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Un dessert imprévu [Event:Ty, Kat', Filippa, Will]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs :: Mess
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Jeu 10 Oct - 16:15

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Tyler se remettait lentement des blessures de sa dernière mission. On pouvait dire qu'il avait été gâté: lacérations du fouet au dos, doigts bien foulés, coup de hache au ventre... Il était sorti il y a environ une semaine de l'infirmerie mais devait encore y passer régulièrement pour surveiller la cicatrisation. Et bien évidemment, interdiction de partir en mission pendant encore un bon mois minimum. Avant cette mission, il serait certainement devenu fou d'être contraint à rester à la base, dans son bureau pendant autant de temps. Mais après l'épreuve qu'il avait subi, il ressentait une certaine appréhension à l'idée de repartir en mission. Il lui arrivait régulièrement de faire des cauchemars où il était pourchassés et où il se réveillait, transpirant, échappant ainsi une "mort" horrible. Il avait d'ailleurs entrepris de suivre des séances chez la psy de la base, lui qui, au début, était plutôt réticent face à ce genre de suivi.

Il avait passé sa matinée à préparer une réunion du département de sciences humaines d'Atlantis qui visait à définir ou modifier certains protocoles de recherches pour mieux s'adapter face à l'inconnu auquel ils se retrouvaient parfois face à des artefacts, textes ou autres. A l'usage, ils s'étaient rendus compte que les procédés terriens n'étaient pas toujours les plus adaptés. Bref, une réunion qui n'intéresserait surement personne en dehors des concernés!

Ayant fini son dossier un peu plus tôt que prévu, il disposait d'une heure et demi environ pour manger avant la réunion qui débutait à 15h30.
Se levant en grimaçant ( sa blessure au ventre le faisait encore un peu souffrir lors de certains mouvements), il mit son ordinateur en veille et se rendit au mess. Il appréciait de manger vers ces horaires un peu tardifs car il n'y avait pas l'affluence que l'on trouvait entre 12 et 13h. Moins de queue et moins de brouhaha ambiant. Et effectivement, seulement une quinzaine de personnes étaient attablée. Son plateau rempli, il étudia plus longuement les tables.
A une table, il distingua notamment Anderson, un de ses collègues particulièrement barbant. Il préféra donc détourner rapidement la tête: il aurait déjà à supporter son blabla à la réunion, alors un repas en plus, ça serait vraiment trop! Comme on dit, il ne faut pas abuser des bonnes choses... mais encore moins des mauvaises! Ah, mieux, il vit Katinka Archavine  vers le fond de la pièce. Il décida d'aller la voir.
En y allant, il passa devant la table de Weir, mangeant une salade tout en étudiant un dossier.

"Bonjour docteur Weir. Vous allez bien?"

"Hein? Ah, bonjour docteur Spence. C'est plutôt à vous qu'il faudrait demander ça! Je ne me suis pas fait poursuivre par des furies esclavagistes" dit-elle avec un sourire.

"Oui, effectivement. Je me remets, je me remets. Bon appétit, docteur."

"Merci, vous aussi."

Puis il s'éloigna pour aller vers Kat'.

"Risqué de prendre ce truc. Je sais même pas ce que c'est d'ailleurs. Mais rien qu'à voir la tête, ça signifie danger!" l'interpella-t-il, désignant l'espèce de gelée rosâtre avec des espèces de morceau de légumes (?) à l'intérieur. Il s'assit.

"Ça te dérange pas que je me mette là? Tu préfères peut être manger seule?"

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Sam 12 Oct - 13:10

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Douze jours c'était écoulé depuis mon retour de mission. Douze jours où je ne parlais quasiment plus à personne. Douze jours que je soufrais et douze jours que ma culpabilité pour Eiden me rongeait.

Juste après mon retour, un médecin m'avait pris en charge. J'étais resté en observation pour la nuit puis j'avais eu l'autorisation de partir avec un arrêt de travail pendant deux semaines. Le médecin m'avait proposé de prendre rendez vous avec le psychologue de la cité mais j'avais refusé. Je n'avais aucune envie de parler pour le moment.

Les jours passèrent lentement. Je ne parlais quasiment à personne, je n'y arrivais pas. Je faisais mon maximum pour rester seul et éviter de croiser Spence, Lance et Winkle ce que je réussis parfaitement. Enfin pas seul dans une pièce car je paniquais dans les pièces fermées. Mais seul, à ne parler à personne. Tout les jours je passais voir Eiden. Lorsqu'il n'y avais personne avec elle, je rentrais dans sa chambre et l'observait en silence et si il y avait quelqu'un, je l'observais par la fenêtre. Je n'arrivais plus à dormir. A chaque fois que je fermais les yeux je me retrouvais dans cette grotte avec Andrews qui ne bougeait plus. Bechett avait fini par m'obliger à aller voir le psychologue.

***

Ma première séance venait de finir. Je peux dire que ce gentil médecin avait eut de la patience. Mes réponses étaient ''oui'' ou ''non'' mais rien de concret. Quand il avait voulu que je lui raconte se qu'il c'était passé, je n'avais pas réussi. Je m'étais même mise à paniquer en y repensant, en revoyant la scène..

J'attendis 13h30 pour me rendre au mess. Depuis douze jours, j'attendais cette heure pour croiser le moins de personne possible. Une fois le plateau en main, oui d'une main parce que l'autre avait une atèle, je cherchai du regard où aller m'asseoir. Le même rituel que faisait les gens de la cité. Je cherchais une table avec des personnes en plaine discutions, pas trop barbant et sur une table plus sur le coté. Je finis par voir le Docteur Spence et une militaire qui discutaient en silence. Parfait ! Je m'y rendis, la tête basse pour que personne n'engage la conversation et en marchant doucement à cause de bon bassin qui me faisait mal. Une fois arrivée à la table de m'assis le plus doucement possible pour ne pas me faire encore plus mal et à l’opposé des deux Atlants. Lorsqu'il me regardèrent, je leur fis un signe de main accompagné d'un sourire forcé avant de me plonger dans mon assiette.

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Dim 13 Oct - 16:59

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Je rentrais en silence dans le mess. J’avais quitté l’infirmerie, encore plus inquiet par l’état du docteur Andrews après ce qu’elle nous avait dit. Passant par mes quartiers, j’y avais pris une pile de feuille, prenant des notes sur tout et n’importe quoi. Ca allait de la simple description aux plus petits détails sur l’entretien d’une arme ou l’état d’une porte. Des choses inutiles pour un soldat mais il fallait que je m’occupe l’esprit. C’est donc ainsi équipé que j’arrivais dans le mess. Je calais la pile sous mon bras et me fit un plateau repas. Il n’était pas rempli mais il y’avait quand même des gens. Et pas n’importe qui on dirait. Le Doc Weir, plusieurs scientifiques, je reconnu Filippa assise avec un homme que je ne connaissais pas, mais que j’avais déjà croisé a l’infirmerie, avec une femme, une soldate on dirait, et quelques autres. Je m’assis dans un coin, près du mur loin des gens. Je montrai mon dos aux nouveaux arrivants, signalant ainsi que je ne voulais pas de compagnie. Etalant ma pile de feuille, je commençais à manger, lisant mes notes, reprenant ici et la quelques lignes.

Je venais de reprendre une feuille sur les réflexes et les tactiques en milieu urbain quand un homme vint s’asseoir a la même table que moi. Je ne le reconnu pas, surement parce que je ne le connaissais pas. Il posa simplement son plateau, son regard allant des feuilles a moi. Il en prit une et se mit à lire en diagonale. J’aurai bien voulu lui coller mon poing dans sa face, mais il y avait trop de monde et je devais me calmer. Il me fit quelque remarque sur mes notes et nous nous mimes a discuter sur la pile de feuille. Noter mini débat pris un peu d’ampleur quand nous finîmes par nous confronter en élevant la voix. L’autre fini par quitter ma table et plus personne ne me rejoignit ou n’avait envie de me parler maintenant. J’étais encore plus plongé dans mes notes et mon besoin de calme. Et pourtant cela ne semblait pas arrêter certains…

Spoiler:

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Lun 14 Oct - 16:12

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Alors qu'il discutait un peu avec Katinka qu'il connaissait assez peu en fait, en dehors de cette histoire de chasse aux lidis, une autre jeune femme vint s'installer à leur table. Son visage ne lui était pas inconnu mais il ignorait qui elle était et ce qu'elle faisait, ils avaient juste dû se croiser dans les couloirs. Seul son uniforme bleu lui donnait pour information qu'elle était scientifique elle aussi. Pas archéologue en tout cas. Elle les salua d'un air comme forcé avant de plonger la tête dans son repas et manger sans bruit et sans un regard.

Après lui avoir rendu son salut brièvement, des bruits de voix venant de la table de derrière l'interpellèrent. Tournant la tête, il vit un certain Winkle, l'air plutôt énervé, face à un autre militaire. Les histoires entre militaires bourrins, cela ne le concernait pas. Une bonne partie de ces gens là n'étaient pas très doués pour la diplomatie et montaient assez vite dans les tours. N'empêche, piquer sa crise alors que Weir était deux tables plus loin, c'était pas très avisé pour le C.V.! Tyler jeta alors un regard dans la direction de la chef d'expédition, justement, pour voir sa réaction. Celle-ci allait se lever lorsqu'elle fut abordée par une jolie jeune femme, brune. Arborant elle aussi la tenue bleue, elle devait être nouvelle car son visage ne lui disait absolument rien. Elle semblait vouloir montrer à Weir quelque chose qui était dans son sac à dos. Avant de plonger la main dans son sac, elle observa brièvement la salle, puis en un éclait, elle sortir un P-90 et tira sur Weir qui s'écroula sur le sol, entrainant son plateau qui s'écrasa dans un bruit de verre et d'assiette brisés. La suite se déroula tout aussi rapidement. Le militaire avec qui Winkle s'engueulait et qui venait juste de quitter la table un instant avant, se précipita sur la tireuse qui faisait encore face à Weir. Mais avat qu'il ne parvienne jusqu'à elle, cette dernière se retourna et tira un rafale qui cueillit l'homme en pleine poitrine. Il s'écroula tel un pantin désarticulé dans une flaque de sang qui ne cessa de s'agrandir.

Nouvelle salve de tir sur le commutateur de la porte du mess qui se mit à fumer. Enfin, la jeune femme se retourna vers la salle.


"Bien, vous êtes invités à rejoindre le fond de la salle, mains sur la tête. Une fois fait, ce qui ont une arme, même s'ils ne devraient pas être trop nombreux seront priés de les poser au sol et de les faire glisser vers moi. Pareil pour ceux qui ont des oreillettes. Au sol et un coup de talon suffira. Evidemment, tout ça le plus calmement possible, je n'aurai aucune hésitation à tirer."

Tyler était resté comme pétrifié sur sa chaise durant toute cette intervention. Encore sous le choc psychologique de sa dernière mission, se retrouver à nouveau otage d'une folle furieuse lui fit avoir quelques palpitations. Aussi obéit-il aux ordre donnés, rejoignant le fond de la salle puis décrochant son oreillette avant de l'écraser sous le regard satisfait de la femme. L'arme braquée sur eux, elle attendait patiemment que ses exigences fussent faites. Comme on pouvait s'y attendre au mess, très peu de personnes étaient armées: seulement deux pistolts furent déposés au sol. Elle les récupéra, en mit un à sa ceinture et l'autre dans son sac. Après, seulement, elle se détendit légèrement.

Un pressentiment fit penser à Tyler que sa réunion de l'après-midi allait être reportée à plus tard...

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Lun 14 Oct - 21:32

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Kat' avait cru devenir folle à rester cloîtrée tout ce temps. Même si sa blessure n'était pas si grave, elle était handicapante pour de nombreuse chose et par précaution elle avait eu une sorte d'arrêt de travail. Pourtant, cela n'était comparée à ce qu'elle avait bien pu vivre lors de ses missions sur Terre, notamment en Tchétchénie. Heureusement pour la jeune femme, elle allait enfin pouvoir reprendre doucement les entraînements et enfin lâcher un peu la pression. Histoire de reprendre doucement, elle se mit à faire du tir de précision. Cela ne demandait pas une forme physique exceptionnelle, mais permettait au moins de se remettre dans le bain petit-à-petit. Elle passa toute sa matinée à tirer sur des cibles lointaines placées par d'autres soldats afin que les tireurs d'élites s'entraînent un peu. A peine de retour, elle faisait de nouveau parler la poudre en explosant les scores. Ouais, elle était la meilleure et tenait à le montrer, le rappeler au cas où les autres l'avait oublié à cause de son arrêt forcé. Après avoir un peu dégoûté ses camarade d'entraînement et gagné quelques paris pourtant sur de l'alcool, des cigares, des cigarettes, des friandises ou même de l'argent, la belle brune décida qu'il était temps de filer à ses appartements pour se laver un peu et aller manger un morceau. En partant, elle salua les perdant dépités avec un large sourire.

Après avoir prit une bonne douche rafraîchissante et bienfaitrice, elle enfila sa tenue d'Atlantis, celle qui la distinguait comme étant un soldat commando. Ceci dit, elle enfila seulement le bas et attacha le haut à sa taille grâce aux manche de sa tunique. Elle avait un peu chaud et savait qu'elle ne supporterait pas d'être totalement habillée. Kat' portait un de ses petits hauts débardeurs qui était souvent l'apanage des militaire à l'entraînement lors des phase de combat au corps-à-corps. Cela laissait voir une partie de ses tatouages, mais elle s'en fichait royalement et ce fut comme cela qu'elle se dirigea vers le réfectoire pour prendre son plateau repas. Ce qui y était proposé, n'était pas de la grande gastronomie, mais avait l'avantage d'apporter tout ce dont avait besoin le corps humain pour tenir le rythme d'une telle mission. Elle remercia le sous officier chargé de servir le repas et se dirigea vers une table proche d'une baie vitré afin d'avoir une belle vue sur l'océan. A peine le temps de profiter de la vue qu'elle fut rejointe par un homme. En fait pas n'importe lequel, son lidi. Lui aussi avait dégusté là-bas et certainement plus sévèrement qu'elle puisque c'était un scientifique absolument pas habitué aux situations de guerre et de maltraitance. Il lui parla un peu et Kat' se contenta de quelqu hochement de tête, de réponse évasive au possible avant de voir une autre personne s'asseoir à leur table. Un jeune femme brune qui portait la tenue des scientifique. Il fallu que peu de temps avant que les choses ne dégénère rapidement.

Une jeune femme venait de tirer sur le docteur Weir et abattre un militaire qui tentait d'intervenir. Ensuite, elle prit la parole de manière déterminée, mais on pouvait sentir une certaine nervosité dans sa voix. Imperturbable, Kat' continua de manger tout en observant la situation du coin de l’œil. La preneuse d'otage donna des ordres clairs et concis sur un ton qui ne souffrait d'aucune contestation. Tout le monde sembla s'exécuter plus ou moins rapidement. De son côté, le docteur Spense semblait encore éprouver quelques difficultés avec ce genre de situation. Il obtempéra rapidement de manière mécanique. Kat' prit son pistolet, retira son chargeur qu'elle fit glisser jusqu'à la jeune femme, vida la chambre de son arme de la balle engagée et fit glisser celui-ci vers elle. A la suite de quoi, elle dégagea ses oreilles pour montrer qu'elle n'avait pas d'oreillette sur elle. Avant de se diriger vers le fond de la pièce comme demandé, elle prit le temps de prendre la pomme qui était sur son plateau ainsi que la petite bouteille d'eau. On ne savait pas combien de temps cela allait durer et il fallait prévoir un petit truc à grignoter et à boire pour tenir un peu. En rejoignant l'emplacement demandé, elle jeta un œil au docteur Weir qui semblait souffrir et au soldat baignant dans son sang avant de regarder sans détours la preneuse d'otage dans les yeux. Un regard franc, directe et analytique. La belle brune tentait de décrypter la mode de fonctionnement de la femme, elle cherchait à voir la faille pour savoir si une occasion de mettre un terme à cette mascarade arriverait. Dans le regard de la russe, aucune crainte, aucun tressaillement, aucune émotion, rien que du vide. En arrivant au fond de la salle, elle parla au docteur Spence avec son fort accent russe.


- Katinka Archavine: Décidément docteur, je vais commencer par croire que vous êtes mon chat noir. A chaque fois que je suis avec vous, il nous arrive des histoires invraisemblables. Ironisa-t-elle avec un léger sourire.

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Lun 14 Oct - 22:36

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La purée continuait ça descente dans mon estomac lorsqu'un coup de feu l’arrêta net. Je cru m'étouffer et le temps que je reprenne ma respiration, plusieurs autres coups avaient été tirés. Lorsque j'eus pivoté sur ma chaise, la première chose que je vis, fut du sang. En y regardant plus attentivement je me rendis compte que deux personnes étaient allongées au sol. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine au moment où une voix féminine pris la parole. Mon regard s’arrêta cette fois si sur une jeune femme brune, qui tenait une arme.. Elle parlait mais je ne l'écoutais déjà plus, prise entre la panique et l’angoisse de voir des morts. Le Docteur Weir, étalée au sol, attira mon attention. Je sentis du mouvement autour de moi et des sons de voix mais je n'y prêtais pas attention. Une seul chose m'obsédait, aller voir Weir..

Je m’avançai lentement vers elle. Non pas parce que je voulais prendre mon temps mais parce que je ne pouvais pas aller plus vite à cause de mon bassin. Je ne voyais qu'une chose, Élisabeth Weir. Deux fois, je sentis quelque chose me bousculer l'épaule mais je n'y fis pas attention. En arrivant à son niveau, je me laissai tomber à genoux, les genoux dans une mare de sang. Mais a vrai dire je m'en fichais. Mon cœur s'emballa à la vu des plaies et ma respiration également. J'appuyai ma main valide sur la plaie pour essayer d’arrêter le saignement. Mais cela ne servit a rien. Alors je retirai ma veste pour m'aider. Au moment où je comprimais de nouveau avec ma main et mon coude, de sentis quelque chose de froid sur mon bras. Je tournai la tête et j'aperçus la femme de tout à l'heure qui me parlait ou plutôt brayait dessus. Je devais paraître conne au yeux des autres, mais honnêtement, je ne comprenais rien à ce qu'elle me disait.


- ALLEZ Y, TIREZ ! QU'EST CE QUE VOUS ATTENDEZ ? JE N'AI PLUS RIEN A PERDRE DE TOUTE FACON !!


Je regrettai aussitôt mes paroles que je venais de lui hurlait. Que m'avait il prit de dire ça à une personne qui plus pointait son arme sur ma tête. Mais je vis dans le regard de la jeune femme que je l'avais déstabilisé. Mon attention se reporta sur Weir, car quitte à mourir, autant faire mon maximum avant. La scène se répétait encore. J'allais une fois de plus être impuissante pour aider un proche. Je ne m'en rendis compte que lorsque une larme tomba sur ma main, je pleurais. Une chose extrêmement rare chez moi surtout en public.

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Sam 19 Oct - 16:28

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Alors que la quasi totalité des personnes groupées au self obéirent sans discuter aux ordres de l’intrus, Filippa ne put s’empêcher de tenter de porter secours à Weir, qui semblait au plus mal, à mi-chemin entre conscience et inconscience.
Réagissant aussitôt, la femme arriva en 2 enjambées auprès de Filippa et lui plaqua le canon de son arme contre la tête.


« Eloignez vous immédiatement ! Je n’ai peut être pas été assez claire tout à l’heure ?! »

Filippa ne se laissa pas démonter et répliqua vertement :

«ALLEZ Y, TIREZ ! QU'EST CE QUE VOUS ATTENDEZ ? JE N'AI PLUS RIEN A PERDRE DE TOUTE FACON !! »


La femme rigola face à cette réaction dictée à la fois par la colère et le stress.

« Vous n’avez rien à perdre ? Ah bon ! »

Et sans prévenir, elle assena un coup de crosse sur le crâne de Filippa, ce qui la fit saigner abondamment au niveau du cuir chevelu. Une fois à terre, elle lui décocha un bon coup de pied dans le ventre puis la laissa gémir au sol.

« Cette fois j’ai été sympa. » Puis en relevant la tête vers le reste des otages « Mais ça ne se reproduira pas ! La prochaine fois, c’est une bale directe. » Elle s’accroupit près de la blessée, la regardant bien dans les yeux : « J’ai été claire, j’espère ?! »

La femme se releva et, examinant les atlantes massés au fond, désigna William :

« Toi, aide là à vous rejoindre et vous pouvez essayer de calmer son hémorragie. Je préfère que vous ne mourriez pas tous immédiatement… »

Par précaution, elle fit trois pas en arrière et garda le canon de son arme braqué sur William durant son déplacement.

Parmi les otages, une infirmière alla alors voir l’état de Filippa tandis que d’autres pouvaient aussi l’aider, ou bien tenter de calmer certains qui perdaient un peu leurs nerfs.

Maintenant que toute velléité de rébellion était calmée, pour l’instant du moins, la femme activa l’oreillette qu’elle avait et s’adressa aux personnes à l’extérieur.

« Bonjour. Comme vous devez être au courant, le mess est sous mon contrôle, ainsi que les 15 personnes qui y sont, non, plutôt 14 maintenant » corrigea t-elle alors que ses yeux se posaient sur le cadavre du soldat mort en précédemment. "Je vais être directe : je veux que vous me livriez, menottés, Sheppard et son équipe. Vous avez 10 minutes pour ça. Après ce délai, je tuerai un otage toutes les 5 minutes. Ah, et j’allais oublier, Weir est ici et n’est pas au mieux de sa forme… »

Une fois la communication terminée, la femme rejoignit son sac, farfouilla dedans et en ressortit 5 pains de C4 et en disposa un au niveau de l'entrée et un vers les cuisines. Elle en mit deux près des otages et un dernier sur elle. Alors qu'elle s'activait, on l'informa que Sheppard était de sorti avec son équipe.

*Merde... mais peut être qu'ils se foutent de moi?!*

Elle réfléchit 5 secondes à la meilleure solution:

"C'est malheureux ça". Prenant son fusil, elle tira sur un scientifique qui s'écroula, blessé à l'épaule, juste à côté de Katinka. "Voilà, si c'était une ruse, ça vous apprendra. Sinon, je vous laisse une heure pour les contacter et leur dire de revenir, ou allez les chercher, bref démerdez vous!"

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Lun 21 Oct - 14:12

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Un coup de feu. Un putin de coup de feu. On ne pouvait plus être tranquille nulle part. Mon premier repas de la journée fut interrompue par cette jeune femme qui venait d’abattre mon collègue soldat et le doc Weir. La situation me parut plus inquiétante a partir du moment ou je la vis au sol. Je rassemblais mes papiers, les posais sur un coin de la table, prit mon plateau et allait m’assoir dans le fond pour continuer mon repas. Je m’assis, dos a mes « collègues » et face a elle. Il y avait plus de scientifiques, de technicien et de personnel administratif que de soldat. Et même si on faisait partit de la même expédition, je considérais peu de non combattant comme mes collègues. Je voyais mes papiers sur l’autre table. Je les avais oubliés là-bas. Tournant la tête pour les observer, je vis une Filippa quelque peu affolée, avancer doucement vers la femme et le doc au sol. Elle tentait d’arrêter le sang de couler et personne d’autre ne venait l’aider.

Je pris le couteau de mon plateau, le glissais doucement dans ma manche et finit par réussir a le coincer dans ma manche pour ne pas qu’il tombe. Mon couteau de combat avait lui aussi quitté son étui mais, au lieu de le poser a terre et de le faire glisser jusqu'à elle, je le posais en évidence sur la table. Jouer au héros n’était pas vraiment mon style mais j’avais horreur de rester sans défense. Je ne portais pas de radio, je n’en voyais pas l’utilité ici, en plein camp allié. Et pourtant, je devrais peut être reconsidérer cette possibilité. Je grimaçais quand elle assena un coup de P90 à Filippa. Encore une blessure a soigné pour elle. Elle n’avait pas de chance avec ça, d’abord la mine ensuite ici.

« Toi, aide là à vous rejoindre et vous pouvez essayer de calmer son hémorragie. Je préfère que vous ne mouriez pas tous immédiatement… »

Elle avait reculé hors de portée de couteau. Je m’avançais doucement, sur mes gardes, puis, aidant Filippa a se relever, je lançais tranquillement, avec un sourire franc, a notre preneuse d’otage.

- Vous avez l’air assez habitué au prise d’otage on dirait

L’idée de l’énerver m’était venue plus par instinct que par une suite logique de pensée. Et même si tout le monde vous dira que c’est une mauvaise idée, qui est mieux placé pour savoir quand mettre en danger sa vie que l’otage lui-même ? Et puis… je commençais à m’ennuyer ici. J’aidais Filippa a rejoindre le groupe, un de ses bras passé autour de mon cou et un des miens la tenant par la hanche. Elle du sentir le couteau car elle eu un petit mouvement de recul  au contact froid de la lame. Je la serrais un peu plus contre moi en lui glissant a l’oreille :

- Calmez-vous un peu. Je ne vais pas jouer aux héros. Nous allons soigner cette plaie que vous avez a la tête.

Un second coup de feu retentit et un scientifique s’écroula sous l’impact. Encore quelqu’un à soigner. Je me retournais vers la femme. Elle avait posé du C4. Elle voulait Sheppard,  mais vu dans quel état le doc Weir, je me disais qu’elle voulait le tuer aussi. Et là je compris qu’on avait deux solutions, soit la tuer avant le déclanchement des bombes, soit attendre la mort…

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Ven 25 Oct - 21:57

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« Habituée aux prises d’otages ? Non, pas spécialement. Je me suis juste penché sur un peu sur la question. Pour tout vous dire, c’est ma première. Et aussi ma dernière… » Elle finit sa phrase sur un ton où pointait une once de tristesse, comme si elle savait très bien ce qui l’attendait. Autant dire qu’elle n’avait donc rien à perdre.

Alors que les otages étaient autour des blessés pour s’occuper d’eux, la femme alla s’asseoir sur une table. Elle regarda en silence les membres de l’expédition. C’est le moment que choisit une des techniciennes retenues pour piquer une petite crise de nerf.


« Relâchez moi ! Je pourrai aller parler en votre faveur auprès des militaires. Je peux vous être utile mais relâchez moi ! Relâchez moi s’il vous plait ! »

" Navré mais non."

« Vous n’êtes qu’un monstre ! Vous n’avez aucun cœur ! Je veux pas mourir ! Je suis …. »

Pendant qu’elle continuait à s’exciter de plus en plus, la preneuse d’otage regarda William.

« Vous, le gentleman, dites lui de se calmer avant qu’elle ne se retrouve avec une balle  dans son joli minois ! » ordonna-t-elle en montrant son arme prête à servir

Laissant le militaire usé de tous les moyens à sa disposition pour calmer l’excité, elle se releva et se rapprocha de Filippa qui continuait à perdre un peu de sang, mais moins.

« Comment ça va ? Désolé de vous avoir frappé, mais vous avez désobéi à mes ordres alors… Vous savez, c’est avant tout Sheppard et son équipe que je veux. Si vous vous tenez tranquille, et qu’on me donne ce que je veux, vous pouvez vous en tirer. La mort de Weir et de son équipe phare sera un coup suffisant à Atlantis pour venger la mort de mon frère et mon mari. J’ai un cœur vous savez, et je ne veux pas tuer plein d’innocents sans raison particulières. C’est à cause de Sheppard et son équipe que les Wraiths se sont réveillés et ont emporté mon frère. C’est Sheppard qui a tué mon mari alors qu’il faisait parti du commando Genii qui a pris possession d’Atlantis. C’est eux qui ont détruit ma vie, c’est moi qui détruirai la leur. «

« C’est ce que vous croyez ! »intervint une autre femme, militaire cette fois. « Je suis sûr que Sheppard prépare une opération pour nous sortir de là » dit-elle avant de stopper net, s’apercevant  de la boulette qu’elle venait de faire.

« Sheppard ? Il n’est pas en mission ? » Le femme, s’énervant d’un coup, attrapa brutalement la militaire par la manche, et l’attira vers elle, la faisant tomber au sol. Elle braqua son arme sur sa tête :

« Sheppard est-il oui ou non en mission ? je vous conseille de répondre. »

« J’en sais rien, j’ai dit ça comme ça… » finissant à peine sa phrase, elle reçut un coup de pied dans l’abdomen, suivit d’un autre.

« Si tu sais ! » Et un autre coup s'abattit.

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Jeu 31 Oct - 10:01

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Les minutes qui suivirent le coup que je reçus à la tête restèrent flou. Je me trouvai désormais avec les autres militaires, scientifiques, médecins dans un coin du mess, avec une grosse douleur au crane et au niveau du ventre. Lorsque je voulus toucher ma tête au niveau de la douleur, une femme m'y empêcha. A sa tenu, je reconnus  le jaune du secteur médical. Qu'est ce que je pouvais bien avoir encore. Une petite égratignure sûrement et encore. Je sentis que j'avais les mains vachement sèches, ce qui attira mon regard sur mes mains, puis mon pantalon, puis mon T-shirt, je me rendis compte qu'ils étaient couvert de sang,. Je me souvins de Weir. La cherchant du regard, je la vie étalée au sol, toujours à la même place, se vidant toujours de son sang. Elle avait toujours ma veste sur elle qui était couverte de sang. Elle était également beaucoup plus pâle. Certes je n'étais pas médecin à cent pour cent spécialisé dans les soins humains mais comme tout le monde, je savais que ce n'était pas bon. Je fis mine de me relever pour retourner la voir mais une main me repoussa violemment contre le mur. En tournant la tête vers l'individu, je vis le visage de Winkle. Il marmonna quelque chose avant de partir.

Un coup de feu retentis dans le mess, cette folle furieuse venait d'abattre un scientifique sur ma droite, qui était juste à coté d'un militaire. Celui ci du se retenir, ça se voyait à son regard, cela se voyait qu'il aurait égorgé cette femme avec les dents si il le pouvait. Tout le monde commençait à sérieusement paniquer, mais pas moi. Pour la simple raison que j'étais encore un peu sonnet et que je voyais un peu tout par fréquence. Mais mon attention était désormais concentré totalement sur cette femme, une scientifique en plus. Après avoir parlé à des personnes paniquées, aux personnes à l’extérieur du mess, cette femme que j'avais envoie de traiter de tout les noms, vint m'adresser la parole.


- Comment ça va ? Désolé de vous avoir frappé, mais vous avez désobéi à mes ordres alors… Vous savez, c’est avant tout Sheppard et son équipe que je veux. Si vous vous tenez tranquille, et qu’on me donne ce que je veux, vous pouvez vous en tirer. La mort de Weir et de son équipe phare sera un coup suffisant à Atlantis pour venger la mort de mon frère et mon mari. J’ai un cœur vous savez, et je ne veux pas tuer plein d’innocents sans raison particulières. C’est à cause de Sheppard et son équipe que les Wraiths se sont réveillés et ont emporté mon frère. C’est Sheppard qui a tué mon mari alors qu’il faisait parti du commando Genii qui a pris possession d’Atlantis. C’est eux qui ont détruit ma vie, c’est moi qui détruirai la leur. 
A mon avis, pour ne pas se prendre une balle dans la tête, il valait mieux marcher dans son jeu pour mieux la poignarder après. Alors je lui répondis simplement avec un sourire que j’avouerais forcé mais qui passa pour naturel.


- Je ne vous en veux pas, je comprends tout à fait ce que vous faites. Moi même j'aurais fait la même chose.

Une fois qu'elle fut partie, une militaire eu l’excellente idée de parler de Sheppard. Mais vraiment la peur pouvait faire dire et faire faire des bêtises. Et je sais très bien de quoi je parle... Voyant que la militaire se prenait des coups et qu'elle risquait de se prendre une balle dans la tête, je pris mon courage à deux mains et dit d'une voix assez forte pour que la femme m’entende bien entre ses cris.

-Vous êtes scientifiques, dans quelle spécialité d'ailleurs ? Parce que je ne vous ai jamais vu ici. Car sinon, si vous en êtes bien une, vous seriez que Scheppard et son équipe ne sont plus sur Atlantis depuis au moins deux heures. Depuis une semaine, le Docteur Zelenka, nous parle vingt quatre heure sur vingt quatre de sa sortie d'aujourd'hui. Mais excusez moi, vous ne devez pas savoir parler le tchèque !

La dernière phrase, je l'avais dis avec une pointe d'ironie mais le reste, j'avais réussi à rester sérieuse et plutôt naturelle en le disant. Merci jeune femme pour se coup à la tête, qui venait de me permettre de lui mentir assez facilement. Il ne restait plus qu'a voir si elle me croyait, sinon, j'allais encore une fois le sentir passer.

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Jeu 31 Oct - 12:52

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Quelqu’un était encore en train de craquer. Une technicienne. Et comme par hasard, la preneuse d’otage me désigna pour calmer cette hystérique. Tu parle d’une partie de plaisir. Je la pris dans mes bras essayant de la calmer sans grand résultat. Elle continuait de pousser des cris aigus à m’en démolir les tympans. Elle commença à taper des poings sur mon torse comme pour évacuer sa frustration et sa colère. Je la laissais faire, les coups ne me blessaient pas et la douleur ne se faisait pas sentir. Elle finit par éclater en sanglots et je la laissai s’asseoir contre le mur. Une autre scientifique vint prendre ma place et tenta à son tour de la calmer. Me retournant je vis une autre militaire commettre une erreur et en payer le prix.

Alors que je m’avançais doucement, je vis Filippa parler avec la femme. Elle essayait de la provoquer et cela pourrait très bien marcher. M’écartant doucement, je poursuivit ma lente progression pour essayer de ne plus apparaitre dans le champ de vision de la femme. Cela fut assez simple quand elle tabassait la militaire, actuellement au sol, mais maintenant qu’elle parlait avec Filippa, non seulement sont attention fut concentré sur elle, mais aussi sa furie. Je pris conscience d’une chose a se moment la. Je tenais plus à Filippa que je ne voulais l’admettre et le fait de la voir risquer sa vie comme ça me laissait un sentiment de honte. Elle affrontait ce que je pouvais appeler notre ennemi avec un certain courage que je ne lui soupçonnais pas.

-Vous êtes scientifiques, dans quelle spécialité d'ailleurs ? Parce que je ne vous ai jamais vu ici. Car sinon, si vous en êtes bien une, vous seriez que Scheppard et son équipe ne sont plus sur Atlantis depuis au moins deux heures. Depuis une semaine, le Docteur Zelenka, nous parle vingt quatre heures sur vingt quatre de sa sortie d'aujourd'hui. Mais excusez moi, vous ne devez pas savoir parler le tchèque !

Quelle belle répartie, mais un peu trop audacieux. Arrivant près de Filippa, notre preneuse d’otage n’eu pas le temps de lui faire plus de mal que ça. Je lui sautai dessus, frappant en premier ses avant bras pour qu’elle lâche son arme. Celle-ci tomba lourdement sur le sol. Elle me donna un coup de genou dans la cuisse gauche et enchaîna par un coup de poing à la mâchoire. je parait le coup de genou mais me prit le poing en pleine figure. Etant déstabilisé, elle en profita pour me donner un coup dans les cotes, expulsant l’air de mes poumons. Je tombais a genou, et reprit rapidement ma respiration. Ne la laissant pas le temps de reprendre l’avantage, je plongeai en avant pour la planquer au sol. Son arme glissa un peu plus loin, et nous roulâmes, donnant des coups, les parant, les esquivant. Nous nous bâtîmes devant les autres et je finis par prendre l’avantage, assis sur elle. Nos regards se croisèrent et le siens dévia sur le coté, vers le P 90. Il était là a porté de bras. Elle me colla un grand coup de genou dans le coté et tendit le bras…

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Jeu 31 Oct - 19:18

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La femme commençait à devenir vraiment énervée. Un coup Sheppard était là, un coup il était parti… S’il était réellement là, avoir accordé un délai d’une heure lui permettait vraiment de préparer une contre-attaque… Tout commença à s’embrouiller dans sa tête mais elle se força à garder son objectif bien en ligne de mire.  C’est alors qu’intervient à nouveau cette insolente de scientifique.  Elle se détourna de la militaire à terre et s’éloigna un peu des otages.

« Vous êtes du genre pénible vous ! Vous vous appelez comment ? Et non, je ne suis pas d’Atlantis. Je suis une Genii. Arrivée avec le groupe de réfugié ramener de P5X-486 avant hier si vous voulez tout savoir. »

Elle se rapprocha à nouveau de Filippa et la regarda droit dans les yeux. Son ton et son regard montraient qu’elle commençait à perdre pied nerveusement et qu’il valait mieux ne pas trop la contrarier.
« Maintenant, je ne veux plus vous entendre, j’ai déjà été suffisamment patiente avec vous… la prochaine fois, c’est une balle dans la tête. Ai-je été… »

Sans avoir rien vu venir, elle reçut un violent choc aux avants bras. Sous la surprise, elle lâcha son P-90. Un regard vers son agresseur lui montra un William enragé et prêt à tout pour en finir. Le combat s’engagea, heureusement pour elle qu’elle se débrouillait au corps à corps. Les coups pleuvaient, coups de poings, de pieds, de genoux… Elle se sentait faiblir mais s’accrochait, malgré le sang qui lui dégoulinait du visage. Will avait l’avantage, finissant par la plaquer au sol. Son seul espoir, auquel elle n’avait pas pensé avant, prise dans le combat, c’était le C4. Son détonateur était à la ceinture, et elle pouvait y accéder. Alors que William la maintenait, elle lui sourit d’une manière victorieuse.

« Vous… avez… perdu ». Et elle appuya sur le bouton du détonateur… Rien ne se produisit Qu’avait –t-il bien pu se passer ? Tout devait sauter !  Jurant, elle donna un grand coup de genou à William, ce qui la libéra ainsi. Elle se jeta sur son arme, à quelques mètres de là, mais Kat’ qui suivait la scène avec attention fut plus rapide et saisit le fusil avant elle. Au même moment, un bruit de cavalcade se fit entendre, et une escouade de militaires fit son entrée, un peu après la bataille, braquant la preneuse d’otage. Tout était finit. Elle était sans arme, braquée de toute part…
La seule chose qu’il lui restait à faire était de se rendre… jamais… elle avait prévu de mourir si ça se passait mal, elle le ferait. Se relevant, les mains en l’air, elle se retourna vers les militaires, dont Matt et David, les dévisagea d’un air qu’on ne pouvait traduire et, résignée, elle se jeta sur eux dans un cri. Aussitôt, les balles fusèrent, et la transpercèrent de toutes part. Elle s’écroula, morte, dans un bain de sang. Le calme revenu, il était temps de s’occuper des blessés et du mort en attendant l’équipe médicale qui n’allait pas tarder.

Et si certains regardaient par la baie vitrée, ils purent voir deux jumpers se rapprochant de la cité…

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Sam 2 Nov - 21:20

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J’étais a terre, le cadavre de la femme a coté de moi. Les soldats entraient, armes a la main. Ils venaient d’abattre la femme qui s’était jetée sur eux, du C4 sur le corps et le détonateur a la main. Je me relevai doucement la main sur la cote, grimaçant de douleur. L’équipe médicale arriva en trombe dans le mess, se précipitant sur les blessés grave. Je me détournai, regardant par la vitre, j’aperçu deux jumpers qui venait vers nous. Au bout de quelques minutes, ils finirent par partir. La pièce se vida peu à peu. Une personne arriva a coté de moi. Je restai plongé dans la contemplation de la cité, la main sur mon flanc. J’entendis quelques mots et répondis par un hochement de tête.

Me tournant vers elle, je me rendis compte que c’était Filippa et qu’elle me souriait. Je lui rendis son sourire, lui passant la main sur la blessure de sa tête.

-vous allez bien ? Elle vous mis un sacré coup tout a l’heure.

Cette main. Elle resta sur son sa blessure puis glissa sur son visage. Je sentis quelque chose. Un sentiment. Le même sentiment qui m’avait poussé a intervenir tout a l’heure quand elle avait provoquée la femme. Je me rapprochai doucement et, lentement, nos lèvres se touchèrent. Un moment prolongé par le silence autour de nous. Nous finîmes par nous séparer et nos regards se croisèrent. Je lui prit la main et lui glissa :

-viens allons faire soigner cette blessure.

Je l’emmenais a travers les gens surpris par notre échange vers l’infirmerie.

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Sam 2 Nov - 23:47

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- Vous êtes du genre pénible vous ! Vous vous appelez comment ? Et non, je ne suis pas d’Atlantis. Je suis une Genii. Arrivée avec le groupe de réfugié ramener de P5X-486 avant hier si vous voulez tout savoir.

- Mes parents m'ont appelé Filippa, mais je ne vois pas en quoi cela peut vous servir !

La femme s’avança vers moi. Seul la rage se dessinait sur son visage et reflétait dans son regard. Mais au moins, j'avais obtenu ce que je voulais, elle avait laissé cette pauvre militaire. J'allais encore déguster..

- Maintenant, je ne veux plus vous entendre, j’ai déjà été suffisamment patiente avec vous… la prochaine fois, c’est une balle dans la tête. Ai-je été…

Alors que je continuai de la défier du regard, un homme vint percuter la femme, laissant tomber son P90 au sol qui glissa dans la pièce.. Rapidement, tout mon corps de redit lorsque je reconnue Winkle. Que lui avait il pris de faire ça ? Il était inconscient plus qu'autre chose.. Enfin ma vrai nature refaisait surface, j'avais peur. Peur de se qu'elle allait lui faire, peur qu'il meurt.. Chaque coups que la Genii lui donnait me faisait mal. Mais heureusement, une militaire recouverte de tatouage récupéra l'arme. Puis se qui suivit se passa très vite. Des hommes armés entrèrent dans le mess, puis des coups de feu retentir suivie de l'arrivé de plusieurs médecins, infirmiers.

Un homme et une femme s’approchèrent de moi, un peu inquiet de tout le sang que j'avais sur moi, mais après leur avoir dit qu'il s'agissait de celui de Élisabeth Weir, ils repartirent aussitôt vers un blessé. Toujours assise, je regardais la pièce se vider peu à peu. Mon attention fini par se porter sur William. Je choisis de me lever pour aller le voir, le remercier. Je marchais doucement en me tenant le ventre. Une fois debout, la douleur était un peu plus intense.


- William, vous allez bien ? Merci pour ce que vous avez fait.

Il hocha la tête avant de se tourner dans ma direction. Je lui souris, soulagé qu'il n'ait rien de grave. Tout en souriant, il toucha ma blessure à la tête se qui me fit quand même un peu mal.

- vous allez bien ? Elle vous mis un sacré coup tout a l’heure.

- J'ai connu pire. Lui répondis je en lui montrant mon poignée qui portait une atèle.

Le contacte de sa main sur ma joue me surpris mais je le laissai faire. Au font de moi, se contacte ne me gênait pas, il me plaisait. Toujours en le regardant dans les yeux, je le vis se rapprocher de plus en plus jusqu'à sentir ses lèvres sur les mienne. Je n'eus aucun mouvement de recule, même pas un mouvement de protestation. A se moment, je ne pensais plus aux personnes qui nous entourait, ni a se qui s'était passé quelques minutes avant. Lorsque William se recula, nos regard se croisèrent de nouveau et je ne pus m’empêcher de lui sourire amusée. Il me pris la main pour nous conduire à l'infirmerie, et avant de quitter le mess, je pus apercevoir des regards choqués se poser sur nous.

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