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[INTRIGUE ] - Une visite inattendue - (solo Elia, Zelenka en PNJ - intervention d'Alex)

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Sam 21 Jan - 11:01

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Jour 4


Elia était hospitalisé depuis plusieurs jours maintenant. Des premiers jours, elle ne gardait que des souvenirs confus teintés de peur et de douleur.

Après la seconde agression dont elle avait été victimes, des mesures de sécurité drastiques avaient été prises pour assurer sa sécurité. Elle avait été déplacée dans une chambre sécurisé, nécessitant un pass pour ouvrir la porte, et un garde armé y restait en faction jour et nuit.

Lorsqu'elle avait appris ce que son agression avait entrainée pour la cité, elle avait été consternée. Elle se sentait coupable et mal à l'aise de se retrouve ainsi sous les feu de la rampe.

Ce ressentit ajouté au traumatisme de ce qu'elle avait vécu avait quelque peu déstabiliser son mental déjà fragile. Quelques minutes, c'est tout ce qu'il avait fallu pour que les efforts de ses derniers mois s'évaporent. A nouveau, elle ne supportait plus la sensation de la nourriture dans sa bouche, elle se trouvait trop « imposante ». Elle aurait souhaité devenir transparente et disparaître. Elle avait apporté tellement de malheurs sur cette cité.

Le colonel sheppard emprisonné, Mr Hoffman blessé... sa main s’égara sur son cou à la recherche du pendentif qu'il lui avait offert pour noël. Elle avait été touché par le geste et par la symbolique. Un petit oiseau d'argent aux ailes déployées. Il lui avait dit que c'était une pirole. Elle sentit quelques larmes picoter ses yeux. Il avait fait erreur en la surnommant ainsi. Elle n'était pas un petit passereau au plumage vert, mais plutôt un chat noir.

Le déclic de la porte se déverrouillant la tira de ses rêveries. Elle sentit tout ses muscles se crisper. Même si elle savait que seule l'infirmière qui s'occupait d'elle la passait, elle ne pouvait contrôler ses accès d'angoisses.

Effectivement, ce fut elle qui passa la porte. Elia remarqua son air soucieux et fatigué malgré les efforts qu'elle faisait pour se composer un visage gai et souriant quand elle venait la voir.

-« Comment vous sentez vous ? »
lui demanda-t-elle en jetant un coup d’œil aux indications des machines auxquelles la fillette était reliée.

- « ça va. » Mentit-elle en s'efforçant de sourire.

Enfin, ce n'était pas vraiment un mensonge. Physiquement, elle ne se sentait pas si mal finalement.

Coralie fit la moue en découvrant le plateau repas intact sur la tablette. Depuis qu'elle était consciente, Elia n'avait pas du prendre plus de quelques gorgé d'eaux. Isia l'avait prévenue que sa « protégée » avait un rapport à l'alimentation difficile et qu'il faudrait surveiller qu'elle ne se laisse pas « crever de faim » selon ses termes.

Pour l'instant, tant qu'elle était sous perfusion, elle ne risquait pas de carences, mais effectivement, si elle continuait ainsi, son avenir risquait d'être plus compliqué.

« Elia. Je sais que la situation est difficile pour vous, et qu'elle a du réveiller vos anciens démons. Mais il faut que vous fassiez un effort pour vous alimenter un minimum. »

La jeune femme baissa le nez, et dissimula ses poignets rachitiques sous les couvertures.

- « Je vous assures que j’essaie. »
Murmura-t-elle « Mais j'y arrive plus. »

Coralie fronça le nez. Elle reviendrait sur se problème une autre fois. Pour l'instant la petite était suffisamment traumatisée pour ne pas qu'elle en rajoute en la harcelant pour la gaver. Elle se contenta donc de remplacer la poche de solution nutritive de la perfusion et de placer à porté de sa main un verre contenant la substance que le Docteur Taylor-Laurence avait préconisée pour limiter la perte de poids.

-« Vous avez un visiteur, si vous souhaitez le recevoir. » lui annonça l'infirmière.

Elia se redressa un peu, surprise et curieuse.

---

Radek avait été horrifié en apprenant le sort qu'avait subi l'assistante d'Hoffmann en venant le chercher pour la réunion. Horrifié et honteux. S'il avait été capable de se rappeler des heures de réunions, s'il avait pensé à mettre une alarme sur sa tablette pour ne pas oublier le temps qui passe la jeune femme n'aurait pas pris l'habitude de venir le rappeler à l'ordre elle même.

Ceux qui comprenait le tchèque aurait été surpris par son langage fleurit lorsqu'une diatribe incendiaire concernant l'agresseur de la jeune femme, les mœurs de son pères, la profession de sa mère et la façon dont il avait été conçu s'était échappée de ses lèvres lorsqu'il avait été informé de cet événement.

Il avait eut la tentation de lui rendre visite à l'infirmerie sur l'heure, mais les informations qu'il avait entendus lui avait fait comprendre que ce n'était pas très judicieux. Elle venait d'être opérée, elle était encore « dans les vapes » et profondément choquée par son agression. Le scientifique avait décidé qu'il attendrait un peu.

Il s'y était rendu le lendemain, après le discours de Weir pour apprendre que seule les personnes expressément munies d'un pass délivré par Alexander Hoffman étaient autorisées à voir la patiente. l'infirmière qui le lui annonça eut un air désolé devant son air penaud et emprunté mais elle avait été claire. Aucune exception à cette stricte règle de sécurité.

Le scientifique était donc reparti, se demandant s'il était vraiment opportun de déranger Mr Hoffman dans les circonstances actuelles pour obtenir le fameux sésame. Il avait plusieurs fois fait les frais de son irritation et n'était pas spécialement impatient de recommencer l'expérience.

Mais quand même. Il l'aimait bien cette petite souris discrète, il se sentait coupable, il voulait lui présenter ses excuses. Prenant son courage à deux mains, il alla donc frapper à la porte du chef de projet.

« Oui entrez » dit la voix de l’anglais. Entre deux entretiens avec les militaires, l’anglais leva les yeux vers le nouveau venu et fut presque surpris de voir Zelanka.
« Bonjour Radeck, Vous désirez passer aussi un entretien ? » dit-il d’un ton aimable et calme.
“Heu, et bien, si vous l’estimez nécessaire oui.” répondit le scientifique d’un air tendu “Mais j’avais une faveur à vous demander, enfin, si je ne vous dérange pas trop.”

L’anglais eu un rictus amusé « Ce fut une blague Radeck, je sais qu’il n’y a pas plus innocent que vous sur cette base » il lui fit signe de s’asseoir
« Vous m’excuserez de ne pas me lever, je suis un peu rouillé ». Il rangeant son document sur le coin du bureau. «
Non, que voulez-vous ? »
En réalité si, mais cela n’avait pas d’importance, il lui accorderait le temps qu’il faut.

Radek retint un juron. Il avait du mal à percevoir l’humour pince sans rire de l’anglais, et il se demanda si sa remarque sur son “innocence” était vraiment un compliment.
-”Je voudrais avoir l’autorisation de rendre visite à Mlle Elia.”

Étrangement, cela ne surprit pas du tout le jeune homme. Un rictus malin se dessina sur ses lèvres blanches. D’humeur extrêmement taquine l’anglais ne le loupa pas bien entendu.
« Je ne suis pas son père, pour vous donner l’autorisation de lui prendre sa main »
Il le regarda quelques secondes, pour juger de sa réaction et tira son tiroir sortant un pass au nom de l’administratif. « Vous voulez la voir quand ? »

Le scientifique commençait à avoir le nez qui piquait un peu.
-”Je me serais passé de votre autorisation si elle n’avait pas été nécessaire pour passer la porte de sa chambre d'hôpital” répondit-il.
Il se radoucit quand il vit le chef de projet ouvrir un tiroir pour en sortir un document tout en lui demandant quand il souhaitait la rencontrer. Il haussa les épaules. “A un moment qui ne la dérangera pas. Dans l'après-midi, quand ses soins et son repas seront finis.”

L’anglais secoua légèrement la tête quand le scientifique lui répondit sèchement, alala Radek et l’humour ce n’est pas toujours ça. M’enfin bon, ça fera plaisir à Elia de voir son petit décoiffé de service. « Après le repas, comme ça mon badge me reviendra plus vite, je compte aussi lui rendre un visite. Vous me le rendez immédiatement après la visite s’il vous plait, je n’ai pas envie qu’il se balade dans toute la cité » Il regarda le jeune homme en lui tendant le badge, il comptait appeler Coralie juste après « Elle aime le bleu et toutes les fleurs, par contre ne venez pas avec de la nourriture »

Le tchèque prit le pass en murmurant un remerciement, notant mentalement de ne surtout pas oublier de le ramener. Il leva un sourcil dubitatif quand l’anglais lui précisa les goûts de la jeune femme. Il avait envisagé de lui apporter également quelques douceurs en plus de la plante qu’il avait soutiré à son partenaire d’échec botaniste.
-”Je vous remercie. Évidemment, je vous ramène votre sauf-conduit dés que je sors de l’infirmerie.” Il réalisa ce que le jeune homme sous entendait “Pensez vous que quelqu’un puisse lui vouloir du mal pour prendre de telles précautions ?”

Bon manifestement le scientifique ne comprenait pas vraiment les sous-entendus de l’Anglais, sur Elia. Qu’importe, le temps que son esprit lunaire interprète tout, ça la lune aura changé d’axe. Il hocha la tête, de toute façon, s’il oubli, il allait le biper. Tant qu’il ne le perd pas… finalement, l’homme tilta un peu. « Oui, il y a déjà eu une tentative, pour cela qu’elle est si bien surveillé »

Zelenka laissa échapper quelque mots en tchèque. “Ne vous inquiétez pas. Je ne quitterais pas se pass des yeux, et je vous le ramène dès la fin de ma visite…. Des fleurs vous dites ?”

Il esquissa un rictus, quand l’homme jura en tchèque. « Bud’Zticha »  répliqua en thèque l’anglais (*tener votre langue*) quand il dit quelques insultes. Depuis, le temps qu’il devait lui sortir ça, tiens. Il lui fit un rictus. « Oui, des fleurs. Ça lui fera plaisir tout comme votre visite »

Radek se sentit rougir jusqu’à la racine de ses cheveux ébouriffés lorsque l’anglais lui rappela la politesse en tchèque. Il ne savait pas qu’il comprenait cette langue. Mais il ne put retenir un sourire en l’entendant dire que sa visite ferait plaisir à la jeune fille.

Dès que l'homme fut parti l’anglais prit sa radio pour contacter l'infirmerie.
// Mademoiselle Deltour ?c’est Mrs Hoffman, je peux vous parler ? //
//Je vous écoute.//
// J’ai prêté mon badge ayu Dr Zelanka, qui souhaite rendre une visite à Elia. Ce fut pour vous prévenir de sa venue dans l’après-midi //
//Je vous remercie. Je verrai avec elle si elle souhaite le rencontrer.//
// Normalement oui. Merci Bonne mâtiné et bon courage //
// Merci. De même//

Quelques minutes après avoir quitté le bureau du chef de projet, avec le sésame en poche, il s'était présenté à l'infirmerie.

L'infirmière en chef l'avait fait patienter en lui disant qu'elle allait s'assurer qu'Elia acceptait de le recevoir. Elle ressortit quelques minutes plus tard, lui annonçant qu'il pouvait y aller.

---

Elia était un peu tendu. Coralie ne lui avait pas dit le nom de la personne qui désirait la voir. Elle pensait que c'était peut être Mr Hoffman, elle serait contente de le voir, même si elle était encore très gênée qu'il l'ai trouvé dans une telle situation, et de son aspect actuel.

En quelques jours, elle avait déjà perdu beaucoup de poids. Elle ne ressemblait déjà plus à la jeune femme qui était rentrée de son séjour sur terre, mais de nouveau à la petite fille.

La surprise de découvrir celui qui passa la porte lui fit un instant oublié ses états d’âmes. La surprise et la joie. Elle se redressa un peu contre l'oreiller et senti un sourire se former sur son visage.

- « Dr Zelenka ?! » s'exclama-t-elle surprise et heureuse

---

Radek s'était bien attendu à ce que la petite ne soit pas très en forme, mais ce qu'il vit le consterna. Le visage juvénile de la jeune femme était pale et marqué de trace mauves et noires, une estafilade barrait le haut de sa pommette. Mais ce qui le choqua le plus fut sa maigreur.

Bien sur elle n'avait jamais été épaisse. Il se rappelait encore la réflexion d'un de ses assistants la première fois qu'elle était venu faire le ménage dans leur labo. « Comment un être humain peut il être aussi maigre. C'est pas possible, cette fille elle pourrait passer entre l'affiche et le mur ! »

Mais là, c'était encore pire. Les lits de l'infirmerie n'étaient pas très larges, mais Elia était tellement frêle qu'il semblait immense. Son bras blessé, retenu en écharpe sur sa poitrine semblait sur le point de se briser sous le poids du plâtre. Son poignet libre, posé sur les draps blancs était aussi délicat qu'une patte d'oiseau. Quel genre de monstre pouvaient avoir la lâcheté de brutaliser un être aussi délicat et fragile, qui aurait plutôt dû éveiller les instincts de protection de tout humain digne de ce nom !

Il jura, en tchèque comme toujours quand il jurait.

---

Elia s'entendit rire quand elle l'entendit jurer. Ça lui rappela la première fois qu'elle avait rencontré le scientifique. Elle faisait le ménage dans son labo lorsqu'elle avait entendu un flot de paroles dans une langue gutturale et étrange qu'elle ne connaissait pas. Elle se rappelait avoir rit, attirant l'attention sur elle. Elle avait l'impression que c'était il y a des siècles alors que finalement, il n'y avait que quelques mois de ça. Elle soupira, fermant un instant les yeux. Elle se sentait veille, elle se sentait sale...

Le tchèque aux cheveux ébouriffé et au doux regard clair s'approcha d'elle d'un air emprunté. Il portait dans sa main un pot avec une grosse plante au feuilles d'un jaune éclatant. Il la posa sur la tablette de la table de nuit en lui souriant d'un air un peu guindé.

Maintenant qu'il était là, il se demandait pourquoi il était venu. Elle avait l'air fatiguée, elle avait besoin de se reposer, pas qu'un quasi étranger vienne lui casser les pieds et l'empêcher de dormir. Il s'apprêter à trouver une excuse pour repartir au plus vite, lorsqu'il sentit les doigts froids et fragile de la jeune femme effleurer son poignet.

- « C'est gentil d'avoir pris un peu de temps pour venir me voir. Ça me touche beaucoup » lui dit-elle doucement

Instantanément elle s'en voulu, elle avait exprimé à voix haute ses pensées. Il lui fallait faire attention, avec les médicament qu'on lui donnait, elle avait l'esprit brumeux, et se sentait capable de dire ou faire des choses qu'elle pourrait regretter.

Il se tourna vers elle, la regardant d'un air désolé.

- « C'est normal. C'est de ma faute si vous êtes là. Si j'avais été capable d'être à l'heure à une réunion, vous n'auriez pas prit l'habitude de venir me rappeler à l'ordre, et rien de tout ceci ne serait arrivé. » dit-il

Elia en resta bouche bée.

- « Non Dr Zelenka. Vous n'êtes en rien responsable. Si ça n'avait pas été à ce moment là, ça aurait pu arriver n'importe quand, et je n'aurais peut être pas eut la chance d'en réchapper. » A cette pensée un étau d'angoisse glacial l'étreignit. Elle ne préférait pas imaginer ce que cet homme lui aurait fait si Alexander et Erin n'était pas parti à sa recherche et s'ils ne l'avait pas trouvée à temps.

Elle préféra changer de sujet, s'intéressant à l'étrange plante qu'il lui avait apportée. C'était étrange, mais par moment elle avait l'impression de voir les feuilles onduler, comme sous l'effet d'un courant d'air.

- « Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-elle

- « Je ne sais pas trop » avoua-t-il, « Je l'ai trouvée sur le bureau d'un de mes partenaires d'échec botaniste, à qui j'avais demandé de me fournir une jolie plante. »

Elia sourit. « Elle est très jolie, et très originale. Elle vient d'où ? »

- « Heu... » Radek réalisa qu'il avait omis de poser la question.

La jeune femme se mordit les lèvres pour ne pas rire. Décidément, le scientifique, dés qu'il n'était plus questions de son domaine particulier de compétence était d'une parfaite étourderie.

Il resta encore quelques minutes, s'inquiétant de son état, mais il voyait bien que la jeune femme était épuisée et qu'elle luttait pour garder les yeux ouverts. Il se rappela les paroles d'Alexander concernant le fait de lui tenir la main, jamais il n'aurait eu une telle audace... et puis, cette main ressemblait tellement à celle d'une délicate poupée de porcelaine qu'il craignait de la briser s'il tentait juste de l'effleurer.

- « Vous avez besoin de vous reposer. » dit-il doucement. « Je vais vous laisser tranquille. »

Elle lui sourit faiblement. Elle aurait voulu pouvoir le détromper, qu'il reste encore un peu. Ça lui faisait du bien de voir un visage doux et gentil, mais il avait raison, elle était épuisée.

- « Merci, Dr Zelenka. » dit-elle simplement, englobant dans ses quelques mots sa reconnaissance pour sa visite, pour son présent, et pour sa compréhension.

Il n'avait pas encore passé la porte qu'Elia sombrait à nouveau dans un sommeil sombre et noir, peuplé de cauchemars.


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