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 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 7 - Zone Scientifique et Technique :: Chambre des Hologrammes
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Sam 10 Mar - 15:48

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Chronologie : 09 Janvier 2018 ; 11h55

Pedge était sortie le matin même de l’infirmerie. Ses blessures n’étaient pas graves, ni conséquentes, et elle en avait vu d’autre. Le pole médical avait consenti à la laisser partir. De toute façon, elle était proscrite sur les prochaines missions, pendant deux bonnes semaines, afin de laisser le temps à son organisme de se remettre. Son épaule n’était pas douloureuse pour le moment, la faute aux sédatifs qu’elle avait eu. L’opération s’était bien passée et aucun tissu vital n’avait été touché par le fragment. Pas de tendon sectionné, l’os n’était pas touché, l’articulation fonctionnait bien, bref, ce n’était qu’une opération bégnine pour virer les morceaux de métal et ressouder les chairs proprement.

Son ventre en revanche, lui faisait un mal de chien. On avait dû lui ponctionner la poche de sang qui s’était formée suite à l’hémorragie interne, et heureusement, les plaies à l’intérieur de son organisme n’étaient pas importantes et elles se résorberaient seules sans passer par la case chirurgie, du moins selon les médecins. C’était quand même à surveiller, et elle devait repasser une échographie dans quelques jours pour vérifier qu’il n’y avait pas de complications.

Elle était fourbue, bourrue, courbaturée, chaque parcelle de son corps se rappelait à son bon souvenir dans le moindre de ses mouvements. C’était pire qu’après une séance de sport intensive et qu’elle ne s’étirait pas. Les multiples contusions et hématomes répartis sur son corps n’étaient pas pour rien dans cette sensation de douleur excessive, pourtant largement diminuée par les anti douleurs. Ces derniers d’ailleurs, lui coupaient l’appétit, si bien qu’elle ne souhaitait pas manger au mess ce midi-là. Elle en revenait, ayant tenté le coup, mais l’odeur de nourriture lui avait foutu l’estomac à l’envers, et en bonne phobique du vomissement, elle s’était sauvée fissa.

Elle errait dans la zone scientifique, sans trop savoir ce qu’elle foutait là. Elle avait dû prendre à droite en sortant du Mess, et quand elle avait avisé sa grande copine Howkins qui semblait chercher une victime pour l’entreprendre dans d’interminables palabres sans fins, elle fila par le premier couloir venu. Ce n’était pas le genre de la maison que de fuir devant l’ennemi, mais cette femme était terrible, et Pedge n’était pas armée psychologiquement pour subir une attaque verbale de sa part. Non, elle voulait être peinarde.

C’est là qu’elle vit Eversman en train de déambuler lui aussi, pour des raisons qui le regardait, dans cette zone, et sans prévenir, et parce que cela ne souffrait pas d’attendre plus longtemps, elle l’attrapa après l’avoir rejoint, et elle l’entraina dans la première salle à disposition. C’était la chambre des Hologrammes. N’ayant pas le gène, elle n’avait jamais foutu les pieds dans cette pièce, souvent prisée par les rats de laboratoire. D’ailleurs, un scientifique était là, les binocles sur le nez, plongé dans ses notes.

« Veuillez sortir. », dit-elle d’un ton qui n’attendait pas de réplique. Mais l’opportun enorgueilli contrattaqua :
« Non, je bosse. »
Pedge se tourna vers lui et le tua du regard.
« Les hologrammes t’attendront une heure de plus. Dehors. ». C’était rare qu’elle tutoie directement quelqu’un, mais elle n’avait pas de patience. Le type la jaugea du regard, puis dans un soupir, comme pour ce donner le dernier mot, se leva en ramassant ses affaires et sortit non sans un dernier regard. Le silence plana quelque secondes, pendant lesquelles Pedge considéra la porte par laquelle venait de disparaître le type en blouse blanche.

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 10 Mar - 15:49

Matt Eversman
Rester sagement dans son quartier était impossible. Matt était comme un lion en cage. Incapable de se poser, de rester sagement allongé à regarder des épisodes de série ou de jouer à sa console. Il y avait quoi un trop plein d’énergie en lui, une force qui l’empêchait de rester assis. Il avait eu le temps de réfléchir un peu à ses actes d’où cet excès de colère envers lui. Il n’avait pas été capable de rester maître de lui même. Cela l’énervait autant que cela lui faisait peur. Le Sergent Maître n’avait pas eu besoin des conseils du pôle médical pour savoir qu’il devait reprendre contact avec le psychologue qui le suivait. Ce fut même l’un des premiers gestes qu’il fit en rentrant dans son quartier. La réponse n’avait pas tardé ; le rendez vous était fixé en fin d’après midi. Rester à tuer le temps d’ici là.

L’idée de passer ses nerfs sur un sac de boxe lui était d’abord venu à l’esprit mais avec une attelle au poignet, ça s’avérait impossible. Il n’était pas débile au point d’empirer son entorse au poignet en une fracture. Ne restait plus qu’une solution : aller courir. Un short, un t shirt et des baskets. La veste fut rajoutée pour dissimuler le bandage de son bras. Rien de mieux qu’une capuche pour essayer de cacher un peu les bleus de son visage. Ne restait plus qu’à rejoindre les digues sans croiser un membre du personnel médical. Si l’un d’eux l’attrapait, il risquait de passer un sale moment. Oui c’était complétement crétin d’aller courir alors qu’il sortait tout juste de l’infirmerie. Oui, son corps n’était pas en état et avait besoin de repos mais lui avait besoin de se vider l’esprit. Tanpis pour le corps.

Dès les premières minutes, Matt sut que cette séance risquait d’être compliquée. Le muscle lesé par l’éclat lui faisait bien comprendre qu’il n’était pas en état, ni même prêt à subir des mouvements de balancier pourtant nécessaires à la course à pied. Le pire venant quand même de son ventre. Le wraith ne l’avait pas loupé de ce côté là. Respirer en temps normal était douloureux alors en plein effort...Il eut beau serrer les dents, il fut incapable d’achever son tour habituel et s’arrêta pour cracher ses poumons. Bon au moins maintenant la douleur lui occupait l’esprit, c’était toujours mieux que la culpabilité.

Bon maintenant, il n’avait plus qu’à retourner à la case départ. Le chemin le plus rapide consistait à passer par le quartier scientifique. Peu de chance de croiser un jaune par là. Pour ne pas prendre de risques, le militaire ne s’éternisa pas avançant tête baissée.

“Hey !” Quelque chose venait de l’aggriper fermement par le col de la veste. Quelqu’un plutôt. Avant même qu’il n’ait le temps de bien comprendre ce qu’il lui arrivait, il se retrouvait emmené dans une autre pièce. L’agresseuse était bien connue en la personne de Pedge Allen qui continuait de le tenir fermement tout en gueulant aux occupant de déguerpir au plus vite. Le ton employé n’incitait pas à la rébellion. De la Miss Glaçon dans toute sa splendeur. Pourtant ce comportement sanguin, presque malpoli ne lui correspondait pas. L’incompréhension se lisait sur les traits de son visage. Il n’avait pas exécuté le moindre geste pour se libérer de son emprise, ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait. Bon il avait à peu près une idée de leur localisation mais que fichait-il ici, ça c’était un autre problème. Pourquoi l’avoir attrapé ainsi aussi ? S’ils avaient été dans une prison, Matt n’aurait pas donné cher de sa peau.

L’autre déguerpit, les laissant seuls. Cool. Il était seul avec une folle furieuse. Dans un autre contexte, Cela aurait pu être un moment des plus appréciables mais étrangement il n’était pas bien rassuré. Son regard vint se poser sur la militaire. Les paumes de ses mains ouvertes témoignaient de l’intention pacifique qui l’habitait.

“Tu m’expliques ?” Demanda-t-il d’une voix le plus calme possible même si au fond de lui il n’en menait pas large, s’attendant presque à prendre un poing en pleine figure. “Ou tu m’en colles une de suite ?”

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Dim 11 Mar - 10:43

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Pedge Allen


« Oh ça va, je ne vais pas te taper. Je ne suis pas comme ça. », fit-elle d’un ton agacé. Elle était déjà en train de faire le point intérieurement pour savoir ce qui lui avait pris, d’alpaguer Eversman comme ça. Au fond, elle savait qu’elle avait envie de l’engueuler, mais elle ne savait pas si c’était la bonne solution. En fait, elle voulait surtout une explication. Elle s’éloigna de lui pour aller s’asseoir sur le cercle duquel devait émerger l’hologramme, près de la borne de commande noire, sur laquelle elle prit appuis pour caler son dos. Rester debout trop longtemps lui demandait un effort qu’elle ne consentait pas à faire pour le moment.

« Alors comment ça va ? », finit-elle par demander en le détaillant du regard. Il avait l’allure, engoncé dans sa capuche comme un voleur. Elle aurait pourtant cru qu’il aurait paradé comme un paon pour montrer ses blessures de guerre aux minettes du coin, ainsi qu’à ses comparses militaires. Au moins, il avait le bon goût de ne pas la ramener après les conneries qu’il avait faite.

Matt Eversman



Sourcils levés, le Ranger manifesta ses doutes quant à ses intentions. L’attraper de la sorte ne lui ressemblait pas et pourtant elle l’avait bien fait quelques secondes auparavant. Pedge alla s’installer cherchant certainement à soulager ses maux vu la position adoptée. Ça non plus ne lui ressemblait pas. D’habitude elle restait droite et fière, lui s’efforçait de se trouver un endroit où s’avachir. Il observa pendant quelques instants avant de se décider à bouger lui aussi.

Prenant appui sur le mur derrière lui, il s’efforça de se laisser glisser doucement jusqu’à ce que son petit fessier musclé touche le sol. Ce ne fut pas sans laisser échapper quelques rictus. Bordel ça faisait mal ses fichus côtes. Une main s’efforça de soulager la zone effectuant de petits mouvements rotatifs. De l’autre, il fit glisser la capuche dévoilant un visage marqué par les événements.

“ça va.” C’était pas la grande forme mais il ne pouvait pas se permettre de se plaindre. Pas la peine de lui poser la question inverse. L’envie de savoir qu’elle souffrait de plaies dont il était à l’origine n’y était pas. Le militaire jeta un coup d’oeil à la pièce dans laquelle il était : la salle des hologrammes. Il ne parvenait plus à se rappeler la dernière fois qu’il avait mis le pied par ici. Certainement plusieurs années. Rien ne semblait avoir changé. Fini le moment déco, temps des explications.

“Tu m’expliques pourquoi tu étais si pressée de m’emmener ici ? Si c’est pour le gène, il va falloir trouver quelqu’un d’autre.”

Pedge Allen

Elle le laissa s’installer comme bon lui semblait. Manifestement, ses côtes se rappelaient à son bon souvenir, et pour en avoir eu deux de fêlées à cause du pilotage merdique d’Hamilton, elle savait que c’était douloureux. Alors si pour lui elles étaient belles et bien cassées, il devait douiller à mort. Elle préférait ne pas imaginer la douleur d’une quinte de toux ou d’un éclat de rire, ou pire… d’un éternuement. C’était comme recevoir des coups de couteaux à chaque fois. L’avantage des côtes cassées, si on pouvait en trouver un, c’était qu’elles se réparaient assez vite, et c’était rapidement un mauvais souvenir bien cuisant.

Il ne lui retourna pas la question, et elle ne s’en formalisa pas. Elle passait souvent pour la bourine de service et pour la femme forte, aussi ne s’autorisait-elle pas souvent à s’installer de la sorte. Mais bon, ils allaient discuter, elle pouvait bien rester assise un moment, non ? Ce n’était pas foncièrement une preuve de faiblesse.

La salle était calme et silencieuse. Les appareils anciens ne réagissaient pas à leur présence. Pedge n’avait pas le gène, cela expliquait tout. Matt ne devait pas l’avoir non plus… Il avait du Wraith en lui, et elle doutait fortement que la cité le laisse interagir avec les interfaces avec cette saloperie en lui.

« Je n’ai pas fait attention à la salle dans laquelle je t’ai entraînée. », dit-elle simplement. Elle prit une inspiration et passa à la suite :

« Je voulais parler avec toi. », commença-t-elle, avant d’ajouter : « Tu n’étais pas prêt à revoir des Wraiths. », dit-elle simplement, n’y allant pas par quatre chemins, comme elle le faisait toujours. Elle n’en dit pas plus, laissant sa petite phrase faire son effet. Il allait bien avoir quelque chose à répondre à ça.

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 11 Mar - 10:45

Matt Eversman
Matt Eversman


Ah ça, le militaire l’avait compris qu’elle désirait un tête à tête avec lui. Ça avait même l’air urgent vu la manière avec laquelle elle chassa le scientifique. En tant que mec, il aurait dû apprécier qu’elle soit si prompt à passer un moment seul avec lui mais non. Il y avait forcément anguille sous roche. Pedge lâcha sa petite réplique appréciant certainement de le voir tilter. Le regard du militaire s’assombrit avant qu’il ne détourne les yeux. Bon elle était pas responsable de ça, uniquement d’avoir lancé le sujet. Il prit une grande inspiration avant de revenir vers elle, évitant son regard.

“Non.” Répliqua-t-il d’un ton las. Faute avouée à moitié pardonnée ? Mouais c’était des conneries. Le pouce de sa main libre du militaire vint agacer les strips de sa joue. “J’ai pris rendez-vous en urgence avec le psy si ça peut te rassurer. ” Il espérait lui faire comprendre qu’il avait bien assimilé le fait qu’il avait complètement perdu pied et qu’il essayait de se montrer adulte en essayant de régler le problème. “Je t’avais prévenu avant de partir… Cette connasse avait qu’à pas m’envoyer là bas.” Référence à la Chef des techno malp.

Pedge Allen

Il avait pris un rendez-vous en urgence avec le psychologue ? Il était sérieux. Elle le sonda du regard un moment, constatant qu’il ne se moquait pas d’elle. C’était un sacré aveu, et une preuve évidente de maturité. Il acceptait de se faire suivre, mieux encore, il demandait à se faire suivre. Seulement, le psychologue ne pourrait pas tout pour lui, Pedge le savait. Rien de tel que l’expérience du terrain pour voir si la psychothérapie fonctionnait ou pas. C’était une chose de se sentir bien, protégé dans un bureau ou dans les murs de la cité, c’était une autre chose que de se retrouver confronté dans la réalité au sujet de ses craintes les plus profondes.

« Ça me rassure en effet. », commenta-t-elle simplement. Néanmoins, ses affirmations suivantes n’étaient pas pour lui plaire. Il l’avait pas vraiment prévenu. Elle lui avait demandé si elle pouvait compter sur lui et lui s’était borné à répondre qu’il ne se ferait pas prendre. Elle n’aurait pas dû le garder en mission avec elle à ce moment là. Elle l’avait senti arriver, et pourtant elle n’avait pas écouté cet instinct qui plusieurs fois déjà lui avait sauvé la mise.

« Je ne me souviens pas que tu m’ais prévenu que tu allais faire du tir allié avant de partir. » Fallait bien que ça sorte, et elle ajouta dans la foulée : « Cette connasse a envoyé les soldats qu’elle avait sous la main et que l’état major lui a donné. Par contre moi, je t’ai demandé si tu le sentais. Tu avais une carte de sortie pour ne pas y aller, je te la proposais. Mais faut croire que les deux conasses de services te faisaient trop peur pour te retirer. », dit-elle amèrement.

Elle n’était absolument pas tendre.

Matt Eversman


Un silence s’installa entre eux. Le regard pesant de sa coéquipière était sur lui. Le Ranger se défila n’ayant pas le courage d’affronter le sien. A quoi bon ? Les torts n’étaient pas partagés, c’était lui qui avait déconné. Matt ne cherchait pas à s’en cacher, il avait conscience d’avoir mal agi mais n’avait pas pu faire autrement. Il s’en voulait suffisamment, pas la peine de rajouter une couche. C’était mal connaître Pedge Allen, il était certain qu’elle allait déverser son sac d’un moment à l’autre. On a beau s’y préparer, s’y attendre. Ça ne fait jamais plaisir. Il eut l’impression de recevoir un coup de poignard dans le dos. Aussitôt suivi d’une autre histoire de bien l’achever.

Impossible de rester insensible, Matt s’efforça d’encaisser, d’avaler sa salive et de garder les lèvres bien pincées pour ne pas répliquer par quelque chose de plus violent. Ce n’était pas les piques qui manquaient, plusieurs lui venaient en tête. Il cligna des yeux plusieurs fois essayant de les chasser le plus loin possible Il laissa passer une bonne minute repoussant ses instincts, luttant contre ses envies ce qui ne lui ressemblait pas. A force de malmener les strips de sa joue, l’un d’eux finit par se détacher. Il ne put que le constater en le récupérant dans sa main.

« Je pensais pas réagir ainsi.... Je sais pas ce qui m’a pris.» Finit-il par lui confesser. Non il aurait voulu réagir comme tout soldat lambda à savoir prendre la décision la plus logique. Le Ranger avait voulu croire qu’il était prêt pour les affronter de nouveau. Lui. Le psychologue. Tout le monde y croyait. Au lieu de ça, il avait fait que l’inverse de ce qu’il fallait faire.

« Faut croire que tout le monde n’a pas les capacités mentales de la grande Pedge Allen devant l’ennemi. Pardon du Lieutenant Allen… » maugréa-t-il en posant sa main sur son front, le massant doucement ayant bien insister le grade de la militaire. « C’est si dur que ça de comprendre que j’ai eu la trouille que tout ça recommence ? » Rajouta-t-il en levant les yeux vers elle, le regard hostile.

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Lun 12 Mar - 17:43

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Pedge Allen

C’était un classique chez Matt. Rester silencieux. Elle allait perdre patience et se lever quand enfin il décida à répondre quelque chose, non s’en s’être arraché un strip de sa joue. Ce gars était mal en point, elle n’en doutait pas du tout, tout comme elle ne doutait pas que ce devait être un sacré bordel dans sa tête rasée.
Qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça ? Pas grand chose. Il ne pensait pas réagir ainsi… C’est vrai que tant que nous n’étions pas confrontés à quelque chose de ce genre là, après avoir été traumatisé, ce n’était pas évident de savoir réellement comment on allait réagir. Le cerveau et ses mystères. Les émotions prenaient le pas sur la raison, et s’en était fini des bonnes résolutions prises dans le cabinet du psychologue, ou le soir dans son lit.

La suite de son speech la fit soupirer. Il l’énervait à la glorifier de façon ironique, surtout en reprenant son discours pour y inclure son grade. Qu’est-ce qu’il était chiant à faire ça. Une vraie tête de con quand il s’y mettait.

« Le grand Lieutenant Allen avait les pétoches elle aussi, et elle a pas lancé une grenade n’importe comment, et encore moins deux. Si tu n’es pas capable de te gérer face aux Wraiths, c’est un problème. »

Elle n’avait pas envie d’être tendre ou de faire preuve d’empathie. Elle n’avait pas spécialement mentionné qu’il avait merdé avec les grenades, et qu’il avait été pris de panique, de stupeur, ou Dieu savait quoi d’autre. Mais elle était l’officier qui commandait cette expédition, et si elle se permettait de le couvrir, elle ne pouvait pas se permettre de ne pas lui passer un savon derrière, sinon ça ne servait à rien. Et puis il faisait chier à la placer sur un piédestal là ! Elle avait peur également, et il ne le prenait pas en compte. Il y en avait toujours que pour lui, et il se faisait toujours passer avant. Fallait qu’il apprenne à se canaliser, à avancer, sinon il allait être bon pour le placard.

« Si je m’en foutais, tu crois sérieusement que j’aurais contacté Sidney ?! Je te signale que c’est lui qui m’a déclaré apte. Lui aussi pensait que j’allais pouvoir gérer ça. Je le pensais aussi ! Et j’ai eu tort. Tu vois, j’ai déçu tout le monde et en plus je suis parvenu à blesser tout le monde. Tu es contente ?!! » répliqua-t-il d’un ton mauvais, agacé par la tournure de la conversation. S’énerver le faisait respirer plus rapidement et donc malmener un peu sa cage thoracique le faisant grimacer.

Mais qu’est-ce qu’il avait à la prendre à partie de la sorte ? Pourquoi est-ce qu’elle serait contente de cette situation ? Elle poussa un soupir blasé. « NON ! », s’énerva-t-elle elle aussi, « Je ne suis pas contente ! Tu crois que ça me fait plaisir de te passer un savon pour cette connerie ? Pas du tout ! Alors arrête de me chier dans les bottes ! » Y avait bien que lui pour l’énerver dans cette foutue cité. Néanmoins, il n’avait pas tort. Il faisait tout pour que ça change, en reprenant contact avec le psy du Dédale. Il avait pris les devants avant qu’elle ne lui tombe dessus, et finalement, elle se sentait conne de l’engueuler alors qu’il agissait pour aller mieux. Elle poussa un nouveau soupir et déclara d’un ton plus calme :
« Je suis contente par contre que tu t’en sois rendu compte et que tu ais pris les devants. Mais fallait bien que je te souffle dans les bronches. »

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Matt Eversman
Caporal
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Mer 14 Mar - 13:58

Matt Eversman

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Et bah si cela l’embêtait autant, Pedge avait qu’à le laisser tranquille. C’était elle qui était venu le cueillir, elle qui l’énervait et maintenant elle osait se plaindre. Si ses fichues côtes ne le faisaient pas tant douillé, il aurait pris le temps de lui mettre dans les dents mais il préféra garder les lèvres closes pour retenir ses grognements. Bordel que ça faisait mal ! Il massa la zone d’une main distraite essayant de faire passer la douleur. Seule solution pour y arriver véritablement : se calmer. Mission impossible dans l’état actuel. Bon elle finit quand même par reconnaître, ce qui devait certainement lui arracher le cœur qu’il avait bien agi à son retour. Alléluia… ça tenait presque du miracle d’obtenir un compliment de sa part.
« Avoue juste que tu n’attendais que ça avec tes nouveaux galons : me souffler dans les bronches. » Finit-il par lâcher en la regardant affichant un petit sourire. Après tout c’était la première mission officielle où elle était aux commandes, le reste n’était que des petites excursions ici et là. Il continua sur sa lancée.
« Je suis désolé de t’avoir déçu, Pedge, de ne pas être resté lucide comme promis. »

Pedge Allen

« Non, j’ai autre chose à faire de mes galons que de souffler dans les bronches de mes subordonnés. », lâcha-t-elle sans une once d’humour. Elle n’avait pas envie de blaguer. Déjà, elle était fatiguée, les anti douleurs ne faisaient plus vraiment effet, et son mal de ventre gagné en intensité. C’était dix fois pire que les règles douloureuses qu’elle pouvait se coltiner de temps en temps.

La jeune femme fit un geste las de la main. C’était fait maintenant. Ils ne pouvaient plus revenir en arrière, et malheureusement, malgré cette soufflante, malgré le fait qu’il allait bientôt revoir le psy pour faire un point et certainement entamer une nouvelle thérapie, rien ne pouvait dire qu’il arriverait à surmonter le cap et que le prochain Wraith qu’il croiserait ne lui ferait pas péter un cable. Peut-être qu’au fond de lui, quelque chose était cassé, détruit, une part de lui-même qu’il n’arriverait jamais à guérir totalement et tôt ou tard, une décision le concernant tomberait de l’état major. Pedge ne lui souhaitait pas, elle se faisait du soucis, et elle espérait le voir reprendre du service avec tous ses moyens.

Sinon Méda’Iyda avait gagné.
Et elle ne le supporterait pas.

« J’espère juste que tu vas réussir à surmonter ça. », répondit-elle après quelques secondes, préférant ne pas rebondir vraiment sur ses excuses ou tomber dans le pathos.

Matt Eversman


« Moi aussi... »

Où était son assurance légendaire ? Il aurait dû répondre que bien entendu il allait surmonter ça, les doigts dans le nez même. C’était la réponse d’une tête de mûle bornée. Ce n’était plus le cas depuis l’épisode de la Magna Cavernum. Méda’Lyda avait au moins réussi à ancrer un peu de modestie dans son esprit tout en y incluant une bonne part de doutes. IL y aurait du travail. Le Ranger en avait bien conscience même s’il redoutait les heures à passer sur ce canapé. Ce n’était jamais agréable d’être jugé, scruté en permanence, d’autant plus dans son esprit. Mais pas le choix. Un soldat incapable d’affronter un wraith n’était pas un militaire d’Atlantis. Il devait donc faire avec et trouver une issue.

Le Ranger finit par soupirer de nouveau sonnant la fin du chapitre reproches et compagnie. Ils en avaient déjà bien parlé. Au moins chacun avait dit à l’autre ce qu’il avait à dire même si ce n’était pas forcément agréable.Il préféra qu’elle le tacle ainsi plutôt que ce soit lors de la rédaction de son dossier ou en recevant un mail lui signifiant un blâme. Là, il était prévenu et savait à quoi s’attendre. Le silence s’installa de nouveau entre eux. Le calme était revenu permettant un retour à la normale de son rythme cardiaque qui cessa de marteler ses côtes. Ça faisait du bien. Personne ne venait les déranger, même pas ce scientifique si impatient de continuer son travail.

« Il a dû avoir la trouille de sa vie le bleu...» déclara-t-il tout en lui montrant d’un signe de la main qu’il y avait toujours des documents au sol, certainement lâchés dans la précipitation.

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Jeu 22 Mar - 18:36

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Pedge Allen


Heureusement qu’il lui montra les restes de feuilles sur le sol, sinon Pedge n’aurait pas compris de qui il parlait, émettant même l’hypothèse qu’il parlait de lui à la troisième personne, énonçant sa trouille de s’être fait engueuler. Mais il parlait du scientifique qui était là quand ils étaient arrivés et qu’elle avait viré sans trop ménager. Ce n’était vraiment pas digne d’elle, elle qui d’habitude, arrivait à rester si courtoise et polie avec autrui, son charisme faisant le reste pour asseoir sa légitimité et son leadership. Là, elle lui était rentrée dedans sans aucun coup de semonce, le dégageant sans prendre des pincettes.

« Je ne sais pas. Mais il pourra toujours rajouter “Sous Lieutenant Allen” dans la liste des personnes qui le persécutent parce que c’est une tête d’ampoule. », répondit-elle non sans lâcher un soupir, signe qu’elle ne blaguait même pas.

Elle s’était calmée, et elle ne comprenait pas pourquoi elle avait manqué de sang froid en voyant Eversman. Elle aurait très bien pu le saluer, et l’emmener dans cette pièce tout en lui indiquant qu’elle souhaitait parler quelques minutes avec lui, mais au lieu de ça, elle s’était montrée agressive tout de suite, sans prendre en compte l’environnement, l’état d’esprit du jeune homme, sans se respecter elle en manquant de respect à un homme qui n’avait rien fait dans l’histoire. Bref, elle avait fait sa pimbêche hystérique et cela ne lui plaisait pas des masses.

Est-ce qu’elle se comportait avec lui pour mettre une distance ? Elle réfléchissait là dessus. Depuis leur discussion dans ce bungalow, ils ne s’étaient pas vraiment revu pour mettre en pratique leur “deal”. D’un côté, cela arrangeait plutôt Pedge, qui gardait un souvenir cuisant de la claque sur le cul qu’elle avait prise en mission. Elle n’avait pas du tout apprécié, et cela la conduisait à continuer à mettre un peu de distance avec le ranger, pour qu’il ne se pense pas tout permis. Elle se disait qu’elle avait lâché trop de leste à son endroit, et qu’il en profitait allègrement. Jamais, ô grand jamais, un mec ne lui avait foutu une main aux fesses sans qu’elle ne l’y autorise, par envie sexuelle ou par amour. Elle les gardait à distance par son caractère de merde et son apparente froideur, et maintenant qu’elle était officier, elle était en train de se dire que ce n’était pas le moment pour ça arrive. Elle avait toujours tenu Eversman en respect, plus ou moins en tout cas. Ils se chamaillaient, se tiraient dans les pattes, mais ça n’allait pas plus loin.

Et même si elle se disait que c’était simplement une tape amicale, d’un pote à un autre, elle n’en était pas certaine finalement, et elle ne pouvait pas s’empêcher de repenser à leur discussion et aux envies charnelles du ranger. Pour elle, le lien se faisait sans trop que ce soit trop déconnant, ou tiré par les cheveux. Alors, elle devait prendre de la distance.

Aussi se redressa-t-elle, prête à se lever :

« C’est tout ce que j’avais besoin de savoir. Je vais te laisser tranquille maintenant. »

Matt Eversman


La réaction d’Allen le fit sourire. Ne pouvait-elle pas simplement avouer qu’elle avait été un peu rude dans ses propos ? Elle avait agi avec lui avec la même brusquerie souhaitant lui parler comme s’il avait été le pire des ennemis, un prisonnier à attraper au plus vite pour l’interroger dans un lieu sans oreilles. Le sang-froid du Sous-Lieutenant Allen avait donc des limites ? Miss Glaçon commencerait-elle à devenir humaine ? Pour tous, elle était une femme capable de tenir son sang-froid, son rôle en toute situation. Lui avait vu autrement : brisée mais elle avait su lui prouver l’étendu de son moral d’acier. Capable d’encaisser les chocs, de faire abstraction de son environnement pour mieux se relever et faire face. Cette nana était une femme forte doté d’un mental hors norme.

Pourquoi avait-elle craqué aujourd’hui face à lui alors ? Il ne représentait en rien une menace. D’humeur plutôt quelquonque aujourd’hui et diminué physiquement, il ne se serait pas rebellé si elle avait désiré lui parler. Bizarre. Pedge lui signifia son départ, il lui accorda un geste de la tête avant de chercher à se remettre sur pieds s’aidant en poussant de sa main indemne. Il ne parvint qu’à décoller son postérieur de quelques centimètres avant de grimacer, ses côtes ayant décidées de reprendre leurs coups de poignards l’obligeant à stopper sa manœuvre pour y exercer une pression suffisante. Il soupira à plusieurs reprises lâchant quelques jurons au passage le temps que ça se calme un peu. Bon se remettre debout risquait d’être plus difficile qu’il n’aurait pu le croire. Maintenant que les anti-douleurs n’agissaient plus, le Ranger allait nettement moins rire.

« Tu me remets sur pieds avant de partir ?

Avec un peu de temps, il parviendrait bien à y réussir seul mais ce n’était pas la peine de passer trois heures dans cette salle par fierté. Le Ranger tendit une main indemne vers sa collègue.

«Avec délicatesse si possible Ajouta-t-il rien que pour l’embêter.

Pedge Allen

La jeune femme le considéra un instant. Il était sérieux ? Il avait toujours besoin d’un coup de main ce mec sans déconner. Bon, après, avec des côtes cassées, elle comprenait que se redresser ne serait pas la chose la plus simple du monde et puis son essai n’était pas super concluant.

« Heureusement que je suis là. », fit-elle tranquillement en approchant de lui. Elle attrapa sa main, referma ses doigts dessus, et avec toute la délicatesse possible que ce genre de manoeuvre entraînée, elle tira pour le redresser. Il aurait forcément mal, car quoiqu’il fasse, tout était relié aux côtes. Quoiqu’il en soit, cela serait certainement moins douloureux que de se redresser seul… Encore que. Seul, il aurait pris son temps, et aurait ajusté sa position et son effort en fonction des douleurs qui le transperçaient. Là, il était obligé de composer avec la traction de la texane qui ne ressentait rien à son niveau, puisqu’elle ne pouvait pas être dans la tête de Matt.

« Si ça fait trop mal, tu me dis, je te lâcherai d’un coup comme ça. », ajouta-t-elle en le tirant. C’était une blague bien entendu, histoire de le détendre un peu.

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 24 Mar - 11:17

Matt Eversman

Matt Eversman


« C’est à cause de toi que je suis là. Tu peux bien faire ça. » Lui répondit-il avec un sourire, bien décidé à la faire culpabiliser un peu. Les doigts aggripèrent la main tendue, la serrant un peu plus que nécessaire, bien décidé à ne pas la lâcher avant d’être remis sur pieds. Le militaire croisa son regard avant d’effectuer un mouvement de la tête en guise de top départ. La tension s’accentua aussitôt. Matt n’était pas en reste poussant de sa main. Forcément, la douleur se réveilla lui tiraillant violemment le torse. Bien trop occupé à serrer les dents, Eversman ne répliqua pas préférant garder ses forces vives pour pousser et s’aider de ses abdominaux pour se relever. Quelques instants plus tard, le voilà sur pieds.

« Oh purée. » lâcha-t-il en se redressant avant d'émettre quelques grognements mêlés de jurons. La main du sous-officier fut libérée, aussitôt repositionnée sur ses flancs pour masser la zone endolorie et ainsi évacuer plus vite toutes les tensions. Rictus sur le visage, le militaire leva les yeux vers elle.

« N’espère même pas faire une vanne sur mon poids. » ] Celle-la, il la sentait venir et préférait prendre les devants. « Que du muscles… » Certainement lui ne l’aurait pas raté si la situation avait été inversée. C’était même sûr.

Pedge Allen


« Si tu le dis. », fit-elle en ne se sentant pas du tout coupable du fait de la présence de Matt dans cette pièce. Ok, elle l’avait entraîné dans la chambre des hologrammes mais ce n’était pas de sa faute s’il s’était avachi comme une loque dans un coin et qu’il n’arrivait maintenant plus à se relever. Néanmoins, au terme d’un effort presque surhumain, pendant lequel il avait dû souffrir milles maux, surtout en serrant le ventre, il parvint à se remettre debout. Pedge avait tenu bon, ne basculant pas vers l’avant, malgré la douleur de son épaule et de son ventre.

Elle le toisa alors qu’il relevait les yeux sur elle, avec un rictus de douleur. Pour sa part, Pedge était stoïque même si elle avait une forte envie de grimacer ou de se toucher le ventre pour calmer ses maux. Mais elle faisait face, droite et fière, et elle ne laissait rien paraître autre que la fatigue déjà largement disséminée sur son visage blême aux traits tirés.

« Je n’y pensais même pas. », dit-elle simplement. Et c’était vrai. Les blagues et elle, ça faisait trois. Ok, elle était douée d’humour et de cynisme mais généralement, elle ne tombait pas dans ce genre de blague, ou alors elle ne faisait pas attention. Elle secoua légèrement la tête de gauche et de droite pour affirmer son propos. Ses sourcils s’arquèrent ironiquement alors qu’il rajoutait qu’il n’y avait que du muscles.

« Du muscle et du vide oui. », confirma-t-elle, ne précisant pas à quel endroit elle estimait qu’il y avait du vide. Elle allait lui taper sur l’épaule amicalement, mais elle retint son geste, ramenant son bras en équerre vers elle avec une moue d’excuse. Elle espérait ne pas lui avoir fait serrer les abdos par réflexe.

« Aller, va te reposer, tu ferais peur à Caldwell avec ta tête. », fit-elle.

Matt Eversman


Bon au moins le sens d’humour merdique ainsi que celui de la répartie étaient de la partie. Il aurait été étonné qu’elle le laisse ainsi se vanter sans répliquer. C’était chose faite et cela le rassurait d’une certaine manière quant à leur relation chat-chien. Le Ranger se força à se redresser serrant davantage les dents essayant de faire passer la douleur qui irradiait au second plan. La main continuant de passer et repasser sur son torse. Dire qu’il avait voulu tenter un footing pour se changer les idées. Mission impossible.

« Me parle pas de lui.» Répliqua-t-il sentant comme un frisson le parcourir. Caldwell était synonyme d’ennuis, un peu comme Frei avec un peu moins de cheveux mais le même balai bien placé. Quoi que la compagnie du Major était préférable à lui, sait-on jamais qu’un café trainait dans le coin. Le militaire parcourut les quelques pas le séparant du commutateur commandant l’ouverture des portes. La main se rapprocha de l’objet mais ne passa pas de suite devant. IL préféra tourner la tête dans sa direction pour lui adresser quelques mots.

« C’est bien qu’on ait pu discuter de ça... » Il valait mieux mettre les choses au point pour éviter les non-dit et que chacun ronge son frein de son côté. Ça évitait les prises de tête. « Et même si ça me fait suer de l’admettre, tu es pas trop mauvaise en tant que sous-off. » Dit-il avec un petit sourire avant de passer la main provoquant l’ouverture des portes.

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