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 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 7 - Zone Scientifique et Technique :: Laboratoires
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Mar 3 Fév - 0:54

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Le module de stase s'ouvrit avec un léger sifflement, de la fumée s'en échappant. Après quelques secondes, une main en sortie, agrippant au rebord de la capsule pour s'aider à sortir. Ce qui en sortie était une femme qui semblait jeune, sûrement dans le début de la vingtaine, si on se fiait à son physique, avec un corps mince et athlétique, des formes et courbes légères. Cette jeune femme avait de long cheveux blancs et les yeux violets.
Haute d'un mètre soixante, donc un tout petit brin de femme, elle ne semblait pas bien menaçante. Mais pourtant, elle n'était pas aussi inoffensive qu'elle en avait l'air.

Cette jeune femme était Kara Oran, une guerrière du peuple Yahreg. En fait, elle était la dernière survivante de ce peuple, qui s'était éteint durant la guerre entre les Anciens, qu'ils appelaient les Eldari, et les Wraith, surnommés les Daemons. Son peuple s'était sacrifié pour donner du temps aux Anciens, à l'époque.

Sortant de la capsule de stase, la jeune femme tituba. Elle se sentait très mal, probablement à cause du 'Mal de la Stase', un mal qui affectait c'eux qui restaient trop longtemps en stase. La jeune femme se sentait donc nauséeuse, avec une migraine horrible, et avait la vue trouble. En plus, elle sentait un engourdissement dans ses membres et suait. En la regardant ainsi, une personne pourrait croire qu'elle était une junkie en manque, mais ce n'était pas le cas.

Elle tituba jusqu'à l'un des autres tubes de stase du laboratoire, celui contenant son ami et camarade Suaren. Ce qu'elle vit l'horrifia; à la place de son ami d'enfance, il n'y avait que son squelette. La jeune femme ne put se retenir et tomba à genou, à côté du tube, et vomit. Après ce qui lui sembla être une éternité, elle se redressa. Toujours titubante, elle marcha jusqu'au tube de stase suivant, pour voir qu'il ne contenait qu'un squelette lui aussi. Tout les tubes avaient été endommagés durant l'attaque des Wraith, et ce laboratoire étant encore inexploré, personne n'était venu pour s'occuper des patients en stase.

Titubant toujours, sous le choc d'avoir vue ses camarades morts, elle se rendit jusqu'à la plus proche console, appuyant sur quelques touches. Très vite, elle remarqua la date; des milliers d'années étaient passées! Choquée, elle recula d'un pas, confuse. Des milliers d'années? Qu'était-il arrivé? Les Eldari avaient-ils remportés le conflit? Non, pas selon la banque de données. La cité avait été abandonnée...

Affamée, désorientée, seule, elle rôda pendant plusieurs heures dans le laboratoire, ignorant ce qu'elle devait faire. Était-elle seule dans la Cité? Elle l'ignorait. Était-elle la dernière survivante non soumise aux Wraith? Est-ce que les Wraith avaient remportés la guerre? Elle ignorait tout de ce qui s'était produit au cours des derniers millénaires. Cela ne fit qu'ajouter au choc et à la confusion. Cela peut expliquer pourquoi elle passa tant de temps (des jours?) à simplement rôder de long en large dans le laboratoire et les couloirs autour, sans trop s'éloigner.

Elle s'était assoupie dans le laboratoire, sur le sol à côté de la dépouille de son ami, lorsqu'elle entendit des voix, pas très loin d'où elle était. Elle se pencha et se cacha derrière l'un des tubes de stase, alors qu'elle entendait d'eux hommes discuter à propos d'un pic d'énergie qui aurait été déclenché par l'activation d'une console dans le secteur. Presque aussitôt, la porte du laboratoire fut forcée et des étrangers entrèrent, ne se méfiant pas encore.

Ces gens étaient des inconnus, des intrus dans la Cité. Son instinct de guerrière reprit le dessus. Malgré sa faiblesse actuelle, elle restait une guerrière Yahreg et protéger Atlantis restait son devoir. Alors elle surgit soudainement de derrière le caisson de stase et frappa le premier homme d'un violent coup de pied au genou, lui éclatant le genou par la même occasion. Et tandis que l'homme hurlait, elle agrippa le second et lui passa un bras autour du cou, alors qu'elle entendait la voix d'un troisième homme, resté hors du laboratoire, qui appelait à l'aide dans un petit dispositif de communication. Alors la jeune femme recula dans le fond du laboratoire, tenant toujours l'inconnu avec un bras autour de son cou. Malgré sa petite taille, elle était plutôt forte, plus forte qu'elle en avait l'air. Et il faut dire qu'elle avait profité de l'effet de surprise, car le type qu'elle avait attrapée, et utilisait désormais comme otage, aurait probablement réussit à l'immobiliser dans son état actuel, même si ce n'était pas vraiment un balèze.

''Ne bougez pas!'' ordonna-t-elle à l'homme, un peu de panique et de confusion dans sa voix.

Dehors, elle pouvait entendre d'autres personnes arriver, probablement armées. Elle poussa un juron dans la langue des Anciens.

''Dis-leur que si quelqu'un entre, je... je te tue!'' dit-elle, nerveuse.

Malgré tout le courage qu'elle savait posséder, elle était effrayée. Elle venait de découvrir que son monde n'existait plus, que ses amis étaient morts et qu'elle affrontait en ce moment un peuple inconnu. Elle avait raison de craindre le pire, car elle était seule et sans allié içi..

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Mar 3 Fév - 20:41

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Le jeune homme était affairé à développer davantage les compétences de Cortana, son IA. Ces derniers jours, il avait délaissé son projet pour vaquer à d’autres occupations qui n’avaient rien à voir avec ses compétences et qui lui avaient laissées un goût amer. Il pensait avoir perdu son temps et s’était donc plongé corps et âmes dans son projet. Keith codait donc frénétiquement les idées qui lui étaient passées par la tête. Finalement, ces quelques jours loin de l’IA lui avaient permis d’avoir un regain de créativité et de motivation. Aussi, quand un premier message vint le déranger, il l’ignora complètement. Un second survint, insistant et plus alarmant, indiquant qu’un accès aux systèmes d’informations de la Cité avait été effectué depuis une zone supposée inactive et abandonnée. Interloqué, l’américain étudia le message précédent. La zone en question avait affiché un pic d’énergie assez important et totalement inhabituel. Et maintenant, une console avait été activée alors que la zone était taguée comme étant « déserte ». Dans le langage Atlante, cela signifiait inhabitée et non alimentée en énergie.

Une mésaventure précédente lui avait enseigné la prudence. Aussi Keith se mit-il en quête de réunir davantage de membres que la dernière fois. Il alpagua malgré eux, trois soldats pour l’accompagner dans la fameuse zone. Pour éviter qu’ils ne se fassent tous piéger, le jeune homme leur intima d’avancer espacés les uns des autres. Ceux-ci levèrent les yeux au ciel devant ses indications. Il maugréa et avança d’un pas rapide. A proximité de la console qui avait été activée, l’américain prit sa tablette et observa les plans des environs pour être certain de ne pas s’égarer. Entre temps, l’un des militaires s’était placé un peu devant lui pour le précéder. La tête baissée, il sursauta lorsqu’il entendit le bruit horrible que fit le genou de son « garde » lorsqu’il prit un coup rapide comme l’éclair. Le craquement qui fut audible résonna encore dans sa tête quand un bras lui enserra le cou et fit une pression qui l’empêchait de bouger.

L’injonction qui lui intima de ne pas bouger suffit à le tenter de s’opposer d’une quelconque façon. Les deux autres accoururent et pointèrent leurs armes sur eux, ou plutôt sur lui qui dissimulait l’individu dans son dos par sa propre carrure pourtant guère imposante. La voix lui révéla qu’une femme avait fait de lui son otage malgré le dialecte qu’il ne comprit absolument pas. La pression exercée sur sa nuque lui donnait l’impression qu’elle allait lui déboîter le crane de sa colonne vertébrale. Il déglutit et s’adressa aux deux gus, la voix légèrement étouffée par le bras entourant sa gorge.

« Reculez, reculez. Prenez votre gars et partez, allez chercher le Sergenr Allen. »

Lui-même appuya sur un bouton de sa tablette, sans même la regarder, pour avertir Marie, qu’il estimait la mieux placée pour ce genre de circonstances. Pedge et elle seraient certainement capables de gérer pareille situation. Son ravisseur dût capter son mouvement car elle rabattit son autre bras sur celui qui tenait son appareil technologique. La Surface Pro s’éclata au sol, non sans crisper le geek de voir sa tablette gésir sur le sol dans un piètre état.

« Bordel ! Vous êtes contente ?! » fit-il d’un ton agacé et certainement inappropriée compte tenu de la position qui était la sienne.

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Mar 3 Fév - 21:41

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Alors qu'elle « bavardait » tranquillement avec l'un de ses convoqué, Marie entendit soudain un BIP inquiétant venir de son ordinateur. Un tantinet surprise mais surtout inquiète – elle n'avait pas spécialement envie que ce dernier s'autodétruise – elle bougea la sourire pour voir l'écran. Le message qui s'afficha aussitôt ne l'aida pas à se calmer. Sobre et efficace il n'était composé que de deux mots : « SOS KEITH » le tout accompagné d'une carte de la citée ou brillait un petit point jaune comme un lueur d'espoir. Lueur qui s’éteignit abruptement faisait pâlir Marie plus qu'elle ne l'était déjà.

Passer le choc de la surprise – il faudrait qu'elle dise deux mot à l'informaticien sur le fait d'installer des applications bizarres sur son ordinateur sans sa permission – elle se leva d'un bond de sa chaise.

« Je reviens peut-être », fut les seules mots qu'elle prononça à l'égard de son rendez-vous avant de filer d'un pas décidé.

Milles questions se bousculaient dans sa tête tandis qu'elle s'efforçait de calmer sa panique et son inquiétude pour ne rien faire de stupide. Elle doutait sérieusement que ce soit une blague – et ça n'avait pas intérêt à en être une parce que sinon il allait réellement être en danger – mais elle n'avait aucune idée de la nature du danger qui le guettait. En fait, elle se demandait pourquoi c'était elle qu'il avait appeler à l'aide. Bien qu'elle l'apprécia et qu'elle aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour le sauver, elle n'était pas une guerrière ou une technicienne...

Au final, il lui sembla que la meilleur chose à faire était de demander de l'aide à quelqu'un. Accélérant le pas elle arriva près des quartiers militaires qui étaient déjà en effervescence. Tendant l'oreille elle apprit rapidement le fin mot de l'histoire : Keith venait d'être pris en otage par une étrange femme sortie d'on ne sait où. Il avait apparemment demandée expressément une soldate – sans nulle doute une qu'il détestait moins que les autres. A moins que le sergent Allen ne le laisse pas indifférent? - ce qui conforta Marie dans sa décision. C'était de la subtilité qu'il fallait, pas une escouade de marines...

Rassemblant toute l'autorité dont elle pouvait faire preuve, et une assurance qu'elle n'était pas sûre de possédée dans une telle situation elle s'avança vers le Sergent et les militaires qui avaient assistés à la scène.

« Je suis le docteur Marie Abeles, spécialisée en psychologie sociale. Keith m'a envoyé un signale de détresse et je pense que je peux effectivement l'aider. J'aimerai en savoir plus sur cette femme qui l'a pris en otage. Il est possible que cela soit une autochtone ou une expérience qui s'est retrouvée piégée dans la citée avant le départ des anciens... Avec un peu de calme il serait peut-être possible de la raisonnée... Bref, j'ai besoin d'en savoir le plus possible sur elle : comment était-elle habillée, de quoi elle avait l'air, qu'elle était son attitude, as-t-elle dit quelque chose ? Le moindre détail pourra m'aider. Ah et je suggère une présence militaire assez faible. Il ne faudrait pas l'apeuré encore plus... », dit-elle en parlant vite mais en articulant bien ses mots.

Le soldat sembla un peu désorientée par sa requête et jeta un œil au sergent pour avoir son avis. Sergent que Marie s'empressa de fixer sans vaciller pour montrait une détermination et une assurance nécessaire. Elle n'était pas diplomate ou négociatrice mais elle connaissait les gens, et surtout, elle savait les comprendre rapidement.

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Mer 4 Fév - 8:45

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Pourquoi diable fallait-il qu’on vienne l’importuner pendant ses exercices physiques quotidiens ? N’y avait-il donc aucun sous officier susceptible de prendre en charge les évènements imprévisibles de la cité ? Le soldat qui l’attendait dans l’encadrement de la porte était manifestement essoufflé, tant par la course qu’il venait d’effectuer que par l’histoire rocambolesque rapidement débitée qu’il venait de servir à une Pedge immobilisée sur un exercice de renforcement musculaire. Si la blonde n’était pas familière de l’homme, elle en savait suffisamment long sur sa personnalité pour subodorer qu’il ne racontait pas de connerie, ou du moins, qu’il ne se permettrait pas de venir chier sur ses platebandes avec une idée tordue derrière la tête - il y en avait dans l’armée, des petits malins. La jeune femme quitta donc les lieux, alors que déjà des murmures se faisaient entendre sur le kidnapping de Keith, propagés par les autres soldats présents qui n’avaient pas raté une once du discours du première classe. D’un côté, le retour du militaire blessé n’avait fait que conforter les autres dans le fait qu’il se passait quelque chose de grave, et déjà, des soldats s’équipaient en conséquence, sachant pertinemment que des ordres allaient tomber. Ils étaient quand même la crème de la crème sur Terre, et les voir agir autrement aurait été bizarre.

Pas d’autres officiers en vus, pas de sous officiers plus qualifiés qu’elle, Pedge prit le commandement naturellement, comme à son habitude - et puis le geek n’avait-il pas dit qu’il voulait précisément voir débarquer Pedge ? Cette idée amusa la jeune femme. Ce Keith était un garçon surprenant à sa manière, atypique dans son genre, mais qui avait de la suite dans les idées. Il n’avait pas fait ce choix par hasard.

« Petit topo les gars. Le technicien Latimer est retenu en otage par une femme sortie tout droit d’on ne sait où. Elle a esquinté sérieusement Mayers, qui peu dire adieu à sa carrière militaire de terrain. Pedge n’avait jamais peur de dire la vérité crument, surtout avant un départ de mission. Le genou complètement explosé, il garderait des séquelles à vie. Il serait bon pour être réformé ou assigné à un poste administratif ennuyant. Deux priorités : s’assurer qu’elle est seule, et s’assurer que notre geek à la tête bien pensante ressorte de là en vie. Des questions ? »

Sur ces entrefaites, une femme se pointa dans le champ de vision du Sergent qui repéra rapidement sur les vêtements de la nouvelle venue un badge rouge. L’administration. Super. Elle pourrait peut être brancher Mayers avec elle pour qu’elle lui dégotte un poste dans le civil plus glorifiant que ce qui l’attendait dans l’armée. Néanmoins, le docteur Marie Abeles, puisqu’il s’agissait d’elle en l’occurrence, assura son discours de bout en bout d’une manière rapide et articulée, le tout agrémenté d’une logique particulière ponctué d’hypothèses intéressantes. Elle plaisait déjà à Pedge.

« Hutchisson, faites votre rapport au docteur Abeles, ordonna Pedge au soldat sorti indemne des récents évènements et qui se trouvait donc être le principal témoin de la scène. Ce dernier ne se fit pas prier.
- Elle avait l’air paniquée madame... J’sais pas bien à quoi elle ressemblait, blonde je dirai mais je ne suis pas sur, j’allais rentrer dans la pièce mais Latimer m’a dit d’reculer et de m’en aller chercher de l’aide. Il semblait déconfit de ne pas pouvoir répondre aux questions précises de celle qui serait surement la négociatrice de l’affaire. Si, à un moment elle a parlé et je n’ai rien comprit.
- Nous serons fixées sur place, ajouta Pedge à l’adresse de Marie. Je vais suivre votre conseil, et ne prendre avec moi que quelques hommes pour aller au contact avec vous. Seulement, j’entends bien disposer des militaires autour de la zone, des fois qu’elle ne serait pas seule, ou si elle parvenait à s’enfuir. Pedge ne cherchait pas vraiment la discussion ou l’échange d’idée. Non, elle exposait sa décision simplement, et cela ne souffrait d’aucune tergiversation. »

Elle sélectionna le soldat Hutchisson qui était un atout mineur dans l’affaire puisqu’il connaissait les lieux, un tireur d’élite en milieu clos au cas où les choses dégénéreraient, plus un homme à la carrure imposante qui pourrait toujours sauter sur la femme en question pour l’immobiliser si besoin est. Pedge espérait sincèrement qu’on n'arriverait pas à de telles extrémités. D’avoir côtoyer nombres de représentants de peuples différents de la galaxie de Pégase, le sergent Allen avait une certaine forme de polyvalence dans la présente situation : elle avait la responsabilité du rouleau compresseur militaire sous ses ordres, mais aussi, elle saisissait parfaitement le fait qu’une négociation bien menée serait certainement plus efficace - si ce n’était pas un Wraith bien entendu. Même si elle n’avait aucun diplôme dans ce sens, la jeune femme savait gérer psychologiquement des gens jusqu’à un certain point, expérience acquise lors des formations qu’elle donnait. Après, elle restait une militaire dans l’âme avec cette certaine rigidité propre à leur caste. Le plan exposé, d’autres soldats se dispersèrent pour entourer la zone « chaude » de la journée en restant à distance respectable. Le briefing, et l’échange avec la cadre administrative n’avait duré que cinq petites minutes. Il fallait être efficace.

Enfin, le petit groupe s’élança rapidement dans les couloirs de la cité pour rejoindre, en compagnie du docteur toujours, Keith et sa nouvelle amie.

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Mer 4 Fév - 13:25

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Quand son otage ouvrit la bouche pour parler, elle comprit tout de suite qu'elle ne communiquait pas dans la bonne langue. Cela devait faire un moment que ces gens étaient sur Atlantis, car le module de stase avait apparemment prit soin de lui implanter leur langue dans la mémoire. Elle comprit donc les paroles du jeune homme, qui firent reculer les deux soldats, qui traînèrent leur blessé hors du laboratoire.

Mais au même moment, elle vit l'individu appuyer sur une touche de l'appareil portatif qu'il tenait. Ne voulant pas avoir de mauvaise surprise, elle abattit son bras de manière à faire tomber l'objet, qui tomba et se fracassa au sol, tirant un commentaire agacé de la part de l'homme. Un peu surprise qu'un otage soit aussi insouciant de sa sécurité, elle resserra un peu son étreinte sur lui, pressant sa poitrine contre son dos, pour rester proche et avoir un meilleur appui, au cas où elle devrait faire quelque chose.

Très rapidement, elle vit d'autres soldats arriver, entourant le laboratoire et la coinçant ici. Nerveuse, elle remarqua cependant que seul un petit groupe venait vers l'entré du laboratoire; deux femmes, dont une en uniforme militaire, et deux soldats.

''N'entrer pas!'' ordonna-t-elle, la voix toujours tremblante, mais en Anglais cette fois-ci, car c'était le langage qu'avait utilisé son otage.

Elle se sentait toujours mal et sa vision se troublait encore, son cœur battait la chamade et elle était toujours en sueur. Ces gens devaient vraiment la prendre pour une junkie, et elle n'aimait pas cette idée.

''Où sont les Eldari?'' demanda-t-elle d'une voix tremblante mais qui se voulait assurée.

Elle voulait savoir ce qui était advenu des Anciens, savoir pourquoi, et comment, un peuple avait prit possession de la Cité. Elle était restée bien à couvert derrière l'homme inconnu durant tout cet échange verbale, préférant éviter de ce prendre un tir de tireur d'élite, si ce peuple en avait. Mais s'ils l'avaient vu, ils auraient remarqués une petite jeune femme, plutôt pâle à cause du Mal de la Stase, en sueur et apparemment malade, qui portait pour le moment une espèce de long jupe et un haut primitifs. Et ils auraient probablement remarqués le tremblement de ses mains, car elle ne se sentait vraiment pas bien. Si elle avait eu a manger et a boire, elle pourrait allez mieux dans les vingt-quatre prochaines heures, mais dans l'état actuel des choses, c'était à peine si elle ne s'évanouissait pas.

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Sam 7 Fév - 20:09

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Marie fut soulagée de constater que la soldate prenait ses conseils et son offre au sérieux. Après avoir ordonnée au soldat d'accéder à sa requête – ce qui en soit était plutôt jouissif – elle confirma son idée d'y aller en petit groupe. Bien sûre une escouade se tiendrait prête aux alentours au cas où les choses dégénérerait. Espérant que leur intervention ne soit pas nécessaire, Marie se lança en direction du laboratoire. En chemin elle écouta le témoin répondre à ses questions mais elle trouvait ça bien insuffisant et elle finit par se faire une raison : elle devrait juger sur le vif du terrain.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin au niveau du laboratoire elle sentit son cœur s’accélérait plus que de raison. La situation était stressante et son état ne s'arrangea pas lorsqu'elle aperçu Keith prit en otage. Savoir et voir était une chose bien différente, maintenant qu'elle était devant le fait accompli elle prenait mieux l'ampleur de sa responsabilité. L'idée d'échouer et qu'il puisse arriver du mal à Keith avait quelque chose de très angoissant.

C'est la preneuse d'otage qui la tira de ses pensées en criant – dans un anglais parfais – qu'elle ne devait pas entrer. Faisant fit de sa peur, Marie mis toutes ses années de pratique à son servir pour redevenir parfaitement maîtresse d'elle même.

Affichant un visage neutre, elle leva les mains pour montrait qu'elle n'était pas dangereuse et fit un pas supplémentaire dans la direction du laboratoire. Elle devait s'approcher pour pouvoir mieux percevoir les signes et les mimiques de son interlocutrice. Toutefois, elle pouvait voir d'ici que cette dernière n'était pas très bien en point... Elle aurait pu se réjouir mais cela ne faisait que rajouter de la complexité au problème : un animal blessé est toujours plus dangereux et imprévisible.

Alors qu'elle allait ouvrir la bouche, l'intruse posa une question qui la laissa perplexe.

''Où sont les Eldari?''

Marie fit de nouveau un pas vers l'avant.

« Je m'appelle Marie, commença-t-elle d'une voix qu'elle voulait apaisante. Je suis ici pour discuter avec vous dans l'intérêt de tous », ajouta-t-elle sur une voix toujours tranquille en braquant son regard sur la demoiselle. Le tout en insistant bien sur le « tous » pour qu'elle comprenne qu'elle avait tout intérêt à l'écouter.

Tout en parlant elle continuait d'avancer lentement, sans aucune agressivité, tentant par tout les moyens d'ignorer Keith. Elle avait besoin de tout son sang froid pour gérer cette situation et le voir comme ça ne contribuait pas à sa sérénité.

« J'aimerai pouvoir répondre à votre question mais j'ignore ce que sont les Eldari, vous comprenez ? », demanda-t-elle d'une voix un peu plus douce et chaude. Maintenant qu'elle était assez proche elle pouvait constater à quel point la preneuse d'otage avait l'air mal et désorientée. Jouer la carte de la gentillesse maternelle ne lui semblait pas être une mauvaise idée.

« Est-ce que vous voulez bien me dire qui vous êtes ? Ou au moins pourquoi vous avez fait ça ? »,
ajouta-t-elle toujours sur le même ton. Elle espérait sincèrement que la personne accède à sa requête. Se présenter permettrait de créer un premier lien qui faciliterait les choses. Quand à savoir pourquoi elle avait ça... la réponse n'avait pas tant d'importance en soit. L'idée était surtout de jouer sur son inconscient, de lui montrait qu'elle ne la jugeait pas. En la laissant s'expliquer et se justifiait, elle lui prouvait indirectement qu'elle était vraiment ouverte au dialogue et qu'elle avait une échappatoire.

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Sam 7 Fév - 23:25

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Tel un essaim d’abeilles, les soldats se dispersèrent dans les couloirs adjacents, prenant position à des endroits stratégiques afin de boucler le périmètre. Des petits groupes s’étaient mis en patrouille afin de quadriller la zone pour repérer d’éventuel complice à la preneuse d’otage. Des questions se formaient au fil de la marche dans la tête bien remplie du sergent Allen. L’hypothèse la plus probable était qu’une Atlante avait soudainement pété un boulon. C’était possible et compréhensible : l’éloignement pendant de longs mois de ses proches, de ses habitudes, le stress quotidien d’une menace latente mais bien réelle, ainsi que la pression routinière de la hiérarchie, tout cela bout à bout pouvait largement expliquer un cas comme ça. Néanmoins, il y avait plusieurs paramètres étranges ; déjà le lieu de l’incident, normalement désert et non alimenté selon les derniers rapports. D’après Hutchison, ils étaient partis zyeuter la zone suite à un pic d’énergie détecté par les techniciens. Il y avait l’agression de Mayers aussi, comment expliquer qu’un militaire de son acabit se soit fait péter le genou de la sorte aussi facilement ? Pedge était curieuse de voir la femme qui avait réussit ce tour de force. Le fait que le soldat n’avait rien comprit à ce qu’elle disait n’était pas gênant en soi, il était américain, et peut être que l’assaillante était d’une nationalité autre.

Ils arrivèrent sur place assez rapidement, Pedge menant la petite troupe au pas de course ou presque. Aussitôt, le ton fut donné, la femme ne voulait pas qu’ils pénètrent dans la salle sous peine de tuer l’otage. Marie prit les choses en main derechef, laissant à Pedge l’occasion de déployer ses hommes, chose malaisée si elle devait négocier en même temps. La brune serait la tête pensant, la blonde les muscles. Qu’il en soit ainsi.

« Sergent, nos hommes sont déployés, aucune trace de complice pour le moment. »

Pedge opina alors que l’homme s’éloignait et que Marie commençait à discuter avec l’inconnue. Elle laissa le docteur s’avancer. Apparemment, la preneuse d’otage n’avait pas d’arme à feu, du moins à première vue. Pedge jugea que la situation n’était pas trop risquée pour la négociatrice si elle ne s’avançait pas plus. Quoiqu’il en soit, elle distribua ses ordres à voix basse à son second pour qu’il les dispache aux autres, sans quitter des yeux la jeune femme qui tenait Keith en otage. Il semblait moins malin tout d’un coup. Pedge était sincèrement inquiète, mais la professionnelle en elle avait prit le dessus, et elle savait que c’était en ayant une analyse froide de la situation qu’elle évoluerait favorablement pour le technicien.

« Caporal, dites au tireur de prendre ses aises. Elle lui donnait simplement la permission d’adopter une posture lui permettant de tirer proprement, avec un angle suffisamment dégagé pour ne pas toucher Keith. »

L’activité derrière Marie ne devait pas échapper à l’assaillante, mais qu’importe. La configuration des lieux ne permettait pas de faire discret. Qui plus est, elle devait savoir qu’elle n’était pas en supériorité, et que la porte de sortie se trouvait être la femme brune qui s’avançait vers elle pour discuter. Les militaires derrières n’étaient qu’une issue mortelle, elle devait bien s’en rendre compte si elle avait un minimum de jugeote. Il était temps de faire un premier rapport aux huiles, sinon elle allait en prendre pour son grade, au premier degré comme au second. Elle agrippa la petite radio située sur son gilet tactique et pressa la commande pour parler. Elle colla ses lèvres à l’appareil pour faire son rapport le plus bassement possible.

« Ici le sergent Allen. Nous sommes sur place avec le docteur Abeles pour tenter de dénouer la situation pacifiquement. L’individu est de sexe féminin, inconnue, style vestimentaire indigène, elle tient Monsieur Latimer en otage, pas d’arme visible à première vue. La solution armée reste donc envisageable sans grand risque. »

Hop, un petit rapport concis et précis, histoire de rassurer les pontes qui devaient certainement tortiller du cul en salle de commandement, surtout en sachant que la seule personne gradée n’était que sous officier, au bas de l’échelle qui plus est. Après Pedge, pouvait compter sur un dossier en béton armé, et sur des états de services susceptibles de l’aider dans ce genre de situation demandant un peu de tact et de finesses. Si tout foiré, elle était bonne pour se taper la corvée des chiottes pendant dès mois, sans parler d’être rétrogradée.

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Mar 10 Fév - 15:39

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Aussitôt s’était-il exclamé de voir sa tablette se briser au sol que l’étreinte autour de son cou se resserra. Il sentit d’ailleurs les formes de la femme se presser contre son dos et, si elle était une humanoïde, elle n’était pas bien grande de ce qu’il pouvait en juger. A son grand damne, les deux femmes qu’il avait demandé de prévenir se ramenèrent avec un véritable bataillon qui prit place à peu près partout autour de leur position. S’il était clair que son assaillante n’en réchapperait pas, il était bien moins certain que cela ait un quelconque effet dissuasif sur la femme dans son dos. Elle pouvait très bien juger de l’inextricable situation et, désespérée, tenter une dernière folle action à ses dépens à lui. Pour la gestion de situation de crise, on repasserait.

A sa grande surprise et après l’avoir entendue déblatérer dans un langage incompréhensible, il l’entendit parler un anglais parfait, sans aucun accent. Sa surprise lui aurait bien valu un mouvement de recul de la tête, étonné, mais il n’était pas vraiment capable de bouger. Et vue la pression qui s’exerçait sur sa nuque, il n’en avait pas envie. Et bien qu’elle semblait perdue et un peu déconcertée, Keith ne souhaitait nullement la mettre à l’épreuve physiquement. Déjà parce qu’il se serait fait mal à lui-même, et ensuite parce que malgré sa condition diminuée, elle avait littéralement éclaté le genou d’un militaire aguerri. Dans le genre dissuasif, il se sentait parfaitement convaincu de ne pas broncher.

Ce fut avec une sorte de soulagement qu’il vit avancer Marie et la Sergent Allen pour débuter les pourparlers. La tête relevée à cause du bras qui enserrait sa gorge, le jeune américain ne les regardait que du coin de l’œil. Il savait que son amie userait des bons mots pour entamer un dialogue, et que Pedge ne se laisserait pas aller à la gâchette facile. Toutefois, il n’accueillit pas de la même façon qu’un soldat pointe son pétard dans sa direction alors qu’il dissimulait son assaillante.

« Vous serez gentil de pas diriger ce machin vers ma tronche alors que vous n’avez que moi en ligne de mire, soldat ! » lâcha-t-il alors que la façon dont il avait désigné l'homme sonnait davantage comme un "abruti". Peut-être cela laissait-il entrevoir un soupçon de stresse. Ou de total insouciance.

Oui, parce que dans le genre insouciant et crétin, il se posait là. Mais il ne tenait pas non plus à se prendre une balle sous prétexte d’un soldat un peu nerveux et d’une femme qui était dotée de capacités qui leurs étaient inconnues. Il l’imaginait très bien, dans le pire des cas, susceptible de le placer lui sur la trajectoire de la balle malgré toutes les bonnes dispositions pour l’abattre elle. D’où sa propension à dicter à des « experts » de pas se prendre pour des Rambo.

Aussi, non seulement il vociférait à l’intention dudit soldat, autant il avait regardé la gradé américaine pour l’en dissuader plus efficacement. Les deux jeunes femmes s’étaient d’ailleurs rapprochées, peut-être un peu trop à son goût. Mais au moins Marie entamait une discussion et, plus cela durait, meilleures étaient ses chances dans ressortir, si ce n’était indemne, au moins vivant.

Quant à être apeuré de la situation, tous auraient déjà compris que Keith était habité d’une certaine insouciance, qui ne semblait s’effacer que lorsque son sale caractère voyait un moyen de râler après quelqu’un. Autant dire qu’il était totalement impassible et qu’il n’attendait qu’une chose, que la femme se décolle de lui avec sa fausse tentative de séduction –oui, aucune ne peut résister à son charme irrésistible- et le libère pour lui exprimer sa façon de penser.

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Mer 11 Fév - 0:39

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L'homme, ou plutôt le gamin, qu'elle retenait semblait plus frustré par ses propres guerriers que par elle, ce qui la laissait perplexe. Cet homme était-il un chef chez les siens, un homme pouvant donner des ordres et punir ses propres sauveurs de leur incapacité à le libérer d'une étrangère hostile? Tout de suite, elle se mit à craindre le pire. Ces gens étaient peut-être d'une barbarie sans nom, qui sait? Mais si c'était le cas, ils auraient déjà utilisés leurs armes contre elle et le gamin.

C'est alors qu'une femme s'avança vers elle. Elle se présenta comme étant Marie et semblait bienveillante, mais c'était peut-être simplement un piège pour la faire baisser sa garde. Mais quand elle affirma ignorer qui était les Eldari, Kara resserra un peu sa prise autour du cou du jeune homme, lui coupant la respiration pendant quelques secondes, avant de relâcher juste assez de pression pour qu'il puisse respirer.

''Les Eldari! Les... Les Anciens!'' s'exclama-t-elle, après quelques secondes de silence.

Elle avait cherchée dans les mots de cette langue pour découvrir comment ils appelaient les Eldari. Les Anciens. C'était un nom qui allait très bien aux Maîtres de son peuple, un nom qui leur donnait la respectabilité qu'ils se devaient de recevoir de la part des Peuples Inférieurs, comme le sien et celui de ces êtres qui avaient envahis la Cité.

Elle lança un regard mauvais vers l'autre femme, celle qui donnait des ordres et postait des tireurs pour pouvoir l'abattre, elle en était sure. La femme ne semblait pas vouloir tirer dès maintenant, elle semblait attendre une solution pacifique de la part de Marie. Puis elle regarda à nouveau cette Marie, qui lui demanda son nom et les raisons de ces actions. Un moyen d'établir un contact, devina-t-elle.

''Je... Je suis Kara Oran.'' dit-elle. ''Membre de la Caste Guerrière du Peuple de Yahre.''

Pour la raison de pourquoi, elle demeura silencieuse un instant.

''Vous êtes des intrus dans la Cité des Eldari. Ces derniers ne sont plus là. Vous comprenez ma...''

Elle s'arrêta de parler, prise d'un vertige qui faillit lui faire lâcher prise sur l'otage, celui que la guerrière avait appelée Monsieur Latimer. Mais elle réaffirma sa prise à nouveau, reculant vers le fond du laboratoire, derrière les tubes de stase plein de squelettes. Kara ne put retenir un regard triste vers les squelette de ses anciens camarades, de ses amis. Le regard de Marie sembla suivre le sien, devinant peut-être ses pensées.

''Que s'est-il passé avec les Elda... avec les Anciens? Où sont les Daemons... les.. Wraith?'' demanda-t-elle, cherchant par la même occasion à comprendre l'époque dans laquelle elle se retrouvait coincée malgré elle.

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Jeu 12 Fév - 11:45

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Les réponses décousues de l’intruse – enfin, c’était apparemment tout relatif – convainquirent Marie qui cette jeune femme était juste complètement perdue. Même si elle ne s’attendait pas de telles réponses, les quelques phrases qu’elle avait prononcé avaient déjà donner de bonnes idées à la sociologue.

Prenant une mine abattue, Marie décida qu’il fallait d’abord l’informer sur la situation : plus la jeune femme en saurait, moins elle se sentirait démunie. Toutefois, elle prit le temps de réfléchir à sa formulation : il ne fallait surtout pas qu’elle s’imagine qu’ils étaient responsable de la disparition des anciens…

« Les Wraith ont gagnés la guerre il y a plusieurs milliers d’années », dit-elle assez abruptement en prenant une mine abattue, consciente que si elle était une guerrière elle devait avoir l’habitude de recevoir des informations claires et précises. Il n’était pas dans son intérêt de la ménager en tournant autour du pot ou en faisant des ambiguïtés.

Après avoir marquée une légère pause pour laisser à la preneuse d’otage le temps d’assimiler l’information, Marie décida qu’il était temps de lui mettre le doute. Leur interlocutrice semblait fermement persuadé qu’ils étaient des intrus, elle devait à tout prix la convaincre du contraire.

La dénommée Kara semblait possédait une fervente loyauté envers les anciens, si elle jouait bien ses cartes, il était possible que cette dernière reporte sa loyauté sur eux. Ou, au moins qu’elle ait suffisamment de respect pour ne pas faire de mal à Keith.

« Les derniers anciens ont décidés de partir de cette galaxie, ils ont abandonné Atlantis et se sont réfugiés sur notre planète,
commença-t-elle en insistant particulièrement sur certains mots clefs. Il me faudrait des heures pour tout expliquer mais nous sommes en quelques sorte leur descendants », dit-elle avant de marquer une légère pause.

Le résumé était assez grossier mais efficace, il ne lui manquait plus qu’à ménager son effet pour son principal atout :

« Si vous ne me croyez pas, demandez-vous comment nous aurions pu utiliser la citée autrement.. J’ignore si vous avez vécu ici mais même si vous n’êtes pas rester longtemps vous devez savoir que certains mécanismes ne sont activable que par les Anciens… Or, certains d’entre nous peuvent les activer. La personne que vous avez pris en otage en fait parti d’ailleurs », souligna-t-elle après s’être rappelée que Keith s’était récemment fait inoculer le gène.

Ayant finit son argumentaire, Marie continua simplement de fixer Kara sans sourciller. Elle mettait toutes les fibres de son corps à contribution pour paraître sûre d’elle et inspirer la confiance. Il fallait à tout prix que Kara la croit. Ironiquement le fait que ce soit la stricte vérité ne simplifiait pas forcément les choses.

Marie espérait que son petit cours magistrale suffise à calmer la demoiselle mais elle se gardait toutefois la carte « il faut continuer la lutte contre les Wraith » dans la manche. Si c’était vraiment une guerrière l’idée de combattre ses ennemis jurés devraient sonner juste à ses oreilles.

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Ven 13 Fév - 16:03

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Que pouvait faire Pedge ? Intervenir oralement dans le jeu de questions réponses que se livraient les deux jeunes femmes ? Cela ne semblait pas nécessaire. Intervenir physiquement ? Elle risquait de mettre la vie de Keith en danger. Au regard de l’échange, cela ne semblait pas forcément être une bonne idée pour le moment. Alors quoi ? Attendre et voir ce qu’il allait se passer, prévoir et anticiper les faits et gestes de l’assaillante : Voilà ce qu’elle devait faire. C’était aussi simple à dire que difficile à faire. Comment prévoir des réactions dictées par le libre arbitre de tout à chacun ? Il existait bien des modèles comportementaux, mais est-ce qu’ils étaient valables avec une personne débarquant d’une autre galaxie ? Ce n’était pas dit que les paradigmes humains se casent comme il faut avec les populations de Pégase. Pas dit du tout. Mais ce n’était pas trop le problème de Pedge, cette dernière ne connaissant d’ailleurs aucun de ces modèles théoriques puisqu’on était ici dans une action qui dépassait largement le cadre de ses attributions et de ses compétences. Non, elle devait rester focaliser sur la menace, et envisager un moyen de la traiter militairement en faisant monter le compteur du pourcentage de chance de survie du technicien vers la barre des 100%. C’était là son job.

Son arme principale restait donc Marie, mais histoire d’avoir un plan B, elle avait fait poster un tireur d’élite, lequel d’ailleurs ne broncha pas d’un poil alors que Keith l’interpellait ouvertement, au grand damne de Pedge qui soupira, tout en lui adressant un regard noir lourd de sous entendu. Qu’il ferme sa gueule celui-là et qu’il la laisse faire son boulot, merde. La situation était bizarre et non conventionnelle pour la militaire. Déjà, tout le monde était dans la même pièce, le preneur d’otage voyait ce que faisaient les « autorités » pour le neutraliser, et le négociateur se trouvait entre les soldats et la forcenée. C’était le bordel quoi.

Néanmoins, la jeune femme aux cheveux blancs blonds semblait plutôt coopérative, ce qui était bon signe généralement. Le sergent espérait sincèrement que la situation se dénouerait de façon pacifique et sans effusion de sang supplémentaire. Certes, c’était une soldate, et nombre de ses détracteurs et autres pacifistes tordues pourraient faire un raccourci rapide en affirmant que dès qu’on mettait des militaires sur le coup, c’était pour tuer, blesser, estropier, et j’en passe, mais Pedge était de la nouvelle génération de fantassin et, plus largement, de militaires. Désormais, on leur apprenait à agir avec jugeote et esprit, dans des situations comme celle-là justement. Fini le temps où on tirait d’abord et où on posait les questions ensuite. Ce n’était pas pour rien que dans les forces spéciales de l’US Army, les bérets verts, la sélection imposait un cursus universitaire obligatoire pour pouvoir prétendre à essayer de rejoindre ce corps d’élite. On ne voulait plus de grosses brutes sans états d’âmes, cultivées comme un champ de cailloux.

Malheureusement, Pedge devait reconnaître que pas mal de soldats passaient encore à travers les mailles du filet et se retrouvaient dans l’armée avec un QI d’huitre et des profils de délinquants, style Eversman. Bref, sur ses considérations personnelles, Pedge ne fit rien pour intervenir militairement, elle ne distribua aucun ordre, et tout le personnel armé garda ses positions, sans être plus menaçant qu’ils ne l’étaient déjà. La situation n’évoluait pas de ce côté-là, le jeu se déroulait entre Marie et Kara, puisque tel était son prénom.

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Mar 17 Fév - 17:37

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Les premiers échanges avec la femme qui le menaçait se firent à ses dépens. Déjà que la prise autour de sa gorge était déjà bien resserrée, elle se fit plus précise encore quand elle montra un signe de panique lorsque Marie lui révéla qu’elle ne savait pas ce qu’étaient les Eldari. Et quand ils comprirent qu’il s’agissait des Anciens, cela ne le rassura guère. Comme il s’en doutait, son assaillante était une machine à faire la guerre et devant l’absence de connaissance à son propos, il espérait qu’elle le relâcherait avant que les soldats la tenant en joug ne perdent leur sang-froid. Il déglutit tant bien que mal, le regard du jeune homme passant de la britannique à l’américaine.

Malgré lui, il fut tiré en arrière sans savoir vers quel but. La position qui était la sienne commençait sérieusement à l’agacer. Déjà qu’on en veuille à sa vie avait le don de l’irriter un peu, être trimbalé de ça de là tendait à accentuer ce sentiment. Nul doute que la guerrière venait de gagner une place toute particulière dans le cœur du jeune geek. Le genre de place que beaucoup ont regretté d’avoir.
Et l’enchaînement des évènements ne fut pas pour le rassurer. Le ton rude employé par son amie n’avait certainement pas laissé indifférente son agresseur, et sa prise devenait un peu trop rude pour lui, sa respiration bloquée un bref instant, il suffoqua puis toussa lorsque l’air put emplir ses poumons à nouveau. Pedge eut beau lui lancer un regard désapprobateur un peu plus tôt et Marie s’efforcer de garder le contrôle de la situation, le geek ne l’entendait pas de la même oreille. Il laissa échapper un long soupir puis il se raidit complètement, signe qu’il s’agaçait.

« Kara Oran ! » fit-il sur un ton injonctif.

« Etant un descendant direct des.. Zeldari » continua-t-il en se trompant légèrement sur la nomination employée pour désigner les Anciens et en adoptant un ton très impérial pour se donner de la contenance, « vous me devez allégeance et je vous ordonne de me relâcher de ce pas sans quoi cela serait trahir votre devoir de protection envers… ma personne ! J’exige que cela cesse !» .

Gros, gros, très gros coup de bluff. Et malgré tout, il n’avait pas eu à trop se forcer pour mimer être quelqu’un d’importance qui réprimande tout ce qui bouge. Ce n’était pas si loin de son caractère après tout. Encore fallait-il qu’elle se laisse avoir par son subterfuge. Et plus le temps passait, moins il se souciait de la voir sortir vivante de cette impasse. Bon, il n’avait jamais vraiment réfléchi à cette question, mais maintenant qu’il se la posait, oui, son intégrité physique lui importait bien peu. L’impatience du jeune homme ressortait, ainsi entravé et obligé de répondre aux « souhaits » de quelqu’un d’autre. Son agacement était perceptible sur ses traits et devait certainement inquiéter les deux femmes venues le sortir de ce mauvais pas. Curieux à quel point la menace physique dont il était le principal sujet n’avait aucune emprise sur son insouciance. Etait-il fou ? Possible. En avait-il marre ? Assurément. Agissait-il de manière raisonnée ? Pas du tout. Mais allons bon, il s’agissait de Keith Latimer !

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Ven 20 Fév - 15:46

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Les Anciens avaient disparus, totalement. Les Wraith avaient gagnés. Cela voulait donc dire que son peuple devait avoir disparu, jusqu'au dernier. Ce fut un choc pour la guerrière, qui semblait supporter tout cela avec peine et misère. Tout le monde qu'elle connaissait s'était écroulé pendant son 'sommeil'. Les Anciens ayant disparus, elle n'avait plus vraiment de but dans la vie, car elle était née au service de ces derniers, ayant été élevée pour les servir.

Puis la femme, Marie, lui déclara que son peuple était, en quelque sorte, l'héritier des Anciens. Ses arguments n'étaient pas stupides; s'ils pouvaient se servir de leur technologie, c'est qu'ils devaient en effet avoir des gènes en communs, peut-être des gènes héréditaires. Et quand elle lui dit que le gamin qu'elle tenait était l'un de ces 'héritiers' des Anciens, la guerrière relâcha un peu de pression autour du cou dudit gamin.

Mais bien sur, celui-ci ouvrit la bouche. Son arrogance et le manque de respect dans son ton firent grincer des dents la guerrière, qui faillit resserrer son étau autour de son cou. Mais, au contraire, elle lui laissa plus de place, comprenant qu'il n'avait peut-être pas tort.

La confusion, son état actuel et le stress de la situation, cela la frappa avec la force d'un coup de poing. Elle sentit ses jambes trembler, sa vision se brouilla encore plus.

''Je... Oui, Monsieur...'' lui dit-elle.

Elle relâcha donc le jeune homme, puis se tourna vers Marie et les soldats, croyant déjà qu'elle allait être abattue sans autre forme de procès.

''Je suis navrée..'' dit-elle d'une voix faible.

Titubante, elle s'écroula alors, tombant contre un tube de stase. Le dos appuyé au tube, elle releva la tête vers les descendants des Anciens, qui étaient techniquement ses nouveaux Seigneurs. Elle déglutit.

''Il a raison. Mon devoir est de vous servir...'' conclut-elle, juste avant de s'évanouir.

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Lun 2 Mar - 18:05

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[HRP : désolée pour l'attente je me suis emmélée j'avais oubliée que c'était à moi de répondre^^]


Marie faillit avoir un malaise quand Keith ouvrit la bouche pour appuyer ses propos. Elle ne parvenait pas à croire qu'on puisse être aussi insolent envers une parfaite inconnue qui menaçait sa vie. Bien qu'elle fit de son mieux pour dissimuler son angoisse, Marie fixa Kara avec une certaine appréhension... Elle priait intérieurement pour que la nonchalance de Keith ne le mène pas à sa perte. Elle tenait à avoir le privilège de l'étrangler elle-même.

Heureusement pour lui, l'intruse ne sembla pas s'offusquer de son ton condescendant, elle s'excusa même platement avant de le relâcher. Comme si toute la tension qui s'était accumuler jusque là avait besoin de sortir, Marie ne pu s'empêcher de lâcher un soupire de soulagement. Elle regarda la jeune femme s’effondrer avec une pointe de compassion, elle imaginait bien que toutes ses révélations devaient être difficile pour elle.

Keith étant désormais libre elle lui fit signe de venir dans leur direction avant de se tourner vers Pedge.

« Je pense que c'est à vous de jouer maintenant ! », dit-elle avec une jovialité inattendue qui n'était en fait qu'un contrecoup de toute la pression accumulée. Connaissant le professionnalisme des militaires elle était tranquille sur le sort de la jeune demoiselle. Sans doute serait-elle placée en détention avec toutes les précautions qui s'imposaient.

Finalement elle se tourna vers Keith :

« Après ce qui vient de se passer le protocole exige que tu ailles voir un docteur », dit-elle en accentuant suffisamment le dernier mot pour qu'il comprenne qu'elle parlait bel et bien d'un psychologue.

Sans trop s'en rendre compte, elle baissa d'un ton pour achever sa réplique :

« Je sais pertinemment que tu n'iras pas, alors je passe te voir plus tard dans la soirée d'accord ? Ce n'est pas ma formation initiale mais ça devrait suffire à l'administration... », dit-elle sur un ton qu'elle voulait doux et qui trahissait l'inquiétude qu'elle venait de subir. Elle se reprit toutefois sur la fin de sa phrase, histoire de bien montrer qu'elle ne plaisantait pas. «  De toute manière tu n'as pas le choix, c'est ça où je te traîne de force chez Judith. », rajouta-t-elle au cas où le moindre doute sur son libre arbitre serait subsister.

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Mer 4 Mar - 14:28

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Ce gars ne pouvait décidément pas la fermer deux minutes. Si lui sentait bien la manœuvre, ce n’était pas le cas de la gradée qui se crispa quelque peu lorsqu’il commença à enjoindre à son assaillante d’impérieuses injonctions sur un ton qu’un humain classique aurait prit comme de la vantardise mêlée à la de la mégalomanie de première. Si Pedge s’était trouvée à la place de la blonde, elle lui aurait surement serré un peu plus le cou pour qu’il la ferme. Mais il fallait croire que le jeune homme culoté était plutôt fin psychologue, ou du moins, fin observateur, car en effet, la visiteuse venue d’on ne sait où capitula plutôt rapidement suite à ses rodomontades… Il n’y avait plus qu’à espérer que cette donzelle ne s’imaginerait pas que Keith était le seul descendant des anciens dans le coin, sinon ce dernier venait de se faire une alliée fidèle, si ses motivations protectrices de cette race éteinte s’avéraient réelles. Pedge ayant suivi la scène de près, elle n’eut pas besoin de la permission de Marie pour s’avancer vers l’intruse afin de s’assurer qu’elle était bel et bien hors d’état de nuire.

Elle dépassa le couple avec ses hommes pour se concentrer autour de la dénommée Kara Oran. Promptement, elle se retrouva en position latérale de sécurité, en attendant le médecin. Deux militaires feraient offices de brancardiers. Les autres hommes encadrèrent le corps allongé, armes aux poings.

Finalement, Pedge revint vers Keith et Marie, sans trop se préoccuper de leur couper la conversation, ou autre. La bonne vieille militaire dans toute sa splendeur, loin de la femme posée et réfléchie qu’elle avait démontré être dans le laboratoire. Quoique au demeurant, elle restait quand même posée et réfléchie, mais plus martialement.

« Keith, vous allez devoir voir un médecin. C’est le protocole, même si vous semblez être en pleines possessions de vos moyens au regard de la démonstration stupide que vous nous avez faites. Un rictus se dessina sur les lèvres de la sous officière avant qu’elle n’ajoute, sur un ton moins formel, et peut être teinté d’un zeste de complicité : Enfin, c’était sacrément couillue, mais c’était bien joué. Elle s’éloigna de quelques pas avant d’ajouter, comme une maman autoritaire : Médecin, et je vérifierai, sinon je vous y trainerai moi-même. »

Suite à ses propos, elle retourna vers l’humanoïde et ordonna qu’on l’attache au brancard, comme on le ferait pour un patient atteint de trouble psychologique un peu turbulent, voir carrément énervé. Nul besoin de la sédater pour le moment, vu qu’elle était inconsciente. Une fois les choses mises en place, le petit monde s’évacua vers l’infirmerie, et Pedge rapporta la fin de l’alerte à la radio pour le centre de commandement. Quant à elle, elle s’en retournerait vers ses quartiers, non sans retourner vers Marie pour lui dire simplement :

« Heureuse de vous avoir eu sur ce coup là Madame. Au plaisir de vous recroiser un de ces quatre dans des circonstances plus agréables. Madame. »

Un petit salut de la main à la mode militaire, et notre blonde évacua les lieux fissa… Un rapport l’attendait.

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