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Normandie 3.2 : La rencontre interdite

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Dim 5 Aoû - 21:37

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Opération
&
NORMANDIE
Griffes d'Arwé Shara
Chronologie : MERCREDI 16 MAI



Arwé”Shara


Arwé s’était élancée avec fougue, prête à en découdre avec cet amas d’horreurs ! Son cœur battait à tout rompre, autant par l’effort, l’adrénaline du combat et une petite peur légitime. Il serait vain de penser que les Tairis se jette dans la foule sans appréhender un peu ! Leur légendaire courage n’est existant que si la peur est là ! C’est avec elle qu’ils font des miracles et jamais un tigre aurait honte de dire qu’il a peur !

Petit à petit et suite aux différentes actions de chacun la tigresse se retrouva plus loin de l’équipe de sans poil. Cela n’était pas bien grave. Elle avait prêté main forte à la demi-lune avant de partir défoncer un sbire qui menaçait des Natus non loin. De griffes en aiguilles elle s’éloigna de plus en plus, se battant avec force et surtout avec prudence. Elle avait déjà vu Yuarm mourir à cause des armes qui tirent de la lumière des dévoreurs ! Elle ne voulait pas subir la même chose et brûler dans sa carapace ! Elle comptait sur son agilité pour esquiver des coups peu aisés avec sa masse ! Elle était immense avec son mètre quatre-vingts au garrot et se cacher n’était pas facile. Elle regretta que le terrain ne lui soit pas profitable. Mais que pouvait-elle faire d’autre ? Elle devait faire avec, on ne peut pas choisir de se battre sur un terrain parfait ! Sinon ça serait trop simple !

Les cadavres et autres caisses sur le champ de batailles avec les imperfections de celui-ci l’aidait à employer une technique Tairis souvent utilisée en chasse mais redoutable. Après tout la mise à mort d’une proie revient aussi à se battre. Ces crocs plongeaient dans des gorges et ces pattes giflaient des masques… elle était aussi touchée et à plusieurs reprises elle fut envoyée bouler et rouée de coups… sa carapace protégeait des lames, mais ces pattes étaient un met de choix. Elle se prit une balafre sur la patte avant. Rien de bien grave mais elle poussa un petit grognement avant de se rendre compte qu’elle était prise en tenaille… et sans l’intervention d’un groupe de Natus elle aurait été en mauvaise posture. Elle prêta ainsi patte forte à ce groupe pour les aider par reconnaissante et pour honorer sa dette de vie jusqu’au moment où des rugissements ponctués de cri retentissaient. A la tête des Tairis il avait Aya la grande cheffe de leur race ! La puissante tigresse avait un masque sur la tête et la couleur de sa carapace dorée témoignait de son courage ! Elle était unique et reconnaissable entre tous. En Tairis, elle appelait le ralliement des tigres pour se battre en masse et employé une autre stratégie.

Sans tortiller de la queue Arwé Shara rejoignit la colonne Tairis, qui déjà se séparait en trio pour couvrir plusieurs flancs. D’un regard elle chercha son frère qui était vers l’arrière. Il n’était pas directement au contact à cause de sa patte blessée par le mastodonte, elle savait qu’il devait être frustré mais il devait encore se ménager un peu et puis dans cette configurant le grand Rion Lastar était toujours aussi fort ! Il se battait mais n’était pas le premier à prendre l’ennemi sur le coin du nez. Aussi leader et chef de clan qu’il soit aucun Tairis ne l’aurait laissé se remettre en avant et seul pour ne pas le perdre même si l’animal était bougrement fier !

La tigresse alla vers son frère et la charia gentiment : « On a une patte folle ? On arrive plus à porter son armure sans trembler ? »
Le mâle lui lança un coup de patte gentillet. « Va donc te battre au lieu de t’occuper de mes griffes ! »
« Que le courage soit avec toi ! Je ne veux pas retrouver à porter ta carcasse sur la grande terre ! Tu vas me rompre la colonne ! »
« Avec toi je n’aurais qu'à supporter le poids de ta bêtise ! » Arwé lui fit une grimace avant de se frotter contre le nez imposant du mâle.

Ils ricanèrent avant qu’elle ne reparte au combat avec son duo, composé d’Aya elle-même et de Gora l’un des autres chefs de clan. La tigresse se sentie honorée de se battre avec deux étoiles comme eux ! Elle sentait une forme de pression sur ses épaules et elle comptait bien montrer sa valeur. Valeur qui était reconnue avouons-le. Non pas parce qu’elle était la petite sœur d’un grand combattant comme son frère mais pour ses actes. Arwé Sahra était connue et par son âge était considérée comme une future jueune étoile ! Un nom qui serait à gravé dans le ciel avec les autres. Cette guerre était son plus haut fait et après celle-ci elle aurait un nouveau Mitgh et une cérémonie d’intronisation. Elle serait enfin aux côtés des grands ! Une reconnaissance qui lui tenait fortement à cœur et qu’elle espérait faire honneur sous peu.

Ainsi, la tigresse non dotée de radio, n'entendit guère les appels aux soutiens que demandait les atlantes pour leur leader. Et quand le groupe de Tairis aperçurent la ceinture d’originel qui entouraient la reine, quelques groupes tentèrent d’attaquer ces soldats ébènes… Même Arwé mais ils furent rejetés avec force et ils étaient trop menaçants… et surtout bien moins dangereux dans leur état immobiles que d’autres qui menaçaient pleins d‘autre vies. Ainsi, le trio dû délaisser sans savoir ce qu’il se tramait vraiment cette place pour attaquer une autre et faire le plus de dommage que possible.

Le sang maculait le visage de la tigresse… elle avait les muscles en feux et de nombreux bleus à force de chuter ou même de se faire taper par des armes et autres ping vengeur. Elle avait manqué de peu de se faire cramer la gueule par un tir de plasma … mais quand tout le monde remarqua que les ennemies rebroussaient chemin, prenant la queue entre leur patte, elle fit comme tous, elle poussa un cri de joie qui se coucha très vite en cri de tristesse… il avait tant de mort sur le sol… naturellement, elle alla soutenir les tigres tombés, dont ce grand mâle qui était un ami…enfin plus qu’un ami mine de rien… il agonisait doucement et en se collant à lui, elle lui proposa de mettre fin à ses souffrance après lui avoir répondu à sa grande question… la question qu’il lui avait posé avant de partir en guerre.

« J’accepte… » le mâle lui fit un sourire déposant sa patte meurtrie sur la sienne pour lui faire une lèche sur le front. Il ne voulait pas mourir mais au moins il partirait avec les deux tigresses de son cœur. Ce fut un moment difficile mais le mâle accepta la griffe d’une amie après avoir ronronner une dernière fois auprès de sa compagne et de son amie d’enfance. Sa première mentra n’avait pas eu le courage de l’aider à partir… elle pleura à chaude larme serrant son mâle une dernière fois pendant qu’Arwé coupait la ligne de vie…

Les larmes coulaient le long de son museau, elle resta encore de nombreuses minutes contre le corps encore chaud de Kouraman… jamais plus, ils iront ensemble à l'entraînement, jamais plus ils feront une bataille d’eau dans l’une des rivière souterraine… elle regretta de n’avoir pas accepté sa demande mentra plutôt. Elle voulait égoïstement garder sa liberté pour profiter d’une nouvelle vie de famille après sa nomination aux étoiles… elle voulait offrir à son nouveau foyer déjà bien rempli (puisqu’il comprenait déjà une tigresse mentra d’Arwé et d’un mâle compagne de cette femelle) un nouveau statut et un nouvel honneur. Ce fut Joyalyne qui la força à se relever, la femelle avait le visage défait par la mort de son amour et elle portait le collier de celui-ci. Elle sera dans ces pattes Arwé, lui promettant que son foyer lui serait ouvert a jamais. Une promesse signe qu’elle acceptait la nouvelle mentra de feu Kouraman. Les deux tigresses remontèrent ensemble le champ de bataille avant … avant qu’un attroupement d’humain et de tigres se fit… Il avait un silence mortel et Arwé se faufila comme elle put auprès de Mikkel, pour découvrir avec horreur, le reste d’affaire d’un sans poil et une Natus morte empalé par une lance…

La femelle regarda autour d’elle comprenant que c’était le colonel sans poil… elle ne le connaissait pas beaucoup, mais il avait sauvé son frère et elle éprouvait beaucoup de respect pour cet homme. Elle s’en sentie peinée et elle se joigne au deuil de tout ce monde, ne disant rien d’autre… elle s’assit auprès du sans poil à trois balles…



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Mar 7 Aoû - 18:33

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Pedge
&
Allen
MJ28 : Opération Normandie
Chronologie : LUNDI 14 MAI


Personne n’était allé chercher Sheppard. Personne n’était allé l’aider. Il était mort seul, avec la Natus Idène. Ils avaient fait face tous les deux à la Reine, comme Pedge et Matt un an auparavant. La fin était nettement moins « happy » dans le cas de John. La texane était amère. Il venait de disparaître devant ses yeux, alors que Coleen avait tenté d’injecter le produit, le vaccin, dans ses veines. La jeune femme conservait ses yeux rivés à l’endroit où le Colonel se trouvait quelques secondes auparavant, et où figurait maintenant les affaires qu’il avait sur lui, ainsi que ses plaques. La Natus, morte, gisait là, muette dans son témoignage des évènements qui s’étaient déroulés ici.

Un seul constat cependant : ils n’avaient pas aidé celui qui avait toujours tout fait pour les sauver.
Ils l’avaient laissé seul.
Il était mort seul, après avoir affronté l’horreur du calvaire de cette femme qu’il avait probablement aimé.

Pedge était partagée entre plusieurs émotions puissantes qui tentaient de submerger les barrières qu’elle avait érigé plus ou moins naturellement pour se blinder. Soudainement, un hurlement déchira l’atmosphère déjà bien lourde qui encadrait cette « victoire ». Le Meneur Natus Paresok venait d’apprendre la mort de sa femme et il tentait de la rejoindre. Pedge baissa les yeux alors qu’il se faisait ceinturer par les siens. La texane était complètement hermétique à tout l’environnement.
Elle avait fait un choix en décidant d’aider Namara avant de rejoindre Sheppard. Un choix motivé par l’envie de sauver d’abord la Meneuse Natus, puis ensuite de se diriger vers le Colonel. Elle ne pensait pas que cela prendrait autant de temps. Son idée, avec le flashbang, était de neutraliser Namara, de la ligoter et de la remettre, le temps qu’elle se calme, à ses deux acolytes. Mais rien ne s’était passé comme prévu, et elle était arrivée trop tard pour son officier supérieur.

« Laissez le passer, laissez le rejoindre sa femme. », fit Pedge sombrement, d’une voix rauque, sans doute contenue d’une émotion qui venait la prendre à la gorge sous l’aspect d’une boule.

Elle n’arrivait pas à croire que Sheppard était mort. Non… Pas mort. Disparu. Il avait changé de plan. Il était là, quelque part avec eux. Mais personne ne le voyait. Il devait y avoir une solution pour le retrouver. Forcément. Il fallait garder espoir. Ce qui était fait pouvait être défait, et ce parasite l’avait entrainé dans une autre dimension, alors quelque chose pouvait le ramener dans la leur. C’était obligatoire. La nature était ainsi faite !

Les Atlantes survivants de la bagarre vinrent autour des restes de Sheppard, rejoignant l’officier le plus proche. Pedge n’imaginait pas encore qu’elle était la dernière de la ligne de commandement directe. A l’image du caporal, elle enleva son casque, se passant une main poisseuse dans les cheveux. Une fois ce petit moment de recueillement terminé, elle se pencha pour ramasser les plaques de Sheppard, et elle les accrocha aux siennes.

Consciente qu’elle devait dire quelque chose, étant officier face à des subordonnés qui venaient de subir une perte plus que lourde, Pedge hasarda une intro :

« Les gars... », commença-t-elle en laissant ses yeux trainer sur les restes de vêtements du colonel. Elle ne savait pas quoi dire. Elle était tout aussi remuée que ces soldats. Elle devait cependant le faire, elle devait resserrer le lien, maintenir l’unité et le moral. C'était une bonne façon de commencer pour capter leur attention.

« Je ne sais pas quoi vous dire. », dit-elle avec humilité. Elle chercha à croiser des regards. Elle n’était pas du genre à se cacher derrière son petit doigt ou à fuir la réalité. « Je suis fière de m’être battue au côté de cet homme. Il doit être un exemple pour nous tous. Il ne voudrait pas qu’on le pleure, mais qu’on le venge. Qu’on continue la lutte, et qu’on aille chercher cette putain de salope de merde et qu’on lui fasse ramasser ses dents ! ».

Pedge s’énervait un peu.

« Y en a marre de pleurer les nôtres à cause d’elle. Aujourd’hui, on a une chance de la tuer, alors on ne va rien lâcher. C’est compris ?? ». Elle entra dans le cercle et elle plaqua ses deux paumes sur les joues du caporal qui avait enlevé son casque le premier, plantant son regard dans le sien, le nez presque contre son nez. « C’est compris ?? », répéta-t-elle en lui serrant la tronche. Elle le lâcha et se tourna vers les autres.

« J’vous promets qu’on chialera le colonel quand on aura tout essayé pour le ramener et qu’on aura échoué. On a une chance, j’en suis certaine, de le ramener ! Mais maintenant, on ne lâche rien. Rien du tout ! S’il faut que je vous botte le cul, je vais le faire, mais vous allez avancer, avec moi, pour aller renverser cette fille de putain qui se prend pour une reine ! ».

Pedge avait pris quelques couleurs. Elle avait pris sur elle pour essayer de galvaniser les troupes. Elle devait les faire repartir, jouer sur le levier de la haine, capitaliser sur la perte du colonel pour qu’ils avancent ; Ils avaient une guerre à gagner, merde. Elle était elle aussi au fond. En plus de vivre mal la perte de John, elle culpabilisait de ne rien avoir pu faire. Ce n’était pas vraiment de sa faute… Encore que. Si elle avait laissé Namara se faire tuer, elle aurait peut-être pu faire quelque chose. Mais John aurait-il souhaité ce genre de sacrifice pour lui ? Rien n’était moins sûr.

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Mer 8 Aoû - 14:40

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Mikkel Hansen


Coleen avait tenté de piquer une veine de Sheppard mais ses veines comme son corps s’échappaient de ses mains. Elle ne pouvait plus rien saisir de lui. Sheppard s’évaporait. Mikkel ignorait l’existence du vaccin pour le parasite du Colonel mais il pouvait en déduire qu’il s’agissait d’une tentative à lui administrer un remède… seulement… Sheppard s’en allait...

A ses côtés, une Natus, que Mikkel reconnut comme Idène, se rappelant du message radio de Sheppard, se remémorant alors, les avoir abandonnés, autant l’un que l’autre... Idène avait une lance en son corps et dans le trépas… Côte à côte, ils avaient dû guerroyer.

Mikkel avait assisté, autant que son Lieute Allen, autant que d’autres alliés sur ce champ de bataille meurtri, à la disparition de Sheppard. Sheppard s’était évaporé comme un fantôme, comme, cette fois-là, où Mikkel l’avait vu lors de sa première crise, cette fois-là où Sheppard lui avait donné une tape dans l’épaule, guerrier, et où Mikkel crut qu’il s’en tirerait. Mais, sa crise s’achevait là devant leurs yeux et semblait aller jusqu’à terme, jusqu’à son enlèvement du monde des vivants pour rejoindre celui des damnés. Il partait et… Il ne restait… Il s’était consommé de sa peau et de ses os… de sa chair... jusqu’à disparaître sans une cendre… comme… s’émiettant... Ça ne pouvait pas être Sheppard qui partait comme ça…

Mikkel baissa la tête. Le norvégien sentit son corps comme de plomb tracté par le cœur de cette maudite planète de sang et se sable. Lourd, il se sentit s’alourdir, de tout sa trop imposante carrure. Mikkel serra la bretelle de son famas de sa main gauche sur laquelle il parut agripper sa douleur, sa révolte, sa culpabilité, son déni, sa colère, sa tristesse, et bien d’autres émois que le viking ne garda qu’en lui. De poigne tenace, il serra fortement cette prise sur la bretelle de son famas. Le norvégien ne voulait pas y croire. Il pourrait même se mettre à croire aux fantômes. Il se passait un truc de bizarre là-haut dans sa tête.

En Norvège, certains croyaient aux fantômes. On y avait des fantômes, peut-être parce qu’il était d’usage à une époque reculée d’un vieux Moyen-Age, d’emmurer des vivants jusqu’à ce qu’ils meurent ainsi emmurés. Et de cette mort cruelle, on croyait qu’elle n’apportait que ses fantômes. Emmuré ? Pourquoi s’imaginait-il Sheppard emmuré ? Dans la solitude. Celle d’avoir été abandonné. Il a été abandonné. Cette histoire du vaisseau Hollandais, ce n’était pas que des conneries. Peut-être qu’on se mettait à croire aux fantômes lorsque, soudain, on faisait naufrage. Jusqu’où pouvait bien aller le marin qui se mettait à y croire ? A force de tempêtes ? Parce que, lorsqu’on perdait son pilote, celui qui dirigeait le navire, on ne devenait plus qu’un fantôme ? A l’intérieur, plus rien n’avait d’importance. La guerre ? Elle-même, elle lui parut soudain, comme foutue. A quoi bon revenir sur Atlantis sans son rassembleur ? Le rêve d’Atlantis et de ses farandoles de drapeaux partait avec son leader. Ce n’était pas que Sheppard qui partait. C’était Atlantis avec lui. Qui chavirait. Qui coulait.

Déjà sans casque, Mikkel lui rendit hommage en tenant sa tête baissée et en s’emmurant dans le silence et dans une minute de silence. Il le fit pour son Colonel et par respect pour lui. Mais, quelque part, une part de lui se sentit illégitime à être là. Il l'avait lâché. Après tout. Et face à une Reine Wraith.

Cette saloperie de Wraith. Que quelqu’un lui mette sa misère. Qu’on la serre de souffrances et qu’on l’essore de son jus. Qu’elle vive la même exacte chose que Sheppard. Qu’elle se consume de ses tissus et jusqu’aux os et qu’elle brûle vive - et que tous ses sbires vivent l’exacte même chose. Ah, s’il pouvait faire un vœu, ce serait ça. Non, à vrai dire, lui couper les bras et ses mains de Wraith et la laisser pourrir de faim, se consumer d’elle-même de l’intérieur. Et qu’elle continue à vivre, comme ça, et, à mourir à petit feu, sur un putain de siège Wraith, avec une araignée lui bouffant le cerveau, ne se nourrissant pas de ses pensées non, lui bouffant littéralement le cerveau, morceaux par morceaux, et par ponction lui guérissant pour la ponctionner de nouveau. Quelle saloperie d’avoir fait ça Sheppard. Qu’on lui coupe bien ses jambes avec et qu’on lui recouse à nu pour lui recouper à nouveau et qu'on recommence, encore et encore, pendant longtemps. Et qu’on l’ignore, qu’on l’ignore encore et encore dans l’indifférence, elle et sa Couronne. Que ça ce soit que des machines muettes qui lui infligent toute cette merde. Ah, peut-être que le viking avait un peu trop côtoyé de brutalité ces derniers temps… Quelqu’un finirait bien par la tuer un jour… C’était tout ce qu’il y avait à souhaiter... Le sang-froid de Mikkel finirait bien vite par l’en convaincre...

Pour sûr Mikkel était du genre à persévérer alors il continuerait. Il continuerait à se battre. Aussi, Mikkel, soldat, se força à redresser la tête. Mais il sera toujours de sa main la bretelle de son famas. Elle parut ne pas vouloir s’en détacher. Elle parut se serrer toujours de plus en plus fort. La prise lui permettait sans doute de garder un certain sang-froid à l’extérieur. Qu’il se devait de se garder. Il ne savait plus trop quoi ressentir. Il n’avait pas que de la tristesse. Il avait du déni. Il avait de la colère. Énormément. Il était comme ça. N’avait-il pas de colère, aussi forte que passagère, frappé du poing un mur lorsqu’il avait appris la mort de son co-équipier et beau-frère ? Il savait pour autant que ce n’était ni le lieu ni le moment pour exprimer de la colère. Il lui fallait prendre sur lui. Mais, voilà, il était hors de question pour Mikkel de remettre les pieds sur Atlantis sans Sheppard. Il ne rentrerait pas sans le Colonel. Il ne rentrerait pas sans ce rêve que promettait Atlantis et son Colonel. Pourquoi ne voulait-il pas accepter son trépas ? Lui qui acceptait tout. Qui ne se mettait jamais en colère. Il garda sang-froid. Mais, bien parce que, le Colonel, il lui parut un homme qui méritait ça, qui ne méritait pas qu’il s’emporta, comme ça, aussi, abrupte et brutal. Il méritait du silence. Du respect. Du calme. De la paix soudain Mikkel se disait-il. Il s’était sans doute vaillamment battu à ne pas en douter et méritait la paix. Juste un instant. Pour le Colonel d’Atlantis. Mikkel parvint à trouver une once de courage ou de discipline, il ne savait même plus car il ne percutait même plus le sens des mots, pour son Colonel et à lui témoigner cette paix. A saluer avec respect son départ. A saluer l’homme et l’officier et le chef d’armée. Mikkel serra sa bretelle de famas encore et encore. Il ne rentrerait pas sans Sheppard. Mais Sheppard… Sheppard n’était plus… Il fallait bien… lui faire ses adieux. Il ne l'avait pas vraiment connu mais pourtant il avait su le marquer par son attitude et ses directives. Et puis… cette culpabilité… de l'avoir délaissé…

Ils l’ont tué. Il ne méritait pas ça. On n’a même pas le droit à sa présence. On ne peut même pas lui faire une sépulture digne de ce nom. Ils l’ont enlevé. Ils nous ont enlevé notre leader. Ils vont le regretter. Ils n’auront plus rien. Je vais les piller. Tout ce que je pourrai. Si je peux, je le ferai. Ils n’auront plus rien. Je vais les piller. Je vais les éventrer. Je vais les étripper. Je vais les incendier. Je ne sais pas dans quel ordre. Je ne sais pas. Si je n’étais pas soldat. Si je ne l’étais pas. Si je ne servais pas...

J’avais honte de la manière dont je le vivais en moi. Je le vivais comme, comme une bête sauvage… Ce n’est pas parce que j’ai ce sang-froid que, que je suis que de sang-froid…


Et voir ce champ de bataille de désolation y changeait peu... Toute cette horreur… Autour d’eux... des corps morts entassés… des blessées… de graves blessés… des déboussolés… certains comme devenant fous… des fous à en crever de folie… Peut-être que… Peut-être qu’à voir la folie des autres… éclairait comme sur les portes de la sienne…

Coleen avait rejoint son navire, à l’étendard de brassard blanc, qui semblait avoir souffert lui aussi, le Chef de la Multitude en témoin, un clone de Matt grisé et dans la pente descendante. Et l’équipe de Matt ? Le Caporal Jones avait-elle réussi à les retrouver et les secourir ? La main du norvégien monta plus haut sur sa bretelle de son famas. Elle se serra de nouveau de forte poigne. Il fallait qu’il garde son calme et il garderait son calme.

Puis, Mikkel sentit une présence familière près de lui. La Tigresse Awé.

Mikkel parut comme lui adresser un regard mais dans la réserve. Comme ceux qui sentent arriver un proche et cherchent comme à s'assurer qu'il a assez de place et par là même, qu'il va bien. Mikkel se sentit... comme… Il avait tant sentit une ombre orangée derrière lui, un fantôme, qui l’écrasait et qui l’asphyxiait, mais la présence de la Tigresse parut comme la chasser. Elle reviendrait cette ombre… Les fantômes revenaient toujours…

« Laissez le passer, laissez le rejoindre sa femme. »

Paresok venait d’arriver en pleurs et crier sa souffrance au chevet d’Idène… maintenu par des Natus…
Mikkel eut une nausée intense en lui qui lui vint soudain. Il fuya la scène du regard un instant avant d’y revenir à demi et à la regarder la tête biaisée. Il ne se sentit pas vraiment très bien. Il avait envie de vomir. Car Mikkel aurait pu par deux fois tenter de venir en aide à cette femme, à un premier puis second message radio. Paresok parut dévasté. Il y avait de quoi. Mikkel ne pouvait plus assister à ça. Gâcher une famille… Là c’était... Il prit pourtant encore et toujours sur lui. Il avala salive. Il garda sang-froid. Il allait rester. Il allait rester jusqu’au bout. Jusqu’à se brûler la main sur cette maudite bretelle de famas s’il le fallait mais il resterait. Il allait rester soldat et allait rendre hommage aux deux grands guerriers et aux autres guerriers qui avaient quitté la vie sur ce champ de bataille. Il allait rester soldat.

Il le faisait et le ferait jusqu’au bout. Il ne libèrerait aucun démon intérieur. Il ne libérerait pas plus d’anges pleureurs non plus alors. Il resterait soldat parce qu’il y parvenait en serrant cette bretelle de famas plus que de raison. Il tiendrait son sang-froid qui le caractérisait. Il rendrait hommage au Colonel. Lui qui, avait été jusqu’au bout. Face à la Reine. Face à l’Ennemi. Même si tout devenait très sombre. Même si des rats de culpabilité grignotaient et rongeaient l’âme de Mikkel, qui, pour sûr, s’en voulait. Car quel genre de soldat était-il ? Quel genre de soldat était-il devenu ? Même si tout partait en vrille. Il garderait la tête froide.

« Les gars... »,

La Lieute Allen prit la parole. Elle partagea avec les soldats sa fierté d'avoir combattu auprès du Colonel Sheppard. Qu’il devait être pour tous un exemple à suivre. Qu’il ne voudrait pas qu’on le pleure mais qu’on le venge. Qu’il voudrait qu’on continue le combat et qu’on crève cette Reine qui dépassait les bornes à les décimer les uns après les autres. Mikkel regarda la Lieute d’un regard plissé de marin lorsqu’elle déclara qu’ils avaient eu là une chance de la tuer et qu’il ne fallait rien lâcher comme pour reproduire cette chance en s’assurant alors que ses hommes comprenaient bien par là qu’il fallait continuer de se battre et jusqu'au bout. Que ce n’était pas le moment de lâcher.

Et puis, ce qui attrapa Mikkel dans le discours, c’était que La Lieute croyait en le retour du Colonel Sheppard. Qu’ils pouvaient peut-être trouver un moyen de le ramener. Mikkel fut attrapé par le discours de l’appel de la guerre mais il fut comme davantage attrapé par cette autre partie du discours comme si une priorité l'emportait sur l’autre. Comme si, mais il le garderait pour lui, il serait capable de dire, au diable la Reine, d’abord le retour de Sheppard. Pourquoi ? A cause de la culpabilité ? Pas si sûr que ce soit la seule et unique raison.

Mikkel dévia le regard pour un regard plus large et d’ensemble. Il relâcha la pression sur la bretelle de son famas comme pour la remettre mieux sur son épaule et se montrer prêt à retourner à la guerre, même si, toujours, il la serra avec poigne. De toute manière, il suivrait la Lieute jusqu'au bout, puisqu’il suivrait un officier jusqu’au bout, tant qu’il était sous ses ordres. Ça c’était déjà tout décidé, et son discours badass ne pouvait que le convaincre davantage. Mais, se disait-il déjà, par contre, plus question pour Allen, si du moins il était dans ses parages, de trop risquer sa vie dans l’histoire, comme elle avait pu lui sembler le faire. Pas tant que le Colonel n’était plus. Le Colonel, ça suffisait bien comme ça. Quitte à lui désobéir ? Mikkel n’était de toute façon plus à ça prêt dans le déshonneur du soldat…

Arwé”Shara


Il avait tellement de détresse dans tous ces hommes et femmes…Arwé ne disait rien, elle avait prit place auprès de Mikkel, imposant sa sature comme le faisait tout Tairis quand il désirait prendre place. Son regard était encore sur les résidus de vêtements puis cette femme sans poil qui était très belle et qui appartenait à un homme qui hurlait sa peine.

Ce n’est pas beau et elle comprenait les hurlements du Natus, elle-même avait perdu un tigre important… un mentra défunt. Elle regrettait vraiment de n’avoir pas acceptée avant, de pouvoir vivre ce lien ne serait-ce que deux pauvres lunes dans cette grotte volante qu’était le dédale, de faire connaître un peu de bonheur à ce noble mâle avant qu’il ne meurt de cette manière. Elle baissa la tête, son chagrin faisait écho avec les autres sans poil qui pleurait ou non l’homme qui les avaient guidés. Son regard se releva, les leaders Tairis présents étaient aussi là… Ils ronronnaient tous dans un ronron triste et mélancolique pour rendre hommage.
Arwé tourna la tête vers Mikkel, il avait la main blanchis sur sa sangle. Elle se rapprocha un peu de lui, sentant les tensions qui l’habitaient, pour déposer une énorme patte sur sa ranger.

« Guerre sans pitié. Sans poil avoir espoir selon les paroles d’Allen. Vous pleurez la mort de votre chef de clan quand il sera mort. » Dit-elle doucement.

Mikkel Hansen


Mikkel sentit sur sa ranger, la patte de la Tigresse Arwé, un contact chaud et chaleureux, qui s’accompagna d’une parole douce et poignante, vraie et saisissante.

« Guerre sans pitié. Sans poil avoir espoir selon les paroles d’Allen. Vous pleurez la mort de votre chef de clan quand il sera mort. »

Arwé aussi y croyait et croyait en les paroles d’Allen. Le Colonel Sheppard n’était pas mort. Il était sans doute « ailleurs » sans qu’on ne sache où. Mais… une nouvelle fois… seul… dans la solitude… Mikkel ne pouvait s’empêcher de se dire que Sheppard avait été abandonné à ce sort. Même si l’homme lui avait apparu guerrier et que le viking savait très bien au fond de lui qu’il pouvait se permettre de croire qu’il s’en sortirait même seul et même en Enfer, qu’il ne fallait pas trop se faire de soucis là-dessus, Mikkel ne parvenait pas encore à se dire cette pensée et la faire venir en lui car sa culpabilité était encore trop présente et tenace. Ils trouveraient un moyen. Quelqu’un trouvera bien un moyen de le ramener. Oui.

Mikkel adressa un regard à Arwé. Il ne parvint pas à acquiescer de la tête, même un peu, mais il parut avoir comme moins de tension en lui peu à peu. Il serrait pourtant toujours la sangle de son famas. Il commença toutefois à sentir qu’elle s’engourdissait peut-être un peu trop et qu’il serait bien d’en refaire circuler le sang. Il parut en lâcher un peu de leste. Mikkel n’arrivait pas à prononcer un mot tout de suite parce que le silence l’envahissait comme davantage que de coutume. Mais il parvint à poser sa main sur un morceau d’armure de Arwé à sa portée et à sa hauteur avec douceur et calme qui parut revenir en l’homme peu à peu. Il avait mit sa main sur une écaille qui portait plusieurs inscriptions en langage tairis, peint dans une peinture rouge sombre. La texture était lisse et marbré de plusieurs nuances de bruns, les écailles de Tortouffes sont très riches en nuances et motifs.

Les mots alors revinrent. « Tu as raison Arwé. » Dit-il d’un ton abîmé malgré le viking. Il fallait s’en convaincre. Arwé avait raison. La guerre ne faisait pas de cadeau mais il y avait toujours de l’espoir et leur Colonel n’était peut-être pas encore mort. On le saura à la fin de cette guerre. En attendant, il fallait continuer à se battre et à y croire.

Arwé”Shara


Arwé le regardai longuement de ces pupilles vertes et dorées… elle finit par lever sa patte vers cette sangle, pour essayer avec le bout du coussinet de lui défaire sa main avant qu’il ne se la brise. Il serrait si fort…

« Ton armure ne ta rien fait. Retire ta patoune. Tu en a besoin pour briser des gueules de masque. Ou Celle de la cheffe des dévoreurs. »

Arwé passa sa patte devant lui et tenta d’une patte douce et de son coussinet de lui défaire sa main qui s’agrippait toujours sur sa sangle de famas. Mikkel ne pouvait que sentir la pression de la patte, douce, mais toute même de Tigre Tairis. Elle lui disait, que son armure ne lui avait rien fait, qu’elle ne méritait pas sans doute toute cette pression. Cela ramena comme Mikkel dix ans en arrière, peut-être même un peu plus, où son instructeur de stage militaire leur apprenait à prendre soin de leurs affaires militaires, un passage obligé dans toutes initiations dans l’armée, mais ces paroles de la Tigresse, elles ajoutaient comme soudain bien plus d’aura et de vertus aux affaires et matériels de guerre. Il était dur pour Mikkel de quitter cette prise qui l’avait tant aidé à garder son mur de sang-froid. Arwé lui disait de retirer sa patoune parce qu’il en aurait besoin pour casser des gueules voire pourquoi pas celle de la Cheffe. Dévoreurs, c’était un terme plus évocateur que Wraiths. Ça collait bien pour des Wraiths, Mikkel se disait-il. Il ne parvenait toujours pas à lâcher cette prise virulente sur sa sangle. « Oui. » Acquiesça-t-il pourtant. « Je vais la retirer. » Mais il ne la retirait toujours pas encore. Cette main lui parut comme plus engourdie encore - comme s’il la sentait enfin et vraiment.

Le regard de la tigresse ne le lâchait pas. Elle attendait mais il ne desserrait pas son armure. Elle fit claquer sa langue sur ses immenses crocs couverts d’un objet métallique décoratif et plus aiguisé. Des sur Cros en somme.
« Bon vient, on va bouger. Il est temps de se mettre en route pour un autre combat. On perd tous quelqu’un d’important ici. Moi j’ai perdu un compagnon. Toi ton leader on les pleura ensemble quand tout sera fini. Enfin j’espère que tu n’auras pas à le faire. » dit-elle en se levant.

« Ouais. » Répondit-il plus viking à la suggestion de bouger et de se préparer de nouveau pour la guerre. « Je suis désolé pour ton compagnon Arwé. » Dit-il à son amie. « On fera ça ouais. Quand tout sera fini. Et qu’on aura gagné cette guerre. » Acquiesça-t-il et dans de l’optimiste qui lui revint alors. Il ne savait pourquoi il n’était pas parvenu à relâcher cette prise sur sa sangle. Peut-être lui restait-il encore de la colère. Mais, à bouger, avec Arwé et avec ses paroles à la Tigresse, et à réactiver ses jambes, il bougea comme un peu plus cette main, comme remettant mieux son famas, et du sang revint alors peu à peu en ses veines. Bientôt, il en relâcherait la pression dans la marche et la délierait de plus en plus de la sangle.

« Ne dis pas désolé, tu ne l’as pas tué. La guerre ne fait que prendre. C’est son but, tu fais la guerre pour prendre quelque chose, donc normal qu’elle te prenne aussi. » Ajouta la tigresse qui marchait lentement pour se mettre au rythme de Mikkel. Elle croisa le regard de sa dominante qui se rapprocha d’eux deux, la grande tigresse dorée était encore plus grande qu’Arwé… Aya était très charismatique et ressemblait à un mâle vu sa carrure. Les deux Tairis échangèrent rapidement dans leur langage étrange où on reconnaissait de l’allemand, du bangladais et du latin. Puis, elles se frottèrent la tête avant qu’Ayaa rugisse pour rallier le reste des Tairis et partir en direction de la ZA. Arwé se tourna vers Mikkel. « Je continue à mettre mes patounes avec vous » une manière de dire qu’elle allait se battre dans leur équipe et non qu’avec des félins.

Mikkel Hansen


Mikkel acquiesça soldat et viking à Arwé et à ses paroles, se montrant d’accord, à ne pas être désolé, et à constater qu’on prenait autant qu’on perdait à la guerre puisqu’on prenait.

Le norvégien aimait beaucoup l’état d’esprit des Tairis. Il lui parut fort et inébranlable, et sage aussi. Plus il côtoyait Arwé, plus il tentait de le saisir. Mikkel continua de marcher avec Arwé jusqu’à ce qu’un autre Tairis vienne à leur encontre, une Tigresse dorée, impressionnante, qui cloua alors un peu Mikkel sur place le court d’un instant, forcément, mais, peu à peu, le soldat parut à l’aise en fin de compte, l’homme comme s’habituant à mesure de côtoyer de grands tigres, et puis, après tout, un Tigre lui avait sauvé la vie d’un Wraith originel, et, avec Arwé à ses côtés, la confiance ne pouvait qu’être là. Les deux Tairis s’échangèrent des paroles que le norvégien ne comprit pas tant elles ne se rapprochaient ni de l’anglais ni du norvégien et pas vraiment non plus du portugais ou de l’espagnol que Mikkel connaissait de toute façon que très peu et qu’à l’oreille. Les deux Tigres se frottèrent la tête et la Tigresse dorée rugit comme dans un cri qui parut à Mikkel de ralliement, de rassemblement. Les leaders avaient tous, après tout, ce point commun, se disait Mikkel. Arwé se tourna vers Mikkel pour lui annoncer que même s’il elle se battrait avec les siens, les félins, elle resterait aussi à se battre avec eux. Mikkel acquiesça, viking, et content de l’apprendre.

« C’est un plaisir, un honneur, de t’avoir avec nous. » Car Mikkel se disait que peut-être l’honneur avait plus de résonnance aux yeux d’un Tairis. Il ne savait pas vraiment mais de toute manière c’était sûr que c’était autant un plaisir qu’un honneur.

Arwé”Shara


En effet l’honneur avait plus d’impact pour un tigre que le mot plaisir. La tigresse émit une sorte de roucoulement grave signe que cela était réciproque dans le combat. Elle aimait bien cet homme et c’est pour cela qu’elle avait demandé à rester et puis bon, elle se sentait légitime à continuer d’évoluer avec des sans poil. C’est l’occasion de voir autre chose et d’être véritablement une alliance multi race. Ainsi, ils suivirent le mouvement… jusqu’à la prochaine bataille !

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Jeu 9 Aoû - 2:17

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Opération
&
NORMANDIE
MJ28 : Opération Normandie
Chronologie : MERCREDI 16 MAI


Le sergent Graham n’avait jamais pris de responsabilité de sa vie.
Son simple petit grade provenait d’un concours qu’il avait passé suite à un pari entre frères d’armes. Du haut de ses vingt cinq ans, il donnait l’air du bleu de l’unité. Mais aujourd’hui, c’était un véritable militaire dans l’âme. Ses traits s’étaient durcis, plus encore quand on voyait une militaire comme Allen faire ce genre de discours. Un coup d’oeil lui avait fait comprendre qu’il était le second de la liste sur cette trentaine de survivants. Quelques caporaux à tout casser mais personne au-dessus de lui, si ce n’est Allen.

Le militaire prit une profonde inspiration. Il devait se montrer à la hauteur même si son grade ne lui permettait pas de faire grand chose. Un sergent-maître ou un sous-lieutenant lui aurait surement été plus utile. Quoiqu’il en soit, les paroles du lieutenant Allen toucha son auditoire. D’abords hésitant en premier lieu, ils hochèrent la tête positivement en trouvant écho dans ses propos. Oui, Sheppard n’était pas irrémédiablement mort. Oui, ils allaient continuer de pourchasser cette reine. OUI, ILS ALLAIENT RAMENER LEUR OFFICIER.
Sheppard, le gradé apprécié de tous pour sa sympathie et son attention, ne finirait pas paumé dans un plan et abandonné de ses hommes. Le “C’est compris” de leur nouveau leader trouva une nuée d’approbation. Sa dernière phrase tomba et un soldat prit la liberté de répondre :

« Pour Sheppard, pour Atlantis ! »

Et tel un ban, tous les soldats poussèrent un cri guerrier.
La situation désormais un brin plus stable, les soldats s’éparpillèrent sur le champ de bataille pour apporter leur soutien. Par le biais de sa centrale, le lieutenant Allen apprit la retraite générale de l’armée Wraith sur une destination inconnue. Une forte poussée d’énergie s’était produite par l’usage massif de téléporteur : ils abandonnaient entièrement le complexe. L’arrivée des alliés, tant Affranchis que Multitude, montrait bien qu’ils n’avaient plus rencontré de résistance sur le chemin. Tous les clones de l’alliance s’étaient réunis au fond de l’usine de triage, ne s’avançant pas en direction des Atlantes pour éviter tout conflits. Le drapeau blanc était toujours visible et il n’était pas rare de voir quelques uns d’entre eux agiter un bandage blanc quand on les fixait.

Paresok Otakins avait été relaché.
Les tirailleurs Natus s’étaient tous pliés à l’ordre d’Allen, la reconnaissant comme l’héroïne de la première Guerre. Le Meneur fonça et s’écroula en chemin, faisant les derniers mètres en rampant alors qu’il criait sa peine à grands renforts de sanglots. Il s’approcha de son visage qu’il caressa alors qu’il disait d’une voix cassée :

« Non...pas toi...pas toi ! Ne me laisse pas seul ! »

Il déposa un baiser très délicat sur ses lèvres et la caressa de sa joue en poussant une longue plainte.
Une plainte qui s’étrangla soudainement, ses yeux s’écarquillant soudainement. Le Meneur Paresok poussa un cri de surprise et plaqua son oreille contre sa poitrine, ayant du mal à se placer à cause de la lance toujours planté en elle.

« Elle….ELLE RESPIRE !!!! PAR LES TROIS, ELLE RESPIRE ENCORE !!!!!! »

L’homme se retourna, son regard s’était fait suppliant, horriblement suppliant. Il était difficile de voir le Meneur dans cet état, soumis, agenouillé, lorsque l’on savait quel homme solide il représentait. Le sergent Graham gagna très rapidement la distance, passant devant Mikkel et la tigresse pour tester le pouls de la victime.

« Merde... »

Le sergent regarda son officier.

« Il a raison lieutenant ! Elle respire encore !!! Il faut une intervention d’urgence. »

Bien rapidement, la décision fut prise de faire venir le docteur McAlister maintenant que le secteur était sécurisé. Le lieutenant Allen appris que l’équipe d’Eversman revenait de sa mission sain et sauf, escortant le docteur. Grâce à leur guide, ils passèrent par le toit et placèrent des cordes. Le docteur fût descendu sur le secteur en rappel avant que l’équipe ne suive.

Pedge Allen, Mikkel Hanson, la tigresse Arwée étaient rejoint par Eversman, Hamilton et Skyler. Se trouvait également dans le secteur Coleen, Namara et ses deux adolescentes, Paresok et les clones alliés au loin. Le sergent s’éloigna pour organiser le rapatriement des blessés et la vérification concernant le repli des forces ennemies. Ce n’était pas un piège, il y avait bel et bien plus rien à craindre.
Et comme si c’était le signe que la balance venait de pencher en leur faveur...il n’y avait plus de tempête. Elle avait soudainement cessé.



CODAGE PAR AMIANTE

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Jeu 9 Aoû - 2:20

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