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[Moment fort 18] Un show à la porcine !

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Sam 25 Fév - 20:52

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Intrigue Grande Lessive



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Point de vue : Neutre
Personnes impliquése : Erin Steele - Karola Frei - Joshua Berckam-Richard Woolsey-Steven Caldwell-Alexander Hoffman-Elisabeth Weir
Intervention autre ? : Hanz Hirch // Stephen Harding // Sergent Lawson
Chronologie : 6eme jour : 14h30



Part 1 : Zou les toutous gris

Suite à leur repas les deux cadres dynamiques, cheminaient dans le couloir tranquillement, les dossiers et autres bloc note sous le bras. Chacun avait leurs gardes du corps : Harding et Hirsh. Encore eue histoire de « H » tout ça. L’anglais avait perdu Ford, puisque celui-ci dans un besoin de zèle, en avait fait trop et avait manqué de respect à son hiérarchie militaire. Il était donc puni, pour une tâche bien ingrate et inutile : la surveillance des couvertures. Ne sait-on jamais, elles pourraient fuir avec leurs petites jambes. Alexander toisa son amie, un œil malicieux.
« Pense bien à agiter des jolies mains, surtout la gauche »
« Tu penses bien que je n’attends que ça. Si personne ne remarque rien, je prends ma retraite de ma carrière d’actrice à succès. »
« La grande question étant, si quelqu’un d’autre que lui remarquera que tu es soudainement mariée pour les point bonus »
« Oh ben tant qu’à faire, j’espère bien. La seconde grande question étant, qu’est-ce que je gagne avec ces points ? »
« Quand tu auras 30 points tu pourras lire mon dossier »
« Voilà un challenge intéressant ! »
« Un point par personne qui remarque, les autres points tu auras l’occasion de les gagner avec d’autre paris »
« C'est de longue haleine alors. Je vois. Monsieur augmente la difficulté parce que je réussi trop bien. »
« À chaque récompense de haut niveau, il faut travailler dure »
« J’y penserai quand tu voudras obtenir quelque chose de moi. »
« Soit un peu innovante au lieu de prendre les idées des autres »
« C'est vexant ça, Il n’y croit pas ! Très bien, je vais être innovante tu ne vas pas être déçu du voyage mon amour. »
« J’ai hâte de faire ce voyage alors Darling » répondit l’homme avec cynisme et un beau sourire enjoliveur.
Erin le poussa gentiment du coude avec un sourire charmant.


Alexander Hoffman



Le duo Steele/Hoffman fut devant la réunion en avance 14h25, très vite rejoint par le second duo de militaire : Frei/Caldwell. Ils étaient toujours à l’heure ou bien même en avance pour la major, des qualités fort appréciable, mais que certain ignorait, tout comme le respect. Il y avait un silence religieux les premières minutes avant que quelques échanges banneaux se fassent entre les personnes. Ils attendaient tous les 4 les membres du CIS. Les deux nouveaux responsables d’Atlantis. Une silhouette un peu frêle soutenue par un sous-officier, une jolie blonde au visage froid : Pedge Allen. La brave soldate, essayait d’aider au mieux, la démarche incertaine de l’ex-cheffe de la cité : Élisabeth Weir. La pauvre jeune femme, avait le visage creusé par la fatigue et des cernes immenses. Quand elles arrivèrent vers le petit groupe, elle fut un petit salut.

« Élisabeth, comment allez-vous ? Vous ne voulez pas plutôt rester à l’infirmerie ? » dit-il en s’approchant d’elle.
« Berckam a tellement insisté, apparemment il a trouvé qui était le responsable. Je souhaite être là, pour voir qui nous a trahis ! » elle avait une petite voix, mais ferme. L’anglais hocha la tête, ne disant rien, lui aussi avait le coupable mais bon, il fallait laisser au loup l’espoir qu’il ne se fasse pas chasser. Elle s’accrochait solidement à Pedge.



Erin Steele



Erin hocha simplement de la tête, compatissante envers Weir, l’assurant de son soutien par le regard et par un petit sourire. Les deux femmes s’étaient toujours bien entendu.
« Espérons que nous soyons vite fixés. », fit-elle pour la forme.
« Nous sommes "prêt". » Lança Caldwell.
Weir hocha la tête sans vraiment savoir de quoi parlait le commandant. Elle économisait ces forces. Alexander quant à lui hocha la tête en direction du colonel
« Bien, on vous fera signe durant la réunion »

Alexander Hoffman



Quelques échanges se firent entres les différentes personnes, qui attendaient devant la salle. Faut dire qu’il commençait à avoir du monde, entre les 5 militaires et les 3 cadres civils. Au bout d’un moment le chef de projet regarda sa montre… non mais vraiment il avait bien un truc qui l’agaçait c’est bien le retard. Il était bientôt 40, qu’au membre du CIS ne pointait son nez.
« Comme d’habitude Berckam, se fait désirer…. Je plains Woolsey qui doit fulminer en le pressant » Parla le jeune homme d’un ton calme mais ironique, typiquement anglais : le flegme.


Erin Steele



« Je suis certaine qu’il va soigner son entrée, comme d’habitude. », constata Erin avec placidité.
« Vous voulez que j’aille les chercher ? », proposa Hanz sans vraiment savoir dans quoi il voulait s’embarquer.
« Laissez tomber Hanz, vous feriez plus de mal que de bien. » Et ce n’était pas peu dire.
« Ça a dû être sympa de l’avoir à bord pendant ces quelques jours, Colonel. », dit-elle à l’adresse de l’officier.
« Mes hommes et moi avons connu pire ». Répondit simplement Caldwell.
Erin hocha simplement de la tête en guise de réponse. Que dire de plus. De toute façon, il fallait bien prendre son mal en patience, et attendre dans le silence ne la gênait pas plus que ça.


Alexander Hoffman



L’anglais suivit l’échange entre Erin et Caldwell, il tourna la tête vers sa collègue, lui lançant une petite œillade lumineuse. Faut dire, que si elle escomptait faire parler le commandant de Berckam, ou même de son super voyage avec la meilleure compagnie de la galaxie, elle pouvait toujours se brosser. Le colonel, était pro jusqu’au bout des ongles et ne dirait jamais de mal ouvertement de sa hiérarchie (d’ailleurs, il venait de servir plus ou moins la même phrase à Alexander quand il l’avait accueilli à son arrivé). Même si elle va se faire destituée à l’instant.
« Tu te fais du mal » répondit-il sur un ton neutre. Cela pouvait dire beaucoup de chose. Qu’elle se face du mal d’essayer de communiquer avec le militaire sur des éléments désagréables ou bien de poser cette question évidente et d’imaginer la pénible aventure de Steven (puisque Erin à une imagination incroyable). Dans tous les cas, Erin allait comprendre, qu’il se fiche de sa figure gentiment.




Erin Steele


L’œillade lumineuse dans l’acier des prunelles d’Alexander fit comprendre à Erin qu’il se foutait d’elle intérieurement. Et sa petite phrase, en apparence anodine, venait le souligner de façon assez subtile. Elle se tourna vers lui, en se passant la langue sur les lèvres. Il pouvait dès lors savoir qu’elle avait compris son petit manège. « Tu dis souvent que je suis maso, ça ne fait que confirmer tes hypothèses. », dit-elle l’air de rien. S’ils commençaient à se chercher… D’un côté, l’attente serait moins longue.


Steven Caldwell



Le colonel n'eût pas l'air surpris. On le vit simplement s'écarter discrètement d'un pas, préférant son environnement militaire.

Weir regarda les deux administratifs, un fin sourire sur les lèvres pouffa un peu. Elle savait que les deux allaient animer les silences, en s’envoyer cordialement bouler. Elle s’adossa au mur, proche du chef de projet, guidé par Pedge, pour écouter la suite.
« Bon au moins il y a des choses qui ne change pas » s’exprima la jeune femme.


Alexander Hoffman



Alexander, leva les yeux au ciel, il était certain qu’elle allait répondre à son tacle. Il ne laissa rien paraître sur son visage, mais cela l’amusait grandement, surtout après la phase de la cheffe de la citée. Le colonel crut bon de faire un pas en arrière, pour rester dans son monde d’innocence militaire.
« Oui, de toute façon j’ai toujours raison. » dit’il en haussa les épaules nonchalamment. « Et quand ce n’est pas le cas, c’est le colonel Caldwell » même ton.





Steven Caldwell


« Certes ! » Répondit celui-ci. « Mais je pourrais également aider notre "ami" à nous rejoindre plus vite, notamment avec la téléportation. »



Erin Steele




L’anglais regarda Erin comme pour lui dire : tu vois.
« S’il traine trop, il faudra l’aider oui »
« Vous parlez du côté présomptueux de ce cher Alexander, Élizabeth ? En effet ça ne change pas. » dit Erin amusé. Après tout il venait tout juste de se la péter.
« Oh ne m’incluez pas la dedans Erin. Sinon je vais finir par rouler bouler dans les couloirs et cela ne serait pas décent pour une dame » petite référence à un élément qu’elle avait surpris.
« Il n'apprécierait pas vraiment la plaisanterie de se faire « aider »... »
« De toute façon, qu’il apprécie ou non, il ne va pas aimer cette réunion, alors autant le mettre en condition »


Karola Frei


De son côté, Karola était silencieuse, les bras croisés, elle ne prêtait pas vraiment attention à ce qui se disait autour d'elle trop plongée dans ses pensées. Savoir que Berckam était le boss l'avait mise hors d'elle et elle essayait de se contenir. Et puis, elle trouvait la présence d'Elizabeth totalement déplacée, cette pauvre femme aurait dû rester à l'infirmerie pour se reposer. Le comptable de la CIS avait eu du culot de la convier.

Joshua Berckam



Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Il en avait mis du temps ! 30 minutes de retards « C’est bon, nous y voilà Richard, cessez donc de baragouiner dans votre barbe, c’est agaçant. », lança une voix dans le couloir, reconnaissable entre toutes. Berckam et son acolyte arrivaient tranquillement, rythme imposé par un comptable bedonnant qui s’essuyait encore la bouche. Il fit un rictus charmeur à Erin en arrivant, tandis que Richard s’excusait pour eux-deux :
« Excusez-nous pour le retard, Monsieur Berckam à la digestion délicate quand ça l’arrange », dit Richard Woosley en jetant un œil aux quatre personnes qui attendaient. L’attention de Berckam s’évapora d’Erin, laquelle se passa la main gauche dans les cheveux. Il toisa Alexander froidement :
« C’est ça, c’est ça. Hoffman, vous tombez bien, c’était vous que je voulais voir. Erin, en tant que consultante, vous pouvez rester. Docteur Weir, c'est un plaisir. Je veux que vous soyez là également. Caldwell, Frei, vous pouvez dégager le plancher, on n’a pas besoin de vous pour le moment. Je ne sais pas ce que vous faites là d’ailleurs. Vous n’avez pas des criminels à arrêter ? »


Karola Frei




Karola fut extirpée de ses pensées par la voie doucereuse de Berckam, elle n'avait jamais vu le personnage et autant dire qu'elle se serait bien passée de faire sa rencontre. Le physique même du pervers lubrique. Elle resta en retrait, n'aimant pas trop frayer avec ces gens de la CIS et elle fit bien, car lorsqu'il se permit de demander à eux autres militaires de dégager, elle aurait très bien pu lui rentrer dans le lard. Au lieu de ça, elle serra les dents et se contenta de leur lancer un signe de la tête pour les saluer.

Steven Caldwell



Le colonel Caldwell se laissa faire. Il déclara d'une voix parfaitement aimable :
« Oui, bien sûr. Nous nous y mettons sur le champ. »
Son regard passa ensuite vers le reste du groupe qu'il salua puis, très discrètement, posa sa main sur sa radio en lançant un regard entendu à Hoffman. Mais il ne fit aucun appel.
« Avec moi, Major. Nous "avons un criminel" à attraper. »

Joshua Berckam



Berckam n'écoutait même plus. Il fit un petit geste de la main pour leur signifier de partir et se tourna vers Hirsh, Harding, et Allen. « Les toutous, dégagez comme vos maîtres. Ça ne vous regarde pas non plus. Richard fera la béquille pour le docteur Weir. »


Karola Frei



Karola regarda successivement Berckam puis son supérieur et hocha la tête.
« À vos ordres, Colonel. »
La jeune femme quitta son immobilisme et suivit Caldwell en prenant soin de planter un regard bien insistant et méprisant dans celui de Joshua. Il lui fallut faire un effort supplémentaire et serrer les poings pour ne pas lui en coller une lorsqu'il s'adressa aux trois autres soldats en les appelant toutous.



Steven Caldwell


« Votre sang-froid Major ». Souffla Caldwell en l'invitant à passer devant lui. « Je vous laisserai l'honneur de lui passer les menottes ».


Karola Frei



Karola passa devant le colonel, fulminante, laissant derrière elle un courant d'air glacial témoignant de son état. Elle ne répondit pas aux paroles de Steven, préférant rester muette, le temps de redescendre. Elle avait hâte que l'arrestation ait lieu rien que pour voir la tête que tirerait ce porc.


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Part 2 en cours fun


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Invité
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Dim 26 Fév - 18:23

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Point de vue : Neutre
Personnes impliquése : Erin Steele - Karola Frei - Joshua Berckam-Richard Woolsey-Steven Caldwell-Alexander Hoffman-Elisabeth Weir
Intervention autre ? : Hanz Hirch // Stephen Harding // Sergent Lawson
Chronologie : 6eme jour : 14h30


Part 2 : Un Show doré



Alexander Hoffman


Sa majesté Berckam 1er du nom, fit donc son entrée fracassant, sans surprise. Pauvre Richard, qui était complètement abasourdit par la dernière déclaration de son collègue, qui venait renvoyer les deux responsables militaires d’une manière très propre ainsi que les garde du corps. Weir, fronça des sourcils, mais ne répondit rien, elle n’était pas en capacité et comme le colonel avait accepté…
Heureusement, le colonel resta calme et décida de partir avec une petite phrase qui fit sourire l’anglais. Rictus qui servit aussi de confirmation à l’échange silencieux du militaire. Le major, resta du même acabit, même si ces micro expressions, traduisait d’une forme d’agacement que l’anglais partageait. Berckam est odieux et méprisant avec tout le monde et plus particulièrement avec les femmes et les militaires. Les deux militaires partirent suivis des subordonnées. Ce ne fut pas Richard qui prit le rôle de béquille, mais Alexander qui était juste à côté. La cheffe de de projet s’agrippa aux épaules de l’homme, quand Pedge due laisser à contre cœur la leader d’Atlantis.
Alexander tourna la tête vers Berckam d’un air charmant.
« Moi aussi, vous m’avez manqué, ainsi que vos manières si charmantes pour renvoyé autrui » ironie pure et dure, alors qu’ils pénétraient dans la salle. Cela l’ennuyait fortement que la major et le colonel ne soit pas là, et surtout d’avoir été renvoyé de cette façon. Mais bon, l’arrestation en sera que plus jouissif pour le corps militaire.

Joshua Berckam


Berckam semblait satisfait de son petit discours et du renvoie des militaires. Heureusement, ou malheureusement, Frei n'avait pas pété un câble. Ça lui aurait fait un moyen de pression sur Steele. Bref. Il était temps de s’occuper de Hoffman.
« Vous allez apprécier mes manières Hoffman, comme toujours. Installez-vous confortablement, ça sera la dernière fois. Je sais tout sur vous monsieur le beau parleur. » Il pénétra dans la salle de réunion et alla s'installer, sa suite.


Alexander Hoffman


Alexander installa Weir avec douceur sur une chaise non loin de lui. C’est limite s’il n’avait pas dû la porter, pour qu’elle tienne debout. La pauvre, s’accrochait tellement, qu’elle froissait le costard bleu marine de l’homme mais cela n’avait aucune importance. Il l’avait soulevé, avec son bras qui ne la soutenait pas les hanches, pour faire style qu’elle savait marchée seule sans avoir à faire trop d’effort. Juste faire semblant de mettre un pied devant l’autre. C’est quand même un scandale que l’autre porc l’ait obligé à venir.

« Merci Alexander » souffla doucement Weir, une fois installée, elle avait l’impression d’être âgée et inapte.

Il hocha la tête respectueusement, avant de tourner la tête vers Berckam qui annonçait la couleur. L’anglais eut un sourire charmant, en prenant place sur une chaise à son tour.
« Je les apprécies toujours à leurs justes valeurs. » Weir, regarda l’anglais et lui fis les gros yeux, lui tapotant sur la cuisse, pour lui dire de ne pas répondre mais il en avait cure. Berckam, voulait du show ? Alors autant lui en donner
« Vraiment ? Même le fait que j’ai mangé vos donuts ? » Weir frappa un peu plus fort sur la cuisse de l’anglais qui resta impassible.
« Faite donc votre Show, ça sera aussi votre dernier » il mit ses mains en avant sur la table.

Erin Steele

Erin prit bien soin de ne pas s’installer à côté de Berckam. Heureusement, la table était ronde, et quand l’anglais positionna Weir non loin de lui, Erin se positionna à la gauche de son compagnon. Il était donc entouré des deux rouges féminines, tandis qu’en face, Berckam et Richard s’installaient côte à côte. Le comptable fit les gros yeux à Erin, qui ne le calcula même pas, du moins, en apparence. Au lieu de ça, elle s’amusa à jouer avec sa bague située sur son annulaire gauche, distraitement, en la faisant rouler avec son index et son pouce de la main droite. L’homme fronça les sourcils, mais son attention fut rattrapée par Alexander qui répondait à ses amabilités. Cela s’annonçait tendu.
« En parlant de donut… », lança Erin en s’avançant un peu dans sa chaise tout en tournant son regard vers Alexander, « Tu sais que j’aime ça et tu ne m’en as pas proposé ? », dit-elle en fronçant les sourcils.

Si les yeux de Weir avaient pu sortir de leur orbite, ils l’auraient fait quand ils se braquèrent sur la consultante. Certainement, la main de cette dernière avait dû se serrer assez fermement sur la cuisse d’Alexander.
« Erin ? », dit-elle faiblement, voyant très bien qu’elle n’avait dit ça que par provocation. Berckam ne laissa pas le temps à quiconque d’enchérir :
« Non mais Erin, à quoi vous jouez là ? Vous rentrez dans son jeu à nos dépends ? Si vous voulez des donuts, je vais vous en donner tout un tas ! »
Il s’énervait, mais elle l’avait tellement surpris qu’il ne sût pas par quelle insulte ou quelle calomnie commencer pour l’attaquer, et elle en profita, en le toisant à nouveau :
« Non merci, je suis diabétique, mais vous devez déjà le savoir. Puis je préfère quand c’est Alexander qui me les donne directement à la becquée. Du coup il contrôle que je n’en mange pas trop. Pour ma santé vous voyez. »



Alexander Hoffman

Cette discussion était ubuesque. Totalement déconnectée de la réalité. Berckam commençait à souffler comme un bœuf. Il allait répliquer, c’était certain. Weir se dandinait sur sa chaise, et Richard était tout aussi mal à l’aise qu’elle.

Erin s’installa à côté de lui. Il s’en doutait qu’elle choisisse cette position au lieu de prendre place auprès du CIS. Dans un sens, qui avait envie de se mettre aux côtés de l’ignoble porc ? Le pauvre Richard, prit place à côté de celui-ci par habitude. Berckam, lançait des œillades noires à Erin, lui reprochant simplement sa position autour de la table. Mais cela, la consultante en avait strictement rien à faire. Les réponses de l’anglais déplurent à Berckam, dans un sens, ce genre de paroles n’étaient pas là pour lui faire plaisir. Et puis bon, cela devenait une habitude entres les deux hommes de se tacler. Par contre, qu’Erin rentre dans la danse, cela était la première fois. Et ce nouvel élément perturba Berckam qui rougissait de colère.

La main de Weir, qui était sur la cuisse de l’anglais et qui ne l’avait pas quittée, à croire qu’elle devait trouver la position agréable. Il ne disait rien à ce fait, malgré que l’anglais ne soit pas un grand tactile, il supportait le contact de sa supérieure. Sachant, très bien, qu’elle y trouva une forme de « réconfort » et de pilier stable. En tout cas, la main de Weir, se crispa fortement sur la cuisse de l’anglais, qui tourna la tête vers elle. Son regard acier était apaisant, lui signifiant de ne pas s’inquiéter. Elle lui avait toujours fait confiance, sans le regretter alors, elle hocha la tête, se demandant bien s’il n’avait pas accepté de déclencher la troisième guerre mondiale. Sa main, se détendit un peu, soulageant l’homme de la petite douleur qu’elle avait exercé par inadvertance.

En tout cas, Berckam, ne laissa personne répondre aux exclamations de sa subordonnée. Celle-ci renchérit encore plus dans la provocation. L’anglais, se retenait de rire, en se mordant l’intérieur de la joue. Il toisa quelques secondes Erin d’un œil malicieux, elle était folle et c’est pour ça qu’il l’aime, pour sa capacité à être aussi barge que lui. Tout le monde était mal à l’aise (sauf les deux « époux »). Alexander leva les yeux vers Berckam qui était en train de boire un peu d’eau, sûrement pour calmer son amertume. Avant de reporter son regard sur Erin.
« Oui, surtout pour le bébé » répondit nonchalamment l’anglais, qui se marrait intérieurement. Bon, ils voulaient déstabiliser le porc, cela était fait.

Joshua Berckam

Berckam recracha l’eau en toussant. Richard, regarda Erin d’un air surpris mais d’une manière positive, comme content pour la jeune femme. Après tout c’est un heureux événement. Quand à Weir, elle fit de même. Mais Berckam, quant à lui, il devenu rouge de colère.
« Pardon ?!!! Depuis quand ? »
« 4 mois, c’est une petite fille même »
« Mais … nous n’étions pas au courant… 4 mois vous ne pouvez même pas avorter ! » Il toisa la main gauche d’Erin, elle jouait avec depuis tout à l’heure…bien sûre qu’il avait remarqué et il se demandait qui était le connard qui avait osé lui prendre sa ERIN. En tout cas, il allait le payer et il allait lui faire bouffer le fœtus.
« Depuis quand vous êtes mariée Erin ? » crachat-il entre ses dents.

Weir, se rapprocha de l’anglais, voyant elle aussi la bague qu’il portait, relevant les yeux vers le visage impassible de l’anglais, avant de mirer les mains d’Erin. Elle ne sut quoi en penser, mais en tout cas, elle avait compris, que les deux administratifs avaient en stratégie de mettre hors de lui Berckam et cela marchait que trop bien. Voir trop.


Erin Steele

Erin le savait, c’était plus fort qu’eux. Une fois qu’un des deux enclenchait la première, l’autre suivait sans même se poser de question. Voir Berckam se décomposer, avant de fulminer, valait vraiment tout l’or du monde. Maintenant que la jeune femme savait que c’était un porc, elle n’avait aucun scrupule à jouer avec lui. Aucun. Alexander était amusé, même si cela ne se voyait pas de prime abord. Mais elle le pratiquait depuis un moment maintenant pour en être certaine. Cela ne manqua pas quand il tomba dans la surenchère, annonçant qu’elle était enceinte. Décidément, il faisait une fixette sur la petite Elise, tout en conservant sa blague fétiche, qu’ils avaient faite à Marc Herra et Perrine Carier lors de leur visite du site Alpha.

Bien entendu, la nouvelle tomba entre la poire et le fromage, et si les regards de Weir et Woosley se braquèrent sur elle une nouvelle fois, celui de Berckam était exorbité de colère. Il tentait manifestement de se contenir mais tout dans sa gestuelle transpirait la colère la plus total… Et quand il avise pour de bon la bague, il ne put s’empêcher de cracher son venin sous la forme d’une question en apparence anodine, mais qui lui en coûtait beaucoup, Erin le savait. Elle adopta un ton dégagé alors :
« C’est récent, nous avons un peu précipité les choses à cause de la petite Elise qui arrive. », fit-elle avec un grand sourire pour le comptable. Elle aurait aimé avoir un appareil photo. Weir écarta les bras, signe qu’elle voulait une accolade amicale avec la consultante.
« Oh Erin, c’est fantastique ! » Pour le coup, Erin avait besoin de rire tellement c’était énorme, et elle ria de bon cœur, en prenant comme prétexte Weir. Elle se leva de sa chaise et alla lui faire la bise, tandis que Richard s’était lui aussi levé et qu’il venait vers elle. Elle lui fit la bise aussi.

« Félicitations Erin, je me permets de vous appeler par votre prénom, mais vu le contexte. Oh, c’est la première grossesse terrienne de la galaxie de Pégase, c’est formidable ! »
Il était content comme tout. Une seule personne était restée sur sa chaise, le cul bien vissé dessus : Berckam. Et il n’était pas content.
« Mais bordel ! On est là pour parler bambin et couche culotte ou on avance dans cette enquête ?! Vous allez regretter de vous être faite engrosser Steele, vous verrez ! Je ne le reconnaîtrai pas cet enfant ! »
Richard et Weir en furent interloqués. Le masque de Berckam était en train de tomber et il ne se maîtrisait pas bien.

« Parce que vous croyez que je vais partager cet enfant avec vous ? Peut-être qu’ils vendent un module « grossesse » pour poupée robotisée, au Japon, Monsieur Berckam. », lâcha Erin en le toisant directement.
« Je ne vous laisserai pas m’insulter ! Je peux vous virer ! », dit-il en se levant de son siège et en agitant un doigt menaçant sur elle.

« Ok, ok », dit-elle en se rasseyant et en écartant les mains, en signe de reddition. Elle conservait un visage amène. Elle se repliait uniquement pour laisser tout le loisir à Alexander de le descendre plus bas que terre et le traîner dans la boue la gueule ouverte. Elle n’allait pas faire capoter son show. Mais elle devait reconnaître qu’elle commençait à comprendre le plaisir qu’il en retirait. C’était assez jouissif de provoquer la bête dans sa cage en ayant des cartes en main qu’elle pense être secrète.

Joshua Berckam

« Je préfère ça ! Tiens ta place ! », cracha à nouveau Berckam, rouge pivoine.
« Qu’est-ce qu’il y a vous autres, vous avez vu comment elle me parle ? », dit-il à l’adresse de Weir et de Woosley (les deux W), qui le regardaient avec des yeux en forme de bille.
« Maintenant, je suis là pour démettre Hoffman de ses fonctions. Cet homme détourne l’argent de la commission à des fins personnelles ! Je suis certain qui plus est qu’il est à l’origine de toute cette machination ! J’ai ici des preuves révoltantes accusant cet homme des pires crimes qu’on puisse commettre ! Dites-moi Erin, vous en pensez quoi de partager votre grossesse avec une petite vietnamienne de 12 ans ? Une des petites vietnamiennes que ce cher chef de projet se farci en vacances ? » Il balança des dossiers à tous les intervenants, même à Alexander, à qui il ajouta : « Alors, pourriture d’anglais ? »

Richard restait interdit face à tant de haine, mais c’étaient surtout les accusations de Berckam contre Alexander qui semblait le remuer. Il prit le dossier dans les mains, sans l’ouvrir pour le moment. Erin quant à elle, ne pipait mot, restant complètement neutre et fermée. Pour le plaisir, elle se saisit quand même du dossier, qu’elle ouvrit devant elle.


Alexander Hoffman


Erin allait finir par croire qu’il avait un sérieux problème avec ses envies d’enfant (surtout en remettant sur le devant de la scène le prénom d’Élise), car il remettait ça régulièrement sur le tapis. Faut dire, que ce fut une petite blague entre eux et qui marchait bien. Alors autant utiliser toutes les cartes en mains, pour déstabiliser Berckam et le mener à sa propre perte. Il irait de lui-même de toute façon.

La nouvelle, enchanta un peu trop Weir et Richard qui allaient être déçus quand ils seront la vérité. Sauf si Erin, tombe véritablement enceinte dans les jours à venir. Enfin bon, peut-être qu’un jour cela arrivera mais cette possibilité n’était pas encore sur le tapis.

Alors, que Weir allait poser la question fatidique : qui était l’heureux papa, Berckam fulmina et haussa d’un ton, empêchant quiconque de répondre. Laissant sous-entendre qu’il ne reconnaîtra pas l’enfant. Genre, comme s’il pouvait être le père ! Il était infoutu de savoir où était sa petite virilité avec son gros ventre, alors faire un enfant ! Alalala, cet homme était riche en sentiment pathétique. L’anglais, prit la même mine interloquée que ses interlocuteurs du clan des « W » et allait répondre à cet odieux personnage, quand ce fut Erin qui balança le coup de la poupée. Berckam s'enflamme de plus belle, la menaçant de la virer. Oh, elle aurait pu continuer, il n’aurait plus le privilège de virer qui que ce soit. Et pour cela, il faut avoir de véritable raison et dire à son chef qu’il aime jouer à la poupée, n’est pas une faute grave. Juste une faute de respect. Alala Berckam, avait encore des progrès à faire niveau lois, hors vu son dossier les lois il s’en tamponnai le coquillard.

En tout cas, il était à point et Alexander, ne cacha nullement un fin rictus mauvais sur son visage. Et Berckam, continua dans sa colère vomissant ses mots, oubliant toute stratégie ou bien respect. Accusant l’anglais, de détourner des fonds, d’être le responsable de ce complot et par-dessus le marché d’aimer les jeunes filles en âge de jouer aux poupées ! En sommes, il lui reprochait ses propres faits. Il en avait du culot mine de rien. Alexander s’adossa au dossier de sa chaise avec une grande nonchalance, comme si ce genre déclaration il s’en fichait comme de l’eau quarante. Laissant Berckam, balancer ses dossiers aux autres. Le regard acier, fixait juste les prunelles noires du texan, qui avait par moment du mal à soutenir aussi farouchement son regard. Il faisait exprès, pour l’agacer et le pousser à vociférer une nouvelle fois.

Weir, prit l’un des dossiers avec ses deux, mains, mais ne l’ouvrit pas. Elle toisa Alexander, qui avait un air calme. Bien trop calme face à ce genre d’accusation, comme il attendait la suite. Elle ne voulait pas croire ce genre d’information. Pas sans véritable preuve. Il eut un silence gênant. Richard, regarda l’anglais attendant une réplique mais rien ne venu.


Joshua Berckam

« Eh bien vous avez donné votre langue au chat Monsieur je me tape des gamines pendant le Tea Time ? »

Alexander Hoffman

L’anglais ne dit rien une nouvelle fois. Il toisa Erin quelques instants, pour quitter le regard du proc, et faire comme s’il s’en fichait.
« Darling il est quelle heure s’il te plaît ? »
Oui, de la provocation, en disant clairement et ouvertement qu’il était l’époux et le père que portait Erin. Il joue à son tour avec l’anneau qu’il fit rouler entre ses doigts. Mais nous étions dans de la stratégie, le but étant simplement de démontrer que cet homme était complètement stupide et qu’il était à l’origine de cette mascarade. Et aussi de frustrer Berckam, en ne lui offrant pas le privilège de faire un échange de d’accusation/justification.
« 15h02 mon amour. », dit Erin en toisant Berckam. Ce dernier termina sa lente descente aux enfers.


Joshua Berckam

« Espèce de petit enfoiré. C'est toi qui l’a engrossé ? Qui lui a mis la bague au doigt ? Mais elle sait que tu es un monstre ? Un pédophile ? Un putain de violeur d’enfants ?!! »
« Joshua, s'il vous plaît, discutons-en calmement. Gardons notre sang froid. Vos accusations sont graves ! », tenta de calmer Woosley, d'un ton calme.
« Vous garderiez votre sang froid vous en présence d’un monstre pareil ? Il traficote même avec des mafieux, c'est un criminel ! Et en plus il se tape Erin ! »


Alexander Hoffman

Cela était tout bonnement ridicule et risible au plus haut point. Berckam, fulminait et avait du mal à digérer que son pire ennemi avait son fantasme. Cela avait un côté jubilant de le voir s’agiter, brasser de l’air fulminant de colère. L’anglais, l’observa encore quelques instants, laissant le silence s’installer de nouveau. Weir, tourna la tête vers l’anglais.
« Vous comptez vous défendre Alexander ? »
« Oui, mais j’attends que « les » accusateurs aient fini d’exposer leur faits » le mot « les » étaient parfaitement bien employés et devrait faire son petit effet. D’ailleurs, la cheffe de la cité, fut surprise et regarda d’un air étrange Berckam.

Joshua Berckam

Ce dernier fulminait tellement qu'il était difficile de déchiffrer vraiment ses émotions.
« Tout est dans le dossier. Les preuves, tout. Y a aussi cette histoire d'entreprise à cannabis en Hollande, idéal pour blanchir du fric dans un pays considéré comme une plaque tournante de la drogue en Europe. Vous n’avez donc aucuns scrupules ! Et qui ne dit mot consent. », dit-il en repassant au vouvoiement.

Richard ouvrit enfin le dossier. Il y avait pas mal d'information et notamment des rapports d'enquête accablant. Il leva les yeux vers Alexander.

« Alors Richard ? », fit Berckam. « Erin vous devriez le lire. Je sais que ce ne sera pas facile à accepter mais je vous aiderai. »
« C'est vraiment trop aimable à vous. Mais je vais m’en tenir aux débats oraux pour le moment. », dit-elle, affable.
Le comptable tira un peu sur le nœud de sa cravate, manifestement à l'étroit.


Alexander Hoffman


L’anglais laissa chacun lire ou feuilleter les dossiers, Weir se tenait la tête.
« C’est n’importe quoi… » Elle releva la tête vers Berckam furibonde lançant le dossier comme si ce fut une peau de banane moisie.
« Je ne veux pas croire que l’un de mes hauts cadres soit aussi capable de faire ce genre de chose ! » Elle se tourna vers Alexander, lui donnant un tacle sur l’épaule pour qu’il agisse. « Bougez-vous un peu, je n’aime pas quand vous êtes silencieux ! Montre à cet odieux personnage qu’il a tort »

Alexander tourna la tête vers sa supérieur « Il a raison »… petit moment de latence, où tout le monde ouvrit de grand yeux stupéfait, même Berckam, eut un sourire triomphant. Mais l’anglais ne lui laissa pas le temps de répondre.
« Puisque c’est moi, qui lui ait fournis ce dossier, pour qu’il essaie de vous convaincre d’actes odieux et obscènes. » Il tourna la tête vers Berckam.
« Et il est décevant que même en réalisant l’un de vos Fantasmes Berckam, que vous soyez qu’un piètre orateur ». Weir, eue un large sourire, comprenant, que la joute verbale allait être enfin autrement que par des insultes. Alors, elle donna le change.
« Ah ? Développez »
L’anglais sortie son gros dossier. « Mr Berckam a fait appel il y a 3 mois à la compagnie d’enquête « Worlsecret » compagnie qui a pour plus gros client la Falcon. Et qui a reçu la commandant il y a 4 mois d’une demande d’enquête complète sur Joshua Berckam »
« Sous votre demande ? »
« Bien entendu » Il fit un petit rictus « Ils m’ont informé pour l’enquête et nous en avons profiter pour faire ce faux dossier, afin de faire plaisir à cet homme » oui de l’ironie. « Concernant le détective privé, étant médiocre et sans valeur, celui-ci n’a rien trouver, mise à part ce qu’on a bien voulu lui donner »

Il se redressa sur sa chaise avec élégance pour poser ses mains sur la table, regardant Berckam. Il lui laissa le loisir de parler, histoire qu’il s’enfonce. Mais il devait sentir qu’il allait déchanter dans quelques minutes. Mais ce fut Richard le curieux
« Si je comprends vos allusions vous êtes en train de nous dire, que vous avez laissé volontairement Joshua Bercka, monté un dossier sur vous en l’alimentant de fausses informations ? »
« Exactement, le reste fut de l’imagination de cet cher Berckam, qui à puiser ça dans son propre historique »
« Donc tout cela est faux ? »
« Non, tout cela est vrais, mais ce n’est pas moi qui suis incriminée Madame »
Weir soupira, avant de poser sa main sur le bras de l’anglais. Elle était bien tactile depuis qu’elle avait été droguée…Tous les regards se figèrent sur Joshua. Alexander, tapota de ses doigts l’épais dossier.


Joshua Berckam

« Et donc, si je suis votre raisonnement de tordu, vous auriez sciemment truqué ce que j’ai trouvé dans le but de me nuire ? Je ne suis pas né de la dernière pluie, Hoffman, si vous avez truqué votre dossier, vous avez certainement pensé à truquer le mien, puisque tout cela semblait prévu. »
Berckam se pencha et extirpa un dossier de son attaché case. Il l’agita devant le nez de tout le monde, tous ces gens qui lui faisaient déjà un procès. Pourtant, il avait des preuves ! Pourquoi ne le croyaient-ils pas ?
« Voici mon dossier, établi par le SGC, il n’y a rien de vos horribles accusations là-dedans. Votre stratégie est pitoyable. Falsifier des documents dans le but de nuire à un membre de la commission est inacceptable ! »
Il se pencha vers Alexander.
« Par conséquent, je vous vire illico presto, et je vais demander à ce que vous soyez arrêtés. »

Richard restait mutique, parcourant le dossier d’Alexander, le visage grave. Ce qu’il y voyait ne lui plaisir pas du tout, mais alors pas du tout. Si tout cela était vrai, alors Julia était en prison à cause de l’anglais, ou à cause de Berckam.
« Mais enfin, tout cela est ridicule », dit-il faiblement. Il ne savait pas quoi penser.
« Je ne comprends pas vos motivations, à l’un ou à l’autre. »


Alexander Hoffman

L’anglais ne répondit pas à Joshua mais à Richard. De toute manière niveau stratégie, il fallait l’agacer, pour que son petit copain, sorte et se montre au grand jour. Il n’avait pas à se justifier de ses accusations, hors il le fallait puisqu’on lui demandait. Et puis bon, en développant un long monologue implacable cela allait mettre Berckam tellement en colère que si son petit copain, ne sort pas, c’est que l’anglais ne le pas assez acculé au mur. Il fallait à tout prix qu’il sorte, pour que la menace soit visible et non dissimulée. Histoire que les militaires prennent la mesure adéquate en circonstance. De plus, en le poussant, l’anglais pouvait valider sa thèse ou non. Après tout ce n’est qu’une supposition, Berckam, pouvait être simplement schizophrène. Pour cela que les deux administratifs, n’avait pas évoqué cette hypothèse, fallait la confirmer, car cela paraissait tellement saugrenue. Même si Julia avait signé le papier, faut dire qu’elle aurait pu avoir la même conclusion, sans pour autant avoir juste. Et puis, vu comment cela s’était passé, avec les dossiers, Alexander avait glissé une note sur la conversation, avec son hypothèse pour que le colonel et le major prennent des mesures en conséquence.

« Mes motivations ? Oh elles sont simples, j’ai ouvert une enquête sur Mr Berckam, pour deux raisons : son comportement était simplement douteux en réunion envers les femmes qui y participaient et au moment où j’ai reçu l’alarme de piratage de l’un de mes comptes en banque, contenant le CA d’une de mes entreprises, piratage commandité par Berckam »
« Comment vous avez su pour Berckam ?»
« C’est dit dans le dossier, nous avons en commun un hackeur. Le problème de Mr Berckam étant qu’il est tellement apprécié par ses collaborateurs qu’ils préfèrent tous voir ailleurs »
« En sommes Mr Berckam n’a pas le bras suffisamment long …. »
L’anglais hocha la tête « Cela se voit aisément » Avant de toiser Berckam, il avait voulu jouer aux échecs avec un adversaire un peu trop gros pour lui.
« Je vais quand même vous répondre. Je vous ai laissé faire votre petite affaire, pour faciliter le travail des enquêteurs. Si vous vous sentiez traqué vous aurez trouvé une pirouette et cela aurait pris encore plus de temps, surtout au vu du contenu. Et je n’ai aucun problème à démonter pièce par pièce chaque élément de votre dossier, je ne me mets pas en danger sans avoir la solution. » Il fit une pause, il était d’un calme olympien au contraire de Berckam
« Quant à l’enquête du SGC, je n’ai aucun contact avec les enquêteurs de celle-ci… seulement vous. Et étant donné que vous avez déjà falsifié les dossiers de la confrérie de militaires de ce complot, le vôtre fut facile. Et vous avez un véritable don pour faire cela. Étant donné que vous avez fait faire des faux passeports pour le Vietnam à mon nom et celui du major Frei, pour y emmener Julia et Harris, comme le montre les photos qui vous ont servi à les faire chanter » Cela commençait à devenir tendu, Berckam s’agitait en fulminant. L’anglais leva la main pour le faire taire. Un magnifique « ta gueule » de la main, qui frustra le comptable.

« Pour l’entreprise oui, elle commercialise du cannabis sous différentes formes dérivées, comme bonbon, boissons, … dans un pays qui la légalisée. Cela se nomme fond d’investissement, via le rachat de petite PME pour les pousser à leur potentiel maximum et de les revendre pour se faire une plus-value. Chacun gère son argent comme il l’entend. Vous devez le savoir en tant que comptable, je ne vais pas vous apprendre la finance ». Il n’avait pas à se justifier pour son entreprise, il faisait bien ce qu’il voulait de son argent, tant que cela est légal. Mais bon, comme l’autre idiot du jour, allait utiliser ça contre lui et l’utilise déjà autant lui couper toute retraite. De plus, c’est l’un des « hobbies » professionnel du chef de projet de faire ce genre de stratégie. Il n’a d’intérêt pour les petites sociétés que de leur faire évoluer à leur âge d’or. Une fois, atteint il n’y a plus de challenge, alors il revend.
« Mais bon, cela ne concerne pas Atlantis. La fin du dossier parle des preuves de l’implication de Mr Berckam dans cette manigance. Outre le fait que les accusations de pédopornographie, pédophilie, viol, harcèlement sexuel, détournement et j’en passe, sont des actions qui appartiennent à ce cher Berckam et son ami intime »


Joshua Berckam

La seule réponse que connaissait Berckam dans ce genre de situation était la colère. Et pour le coup, il était tellement en rogne que cela s'apparentait à un monologue de fureur. Le fait de ne pas avoir pu en placer une et de se faire trainer dans la boue comme ça le mettait hors de lui.
« Tout cela est ridicule Hoffman. Vous n’avez rien pour étayer vos propos, RIEN ! », hurla-t-il comme un goret qu'on égorge.
« Joshua, calmez-vous. Tout comme pour Monsieur Hoffman nous allons discuter de tout ça… » même si l’anglais était calme impérial, l’homme voulait donner part égale pour éviter que Joshua s’emporte une nouvelle fois en proclamant qu’il était une victime.
« Oh ferme là toi le crâne chauve. Tu ne seras à rien… »

«Pas plus que toi, misérable vermine. », se répondit Berckam à lui-même d’une voix plus grave. « Tu es inutilement inutile. »
« Nous y voilà », lâcha Erin en se redressant dans sa chaise. C'était con mais d'expérimenter ce genre de chose en vraie était assez flippant.
« Mais qu'est-ce que c'est que ce foutoir », dit Woosley les yeux écarquillés.
« Fermez-la-vous deux. Si cet abruti avait fait ce que je lui avais demandé, Hoffman n'aurait pas été un problème.», lâcha Berckam qui n'était pas Berckam. Curieusement, dans ce corps bedonnant, cette phrase n’avait pas tout à fait le même poids.

Weir ouvrit de grand yeux, commençant à comprendre la terrible vérité, machinalement, elle recula sa chaise. Woosley toisa Berckam avec un air stupéfait.
« Qu’on quoi ? Mais reprenez-vous voyons ! C’est vous qui êtes coupable de toute ces horreurs ! ! » Il avait compris mais ne voulait pas entrer dans le jeu de la créature, se disant que Joshua était quand même plus appréciable que « ça ».
« Ne commencez pas à être insultant. »

Alexander Hoffman

L’anglais se demandait bien, pourquoi c’est à ce moment précis qu’ « il » avait choisi de se montré avec ses belles prunelles dorées. Enfin bon, il resta calme, se leva de sa chaise.
« Bon, il est quand même décevant qu’une créature divine ait pu mettre au point un plan si médiocre pour éliminer les têtes pensantes » il regarda Erin pour qu’elle lance l’arrestation.

« Il est quand même décevant d’avoir trouvé un hôte aussi limité ! »
Il aurait presque de l’humour… bon au moins, ils étaient sur d’une chose, les dossiers falsifiés était bien de Berckam, mais la stratégie qui aurait pu aboutir était bien du « serpent ». Cela allait être difficile, comme interrogatoire. Maintenant qu’il était sorti, il n’allait plus laisser Joshua faire de boulette. Enfin bon, l’anglais se tenait debout, ne voulant pas répondre à la créature, mais ce n’est pas l’envie qui lui manquait. Cependant, il aurait se plaisir de débattre avec plus tard. En parlant de
« créature » celle-ci haussa les épaules, s’attendant à jouer un peu. Mais comme elle venait de perdre, bêtement le round avec son hôte un peu trop colérique, elle avait prévu une parade plus agressive : il sortit un zat. Qu’il pointa sur Hoffman.

« On va remédier ensemble à ce problème d’hôte. Approchez donc mon petit ».
Une nouvelle fois, tout le monde ouvrit de grands yeux de stupeur…comprenant l’exigence de
« Berckam yeux d’or ». Richard, se leva et recula pour aller vers Erin. L’anglais se décala pour que le zat, suive son mouvement et s’approcher doucement. Il préféra s’exposer, pour que les autres, aient le temps de bouger et de se planquer sous la table… mais personne ne réagit suffisamment vite. Il ne laissait rien paraître mais allait tenter de le maîtriser si les gris n’arrivaient pas à temps.
« Le temps que vous changiez d’hôte, vous seriez tué par les militaires » gagner du temps…. Il fallait gagner du temps, pour qu’Erin envoie son appel radio.
« Oh j’en ai des frissons… tatata stop, trop près ! Ne bougez plus »
« Trop loin, pour le changement » il se décala une nouvelle fois sur le côté
« Trop agressif, pour que vous vous laissiez faire. Alors ça va être simple. Vous venez docilement vers moi. Sinon je … » il tourna son zat et tira en direction de Weir, qui s’écroula assommée. Richard et Erin poussèrent un hurlement et le zat alla sur Richard, qui était venu se mettre devant Erin pour la protéger sous la table. Même si bon, ce fut bel et bien Richard qui était visé et non la jolie brune.

Berckam, était debout lui aussi, et marcha d’un pas rapide, pour choper par les cheveux Erin, qui venait de finir son appel radio. Il projeta avec force, la jeune femme, l’écrasant son dos avec son pied sur sa colonne vertébrale.
« Bon… comme la vie des autres protagonistes à toujours moins de valeur que celui d’une reine enceinte. On va dire que si vous ne venez pas, je tire deux fois sur votre reine. Tuant au choix, l’enfant ou la femelle ! Ce qui serait dommage, elle me plaisait bien pour la mienne » sachant la vérité, cela allait tout simplement tuer Erin… puisqu’elle n’était pas du tout enceinte et encore moins mariée. Alexander, serra les dents, l’envie de se faire « posséder » ne lui convenait pas du tout, surtout que la parole de la créature ne valait strictement rien. Mais, perdre Erin, alors qu’il pouvait la sauver était impardonnable.

Erin Steele


Erin profita du capharnaüm pour passer son appel radio. Ce qu’elle entendit lui fit froid dans le dos. La salle bestiole voulait d’Alexander comme hôte… Elle s’était planquée sous la table quand Berckam avait extirpé un Zat. Enfin, la créature qui contrôlait désormais Berckam.
Weir s’écroula sur le côté, victime du tir incapacitant. Le second serait mortel, mais pour le moment, elle n’était plus en danger, ne constituant plus une menace (ne l’avait-elle jamais été ?) pour la créature. C’était juste un coup dans le « vide » pour faire comprendre qu’il ne plaisantait pas. Comme toujours avec ces putains de serpents.

// Colonel ici Steele, il est temps de faire intervenir la cavalerie et RAPIDEMENT !! //

Le fait qu’Alexander s’exposa ne plaisait pas du tout à la jeune femme. L’avantage était qu’il voulait de lui vivant, et conscient, puisqu’il voulait l’investir. Elle se redressa, constatant que Richard faisait rempart avec son corps devant elle. C’était héroïque de sa part. Tout alla ensuite très vite.

Moins d’une seconde après qu’elle eut terminé son appel radio, le comptable se déplaça soudainement assez rapidement vers elle et Richard. Ce dernier tenta bien de s’interposer mais il dégagea le chemin quand Berckam l’envoya bouler. La créature devait stimuler le corps bedonnant pour le rendre plus dextre et plus véloce. Erin tenta bien de prendre le large mais sa chevelure fut sa faiblesse. Il l’attrapa par les cheveux et la tira, la faisant choir en arrière. Sa force cumulée à sa tentative de fuite la firent rouler sur le sol tandis qu’elle voyait quelques étoiles. Une pression assez importante si fit au niveau de sa colonne vertébrale et sa poitrine fut comprimée sur le sol dur de la pièce. Légèrement dans les vapes, la jeune femme tenta bien de ramper pour se soustraire à son pied, mais c’était peine perdue, et elle dépensait des forces qui pourraient peut-être lui servir après. En plus, en la sentant gigoter, il augmenta la pression pour la clouer au sol.

« Ne… ne… touche… pas… à ma… Erin ! »
« Ferme-là Joshua, c’est moi qui contrôle maintenant. Ferme-là ! »

Erin profita de la confusion du comptable, et de la tentative de récupération de son corps par Berckam, sans doute stimulé par le fait que le parasite en lui malmenait la femme de sa vie, de ses rêves, de ses fantasmes les plus inavouables.
« Alex, sauve-toi, de toute façon, il sera contraint de te courir après s’il te… » L’autre lui écrasa le dos, et sur le coup, elle craignit bêtement qu’il ne lui casse la colonne vertébrale. N’empêche qu’il ne lui permît pas de finir sa phrase qui se termina en un gémissement de douleur. Elle serrait les dents pour ne pas crier, afin de ne pas pousser Alexander à faire quelque chose d’irréfléchi pour lui épargner de souffrir. Une chose était certaine, elle ne voulait pas que le chef de projet se sacrifie pour elle. Pas ça. Pas encore une fois. Et puis la cavalerie allait débouler non ?


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : [Moment fort 18] Un show à la porcine ! 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

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Ven 3 Mar - 18:53

Karola Frei
Intrigue Grande Lessive


Un show à la porcine !


[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 1110i[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a110[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a1a10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11av10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11b10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11bc10

Point de vue : Neutre
Personnes impliquése : Erin Steele - Karola Frei - Joshua Berckam-Richard Woolsey-Steven Caldwell-Alexander Hoffman-Elisabeth Weir
Intervention autre ? : Hanz Hirch // Stephen Harding // Sergent Lawson
Chronologie : 6eme jour : 14h45
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Part 3: Game over !


Après leur éviction, le colonel quitta volontairement sa subordonnée pour la laisser respirer. Il imaginait sans peine combien il pouvait être difficile pour un soldat, et responsable militaire, de se trouver face au coupable tout en se retenant devant les provocations.

Effectivement, en passant devant Caldwell, elle s’était directement dirigée vers le balcon qui surplombait la salle d’embarquement. Ses mains s’étaient posées sur la rambarde ou plus exactement elles s’y crispaient avec force témoignant ainsi du degré d’énervement dans lequel la jeune femme se trouvait. Elle n’était pas du genre à exploser de colère en envoyant tout valdinguer. Bien au contraire, elle était plutôt colère froide, et si habituellement elle parvenait à se contenir, ici on voyait bien qu’elle était en train de lutter contre elle-même pour ne pas tempêter, dirigeant toute sa colère sur cette fichue rambarde.

Elle n’arrivait pas à croire que Berckam ait osé ainsi les limoger et surtout comment les autres cadres administratifs ne s’y étaient pas opposés. Hormis Weir et Woolsey, les autres savaient bien de quoi il en retournait. C’était encore une de leur idée, celle de jouer une dernière scène avant le bouquet final. C’était sacrément dangereux, ne se doutaient-ils pas que cela pouvait s’avérer être dangereux ? Encore une fois, des civils prenaient des risques inconsidérés et ce, sans les consulter et cela mettait Karola hors d’elle.

Calmement, Caldwell atteignit l’aire d’embarquement de la Porte des Etoiles et toucha son oreillette. Berkham était peut-être déviant et vicieux mais il n’était pas bête. Sa machination entière révélait d’un génie méprisable et le fait de les avoir congédié et écarté de la réunion n’était pas anodin. Plutôt une façon astucieuse de placer les protagonistes sans la moindre défense militaire.

Effectivement, les preuves dans le dossier soutenant que Berkham soit probablement infesté par une larve Goa’uld plaçait en grand péril les dirigeants de cette expédition. Et s’il avait une arme ? Il n’avait pas été fouillé à son arrivée. Caldwell non plus d’ailleurs.
Son regard dévia vers le major. Elle semblait encore trop en colère pour arriver à la même conclusion. Quoiqu’il en soit, activa l’oreillette et déclara :

/Meyers ?//

//Transmission isolée et sécurisée, mon colonel. Vous pouvez parler.//

//Débarquez l’équipe de sécurité immédiatement !//

Le Dédale déposa immédiatement cinq hommes bien équipés. Ils tenaient des armes incapacitantes Wraith en main mais conservaient leurs pistolets au holster de cuisse. Le sergent-chef Farrell était de ceux-là : le chef de la sécurité du Dédale. Il avait choisi lui-même les hommes pour respecter la consigne de confiance ultime.

Karola, toujours en train d’accabler cette pauvre balustrade parvenait peu à peu à reprendre la maîtrise d’elle-même. Elle savait que dans très peu de temps il allait falloir qu’elle intervienne avec les autres pour arrêter Berckam et pour cela elle avait besoin d’être au maximum de ses capacités. D’ailleurs ça n’allait pas tarder puisque devant la Porte des Etoiles, là où se trouvait Caldwell, une petite équipe d’hommes fut téléportée. Finalement, la militaire prit une profonde inspiration et se détourna du balcon pour attendre qu’ils les rejoignent, elle, Allen, Hirsh et Harding.
Caldwell donna alors ses ordres dès que la petite troupe fût réunie.

- Bien. Nous avons dans cette pièce un élément dangereux à arrêter : Monsieur Berkham, que nous présumons également sous influence Goa'uld. Un appel radio sera le signal pour intervenir. Je veux l'équipe Alpha, composée de la sécurité, prête à entrer en respectant le protocole de close-combat.

Ce qui signifiait que les soldats s'espaceraient régulièrement dans la pièce tout en tenant l'ennemi en joue.

- Priorité à la neutralisation. En cas de problème, vos neufs millimètres feront feu sur les genoux. N'oubliez pas que nous avons cinq personnes à l'intérieur.

Il se retourna vers le reste du groupe.

- Allen, Hirsh et Harding, sous le commandement du major, équipe bravo, veillerez à extraire les personnes présentes et à appeler une équipe médicale au besoin.

L'homme eût un moment de silence.

- Tout devrait se passer dans le calme. Mais ne baissez pas la garde. Des questions ?

Karola opina du chef en entendant les consignes et ordres de Caldwell. Avant de se tourner vers ses hommes et de leur attribuer à chacun une tâche spécifique, elle s'adressa à son supérieur.
A présent qu'ils étaient sur le point d'entrer dans le feu de l'action, elle se sentait parfaitement calme, prête à accomplir convenablement sa mission. Cependant, il y avait tout de même quelque chose qui la dérangeait dans ce qu'il venait de leur dire et elle profita de son ouverture pour le lui faire comprendre.

- Colonel, je demande l'autorisation de m'occuper personnellement de Berckam.


L'officier demeura sceptique. Il allait refuser lorsque le sergent-chef argumenta en sa faveur :

- Ce sont "ses" hommes qui ont été lésés... Il le fixa avant d'ajouter par respect ...mon colonel !

Un bref instant de réflexion puis il hocha la tête. Le sergent-chef Farrell laissa paraître un sourire qui devait être à l'image de celui que dissimulait le major Frei puis retira son holster de cuisse, avec le neuf millimètre à l'intérieur, avant de le lui tendre. Karola hocha la tête en direction du sergent-chef afin de le remercier de son intervention et se saisit de son arme tout en lui tendant la sienne, une d’origine Wraith.

- Major, vous dirigerez l'équipe Alpha. Farrell, vous mutez chez les Atlantes. Corrigea Caldwell.
- A vos ordres. Répondit la jeune femme reconnaissante envers son chef d’avoir accédé à sa requête. Elle se tourna alors vers ses trois hommes histoire de leur donner à son tour des directives.
- Allen, vous vous chargerez de protéger Weir, Hirsh d’Hoffman et de Steele, quant à vous Harding de Woolsey. Compris ?

Tout le monde d'accord, la petite troupe se dirigea alors dans le plus grand silence vers la salle de réunion. Karola était en seconde position, le premier soldat de la sécurité attendant le signal de Caldwell pour lui ouvrir la porte.

Mais très vite, le ton monta. Au point que l'on pouvait entendre la conversation. Les éclats de voix se faisaient parfois si violent que le colonel hésita à donner le départ. Karola de son côté raffermit son emprise sur son arme, pleinement concentrée, elle laissait son instinct et ses réflexes de militaires prendre le dessus afin de pouvoir réagir activement lorsque cela serait nécessaire.

Ce n'est que lorsqu'un tir de zat, au bruit si caractéristique, s'éleva que l'homme s'écria :

- Les grenades !

Karola se tourna rapidement vers ses hommes pour leur donner un dernier ordre.

-Faites sortir les civils aussi vite que possible.

Déjà, la sécurité s'équipait des flashbangs, prêts à les envoyer dans la salle. Le signal radio intervint à ce moment précis et la panique qu'il releva dans la voix de Steele confirma ses soupçons. Un Goa'uld armé sans prenait à eux...

PAM
...
PAM

- Action ! Lança Caldwell à l'intention de Karola.

Cette dernière profita de la confusion que leur intervention avait créée pour entrer dans la salle une fois les grenades lancées. L'effet aveuglant avait fait son effet et Karola entra dans la pièce totalement focalisée sur son objectif. Elle n'eut aucun mal à repérer sa cible. Le Goa’uld se trouvait de l’autre côté de la table en face d’elle. Problème, il visait Alexander avec son arme et à ses pieds, sous la table se trouvait Erin, cachée. Elle analysa et traita rapidement ses données dans son cerveau. Histoire d'attirer son attention, elle se dirigea vers lui prudemment et le mis en jour un peu au-dessus des genoux, visant son entrejambe carrément pour éviter que, si elle devait tirer, la balle ne ricoche et touche Erin. C'était le temps que ses hommes ne parviennent à les extirper de là.

- Berckam ! Baissez votre arme, tout de suite!

Le chef de projet toisa sa compagne à terre, bon cela était prévisible mais pas qu’il souhaite changer d’hôte immédiatement. Il se refusa de penser aux conséquences, puisque les militaires firent leur apparition. Bon la cavalerie n’avait pas mis trop longtemps à arriver et heureusement. Sinon à quoi bon, les avoir laisser faire leur petit plan à l’extérieur ? Il était juste dommage de ne pas avoir eu directement les deux officiers… quoiqu’au final, assister à ce genre de show pathétique pour forcer l’ennemie à sortir aurait été agaçant et pénible pour Frei et Caldwell. Puisque c’est le mot, Berckam, avait été pathétique au point de hurler toute sa haine. Par contre, le coup du zat… comment avait-il fait pour en avoir un ? Les militaires n’avaient pas fouillé le petit homme bedonnant avant qu’il aille mettre un pied sur la cité ? Ou bien même avant. Erreur stratégique et personne ne pouvait penser à tout. Enfin bon, à cet instant deux grenades arrivèrent rendant aveugle les membres de la pièce. Alexander, se frotta les yeux alors que ses oreilles sifflaient.

Bon autant l’hôte (Berckam en lui-même) souffra de cette petite grenade, autant le serpent en lui-même en avait rien à foutre et commençait déjà à essayer de « réparer » sa petite machine humaine, pour qu’elle soit opérationnelle. Il fut désorienté quelques instants, mimant tel un acteur la souffrance de ce genre d’élément. Il avait perçu que quelqu’un approchait et la voix qui émanait de sa gauche lui confirma qu’il avait un danger. Il ne se fit pas prié pour réajuster son arme et la mettre sur Erin en se baissant pour écraser un peu plus la jeune femme. Laissant un champ de tir difficile à la militaire.

« Eh bien major Frei, je rééditerai ma menace comme vous n’étiez pas là. Tirez et mademoiselle Steele ou son bébé meurt ! » il eut un sourire mauvais. « Baisser vos armes tous … »

« Colonel téléportez le ! » dit le chef de projet d’un ton calme mais assez fort pour que Caldwell puisse entendre ou qu’on lui transmette ! C’est dingue ça ! Pourquoi n’avoir pas pensé à ça directement ? Mais bon tant pis. Berckam avait une puce comme tout le monde. L’anglais un peu dérouter par les grenades, sentant que quelqu’un le tirait vers l’arrière.

« Tatata tu laisses mon futur hôte en place le débile ! »


- La tête major !

Aussitôt Karola leva son arme et tira dans la tête de Berckam sans attendre et hésiter.

PAN ! Berckam s’étala sur le corps d’Erin, alors que Hanz tirait Hoffman de la pièce et les autres militaires investissaient la salle de réunion, pour porter Richard et Weir qui étaient en train de s’éveiller. Berckam était indemne de toute autre blessure que celle sur la tête. (Sous-entendu il n’y aurait pas eu de poulet en plus au menu de ce soir sur le Dédale). Faut dire que les serpents sont tellement égocentriques qu’ils ne pensent pas à la technologie autre que la leur. En tout cas, les militaires avaient agi vite. Pas forcément comme l’aurait voulu les civils, mais ce conard méritait de mourir avec son copain. De toute manière, il avait toute les preuves pour mettre fin à l’horreur d’Atlantis.

Karola resta en joue et prudemment s'approcha du cadavre de Berckam. Ce porc était enfin mort, en quelque sorte elle avait enfin obtenu vengeance pour tous les atlantes touchés mais aussi pour elle. Debout près de lui, elle lui mit un coup de pied dans son ventre bedonnant pour s'assurer de sa mort. Ne réalisant pas encore tout à faire, elle restait fixement plantée devant lui, l'arme toujours pointée sur lui, juste au cas où.

Caldwell atteignit rapidement le major avec ses quatre soldats. Ils retirèrent immédiatement Erin de sous cette désagréable masse et l’emmenèrent dans le couloir où se trouvaient l’équipe médicale. Lentement, l’homme enleva l’arme de la main de la jeune femme.

- Mission accomplie Major.

Karola fut légèrement surprise lorsqu'elle sentit l'arme lui être retirée des mains, elle était toujours occupée à surveiller Berckam. Elle se redressa, désarmée vers Caldwell et hocha simplement la tête en entendant ses mots. Ils voulaient dire que tout était terminé, ou presque.

Caldwell pressa gentiment sa subordonnée à rejoindre le couloir. Karola s’empressa de s’y rendre en lançant un dernier regard à Berckam. Maintenant qu’il n’y avait plus de menaces, il rendit le 9mm au sergent-chef et le chargea de surveiller la dépouille. Le groupe de la sécurité du Dédale entoura la salle de réunion et se prépara à transporter la dépouille dans un lieu sécurisé. Il fallait également sceller cet endroit dans le cas où une nouvelle enquête soit diligentée. Mais avec la présence du second membre de la CIS et le témoignage qu’il ne manquera pas de fournir, l’officier fût convaincu par l’aspect bénin de cette procédure.

Déjà, l’équipe médicale s’affairait autour des civils et les militaires d’Atlantis ayant participé à leurs extractions demeuraient à leurs côtés. Cela faisait beaucoup de monde dans ce couloir et plusieurs personnes, inquiètes quant au coup de feu, commençaient à s’accumuler.

- Major, il va falloir établir un périmètre et rassurer ces gens avant que nous commencions à nous marcher dessus.

- Bien colonel.

Karola appela à ses côtés Allen, Hirsh et les hommes de Caldwell. Ils se trouvaient dans un couloir, à la vue de tout le monde et connaissant certains habitants de la cité, elle ne doutait pas que bientôt des badauds viendraient voir de quoi il en retournait.

- Etablissez un périmètre de sécurité, que personne ne franchisse ces marches.

Puis, en leur compagnie elle allait se mettre au travail pour superviser le périmètre à couvrir.
Les infirmiers s’affairaient efficacement. Les membres de l’expédition ayant été exposé aux grenades flashbang récupérèrent la vue et l’audition progressivement. Seulement, l’interne qui observait Hoffman donnait l’air plus inquiet et passait plusieurs fois son appareil de mesure devant le regard fixe de l’administratif.

- Un problème ? Demanda Caldwell.

- Je ne peux rien affirmer mon colonel. Monsieur Hofffman a une faculté visuelle plus…sensible…que la norme. Il serait bon d’effectuer des examens complémentaires.

L'officier nota mentalement l'état de son homologue civil, constatant qu'il était seul juge des soins que l'on pourrait lui prodiguer, puis se retourna ensuite vers le reste du groupe. Ce couloir semblait s’être encore rétréci. Mais il ne doutait pas de la récupération totale des victimes dans quelques dizaines de secondes. L’officier devait à présent penser au problème suivant : Harris.

Cet homme était encore en cavale et deviendrait dangereux avec la mort de son commanditaire. Avec la perte de ses repères, qui sait quels dégâts il serait capable de faire dans cette cité et à son personnel. Mais Caldwell avait attentivement lu son dossier, écouter et étudié toutes les pièces de l’enquête, et avait acquis la certitude qu’il avait agi pour Woosley.

Il avait donc l’intention de lui faire une offre pour préserver tout le monde, qu’il s’agisse de lui et du reste de la cité, d’une destruction qui n’avait plus aucune raison d’être. Sa main alla sur son oreillette puis il s'apprêta à contacter la salle de contrôle pour obtenir une émission sur toutes les fréquences. Entre temps, Karola était revenu auprès de lui et l’observa faire, silencieusement. Si Harris se manifestait il allait certainement falloir agir vite.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Sam 4 Mar - 15:05

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Intrigue Grande Lessive


Un show à la porcine !


[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 1110i[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a110[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a1a10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11av10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11b10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11bc10

Point de vue : Neutre
Personnes impliquése : Erin Steele - Karola Frei - Joshua Berckam-Richard Woolsey-Steven Caldwell-Alexander Hoffman-Elisabeth Weir
Intervention autre ? : Hanz Hirch // Stephen Harding // Sergent Lawson
Chronologie : 6eme jour : 15h30
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Part 4: L'étourdissante vérité



Alexander Hoffman


Erin était plaquée au sol et l’autre porc contaminé par une larve s’amusait grandement à la dominer pour faire un odieux chantage. Il avait zaté Richard et Weir sans aucune hésitation. À se demander s’il ne comptait pas les tuer juste après, mais cela serait une mauvaise stratégie. Le Goa'uld désirait changer d’hôte immédiatement… un élément qu’avait du mal à comprendre le chef de projet, non pas qu’il souhaite quitter le corps décevant de Berckam pour un autre… mais pourquoi maintenant ? Il se sentait acculé et il fallait à tout prix brouiller les pistes avant que les militaires ne débarquent ? Il aurait pu profiter d’un moment plus propice, pour sortir et contaminer une autre personne. Finalement, il avait fait une erreur et cela le rendait « humain » et non « divins » même si le plan pour prendre le contrôle de la cité était bien manigancé, il faut le reconnaître.

Enfin bon, de ce qu'il avait lu et entendu de ses créatures, ils ne sont pas réputés pour leur grande patience et savoir faire profil bas. Sûrement agacé par le côté pathétique de son hôte à ne pas savoir se débarrasser des soupçons et de son « ennemi » il avait pris les choses en mains et d'une manière assez brutale. Le chef de projet, avait déjà vu des Tok'ra mais le pendant « mauvais » de cette civilisation, ce fut la première fois, même si bon il était renseigné sur le sujet. M'enfin le débat n'était pas là, le futur « maître de l'univers » désirait un corps et il était prêt à faire du chantage affectif. Cela était désagréable à Alexander de voir Erin dans cette position, se disant qu'il aurait dû se montrer plus prudent en demandant une seconde fouille… car si l'autre reptile avait été ôté de son zat, il n'aurait pas autant fait le malin…mais tant pis, ce fut un risque à prendre et il ne fallait pas avoir de regret. Surtout que le chef de projet, avait toute confiance sur les compétences des militaires. Certes, un risque en mettant en danger les autres, mais où aurait été le risque de se retrouver face un Goa'uld, « normalement » non armé (sauf de sa graisse). Il fallait arrêter de croire que les civils étaient faibles, il en était la preuve et Erin devait donner l'alerte rapidement. Cela n'était qu'une question de minutes avant que ce bordel ce finisse.

Le problème simple, n'était pas qu'il menace d'autre humain, mais qu'allait advenir une fois contaminé ? Rien ne l'empêchait de tuer de la propre main d'Alexander Erin, Richard et Weir ! Sauf, si la bestiole, fait un partage comme avec Berckam. D'ailleurs, pourquoi avait-il fait ça ? C'est un comportement de jeune Goa'uld pas suffisamment fort pour contrôler un hôte entièrement. Était-il jeune ? Ou simplement, avait fait un « pacte » avec le comptable ?

En tout cas les militaires allaient intervenir et au cas où, ils mettent un peu de temps, l'homme avait prévu de faire semblant de se résigner pour tenter de le désarmer. Berckham était gras, lent et aucun muscle sauf celui de cerveau n'était présent dans son corps arrondi de formes disgracieuses. Et même « boosté » par un serpent belliqueux, il ne pourrait pas tenir longtemps niveau rapport de force. Mais ce genre de considération n'eut pas le temps d'aboutir, que l'armée intervenue dans son efficacité légendaire ! Après tout, nous avons les meilleurs, alors pourquoi douter du retard ?
Il n'y a pas à dire c'est quand même une invention efficace, mais super chiante ! Le Flash bang ! Il avait l'air malin, maintenant aveugle et complètement désorienté. Le chef de projet perdu toute notion de réalité, entendant à peine les propos de l'autre serpent, juste le bruit d'une balle avant d'entendre le bruit sourd d'un corps qui tombe sur un autre (avec couinements) qui laissait présager que Berckam était mort. Et en toute franchise, vu les conséquences de ces grenades, il ne savait même plus où il était et se sentait mal. Un bruit atroce dans les oreilles, comme s'il était à concerte de métal et avait foutue sa tête dans les amplis ! Ce petit son agaçant et frénétique qui vous donne envie de vous tapé la tête contre un mur.

Il ne put demander rien de plus, qu'il fut tiré hors de la salle de réunion, prit en charge par une équipe médicale qui attendait sagement dans les couloirs. Ne sachant, pas vraiment ce qu'il se passait, il se laissa faire. De quoi ravir le militaire du nom de Hanz, qui profitait un peu de sa promiscuité avec l'anglais, pour le porter et le poser contre un mur. Hanz, força un peu sur les épaules du chef de projet, aveugle et sourd comme un pot, pour l'obliger à s'asseoir à terre. Bien entendus, l'anglais se laissa manipuler, un pantin qui expérimentait les joies d'une grenade Flash bang et qui espérait ne plus à avoir affaire à cette merde ! Il sentait qu'on le touchait pour l'ausculter mais n'entendais strictement rien encore. Ce fut 5 minutes plus tard qu'il commençait à reprendre notion de son environnement en pouvant ENFIN comprendre les phrases de ses interlocuteurs. Mais, il avait toujours ce bruit de sifflement incessant. Le médic, lui annonçant que cela allait durer encore une dizaine de minutes. Bon, après tout, il pouvait faire avec, en attendant que ça passe.

Il se frotta les yeux, il était certain qu'avec son problème oculaire, il allait être éblouie encore quelques minutes. Quand il ouvrit les yeux, il distinguait des silhouettes dans un paysage blanc. Sans aucun détail, il soupira grandement agacé par ce genre d'élément, mais ne laissa rien paraître. Le médecin, lui parlaient, l'informant qu'il n'allait pas tarder à être opérationnel.
« Vous voyez quelque chose Mr Hoffman ? »
« Non »
« Vous voyez quoi ? »
« Du blanc et du blanc un peu plus foncé qui bouge. Je suppose que c’est vous »
« Ah ce n’est pas normal… vous avez des lunettes habituellement ? »
« Non, je suis trichromate anormal » il n’aimait pas le dire mais il le fallait bien dans ce cas.
« Et ça a muté comment chez vous ? »
« Saturation des couleurs »
« Ah… bon je suis navré Mr Hoffman, vous risquez d’être aveugle une bonne quinzaine de minutes »
« Vous n’y êtes pour rien, je m’en doutai »

Le médecin sourit tout en auscultant les pupilles bleues acier de son patient. Aucunes séquelles visibles à cause de la grenade. Le chef de projet entendait d’autres murmures non loin de lui.
« Woolsey et Weir ? »
« Woolsey est encore inconscient mais le Dr Weir est dans le coltard avec le zat. »
« Bien merci. Weir n’est pas trop affaiblie ? »
« Elle est en colère contre un certain Berckam, mais le Zat, semble lui avoir donné un coup de jus »
« Bien. Et Steele ? »
« Elle se fait examiner un peu plus loin »
« Nous sommes où ? »
« Dans le couloir »
« Les militaires sont encore là ? »
« Oui, ils font le nécessaire pour bouger le corps. Je vous laisse, je vais examiner Mr Woolsey qui reprend conscience »

Bon, il avait bien un corps et cela ne pouvait qu'être Berckam. L'anglais conclu que la présence non loin de lui et qui râlait de colère était Weir, qui avait repris tous ses esprits et fulminait. Le jeune homme, allait essayer de la calmer, quand soudainement, il sentit une main sur sa cuisse droite étendue… une pression un peu bourrue signe d'une paluche grande et pas très fine. Il avait un visage dans son champ de vision, mais impossible de savoir qui ce fut.

« Hanz ? »
« Oui ! Vous me voyez ? »
« Non, mais retirer votre main »
« D’accord » L’homme n’obéit pas pour autant
« Il s’est passé quoi ? »
« Le major a buté le porc ! »
« D’accord » dit-il en soupirant il voulait en savoir plus, mais le bruit dans ses oreilles était encore douloureux.
« On va se faire engueuler ? »
« Non »
« Ah sisisisi, quand vous soupirer ce n’est pas bon ! »
« Si vous ne retirez pas votre main, oui, vous allez vous prendre une remarque Hanz »
« Rho ! » L’allemand retira sa main à contre cœur. L’anglais essayait de percevoir où pouvait être Erin.


Erin Steele

Les événements s’étaient précipités avec vélocité. Erin était entre deux mondes, partagée entre les dires de Berckam et la douleur qui s’étirait dans son dos et dans sa poitrine comprimée sur le sol de la pièce. Elle arrivait à se canaliser suffisamment pour ne pas couiner ou pousser de petits cris, et si elle ne se laissait pas aller, c’était surtout pour ne pas inquiéter Alexander. Elle détestait ce qu’elle entendait, et elle ne voulait absolument pas qu’il précipite les choses pour la sauvegarder, pour lui épargner de souffrir. Seulement voilà, Erin était persuadée qu’à l’instant même où la larve prendrait le contrôle de son cerveau, elle la tuerait. De toute façon, les militaires n’allaient pas tarder, non ?

Un objet roula sur le sol et l’instant d’après, son monde se transforma. Ses sens furent affectés par le flashbang, et elle perdit momentanément la vue et l’ouïe. Heureusement, elle était par terre, si bien que la sensation de désorientation était minime. Erin ferma les yeux pour calmer sa rétine, irradiée de blanc. Dans le silence bourdonnant de ses oreilles, elle avait encore plus tendance à se focaliser sur la douleur, seule véritable signe que le monde extérieur était encore existant.

Il y eu un bruit étouffé de détonation, et la pression dans son dos se fit moins intense. Alors qu’elle allait enfin prendre une grande goulée d’air frais, le comptable lui tomba dessus de tout son poids, flasque et surtout mort. Forcément, elle couina sous l’impact, qui la rendit groggy momentanément. Elle n’espérait qu’une chose, qu’on retire rapidement ce mollusque de son dos avant qu’elle ne meurt étouffée. Elle tenta bien de forcer sur ses bras, mais l’autre devait peser au moins 100 kilos ! C’était peine perdue. Et subitement, on fit rouler le cadavre et elle put enfin respirer convenablement. Ses yeux reprenaient déjà du service, même si un léger voile blanc persistait à teindre son environnement. Par contre, elle n’entendait quasiment rien, si ce n’étaient des bruits étouffés. Une désagréable sensation se noua dans son ventre, nauséeuse. Quelqu’un, un militaire sûrement, l’extirpa de la salle de réunion. Elle vit le corps de Berckam allongé, une flaque de sang se formant sous sa tête. Ainsi donc, il était mort. Abattu comme le chien qu’il était. Elle espérait ne pas avoir eu de sang sur elle, mais c’était bien le cadet de ses soucis pour le moment. Elle voulait voir Alexander.

Un médecin la prit en charge, étudiant son dos par palpation, ainsi que sa poitrine. Elle serait bonne pour un gros bleu, mais il lui conseilla quand même de passer une radio pour vérifier qu’elle n’avait rien de plus grave. Erin arrivait à bouger normalement, et ses réflexes étaient bons. Elle s’en débarrassa rapidement pour retrouver Alexander, un peu plus loin. Il devait encore ne rien y voir avec ses yeux particuliers.

Hanz était déjà avec lui, et il venait de retirer sa main de sa cuisse. Erin approcha et passa en position accroupie en mettant ses deux mains sur les cuisses d’Alexander, tout en détaillant son visage et en virant Hanz. Il ne voyait rien et elle se demandait s’il allait rouspéter après Hanz ou s’il allait reconnaître sa compagne. Peut-être son parfum, peut-être sa pression plus délicate sur ses cuisses ? Elle attendit qu’il parle.


Alexander Hoffman

Weir et Woolsey étaient donc vers son côté gauche, au vu de timbre de voix. Bon, ils semblaient bien se porter, souffrant des acouphènes de la grenade et de la désorientation. Comme quoi même inconscient ils avaient eu les effets. Bon, il fallait donc attendre encore un peu, avant d'échanger posément. Par contre, il ne savait pas où était Erin et cet élément, commençait à le remuer. Berckam, lui était tombé dessus ? Elle était blessée ? Le serpent l'avait zaté ? Bref, comme il ne savait rien de ce qu'il s'était passé, il allait relancer Hanz qui soudainement avait poussé un râle de protestation. Le jeune homme allait lui demander ce qu'il avait « encore » quand il sentit deux mains sur sa cuisse, plus fines… il aurait eu le réflexe de mettre ses mains devant pour toucher le visage, mais cela aurait confirmé qu'il était totalement aveugle et hors de question que les gens aux alentours le constate. Il n'y avait pas beaucoup de personnes qui le touchaient aussi spontanément : Hanz, Erin et Weir (ce fut nouveau mais bon). Il mise sur Erin, elle avait les mains aussi délicates que celles présentes sur lui, sans parler d'une douce effluve, reconnaissable de son parfum lui confirma.
« Tu vas comment ? » demanda t’il tout bas. Comme s’il l’avait reconnue avec sa propre vision.


Erin Steele


« Je respire bien mieux », dit-elle de façon plaisante en patassant ses cuisses par réflexe. « Et toi ? Tu y vois quelque chose ? », rajouta-t-elle plus discrètement en chuchotant. Elle espérait qu’il entendait de nouveau correctement. Erin le regardait directement, l’émeraude de ses yeux plantait dans l’acier bleuté de son compagnon. Mais elle voyait bien qu’il la voyait sans la voir. En gros, il n’avait pas le regard posé sur elle, du moins pas directement sur elle. Il était dans sa direction, sans être chargé de sens comme il l’était d’habitude. Elle avait sa réponse, mais elle préférait lui demander quand même. Elle restait accroupie près de lui. Une sensation chaude attira l’attention de la jeune femme, et elle détacha une de ses mains de ses cuisses pour toucher son flanc droit. Elle constata qu’elle avait les doigts poisseux de sang. Celui de Berckam ? Elle tira un peu sur son chemisier pour voir s’il était juste tâché et elle constata que ça venait de son propre flanc. Donc son propre sang. Elle n’avait pas mal pourtant, si ce n’était une petite sensation de brûlure insignifiante. Hanz avait vu son manège.

« Erin ? »
Elle lui fit les yeux noirs et il n’insista pas, comprenant peut-être le message implicite qu’il y lu. Elle ne voulait pas inquiéter Alexander.

Alexander Hoffman

Il eut un petite sourire satisfait et amusé quand elle évoquai ces nouvelles facilitées respiratoire. Normal, elle n’était plus sous le pieds d’un cochon !
« Je supposes qu’il est tombé sur toi quand il a été abattu ? ». Le jeune homme, passa doucement ses mains sur celles de sa compagne. Il soupira légèrement quand elle lui demanda son état oculaire… il aurait pu lui mentir, mais elle devait bien percevoir qu’il ne la regardait pas franchement et sans lueur pétillante. « Non ».
Il ne voyait rien et cela était assez handicapant mine de rien, ne sachant pas pourquoi Hanz avait une soudainement inquiète à l’encontre d’Erin.

« Que ce passe t’il ?» il se redressa un peu contre le mur, cherchant à écouter les bruits alentours.
« Rien de bien grave Erin est à moitié nue ! »
« Pardon ? »
« Ouai ouai, sa chemise est déchirée sur le côté. »
Le militaire avait dit cela avait une certaine aisément, heureusement qu’il ne pouvait voire visage déconfite et peu assuré d’Hanz sinon il aurait immédiatement su qu’il lui mentait. Mais bon, la voix était convaincante.
« Bon au moins, il en a qui n’auront pas perdu leur journée. » ironisa l’homme de son ton pince sans rire.



Erin Steele

Hanz avait le don de trouver des prétextes à la con. D’un côté, cela arrangeait bien Erin qui n’avait pas envie de dire à Alexander qu’elle saignait. Il était aveugle et cela allait l’inquiéter un peu plus. Surtout qu’elle pensait savoir d’où ça venait et que ce n’était pas trop grave. En plus de ça, elle n’avait pas mal, alors à quoi bon stresser tout le monde ?
Erin lui fit un sourire qu’il ne put voir, à sa petite phrase dénuée, en apparence, d’humour.
« Ne sois pas jaloux mon chou, tu gardes l’exclusivité quand même. », fit-elle en rigolant un peu, sur le ton de la confidence. Elle lui aurait bien murmuré cela dans l’oreille histoire de, mais elle ne voulait pas s’afficher plus que ça.
« Je veux bien partager tant que je suis le number one » répliqua-t-il doucement pour éviter qu’on les entende. Il ne savait pas qu’il avait autour d’eux.
« Tu veux bien partager dans quel sens, mon number one ? », répondit-elle taquine.
« Qu’ils ont le droit de regarder » dit’il amusé
« Hum… », répondit-elle simplement. Elle allait revenir la dessus plus tard quand ils pourraient parler plus franchement, rien que pour l’embêter et voir ce qu’il avait derrière la tête. Il se contentait de sourire.

Elle préféra revenir à un sujet de conversation plus actuel. La mort de Berckam, le show qui avait viré court, l’apparition du serpent, la fin du serpent. Elle ne savait pas qui avait tiré mais cela avait été propre et net.
« En tout cas, je t’avais dit que ce n’était pas une bonne idée de le provoquer. J’ai toujours raison, comme d’habitude. » Elle avait dit ça de façon sérieuse, mais il commençait à bien la connaître pour savoir qu’elle essayait de détendre l’atmosphère.
« Non, ce fut une excellente idée, mieux vaut qu’il sorte à cet instant qu’en sournois » il avait perçu son humour, mais il lui répondit sérieusement quand même.
« Pour ne pas être sournois, il ne l’était pas », marmonna-t-elle en sentant encore la patte de l'hippopotame dans son dos.
« Oh il aurait pu faire pire. À sa place, j’aurais attendu d’être menotter et proche d’un autre corps pour faire une petite transition d’hôte »
« Oui moi aussi, mais faut croire qu’il était pressé et trop imbu de lui-même. Ou comme il a perçu que nous savions, il a dû précipiter les choses. »
« Comme tout bon Goa’uld. Je pense aussi, il semblait jeune… »
« Oui… N’empêche, qu’il ait réussi à s’infiltrer dans une personne comme Berckam, avec le pouvoir qu’il détenait dans la commission… Enfin bon, ils se sont bien trouvés. »
« Quel beau couple ! » ironisa la chef de projet
« N’est-ce pas ? », fit-elle avec ironie avant de retrouver le silence. L’anglais eu un sourire amusé, quand il entendit des bruits de pas.

Elle avisa Weir et Woolsey qui approchaient d’eux. Elle se releva en faisant une pression sur la cuisse d’Alexander, oubliant sur le coup qu’il ne voyait pas encore très bien, et elle s’éclipsa vers les médecins. Elle ne voulait pas que les deux administratifs lui posent des questions sur sa chemise tâchée de sang. Bref, un jaune la prit à part dans une salle de briefing servant de base arrière aux soins si besoin était.
« Qu’avons-nous là ? »
« J’ai une pompe à insuline, et je pense que le cathéter a bougé pendant la prise d’otage. », répondit-elle en remontant sa chemise. Et effectivement, l’aiguille avait déchiré la peau et la veine. Maintenant qu’elle voyait à quoi ça ressemblait, une pointe de douleur inonda son flanc. Mais il était relativement insensibilisé à force d’avoir le dispositif de placé à cet endroit.
« Effectivement. Bon, serrez les dents, je vais le retirer. »
« Allez-y. », dit-elle en regardant ailleurs. Elle sentit les doigts de l’infirmier se refermer sur l’extrémité de la canule et il tira doucement, afin de ne pas endommager un peu plus les tissus alentours. La pression diminua. Il passa du désinfectant et il estima qu’il n’y avait pas besoin de point. Une bonne compresse bien comprimée ferait l’affaire. A surveiller néanmoins, car les diabétiques étaient connus pour leur cicatrisation foireuse.
« Par contre, votre pompe est cassée. »
« Ah ? »
« Oui, elle semble avoir été comprimé elle aussi. Je vais en commander une autre, il ne me semble pas que nous en avions de ce modèle ici, mais ce sera pour le prochain voyage du Dédale. », dit-il en lui remettant l’objet en piteux état dans les mains.
« Ne vous donnez pas cette peine, je pense que je ferai partie du prochain voyage. Remarquez, ce serait bien qu’il y en ait au moins une d’avance de disponible dans le stock. »
« Je ferai en sorte que ce soit le cas », répondit-il avec un sourire, qu’elle lui rendit. Elle pouvait aussi voir avec un technicien pour la réparer, mais c’était le cadet de ses soucis pour le moment. Elle reprendrait la bonne vieille méthode de l’aiguille même si c’était contraignant.
« Je peux vous emprunter votre veste ? Je n’ai pas envie de me promener avec ce chemisier tâché de sang, sinon je vais passer mon temps à dire que ça va et je ne pourrai pas faire mon boulot correctement. »
« Bien sûr Mademoiselle Steele. »
« Merci, je vous la ramènerai, promis. », fit-elle en l’enfilant alors qu’il venait de lui tendre. Elle fourra les reliquats du dispositif dans une poche et fila.


Dialogue Commun


La vision de l’anglais revenait doucement mais restait encore incertaine, par contre il ne souffrait plus des autres effets. Woolsey et Weir s’était rapproché du petit groupe de cadre , enfin de l’anglais, puisqu’Erin était partie, mais il en avait pas conscience. Pensant qu’elle s’était juste relever. Weir, s’assise aux côtés d’Alexander fatiguée mais en rogne. Richard se mit en face d’eux assis aussi, la tête tournait un peu. Ils étaient alertes et se demandaient bien ce qui s’était passé. L’anglais fit un court résumé, jusqu’au moment des grenades.

« Où est Berckam ? » souffla Richard
« Mort, le major lui a tirée dessus » l’anglais semblait chercher quelque chose ou quelqu’un mais ne voyait pas grand-chose avec sa vision limitée et blanchit. Il ne sentait plus les mains d’Erin sur lui ni sa présence.
« Pourquoi donc ? »
« Elle n’avait sûrement pas d’autre solution »
« Mais c’est inadmissible ! Il nous le fallait vivant ! » Renchérit Weir courroucée
« Ce n’est pas grave »
« Comment on va faire pour l'inculpé ? Il devait avoir un jugement sur terre et non être abattu comme un chien ! »
« On juge les Goal’uld ? » fit l’anglais sombrement et avec le même calme qui le caractérisait en tournant la tête vers la voix de Weir sans pour autant la percevoir. Il tata le côté vierge pour trouver Erin… mais ne trouvant personne… où est Erin ?
« Euh … non mais Berckam »
« De toute façon, on n’aurait pas pu l’extraire, c’est mieux ainsi. Toute les preuves sont dans le dossier »
« Enfin bon, il avait une autre solution ! Que de le tuer ! » La cheffe de la cité entrevue les militaires, elle n’avait pas la force de se lever mais elle parlait suffisamment fort pour qu’on sente sa colère elle se tourna brusquement pour aviser la foule.

Weir était en train d’observer le nombre important de personne, composés de militaires, d’infirmières et de médecins. On les avait laissées tranquille, puisque les jaunes s’occupaient des militaires et de l’examen du corps de Berckam. Ils devaient constater que le serpent était bien mort et faire des prélèvements. La jeune femme chercha les officiers, mais ils étaient assez loin. Au même moment, un médecin revenu sur place pour examiner Alexander, qui commençait à en avoir marre mais encore une fois il ne montra rien. Se laissant faire, alors que le faisceau lumineux lui inspectait les prunelles vides. Le médecin discutai à voix basse avec lui avant de partir vers ses confrères et se faire alpaguer par le colonel.
« Élisabeth… vous faites quoi ? »
« Je vais leur dire qu’il avait d’autre solution » elle comptait se lever, mais fut retenu par Richard, de toute manière elle n’avait pas suffisamment de force pour se relever maintenant.
« Il fallait agir vite, sinon Erin serait morte, moi contaminé par le Goa’uld »
La cheffe de la cité beuga un peu. « Oui enfin qu’ils nous expliquent. »
« Si vous voulez. »
« Vous cautionner ce meurtre ? »
« Oui, le meurtre c’est une préméditation. Ce qui s’est passé c’est de la sauvegarde. Pas besoin d’employer ce terme. Ils ont fait leur job, comme prévu. »
« Mais le tuer n’était pas prévu ! »
« Il aurait fallu l’envisager, on ne pouvait pas garder un Goa’uld. Que cela soit maintenant ou après qu’importe, la major et le colonel ont fait ce qu’il fallait. ». L’anglais ignorait si les militaires les entendaient comme il n’y voyait strictement rien.
« Il nous reste Julia, maintenant qu’il est mort elle pourra parler plus librement » proposa Richard.
« Oui, surtout qu’il n’aura plus la pression sur sa fille »
« Pauvre Irina violée par cet homme… je ne sais pas ce que j’ai manqué, je me sens responsable »
« Ce n’est pas de votre faute Richard »
« Oui, ne vous flagellez pas Richard »
« Je sais mais bon… »
« Nous verrons avec Julia si elle peut répondre aux interrogations qu’il reste »
« Oui, j’aimerais que cela ne soit pas que militaire. Par contre, je ne serais pas légitime. Hoffman, ou Steele ? »
« Cela ne me dérange pas. Erin tu en penses quoi ? »
Aucune réponse…
« Erin n’est pas là Alexander … vous ne l’avez pas vue partir ? »
« Non….Où est-elle ? »
« Je suis là, désolée. Je voyais quelque chose avec l’infirmier pour régler un petit problème. », dit-elle vaguement en revenant près d’Alexander.
« Le bébé ? »
« Oui, vous devriez vous reposer, ce n’est pas bon pour l’enfant. », ajouta Richard.
Bon cette histoire de bébé pour faire vriller Berckam avait bien marchée, mais autant avouer la vérité aux deux autres civils, qui allaient être déçus.
« Navré de la fausse joie, mais Erin n’est ni mon épouse ni enceinte. Ce fut pour pousser Berckam et le déstabiliser. »
« Oh … je comprends… c’est osé mine de rien…mais bon ça a très bien marché voir même trop. »
« Ah ça …avec cette fascination. »
« En tout cas, c’est dommage ça aurait été la bonne nouvelle de cette histoire. » murmura Richard
« Ah tout est faux… vous auriez fait un beau couple pourtant. »
« A force que tout le monde nous le dit, on a fini par se mettre ensemble. Mais le bébé et le mariage, ce n’est pas pour tout de suite », confia Erin avec un sourire. Même si elle n’aimait pas étaler sa vie privée à des relations professionnelles, la consultante était certaine que le docteur Weir savait. Elle n’était pas diplomate pour rien. Et puis, cela lui mettrait du baume au cœur.
« Oh, ben c’est déjà une bonne nouvelle, même si elle était évidente pour beaucoup de monde, n’est-ce pas Richard ? », rajouta Weir.
« Euh… C’est que je viens juste d’arriver. », fit-il gêné.
« Je sais, je vous taquinais », ajouta une Weir ravie.
« Dans ce cas il n’y pas de faux espoirs pour avoir un bébé pégasien » renchérit Richard d’un air plus léger

Le chef de projet était silencieux, sa vision n’était toujours pas revenue et cela commençait à l’agacer. Il releva la tête vers Richard.
« Convainquez le Dr Taylor Laurence ainsi qu’Erin et vous serez ravi de pouponner Richard » répondit l’anglais de son humour particulier qui était à demi sérieux juste pour les embêter. Il essaya de se relever un peu pendant que la discussion reprenait.
« C’est que Monsieur a déjà choisi le prénom s’il s’avère que c’est une fille », fit elle en le regardant.
« Les anglais savent souvent ce qu’ils veulent Erin, vous devriez le savoir », rajouta Weir avec un sourire.
« Surtout ce spécimen », embraya Erin. Histoire de l’embêter un peu plus, elle lui tendit son bras pour l’aider à se relever : « Sir ? Vous plairait-il ? » C’était sûrement là que Weir remarqua le blouson de la consultante.

Bien entendu l’homme, ne vit pas du tout le bras de la consultante, prenant cela comme une confirmation à la référence du bébé. « Oui, cela me plairait », et il se releva doucement en se plaquant contre le mur, pour aviser les motifs de celui-ci et éviter de chuter. Il ignorait qu’à cet instant Woolsey le regardait avec attention, levant légèrement les bras, pour le retenir s’il tombait.

Erin ne se formalisa pas qu’il n’attrape pas son bras. De toute façon, il ne l’aurait pas fait même en y voyant quelque chose. Elle se contenta de se redresser, avant que Weir ne lui parle à nouveau.

« Tiens, vous êtes passés chez les jaune Erin ? », dit Weir en voyant que la jeune femme à qui s’adressait cette question portait une veste du corps médical.
« J’ai déchiré ma chemise en tombant et un infirmier m’a proposé sa veste », éluda-t-elle avec un sourire. « Ça va bien avec mon teint, non ? »
« Oui toujours » Weir avisa Alexander qui était debout encore contre le mur semblant chercher quelques choses. « Vous chercher quelqu’un Alexander ? »

Alexander Hoffman

« Oui le colonel et la major, j’aimerais bien leur parler » Non pas que l’échange devenait intéressant pour lui, mais il était grand temps de repartir dans l’action. Et le chef de projet n’avait plus la tête aux couches culottes. (au culotte pourquoi pas, mais ce n’est pas le lieux) Il préférait s’occuper des militaires et d’échanger avec les deux officiers. De toute manière quand ça commence à toucher sa vie privée, il se ferme. Pour cela, qu’il utilisait l’humour, pour envoyer gentiment balader autrui. Surtout, que pour le peu que les officiers les attendaient, il préférait les voir au plus vite, même s’il n’y voie plus grand-chose. Il distinguait des silhouettes floue et blanches, mais cela allait de mieux en mieux.

D’ailleurs, le médic revenu encore une fois examiner Alexander. Aucuns des autres civils n’avaient fait de remarque, puisque le médic avait profité de l’occasion pour vérifier les autres. Mais là, ça commençait à se voir qu’il était en vigilance sur le chef de projet. D’ailleurs, celui-ci se retenu de l’envoyer chier en bonne et due forme. Peu de personne était au courant pour son problème oculaire et il ne comptait pas rendre des comptes à toute la cité sur ce point !
« Tout va bien ? »
« Oui merci »
« Vous … »
« Oui merci, je dois voir le Colonel » Pourquoi fallait toujours insister pour que ça tilt dans la tête des médecins… franchement, il devait se douter que tout le monde n’était pas au courant et qu’il désira que ça reste le plus longtemps possible dans le « secret ».
« Euh d’accord. Il est là-bas » il lui montra deux silhouettes vers la porte de la salle de réunion. Bon, il n’y voyait pas nettement mais cela allait le faire. Le chef de projet le remercia et alla donc vers les deux militaires.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Sam 11 Mar - 18:30

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Intrigue Grande Lessive


Un show à la porcine !


[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 1110i[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11a1a10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11av10[Moment fort 18] Un show à la porcine ! 11b10

Point de vue : Neutre
Personnes impliquése : Erin Steele - Karola Frei Richard Woolsey-Steven Caldwell-Alexander Hoffman-
Intervention autre ? : Luke Harris
Chronologie : 6eme jour : 15h30
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PART 5 : NE JAMAIS NÉGOCIER AVEC LES BARBUS


Steven Caldwell


Le colonel venait d’obtenir l’accès à toutes les fréquences sur sa radio. Il hocha la tête en direction du Major Frei pour lui signaler qu’il allait débuter. Cet homme était véritablement une menace et le fait que l’équipe de sécurité ne parvienne pas à le trouver le rendait encore plus dangereux. Il fallait le donc le convaincre de se rendre, qu’il se livre de lui-même en usant de ses faiblesses.

Et si l’officier avait déduit quelque chose de son dossier, des différents éléments et de ce qu’il avait pu écouter : Harris avait surtout agi par amour pour Woosley. Les documents avaient beau ne pas retracer l’intégralité de sa vie passée, on remarquait facilement que cet homme n’était jamais parvenu à garder une femme. Sauf elle, apparemment.
Par déduction, le chef étant décédé, sa raison de sa battre en prison. Poursuivi et sans avenir. L’officier songea qu’il serait certainement prêt à se lancer dans un baroud d’honneur. Il fallait l’éviter.

//Capitaine Harris, ici le colonel Caldwell. L’agent de la CIS Joshua Berkham est mort. Il a attenté à la vie de plusieurs cadres d’Atlantis et a échoué : c’est terminé. Cette armée du viol est en lambeaux, la tête est tombée, il n’y a plus aucune raison de persévérer.
Les jours qui vont suivre vont s’avérer sombres pour l’avenir du major Woosley et elle aura très certainement besoin de vous.
Si vous vous rendez, vous avez ma parole d’officier que vous serez incarcéré auprès d’elle. Vous serez traité comme il se doit et votre bonne volonté portée au dossier d’enquête. //

L’homme désactiva sa radio puis ordonna au major :

« Faites renforcer la garde devant la cellule du Major Woosley. Et faites verrouiller les accès aux armureries. »

L’officier remarqua Hoffman s’approcher de lui. Il lui fît respectueusement un signe de tête puis termina :

//Soyez raisonnable Capitaine. Il y a toujours une issue alors saisissez-là. J’attends votre réponse.//

L'officier douta cependant d'une issue favorable. Il craignait que l'homme ne s'empare d'un civil comme d'un otage et ne négocie sa liberté par la Porte des Etoiles. Le cordon de sécurité avait forcément fait évacuer le secteur où le militaire devait se trouver. Mais pour le moment, ce diable restait invisible.
« Hoffman, vous allez mieux ? » S'enquit-il.

Karola Frei


Karola hocha la tête et porta sa main à son oreillette pour contacter ses hommes. C'est vers le sergent Lawson qu'elle se tourna, qui avait suffisamment prouvé sa loyauté.
« Sergent Lawson, faites doubler les effectifs devant les cellules de Woolsey. Etablissez un périmètre de sécurité autour de l'armurerie et faites désactiver tous les accès y compris par téléporteur. »


Alexander Hoffman

Enfin débarrassé du médecin qui commençait à devenir oppressant, le chef de projet se guida vers les deux silhouettes qui devaient être Frei et Caldwell. Bon, sa vision revenait, mais ce n'est pas encore ça. Le blanc, origine de pureté mais surtout parfaitement irritant pour toiser son environnement. En tout cas, à l'avenir éviter de se retrouver dans une situation qui mériterait l'usage des Flash bang, où fermer les yeux immédiatement. Bref, une considération sans aucune valeur à l'instant présent. Avant même qu'il arrive enfin à destination (plus que trois pas), le colonel fit une annonce pour Harris. Alexander l'écouta calmement. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée, de proposer une porte de sortie à cet homme, mais il avait de forte chance qu'il y refuse où s'en serve pour une idée foireuse. Enfin bon, cela avait le mérite d'être dit et qui ne tente rien n'a rien. Même si le résultat serait décevant.

L'anglais s'arrêta devant les militaires attendant qu'ils finissent de donner leurs ordres. Ils étaient prévoyants et rien à dire sur leurs manières de faire. Efficacité mon cher ça ne rigole pas ! Faisant mine d'observer autour de lui l'agitation. Il finit par reporter son regard vers le colonel qui s'inquiétait de son état.

« Oui, merci colonel. » dit-il poliment, il aurait bien fait un peu d'humour, mais la situation ne s'y prêtait guère et il ne tenait pas à dire que les Flash bang étaient une véritable saloperie pour lui. « Vous laissez combien de temps à Harris pour répondre ? »

Steven Caldwell

« Harris est forcément à l'écoute de nos ondes radio. Il s'informe pour mieux nous échapper donc il est déjà au courant d'un incident devant la salle de réunion. Il n'y a rien de plus rapide qu'une rumeur de décès d'un membre de la CIS. »
L'homme pointa du regard sur les différents témoins qui peinaient à quitter les lieux. Certains avaient les mains collées sur les oreillettes.
« Ça ne devrait pas être long. Cinq minutes maximums. »

Alexander Hoffman

Oui c’est parfaitement logique Harris soit à l’écoute sur le canal de la radio. C’est un pro du camouflage qui devait guetter le bon moment. C’est quand même impressionnant, sa faculté à être aussi invisible, malgré les patrouilles. Dommage, qu’il soit impliqué dans cette tragique affaire, un bon élément qu’on va fourrer en prison. Le colonel, crut bon de justifier son action en expliquant tout cela à Hoffman, hors celui-ci était déjà convaincue et le savait parfaitement. Le jeune homme hocha la tête. Autant se servir du canal de radio pour l’avoir.

« Bien. Le temps qu’il réfléchisse à un plan pour nous la faire à l’envers » dit-il en haussant les épaules, une légère pointe d’humour, celui habituel chez l’anglais. Il tourna la tête vers la silhouette féminine afin de s’adresser aux deux officiers. « Vous avez fait du bon travail tout à l’heure » il fallait le souligner, même s’ils devaient le savoir tous les deux. De plus, il y a de forte chance qu’ils aient vu le manège de Weir et qu’ils se demandent à quelles sauces ils vont être croqué par les administratifs.

« La CIS sera sûrement d'un autre avis... » Répondit Caldwell.
« Les deux représentants présents sont de cet avis » affirma l’anglais. Une formalité à convaincre la CIS qu’il n’y avait pas d’autre solution à cet instant et puis bon, Richard et Erin était en accord.

Ils attendirent donc un signe de vie de mister Harris. L’anglais se disait que cela ne changerait rien, Harris était une tête de mule et pour le peu qu’il ait but, il va falloir cravacher pour qu’il accepte cette proposition. Quelques longues minutes passèrent avant que la radio n'apporte un message du concerné.

// Ici Harris. Je n'ai que votre parole et ça ne me suffit pas Colonel. Je préfère la liberté, vous m'excuserez. Par ailleurs, j'aimerai qu'on libère Julia Woolsey. Berckam l'a faite chanter elle n'a donc rien à voir avec tout ça. Votre coupable, vous l'avez tué, contentez-vous en. D'ailleurs, le Major Frei me doit une faveur, j'espère bien qu'elle ne l'a pas oublié. //

Bon bah voilà du grand Harris. Il veut Julia, autant en profiter pour le manipuler avec. Jouer à son petit jeu ridicule avant qu’il provoque encore plus les militaires et ne les prennent pour des cons. Puisque c’est la spécialité d’Harris, de prendre les autres pour des imbéciles heureux. En plus de les manipuler.


Steven Caldwell

// Vous n'avez pas affaire au Major Frei mais à moi-même Capitaine. Et c'est la parole d'un officier supérieur qui vous est proposée.//

Il fît une pause avant de reprendre.

// Le major Woosley ne sera pas libérée. Vous le savez bien. Alors vous avez le choix de passer votre temps à nous échapper en semant toute une série de destruction qui chargeront davantage votre dossier... Ou bien d'aller avec moi annoncer la nouvelle au Major. J'imagine qu'elle aura à cœur de vouloir se rapprocher de sa fille après son jugement et vous pourriez l'aider à se défendre à son procès. Ensemble. Vous ne mettrez plus jamais les pieds sur Atlantis et ne porterez plus d'uniforme. Mais ce n'est pas une fin en soi. C'est ce que je vous offre.//

L'officier laissa ses propos peser avant d'ajouter, comme d'une confidence hors sujet :
// Elle a refusé de vous dénoncer malgré les preuves que nous détenions. Vous le saviez ? Elle a voulu vous couvrir, vous protéger. Pourquoi ne pas lui rendre la pareille maintenant ? Pour elle ? Pour sa fille ? //

//Vous êtes un homme raisonnable. Vos arguments se défendent. N'empêche j'aimerai que Frei valide vos dires. Je lui ai donné ce qu'elle voulait, je serai un peu plus confiant quant à vos propositions puisqu'elle m'en doit une et qu'elle est réputée comme avoir une parole. Sauf votre respect mon Colonel.//


Alexander Hoffman



Alexander leva les yeux au ciel à la dernière réplique d’Harris. Il se fichait bien des belles paroles du colonel. Il gagnait du temps et le temps commençait à être précieux. Plus le temps avançait plus Harris en profiterai pour peaufiner son plan et se foutre encore ouvertement de tout le monde. Et puis bon, son petit délire d’inclure Frei, c’est juste de la provocation pour dire à Caldwell que c’est un « con » pour lui.

« Autant se servir de tout cela, pour lui faire croire que vous marchez dans son jeu et de lui tendre un piège dans la zone des d’incarcération » proposa simplement l’anglais. Il ne comptait pas forcément tout laisser tout gérer par le colonel, maintenant qu’il était à nouveau opérationnel (sauf la vision, mais pour parler il en avait pas besoin). Une histoire d’échange, pour ce moment assez important, car si Harris décide de faire le terroriste la cité est dans la merde la plus profonde.


Steven Caldwell


Caldwell secoua négativement la tête.
« Ce n'est pas un imbécile. Il s'y attend. »
Puis, se tournant vers le Major Frei :
« Confirmez mes propos. Mais vous ne négociez pas avec lui. C'est avec moi et moi seul, compris ? Il est hors de question qu'il se serve de vous. »


Alexander Hoffman


Alexander arqua un sourcil face aux propos de Caldwell. Il n’était pas convaincu que la négociation soit pertinente avec Harris. Bien entendu, il savait qu’il était intelligent et manipulateur, hors pour prendre au collet pareil personne, il faut jouer sur son point faible et se montrer plus malin. Bref, un beau « ta gueule » de la part du militaire. Harris est loin d’être bête et ne plierait jamais genoux à terre dans des promesses de ce type. Enfin vu le profil, il serait plus logique qu’il joue avec le colonel au lieu qu’il accepte bien gentiment, même si c’est une solution.

« Certes…il se joue de vous en attendant. Mais faite, nous verrons bien ce que ça donne » Autant laisser le militaire faire pour le moment, il verra bien par lui-même de toute façon. Mais si cela devient inutile et qu’Harris se fou de la gueule de Caldwell, Alexander prendrait la main. Hors, de question que le respectable commandant soit pris pour un poussin de 2 jours. Il s’éloigna un peu des militaires, tout en les écoutants, enfin le colonel en pleine négociation. Karola ne bougeait pas d’un pouce, un vrai petit soldat prêt à agir. Il la toisa quelques secondes, dommage qu’elle ne donne pas son avis.

Erin approcha des trois protagonistes. Elle venait de finir de discuter avec Weir et Woolsey oncle.
« Comment ça se présente ? » fit-elle à l'adresse d'Alexander.
« Le colonel tente de négocier avec Harris » répondit simplement l’anglais à Erin. Woolsey suivait et se mit auprès des cadres, alors que Weir était emporté à l’infirmerie.

//Toujours le même discours. Bref. Rendez-vous devant la cellule de Julia. Je me rendrai là-bas après lui avoir parlé. Je crois que c'est dans mon intérêt en effet. //

Alexander, eu une petite moue en soupirant, il sentait le coup foireux advenir. Il toisa le colonel, pour savoir ce qu’il comptait faire face à ce genre de propos. Woolsey leva les yeux au ciel, en toisant les deux cadres.

Richard prit la parole « Il est bien exigent… » Oui Harris l’était et profitait de l’occasion pour demander plus. En mode « je suis le maître du monde et je vous emmerde ». De toute manière il ne semblait rien avoir à perdre. Sauf peut-être Julia. Hors, tant qu’il est libre il pouvait jouer sur ce tableau là, dans l’espoir de la retrouver ? Oui peut-être bien. L’anglais, laissait faire les choses, tout en moulinant à une parade et surtout une manière de reprendre la main sans vexer le colonel.


Steven Caldwell

Le regard du colonel Caldwell dévia vers Hoffman au loin. Sa déduction avait été la bonne, Harris gagnait du temps pour une raison obscure et il était temps de mettre fin à ce petit jeu.

// Ça suffit Capitaine. Ne me prenez pas pour un imbécile. Maintenant, faites votre choix.//

// Je répète ma proposition puisque je vois que êtes tellement centré sur votre arrogance. Donc. Je répète. Je vous retrouve aux cellules. Je parle avec Julia. Et je me rends. C'est ça ou rien et je me débrouille pour faire un maximum de dégâts. Vous connaissez ma formation Colonel. //

Hoffman / Woolsey

Olalala mais il n’avait pas mieux pour énerver le colonel tiens. Harris, était un véritable casse pied et il en jouait allégrement. L’anglais eut un petit rictus amusé, la situation était clair maintenant. Harris prenait clairement pour un idiot Steven.

« On va pas s’en sortir s’il provoque »
« Oui, mais laisser gérer le colonel, pour le moment »
« Il le prend quand même pour une bonne poire »
« Oui. Et j’attends de voir comment il va réagir »
« Attendons donc. Mais je pense que d’ici quelques minutes il faudra prendre la main Hoffman »
« En effet, je cherche une manière sans vexer le colonel »
« Je vais faire de même et surtout pour attraper Harris… »

Steven Caldwell

// Bien. Dans ce cas, puisque vous voulez jouer avec moi, je vais défaillir à mon honneur et faire placer le major Woosley le long d'un mur. Et vous me paierez chèrement la moindre vie que vous prendrez dans cette cité. J'ordonne dès à présent la loi martiale.//

Quelque chose clochait. Harris préparait un mauvais coup et il ne parvenait pas à le prévoir, à croire que ce type avait toujours un coup d'avance sur lui. Il fallait tout arrêter tout de suite. Il remarqua d'ailleurs les prémices d'une révolte parmi les cadres de la cité et de la CIS. Il fît un signe de tête, son expression étrangement sereine, pour le faire comprendre qu'il ne s'agissait que d'un bluff.

« Major Frei. Veuillez ordonner le retrait du cordon de sécurité. Repli autour des cellules du major Woosley et maintien de la sécurité autour des quartiers d'habitation. »

L'homme contacta ensuite son subordonné sur une fréquence non sécurisée :
//Farrell, que votre escouade se rende immédiatement à la cellule du Major Woosley. Faites là placer contre le mur et mettez-là en joue. J'en prends l'entière responsabilité. Exécution à mon ordre.//
Puis, réactivant sa radio, conscient qu'Harris avait tout entendu.

// Votre petite amie aura un accident regrettable dans deux minutes. Ce n'est pas une plaisanterie Capitaine.//

civils


Et la réplique de Steven fut à la hauteur de la colère qui devait ressentir. À l’annonce de la loi martiale, l’anglais leva un sourcil toisant le militaire. Il pouffa légèrement amusé ! Mais quel culot de bluffer sur sa mine de rien. L’anglais resta calme, attendant la suite, en croisant les bras. Cela n’allait pas dans le bon sens.
« Quoi ? La loi martiale ! Mais il n’a pas le droit ! » S’exclama Woolsey complètement désespérer. Il eut un petite geste de Caldwell, pour leur signifier qu’il jouait une partie de poker, qu’il risquait de perdre. Richard, leva les yeux au ciel en soupirant.
« Vous jouer avec le feu Colonel … » Précisa Alexander de son ton calme et serein. La suite des propos de Steven était osée, mettre en joue Julia, en sachant qu’Harris entendait tout… naturellement, Alexander toisa Richard qui en plus de soupirer ouvrait de grand yeux stupéfait. Il le sentait proche de l’agacement.

En effet la suite déplut fortement à Richard qui hallucinait clairement. Certes c’est sa nièce, mais ça restait une personne qu’on mettait en joue pour faire pression sur une autre qui n’avait aucune limite, cela n’était pas en accord avec les principes du représentant du CIS, qui commençait en avoir marre de cette mascarade d’Harris.
« Mais c’est du grand n’importe quoi ! Répondre par le chantage ne sert à rien. » Il toisa Alexander et Erin, pour avoir leur avis, puisqu’il agissait toujours en connaissance de cause et surtout ne voulait pas se laisser emporter par son affection envers sa nièce.
« Je compte calmer le jeu, sinon on va se retrouver avec un charnier ! » il est bien connu que les militaires ne sont pas de bon négociateur. Il était convaincu que menacer Julia était une erreur. Il toisa l’anglais.
« Je connais votre respect envers le colonel, mais avouez que là, il fait une grossière erreur et je ne veux pas qu’il la fasse jusqu’au bout et qu’on soit obligé de lui faire porter le poids de celle-ci »
« Je crains surtout qu’Harris, sache qu’il ne peut mettre la loi martiale et abattre un soldat est contre ses principes. Un bluff qui n’aboutira pas. Mais attendons quand même la réponse d’Harris non ? »
« De toute façon, nous n’avons pas le choix que d’attendre et voir ce que Harris va répondre. »
« Non Mademoiselle Steele, nous ne pouvons pas laisser faire. Ce sont des pratiques dignes de Berckam, pas de moi. »

Et avant même que l’un des deux cadres ne réponde, la radio s’éveilla une nouvelle fois et la voix du capitaine Harris se fit entendre de nouveau :
// Pas mal le coup de bluff vieux singe. N’empêche, je n’y crois pas une seconde, et pourtant, j’ai quand même pris la peine de réfléchir. Enfin bref, jouez au con, et vous allez le regretter. Sans Julia, je n’ai plus rien à perdre, pas même ma vie, ni cette cité. Alors tout le monde se calme. Savez-vous où je me trouve ? Dans un siège assez confortable, lequel dispose de toutes les commandes nécessaires à ce que je balance des drones anciens vers votre putain de croiseur. Alors allez-y, touchez un cheveu de Julia et je lance le feu d’artifice. Je vous propose de nous retrouver dans les cellules, afin de procéder à mon arrestation une fois que j’aurai pu échanger quelques mots avec le Major Woosley, et vous vous montrez autoritaire et borné. Je ne comprends pas. //

S’en était trop pour Woolsey qui hallucinait de plus belle. Il jeta un regard à ses deux subordonnés qui étaient du même avis.
Il alla vers le colonel d’un pas calme mais loin d’être amicale.
« Colonel, ne répondez pas, vous allez aggraver la situation ! Donner nous la radio, si vous continuer Harris va encore plus vous prendre pour un idiot ! Et cela commence à faire qu’on prenne un haut officier pour une poire ! » Le ton était calme, toute la posture du cadre était froide et en désaccord le plus complet, il tendit la main, pour réceptionner la radio.

Caldwell / Frei



Caldwell avait trois cents personnes, au minimum, qui comptaient sur lui et les militaires pour un retour au calme. Et le tout, sans compter les Atosiens. C’était une forme de pression qu’il connaissait plutôt bien. Mais lorsqu’il fût fait mention de son croiseur et des deux cents membres d’équipage, l’officier manqua de perdre son sang-froid. Déjà, il se voyait récupérer un neuf millimètre de l’un de ses soldats pour descendre tranquillement aux cellules avant de coller une balle à sa dulcinée, lui laissant le temps de se rendre ou se radiner en vitesse.
Seulement, ce n’était là qu’une théorie issue d’une pure colère nourrie à l’encontre de cet homme et il était évident que cette réaction n’engendrerait qu’un désastre. Mais diable ! Que cela pouvait être tentant.

De son côté, Karola restait silencieuse, attentive à ce qu’il était en train de se passer. Harris était un homme malin et plus les négociations duraient et plus elle était persuadée qu’il leur filerait entre les doigts. C’était d’autant plus difficile que sur ce coup-là, les militaires n’étaient pas les seuls décisionnaires. La présence des cadres administratifs et surtout de Woolsey rendaient les choses plus que compliquées. D’ailleurs, Karola plissa les yeux quand ce dernier avait réclamé de Caldwell qu’il lui laisse prendre les choses en mains. Elle se demandait si Harris serait plus coopératif avec un civil plutôt qu’avec un colonel de l’armée. S’il n’avait pas obéi à son supérieur, pourquoi cela serait-il différent avec Woolsey ? Le capitaine semblait bien trop déterminé pour accepter une autre offre que la sienne.

Caldwell dévia son regard vers la Major Frei puis retourna vers la main tendue de Woosley qui se sentait bien plus capable. C’était provocant, insultant et humiliant. Hélas, en tant qu’officier, les réactions basiques ne sont pas acceptables. Steven ne rendrait pas la radio avant d’aller bouder, déçu, ou de conserver son rôle par fierté absolue.

Karola croisa le regard de son supérieur et s’il semblait maître de lui extérieurement, il y avait quelque chose dans son regard qui en indiquait tout le contraire. Une lueur y résidait, indiquant clairement sa contrariété face à cette situation qu’il ne parvenait pas à faire tourne son avantage. En tant que commandant, elle pouvait imaginer sans peine ce qu’il devait ressentir. Ne pas avoir le contrôle d’une telle situation n’avait rien d’agréable.

Le visage neutre du Major Frei lui revint en tête puis tous ses principes remontèrent au-dessus de toute colère. Il fallait être plus intelligent et moins impulsif. Tout en remerciant le soutien inconnu de sa subordonnée, il enleva la radio de son oreille et la déposa dans la main de son interlocuteur tout en déclarant d’une voix parfaitement docile :
« Très bien. Le major Frei et moi-même allons rejoindre la cellule de votre nièce. »


Hoffman / Woolsey



Bon ce fut difficile pour le colonel de donner la radio, les trois cadres le voyaient très bien. Hoffman, toisa Caldwell avec calme essayant de percevoir ce qu’il ressentait, sûrement une forme de colère de ce faire écarter de la sorte en pleine négociation. Hors, cela était aussi pour son propre bien. Harris jouait avec lui et malgré tout son self contrôle, il était humain et personne n’était dupe concernant l’effort qu’il avait dû faire pour ne pas s’agacer à la mention du dédale. Harris avait touché quelque chose d’intime et qui tenait trop à cœur au militaire. L’anglais, trouvai ça quand même dommage ce rapport toujours houleux entre militaire et civil. Après, il comprenait les deux points de vue et préférais voir Caldwell s’éloigner, hors de question qu’il soit encore plus prit pour un con, devant ses hommes et ceux de Frei. Autant, que la cible change, les civils n’avaient pas le même impact qu’un Colonel auprès des militaires. Hoffman, hocha la tête quand le colonel et le major partir en cellule.
« On vous rejoindra » précisa Woolsey calme comme une rivière. Il était certain que les hauts cadres allaient venir, c’est aussi dans leur rôle. Richard jugea bon, ne pas cheminer avec les militaires, histoire de les laisser digérer et surtout faire ce qu’ils avaient à faire. Il n’était pas dupe, sur les précautions qu’allait prendre le colonel, sans leur en informés. C’est habituel chez les militaires de faire de ne pas rendre de comptes aux civils et l’inverse et aussi vrais. Il faudrait remédier à ça.

Et comme il n’y avait plus de réponse, le temps que Steven donne la radio, Harris crut bon de le bousculer encore un peu plus.
// Vous êtes toujours là Colonel, ou vous vous faîtes souffler dans les bronches pour péter plus haut que votre cul ? //

Encore plus de provocation, Hoffman, leva les yeux aux ciels, cela ne servait à rien de répondre avec cette tête de pioche.
« Et maintenant Richard ? Vous allez lui proposer un autre deal ou lui dire d’arrêter de faire le mariolle ? Si vous voulez je m’en charge »
« Vous avez une formulation aussi élégante ? »
« Toujours »

Le responsable savait bien qu’il serait plus préférable de laisser Hoffman. Il ne sentait pas légitime dans cette affaire, maintenant qu’il y avait en jeu sa nièce. Et outre son désir de protéger la cité et les « chefs » de celle-ci, il ne pouvait pas nié que savoir Julia en joue le rendait fou. Alors, pour éviter qu’Harris profite de sa faiblesse, il laissa la radio à l’anglais. Il fallait éviter que le capitaine s’amuse à ce petit jeu, déjà qu’il avait failli réussir avec le commandant du dédale, manquait plus que cette négociation se finisse par ne action muée par la rage.

//Capitaine, ici Hoffman. Le colonel a mieux à faire que discuter avec vous. Rendez-vous en cellule. Julia vous attend //
Bon apparemment l’anglais, l’envoyait dans la gueule des militaires, reprenant la demande d’Harris. Calme, pragmatique, ça ne servait donc à rien de négocier à ses yeux, il avait eu sa chance avec Caldwell, pas besoin de lui donner plus d’importance en reformulant une autre proposition.

« Enfin, on sait pas si on va les laisser parler »
« Il sait très bien que ça ne sera pas le cas. Mais on lui laisse le doute. De toute façon, connaissant le colonel, il a dû prévoir quelque chose. »
« Il va mordre ? »
« Il a pas beaucoup de choix pour voir Julia. »
« Ça sent le piège »
« Bien entendu »
« C’est un risque »
« Les militaires l’ont pris, un peu de confiance Richard »
« Ça va nous tomber dessus, s’il y un problème »
« Toujours, c’est ainsi, il faut bien taper sur quelqu’un pour la responsabilités. Si vous ne voulez pas être taché Richard, je prends la responsabilité auprès du SGC et du CIS, vous évitant d’être éclaboussé ainsi que le colonel et le major »
« Nous verrons d’ici là. Nous la prendrons à deux. »

// Hoffman ? Le vieux ne veut plus me parler ? Enfin, ce sera sûrement mieux, vous devez avoir une vision moins étriquée des choses. Donc je vous rejoins aux cellules. Je ne ferai pas de manières, je me rendrai comme convenu une fois que j’aurai pu échanger un peu avec Julia. Harris terminé. //
// Parfait, on se retrouve donc là-bas Capitaine, venez sans arme. //
// Ne soyez pas naïf monsieur Hoffman. //
// Ce n’est pas mon genre //
// Bien. //


Caldwell / Frei


Il se mit en route, Karola sur ses talons puis attendit d’avoir disparu du regard des cadres avant de dire, nerveux :
« Harris ne serait pas assez bête pour donner sa position. Il n’est pas sur le fauteuil des anciens. Le Dédale comme la cité ne risquent rien…pour l’instant. »

Il tourna à l’angle du couloir pour se diriger vers le téléporteur. La jeune femme laissait son chef s’exprimer sur le sujet, dévoilant ainsi ses pensées, celles qu’il avait certainement préféré cacher aux oreilles des administratifs.
« Il a un intérêt à nous avoir devant la cellule du Major Woosley et je suis persuadé qu’il s’agit d’un piège. Votre avis ? »

Karola hocha la tête, elle partageait tout à fait son point de vue et quelque part, cela lui faisait peur.
« Harris connait parfaitement bien la cité et est l’ancien chef de la sécurité, il est évident qu’il bluffe aussi. Mais c’est aussi un sadique, je pense qu’il prépare quelque chose de bien plus vicieux que ce qu’il veut nous faire croire. Si je puis me permettre colonel, vous avez pris la bonne décision. »


Ayant atteint le téléporteur, Caldwell n’appuya pas sur l’écran. Il emprunta la radio du Major pour contacter le Dédale.

//Meyers ? Transitez l’appel sécurisé à l’observatoire du Dédale et prenez compte.//
//A vos ordres.//
//Ici Latour, j’écoute ?//
//Je veux que le Major Woosley soit téléportée en cellule d’isolement, protocole pour prisonnier dangereux, dès que le Major Frei en donnera l’ordre.//
//Mon équipe va faire le nécessaire.//
//Autre chose. Pouvez-vous vous brancher discrètement sur les caméras de surveillance de la cellule et des couloirs attenants ?//
//Eh bien, colonel…si on demande…je crois…//
//Vous le pouvez ou non ?// Articula plus distinctement Caldwell.
//Oui mon colonel ! Nous pouvons nous brancher !//
//Écoutez-moi bien Latour. Vous me surveillez étroitement ces écrans. Si vous avez le moindre signe de lutte, vous n’attendez aucun signal et vous téléportez immédiatement la prisonnière, c’est compris ?//
//J’ai bien compris mon colonel. On veillera au grain.//

Caldwell fixa Karola, lui rendant sa radio-oreillette qu’elle repositionna à l’endroit prévu à cet effet.
« Si Harris pense pouvoir nous berner d’une quelconque attaque, il sera bien déçu. Vous avez une suggestion avant de commencer ? »

« Non colonel, attendez-vous simplement à ce qu’Harris soit prêt à tout pour obtenir satisfaction. »
L'homme acquiesça, satisfait d'être sur la même longueur d'onde, puis appuya sur l'écran pour apparaître dans les couloirs attenants aux cellules. Il s'attendait à y retrouver la garde et l'escouade du sergent-chef Farrell.

END 11/03/2017 ==> suite aux cellules


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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