regarder du côté de la guitare, la sortant et la posant sans délicatesse au sol, ne provoquant rien de plus qu’un mauvais bruit et un léger désaccordement. Il n’y avait rien de plus dans la housse, ce qui le rendit furieux, alors il revint vers Darren et lui envoya un violent coup de poing dans les côtes puis lança :
“Pas de grabuge sur notre station compr….. reeeeeeeeurrrrghhhh”
Sa phrase s’était terminée sur une note différente de celle voulue, sur le bruit de fond de la version locale du tazer et d’une nouvelle voix.
“Alors Jack, Dan… Vous n’avez toujours pas compris la leçon ? Allez emmenez moi ces connards… Hmmm… Cellule B3… Ah et assurez vous de rendre à ses messieurs leurs effets.”
A cela le nouvel arrivant fit signe à ses trois collègues, tous vêtus de la même armure noire, qui faisait penser à des Stormtroopers de Star Wars sans leur casque, et armés de matraques électriques et de fusils lourds, les laissant s’exécuter pendant qu’il s’adressait à Darren et Sheppard cette fois.
“Navré pour cet incident messieurs… Rien de cassé j’espère ? Reprenez vos affaires allez…” puis sur un ton professionnel il leur donna un ordre “Et maintenant veuillez nous suivre gentiment.”

Ce n’était pas une invitation et pendant que deux des gardes emportaient celui qui avait fouillé Darren et qui était toujours inconscient, avec ce léger filet de bave qui brisait toute classe potentielle, qu’un troisième emmenait en faisant une clef de bras au second, le dernier du nouveau groupe se plaça derrière les Atlantes et releva le canon de son arme pour leur faire comprendre qu’il valait mieux obtempérer. Quant à celui qui semblait être le chef de ce groupe, il marcha au niveau de Sheppard, accordant moins d’attention à Darren. Il ne ressemblait qu’à un musicien après tout…

John Sheppard

Cette fouille était toujours aussi louche, surtout l’environnement et John se tendait comme une arbalete quad il sentit ses armes glisser dans les mains du gorille. Son esprit commençait déjà à profiler un plan d’attaque. Hors de question d‘évoluer dans cette cité volante sans arme et surtout avec des natifs du coin possédant leur équipement. Ils devaient laisser aucunes traces de technologie Atlante... Et puis comme ils n’avaient pas de monnaie locale, il comptait bien leur faire les poches après les avoir neutralisé. Il aurait été difficile de savoir la teneur des échanges commerciaux comme ils n’avaient aucune info, ils étaient en roue libre et pour négocier deux belles demoiselles, il fallait des ressources et ce n’est pas avec les fesses d’Eversman qu’ils allaient avoir quelque chose de potable. En plus ces deux idiots avaient facilité le plan : dans un cul de sac à l’abris des regards...parfait. John tourna un peu la tête vers Darren, son regard assez expressif lui demandait silencieusement de se tenir prêt ; il aurait bien une faille à exploiter. En tout cas, il savait déjà où mettre les corps des deux mecs. Le seul problème étant qu’ils ignoraient s’ils étaient de la sécurité mais dans tous les cas, il allait falloir être rapide et efficace. Le mec qui s’occupait Darren semblait lui faire une fouille plus poussé, comme dégouté de ne rien trouver… cela puait définitivement.

L’occasion se présenta sous la forme du zat, un petit rictus se dessina sur ses lèvres avant qu’il pivote la tête pour lui répondre. Dans ce même temps l’autre idiot décida tout simplement de passer ses nerfs sur son soldat…*mauvaise idée mec*, cela était le signal pour la baston… Il ferma sa main en poing prêt à le dégommer dans la tête de son garde, sachant que très bien que Clive allait être aussi réactif et force de proposition que lui...
Mais...PFIOUUUUUU
Les deux hommes s’écroulèrent, ainsi que l’envie de plus en plus présente de John de leur casser la gueule, pour faire place à une « police » qui semblait plus réglementaire. Vraiment ils nageaient dans la version plus sombre de star wars avec leur déguisement. En voyant cela, John se demandait vraiment qui commandait cette cité volante et surtout comment ils pouvaient encore exister sur cette galaxie.

La chose qui lui venaient en tête était “eh merde”...Il toisa Darren quelques instant, se demandant si comme sur terre la police allaient les interroger ou même leur faire fouille véritable… cela commençait à l’agacer un peu. Ils avaient deux jeunes femmes à sauver et plus le temps s'écoulait plus leur état pouvaient être critique… torture, malnutrition ou même viol. Cela ne serait pas étonnant qu’elles aient ce genre de petite surprise...et s’ils pouvaient se dépêcher pour leur éviter des supplices bonus...ou que leur ravisseurs se rendre compte qu’ils avaient des hormones et qu’il avaient dans ces geôles deux belles nanas, propres, qui sentent bons et surtout exotiques...BREF.
Les gardes avaient clairement défroqués les deux mecs pour tendre les effets volés aux deux Atlantes. John ramassa son détecteur de vie, checkant rapidement l’écran avant de le remettre dans sa veste. Il n’y avait que les gardes visibles dans le coin. Il reprit ses armes qu’il remit à sa place, ainsi que les effets personnels qui étaient à terre. Le colonel, se baissa pour prendre la guitare et la tendre à Darren, profitant de ce geste a couvert, il parla dans sa radio pour rassurer Matt.

// Plus maintenant. Contact avec la police locale. // Il était toujours rapide, il avait hâte de savoir où était les deux autres et reprendre l’exploration de cet endroit. Il avait l’impression de perdre un temps non négligeable dans cette affaire. Ce qui semblait être le leader de cette escouade de sécurité, s’adressait directement à Sheppard, il devait penser que Darren était le simple artiste de la bande qu’il formaient.
« Non » oui ils n’avaient rien de cassé … il espérait que cet homme n'escomptait pas recevoir des remerciements, il n’en n’aurait pas … John était un peu frustré, il pouvait dire adieu à son plan et surtout à la monnaie locale pour se faire une idée du commerce local. Pour une fois, les autorités étaient arrivées trop vite et le colonel, était un peu étonné d’en voir dans un endroit qu’il pensait être un repère de malfrats.
// Décidément nous allons visiter du pays ! Je suppose que nous allons à votre poste de sécurité ? // Il regardait le chef mais parlait dans sa radio pour avertir de leur déplacement son soldat.

Environnement

“Y sont pas de la sécurité. C’est pas la première fois qu’ils tentent de plumer des nouvelles têtes… Vous avez vraiment cru que l’on ferait un contrôle dans un coin pareil ? Y a des salles pour ça et on a des instruments pour contrôler…

Sur le coup John ne pouvait pas lui répondre que cela était suffisamment louche pour qu’ils se doute qu’il avait un loup… et que tant qu'à être dans un coin sombre autant profiter de la situation. « Chaque cité est différente...ou non pas les mêmes procédé de contrôle. » conclut John simplement.
Bon la règle ici c’est simple : tu peux avoir des armes. Tu peux t’en servir si tu te fais attaquer ou prendre dans une fusillade. Evidemment tu tires pas sur les copains, c’est à dire nous.” dit il en se désignant du doigt puis ses collègues. “Si tu fais le con, on te met un avertissement. Si tu continues tu laisses tes affaires au vaisseau ou on te les retire jusqu’à ton départ. Si tu fais encore le con, tu finis au même endroit qu’eux. C’est à dire une de ces petites “cellules” que tu peux voir là.”
Et à ce moment tout ce petit monde se trouvait devant un sas donnant sur le vide spatial. Les agents de sécurité poussèrent à l’intérieur les deux malfrats puis refermèrent la porte, s’écartant bien pour les laisser voir taper et hurler à la vitre jusqu’à ce que le silence ne retombe dans un bruit de décompression puis que leur corps ne partent flotter dans le vide stellaire pour l’éternité.

“Sur ce, je vous souhaite un très bon marché messieurs ! Vous êtes libre de partir !” dit il sans sourire, ni signe de joie pour ce qu’il venait d’accomplir. Il fit un signe de la main à ses hommes pour leur faire comprendre qu’il était temps de reprendre la patrouille puis commença à s’éloigner.

John Sheppard


John nota qu’il avait des fusillades et que cela semblait être courant pour laisser tout le monde avec une arme au ceinturons. En tout cas, les gardes n’avaient pas émis de quelconque geste de fouille ou d’interrogation sur qu’ils étaient et d’où ils venaient… ils en avaient rien à faire, leur politique n’était pas de savoir qui leur rendait visite et tant mieux, moins ils en diraient mieux leur couverture serait parfaite. Ce qui était un peu paradoxale avec le contrôle pour pénétrer dans la cité. Le leader qui ne s’était pas présenté, pas plus qu’eux au final, commençait à faire sa petite démonstration des règles. Pendant qu’il parlait John observait l’endroit et aussi les armures cherchant à voir s’ils avaient des galons ou même des matricule sur celles-ci. Et effectivement il pouvait remarquer des différences dans les tenues : des formes peintes sur l’épaule gauche. Celui qui semblait être le chef arborait un rond dans lequel un X était coupé en deux par une barre verticale tandis qu’un autre disposait d’un simple trait oblique dans un rond. John en conclut qu’ils avait des gardes eux aussi il retenu les différences pour établir une hiérarchie.

Ils avaient le droit un petit exposé avec la pratique en prime des conséquences. Les deux voleurs étaient mis dans une cellule… vu l’environnement il ne fallait pas se nommer Rodney Mckay pour comprendre qu’ils étaient simplement « tués ». Et c’est ce qui arriva, dans le vide spatial… Combien de corps flottaient autour de cette cité ? Le jumper n’avait pas détecté de la masse carbonique … peut-être qu’il avait un vaisseau qui ramassait les corps ? Mystère.

« Merci. » John les saluant. Il aurait bien demandé son chemin pour le “marché des riches”, mais il préférait éviter de donner des indications à la sécurité locale de leur recherche et à leur supérieur surtout. Plus ils éviterait celle-ci mieux ça sera. Pour percer leur armure, les balles dum étaient néanmoins parfaite...ceci dit. Tout en réfléchissant à comment les contrer, il tourna la tête vers son soldat. L’escouade était déjà loin.


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Dim 8 Sep - 18:34

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Lt Ryan

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MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive


La fierté au rencard : c’était une règle importante quand on faisait ce boulot.
Comme John, du moins le supposait-il, Darren crevait d’envie de se retourner et de pulvériser les deux couillons qui jouaient les pirates de l’espace. Une envie...il savait se tenir et il se rappelait qu’il ne connaissait pas suffisamment l’endroit.
Pourtant, s’il avait eu un doute, même en allant dans ce joyeux coupe-gorge, un petit coup d’oeil par-dessus son épaule lui avait donné la réponse.
L’un des mecs guettait les environs pendant la fouille, signe qu’il était pas bien serein. Ce n’étaient pas des gardes. Juste des putains de voleurs qui les prenaient pour des pigeons à plumer.

Toujours les mains contre le murs, se laissant palper, il capta le regard de son officier et lui fît un signe très subtil. Carrément qu’il était prêt à en découdre avec les charognards, surtout depuis que l’autre commençait à vider Sheppard. Pendant un bref instant, Darren songea qu’il fallait vraiment être arrivé bien bas pour dépouiller à la volée. Deux mecs, non armés, qui se faisaient passer pour des gardes, qui s’en prenaient à deux nouvelles tronches...c’était la roulette russe non ?

Finalement, le signal ne vint pas.
Darren s’était légèrement crispé en entendant les quelques bruits de sa guitare. Il y tenait quand même un peu et il craignait que le type la brise au sol. Mais au lieu de ça, une douleur fulgurante le prit dans les côtes et il s’étala contre le mur. Réflexes de militaire oblige, Darren fit volte-face en armant une bonne droite bien sentie qu’il manqua de balancer sur un tout nouvel arrivant. Un mec en armure noire et une sorte de taser en main. Le couillon gisait à ses pieds, inerte au sol. Comme une glaire vivante…

« Hey ! Mais il était à moi celui-là ! » plaisanta Clive d’un air profondément vexé.

En voyant que le bâton assommant migrait légèrement dans sa direction comme pour le mettre en garde, celui-ci leva légèrement ses deux mains pour faire comprendre qu’il ne comptait pas faire de grabuge. La sécurité, la vraie, s’était finalement révélée et Clive se garda de tout commentaire. Il récupéra sa guitare, bien obéissant, et gratta quelques accords pour la vérifier. Il tarda en jouant quelques débuts de morceaux, comprenant que son officier lâchait les infos importantes sur les ondes, histoire de le couvrir un peu.

Darren faisait l’élève bien sage, surtout lorsqu’il fixa le garde qui fermait la marche en les mettant en joue, toujours très accueillant l’endroit. Il aimait bien ça, le défi, l’inconnu, et il en sourit en passant la bretelle de son instrument de musique. Il écouta d’ailleurs l’échange entre le type de devant et Sheppard, comprenant l’autorisation des armes et les règles à respecter.

Le fameux moment où leur agresseur enfermés furent éjectés dans l’espace lui fit lever les sourcils. Sacrément expéditif et efficace comme justice, il ne regretterait absolument pas ces deux là.
« La fameuse cellule B-3 hein ? En fait c’est le vide-ordure de la station. » commenta le soldat avec une petit touche d’humour.
« Non, le vide ordure c’est pour le spectacle. C’est toujours intéressant de voir une bande de crétins tentaient de bloquer des presses hydrauliques avec les détritus. » répondit le chef de la sécurité avec un léger sourire, répondant sur un ton sérieux malgré le fait qu’il plaisantait sur l’usage du compacteur à déchets.

Il laissa le colonel faire la conversation un petit instant. C’est là que leur guide leur souhaita un bon marché, prêt à se sauver, c’était l’ouverture que Darren attendant pour jouer son rôle.
« Un instant ! » Lâcha-t-il pour attirer son attention.
« Je ne me permettrai pas d’insinuer quoique ce soit sur la “qualité” de votre marché. Cela dit, nous sommes venus pour conclure des affaires sérieuses et très lucratives. Le genre d’affaire qui nécessite l’accès à un marché qui n’a pas besoin de cellule B-3 ! »
Darren croisa les mains, tout sourire.
« Je suis sûr que vous savez duquel je parle. Et si vous nous y conduisiez, moi et mon groupe, vous gagnerez beaucoup à ce que je fasse savoir quel excellent garde vous avez fait. »
Darren fixa son officier avant d’en revenir au garde.
« Vous méritez bien que les grands connaissent votre nom, votre professionnalisme. C’est un bon deal non ? »

Les membres de la sécurité se regardèrent entre eux, échangeant regards et sourires, semblant s’amuser du discours de Darren. Le garde portant le rond barré s’adressa à son supérieur tout en levant légèrement son bâton électrique vers Darren, ne sachant pas quoi penser de ce qu’il estimait être une tentative de corruption et une attitude louche (cela se lisait fort bien sur son visage).

« Commandant ? »
« Du calme. Le système fonctionne sur toute la station. Il est plus sévère dans d’autres parties du marché, du fait des marchandises. Vous pouvez toujours faire un tour au poste de contrôle, juste à côté des ascenseurs, pour voir à obtenir des pass.». Le commandant de la sécurité, dont le grade était donc symbolisé par le rond avec le X barré, leur adressa un bref signe de tête puis partit pour reprendre sa ronde, ne voulant pas perdre plus de temps à expliquer les subtilités de la station alors que plusieurs infractions étaient commises à droite et à gauche.

John crut un instant que le garde allait vouloir tâter du “darren” lui aussi… mais finalement non, ils eurent une information intéressante pour se rendre à ce lieu “de riches”. Le colonel soupira un peu.
« Bon, on a un aperçu de leur sécurité. J’aimerai bien voir qui dirige cet endroit. On est loin de la cité de malfrats. Mais un véritable lieu de vie, une ville volante. »
« J’avoue. C’est à se demander comment ils peuvent encore avoir des truands s’ils les expédient par le sas à chaque pet de travers. » commenta Darren en réponse. Il vérifia que personne ne l’écoutait et se pencha dans sa direction. « Je voudrai pas flinguer l’ambiance, patron, mais généralement c’est pas ceux qui traitent avec les Wraiths qui s’en tirent aussi bien ? »
John était parfaitement d’accord, comment la criminalité pouvait encore avoir l’audace de fleurir si au bout de trois avertissement le vide de l’espace vous tend les bras…. c’est a ce demander si finalement l’humanité n’est pas débile.
« Généralement. Toute civilisation trop avancée est souvent ami avec les Wraiths… il serait étonnant que ça ne soit pas le cas.. » après pourquoi les Wraiths s’amusaient à garder cet endroit là était le mystère.
Sur ce, John contacta l’autre équipe par radio.

// On a fini tout va bien. Vous êtes où ? //
// On a un moyen d’accès. Jonction proposée Rue principale, près de de la boutique des animaux. //.»
// Parfait, nous y sommes dans quinze minutes //
John se mit en marche avec son soldat. Il avait entraperçu cette fameuse boutique non loin du fleuriste et il devait avouer qu’elle l’avait tout autant marqué. Une boutique vendant des animaux autant vivants que morts et surtout étrange ne peut qu’être un fait original. Il avait toujours autant de foule et le duo dû jouer un peu des bras et faire attention aux chapardeurs pour arriver enfin devant la devanture des plus farfelues du marchand. Ils étaient apparemment les premiers… ah non les deux silhouettes se détachèrent bientôt et le colonel alla à leur rencontre satisfait qu’ils semblaient bien se porter.
« Vous avez appris des choses intéressantes ? »
«Oui, Loup. » Confirma-t-il d’un signe de la tête avant de se tourner vers la jeune femme pour voir si elle souhaitait s’exprimer. Ne repérant pas d’intentions immédiates, l’homme continua son rapport entraînant le duo dans la boutique afin que le vacarme ambiant leur permette de discuter sans crainte que les propos soient interceptés. L’oreillette radio fut activé de manière à ce que chacun puisse bien entendre.
«Les filles sont retenus dans les niveaux supérieurs. Il y aurait un accès par la ventilation. Information peu fiable, Monsieur. En revanche, Keya dispose d’un laissez-passer avec son collier de perles spéciales. On semble aussi disposer d’un allié sur place en la personne d’un gamin vendeur ambulant. » Eversman espérait ne rien avoir oublié, tournant de nouveau la tête vers la médecin pour qu’elle complète si besoin.

« Allié je ne sais pas vraiment. En fait, je ne sais pas jusqu’où il serait capable d’aller ce gamin. Mais il a l’air réglo. Il dit qu’avec ce bijou on peut passer pour des riches et donc avoir accès au marché « supérieur ». Il dit que c’est moche à voir aussi et qu’il faut faire attention. Mais si notre cher Enclume sent ce gosse, alors c’est bon. D’ailleurs, t’as trouvé des trucs sur le marché toi ? »

Darren s’était tenu silencieux jusque là. Il fallait croire que le destin se liguait pour le faire passer pour un con mais c’était comme ça la nouveauté. Une simple roulette russe. On tombait juste ou pas du tout. Il s’était adressé sans le savoir à un officier qui avait l’air d’avoir une place assez élevée dans la hiérarchie. Et sa proposition de le faire connaître n’était pas bien passée. C’était comme ça.

Le problème, c’est que la sécurité disposait d’informations à leurs sujets maintenant. La fouille des escrocs venait de les mettre à jour et il leur avait donné leur rôle de “clients”. Du coup, essayer de passer à l’arrache dans une ventilation mal connue était tout aussi hasardeux que sa propre tentative de communication.
C’était sans compter le fait que ces “perles du chaos” n’avaient de valeur que ce que le gamin voulait bien raconter.

John écoutait lui aussi les paroles de Matt l’enclume, il n’était pas convaincu par cette idée de ventilation. Généralement ça ne finit jamais bien dans les films, alors dans la vraie vie n’en parlons même pas. Et puis ils auraient l’air malin coincé dans un tuyau aux dimensions qu’ils ignoraient sans parler de l’orientation dans cette merde...merde qui étaient sûrement bien loin d’être bâti selon la logique terrienne. Quand aux perles qui donnent l‘impression d’être d’un rang social plus élevé, John tourna le regard sur le collier de la doctoresse qui était plutôt joli et très perturbant dans les éclats qui renvoyaient bien la définition d’un chaos… De base, ils avaient Darren le joyeux troubadour riche de famille pour jouer justement la comédie du fils à papa, le collier donneraient un peu de matière au cas où, si le soldat n’était pas assez “propre” sur lui. Mais bon, John n’était pas des masses convaincu, mais au moins ils avaient bien plus avancé qu’eux… eux qui avait eu le droit d’être peloter et d’être sauvé comme des princesses en détresse par les chevaliers blancs du coin… donc bon, heureusement qu’il y en a qui bosse...même si venant de Matt : cela serait presque un euphémisme.
« Bien, c’est déjà ça. Nous savons que pour se rendre au marché supérieur il faut se rendre au poste de sécurité pour avoir un pass. La sécurité ici, se constitue de “stormtroopers” peu bavards et plutôt efficace. » conclut John. « Autre chose ? »

«Quelques drones lantiens sur l’étalage du vieux. Visiblement récoltés sur le site du crash. »
« Bon, alors que décidez vous maintenant Messieurs ? »

L’inconnu, des fois, c’était l’horreur. Darren ramait dans sa caboche qu’il avait simplement envie de jouer le trouffion de base et se contenter des ordres du colonel. “Advienne que pourra”.
Il y avait juste un problème : Il n’était pas embauché pour ça. Et deux vies dépendaient de leurs stratégie.

La remarque du docteur le fît sortir de son expression pensive.

« Et bien... » fit-il en énumérant. « Option un, on prend le risque d’aller dans la ventilation. Dans ce cas il faudra faire gaffe à ne pas se faire griller par la sécurité. »
Il marqua une pause.
« Option deux, on échange les rôles, notre amie aux perles spéciales se fait passer pour une riche cliente et on la suit. Pour ça il faut passer par le poste de sécurité qui nous délivre un pass. Moins furtif, plus dans le rôle de la comédie... »
Darren pensait avoir bien résumé.
« On laisse notre Loup choisir ? »
« Ou on se la joue simple touriste avec le pass. Vous ferez un beau couple d’élite, l'artiste et l’artistocrate. » lança John sur un ton d’humour pour détendre un peu le tout et aussi réfléchir à la suite. La ventilation ne l’emballait pas et il avit de doutes sur l’efficacité dudit collier. Il n’était pas aussi certain de tout ici, ils étaient venu un peu avec les “bites” (et minette pour la demoiselle) et leurs couteaux/scalpels !
« Ah, j’ai une nouvelle chérie ?» questionna aussitôt Darren.
« A moins que vous préfériez Matt. » l’image du soldat avec les perles s’afficha dans l’esprit de John, et cela était très divertissant.
« Heu nan !!! Vu sa réputation de taureau, très peu pour moi !»
«Et encore, tu n’as rien vu. » Répliqua le Rangers, sourire malicieux aux lèvres.
John esquissa un léger sourire alors que son regard dévia sur les mouvements à droite de la boutique d’animaux en tout genre. Le marchand tout aussi ubuesque et “original” dans son apparence, semblait attendre que ses futurs pigeons daignent se faire avoir. John décida d’éloigner un peu l’équipe pour gagner en intimité et surtout pour quitter l’aura étrange et malveillante de cet homme qui lui inspirait toute la bienveillance que peut avoir des vautours lorgnant sur un cadavre.

« Il y a un truc qui me chiffonne » avoua Darren ensuite pour attirer leur attention. « Au final, qu’est-ce qu’on a à échanger sérieusement ?...Une grande valeur pour notre achat...on a quoi à part rien ?»
Il haussa les épaules.
« Ok, il y a le collier. Mais s’il avait tant de valeur, le gosse vivrait mieux que ça non ? Si ça ne suffit pas, on aura rien embarqué mis à part notre “outillage” »

C’est vrai. Ils pouvaient toujours prétendre proposer des laissez-passer en territoire Wraiths mais ils avaient strictement rien sur eux. Aucun échantillon. Ils étaient venus les mains vide…
Il suffisait que cette station soit sous protection des vampires contre des sélections de criminels en tout genre, ceux qu’on ne balançaient pas au B-3, et leur proposition serait risible. Caduque.
Imaginez ça pile au poste de sécurité au moment d’entrer dans les niveaux supérieurs...

« Il y a qu’une seule chose qui valait suffisamment aux yeux ferrailleurs pour prendre tous les risques...c’était de truander le Jumper des filles...avec elles dedans. Pourquoi ne pas proposer le notre... »
Il se mordit les lèvres.
« Avec moi dedans ? »

Il leva les mains. C’était un plan de taré mais il y avait un coup à jouer.
Clive regarda son officier.
« Ok ok, ça change carrément d’idée, de plan et tout. Mais, chef, un jumper et un Atlante, ça a une valeur de dingue. Si on fait concurrence, on va forcer les mecs à sortir de leurs trous, montrer les filles, marchander. On fait jouer les prix, ils vont forcément réagir, non ? »

John lui lança un regard en mode “WTF ?!?”... l’idée de marchander le jumper était très bonne mais avec lui en prime… surtout que si le vaisseau était déjà une belle prise, avoir deux femmes, (souvent plus intéressante à la revente car forcément perçu comme objet sexuel ou machine à enfanter) en plus était le beau bonus… là un jumper avec juste un esclave masculin qui sait jouer de la musique… a moins qu’il ait une famille riche … ils n’avaient pas une enchère assez élevé.
« Proposer le jumper est une bonne idée. Mais navré Darren, mise à part si vous trouvez une jolie robe pour mettre vos callipyges en valeurs, vous ne valez jamais le prix pour une femme. »
« Patron !!! » s’exclama Darren. « Hey ! Vous êtes pas le plus séducteur de la bande. Je suis bel homme, je sais jouer de la guitare. Et c’est bien moi qui ai séduit une... »
Il zieuta en direction du reste du groupe. Clive prononça alors au milieu de quelques toussotements indiscret : « Une “ahem”...pinc…“ahem-ahem” ess…”ahem”...ee. »

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Dim 8 Sep - 18:35

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Lt Ryan

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John roula des yeux (même si le comportement foufou de son soldat l’amusait), heureusement que lui ne se vantait pas de ses conquêtes comme ça, sinon il pourrait faire jouer la concurrence avec son ancienne. Enfin bon son regard alla sur la doctoresse qui serait un prix nettement plus appréciable. Mais cela était fort gênant de lui demander ce genre de chose. Surtout que bon… cela faisait un peu machos de demander à la belle demoiselle d’être un “objet” d’échange. Et cette idée répugnait John.
« Nous proposons le jumper en prime et selon l’enchère nous rajouterons, les services spéciaux de deux beaux mâles musclé et soldat d’élite et parfaitement dressé. » Son regard alla sur Matt pour lui signifier qu’il était pour une fois complimenté par son supérieur et aussi mit en jeu. « Enfin j'espère qu’on aura pas à proposer les services humains en prime. Tâchons déjà de nous rendre à ce niveau supérieur et de tâter l’ambiance. »
Darren avait la folle envie de jouer les boulets. Il ouvrit son bras à Keya tout en s’exprimant, amusé : « Je suis plus beau que Matt, de toute façon. Pas vrai très chère ? »
« La beauté est subjective. Mon avis ne sera pas universel et donc sans grand intérêt finalement. Pour en revenir au sujet principal, je pense que nous ferions mieux de d’abord nous présenter au poste de contrôle et entrer dans le groupe visiblement très restreint des riches acheteurs. Un jumper à vendre c’est bien, mais comment on repart après ? Même si vous souhaitez m’échanger aussi, je ne vaux pas deux femmes. Clairement nous n’avons rien de matériel à échanger… je n’ai que des potions et du matériel de soin et vous une guitare ou des armes… Est ce qu’on ne pourrait pas échanger des informations ? Ou un truc moins palpable ? Faudrait déjà savoir ce qui les intéressent….. »
« Le jumper ne sera en aucun cas réellement donné. C’est une monnaie d’échange, sauf que nous comptons les appâter avec ce vaisseau et deux hommes soldats qui seront très bien pour valoir deux jeunes femmes. En gros nous allons les arnaquer. Quand aux informations, nous n’avons rien à donner sans que ça soit confidentielle. » précisa John de peur qu’il ait une méprise.
« Voler des voleurs...j’ai toujours rêvé de faire ça ! »

« Je vais être honnête, je ne le sens pas…. mais vous décidez, et je suis. »
Darren répondit, tout sourire, en se voulant “rassurant” :
« Voyons voyons. Ca ne peut QUE mal tourner. C’est la façon dont on va se tirer de là qui fera la différence entre “fuite avec les filles” ou “tenir compagnie aux filles en attendant la prochaine équipe de ramiers”. »
« C’est très….. encourageant dit comme ça. J’en ai vu des belles, j’imagine qu’on survivra. Je suis avec les meilleurs à ce qu’il parait. »

Durant l’échange, Eversman était resté en retrait gardant un oeil sur l’environnement local tout en écoutant les différentes propositions. Il demeurait en place en sa qualité de soldat. Lui n’était qu’un exécutant, plus un sous-officier dont les propos pouvaient avoir un certain point sur l’optique de la mission. Sheppard prenait néanmoins le temps de connaître les points de vue de chacun. Il y avait une évidence là dessus : il n’avait rien à échanger. Ils auraient dû penser prendre quelques babioles brillantes histoire d’avoir une monnaie ou des objets de “valeur” à part des armes et un vaisseau, ils n’avaient rien.
«Pourquoi ne pas exploiter votre gène, Monsieur ? » Finit par lâcher après un temps de réflexion. «C’est un plus. Peut être que vous pourriez activer quelques objets et les épater ? » ça pouvait toujours faire son effet. Après tout ça fonctionnait sur les terriens. Pourquoi pas ici ?

John médita quelques secondes à l’idée de Matt. « ça peut être aussi une idée pour avoir quelques entrées. » affirma John qui garda l’idée pour des éléments d’importance “mineurs” que l’échange avec les deux jeunes femmes qui valaient plus qu’un petit tour de passe passe.




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Lun 23 Sep - 16:50

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Station

Mordave
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Montrer patte blanche

La fine équipe quitta la boutique d’animaux provoquant le mécontentement du vendeur, qui en cracha sur le sol toute sa colère contre ces curieux qui n’achetaient finalement rien. Il n’y avait rien de pire sur un marché que ce genre d’individus inutiles. La bande traversa ensuite les allées du marché jusqu’à un petit poste de sécurité situé à gauche des ascenseurs. A la porte, deux gardes discutaient sans se préoccuper des passants ni de ce groupe. Ils étaient uniquement là pour s’assurer que personne ne chercherait à entrer de force avec de mauvaises intentions, alors quatre étrangers parmi d’autres qui jetaient un œil par la baie vitrée, permettant aux agents en faction de surveiller le hangar n’allaient pas les tirer d’une passionnante conversation sur les potentiels futurs fusils censés devoir compléter leur équipement.
L’un des deux ne demanda en fait qu’une chose en les voyants s’approcher de la porte :
«Vous voulez ?» les Atlantes indiquèrent la raison de leur venue : l’obtention d’un pass. L’homme se détourna d’eux et lâcha, avant d’ouvrir la porte avec son pass en ajoutant «La blonde au bureau central. »
Ils purent apercevoir à l’intérieur, une dizaine de personnes effectuaient un travail routinier, discutant entre eux, ou avec une personne à l’autre bout de la station, évoluant au milieu de consoles pour la plupart éteintes, parfois mêmes couvertes d’une bâche car hors d’usage ou inutile pour les nécessités de l’endroit. Toujours est il que celles qui fonctionnaient donnaient les constantes classiques : taux d’oxygène et autres gaz, bon fonctionnement de la ventilation, niveau d’énergie, alimentations de telles ou telles secteurs, entrées et sorties... Il était également possible d’entrevoir les écrans des caméras de sécurité au plus près de la vitre, devant une femme parlant dans un gros micro fixé à sa console ; ce qu’elle disait se perdait toutefois dans le bruit des différentes discussions qui animaient l’endroit. Ces employés étaient vêtus pour une minorité de la tenue noire des gardes ou, pour le reste, d’un costume vert foncé. Quant à la porte, elle se referma en silence derrière eux et pouvait se rouvrir à l’aide d’un simple gros bouton rouge ressortant du mur avec un symbole explicite : un schéma de porte ouverte classique composée d’une double flèche entre deux rectangles. La nécessité d’un badge était réservé à l’entrée, pour empêcher des flux non désirés de personnes dans le bureau.
Une employée de bureau, belle blonde aux yeux bleus à l’air innocent, vêtue de vert leur fit signe d’approcher tout en leur lançant sur un ton jovial:
«Bonjour! Qu’est ce que je peux faire pour vous ? Si c’est pour un vol, adressez vous à Ygor. Le grand musclé. Si c’est encore pour un problème avec la clef du hangar vous allez devoir attendre, les techniciens sont débordés en ce moment… »
La jolie blonde détailla chaque Atlante, s’attardant sur le sourire de Sheppard, la carrure de Matt, les yeux de Clive... et pour finir les jolies perles de Keya.
«Si c’est pour un pass, il me faudra les identités de chacun, le but de votre visite et la redevance.»
Un éclat de rire se fit entendre derrière l’accueil, suivi d’une tête que Darren et Sheppard n’eurent aucun mal à reconnaître.
Hey mais c’est mon pote à la guitare ! Alors, t’es venu dire aux gens importants à quel point je fais bien mon boulot ?
Le rire du colosse de la sécurité indiquait clairement qu’il se moquait du soldat. Il se tourna vers la belle blonde et ajouta:
Non mais tu le crois ça ! Il croit qu’il peut m’acheter comme on achète les pauvres gars de l’autre côté....


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Lun 30 Sep - 20:41

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Lt Ryan

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MJ32 : Scavengers
Ft. Colonel Sheppard, 1ere classe Eversman, Docteur Raman, 1ere classe Clive



Le chemin était rapide malgré le nombre toujours aussi impressionnant de monde. Dans un sens cela était le but d’un marché galactique après tout. John avait vraiment l’impression d’être dans un souk de star wars. Il ne pouvait s'empêcher de mirer a droite et à gauche chaque étales remplie d'élément nouveaux ou bien connu… l’entrée de ce qui pourrait être un accueil ou bien un poste de garde se profilait devant eux. John se fit la remarque que tout le monde dans l’équipe était bien “sage”, personne ne commente ou bien ne parle… pourtant le colonel, était quand même abasourdis de voir autant de technologie et une population de plus en plus “organisée” dans un coin de galaxie occupé par des Wraiths. Une petite alarme dans sa tête clignotait, cela puait l'alliance et il espérait avoir tort en s'imaginant dans son utopie qui était la sienne : qu’il avait de la chance même pour les crapules. Mais la chance avec de supers prédateurs n’est souvent qu'une stratégie savamment étudiée.

Darren marchait tranquillement à ses cotés. Il maintenait contre lui sa fameuse guitare, faisait quelques accords pour le simple amour de la musique. Et des oreilles aussi. Le soldat suivait son officier en coulant parfois quelques regards de-ci de-là, il n’y avait pas de dangers dans l’immédiat. Une part de lui était rassurée à l’idée de se contenter de l’idée du pass. Mais une autre l’amenait à se demander comment ils parviendraient à convaincre les gardes.

En réalité, ils n’étaient pas au bout de leurs peine.
La lourde porte tenue par deux gardes plus proche de deux pipelettes que des soldats sérieux … John entendu brièvement qu’ils aimeraient avoir de nouveaux fusils… Un élément qu’il nota s’ils devaient convaincre quelques gardes de les laisser passer … John avait du mal à se dire qu’il était en train de penser à corrompre … il soupira se disant que l’instabilité de leur situation poussait à des réflexions bien basse. Mais dans un sens, s’il retrouve dans un état catastrophique les deux Atlantes, la moral n’aurait plus de sens. Comme depuis le début il espérait qu’Esfir et Hailey étaient “sauves” et sans dommages irrémédiable sur leur corps et leur âme...

Lorsque le garde ouvrit la porte avec toute la grâce et l’amabilité du siècle, Darren ne put s’empêcher de sourire.
«Vous vous dites pas qu’on pourrait finir riche à vie si on leur apportait la science de “l’esprit commercial”, patron ?» nota le soldat. «L’endroit est encore moins gai qu’un cimetière de Wraiths.»

John était bien d’accord, l'amabilité des gens n’était pas leur fort. Après bon, on ne leur demandait pas d’être poli mais d’être efficace. Il sourit à la remarque de son soldat qui n’avait pas tors.
«Ils doivent être au fait de ce cimetière pour vivre aussi tranquillement ici ... » piqua un peu John.
«Les vieux bouges sordides de Mogadiscio me manquent. C’est surjoué à coup de grandes gueules et de virilité éventée ici. La blonde va peut-être changer un peu la donne...»
« J’espère… nous perdons du temps. » ça se trouve Esfir et Hailey était en “vente” ou bien en tant que “femmes objets” comme la princesse Leia avec sa grosse limace baveuse … rien que cette idée foutait les nerfs à Sheppard qui avait hâte de les trouver et de les sortir de cet endroit. Il avait l’impression que chaque minute passée à fouiner était des minutes précieuses pour les deux jeunes femmes.

Ils finirent par se diriger vers “la blonde”, l’une des rares femme de l’endroit et quelle femme. Une jolie demoiselle au sourire plaisant qui devait faire fondre la gente masculine du coin sans aucun problème. Le colonel lui rendit son rictus d’un air affable, s'apprêtant à lui répondre quand le gars de la sécurité, qui jusqu'à lors n’était pas vraiment un grand bavard… du moins socialement parlant décida d’alpaguer un peu l’artiste du groupe. Le colonel, avait pensé que cet homme ne se serait pas emmerder à plaisanter avec les “nouveaux”...mais Darren avait encore charmé son public !

Celui-ci le fixa en levant ses deux sourcils, presque résigné, en notant au passage la différence de ton maintenant qu’ils étaient entre quatre yeux. Bon, on le prenait pour un abruti et c’était bien. Sincèrement...si, c’était bien. Qu’il y croit ce cher monsieur, ça serait encore moins compliqué de lui voler les copines sous le nez.
Mais une fois n’est pas coutume, puisque le type de la sécurité faisait visiblement des pieds et des mains pour plaire à la déesse du coin, il allait entrer dans la danse et lui faire de la concurrence.
«Je crois que tous ces écrans de la belle demoiselle remplacent les mots. Et puis je n’ai pas besoin de vanter votre mérite, vous l’avez déjà fait sans moi.»
Il lui fit un clin d’oeil en précisant :
«Ca rend moins bien venant de vous. En attendant...»
Darren fixa la blonde en jouant son charmeur.
«Que diriez-vous d’une aude à votre beauté en guise de redevance ? Ca vaut le coup de l’entendre, cette musique ne sera rien qu’à vous !»

Le garde afficha un rictus d’abord amusé à la répartie de Darren, mais le demi sourire se fit vite plus aigre aux piques et au jeu de séduction que le musicien mettait en place. Sa mine s’assombrissait à mesure que le sourire de la jolie blonde s’élargissait.

Fait pas la mariol mon gars ! J’t’ai à l’oeil toi et tes petits copains! Vous êtes venu acheter de la chaire fraîche j’paris comme les trois quart des mariols de l’autre côté hein...
Il afficha une moue de dégoût.
Vous valez pas mieux que...
Warlow, ce sont nos clients et ils ont le droit d’acheter ce que bon leur semble.
La jeune femme l’avait coupé précipitamment en lui adressant un regard appuyé.
Maintenant si tu veux bien, je voudrais faire mon travail.
Le garde parti de mauvais gré.

John ne loupa pas l’échange, ainsi le marché des riches étaient bel et bien un marché d’esclaves en tout genre. Et cela rebutait les “citoyens” basique. Une bonne chose. Le colonel, fit mine de ne pas porter d'attention aux propos de cet homme, mais il n’en pensait pas moins. S’il savait pourquoi, ils étaient vraiment là, ce garde aurait peut-être une envie de rébellions contre son système… enfin dans une utopie où ce garde voudrait changer les choses. Enfin bon, dans tous les cas, leurs hypothèses d’être vendu en tant que “viande fraîche” était bonne… en espérant que cela n'est pas dans le sens où elles seront mangées… sait-on jamais il avait parfois de bien vilaine surprise dans cette galaxie !



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Lun 30 Sep - 22:04

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Lt Ryan

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Que ce soit cette galaxie ou celle de la Voie Lactée, la femme aimait la flatterie, c’était comme ça. Comme une loi naturelle. Darren n’allait pas se transformer en docteur Love ou se prétendre expert sur le sujet. Mais entre un chef de la sécurité qui essaie de lui marcher dessus juste pour se faire bien voir, rappeler à cette belle plante qu’il existe, quoi de mieux que sortir le grand jeu musical ? Le genre de truc qu’il ne pourrait pas proposer, lui ?
Chacun avait ses outils et Darren se fichait des risques en essayant d’envoûter la blondinette, même si ça devait être courant. C’est vrai qu’elle n’était pas mal du tout. Quant à savoir comment elle était devenue visiblement plus gradée qu’un chef de la sécurité faisant de la lèche en public...c’était une question à poser.

John regarda la jeune femme qui avait le droit au grand jeu. Il coupe net avant que le garde ne puisse répliquer. Autant rebondir sur les dons de Darren pour combler le fait qu’ils n’avaient pas d’argent. Enfin s’ils en avaient sur cette station et non du troc.

« Mais avant ça, nous allons nous occuper de nos pass. Quel est le montant de la redevance ? A moins que celle-ci puisse se négocier par un chant personnalisé ? » dit-il avec son sourire habituel.
«Une magnifique chanson qui vante votre beauté !» compléta Darren en amorçant quelques accords sympathique, histoire de donner un léger avant-goût.
« Il suffit l’artiste, nous ne sommes pas là pour chanter, pour déranger et encore moins pour mettre du sel n’importe où. » j’interviens sans prévenir, me plaçant alors aux côtés de notre Sheppard intergalactique. Après tout, je suis la seule et unique femme et je dois me faire respecter voyons ! J’offre un sourire discret à la blonde devant moi, exposant par la même occasion mon nouveau bijou. Qui tente rien n’a rien après tout. En choisissant cette solution, il faut que nous fassions bonne impression, nous sommes de riches marchands et nous avons besoin de quelques esclaves pour nos désirs sexuels, pour les basses besognes et pour me masser les pieds.

Observateur et silencieux, Eversman jouait son rôle en demeurant à proximité des deux “riches”, les mains sur son fusil au canon baissé. Quand Keya signifia au ménestrel du groupe de se taire, le regard se fit plus dur envers lui afin de l’inciter à prendre en compte la demande. Jouer un rôle de garde du corps froid lui correspondait plutôt bien. Il la fermait et obéissait docilement laissant aux cerveaux les décisions. Cela n’empêchait pas de recueillir des informations.

La jolie blonde était plutôt réceptive aux compliments, et ses joues rosissaient chaque fois qu’elle croisait les yeux de beau parleur de Darren. La jeune femme sursauta lorsque Keya intervient ce qui lui permit de reprendre le cours de la conversation.
La redevance s’élève à 275 UST en cash ou en gage... mais je peux peut-être arrondir à 270 pour une chanson
La bureaucrate détourna le regard telle une ingénue après avoir lancé une oeillade aguicheuse au ménestrel du groupe. Se faisant, ses yeux tombèrent sur le collier de Keya.
Des perles du chaos ? Ce sont des vrais ?
Alors que Matt écoutait la conversation tout en observant les lieux et assurant la sécurité du groupe. Il pouvait observer les aller et venues de la station, voyant par les vêtements et les attitudes que ceux qui accédaient aux ascenseurs semblaient à la fois, plus riches et plus inquiétant que ceux qui arpentaient les autres allées du marché.
Un groupe à l’air un peu plus minable que les autres, mais aux gabarits et faciès peu commode avançait vers l’un des ascenseurs l’arme au poing et comme en formation. L’homme à la tête du groupe présenta une sorte de carte au garde de l’ascenseur, qui opina du chef et leur céda le passage.
Le petit groupe rompit alors la pseudo formation pour entrer dans l’ascenseur et surtout y faire entre leur marchandise: deux jeunes femmes vêtues d’une courte tunique blanches, les mains et les chevilles attachées. Elles étaient menées par une sorte de laisse attachée autour de leur cou.
L’arrivée des deux demoiselles ne passa pas inaperçu aux yeux d’Eversman. Un bruit étrange échappa au jeune homme, la première syllabe de Sheppard qu’il avait retenu au dernier moment et qui expliquait ce bruit soudain. Leurs regards vinrent sur lui, il essaya de leur envoyer discretement un signe de la tête avant de s’avancer vers Keya
«Lâche lui les perles, les filles sont là. » C’était un murmure qui lui était uniquement destiné. Certes peu discret mais après tout il jouait les gardes du corps et pouvait par conséquent lui susurrer une information importante. Il recula ensuite d’un pas reprenant son air neutre recherchant les jeunes femmes dans les écrans.

Mon premiere réflexe est de poser la main sur mon collier comme pour le protéger des mauvaises intentions. Après tout, c’est un super collier de riche que j’ai là ! Hors de question qu’on me le vole ! Mais les mots de mon garde du corps parviennent à mes oreilles et mon coeur s’emballe un instant. Il a vu les filles. Pas une minute à perdre.

«Oui, ce sont de vraies perles. Voilà ce que je vous propose. Je vous laisse ce bijou en gage, je vous autorise même à le porter juste pour votre plaisir et nous avons nos entrées en échange. Cependant, je me penche sur elle, «Si jamais vous l’abîmez, je demande à mon garde de vous abîmer le visage aussi. Je termine en lui adressant un large sourire. Apparemment il faut faire les méchants pour entrer ici, personne ne semble bien commode et les gros méchants, on ne les fait jamais vraiment chier. Alors oui, je joue le jeu, ca passe ou ça casse.

Le sourire que la jolie blonde avait affiché à l’idée de porter le collier, s’atténua grandement sous la menace de Gia, mais aussi à cause de ce qu’elle devait lui expliquer.
Je comprends, néanmoins, comme tout objet déposé en gage, il faudra que vous apportiez les 270 UST ou un objet de valeur équivalente afin de pouvoir le récupérer.
La négociation allait bon train, une réduction pour une chanson, John lança un regard à Darren espérant qu’il avait au moins une jolie voix pour séduire la dame. Mais apparemment les perles de la doc étaient sujet à fascination au moins ils n’avaient pas été roulée sur leur marchandise et la jeune femme prit les devants faisant sa grande dame du monde. John ne dit rien observant les alentours ne voyant pas la marchandise des mecs pas très clean qui prenait l’ascenseur, il n’avait pas pu les voir plus longtemps pour évaluer leur armement, mais le souffle de Matt lui était parvenu aux oreilles… les filles étaient donc là... Il fronça un peu les sourcils, pour reporter son regard vers la demoiselle et insister un peu sur leur négociation et attirer son attention ailleurs que sur ses écrans.
« En complément du collier il aura la chanson, qui elle sera pérenne. » dit-il affable, en jetant un regard vers Darren pour qu’il se préparer à chanter, après tout cette jeune femme avait l’air d’être charmée, autant en profiter un peu. Le prêt d’un collier n'allait pas suffire, même pour se la péter au moins, elle gagnait tout et elle aurait l’impression d’être gagnante à ce sujet.

«Rapide la chanson. Le temps de Gia est précieux. » Répliqua d’une voix sèche le Garde Corps espérant ainsi faire comprendre qu’il devait agir maintenant et ne pas perdre de temps.

Darren n’avait pas été en mesure de tout suivre. Il avait l’impression que ça partait un peu dans tous les sens. Sa faute d’avoir proposé des changements de plus, sûrement, ils se retrouvaient tous à tenter de jouer leurs partitions bon gré mal gré. Le Colonel jouait le jeu du charme, les autres celui du collier.
Le soldat n’avait pas été en mesure de comprendre que les filles étaient passées non loin. Il était au plus proche de la blonde pour essayer de jouer d’un regard envoûtant, que ce soit pour la séduire que d’emmerder bien profondément le Warlow. Donc, il s’était malheureusement fermé au reste.

Clive amorça les premières notes mais il fût coupé par l’amabilité très fine dont Eversman avait le secret. Il savait que ce n’était pas spécialement contre lui. La teneur du message, une fois décrypté, donnait plus : “Bouge ton cul, y’a un truc !”. Matt avait dû découvrir quelque chose ou tomber sur une occasion.
Problème : Darren aussi. Il venait de découvrir un coup à jouer.
Comment lui transmettre ça ?
Voyons voir…

Darren s’arma de son sourire le plus moqueur et répondit au garde du corps :
« J’ai vu cette belle plante le premier ! »
Et il illustra ce contre en balançant sa guitare d’un mouvement ample. Elle glisserait autour de lui par la sangle comme le faisait les métalleux avec leurs guitares électrique. Le soldat manqua de se foirer lamentablement lorsqu’il réceptionna son instrument. C’était une manoeuvre beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraissait et il en avait flingué, des guitares, en voulant faire le fier. Mais là, ça avait deux utilités sympa : Matt aurait pu se la prendre dans la gueule, façon de le renvoyer dans les jupons de sa mère. Et il amorçait un petit effet de style en débutant sa chanson personnalisée.

Darren en eut tout de même une pointe au coeur. En fait, ce morceau, il l’avait réservé pour une autre blonde en voyant son anniversaire approcher. Le livrer ici, ça lui ferait perdre de son authenticité. Mais la mission, c’est la mission. Et Clive se marra deux secondes à l’idée du connard qu’il serait en gardant le morceau pour lui.
Les filles, vous restez en taule !!! Cette musique est à moaaaaa !

Le soldat était si peu créatif qu’il avait simplement décidé d’employer un morceau qu’il connaissait bien. Le bon coté d’être sur Pégase, c’est que personne n’irait hurler au plagiat. Seul l’équipe reconnaîtrait sans mal l’air un brin retravaillé de “Walker Texas Ranger”, les accords un peu différent pour convenir à ses paroles.

« Quand j’me plonge dans ces yeux,
moi j’m’appelle plus Freddy
Qui aurait cru qu’dans ma blonde, y aurait tous les cieux.

Mais regardez ces yeux ! R’gardez la lumière, la vie, l’éclat !
Comme les cieux, c’est beau, c’est doux, c’est léger !
Comme les cieux, c’est l’éclair, la tempête, le grondement !

Quand j’regarde ce corps,
moi j’m’appelle plus Freddy
Qui aurait cru qu’dans ma blonde, y aurait tant de finesse.
R’gardez ce...
»

Alors que les négociations passait à la chanson, le collier fut accepté en gage à la place de la redevance, au moins ils n’avaient pas à s'inquiéter de ce problème maintenant. Enfin sauf Matt qui était en train de faire l’impatient. Le naturel revient toujours au grand galop...John lui gratifia d’un regard d’avertissement, son empressement était sûrement légitime mais il n’avait même pas à le formuler maintenant.

Darren fit une chanson sous un air bien connu d’une ancienne série télévisée … John esquissa un rictus avant de regarder la réaction de la fille. Il avait improvisé d’une belle manière, a moins qu’il l’ait déjà chanté… enfin madame avait sa chanson.
« Bien » il fit signe à la jeune femme de remettre le “gage”. Il était évident que cette gardienne de la douane allait le garder a vie son collier. « Donc Loup, Enclume, Gia et Freddy. Nous sommes là pour commercer et votre ami a donner l’une des raisons. »

CODAGE PAR AMIANTE

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