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[Event] Prise de Pouvoir

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 10 - Zone de Commandement :: Salle d'Embarquement
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Le Commandant
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√ Arrivée le : 14/05/2018
√ Messages : 15

Sam 11 Juil - 18:29

Le Commandant

Event Insurrection



La Cérémonie


La nouvelle est tombée brutalement et pourtant cela faisait déjà un moment que la rumeur circulait dans les couloirs d’Atlantis : de grands changements attendaient l’antique cité. Ce que personne n’avait réellement su voir venir c’était que cela impliquait le départ d’Alexander Hoffman quittait ses fonctions de responsable à la co direction d’Atlantis et de co gérant du pôle administratif pour retourner sur Terre. Afin de marquer ce changement dans la direction, et l’annoncer en bonne et due forme, une cérémonie fut prévue.

Elle commença par un jeudi qui semblait bien sinistre. Un vent puissant agitait la mer, chassait quiconque avait l’envie de se promener sur les digues mais la cérémonie se déroula sans accros.

Hoffman était égal à lui même, certains manifestaient des émotions véritables, d’autres des masques de circonstances et d’autres vivaient simplement ce jour comme un simple au revoir envers une personne dont ils avaient plus ou moins à faire. Oui, comme le disait si bien Woosley à qui l’on avait confié la gestion de la cérémonie, il laisserait un vide mais Atlantis devait continuer de vivre, d’exister. C’était la première ligne de défense entre la Terre et les menaces cachées dans Pégase.

Ce n’est qu’après que tous ceux qui rentraient ce mois ci sur Terre, ou rentraient sur leur monde natale, furent partis que le temps se gâta réellement. Ce qui n’était qu’un mauvais vent se changea en violente tempête, le ciel devint noir et charger de nuages d’orages puis ce fut comme si la planète entière hurlait de colère. Les premiers éclairs tombèrent, frappant le bouclier d’Atlantis et si certains s’inquiétèrent, la plupart pensait que la cité survivrait une fois de plus. Sauf que tout à coup, plus de lumière, plus de champ de force. Plus rien si ce n’est quelques systèmes principaux fonctionnaient encore. Par chance le dispositif qui maintenait la cité à flot faisait partie de cela, pour l’instant…

Des équipes furent organisées pour découvrir l’origine de la panne et la rétablir : patrouilles de militaires, groupes de civils protégés par des militaires… Tout le monde était sollicité et tous les groupes n’avaient pas forcément une escorte.

Un message radio fut diffusé sur tout Atlantis par une équipe avant qu’elle ne rompe le contact : //quelqu’un a dérobé un e2pz et saboté les générateurs. Attendez ! Qui êtes vous ? Noooon !// puis un grésillement suivant d’un choc sourd et enfin le silence.

Moins d'un quart d'heure plus tard, un homme se présentant comme Le Commandant convoquait le personnel d’Atlantis en salle d’embarquement. Il avait, avec ses hommes, su en prendre le contrôle… Il était le chef désormais…


Prise de pouvoir


La tentative de putsch n'en était plus une. La prise de pouvoir était actée, les hommes et les femmes en place. Le nouveau régime allait pouvoir commencer, et que ne serait un régime sans partisan, sans peuple à gouverner ? Engoncé dans un habit réglementaire propre à l'armée, Le Commandant, béret vissé sur la tête, lunettes de soleil sur le nez, toisait ses subordonnés réunis en contrebas dans la salle d'embarquement, lieu propice pour de grands discours. Ses doigts pianotaient sur la rambarde, signe d'une impatience grandissante. Mais voilà, on y arrivait. Tout le monde était là, civils comme militaires. Tout le personnel présent à l'heure actuelle était en place dans la salle, prêt à découvrir en chair et en os celui qu'ils avaient tous surnommé Le Commandant.

Le torse bombé, le concerné laissa planer un moment de silence, toisant depuis son perchoir, et quasiment une à une, les personnes présentes. L'atmosphère était pesante, lourde, et le temps à l'extérieur de la cité ne semblait pas vouloir la détendre. Ses hommes étaient disposés aux quatre coins de la salle, placés stratégiquement pour contenir tout effet de foule.

« Mes chers amis, nous voilà réunis solennellement pour fêter une grande nouvelle. » Il marqua un silence pour se tourner vers les bureaux derrière lui, et d'un signe de tête, il fit venir Richard Woolsey, menotté, encadré de deux hommes masqués. « Je laisse Richard vous donner cette bonne nouvelle. Richard ? », fit-il en se tournant vers le concerné.

Livide, le teint fiévreux, l'oeil hagard, la bouche sèche et le front luisant, le responsable de la cité regarda l'assemblée. Ne sachant que dire, un des soldat cagoulé le poussa dans le creux du dos avec la crosse de son arme, manquant de le faire trébucher de douleur. Il se rattrapa sur la rambarde.

« Richard. Nous avions répété ce moment pourtant. », glissa Le Commandant. « Ce n'est pas grave, je comprends que vous soyez un peu bouleversé par l'émotion. » Se tournant vers le personnel réuni, l'homme au béret ouvrit les mains, paumes vers le haut, et déclara simplement :

« Ce que Monsieur Woolsey voulait dire, c'est qu'il me donnait les pleins pouvoirs pour diriger cette cité. » Il laissa son annonce vers son petit effet, et d'un nouveau geste de la main qui se voulait apaisant, il continua :

« A compter de maintenant, je serai le nouveau dirigeant d'Atlantis. L'expédition sera sous mon contrôle, et par extension, sous le contrôle de ma police. Le laxisme civil a trop longtemps duré, et nous en payons les résultats depuis trop d'années. Combien de militaires sont morts au nom de guerre qui ne nous concernaient pas ? Combien d'opportunités avons-nous raté parce qu'il n'y avait pas de courage derrière les décisions prises ? Il est temps que cela change. Il est temps de faire d'Atlantis un nouveau monde, où technologie et audace nous conduiront à la victoire. »

Il fit quelques pas en long et en large, tandis que Woolsey était remisé dans un bureau derrière.

« A compter d'aujourd'hui, la discipline militaire sera la règle. La hiérarchie est simplifiée. Un couvre feu est instauré dès vingt heures. Des sanctions seront prises contre les personnes déambulant après cette heure. Les recherches, et explorations sont gelées jusqu'à nouvel ordre. Un état sanitaire des lieux, des process, des recherches, des explorations sera effectué, ceci afin de déterminer une stratégie future de progression. Tout sera avalisé par mon bureau. » Pour ne pas dire "par moi".
« L'accès à certaines zones sera contrôlée, les lieux de loisir fermés provisoirement. Nous ne sommes pas sur Terre, nous sommes en territoire ennemi. Notre dévotion pour cette expédition, pour sa réussite, doit être totale ! »

Il continua sur sa lancée, détaillant un programme presque politique, mais bien tyrannique. Les civils étaient intégrés à la hiérarchisation militaire, hiérarchisation qui était simple. En haut, il y avait Le Commandant. En dessous, ses lieutenants, fidèles parmi ses fidèles. Ensuite ses soldats, ses sergents comme il aimait à les appeler. Et enfin, ses sujets, le peuple, les civils.
Il annonça également que les relations commerciales et diplomatiques avec les autres peuples de la galaxie seraient modifiées, des contrôles renforcés. L'interdiction de fréquenter "amicalement" ou "sentimentalement" les aliens, que ce soit les Natus, les Gaélliens, et autres alliés de ce genre.
Restée la question des Pégasiens. Ces derniers devraient prouver leur loyauté, et se plier aux coutumes terriennes sous peine d'être renvoyés. Cependant, les accès les concernant seraient réduits encore plus drastiquement que pour les civils, ceci afin d'éviter toute forme d'ingérence extérieure dans la politique et dans la vie Atlante.

« Je sais que ça fait beaucoup de chose, et qu'il va falloir un temps d'adaptation. Mais je sais aussi que nous sommes parmi les meilleurs de nos générations, de nos pays, de nos patrie, de notre espèce, c'est pourquoi je place beaucoup d'espoirs en vous. Nous réussirons à bouter hors de la galaxie cette menace Wraith une bonne fois pour toute ! Nous mettrons au pas les Géniis pour de bon ! Nos frontières seront sûres ! Atlantis deviendra un lieu privilégié de paix ! Quand cela sera atteint, j'aurai le sentiment du devoir accompli, du travail bien fait ! Notre sueur nous permettra tout ça ! En attendant, je vous demande quelques sacrifices, et de me laisser la chance de vous conduire à bon port.

Merci de votre attention.
»

Il fit un salut militaire à la foule, ses soldats répondirent. La foudre frappa la cité, faisant gronder les murs.

« Ça ne se passera pas comme ça ! L'expédition est civile, elle est la pour la scien... ». Le protestataire récolta un coup dans le ventre et fut mis à genou. Les militaires défièrent du regard toute personne susceptible de vouloir l'aider. Et si le regard ne suffisait pas, c'était par l'oeil unique du canon d'une arme qu'ils se montraient dissuasifs. Le Commandant ne se retourna même pas.

Qu’arrivait il à Atlantis ? C’est à vous de le découvrir ! C’est à vous de sauver votre cité ou lutter pour en prendre le contrôle du côté du mystérieux Commandant !



Plus d'informations
http://www.atlantisinsurrection.com/t3617-event-prise-de-pouvoir


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Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
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√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Lun 13 Juil - 11:37

Skyler McAlister

Event Insurrection


La cérémonie avait marqué les esprits, avec le départ d'Alexander Hoffman, l'un des dirigeants d'Atlantis. Mais également l'absence de John Sheppard pour un certain temps. Sans oublier d'autres départs, certains retournant sur Terre, d'autres allant se perdre dans la galaxie de Pégase. Je me tenais avec les autres membres de la cité dans la salle d'embarquement pendant le discours d'adieux, pendant qu'à l'extérieur, le temps semblait être aussi morose que nous. Une chouette ambiance de tristesse. Puis, alors que les personnes concernées étaient parties par la Porte des Etoiles, nous retournâmes à nos occupations. Dehors, une tempête approchait, mais personne n'imaginait que cette tempête allait secouer Atlantis de l'intérieur.

Alors que j'étais à l'infirmerie, les lumières s'éteignirent subitement, comme s'il y avait une panne de courant. Heureusement, les systèmes vitaux fonctionnaient toujours, ce n'était donc pas une panne généralisée. Peut être qu'un circuit avait grillé à cause de l'intensité de la foudre sur le bouclier qui nous protégeait ? Pas de panique, la lumière reviendrait rapidement. Il fallait seulement attendre qu'un technicien trouve et s'occupe du problème. Le principal était que les systèmes vitaux continuaient de fonctionner pour le bien de l'infirmerie et des patients.

Cependant, un message radio fut entendu par tout le monde, et il fit froid dans le dos : quelqu'un avait volé un E2PZ, ce qui avait provoqué la panne de courant. Et celui qui venait de donner l'alerte avait visiblement été attaqué. Que se passait-il ? La dernière fois que ce genre de problème était arrivé, c'était lorsque les Geniis avaient infiltré la cité, bien avant que je ne prenne mes fonctions ici. Se passait-il la même chose ? Un vent d'inquiétude commença à envahir mes collègues, mais alors que nous étions en pleine discussion sur ce qui était entrain de se passer, une autre voix se fit entendre, nous demandant à tous de venir en salle d'embarquement pour une annonce.

Tout le monde se retrouva à nouveau devant la Porte des Etoiles, mais l'ambiance était bien plus sinistre. Des militaires cagoulés se trouvaient autour de nous, armés. Et un homme nous regardait depuis le balcon, nous fixant d'un regard dur et autoritaire. Je fronçai les sourcils, ce type ne me disait rien du tout.

"Qui c'est, celui là ?"

Sa tenue démontrait clairement qu'il était terrien, mais c'était la première fois que je le voyais. L'inconnu qui se faisait appeler le "Commandant" prit la parole, annonçant à tout le monde qu'il avait pris le pouvoir sur la cité, et que désormais, les militaires régneraient. Il avait même fait prisonnier Woolsey. Le Commandant énuméra les changements qui allaient s'opérer sur Atlantis, et cela ne me plut pas du tout. L'expédition Atlantis était censée être civile. Alors pourquoi des militaires voulaient la diriger et en faire une dictature ? Il y avait beaucoup trop de restrictions, et visiblement, toute personne qui n'était pas d'accord avec lui serait violemment rappelée à l'ordre. Comme ce malheureux qui avait osé ouvrir la bouche pour protester, et qui se prit un coup dans le ventre qui l'envoya au sol. Aussitôt, je m'avançai vers lui pour l'aider, mais c'était sans compter sur l'accueil loin d'être chaleureux des soldats cagoulés. L'un d'eux braqua même une arme sur moi, ce qui m'arrêta dans mon avancée, alors que je me trouvais à seulement deux pas de la pauvre victime toujours allongée sur le sol en se tenant le ventre et en gémissant de douleur. Je lançai à mon tour un regard noir au soldat qui osait me menacer.

"Je suis médecin ! Vous voulez vraiment m'empêcher de m'occuper de ce patient ?"

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Le Commandant
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√ Arrivée le : 14/05/2018
√ Messages : 15

Lun 13 Juil - 11:56

Le Commandant

Event Insurrection


Le soldat marqua un temps d'arrêt. Il avait des ordres : faire respecter le nouveau régime, s'assurer que les esprits aient bien conscience des changements. Toutefois leur chef avait été aussi très clair : s'aliéner tout Atlantis n'était pas une bonne idée. Il fallait au moins s'assurer de la coopération du corps médical, par la violence si nécessaire. Et s'il doutait c'était bien à cause de ce "si". Ne rien faire, c'était risquer une émeute et même s'ils étaient armés et bien placés, lui ne l'était pas. La foule aurait vite fait de se charger de son cas. La question n'était même pas de savoir si le type gémissant au sol était juste un fragile ou s'il avait une blessure sérieuse ; sur ce point il avait de toute façon sa réponse : lopette.
Il lança un regard au Commandant qui observait la scène du coin de l'oeil, guettant un assentiment qui ne vint pas. Tant pis, il fallait qu'il agisse.

"Au moindre geste suspect, je vous abats tous les deux."

Et comme pour rendre sa menace plus convaincante, il redressa le canon de son arme. Ils avaient à eux deux attiraient l'attention et certains se souviendraient, si tout se déroulait sans accrocs, que si la menace de ces hommes armés était bien là, ils n'étaient pas foncièrement mauvais non plus.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 13 Juil - 13:03

Karola Frei
Après avoir passé quelques mois sur Alpha, le major Frei s’apprêtait à reprendre du service sur Atlantis. Il lui avait fallu un peu de temps pour retrouver ses petites habitudes dans ses quartiers et dans son bureau mais globalement les choses s’étaient bien déroulées et l’accueil s’était avéré chaleureux. Durant son absence quelques changements avaient eu lieu dont le départ pour la Terre d’Hoffman. Karola n’avait pas encore prit la peine ou plutôt le temps de s’interroger sur la manière dont son remplacement avait été géré. Tout au plus, elle avait eu vent d’une cérémonie de départ. Son esprit était plutôt accaparé par le départ de Sheppard pour une mission diplomatique d’importance. Autrement dit, le gros du travail lui reviendrait durant son absence et elle devait rapidement se mettre au fait des évènements militaires mais aussi des affaires en cours au moment de son retour d’Alpha. Beaucoup de paperasse, de rapports oraux ou écrits dont il fallait prendre connaissance. Mais rien d’insurmontable ou qui puisse faire peur au major qui avait l’habitude d’avoir le nez dans ce genre de tâches. Au contraire, cela pouvait rapidement s’avérer si absorbant qu’elle faillit se mettre en retard pour la cérémonie organisée en ce jeudi. Lorsque le rappelle sonna, elle sursauta et se redressa rapidement. S’il retentissait c’était qu’elle n’était pas en avance. Elle prit la peine d’enregistrer son travail et se pressa pour se préparer avant de rejoindre le lieu de cérémonie. L’ambiance n’était pas forcément au beau fixe tout comme le temps. D’ailleurs, le major n’était pas forcément très à l’aise avec l’idée d’une tempête océanique menaçante. Heureusement, les choses se déroulèrent sans accroc et le Dédale put quitter la cité dans aucun problème…

…Jusqu’à ce qu’un message audio retentisse dans les haut-parleurs annonçant le sabotage de l’E2PZ. Face à l’étrangeté des propos tenus par le technicien, Karola interrompit sa discussion avec le sergent Lawson et le caporal MacArty et les enjoint à la suivre pour se rendre en salle des commandes voir de quoi il en retournait. Elle tenta de communiquer avec via sa radio portative mais ne reçut jamais de réponse. Ou plutôt ce ne fut pas celle à laquelle elle s’attendait puisqu’une autre voix résonna dans les haut-parleurs, requérant la présence de tout le monde en salle d’embarquement. Cette voix, Karola ne la reconnut pas. Elle se pressa alors de rejoindre les autres au point de rendez-vous.

L’effervescence régnait en salle d’embarquement, certains lui demandèrent si elle savait ce qui se tramait, malheureusement, elle ne put que répondre par la négative.

Les questions trouvèrent très vite leur réponse puisqu’un homme de stature assez imposante se présenta à eux du haut de la passerelle qui menait au bureau de Woolsey. Karola s’attacha à observer ce dernier et à en juger par son air maladif et blafard, ce qui se tramait n’augurait rien de bon. L'homme qui se tenait devant lui ne lui disait rien, et comme il ne se présenta que sous le nom de commandant, il lui fut impossible de mettre un nom ou un dossier sur son visage. L’inconnu se présenta et ses propos arrachèrent des froncements de sourcils à Karola et des soupirs de protestation, indignation parmi les personnels qui l’entourait.

Voilà qu’Atlantis était victime d’un coup d’Etat.

La jeune femme ne put s’empêcher de réprimer un petit rire moqueur en l’entendant déblatérer ses nobles intentions concernant l’avenir de la cité. Visiblement, cet homme se prenait pour une réincarnation des dictateurs des années 30 et de Jeanne d’Arc. Un joyeux mélange en somme. Elle était prête à parier qu’en plus du racisme et du suprématisme terrien dont il venait glorieusement de se targuer, ce dernier était aussi sexiste.

Une fois son discours terminé, la jeune femme essaya de se frayer un chemin dans la foule pour rejoindre les escaliers. Elle entendit derrière elle quelques mots de protestations, elle s’arrêta pour se retourner constatant que le docteur McAlister était déjà au pied du pauvre malheureux qui avait osé se faire entendre et s’était fait réprimander. Elle fut tiraillée entre l’envie de les rejoindre et celle de reprendre son chemin. Elle choisit la 2nde option, elle savait que Skyler ne risquait rien pour le moment surtout avec une foule composée aussi de militaires autour d’elle et surtout, elle ne pouvait pas ne rien faire. Elle gravit alors les escaliers et traversa la passerelle avant de s’arrêter devant le bureau de Woolsey dont les portes étaient fermées et gardées par deux gorilles en armes et au visage masqué.

Elle essaya de discerner un quelconque regard connu derrière cette cagoule noire mais aucun visage ne lui revint en mémoire. Elle n’avait aucune idée d’à qui elle s’adressait. Aussi, elle prit la peine de se présenter, de rappeler au bon souvenir qui elle était.

« Je suis le major Frei, seconde du colonel Sheppard. Je souhaite m’entretenir avec votre « commandant. »

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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√ Arrivée le : 01/07/2014
√ Date de naissance : 19/09/1995
√ Nationalité : Américain

√ Age : 28
√ Messages : 578
√ Localisation : Atlantis

Liste de vos DC : Aucun

Mar 14 Juil - 7:57

Cody Fuller
Atlantis
Cody Fuller
[Event] Prise de pouvoir
Il se passait quelque chose. J'ignorais quoi exactement, mais je le sentais. Je ne pouvais dire ce que c'était précisément, mais c'était là. Hoffman et d'autres gens quittaient pour la Terre en ce jeudi. Une cérémonie fut organisée. Je n'avais pas tellement eu l'opportunité de travailler avec lui, mais je l'avais apprécié pour le peu que je l'avais croisé. Par politesse, je m'étais rendu à l'endroit de rendez-vous pour un dernier adieux. Je m'étais vêtu de mon habit civil pour l'occasion. J'étais triste qu'une personne si importante à la direction de la cité quitte, mais... j'allais survire. Il le fallait. La cité continuerait d'exister. Je lui souhaitais que du bonheur dans ses futurs projets. Maintenant il pouvait dire que les humains n'étaient pas seuls dans l'Univers.

Le temps n'était pas beau dehors. Une tempête océanique faisait rage. Des gros nuages noirs obscurcissaient le ciel normalement bleu ou orangé par les couchés de soleil. Des tonnerres et des éclairs surgissaient, me faisant sursauter aux moments où je m'y attendais le moins. Je n'étais pas trop à l'aise avec la tempête. La cité serait protégée hein ? J'étais dans mes appartements à vérifier mes messages que nous fûmes plongés dans le noir, sauf les lumières et voyants des systèmes essentiels. La foudre devait avoir frappée le bouclier protégeant la cité. Par chance qu'elle n'avait pas enclanchée son système pour aller sous l'eau. Nous serions inondés sinon.

« J'aime pas ça. J'aime pas ça du tout » murmurai-je à moi-même. J'avais toujours détesté les tempêtes, qui plus était sur une cité pouvant aller sous l'eau.

Des messages d'alerte de partout demandaient au personnel de porter assistance afin de trouver la source de la panne. Quand fallait y aller, fallait y aller. Rapidement, je m'équipai de l'habit des militaires d'Atlantis avec armes au besoin. Ordonnant à mon chien de se lever, je lui enfilai une laisse à son harnais de corps et parcouru les couloirs de long en large afin d'investiguer.

Un premier message se fit entendre. Quelqu'un avait volé un E2PZ et saboté les générateurs. Était-ce cela la source de la panne ? La personne semblait s'être fait agresser, car elle avait rompu le contact assez rapidement. Le message faisait froid dans le dos. Accompagné d'un autre militaire, nous nous rendîmes à la source afin de porter assistance à la personne. Quelques minutes plus tard, une autre personne prit la parole et demanda à tout le personnel de se rendre à la salle d'embarquement. Une voix inconnue qui se voulait ferme et autoritaire se présenta sous le nom de Commandant. Bon, jugeant qu'il valait mieux s'y rendre, je changeai de trajet et rejoignis les autres.

En entrant dans la pièce, je remarquai en haut sur la rembarde un homme à la peau noire, lunette de soleil sur le nez, berret sur la tête parfaitement placé à la militaire. MAIS C'ÉTAIT QUI CELUI-LÀ ?! D'autres hommes, armes en main, cagoules cachant leur visage, ne laissant entrevoir que leur yeux, bouche et deux trous pour le nez, l'essentiel, nous observaient, comme des animaux à abattre si on venait à faire un faux mouvement. Je les connaissais pas du tout, mais vraiment pas du tout. Je m'étais tendu et avait fait fonctionner mon cerveau à 200 à l'heure. Il se passait quoi au juste ? Instinctivement, je posai la main sur mon arme à ma taille, prêt à l'utiliser en cas de besoin.

Le personnel rempli la pièce. On se sentait un peu à l'étroit, la cité comptait beaucoup de gens. L'inconnu prit la parole une fois qu'il ne restait plus personne qui nous rejoignait. MAIS PUTAIN DE MERDE C'ÉTAIT QUI CET ENFOIRÉ QUI SE DISAIT COMMANDANT ?! Il voulait imposer son pouvoir et faire de cette cité une base militaire. Nan, mais ça marchait pas avec moi. Je comprenais un peu ce qu'il voulait, ça faisait un peu de sens, mais imposer son pouvoir comme ça... En plus, le programme Atlantis était pour la recherche et la science, une expédition civile. Les militaires étaient là pour assurer la protection du personnel et de toute personne dans le besoin. Non, ça ne marcherait pas comme ça. Personnellement, j'aimais bien la direction actuelle. Ok, il y eu des morts, mais tous pleins de recherches purent être faites pour protéger les terriens et repousser les autres menaces de Pégace.

Quelqu'un protesta et il recolleta un coup dans le ventre qui lui coupa le souffle. Les soldats du "Commandant"... Piff, quel con. Ils nous toisèrent du regard, défiant quiconque oserait l'aider. L'homme était peut-être gravement blessé. La Docteure McAlister s'avança et elle se valu des menaces elle aussi. Par instinct, je fis un pas devant, prêt à intervenir si quelqu'un oserait toucher un seul cheveux de la tête à ces deux personnes. Je préférais ne rien faire pour l'instant, n'ayant pas envie de me recolleter quelque chose aussi, mais j'étais prêt.

Prêt à me battre.

Prêt à défendre.

Prêt à protéger.

Prêt à servir.

Prêt à tout faire pour renverser cet enfoiré de Commandant et ses fidèles.

VOUS VOUS FOUTEZ DE NOTRE GUEULE, LÀ ?! Vous croyiez vraiment que nous allions accepter sans rien dire, sans rechigner. Vous vous trompiez, monsieur.
© Laueee

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Le Commandant
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Mar 14 Juil - 10:15

Le Commandant

Event Insurrection


Pour Karo

Si Karola Frei n’avait pas été une personne estimée, jamais l’officier n’aurait pu atteindre le bureau du Commandant. Les hommes n’avaient rien loupé de sa progression, ne s’écartant pas pour autant ni n’effectuant un salut réglementaire. Chacun restait en place, vigilant et silencieux. Le Major annonça son intention de s’entretenir avec le Commandant. Logique et surtout prémédité. Sheppard étant en mission diplomatique de haute importance pour plusieurs jours, elle faisait office de plus haut responsable militaire. L’Allemande avait l’estime du contingent militaire en place, ce n’était pas une donnée à négliger.

Il n’y eut aucune réponse du côté des sbires. Aucune réaction durant plusieurs secondes avant qu’un message radio ne leur parvienne autorisant le laisser passer de l’Allemande. L’un d’eux tendit la main dans un geste lent pour ne pas l’inquiéter.

"Vos armes."

Il n’y avait pas de Major. Le grade actuel ne comptait plus dans la nouvelle hiérarchie établie par le Chef Suprême, elle n’y aurait droit qu’une fois dans le bon camp. Si elle désirait un entretien avec le Commandant, elle n’aurait pas le choix que de se désarmer complètement avant qu’une fouille minutieuse ne soit effectuée. Il n’y avait aucun geste déplacé, c’était minutieux et professionnel. Une fois certain, la main passa devant le commutateur provoquant l’ouverture de la porte de verre lui dévoilant le dos de l’officier suprême. Deux autres « Lieutenants » étaient également présents, les mains posées calmement à l’avant. Eux ne la lâchèrent pas des yeux.

"Frei. Je m’attendais à votre visite, Major. Que comptez-vous faire ?"

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Pour Cody.

Le Maître Chien s’était avancé d’un pas, l’animal suivant le mouvement de son maître. Cela ne passa pas inaperçu du côté de la Sécurité qui tachèrent de se rapprocher. La tension était déjà très forte. Nul besoin d’en rajouter un peu plus en haussant la voix. La situation ne devait pas dégénérer, tout était sous contrôle et se passait exactement comme le Commandant l’avait prévu.
"Reculez avec votre chien. "


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Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
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Mar 14 Juil - 13:35

Skyler McAlister

Event Insurrection


Le soldat ne savait pas comment réagir, cela se voyait dans son regard. Voulait il vraiment m'empêcher d'agir, moi, une doctoresse dont la vocation était d'aider les blessés ? Le militaire chercha l'appui de son "Commandant", mais devant l'absence de réaction de ce dernier, il finit par céder, non sans me menacer. Son arme était toujours braquée sur moi. A sa remarque, je ne pus m'empêcher de me montrer cynique.

"Un geste suspect ? Comment voulez vous que je fasse ça ? Je ne suis pas armée !"

Je m'agenouillai près du malheureux qui se tenait le ventre. Je ne le montrais pas, mais j'avais quand même peur que le militaire mette sa menace à exécution alors que je ne faisais que mon travail. D'un geste professionnel, je soulevai le tee shirt de l'homme, et je retirai sa main pour voir s'il était blessé ou non. Je pus voir la naissance d'un hématome non loin du foie, là où il s'était pris le coup. Je palpai la zone, faisant grimacer le malheureux. Le foie n'avait pas l'air touché, mais je voulais m'en assurer.

"Ne vous inquiétez pas, vous ne semblez pas être gravement blessé. Mais je vous envoie quand même à l'infirmerie".

Je tournai la tête vers deux infirmières qui se trouvaient non loin de là. Elles s'étaient aussi rapprochées en me voyant agir.

"Conduisez le à l'infirmerie, il doit passer un scanner pour s'assurer qu'il n'y a pas de blessure interne".

Avec leur aide, j'aidai l'homme à se lever, et je laissai les infirmières l'emmener. Je me tournai vers le soldat, et je lui jetai un regard noir, avant de suivre mon patient pour vérifier qu'il allait bien, et que ce coup n'avait pas de conséquences.

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Invité
Invité

Mer 15 Juil - 9:57

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Je vais vous résumer la journée d'aujourd'hui..... "Grosse merde en vue !". Mais pour être plus précise, nous venons d'apprendre que nous subissons une mutinerie, car oui, des militaires sont en train de se rebeller pour prendre le pouvoir. Personnellement, j'aimais bien la direction d'avant, tout avait l'air de bien fonctionner donc bon, je ne comprends pas trop ce virement de situation. Encore un gros dur qui veut tout gérer parce qu'on lui a refusé une sucette quand il était petit.... Fait chier !

On se retrouve tous dans la zone de commandement, encerclé par des militaires et déjà on sent l'ambiance électrique entre ceux qui ne sont pas d'accord et ceux qui vont suivre le mouvement. Ou je vais me situer ? Du côté des méchants bien sûr ! Si je ne veux pas être emmerdée il vaut mieux que je sois discrète et que je suive les instructions de mon nouveau supérieur même si cela me fait chier. Franchement, est ce que j'ai une tête à devenir militaire ?! J'aime beaucoup trop ma place et ma situation ! Je dois réfléchir et observer, voyons voir les expressions de visages autour de moi.... qui pourrait se retrouver dans le clan des fidèles aux anciens dirigeants ??? Ah lui la bas ! Celui qui vient de se faire frapper, quelle fantastique entrée en matière ! Le respect par la peur....

Je ne suis personne, je ne suis personne, je ne suis personne, je ne risque rien, je ne risque rien... Espérons que le commandant et ses sbires ne lisent rien sur mon dossier, ou alors ils pourraient me prendre pour un monstre ou un ennemi potentiel ! Je dois leur prouver ma fausse loyauté ! Et garder mon calme... l'Infinity doit aussi garder son calme. C'est en gardant ma place de mécano que je pourrais aider la résistance, car peut importe les guerres qui ont eu lieu et qui auront lieu, il y a toujours des résistants.

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Cody Fuller
Caporal
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Mer 15 Juil - 16:49

Cody Fuller
Atlantis
Cody Fuller
[Event] Prise de pouvoir
Les hommes du Commandant faisaient tout pour imposer leur loi, quitte à utiliser la force pour se faire obéir. Non, ça ne se passerait pas de cette façon ! Pas question que des civils se fassent malmener par des grosses brutes. Même chose pour les militaires. On était peut-être un peu plus habitué à des façons de faire autoritaires et fermes. Sauf que là c'était carrément de la tyrannie ! Pas question ! Tous méritaient du respect, autant civil que militaire.

J'avais regardé autour de moi et avais reconnu quelques têtes avec lesquelles j'avais travaillé. J'ignorais quelle était leur position, mais il était clair que je n'allais pas rester là à rien faire et regarder ce "Commandant" prendre la tête de cette expédition. Il fallait faire quelque chose pour l'empêcher de le faire. Je ne comprenais pas pourquoi cet homme avait voulu prendre les choses en main. Avec le départ d'un co-dirigeant, il devait en avoir profité pour planifier un coup d'État, enfin d'expédition dans notre cas.

Un homme avait récolté un coup dans l'estomac et le docteure McAlister s'était approché pour l'examiner. Un des soldats l'avait menacé et je m'étais avancé afin de réagir si une de ces brutes oserait s'en prendre à ces deux civils. Instinctivement, Zelda avait suivi mon pas, entraînée à suivre son maître au moindre déplacement. Un des hommes à cagoule s'approcha de moi et m'ordonna de reculer. Je le toisai du regard, n'appréciant pas me faire dire comment me comporter de cette façon.

Bon, ok, il ne m'avait pas menacé et ne m'avait pas attaqué. Rien de tout ça. Je n'avais pas envie de causer des problèmes, mais je n'allais certainement pas laisser ces brutes s'en prendre aux autres moins placés pour se défendre. Pour l'instant, tant que personne ne se faisait malmener, tout était sous contrôle. Je plissai les yeux, ne dis rien et repris ma place initiale, Zelda suivant tout naturellement son maître.
© Laueee

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Sam 18 Juil - 18:21

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Event Insurrection



La Cérémonie & le coup d'état


Comme bons nombres d'officiers, Pedge avait revêtu son habit de cérémonie pour participer aux adieux d'Hoffman à la cité. En ce qui la concernait, elle éprouvait une forme de sympathie pour l'homme avec qui elle était virtuellement morte dans un hôtel merdique sur une autre planète, dans une simulation orchestrée par un groupe qui avait disparu ensuite. Le genre de chose qui vous lie à quelqu'un assez fermement, et c'était sans doute avec une pointe d'émotion parfaitement dissimulée derrière sa façade austère qu'elle serra avec poigne la main de l'ancien dirigeant, qui s'en retournait sur Terre, certainement dans son Angleterre natale. On disait d'ailleurs que la directrice Steele, partie depuis quelques mois maintenant, avait accouché d'une petite fille - Elise selon Hanz Hirsh qui disait à tout le monde qu'il était la marraine même si Pedge en doutait fortement pour la bonne et simple raison qu'Isia l'était déjà - et que cela était probablement lié à son départ. Quant à la directrice, peut-être reviendrait-elle, mais rien n'était moins sûr encore.

Et voilà, la page était tournée. Il fallait continuer de vivre, tout le monde n'avait pas la chance de repartir sur Terre. Y songeait-elle ? Globalement non. Intimement, peut-être. Elle en avait bavé ici bas. Ce serait une belle retraite à prendre, mais maintenant qu'elle avait pris du galon, elle était moins sur le terrain, plus dans les bureaux. Et puis, tant qu'Isia resterait dans les environs, même si elle était détachée sur une autre base opérationnelle désormais, elle ne se voyait pas demander une autre affectation sur Terre. D'ailleurs, cette dernière était venue elle aussi pour la cérémonie, et ce fut l'occasion de passer un peu de temps avec elle, elle qui était quand même affectée par le départ d'Hoffman, et par celui d'Erin. Bon, la doctoresse pensait quand même que Steele allait revenir, laissant le soin à Alexander d'éduquer la petite comme un couple moderne pouvait le faire. Mais Pedge n'y croyait pas trop. Isia ne resta pas longtemps. Une tempête se profilait, et elle devait repartir sur sa nouvelle planète avant que ça ne se gâte.

Bref, Pedge était en train de se changer pour reprendre son habit plus traditionnel d'officier, ajustant ses galons de Capitaine comme il le fallait, et lui donnant un coup de plat de la main parce qu'il se devait d'être impeccable, comme toujours, quand les choses se gâtèrent effectivement. Cette tempête menaçait d'être assez dantesque. Dommage que sa blonde favorite soit rentrée. Pedge adorait profiter des éclairs, de la pluie qui fouette à sang les fenêtres et des coups de vent brutaux pour s'envoyer en l'air. Quand le courant se coupa, ce fut nettement moins drôle, car la cité, bien que robuste, était quand même nettement exposée aux caprices de la mer et des éléments.

En Capitaine de section, Pedge détacha des hommes pour inspecter la cité et trouver l'origine du problème. Finalement, la réponse tomba rapidement. Quelqu'un avait saboté l'E2PZ. Forcément, cela créa une forme d'émulsion assez conséquente, qui ne cessa de s'amplifier avec le message suivant d'un "Commandant". Pedge n'était au courant de rien, et ce n'était pas son aide de camp qui pouvait la renseigner. Graham n'en savait pas plus qu'elle. Elle lui ordonna d'aller en salle d'embarquement, elle-même suivant le mouvement. Qu'est-ce donc que tout cela ? Avec un mauvais pressentiment, animé sans doute par son expérience sur la cité depuis tant d'années maintenant, Allen se dirigea vers la salle en question, où une foule était déjà rassemblée. Elle avait attendu quelques minutes des indications de sa hiérarchie mais rien ne vint à propos d'un éventuel commandant...

Bon, sa curiosité fut vite satisfaite quand la démonstration s'oganisa. Hommes cagoulés, discours grandiloquent. Le ton était donné, et Woolsey était évincé. Pedge avait toujours prôné que les militaires seraient les mieux à même de diriger cette expédition, et elle le pensait toujours, malgré l'estime qu'elle avait du CODIR. Cependant, elle ne voyait pas les choses de cette façon, surtout que dans le cas présent, il s'agissait ni plus ni moins que d'un coup d'état fomenté par un groupe. Grosso merdo, il s'agissait plutôt d'un acte politique qu'une prise de pouvoir de l'armée. Au demeurant, elle doutait fortement que des ordres soient venus de l'USAF dans ce sens. Pas de cette manière là. Pas comme ça.

La mâchoire serrée, Pedge observait tout ce petit monde. Si l'idée lui avait effleuré l'esprit de se dire que c'était une bonne chose, elle s'envola rapidement en voyant un civil se faire bourrer le mou pour avoir osé dire tout haut ce que beaucoup pensait tout bas. Dans ce genre de situation, il semblait clairement inutile de faire preuve de bravoure à l'instant T. Autant laisser couler, attendre, saisir une opportunité. Réagir à chaud ne donnerait rien de bon, surtout que cette milice semblait clairement organisée. Elle sentit qu'Eversman allait faire le con lui aussi, le spécialiste de la réaction sanguine, lui qui se trouvait juste devant elle, à quelques pas. Elle s'était d'ailleurs positionnée légèrement derrière lui. Un peu comme si elle avait anticipé l'action du bonhomme, qu'elle connaissait par cœur maintenant. Sa main se referma sur son avant bras, pour le stopper dans sa brillante idée à la con qui avait dû germer en l'espace de trois battement de cœurs dans sa petite tête rasée.

« Faites pas le con Eversman. Tenez les rangs. Patientons. », souffla-t-elle en ne le lâchant que s'il se détendait. Elle espérait ne pas avoir attiré l'attention, tandis que le Major Frei prenait de la hauteur et qu'un toubib s'était porté au devant du malheureux.


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Matt Eversman
Caporal
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Sam 18 Juil - 19:42

Matt Eversman
Rassemblement général dans la salle d’embarquement à l’appel d’un mystérieux Commandant. Il ne fallait pas avoir un doctorat pour sentir que tout ça puait le souffre. L’idée de ne pas y aller et plutôt rester sagement en retrait lui vint mais c’était sans compter sur les multiples capteurs de la Cité qui allaient le prendre à défaut. Mieux valait afficher un profil bas plutôt que de s’opposer directement, l’homme agit donc en bon mouton rejoignant le flot du personnel se rendant à l’assemblée générale. Il ne possédait rien de plus que l’uniforme d’Atlantis avec un holster tactique à la cuisse.

L’accueil manquait de petits fours et de cocktails de bienvenue remplacés par des hommes cagoulés et surarmés. Il suffit d’un regard échangé avec les autres pour savoir qu’il en pensait tout autant que lui : ça craint. Une fois le personnel rassemblé, Woolsey fit son apparition en compagnie d’un grand homme noir à la carrure conséquente. A la vue de l’œil au beurre noir du civil, il ne fallait pas être un génie pour se douter que le Chef n’était plus. Longue vie au Commandant !

C’était ridicule cette prise d’otage car ce n’était rien d’autre que cela pour lui. Mains dans le dos en position de repos comme devait l’être le personnel militaire, les doigts étaient agités de mouvements nerveux. Matt avait plus qu’envie de se faire le cagoulé sur la droite. Il était à la hauteur de sa rangée et semblait plus occupé à l’écouter son chef qu’à surveiller. Ce serait facile mais pour faire quoi ensuite ? Récupérer son fusil d’assaut et ouvrir le feu sur le Commandant ? Mouais, il fallait voir plus loin. Réfléchis Matt, bordel.

C’est donc les nerfs en pelote et avec une sérieuse envie de coller son poing dans la tronche de ce nouveau leader qu’il l’écouta débiter ces âneries. Une chose était sûre, l’homme avait bien étudié son coup en omettant pas des mesures fortes permettant de contraindre la population. Ce type devait préparer son coup depuis un bon moment, lui et son gang de guignols cagoulés. Un des militaires réagit, il fut blessé en retour. Eversman fit un pas en avant prêt à lui porter main forte, stoppant son geste en sentant la manche de sa veste agrippée. Il suivit du regard cette main jusqu’à remonter le bras de l’uniforme gris jusqu’à tomber sur des galons argentés de Capitaine puis le visage grave de Pedge Allen qui l’incita à ne pas tenir position. Gradé ou non, elle eut le droit à un regard hostile avant qu’il ne plisse les sourcils cherchant à en savoir davantage.

« Du calme dans les rangs ! ». Beugla un des cagoulés bientôt rejoint par plusieurs de ses copains afin d’encadrer le groupe se doutant qu’il y aurait du chahut. L’un tenta d’attaquer un Cagoulé, la manœuvre fut un échec cuisant avant qu’il ne reçoive un coup dans les parties le calmant pour un bon moment à genoux priant pour qu’il puisse avoir une descendance un jour. Le Major Frei se détacha pour certainement échanger avec le Commandant.

« Détâchez vos holsters et posez les au sol. Toutes les armes au sol. ». Ordonna l’un des Lieutenants. Eversman échangea aussitôt un regard avec Allen avant d’obtempérer détachant le sien avec des gestes lents avant de le poser. Il lui fallut un bon soupir pour ne pas l’envoyer dans la tronche de ce type.

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Riyel Von Gikkingen
Exobiologiste
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Sam 18 Juil - 20:28

Riyel Von Gikkingen

Event Insurrection



À peine la cérémonie fut-elle terminée que je fis demi-tour sans plus tarder pour retourner à mon labo. L'agacement de devoir encore abandonner mon travail vient en premier, puis la surprise et l'incompréhension ensuite. Agacé, je rangeais à nouveau mes échantillons, prenant cette fois le soin de fermer toutes les portes à clés, une mauvaise intuition en tête. Contrairement à certain de mes camarades, je n'avais jamais eu affaire à une situation dite dangereuse, j'avais toujours fait en sorte de me tenir loin du danger et fuir si cela était possible. Mais ici sur Atlantis, aucune possibilité de fuite ou de retraite, si les choses tournaient mal, je devrais sans nul doutes prendre le danger à bras-le-corps.

Une fois que tout avait été mis sous clé, je pris la direction ordonnée par la voix, la tête remplit de question. Sur place dans la salle d'embarquement, tout le personnel d'atlantis était là, mais je ne fis pas plus attention à eux, mon regard fut immédiatement attiré par cet homme, d'une rigidité militaire comme je n'en avais encore jamais vu, même les militaires de la station avaient un minimum de lâcher prise, mais cet homme. Cet homme avait cette aura dangereuse qui planait tout autour de lui, un voile malfaisant, je ne l'aimais déjà pas. Aucune confiance n'émanait de lui.

Le Commandant fit son discours, ses paroles flottant dans l'air, je passais par deux phases avant de comprendre la réelle implication des mots prononcés par cet homme. L'indignation puis la colère. Qui était-il pour se permettre de nous commander ainsi, d'où venait-il surtout. Comment pouvait-il se permettre de geler le travail de toute la station. Si mes recherches attendaient trop longtemps mes échantillons, ne seraient plus utilisable et c'était in-envisageable surtout quand j'étais sur le point d'enfin comprendre cet échantillon.

J'en ai été là, au milieu de mes camarades, les poings fermement serrés, le dos rigide, le visage neutre, mais bouillonnant de colère intérieurement. Je ne pouvais rien faire, je n'avais jamais été quelqu'un de sanguin, ni prêt à foncer dans le tas à la moindre contrariété. Je suis quelqu'un de plus réfléchi. Et au vu de la situation, si je ne voulais pas finir entre quatre murs de béton incessamment sous peu, le mieux, était de faire profil bas.

Observer, être attentif à tout ce qu'il se passerait dans les prochains jours.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Mar 28 Juil - 18:16

Karola Frei
Le major resta de marbre face à l’accueil peu chaleureux des militaires, elle n’avait pas l'intention de l’être également. Elle attendit patiemment qu’ils reçoivent l’accord de la faire passer et défit lentement son holster puis l’étui de son couteau de combat avant de le leur tendre. Karola resta tout aussi impassible lorsque l’un d’eux se dévoua pour la fouille qui ne révéla aucune autre arme cachée. Les deux gardes finirent par s’écarter afin de la laisser passer le pas de la porte coulissante qui lui permit d’accéder au bocal à poisson qui servait de bureau à Woolsey. Elle ignora royalement les deux autres militaires présents dans l’enceinte et s’arrêta à une distance respectable de ce fameux « commandant ». Woolsey était là lui aussi, en retrait visiblement très mal à l’aise et tendu par la situation. Elle lui jeta un bref regard neutre avant de répondre au militaire qui avait pris sa place.
« Et qu’aimeriez-vous que je fasse ? On ne peut pas dire que vous nous laissiez le choix. Votre discours était très impressionnant d’ailleurs, dommage que les années 30 soient dépassées, vous auriez certainement fait fureur. »
"Merci. Je préférai que nous puissions travailler ensemble, pour l’avenir d’Atlantis. Il serait regrettable de devoir se passer d’officier de votre trempe… Votre connaissance de la cité, de ses habitants nous serait utile pour apaiser les tensions et faciliter la transition. Croyez bien que je ne recours pas à la violence par plaisir..."

Le Commandant lui adressa un regard sincère, croisant les mains sous son menton pour la fixer avec insistance. Il la jaugeait. Sa réputation était là, la question était de savoir ce qu’elle choisirait et pourquoi.

Perplexe, Karola croisa les bras en entendant la contradiction contenue dans les paroles du « commandant ».
« Vraiment ? Pourtant ces tensions que vous souhaitez apaiser, c’est votre prise de pouvoir violente qui va les provoquer. J’espère au moins que vous en avez conscience parce que je ne suis pas sûre que le déclenchement d’une guerre civile soit le meilleur moyen de mener vos ambitieux objectifs à bien…Si vous pensez réellement opter pour la bonne stratégie, alors je crois que vous n’avez pas bien saisi tous les enjeux. »

« Je ne suis pas un imbécile. Aucun de mes hommes ne l’est. Ce mouvement va susciter des révoltes, des soulèvements. Mais ce n’est pas parce que des voix s’élèvent contre une cause que cette cause n’est pas juste ou bonne. » il marqua une pause, une fraction de seconde pour marquer son affirmation puis repris « Croyez vous vraiment qu’il y avait le choix ? Atlantis souffre de la gangrène de la politique, de l’imbécilité de civils sans expérience du conflit, des dangers qui nous tombent et tomberont dessus ou du moins ils aiment se bercer dans leurs illusions naïves. Sans une action forte il est impossible de faire d’Atlantis ce qu’elle doit être : la forteresse contre les menaces de la Galaxie de Pégases et ce n’est qu’une des mena qui pèsent sur nous. »

Loin d’elle l’idée de le prendre pour un imbécile, bien au contraire, elle le prenait comme une menace très sérieuse. Une menace au même titre que les Wraiths ou même les Geniis qui ne devaient pas apprendre l’existence sous peine d’en profiter pour attaquer une cité affaiblie par des querelles internes.

Même si Karola avait son propre avis concernant les civils, elle était forcée de reconnaître que ces derniers savaient faire preuve de courage et d’efficacité sur le terrain. Le visage de McKay lui apparut à cette pensée, elle ne portait pas l’arrogant chef des scientifiques dans son cœur mais pour autant on pouvait lui accorder certains mérites sur le terrain notamment en situation critique. Ses arguments ayant été entendus, elle ne tarda pas à lui répliquer, tout en continuant d’adopter le ton calme mais ferme que son interlocuteur utilisait avec elle.

« Ce sont vos méthodes qui m’interpellent, pas votre cause. Certains civils ont certainement plus d’expérience du conflit contre les Wraiths que vous pouvez vous-même en avoir, ce dont je doute. Le rôle des militaires est de protéger, la politique ne nous regarde pas. Ne pas savoir où est sa place, c’est ça la pire des illusions naïves. C’est pour ça que vous parviendrez certainement à vous rallier une grande partie du contingent militaire mais ne comptez pas sur l’obéissance des civils, ils ont leur propre volonté. Et si vous voulez mon aide, ne touchez pas aux civils.. » Elle savait bien de quoi elle parlait, plus d’une fois il lui était arrivé de se retrouver confrontée à des civils récalcitrants de l’autorité militaire, y compris de la sienne.

« L’expérience du conflit… Combien de fois dans notre histoire avons nous écouté des personnes ayant eu l’expérience d’un conflit contre un ennemi et qui étaient plus incompétentes et dangereuses les unes que les autres ? Entendre ce qu’elles ont à dire est une chose, remettre nos vies entre de telles mains en est une autre. J’ai vu des hommes politiques honnêtes, bons mêmes et pourtant incapables de faire ce qui était nécessaire devant une révolte. Oui, le rôle d’un militaire est de protéger, de ne pas faire de politique… Du moins dans un monde idéal. Parfois il nous faut nous en mêler. La question est seulement de savoir si nous nous laissons dominer par elle ou pas. »

Le Commandant s’arrêta un instant, le major avait soulevé un point complexe mais ce n’était pas pour autant qu’il douterait de ses convictions. Il prenait simplement le temps de réfléchir à ce qu’il fallait dire ou ne pas dire. Après tout, elle avait raison : les militaires se pliraient plus facilement que des civils.

« Et vous abordez ce que je regrette le plus. L’absence de discipline, l’incapacité à suivre les ordres des civils. Comme n’importe quels humains, même les militaires, ils ont une volonté oui mais ce n’est pas une raison pour leur permettre de mettre en danger tous le monde, sous prétexte qu’ils ont des droits. Je n’ai pas besoin de vous lire les rapports de mission et les nombreux incidents qu’ils comprennent… Je ne peux vous promettre de ne pas toucher aux civils. Les fauteurs de troubles doivent être punis, qu’ils soient civils ou militaires. Toutefois chaque membre de l’expédition sera traité équitablement. Tout ce qui changera, c’est la liberté de circulation dans Atlantis pour des raisons de sécurité et quelques ajustements dans la hiérarchie des secteurs clefs. Mais vous n’avez aucune inquiétude à vous faire pour les civils. »

« Y compris pour nos alliés pégasiens ? » l’interrogea Karola, méfiante et tout aussi soucieuse du sort réservé aux peuples qui s’étaient associés à eux.

« Cela dépendra d’eux. Ils seront menés sur le Continent, et y resteront en attendant que nos alliances ne soient revues en fonction des nouvelles circonstances. Un changement de régime remet toujours en cause les alliances, des deux côtés. Ce sera temporaire. » il l’avait affirmé avec aplomb, paraissant sincère et pourtant il avait marqué un temps d’arrêt devant la question.

La discussion se déroulait mieux que le ton donné lors du discours avait pu le laisser entendre. Et ce même si Karola n’approuvait guère la méthode et les justifications apportées. D’ailleurs l’idée que les Pégasiens soient écartés d’Atlantis ne lui paraissait pas être la meilleure mais les Athosiens se trouvaient déjà sur le Continent et elle ne doutait pas qu’ils se montreraient hospitaliers avec les autres Pégasiens. Certains peuples n’accueilleraient pas la nouvelle avec joie d’autant que certains d’entre eux disposaient d’un niveau de technologie élevé. Ce qui soulevait la probabilité d’une guerre interalliée si l’orgueil de certains de leurs alliés était trop chatouillé. Malheureusement, disposant de trop peu d’informations et d’une marge de manœuvre encore bien trop réduite, Karola n’avait guère les moyens suffisants pour agir. Une réaction que le commandant pourrait interpréter comme trop virulente – et, il lui en faudrait bien peu à n’en pas douter – risquait de lui valoir une mise à l’écart, ce qu’elle ne désirait pas.
« Bien. Vous avez visiblement l’air d’avoir pensé à tout. » Nul doute qu’il préparait son coup depuis bien longtemps et certainement avec l’appui de quelques taupes, cagoulées ?, se dit-elle. « J’imagine que vous ne verrez pas d’inconvénients à me communiquer tous vos plans. Je tiens à m’assurer que tout ce qui est fait le soit dans l’intérêt de cette cité et de la Terre. »

« Tous ? Peut-être un jour si vous vous montrez digne de confiance. Vis à vis de la Terre j’espère éviter un conflit. Pour le reste je prendrais en compte de votre avis. » qu’il le suive ou non était une autre histoire et dépendrait de la situation. Il avait l’air satisfait. Satisfait qu’une officier connu ne se range pas immédiatement dans les lignes ennemies. Et pourtant il savait que lui faire confiance était risqué.

Karola opina du chef, compréhensive. Il n'y avait rien de plus qu'elle ne souhaitait aborder car tout se déroulait sur le terrain.
« Compris. Sur ce, j'ai à faire et j'imagine que vous aussi.» annonça Karola en commençant à se détourner pour quitter le bureau avant de se tourner une dernière fois vers lui «Je serai dans mon bureau si on me cherche.» Elle se fendit d'un salut, adressa un dernier regard à Woolsey puis aux cagoulés lorsqu'elle quitta le bocal à poisson.
Beaucoup de questions et d'inquiétudes l'assaillirent sur son chemin et la première d'entre elles concernait le nom de ceux de ses hommes qui avaient déjà succombé aux sirènes du commandant.

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