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[INTRIGUE] - La plante a des yeux - (PV Alex et Erin)

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Sam 21 Jan - 11:05

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Elia s'était réveillé en sursaut quelques minutes à peine après le départ de Zelenka. Elle était touché que ce scientifique débordé se soit dérangé pour venir la voir. Et, elle devait bien l'avouer, elle aurait aimé que la visite dure plus longtemps.

Maintenant que le silence s'était fait dans la pièce, elle entendait son léger murmure, comme une légère brise d'été dans les herbes hautes, une douce et apaisante mélodie chuchotait dans la chambre. Elle semblait provenir de l'étrange plante que le tchèque lui avait offerte. Elle entendait également un espèce de ronronnement. Un instant, elle cru que Harry s'était caché quelque part dans la pièce, mais ce bruit là aussi semblait venir de la plante.

Elle avança sa main pour effleurer le feuillage jaune vif et découpé de la plante, mais la retira aussitôt avec un halètement de peur. Elle avait vu quelque chose bouger !

Elia se demanda si elle devait sonner pour appeler de l'aide. Zelenka faisait-il parti des gens qui voulaient se débarrasser d'elle ? A cette idée son cœur se glaça. Non ! C'était impossible. Il était bien trop gentil pour tremper dans quelque chose de ce genre.

Elle n'eut pas le temps de s'appesantir plus sur cette effroyable idée. Le feuillage de la plante s'agita, et une petite tête serpentine aux grands yeux mordorés et curieux s'éleva au dessus du végétal. Le petit animal penchait la tête à droite et à gauche. Elle cligna des yeux, se demandant ce que c'était et surtout qu'est-ce que ça faisait là. Inconsciemment elle se recula à l'autre bout du lit.

- « Yaya ! » croissa une voix rauque.

Elle sursauta avant de réaliser que c'était la bête qui venait de parler. La curiosité la poussa à se rapprocher un peu pour l'observer. On aurait dit un petit serpent, mais sans le regard reptilien froid et inquiétant. Son corps était couvert d'un plumage bleu, et de petites ailes ornaient son dos ondulant.

Il s'approcha d'elle, la regardant avec un égale curiosité. Elle réalisa que c'était lui qui produisait le léger ronron rassurant. Il avait l'air amical, et son plumage semblait agréablement doux, elle avait des fourmis dans la main et devait se faire violence pour ne pas le toucher.

Le petit serpent bleu ondula un peu plus pour se rapprocher d'elle, ronronnant de plus belle. Elia se sentit sourire, et approcha sa main. Il la renifla un instant avant de coller sa petite tête triangulaire dans sa paume.

- « Yaya » croissa-t-il

Elia rit. « Yaya ? » demanda-t-elle en le caressant. Il était chaud, doux. La jeune fille sentit son cœur s'apaiser. « Yaya ! » confirma-t-il. Elle posa sa main libre sur sa poitrine « Elia. ». Yaya la regarda en clignant des yeux, s'approchant un peu plus sur les draps. « Elia » ronronna-t-il en s'installant sur la poitrine de la jeune femme, posant sa tête douce sous son menton, contre son cou.

Elle sourit, posant sa main sur la bestiole si familière. Elle sentait les vibrations de son ronronnement se répercuter dans sa gorge et sa poitrine. Peu à peu, la boule douloureuse qui l'étreignait depuis qu'elle s'était réveillé de son opération sembla se dissoudre, ses yeux commencèrent à papillonner.

Yaya, confortablement lové contre sa poitrine, sa main lissant les plumes douces de l'animal, elle se sentait bien, apaisée. C'était tout ce qu'elle demandait à ce pauvre monde. Un peu de douceur et d'affection. Elle se laissa envahir par ces agréables sensation, se disant que Zelenka n'avait probablement pas pris le bon végétal, et qu'il avait encore moins vérifié ce qu'il pouvait y avoir sous son feuillage, mais elle ne lui en serait jamais assez reconnaissante.

Il fallait une personnalité aussi lunaire que lui pour lui faire un tel cadeau involontaire. Sur cette dernière pensée, elle et Yaya finirent par s'endormir au son apaisant du chant de la plante.

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Lun 30 Jan - 21:49

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La plante a des yeux



Zelanka était revenu apporter le pass sécurité à l’anglais. L’homme semblait joyeux. Le jeune cadre dynamique, finissait les derniers entretiens de l’après-midi, avant de se lever difficilement de son siège. Il était 17h40. Il avait fait une courte sieste avec Erin vers 15h00 et déjà il sentait la fatigue le prendre. Il but un verre d’eau avec son quota de médicament histoire de supporter la douleur. Il prit une orchidée blanche constellé de taches mauves et au cœur jaune, ainsi qu’un sachet avec des livres pour que la jeune femme s’occupe. Des romans.
« Allez Harry, viens on va voir ta copine" dit-il à l’intention du chat en tapotant sur son épaule.
Le chat se leva à la mention de « viens « et galopa sur le bureau pour sauter sur les épaules de son maître bien sagement.
Ils arrivèrent à l’infirmerie, quand soudainement Harry entraperçut Isia et décida sur un coup de tête de sauter des épaules de l’anglais, pour courir après la belle blonde à l’autre bout du couloir. Alexander se retourna hélant son matou.

« Harry …! « mais trop tard, le matou était dans les bras de la doctoresse qui venait de le réceptionner. Il soupira, « Ce n’est pas vrais, ce chat à un problème avec les femmes … » marmonnait-il, oubliant qu’il marchait encore et percuta un corps. Il étouffa un couinement de douleur, car bien entendu il percuta la personne de son côté amoché et bleu. En plus la personne n’étant pas bien grande, elle le percuta bien au niveau du torse.
Il se tourna surpris reculant un peu, en s’excusant gêné de voir qu’il était rentré dans une personne et cette personne n'était autre que Coralie. Son bras alla machinalement sur ses côtes douloureuses.
« Veuillez m’excuser mademoiselle Deltour, je ne vous ait pas vu «
« C’est moi. Je ne vous avez pas vu non plus. Est-ce que je vous ai fait mal ? Vous voulez que je jette un oeil à vos blessures ? »
« Non ça va « Ce n’est pas vraiment du mensonge, mais de la fierté, il ne voulait pas l’embêter à cause de son état digne d’un géant des glaces. « Merci, mais ça ira, elles n’ont pas évoluée depuis la dernière fois, les médicaments agissent « répondit-il poliment comme à son habitude.

L’infirmière hocha la tête. Elle voyait bien qu’il lui mentait, elle savait reconnaître la souffrance sur un visage quand elle la voyait, et elle trouvait qu’elle la voyait un peu trop souvent ces derniers temps. Mais, d’un autre côté, effectivement, elle ne pouvait pas faire grand-chose de plus.
« Vous venez voir Mlle Fisher ? Visite de courtoisie ou interrogatoire ? »
Il leva le sac en papier carton en l’ouvrant, pour lui montrer son contenu avec la fleur et les livres.
« Courtoisie, on la questionnera quand elle sera en état, même si étant présent avec mademoiselle Steele, son témoignage n’est pas urgent pour le moment «
L’infirmière sourit. Elle aurait été désolée de devoir refouler le gentleman, mais elle considérait que la petite était encore trop choquée pour devoir supporter l’épreuve d’un interrogatoire. « Dans ce cas… Je suis sûre qu’elle sera contente de vous voir. » Elle jeta un coup d’œil à la magnifique orchidée. “Mais si vous continuez comme ça, sa chambre va bientôt rivaliser avec les serres des botanistes. »
Il lui rendit son sourire. « Très bien, j’avais peur que Zelanka m’est volé toute la vedette « reliquat-il d’un ton léger. Il pouffa un peu. « À ce point ? « Il chercha du regard dans la foule de personne en jaune son chat et plus particulièrement Isia qui avait disparue. Il était fatigué des bêtises de son matou « Bon Harry est partit séduire … « murmurat-il plus pour lui en soupirant.

Coralie laissa échapper un petit rire. « Je pense que le Dr Zelenka et vous ne jouez pas dans la même catégorie » le taquina-t-elle. « Il lui a apporté une très jolie plante en pot. »

Elle avait raison, hors il n’avait pas la prétention de le confirmer oralement. Il lui fit un sourire amusé. Il était tenté de lui demander de préciser les catégories, mais il se retenu, ne voulant pas prendre le risque d’entendre de compliment, chose qu’il avait du mal gérée.
« Très bien, quelle charmante attention « il ne savait pas si c’est lui, qui avait donné une idée au scientifique ou s’il avait eu l’idée tout seul comme un grand. En tout cas, c’est très bien.
« Vous savez où est le Dr Taylor Laurence par hasard ? Je crois qu’elle a quelque chose qui m’appartient »
Mais à peine eut’il le temps de finir sa question, que quelqu’un approcha et lança joyeusement :
« Je suis là mon petit loup ! « mention évidente à santa. L’anglais se retourna, voyant la grande blonde, avec son chat dans les bras. Bon, apparemment Isia avait décidée de le renommer. Étant ami proche avec Erin et elle aussi. Ils se côtoyaient de plus en plus régulièrement. « Tiens j’ai un surnom maintenant ? »
« Oui bien entendu, c’est toujours mieux que mister balais non ? »
« Merci de votre légendaire élégance »
« Mais de rien mon cher » Elle lui fit un grand sourire. Il leva les yeux au ciel.
« Puis-je reprendre mon chat Harley ? »
« Harley ? »
« Harley Queen, c’est toujours mieux que l’avion de chasse non ? » Surnom que certains militaires donnaient à Isia, par rapport à son corps.
« Merci pour votre élégance »
« Mais de rien, c’est avec plaisir »
« Il est plus préférable que je le garde »
« Dans ce cas, là, il ira avec mademoiselle Deltour, qu’il n’a pas encore charmé »
« Cela pourrait être pris autrement »
Il lui fit un sourire charmant, qu’elle lui rendit, entendant le matou à Coralie. Matou qui se laissait faire comme une poupée.
« Dans ce cas, plus aucune remarque sur mon fan club bichou »
« Tu verras ça avec Erin, moi je ne gère pas les problèmes de quantité »
« Oui, c’est certain tu les crées »

Coralie avait suivi cet échange avec beaucoup d’intérêt. Elle connaissait suffisamment sa supérieure pour savoir que ses taquineries avaient toujours un fond de vérité. Elle se rappela aussi de la soirée de Noël et de sa conversation avec l’anglais concernant l’éventuelle jalousie d’Erin. Elle tendit les bras en rigolant pour recevoir le chat quand on le lui tendit. Mais elle n’avait pas le temps de jouer les “cat sitter”.
« Je pense que Mlle Fisher sera contente de voir Harry. Pendant son inconscience, il me semble l’avoir entendu prononcer ce nom. » Elle lança un regard à l’anglais
« Il semblerait que votre chat vous vole aussi la vedette mon cher. »

Il détourna le regard d’Isia pour regarder Coralie avec un Harry ravi. Ce chat est un chat à femme. S’il a jour il devait se changer en humain, il serait le nouveau don juan. L’anglais sourit simplement, en entendant que son assistante était tellement attachée au matou, qu’elle en parlait dans son inconscience. Faut dire, qu’Elia était souvent avec le chat à le nourrir ou à la papouiller.
« Toujours, Harry est un véritable tombeur » Il tendit une main, pour récupérer le minet. Il s’excusa poliment qu’il devait y aller. Il commença à marcher, mais se retourna regardant les deux jeunes femmes.
« Aufaite Blondinette, tu as perdue »
« Ah non ! C’est toi qui a commencé à dire « tu » »
« Mais, ce n’est pas moi qui jouait »
« Hannnnn … rha ! »
« Erin t’avais prévenue, mais comme tu n’écoutes jamais »
« Gnagnagna ! Je te préviens je ne sais mal cuisinier ! »
« Oh ! Je suis anglais, mal manger ne me dérange pas »
« File ! » dit-elle en montrant son doigt le couloir
Isia regarda Coralie en soupirant, pendant que l’anglais s’éloignait plutôt ravi.
« Si, je me retrouve en costume licorne, cette conversation reste entre nous d’accord ? »

Coralie resta un instant interdite avant de pouffer. “D’accord, mais je veux voir les photos !” répondit-elle à sa supérieure avec un clin d’oeil espiègle.
Isia ricana de plus belle. Et c’est bien parce qu’elle en a rien à faire d’avoir la honte de sa vie qu’elle acquiesça. « Bien, on se fera une pause photos délirantes alors, j’essayerais de lui enfiler la crinière arc-en ciel »

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Il trouva la porte d’Elia, passant son pass, pour pénétrer silencieusement dans la chambre. Harry avait grimpé sur ses épaules. Avant cela, il avait crus percevoir un ronronnement mélodieux. Il prêta l’oreille, mais n’entendit rien, peut-être avait-il simplement rêvé. En tout cas, Harry, agitait son museau dans tous les sens. Et semblait s’agiter, quand ils entrèrent, il n’y avait eu aucune réponse à son « toc toc ». En effet Elia semblait assoupit. Bon, dans ce cas, il n’allait pas la déranger plus, lui posant ses présents en lui écrivant un petit mot.

Le jeune homme s’approcha, quand soudainement Harry feula. Comportement peu habituel, machinalement, il regardant autour de lui, si quelqu’un n’était pas caché dans les coins sombres de la pièce. Ne voyant rien, il caressa son chat, qui sortait les griffes.
« Calme toi, il n’y a rien » murmura l’anglais, qui leva les yeux vers le ventre de la jeune femme, une boule bleu était sur celle-ci… tiens qu’est-ce donc ? Curieusement, il se pencha, puis soudainement, la boule se dressa poussant un cri, déployant des mini ailes ! Surpris, l’homme recula, découvrant une sorte de petit serpent oiseau au plumage azure et aux yeux jaune. Harry, feula de plus belle, crachant des épaules de son maître.

Elia dormait paisiblement lorsque concert de feulement et de cri éraillés la réveillèrent en sursaut. Un peu trop brusquement d’ailleurs, elle se fit mal en bougeant trop vite et laissa échapper un gémissement. Aussitôt, elle sentit la douce chaleur de son nouvel ami s’enrouler autour de son cou, même s’il restait en alerte, crachat et feulant, dressé au-dessus de son épaule, semblant émerger de sa chevelure.
Le temps de reprendre ses esprits, elle découvrit un Mr Hoffman dubitatif, et un Harry hérissé comme elle ne l’avait jamais vu.
Elle hoqueta, posant sa main libre sur la tête de Yaya. « Ce n’est rien » lui murmura-t-elle doucement « Ce sont des amis. » le petit serpent tourna sa tête vers elle en croisant « Amis ? » « Oui » répondit-elle en lui caressant la tête.
Sous ses papouilles, le petit reptile s’apaisa, s’enroulant sur son épaule en ronronnant, même s’il gardait toujours un œil vigilant sur les deux intrus qui s'étaient approchés du lit de la jeune femme.
« Mr Hoffman, je vous prie d’excuser cet accueil un peu brusque. Il semblerait que mon nouvel ami est un instinct de protection assez développé envers moi. »

L’anglais était sidéré de voir cet étrange animal tout droit sorti d’un conte protéger Elia. D’ailleurs, celle-ci s’éveilla, calmant la petite bête rageuse. Alexander ne dit rien, médusé par cette créature, qui lui rappelait sans aucune peine un dieu maya. Espérant que ce serpent soit plus aimable que son illustre ancêtre. Harry grognait peu ravie de voir un inconnu menacer son « humain ».
Elia rassura sa créature, mais elle la trouvée où ? Quelqu’un avait ramenée ça d’expédition ? Il n’avait pas souvenir d’avoir lu un dossier mentionnant ce genre d’animal, pourtant il était un grand lecteur quand ça concernait la découverte de créature mystérieuse. En parlant de mystère, la bestiole parla et reprit sa place autour du cou d’Elia, en ronronnant. Elle ne va pas l’étouffer ? Non… il la câlinait comme pour la rassurer et lui apporter de bonnes ondes pour son rétablissement. Harry, grondait sourdement encore. Le jeune homme, restait bouche bée devant le don de parole du serpent bleu. Il flatta son chat, pour le faire taire.
« Harry calme toi »
« Meow fssshh »
Il bascula son chat dans ses bras, le posant au bas du lit, pour qu’il toise et évalue l’inconnu qui ornait le cou de la Pirolle. Le regard fixé sur la « chose » l’anglais, percuta un peu lentement. Reportant ses prunelles acier sur le visage tuméfié de son assistante.
« Ce n’est rien… tant mieux, cela n’est pas plus mal d’avoir un gardien, surtout aussi fascinant » Il lui sourit, il y a de grande chance que la présence de l’animal, devait être réconfortant pour la jeune femme. « Où avez-vous trouvé cette créature ? »
Il souleva sa main, déposant délicatement le sac gris pour qu’elle puisse l’ouvrir. Il avait bien envie de tendre sa mains vers le serpent, pour faire connaissance.

Elia faillit éclater de rire, malgrés les circonstances. Ce n’était pas tout les jours qu’elle pouvait claquer le bec à Alexander. Il semblait complètement fasciné par son nouvel ami… Harry par contre ne semblait pas du tout apprécié le nouveau venu. Il faut dire que Yaya ne s’était pas montré très accueillant et que le matou était également protecteur envers son humain.
Elle sourit quand le jeune homme posa son compagnon poilu sur le couvre lit. Maintenant qu’il n’était plus en hauteur, il ne semblait pas très désireux d’engager un combat avec le compagnon d’Elia, se contentant de gronder en gardant les oreilles en arrière, mais déjà avec une lueur de curiosité au fond de ses pupilles vertes.
Alexander déposa un sac près de la main d’Elia, tout en continuant d’observer le petit serpent bleu, lui demandant d’où venait cette créature.
Elle haussa les épaules en souriant :
« Je ne sais pas, il est sorti de la plante que le Dr Zelenka m’a apportée tout à l’heure.» répondit-elle en gratouillant le coup de la petite bête. « Vous pouvez le toucher si vous voulez. Il ne vous mordra pas »... Enfin, elle l’espérait.

Harry regardait son maître puis la créature, prêt à bondir si besoin. Alexander, hocha la tête simplement, il réfléchissait, il se trouvait plus lent depuis qu’il était constamment sous médicament. « J’irais lui demander où, il vous a récupérer cette plante, le connaissant il a dû prendre un végétal sous expérience » d’ailleurs, il tourna la tête vers la plante… celle-ci bougeait, il eut un mouvement de surprise, avant de s’approcher et de voir que les pétales de la plante, ressemblait à des reptiles… des sortes de lézard jaunes qui formait un petit groupe, sur une structure marbrée qui bougeait de temps à autre.
« Je suis navrée de vous retirer le présent de votre scientifique favori, mais voyez-vous, elle ne semble pas vraiment végétale à 100% » il prit le pot l’observant, les créatures ne semblaient pas vouloir bouger. Il l’approcha d’Elia pour qu’elle la mire. Bon cela n’avait pas l’air hostile, il la reposa après observation commune sur la table de nuit. « Je la ramènerai quand je serais parti »
Il regarda Elia, tendant sa main vers son cou, pour que la créature le sente. « Vous pouvez ouvrir le sac, il est pour vous » Harry grogna plus fort, comme pour avertir la créature qu’au moindre faux pas, elle se faisait manger. Il se rapprocha prudemment en voyant son maître faire de même.


Elia fut un peu déçue qu’Alexander la prive du cadeau de Zelenka, mais effectivement, elle n’avait pas fait attention à la forme très particulières des grappes de feuilles. Mais elle se rassura quand il lui dit qu’il la ramènerait une fois qu’il se serait assuré de son inocuitée.
Lentement il approcha sa main de son cou pour laisser Yaya découvrir son odeur, tout en lui disant d’ouvrir le sac. Elle s'exécuta et fut touché de découvrir plusieurs romans, et qui plus est des romans tout à fait à son goût. Ainsi qu’une magnifique orchidée. Elle sortit la plante du sac pour la poser sur la tablette à côté de son lit, à quelque distance de la plante animale. Elle tourna les yeux vers son patron « Merci ! C’est très gentil de votre part »
Elle surveillait du coin de l’oeil l’attitude de son nouvel ami. Après une petite réaction de recul, il se rapprochait à présent pour renifler la main d’Alexander, sous le regard vigilant d’Harry.
Elia, papota le drap à coté d’elle, en faisait un bruit de baiser « Allez, Harry, arrête de faire ta mauvaise tête… viens me dire bonjour. »

« Ils vous conviennent ? Sinon je vous trouverais d’autre pour vous occuper », il avait tourné le regard vers Elia, c’est à ce moment-là que la créature, s’enroula autour de la main du jeune homme. Il put sentir la douceur du plumage du serpent, qui le fixait avec des yeux étonnamment intelligents. « Yaya ! » dit la bestiole d’un air joyeux. Harry fit le dos rond, avant de s’avancer vers Elia, en lui courant dessus, quand elle l’appela. Il feula vers le serpent, par défense. Et alla se blottir contre le creux du bras de la petite femme. Il régissait au mot « viens ».

Alexander, quant à lui, observa le serpent, approcha sa main, pour le mirer. « Yaya ! » répéta l’animal. Puis, il montra de sa petite aile la jeune femme « Elia ». Alexander, avait donc bien compris. Tiens, ce n’est plus un animal s’il se nomme. « Alexander ». Yuga plissa des yeux et montra de son aile la petite boule de poil, répétant son patronyme pour que Harry lui réponde. Le chat lui feula dessus.
« Fssss ? »
« Non Harry » Yuga regarda le jeune homme avant de dire tout fier « Ami Elia, Ami Yaya ! »
Cela fit sourire le cadre, qui hocha la tête, tout de suite imité par Yuga, qui s’enroula d’autant plus autour de sa main. L’anglais, trouvait cet animal, fascinant, il lui caressa la tête avant de le remettre vers l’épaule d’Elia, pour qu’il reprenne sa fonction de collier. Mais, la créature fit une approche vers un Harry, pas trop assuré, mais qui se laissa sentir et faire connaissance.
« Vous savez ce qu’il mange ? »

Harry vint se blottir dans le creux des bras de la jeune femme à son appel. Elia le calina avec bonheur, elle s’était attaché au matou de son patron. Il regardait toujours Yaya avec suspicion.
Le petit serpent à plume se montra plus qu’intéressé par la main d’Alexander, il quitta le cou de sa jeune amie, lui provoquant un petit frisson pour aller s’enrouler autour du bras de l’anglais. La jeune femme ne put se retenir de rire lorsque Yaya tenta de communiquer avec Harry, déduisant du feulement qu’il récoltait que c'était le nom du félin.

Quoi qu’il en soit, les présentations étaient faites, et les nouveaux venus acceptés. Elia pencha légèrement la tête quand l’anglais approcha sa main pour permettre à Yaya de reprendre sa place favorite. Aussitôt, il s’enfonça sous sa chevelure en ronronnant, tournant et retournant avant de s’installer confortablement, la tête posée sur l’épaules de la jeune femme.
Comme à son habitude, Alexander posa LA question. Elle pinça les lèvres.
« J’avoue que je ne sais pas. » avoua-t-elle en posant un regard dubitatif dans les yeux mordorés du petit reptile.

L’anglais hocha la tête, il regarda dans la pièce, trouvant le plateau repas, qu’il rapprocha. Il prit le bol de fruit dans ses mains. « Bon on va essayer de voir si quelque chose lui plait dedans ? »
Il ne comptait pas demander comme allait la jeune femme, il se doutait de la réponse. Il était là, pour lui changer les idées.

La jeune femme sourit et prit quelques morceaux de fruits exotiques dans le bol pour les présenter à Yaya. Il les renifla avec intérêt, mais ne fit pas mine de vouloir les goûter. « Tu n’as pas faim ? ou tu n’aimes pas ? » s'interrogea-t-elle. Elle ne savait pas s’il comprenait sa question ou non. Il leva ses beaux yeux dorés vers elles, et elle aurait juré qu’elle l’avait vu sourire.
Il ramena son attention sur le morceau de fruit entre les doigts de la jeune femmes et en croqua un bout. « c’est bon ? », demanda-t-elle. Il la regarda en penchant la tête à droite et à gauche
« Bonnnn ! »ronronna-t-il
Bon, ils savaient déjà qu’il aimait les fruits. « Visiblement, il aime les fruits. »,déclara Elia. Enfin, il ou elle, vu que Yaya semblait aussi bien convenir à un mâle qu’à une femelle.

Alexander observa la petite scène, involontairement un petit rictus attendrit se mua sur ses lèvres. Harry, renifla le fruit et retroussa le nez, avant de se mettre en boule contre Elia. Le jeune homme, reposa la coupelle de fruit, pour prendre l’assiette avec les petits bois et le steak, la donnant à Elia.
« On va voir s’il est végétarien ou carnivore… voir les deux »

Elia pris la fourchette pour prélever un morceau de viande, elle commença par le présenter à Harry, histoire qu’il ne se sente pas “délaissé” par ses humains. Harry fit son blasé, mais quand elle fit mine de lui retirer la fourchette pour l’approcher de Yaya, il se jeta dessus. Elle rit, la jalousie, ça marchait toujours.
Elle en prit ensuite une autre, qu’elle présenta à Yaya. Il sentit attentivement le morceau de viande avant de s’en désintéresser pour aller gober un petit pois. La jeune fille tourna des yeux emplis de gaité vers Alexander.
« Nope… Végétarien il semblerait. »
« Ce n’est pas plus mal » L’anglais se demandait si Yaya était adulte… il avait l’air d’être jeune. « Je me demande si ce n’est pas un bébé… »
« Oui, il semble très jeune… regardez les plumes de ses ailes, on a l’impression qu’elles n’ont pas fini de pousser. » répondit la jeune femme en câlinant Harry et son nouvel ami

Il toisa le côté du lit. Il n’y avait toujours pas de chaise… faut vraiment mettre des chaises pour les visiteurs handicapés comme lui. « Je peux m’asseoir dans le coin ? ».
Son regard toisa Yaya, oui, elle avait raison. Cela était mignon de les voir tous les trois. Yaya était d’ailleurs en train de renifler la tête du chat, qui faisait de même. Bon, heureusement qu’Harry est plus que sociable.
« J’espère qu’il ne fait pas 8 mètres à l’âge adulte… sinon il faudra agrandir nos bureaux » il eut un petit rictus. « Je vous avait d’ailleurs, promis de vous emmener voir des Tairis, Vilma souhaite venir sur Atlantis, vous la verrez ainsi. Ça va devenir une véritable ménagerie.» dit-il avec humour.

Elle rit lorsqu’Alexander lui fit remarquer qu’ils ne savaient pas quelle taille il ferait une fois grand, mais elle espérait bien qu’il ne prendrait pas de telles proportions.
« Non seulement les bureaux, mais surtout mes quartiers ! »
L’entendre lui demander l’autorisation de s’asseoir sur son lit rappela à Elia que lui aussi avait eu à souffrir de cette aventure. Elle fut mortifiée de ne pas l’y avoir invité plus tôt à s’asseoir.
« Bien sur ! » répondit-elle en se décalant un peu sur le bord opposé, ses deux doudous vivants dans les bras. Yaya et Harry faisait connaissance de façon plus pacifique, se reniflant l’un l’autre. « Je suis désolée que vous ayez été blessé à cause de moi » ajouta-t-elle en baissant un peu le nez.
Elle leva le nez quand il lui annonca la prochaine visite de Vilma, la Tairis dont il lui parlait parfois
« Oh, je serais ravie de la rencontrer… Je crois avoir compris qu’elle a pleins de choses à m’apprendre sur vous et sur Erin », le taquina-t-elle « D’ailleurs, comment va Erin ? »

Il rit un peu avec elle avec la mention des quartiers de la jeune femme. « Oui, un sacré doudou pour la nuit ».
Il prit place, bien content de pouvoir s’asseoir, il n’aimait pas être aussi limité. « J’ai l’habitude » répliquait-il naturellement, avant de se racler la gorge. « Enfin, c’est la seconde fois que je me bats avec lui et que je me blesse. Sur alpha, je me suis fait attaqué par Wizzard. Et je n’allais pas le laisser vous faire du mal Elia » il lui sourit.
« Oh, surtout sur “comment chasser et virer les mâles amoureux et lourds” … » Il espérait que Vilma ne serait pas trop bavarde quand même.

La fillette rit. « Je n’ai pas ce genre de problèmes. » Elle sourit d’un air espiègle, elle savait qu’Alex et Erin avait passé pas mal de temps auprès des Tairis. Peut-être Wilma pourrait-elle lui en raconter un peu plus sur leurs aventures. « Mais je suis sûre qu’elle pourra me raconter bien d’autres choses sur… » Elle fut interrompue par une léger “toc toc” à la porte.

Il allait s’apprêter à répondre quand quelqu’un frappa à la porte. Il tourna la tête vers la silhouette qui pénétrait dans la chambre, il sourit. « Hey bien, maman c’est perdue ? » aucun doute sur l’identité de la personne vu le ton chaleureux de l’anglais.
Elle sourit en voyant Erin entrer dans la pièce. Elle était contente de la voir, et surtout de constater de visu qu’elle semblait aller bien. La petite en fut rassurée. La remarque de Mr Hoffman lui arracha un nouveau sourire. Oui, c’était exactement la sensation qu’elle avait en ce moment, d’être entouré par sa “famille”. Même si Alexander et Erin pouvaient parfois avoir un comportement quelque peu déconcertant, elle se sentait bien avec eux.
Dans une impulsion (saletée de médocs qui la rendait trop spontanée), elle se pencha vers Alexander pour déposer un baiser sur sa joue en tendant la main à Erin pour qu’elle vienne les rejoindre.
« Si vous me demandez de vous appeler “papa” et “maman”, je pense que je me verrais au regret de devoir refuser… ça risquerait de faire disjoncter “radio couloir », dit-elle en riant.

Erin n’avait pas pu se libérer plus tôt pour venir rendre une petite visite à Elia. Elle était consciente et voir des têtes connues lui ferait certainement du bien. Elle passa par le mess pour récupérer des chocolats qu’elle glissa malicieusement dans la poche de sa veste pour ne pas qu’on les lui confisque à l’entrée de l’infirmerie. Bon, si elle tombait sur Isia, y aurait toujours moyen de négocier, mais y avait certaine personne qui n’était pas aussi commode. Bref, elle toqua à la porte, peu surprise de découvrir Alexander qui était déjà présent. Il récoltait même un petit bisou sur la joue. Celui-là n’en manquait pas une pour susciter ce genre d’envie. Elia lui faisait signe d’approcher.
« Bonjour ! », lança une Erin guillerette de la voir pleinement consciente. Cela lui mit du baume au cœur, et ça lui donnait du courage pour affronter les différentes épreuves de la journée, mais aussi des jours à venir. La semaine allait être longue, et au fond d’elle-même, Erin espérait que tout cela serait bouclé et terminé. Mais rien n’était moins sûr. Alors qu’elle approchait et qu’elle s’apprêtait à répondre à Alexander, elle avisa une bestiole, sorte de reptile ailé. Automatiquement, son cerveau se calqua sur une fonction très primaire qui consistait à pousser un hurlement ! Elle recula prestement vers la porte en montrant la bestiole du doigt et en bafouillant quelques paroles inaudibles. Elle était blanche comme un linge et Alexander comme Elia purent vaguement comprendre qu’elle disait « il y a une bête, il y a une bête. »

Alexander fut complètement surpris et décontenancé par le bisou déposé chastement sur sa joue. A vrais dire, il ne s'attendait pas à pareille intervention de son assistante, surtout qu’il m'irait l’arrivée de sa compagne. Il sursauta légèrement. Elle venait de lui couper le sifflet, pendant quelques minutes, même si la remarque sur les parents était hilarante. Il allait répondre, quand soudainement Erin se mit à hurler en voyant le dénommer Yaya. Il se leva, pour rejoindre Erin et la calmer. « Erin, calme toi, ce n’est rien, juste le nouvel animal de compagnie d’Elia » il lui tenait les bras doucement.

Yaya se redressa comme un diable sortant de sa boite en entendant les hurlements d’Erin. Du coup, Harry fit de même, craignant une attaque contre son humain bien aimé. Elia se retrouva avec deux fauves feulant et crachant dans les bras. Pendant qu’Alexander s’efforçait de calmer Erin, la jeune américaine s’efforçait de calmer ses amis à poils et à plumes.
« Chut » finit-elle par dire en riant « Si vous faites trop de bruit, l’infirmière va venir vous virer de la chambre ! » Elle reprit un peu son sérieux avant d’ajouter « Je sais que vous pourrez pas rester longtemps, vous avez d’autres choses à faire, mais ça me fait du bien de vous avoir un peu prés de moi. Je voudrais en profiter autant que possible. »
Elle caressa Yaya, avant de passer sa main sous son corps pour le faire sortir de sous ses cheveux pour qu’Erin puisse le voir de plus près. Il se laissa faire avec une certaine mauvaise grâce. Visiblement un peu vexé par la réaction de la nouvelle arrivante. Elia frotta sa joue contre sa petite tête, lui murmurant quelques mots apaisants.
« Ne vous inquiétez pas Erin. Il est très gentil, même s’il est un peu protecteur. Venez, approchez vous, vous verrez comme il est doux.»


Erin n’était pas impressionnable trop facilement, mais il y avait des limites. Elle ne s’attendait pas, mais alors absolument pas, à découvrir un animal de la sorte dans cette chambre. Certes, elle aurait vu Harry pour la première fois, elle n’aurait pas décollé autant, mais pour le coup, c’était bien une belle nouveauté que cette bestiole. Franchement, il y avait des bêtes vraiment bizarres et fascinantes à la fois, dans cette galaxie. Son cœur essayait de reprendre un rythme normal alors qu’Alexander tentait de la calmer. « Euh oui, un nouvel animal de compagnie, vraiment… » Franchement, celui-là rentrait parfaitement dans la catégorie des NAC hors normes.
Pas franchement rassurée, la demoiselle approcha quand même. Elle devait prendre sur elle pour profiter d’Elia, le temps de sa visite. Erin comprenait qu’il ne fallait pas faire trop de boucan, et c’était d’ailleurs même étonnant que personne n’était venu voir dans la chambre pourquoi quelqu’un criait. Toujours est-il qu’elle approcha, pour se mettre près du lit. Harry serait son rempart. Elle flatta le chat tandis qu’Elia lui proposait implicitement de toucher son nouvel animal de compagnie. Elle n’en avait pas franchement envie, mais bon, elle était convalescente, elle pouvait bien lui faire plaisir. « Si vous le dîtes. » Elle tendit les doigts vers le reptile à plume, espérant secrètement ne pas perdre une phalange ou pire. « Vous avez bonne mine Elia », lança Erin en guise de conversation, histoire de détourner ses pensées de l’animal. « J’espère que Alexander ne vous a pas déjà donné du boulot. » Bon, elle recommençait à faire de l’humour, c’était bon signe.

Le jeune homme, retourna près de son assistante et d’Erin, reprenant sa place initiale, pour ne pas trop fatiguer. Observant la consultante faire connaissance avec Yaya. En tout cas, Harry lui, venu directement se frotter à la main d’Erin, snobant le petit reptile à plume, d’un air de dire “C’est mon humain, donc je passe en premier”
« Oh si pleins, tu ne me connaît pas de repos »

Elia sourit doucement à Erin. Elle savait qu’elle lui mentait. Elle avait une mine affreuse. « C’est gentil de me dire ça. » répondit-elle d’un ton espiègle « même si ce n’est pas beau de mentir. »

Erin fit un sourire à Elia. En fait, elle le pensait vraiment, et elle appréciait d’entendre un peu d’espièglerie dans sa voix. Elle pensait qu’elle serait plus brisée que cela. Fallait croire que la petite Pirolle avait plus de ressource qu’escomptait. « C’était sincère, et j’ai ce qu’il vous faut pour vous revigorer pleinement. » Elle extirpa les chocolats de sa poche pour les tendre à Elia, en espérant qu’elle appréciait ce genre de petits plaisirs. Elle se tourna vers Alexander. « M’étonne pas de toi », dit-elle avec un sourire à son attention, tout en pointant du côté de la tête l’orchidée, alors qu’on aurait pu penser qu’elle rebondissait sur la charge de travail.
Le jeune homme fit un sourire narquois à Erin. « Toi non plus avec ta gourmandise »

Elia regarda les chocolats d’un air dubitatif. Rien que de penser à en avaler un elle avait déjà la nausée et des crampes d’estomacs, mais elle ne voulait pas faire de la peine à son amie. Elle profita de ce qu’Erin regardait l’orchidée avec une petite remarque à Alexander pour présenter la petite douceur à Yaya… Qui sait, peut être que lui apprécierait ce genre de chose ? L’animal renifla le bonbon avec un air curieux avant de poser ses yeux d’ambres sur le visage de sa nouvelle amie, semblant lui demander ce qu’elle voulait qu’il fasse avec ce truc. Elia lui sourit avant de gober littéralement le chocolat. Il était petit, et si elle évitait de le garder en bouche trop longtemps, ça devrait passer. « Merci Erin, c’est gentil. » répondit-elle en jetant un coup d’oeil à Alexander pour lui faire comprendre qu’elle préférait ne pas évoquer ses problèmes d’alimentation devant la consultante.

Alexander regarda Elia manger son chocolat, oui ce n’est pas une bonne idée d’apporter de la nourriture à Elia. Mais bon, il ne fit aucune remarque, respectant le choix d’Elia. De toute façon, il allait en reparler en privé à Erin.
Il tapota sur le côté « vierge » du lit non loin de lui.
« Bon maman, tu devrais t’asseoir » il hésita à la charrier en disant qu’il lui fallait du repos avec Élise, mais cela allait finir par être une obsession et s’il l’évoquait de trop elle se poserait des questions. Il tourna la tête vers Yaya, qui ne désirait pas goûter les chocolats. Il fit une petite moue à Elia, comme pour lui dire que ce n’est pas avec son nouvel ami, qu’elle allait se débarrasser des denrées.
« Je disais à Elia, que Vilma souhait venir sur Atlantis, après l’enquête, je pense la faire venir »

Finalement elle était marrante cette créature. Soyeuse à souhait et quelque peu fascinante, une fois passée la surprise du premier regard. Erin ne remarqua pas vraiment le manège d'Elia. Elle ignorait tout de ses problèmes d’anorexie, ou du moins, de sa complexe relation avec la nourriture. Le but premier n'était bien évidemment pas de la faire prendre du poids mais bien de lui remonter le moral avec ce petit caprice. Elle lui fit un sourire quand Elia la remercia. Puis elle répondit à l’appel d'Alexander et elle vint s’asseoir. Elle toisa Elia tout en s’asseyant et elle déclara :
« Quand Papa est trop autoritaire, maman ne résiste pas. » Elle prit donc place, écoutant la suite des propos de l'anglais. « Ce serait une bonne idée. Ça va faire bizarre de voir un Tairi ici mais il serait temps que l’un d’entre eux vienne oui. »

Elia les regardait d’un air songeur, elle les trouvait touchant tous les deux, même si l’obsession d’Alexander pour appeler Erin “Maman” depuis quelques semaines lui paraissait quand même un peu prématurée. Elle failli pouffer en se rappelant l’état du bureau d’Alexander le lendemain de la fête de Noël. Elle les écoutait parler, sans intervenir, caressant distraitement ses deux peluches ronronnantes, apaisée et sereine. ça faisait tellement du bien ces instants de quiétudes après l’horreur des derniers jours…

Le chef de projet pouffa un peu à la phrase provocante d’Erin. S’ils avaient été seul, il lui aurait répondu quelques de très tendancieux. Mais bon, Elia n’était pas censé être au courant et cela n’est pas le genre de l’Anglais de se comporter ainsi en public. Même si, bon il en avait strictement rien à faire que toute la cité sache qu’il était avec la consultante. Il n’allait pas faire de cette relation un secret, comme Sheppard et Nathalie.
« Vaut mieux pas »
Et puis bon, le bureau de l’anglais avait été rangée après santa, de grande chance que cela soit l’œuvre d’Elia.
« Oui, comme ça nos filleules pourront venir nous voir. J’ai hâte de voir la tête de Weir et du major Frei, quand elles verront déboulé deux jeunes et turbulents tigres dans les couloirs »
L’anglais toisa Elia d’un air malicieux puis Erin « Tu ne cries pas d’accord ? » Il venait d’avoir une idée.

Elia sourit en imaginant deux chatons géant courant dans la cité… elle se demandait si Yaya s’entendrait avec eux. Elle haussa un sourcil interrogateur quand Alexander demanda à Erin de ne pas crier. Elle se demandait ce qu’il avait derrière la tête. Depuis le temps qu’elle le côtoyait elle avait appris qu’il ne fallait pas se fier à son air froid et sérieux, il pouvait avoir des idées totalement saugrenue parfois.

Erin eut un sourire entendu quand il lui dit qu’il ne valait mieux pas. Inutile de relancer tout de suite, elle saurait lui rappeler en temps et en heures. N’empêche, elle était plutôt contente qu’ils arrivent encore à se charrier et à sa titiller naturellement sans avoir à se forcer. « Je suis certaine qu’on va voir le premier sourire sur le minois du Major Frei. J’ai hâte de voir ça. », dit Erin amusée. Quand Alexander la toisa d’un air malicieux et qu’il lui demanda de ne pas crier, Erin se mit instinctivement sur la défensive. « Ca dépend de toi… », dit-elle suspicieuse.

Il ricana « On fera un vœu alors » Il se leva doucement, prenant soin de ne pas se faire mal. « Si tu cris tu te fais mordre de toute façon » Il prit le pot de fleur qu’avait offert Zelanka à Elia, et se rassit. Il lui montra. « Regarde ce qu’a offert le prétendant à notre petite Pirolle… »

Elia retint son souffle quand elle vit Alexander approcher la plante d’Erin, vu comment elle avait réagit en voyant Yaya, elle craignait le pire face aux dizaine de lézards-feuilles. Mais ça ne l’empêcha pas de lancer un regard noir à son patron concernant le qualificatif qu’il avait donné au tchèque

Alexander fit un petit sourire à Elia « Oh ne faite pas cette tête-là. Quand il est venu dans mon bureau j’eu vraiment l’impression qu’il allait me demander votre main » du grand Alexander, mais s’il se permettait ce genre de remarque, c’est bien parce qu’il tenait à Elia en la taquinant.

La jeune femme cacha son trouble et le rosissement de ses joues derrière un éclat de rire. « La lui auriez-vous accordée ? » renchérit-elle d’un ton moqueur
« Pourquoi pas, s’il a une bonne dote à proposer pour votre bien être » répliqua-t-il sérieusement alors que son regard était pétillant

Erin craignait le pire. Il y avait une autre bestiole dans la pièce et elle ne l’avait pas vu ? Il lui apporta le pot de fleur… en fait ce n'était pas végétal. En y regardant de plus près, c'était bizarre et à la fois fascinant. Il lui aurait collé dans les bras sans la prévenir qu'elle pouvait crier, elle aurait sûrement hurler en constatant la particularité de cette « plante ». Elle les écouta discuter du prétendant d’Elia sans quitter des yeux les espèces de lézards qui constituaient les branches.
« Il est déjà rabat joie, ton père », rajouta Erin.

Elia fut prise d’un authentique four rire à la réponse d’Alexander et la réplique d’Erin. Ceci étant dit, elle aurait adoré avoir des parents aussi attentionnés qu’eux. Elle regarda Erin avec inquiétude, mais cette dernière semblait s’être faite à l’idée que cette chambre d’infirmerie ressemblait à une animalerie démentielle. Elle observait la plante avec un air intrigué et intéressé.
« Je ne sais pas s’il a une bonne dot, d’ailleurs, il me semble qu’habituellement on la demande la fille, mais au moins, il a de l’imagination pour les cadeaux » répondit-elle à Alexander en regardant également la plante.

Le jeune homme accompagna Elia de son rire, faut dire que cette conversation avait un côté assez hors du temps. « C’est vrais, mais là on inverse, il n’y a pas de raison que cela ne soit pas dans les deux sens. Et ça élimine les prétendants mal intentionnés » Il donna un coup de coude à Erin. « Non mais dit donc, je ne suis pas rabat joie » Son regard bleu acier se posa sur la plante avec un petit rictus mesquin. Il tapota sur la tête de la consultante
« Je suis fière de toi Maman, tu n’as pas crié » Oui, la cherchais, mais cela était une façon de détendre l'atmosphère, éloignant la conversation de l’état de santé d’Elia et de lui redonner le sourire après sa terrible agression.

Erin le regarda avec un petit sourire mutique et le visage légèrement incliné vers le bas, mais les yeux bien dans les siens, même si en fait, elle ne voulait pas trop quitter du regard cette plante qui n’en était pas une… Simple principe de précaution. « Quand papa prévient maman, elle ne crie pas, sauf quand papa se montre… En fait non, maman ne crie pas. » Elle confirma en opinant de la tête. Valait mieux ne pas suivre toujours le cours de sa pensée et laisser sortir des choses compromettantes. Sinon, il était temps de savoir qui était le prétendant d’Elia, quand même. Elle avait sa petite idée : « Vous parlez bien de ce cher Radek ? »

Le chef de projet eut un rictus malin sur les lèvres, il avait pleins de mot pour finir sa phrase, des plus soft au plus coquin il alla sur une optique d'embêter les deux jeune femmes.
« Rhô, on avait dit pas devant les enfants ! » Cela englobait Elia bien entendu et Harry. le chat étant depuis longtemps, le fils par procuration des deux cadres. Décidément ils étaient deux sacrés numéros. Il opina du chef quand elle demanda confirmation sur Radek et il toisa Elia. la pauvre, à chaque fois qu’elle se retrouve en compagnie des deux sorciers, elle en avait pour son grade niveau taquinerie. Mais bon, c’est aussi pour cela qu’elle devait les apprécier, car ce n’est point de la méchanceté.

Elia baissa le nez vers les deux animaux lovées contre elle, un peu gênée par la remarque d’Erin. Bien sûr elle se doutait depuis quelques temps déjà que les relations entre son patron et Erin avaient pris un tour différents, mais déjà que quand ils se contenter de se chercher, c’était parfois “chaud” entre eux, elle craignait d’entendre des choses qu’elle n’aurait pas dû savoir sur leur vie intimes. Mais d’un autre côté, elle était touchée de la décontraction dont il faisait preuve en sa présence.
La jolie brune surveillait toujours d’un air vaguement inquiet les petits lézards de la plante en regardant Alexander par en dessous s’intéressa à l’identité du “prétendant”. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour évoquer le nom de Radek. Elia se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux. Elle était embarrassé. Elle craignait que les deux zigotos ne profitent de cette occasion pour taquiner le pauvre scientifique.
Elle releva les yeux vers ses “parents” de substitution. “Suis-je donc si transparente ?” demanda-t-elle doucement “Oui, j’avoue, j’aime bien le Dr Zelenka. Il es gentil.” Elle eut un petit sourire rêveur en regardant la plante entre les mains d’Erin avant de reprendre “Mais, soyez gentils tous les deux. N’allez pas le taquiner avec ça. Lui il est pas au courant qu’il est censé être mon prétendant.”

Alexander regarda Elia, avec un petit rictus fin sur les lèvres en voyant les carnations rouges de son assistante et son aveu pour le docteur. Il la trouvait mignonne.
« C’est le problème, quand on côtoie deux observateurs, il n’y pas beaucoup de petits secrets qui nous échappe » Enfin si elle voulait lui rentrer dedans, elle pouvait très bien dire qu’elle avait ranger de bien étrange chose dans son bureau le lendemain de Noël.
Le jeune homme, hocha la tête « Ne vous inquiétez pas, c’est pour vous taquiner, je crains que Zelanka n’est pas au courant de beaucoup chose mise à part son travail »

Erin fit un petit sourire mutin à Alexander quand il la sermonna avec humour. Après-tout, elle n’avait rien dit qui ne prête à confusion, sauf pour les esprits mal placés.
« Oui ne vous inquiétez pas Elia, nous vous taquinons mais nous n’irons pas mettre nos nez là où il n’y a pas d’eau pour le laver. », dit-elle avec une voix douce, et un sourire entendu, appuyant les propos d’Alexander. Elle se leva pour reposer la plante qui n’en était pas une sur la table, prenant soin de ne pas laisser une mèche de cheveux approcher de ces drôles de bêtes.

Elia sourit et soupira un peu. Oh oui, elle n’était que trop consciente que le brave docteur Zelenka ne voyait pas grand chose quand il ne s’agissait pas de son travail. Elle s’était souvent fait la réflexion qu’elle aurait tout aussi bien pu débouler dans son bureau dans son plus simple appareil qu’il ne s’en serait pas aperçu. Quoi qu’il en soit, elle était quand même rassurée de savoir que les deux blagueurs qui l’avaient pris sous leurs ailes ne se mettrait pas en tête de lui ouvrir les yeux. L’expression d’Erin la fit rire, elle ne la connaissait pas et la trouvait plutôt imagée. Elle réalisa que même si elle elle passait un très bon moment en leur compagnie et si elle aurait voulu le faire durer éternellement, son corps meurtrit commençait à ressentir de la fatigue. Sa tête dodelinait de plus en plus, et elle avait du mal à garder les yeux ouverts. Il faut dire aussi que la présence ronronnante des deux peluches vivantes avait quelque chose de terriblement soporifique, sans parler du très léger bruissement des lézards-feuilles. “Alexander, vous voulez pas me laisser un peu la plante ? Elle a pas l’air dangereuse, et son murmure est tellement rassurant…” plaida-t-elle, sans réaliser qu’elle venait d’utiliser son prénom pour la première fois, et en lui lançant un regard de chaton battu.

L’anglais sourit amuser de l’expression d’Erin, qu’elle avait utilisé une fois avec lui, mais pour une tout autre image. Il se retenu bien entendu, de ne pas le mentionner. Il voyait bien que son assistante était en train de piquer du nez. Il était temps de la laisser en paix, même s’il serait bien resté un peu, histoire de lui tenir compagnie. Elle mentionna son prénom, cela ne le dérangea nullement. Après tout, plus le temps passe et plus, ils seront dans le cercle de l’amitié. Et puis bon, il s’en fichait qu’elle le nomme par son prénom.
« Non, je vais la ramenée, par contre je vous laisse Harry et je vais faire les papiers pour légaliser Yaya » il se leva, prenant la plante. « Reposez-vous bien Elia, on repassera plus tard »

Elia fit un peu la moue. Déçue de voir son cadeau repartir vers les serres, mais la compensation de pouvoir garder Harry et de savoir qu’elle pourrait garder Yaya atténua un peu la déception. “Je pourrais la récupérer quand elle aura été jugée sans danger ? Elle serait jolie dans mon bureau, à côté de vos orchidées.” ne put-elle se retenir de demander. Elle sourit à Erin et Alexander, cherchant leurs mains pour les serrer un instants dans les siennes, malgré le platre qui la genait. “Merci d’être venu. ça m’a fait du bien de vous voir tous les trois. Soyez prudent tous les deux, ça me ferait de la peine de me retrouver orpheline” ajouta-t-elle avec un sourire taquin.


Alexander réfléchit deux minutes « Je ne sais pas Elia, c’est une plante de recherche, peut-être dans plusieurs mois, le temps que les botanistes aient fait leur recherche dessus »
Il se laissa prendre la main, lui qui n’était pas contact faisait un grand effort pour la jeune femme. Il ricana par la fin de sa phrase. « Ne vous inquiétez pas, vous avez des parents résistants » il lui fit un clin d’œil.

Erin attrapa la main d’Elia pour la serrer dans les siennes. Il était temps qu'elle se repose. « Oui reposez vous, on veille l’un sur l’autre. On se revoit bientôt. Sans faute. »




©Pando

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