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Frozen 2.0

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées :: Frozen - P7G-721
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Sam 16 Avr - 1:30

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Frozen
Avec Karola Frei, John Sheppard et Nathalie Dumond

S'expliquer sur ce qui s'était passé fut finalement plus difficile que ce que nous avions pensé. Avec hésitation, j'avais pris la parole en premier, dévoilant tout ce que j'avais sur le coeur depuis notre dispute qui avait mis fin à notre amitié. Je ne pensais pas que cela serait difficile, mais je parvins à lui expliquer que cette distance entre nous me rongeait plus que ce que je ne l'aurais voulu. Après tout, la jeune femme avait été mon amie, et malgré moi, je m'étais attaché à elle. Je n'avais pas beaucoup d'amis sur Atlantis, je préférais rester généralement seul, dans mon coin. Pourtant, avec Karola, c'était différent. Je l'aimais bien, depuis le premier jour où je l'avais rencontré, même si elle m'avait mis ma raclée ce jour là. Mais, son caractère et son tempérament étaient tellement similaires aux miens que nous ne pouvions que nous entendre. Enfin, c'était ce que j'avais cru ... avant ce dérapage et cette dispute qui avait tout arrêté de façon brutale. C'était pour cette raison que la perte de Karola m'avait fait plus de mal que la jeune femme ne l'aurait voulu.

Alors que sans réfléchir, j'avouai à la militaire que j'avais beaucoup aimé passé la nuit avec elle, je fus surpris d'entendre que elle aussi, elle avait apprécié cette nuit avec moi. Avais-je bien entendu ? Je ne m'étais pas attendu à un tel aveu, elle qui s'était montrée si froide par rapport à ce qui s'était passé. Cependant, j'étais quand même perdu, car par rapport au jour de notre dispute, Karola montrait un comportement bien contradictoire. Je ne savais plus quoi penser. Oui, il fallait absolument parler de tout ça pour mieux comprendre. Bien qu'elle tentait de le cacher, je parvins à remarquer ses joues légèrement rosies. Etrangement, je trouvai que cela lui allait bien. Elle était ... comment dire ... craquante, je dus le reconnaître. En tout bien tout honneur, bien sûr. Sa remarque me fit sourire, et cela me permit de me détendre.

Karola finit pas s'excuser de son attitude, et elle se leva pour faire à son tour les cent pas dans la hutte, m'expliquant la raison de sa décision, tout en m'avouant n'avoir pas voulu me faire du mal. Pour ce détail, c'était raté. Et pourtant, je ne parvins pas à lui en vouloir après ses explications. J'eus cependant un peu de mal à comprendre ce qui l'avait motivé à mettre fin à notre amitié, car d'après ses paroles, elle m'appréciait beaucoup, ainsi que ma compagnie amicale. Mais, elle avait quand même décidé de mettre fin à cette relation pour se protéger. Beaucoup dirait que c'était complètement absurde comme raisonnement, mais chacun avais sa façon de penser. Je finis par secouer la tête, après avoir laissé un petit silence s'installer.


"Tu sais, même les militaires peuvent connaître ce genre de chose. Enfin, ce que j'essaie de dire, c'est que tu n'es pas une machine, un robot. Tu es humaine, et tu as le droit d'avoir des sentiments. C'est normal d'avoir peur de souffrir, que ça soit pour une simple amitié ou pour autre chose. Mais, si on ne prend jamais de risque, on ne vit pas. Je me doute que ta décision soit due au fait que tu es une femme dans l'armée, et que pendant tout ce temps, tu as du te faire ta place en faisant des sacrifices pour te faire respecter. Et donc, mettre tes sentiments de côté. Mais, avoir des amis autour de soit, c'est plaisant et ça aide à avancer".

Je m'interrompis quelques instants, avant de reprendre, les yeux baissés.

"Et puis, tu dis que tu ne voulais pas me faire souffrir. Pourtant, le mal a été fait. Mais ça, tu n'en savais rien".

Voilà, nous avions eu enfin l'explication que j'avais voulu avoir le jour de notre dispute. Nous étions aussi mal à l'aise l'un que l'autre. Est ce que cette discussion allait nous aider ? Nous rapprocher ? Ou au contraire nous éloigner davantage ? Très bonne question. Mais au moins, nous avions mis tout à plat. Karola revint alors s'asseoir à côté de moi, et contre toute attente, elle me tendit la main en s'excusant et en me demandant si nous pouvions continuer notre amitié comme avant. Je la regardai dans les yeux, plongeant mon regard dans le sien. Ses mots me plaisaient car c'était exactement ce que je voulais. La retrouver dans ma vie. Je finis par lui sourire et hochai la tête pour acquiescer, avant de serrer sa main dans la sienne.

"Bien sûr que j'accepte tes excuses".

Lâchant sa main, je fis alors un geste qui pouvait paraître surprenant, mais que je fis en tout bien tout honneur bien sûr. Je passai un bras autour des épaules de Karola, et je la rapprochai de moi, en posant ma tête au dessus de la sienne. J'étais heureux d'avoir retrouvé mon amie dans ma vie. Sa simple présence à mes côtés m'avait manqué.

"On recommence comme avant. Mais, plus de dispute, d'accord ? Je n'ai pas encore envie de te perdre, maintenant que j'ai retrouvé mon amie".

Au bout de seulement quelques secondes, je finis par relâcher mon étreinte. Je me rappelai que Karola était assez mal à l'aise avec les contacts. Je soupirai de soulagement à l'idée d'avoir eu cette conversation. Je me sentis bien, apaisé. J'espérais que ce fut la même chose pour la jeune femme. Un sourire toujours aux lèvres, je décidai de changer de sujet pour lui parler de ce qui s'était passé depuis le début de la mission. Avec tout ce qu'elle venait de vivre, les souvenirs de Karola étaient peut être un peu embrouillés.

"J'ai eu très peur, quand je t'ai vu tomber dans l'eau. La stalactite qui avait failli me tomber dessus si tu n'étais pas intervenue a fragilisé la glace sur laquelle tu te trouvais. Tu es passée à travers la glace, et tu as failli te noyer dans l'eau. J'ai du utiliser une corde pour te ramener à la surface, mais tu étais gelée. Je t'ai portée jusqu'au jumper, et j'ai tout tenté pour te réchauffer, en te déshabillant et en te prenant dans mes bras, sous une couverture de survie. Sheppard est arrivé plus tard en compagnie de ces boules de poils sur pattes, et tu as atterri ici. Ces bestioles t'ont sauvé la vie".

Je jetai un oeil inquiet à Karola.

"Tu m'en veux pour avoir retiré tous tes vêtements, dans le jumper ? Je te le promets, je n'ai pas regardé. Je voulais juste te réchauffer, et il fallait retirer les vêtements mouillés et gelés. Je n'ai pas vraiment réfléchi, en fait".

Par la suite, je me rendis enfin compte que je venais de passer beaucoup de temps dans la hutte. Si le chaman revenait, il me virerait sans doute sans ménagement. Je me levai alors du matelas, tout en regardant Karola.

"Tu devrais te reposer, tu as besoin de reprendre des forces".

Je fus sur le point de partir, puis, quelque chose me vint en tête. Et je ne pus m'empêcher de taquiner Karola, un sourire en coin affiché sur mon visage.

"Au fait, tu sais que tu es ravissante quand tu rougis, Reine des glaces ?" lançai-je en priant pour qu'elle ne me saute pas dessus pour m'étrangler. "Surnom très sympathique que tu dois aux bestioles poilues qui sont hors de cette hutte. Ca te va bien, je trouve".

by Epilucial



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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 16 Avr - 14:35

Karola Frei


Frozen 

Ft. Nathalie - Gabriel - John




Karola attendait avec impatience de voir la réaction de Gabriel après ses explications. Elle l'observa, il était silencieux et semblait pensif. Elle ne savait pas trop quoi attendre de lui et elle préféra ne pas trop se faire d'espoir. Finalement, il secoua la tête avant de lui répondre. Il tenta de la rassurer quant au fait qu'il était normal qu'en tant qu'être humain il y ait certaines choses qu'elle ressente. Il alla même plus loin, déduisant que c'était parce qu'elle était une femme militaire qu'elle devait agir comme ça. Karola ne prit pas mal ce qu'il lui dit car elle savait qu'il n'était pas en train de la juger et surtout parce que c'était vrai. Il avait raison, le fait de se retrouver à exercer une profession dominée par la présence des hommes jouait beaucoup dans son comportement. Elle le savait bien et le déplorait car de fait, elle ne passait pas pour quelqu'un d'agréable. Sauf qu'à présent qu'elle y était habituée, car cela faisait des années qu'elle agissait ainsi et donc c'était devenu instinctif, elle se voyait mal agir autrement. 


Assise à côté de Gabriel et la main tendue vers lui, Karola espéra de toute son cœur que le jeune la serre. Sinon, elle aurait eu bien l'air bête et surtout ça aurait voulu dire que tout ce qu'elle venait de dire à Gabriel n'avait servi à rien. Car si en apparence les mots qu'elle avait prononcés pouvaient sembler anodins, pour elle ce n'était pas du tout le cas. Ça avait été une épreuve pour elle qui n'avait pas l'habitude de mettre des mots sur ce qu'elle pouvait ressentir. Elle qui faisait toujours tout son possible pour cacher ses émotions aux autres et s'empêchait d'en ressentir certaines, elle venait de déballer son sac à Gabriel. C'était bizarre mais elle mentirait si elle disait que ça lui avait fait du mal, c'était tout le contraire, elle se sentait soulagée d'avoir exposé les choses à son ami. Au moins à présent il pouvait mieux comprendre les raisons qui l'avait poussée à agir ainsi et grâce à ça, peut-être que dorénavant leur relation sera un peu moins tendue.

Elle fut soulagée lorsqu'il tendit le bras afin de serrer sa main. Cela lui fit plaisir et lui arracha un beau sourire qu'elle adressa au jeune homme qui accepta ses excuses. Maintenant qu'ils avaient mis les choses à plat et avaient dit ce qu'ils avaient sur le coeur, l'ambiance était largement plus détendue. Karola avait retrouvé son ami et cela la rendait heureuse. Les dernières semaines avaient été assez éprouvantes et le poids qui lui pesait sur le coeur depuis leur dispute dans le couloir avait à présent disparu. 



Le geste que Gabriel fit après lui avoir serré la main la surpris énormément. Lorsqu'elle sentit son bras entourer ses épaules elle tressaillit se demandant ce qui lui prenait de faire ça. Elle se retrouva alors attirée contre lui. Mal à l'aise face à ce geste très familier et auquel elle n'était pas habituée elle n'osa pas bouger ni dire quoique soit. Ils venaient tout juste de se réconcilier, elle n'allait tout de même pas recommencer à faire du zèle. Et puis de toute façon elle ne pouvait pas dire qu'elle n'appréciait pas. Ce câlin inattendu lui fit beaucoup de bien, elle qui n'était pourtant pas vraiment très affectueuse trouva ça très agréable et se laissa faire. Après avoir passé des semaines à l'ignorer, sa présence l'apaisât. Elle ferma même les yeux quelques secondes pour en profiter avant de se redresser quand Gabriel la relâcha. 


Et puis ils changèrent totalement de conversation ce qui n'était pas non plus, plus mal et montraient qu'ils avaient définitivement tourné la page. Gabriel aborda ce qui s'étaient déroulé après qu'elle soit tombée dans l'eau lui permettant ainsi de se remémorer les événements et surtout d'enfin savoir ce qui s'était passé après sa chute. Car si elle se rappelait bien avoir failli se noyer et si cette idée l'angoissait toujours autant, elle n'avait en revanche aucun souvenir de ce qui s'était passé après ou en tout cas c'était trop flou. Son ami lui expliqua qu'après sa chute il avait tout fait pour la sortir de l'eau à l'aide d'une corde. Une fois cela réussi il s'était empressé de la ramener au jumper dans le but de la réchauffer. Karola se rappelait vaguement qu'elle se trouvait dans un endroit fermé, c'était donc le vaisseau. Elle se rappelait également d'avoir eu vraiment très froid, tellement que ça en été devenu insupportable, mais grâce à Gabriel elle était parvenu à supporter cette sensation et à se réchauffer. 

-Oui, heureusement que ces créatures étaient là... Mais c'est toi qui m'a sauvé la vie, si tu n'avais pas été là... Je crois que je ne te remercierais jamais assez. Je me souviens surtout de ta voix, ce sont tes mots qui m'ont aidée à tenir bon. 


Elle lui adressa un sourire reconnaissant. Elle avait failli dire que se noyer était sa phobie mais jugeant qu'elle avait suffisamment dit de choses intimes pour aujourd'hui voire même pour l'année elle préféra s'abstenir. Et puis elle savait très bien ce qu'il aurait pu lui répondre, la même chose que tout à l'heure, qu'elle était un être humain et que c'était normal qu'elle ait peur de certaines choses. Elle ne le savait que trop bien mais comme toutes les phobies, la sienne était incontrôlable.


Gabriel revint également sur le fait qu'il ait eu besoin de lui retirer ses vêtements pour lui éviter de rester en contact avec l'humidité et donc d'accroître l'hypothermie. Certes, quand elle s'était réveillée et avait constaté qu'elle n'était plus qu'en sous-vêtements ça ne lui avait pas fait plaisir et elle avait craint que ce soit leurs étranges hôtes qui avaient fait cela. Mais elle n'était pas bête et savait très bien que c'était pour son bien, en cas de chute dans l'eau glacée c'était ce qu'il y avait à faire. Karola avait sentit une pointe d'inquiétude dans la voix de Gabriel alors elle le rassura immédiatement. 


- Bien sûr que non je ne t'en veux pas. Tu as bien agi et si les rôles avaient été inversés moi aussi j'aurais tout fait pour te sauver. Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. 


C'est vrai, elle ne lui en voulait pas du tout et puis ce n'était pas comme si elle était complexée par son physique. Karola avait suffisamment confiance en elle pour ne pas s'effarer à ce sujet et puis à part lui et très certainement les puntas, personne d'autres ne l'avait vue ainsi. Puis Gabriel fini par se lever annonçant qu'il fallait qu'elle se repose. Karola ne savait pas du tout combien de temps ils étaient restés à discuter, à vrai dire elle avait complètement perdu la notion du temps depuis l'accident. Dans tous les cas elle se sentait beaucoup mieux alors elle se leva à son tour.

-J'ai surtout besoin de me dégourdir les jambes et de voir où nous avons atterrit. 

Elle voulait aussi s'assurer que John et Nathalie allaient bien. Pour le peu qu'elle avait vu de leurs hôtes, ils semblaient accueillants et respectueux. Sauf qu'elle ne pouvait s'empêcher de rester méfiante, c'était dans sa nature, elle ne pouvait pas faire confiance comme ça. Aussi, elle avait besoin d'en apprendre un peu plus sur ces étranges bestioles avant de se faire un avis définitif. Elle s'apprêtait à suivre Gabriel hors de la hutte quand ce dernier se tourna une dernière fois vers elle un sourire malicieux affiché sur les lèvres. Il la taquina au sujet de son rougissement de tout à l'heure. Visiblement elle ne l'avait pas suffisamment bien caché et évidemment pour le jeune homme l'occasion était trop belle pour passer à côté. Il l'appela également "reine des glaces'', elle ne comprit pourquoi que quand il lui expliqua que c'était le surnom que les puntas lui avaient donné. Si c'était dû au fait qu'elle avait failli se noyer dans l'eau glacée c'était très maladroit et surtout pas très recherché. Mais cela semblait plaire à Gabriel. Feignant d'être vexée elle lui répondit sur le même ton.

-Tu ferais mieux de déguerpir d'ici en vitesse si tu ne veux pas que la Reines des glaces te transforme en glaçon pour toujours...Et n'oublie pas qu'il ne faut pas que notre comportement paraisse suspect aux yeux du Colonel et de Nathalie. 


Car effectivement, tous les deux ne devaient pas se douter de quoique ce soit. Ça paraîtrait trop bizarre qu'ils agissent comme deux amis alors qu'auparavant ils avaient l'air de se faire la guerre. Maintenant que le problème était réglé Karola  ne voulait pas s'en attirer d'autres. Gabriel ne se fit pas prier et sortit de la hutte. Karola sourit pour elle même avant de faire de même et de faire enfin ses premiers pas hors de cet habitacle étouffant. Elle s'arrêta avant de suivre le scientifique. Voulant avant cela jeter un œil aux alentours. Ils se trouvaient visiblement dans une grotte gigantesque dans laquelle régnait une agréable chaleur. C'était vraiment étrange surtout étant donné le climat polaire de la planète. Tout autour d'elle d'autres créatures poilues à trois yeux déambulaient visiblement très occupées. Elle repéra enfin ses compagnons et se dirigea vers eux, soulagée de les voir aller bien. Nathalie et John étaient en train de parler mais quand elle et Gabriel s'approchèrent, ils s'interrompirent pour les regarder. Karola s'approcha d'eux avant de leur adresser la parole très sobrement. 

-Colonel, Dumond, je suis contente de voir que vous allez bien. 

© Lady sur Epicode

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Lun 18 Avr - 19:22

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UN PEU FROID POUR LA SAISON NON ?

PV KAROLA FREI - GABRIEL GRAYSON - NATHALIE DUMOND


Je l'avoue, je fus un tantinet surpris de voir Nathalie se jeter dans mes bras, une fois que j'avais ramenée Gabriel et Karola. Sur le coup, je m'étais raidit, sentant une bouffée de chaleur inondée mon corps. Qu'est-ce-qui lui prenait soudainement ? Bien sûr j'aimais son contact, mais comment réagir face à ce genre de geste ? Mimer la surprise ? La rejeter ou faire l'imbécile heureux ? Mais par chance ou non elle se décalai, quittant la raideur de mes bras pour serrer Gabriel. Mon regard dévia sur le scientifique tout aussi surpris que moi, mais pas pour les mêmes raisons.

Dans une excuse marmonnée, elle nous indiqua son inquiétude… Bah pas besoin d'en faire tout un plat, ce n'est rien tout ça. Enfin à mes yeux il n'y avait aucune raison de s'alarmer davantage. Ce n'est qu'un début de tempête. C'est l'état de ma capitaine qui était préoccupant.

Oui, bon aussi, je sentie une petite pique désagréable quand Nathalie enlaça Gabriel. Mais cela ne se vit point. Je détestai immédiatement cette pique symptôme d'une possession mal placée. C'est dingue ça ! Je trouve ce genre de pique très pénible et surtout déplacée ! Je soupirai longuement et en silence tout en me déshabillant.

Je partageai mon inquiétude, de toute manière celle-ci état visible sur mon visage halé. Nathalie répondit d’une voix rassurante. Sa remarque était en effet juste, les Puntas prenaient grands soins des femelles et mettraient sûrement tout en œuvre pour sauver Karola. C’est légèrement sexiste tout cela, mais bon chacun ses mœurs. J’eu un petit sourire à la fin de sa phrase, ah oui, connaissant le caractère de la miss, je pense que le chaman va s’en voir avec elle. Cela m’arracha un bref rictus.

• Ah ça … le mot contrarié est en dessous de la vérité

Je pouffai un peu, cette plaisanterie, me redonna un peu de chaleur, imaginant parfaitement la scène de Karola balançant les couvertures à la figure du chaman.
Suite à mes explications, Gabriel m'informa qu'il comprenait mieux, les étranges paroles de notre ami boule de poil. Je lui souris, dans un sens, le pauvre homme avait vu une immensité choses étranges en si peu de temps et sans explications. Normal qu'il soit perdu. Il fut comme nous il y à quelques heures, complètent fasciné par la paroi de la grotte. Une nouvelle fois, je la contemplai, me demandant bien le nombre d'espèces farfelus on pourrait découvrir dans ses eaux glaciales.

L'exploration, m'avait souvent donné l'occasion de voir des trucs incroyables, mais là, cette grotte dépassait l'imagination. C'est un environnement tout bonnement hallucinant et fichtrement excitant. Si nos rapports avec les Puntas, se confirment dans une bonne entente, je pense que j'adorerais accompagner des équipes de zoologistes et de botanistes pour étudier toute cette richesse de la nature !
La remarque de Gabriel, sur les Puntas, me tira de mes pensées et elle était parfaitement juste. Je hochai la tête.

• On pourra peut-être prendre le matériel dans le jumper après la tempête et rester encore quelques heures pour faire vos prélèvements si les Puntas sont d’accord. Et surtout s’ils ont sauvé Frei.


J’ignore combien de temps il faudrait à Karola, pour se remettre de cet accident. Ou si elle sera en mesure d’attendre la fin des prélèvements. Mais si tout va bien, je ne vois pas où est le problème de rester un peu et d’enrichir la récolte d’échantillons prometteurs.

• Les Puntas semblent être un mélange de beaucoup d’espèces qu’on connait Votre remarque est très juste. D’ailleurs je n’ai vu aucun enfant.

Il est vrai qu'en observant la tribu, il ne semblait y avoir que des adultes assez matures. Aucun jeunes Puntas ne courraient partout... à moins que les jeunes ne soient pas comme les mammifères… après tout, elle ressemble bien à une grosse fourmi la reine. Après j'ignore leur espérance de vie, mais pour des créatures obsédées par la reproduction, ils n'ont aucune relève pour le moment.

Durant mes explications, Nathalie étouffait son rire à travers sa toux. Quelques fois, je m'arrêtais pour la regarder. J'avais terriblement envie de lui donner un coup d'épaule pour la rabrouer, mais cela aurait été un geste très suspect. Je me contentai d'un regard torve en sa direction. Limite pour lui dire « mais tu te calmes ! Vilaine fille ! ». Et Nathalie explosa de rire, quand le dénommé Hua, fit son petit manège de « touche-touche » avec Gabriel, qui ne semblait pas d'accord. La comparaison entre nous deux, fut le paroxysme du rire de miss coquelicot. Je levai les yeux au ciel, face aux rires de Nathalie. Alalala. Le regard amusé de Gabriel, me fit sourire un peu et je me sentie un peu bête de m'être vexé. Mais bon, l'âge et moi ne faut pas trop me titiller là-dessus. Surtout en ce moment. Donc oui, j'étais vexé dans un sens. Ça ira mieux quand j'aurais passé le cap des 40 ans en juin … ou pas d'ailleurs. Je sens que je vais ‘lavoir la fameuse et légendaire « crises des 40 ans » et c'est parfaitement ridicule !

La question de Hua sur l'appartenance de Karola, semblait gêner Gabriel, je le regardai avec un regard « compatissant », oui moi aussi, j'avais eu le droit à cette question. Et même si dans un Nathalie était « à moi », j'imagine bien ma gênée si j'avais été à la place de Gabriel, puisque lui et Karola n'ont pas l'air de bien s'entendre. Enfin suffisamment pour qu'il s'inquiète pour elle. En tout cas, ils étaient en froid.

L'arrivée du chaman tomba à pic, assez heureux de pouvoir voir ma capitaine favorite, je sautai sur l'occasion suivi de Gabriel. Celui-ci rebondissait sur ma remarque. Je lui lançai un regard espiègle.

• Je pense, ou peut être un mélange due à sa chute et son caractère.

En tout cas cela lui allait bien. Et puis ça avait une certaine class quand même. La prochaine fois que j'entends un soldat surnommer Karola, « Glaçon » ou autre sobriquet peu valorisant, au lieu de le réprimander sèchement, je lui demanderai de changer de sobriquet. Au moins, ce surnom traduit réellement de la prestance et de l'importance du Capitaine Frei dans cette cité.

Une fois dans la hutte, il faisait affreusement chaud, trop chaud même. J'eu une idée stupide qui me venu en tête… hormis les tonnes de couvertures qui étaient sur Karola, heureusement qu'elle n'avait pas de vêtement, sinon elle étoufferait encore plus. En la regardant, je préférais la voir étouffer sous ses peaux de bête qu'à moitié nue. Enfin bon, elle semblait en vie, comme elle le soulignait si justement et son état était moins alarmant.

Une immense vague de soulagement se dessina sur mon visage. J'essayai de contenir ma nature spontanée pour ne pas la gêner par un geste surprenant, mais qui sincère face à mon soulagement. Je me contentai d'un salut et d'une parole avant de sortir de la hutte pour qu'elle se repose. Il faut qu'elle soit en pleine forme ! Espérant qu'elle puisse marcher avant la fin de la tempête. On avait encore du chemin à faire jusqu'au Jumper… et j'ignore dans quel état on va le retrouver. Et si, il remarchera. Il fallait envisager une marche jusqu'à la porte si la malchance nous tombe dessus.

Je reparti donc vers Nathalie, laissant Gabriel pénétré dans la hutte. Ma discussion avec le mâle reproducteur, me perturba un peu. Mon regard s'égarerai sur la créature avant de repartir vers ma compagne à mon tour.

Pendant que je jouais à la poupée (coiffer les cheveux de Nathalie) avec mes doigts (Ce Punta me l'avait toute décoiffée !), elle m'embrassa la joue, je lui fis une petite sourire tendre. J'hésitai un peu, mais comme nos deux ronchons étaient dans une hutte sans nous voir, je me laissai faire. Elle se rapprocha pour déposa sa tête contre mon épaule, machinalement je regardai une nouvelle fois la hutte, espérant sûrement comme elle, que nos deux grincheux se disent pleins de choses. Peut-être mettraient t'ils leurs différents de côté ? Enfin bref qu'ils reviennent de bonne humeur quoi ! Et là on finirait bien cette mission.

Une fois mon travail finit, je me rapprochai à mon tour de son corps fin, pour mettre mon bras autour de son épaule et l'embrasser sur la tête.

Elle commença son récit, que j'écoutais avec un très grand intérêt. Ainsi la planète était d'un autre climat ? Cela explique les étranges cactus, seul élément qui traduisait d'un ancien climat plus chaleureux… et surtout cette grotte aux plantes extraordinaires. Je lui proposai l'un des récipients d'eau, posant les deux autres à côté de moi. Mon regard dévia sur la reine, qui avait retrouvé son mâle. Celui-ci était en pleine séance tendresse. Il se frottait tête contre tête émettant des sortes de roucoulements assez rauques. Cette scène me fit sourire, ce peuple est extrêmement tactile et très démonstratifs. Étrangement, je me sentais plutôt bien entouré de ses choubakas blancs et je trouvais un grand attrait à les observer.

Je fis excessivement intéressé quand elle évoqua les anciens. Ah ça veut dire qu'il y a de la technologie qui traîne sur cette planète et peut-être même un avant-poste ! Cela expliquait aussi les propos du vieux Punta, il avait sous-entendu à plusieurs reprises que nous n'étions pas les premiers à être venue ici. Et j'avais espéré dans mon fond intérieur que cela soit des anciens.

Cette nouvelle m'enchanta grandement et j'avais envie de questionner Hua d'avantage pour qu'il m'emmène voir les ruines d'une potentielle citée… je frémissais d'excitation… et Nathalie profita de l'absence de nos collègues, pour réclamer mes lèvres. Je fus un peu lent à régir, tellement je me perdais dans mes pensées. Mais mon baiser fut à l'image de mon état : fougueux.

Le regard de Nathalie avait aussi bifurqué sur le couple de peluche, elle se retourna vers moi haussant ses fines épaules. Je pris mon verre et je bus d'une traite. Il avait un petit goût, mais je n'y prêtai aucune attention.

Le regard luisant, je contemplai son visage, caressant ses cheveux, écoutant avec avidité la suite de son discours. Celui-ci fut moins « joyeux » … sans surprise les Wraiths étaient venus tanner les fesses des anciens, réduisant leur population à mythe et histoire dans les paroles des indigènes. Ainsi, les Puntas, son resté enfermés durant des siècles et des siècles ? et bah… quelle confiance. Bon en tout cas, ce qui est bien c'est que nos amis les Wraiths doivent, pensés que cette planète n'est plus intéressante. On y sera tranquille pour faire nos visites aux Puntas.

Mon regard reparti sur le couple dans le bassin. Le grand mâle, restait bien au sec, allongé sur la berge, pendant que sa reine, faisait tremper son corps, sûrement bien lourd dans le liquide bleuté. Le regard de Piyta, se leva dans notre direction, trouvant le miens. Lui aussi, nous observait, attentifs aux mouvements tendres de Nathalie ou les miens sur ma compagne. Je lui fis un signe de la main, sa grosse tête se pencha sur le côté, m’arrachant un rictus amusé. J’adore quand ils font ça, cela leur donne un air de petit chat adorable, même sur lui, cet impressionnant Puntas de 800 kilos. Il leva sa grande patte dans ma direction, souriant à son tour. Puis, il donna un coup de tête digne d’un félin à sa femelle, avant de se coucher sur le ventre et attirer le torse nue de la reine contre le siens pelucheux et duveteux.

• La reine semble avoir que très peu de poil. Son pelage est si court à comparer des autres.

J’avais sortis ça dans le vide… une constations isolée qui aurait dû rester dans ma tête. Mais qui avait décidée d’être partagé. Je quittai la scène de câlin, pour secouer un peu ma tête et reporter mon regard sur la hutte puis sur Nathalie.

• Eh bien ! Hua t’a appris que d’excellentes choses ! ça veut dire qu’on a une cité à découvrir avec des technologies, moins prototypes que sur Atlantis ! Faudra qu’il nous montre ça !

Ma voix était très enthousiaste, voir même un peu trop. Et sans surprise, je m’emballai dans mes propos.

• Faudra revenir ici, au plus vite, je suis certain que McKay sera ravie de dénicher de la technologie ! Faudra prendre avec nous Langford aussi, il nous fera la traduction des écrits ! Je suis sûre que les anciens ont laisser un message racontant leur vie ici et leur défaites face aux Wraiths ! Ils ont dû étudier les Puntas aussi ! Élisabeth va être surexcité aussi ! Si c’est un avant pots en bon état on pourra l’utiliser ! ça se trouve il y aura des drones ! Et des jumpers en rab pour Atlantis […]

Mes propos s'enchaînaient à une vitesse folle. Impossible de me faire taire, tellement j'étais joyeux de cette découverte ! Ce qui coupa mon flot de parole fut les lèvres de ma compagne sur les miennes. Oubliant toute retenue, j'eu un grognement de plaisir, en sentant la chaleur humide de ses lèvres. Un geste, plutôt risqué, puisque je répliquai immédiatement, oubliant complètement la présence potentielle de nos compagnons.

Enivré par mon excitation face aux découvertes futur, j'étais simplement un peu trop radieux, pour contenir ce geste … ce geste qui pouvait nous compromettre si Gabriel décide de sortir à ce moment-là.

Donc, face à son baiser, mes deux mains attrapèrent ses joues et je me sentie lui tomber dessus sous la fougue. Nathalie tomba sur le dos dans la mousse, qui était extrêmement moelleuse. On eut un d'ailleurs, un petit mouvement de rebondissement, comme si nous étions sur un matelas d'eau. Surprit, je quittai ses lèvres, pour redresser le haut de mon corps, afin de ne pas l'écraser davantage. C'est que je ne suis pas des plus légers non plus.

Je raclai ma gorge, me rendant compte, de la folie que je venais de faire. Je sentie les crépitements froids et douloureux de la honte me submerger… la honte de se faire prendre surtout et non de sauter sur ma compagne. Mon regard se figea sur la hutte… je restai immobile quelques secondes, comme si rester immobile va nous rendre invisible tiens… personne n'était sortie. Je fus soulagé et je soupirai, avant de rire, un peu bêtement en regardant Nathalie.

Je caressai son visage, m'apprêtant à me relever quand une voix me fit sursauter. Celle du Pitya, qui était monté nous voir.

• Mâle dominant être amusant avec sa reine ! Moi aussi bien aimer mettre Aïyla sur a mousse, elle sent bon après !

Ah tiens il ne me nomme pas « Poil hirsute » ? Je me relevai, enfin, je quittai ma position en planche sur Nathalie, pour me rasseoir sur les genoux. Je regardai l'immense mâle, me sentant soudainement obliger de me lever. Mais intrigué par ses paroles, j'attendis que Nathalie se relève, pour attraper l'une de ses mèches de cheveux et sentir l'odeur de la mousse… ah oui, en effet elle est parfumée. Cette odeur me rappelait celle du chocolat. Mon regard se figea quelques secondes dans les prunelles de ma compagne… qui était à croquer. Bon bah besoin de faire un dessin, la lueur de mon regard était très parlante.

Je reportai avec grande difficulté mon regard sur le mâle, qui refusait encore de toiser Nathalie. Il s'agenouilla à son tour.

• Tradition, veut que ça soit mâle reproducteur et chef de tribu qui mange bonne partie du Yamack. Tu veux bien faire ça avec Hua et moi ?

Je restai sur le cul quelques secondes… mon regard alla sur Nathalie puis sur l'immense grosse tête du Puntas. Comme je répondais aux deux critères il était logique qu'il me le propose. J'en fus touché ! De toute façon, c'est une bonne occasion pour se lier avec un Puntas et avoir de bonne relation avec ce peuple.

• Oui, pourquoi pas.

Son immense patte s'écrasait sur mon épaule. Je réussis à endosser le choc sans tomber en avant. Le Puntas se rendit compte et eu une moue qui semblait désolé. J'eu un petit sourire et lui fit de même sur son épaule ne le ménageant pas du tout. Il ria dans un grognement/miaulement étrange, je ne savais pas comment décrire cet étrange son qui se devait d'être un rire.

• Ta reine aura le premier plat comme toute reine primaire
• Primaire ?
• Celle du chef
• Ah et pourquoi tu n’es pas chef ? Et c’est Hua ?

Un peu osé comme question. Mais cela semblait faire plaisir à la peluche que je m’intéresse à ses propose. Machinalement ma main, alla trouver celle de ma compagne, que je saisie, pour la mettre sur ma cuisse. Je ne me rendis pas compte du tout.

• Hua est ancien mâle reproducteur de l’ancienne reine qui est morte de vieillesse. Moi pas assez vieux pour suivre les traces de Hua
• Tu as quel âge ?
• 800 Jakia ! Mais toi pas avoir même équivalent que nous question âge

Je confirmai. Il eut une moue, un peu dubitative, ne sachant pas trop comment m'expliquer son âge. Il jeta un bref regard à Nathalie, puis baissa les yeux vers moi et ma main. Surprit, je contais que j'avais enroulé ma main sur celle de Nathalie… je sentie une drôle de sensation m'envahir… j'avais fait ça quand ? Je la lâchai doucement… oula…

• Pourquoi tu ne la regarde pas ?
• Être une déclaration de combat, si je la regarde, cela veut dire que je convoite ta reine
• Ah … mais je ne suis pas un Puntas. Donc tu peux regarder Nathalie sans que j’aie envie de me battre avec toi. Et puis je ‘n’aurais aucune chance !
• Moi pas d’accord. Moi avoir que force, toi avoir technologie et force pas sure que je gagne si on se bat.

Il hocha, la tête, amusé avant de regarder enfin vraiment Nathalie, il lui sourit puis à moi aussi. Il semblait gêné, on aurait dit un enfant face à une découverte nouvelle. Je le trouvais touchant ce grand mâle. Il se leva… puis, il se positionna sur sa queue comme Hua, devant nous et essaya de nous expliquer son système d’âge. Au bout de quelques minutes… j’en conclue qu’il avait environ 80 ans.

• Donc toi avoir quel âge ?
• Mmm ça ferrait 390 … Jakia ?
• Ah mais toi être jeune ! Et autre mâle être qu’un petit enfant encore !

Étrangement, cela me redonna un coup à l’égo. Je me sentie limite satisfait qu’on me dise ça tiens !

• Et reine de feu ?

Il s’adressa directement à Nathalie, attendant sa réponse. Dès qu’elle lui donna son âge, il sourit donnant à son tour l’âge de sa femelle.

• Aïya être reine plutôt mature elle à 2800 Jakia

280 ans… je me demande bien jusqu'à quel âge ils vivent tiens ! Sans m'en rendre compte je lui avais demandé …Il me répondit jusqu'à 500 ans. Sacrée longévité. Un cri doux, se fit entendre… la reine venait de pousser un cri. Il repartit assez satisfait, me disant qu'il viendra me chercher quand la nourriture sera prête et il galopa jusqu'à sa femelle, pour lui servir d'oreiller pelucheux et hop c'est reparti dans les câlins...

Je me tournai vers Nathalie, massant mon épaule. Il avait tapé, pile poil sur celle de mon ancienne blessure. Il m'avait fait mal, mais ça irait. Mais au moins l'intervention de Pitya avait calmé ma petite folie passagère. Je sentie, une petite chaleur sur mes joues en repensant à ça d'ailleurs… mon regard obliqua sur ma compagne… s'il n'y avait pas la peur que Gabriel sorte de la tente, je crois qu'elle se retrouverait une nouvelle fois sur la mousse. Intenable ! Bah quoi ? je suis un jeune mâle non ? Donc pas raisonnable ?

• Il est gentil, mais il tape un peu fort la peluche !

Je fis bouger mon épaule, sachant que j’aurais sûrement un bleu. Puis, je me rassie en tailleur, essayant de trouver une position confortable. Je déposai un baiser sur la joue de ma compagne, histoire de ne pas trop me frustrer. Car j’avais bien envie de câlin moi aussi.

Il en met du temps Gabriel ! Si j’étais un Puntas, je pourrais penser qu’il fait des câlins lui aussi !

Je riais. Les yeux brillants, avant de mettre ma main devant la bouche, pour contenir mon fou rire. Rho, heureusement que seule Nathalie connait le John, un peu foufou et gamin, car là ça serait un peu déplacé pour un Colonel de rire bêtement face à ça. Mais que voulez-vous, je suis jeune et fou dans ma tête. Surtout que là, je suis particulièrement surexcité par tout cet environnement. À croire qu'il y avait quelque chose dans l'eau des Puntas.

D'ailleurs, cela m'intrigua et je sentie le liquide. Ah oui … bon enfaîte non. Je crois qu'il y a quelque chose dedans. Car je me sens un peu pompette. Et moi comme un imbécile, j'avais tout bus !

• Je crois qu’il y a une forme d’alcool dans leur eau. Je me sens … un peu échaudé en fait !

Et je pouffai. Essayant de me retenir un peu honteux. Mais impossible d’être sérieux deux minutes. Je calmai mon rire, après un gros effort.

• Ça promet … Le colonel pompette, heureusement que je ne conduis pas au retour !

Rho, John tu ne dis que des conneries ! Enfin bon, j’étais joyeux quoi pas bourré, mais j’avais la parole facile surtout pour dire une connerie, ou faire un geste surprenant. Je décidai, de fixer la hutte … mais impossible. Mon regard parcourra la scène voyant que mister Hua, venait avec des boissons.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Mar 19 Avr - 14:54

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John revient vers elle portant trois gobelets qui semblaient être fait d'os ou de corne. Il les posa sur le sol devant eux et s'assit prés d'elle, glissant ses doigts dans ses cheveux pour les déméler. Il y avait longtemps que la tresse qu'elle s'était fait avant de partir avait rendu l'âme, et a force d'avoir était papouillée, ses cheveux devaient être emmêlés, elle sourit en pensant qu'elle devait avoir la même coupe que John, mais que l'effet sur elle ne devait pas être aussi séduisant. Elle se laissa faire, posant ses lèvres sur la joue de son compagnon avant de poser sa tête sur son épaule.

Une fois John satisfait de sa séance de coiffure, il lui passa le bras autour des épaules et la serra contre lui en embrassant le haut de son crâne. Nathalie sourit, tout en surveillant l'entrée de la hutte. Elle espérait que Gabriel et Karola en avait encore pour un moment. Elle avait bien l'intention de profiter des câlins de John.

Il l’interrogea sur ce qu'elle avait appris de Hua, et elle comprit que son récit éveillait grandement l'intérêt de son compagnon. Une fois qu'elle eut fini de raconter la partie heureuse de l'histoire, elle réclama ses lèvres, et constata qu'il était un peu distrait. Il lui fallut quelques instant pour réagir, mais quand il le fit, elle ne fut pas déçue. Le baiser qui lui rendit fut fougueux et la fit rire.

Elle jeta un coup d’œil vers le bassin ou se trouvait la reine et son compagnon. Elle les trouvait attendrissant. Le grand mâle était d'une douceur et d'une tendresse touchante envers sa reine. Il frottait son museau contre le sien, lui caressait les oreilles en émettant de petits grognements et ronronnements. Même sans comprendre le langage des Puntas, Nathalie pouvait deviner ce qu'il lui exprimait.

Elle ramena son attention sur John en haussant les épaules au moment où celui-ci finissait son verre. Nathalie se rendit compte qu'elle aussi avait soif. Elle prit un des gobelet restant et inspecta le liquide transparent qui s'y trouvait, c'était difficile à dire à cause de la couleur du gobelet, mais il n'avait pas l'air d'être teinté, elle le renifla, aucune odeur particulière ne s'en dégageait. Elle prit une gorgé prudente. Ça ressemblait vraiment à de l'eau, même si elle y sentit un étrange arrière goût. Mais bon, sur terre aussi, les eaux minérales pouvait avoir des goût différents, plus ou moins salés ou fades. Elle haussa les épaules, et but elle aussi son gobelet d'une traite.

A son tour John laissa son regard dériver vers le bassin, et l'expression de son visage refléta la tendresse que la scène lui inspirait. Nathalie tourna à son tour la tête quand elle vit John faire un geste de la main. Elle vit le grand mâle pencher la tête sur le côté, comme un gentil chaton de 800 kg. Elle sourit. A son tour Piyta leva sa papatte vers John, souriant de toutes ses canines avant de donner un coup de tête à sa compagne et de l'attirer contre lui pour la serrer dans ses bras.

John fit une réflexion sur le pelage de la reine. C'est vrai que par rapport à celui des autres, il tenait plus du duvet de chaton que du pelage à même de protéger du froid.

Nathalie haussa les épaules :

- « De se que j'ai compris, la reine ne quittent que très rarement l'abri des grottes et son bassin, elle n'a donc pas besoin d'une toison aussi épaisse que celle de ses compagnons. J'imagine que l'évolution à fait le reste. »

Elle reprit le fil de son récit sous les regards tendres et les caresses de son compagnons. Une fois qu'elle eut fini, John la félicita pour toutes les informations qu'elle avait recueillies

John la félicita pour les informations qu'elle avait recueillis avant de commencer à faire des plans sur la comète. Il se voyait déjà en train de diriger une équipe de recherches pour retrouver la base des anciens, faisaient des conjectures sur ce qu'ils pourraient y découvrir. Il s'échauffait de plus en plus. Il était excité comme un enfant, et Nathalie ne put retenir un éclat de rire avant de lui saisir les joues :

- « Tais toi ! Garde ça pour le retour de Karola et Gabriel. »
lui murmura-t-elle avant de l'embrasser avec passion.

Elle ne savait pas pourquoi, peut-être était-ce dû à la chaleur qui régnait ici, à la frustration d'être prés de lui en étant obligée de garer une certaine distance, ou à une certaine jalousie de voir Pyita caliner sa reine, mais là qu'ils étaient hors de vu de leurs compagnons, elle se fichait pas mal de savoir quelle machine potentiellement dangereuse les anciens avaient pu abandonner sur cette planète. Ce qu'elle voulait c'était profiter de John, de ses baiser, de sa tendresse et de quelques câlins.

Visiblement, il était dans le même état qu'elle puisqu'il répondit à son baiser avec un égale fougue, saisissant ses joues dans ses grandes paumes et se laissant tomber sur elle, la faisant basculer sur la mousse mauve, douce, odorantes et élastique sur laquelle ils rebondirent comme sur un trampoline, ce qui leur provoqua un petit moment de stupeur. John brisa le baiser, se redressant doucement, au grand regret de la jeune femme.

Il se racla la gorge et pris un air contrit, comme s'il avait honte de son mouvement. Il jeta un coup d’œil vers la hutte, pendant que Nathalie restait allongée, le regardant avec tendresse. Elle se releva sur les coudes et glissa un bras autour du cou de son compagnon, réclamant à nouveau ses lèvres.

- « J'ai vérifié. » dit-elle doucement « Et puis, s'ils sortent tu leur dira que j'ai fais un malaise. » ajouta-t-elle d'un ton espiègle.

C'était fou. Ce genre de comportement ne lui ressemblait pas du tout, mais elle n'arrivait pas à se contrôler. Elle savait que c'était complètement irresponsable, et que si Karola et Gabriel sortait, leur secret serait éventé, mais d'un autre côté, ils ne faisaient rien de mal. Elle ne ressentait aucune inquiétude, elle était bien là, couchée sur la mousse surplombée par l'homme qu'elle aimait, elle se sentait légère et insouciante... c'était... reposant.

John se releva et se mit à genoux, Nathalie l'imita. Même si curieusement, elle ne se sentait absolument pas gênée d'avoir était surprise dans cette situation équivoque par le grand Punas. Elle se dit que s'était probablement parce qu'elle savait que lui ça ne l'avait pas gêné, mais une petite voix au fond de son esprit lui fit remarquer qu'elle aurait probablement réagit de la même façon s'ils avaient été surpris par Karola et Gabriel. Quelque chose avait anesthésié son inhibition.

Il caressa son visage, Nathalie ferma un instant les yeux, appuyant sa joue dans la grande main de son compagnon. Une voix la fit sursauter. Pitya était prés d'eux et expliquait que lui aussi aimait beaucoup allonger Aïyla sur la mousse, qu'il aimait beaucoup l'odeur qu'elle laissait sur son pelage.

Visiblement, il en était de même pour John. Dés qu'elle fut relevée, il prit une mèche de ses cheveux et la huma pendant que Pyita s'agenouiller devant eux. Visiblement, son nouveau parfum plut beaucoup au jeune homme, la lueur gourmande qui s'alluma dans ses prunelles vertes fit rosir la rouquine, qui baissa les yeux en se mordillant la lèvre inférieure.

John sembla avoir un peu de mal à re-concentrer son regard sur son grand interlocuteur, qui semblait toujours refuser de jeter ne serais-ce qu'un regard à la jeune femme. Il était en train de proposer à John de partager le repas des chefs. John en parut surprit. Il lança un regard à Nathalie avant de ramener son attention sur Pyita avant d'accepter.

Nathalie fut contente qu'il ait accepter. Il lui semblait qu'il aurait été maladroit de refuser. Il était leur « chef », et un « mâle reproducteur » à leurs yeux, il lui faisait l'honneur de le reconnaître comme tel. Refuser aurait pu provoquer une crise diplomatique... même si les Puntas ne semblait pas vraiment susceptibles.

La jeune femme sursauta et faillit faire une réflexion quand elle vit l'immense patte du grand mâle s'abattre avec force sur l'épaule de John avec une grognement qui ressemblait à un rire. Elle s’inquiéta pour son compagnon, surtout qu'elle savait que c'était l'épaule qui avait été blessé sur Alpha, et qu'elle était encore fragile. Mais elle réussit à se contenir.

Pyita sembla satisfait, et expliqua que la Nathalie aurait le premiers plat en tant que reine primaire. Super... elle allait devoir goûter en premier à la gastronomie Puntas, sans savoir ce qu'il y avait dedans.

Pyita sembla satisfait, et expliqua que la Nathalie aurait le premiers plat en tant que reine primaire. Super... elle allait devoir goûter en premier à la gastronomie Puntas, sans savoir ce qu'il y avait dedans.

La conversation dériva sur la société puntas, sur leur mœurs et coutumes. John s'autorisa même à demander à Pyitas pourquoi c'était Hua le chef du clan, alors que c'était lui le mâle reproducteur. Nathalie se crispa un peu. C'était une question un peu délicate à poser. Mais les Puntas n'était vraiment pas susceptibles.

Pyitas expliqua que Hua avait été le mâle de l'ancienne reine et que lui même étai trop jeune. Nathalie se dit que cette civilisation était bien sage, préférant un chef ayant l'expérience de l'âge à un chien fou bourré de testostérone. De là, la conversation dériva vers les ages. Pyita se prêtait de bonne grâce à leur interrogatoire, il semblait même heureux de voir que leurs nouveaux amis s’intéressaient à eux.

Encore une fois, le Puntas surprit Nathalie par sa sagesse, expliquant qu'il n'avait que la force brute, mais que l'humain avait la technologie avec lui, et que de se fait, il n'était pas sûr de remporter un combat avec lui. Pour un mâle dans les veine duquel devait couler presque plus de testostérone que de sang, il était réfléchit. Quoi qu'il en soit, Nathalie n'avait aucune envie de voir John se battre avec un Puntas de 800 kg. Sans parler de la crise diplomatique que cela pourrait provoquer, et du fait qu'elle n'avait aucune envie de se retrouver bombardée d'office « reine » d'un être qui faisait plus de 10 fois son poids, elle avait toujours trouvé que les bagarre pour une femme était particulièrement misogynes.

Les arguments de John portèrent leurs fruits, et timidement, le Puntas posa les yeux sur la jeune femme. Elle lui sourit.

- « Mon... »
elle jeta un coup d’œil à John cherchant le terme adapté... « mâle reproducteur » lui paraisait un peu insultant pour le jeune homme. « roi » finit-elle par choisir, ça lui paraissait suffisamment fort pour ne pas être remis en cause « sait qu'il ne craint aucune concurrence. Les sentiments que je ressens pour lui sont profonds, même s'ils ne sont pas couronnés par la naissance d'enfants. Même si vous me regardiez avec convoitise, il sait que je ne le quitterait pour personne. » dit-elle d'une voix douce.

Mon dieu... qu'est-ce qui lui avait pris de dire ça.... C'était une déclaration telle qu'elle n'en avait jamais faite au jeune homme. Elle s'éclaircit la gorge et décida de rajouter un trait d'humour :

- « De plus, nous sommes de races différentes. Et tout comme les « reines » de mon peuple préfère des compagnons moins.... poilus que vous, je suis sûre que je ne peux pas rivaliser avec la beauté d'Aïyla à vos yeux. »

Elle avait dit ça à tout hasard, mais elle espérait bien que le Puntas confirmerait... elle n'avait aucune envie d'éveiller les appétits de reproduction d'un être de 800 kg, couvert de poils et la dépassant d'au moins deux mètres.

Tout en discutant, John glissa sa main à la recherche de celle de sa compagne pour la poser sur sa cuisse. Elle sourit en se laissant faire. La discutions dériva sur l'age. Les Puntas ne comptaient pas en année mais en Jakia.

Après ça, Pyita osa enfin la regarder, mais toujours avec circonspection. Nathalie le trouvait attachant et touchant avec sa manière de la regarder comme un enfant craignant de se faire gronder. Il se leva et s'installa sur sa queue en tabouret, comme l'avait fait Hua un peu plus tôt, et ils reprirent leur conversation sur l'age.

Lorsque John lui donna son age qu'il avait tenté de traduire en Jakia, le mâle s'exclama qu'il était jeune et que l'autre mâle n'était encore qu'un enfant. Nathalie rit quand elle vit son compagnon se rengorger devant le compliment. Il semblait que l'âge soit un sujet sensible pour John. Elle s'en voulu de ne pas l'avoir compris plus tôt, mais pour elle, chaque age avait ses avantages, et comme elle avait toujours 20 ans dans sa tête, les années qui se succédaient ne la traumatisaient pas. Comme si s'était la chose la plus naturelle du monde à faire en public, elle posa ses lèvres sur la peau fine et délicate derrières son oreille avec une tendresse et un douceur infinie.

- « L'age ce n'est qu'un chiffre... mais si tu avais été plus jeune que moi, tu ne m'aurais jamais convaincue de rejoindre ta couche... contrairement à nos nouveaux amis, je ne suis pas un félin. » lui murmura-t-elle en riant légèrement.

Pyitas s'adressa alors directement à elle, lui demandant son age. Elle eut la tentation de lui répondre que ça ne se faisait pas de demander son age à une dame, mais elle craint que le Puntas ne comprenne pas son trait d'humour et en soit mal à l'aise.

De ce qu'elle avait compris, il fallait multiplier son age par dix pour avoir un équivalent :

- « J'ai eu 360 jakia il y a quelques lunes »
répondit-elle.

Elle se sentait bien... tellement bien. Pour une fois, même en public, elle n'avait pas à cacher les sentiments qu'elle ressentait pour John. Elle était confortablement blottie contre son homme, ses doigts mêlés aux ceux de l'homme qu'elle aimait, et elle ne ressentait pas le besoin de masquer ses sentiments face à leur hôte, qui, d'ailleurs, semblait trouver leur comportement tout à fait normal. Elle se sentait bien. En temps normal John et elle gardaient leurs effusions de tendresse pour la sphère privée, et même si elle était la première à penser que c'était plus prudent, il lui arrivait parfois de penser qu'il aurait eut honte d'elle si leur relation avait été connue. Son comportement face au Puntas, la rassurait. Non, il n'avait pas honte d'être avec elle. Il semblait même en ressentir une certaine fierté.

C'était plutôt agréable de pouvoir être considérée comme « sa » compagne, sans jugement, sans peur du quand dira-t-on. Elle frotta sa joue sur la douce polaire de son épaule avant de ronronner dans le creux de son oreille

- « Je t'aime »


Le moment était probablement mal choisi, vu qu'ils étaient en pleine conversation avec un minou de 800 kg, mais elle avait ressentit l'envie irrépressible de le lui dire. 

La reine sembla s'impatienter de l'absence de son compagnon et poussa un doux cri. Il prit congé, les laissant tous les deux.

John se tourna vers sa compagne, une lueur coquine au fond des yeux. Visiblement, sans la crainte d'être surpris par leurs compagnons Atlantes, il l'aurait bien allongée à nouveau sur la mousse. Nathalie sourit. Elle aurait adoré qu'il le fasse.

Il changea de sujet, disant qu'elle était gentille la peluche mais qu'elle tapait fort. Nathalie sentit un peu d'inquiétude.

- « Il t'a fais mal ? Ça va aller ? Si tu as la pommade de Beckett sur toi, je peux te masser si tu veux. » proposa-t-elle naturellement.

Il se rassit en tailleurs prés d'elle et lui déposa un baiser sur la joue. Visiblement, lui aussi ressentait cet étrange besoin de tendresse.

Sa réflexion sur Gabriel et Karola arracha un rire à Nathalie. Elle faillit faire la réflexion que c'était déjà arrivé, mais au dernier moment réussit à la modifier

- « Ma fois, peut être que ça ne leur ferait pas de mal. Ça les détendrait. »

John riait, elle retrouvait en lui le John qu'elle avait découvert pendant leurs vacances.... spontané, joueur, espiègle... un John qui n'avait pas grand chose à voir avec le Lieutenant-colonel John Sheppard en mission d'exploration. La lumière se fit dans son esprit. Leur comportement n'était pas normal. D'ailleurs, John sembla s'en rendre compte lui aussi puisqu'il fit la réflexion qu'il devait y avoir de l'alcool dans leur eau, lui disant qu'il se sentait « échaudé ». Elle n'osa pas lui dire qu'elle aussi, mais cette réflexion fit naître de délicieux frisson en elle, et se demander s'ils ne pourraient pas s'isoler un peu dans une des huttes...

John rit à nouveau et le cœur de Nathalie fit un bon. Dieu qu'elle aimait l'entendre rire ainsi. Elle devina les efforts qu'il faisait pour reprendre un peu de sérieux... Elle faisait les mêmes, mais pour ne pas lui sauter dessus et exiger des câlins.

Sa réflexion sur son ivresse fit rire Nathalie, mais elle n'était pas d'accord avec lui. Il ne s'agissait pas d'alcool. C'était autre chose, et quoi que ce soit, elle aimait beaucoup l'effet que ça avait sur eux. L'alcool avait tendance en lui provoquer des migraines, mais là, ce n'était pas le cas. Elle se sentait parfaitement bien, détendue, sereine. Elle jeta un œil à son gobelet en se demandant ce qu'il y avait eu dedans. Probablement une sorte de tisane.

Elle vit John regarder autour de lui, et devina que c'était plus pour éviter de faire un geste déplacé que pour autre chose. Elle se blottit un peu plus contre lui. Elle avait envie de sa chaleur, de sa douceur, de ressentir son affection et son amour, avant de suivre la direction de son regard. Hua s'avançait vers eux avec de nouveaux gobelets.

Le vieux Puntas s'approcha d'eux, leur tendant les gobelets :

- « Bon pour la santé, vous avoir besoin de boire. Faire chaud dans les grottes. Besoin de boire beaucoup. »

ça pour faire chaud, il faisait chaud, même pour Nathalie qui adorait la chaleur, mais elle n'était pas sûre que cette boisson soit à même de rafraîchir ses ardeurs. Quoi qu'il en soit, elle prit le gobelet en remerciant Hua.

- « Elle est agréable cette boisson » dit-elle l'air de rien « Mais ce n'est pas de l'eau n'est-ce pas, j'y devine un goût de plante. Est-ce que ce n'est que pour le plaisir où est-ce qu'elle a un effet médicinale ? Quoi qu'il en soit elle est très agréable, et semble avoir un effet apaisant. »

Enfin... apaisant ou échauffant... elle se dit que la boisson devait contenir un mélange de plantes relaxantes et aphrodisiaques.

Pendant longtemps elle devait se demander pourquoi elle avait fait la suggestions suivante. Probablement à cause de la dose qu'elle avait déjà bu...

- « Je suis sûre qu'elle ferait beaucoup de bien à nos compagnons qui sont sous la hutte. Ce serait aimable à vous de leur en faire porter un gobelet ou deux. » dit-elle avec un sourire

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Mer 27 Avr - 17:57

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UN PEU FROID POUR LA SAISON NON ?

PV KAROLA FREI - GABRIEL GRAYSON - NATHALIE DUMOND


Mon regard était encore sur Pitya, quand Nathalie répondit à ma réflexion. Cela me surprit un peu, je n'avais pas vraiment fait gaffe au fait que j'avais pensée ça tout haut. Mon regard se tourna vers elle, même décoiffée elle était toujours aussi attirante. Oui, elle avait raison, en signe d'approbation je hochai la tête écoutant la suite de son, si passionnant récit, qui allait me faire partir loin … très loin dans les suppositions et l'excitation de l'aventure. Au point, que j'avais des fourmis dans les jambes, voulant partir de suite visiter le reste de cette planète, malgré la menace de la tempête.

Heureusement, qu'elle me fit taire, car sinon, je pense que j'étais partis pour au moins une demi-heure de rêve et de plans farfelus. Enfin bon, même si Nathalie répète son discours à nos deux amis, je pense que je serais tout aussi enclin à partir dans mes conjonctures. Peut-être même que ma capitaine approuverait et me suivrait, ça serait bien ! Mais de manière plus raisonnable. De toute façon, elle est toujours tempérée et plus calme que je ne le serais jamais. Au final on se complétait très bien dans la dure tâche de commander. Certes, elle avait fait des jaloux, surtout qu'elle n'était « que » capitaine et non major. Mais qu'importe, je refuse de prendre quelqu'un juste pour son grade. Karola est bien trop compétente pour ce passé de ces compétences. Une nouvelle fois mon regard se reporta sur la hutte.

Mon geste surprenant n'avait pas eu l'air de gêner Nathalie, qui me confia qu'elle avait déjà vérifié, qu'aucun mouvement ne sortait de la hutte. Mon regard se reporta sur elle, elle me mirait avec une grande tendresse, élançant mon cou dans ses bras, réclamant mes lèvres. J'aurais préféré la voire gênée, cela ne m'aurait pas encouragé…au contraire ses gestes me donnaient encore plus envie de m'emporter dans des élans tendres. Pas besoin de faire un dessin pour comprendre que j'étais très enclin aux câlins…

Je ricanai à l'évocation de son malaise. Elle comptait convaincre qui ? Depuis quand on se jette sur la victime pour l’aider ? Du moins j’aurais une drôle de façon, de la secourir…

• Mmm pas sûr qu’ils soient dupes en voyant ton air si langoureux… peut-être pour le « bouche à bouche » …dit-je dans un murmure charmeur

Je ne pus m'empêcher de la regarder passionnément, désirant me lover contre elle… mais une petite voix dans ma tête, me rappelait à juste titre … que c'est complètement déplacé de se noyer dans le cou de sa compagne en mission. J'avais réussi jusqu'à lors, à bien me tenir, alors pourquoi, commence-je à avoir de plus en plus envie de me frotter contre elle, de l'embrasser ? Surtout, sachant le terrible effet qu'elle me fait… à croire que cette ambiance feutrée et le tactile des Puntas était contagieux. J'étais donc partagé entre cette envie très justifiable et une autre qui me rabrouerait loin des bras de ma compagne… et comme Nathalie semblait plus que consentante, j'avais grand mal à lutter.

Je commençais sérieusement à me dire, que c'est une mauvaise idée de partir en mission avec elle. Et que je devais peut-être me shooter au calmant en sa présence, car je m'échauffais grandement, bien plus vite que d'habitude ! Pire qu'un ado plein de testostérone !

Plutôt réserver face aux autres, je n’avais surtout pas envie que Karola débarque et me voie enlacer son assistante. Encore, un fait étrange, si c’est Gabriel, cela me dérangera moins. Peut-être parce qu’il n’a aucun rapport hiérarchique avec moi et qu’il ne me ferait pas la morale ou autre commentaire désagréable ? Et puis, je pouvais lui demander en toute amitié de se taire ? Je ne sais pas, je sens que mes idées sont un brin trop actif et cela me brouille un peu.

L'arrivée de Pitya eu quand même un effet positif, cela, m'empêchais de continuer mes avances douces et tendres surtout en sentant sa nouvelle odeur que trop alléchante. Je trouvais cela indécent d'avoir envie d'elle, au milieu d'une grotte habitée par nos hôtes ! Le mec sans gêne quoi ! Vous savez celui qui débarque tranquillement chez vous pour se servir une bière en se grattant les parties et finir sa marche dans vos toilettes, la porte ouverte tout en vous racontant à quel point la soirée qu'il avait passé avec une certaine Natasha était génial ! Avec les détails bien salaces, car sinon ce n'est pas drôle !

Oulalala, j'ai de ces métaphores poétiques moi !

Rien que pour ça, j'avais une certaine reconnaissance face à la peluche de 3 mètres. Enfin bon, je suis certain que cela ne le dérangea nullement de nous voir nous câliner. Bien au contraire. En tout cas, le Puntas semblait très curieux de nos mœurs et surtout de nous connaître. Sa proposition était déroutante, mais je l'acceptai, souhaitant ne pas faire une indigestion face au repas des peluches. Étrangement je me mis à espérer une seconde chose : que ça soit bon et que je n'aurais pas à manger un truc vivant ou un organe crus.

La conversation continua sur la société Puntas, j’admirai à quel point il était simple de poser une question aux Puntas sans qu’ils ne se vexent. Au contraire, la masse blanche était ravie de me répondre. Et une nouvelle fois il me surprit avec sa réponse sur le combat. J’avais du mal à contenir mes paroles, mes questions fusaient sans vraiment les traiter au préalable dans ma tête. J’avais pensé que le Puntas, me défierait (et je l’aurais bien cherché) pour me montrer sa force, mais non. Son air était si pacifique et sage. Beaucoup d’homme devrait prendre exemple sur ce mâle.

Pitya posa son regard sur Nathalie, découvrant peut-être pour la première fois le visage de la jeune femme rousse. D'ailleurs, la couleur de ses cheveux, peu commune semblait l'intriguer. Avant qu'il nous explique son âge, Nathalie parla… me laissant pantois. Je tournai vivement la tête vers elle bouche-bée… « Mon Roi » ? Remarque, on nommait bien les femmes « reines » ici, alors ce terme était juste, mais cela me mettait mal à l'aise. Je n'avais rien d'une tête couronnée… je me sentie dandiner sur moi. Cependant, ma gêne s'amplifiait d'un niveau de dessus, face à la déclaration de Nathalie, qui me scotcha sur place.

Le trait d'humour qui suivit la déclaration, ne fit réagir que Pitya qui rit de sa grosse voix… pour ma part je venais clairement de beuger. Je n'ai pas rêvé ? Hin dite moi que je n'ai pas rêvé les paroles de Nathalie … je… c'est la première fois qu'une de mes compagnes, me dise ce genre de propos… je sentie une petite boule s'ouvrir dans mon ventre. On aura beau dire que les hommes ne sont pas des sentimentales, mais cela est une bêtise dictée par les carcans « machistes » où l'homme doit être toujours fort et inébranlable… en l'occurrence oui, je n'ai pas honte de dire que suis un grand tendre (ça ne retire rien au fait que je suis un homme, de toute façon c'est se une j'ai entre les jambes qui définis mon genre et non mes émotions) … et les paroles de Nathalie me touchaient avec une grande intensité, bousculant mon petit cœur.

• Oui toi raison moi trouver reine sans-poil moins belle que reine Puntas. Mais je trouve que ton pelage feu est assez beau. Nous pas avoir la chance d’avoir pelage varié comme sans- poil.

Il me regarda, mais il voyait bien que j’étais un peu perturbé par la déclaration de ma compagne. Alors pas respect ou pour une autre raison, il détourna son regard continuant à parler avec jeune femme…

• Reine beaucoup aimé son… « roi » j’espère qu’un jour Aïyla me dira aussi de si belles choses un jour.

Ma main glissa dans celle de Nathalie… je ne savais pas comment réagir face à sa déclaration. Cela me faisait énormément plaisir et il y a de grande chance que mon regard pétillant et mes joues roses montrent mon état. Oui, je venais de rougir, mais cela se voyait peu, ma peau halé cache les marques assez fines de cet état.

Les explications de Pitya sur l'âge, me redonna un peu de contenance. Même si j'avais hâte qu'il parte pour en toucher deux mots à Nathalie. C'est mal, mais je me gargarisai d'une certaine satisfaction quand le Punta, me dit que j'étais jeune !
Nathalie posa ses lèvres derrières mon oreille, cela me procurait quelques frissons. Comme très souvent quand elle murmura, cela me fait de l'effet et je claquai ma mâchoire. Je lui jetai un petit regard amusé face à ses paroles, lui répondant sur le même ton.

• Ne sous-estime pas mes talents de charmeur

Je suis certain que même avec 10 ans de moins, elle aura quand même succombé. L'âge m'allait bien, mais elle n'avait jamais vu de photo de ma « jeunesse » j'étais bien plus séduisant. Enfin à mes yeux, car j'ai sûrement un complexe de Peter Pan.

Nathalie donna son âge, le Punta hocha la tête avant de sortir une remarque plutôt légitime.

• Reine toujours plus jeune que roi ?

Il avait fini par employé le mot que lui avait dit ma compagne. Cela me fit sourire, les Puntas semblaient vraiment s’adapter aux exigences sans chercher le pourquoi. À moins qu’il eût compris l’argument ?

• Non. L’âge varie. Chez les Puntas les mâles sont plus jeunes ?
• Oui. Mâle vivres moins longtemps que les reines et puis en vieillissant nous être moins fertile, donc faut avoir un jeune mâle pour que reine puisse avoir à coup des petits.
• Tu es le premier mâle d’Aïyla ?
• Non. Elle avoir eu 4 autres mâles avant moi. Mais eu pas compatibles avec elle. Moins gentil et moins très fort. La tribu est venue me chercher à mon âge de fertilité pour voir si je correspondrais à la reine. Je viens d’une tribu réputer pour leurs mâles forts, très grands et combatifs. Aïya avait un peu peur de moi au début car j’étais très grand pour mon âge. Puis, comme je ne suis gentil elle est tombée amoureuse de moi et moi aussi. Mais je suis le premier mâle qui lui donnera des petits car le seul à avoir eu ses charmes !

Pitya, semblait extrêmement fière d’avoir été choisi pour être le compagnon d’une reine qui semblait assez exigeante en matière de mâle. Et il avait bien raison. Cela expliquait aussi pourquoi la tribu n’avait pas eu beaucoup de petits.

• Ça explique pourquoi il n’y a pas de petit
• Oui. La gestation durée longtemps aussi.
• Ah bon ?
• Oui 100 Jakia

10 ans… et bah je ne sais pas si être en cloque pendant 10 ans, soit une réjouissance. Je regardai Nathalie, un petit regard amusé, en lui donnant un coup d’épaule.

• 10 ans à t’apporter des fraises … de quoi épuiser tous les champs

Je ria un peu face à ma blague, avant de reporter mon regard sur Pitya qui avait penché sa tête sur le côté, me demandant « c’est quoi les fraises ? ». Je lui répondis, il hocha la tête me disant que la reine aimait bien les fleurs blanches. Apparemment elles sont mangeables.

• Aïya est bientôt à terme ?
• Oui, elle va mettre bas dans le Jakia

Je hochai la tête, la conversation continua autour de la gestation. Apparemment Aïya attendait 11 petits. Durant nos échanges Nathalie profitait aisément de notre proximité pour se blottir contre moi. Je tournai la tête pour lui déposer un baiser sur le front. J'aimais bien se contact et puis l'ambiance de ce peuple était assez agréable.

Ma discussion avec le grand mâle était très intéressante, de nature curieux, je ne pouvais pas m'empêcher de lui demander pleins de choses et vraisemblablement le Punta était aussi curieux. Nos échanges étaient très dynamiques et le Punta souriait de ses énormes canines. Je sentie la joue de ma compagne se frotté contre mon épaule, jeu un petit « mm » de satisfaction quand elle parla dans le creux de mon oreille. Je levai les yeux vers Pitya, qui venait d'être appelé par sa reine.

Quand il partit, mon épaule douloureuse se calma sous le petit massage que je lui fis subir. D'ailleurs ma rouquine s'inquiéta de mon état, je lui fis un petit sourire. Elle est incroyable, elle m'aurait massée, si j'avais eu la crème. Mais bon, même si je l'avais prise, je pense que j'aurai refusé, de peur d'être surprit dans une drôle de position par nos deux compatriotes.

• Un peu, mais ce n’est pas grave. Ne t’inquiète pas, j’aurais au pire un bleu

Je lui saisis les joues avec ma main pour l’embrasser, après lui avoir fait un autre baiser sur la joue. Ah que j’avais envie de me blottir contre elle et ne plus surveiller la hutte…

• Tu es adorable et moi aussi je t’aime ma reine des flammes


Ma main s'égarait sur son visage, je voulais lui parler de sa déclaration, mais je ne trouvais rien à lui dire de suffisamment bien. Au moins mon regard parlait pour moi. Une idée germa dans mon esprit qui lui rendrait la pareille et avec un acte et non des paroles. Chose que je savais mieux faire.

Mon rire s'amplifiait à la remarque de Nathalie… au point que oui j'eu trop de mal à me contenir et à reprendre mes esprits. J'eu une crampe d'estomac à force de pouffer, une petite larme coula sur ma joue.

J'avais grand mal à me calmer, que cela soit mes gestes tendres envers Nathalie et d'autres envies déplacées. Et je luttai avec beaucoup de courage pour ne pas trop la toucher… avec la peur de perdre était de plus en plus présente … je me sentais moins attentifs à la hutte. On va dire que je n'étais pas vraiment aidé aussi ! Puisque Nathalie se colla encore un peu plus contre moi. Je frottai ma tête contre la sienne soupirant.

• Tu ne m’aides pas là … lui dit-je dans un murmure un peu saccadé

La nouvelle présence de Hua, me fit soupirer, j'en venais à regretter de ne pas être tranquille dans mes quartiers avec Nathalie pour profiter de ses gestes sans être parano.

L'ancien mâle reproducteur, nous donnai deux gobelets, justifiant qu'il faisait chaud et qu'il fallait s‘hydratée… je lorgnai sur le verre, le déposant sur le côté, ne voulant pas empiré mon état.

Nathalie enchaîna très vite sur la composition de notre boisson. Mais elle ne laissa pas le temps à Hua de lui répondre qu'elle lui proposa d'en donner à nos deux compagnons… je riais un peu, donnant un coup à Nathalie ! Mais quelle idée ! Certes ils seront plus rigolos, mais ça va se finir comment ? En câlin party ?

• Euh je ne pense pas que ça soit une bonne idée !
• Pourquoi ?
• Au vu de l’effet que nous fait votre alcool local, je crains que la reine des glaces n’apprécie pas

• C’est eau avec stimulant dedans, pour permettre d’être moins retenue et se détendre. Pas de drogue. Et puis quel effet avez-vous ?

Je ne sais pas pourquoi je lui répondis clairement que cela m’excitait et que je ne retenais aucune de mes paroles et geste. Le vieux Hua rigola.

• Alors, cela fera du bien aux autres aussi. Comme ça les reines seront pleines !

Je beuga sur sa phrase… le regardant un peu pantois. Hua ricana, avant de poser sa patte sur mon épaule.

• Moi rire avec vous. Je vais donner boisson à vos amis pour qu’ils soient eux aussi heureux. Car reine semble avoir mauvais caractère.
• Faudra être convainquant pour qu'elle en boive
• Moi être convainquant. Façon, si pas boire elle va finir car la soif va arriver
• Enfin bon, je pense que ce n’est pas une bonne idée. Dite leur ce que c’est avant

Hua hocha la tête amusée par ma réticence, me répliquant que cela n'était pas mauvais et que cela nous rendait plus « spontané » … et qu'il verrait. Enfin moi j'ai déjà trop de la spontanéité … il me répondit que cela amplifiât donc l'affection … Eh bah cela explique pourquoi je suis passablement intenable. Déjà que je devais lutter tous les jours, contre mes gestes affectifs face aux personnes que j'aime bien… mais là, c'est vraiment un coup que face un câlin à Karola, embrasser langoureusement Nathalie et donner une tape amicale à Gabriel comme si on était copain depuis 10 ans … chouette moment gênant en perspective !

Il repartit vers ses congénères pour sûrement aller chercher d'autre gobelet. Je soupirai…mais quelle tête de mule, il écoute que les bêtises des reines ! ! Je cherchai ma radio qui était tombée sur la mousse, mais Nathalie retenu mon geste en me poussant dans celle-ci, me chevauchant pour me câliner.

Bien sûre que je râlai ! Enfin pas méchamment, plutôt en riant tel un gamin. J'étais en train de protester, mais mes paroles furent éteintes au moment où elle glissa sa main dans mes cheveux…

Nathalie 1 John 0, qu'elle victoire facile pour la belle rouquine qui vient de coucher le Lieutenant-Colonel avec des papouilles tête ! Trop forte la rousse ! Et le pire c'est que je ronronnais de plaisir ! Oubliant ma radio… pffff lamentable.

• Tu es cruelle Nathalie … dit-je d’une voix faible et extasiée par les gratouilles

Je pouffai un peu, me laissant fondre dans les mousses quelques instants. Ma main caressa son dos, lentement. Puis une petite voix, me rappelais que je ne voyais plus la hutte… je soupirai, me redressant avec Nathalie sur moi. Je l'embrassai, avant de lui demander de se mettre sur le côté.

• On va essayer d’être calme ok ? Je n’ai pas envie que Karola nous voie

Je la déposai sur le côté, car elle ne réagissait pas, trop encline à continuer notre câlin avec affinité en plus... Et dans un sens moi aussi, mais je me devais de mettre fin à tout ça. Car sinon … elle risquait de perdre quelques vêtements.

Ce fut bien plus dur que je ne l'avais pensé. Mais au moins elle fut à côté de moi…
Au moment, où je la sentais se rapprocher, je vis la hutte bouger et Gabriel et Karola qui en sortait, la capitaine contemplative à l'environnement. Je sentie un frisson glacial se propager le long de ma colonne. Immédiatement mon geste fut réactif, je me levai brusquement marchant un peu, pour me dégourdir les jambes. Je restai vers Nathalie, mais à une distance non suspecte. Comme si depuis le début j'étais debout. De toute façon, j'avais réagi trop vite, bien avant que ma charmante capitaine pose son regard scrutateur sur nous.

Je trouvai un sujet de conversation en rapport avec le récit qu'avait relaté Hua à ma compagne. Mes mains allèrent sur mes hanches, accueillant d'un grand sourire Karola et Gabriel qui nous avaient enfin trouver. Elle semblait soulagée de nous voir, idem pour moi, mais pas forcément pour les mêmes raisons.

• Vous êtes déjà rétablie ? C’est parfait ! Les Puntas sont sacrément efficaces !

Ma voix était joyeuse. Un peu trop même. Je m’en rendis compte et je me raclai la gorge, avant de regarder Gabriel puis Karola et ma montre… aïe, vous la sentez venir la connerie ?

• Vu le temps que vous êtes restez dans la hutte, j’espère que vous êtes de meilleure humeur maintenant !

Dit bien entendus sur un ton parfaitement naturel et sincère, sinon ça ne serait pas drôle ! Putain John, réfléchie avant de parler non d'un chien ! Tu n'avais pas plus suspect comme phrase ? Car là on pouvait croire qu’ils ont fait crac-crac et que hop l'effet orgasmique les a rendus heureux. Ah moins que c'est juste moi qui trouve que c'est étrange comme phrase ? Ou que je projette ce que j’avais bien envie de faire avec Nathalie ? En tout cas c'est trop tard, car je venais de me justifier ! Quel con !

• Euh … que vous vous êtes réconcilier bien entendu

Enfin bon je suppose, car pour ce faire la guerre comme ça ce n’est pas sans raisons et je ne vois pas pourquoi ils seraient restés si longtemps ensemble s’ils ne pouvaient pas se blairer. Je soupirai, avant de les regarder quelques instants un peu gênés par la franchise de mes paroles. Et encore ils ont échappé « ouai car je vous aime bin et vous êtes casse pieds quand vous tirez la gueule ! Surtout toi Karo ».

Par chance, ou non Hua arriva, avec des nouveaux gobelets, nous en donnant un chacun. Je n'avais pas bu mon second et ne comptait pas boire le troisième pour les mêmes raisons qu'auparavant. (Oui vous savez le Hug party). D'aillieur, l'ancien gobelet était resté sur la mousse… il était renversé. C'est la faute à Nathalie ça, elle n'avait qu'à pas me pousser la vilaine.


• Il fait chaud dans la grotte, vous devez boire pour ne pas être déshydraté


Je l’observais, à mon avis, leur stimulant devait les renforcer pour affronter la fraîcheur de leur planète et non les rendent tout échaudés comme ça avait été le cas pour nous. Il avait dans son autre patte des sortes d’herbe longue et violette, il nous tendit.

• Contenir stimulant pour donner force après grand froid. Surtout pour reine qui a connu la morsure des glaces

Je regardai le Punta d’un œil suspect … il est fort quand même le Puntas.

• Je pense que l’eau suffira

Et je bu une petite gorgée de mon verre, sans vraiment faire gaffe en plus. Et merde … mais dans un sens, il est vrai qu’il faisait chaud et que j’avais super soif.

• Pourtant « roi » doit avoir des forces pour satisfaire sa reine et l’honorer
(oui Pitya à cafté !)

Ma réaction ? Je m’étouffai avec l’eau de mon gobelet, toussant fortement pour chasser l’eau de mes poumons. Hua rit de bon cœur ! Le saligaud !

• Il est facile de faire des blagues avec les sans poil, vous avez grande susceptibilité sur la reproduction !

Il se tourna vers Gabriel, l’œil luisant puis regarda Karola. Je sens qu’il va nous sortir autre blague.

• Je crains que jeune mâle n'ai pas les faveurs de sa reine ce soir…

Magnifique sous-entendu ! Non mais vraiment du grand art tout en finesse ! Par chance, je toussai encore, ce qui masquait mon petit rire nerveux. Je regardai l’expression de nos deux amis, faisant un geste à Karola de ne surtout pas répondre ! Manquerait plus qu’elle l’envoie paitre ! Elle et ça délicatesse ! Hua se tourna vers moi et ricana.

• J’ai trois yeux … vous pas drôle d’empêcher Reine des glaces de ne pas répondre. Je vais vous laisser, je suis certain que Reine des flammes a beaucoup de chose à dire.

Il nous salua d’un grand sourire. Vraisemblablement le vieux Punta était un sacré renard qui aimait taquiner ses hôtes. Enfin, il ne se rendait pas compte du fait que ça peut nous gêner, car il ignorait nos relations au sein de notre groupe. Je me rapprochai de Karola…

• Bon, il y a un fait assez… mm particulier à vous dire en rapport de nos charmantes peluches. Pour faire vite, ils considèrent que nous sommes … en couple. Vous et Gabriel et moi avec Dumond.

Je lui expliquai la même chose qu'à Gabriel. Ajoutant même le fait que j'avais donné « nos rôles » au mâle dominant (Karo guerrière etc…). Mon discours était étrangement posé et je ne semblais pas aussi foufou qu'auparavant avec Nathalie. Peut-être parce que je me concentrais suffisamment pour ne pas gesticuler de partout et me contenir. À moins que ça soit la présence de ma capitaine qui m'obligeait à prendre sur moi ? Oui on va dire ça. En tout cas, je leur racontai les échanges avec les Puntas (enfin sauf les zones compromettantes sur moi et Nathalie), leur système d'âge, de reine etc…

Pendant, mes explications, je me tournai de trois-quarts vers Nathalie pour ne pas l'exclure du cercle. La plupart de mon attention était sur Karola. Cela m'aidait à me contenir. Car je sentais que si je me rapprochais de Nathalie, j'allais avoir un geste malheureux.

• Nathalie à apprit des informations très intéressantes du vieux Punta …

Ah oui, là mon excitation face à la découverte de ma compagne revenue dans mes yeux pétillants. Je ne pus finir ma phrase que Piyta abattait sa patte sur mon épaule… il était super discret pour une peluche de 3 mètres quand même !

Apparemment c'est un signe amical entre « mâle entier ». Je hoquetai surprit et bordel ! C'est encore la mauvaise épaule ! Mais il fut un peu plus délicat. Je me tournai vers lui, j'avais encaissé, mais voilà, mes compagnons avaient pu voir mon visage crispé par la douleur qui resurgissait. Chouette ! il était sûrement venu me chercher pour manger son machin chose. En tout cas, je m'étais fait un copain !

• Pitya, la prochaine fois, tu tapes autre part ! J’aimerais repartir avec mon épaule si ça ne te dérange pas !

Je n’avais pas été méchant bien au contraire. Le Punta regarda sa patte, cherchant où me la mettre si je peux dire ça. Il toucha le haut de mon dos.

• Là ça va ?
• Euh …

Et BIM, il refit son geste en bien moins fort, il avait compris qu’il y allait trop fort. Eh bah on va y arriver à le dresser cette brute ! Ça claque me fit avancer d’un pas. Il rigola et j’eu une petite moue vaguement amusé. Putain, mais heureusement que je suis musclé car sinon, je serais tombé en morceau… je vais avoir de sacré bleus…

• Bon alors, je vais te montrer un truc. Chez nous, on fait comme ça

Je le lui pris sa patte, la retourna et tapant fort dessus, comme il semblait bien aimé. Il me regarda en riant et me demanda de faire la même chose. J’hésitai… il va me briser la main … il pencha sa tête attendant que je m’exécute … il tendit sa patte vers le haut prêt à me rendre la pareille… jeu stupide va ! Je tendis ma main, peu rassuré, avec une petite moue contenue. Le mâle tapa la mienne, mais d’une force plutôt égale. Je n’eus donc pas vraiment mal. Il ria.

• Mâle dominant venir avec moi, on va honorer le plat avant qu’il soit distribué !

Il sourit de ses grandes dents ravis, son regard se posa sur Gabriel et il baissa la tête pour ne pas croiser le regard de Karola et il me demanda doucement si je pouvais l’autorisé à regarder la reine des glaces. Jeu un soupire amusé, avant de tapoter son bras poilu.

• Oui tu peux

Il fut satisfait et observa Karola et lui fit un petit sourire, avant de me pousser un peu maladroitement, pour que je le suive. Ce fut Hua, qui partit chercher mes trois compagnons, leur expliquant la tradition.

• Venez-vous mélanger avec nous. On a préparé un bon repas

Il ouvrit ses pattes palmées en signe d'amitié et dirigea les trois humains vers la foule de Puntas avant de nous rejoindre.

J'étais avec Piya, je semblais ridiculement petit face à cet immense mâle, droit et fière. En face de nous il y avait toute la foule de Punta et de mes trois amis. D'ailleurs, je cherchai leur regard, avant qu'Hua se mette à côté de moi avec un petit sourire sur ses lèvres félines. J'avais accepté quoi encore ? Mon visage semblait plutôt serein, même si au fond je me questionnais beaucoup sur la nature des événements.

Un Punta inconnu au bataillon, portait une sorte d'assiette faite dans une écorce assez longue. Dessus trônait un morceau de viande ressemblant à un muscle de 10 centimètres de long, mais il semblait cuit. Irrigué j'observai les mouvements plutôt gracieux du Punta qui présenta le plateau à Hua. Celui-ci semblait sentir le fumet de la viande et trempa l'une de ses griffes dans un gobelet et découpa avec cette même griffe la viande en trois.

Il prit un des morceaux et me tendit le plateau. Je m'exécutai et donna le dernier à Piyta. Je les regardais ne sachant pas vraiment quoi faire…c'est quelle partie de la sorte de vache que je vais boulotter ? Selon eux, c'est le meilleur morceau…

Hua se mit à dire des paroles assez respectueuses sur la nature sur le cycle de la vie et d'autre chose bien sage, avant de manger sa part, l'autre Punta fut pareil. Bon bah…faut que je me lance ! Je croquai dans le morceau de petite taille. C'est plus crue que cuit leur truc et à ma plus grande surprise, ce fut bon ! On aurait dit du bœuf, mais avec pleins de saveurs sucrées en plus. Une fois, que j'avalai ma nourriture, Hua et Piyta se mire à lever leurs têtes vers le plafond de la grotte et se mirent à « chanter ». Ils furent suivis par le reste des autres Puntas. Leur chant était assez mélodieux, comme un long « hummmmmmmmmmmmmmmmmmm » grave digne des meilleurs ténors. Je les regardais un peu surprit, puis reporta mon attention vers mes compagnon en haussant les épaules.

Soudainement un bruit sourd se fit entendre. Je levai mon regard vers la voûte translucide, une masse de poisson de plusieurs couleurs et de toute taille s'agitait sous la voûte. Ils se dissipèrent quand les Punta cessaient leur « hymne ». Étrange …Leurs chants durèrent 2 minutes pleines.

Le Punta d'avant (qui portait le plateau), avait pris deux assiettes et servait un morceau de viande avec des herbes dedans. Il en donna une à la reine Punta, avant de se rapprocher de Nathalie et lui donner la sienne. Le reste des Puntas attendirent qu'Aïya et Nathalie mangent … Le Punta cuisinier hocha la tête pour que la belle rousse mange… la reine siffla et le cuisiner repartie vers ses plateaux, pour servir le reste des Puntas et des sans-poils.

Assiette pleine, je regardai avec attention la composition de notre repas. Herbes violettes, jaune et rose, avec des fleurs blanches et de la viande. Il y avait des sortes de siège en mousse vers nous, je fis un signe à mes camarades pour nous asseoir.

• Bon et bien bon appétit

Je goûtai leur cuisine. Je fus étonné de voir qu’il y avait aussi de la mousse violette… et que les herbes avaient des goûts sucrés ! Chocolaté, citronné etc… pas mauvais, je pense qu’on a déjà mangé bien pire au SGC. Sur Atlantis ont est plutôt chanceux, grâce à nos cuisinier (surtout depuis qu’on a virer l’anglais – cf RP dans la cuisine avec Nathalie). Mais au SGC, le mess est aussi bon qu’à l’hôpital ! (Et pas un hôpital français hin).


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Invité
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Jeu 28 Avr - 19:22

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L'excuse du « malaise » pour justifier qu'ils étaient en train de se rouler dans la mousse fit rire John, et il lui répliqua que son air langoureux ne tromperait personne à part peut être pour le bouche à bouche. A son tour la jeune femme rit

- « Oui, tu as raison, il est rare que la victime d'un malaise nécessitant un bouche à bouche enlace son « sauveur » pour lui rendre le « bouche à bouche »
plaisanta-t-elle avant de s'exécuter.

Quoi qu'il en soit, cette situation ne lui déplaisait pas. La mousse sous elle dégageait une délicieuse odeur chocolaté, elle était aussi extrêmement confortable. Et puis, pouvoir profiter que quelques instants d'intimité avec l'homme qu'elle aimait était plus que ce qu'elle avait espéré au cours d'une mission. Même si l'intimité était toute relative. Les puntas n'étaient pas bien loin, et les regardaient avec une certaine tendresse. Mais Nathalie se fichait de leurs regards. Elle se sentait bien à cet instant. Aimée et désirée par l'homme qui faisait battre son cœur. Elle avait envie d'en profiter le plus possible. Elle gigota un peu sous lui pour pouvoir l'enlacer et l'embrasser plus facilement.

- « C'est toi même qui m'a reproché d'être toujours trop froide quand nous sommes en public. Et puis, j'ai un rôle à tenir. Je crois que nos amis peluches trouveraient surprenant que ta reine se montre distante avec son « mâle » »


Ceci étant dit, c'est vrai que cette situation était vraiment particulière. Ils étaient en mission, elle était sensée se tenir tranquille. Mais, après tout, c'est lui qui avait commencé à la faisant tomber dans la mousse. Elle lui sourit à nouveau tendrement en voyant l'intensité du regard qu'il posait sur elle.

- « Promis, dés que Karola et Gabriel sortiront de la hutte, je me tiendrais à carreaux ! »


Enfin, elle essaierai, parce qu'elle n'était pas sûre d'être capable de retenir ses gestes de tendresses. Il semblait que la boisson qu'il leur avait offerte avait un effet désinhibiteur. Était-ce pour ça que la société des Puntas semblait aussi tactile et affectueuse ? Une idée à la con lui traversa l'esprit. Que se passerait-il si on pouvait faire prendre un peu de la molécule qui avait cet effet là à un wraith ?

Lorsque Pitya les rejoint, ils se relevèrent pour pouvoir discuter, mais Nathalie resta serrée contre son compagnon. De cette façon, elle ne put pas rater le trouble que ses paroles avait provoqué chez lui. Il semblait un peu perturbé par sa déclaration. Pitya rit dévoilant ses magnifiques canines avant de confirmer qu'il trouvait sa reine plus belle que Nathalie, même si son pelage de feu était très beau.

Il tourna son regard vers John semblant attendre une réaction qui ne vint pas, avant de ramener son attention sur la jeune femme, disant qu'il espérait qu'un jour sa reine lui dirait d'aussi belles choses. Nathalie sourit.

John glissa sa main dans celle de la jeune femme. Elle lui sourit en enroulant ses doigts fins autour de ceux de son compagnon. Il avait été bien plus touché par ses mots que ce qu'elle avait envisagé. Le regard qu'il posa sur elle était pétillant et tendre, et il lui sembla deviner que ces joues étaient un peu plus colorées que d'habitude. Mais avec son teint naturellement halé, c'était difficile d'en être certaine.

La conversation tourna sur l'age, et la plaisanterie de Nathalie, chuchoté à l'oreille de son compagnon lui fit beaucoup d'effet, comme toujours quand elle chuchotait, sa mâchoire se crispa un instant avant qu'il ne lui dise de ne pas sous-estimer ses talents de charmeurs. Oh, ce n'est pas de ça dont elle doutait, c'était du fait qu'elle aurait été capable de capter son attention s'il avait eu dix ans de moins qu'elle.

Le Puntas s'étonna que Nathalie soit plus jeune que John et demanda s'il en était toujours ainsi. John, lui expliqua que l'age des couples pouvait varier. Le puntas de son coté expliqua que les mâles étaient toujours plus jeune que les reines à cause de leur espérance de vie plus courte et de la nécessité d'être vigoureux pour procréer.

La conversation tourna sur la différence d'age entre le mâle et la reine. John demanda à Pitya s'il était le premier mâle d'Aïya, il lui expliqua qu'il y en avait eu d'autres avant lui, mais qu'il était le seul à avoir obtenu ses faveurs. Il semblait en être extrêmement fier, et personne ne pourrait le lui reprocher, la Aïya semblait avoir des critères de sélection très stricts concernant son mâle. Il expliqua aussi que la gestation était longue, 10 ans.

Nathalie hocha un sourcil, enceinte pendant 10 ans ? Mon dieu... Elle qui avait même du mal à envisager qu'elle pourrait l'être pendant neuf mois... les nausées, les vertiges, l'impression de se transformer peu a peu en tonneau et d'abriter un parasite qui pompait sa force vitale.

Visiblement, John aussi en fut perturbé aussi, il lui donna un coup d'épaule avec un petit regard moqueur en lui disant que dix ans à lui amener des fraises c'était un coup à épuiser tout les champs. Nathalie rit :

- « Pourquoi ? Ton grand age te donnerai-t-il des envie de disperser tes gènes ? »
le taquina-t-elle

Pitya leur expliqua aussi qu'Aïa était presque à terme et qu'elle attendait 11 bébés. Et bien... dix ans de gestations et onze petits... voilà qui allait mettre de l'ambiance dans la grotte. Nathalie se demanda à quoi ressemblait les petits à leur naissances, elle imaginait assez bien des petites frimousses couvertes de duvet blanc comme la neige avec des grands yeux de chatons.

La discussion avec le grand mâle était intéressante. Il ne rechignait pas à répondre aux questions que John lui posait, mais les plus indiscrètes. Nathalie s'installa un peu plus contre son compagnon, posant sa joue sur son épaule, la frottant légèrement. Le petit ronronnement de plaisir qui lui échappa quand elle lui chuchota quelques mots d'amour dans le creux de l'oreille, la fit sourire.

Une fois Pitya parti rejoindre sa reine, elle s'inquiéta pour le coup qu'il lui avait donné, mais John la rassura, lui disant qu'il aurait un bleu, mais rien de plus grave. Comme pour changer de conversation, il se tourna vers elle et l'embrassa tendrement sur la joue avant de saisir son visage à pleine main et de l'embrasser avec plus de passion.

Sa déclaration la fit rosir de plaisir, et une bulle de bonheur éclata dans sa poitrine. Sa main caressait toujours son visage avec tendresse, elle s'y appuya un instant avant de tourner légèrement la tête pour embrasser sa paume. Son regard était tendre et amoureux, elle se sentit sourire bêtement.

Son fou rire quand elle fit remarquer qu'un verre de cette boisson aiderai peut être Karola et Gaby à se détendre la fit sourire. Elle aimait le voir rire.

Elle profita de cet instant de relative intimité pour lui voler quelques gestes de tendresse. Visiblement, lui aurait bien aimé pouvoir reprendre un peu ses esprits. Mais il ne semblait pas très enclin à prendre la fuite non plus. Son murmure haletant la fit rire. C'est vrai qu'elle ne l'aidait pas.

L'arrivé de Hua portant de nouveaux gobelets les interrompis. Nathalie en profita pour lui demander des explications sur le contenu des gobelets et lui suggérer d'en donner à leurs compagnons. John ricana en lui donnant un coup d'épaule. Visiblement, il ne partageait pas son idée, d'ailleurs, le dialogue qu'il eut avec le vieux Puntas le lui confirma.

Le vieux Puntas expliqua que ce n'était que de l'eau avec un stimulant, pas de drogue ni d'alcool, d'ailleurs, comme pour le prouver, il demanda à John l'effet que ça lui faisait. Le Colonel répondit sans ambages qu'il se sentait excité et désinhibé, ce qui fit rire le vieux mâle qui confirma que ça ferait du bien aux autres aussi, avant de conclure qu'ainsi leurs compagnes pourraient concevoir.

Nathalie baissa le nez, retenant un éclat de rire en imaginant la tête de Karola si en rentrant à la base, elle découvrait une grossesse inattendue après avoir fauté à nouveau avec le beau scientifique à cause de la tisane des Puntas...

Hua repartit en disant qu'il allait apporter à boire à leurs compagnons sous la hutte, dés qu'il fut parti, Nathalie vit John chercher sa radio qui était tombée dans la mousse. *Oh non, mon coco, hors de question que tu les prévienne de ne pas boire, il n'y a pas de raisons qu'il n'y ait que nous qui profitions des bienfaits de cette boissons * Elle savait exactement comment faire pour le détourner de son idée

Elle saisit sa main et le poussa dans la mousse avant de s'installer sur lui à califourchon, l'embrassant tendrement il commença à râler en riant, protestant pour la forme, mais ses protestation s'évaporèrent quand elle glissa ses doigts dans ses cheveux hirsutes. Il lui rendit ses baiser en ronronnant de plaisir. Nathalie s'allongea un peu sur lui pour se blottir dans ses bras, continuant ses caresses capillaires.

Elle rit un peu avant d'enfouir son visage dans son cou pour l'embrasser quand il lui dit qu'il la trouvait cruelle. Remontant vers son oreille elle chuchota :

- « Alors tu dois avoir un petit coté masochiste, parce que je n'ai pas l'impression que ma cruauté te déplaise. »

Il se laissa aller quelques instant sur la mousse, sa main caressant le dos de Nathalie, avant de se redresser à regret. Après un baiser, il lui demanda de se décaler, déclarant qu'il fallait qu'ils se calme, qu'il n'avait pas envie qui Karola les vois dans cette position équivoque.

Oui, il avait raison. Mais Nathalie devait avouer qu'elle avait du mal à se contrôler et qu'une partie d'elle même avait juste envie de dire qu'elle se fichait pas mal de qui pourraient les voir. Elle l'aimait, elle n'avait pas honte de ce qu'elle ressentait pour lui, et elle aurait voulu que le monde entier le sache. Cette boisson était vraiment très efficace pour détendre les gens et faire tomber leurs barrières mentales.

Nathalie se sentait intenable. A peine installée à coté de John qu'elle commençait déjà à tenter de se rapprocher de lui. Son geste fut bloquer quand elle vit le rideau de la hutte bouger et Karola et Gabriel en sortir. John se leva d'un bond, marchant de long en large et gardant une distance respectable avec la rouquine.

La jeune femme prit une grande inspiration et s'efforça de reprendre une contenance, s'efforçant d'offrir à la Capitaine un visage accueillant et soulagé de la voir en forme, tout en s'efforçant de regarder John. Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit aux nouveaux venus que John prenait la parole d'un tôt joyeux.

Nathalie resta sans voix quand il leur fit remarquer que vu le temps qu'ils avaient passé tous les deux dans la hutte il espérait qu'ils étaient de meilleure humeur. Même elle, elle n'avait pas pu manquer le sous-entendu involontaire qu'il venait de faire. Heureusement pour lui, Hua revint vers eux avec de nouveaux gobelets, leur disant qu'il leur fallait boire pour ne pas être déshydratés, en leur tendant quelques brins d'herbes qu'il expliqua être un stimulant pour lutter contre le froid, et que c'était important pour Karola qui avait souffert d'une grave hypothermie.

John le remercia en lui disant que l'eau suffirait, avant de prendre une gorgée de son verre et faillit s'étouffer dans son verre quand Hua lui fit remarquer qu'il lui fallait des forces pour satisfaire et honorer sa reine. Nathalie pouffa et déguisa le bruit de son rire en une quinte de toux, pendant que Hua riait de bon cœur, remarquant qu'il était facile de mettre les sans-poils mal à l'aise en leur parlant de reproduction. D'un yeux espiègle, il regarda Gabriel et Karol avant de sous entendre que le jeune mâle n'aurait pas les faveurs de sa reine.

Mon dieu, il avait un humour décoiffant le vieux Puntas, et surtout, il savait bien quoi évoquer pour mettre en boite ses interlocuteur. Nathalie avait mal au ventre à force de réprimer ses rires. Mais, elle avait dit qu'elle serait sage, alors, elle s'efforçait de l'être, et puis, elle n'était pas sûre que Karola apprécierait beaucoup de voir son assistante rire à gorge déployé des blagues dont elle était la victime. Elle ne tenait pas à la contrarier, enfin pas tant qu'elle n'aurait pas bu un peu de cette boisson euphorisante.

Le geste que John fit pour empêcher Karola de répondre n'échappa pas au vieux Puntas qui le lui reprocha avant de prendre congé avec un grand sourire en disant qu'il ne doutait pas que la Reine des flammes n'ait beaucoup de choses à leur dire.

John expliqua la situation à Karola, et surtout le fait que pour les peluches blanches, ils étaient sensés être en couples. Il lui parla de la société des Puntas, de leur système d'age, de leur mode de reproduction, une seule reine, un seul mâle reproducteur. Nathalie dut reconnaître que son discours était concis, précis, il semblait calme. Soit il était très doué pour tromper son monde, soit les effets de la potions commençaient à se dissiper chez lui. A moins que la présence de Karo et son air pas très amène ne soit contagieux.

Il conclu en disant que Nathalie avait appris des informations intéressantes pendant leur absence, mais avant qu'il ne finisse sa phrase, la grande patte griffue de Pitya s'abattit à nouveau sur l'épaule de John et Nathalie ne put retenir une grimace de douleur pour lui.

John se retourna vers la grande peluche pour lui demander de taper autre part la prochaine fois, le Puntas observa sa patte d'un air dubitatif, avant de la pose sur le haut du dos de John, lui demandant si là, ça lui conviendrait. Avant que le soldat puisse répondre, le Puntas testa sa nouvelle idée, donnant une tape dans le dos de John avec un moins de force que les précédente, mais suffisamment pour l'obliger à faire un pas en avant pour ne pas tomber.

Nathalie ricana un peu en se disant qu'en rentrant, elle n'avait pas fini de tartiner son homme de crème pour soulager ses hématomes.

Finalement, John lui montra une nouvelle façon de se saluer, en ce tapant dans la main, avec une expression de certaine appréhension quand le tour fut venu que ce soit Pitya qui teste. Finalement, le grand mâle commençait à comprendre que le « mâle reproducteur » humain était plus « fragile » que lui et qu'il fallait qu'il tape plus doucement. La main de John recula à peine sous la tape du jeune Puntas.

Nathalie riait. C'était drôle de voir John « jouer » ainsi avec une peluche de 800 kg qui le considérait comme son égal et lui apprendre comment marquer cette similarité de niveau hiérarchique sans lui briser un os.

Karola elle regardait la scène d'un air dubitatif et froid. En même temps, elle avait pas mal de retard sur la connaissance des mœurs et coutumes de leurs hôtes. Nathalie espéra qu'elle ne ferait rien qui pourrait vexer leurs nouveaux amis. La jeune allemande n'appréciait pas particulièrement les effusions de tendresse et les papouilles. Son assistante craignait le pire, si un des Puntas venait lui grattouiller les cheveux ou la papouiller.

Une fois le cours de salutation fini, Pitya demanda à John de venir avec lui pour goûter le repas qui allait bientôt être distribué, puisque en tant que mâle dominant, il était, au même titre que Pitya le premier qui devraient le goûter.

Tout comme il l'avait fait pour Nathalie, il demanda à John l'autorisation de regarder la Reine des Glace. John eut un petit soupir d'amusement avant de tapoter le bras poilu et de l'y autorisé. Pytia redressa les oreilles d'un air joyeux et regarda Karola en lui offrant un sourire plein de dents tranchantes. Puis, les deux « mâles dominants » s'éloignèrent.

Nathalie sourit, elle se serait presque attendu à les voir partir bras dessus bras dessous tellement ils semblait bien s'entendre ses deux là, même si John paraissait ridiculement petit et frêle à coté de l'immense félin.

Peu après, Hua vint chercher les trois autres Atlantes, les invitants à rejoindre le groupe de Puntas en vu de partager un bon repas. Karola, Nathalie et Gabriel se retrouvèrent donc au sein d'un groupe de Puntas qui observaient les trois mâles pendant qu'un nouveau venu présentait une assiette à Hua. Il semblait y avoir tout un cérémonial autour des repas chez les Puntas. Le vieux mâle coupa avec sa griffe, ce qui ressemblait à un morceau de bavette en trois parts. Il se servit, avant de passer le plat à John qui le passa à sont tour à Pitya. L'expression de John laissait clairement penser qu'il ne savait pas vraiment quoi faire de son morceau de viande.

Hua se lança dans un genre de prière, avant de manger sa part, rapidement imité par Pitya. John n'eut pas vraiment le choix et du se lancer aussi avec une certaine circonspection. Dés qu'il eut commencé à manger, les deux grand félins levèrent la tête vers le plafond de la grotte commençant à faire des vocalises. Leur chant était étrangement mélodieux, John ne comprenait pas plus que ses compagnons ce qui se passait, un coup sourd sur la voute fit sursauter Nath. Elle se demanda soudain si elle était vraiment solide... Elle leva les yeux pour voir un spetacle ahurissant, des centaines de poissons de toutes les couleurs, de toutes les races s'étaient aglutiné sur le ciel de roche et d'eau, semblant danser au rythme du chant des Puntas. C'était magnifique.

Le groupe de poisson se dispersa dés la fin du chant des félins.

A nouveau, le Puntas serveur fit son office. Prenant deux assiettes, il les remplit d'un morceau de viande et de quelques herbes avant de les distribuer à Aïya et a Nathalie. La jeune femme observa son assiette avec méfiance, avant de couler un regard vers John... après tout, il avait déjà commencé à manger, et ne semblait pas sur le point de s'effondrer empoisonné, et n'avait pas pris une couleur verdatre qui aurait pu laisser entendre que la choses était vraiment trop immonde. Le Punta cuisinier sembla s'impatienté, et Nathalie n'eut d'autre choix que de goûter à son plat, elle ne voulait pas vexer ses hôtes, elle était consciente qu'ils leur faisait un grand honneur à John et à elle en les traitant d'égal à égal avec leur propre reine et son mâle.

Finalement, elle fut surprise. C'était plutôt bon. Ça ressemblait un peu à un ragoût de bœuf, même si la viande était un peu plus forte, comme celle d'un gibier plutôt que d'un animal d'élevage. Les herbes qui y avait été ajouté donné un étrange goût sucré-salé à l'ensemble, mais ce n'était pas désagréable du tout. Et puis, elle réalisa qu'elle était affamée.

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Karola Frei
Major
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Jeu 28 Avr - 23:32

Karola Frei


Frozen 

Ft. Nathalie - Gabriel - John




Après avoir passé un long moment allongée, un moment qu’elle ne savait pas s’il avait duré une heure ou plusieures, Karola fut bien heureuse d’enfin pouvoir marcher. Ses muscles étaient encore tout engourdis quand elle sortit de la hutte en compagnie de Gabriel, mais après quelques pas ça allait déjà beaucoup mieux. Elle fut également ravie de constater qu’elle n’avait plus de vertiges ou de maux de tête. La boisson que la chose poilue lui avait donnée avait plutôt été efficace, elle espérait que l’effet durerait. En tout cas une chose était sûre, elle n’avait plus froid, bien au contraire. La chaleur ambiante était plutôt agréable surtout après avoir failli se transformer en glaçon. Après avoir jeté un rapide coup d’œil à son environnement, Karola, toujours en compagnie du scientifique, fini par trouver John et Nathalie. Tous les deux se trouvaient être en grande discussion, John était debout et marchait de long en large sous le regard de son assistante. A leur approche le visage de leurs deux compagnons s’illumina, visiblement ils étaient contents de voir que Karola allait mieux. John d’ailleurs s’en extasia à voix haute et vanta l’efficacité des Puntas. Cette exclamation aurait pu faire plaisir à la capitaine si le colonel s’en était tenu à là. Mais ce ne fut pas le cas.


Il enchaîna en supposant qu’étant donné le temps qu’ils avaient passé dans la hutte, ils devaient à présent être de bien meilleure humeur.. Karola le regarda avec étonnement, qu’est-ce qu’il voulait insinuer par-là ? Elle se demandait bien pourquoi il leur disait une telle chose. Est-ce que Gabriel avait vendu la mèche pendant qu’elle était dans la hutte en train de se faire soigner par les Puntas ? La jeune femme tourna la tête vers le scientifique et l’interrogea du regard avant de se reconcentrer sur John qui ajouta bien vite pour se justifier, après s’être rendu compte de l’éventuelle boulette qu’il venait de commettre. Enfin, il se corrigea plutôt, en mentionnant leur éventuelle réconciliation. Karola fronça les sourcils, Sheppard était au courant de leur dispute. Et ça la contraria. Elle qui venait tout juste de se réconcilier avec Gabriel et était de meilleure humeur, retrouva son masque impassible.


Visiblement elle avait raté tout un tas de choses en son absence. Elle était en train de se dire qu’en attendant qu’elle aille mieux, les trois avaient dû passer le temps à papoter et à se raconter leur vie. Et donc Gabriel avait dû vendre la mèche à propos de leur dispute, ça ne lui fit pas du tout plaisir mais maintenant que c’était fait elle aurait aimé que le jeune homme lui en parle. Histoire qu’elle se prépare psychologiquement à faire face à son chef. Là c’était trop brutal. Mais un coup d’œil à son ami vint balayer ses craintes, il semblait tout comme elle aussi surpris par ces paroles prononcées sur un ton joyeux. Ça la rassura, enfin en partie. Si Gabriel n’avait rien dit, ça voulait dire que tous les deux n’avaient pas vraiment été discrets et à y repenser c’est vrai que le début du voyage avait été carrément glacial. John avait très bien pu faire le rapprochement tout seul mais quand même il aurait pu éviter de faire ce genre de remarque à haute voix, devant Nathalie et des créatures étrangères.


- Je ne suis pas sûre de voir où vous voulez en venir, Colonel..

Sur la défensive, elle préféra feindre l’ignorance, elle n’avait pas du tout envie de revenir sur le sujet, encore moins avec son supérieur. Heureusement, il ne chercha pas à aller plus loin se rendant certainement compte du malaise qu’il avait créé. C’est ce moment que choisi un puntas pour les interrompre. Plus vieux que les autres il s’approcha d’eux et Karola remarqua que dans ses grosses paluches il tenait ce qui semblait être des verres. Il en tendit un à Gabriel puis un à Karola. D’un geste hésitant la jeune femme s’en saisit et baissa la tête pour jeter un œil à ce qu’il contenait. Il s’agissait d’un liquide limpide, c’était de l’eau, rien à voir avec l’espèce de soupe qu’elle avait bu tout à l’heure. Elle allait demander à leur hôte ce dont il s’agissait mais il devança ses interrogations. Il leur expliqua que vu la chaleur de la grotte, ils devaient se déshydrater. Selon ses dires, c’était une boisson dont les propriétés consistaient à donner de la force après avoir souffert du froid.

-Merci mais je crois que j’ai suffisamment bu la tasse pour le moment.

Elle le remercia tout de même histoire qu’il ne se sente pas froissé et garda le verre dans sa main, elle n’avait pas soif pour le moment. Et surtout, la réplique qui s’ensuivit lui coupa toute envie d’ingurgiter le liquide. Karola dut se répéter la phrase plusieurs fois dans sa tête pour être sûre d’avoir compris. Elle avait saisi la phrase cependant elle avait du mal à voir où il voulait en venir. Qu’entendait-il par « le roi doit avoir des forces pour satisfaire sa Reine » ? Sheppard devait sans doute avoir compris car alors qu’il était en train de boire il manqua de s'étouffer. Karola crut qu'il était en train de rire. D’ailleurs Nathalie, qui s’était fait discrète jusque-là et qui se trouvait assise derrière Sheppard, fut prise d’une quinte de toux qui cachait mal le fou rire dont elle était sujette et le vieux Puntas se joint à eux, riant d’une voix caverneuse. Cela arracha un nouvel air de stupéfaction à Karola qui les observa tous les trois et elle fut soulagée de voir que Gabriel ne rigolait pas. Apparemment il s’agissait d’une blague mais Karola ne voyait vraiment pas en quoi c’était drôle. Bien au contraire, tout cela commençait à devenir étrange et la militaire comprit enfin où le puntas voulait en venir quand, après avoir regardé avec insistance Gabriel, il s’empressa de rempiler pour une seconde vanne.

• Je crains que jeune mâle n'ai pas les faveurs de sa reine ce soir…


Cette fois-ci Karola crut bien qu’elle allait lâcher son verre et le faire tomber par terre. Heureusement elle resserra son emprise dessus, un peu trop fort d’ailleurs et fronça les sourcils. Elle regarda successivement le Puntas, John et Nathalie. Les deux derniers avaient toujours le sourire aux lèvres visiblement très amusés par les dires de la créature. Karola venait de percuter qu’il parlait d’elle et de Gabriel. Pourquoi est-ce qu’il leur disait une chose pareille ? Il était vraiment sans aucune gêne en plus. Karola n’avait pas l’intention de donner ses « faveurs » à Gabriel - d’ailleurs elle ne voulait même pas savoir ce qu’il entendait par là - et encore moins faire quoique ce soit avec lui. Elle ouvrit la bouche pour répliquer, complètement dépassée par la discussion.
-Mes faveurs..mais…


Mais un geste de John l’empêcha de poursuivre sa phrase. Karola se tut, obéissant mais jetant un regard glacial et mécontent à son chef.  Quoi, ils s’amusaient à leurs dépens à elle et Gabriel et elle n’avait rien le droit de dire ? C’était la meilleure ça ! S’il espérait la museler et surtout l’empêcher de revenir sur tout ça, il se mettait le doigt dans l’œil ! Le puntas comique fit une dernière remarque par rapport au fait que John ait empêché Karola de répliquer, s’en plaignant d’ailleurs. D’après lui ce n’était pas drôle. Pour une fois Karola était bien d’accord avec lui, elle aussi après tout avait bien le droit de s’amuser non ? Même si évidemment elle n’aurait pas répliqué en faisant un trait d’humour. Le vieux puntas annonça finalement qu’il allait les laisser tranquilles prétextant que « La Reine des flammes » devait avoir beaucoup de choses à leur dire. Karola devina aisément que cela ne pouvait désigner que Nathalie, en référence surement à la couleur de ses cheveux ou bien au fait peut être qu’elle soit plus chaleureuse de Karola ? Bref, quoi qu’il en soit il s’éloigna enfin, laissant les humains entre eux pour qu’ils puissent enfin discuter tranquillement.
Contrariée et surtout ne comprenant pas bien tout ce qui se passait autour d’elle, Karola se baissa pour poser son verre toujours rempli par terre puis croisa les bras en se redressant. Elle se tourna vers son chef et si d’habitude son visage était impassible, là où pouvait nettement y lire son irritation.

-Est-ce que je peux savoir à quoi rime toute cette mascarade ?


Sheppard et compagnie étaient bien gentil, mais comparé à eux, elle n’avait aucune idée de tout ce qui avait bien pu se passer pendant qu’elle était inconsciente. Les maigres informations que lui avaient fourni Gabriel et Sheppard à son réveil ne lui permettaient pas de faire le lien entre tout ce qu’elle venait de vivre et de voir. Les puntas lui semblaient vraiment étranges, leur corpulence et leur aspect physique jurait totalement avec leur comportement. Ils avaient l’air de grosses peluches, c’était louche pour Karola qui se méfiait, plus par habitude que par zèle. Face à elle, John semblait avoir repris son sérieux, en tout cas son sourire narquois et moqueur avait disparu de son visage. Il lui expliqua que les Puntas en raison de leurs mœurs bizarres considéraient que John et Nathalie ainsi qu’elle et Gabriel constituaient des couples. Là le cerveau de Karola bugua, c’était la meilleure de la soirée tiens !

-Quoi ? En couple ? Vous vous moquez de moi ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire encore ? On n’est pas en couple. Puis se tournant vers Gabriel. Vous les avez laissé croire ça ?

 Sentant que la moutarde lui montait au nez, elle prit une profonde inspiration histoire de se calmer. Pourquoi ils leur avaient raconté de telles bêtises ? Pour mieux se faire apprécier de leurs nouveaux amis ? Vraiment, tout ça dépassait Karola. John poursuivit son récit lui expliquant comment fonctionnait la société puntas notamment les rapports entre les mâles et les femelles. Ces dernières avaient plus d’importances que les mâles qui étaient à leur service. Il ajouta aussi quelque chose au sujet de leur obsession de la reproduction, que c’était au centre de leur vie. Au fil des explications de John, Karola sentait le mal de tête lui revenir. D’accord elle comprenait maintenant le comportement des Puntas qu’elle avait vu jusqu’à présent et certaines de leurs phrases mais pourquoi est-ce que ces trois compagnons avaient été aussi loin dans leurs propos ? Pourquoi est-ce qu’ils avaient fait croire qu’ils étaient en couple alors que visiblement il n’y avait aucune raison à cela ? Certes, dans la société des Puntas ça marchait comme ça mais ce n’était une raison pour se comparer à eux et encore moins sortir de telles inepties. C’était du grand n’importe quoi !


En tout cas, Karola écouta tout ce que John avait à lui dire sans l’interrompre une seule fois. Elle se contenta de le regarder avec un air incrédule. A la fin de son récit elle se demanda un instant si ses collègues n’étaient pas devenus fous, enfin surtout Nathalie et John. Pendant un instant elle pensa au rapport de mission qu’elle devrait rédiger se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir y noter sans provoquer l’hilarité générale de ses lecteurs. Quand Sheppard annonça que son assistante avait appris des choses intéressantes de la part du vieux Puntas Karola ne sut pas quoi en penser et puis surtout, il venait de l’appeler Nathalie. Cela l’intrigua quelque peu car elle était persuadée que depuis le début il l’appelait « Mademoiselle Dumond » ou bien « Dumond ». Elle mit cela sur le compte de l’extrême familiarité que John avait avec les civils, après tout il appelait Gabriel par son prénom, mais bon là quand même il s’agissait de son assistante. Elle hésitait d’ailleurs entre l’envie d’entendre tout ça et celle de ne pas écouter certaine qu’elle en entendrait encore des vertes et des pas mûres surtout en connaissant à présent le tempérament de comique du vieux.


Mais ils furent de nouveau interrompus par l’arrivée d’un autre poilu, différent du précédent. Sa carrure était plus impressionnante et il marchait avec une certaine fierté.  Ce dernier se dirigea naturellement vers Sheppard qui était dos à lui. Lorsque Karola le vit lever sa grande patte griffue elle fut prise d’un sentiment de peur et elle sursauta lorsque ladite patte s’abattit avec force sur l’épaule de son chef surpris par ce geste. Inquiète Karola esquissa un geste pour s’avancer vers son chef de peur qu’il ne soit blessé mais visiblement John allait très bien. Il ne s’offusqua même pas d’une telle familiarité de la bête à son égard. Au contraire. Certes, il le rembarra pour y avoir été si fort mais il lui conseilla aussi une autre technique pour le saluer. Sous les yeux incrédules de Karola, la bête et son chef se firent un check ce qui sembla ravir au plus au point le Puntas. D’ailleurs il n’était pas le seul


Après cet échange culturel improbable, la créature invita le « mâle dominant » qui n’était autre que Sheppard à le suivre afin d’aller partager avec les siens leur repas. Il posa ses trois yeux sur Gabriel, l’espace d’un instant Karola s’inquiéta de savoir de quel genre de mets ces choses pouvaient bien consommer, puis il se tourna vers elle et baissa la tête, gêné. Puis il s’adressa tout bas à John, Karola fronça les sourcils, intriguée par ces messes basses et se doutant bien qu’elle en était le sujet. Finalement, John sourit et lui annonça que « oui, il pouvait ». Pouvait quoi au juste ? Elle n’eut pas à se poser la question bien longtemps car le Puntas reporta son attention sur Karola, la fixant cette fois-ci et lui adressant ce qui ressemblait à un sourire. Étonnée, Karola jeta un regard à Gabriel comme si elle s’attendait à ce qu’il lui explique ce geste étrange. Après cela, la bestiole poussa John pour l’inciter à le suivre et il fit un geste aux trois autres pour qu’ils fassent de même. Nathalie et Gabriel se mirent donc à suivre John et Karola n’eut pas d’autre choix que de les suivre, non sans une certaine réticence.

-Est-ce que je suis vraiment la seule à trouver cette situation bizarre ?

Elle se posait vraiment la question car apparemment aucun de ses collègues n’avaient l’air de remettre en cause leur situation actuelle. Pourtant Karola ne pouvait s’empêcher de penser à des tas de choses qui lui faisait penser que quelque chose clochait, peut-être qu’elle était parano mais après son expérience lui avait souvent démontrer que quand tout allait bien c’était que quelque part il y avait un vice caché. 


Sur le chemin Karola remarqua quelque chose qu’elle n’avait pas encore vu et elle se demanda comment elle avait pu louper un truc pareil. Dans un bassin gigantesque se trouvait une autre de ces créatures mais celle-ci était différente des autres. Sans pelage elle se baignait dans de l’eau. Elle était immense et Karola resta un peu bloquée dessus se demandant bien ce que ça pouvait être. Seulement son intérêt fut dévié par les nombreuses voix qui émanaient de l’opposé de ce grand bassin. Tournant la tête, elle put constater qu’ils étaient arrivés à l’endroit où aurait lieu le festin. De nombreux puntas étaient rassemblés et au milieu d’eux Sheppard. Karola s’inquiéta un peu de voir son supérieur ainsi entouré, espérant qu’il ne risque rien.


On se serait cru un à banquet médiéval, d’étranges effluves venaient leur titiller les narines et les puntas semblaient impatients de prendre leur repas en compagnie de leurs nouveaux amis. John aussi semblait ravi, il participa au cérémonial des puntas qui ensuite se lancèrent dans une sorte de chant. C’était assez étrange de participer à cela et d’autant plus que les voix mêlées des créatures eurent des effets inattendus sur les alentours. Notamment sur les parois de la grotte à l’intérieur desquelles des choses se mirent à se mouvoir. En voyant quel spectacle se déroulait sous ses yeux Karola se figea sur place et instinctivement elle se cramponna au bras de Gabriel sans vraiment s’en rendre compte. Elle leva la tête pas très rassurée pour observer ce qui se passait au-dessus d’elle avant de la baisser et d’avaler difficilement sa salive.


-Est-ce qu’on est..sous l’eau ?

Chuchota-t ’elle à son ami en jetant des regards inquiets autour d’elle. Cette idée lui provoqua des frissons qu’elle retint tant bien que mal, elle n’avait pas envie d’attirer l’attention et que tout le monde se rende compte de son malaise. Parce qu’effectivement elle commençait à se sentir mal, se rendre compte que tout autour d’eux et surtout au-dessus de leur tête stagnait des tonnes d’eau, même si elle était gelée, lui rappela les événements qu’elle avait vécu il y a peu. L’idée que tout puisse s’effondrer sur eux ou pire encore, fondre, surtout étant donné la chaleur qu’il régnait dans la grotte, acheva de la mettre mal. Ses compagnons eux, ne semblaient pas du tout perturbés, au contraire, ils avaient l’air fascinés par ce qu’ils voyaient.

-Je crois que j’ai besoin de force.


Elle attrapa un verre situé devant elle et le but cul-sec sans se préoccuper du goût ou du contenu. Enfin la complainte sonore de l’assemblée s’arrêta et le début du repas fut annonçai. Tout le monde autour d’eux s’anima et se mit à manger. Karola avait réussi à reprendre sur elle et n’osa pas toucher à sa nourriture préférant s’adresser à son chef, en toute discrétion évidemment, qui lui ne se privait pas pour goûter au contenu de son assiette. En fait, elle avait d’autres préoccupations qu’elle se devait de partager car elle avait l’impression d’être la seule à être réellement préoccupée par leur sort.

- Colonel, qu’es- ce qu’on fait encore ici ? Je ne veux pas casser l’ambiance mais ça doit faire des heures que nous sommes partis et nous n’avons donné aucun signe de vie à Atlantis. Le docteur Weir a certainement déjà envoyé une équipe pour nous secourir. Si en plus une tempête est en train de s’abattre sur la planète, je crains le pire. Elle est d'ailleurs sans doute terminée, peut-être que vous pourriez me laisser retourner au Jumper pour prévenir la cité ?

 

© Lady sur Epicode

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Ven 3 Juin - 21:16

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UN PEU FROID POUR LA SAISON NON ?

PV KAROLA FREI - GABRIEL GRAYSON - NATHALIE DUMOND


Il est vrai que la « cruauté de Nathalie ne me déplaisait pas. De toute manière, j'avais autant envie qu'elle de l'avoir contre moi... la frustration joua avec mon petit cœur… ah que j'aurais aimé soudainement me retrouver dans nos quartiers et profiter de la chaleur de son corps… au moins là-bas je n'aurais pas de problème de conscience. Le pire dans tout cela, c'est qu'elle ne semblait pas vraiment effaroucher la belle biche… bien au contraire… je trouvais cela gênant que même avec mon nouvel ami Punta, j'ai envie d'elle…au final… après quelques sourires et autres boutades, notamment sur le fait qu'elle soit enceinte, je me relevai pour accueillir chaleureusement nos amis.

Et le numéro de cirque de Sheppard commence …Moi et mes grands sabots… Karola me regarda avec beaucoup d'étonnement, foudroyant le scientifique qui ne savait plus où se mettre. D'ailleurs, il la regardait comme s'il ne comprenait rien, niant sûrement les questions secrètes qu'elle lui posait. Mince… j'ai déclenché une autre dispute. Je soupirai, Karola se ferma aussitôt. Elle feinta l'ignorance, je levai les yeux au ciel essayant de bien contenir mes paroles futures, mais cela m'échappait, c'est fou, de ne pas savoir contrôler le flux de ses mots, j'avais l'impression d'être alcoolisé, mais en parfait état et conscience de mes gestes.

• C’est sans importance Capitaine. J’ai du mal comprendre votre lien, pour moi vous étiez en froid et j’espérais que vous vous êtes réconcilier pour ne plus nous offrir l’ambiance polaire dans le jumper. Rien de méchant en sommes.

Mais John, tu es un moulin à parole mon pauvre ami. Je me senti stupide, je ne pouvais pas bien contrôler le flot de mes paroles ni celles de mes pensées, m'embrouillait rendant la situation d'autant plus gênante. Face à mes réactions et le regard de ma capitaine, je haussai les épaules en signe qu'elle devait pas chercher plus. Je tenu ma tête quelques instants, pour rependre de la contenance et continuer sur le calme que m'inspirait sa présence.

La suite, choqua ma capitaine, elle n'avait pas encore eu le droit à l'humour particulier de nos hôtes. Je toussotai encore un peu, chassant l'eau de mes poumons. Ce Puntas était vraiment incroyable ! Mais je crains que Karola n'est pas ce genre d'humour, peut être quand elle boira un peu de cette eau stimulante... elle nous surprendra à notre tour.

Enfin bon, elle ne but pas son verre, j'en fus assez soulager… c'est bête, mais j'étais tirailler par la curiosité mal placée de voir ma capitaine plus « spontanée et joyeuse » mais de l'autre elle était un pilier. Alors que choisir ?

Une fois que le vieux Puntas, partis et après son regard emplis lames de glaces face à mon ordre de se taire elle nous demanda ce que c'est que toute cette mascarade. Je lui expliquai les mœurs de cette étrange tribu, au début, le pourquoi, je désirais qu'elle ne réponde pas.

• La situation est déjà assez géante, pas besoin de l'encourager à continuer. Il semble assez amuser de nous charrier sur ce fait. Le houspiller ne changerais rien, sauf peut-être augmenter son divertissement

Au moment où, j’expliquais la situation de reine et de roi. La capitaine s’exclama avec incompréhension et colère. Je levai les yeux au ciel, sachant qu’elle commençait à s’échauder. Je devais me concentrer pour ne pas dire n’importe quoi et surtout je sentais l’euphorie gagner mon corps. J’avais du mal à me tenir en place, malgré mon calme apparent.

• Il est inconcevable pour eux, qu’une reine sans mâle. Et malgré nos arguments, ils ont décrété que c’est ainsi. Lassé on a fini par ne plus rien dire. De toute manière nous savons tous se qui en est entre nous.

Oui, je ne vais quand même pas dire, que les réactions de Nathalie et les miennes, ont donner raisons aux dires des Puntas. Cela serait griller notre petit secret, en plus de déclencher une réaction bien sentie de la jeune femme brune. On n'aurait jamais dû se câliner… même sous la pression trop forte, augmenter par la boisson qui nous apporte des effets secondaires assez particulier… en tout cas oui, ça stimule bien… mais je dois être sacrément pervers, pour que cela m'excite. Peut-être est-ce simplement une conséquence de mon état actuel, si je n'avais pas eu ma compagne en mission, peut-être que je serais moins enclin à l'envie charnelle ? Car en regardant Karola, aussi belle, sensuelle et désirable qu'elle puisse être, je n'ai nullement envie de la toucher dans ce but… mais le désir de lui marquer mon affection en pur amitié est là… et non le côté intime. Cela me rassura dans un sens, il aurait été d'autant plus gênant de désirs le corps de son bras droit …
surtout face à sa propre compagne. Et aussi pour Karola. Comme souvent, j'eu l'image désagréable et ridicule en tête… je me fatigue.

Je comprenais l’avis de ma capitane, j’essayais avec ma gestuelle, de lui faire déchiffrer que cela ne servait a rien de s’énerver et qu’on avait déjà suffisamment argumenter. Son regard était incrédule, mais je ne pouvais pas ajouter plus d’éléments.

Il est frustrant qu’on soit encore dérangé, alors que Nathalie allait raconter des éléments bien plus intéressants que les mœurs des Puntas et leur drôle d’humour… je me demande bien quand on pourra réellement parler de ça !

La cérémonie se déroula, de temps à autres mon regard se figea sur mes compères. Je n’entrevue nullement la panique dans les yeux de Karola, il y avait trop de Punta devant eux. Je me sentais un peu bête, au milieu des peluche, mais au final je pris plaisir à cette tradition. Une pointe de fierté, ils nous intègrent comme l’un des leurs, sans chercher, sans discrimination et sans jugements.

Malgré l’humour spéciale, je commençais à bien aimer ce peuple, qui changeait de ceux trouvé sur les autres planètes.

Quand tout fut finit, je pu rejoindre mes amis, avec ma gamelle de nourriture. Je commençai mon repas, dégustant les saveurs inconnues que contenait cette assiette en os ou en bois. Karola, se glissa à mes côtés, me faisant part de ses inquiétudes. Mon regard se figea sur elle… il est vrais qu’a aucun moment nous lui avons parler de la tempête… je pensais que Gabriel allait lui évoquer ce détail qui avait toute son importance. Je lui répondu en parlant bas.

• Il y a une tempête dehors. Les communications ne passent pas. Et au vu de la force de celle-ci, l’équipe de secours n’a pas pu traverser la porte sans être noyée dans la neige. On attend qu’elle se calme et on repart sur Atlantis. De toute manière nous auront d’autre occasion de revenir.

Mon regard balaya, la salle, regardant vers les différentes galeries. Je ne m’étais pas vraiment inquiéter de l’avancement des intempéries… cela, me donna une raison de me bouger au lieu de me goinfrer malgré la faim qui me tenaillait. Je me levai, après avoir fini mon repas en vitesse, posant le couvert sur mon assise.

• Je vais me renseigner sur l’état de la tempête

Les paroles de ma capitaine, m’avait électrisé et je commençais à avoir l’esprit moins embrouillé soudainement. En fendant la foule, on bras fut attrapé par le vieil Hua qui me jetai un regard emplis de curiosité avec ses trois yeux d’amandes.

• Que cherche mâle dominant ?
• J’aimerais savoir si la tempête est calme, pour qu’on puisse rentrer chez nous

Je raclai ma gorge, pour reprendre mes propos, qui pourraient être perçu comme une offense à leur hospitalité.

• Non pas que vous êtes un peuple peu agréable, loin de là, mais les nôtres doivent s’inquiéter de notre disparition
• Nous pas prendre mal, nous comprendre très bien. Tempête être longue généralement. Mais moi voir. Viens !

Il me lâcha et je le suivis vers l’un des gardiens Puntas qui se trouvait vers l’entrée. Hua, lui demanda de regarder l’avancement de la tempête, le mâle s’exécuta et fila dans l’étroit couloir. Il revenu quelques minutes après.

• Tempête décroître, elle finit dans 1 quadtra

Je ne compris pas vraiment leur système de temps. Hua, commença à m'expliquer avec beaucoup de patience… on finit par trouver une base commune, mais ils n'avaient pas du tout le même référentiel que nous. Après m'avoir pris en exemple leur année qu'ils divisaient …. Je réussis à faire une estimation de ce fameux quadtra. Bon, la réponse n'allait pas plaire à Karola, mais nous ne pouvions pas faire plus. Par curiosité et pour parer l'argument paranoïaque de mon amie, je demandai à vérifier histoire de faire une évaluation de mon propre temps. C'est un vilain mensonge et j'ignorai si Hua, avait compris le pourquoi de cette demande ou s'il n'avait pas vraiment prêté attention.

En tout cas, en m’approchant de l’entrée, je pu voir le vent violant qui se fracassait sur la roche, avec la neige qui virevoltait… si là il trouve qu’elle est moins forte, je n’imagine même pas ce qu’elle avait dû être avant.

Au moins, nous étions sûr que les Puntas, ne nous menaient pas en bateau, même si bon, cela m’aurait étonné. Je revenu auprès de mes compagnons en pleine discutions, Nathalie avait apparemment prit ce temps, pour lui raconter sa trouvaille sur les anciens. Une très bonne chose.

Dès que je m’approche d’eux, ils levèrent la tête vers moi en quête de réponse.
• Bon alors la tempête est encore bien présente. Selon le gardien et de ce que j’ai compris de son estimation, nous avons encore 2h/3h avant qu’elle disparaisse.

De toute manière Weir, avait l'habitude qu'on ne soit pas à l'heure. En regardant ma montre il était 19H. nous allons rentrer tard, très tard même. Comme nous étions partis aux alentours de 15H … nous avons 1h de retard pour le moment.

Weir, devait commencer à s'impatienter, mais elle envoie une équipe quand ça fait 3h de retard. Sûrement l'équipe de Lorne d'ailleurs. On a donc de la marge !

Après le repas, les Puntas, se mirent à ranger et faire de la musique sur d'étranges instruments. Plutôt mélodieuse et rythmé, cela donnait un peu d'ambiance. C'est un peuple simple et joyeux. Certains dansaient avec leurs gros corps patauds, révélant une souplesse insoupçonnée. Je fis signe à nos compagnons de revenir près de la zone de mousse, légèrement en hauteur, pour observer la grotte et leurs habitants. Nous y serons plus tranquilles.

La reine, sortie de l'eau, pour nous rejoindre en s'intéressant à Karola. La seule femelle qu'elle n'avait pas encore vu. Elle s'allongea à côté de la militaire l'observant de ses trois yeux de chats.

• Vous êtes une reine de guerre ?

Elle semblait très intéressée au fait que ma capitaine soit une guerrière, lui demandant comme elle se battait, si elle avait tuer beaucoup d’ennemis, si elle était courageuse et vaillantes… son discours était axés sur le curage. On s’entai une forme d’admiration qu’avait la reine pour Karola. Elle finit même par lui dire clairement.

• J’admire votre courage d’être pour votre peuple une protectrice. En choisissant un mâle de guerre, Moi protège mon peuple en lui donnant des enfants forts et aussi courageux que Pitya. J’espère qu’un jour reine de glace aura chance de donner vie à des guerriers aussi valeureux qu’elle.

La femelle Punta eu une grimace de douleur, son énorme abdomen semblait s’agiter… elle le toucha, essayant de se lever, mais la douleur l’empêcha de faire cela. Elle eut un cri d’alerte, qui fit taire toute musique, chant et autres danses. Les Puntas levèrent à l’unissons la tête vers la reine qui commençait à trembloter. Immédiatement, je me soulevai, pour l’aider à se redresser. Elle s’adossa à moi, attrapant ma main, la serrant très fort… elle allait me priser les articulations si elle continue !

• Moi donner vie tôt !

Pitya, arrivant en galopant, saisissant sa reine dans ses immenses bras, sa grande force était prouvée par ce geste anodin… car la reine devait être sacrément lourde. Je soupirai de soulagement quand la femelle, lâcha ma pauvre main rougit par la pression. Hua, arriva pour soutenir la suite du ventre de la reine et tous deux la mirent dans la fontaine d’eau à côté de nous. Le Punta guérisseur arriva et l’accouchement commença…

Je fus un peu déboussolé ne sachant que faire… juste regarder. Il y avait un silence religieux dans la grotte. La reine se courbait se tortillant, mais ne faisait aucun bruit ni cris. Son mâle pénétra dans l’eau pour se mettre derrière elle, pour que son buste puisse s’adosser contre son pelage chaud et doux.

Soudainement, le peuple Punta se mirent à « ronronner », je sentie une sensation apaisante inonder mon corps. Je regardai Karola qui était à mes côtés puis Nathalie… elles aussi semblaient ressentir cette sensation.

Le guérisseur appliqua des plantes sur le corps boursouflé de la femelle, avant de saisir une lame et percer l'abdomen. L'eau se tenta de vert, couleur du sang des Puntas., puis il sortit chacun des bébés, mouillés et blancs. Les plongeant dans l'eau, avant que Hua les sorte du liquide pour les sécher avec une peau. D'autre Punta, firent de même… en 30 minutes, la reine, venait de donner vie à 11 enfants.

Les petits une fois séchés était duveteux et blanc sans aucunes marques noires. Comme pour les dalmatiens qui ont leurs jolies tâches bien plus tard. Ils ressemblaient à des chatons à grandes oreilles. Le guérisseur semblait couper quelque chose… comme s'il libérait la reine de son étrange ventre, je ne voyais pas très bien, n'osant pas me rapprocher… c'est la première fois que je vois une autre créature donner la vie… cela avait quelque chose de symbolique et d'émouvant mine de rien… surtout pour ce peuple. Les ronrons finirent et la femelle, qui n'avait alors que peu souffert ou l'avait caché. Dorlotant chacun de ses enfants avec son mâle.

En se retirant de l’eau sale, elle semblait avoir perdue de la longueur de son corps… a moins que cela une illusion de ma part…toujours autant de pattes, mais elle était plus svelte et moins longue. Le guérisseur enroba son ventre de plantes vertes et mauves. Puis, elle allaita chacun de ses enfants… ils poussèrent leurs premiers cris après avoir bu du lait.

Je restai incrédule face à ce spectacle étonnant, si j’avais u qu’en venant sur cette planète j’assisterais à tout cela… Pitya, s’approcha de nous, avec 5 petits, qui commençait à gesticuler… ils étaient loin d’être aussi larvaire que les bébés humains… ils bougeaient et commençait à ramper. Leurs yeux étaient encore fermés, mais cela n’enlevait rien à leurs frimousses adorables… je sens que Nathalie va fondre face ces petites bouilles adorables !
Digne de nous montrer 5 d’entre eux, il s’assit et les déposa au creux de ses jambes.

• Pitya fière de vous montrer futures reines ! elles deviendront de grande femelle et pleins d’espoir pour notre tribu ! Naissance de reine très rare depuis des Kanta !

Les yeux du mâle brillaient d’excitation.

• Nous honorer que vous donnez un nom a reine, comme ça ami rester avec nous à travers reine !

Je restai bouche bée… il venait de nous demander de nommer une reine chacun… incroyable, je me senti mal à l'aise. D'ailleurs, l'heureuse maman, arriva jusqu'à nous avec le reste des enfants et Hua qui en portait aussi. Elle se mit aux côtés de son partenaire frottant sa tête contre lui. Les Puntas, qui avaient juste avant donner leurs félicitations à la reine reprirent la musique de manière plus joyeuse et dansant avec énergie comme pour fêter cet évènement !

• Mais c’est un grand honneur …
• Oui ! punta et sang poil ami

Un peu étonné et touché par cette attention, je cherchai un patronyme pour l’une des petites reines. L’une d’entre elle, ouvrit l’un de ses yeux qui était bleu comme le ciel. Intrigué je m’avançai pour observer chacune des petites… remarquant qu’elles n’avaient pas toutes les yeux bleus, mais de différentes couleurs.

• La petite reine aux yeux bleu, Aiyanna, ça veut dire « fleur éternelle » dans l’une des langues de notre monde

Je surpris peut-être quelqu’un de mes compagnons, mais j’avais toujours bien aimé la langue amérindienne, la trouvant belle car enrichie de signification. Bien sûr je ne parlais pas couramment cette langue. Je me souvenais juste que quelques mots assez jolis qui m’avait marqué. Je trouvais que cela irait bien à une reine, qui vivra longtemps au milieu des fleurs violettes de la grotte. Pitya me tendit sa fille pour que je la prenne. La petite chose, bailla, me montrant qu’elle n’avait pas encore de dent et elle se lova contre mon torse et mes bras, ronronnant de contentement. J’avais peut-être l’air idiot, mais je l’avoue, je trouvais cela adorable. J’aime les enfants, même si je ne suis pas prêt à être père, j’ai quand même cet attendrissement face aux petites créatures qui marquerons notre futur.

Pitya, fit de même avec chacun humains qui nommèrent l’une de ses filles. Ce peuple était incroyable et surtout très amicale. Hua, nous parla du sanctuaire des anciens sans poil. Et qui nous montrerait un autre jour, quand on reviendra sa localisation. En espérant que notre retour ne tardera pas et que nos peuple seront ami.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Sam 4 Juin - 20:01

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La cérémonie du partage fini, chacun peut rejoindre ses compagnons. Karola s'étonna qu'ils s'attardent encore sur la planète et qu'ils n'ai pas envoyé de message à la cité. John lui expliqua que la tempête qui faisait rage dehors ne permettait pas de communication, et que de toute façon, même si Weir décidait d'envoyer une équipe de secours, de toute façons, ils seraient probablement obligés de faire demi-tour. Il conclu en disant qu'ils attendaient une accalmie pour regagner leurs pénates, mais qu'il envisageait déjà de revenir.

Nathalie ne pouvait qu'être d'accord avec lui. Pour une fois qu'ils rencontraient un peuple aussi amical que celui des Puntas, il serait dommage de ne pas intitier des relations régulières. Elle était persuadé que les Atlantes auraient beaucoup à apprendre de ce peuple pacifique, et plus avancé que ce que leur mode de vie simple pouvait laisser penser.

John se leva, comme s'il réalisait tout à coup qu'il serait intéressant de voir où en était cette fameuse tempête. Pour autant qu'ils puissent en juger depuis cette grotte, la tempête pouvait être fini depuis des heures. Nathalie le regarda s'éloigner, petite forme à l'aspect frêle au milieu des immenses peluches. Elle faillit sourire. Elle n'aurait jamais pensé qu'un jour elle évoquerait le mot « frêle » pour définir son amant. Elle vit Hua l'intercepter et discuter quelques instant avec lui avant de l'accompagner. A regret, elle ramena son attention sur Karola et Gabriel. Elle aurait aimé pouvoir accompagner l'homme qu'elle aimait du regard encore quelques secondes, mais ça aurait été quelques secondes de trop qui n'auraient pas manqué d'éveiller les soupçons de sa supérieure.

Pour faire diversion, elle commença à raconter à Karola ce qu'elle avait appris sur le peuple des puntas et leur cohabitations avec une colonie d'anciens. Le temps qu'elle finisse son récit, John revenait vers eux, leur annonçant qu'ils pourraient probablement repartir d'ici quelques heures tout au plus.

Le repas fini, les Puntas organisèrent une petite fête, avec musique et danses. Nathalie sourit, elle les trouvait de plus en plus touchant et attendrissant ses immenses yétis. Ils semblait juste heureux d'être là, sans se poser de questions sur l'avenir. Elle les enviait un peu. John la sortie de ses pensées en les invitant à rejoindre la petite colline de mousse un peu à l'écart pour pouvoir discuter entre eux tranquillement. Mais c'était sans compter avec la curiosité de la reine. Dés qu'ils furent installées sur la mousse, elle vint les rejoindre, allongeant son immense corps à l'abdomen frémissant à coté de Karola, la regardant avec curiosité avant de l'intéroger sur son statut de « reine de guerre ». Nathalie se rappela que c'était ainsi que John avait défini Karola auprès de leurs nouveaux amis. Les regards qu'Aya posait sur la soldate avait une lueur d'admiration, qu'elle fini par exprimer, salutant le courage de la jeune femme et ses aptitudes à défendre son peuple alors qu'elle se contentait de leur offrir des descendants. Elle conclu sa tirade en souhaitant à Karola d'avoir un jour des enfants aussi valeureux qu'elle.

Même si dans la société des Puntas c'était probablement un immense compliment, Nathalie eut peur que Karola ne le prenne pas de cette façon et ne se rebiffent en déclarant ne pas vouloir procréer. Mais, quoi que la Capitaine eut prévu de dire, elle n'en eut pas l'occasion. Le visage de la femelle se déforma en une grimace douloureuse, et Nathalie vite la peau de son abdomen se distordre. Elle tenta de se lever, mais n'y arriva pas. Son cri fit cesser toute musique. Les Puntas se tournèrent vers leur reine. John se porta à son secours, l'aidant à se redresser et lui offrant son corps comme appuis. La reine saisit sa main et expliqua que les petits semblaient impatients de voir le jour. Nathalie se sentit pâlir... elle n'était pas sûre d'avoir envie d'assister à un accouchement. Mais, la nature ne lui en laissait pas vraiment le choix. Pitya et Hua prirent délicatement la reine pour aller la déposer dans l'eau de son bassin avant l'arrivée du guérisseur. Pitya pénétra dans l'eau, adossant sa compagne contre lui. Pendant que les autres félins se mettaient à ronronner à l'unisson.

Nathalie cligna des yeux. Alors que quelques secondes plus tôt, elle se sentait tendu et inquiète à l'idée d'assister à un spectacle qu'elle avait toujours trouvé plus terrifiant que magnifique, elle se sentait maintenant tout à fait détendu. Même quand elle vit le guérisseurs percer l'abdomen de la reine et l'eau se teinter de vert elle ne s'inquiéta pas. Elle regarda même avec une certaine émotion le guérisseur sortir les bébés avant de les plonger dans l'eau où Hua les récupérer pour les sécher aidé par d'autres membres du clan.

Nathalie sentit son cœur fondre devant les petites boules de poil duveuteuses d'un blanc immaculé. L'étrange ronronnement prit fin, et les petites furent confiés à leur mère qui les câlina tendrement, enlacée dans les bras de son compagnon. Elle ne semblait pas avoir souffert du traitement qu'elle venait de subir. La femelle quitta le bassin. Nathalie remarqua qu'elle semblait déjà avoir retrouvé sa ligne habituelle. De quoi faire pâlir de jalousie bien des humaines. Le guérisseur s'occupa d'elle, avant qu'elle ne commence à nourrir ses petits. Aussitôt la grotte se mit à retentir de petit piaulements attendrissant.

Le mâle s'approcha d'eux, tenant dans ses bras 5 des petites boules de poils qui gesticulaient et tentait d'échapper aux bras de leur géniteur, malgré leurs yeux encore clos. Pitya s'assit devant eux, déposant ses bébés entre ses jambes et leur fit part de sa fierté à leur présenter les 5 futures reines. Nathalie l'écoutait distraitement, ne quittant pas des yeux les petites formes gigotantes qui piaulaient et remuant leur joli petit nez comme si elles découvraient le monde à travers ses odeurs. Elle n'avait qu'une seule envie, glisser ses doigts sur ses adorables peluches, pouvoir sentir la douceur de leur pelage de bébé et la chaleur de leurs corps souple et fragile. Elle tourna les yeux vers John qui lui rendit un regard sévère, fronçant les sourcils. Elle n'avait même pas formulé la question qu'il avait comprit ce qu'elle pensait.

Elle regardait la reine et hua s'approcher d'eux, les bras chargés des autres petits gigotant quand son attention peut attiré par le ton balbutiant et ému de John disant à l'heureux papa que c'était un grand honneur. Elle n'avait pas bien suivi la conversation et se demanda un instant si le grand mâle de proposait pas à John d'emmener avec eux une de ses petites merveilles.

Bien sûr c'était ridicule. Quel parent digne de se nom offrirait ainsi un de ses enfants à des inconnus ? D'autant que les Puntas semblait être très attaché à la production de bébés et que vu la longueur des gestations, ils ne devait pas y avoir tant de naissances que ça. Elle avait juste oublié en regardant les petits félins gigoter comme de gros chatons, que justement, ils n'en étaient pas. C'était des êtres doués de raison. Vouloir en prendre un avec eux aurait eut un relent nauséabond d'esclavagisme.

Elle comprit ce que Pitya avait demandé à John quand il nomma une des petites. Elle fut d'ailleurs un peu surprise qu'il lui offre un prénom aussi poétique. Visiblement, elle avait encore bien des choses à découvrir sur cet homme. Une fois qu'il l'eut nommée Pitya déposa sa petite dans les bras de John.

Nathalie s'approcha un peu, se plaçant entre Karola et John pour regarder de plus prés la « filleule » de son compagnon. Aiyanna avait ouvert les yeux, regardant autour d'elle avec curiosité, ses petites pattes tentant de saisir quelque chose qu'elle seule voyait. Elle semblait déjà avoir un caractère aventureux et curieux. La jeune femme profita de sa position pour appuyer innocemment son épaule contre celle de son homme et glisser sa main dans la sienne.

Pitya se tourna vers elle avec un grand sourire, lui présentant une de ses filles :

-« Reine de feu ferait grand honneur à notre peuple de nommer future reine. »

Elle lui lança un regard chargé d'émotion et un sourire éclatant.

- « C'est moi qui suit très honorée. » répondit-elle en regardant la frimousse de sa « filleule ».

Elle était calme, confortablement calée dans les bras de son père, et posait sur le monde qui l'entourait de grands yeux mauves, à la fois curieux et sereins. Nathalie réfléchissait intensément. Les puntas leur faisaient un immense honneur en leur demandant de nommer leurs futures reines. Il était hors de questions de ce contenter d'un prénom passe partout.

Quand la petite féline planta son regard dans les yeux de Nathalie, elle sut comment elle voulait la nommer.

- « Bienvenue Garance. » dit-elle simplement avant de relever les yeux vers les puntas « C'était le prénom de l'héroïne d'une histoire de mon enfance, princesse sage et insaisissable du royaume des rêves. »

A son tour, elle reçut dans ses bras la petite boule de poil. Garance s'installa confortablement contre la poitrine de la jeune femme, la regardant encore un instant avant de laisser son regard errer sur son environnement. Elle bailla et blottit sa tête au creux du coude de Nathalie avant de pousser un soupir et de se mettre à ronronner. Nathalie se sentit émue aux larmes, serrant délicatement dans ses bras cette nouvelle vie qui lui paraissait à cet instant bien fragile. Elle leva les yeux vers John et lui sourit.

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Karola Frei
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Sam 16 Juil - 23:15

Karola Frei


Frozen

Ft. Nathalie - Gabriel - John



Dans la grotte la fête battait son plein. Karola n’avait absolument aucune idée de ce que ces créatures fêtaient exactement, en tout cas il était indéniable qu’ils avaient le sens de l’hospitalité. Toutefois, il ne fallait pas que cela écarte les humains de leur but initial à savoir remplir leur mission et rentrer sur Atlantis pour faire leur rapport. C’était pourtant exactement ce qu’il était en train de se passer. John, Nathalie et Gabriel semblaient totalement absorbés par ce qu’il se passait autour d’eux semblant avoir oublié ce pourquoi ils étaient là. Heureusement ce n’était pas le cas de Karola. Assise aux côtés de John à l’immense table débordante de mets typiques, la capitaine s’était empressée de lui faire part de ses inquiétudes concernant leur situation. Son chef l’avait écoutée tout en se régalant du contenu de son assiette puis s’était tourné vers elle afin de la rassurer avec l’un de ses sourires dont lui seul avait le secret et qui n’avait absolument rien de rassurant ! Il l’informa que la tempête les empêcherait de communiquer avec la cité et que sitôt qu’elle serait passée ils rentreraient. Cependant, cela ne suffit pas à la militaire qui lui lança un regard lourd de sens et insistant. Visiblement le message passa car le colonel se leva en annonçant qu’il allait se renseigner sur la météo. Cela soulagea Karola qui l’observa se diriger vers une des créatures avec qui ils avaient parlé plus tôt.

La voix de Nathalie détourna son attention. La rouquine était assise aux côtés de John et avait également une assiette devant elle qui était quasiment vide, cela n’était pas le cas de celle de Karola qu’elle n’avait pas encore touché. Elle n’en avait pas vraiment l’intention puisque l’appétit lui manquait. Elle ne savait pas trop si c’était le fait d’avoir failli mourir noyée et de froid ou bien parce qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de se méfier de leurs hôtes. Son assistante entreprit de lui faire un petit topo sur tout ce qu’elle avait appris depuis son arrivée ici. Karola faisait un effort pour être attentive à ses propos mais elle était fortement dérangée par le bruit environnant, la musique, les discussions des puntas entre eux et surtout elle avait hâte de savoir si cette maudite tempête était enfin terminée. Le récit de Nathalie n’en était pas moins intéressant, ça l’était toujours d’en apprendre plus sur des peuples extra-terrestres et elle se promit de relire attentivement le rapport de son assistante quand celui-ci serait rédigé et qu’elle serait au calme dans son bureau.

Enfin, John revint de son petit entretien avec son interlocuteur. Karola attendit son verdict et fut plus que déçue par l’annonce qu’il leur fit. Apparemment ils allaient être contraints de rester encore ici au moins 2 bonnes heures voire 3 ! Elle se demanda alors si l’information était vraiment fiable, John n’avait-il pas dit que cette estimation provenait d’un gardien après tout ? Subitement, la jeune femme eut très envie de se lever pour aller vérifier elle-même les dires de cette créature. Peut-être que le plus gros était passé et qu’ils pourraient rejoindre le jumper sans mal ? Mais c’était sans compter sur la femelle dominante du groupe qui s’approcha d’eux, plus particulièrement de Karola. Elle avait quitté son espèce de bassin rempli d’eau et une fois suffisamment près de la militaire, riva ses trois yeux curieux sur elle. Gênée d’être l’objet d’une intention aussi particulière, Karola n’osa pas vraiment la regarder. Les yeux fixés dans le vide droit devant elle, elle écouta la reine lui parler sur un air mélodieux. Elle lui demanda si elle était une reine de guerre. Ayant bien compris que chez les puntas les femmes avaient un statut un peu particulier, elle n’osa pas la contredire.


-En quelque sorte, on peut dire ça.

Cette réponse, bien que prononcée sur un ton neutre et monotone, sembla ravir la créature, heureuse d’obtenir l’attention de cette reine de guerre qui l’intriguait. Même si elle ne la regardait pas, Karola pouvait sentir ses trois yeux fixés sur elle, la scrutant attentivement, c’était vraiment dérangeant. Elle se lança alors dans un discours encensant le mérite et le courage du capitaine. Elle alla jusqu’à lui souhaiter d’avoir des enfants aussi valeureux et forts qu’elle. En entendant cela, Karola tiqua et s’apprêtait à lui répliquer que ce n’était pas son but et que sa vie ne se résumait pas à ça mais avant qu’elle n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche, la reine émit un grondement de douleur en même temps qu’elle se tordait. Autour d’eux le silence se fit et John accourut à ses côtés en quatrième vitesse. Le moment était venu pour elle de mettre bas. Encore un grand moment, se dit Karola.

Tous les regards étaient tournés vers la cheffe des puntas, tout le monde semblait retenir son souffle et comme elle semblait très bien entourée, Karola en profita pour s’écarter. Elle se mit même carrément en retrait, ne souhaitant pas forcément être aux premières loges de ce spectacle. Et quel spectacle ce fut, dans une ambiance très spéciale, la reine donna naissance à pas moins de 11 petits. Ces créatures ne faisaient vraiment pas les choses à moitié. Les bras croisés, Karola observait ses camarades humains totalement obnubilés par ce qui se passaient sous leurs yeux. Pas facilement impressionnable, la jeune femme ne laisser paraître absolument rien sur son visage. Cela ne refroidit pas aucunement l’un des puntas, le dénommé Hua qui portait dans ses bras les petits et qui en donna un à chacun des êtres humains présents. John, Nathalie et Gabriel très émus les portèrent dans leurs bras avec beaucoup de précaution allant jusqu’à leur donner un prénom. C’était certes un grand honneur que les puntas leur faisait cependant Karola ne fut pas aussi enchantée quand ce fût son tour. Ne se voyant pas refuser elle tendit les bras maladroitement et réceptionna le colis.


-Heu..merci.

Elle baissa le visage afin d’observer l’étrange créature qui gesticulait dans ses bras, c’était chaud et poilu et si cela ravissait ses compagnons ce n’était pas son cas. Aussi, après avoir écouté avec attention le petit discours d’Hua, elle saisit la première occasion pour se débarrasser l’air de rien du petit être. Elle le tendit à l’un des puntas tout en formulant une excuse histoire de ne pas créer d’incident diplomatique.


-Désolée je ne me sens pas très bien, je ne voudrais pas le faire tomber par inadvertance.



© Lady sur Epicode

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Mer 27 Juil - 18:38

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Un peu froid pour la saison ?
feat. Karola Frei, Gabriel Grayson (Abst) et Nathalie Dumond


Autant Nathalie et Gabriel, y mettait toute la plus belle des volontés fasse à la chance inouïe que nous offrait les Puntas de nommer leurs reines… autant Karola était aussi à l'aise qu'un poisson dans un restaurant de sushi ! Elle ne prit même pas la politesse de nommer sa filleule. Je sentie l'agacement naitre en moi, niveau diplomatie elle est excessivement nulle. Pour ne pas dire que j'avais honte sur le coup. Je ne sais pas si c'est le breuvage qui amplifie mes ressenties, mais je ne me rappel pas avoir eu autant de griefs pour elle depuis ce moment. Cela me déplut et j'essayai de cacher mon air aigris en vain.

Hua, reprit la reine, un peu surprit, me regardant comme pour avoir des explications faces aux comportements de la jeune femme brune. Faut dire que sa tête, c'est bien la dernière chose que pourrait faire une reine, de refuser un enfant.

• Si reine pas aimé enfant, elle ne jamais trouver compagnon, dit finalement le vieux Punta comme pique plutôt amicale à la femelle humaine

Je craignais qu’il soit vexé, je lançai un petit regard sombre à ma capitaine. Mais, franchement ça lui coûte quoi d’être agréable ? Même si elle désirait partir, nous sommes coincé alors autant profiter un peu de ce peuple charmant. Je déposai la petite créature dans le cercle de mes jambes, celle-ci roucoulant et se mit sur le dos. Je tendis mes bras pour avoir la reine de Karola, Hua me la tendit immédiatement. Je remarquai que celle de la capitaine avait les trois yeux de couleurs différentes.

• Il faut l’excuser, les reines de guerres ne sont pas faites pour avoir des enfants dans notre culture.

Hua, fut surprit et regarda la jeune femme, il s’apprêtait à dire quelque chose quand je lui coupai toute tentative. Je ne sais pas pourquoi, je venais inventer ce fait, mais bon au moins la capitaine n’allait pas être perçue comme la malpolie et aigris de service pour ne pas dire un autre terme déplacé. Et puis, cela était sorti tous ceux… maudit breuvage. Enfin bon, ça allait expliquer pourquoi, elle ne semblait guère agréable tout court. Et de toute façon, si ça lui déplaît, cela serait une basse vengeance face à son comportement ingrat envers les Puntas.

• Dzeba, « celle qui va à la guerre », comme sa marraine est une des meilleures reines guerre de notre cité

Je lançai un petit regard entendu à Karola, rattrapant son manque d'intérêt pour un autre peuple. Je déposai, la petite peluche avec sa sœur. Immédiatement, les deux boules de poils, se câlinèrent et ronronnant joyeusement. Plusieurs fois, ma main, toucha les doux pelages des petites qui gesticulaient pour ce mordiller leurs longues oreilles ou ma main. Faut dire que j'étais totalement fasciné par les princesses Punta et mon regard illuminé et pétillant en témoignait. L'heureux Papa, nommait le reste de ses enfants avec le peuple entier des Puntas. Hua se détourna pour prendre parti à la cérémonie des noms, annonçant ceux qu'on avait nommés. Ils avaient confiance de nous laisser leur « avenir » entre les mains.

La reine semblait écouter, mais elle somnolait dans le bassin, profitant d'être tranquille pour se remettre de ce rude accouchement qui l'avait vidé de toute énergie. D'ailleurs, le guérisseur était auprès d'elle, pour la nourrir et la soigner.

Hua, nous appris plus tard que les accouchements des reines étaient excessivement douloureux et qu'il fallait enlever les petits rapidement aux reines, pour ne pas qu'elles décident de se venger sur la source de ses douleurs (une sorte de rejet). Ainsi, les petits étaient à la charge du père et de la tribu durant 30 jours, le temps que la reine, redevienne « civilisée» et ne souffre plus du tout.
Je ne connaîtrais jamais, la douleur d'accoucher, mais je voulais bien croire que de mettre au monde 11 petits devaient être une sacré épreuve. Apparemment les enfants étaient rapidement autonomes et mangeaient déjà de la bouillie de viande, mélangée aux laits de la reine et des grosses vaches poilues.

En tout cas, mes deux reines étaient énergiques… je fis le constant qu'elles étaient bien formées et non larvaires comme la plupart des mammifères, cela devait être du a la gestation si longue. Elles devaient se développer à un stade plus avancés que la moyenne des progénitures.

Pyta arriva, après avoir déposé ses enfants dans un immense part fait de mousse avec des petits jeux primitifs. Il revenu chercher les petites reines et ce fut naturellement que j'amenai les miennes jusqu'au parc. Caressant les petites têtes soyeuses. Gabriel et Nathalie m'avaient suivi. En toute franchise, j'ignorai combien de temps, nous sommes restées là, à observer les sortes de mini chatons pelucheux. C'est la main bourrue de mon nouvel ami blanc, qui me sortit de ma transe. Pyta venait nous informer que la tempête avait baissé et qu'on pouvait rejoindre notre « rocher volant ».

Je me levai, rejoignant notre boudeuse des glaces.
• Capitaine, on rentre

J'épargnai une remarque sur sa mauvaise humeur, cela n'en valait pas la peine. On eut le droit à quelques accolades d'Hua et un signe faible de la grande reine qui sombrait dans le sommeil.

Le chemin du retour se fut dans le silence, non pas gêne ni rien, mais juste émerveiller de cette aventure, enfin pour 3 d'entre nous. Un groupe de Punta, nous accompagna, pour nous dire au revoir et surtout à bientôt. Une fois aux commandes du jumper, on arriva sur Atlantis avec un retard 3 heures, on avait donc passé 6 heures chez les Puntas au total pour cette mission. Weir était folle d'inquiétude est comme souvent, elle avait imaginé le pire en voyant que la planète était saccagée par une violente tempête. Mais nous venons de gagner des alliés et surtout une seconde mission pour aller découvrir la cité lantienne qui restait sur Frozen.

Fin Pour John

FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Lun 8 Aoû - 0:41

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Nathalie fut consternée par l'attitude de Karola. Bien sûr, elle était consciente que la jeune militaire n'était pas du genre à se laisser attendrir facilement, mais on ne lui en demandait pas tant. Elle aurait pu au moins faire semblant de jouer le jeux ! Pour une fois qu'ils tombaient sur un peuple amical, elle aurait pu faire l'effort de se montrer un minimum diplomate.

A force de se montrer aussi vindicative, elle allait finir par vexer leurs hôtes. Nathalie pinça les lèvres. A croire que tout ce qui intéressait sa chef c'était d'en découdre. Mais de là à humilier volontairement des êtres aussi pacifiques que les Puntas pour provoquer un incident, il y avait quand même un monde.

Nathalie serra les dents et se mordit la langue pour retenir la réflexion qui lui brûlait les lèvres. Ce n'était pas à elle de rappeler à sa supérieure qu'elle n'avait pas que des fonctions de militaire, mais également de diplomate. La rouquine lança un regard consterné à John alors que le fier papa récupérait sa fille que Karola lui tendait comme s'il s'était agit d'une bombe sur le point de lui péter au visage.

Heureusement les grands félins ne semblaient pas être facile à offusquer. Tout au plus Hua se contenta-t-il de faire une réflexion à Karola comme quoi si elle n'aimait pas les enfants elle ne trouverait jamais de mâle. Nathalie qui se trouvait non loin de la Capitaine eut la tentation de lui filer un coup de coude dans les cotes pour lui éviter de dire une nouvelle connerie qui pourrait mettre de l'huile sur le feu, mais la capitaine ne broncha pas.

John tenta de rassurer leurs hôtes en leur expliquant que dans leur société les reines guerrière n'était pas prévue pour la reproduction. Même si la française se doutait que ce devait être un concept plutôt difficile à admettre pour les membres d'une société aussi attachée à la reproduction que celle des Puntas, Hua ne parut d'ailleurs pas convaincu.

John coupa court à toute tentative de discussion de la part du vieux mâle ou de la jeune Atlante en nommant lui même la petite future souveraine d'un nom guerrier, appuyant le fait que Karola était sa marraine même si ce n'était pas elle qui l'avait nommée. Nathalie fut surprise de la froideur du regard que John lança à son bras droit. Elle n'avait que rarement eut l'occasion de voir un tel éclat glacé dans les prunelles de son amant, et ça n'avait jamais été bon signe pour la personne à qui était destiné le regard en questions.

Puis, comme si de rien n'était, il posa la petite Dzeba avec sa sœur, dans le parc qu'il avait crée entre ses longues jambes et porta un regard attendrit sur les deux boules de poil immaculée qui commençaient à jouer et à se chamailler en ronronnant et en poussant de petits piaulements.

Nathalie jeta un coup d'oeil à Garance, se disant qu'elle serait peut être plus heureuse d'aller rejoindre ses sœurs que de rester dans des bras inconnus, elle s'aperçut que sa filleule semblait plus pressée de s'endormir que d'aller partager les ébats guerriers de ses sœurs. La jeune femme sentit son cœur fondre devant cette petite bouille aux yeux ensommeillés qui baillaient, dévoilant une gueule rose, déjà pourvue de 4 jolis petits crocs, et une langue râpeuse. Nathalie la cala au creux de son coude, de façon à ce qu'elle puisse se pelotonner contre son cou et ferma un instant les yeux.

La petite bête moufinait dans son cou, cherchant une position plus confortable et plus chaude avant de s'endormir paisiblement sous les caresses de sa marraine humaine.

Tout en berçant délicatement Garance, et en regardant les deux autres petites reines s'amuser énergiquement entre les jambes de John, Nathalie écoutait les explications de Hua sur les risques qu'il y avait à laisser les petites à la reine immédiatement après son accouchement. Elle pouvait croire sans peine qu'après avoir subi une gestations de plusieurs années, et une mise bas aussi brutale, la reine devait se cogner un « baby blues » des plus violent. Heureusement, les petits semblaient déjà plus ou moins autonomes, à les voir ainsi jouer, se sauter dessus avec vigueur, Nathalie avait plus l'impression de se trouver face à des petits âgés de quelques mois qu'a des nouveaux nés.

Une fois les autres petits nommés par leur père et déposés délicatement dans un espèce de parc de mousse et de fleur, Pyta revint vers eux. Nathalie comprit que l'heure de la séparation était venue. John se leva, prenant ses petites reines dans ses bras, se débattant un peu pour éviter qu'elles ne lui échappent à cause de leur vives gesticulations, et se dirigea vers le parc à la suite de l'heureux papa pour y déposer les bébés.

Nathalie s'arrangea pour passer en dernier, repoussant au maximum le moment de se défaire de la boule chaude et ronronnante qui palpitait contre son cœur. Mais, elle fut bien obligée de s'y résigner. Alors que les autres jouaient, roulaient sur le dos comme des chatons espiègles, sa petite Garance ne semblait pas décidée à émerger de son sommeil. Elle la déposa avec soin dans un des coin un peu plus calme du parc, et lui caressa une dernière fois la tête avant de relever, croisant le regard émerveillé de John.

Pyta indiqua à John que la tempête était finie, et qu'ils pouvaient rentrer chez eux. Nathalie en ressentit une pointe de regret, elle se serait bien attardée un peu plus au milieu de ce peuple paisible et accueillant. Mais, ils étaient déjà très en retard sur leur programme. La citée devait être en ébulition et Weir avait du déjà ordonner la préparation d'équipes de secours.

John se leva, se dirigeant vers Karola en lui disant qu'ils rentraient. Ils saluèrent leurs nouveaux amis avant de reprendre le chemin du jumper, escorté par un groupe de Puntas qui fit de nouveaux adieux en leur recommandant de revenir bientôt.

Effectivement, a leur arrivé sur la cité, ils trouvèrent une Weir folle d'inquiétude, qui exigea un rapport détaillé immédiat.

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Karola Frei
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√ Arrivée le : 14/05/2015
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Sam 20 Aoû - 19:44

Karola Frei
Karola se doutait bien qu’en refusant de se plier aux volontés des Puntas et donc de nommer l’un de leur marmot allait sûrement lui valoir quelques remarques ou regards désapprobateurs. Mais à dire vrai, à cet instant précis, elle s’en moquait bien. Et pour cause, elle commençait à se sentir vraiment lasse de cette journée, l’impression d’être debout depuis des heures n’arrangeait pas les choses. Il faut dire qu’elle n’avait pas été loin de mourir deux fois en à peine quelques heures. Le chaman Puntas l’avait bien remise sur pieds mais depuis quelques minutes il semblait que les effets des mixtures qu’il lui avait fait boire commençaient à perdre de leurs effets sur son organisme. Epuisée, ses muscles étaient lourds et un rien la contrariait.

Une fois que la petite créature ne se trouva plus dans ses bras, elle tourna la tête vers ses compagnons Atlantes et capta les regards désapprobateurs de John mais également de Nathalie. Elle se contenta de hausser les épaules en réponses à leurs critiques silencieuses qu’ils devaient très probablement formuler dans leur esprit. Tant pis si son attitude leur déplaisait. L’une des créatures rompit enfin le silence pesant qui commençait à s’installer entre les membres des deux espèces. Regardant Karola sans avoir l’air offensé par son comportement, il ironisa sur le fait que si elle n’aimait pas les enfants, elle ne trouverait très certainement jamais de compagnon. La jeune femme se retint de lever les yeux au ciel. Les Puntas étaient très sympathiques et accueillants, aucun doute là-dessus. Par contre, elle avait vraiment du mal avec leur obsession pour la reproduction et la transmission d’une descendance. En réalité, elle avait pitié pour eux de voir leur survie ne se résumer qu’à ça.

Karola n’avait pas l’intention de répondre à cette pique, préférant éviter de communiquer sa mauvaise humeur à l’assemblée. De toute façon, son supérieur s’en chargea très bien à sa place, essayant à sa façon d’adoucir un peu les choses dans ce que Karola identifia comme une tentative d’éviter un incident diplomatique. Il s’y prit plutôt bien d’ailleurs et les Puntas ne semblèrent pas plus que ça choqués du comportement de Karola, heureusement.

Après que John ait nommé la dernière nouvelle-née, ils assistèrent à une sorte de cérémonie pour célébrer toutes ces naissances. Karola qui n’en voyait plus le bout, crut bien pendant un moment qu’ils ne finiraient par ne plus jamais rentrer sur Atlantis. Debout et immobile, légèrement en retrait par rapport à ses collègues, elle luttait de toutes ses forces contre le sommeil, ses paupières tentant à plusieurs reprises de se clore. Le dénommé Hua s’adressait à présent à eux et la capitaine s’efforça de l’écouter parler pour ne pas de nouveau passer pour une femme mal élevée, mais c’était devenu difficile et elle décrocha rapidement.

Elle sursauta légèrement lorsque John lui indiqua, qu’enfin, il rentrait sur Atlantis. Elle ne put réprimer un soupir de soulagement. Leurs hôtes du jour les saluèrent chaleureusement et les atlantes purent se mettre en marche vers l’extérieur de la grotte. Toutefois avant de suivre ses camarades, la capitaine revint sur ses pas et se dirigea vers le chaman qui l’avait soignée.

-Je vous remercie de votre hospitalité et de m’avoir remise sur pied.


Sur ces mots, la militaire rattrapa les autres et ils regagnèrent sans difficulté le Jumper qui était toujours au même endroit. La tempête l’avait juste recouvert de neige. Le chemin du retour fut beaucoup plus calme que celui de l’aller. Les deux hommes préférant certainement éviter de s’attirer les foudres de Karola qui, elle, n’avait qu’une envie : gagner son lit.

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Dim 21 Aoû - 1:06

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END 21-08-2016

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