Tactique Sun Tzu (Club d'echec -Phil-Alexander Hoffman)

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Ven 7 Sep - 19:34

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Dimanche 26 Aout. 8h30 du matin

Jour de repos, Phil s'autorisait donc à dormir plus tard que à l'accoutumée. Cela faisait environ deux mois qu'il vivait sur la cité et il commençait à s'y habituer. Les débuts avaient été assez compliqués. Se perdre dans les couloirs et devoir demander son chemin. S'habituer aux téléporteurs et à leur utilisation et emplacements. Se familiariser avec le matériel et la technologie de la cité des anciens. Tout cela commençait à rentrer. Les distractions étaient rares sur la cité, aussi Phil s'était inscrit dans 3 clubs de loisirs accessible dans la cité. Le club d’échecs du fait qu'il pratiquait cette discipline depuis environ 25 ans. Le club d'Observatoire d’étoiles en souvenir de son expérience à la NASA. Il n'était pas astronome, mais il aimait le monde merveilleux du grand espace. Et le Club Littéraire car ici, la lecture semblait être un excellent moyen de passer le temps. Certes Phil n'était pas forcement un lecteur assidu, mais il était suffisamment intéressé par la lecture pour lire 4 à 6 livres différents dans l'année. Ses préférence allaient bien évidement vers la science fiction, et le space opera.

Phil s'était laissé bercer par la sensation douce du demi sommeil, prenant tout son temps pour laisser à son corps engourdi le soin de se réveiller à son rythme. Ses yeux d'argile durci semblaient fondre lentement au fil des minutes et son corps de mousse semblait peu à peu regagner des forces.

Se sentant peu à peu paré, Phil repoussa lentement sa couverture ne sentant guère le froid par cette matinée de fin d'été, et se dirigea d'un pas légèrement alourdi vers la salle de bain de sa chambre. Après une rapide douche et un brossage de dents, le technicien se choisit une tenue civile : une chemisette noire à manche longue laissant légèrement apparaitre son torse, et un jean's grisonnant. Des chaussures noires complétaient le tout.

Phil se dirigea ensuite d'un pas légèrement enjoué vers la salle du mess en prévision d'un petit déjeuner.
Il croisa quelques collègues et militaires sur le chemin qu'il salua d'un bref signe de tête et d'un bonjour.
Arrivé au mess, il se choisit un classique jus de fruits, bol de café au lait, accompagné de quelques fruits locaux et dégusta son léger repas tranquillement en profitant du soleil et de la chaleur matinale.

*C'était étrange, pas de course à faire, pas de feuille d’impôts à remplir, en un sens cela faisait gagner du temps.
Mais plus de visite familiale non plus. Si on le voulait, on pouvait faire des sorties avec les collègues vu qu'il y avait un bar, mais au final, la cité était telle un petit village plutôt qu'une ville. Un seul bar, un seul restaurant, bref, un seul truc pour chaque activité. C'était une sorte de dictature du monopole, mais nécessaire toutefois. Il y avait des avantages et des inconvénients. Tout était fait en tout cas pour que le travail soit fait dans de bonnes conditions. C'était déjà ça, malgré les risques d'attaques ou d'invasion qui n'étaient au final guère différents des risques sur Terre.

C'était Dimanche, jour de repos. Que faire. Habituellement, Phil passait son jour de repos à lire un livre, s'avancer dans son travail, réparer un jumper, étudier les moteurs de la cité, ou faire quelques recherche dans la base de donnée lantienne afin de mieux comprendre la technologie de la cité. Cette fois il ne voulais ni lire, ni travailler, et il ne faisait pas nuit donc impossible d'observer les étoiles. Il lui fallait donc une autre activité. Les échecs donc. Depuis son arrivée, il n'affrontait que le programme qu'il avait lui même conçu sur son ordinateur, mais cela commençait à le lasser. Il gagnait à chaque fois.
*

Phil se dirigea donc vers le balcon ou se trouvait les réunions du club d’échecs. A peine un mois auparavant il aurait du consulter un plan, mais à présent, il pouvait le faire de tête. L'endroit était ensoleillé et il n'y avait aucun signe de vent. Un seul membre de l’expédition présent. Un homme maigre au visage fin et aux cheveux blonds assis à une table un plateau d’échecs devant lui. Phil, quelque peu décontenancé, mais décidé au vu du lieu et du contexte se dirigea d'un pas lent et calme vers le personnage.

-"Bonjour, Est ce que vous auriez besoin d'un partenaire pour la partie ?"

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Dim 9 Sep - 20:16

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Échec et innovation !
Phil Sabrovitch & Alexander Hoffman
« La victoire est brillante, mais l'échec est mat. »


Cela où on se trouvait sur terre il avait toujours un mois creux voir complètement mort. En Europe et plus particulièrement pour les pays catholiques et protestants, on pouvait même dire qu'il avait deux mois complètement vides : Août et Décembre. Décembre à causes des fêtes de fin d'année et août, tout simplement parce que c'est le mois des vacances et que tout le monde partait se faire dorer la pilule sur la plage. Sur Atlantis, il fallait bien avouer que cette règle s'appliquait. Les mois d'été étaient bien moins actifs, puisque les personnes décidaient de poser leurs congés pour repartir sur terres voient leur famille, ou simplement profiter de la richesse du continent. Le programme avait fait construire des bungalows sur les plages de celui-ci afin de permettre à chacun de respirer et d'avoir une bulle de congé acceptable. Après certain avait des contacts avec les Athosiens, ou allaient tout bonnement camper seul ou entre amis.

Alexander n'avait pas échappé à la règle et même s'il n'avait que poser 4 jours avec sa compagne Erin Steele, ils avaient profité de la tranquillité d'un bungalow près de la grande forêt tropicale pour se reposer après une année assez chargée, autant physiquement qu'émotionnellement. Être dirigeants n'était pas une partie de repos, même si le terrain n'était pas toujours présent. Et oui, les dirigeants ne restent pas que dans leur bureau bien à l'abris, non non, Alexander se rendait régulièrement sur d'autres planètes, pour négocier ou échanger avec de futurs alliés. Faire une pause loin, de la cité avait été salvateur, il avait eu l'impression d'être dans une bulle hors temps pendant quatre jours bénéfiques. Bien entendu, il n'avait pas bronzé (avec une peau blanche et des origines anglaises le mot « halé » n'était pas dans son vocabulaire) mais avait chopé un affreux coup de soleil dans le dos et la nuque qui ne se voyaient guère avec sa chemise blanche avec les manches remontés avec élégance sur les avant-bras. Habituellement en costume, l'homme ne délaissait pourtant pas les chemises, qui faisaient partie de sa garde-robe. Il détestait les tee short généralement, ne les portant que pour faire du sport. Et en parlant de sport, plus tôt dans la matinée il avait profité de ce jour de congé pour courir sur les digues avec Ford qui lui n'arrêtait jamais. Une véritable machine et cette course n'était pas un entrainement, non juste un moment entre amis avant que le soleil vienne leur brûler la peau.

Le reste de sa journée avait été calme, il avait profité de la visite de Perrine et d'Hera pour manger avec eux. L'ingénieure et le chef de chantier du site alpha avaient décidé de faire un tour sur la cité, pour profiter du beau soleil de cette fin d'été. Puis, l'anglais les avaient laissés rejoindre la navette pour le continent, bien entendu les deux loustics lui avaient proposé de passer la journée avec eux, mais Alexander désirait être tranquille et de profiter un peu de ce dimanche pour se ressourcer sans être dérangé par les chamailleries incessantes de certaines personnalités dont faisaient partie Perrine et Hera ou d'autre. Aussi adorables qu'ils soient ils en étaient tout aussi usants. De plus, il avait promis à Zelanka une revanche sur le plateau d'échec.

Ainsi, il se dirigea vers la salle du club d'échec qui était vide. Il n'avait personne, sauf un petit mot sur le plateau que tenait les deux hommes sur leur partie précédente. Le docteur, s'excusait de ne pouvoir honorer leur rendez-vous, il devait partir en urgence sur sa planète favorite : celle des enfants. Cela fit sourie Alexander qui savait que trop bien, que le brave homme lunaire allait encore revenir avec un nouveau camouflage de peinture et de boue... De quoi ravir encore plus ce brave Zelanka.

Bon, il n’avait donc pas de partenaire, cela n’était pas très important, il allait se servir un verre d’eau à la machine pour s’adosser contre le mur près de la fenêtre qui laissait place sur le paysage un peu redondant de la cité. Redondant mais pourtant pas pour autant lassant. L’homme sirota quelques instants son verre d’eau se laissant emporter par quelques pensées avant que son chat Harry, un beau bengale, décide de jouer avec les pièces de l’échiquier. Alexander se tourna et d’un claquement de langue chassant son animal, qui sauta sur la chaise en face le toisant avec de grands yeux pleins d’amour.

« Tu es pire qu’un enfant Harry… Descend de là ! » le ton était affirmatif et sans appel.
« Mraooowwwwww »

Le cri fut plaintif mais à la fois digne des meilleurs comédiens du chat était véritablement du grand n'importe quoi, mais cela traduisait de son intelligence. Mais, malgré ses plaintes, il s'exécuta avec en bonus un otage. Le petit animal, avait entre ses pattes la reine, il ne voulait pas la rendre à son maitre, mais l'humain gagne toujours et se fut en râlant que le matou daigna lâcher la pièce. Par chance, elle n'était pas abimée, cela n'était qu'un jeu pour le chat qui quémandait un peu d'attention tout simplement.

« Bon viens » affirma l'anglais, qui s'était mis sur la chaise d'en face, pour jouer seul, afin de rechercher une stratégie défensive face à celle employé par Zelanka. Il était bon aussi, de savoir prendre du temps, pour méditer sur de nouvelles défense sou attaques quand on était seul. Immédiatement le matou sauta sur ses cuisses, les patassant avec tout autant de passion qu'une groupie de rock, avant de s'enrouler et s'endormir. Il y a de forte chance que le pantalon ébène en velours d'Alexander ait quelques poils, surtout qu'Harry était en période de mue. Mais bon pour une fois cela n'avait pas d'importance, après tout nous sommes dimanche non ?

Une trentaine de minutes après, une personne immergeant à l'entrée du club, où une douce musique s'échappait d'une enceinte. C'était une playlist assez diversifiée, allant du classique, au rock passant par la pop. Les bruits étaient suffisamment doux pour ne pas déranger mais suffisamment fort pour ne pas être inaudible. Alexander aimait bien mettre un peu de musique quand il réfléchissait. Il releva la tête vers l'homme qui se dirigeait vers lui, dans un sens il aurait été surprenant de le voir s'asseoir à une autre table si lui-même était seul. Il semblait calme et sa tête lui était vaguement familière, il devait être l'un des nouveaux embauchés et il avait dû voir son faciès sur l'un des dossiers.

« Bonjour, et bien si vous, vous proposez cela serait avec plaisir » Il lui montra la chaise en face avec un sourire agréable. Le fort accent d'Alexander ne laissait aucun doute sur ses origines anglaises surtout le flegme qu'il dégageait. « A qui ai je l'honneur ? »

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Mar 11 Sep - 18:09

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Phil sourit à son futur adversaire. La plupart des filles le trouvaient assez quelconque sur le plan de la beauté mais toutes avaient souligné qu'il avait un sourire charmant. Mais à dire vrai, Phil avait du mal à s'évaluer lui même, il se devait de faire donc confiance à l'avis du public.

D'un mouvement fluide Phil mit les mains sur la chaise montrée par son interlocuteur et s'en servit pour s'asseoir confortablement.

Certes il aurait pu serrer la main de son vis à vis et se présenter, mais il était debout tandis que lui était assis. Pour sa part, ça n'aurait été guère subtil. Autant être d'égal à égal pour se saluer. Même si au vu de la longueur de ses cannes, le type en question une fois debout l'aurait sans doute dépassé d'une tête.
Ce type avait un accent de british. Un anglais. La plupart des américains imaginaient les anglais polis, raffinés, avec une culture vieille et obtue. Une erreur monumentale. L'accent ne signifiait rien, pas plus qu'une personne préférant la viande de porc à celle du bœuf n'était meilleure qu'une autre par exemple. Un imbécile comme Hitler avait été végétarien après tout.


Phil une fois confortablement assis prit le temps de se présenter.

-Phil Sabrovitch, Docteur en génie mécanique, arrivé sur la cité fin Juin de cette année et vous ?

La tête de ce type ne lui disait rien, mais ça ne signifiait pas grand chose. Phil avait une bonne mémoire auditive mais sa mémoire visuelle était peu efficace. Il lisait à haute voix pour retenir ou écrivait ses propres opinions sur un carnet ou sur un bloc note d'ordinateur afin de bien retenir les choses, mais la mémoire photographique des images n'était pas à sa portée. Phil se considérait pourtant comme quelqu'un de très intelligent, mais il était conscient que cette intelligence avait été développée des l'enfance par un climat et des actions favorables. Il aurait pu tout aussi bien finir musicien, Journaliste, écrivain, pasteur, ou n'importe quel métier au vu de son caractère.


Jetant un regard intéressé à l'homme en face de lui, Phil attendit de se voir renseigné. Il avait les pièces Blanches en face de lui. Ce qui signifiait qu'il se devait de commencer la partie. Encore qu'il fallait remettre les pièces en place.

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Mer 12 Sep - 18:47

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Échec et innovation !
Phil Sabrovitch & Alexander Hoffman
« La victoire est brillante, mais l'échec est mat. »


L'autre homme était souriant, acceptant bien volontiers de se joindre à lui à ce futur combat de plateau. Pendant qu'il s'installait, Alexander l'observait sans être intrusif, il avait un visage carré et des traits assez neutres. Il n'avait pas l'air d'être quelqu'un de trop expressif ou simplement extravertie. Il était habilité en civil, ne portant pas l'uniforme à la mode de la cité, donc impossible de savoir de quel corps de métier il appartenait, mais vu son aspect et sa présence dans ce club il avait de forte chance pour qu'il soit un scientifique. Le club d'échec n'était pas peuplé de beaucoup de militaire (même s'il en avait) et cet homme n'en avait pas l'aspect. Il avait plus l'air malin et adepte de la réflexion qu'un adepte de la fonte, son visage témoignant d'un ressentis : calme et bosseur. Après ce n'était que de simple observation, généralement l'image qu'on renvoie peut-être à l'opposé de ce que nous sommes véritablement. Comme la cousine d'Alexander : Erika qui avec sa bouille d'ange et ses grands yeux bleu acier, donnait l'impression d'être une fille sage, ses professeures l'avaient toujours considéré comme telle, alors qu'elle était la reine des bêtises. Avec l'âge son visage s'était transformé en celui d'une femme fatale aussi tranchante qu'une épée et cela lui allait bien mieux au caractère que celui de la gentille fille.

L'anglais ne se formalisai même pas de la main, lui-même ne s'était pas levé pour lui tendre et pour une bonne raison : il avait une bouillotte poilue sur les cuisses. Mais les présentations eurent lieux et elles étaient aussi respectueuses que si la poigne de main y était, pour les lier dans ce passage obligatoire des rapports humains. Et puis bon, il n'avait rien de formel, jour de repos dimanche de suroît, pas besoin de mettre trop de protocole.

« Enchanté Docteur » Il était donc belle est bien scientifique, un homme en génie mécanique qui allait surement croiser Alexander dans les laboratoires, étant donné qu'ils servaient de chef de projet. Il avait gardé son ancienne fonction, il fallait bien orchestrer tout ce côté-là, en prenant la responsabilité de ce secteur d'innovation.

« Alexander Hoffman, Second responsable d’Atlantis » Il aurait pu simplement dire RDA, mais les nouveaux ne connaissaient pas véritablement l’acronyme. « Nous allons nous amenez à nous rencontrer. Surtout si vous bossez sur de nouveaux projets d’innovation. Je m’occupe de ce secteur. » Dit-il en rangeant les pièces pour que l’échiquier prenne enfin forme. Étant noir, comme toujours, il laissait la galanterie aux blancs d’ouvrir la danse.


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Ven 14 Sep - 1:36

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Phil fixa son regard, un regard vague sur le boss en face de lui pendant quelques secondes.

Des projets d'innovation. Il n'en avait 10 000 par jours, mais avec du temps, il pouvait avoir des idées correctes.
Des mines spatiales pour détruire d’éventuels vaisseaux ruches lors d'un siège spatial, Des satellites défensifs tirant des rayons de plasma. Le projet des mini drone le tentait beaucoup également, mais il aurait besoin d'un sacré coup de main vu le niveau de technologie.


Les idées étaient correctes, mais le problème venait du coté approvisionnement, et industriel. Construire en serait que un unique satellite défensif de 20 mètres d'envergure couterait cher alors toute une petite flottille.
En clair ça restait plus simple à imaginer que à construire, même avec des plans bien faits et un bon cahier des charges.


Laissant là ses réflexions, le technicien se remit d'aplomb avec la réalité. Phil avait donc un boss en face de lui. Heureusement qu'on était Dimanche et que le genre décontracté ne risquait pas de choquer. Phil regretta presque de ne pas lui avoir serré la main. Mais peu importait au final surtout par une belle matinée comme celle ci. Il valait mieux continuer sur la belle dynamique entamée.

Phil se mit à sourire en anticipant le plaisir qu'il allait éprouver. Il regardait le plateau du jeu d’échec tel un gamin admirant un paquet de friandises. Il avait un british en face de lui. Phil ne voulait pas forcément juger selon les stéréotypes, mais les anglais étaient en général très calculateurs et reflechissaient longtemps avant de prendre une décision comme tout bon gentleman. Phil aurait de fait tout le temps de discuter afin de se forger une opinion sur sa façon de jouer.
Et puis Phil n'avait pas eu d’adversaire valable depuis longtemps. Il était temps de bouffer du rosbeef. Phil parla donc d'une voix enjouée pour répondre à la question posée.

-Je ne travaille sur aucun projet actuellement, mais j'ai quelques idées. De ce que j'en sais par exemple, il y a la cité elle même avec son arsenal défensif, il y a les Jumpers, il y a le dédale. Mais en orbite, nous n'avons rien. Pas de Champs de mines spatiales, pas de satellites défensifs, Aucune défense orbitale. Je ne suis pas un spécialiste de la guerre, mais pour moi c'est comme si au moyen âge, on défendait un château sans douves et sans Arbalètes géantes sur les remparts.
Le dédale ne peut pas être là tout le temps, et la cité même si elle dispose d'un armement conséquent n'est qu'un unique vaisseau. Dans une partie d’échecs, ça reviendrait à jouer sans la première ligne de défense que sont les pions. Certes ça laisse les fous, tours et autres cavaliers, mais il n'y a rien pour absorber la charge initiale.Je....


Phil s'emballait. Il ruminait ses petites élucubrations depuis quelques semaines déjà, et un jour anti protocolaire comme aujourd'hui, il se lâchait quelque peu. Il s'emballait oui. Les responsables y avaient sans doute déjà pensé. Tout ceci ne devait être qu'une question de budget. Rien qu'un vaisseau comme le dédale coutait 7 milliard de dollars à la construction.
De plus, les mines étaient destinées à être détruites pour causer des dégâts, et même si ça ne coutait pas aussi cher que de construire un vaisseau, c'était un mauvais investissement. Les satellites défensifs, en tant que force tampon en première ligne en cas d'une attaque spatiale étaient voués à subir d'importants dégâts. La comparaison avec les pion d'il y a quelques secondes était en effet très judicieuse. Phil n'avait toutefois pas d'idées pour quelque chose de peu cher et capable d'encaisser du dégâts tout en en faisant. Même se servir d’astéroïdes comme projectiles n'était pas forcement bon.


Phil ne voulait pas gâcher une belle matinée ensoleillée par de vaines récriminations. Certes travailler sur des vaisseaux était satisfaisant, mais il préférait de loin les sondes, les satellites, tout ce qui n'était pas trop gros et qui pouvait se travailler à peu prés seul. Un vaisseau était une tache trop importante pour un seul homme, et il n'en sortait pas tant que ça des chantiers non plus. Quand aux Jumpers, personne ne connaissait le moyen d'en fabriquer pour ce qu'il en savait. Et les F-302 disposaient déjà de l’équipe technique du dédale pour les réparations.

-Bref , peu importe poursuivit Phil après une petite pause d'hésitation. Je ne travaille sur aucun projet en ce moment. Je me contente de maintenance et de réparations.

D'un geste fluide, Phil avança le pion qui se trouvait devant sa reine et le fit avancer de deux cases en avant. La partie venait donc de commencer. Inutile de perdre du temps en idées qui de toute façon ne rentreraient jamais dans un budget ou dans ce que les politiciens penseraient être une commande acceptable car rentable.

-powodzenia
Prononça Phil (Bonne chance si il comprend le polonais, sinon, il peut penser ce qu'il veut)

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Dim 23 Sep - 15:43

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Échec et innovation !
Phil Sabrovitch & Alexander Hoffman
« La victoire est brillante, mais l'échec est mat. »



L'homme en face de lui semblait observer le plateau d'échec avec une certaine envie et gourmandise que connaissait bien Alexander. Bon, la partie s'adonnait être intéressante entre deux passionnés de ce jeu si agréable et pleins de surprise. L'engouement se fit tout autant sentir quand le dénommé Phil se mit à parler des défenses de la cité et le manque flagrant de défense de la cité. Ce n'était pas la première fois et ça ne serait pas la dernière que des personnes avec un minimum de neurones viennent lui faire ce genre de remarque, mais s'était bien la première fois qu'on y associait une métaphore tout à faire appréciable avec les échecs. Cela fit sourire l'anglais qui acceptait l'avis du technicien. Qui semblait ne pas vouloir continuer sur le sujet avec son « peu importe », mais il avait en face de lui Alexander, qui allait bien lui répondre, sans laisser cette belle métaphore de côté.

« J'entends votre avis et je suis assez d'accord sur l'ensemble. Nous avons à disposition deux croiseurs intergalatiques : le Dédale et l'Athéna. Cependant, la défense principale de la cité, et c'est pour cela qu'elle est encore là aujourd'hui est sa discrétion, via son occulteur. Les Wraiths sont persuadés que la cité a été détruite et que les Atlantes sont sur une autre base. Si on vient à armer une planète avec des moyens défensifs plus impressionnant, les Wraiths viendrons s'y intéresser puisqu'ils ne tolèrent aucun peuple, sauf exception, avec des moyens défensifs aériens et surtout spatiaux. » Alexander était calme dans ses propos, après il avait bien une reine qui avait découvert que la belle citée lantienne était encore sur « pied », mais elle n'était plus un problème à l'heure actuelle.

« Cependant, nous sommes preneurs de toutes idées ou innovations qui pourraient répondre à cette contrainte de discrétions et de défense » affirma t'il. Oui, il n'avait rien contre l'idée de défendre la planète cela était vital dans un sens. Mais il avait comme dans tout, des contraintes liées au contexte et aussi budgétaire même si la cité avait un très gros budget sur le secteur de la recherche. Et puis certaines choses se négocie en haut lieu et il était très bon sur ce point, notre ami anglais. Ainsi, si le technicien désirait plancher sur ce sujet il avait de quoi faire.

Le premier pion s'avançait, Alexander fit de même mais en jouant un autre pion celui du roi l'avançant d'une seule case. Il ne parlait pas couramment le polonais. Mais compris le mot d'encouragement (enfin il le déduit). Aimant les langues, il adorait en apprendre plusieurs et il était un bon polyglotte.

« Je ne parles pas polonais, je suppose que c’est un mot d’encouragent ? » demanda t’il curieux.


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Jeu 25 Oct - 19:34

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Phil écouta attentivement la réponse du beau gentleman. Le fait que la cité se devait de rester occultée était un bon point c'était indéniable, mais ça ne remettait pas en question pour lui la nécessité de construire un armement efficace en prévision du jour inéluctable ou l'existence de la cité serait à nouveau connu de tous. Dans le Fond, Phil était certain d'avoir raison, la forme, c'est à dire quand et comment user des armes était une autre histoire.

Il restait la possibilité de construire ces armes via des bunkers souterrains ou sur une planète inhabité comme le fameux site de repli militaire dont avait parlé Caldwell quand Phil se trouvait sur le dédale en prévision de son arrivée sur la cité.

Quand à son fameux mot lancé à la va vite, l'anglais costumé avait compris rien qu'à la sonorité qu'il s’agissait de polonais. Même si il ne parlait clairement pas la langue au vu de ses paroles, ça en disait long sur les capacités de déduction ou la culture linguiste du bonhomme. Phil décida donc de jouer carte sur table.

-Oh je ne suis pas polonais. Mon grand père l'était et il m'a transmis un peu de sa langue. Je ne la parle pas couramment. A peine un millier de mots je pense. Je suis capable de me faire comprendre en Pologne, mais pas suffisamment pour tenir une conversation poussée à mon avis. Pardonnez moi pour ça. J'aime parfois me faire paraitre plus brillant que je ne le suis en réalité.

Après une légère pause Phil fit avancer le pion se trouvant au dessus de son cavalier coté droit d'une case.

-Aussi, reprit Phil, je pense que mes suggestion en armement ne sont pas pour autant à négliger. Il serait parfaitement possible de concevoir un armement défensif dans des bases souterraines sur d'autres planètes dans des sortes de bunkers hors de portée des scanners. Il s'agit ensuite uniquement d'un problème logistique pour les transporter ici, et bien entendu prendre en compte le coté industriel, les matières premières, l’énergie, le métal, bref, le coût de production. Tout ça n'est au final qu'une affaire qu'on prend au sérieux ou non. Il suffit juste de savoir si c'est une priorité ou pas pour ceux qui prennent les décisions sur Terre.

La sécurité des membres de l'expédition importait clairement, sinon, aucun vaisseau ne leur aurait jamais été alloué pur défendre ou ravitailler la cité, même si il ne fallait pas non plus négliger l'aspect technologique avec l'immense banque de données des anciens qu'il fallait protéger à tout prix.
La victoire ne pouvait clairement passer que par l'extermination des Wraith. Une race se nourrissant d'humains était déjà un ennemi sur le plan de la chaine alimentaire, mais était également un ennemi dans les faits sur le plan de la rivalité technologique et territoriale. Même si ça ne plaisait guère à Phil d'un point de vue moral, il faudrait en ce qui le concernait user de toute l'imagination humaine pour concevoir des armes technologique ou biologique pour se débarrasser d'une telle engeance.

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Mar 20 Nov - 21:05

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Échec et innovation !
Phil Sabrovitch & Alexander Hoffman
« La victoire est brillante, mais l'échec est mat. »



Il n'était pas de naissance polonaise, mais d'origine éloignée comme l'affirmait Phil, dans un sens avec un patronyme aussi typé, il n'était pas surprenant que le « papi » ait eu l'envie de transmettre sa langue natale à son petit-fils. Il était admirable de pouvoir parler plusieurs langages aux yeux de l'anglais. Et remerciait son père de lui avoir ouvert petit, le goût de découvrir autre chose que sa propre langue, c'est bien enfant qu'on apprend le plus rapidement et qu'on met en place les connexions neuronales pour se faciliter la vie plus tard lors de l'apprentissage d'une langue.

La suite des propos du jeune homme arracha un rictus amusé, un millier et il ose dire qu'il ne parle pas couramment ? à partir de combien de mots le sommes-nous ? Même dans sa langue natale on ne connait pas tous les mots. En tout cas, Alexander décela une pointe de modestie un peu étrange saupoudré d'une politesse presque touchante. Avait-il un petit manque de confiance en lui ? Il n'en savait rien, cette dernière phrase avait un petit côté intriguant.

« Ne vous excusez pas. » Il n’avait pas à le faire et quand bien même que cela serait pour ce la péter, c’était son droit et Alexander ne lui en tiendrait pas rigueur. Il déplaça un autre pion celui de la reine de deux cases. «À partir de combien de mot considérez-vous parler une langue couramment ? » Répondit-il avec un rictus taquin sur les lèvres. L'avis de l'homme l'intéressait aussi on pouvait parler plusieurs niveaux, celui technique, celui du langage courant, ou bien même poussé. Il avait tellement de manière d'apprendre la richesse d'une langue et tout autant de définition sur le statut de maîtrise. « Moi-même je parle plusieurs langues et j'adore en apprendre ». Un hobby comme un autre après tout.

Phil reprit sur le sujet de la technologie, allant argumenter comme si Alexander avait réfuté toutes les idées. Il avait une contrainte certes, celle d'être discret et l'ouverture était envisageable pour tout cahier des charges comprenant les risques et les contraintes évoquées. E tout cas, mettre des armes sur les sites, au lieu de les cacher était bien, actuellement des canons étaient testés sur le sur le site alpha. Mais comme le soulignait Phil, il avait des problématiques d'acheminement, qui se réglait par le transport stellaire via les vaisseaux.

« Oui cela est tout à fait envisageable, notamment sur notre site alpha ou les autres sites béta. Un système défensif reprenant la technologie d'occultation pour essayer de l'adapter sur des armes modestes autour de la planète par exemple. » Il donnait cette idée, enrichie avec celle de Phil qui parlait avant de satellite gigantesque. En tout cas, cela serait surement bien difficile à réaliser, mais tout était possible avec de l'imagination, du temps et des moyens. Malheureusement, il avait toujours une des constantes qui manquait aux inventeurs.

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Sam 5 Jan - 23:34

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« Ne vous excusez pas. »À partir de combien de mot considérez-vous parler une langue couramment ? »

Phil l'ignorait. Aussi, après avoir apposé son index sur son menton et s'être accordé quelques secondes de réflexion, il répondit instinctivement d'un ton introspectif.

-Oh je ne sais pas. Je crois avoir lu quelque part qu'on parlait une langue couramment à partir de 10 000 mots connus et que ça pouvait aller jusqu'à 100 000. Mais je vous dit ça, c'est uniquement de mémoire, je n'en suis pas du tout certain.

Une fois sa réponse terminée, Phil fit avancer le pion situé coté gauche de son fou. Tout en affichant un ait songeur. Confronter ses idées avec un cerveau lui plaisait bien. Ce type aux airs de dandy en avait sous le chapeau.
Son idée de système d'occultation était bien, mais l'occultation cachait mais ne protégeait pas. Autant porter la cape d'invisibilité de Harry Potter alors qu'on a un char d'assaut qui nous fonce dessus. Invisible ou pas, on se ferait écraser.
Cela dit pour des Bunkers cachés, pourquoi pas, afin d'éviter les repérages par détecteurs.

-Avec le nombre de Langues que vous parlez, imaginez le nombre de mots différents que vous connaissez au total. C'est surement impressionnant. Tout le savoir que le cerveau humain est capable d'enregistrer. Et quand on le compare aux immenses bases de données des anciens, il y a de quoi avoir le vertige.

Sinon le système d'occultation serait utile. Une planète avec des astéroïdes intégralement sous bouclier d'occultations serait une planète littéralement sous siège avec des risques de chutes pouvant causer de gros dégâts. Une planète intégralement habitée de Wraith serait en difficulté face un tel système et dépenserait de grosses ressources pour traquer et détruire ces astéroïdes car ils seraient assez difficiles à repérer.
C'est une utilisation assez peu orthodoxe et très offensive je le sais et je l'admet. Mais d'un point de vue logique et concret. Nous avons peu de chances de parvenir à une paix avec cette espèce qui de par sa manière de se nourrir est un ennemi du point de vue de la chaine alimentaire.


Phil remit son index sur le menton d'un air songeur. Sa haine des wraith transparaissait clairement. L'extermination était la seule et unique option d'un point de vue de la logique et de la raison. Les généticiens pouvaient toujours espérer les délivrer de leurs tendances Anthropophages, mais jusqu'à preuve du contraire, il ne valait mieux envisager que la victoire totale. Quand à sa stratégie d’astéroïdes sous occulteurs, elle provenait d'un livre Star Wars, une stratégie du Grand Amiral Thrawn qui assiégeait la planète de Coruscant sous une vingtaine d’astéroïdes sous manteau bouclier forçant la planète à lever constamment leur bouclier interdisant de fait tout commerce extérieur.

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