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Une fatigue saine [Karola]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs :: Gymnase
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Dim 8 Oct - 19:13

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Chronologie : 02/09/17


Samedi, 6h45 du matin.


Natasha envoya valser ses couvertures avec un soupir à fendre l’âme. Ses insomnies récurrentes couplées à ses terreurs nocturnes lui pourrissaient la vie depuis toujours. Enfin presque. Depuis que sa famille s’était déchirée pour être exacte, mais passons. Toujours est-il qu’elle était épuisée, et que son week-end commençait plus que mal après une quasi nuit blanche à comater sur son matelas. Résignée, elle se leva et pris la direction de la douche pour se donner un coup de fouet en essayant de balayer les dernières images du cauchemar éveillé qu’elle venait de faire. Elle avait l’habitude d’être hanté par un tas de choses malsaines pendant la nuit : son cerveau se mettait dans une phase de demi-sommeil et elle se réveillait dans sa chambre où le cauchemar continuait à se dérouler. L’état n’était pas très agréable mais elle savait le gérer depuis les années : elle avait sa veilleuse tout près ainsi qu’une source de lumière plus forte au cas où. Il n’y avait rien de pire pour elle que de se réveiller dans le noir total sans ses repères, le cauchemar avait tout le loisir de l’engloutir, d’où le fait que l’obscurité la terrifiait. La lumière lui permettait de reprendre le contrôle, de se réveiller totalement et de réaliser que les choses horribles dans la pièce n’étaient pas réelles. Le plus souvent, ses cauchemars et insomnies se manifestaient en période de fort stress, autant dire qu’ils étaient devenus récurrents depuis la mort de sa petite sœur et son arrivée à Atlantis quelques mois plus tôt. Elle s’en accommodait, depuis le temps ils faisaient partis d’elle ; on ne sortait pas indemne d’un abandon familial après tout. Une bonne thérapie pouvait peut-être régler le problème mais elle avait toujours été trop trouillarde pour se confronter à son passé : pour sa santé mentale, certaines choses devaient rester enterrées.
L’eau chaude la requinqua un peu et, si elle ressentait toujours la fatigue d’une nuit trop courte, son esprit combattif reprenait doucement le dessus. Dans ce genre de situation, il ne servait à rien de s’acharner, mieux valait qu’elle se change les idées et qu’elle fasse une sieste plus tard dans la journée. Il était encore très tôt, le gymnase devait être vide à cet instant et peut-être qu’une activité physique lui offrirait le divertissement et la fatigue physique saine dont son corps avait besoin. Sa décision prise, Natasha enfila un débardeur et un survêtement, attrapa une corde à sauter et une bouteille d’eau dans ses affaires et pris la direction du gymnase, d’abord en marchant pour ne pas faire de bruit, puis en courant dès qu’elle fut suffisamment loin des habitations.

A 7h10, elle entra dans le gymnase désert et commença à s’échauffer les articulations avant de s’offrir une centaine de saut à la corde. Haletante, elle mit fin à l’effort pour reprendre sa respiration ; elle se sentait lourde et courbaturée alors qu’elle n’avait pratiquement rien fait, c’était déprimant. Jusque-là rien d’étonnant : le corps réclamait ce que son esprit se refusait à lui donner : du repos. Elle repensa à la soigneuse azurienne qui lui avait fait une démonstration du magnétisme qu’elle utilisait pour guérir le corps et l’âme… elle avait ressenti un réel soulagement quand Jou’Vert avait pratiqué sur elle. Peut-être devrait-elle s’intéresser de plus près à cette manière de soigner. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais vraiment manifesté d’intérêt pour les magnétiseurs mais elle n’était pas contre le fait de s’ouvrir à de nouvelles expériences. La vie lui avait appris qu’il ne fallait jamais critiquer un sujet avant de le connaitre.

7h25, Natasha emprunta une paire de gants et s’approcha du sac de frappe avec la ferme intention de cogner jusqu’à épuisement total et elle s’y appliqua avec soin pendant un moment jusqu’à ce que son esprit se reconnecte avec la réalité et qu’elle réalise qu’elle n’était plus seule dans la salle.

-Salut, lança-t-elle à l’inconnue en levant une main pour la saluer.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Dim 8 Oct - 21:17

Karola Frei
Depuis que le militaire en charge de l’instruction du combat au corps à corps de la cité s’était méchamment blessé lors d’une mission offworld, c’était à Karola qu’avait échu la tâche de donner des cours à ceux qui en avaient besoin. Ses compétences faisant foi, elle était la candidate parfaite pour cela. Cependant, étant donné son emploi du temps plutôt chargé de tâches administratives mais également purement militaires, elle n’avait le temps pour cela que le week end. Même si cela ne la dérangeait pas de devoir pallier l’absence d’un de ses collègues, elle ne cachait pas que cette charge de travail supplémentaire, couplé au départ de son assistante, contribuait à augmenter sa fatigue et réduire ses heures de sommeil. Cependant et comme elle aimait son travail, elle ne se plaignait guère, d’autant plus qu’il s’agissait d’une situation temporaire.
 
Prenant son devoir très au sérieux, la jeune femme avait préparé tout un planning de cours qui s’étalaient sur les deux jours qui constituaient le week end et avait répartis ses élèves par niveau afin de pouvoir mieux répondre à leurs besoins. Elle avait également établi très sérieusement la manière dont chacune des séances allait se dérouler. De manière à optimiser au mieux son temps mais aussi pour permettre aux participants de progresser et ce, dans les meilleures conditions. Enseigner n’était quelque chose pour laquelle elle était naturellement douée, bien au contraire. Néanmoins, elle trouvait une certaine satisfaction à voir les progrès que faisaient ses élèves. Elle pensait notamment à Erin qu’elle entraînait régulièrement et qui progressait de manière tout à fait honorable.
 
En ce début de week-end et de bon matin, elle relut une dernière fois son programme du jour et vérifia une dernière fois la liste des personnes qu’elle devrait entraîner avant de prendre la direction du gymnase afin de faire une vérification de matériel. Le major, fidèle à sa réputation et à ses principes, ne laissait strictement rien au hasard et devait s’assurer que tout était en ordre alors même que le premier cours ne devait pas avoir lieu avant deux bonnes heures. La cité s’éveillait tout juste et sur le chemin, elle fut saluée et salua quelques-uns de ses hommes qui pratiquaient un footing matinal dans les couloirs de la cité.
 
Après avoir ouvert les portes coulissantes du gymnase, elle entra et remarqua que la vaste pièce était occupée par une seule et unique personne. Une jeune femme que Karola ne connaissait pas et qui était sans nulle doute une civile - elle connaissait chacun des militaires qui peuplaient la cité. Visiblement très concentrée sur les coups qu'elle donnait au sac de frappe et sans avoir aucune intention de la déranger, Karola passa derrière elle discrètement afin de rejoindre l'arrière de la salle, là où du matériel sportif était entreposé. Elle baissa alors les yeux sur un porte document qu'elle avait apporté avec elle et vérifia mentalement que ce dont elle avait besoin se trouvait bien là. Puis les coups qui résonnaient contre les murs s'arrêtèrent, ce qui ne perturba nullement la jeune femme affairée à parcourir sa liste.
 
C'est le salut qui rompit le silence qui l'incita à se détourner de sa tâche pour jeter un oeil derrière son épaule et comprendre que la matinale sportive s'adressait à elle. Sans s'offusquer de cette familiarité dont elle n'avait pas l'habitude mais dont elle s'avait qu'elle était certainement due à une méconnaissance de son identité, elle répondit avec flegme.
 
« Bonjour. »
 
Puis, sans s'attarder plus longtemps sur sa personne, elle reprit son travail d'inventaire jusqu'à ce qu'elle constate que certains articles étaient manquants. Elle se dirigea alors vers un petit tableau accroché au mur afin de consulter le nom de la dernière personne à y avoir touché. Il s'agissait d'un sergent qu'elle s'empressa de contacter en demandant à la salle de contrôle de la mettre en relation avec ce soldat.
 
//Sergent Lorenze, ici le major Frei. J'ai besoin que vous rapportiez les cordes à sauter que vous avez emprunté il y a deux jours au gymnase, dans l'heure.//
 
//A vos ordres, major, je m'en occupe tout de suite.//
 
Karola coupa la communication, satisfaite, et poursuivit son travail sans se préoccuper de la jeune femme qui s'entraînait derrière elle.

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Mar 10 Oct - 8:22

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La jeune femme lui répondit sobrement et retourna vaquer à ses occupations. Bon, ce n’était peut-être pas plus mal, après tout elle n’était pas venue ici pour sociabiliser. Elle se retourna vers le sac de frappe en se posant toutefois une question : s’il y avait une personne ici c’est qu’un cours risquait d’avoir lieu dans peu de temps. Ou pas. La demoiselle était peut-être seulement ici pour faire du sport de son côté ou quelque chose du genre.


Natasha se retourna vers son sac de frappe avant de rejeter un coup d’œil discret en direction de la nouvelle venue. Quelque chose dans sa posture lui rappelait John, un côté un peu droit, rigide. C’était certainement une militaire. Cette déduction fut d’ailleurs rapidement confirmée par l’échange radio qu’elle entendit. « Major… major », se répéta-t-elle intérieurement. Il lui semblait que c’était un haut grade. Ce n’était pas faute d’avoir essayé de mémoriser les titres pourtant mais l’armée en comportait tellement et qui variaient d’un corps à l’autre… elle réfléchit quelques secondes. Major c’est ce qui venait avant colonel non ? Et le colonel John Sheppard étant actuellement le plus haut gradé de la cité, cela signifiait que le major Frei était sa seconde ou quelque chose du genre.
Pas tout à fait sûre d’elle mais contente d’avoir réussi à se faire une meilleure idée de la personne qui fréquentait la même pièce qu’elle, Natasha défit les gants pour libérer ses mains et se pencha pour ramasser sa corde à sauter. Ce n’était pas dit qu’elle ne se remette pas au sac plus tard mais elle avait bien envie d’alterner le cardio et les frappes. Quoi qu’avant ça, elle avait intérêt à s’assurer qu’elle ne devait pas quitter les lieux illico presto. Elle s’avança donc en direction de la militaire.

-Excusez-moi, major ?

Quand elle était arrivée à Atlantis, entendre les militaires s’appeler par leur grade lui avait fait bizarre. C’était une chose de voir ça à la télévision et s’en était une autre de se retrouver immergée dans ce milieu. Avant ça, elle n’avait jamais eu l’occasion de côtoyer l’armée, l’autorité excessive ça n’avait jamais été son truc, elle aimait trop les débats d’opinion pour s’enrôler. Mais avec le temps, elle avait rencontré et sympathisé avec plusieurs militaire d’Atlantis plus ou moins gradés et avait découvert qu’ils n’étaient pas aussi fermés qu’elle avait pu se l’imaginer. Enfin pas tous.


-Est-ce qu’un cours va avoir lieu ? Je peux libérer les lieux si besoin.

Il lui semblait qu’il était bien tôt pour organiser un cours en week-end mais bon, mieux valait prévenir que guérir.

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Karola Frei
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Ven 13 Oct - 19:51

Karola Frei
Karola consulta sa montre, elle était là depuis une dizaine de minutes seulement, elle disposait d’une avance confortable dans son planning. Alors même qu’elle cochait le dernier élément de sa liste désormais complète, si on occultait le matériel que son subordonné devait ramener rapidement, elle fut distraite dans ses pensées par la jeune civile qui occupait les lieux. Loin d’avoir l’attention de l’ignorer, elle se tourna vers elle pour s’intéresser à ce qu’elle lui voulût en attendant silencieusement. Karola l’observa attentivement avant de finalement répondre à sa question toute bête.

«  Ne vous en faites pas, le cours n’aura pas lieu avant au moins trois-quart d’heure, vous pouvez finir votre séance tranquilement.  »

Fidèle à sa réputation, la jeune femme se contenta de cette seule réponse, n’engageant pas la conversation avec cette inconnue. Certains pouvaient y voir du dédain, surtout quand on la voyait, l’uniforme impeccable, tirée à quatre épingles et la posture bien droite. Mais il ne s’agissait là que d’une façade, qui lui était parfois bien utile et lui évitait d’être importunée par des personnalités un peu trop envahissantes. Et surtout, en tant que haut-gradée, elle était en constante représentation et il lui semblait évident qu’à travers elle, c’était l’image du haut-commandement et par extension de l’armée qu’elle véhiculait. Une image parfois bien mise à mal par certains de ses éléments !

Quoi qu’il en soit, Karola ne s’attarda pas sur la civile qui ne devait pas non plus en avoir le temps puisqu’elle était en pleine séance de sport et ne devait pas en perdre si elle voulait la boucler avant l’arrivée du groupe de militaires que le major prendrait en charge. Elle passa devant elle et se dirigea vers la sortie quand la porte s’ouvrit avant même qu’elle eut le temps d’activer les cristaux. Entra alors le sergent Lorenze dans les bras duquel se trouvait un carton. Il s’arrêta brusquement en découvrant devant lui sa supérieure et bafouilla.

« Oh, bonjour major, je vous apporte les cordes comme promis. » Puis, il jeta un regard derrière Karola et redoubla de gêne, ayant l’impression d’avoir interrompu sa supérieure.
« Je suis désolé, je vous ai dérangée en plein cours…je..je peux repasser … »

L’espèce de crainte qu’il semblait ressentir à se trouver quasiment seul avec sa supérieure et de l’avoir peut-être dérangée, n’amusa pas le moins du moindre Karola qui avait l’habitude de ce genre de réaction chez certains des soldats de la cité. Elle n’en jouait jamais, aussi, elle essaya de paraître un peu moins glaciale et le rassura rapidement.

«  Détendez-vous sergent, vous n’interrompez rien. Venez par ici. »


Elle lui fit signe de la suivre et toujours en laissant la sportive du samedi de son côté, rejoignirent le fond de la salle afin de pouvoir y entreposer le matériel fraîchement rapporté.

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Lun 16 Oct - 11:42

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Trois quart-d’heure ? Ca lui laissait une belle marge de manœuvre pour faire des câlins au sac de frappe et fouetter sa corde à sauter. Mh, elle était vraiment fatiguée pour commencer à se représenter les choses sous ce genre de métaphore. Elle se demanda d’ailleurs comment réagirait le major si elle faisait vraiment un câlin au sac et sourit intérieurement, il y avait des réponses qu’il valait mieux ne jamais avoir.

-Parfait, merci, répondit-elle avant de se détourner de la militaire qui n’avait pas vraiment l’air intéressé par l’idée de faire la conversation.

La rouquine disait rarement non au fait de sympathiser avec de nouvelles têtes, surtout quand elle avait besoin de se changer les idées, mais elle appréciait aussi l’idée de pouvoir finir son atelier de défoulement tranquillement sans être dérangée. Quarante-cinq minutes c’était largement suffisant pour épuiser le peu de forces qui lui restaient et qui sait, peut-être trouver enfin le sommeil ?
Elle se saisit de sa corde à sauter au moment où la porte s’ouvrait sur un homme qui se décomposa en apercevant la militaire. Il s’agissait certainement du sergent Lorenze et il avait l’air sacrément intimidée. Et bah dis donc, le major ne devait pas être commode vu la réaction du soldat ! Elle voyait mal les militaires être impressionnés par John, par exemple, vu sa personnalité bienveillante, mais elle le connaissait dans un contexte non professionnel et l’image qu’il renvoyait de lui à ses subalternes étaient peut-être différente de ce qu’il lui avait montré.

Se désintéressant de ce qu’il se passait à côté, elle recommença à enchainer les bonds avec sa corde à sauter en se revoyant à l’école primaire. Comme quoi les gamins avaient aussi de bons accessoires ! Une centaine de sauts plus tard, elle s’arrêta, essoufflée. Décidément, elle n’était vraiment pas performante aujourd’hui. Posant sa corde dans un coin, elle prit les gants et les enfila pour prendre position devant le sac en tournant son corps à trois quart et en positionnant ses poings pour former une garde, un bras protégeant la tête, un autre le ventre. Quatre ans de kung-fu dans les pattes et elle avait l’impression de ne rien savoir. Que pouvait représenter un art martial en salle à côté d’une pratique en situation réelle où sa vie était menacée ? Evidemment, elle pouvait certainement maitriser les employés administratifs qui n’avaient jamais fait un cours de self-défense de leur vie mais elle était bien loin du niveau des militaires qui faisaient du combat l’un de leur principal atout. Pour eux, c’était une question de vie ou de mort. Elle aurait pu consacrer plus de temps à son entrainement physique mais, en juillet, elle avait pris le parti de faire au moins une séance de tir par semaine, jugeant que cette formation était de loin prioritaire : même avec le meilleur entrainement du monde elle ne maitriserait jamais un wraith à main nue mais avec une arme à feu elle pouvait avoir une chance de s’en sortir. Non pas qu’elle prévoyait de rencontrer prochainement ces monstres mais qui savait de quoi demain serait fait ?

Coup direct avec le bras droit, puis le gauche, coup de coude, de genoux et coup de pied circulaire pour taper au niveau derrière la hanche, elle s’amusa à s’enchainer quelques mouvements tout simples qui avaient l’art d’envoyer valser le sac de frappe. Dans sa tête, elle s’imagina s’agripper au sac sans laisser ses pieds trainer par terre pour se balancer avec lui, puis, songea que c’était ce genre de pensées débiles qui les avaient placé John et elle dans cette situation plus qu’inconfortable après que cet étrange animal leur ait tous les deux fait inhaler une substance désinhibitrice. Si elle avait manqué d’imagination et d’idées loufoques ils ne seraient pas balancé d’une falaise et ils n’auraient pas pique-niquer au fin fond d’une grotte ! Quoi que, John avait largement eut sa part de bêtises aussi, si elle se rappelait bien c’est lui qui l’avait porté en poids pour les jeter tous les deux dans le vide, entre autre, et c’était aussi lui qui avait proposé en premier d’entrer dans la grotte ! Enfin bon, elle n’allait pas refaire sa personnalité, elle aimait bien réinventer le monde tel qu’il pourrait être si les gens ne se posaient pas toutes ces interdictions. Distraite par ses pensées mais ne perdant pas de vue son objectif, elle continua à taper en privilégiant l’action à la technique, ce que son ancien professeur de kung-fu lui aurait reproché mais que ses muscles fatigués appréciaient beaucoup.

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Karola Frei
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Lun 16 Oct - 17:15

Karola Frei
Lorenze la suivit jusqu'au fond de la salle où le matériel était entreposé. Il avait déposé le carton et l'avait déballé devant le major pour que celle-ci puisse faire le décompte de ce qu'il contenait. Cela avait pris à peine moins de 5 minutes et au final, elle avait libéré le sergent qui s'était empressé de lui faire un salut protocolaire avant de filer vaquer à ses occupations qu'elle avait un peu perturbé. 


Karola aussi était sur le point de faire de même, elle en avait fini avec la salle de sport pour le moment et avait deux, trois autres tâches à faire avant d'y revenir pour donner son cours à ses recrues. Lorsqu'elle se retourna pour marcher en direction de la porte, elle remarqua que la salle était toujours occupée par cette jeune femme. Elle avait l'air pleinement concentrée dans son exercice. Elle se permit de l'observer quelques secondes, juste par curiosité et pour apprécier son niveau. Elle reconnut dans ses gestes les mouvements que l'on pratiquait au kung-fu. Il était rare de voir des civils pratiquer ce genre de sport et elle nota que cette dernière ne se défendait pas trop mal. 

Cependant, quelque chose la gêna. En tant que pratiquante d'arts de haut-niveau et surtout instructrice, il y avait certaines choses qui lui frappaient l'esprit. Elle croisa les bras et observa plus attentivement la jeune femme frapper le sac de frappe et à présent convaincue qu'elle exécutait mal son mouvement, et s'approcher à sa hauteur en faisant attention de ne pas la surprendre et l'effrayer.

" Si vous continuez ainsi, vous risquez de vous blesser"

La prévint-elle afin de l'inciter à s'arrêter. Lorsque ce fut le cas et qu'elle fut certaine d'avoir l'intention de son interlocutrice, elle parcourut la petite distance qui les séparaient toujours afin d'être à côté du sac de frappe. 

" Certains de vos mouvements manquent de précision et de technique."

Lui expliqua t-elle histoire de lui faire savoir ce pourquoi elle l'avait interrompue. Elle était loin de la juger ou bien de la disputer parce qu'elle faisait mal son exercice. Après tout, la jeune femme n'était pas un de ses soldats ou de ses élèves, cependant, elle n'était pas suffisamment mesquine au point de la laisser sciemment continuer à s'entraîner de la mauvaise manière.

"Vous voulez bien que je vous montre ?

Une fois que Natasha se soit décalée, elle se positionna face au sac, serra les poings de façon à ne pas se blesser. Elle n'était pas échauffée mais comme elle n'avait pas l'intention d'y mettre toute sa force, ça suffirait. Elle effectua les deux trois mouvements que Natasha avait effectué en prenant soin de lui montrer comment elle faisait et se tourna finalement vers elle.

"Vous avez reperé ce qu'il faut corriger ?"

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Mar 17 Oct - 23:14

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Alors qu’elle exécutait ses séries de mouvements, Natasha vit une silhouette entrer dans son champ de vision et se rapprocher. Lorsqu’elle fut sûre que celle-ci allait à sa rencontre, elle s’interrompit et lui jeta un coup d’œil curieux.
La remarque qu’elle se prit alors la surprit quelque peu. Non pas qu’elle croyait réussir parfaitement son exercice, elle avait bien conscience de faire n’importe quoi ce matin, mais elle était étonnée de l’intervention de la soldate. Que lui voulait-elle au juste ? Elle ne tarda pas à le savoir.

« Je sais », faillit-elle lui répondre mais elle se ravisa. Elle n’avait pas particulièrement envie d’expliquer à cette dame qu’elle était très fatiguée et pourquoi elle était ici, elle prit donc le parti d’acquiescer sans chercher plus loin. Au pire, le major penserait qu’elle était une débutante et alors quoi ? Ce ne serait pas bien grave. La militaire lui proposa de lui faire une démonstration.


-Pourquoi pas, répondit Natasha en s’écartant, docile.

Elle ne comprenait pas bien pourquoi elle suscitait l’intérêt du major qui avait surement d’autres chats à fouetter – quoi que, c’était peut-être parce qu’elle n’avait justement rien à faire que celle-ci prenait du temps pour la conseiller. Cela dit, elle n’était pas contre le fait de recevoir des conseils de quelqu’un de plus qualifié. C’était juste dommage que cela se fasse dans un tel contexte, à un autre moment elle aurait d’avantage profité du « cours particulier ». Le major Frei s’exécuta et lui demanda si elle avait compris ce qu’il fallait corriger. Elle lui demandait de jouer au jeu des sept différences ? hehe !

-Ma garde est trop relâchée et mon jeu de jambe est mauvais.

Elle tourna son bassin et un « crac » raisonna à la base de son dos, même chose lorsqu’elle se tourna dans l’autre sens. Et dire qu’elle soignait des gens tous les jours, c’était elle qui avait besoin de consulter un osthéo. Ce genre de mouvements apaisait au moins un peu ses douleurs dans le dos mais elle avait bien conscience que ses insomnies jouaient un rôle dans son état physique.
La rouquine adressa un regard curieux à la soldate, se demandant si elle comptait rester un moment ou bien si elle avait l’intention de repartir aussitôt.


-Vous voulez qu’on fasse des exercices ensemble ? Demanda-t-elle en s’étirant, ce qu’elle considéra juste après comme la pire idée du siècle lorsqu’elle sentit la crampe arriver et la douleur déchirante qui suivit de peu.

Elle grimaça et porta une main entre l’épaule et le cou en maudissant le gant qui l’empêchait d’utiliser ses doigts pour réchauffer la zone.

-Crampe… désolé… dit-elle pour justifier ses grimaces.

Saloperie ! Les crampes à cet endroit étaient les pires, elle détestait ça. Et puis la douleur prenait toujours une éternité à disparaitre.

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Karola Frei
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Mer 18 Oct - 20:19

Karola Frei
Les remarques de la jeune femme étaient tout à fait justes et démontraient une certaine connaissance et pratique de l’art martial. Karola acquiesça afin de la conforter dans son jugement. Maintenant qu’elle avait identifié ce qui était perfectible dans sa technique, la civile pouvait tout à fait reprendre ses droits sur le sac de frappe. Le major s’écarta dans le but de la laisser poursuivre son entraînement en toute tranquillité. Cela avait déjà été osé de sa part de se permettre de l’interrompre pour se permettre de lui faire une leçon, elle n’allait pas non plus s’imposer jusqu’au bout. Cependant, la jeune femme la prit de court en lui proposant de poursuivre ensemble les exercices.

Karola n’aurait pas refusé si elle n’avait pas eu d’autres choses importantes à faire avant de revenir dans le gymnase pour donner son propre cours. Elle s’apprêtait à décliner la proposition, lorsque son interlocutrice se tordit de douleur d’une manière un peu étonnante avant d’en verbaliser la raison. Il s’agissait d’une vilaine crampe localisée au niveau du muscle trapèze. Sans attendre et ne pouvant pas la laisser souffrir car il s’agissait d’une zone que l’on pouvait difficilement masser soi-même et qu’elle aussi avait connu de nombreuses crampes, elle posa une main sur son bras.

«  Allongez-vous au sol, je vais essayer de vous soulager. »

Elle l’aida à se mettre à plat ventre par terre en douceur pour éviter qu’elle ne se fasse mal davantage et se mit à genoux à ses côtés. Prudemment, elle porta ses mains à l’endroit où la crampe avait fait rage et du bout des doigts tâta le muscle trapèze. Elle le sentit tendu, aussi elle se contenta au départ d’effectuer de légers mouvements circulaires à l’aide de ses pouces et ainsi détendre les zones de tensions. Et puis petit à petit remonta vers les cervicales en faisant jouer ses doigts avec la peau et le tissu musculaire.

Elle était loin d’être une masseuse experte mais en s’y prenant en douceur et en faisant quelques gestes simples qu’elle savait bénéfiques, elle pouvait dissiper un peu la douleur en attendant qu’elle soit prise en charge par un médecin compétent dans le domaine.


«  Vous devriez éviter de vous entraîner sous le coup de la fatigue. Est-ce que ça va mieux ? » hasarda-t-elle au bout de deux minutes en espérant lui avoir fait un tant soit peu de bien. Sa première phrase était loin d'être sèche, en fait elle était emprunte de bienveillance.  C'était plus un conseil, qui semblait évident, prononcé dans le souci d'éviter qu'elle ne se blesse plus sérieusement.

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Jeu 19 Oct - 11:17

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Ahh la joie des crampes ! Ces douleurs insidieuses qui vous font vous tordre de souffrance pendant plusieurs minutes avant de s’en aller mais non sans vous laisser un petit cadeau souvenir : un joli nœud de tension au niveau du muscle. Bon, ce n’était pas la première fois qu’elle y était confrontée, elle savait que ce n’était pas grave et que ça finirait pas partir comme c’était venu ; mais c’était franchement désagréable.

C’est alors que le major Frei proposa quelque chose d’inattendu. S’allonger au sol, carrément ? Elle n’était pas sûre que ce soit vraiment indispensable mais si elle y tenait, elle n’allait pas risquer de contrarier une haute gradée du commandement militaire d’Atlantis, hein ? En tout cas, elle appréciait le fait que la soldate se soucie d’elle, c’était gentil de sa part.

Le visage toujours crispé, elle s’aida de ses dents pour défaire les gants de frappe et les envoyer par terre avant de se mettre à genoux. Le plus dur pour elle fut de déplier son bras douloureux qu’elle avait spontanément replié pour le mettre en écharpe contre sa poitrine et elle faillit dire au major qu’une position assise était tout aussi bien pour masser une crampe. Cela dit, la soldate insista et l’aida à s’allonger et Natasha se retrouva finalement sur le ventre, grimaçant de temps en temps lorsque la douleur affluait ou que Frei faisait des points de pression sur la zone endoloris. Elle finit par rire jaune.

-J’ai pas l’habitude d’être à cette posture, d’habitude c’est moi qui masse les gens, plaisanta-t-elle. Je suis kiné, précisa-t-elle pour que sa voisine comprenne le pourquoi du comment.

Les gestes de la militaire n’étaient pas agréables, mais Natasha savait qu’ils étaient efficaces et la douleur commença à refluer peu à peu.

-Vous devriez éviter de vous entraîner sous le coup de la fatigue.

La fatigue était un état habituel chez elle, elle s’y était habituée. Mais il était vrai que certains jours étaient pire que d’autres et celui-ci en faisait partie. Son interlocutrice n’avait peut-être pas tort, elle avait voulu forcer ses limites à tout prix et ce n’était pas bon pour son corps.

-Est-ce que ça va mieux ?

Natasha remua doucement l’épaule et nota l’amélioration.

-Oui, le massage a été efficace, merci, répondit-elle en se redressant. Je pense que je vais arrêter le sport pour ce matin, ça ne me réussit pas beaucoup. Au fait, je m’appelle Natasha. Si vous avez mal quelque part venez me voir à mon cabinet et c’est moi qui vous masserai cette fois, plaisanta-t-elle.

La rouquine ramassa les gants et sa corde à sauter avec l’intention de ranger les affaires et d’aller prendre une bonne douche chaude. Après, qui sait ? Peut-être qu’elle irait se prendre un copieux petit déjeuner au mess. Elle pouvait prendre son temps, la journée commençait à peine !

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Karola Frei
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Dim 22 Oct - 15:53

Karola Frei
Karola s'exécutait prudemment pour éviter de faire plus de mal que de bien à la jeune femme. Elle trouva cela marrant quand elle apprit qu'elle était kinésithérapeute. Il s'agissait là d'une drôle d'ironie. En tout cas, la militaire trouvait que pour une civile, elle était plutôt douée en sport et finalement cela se voyait à sa silhouette.

Elle finit de la masser en cessant d'harceler ses muscles qui s'était heureusement un peu plus détendus et passa sur la zone du plat de la main en guise de conclusion avant de se relever et de lui tendre une main pour l'aider à faire de même. Elle était plutôt satisfaite de voir qu'elle était parvenue à la soulager alors que le massage n'était vraiment pas sa tasse de thé.

Elle hocha la tête en signe d'accord concernant les propos de la kiné qui avait décidé de se reposer pour le restant de la journée. Etant donné son état de fatigue palpable et la douleur provoquée par la crampe, il valait mieux effectivement ne pas tenter le diable.

"Merci pour votre proposition Natasha, je ne manquerais pas de répondre à votre invitation dès que l'occasion se présentera." répondit-elle d'une voix affable avant de la saluer et de l'observer quitter les lieux. Le major consulta sa montre et en voyant l'heure, elle s'empressa de faire de même car ses élèves ne tarderaient pas à débarquer dans le gymnase.

[END]

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