Cody Fuller

Marques : Cicatrices de ses blessures
Groupe Sanguin : B+
Gène (ATA / Inoculation / Wraith) : Inoculation (31.10.2018)
Pathlogie(s) : Aucune
Phobie(s) : Arachnophobie et abandon/rejet
Antécédants médicaux :
- Une balle dans l'épaule droite en Irak

- Une balle dans l'estomac en voulant protéger son coéquipier lors d'un tour de garde une fois de plus en Irak

- Cheville brisée sur Atlantis lors de l'attaque des morphéas

Cody est un jeune homme patient et calme. Sa patience peut atteindre une limite. Il sait faire rire les autres avec une touche subtile d'ironie. Il est capable d'entretenir une conversation, malgré le fait qu'il peut paraître réservé. Victime des excès de colère de son père, il éprouve de la difficulté à s'exprimer. Il craint de blesser les autres gens en sa compagnie. Beaucoup lui reproche d'être difficile à cerner. Une chose est sûre, Cody aime la vie. Il aime bien se réveiller le matin et ne pas savoir ce qui va se passer ni où il finira sa journée. C'est justement pour cette raison qu'il a accepté de faire partie des renforts. Il profite de chaque instant sachant qu'il est en vie. Il est du genre à être indépendant pour entreprendre quelque chose. Il accorde énormément d'importance aux personnes qu'il considère comme proches. Le jeune homme hésite à accorder sa confiance aux autres, ce qui peut s'avérer être une de ses plus grandes faiblesses. La personne doit lui prouver qu'elle est fiable. Cela remonte à une rupture amoureuse très difficile sur le cœur à l'âge de 16 ans. Il est une personne digne de confiance, c'est très important pour lui que les autres puissent se fier à lui. Cody se démarque pour son important sens d'équipe. Il fera tout au péril de sa propre vie pour aider son prochain, comme par exemple prendre une balle pour son coéquipier ou encore faire des sacrifices pour le bien-être de tous. Il peut même désobéir à son supérieur pour venir en aide aux autres. Ça, c'est dans des cas extrêmes. Sinon, il obéit aux ordres sans rechigner. Cody est calme lorsqu'il est confronté à une situation présentant un stress. Il n'est pas de marbre, mais il fait de son mieux pour ne pas perdre ses moyens. Il se parle à lui-même de façon positive pour ne pas s'inventer les plus pires scénarios qui soit et succomber à la panique. S'il a de la difficulté à garder son calme lui-même, comment les autres pourront le faire ?

Pour commencer, mes parents, Allyn Fuller et Ninianne Callaan, étaient ensemble avant ma naissance. Ma mère se sentait étrangement malade alors elle décida de faire un test de grossesse, car elle craignait qu'elle était enceinte. Malheureusement pour elle, elle attendait un enfant. Bien entendu, ce bébé était moi. Elle se sentit honteuse, en colère et apeurée. C'était très mal vu par la société d'être enceinte à un très jeune âge. La colère qu'elle ressentait venait du fait qu'elle aurait dû prendre plus de précautions. Prendre soin d'un bébé demandait beaucoup de temps et d'énergie de sa part. Elle n'était pas prête. Neuf mois plus tard, je naquis par un matin froid d'hiver à 2h20 le 28 Janvier 1991 à Washington DC aux États-Unis.


Ma famille n'était pas très riche. Nous avions juste assez pour subvenir à nos besoins. Mon père était propriétaire d'un commerce qui vendait de tout et de rien. Ce n'était rien de bien spécial, mais cela nous convenait. Quant à ma mère, il n'y avait rien à dire. Elle dépendait entièrement de mon père. En ce qui concernait les frères et sœurs, je n'en avais pas. Je n'osais pas demander, car je savais que mes parents ne voulaient pas avoir d'autres enfants.
La vie à la maison n'était pas facile. J'avais des parents qui ne se préoccupaient pas de moi. Ninianne sortait souvent avec ses amies. Elle resta avec mon père et moi pendant 3 ans. Un matin, je descendis à l'étage inférieur. Arrivé en-bas, je vis Allyn assit sur son fauteuil devant la télévision, tenant une bouteille de liquide dans sa main. Ne voyant pas ma mère, je demandai à la seule personne présente s'il savait où elle était. J'eus droit à un « Oublie ta mère, Cody. » comme réponse. L'oublier ? Mais comment ? Partie ? Dans le sens faire des courses ou bien ne plus jamais revenir ? Voyant l'air sérieux sur le visage de mon père, je compris que ma mère ne reviendrait plus jamais.

Depuis ce jour, je vécus avec un père alcoolique, trop enfoncé dans sa dépression pour s'occuper de moi. À chaque soir, il revenait de travailler et se prenait quelque chose d'alcoolisé à boire. Ma mère revenait parfois à la maison. La plupart du temps, elle n'avait plus d'argent pour payer son loyer. J'ignorais quel emploi elle occupait pour pouvoir se le payer. J'étais heureux de savoir qu'elle revenait. Son retour entraînait souvent des disputes entre mon père et elle. Allyn était encore amoureux d'elle et il se haïssait pour cela parce qu'elle avait abandonné sa famille. Il n'avait toujours pas digéré son départ et il savait que si elle revenait c'était seulement pour lui emprunter de l'argent.

Si par mégarde je le contrariais, j'avais droit à des excès de colère. Je ne comprenais pas pourquoi il réagissait de cette manière. Il fallait croire que je lui rappelais ma mère. Et si c'était de ma faute s'il était malheureux ? Tout remontait à ma naissance. J'avais les gènes de ma mère, mais cela ne faisait pas de moi quelqu'un comme elle, bien au contraire. Notre demeure avait besoin d'être entretenue, mais mon père n'avait pas le cœur à le faire. Les tâches revenaient donc à moi. Nous n'étions que deux à la maison. Les tâches ne se terminaient pas toujours, je n'étais qu'un enfant.


Ma plus grande passion était le chien. Je lisais tout ce que je pouvais trouver à son sujet. De l'évolution de l'espèce aux différentes caractéristiques de chacune des races. À l'âge de 10 ans, mon père finit par m'acheter un chien après l'avoir supplié pendant des jours. C'était un magnifique Golden retriever au poil doré foncé. Mon père ne s'occupait pas de l'animal et de toute manière je n'aurais pas voulu qu'il le fasse. Le Golden était mon chien. Subvenir à ses besoins était un réel plaisir. Je l'avais entraîné pour qu'il puisse exécuter un ordre comme s'asseoir ou bien se coucher. Malheureusement, la maladie avait emporté mon ami alors que je n'avais que 14 ans. Je n'eus plus jamais de chien jusqu'à ce que je m'engage dans l'armée de Terre à l'adolescence.


J'étais un bon élève à l'école, au primaire comme au secondaire. Je faisais tout ce qui était nécessaire pour obtenir de bonnes notes bien que la vie familiale était difficile. Je n'étais pas populaire et je ne voulais pas l'être non plus. Je n'avais pas énormément d'amis. Quelques-uns suffisait. J'excellais dans le domaine des langues, les sciences et le conditionnement physique. J'avais une excellente endurance. Les mathématiques étaient incompréhensibles, mais je m'efforçais d'obtenir la note de passage. Je savais compter et effectuer du calcul mental, mais rien de bien trop complexe.

À l'âge de 15 ans, je fis la rencontre de ma première petite-amie alors que j'étais en deuxième année au secondaire. Elle se nommait Celina Evans. Elle était la fille la plus populaire de l'école. Nous avions nos propres groupes d'amis, mais elle s'entendait bien avec les autres élèves. J'avais peur de lui demander de sortir avec moi. Je l'observais de loin et lui parlais quelques fois. Un peu plus tard, je trouvai le courage de lui demander à sortir avec moi. Elle accepta, à ma grande surprise. Nous avions sortis ensemble pendant un an.

Depuis quelques mois, il y avait un froid entre nous deux et je ne comprenais pas pourquoi. Après avoir eu une discussion avec un de mes amis à ce sujet, je sentis qu'il y avait également un froid. Quelque chose se passait entre Celina et mon ami. Après lui avoir demandé d'être honnête avec moi, elle me révéla qu'elle me trompait avec mon ami. Le cœur brisé, je mis fin à notre relation. Je mis également fin à l'amitié que mon ami et moi entretenions, car je sentais que la confiance que j'avais accordée s'était brisée.


La veille de mes 17 ans, je décidai d'abandonner le secondaire pour m'enrôler dans les Forces Armées Américaines. Je devais rester pour terminer mes études, mais quelque chose en moi me disait que ma voie était quelque part ailleurs. Pour une fois dans ma vie, je décidais de faire quelque chose qui me convenait parfaitement. De plus, je ne supportais pas de voir Celina à tous les jours, sachant qu'elle m'avait trompée avec un de mes meilleurs amis. Bien entendu, mon père n'avait rien dit, toujours enfoncé dans sa dépression pour dire quoi que ce soit. Ma mère n'était même pas au courant de rien en ce qui me concernait. Allyn me laissa donc m'engager aussi jeune.

Je n'avais pas de diplôme d'Études Secondaires et je savais que le recrutement ne voudrait peut-être pas, mais cela valait le coup d'essayer. Compte tenu du fait que j'allais avoir 17 ans bientôt, les Forces Armées Américaines acceptèrent ma candidature bien que je n'avais pas de diplôme. Ils me firent ensuite passer des tests physiques et psychologiques pour savoir si je pouvais intégrer le corps des soldats de Terre. D'après les résultats, j'avais le profil d'un maître-chien. En y repensant, après avoir reçu des précisions au sujet de cette formation, c'était exactement ce que je voulais faire.


Par la suite, je fus envoyé dans un centre de formation pour pouvoir être formé de façon adéquate, car je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire. Là-bas, je fis la connaissance de ma meilleure amie, un Berger allemand. Elle se nommait Zelda. C'était le seul nom qui m'était venu à l'esprit en voyant l'animal. Après plusieurs années sans avoir eu de chien, on pouvait dire que j'étais très heureux de pouvoir travailler avec elle. Zelda et moi avions tout de suite formé un excellent lien. Il s'intensifia au fil des heures passées à s'entraîner. Pour tout dire, j'avais tout de suite su que je l’adorerais. Elle était un animal intelligent, protecteur, courageux et enjoué, comme la plupart des chiens de cette race. Nous pouvions compter l'un sur l'autre. Ma tâche consistait de faire en sorte que Zelda obéisse à mes ordres pour qu'elle puisse détecter ce qu'elle était chargée de trouver. Ce ne fut pas facile de lui apprendre les exercices pour qu'elle puisse exécuter les ordres à mon commandement ou par elle-même, mais ce fut énormément de plaisir pour nous deux.


Lorsque je fus fin prêt à intégrer les rangs de l'armée de Terre, je fus nommé Soldat de 2ème classe dans le bataillon cynophile. Ce ne fut pas simple de m'intégrer et de faire mes preuves. Je faisais partie des nouveaux recrutés. Les autres étaient beaucoup plus expérimentés que moi, mais cela ne me décourageait pas pour autant. Au contraire, cela m'encourageait à persévérer et à continuer de prouver que j'étais digne de l'Armée et du bataillon dont je faisais partie. Ma spécialité était les explosifs. Mes tâches étaient très simples. Je devais envoyer mon chien les détecter pour ensuite les faire désamorser et les envoyer se faire analyser.

Pour commencer, je faisais partie d'un petit peloton chargé d'une mission à effectuer. Je n'allais pas encore au front, mais je savais que cela viendrait. Par la suite, je fus nommé Soldat de Première classe. J'étais très fier d'avoir gravis un échelon. Je me sentis quelque peu frustré, triste et déçu que mes parents ne fussent pas présents pour voir mon cheminement. Je n'avais pas besoin d'eux pour être heureux dans la vie. Je servais l'Armée pour moi et non pour eux.

Le jour où je fus envoyé au front arriva enfin. Mon supérieur m'avait informé que je devais remplacer un maître-chien qui avait perdu son chien au combat. Arrivé sur les lieux, je compris tout de suite que c'était la Guerre d'Irak. Elle était horrible. Il y eu énormément de pertes, autant du côté des civils que des forces armées. Je perdis plusieurs coéquipiers, beaucoup qui ne faisaient pas partie du même bataillon que le mien et d'autres qui en faisaient partie. Ils étaient tout de même des frères et sœurs pour moi. Ils étaient des personnes avec qui je passais la plupart de mes journées. J'eus même droit à des blessures au combat. Je fis des sacrifices que je n'avais jamais pensé pouvoir faire. Je reçus une balle dans l'épaule droite, le bras avec lequel je tirais en plus. Ensuite, je reçus une seconde blessure très douloureuse, mais qui heureusement ne laissa aucune séquelle. J'étais de garde cette soirée-là à la base avec d'autres hommes. Quelqu'un s'était infiltré. Il se mit au travers de notre chemin et commença à tirer. Sachant que mon frère d'arme serait blessé, car il était tout près du tireur, je le poussai derrière moi pour pouvoir le protéger. Je reçus une balle en plein dans mon abdomen du côté gauche.

En Irak, avec l'aide de Zelda, beaucoup d'attentats à la bombe furent arrêtés. Des troupes Américaines purent revenir d'Irak. Je faisais partie de celles-là et fus heureux de pouvoir revenir sain et sauf. À mon retour, je fus nommé 1er Soldat de 1ère classe. Mon supérieur demanda à me voir et me remit une lettre. Curieux de savoir ce que c'était, je l'ouvris et lus que l'Armée de l'Air voulait me voir parmi eux pour un projet du nom de « Atlantis » comme renfort. Il y avait quelque chose d'autre qui était écrit. Selon eux, je m'étais démarqué grâce à mon excellent sens de l'équipe et à mon entraînement rigoureux. Il était vrai que j'aurais fait n'importe quoi pour un frère ou une soeur d'arme, même risquer d'être rétrogradé ou mourir en essayant de leur venir en aide. Pour ce qui était de l'entraînement rigoureux, ils n'avaient pas tort. Je travaillais dur et fort, toujours en quête du meilleur de moi-même. J'acceptai. Le projet semblait intéressant et je voulais vivre de nouvelles aventures militaires.


Un jour, on m'informa que mon père était décédé d'un cancer. Il fallait croire que tout cet alcool lui avait détruit le foie. Je reçus permission de retourner sur Terre pour faire mon deuil. Je me fichais un peu du fait qu'il était décédé, car je n'avais aucune relation avec lui. Qu'avait-il fait pour moi dans sa vie à part me faire découvrir que j'aimais les chiens ? Malgré cela, il était quand même mon père. Ayant la permission de retourner sur Terre, je pris le temps qui m'était accordé même si la nouvelle ne m'avait pas touché. Le retour au service ce fit plutôt bien. Il y eu un check-up pour s'assurer que tout allait bien. Il n'y eut rien à signaler et je pus retourner au service.

Suite aux événements de janvier, j'eus besoin de repos. C'était épuisant, autant moralement que physiquement, de travailler dans les murs de la cité alors que plusieurs personnes s'étaient fait agresser et arrêter. Je connaissais certaines de ces personnes. Jamais je n'aurais cru que ce genre de chose puisse arriver. Après m'être reposé, je revins, prêt à reprendre le service.

Lors de mon arrivée, je faisais partie des renforts de 2016. La cité Atlantis appartenait à une galaxie autre que la Voie Lactée, le système solaire des humains. Je n'étais pas du tout du genre à avoir peur, mais pour être honnête, je ne m'attendais pas à ce genre de chose. Je ne me doutais pas une seconde que des êtres différents des humains puissent exister, mais c'était difficile à croire. Après avoir vu les peuples, le doute s'envola. La surprise passée, Atlantis devint une base militaire comme une autre.