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Des patounes sauvages

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Sam 22 Avr - 20:06

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Des patounes sauvages


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Perrine Carrier (Ingénieur matériaux alpha) // Hanz Hirsh (1ere classe) // Marc Herra (Chef de chantier alpha)

Mercredi 26 avril



Suite à la réunion du 21 avril, avec l'équipe projet pour « les plantes soleils », un test avait été fait dans l'aile A, qui contenait toute la zone de vie et donc des habitations, loisir etc. du site alpha. Les prototypes des plantes, avaient été mis en place, pour voir si elles s'habituaient à leur nouvel environnement et surtout si leurs effets bénéfiques sur les habitants marchaient réellement. Ces plantes avaient un cycle d'illumination de 8h à 11h selon la période. Les 11h étaient pour leur cycle de reproduction. D'ailleurs, c'est assez beau à voir, car d'immense tentacules translucides pailletés de lumière, qui se déploient dans l'environnement pour trouver d'autres tentacules et s'unirent dans un échange de gamète. Cela arrivait une fois tous les ans et les petites plantes, grandissait dans chacun des parents (les plantes ont les deux sexes) pour après se détacher des supports parentaux et se laisser emporter là où le vent les emmène ou les animaux. Ici, ça sera donc les humains.

En tout cas, les plantes avaient été installé le samedi, les biologistes ne voulaient pas perdre de temps trop excités par ce projet et bien entendu ils avaient invité le responsable à venir voir le résultat ce mercredi 26 avril. Le mail absolument surexcité de Perrine Carrier était évocateur.






_A___Erin Steele : erin.steele@atlantis.com); Alexander Hoffman : alexander.hoffman@atlantis.com)
Cc : Elia Fischer elia.fischer@atlantis.com

_De___Perrine Carier : perrine.carrier@atlantis.com)
_Objet___Les plantes soleils VONT SUPER BIEN



_Date & Heure ___lundi 24/04/2017 à 10h00

Hey les amoureux !!!
(Et la demoiselle toute discrète et toute mimi qui sert d’assistante au bourreau des cœurs)

Vous savez quoi ? Les plantes se plaisent tellement qu’elles ont lancé leur cycle de reproduction pour coloniser l’endroit. C’est- trop beau je me croirais dans un film de Disney ! Il faut que vous voyiez ça !

J’ai me suis permit de mettre en copie mademoiselle Fischer, si elle pouvait ramener sa drôle de bestiole, ça serait génial, ; pour faire des photos sur le thème féérique !
Bon je vous embrasse il faut que je retourne faire ma diva !
Marc vous dit que les jeeps sont réparées et qu’il faut profiter avant que Murdock ait une illumination ! Donc mercredi ou jeudi ça serait PARFAIT !!

BISSSSOUUUS Cordialement

Perrine Carrier
Ingénieur matériaux du site alpha



FICHE PAR SUANA


D'habitude Perrine, se tient à faire des mails plutôt pro, certes avec quelques petites phrases amusantes destiné à son interlocuteur, mais là, elle avait fait fort. Après, cela n'était guère surprenant, au vu du caractère fantasque et assez « brute » de la petite ingénieure, qui était avec le temps devenu une amie.

Ainsi, le rendez-vous fut pris pour ce mercredi et ce jour arriva bien vite. Ils devaient partir aux alentours de 10h. Alexander était à son bureau depuis 08H et comme tous les matins, il avait salué son assistante ainsi que Yaya (qui eut le droit à quelques gratouilles sur la tête) parler un peu avec elle des derniers évènements puis s'était assis dans son bureau pour commencer à travailler et préparer leur expédition. Elle avait repris du poil de la bête depuis les tristes événements de janvier et cela faisait plaisir à voir. Toujours aussi discrète et compétente, elle mettait beaucoup de cœur à l’ouvrage et devait profiter de l’expérience de Nathalie pour gagner en efficacité et se former. Alexander, avait été grandement satisfait du travail de la belle rousse. Permettant à au chef de projet de continuer son activité sans être trop pénaliser par la somme de travail qui s’était ajouté pour la remise à flot de la cité. En un mot : heureusement qu’elle fut là !
L’anglais, portait attention au bien-être de la jeune femme et quand elle avait repris ses fonctions, une belle plante exotiques ressemblant à des orchidées aux tiges de bambou l’attendait ainsi, qu’un perchoir particulier pour Yaya, qui pouvait jouer et se cacher dans des sorte de petite cachette en frome de rond et manger des morceaux de fruits dans des petites gamelles superposées.

Harry, resterait donc ici, le petit chat était souffrant, une indigestion par sa trop grande gourmandise. En effet, il avait eu la bonne idée de se goinfrer de l'habituel poulet que lui distribuait Elia, mais surtout, il avait volé la viande destinée aux chiens militaires. Allant boulotté directement dans leur gamelle, sans avoir aucune crainte des immenses Bergers allemand ou malinois. Sauf, qu'il avait eu les yeux plus gros que le ventre et son Boost d'adrénaline, après avoir été poursuivis par un malinois qui n'aime pas les félins, lui avait valu une séance vomito. Bref, le vétérinaire, l'avait mis sous traitement et en repos total. Ainsi donc, le matou était bien sagement allongé à « mourir » en silence sur le lit de son maître.

Alexander avait commandé un uniforme en cuir, les nouveaux qui venaient d'arriver pour Elia et lui avait déposé dès son arrivée ce matin. En lui précisant qu'elle pouvait le mettre si elle le désirait mais qu'un bon pull suffisait en cette saison, il fait 17 degrés. Quant à lui, il avait pris un pantalon en velours noir, une chemise blanche avec un pull bordeaux par-dessus (ft image) Il comptait prendre la veste en cuir, puisqu'elle était résistante et chaude au cas où. Cela, le faisait toujours rire, de le voir avec cette veste, cela lui donnait un côté « bad boy élégant ».

Les heures passèrent vite et Erin n'allait pas tarder à venir dans l'office pour partir tous les trois sur le site Alpha. Comme d'habitude ils allaient avoir un militaire avec eux et comme Alexander est très « chanceux », il y a de grande chance que ça soit un certain Hirsh qui débarque.





©️Pando

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Dim 23 Avr - 20:05

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Des patounes sauvages


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Perrine Carrier (Ingénieur matériaux alpha) // Hanz Hirsh (1ere classe) // Marc Herra (Chef de chantier alpha)

Mercredi 26 avril



Erin ne pouvait pas être de tous les projets. Elle avait suivi de loin, par l’intermédiaire d’Alexander, l’évolution de la mise en place des plantes bioluminescentes sur le site Alpha, censées reproduire le cycle du soleil tout en distillant une lumière naturelle chargée de vitamine D et d’autres propriétés de l’astre. Il était vrai qu’il devenait urgent de trouver une solution pérenne et efficace sur la santé des humains bossant sur le site Alpha, afin qu’ils ne souffrent pas trop de carence et d’effet sur l’humeur. Les statistiques étaient déplorables et cela devenait une question de santé au travail qu’il ne fallait pas prendre à la légère. Ce n’était pas au premier drame, suicide ou pétage de plomb, qu’il allait falloir agir. Heureusement, la Galaxie de Pégase regorgeait de trésors en tout genre, tant d’un point de vue technologiques que biologiques, voir des deux réunis, comme le prouvait si bien les croiseurs Wraiths dont les atlantes se seraient bien passés.

Le mail de Perrine était bienvenue, et elle nota tout de suite le ton familier de l’ingénieur. Cela faisait un long moment que Erin ne l’avait pas revue, et cette perspective était réjouissante. Les trois compères conviés, Alexander, Elia, et Erin, se donnèrent rendez-vous dans le bureau du premier, le mercredi, vers 10h00 pour partir sur Alpha constater l’avancée du projet et l’accouplement des plantes. Le jour J, Erin alla bosser jusqu’à 9h50, avant de rejoindre l’administratif. L’heure approchait. La jeune femme sauvegarda le dossier sur lequel elle travaillait. Il s’agissait de budgéter les opérations de prospection de gaz BT, en tenant compte des modèles et des contraintes qui avaient émergés lors de la mission à laquelle elle avait participé. Ce n’était pas des plus passionnant pour les non-initiés, mais pour Erin, c’était une forme de gymnastique d’esprit qui lui plaisait bien. Son premier domaine n’était pas la comptabilité ni les chiffres, mais elle était plutôt à l’aise, même si elle s’occupait plus du côté juridique des choses. Après, elle avait des notions solides en économies, acquises lors de son travail chez Columbus & Brown à Londres. Tout revenait à l’argent dans une société capitaliste, ou peu importe en fait. Bien souvent, ceux qui se targuaient d’avoir le cœur à gauche avaient le portefeuille à droite.

Une fois l’ordinateur éteint, elle mit un peu d’ordre dans ses affaires, rangeant son bureau. Il y avait pas mal de paperasse qu’elle ordonna rapidement dans les différentes pochettes qu’elle tenait à disposition. Erin classait tout, absolument tout. C’était contraignant, mais nécessaire si elle voulait si retrouver. Une fois ceci fait, elle prit donc le chemin du bureau d’Alexander. Pour l’occasion, Erin s’était vêtue simplement. Des bottes de marche plates, un pantalon en jean, taillé en slim, bleu foncé, le tout accompagné par un petit sous pull en tissu noir, à maille fine. Par-dessus, elle avait enfilé une veste verte foncée, à l’image de ses yeux, chaude et pourvue de nombreuses poches, identifiées par des poinçons dorés. Elle était plus à l’aise là-dedans que dans le blouson en cuir fournit par l’expédition. En marchant, elle se souvenait avec amusement de ses débuts dans la cité. Si Isia ne l’avait pas convaincue de s’habiller comme elle le souhaitait, elle serait encore à se promener dans son bel uniforme gris à bandes rouges, qualifiant le personnel administratif de l’expédition. Elle se sentait plus elle-même dans les fringues qu’elle souhaitait mettre.

Elle avait à peine fait quelques mètres dans le couloir qu’elle sentit une grande bourrade dans le dos, manquant de la faire partir en avant. Elle se retourna, sur la défensive et passablement en colère, ne serait-ce que par la frayeur qu’elle venait d’avoir, pour poser ses yeux sur le visage hilare de Hirsh.

« Salut Erin ! Comment ça va meuf ? »
« Hanz… Tu as failli me déboiter mes vertèbres ! »
« Ca va, tu es costaud ! »
« C’est un compliment ? »
« Euh… »
« Ne refait plus jamais ça ! »
« D’accord… »

Il baissa les yeux, penaud, toisant ses pieds bien trop petits pour sa taille de colosse. La grande saucisse ne mesurait pas bien sa force, et vu le gabarit de ses tours de bras, il en avait suffisamment pour soulever un char. Enfin, en exagérant un peu.

« Et c’est quoi ça », ajouta-t-elle en prenant la voix de Hanz : « comment ça va meuf ? », le tout avec un air à moitié dédaigneux et à moitié arrogant, histoire de lui montrer que ce n’était pas très courtois. En tout cas, s’il attaquait comme ça le grand blond, ça promettait pour la suite, car la représentante sentait que c’était là leur escorte pour aller sur la Terre sans Jour.

« C’est à la mode. Non ? »
« Non, nous n’avons pas trait les vaches ensembles que je sache ? »
« Ça ne va pas non ? Moi je ne touche pas à leurs mamelles ! »

Erin soupira. Des fois, elle pensait qu’une lueur d’intelligence avait germé dans son petit crane bien fait, à force de la côtoyer, ainsi qu’Alexander, et s’il comprenait leur humour et participait sans mal à leur blague désormais, il était toujours très terre à terre.

« Laisse tomber veux tu. », dit-elle d’un ton sec.
« Oh et ça va hein, tu étais plus amusante quand il s’agissait de faire chier l’autre binoclard dans le Dédale hein ! »
« Nous en avons discuté Hanz, on ne parle plus de cette histoire et c’était puéril et pathétique, nous avons mal agit, maintenant on cesse de faire ce genre de chose. C’est compris ? », elle avait l'impression de parler à un gamin.
« Ouais. Ok, je comprends. Je vois même très bien ! », fit-il en haussant le ton sur la fin.

Voilà qu’ils s’engueulaient maintenant. Hanz avança d’un pas décidé vers le bureau d’Alexander, poussa la porte brutalement, et il gueula, vexé et en colère, à l’adresse du propriétaire des lieux :

« Ta copine ! elle a ses ragnagnas ! Ça va être la merde cette expédition ! »

Et il alla s’asseoir dans le canapé en croisant les bras, la mine boudeuse d’un enfant de dix ans. Erin entra à sa suite, les joues rouges, et manifestement agacée au plus haut point.


©Pando

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Mar 25 Avr - 12:35

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Lorsqu'elle avait repris ses fonctions, Elia avait été heureuse de pouvoir compter sur Nathalie. Pas que pour le moment le boulot soit hors de porté de ses compétences, mais ça la rassurait de savoir qu'en cas de besoin, l'assistante expérimentée qui l'avait remplacé pendant quelques temps ne manquerait pas de lui venir en aide.

Quelques jours après sa reprise de fonction, Elia avait été associé au développement d'un projet visant à permettre aux habitants du site Alpha, situé sur une planète privée de luminosité, d'éviter de souffrir de carences en vitamine D. Après quelques jours de recherches et de culture, les botanistes avaient réussit à faire pousser dans leur laboratoire une plante bioluminescente issues de la planète Frozen. Les chercheurs avaient pu mettre en évidence que cette plante, outre la lumière qu'elle offrait avait également l'avantage de dégager des UV assez semblables à ceux de la lumière du soleil et permettait donc aux organisme qui en bénéficiait de produire naturellement de la vitamine D.

Les première expérience en labo ayant été concluantes, il avait été décidé de tenter une mise en œuvre sur site. Perrine Carrier avait été chargée de superviser le projet et de les tenir informé de l'évolution. Rapidement, il était devenu évident que l'expérience était sur la bonne voie. Mais, si les rapports de Perrine avait jusqu'ici encourageant, le tout dernier était carrément enthousiaste.

Le mail que Perrine leur avait envoyé avait fait rire Elia. Elle ne connaissait pas beaucoup la jeune ingénieur, mais elle appréciait sa joie de vivre et son coté un peu « brut de décoffrage. » Par certains côté elle lui rappelait Brigitte... Bon, en moins exubérant, mais il fallait bien reconnaître que Brigitte était hors catégorie sur ce plan là.

Elle était heureuse de savoir que la mise en place des fameuse « plantes soleil » avait été un succès, et elle était assez impatiente de voir le résultat. Déjà dans le cadre austère d'une laboratoire ses plantes l'avait fascinée. Elle avait trouvé que leur lumière donnait un air de cote de fée à l'endroit, alors, elle imaginait assez bien à quel point ce devait être fabuleux dans les galeries souterraines de la nouvelle Alpha.

Et puis, vu le ton du message de Perrine, il était assez évident qu'elles faisaient déjà leur œuvre sur le moral des troupes. Perrine avait toujours était gaie, mais jamais, jusqu'à maintenant, ses messages n'avait été aussi pétillants.

Elia avait regardé en souriant son Yaya, installé dans un des nids de son « arbre », enroulé sur lui-même et la tête glissé sous une de ses petites ailes. Il dormait paisiblement. Comme le disait Perrine, le petit Quetzalcoatl évoluant au milieu des plantes luminescente allait donner des images absolument féériques.

Le jour du départ, Elia était arrivée un peu plus tôt dans son bureau, histoire de et relire encore une fois les rapports concernant la « planète sans jour » et ses habitants. Elle avait souvent entendu parler des Tairis. Alexander et Erin avait nouée des amitiés au sein de se peuple de félins immenses et douées de raisons, mais Elia n'avait jamais eu l'occasion de les rencontrer elle même. Elle n'avait encore jamais mis les pieds sur cette planète, et elle devait bien reconnaître qu'elle était impatiente de découvrir cet endroit.

Elle achevait d'imprimer et de relier le dossier de mission qu'Alexander lui avait demandé de préparer en vu du court briefing qu'il avait prévu avant leur départ lorsqu'elle entendit des éclats de voix dans le couloir et le chuintement de la porte du bureau d'Alexander. Visiblement les autres participants étaient arrivées.

La jeune femme prit la pile de dossier sous son bras, en passant près de l'arbre, elle tendit le bras pour permettre a Yaya de retrouver sa place habituelle sous sa chevelure avant de frapper à la porte de communication pour s'annoncer et d'entrer.

Lorsqu'elle entra dans le bureau, elle eut un petit haussement de sourcil. Il y avait de l'électricité dans l'air. Erin avait sa tête des mauvais jours, elle était contrariée, assis sur le canapé, Hanz boudait. Voilà qui promettait pour la suite. Ils venaient juste d'arriver et visiblement ils s'était déjà chamaillés.

- « Erin, Hanz. » Dit-elle avec un signe de tête en guise de salutation,

A peine l'avait-il aperçu que Hanz se levait d'un bon du sofa pour se précipiter vers elle et la serrer dans ses bras, enfin, la broyer dans ses bras aurait été plus exact, la soulevant de terre avec un enthousiasme douloureux. Elle ne savait pas pourquoi, mais ce grand benêt semblait s'être pris d'une certaine affection quelque peu brute pour elle.

- « Ahhhh ! Minigirl ! Je suis content de voir que tu as repris du poil de la bête ! » Il la sera un peu plus « Enfin, façon de parler. Vous les filles faut arrêter de faire des régimes à la con ! »

Décidément Hanz était l'illustration parfait de ce qu'on pouvait appeler un lourdeau ! Que ce soit au niveau du physique que de la psychologie. Elia eut l'impression d'entendre ses cotes craquer et ne put retenir un petit cri de douleur. Yaya jaillit de sous sa chevelures, plumes ébouriffées et gueule ouverte en feulant. Visiblement Hanz n'avait pas intégré que le petit animal pouvait se montrer dangereux, à moins qu'il n'ai pas été informé qu'un de ses anciens collègues avait passé l'arme à gauche à près une morsure. Il lui tapota la tête, dans un geste qu'il voulait probablement affectueux, mais qui arracha à Yaya un petit couinement plaintif, en riant.

« Salut Yaya ! Perrine à raison, on va pouvoir faire des photos digne d'un film fantastique sans trucages ! »

Elia lui lança un coup de genou dans le ventre.

- « Salut Groot ! » haleta-t-elle d'une voix étranglée. « Maintenant, repose moi, sinon je dis à Yaya de te mordre »

- « Pff, t'es pas drôle ! Si je peux même plus te faire un câlin maintenant ! » bouda-t-il en la reposant

Elia reprit son souffle, prit une grande inspiration dans l'espoir de remettre ses cotes à leur place.

- « Je ne suis pas un animal de compagnie ! Mais peut être que je t'en donnerais le droit quand tu auras appris à contrôler ta force ! Un de ses quatre tu vas me casser quelque chose ! » le gronda-t-elle

Yaya planqué sous ses cheveux regardait le grand dadet d'un air peu amène en cliquetant furieusement. Elia était presque sure qu'il était en train de le traite de tous les noms d'oiseaux qu'il connaissait dans son propre langage.

Ces effusions passées, la jeune femme prit place dans un des fauteuils, aussi loin que possible du grand blond pour écouter les instructions d'Alexander.

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Mer 26 Avr - 18:17

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Des patounes sauvages


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Perrine Carrier (Ingénieur matériaux alpha) // Hanz Hirsh (1ere classe) // Marc Herra (Chef de chantier alpha) // Vilma // Hazel // Ketricken

Mercredi 26 avril



Parfois, il se demandait s’il n’avait pas des dons de devin…il aurait mis sa main à couper, qu’il allait s’enticher de son plus grand fan comme escorte. À croire que Sheppard devait adorer lui refiler ! À moins, qu’il ait du chantage de la grande saucisse blonde auprès du sergent maitre Eversman chargé des équipes ? Bon en tout cas, Hanz ne les lâchaient plus et puis bon, il était efficace malgré sa lourdeur. Et à force de se rendre sur alpha, il connaissait bien la terre sans jour. Par contre, l’anglais sursauta un peu, quand la porte de son bureau fut ouverte avec autant de fracas. Il veut bien croire qu’Hanz soit le roi de la délicatesse, mais quand même…il va finir par briser quelques choses. Son regard bleu se leva immédiatement sur le militaire qui partait clairement boudé sur le canapé. C’est une blague ? Il leva un sourcil intrigué vers une Erin la mine agacée et les joues rouges. Ils s’étaient disputés ? Déjà ? Et le ton qu’employa le soldat pour décrire « sa copine » laissait sous-entendre qu’il était vexé en plus. Mais, ça commence bien en tout cas. Il n’avait pas envie de revivre ce qu’il avait vécu quand l’aile C c’est écroulé, donc il espérait sincèrement que le soldat ne serait pas trop pénible. Enfin bon, il verrait bien.

Alexander, croisa les mains observant le petit duo, un petit rictus moqueur sur les lèvres. Il savait pertinemment que ce n’était pas encore le cas (pour les règles). Par curiosité il fit le calcul rapide dans sa tête, puisqu’elle les avait eus au retour des vacances. Cela allait tomber bientôt, enfin cette semaine pour être plus précis. Mais bon, il est récurant que les femmes soient de mauvais poil quelques jours avant d’avoir leurs règles. Il choisit de dire une petite boutade à ce grand enfant qui était en train ruminé sur le canapé. De toute façon Hanz ne restait pas souvent d’humeur désagréable.

« Que s’est-il passé ? Elle ne t’a pas rendu ton Kimono ? » Il savait en long et en large l’amour que partageait Hanz et Erin pour les pyjamas de ce type. D’ailleurs, Hanz avait déjà montré sa collection à plusieurs reprises, essayant de faire essayer ce vêtement à Alexander complétement dépité.
« C’est ça moque toi Rondoudou ! »
« Arrête de bouder tu es vilain quand tu fais ta tête de caliméro » Il pencha la tête sur le côté, tel un chat qui se fichait de sa figure. Et ce fut bien le cas.
« Ouai, moi aussi je vais faire ma mal baisée ! » Il ronchonna de plus belle en s’enfonçant dans le sofa. Alexander, roula des yeux vers sa compagne lui demandant silencieusement ce qu’elle avait pu « faire » pour mettre Hanz dans cet état. Sûrement pas grand-chose.
« Tu veux un câlin ? » Alexander se leva d’un mouvement gracieux. Cela, lui faisait bizarre de ne plus avoir Harry dans les pattes et machinalement, son regard le chercha un instant.
Hanz releva la tête surprit « C’est vrai ? ».

Puis avant que le responsable ne puisse lui dire une phrase, Elia arriva et ce fut l’apothéose de joie, Hanz lui fit la fête comme un toutou. Complétement incrédule Alexander, les observa quelques minutes… Un grand gaillard de 100Kg qui broie la pauvre petite assistante de 48kg… Alexander eu une petite moue crispée en voyant la force qu’employait cette armoire à glace. Il allait la couper en deux. Il toisa le petit duo, alors que Yaya s’ortie de la belle chevelure ondulée de la jeune femme pour la protéger de cette agression…un jour il allait se faire mordre Hanz… Et malgré l’agressivité évidente du serpent, le militaire ne devait pas le prendre comme une vraie menace puisqu’il lui écrasa la tête dans ce qui aurait dû être une « caresse », s’attirant les foudres intimes du pauvre Yaya qui devait sentir la migraine pointée dans son crâne. En tout cas, l’évocation de l’ingénieur matériaux, intrigua l’anglais, qui n’avait pas en sa connaissance vu qu’Hanz était dans la copie du mail.

Ainsi, il s’avança vers le militaire, qui avait l’air d’en savoir beaucoup « Oui, lâche là, je tiens à avoir une assistante en un seul morceau Hanz » Le militaire obtempéra sous les deux demandes conjuguées, rendant tout son souffle à la pauvre Elia, qui ne loupa pas l’occasion de tacler Hirch. Alexander fonça les sourcils à destination du grand blond.
« Hanz, j’aimerais que tu fasses plus attentions à la fragilité des autres, cela évitera des côtes brisées »
« Ouai bah tu aimes ça toi ! »
« Non, je n’aime pas vraiment avoir les os brisés »
« Mais non !! Une bonne claque sur le…»
Alexander leva une main autoritaire vers le soldat, pour le faire taire, pas besoin qu’il finisse une phrase à connotation sexuelle. Cela allait être le lot courant de toute manière. Alexander trouvait qu’il n’avait pas eu encore trop une allusion sur sa petite personne (et surtout son derrière qui attirait le regard de certaine personne), alors autant tuer la proposition dans l’œuf.
« Perrine t’as contactée ? » puisque, c’est étonnant qu’il ait su pour les photos que désirait faire l’ingénieur. Surtout que celle-ci n’aimait pas du tout le soldat.
« La gouinasse ? » Oui, sobriquet « affectueux » qu’il lui avait donné, même si la jeune femme, ne l’était pas du tout. Alexander roula des yeux.
« Bah oui, elle m’a envoyée un mail, et pour une fois que je les lis ! Elle m’a demandé de ne pas venir. Et que si malheureusement j’étais de la partie, de bien faire gaffe à ce que MiniGirl prenne Yaya »
Bon le tact charmant de Perrine, avait fait son œuvre, l’anglais hocha la tête, il avait eu sa réponse.

Il prit le dossier sur son bureau qu’avait imprimée Elia, afin de rejoindre avec Hanz, les deux jeunes femmes qui avaient pris place sur le canapé, pour un petit brief de 5 minutes. Il s’installa en face de sa compagne, qui avait une veste kaki avec pleins de poche, elle avait des airs de « militairette » qui l'amusait intérieurement, il lui manquait la cravache et elle faisait dominatrice avec son air des mauvais jours. Cela le renvoya à la dernière fois sur alpha, quand ils avaient eu les uniformes en « cuirs » noire de l’expédition et qu’ils en avaient conclue qu’elle avait un côté « grrr ». Le cuir, plaisant bien au touché à la célèbre tigresse « retireuse » de pantalon. Mais, il garda ce genre de constatations intimes pour lui, qui n’avait pas lieu. Il leur expliqua pour les plantes et qu’ils allaient rendre une visite aux Tairis comme à chaque fois. Il termina et se releva avec son élégance habituelle, pour rejoindre le porte manteau et enfiler sa veste, mâté outrageusement par Hanz qui ne put s’empêcher de faire une remarque langoureuse et pour une fois, audible que par les personnes encore présentes sur les canapés. Il savait que si le responsable, l’entendait il allait se faire envoyer chier.

« Hummmmm….Le cuirs ça donne un petit côté excitant ! » L’œillade bleuté de l’homme alla chercher une confirmation chez la consultante.
« Excitant je ne sais pas, mais mauvais garçon, ça oui. », ajouta-t-elle en répondant à son œillade. Elle s’était mise en tête de contrarier Hanz de toute façon.
« Ouai, bah moi il me fait déjà bander ! De toute façon avec tes ragnanas tu dois être aussi peu émoustillée qu’un arbre ! » Il était un peu contrarié qu’elle ne le rejoigne pas.
« Si tu connaissais un peu les femmes, tu saurais que c’est la meilleure période pour la libido. » Elle soupira, avant d’ajouter : « De toute façon, c’est à se demander ce qui ne te ferait pas bander. ». Elle était un peu aigre, mais elle n’ajouta rien de plus malsain, car elle avait une réplique avec un chameau qui lui titillait les neurones.
Il fit une petite moue dégoûtée. « Bien content de ne pas en savoir plus. Nous au moins, on pise pas le sang une fois par mois » Il leva les épaules, laissant traîner son regard sur l’anglais « Beaucoup de chose ne me font pas monté « VicVic » droit hin ! Genre Perrine ! Elle, c’est un stérilisateur cette meuf ! » Il donna un coup de tête en direction de l’anglais « Mais bon, avec lui, faut pas grand-chose ! »

Elle préféra ne pas répondre à sa première remarque. C’était peine perdue. Il attaqua sur Perrine. Forcément, Erin aurait dû se douter qu’il n’allait pas juste répondre « oui » ou « non ». Elle leva les yeux au ciel. Il commençait à lui courir sur le haricot. Elle n’arrivait pas à se détendre et à le prendre comme il venait. Il n’était pas pire que d’habitude, pas mieux non plus. Mais là, elle l’avait dans le nez. « C’est peut-être un stérilisateur mais au moins, elle a de l’esprit, elle. » Erin se leva, et approcha d’Alexander. « Enfin, dommage pour toi », dit-elle en approchant de son homme, juste histoire d’être possessive et de calmer la grande saucisse allemande.

Alexander était vers la porte, en train de ranger et de vérifier son sac, en y rangeant un sachet marron de taille moyenne. Il ne faisait pas vraiment attention aux chuchotements des autres et pour les dialogues avec Hanz, il préférait s’abstenir de toute interaction, surtout si cela le concernait. Il se releva, quand Erin s’approcha de lui, en lui parlant. « Dommage ? » son regard alla vers le militaire qui boudait à nouveau.
Erin ne baissa pas vraiment la voix pour répondre à Alexander, puisque de toute façon, elle avait amorcé sa phrase pour envoyer une piqure au soldat.
« Dommage oui, que tu sois si insensible aux charmes de Hanz, il a tant d’ardeur te concernant. »

L’anglais eue une petite moue dubitative, en haussant les épaules, il en conclut que leur conversation devait tourner autour de ça. Pauvre Elia, qui était encore au milieu. Il décida de ne pas répondre, sauf par un petit soupir se tournant en direction de la fine équipe. Il avait déjà, prévu son équipement depuis le début. De toute façon, étant organisé, il était rare qu’il oublie quoique ce soit. À force de partir sur d’autre planète, il avait prévu un « sac à dos » de fonction, avec tout le nécessaire.
« Bon, si tout le monde est prêt et en forme, nous y allons dans la joie et la bonne humeur ! » Il ouvrit la porte, pour faire un signe à tout le monde de sortir, toisant Erin, pour qu’elle passe la dernière (enfin juste avant lui), elle pouvait comprendre aisément qu’il désirait savoir pourquoi elle avait une petite mine contrariée. Hanz, poussa gentiment Elia, même si ce fut brusque, dehors, commençant à marcher d’un pas joyeux. Voilà la grande blonde est de bonne humeur.
« Faut qu’on passe à l’armurerie que je vous équipe » Il boudait un peu, en se rapprochant d’Elia.
« Allons donc » fit-il d’un geste de main

L’anglais passa la porte après sa compagne, en lui murmurant dans le creux de l’oreille :
« Il a fait quoi encore ? »
« Rien de plus que d’habitude en fait. Mais il est arrivé dans mon dos et il m’a à moitié décollé le corps de la tête en me foutant une tape amicale entre les deux omoplates. Non seulement il m’a fait peur, mais en plus il m’a fait mal. » Elle lui fit un petit sourire, heureuse de cette initiative de dialogue. Comme d’habitude, ils se retrouvaient encore une fois à l’arrière du groupe. « Et il ne comprend pas, ça m’a agacé. ».
Alexander esquissa un petit rictus en retour au siens, frottant doucement sa main sur le haut du dos d’Erin, comme pour apaiser la douleur sûrement passé.
« Imagine si ça avait été le popotin » Une œillade espiègle pour lui donner un peu le moral et la faire rire. Il parlait très doucement pour pas qu’Hanz et Elia qui marchaient devant (enfin Elia n’avait pas le choix apparemment, l’Allemand lui tapait la discussion de manière animé et volubile, il semblait bien aimer la petite assistante) ne les entendent pas.
Erin ricana doucement. « Je sais bien que c’est ma grande copine, et qu’il n’y aurait rien eu de pervers là-dessous, mais je l’aurai encore plus mal pris je crois. » Elle considéra les deux loulous devant eux. Au moins, Elia semblait bien s’entendre avec Hanz, à moins que ça ne soit l’inverse.
« Je te comprends, il n’a pas la main légère. » Et il avait très bien de quoi il parlait. « Après, c’est un coup à ce qu’il te dise une vacherie, vu son amour pour le noble sexe »
« Il n’a pas eu besoin de ça pour fanfaronner que j’avais mes règles. », fit-elle avec une petite moue.
« Il a juste un peu d’avance » d’un mouvement discret il lui donna un petit coup d’épaule.
« Monsieur tient les comptes ? » fit-elle avec amusement tout en lui refilant son petit coup d’épaule.
« Monsieur à calculer par curiosité surtout » Oui, puisque l’affirmation d’Hanz l’avait interloqué et connaissant sa curiosité il n’avait pas pu s’empêcher de faire une petite gymnastique de cerveau.
« Monsieur a eu peur de ne pas avoir un câlin sur le site Alpha surtout », fit Erin espiègle, juste pour le taquiner vu qu’elle connaissait ses propensions à analyser un petit peu tout. Elle le repoussa discrètement du coude.
« Monsieur se contrefiche de l’indisponibilité, il aura son câlin quoiqu’il arrive. Il y en a plusieurs types » il lui donna un coup discret de sa main, vers la hanche de la jeune femme.
« Monsieur est bien présomptueux. Un câlin, ça se fait à deux. Et si madame ne veut pas… » Elle haussa des sourcils. Elle ne répondit pas à sa petite poussette. Elle préférait le surprendre.
« Monsieur c’est être très convainquant avec madame » Il tourna la tête un petit rictus séducteur sur les lèvres.
« Ah vraiment ? Je n’ai pas eu l’impression. », Répondit-elle avec une certaine mauvaise foi, tout en lui faisant un sourire innocent.
Il roula des yeux face à autant de mauvaise foi de sa part. « Ton nez est en train de s’allonger tu devrais faire gaffe » Il avait envie de la bousculer plus fortement, mais cela allait dégénérer et ce n’était pas du tout pro.
Erin pouffa légèrement. Elle sentait qu’elle le titillait suffisamment pour que ça dégénère, mais il se contrôlait, et elle en faisait autant. « Et tu ne te remets même pas en question ? Tout de suite, je mens ? » Elle leva les yeux au ciel avec un petit mouvement d’épaule pour signifier qu’elle était légèrement outrée par son comportement.
« Me remettre en question ? Et puis quoi encore ? » Il haussa les épaules en agitant sa tête typiquement dans une expression pompeuse. « Je suis parfait, tu sais bien »
Elle ne put retenir un petit rire bref. Qu’est-ce qu’il se la racontait quand même. Elle avait vraiment envie de le pousser pour le calmer avec ses airs pompeux, mais bon, ça ne serait vraiment pas pro et depuis l’affaire Forback, elle essayait d’éviter les pulsions à la noix.
« Alalala, je ne sais pas ce que je vais faire de toi. Peut-être te perdre dans la nuit noire tiens, Monsieur Parfait. »
« Des gaufres… oui ça ne serait pas mal. Il faut bien que tu fasses quelque chose un peu de tes dix doigts au lieu de dire des bêtises » Bon il avait sorti l’une de ses remarques favorites.

Hanz se retourna « Mais vous avez fini de faire les pipelettes !! »
Erin allait répliquer quelque chose à Alexander quand Hanz se retourna vers eux pour leur dire, plus ou moins, de la fermer, même si dans le cas de Hanz, c’était plutôt de la curiosité mal placée, pas de la méchanceté. « Tu es suicidaire Hanz ? », lui répondit-elle calmement.
« Bah non pourquoi ? » Dit-il benoîtement sans comprendre comme toujours.
« Tu viens d’interrompre une femme qui a soi-disant ses ragnanas. C’est suicidaire. »
Hanz leva les épaules au ciel en se tournant, maugréant quelques mots en Allemand.
« J’espère que t’a prévu tes tampons ! Il en a pas à l’armurerie »
Alexander, avait un petit rictus amusé sur les lèvres, jetant un regard à Erin, comme pour lui dire qu’elle abusait un peu en astiquant Hanz. Mais bon, cela était amusant, il lui frôla la main, pour presser le pas et réduire la distance entre les deux groupes dans le couloir.

Les quatre compagnons arrivèrent à ladite armurerie, où le responsable de la section, leur tendis un couteau de combats réglementaire et à ceux qui savait maitriser une arme. Alexander, accrocha un holster de sa cuisse avec le pistolet. Hanz prit le nécessaire purement militaire, puis aida Elia avec les lunettes, avant de constater que l’autre homme de l’expédition, rangeait l’équipement de vision dans son sac.
« Bah tu vois dans le noir maintenant ? »
« Oui, je teste les lentilles de visions adaptatives » Le voilà en parfait nyctalope.
En effet, selon les recherches de Marius, il avait quelques personnes, majoritairement sur le site alpha, qui avaient été équipées pour des tests. Bien entendu Alexander, s’était porté volontaire, dans le but de s’épargner l’affreux désagrément des lunettes fluo qui lui brûlait les prunelles. Il s’était équipé des lentilles, avant de partir au bureau ce matin, histoire de s’habituer à la transition assez farouche des couleurs. Puisqu’il avait l’impression de voir le monde d’une manière bien fade. Suite à son problème de Daltonisme particulier, le technicien avait dû mettre différents filtres pour éviter justement, des « désagréments » de colorimétrie, lors des changements de luminosité.

Bon l’équipement fait, ils purent se rendre à la porte des étoiles. Le code s’enclenchait et la vague blanche sortie de l’édifice. Un brève instants Alexander, qui se trouvait non loin des deux femmes, jaugeant la réaction de Yaya, qui devait pour la première fois travers l’horizon des évènements. Il ne fallait, pas que le serpent prenne peur ou réagisse d’une manière assez violente. Au moment, où il allait ordonner à Hanz de passer devant comme à chaque fois, quelqu’un le héla.
« Alex ! »
En se retourna, il vit Sheppard descendre rapidement les marches, pour trottiner vers lui en lui tendant une pochette bleue avec un papier blanc dessus.
« Tu vas bien sur alpha ? »
« En effet » Il rangea la pochette dans son sac.
« Bien, tu peux donner cela au major Trudeau, s’il te plait. C’est le rapport d’évaluation de Murdock »
Alexander hocha la tête, le jeune mécanicien avait reçu un blâme suite à ses nombreuses « réparations » merdique dont un F302 celui du lieutenant Ross qui avait eu quelques difficultés il y a plusieurs mois, sans parler des jeeps. Depuis, le temps que cela lui pendant au nez. Après, vu le bordel de janvier, pas mal de chose « administratif » avait pris du retard, d’où le blâme un peu tard, mais il est actif pour les dernières frasques du jeune homme.
« Tu as choisie quelle option finalement ? »
« Celle que tu as signé, avec la mise à pied et passer 3 semaines à la surveillance de l’infirmerie et des plantes soleils »

Alexander hocha la tête et montra le papier d’un air interrogatif, John lui fit un signe de main, lui disant de le regarder plus tard. Un sourcil arqué et un petit rictus distrait sur les lèvres, Alexander rangea dans sa poche de veste le papier plié. Se demandant si ce fut une blague de John, des mots d’amours ou une véritable information.
« Bonne visite à tous »
« Merci colonel »
« Merci, bonne journée » Le jeune homme se tourna et fit un signe à Hanz d’ouvrir la marche suivit d’Elia et des deux hauts cadres.

Immédiatement, la nuit se fit et il ne vit absolument rien, pendant 3 secondes, avant que son dispositif oculaire s’adapte. Hors, il ne put profiter de la « joie » de voir comme en pleins jour (enfin avec une luminosité de fin d’après-midi), que deux énormes patounes le poussa en arrière avec un ronron bruyant. Il se retrouva donc les fesses par terre, puis le dos, cloué au sol par une grosse patte douce sur son poitrail et une truffe toute fraîche venant se frotter affectueusement contre son visage.

Cependant, il ne fut pas le seul à subir l’assaut d’un Tairis, puisque Erin aussi était agressée par deux petites boules de poils, pas plus grosses que deux bergers allemands, qui se frottaient à ses longues jambes de manière assez vives. Elle put reconnaitre sans peine les deux tigrons.
« Parrain !!!! » roucoulèrent les deux tigres à l’unisson, sautillant autour de la jeune femme. Le petit mâle, avait déjà une belle taille et des rayures argentées bien délimitées, quand à la femelle elle était magnifique et semblait avoir un poil plus long que son frère.

Alexander dégagea sa tête, un peu, pour respirer, il savait que la tigresse qui venait de le plaquer au sol avec autant de passion n’était autre que Vilma. Celle-ci lui donna un coup de tête un peu vif sans vraiment s’en rendre compte.
« Ouch…Vilma doucement, je ne suis pas aussi résistant qu’une Tortouffe » dit-il doucement
« Tu sens bon ! » réflexion un peu surmenante, mais pourquoi pas, il n’avait pourtant pas vraiment changé de parfum…sauf de gel douche puisqu’il s’était douché chez Erin et sa bouteille senteur noix de coco. Puis la tigresse posa ses deux pattes sur le sol, pour laisser la cage thoracique de son humain reprendre son souffle. « Humain Herra Marc, nous avoir dit que vous arrivez cette nuit (version d’aujourd’hui), nous partir vous chercher, car pas confiance dans machine bruyante qui tombe toujours en panne ».
La tigresse se détourna pour saluer Erin en frottant doucement sa tête contre sa hanche et les tigrons profitèrent qu’Alexander n’ait pas eu le temps de relever, pour lui sauter dessus dans la joie et la bonne humeur ! « Marraine !! ». L’anglais encaissa le double choc en ricana doucement.
« Toi sentir bon comme parrain ! Vilma raison » roucoula le tigron noir.
« Nous avoir droit de venir, Aya autorisé à faire fête à Parmaine (version concentrée de parrain/marraine pour parler plus vite) » Les voilà avec un nouveau surnom.
« Nous avons fait progrès dans langue de Parmaine !! Nous savoir mot ! Beaucoup mot ! »
« Pas dans ordre toujours ! »
Ils ricanèrent joyeusement, laissant voient leurs petites quenottes qui poussaient bien surtout les canines à dent de sabres.

« Bon, vous me laissez me relever ? »
« Oui oui » Ils se retirèrent du corps de l’Anglais, qui se sentait un peu douloureux sur le coup. Vilma, toisa étrangement Hanz, qui avait pris ses distances avec la tigresse. Faut dire qu’elle l’avait déjà menacée plusieurs fois à leur dernière rencontre.
« Pourquoi avoir ramené mâle amoureux ? Lui sera tenir tranquille ? Ou moi le manger de suite ? »
« Euh ça va ! Tigrou, je suis sage ! » Il n’était pas rassuré pour autant.
« Mieux vaut pour toi, toi pas tourner trop autour de Mentra quand moi être là. Je suis pas prêteuse » dit-elle en grognant un peu. Elle était joyeuse, elle aimait bien faire peur au grand blond, cela se voyait.
Puis son regard orange se figea sur la petite humaine penchant sa tête curieusement sur le côté
« Moi avoir jamais vu enfant humain. C’est enfant de qui ? »
« Personne, Elia est mon assistant et elle est adulte »
« Pas grandir plus ? Comme Humaine Carrier Perrine ? »
« Oui »
« Quoi être assistante ? » Elle n’était pas désolée d’avoir crus qu’Elia était un enfant, les Tairis n’ont pas ce genre de considération et ne voyait pas cela comme une insulte.
« Une personne qui m’aide dans mon travail »
« Ah. Bon, moi être Vilma chasseuse de la tribu d’Aya, contente de connaitre aide de Mentra » Elle hocha la tête en signe de salut envers Elia, puis leva celle-ci en retroussant un peu les babines. Elle venait de sentir la présence de Yaya qui était caché dans la chevelure de la demoiselle. Celui-ci avait sorti son museau « Hum… animal compagnie comme Harry le « Vertiserp» bleu ? »
Vertispe devait être la version exotique de la terre sans jour de « serpent »
« Ohh elle à un Vertiserp trop beau !!!! » s’écria la petite tigresse en se rapprochant curieusement d’Elia.

Alexander se secoua un peu, il avait de l’herbe de partout. En tout cas, il était bien content de voir que ses lentilles marchaient. Découvrant autrement, les immenses collines herbeuses de cette planète autrement qu’en version fluo. Son regard alla vers Elia et Yaya, qui semblait attirer toute l’attention des trois tigres. Il se rapprocha au cas où, si elle avait besoin de soutiens face aux grands félins assez intimidants et pas très délicats.




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Mer 3 Mai - 19:32

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Des patounes sauvages


PNJ :
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Perrine Carrier (Ingénieur matériaux alpha) // Hanz Hirsh (1ere classe) // Marc Herra (Chef de chantier alpha) // Vilma // Hazel // Ketricken // Soldat Murdock

Mercredi 26 avril



Erin croisa le regard d’Alexander quand elle rentra dans son bureau, un tantinet agacée par le comportement de Hanz. Elle irait lui faire un bisou ensuite, mais pour le moment, elle devait se calmer afin d’être plus agréable, surtout avec le militaire. Naturellement, l’anglais tenta de parler avec l’allemand afin de savoir ce qu’il s’était passé avec sa compagne, et les répliques de ce dernier le firent regarder à nouveau dans la direction de la jeune femme, cherchant une explication silencieuse. Elle se contenta d’hausser des épaules, n’ayant pas envie de mimer une grande claque dans le dos. Elia arriva sur ces entrefaites, et elle fit diversion.

« Bonjour Elia », fit Erin, amène, avec un sourire, tandis que Hanz changeait de cible pour s’en prendre à l’assistante d’Alexander. Au moins, il s’était pris d’affection pour elle, la surprotégeant peut-être un peu trop, mais ce n’était pas bien grave. Au moins, cela avait un petit côté rassurant. Bon Hanz était… en forme. Il ne ratait pas une seule occasion pour être impertinent, irrespectueux, lourd, grossier, bref, la saucisse allemande était en mode maxi best off au niveau de la chiantise, cela promettait d’être une expédition assez usante si jamais il se mettait à faire chier de la sorte avec Perrine dans les parages. L’ingénieure n’était pas la dernière quand il s’agissait de rentrer dans le lard du gros moldu à bouclette. D’ailleurs, il n’y avait qu’à voir le contenu du mail de cette dernière pour comprendre tout l’amour qu’il y avait entre ces deux là. Le soldat, comme d’habitude, n’avait pas compris les doubles sens de la petite française, et c’était sans doute là que tenait tout l’humour de la situation quand ils se retrouvaient ensemble. Ils ne se comprenaient pas mutuellement. Enfin la dernière fois que tout ce petit monde s’était retrouvé ensemble, Alexander avait fini par péter un câble et il avait emmené Erin loin des troubles fêtes pour s’isoler, sous peine de commettre un meurtre.

Alors que l’anglais venait d’exposer le planning de la journée et qu’il se levait pour enfiler sa veste, Hanz y alla de son petit commentaire, et Erin prit la mouche, comme d’habitude. Un petit débat s’installa entre les deux, même si de débat, ça n’en avait que le nom. Finalement, un peu exaspérée, elle se leva pour aller vers Alex, histoire de s’éloigner de Hanz, et surtout, pour montrer à ce dernier qu’il pouvait bander tant qu’il voulait vis-à-vis de son homme, elle n’en avait strictement rien à faire et lui non plus. Si tout le monde était prêt, il était de passer par l’armurerie pour aller s’équiper. Alexander laissa passer Elia et Hanz devant, tandis qu’il voulait l’explication de la petite dispute avec Hanz. Erin était retombée dans des tours corrects et elle ne semblait plus en colère, même si elle était un peu aigrie du comportement du militaire. Elle n’avait rien contre lui spécialement, il était gentil, serviable, c’était un bon ami, et il était de bons conseils quand il s’agissait de parler cosmétique. Mais il était lourd, et il ne se rendait pas compte qu’il était taillé comme un buffle et qu’il se promenait dans un magasin de porcelaine. Ils dialoguèrent à deux, comme toujours, et comme toujours, ils finirent par se chercher des poux dans les cheveux, ce qui fit retomber la pression du côté d’Erin.

Comme d’habitude, ce fut Hanz qui les coupa dans leur petit délire, les traitants de pipelettes. Franchement, il l’agaçait trop vite aujourd’hui, et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle lui répondit calmement, en le menaçant de façon sous-jacente. Après tout, c’était lui qui avait décidé qu’elle avait ses règles, il allait devoir assumer. C’était tout à fait le genre de remarque qu’elle n’aimait pas, surtout quand elle était vexée. Elle rendit l’œillade à Alexander, un petit sourire en plus, signe qu’elle jouait un peu avec la susceptibilité de l’allemand. Elle prit le parti de ne pas relever sa remarque sur les tampons. C’était inutile, surtout que Hanz était tout sauf quelqu’un de raisonnable, et il ne s’arrêterait pas si elle le relançait continuellement, et ça finirait par agacer tout le monde.

Erin hérita de son éternel pistolet et d’un couteau de combat. C’était sa panoplie d’aventurière à elle. Elle n’avait jamais touché un fusil automatique de sa vie, et elle commençait à éprouver une certaine curiosité à essayer. Juste pour voir ce que cela faisait de tirer avec ce genre de gros calibre, capable de projeter 30 balles en deux secondes. Un jour peut-être, elle se payerait le culot de prendre un cours. Après tout, certains civils pouvaient tirer avec ce genre d’engin, alors pourquoi pas elle ? Même si elle ne s’en servait pas par la suite, elle aurait au moins l’expérience et la satisfaction de se dire qu’elle avait essayé. Erin était quelqu’un de curieux et elle aimait élargir ses horizons en testant diverses choses. Elle retrouvait ce petit côté chez Alexander, et ça lui allait bien. Elle fut surprise d’ailleurs que l’anglais se voit doter de lentilles de vision nocturne. Cela allait lui changer la vie sur Alpha. Bon, elle était un peu déçue de ne plus pouvoir le guider par la main, comme lors de leur précédente excursion sur la Terre sans Jour, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir de chercher un peu d'indépendance. Elle espérait que l’essai serait concluant. Quoiqu'il en soit, c'était râpé pour le perdre quelque part sur Alpha et elle comprenait maintenant qu'il n’ait pas relevé sa menace toute à l’heure. Bon après, si le prototype buguait, peut-être qu’elle pourrait le mettre en boite, mais elle espérait sincèrement que non, et que ça fonctionnerait bien. Si cela fonctionnait pour des applications de cette nature, à savoir, de la vision nocturne, alors ce serait révolutionnaire ! On pouvait dès lors imaginer différentes utilisations et perspectives dans un futur relativement proche. Correction adaptative de la vue, palier au daltonisme, pourquoi pas aux déficients visuels sévères. Pour ce qui était des aveugles, cela dépendrait bien entendu de la cause. Cécité corticale ; atteinte du nerf optique ; atteinte de la rétine ou de la cornée. Bref, les lentilles ne seraient pas d’une grande aide. Mais bon, c’était déjà une petite révolution en soi.

La petite troupe se dirigea ensuite vers la salle d’embarquement, et tandis que la porte venait de s’ouvrir dans son geyser bleutée, John alpagua Alexander. Erin le salua d’un petit geste de la tête, tandis que les deux hommes commençaient à échanger. Au bout de quelques secondes, ils passèrent enfin la Porte des Etoiles pour se retrouver dans la nuit noire. Instinctivement Erin alluma ses lunettes IR et elle les baissa sur son nez. La lumière verte se fit directement et elle eut tout juste le temps de voir passer quelque chose que le monde autour d’elle trembla tandis qu’elle était percutée. Pour un peu et elle se retrouvait sur les fesses ! Leurs cris de « parrain » la mirent aussitôt sur la piste et quand elle parvint à reprendre son équilibre, elle put constater qu’ils ne s’agissaient ni plus ni moins que de Ketricken, sa reine à elle, et Hazel, son petit roi à elle aussi. Les deux tigrons semblaient prendre un malin plaisir à se frotter dans ses jambes.

Vilma était de la partie, et elle avait fait tomber Alexander. Forcément, le gabarit entre les petits et l’adulte n’était pas le même et Erin soupira. Décidément, il ne pouvait pas aller quelque part sans prendre une gamelle ou récolter quelques bleus. Apparemment, les tigres avaient pris l’initiative de venir à la place des Jeeps, comme celles-ci tombaient toujours en panne. Erin doutait qu’ils eussent prévenus les gars du site Alpha de leur projet, aussi était-elle étonnée de ne pas voir les véhicules. Cela ne présageait rien de bon. Elle s’amusa un peu avec ses deux filleuls, avant que ces derniers n’aillent vers Alexander, puis Elia, la petite nouvelle. Même Hanz eut une petite attention de la part de Vilma, même s’il s’en se serait bien passé. D’ailleurs, la tigresse lui fit quelques menaces pleines de malices, même si la saucisse n’était pas bien armée mentalement pour remarquer la nuance. Erin approcha tandis qu’une discussion s’entamait autour d’Elia. Elle bourra les côtes de Hanz en se plaçant à côté de lui.

« Alors, tu ne lui suggères pas qu’elle a ses règles, vu qu’elle te met en boite ? »
« Elle ne comprendrait pas ! »
« Tu as surtout peur ! »
« Non ! »

Erin ricana un petit peu.

« Si tu le dis. Je vais lui expliquer si tu veux. ». Elle fit mine d’avancer vers Alexander, Elia, et les trois Tairis, mais Hanz l’a retint par le bras.

« Bon, ok, elle me fait peur. Ca te va ? »
« Très bien. Tu vois quand tu veux, tu sais être aimable avec ces dames. »
« Ouais enfin, surtout quand elles ont du poil ! »
« Ah ? Je devrai essayer, peut-être que tu ne me décollerais pas les os du dos en me saluant. »
« C’est pour ça que tu fais ta conasse avec moi ? »

Erin plissa le nez. Bon, ce n’était ni plus ni moins que Hanz, elle n’allait pas s’offusquer de son langage.

« Oui, tu m’as fait mal, et tu n’as pas voulu le prendre en compte. »
« Mais je n’ai pas voulu te faire mal… », finit-il par dire, penaud.
« Je sais, c’est juste que des fois tu ne sens pas ta force. »
« Je suis désolé… »
« C’est bon, je ne t’en veux plus. Mais arrête de dire que j’ai mes ragnagnas, ok ? »
« Ok, on fait la paix ? »
« On n’a jamais fait la guerre, tête d’ampoule », fit Erin amicalement en le poussant un peu avec son coude.
« Hey ! ». Il la poussa aussi, mais avec une précaution qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors.

Erin se mit à rire. Il était mignon quand il voulait. Un bruit de moteur se fit entendre dans la nuit noire, et les phares qui se profilaient à l’horizon vrillaient les lunettes IR si on les regardait en face. Effectivement, les Tairis n’avaient pas prévenus les atlantes de leur initiative.

Ketricken revint vers son parrain.

« Aime pas voiture ! Ça pu ! »
« Tu as raison, ça dégage une sale odeur quand on se met derrière. »
« Oui ! »

La Jeep arriva à leur hauteur, et elle ralentit mais elle ne s’arrêta pas. Murdock, fidèle à lui-même, s’écria vers le groupe :

« Va falloir partir à pied ! J’ai pété le câble de frein, je ne sais pas comment m’arrêter alors je fais des ronds autour du complexe ! Quand y aura plus d’essence ça finira par s’arrêter ! Ah et ça c’est le bout de la clé ! Je crois que l’autre bout est dans le démarreur ! »

Et la voiture fila dans la plaine, laissant les atlantes en plan. Erin poussa un soupir. Il ne pouvait pas couper le contact. Limite il pourrait la faire caler, mais bon. C’était navrant et cela allait encore occasionner des frais supplémentaires. Il fallait, en fait non, il était obligatoire de retirer Murdock d’Alpha, et de tout appareil motorisé qui existe.

« Bon ben, en route alors ? », fit Erin dépitée. Elle se demandait comment Alexander la percevait avec ses lentilles. Est-ce que la colorimétrie était meilleure qu'avec les lunettes IR ? Surement que oui, sinon il serait aveugle. Donc il devait voir les alentours dans des teintes proches de la réalité quand il y avait du soleil. Ça devait être sacrément beau.




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Jeu 4 Mai - 19:01

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Elia fut reconnaissante à Alexander d'appuyer sa demande auprès de Hanz, elle commençait à vraiment manquer de souffle et devait ressembler à une schtroumpette brune. Heureusement, si les démonstration d'affection de Hanz était parfois brutale, en principe, il tenait compte de ses récriminations.

En fait, elle devait bien avouer que même si Hanz était un gros lourdeau, maladroit, vexant, irrespectueux et brutal, elle l'aimait bien. Après tout c'était pas tout à fait sa faute s'il avait pas la lumière à tout les étages le pauvre. Et puis, il fallait reconnaître que dans son cas, le dernier étage était particulièrement haut. Il avait plutôt bon fond finalement. Elle savait qu'il avait été horrifié d'apprendre ce que ses « copains » faisait aux membre féminin de leur régiment. Même si il avait lui même été victime de leur moqueries, de leur brutalité, il n'avait jamais imaginé que ça pouvait aller plus loin que les vexations dont il était lui même victime.

Avant son agression, elle n'avait pas vraiment de relation avec le jeune homme. Il faut dire que la plupart du temps, il ne la voyait même pas vu qu'elle n'arrivait même pas à la hauteur de ses yeux et qu'il avait du mal à voir plus loin que le bout de son nez. Depuis que Pète s'en était prit à elle, il avait changé d'attitude. Au début, elle avait été terrifié quand le « Groot » faisait mine de la prendre dans ses bras. Les premiers temps après son agression, elle ne supportait plus d'être approchée par un homme. Mais, finalement, rapidement, elle se trouva en sécurité avec lui. Bien sûr, il pouvait toujours lui briser la colonne vertébrale par accident, en voulant lui faire un câlin, mais au moins, elle était certaine que lui, il n'avait pas d'intentions malhonnêtes envers elle, et pendant quelques temps, elle avait trouvé rassurant que la rumeur se propage dans la cité qu'elle avait un ange gardien capable de briser la nuque de quiconque s'en prendrait à elle. Ajouté à son ange gardien munis de crochet venimeux, et à son « mentor » à la tête de la cité, elle avait rapidement réalisé que plus personne ne lui cherchait de noises, pas même certaines de ses anciennes collègues qui avait été plutôt virulente lorsqu'elle était devenue l'assistante d'Alexander. Cette évolution de carrière inattendu et rapide avait quand même fait grincer quelques dents.

Une fois qu'Hanz se fut calmé et eut reprit sa place sur le sofa pour écouter le court briefing d'Alexander, Elia se concentra sur les instructions de son boss. Pour eux, la visite sur cette planète qu'on appelait « la terre sans jour » était une promenade. Mais pour elle... c'était la première fois qu'elle passerait la porte des étoiles pour se rendre sur un des mondes de cette galaxie. Et même si elle savait que cette planète était sure, elle était quand même un peu tendu.

Pendant la réunion, elle resta silencieuse, prenant quelques notes pendant que Yaya ronronnait doucement à son oreille, en sommeillant, bien au chaud sous son plaid de cheveux. Elle secoua un peu la tête devant l'insistance de Hanz à évoquer le fonctionnement intime du corps d'Erin. C'est pas possible, cet homme n'avait absolument aucune éducation !

Les dernières modalités de l'expédition ayant été précisée, la petite troupe se mis en marche vers la salle d'embarquement. Elia passa par son bureau pour y récupérer la veste en cuir constituant le nouvel uniforme qu'Alexander avait commandé pour elle. Il lui avait dit qu'il ne faisait pas très froid, mais vu qu'elle n'était pas pourvu de la couche de graisse sous cutanée prévue par la nature pour protéger le corps humain de la fraicheur, elle savait déjà qu'elle aurait froid.

Le passage par la poste la laissa un instant désorientée à l'arrivée. Elle avait des vertiges et une vague nausée, qui heureusement estompement rapidement.

A peine avait elle repris ses esprits qu'elle vit d'énormes fauves se jeter sauvagement sur Alexander et sur Erin. Elle ne hurla avant de réaliser que ma bestiole qui avait projeté Alexander au sol profitait de son immobilité pour lui faire un énorme câlin.

C'était donc ça les Tairis ? Elia ressentit une légère inquiétude. Bien sur elle savait qu'ils n'était pas agressif, mais elle craignait que s'ils se prêtait à un tel accueil sur sa personne, elle ne s'en relèverait pas. .

Yaya sentant l'inquiétude de sa jeune amie s'était redressé regardant les animaux en humant l'air d'une air soupçonneux.

Même si la jeune femme savait que les Tairis était doués de paroles, elle dut bien reconnaitre que de voir l'énorme tigre avec ses canines en lames de faux dévoilée par ce qui ressemblait à un sourire un peu terrifiant, discuter avec Alexander comme si c'était la chose la plus naturelle du monde avait quand même quelque chose de surréaliste.

Elle resta un peu en retrait... en fait, elle cherchait même carrément à se planquer courageusement derrière Hanz. Il était bien assez grand et large pour la dissimuler tout à fait. Elia avait rêvé de rencontrer les Tairis, mais maintenant qu'elle était là, elle devait bien admettre qu'ils lui faisaient un peu peur, même si elle ne pouvait détacher son regard d'eux.

Ils était magnifiques. Le plus grand, celui qui tenait encore Alexander plaqué au sol était impressionnant par sa taille et sa musculature. Malgré l'obscurité, elle pouvait voir ses muscles onduler élégamment sous son pelage brillant.

Les deux plus petits, qui faisait la fête à Erin était clairement des jeunes. Il lui faisait penser à des chatons démesurés avec leur démarche un peu pataude et leurs énormes pattounes. Peu à peu elle se détendit, totalement concentrée sur la contemplations que ses êtres magnifiques.

Alexander fini par pouvoir se relever et Elia sentit une nouvelle onde de peur la transpercer quand le regard d'or de la grande femelle se posa sur Hanz qui lui servait de paravent, interrogeant Alexander sur la possibilité de le manger tout de suite. Elle se crispa, faisant un pas en arrière, tout en s'efforçant de rester aussi calme que possible. Yaya siffla d'inquiétude avant d’émettre un grondement sourd. Il était clair qu'il n'hésiterait pas à se jeter à la gueule de leurs hôtes si jamais ceux ci faisaient mine de s'en prendre à son amie.

Elle ne voulait pas que cette première rencontre tourne au pugilat à cause d'un malentendu. Elle leva la main pour caresser la tête triangulaire de Yaya. « Tout va bien, t'inquiète pas. » « Gros animaux poilus amis Elia ? » demanda-t-il d'un ton suspicieux. « Heu... pas encore, mais ça va venir » répondit-elle d'un ton convaincu. Son ami bleuté lui lança un regard dubitatif et pour un peu elle aurait juré qu'il faisait une moue pas convaincue.

La tigresses taquina encore un peu Hanz. Enfin, Elia espérait que c'était de l'humour avant de tourner son regard d'ambre vers elle avec une lueur de curiosité. Elia lui fit un petit coucou de la main avec un sourire crispé en écoutant la conversation entre le félin et Alexander.

Elia sourit lorsque la tigresse se présenta.

« Enchanté de vous connaître Vilma. J'ai beaucoup entendu parler de vous »
répondit-elle d'une voix un peu étranglée par le stress. « Je m'appelle Elia. » ajouta-t-elle en sentant la pression redescendre d'un cran.

Ce fut de courte durée. Une onde de terreur la traversa quand le regard de la tigresse se fit plus perçant et qu'elle retroussa les babines sur ses mâchoires pleines de dents acérées et luisantes. Il lui fallut quelques secondes pour pouvoir répondre.

« Ou... Oui... Yaya … Vertiii...serp bleu est mon ami. »


Une exclamation enfantine fit retomber la pression. Une des deux « petites » boules de poil venait de se précipiter vers la jeune femme. Elle fut heureuse qu'Alexander soit prés d'elle, il semblait bien connaître les félins, et elle savait pouvoir compter sur lui pour canaliser un peu leurs ardeurs et éviter qu'ils ne la blesse. Par contre, il était clair qu'ici, elle ne pourrait pas compter sur la protection de Hanz. Le jeune homme semblait avoir une peur bleu de leurs hôtes.

Elia ne put retenir un sourire quand elle baissa les yeux vers le petit minois du tigron. Visiblement, les enfants étaient les même partout, quelque soit leur race. Elle invita Yaya à descendre le long de son bras et jeta un œil à Alex et à Vilma, semblant chercher une autorisation avant de se baisser pour être à hauteur de l'énorme chaton.

« Yaya, soit gentil de dire bonjour à nos nouveaux amis. »


Yaya avança le nez vers la petite tigresse, ils se reniflèrent l'un l'autre avec intérêt pendant quelques instants.

« Moi Yaya ! » dit-il en quittant le bras de son amie pour glisser sur le pelage de la tigresse s'enroulant doucement autour de son cou en ronronnant avant de se frotter contre sa joue. « Toi qui ? »

Elia eut un nouvel accès de sueur froide. Elle espérait que Vilma ne prendrait pas le geste du petit serpent pour une agression envers une de leur jeune. Mais, finalement, la tigresse adulte semblait s'être désintéresser de la situation, surveillant son petit monde d'un œil distrait tout en reprenant sa discussion avec Alexander.

« moi être Ketricken ! » répondit la petite tigresse en répondant aux ronronnements de Yaya par les siens.

« Moi être frère de Ketricken! » déclara l'autre petit qui venait de s'approcher. « Moi Hazel».

La jeune femme les regarda avec un air tout à la fois attendrit et stupéfait. C'était bien la première fois que Yaya se montrait aussi familier aussi vite avec quelqu'un. Mais il est vrai qu'il n'avait jamais eut l'occasion de rencontrer des « jeunes ». Les enfants ont vite fait de faire connaissance.

Peu de temps après, les trois bébés roulaient dans l'herbe, semblant jouer à une variante du chat et de la souris. Evidement, Yaya avait une longueur d'avance sur les deux tigrons, il était plus léger et plus petit, il n'avait pas de mal à glisser entre leurs pattes.

Vilma s'approcha d'elle.

« Vertiserp jeune. » Déclara-t-elle en hochant la tête.

Elia tourna la tête, « Oui, c'est ce qu'on pense. Savez vous si les Vertiserps grandissent beaucoup. »

La tigresse sembla hocher les épaules. « Dépend des races. Parfois oui, parfois non. »

Elles furent interrompus par l'arrivé d'un bruit de moteur... Une jeep traversa la pleine, mais ne s'arrêta pas à leur niveau, se contentant de faire des tours autours d'eux, expliquant un problème de frein avant de repartir. Elia hocha un sourcil et fit la moue. Est-ce que l'atmosphère de cette planète rendait les gens crétins ou est-ce qu'ils étaient recrutés sur ce critère ? Il n'avait qu'à faire caler sa machine s'il voulait l'arrêter.

Quoi qu'il en soit, il reparti, arrachant à la petite tigronne une remarque sur les désagrément olfactifs causés par ses machines.

Bon, visiblement, ils allaient devoir marché. Elia retourna près des jeunes, tendant son bras vers Yaya. « Viens, il faut y aller. » Il lui lança un regard à la fois boudeur et suppliant. Il était évident qu'il s'était déjà fait des copains et qu'il n'avait aucune envie de les quitter si tôt. Elle ne put se retenir de rire.

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Lun 22 Mai - 18:29

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Des patounes sauvages


PNJ :
Des patounes sauvages 11p10 Des patounes sauvages 11hanz10 Des patounes sauvages 111her10
Des patounes sauvages 1468577029-f3-vilmaDes patounes sauvages 0ketri11Des patounes sauvages 00haze11Des patounes sauvages Murdoc10 Des patounes sauvages 1468577029-f2-galtaym
Perrine Carrier (Ingénieur matériaux alpha) // Hanz Hirsh (1ere classe) //Marc Herra (Chef de chantier alpha) // Vilma // Hazel // Ketricken // Galtaym

Mercredi 26 avril



Quand il s’était relevé et que Vilma faisait causette avec Hanz, l’anglais avait remarqué qu’Elia se planquait derrière lui. Il ne lui en porta pas rigueur, il était normal d’avoir peur d’une tigresse de 1m75 au garrot, surtout quand on est plus petite que la féline. Yaya était prêt à protéger sa petite maîtresse dans un grognement touchant de protection. Et Alexander décida de se comporter normalement, pour ne pas inquiéter plus Vilma ou bien Yaya. De toute façon, Vilma semblait accepter à « pattes » ouvertes Elia et malgré quelques réticences envers le serpent à plume, elle considéra après explication de l’humaine, qu’elle n’avait rien à craindre de cet animal étrange. Émettant une sorte de roucoulement agréable, quand la main de l’homme lui toucha le cou, en signe d’apaisement. Alexander, ignorait si les Vertiserps étaient plutôt redoutés par les Tairis ou non. Après, comme tout « serpent », ce sont généralement des créateurs mal aimés.

L’homme rejoignit son assistante, pour la soutenir, d’un geste amical. La première rencontre avec les tigres était toujours impressionnante. Ketricken eut le droit à un câlin ronronnant de Yaya, l’image était adorable et un sourire s’esquissa sur les lèvres de l’homme. Vilma leva le museau vers le visage de celui-ci, tout en surveillant les deux tigrons qui faisaient la présentation. Elle était en charge de surveiller les hériter de sa dominante donc pas de bêtise.

« Moi être contente de te voir. »
« Moi aussi Vilma »
Elle frotta sa tête contre celle de l’anglais, avant de plonger ses prunelles orange dans le bleu acier.
« Toi pas avoir machin gris sur les yeux ? »
« Non j’ai un autre dispositif pour voir dans le noir » Fit-il en lui souriant, alors qu’elle lui donnait un dernier coup de tête affectueux
« Voir comme moi ? » Elle semblait se réjouir de partager la même vision.
« Si tu vois les mêmes couleurs que moi, oui »
« Me semble que Galtaym, m’a dit qu’humain et Tairis même œil » elle avait dit cela avec un air un peu dubitatif, ne sachant plus si c’est lui qui lui avait dit ça ou un autre tigre.

Elle se décala de son Mentra, pour regarder un peu mieux ce que faisaient les Taigrions et le nouveau venu aux plumes bleues. Enclenchant une discussion avec Elia sur les fameux serpents.
Alexander se rapprocha un peu d’Erin et d’un Hanz peu rassurer, tout en regardant la scène attendrissante des enfants jouant. L’agilité de Yaya qui passait de l’un à l’autre était impressionnante. En tout cas les trois s’amusaient bien et c’est une bonne chose. Alexander, s’avouant encore plus chanceux que ses camarades puisque lui, pouvait voir comme en pleins jour, avec la beauté des robes des Taigrions et surtout du plumage métallique de Yaya.

Un bruit de moteur, fit relever la tête vers la jeep qui venait vers eux. Murdock dans toute sa splendeur et sa bêtise. L’anglais resta pantois de cette nouvelle…il était aberrant que ce jeune homme soit considéré comme un génie de la mécanique, mais profondément stupide pour le reste. Il devait être autiste en toute franchise. Avoir des cases trop remplies et pas assez pour d’autres ! Ce fut Vilma, qui parla la première exprimant très bien, ce qu’il avait pensée. (Même si Ketri avait fait une petite remarque sur la bonne odeur du gasoil).

« Lui avoir eu mère qui à consommer mauvaise plante pour l’avoir rendu sans cervelle ! » feula t’elle entre ses dents
« Qu’il ait con ! » lâcha Hanz en jurant grossièrement en Allemand. Vilma se retourna et le toisa furieusement.
« Toi dire gros mot dans langue barbare ? » Elle n’appréciait apparemment pas l’allemand, langue juger primaire car non nuancer, du moins, elle en comprenait quelques un, puisque le Tairis était une dérivation de latin, allemand et bengal. Elle se rapprocha de lui en posant une immense patte sur son torse « Toi mordre ta langue ! Car Taigrion non pas à entendre mot primitif et grossier ! » Elle lui donna un coup de patte peu fort, mais suffisamment pour lui dire ne de plus recommencer, sinon cela allait finir mal.
« Du calme Vilma… »
« Non ! Si sa mère ne l’a pas éduqué correctement, moi rappeler à lui à coup de patte si besoin ! » Dit’elle en grognant, sous le regard amusé d’Hazel qui ricana.
« Dsl Tigrou…. Je vais faire attention »
« Pas donner vilaine habitude à Taigrion ! Sinon Aya va pas être contente d’avoir deux petits malpolis comme toi ! »

Hanz, semblait déconcerté et effrayé aussi. Il toisa Erin comme pour avoir de l’aide. Puis, ce fut le moment de partir. Elia, rappela Yaya et ce fut Hazel qui s’approcha de la jeune femme d’un air suppliant.
« Lui peut continuer à rester avec nous Elia ? Nous vous accompagnons jusqu’à terrier humain, donc jouer sur le chemin ? » Typiquement les yeux du chat beauté version bébé Tairis, de 50 kilos, se frottant doucement au corps de la petite jeune femme. Oui, il lui faisait du charme, mais rien de bien méchant.

Elia regarda Alexander, comme pour lui demander son avis, parce que là, elle était vraiment sur le point de craquer. Il était tellement mignon cet énorme chaton avec ses yeux d’ambres suppliants, se frottant doucement à elle. Elle soupira.

L’anglais observait la scène avec un certain amusement dans ses prunelles acier. Il se rapprocha d’eux. Hochant la tête vers Elia, pour lui dire doucement.
« Je ne pense pas que cela soit risquer pour les deux patries »
« Oui Marraine à raison, nous pas faire mal à Yaya ! » Répondit fièrement le petit, tout en roucoulant pour se frotter à son tour contre les jambes de l’homme, puis revenir vers Elia.

De son côté, Yaya, même s’il ne disait rien, appuyait les arguments de son nouvel ami avec force caresses, roucoulements et regards suppliants. Elia regarda Alexander.
« Vous êtes conscient que quand on arrivera sur le site, on va avoir le même souci ? »
Ceci étant dit, c’était plus une question rhétorique qu’autre chose. Elle savait déjà que les petits avaient gagné. Elle s'accroupit pour se mettre à hauteur du visage d’Hazel.
« Je sais que vous ne lui ferai pas de mal. Mais avant de l’autoriser, je veux que tu me promettes qu’une fois que nous serons arrivé, vous serez tous raisonnables. »
Alexander hocha la tête « Oui, nous verrons d’ici là ». Vilma crut bon d’intervenir quand même.
« Pas question se poser. Galtaym venir chercher Taigrion, pour apprentissage de science. Eux fini amusement »
« Oh oui…c’est vrai, nous devons faire devoir d’âme… »
« Oui et si pas sage, plus venir chercher Parrmaine »
« NONNNN !!!! »

Vilma ricana, donna un coup de tête amusé au petit mâle, qui était rejoint par sa sœur, qui quémandait aussi un geste d’affection. Hazel, se dégagea de sa sœur, pour faire une lèche sur le visage d’Elia qui était accroupie.
« Merci petite humaine jolie » Comme tout Tairis, il pensait ce qu’il disait.
Elia se sentit totalement fondre sous le coup de langue du tigron. Heureusement qu’elle n’avait pas à faire à eux trop souvent, parce qu’elle était parfaitement consciente qu’il la mènera par le bout du nez.

« Puisque vous promettez d’être sages et de suivre vos leçons sérieusement, vous pouvez continuer à jouer ensemble. » Elle tourna les yeux vers Yaya en lui faisant un léger signe de tête pour l’autoriser à rejoindre ses amis.
Elle profita de l'opportunité pour laisser ses longs doigts fins sur la jolie tête du tigron. « Merci du compliment petit Tairis mignon » lui répondit-elle en riant.
Le tigron roucoulant en fermant les yeux.

Yaya ne se le fit pas dire deux fois, retournant s’enrouler délicatement autour du coup d’Hazel et reprendre leurs jeux du chat et de la souris… avec la petite tigresse au pelage d’ivoire, ou plus exactement, là, du chat et du serpent, avec une joie qui faisait plaisir à voir.
La jeune femme se releva lançant un regard à Vilma. « Ils sont adorables. »
Vilma regarda Elia « Oui, adorable et beau pelage. Eux être unique dans poil. Bonne richesse de gêne, vont avoir beaucoup de succès adulte et promu à un bel avenir car tête bien faite. Leur papa est l’un des Tairis les plus intelligent et la maman une tigresse au cœur d’or, sans parler que la maman non génétique est une dominante la meilleure »

Elia hocha la tête aux explications sur l'ascendance des petits. Vilma semblait en être très fière, les petites eux, pour l’instant ne semblait pas se soucier de leur avenir, ils cavalaient autour d’eux, se roulant dans l’herbe avec un Yaya qui semblait particulièrement heureux.
La jeune femme réalisa soudain à quel point il devait se sentir seul avec eux sur la cité. Le seul avec qui il jouait était Harry, mais il n’était pas doué de raison comme l’était Yaya ou les Taigrions.

Elle regardait autour d’elle avec attention, le paysage était magnifique, malgré la teinte verdâtre que lui donnaient les lunettes de vision nocturne.
Les humains se mirent en marches, Alexander écoutait la discussion entre la tigresse et son assistante, tout en observant le paysage le découvrant pour la première fois avec les couleurs et tous les détails. Il se perdait dans sa contemplation et la beauté du site. Une plaine herbeuse avec des petites fleurs blanche, ou d’autre type de graminée, des collines verdoyantes et non loin une petite forêt. Il n’y avait pas à dire, les lunettes de vision ne font pas hommage à cette planète.

Il ralentit un peu, laissant Hanz passé devant comme à chaque fois. Mais finalement le groupe fut compact, chacun côte à côte. Vilma, se tenait contre son flanc gauche, profitant de la promiscuité de l’homme. Elle était sacrément câline. Mais en toute franchise, l’anglais était distrait, trop occupé à toiser le paysage et les merveilles de cette avancée technologique. De temps à autre, il voyait les deux Taigrions sautés de partir avec un Yaya qui planait avec ses mini ailes pour s’enrouler sur l’une des encolures des félins. Les rires des trois enfants étaient communicatifs. La tigresse, se mit à chuchoter pour que seul l’anglais l’entende.

« Erin Steele, sentir odeur de toi et toi aussi. Vous êtes unis cette fois ? » Demanda t’elle avec une précaution adorable
« Oui »
« Toi va prendre une autre femelle ou un autre mâle ? La petite humaine ? » Une question assez étonnante mais légitime pour un tigre.
« Non, nous sommes que par duo dans nos mœurs »
« Ah. Étrange pour moi, mais d’accord. Moi contente pour vous, j’espère que ça sera une bonne femelle, courageuse, combative et charismatique. Sinon tu la refuses si trop faible, surtout si elle ne peut pas assurer son rôle de femelle et son rôle de titre » Par-là, elle entend assumer une part de l’éducation des enfants et son métier. Les Tairis élevait à deux les enfants tout en assumant leurs « carrières » sans que l’un ou l’autre en partie.
« Merci Vilma, mais nous en sommes pas à procréer » dit l’anglais amusé, qu’elle parle d’enfant.
« Toi pas vouloir d’enfant ou elle ? »
« Non, j’en désire, mais c’est encore tôt » Oh oui, il serait capable d’adopter un gosse errant tellement c’est une mère poule.
« Un jour comme vous dites. En tout cas je veux être le parrain » dit-elle malicieusement en frotta sa tête contre l’épaule de l’homme. Elle tourna la tête vers Erin qui était non loin d’Alexander comme toujours. La tigresse se demanda si elle avait entendu, enfin il serait fort probable et elle s’en fichait bien. Elle soupira doucement.
« Enfin dommage que toi pas être Tairis » dit-elle simplement, avant de passer le pas et sauter sur Ketriken pour lui ébouriffer le poil en jouant avec elle.
« Mais Vilma ! » Râla faussement la petite, avant de lui sauter dessus et lui mordre l’oreille, suivit d’Hazel et de Yaya.

Alexander resta un peu pantois, de cette phrase avec beaucoup de sous-entendu. Involontairement, les propos de Forback lui vénèrent en tête, cet homme avait parlé de zoophilie et du fait qu’il entretenait une relation intime avec Vilma. Oui, mais pas dans ce sens-là et cette révélation était assez perturbante car cela voulait dire qu’une espèce foncièrement différente de la sienne, pouvait aimer d’un amour plus « couple » un humain et donc le trouver attirant.

Et il ne savait pas quoi répondre à la tigresse. Mais pour lui éviter cet inconfort elle était partie jouée avec les petits. Alexander tourna la tête vers Erin, pour voir si elle avait entendu, il était gêné. En réalité tout le monde, même Hanz avait perçu l’aveu de la tigresse. Hanz s’était tourné « Tigrou est amoureux aussi… trop de concurrence ! Sérieux ! »
Au bout de 10 minutes de marche, le site alpha se profilait, une immense colline, avec une entrée métallique. Le bruit du moteur de la jeep de Murdock était encore présent. Hanz soupira brament.

« Il n’a pas fini de faire des tours de manège lui ! Alors autant je suis c…. » Il se tourna pour voir le regard furibond de Vilma qui avait rejoint le groupe d’humain après avoir joué « Bête, mais lui il bas des records ! »
« C’est bien que toi reconnaître être sans cervelle. » Ricana Vilma entre ses dents. Le problème des Tairis, c’est leu franchise à tous les états. Cela fit rire quelques personnes. Et même Hanz pouffa un peu.

Devant la lourde porte, il y avait deux silhouettes humaines, la fameuse Perrine avec son acolyte favori : Marc Herra chef de chantier. Et surtout un immense tigre mal, au pelage doré et de larges rosettes ébène. Il avait une crinière sur son encolure des dents très longue et il toisait facilement 2 mètres au garrot. Bien plus imposant que l’était Vilma. Les beaux yeux verts du mâle, se fixa sur le petit groupe. Il se leva pour trotter vers les deux tigrons une lèche sur la tête. Il parlait un anglais presque parfait.

« Alors vous êtes bien amusé avec parrmaine ? »
« Oui !!! Regarde ! On a un nouveau copain ! » Hazel montra Yaya à son père.
« Quel jolie petit Vertiserp » fit le mâle en toisa gentiment Yaya
« Il parle il est intelligent ! »
« Oh eh bien enchanté Yaya, je suis Galtaym » Le tigre sentit le petit serpent coloré, avant de reporter son attention sur les autres protagonistes. Comme tout Tairis, il salua les humains qu’ils connaissaient en premier. Il passa vers Vilma, en émanant une sorte de roucoulement affectif qu’elle lui rendit.

Le mâle était plus grand que tout le monde issus présent. Il frotta sa tête avec une douceur impressionnante pour un tigre de cette taille et de cette puissance, contre la tête d’Erin, puis fit de même contre celle de l’anglais. Puis, il se tourna vers Hanz, qui était clairement effrayé et loin de faire le malin. Le tigre hocha la tête en signe de salut.
« Mâle amoureux » il ignorait son patronyme.
« Hannnzzz…. Hirsh » souffla l’Allemand courageusement mis la voix un peu tremblante
« D’accord, Hanz Hirsh, moi pas te manger tu peux arrêter de trembler » dit-il alicament, quand il croisa la petite silhouette d’Elia qui semblait si petite… ce fut la voix de Ketri’ qui présenta la jeune femme.
« C’est la maman de Yaya !!! Elia ! Elle est trop mignonne ! » La tigresse sautillait.
« C’est vrai. Enchanté Elia » Fit le mâle, avant de regarder ses enfants.
« Bon vous faites une lèche à parrmaine et on y va. Aujourd’hui on va étudier les bébés tortouffes ! Ils sont éclos donc c’est le moment avant que les femelles arrivent pour les récupérer » le terme Tortouffe inventé par Erin avait été adopté par les tigres.
« Oh on fait pas les Wizzard ? C’est trop patounnnnnnneeeeee !! » Oui le cool était remplacé par patoune chez eux. Les tigrons étaient ravis.
« On peut emmener Yaya ? »

Vilma roula des yeux, il était évident que les petits abusent.
« Demande à sa maman » répondit doucement le mâle en haussant les épaules.

Elia avait regardé le grand mâle s’approcher avec une certaine anxiété. Vilma était impressionnante, mais lui, c’était encore autre chose. Elle se sentait vraiment, vraiment, vraiment toute petite. Un coup d’une seule de ses griffes aurait suffi à la couper en deux sans efforts. Son anxiété fut balayée par un fou rire quand il s’adressa à Hans. Visiblement, il avait de l’humour. Pauvre Hanz, il tremblait comme une feuille au vent, et à cet instant, il paraissait presque plus fragile qu’elle-même.
Elle rit à nouveau quand la petite taigronne la présenta à son père. Elle eut un peu l’impression d’être devenu un petit animal de compagnie que la petite aurait ramassé au bord de la route et aurait ramené à la maison dans l’intention de le garder.

Elle hocha la tête en guise de salut, tout en levant la tête pour pouvoir regarder le grand mâle dans les yeux. Il était immense. Bien sûr, la jeune femme était habituée à devoir se tordre le cou pour regarder le visage de ses interlocuteurs, mais là, c’était autre chose !
« Enchanté de vous rencontrer. » dit-elle simplement. Le mâle plissa des yeux en signe de réciprocité.

Elia fut prise un peu au dépourvu quand les Taigrion demandèrent à ce que Yaya aille avec eux pour la leçon sur les Tortouffes (d’ailleurs, c’était quoi les Tortouffes ?!).
« Je suis désolée, mais nous avons besoin du concours de Yaya pour ce que nous sommes venu faire. » elle lança un regard à l’autre petite jeune femme qui attendait devant la porte du complexe « Perrine serait déçue de ne pas l’avoir. » dit-elle. D’ailleurs, Perrine et marc s’avançait doucement vers le groupe.

Galtaym, hocha la tête. « Bon, laisser Yaya avec Elia, vous le verrez plus tard de toute façon. » Les petits soupirèrent déçue, mais ne discutèrent pas avec le mâle. Hazel, s’approcha d’Elia, pour lui donner Yaya et fit une lèche sur le petit serpent. Il regarda Alexander et Erin « Comme toujours, vous êtes invités au campement, après votre travail. Nous avons abattu des jeunes mâles Tortouffe, pour festoyer autour de la nouvelle saison qui s’annonce. Les chefs des autres clans sont réunis, les étoiles vont filer dans le ciel. On vous a fait une hutte aussi, par contre, il en aura qu’une vous pouvez loger à plusieurs humains et un tigre au moins »
« Merci de l’invitation »
« C’est normal, vous faites partie de la tribu. Vous pouvez amener Elia et Yaya. Et je suppose que vous aurez Hanz Hirsh ainsi que Perrine Carrier et Marc Herra, comme ils vous suivent comme votre queue ! Enfin même si vous n’en avez pas » Il pouffa. Alexander hocha la tête amusée. Il n’y a pas à dire, le tigre était impressionnant et même s’il l’avait déjà vu plusieurs fois, il en restait époustouflé des prouesses des lentilles.

Les deux tigrons se mirent sur leur patte arrière pour poser délicates leurs grosses pattes sur les épaules d’Erin puis d’Alexander. Les deux huent le droit à une léchouille.
« A plus tard Parrain et marraine !!!! » Crièrent ’-ils en cœur, pour galoper et se bousculé joyeusement, en direction du camp. Le mâle leva les yeux au ciel. Puis toisa Vilma.
« Tu viens ou tu restes avec mentra ? »
« Je reste »
« Bien, dans ce cas, tu me raconteras comment sont les plantes soleils, je suis curieux de savoir. Et avant que j’en réclame une autant voir si ça marche bien chez les humains »
« D’accord, moi regarderait, bonne chance avec les petits »
« Oh, ils sont excités comme tout, mais s’ils sont pénibles je les priverais de parrmaine, ça marche bien comme menace ça ! » Dit-il en ricana, il fit un clin d’œil aux deux cadres, avant de se déplacer avec élégance, pour courir souplement auprès des enfants.

Marc et Perrine furent là est avait salué Hanz, le charriant sur sa peur, d’ailleurs, Hanz pestait auprès de Perrine qui l’envoyait chiée avec toute la politesse qu’elle avait : c’est-à-dire aucune. Puis, Marc alla saluer chaque personne de sa manière enjoué et agréable, serra chaleureusement la main de son supérieur. « Bonjour Baron ! Vous allez bien ? »
« Très bien et vous ? »
« Super. Bon, on ne savait pas que les tigres venaient, et cet abrutit de Murdock a encore fait des siennes… franchement je suis sur le point de le pendre »
« Calmer vos ardeurs mon amis, j’ai de quoi satisfaire vos envies de justice »

Ainsi l’anglais lui évoqua le blâme cela ravisa grandement l’espagnol. Il eut un petit cri de joie, la française était exaltée par Yaya discutant d’une manière dynamique avec Elia tout en incluant Erin par la suite. L’anglais, ne fit pas encore attentions au parles de la française, puis trop occupé à parler avec Marc, qui d’ailleurs, se mit à regrouper le petit monde pour les faire entrer dans le site alpha. Tout le monde semblait de bonne humeur, enfin Hanz était vexé encore des moqueries de Perrine. Mais pour le moment tout allait bien. Il eut quelques étonnements de ne pas voir Alexander avec les lunettes et ce fut avec une certaine joie, qu’il expliqua l’utilité des lentilles. Marc et Perrine avaient les leurs et ne pouvaient que confirmer.





©Pando

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Sam 17 Juin - 19:09

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Elia marchait au milieu du groupe, quelques pas derrière Alexander et Vilma qui papotaient en ouvrant la marche. Elle regardait le paysage autour d'elle, un peu déçu que les lunettes de vision nocturne n'offrent que des nuances de vert qui gâchaient un peu le spectacle. Mais même ainsi le spectacle restait à couper le souffle.

Ramenant les yeux vers le sentier, elle vit Vilma donner un tendre coup de tête à l'épaule d'Alexander. Curieusement, le comportement de Vilma ne lui évoqua pas du tout le comportement d'un animal affectueux, mais presque celui d'une femme amoureuse, c'était assez étrange.

Elle sourit tristement quand elle entendit l'aveu chuchotté par la tigresse. Oui, c'est bien ce qu'elle avait cru comprendre. Vilma avait clairement des sentiments pour Alexander. Elia en fut désolée pour elle. Elle savait ce que c'était que les « amours impossible ».

La tigresse s'éloigna pour jouer avec les petits, et Elia se mordit les joues pour ne pas rire en entendant Hanz se plaindre qu'il avait trop de concurrence. En tout cas, elle comprenait mieux l'inimitié entre la tigresse et le viking.

Elle entendit les cris des des petits pendant qu'ils chahutaient avec leur « nounous » et elle faillit crier pour rappeler Yaya quand le le vit se joindre au jeu, s'enroulant autour du cou de Vilma avec familiarité, comme s'il était un petit de sa race. Mais elle se retint, après tout, la belle tigresse ne semblait pas du genre à retenir ses critiques si elle les estimait nécessaire. Et puis, ils semblaient tous prendre du plaisir à se jeu, alors, pourquoi s'en mêler.

Après une dizaine de minutes, ils arrivèrent à la base Alpha proprement dite. Elle leva un sourcil surpris en entendant le moteur de la jeep et en la voyant décrire des ronds dans l'herbe. Pour une fois elle était assez d'accord avec Hanz. Elle en avait rencontré des abrutis dans sa vie, mais le conducteur de la jeep les battait tous à plate couture.

Un immense Tairis les attendait avec Marc Herra et Perrine. Les petits se précipitèrent vers lui pour lui présenter Yaya, qu'il renifla attentivement avant de le saluer. Yaya resta tranquille supportant l'inspection olfactive sans broncher, avec juste un mouvement de tête intrigué.

- « Enchanté papa KetriHazel ! » répondit-il

Elia en resta pantoise. Visiblement, Yaya apprenait très vite.

Elle fut touchée par la douceur de son salut a Vilma.

Lorsqu'il en arriva à elle, elle n'eut pas à faire les présentation, Ketrichen s'en chargea, attirant l'attention de son père sur sa « mignonerie » et que le magnifique Tairis confirma, elle se sentit rougir jusqu'à la racine des cheveux, sans savoir si elle était gênée d'être trouvée "mignonne" par cet être superbe, ou si elle l'était d'être traité un peu comme un chaton orphelin qu'une gamine tenterai de faire accepter à ses parents.

Évidement, les jeunes tentèrent d'abuser, voulant emporter Yaya avec eux pour leurs leçon, mais s'ils étaient venu ici c'était dans un but bien précis, et ils avaient besoin du petit serpent.

De toute façon, après l'invitation à les rejoindre pour la soirée, Elia comprit qu'avec ou sans elle, le petit serpent rejoindrait ses nouveaux copains. Elle se sentit quand même un peu contrariée de savoir qu'elle devrait partager une hutte avec Hanz, Alexander, Erin et Perrine. Elle craignait que les choses ne deviennent rapidement un peu gênante, mais bon... au pire, elle verrait pour revenir dormir à la base.

Pendant qu'Alexander restait discuter avec Marc Herra, elle parti rejoindre Perrine. Elle apprécia de pouvoir enfin discuter avec quelqu'un sans avoir besoin de se dévisser la tête pour le regarder dans les yeux. La jeune française était excitée comme une puce, imaginant déjà le rendu des photo avec les « fleurs-soleil » et le petit serpent à plume azur.

Même si le serpent en question avait été déçu de ne pas pouvoir rester avec ses nouveaux copains, et qu'il avait boudé pendant les premières minutes, il s'intéressa à la conversation. Il était curieux.

« Yaya ? Photo ? Quoi être ? » demanda-t-il soudain avec une pointe d'inquiétude.

Elia sourit et lui caressa la tête.

« Ne t'inquiète pas. Tu vas juste jouer au milieu des plantes-soleil, et nous on utilisera un appareil qui fait des dessins instantanés. Je te les montrerai après. »

Soudain, le petit vertiserp sembla impatient de s'y mettre.

- « Quoi attendre ? » demanda-t-il en frétillant d'impatience.

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Sam 8 Juil - 12:18

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Des patounes sauvages


PNJ :
Des patounes sauvages 11p10 Des patounes sauvages 11hanz10 Des patounes sauvages 111her10
Perrine Carrier (Ingénieur matériaux alpha) // Hanz Hirsh (1ere classe) // Marc Herra (Chef de chantier alpha)

Mercredi 26 avril



Forcément, les deux « petits » Tairis avaient du succès. Erin les trouvait décidément très beau, surtout Ketricken, pour qui elle avait une affection particulière sans s’expliquer vraiment pourquoi. Comme Murdock avait encore fait des siennes, ils partirent à pied vers le site Alpha, ce qui n’était pas plus mal pour permettre à tout ce petit monde de faire connaissance. Elia semblait impressionnée mais elle fut vite assez à l’aise, surtout avec les Taigrions. Comme d’habitude, Hanz brillait par son tact (il faudrait d’ailleurs songer à en faire une énergie renouvelable, il pourrait éclairer l’ensemble de la planète) et il se fit houspiller par Vilma par rapport à son langage. C’était amusant que la tigresse prenne autant son rôle à cœur, et surtout, c’était amusant qu’elle le reprenne dans une langue qui n’était pas la sienne. La fétichiste du pantalon masculin apprenait très vite la langue. Pour les petits, se seraient encore plus simple, du fait de leur jeune âge. Ils baignaient dans les deux longues depuis leur naissance, et leur cerveau, à l’instar de celui des humains, devait être bien plus plastique dans ses connexions synaptiques, pour permettre un apprentissage plus rapide, presque inné.

Bref Erin se passa de tout commentaire vis-à-vis de Hanz avec qui elle venait de faire plus ou moins la paix. Elle ne jetterait pas d’huile sur le feu après avoir enterré la hache de guerre. Ce serait déplacé. Hazel voulu savoir si Yaya pouvait venir avec eux pour jouer, d’une façon trop mignonne et finalement, il obtint, assez facilement, gain de cause. Néanmoins, ce serait jusqu’au complexe, après quoi ils iraient faire leur devoir. C’était quand même assez curieux d’observer une autre culture, au travers du prisme de l’éducation des enfants. S’ils venaient sur Terre, les Tairis seraient surpris du laxisme ambiant qui régnait autour de ce grand concept, qui pourtant façonnait les hommes et les femmes de demain. Erin préférait donc rester un peu en retrait, observant ce petit monde communiquer et échanger, sans trop se mêler.

Elia semblait finalement plus à l’aise qu’au départ, et elle s’improvisa même en « maitresse » d’école en se montrant à la fois ferme et douce avec les « enfants », obtenant d’eux de la raison contre la possibilité de jouer avec le Vertiserp. Elle s’y prenait à merveille. Le résumé de Vilma sur les deux petits laissait penser que leur avenir était tout tracé. La brune se demandait, en son for intérieur, s’ils auraient le choix de leur vie ou si, chez les Tairis, on imposait un avenir aux enfants, selon un système de caste ou de rang. Il y avait de la doc là-dessus, et elle y jetterait surement un coup d’œil, à moins qu’elle ne l’apprenne lors des prochains voyages. De toute façon, Alexander et Erin avaient un lien avec ces deux jeunes loustics, ne serait qu’en étant respectivement la marraine et le parrain.

Erin avançait avec le groupe, perdue dans la contemplation des deux jeunes tigres qui jouaient avec le serpent. Elle appréciait de les voir si distraits, si impétueux, si innocents en fait. Ils ressemblaient aux enfants de leur propre planète, et cela en disait long sur le niveau d’intellectualisation des Tairis. Ils jouaient à jeu égal sur le plan de la conscience, et même s’ils étaient moins avancés technologiquement, et qu’ils n’avaient pas l’apparence d’être humain, ils étaient tous similaires, au-delà des différences physiques. Bien entendu, la dernière phrase de Vilma capta l’attention de la brune qui se tourna vers Alexander. Hanz bien entendu y alla de son commentaire. En fait, quoiqu’il dise, il lui tapait sur le système. Elle en avait un peu marre qu’il tourne autour de son compagnon constamment. C’était pesant. Mais bon, elle était agacée par la montagne de muscle, et même s’ils avaient réglé leur compte, elle restait un peu rancunière. Vilma s’était éloignée, faisant preuve d’un sens du tact peu connu chez les Tairis, dont le seul but était de ne pas mettre mal à l’aise l’anglais, qui semblait sur le cul pour le coup.

« Hanz à raison, si je dois même surveiller les Tairis, je ne suis pas rendue. » fit Erin taquine en approchant d’Alexander.

Alexander Hoffman

Alexander était encore un peu dubitatif face à cette déclaration. À dire vrai, il ne savait pas si la tigresse avait dit ça pour le taquiner ou pour lui dire clairement, qu’elle aurait aimé qu’il ne soit pas physiquement si différent d’elle. Cela avait un côté un peu gênant mine de rien. En en faisait des émules ! « Je… » Son hésitation à répondre marquait son trouble « Je ne sais pas comment je dois le prendre en fait »

Erin Steele

Erin n’avait pas souvent observé ce genre de comportement hésitant chez Alexander. Elle comprenait qu'il soit perturbé par ma déclaration de Vilma, mais il ne fallait pas se leurrer. Depuis qu'ils la connaissaient, la tigresse était très affectueuse avec l’anglais et pour Erin, ce n'était ni plus ni moins qu'une forme de cour.
« Comme un compliment d'une jolie demoiselle », répliqua l'américaine avec un sourire bienveillant en lui frottant le dos.

Alexander Hoffman

Alexander avait repris de la contenance. A dire vrai si cela avait été une humaine il aurait été calme et non hésitant. Là c'est la première fois qu'une créature différentes physiquement lui avoue son amour.
« Oui. Ça me fait bizarre quand même. Elle est mignonne de me dire ça. Mais bon, ça me fait bizarre. Puisqu'elle est pas humaine et que cela est étonnant qu'elle soit attirée par une créature qui ne lui ressemble pas. Comme quoi l'esprit peut être plus fort qu'une belle apparence. »
Il lui sourit quand elle lui frotta le dos. Il n'avait pas besoin d'être rassuré mais bon il aimait son contact.

Erin Steele

C’était la première fois pour lui, et c’était normal. Dans leur galaxie de naissance, ils n’avaient jamais rencontré de peuple similaire. Peut-être était-ce pareil pour un Tok’Ra et un terrien, encore que la larve n’était pas visible. Erin frissonna en repensant à Berckam.
« Un esprit brillant même pour une Tairis. » Elle comprenait parfaitement la tigresse. Alexander n’était pas seulement beau pour des standards terriens, il était aussi cultivé, perspicace, lumineux, parfois ténébreux, et il avait un comportement qui pouvait rappeler des traits très appréciés chez leurs amis Tairis. D’où le trouble de Vilma.
« Si tu veux en parler, n'hésite pas. », ajouta Erin en se décollant un peu. Il était temps de poursuivre le chemin vers le site. Elle savait qu’il n’hésiterait pas. De toute façon, ce genre de sujet était typiquement le genre de thème dont il pouvait débattre tard le soir.

Alexander Hoffman

Un esprit brillant, il serait mentir que l’homme ne le pense pas lui-même. Malgré sa modestie, il se savait un minimum compétent et cultivé, voir au-dessus d’une moyenne humaine. Il n’aimait pas, le dire haut et fort, pour ne pas se faire passer pour un égocentrique et que ses paroles soient mal interprétées. Alors généralement, il ne faisait que le penser. Dans un sens, rien que dans ce contexte du site alpha et de leur escorte, il n’y avait pas photo, le niveau masculin n’était pas élevé. Son regard acier sans lunette de vision nocturne, se tourna sur sa compagne, il lui sourit, un rictus agréable, qui marquait qu’il avait aimé ce compliment mais surtout qu’il était simplement heureux que ça soit elle qui lui dise. Cela n’avait pas le même impact dans la bouche d’Erin que dans cette d’une autre personne.

Dans un sens, il était flatté de plaire à une autre espèce, l’esprit étant la plus belle de ses valeurs à ses yeux le physique un second plan. Pour preuve, aussi belle et attirante que soit Erin, il ne serait pas tombé amoureux d’elle, si elle avait l’intelligence d’une moule. Elle aurait été bien moins belle, voir même « fade » physiquement que son attrait aurait été le même. Son enveloppe charnelle était le bonus, un sacré bonus vous me direz !

Elle rompu le contact en s’éloignant un peu, pour lui proposer d’en parler. Il ne voulait pas (pour une rare fois) s’éloigner d’elle en milieu pro. Ils marchaient à l’arrière et lui enlaça la main avec la sienne, lui caressant le dessus de celle-ci avec le pouce. Comme avant, quand il avait des lunettes qui l’empêchait de véritablement bien voir.
« Plus tard, quand nous serons seul ». Le geste était discret. S’ils avaient été seul, il se serait montré autrement, mais bon ce ne fut pas le moment.

Erin Steele



La jeune femme comprenait aisément ce besoin de contact chez son partenaire. Elle n’y était pas insensible elle non plus. En plus de ça, cela lui rappelait les nombreuses fois où ils étaient venus ensemble sur cette planète, sur laquelle il ne voyait rien. Quelque part, elle était contente qu’il voit bien mieux avec les lentilles, mais d’un autre côté, elle était un peu déçue de ne plus lui servir de guide. Cela faisait partie des rares fois où elle pouvait contrôler son environnement, sans que lui ne le fasse directement. Il n’aimait pas ça, elle le savait. Elle savait aussi qu’il avait pleinement confiance en elle, mais il ne pouvait pas rester dans cette situation où il ne voyait rien, en proie à n’importe quoi. Elle ne lui en voulait pas, il avait ce besoin de contrôle constant, et cela ne la dérangeait pas le moins du monde. N’empêche que pour le coup, cela lui fit plaisir qu’il attrape sa main sans qu’elle ne demande rien, pour faire comme « au bon vieux temps ». Elle serra ses doigts autour de siens, lui signifiant son assentiment. Ils cheminèrent comme ça un moment, sans signe ostentatoire, mais sans se lâcher non plus.

Erin afficha un sourire poli quand Vilma tacla Hanz. Elle avait de la franchise, il fallait le reconnaître, et elle ne manquait jamais une occasion de le rappeler, peu importe si ça froissait quelques susceptibilités. L’avantage avec l’allemand, c’était qu’il avait un sens de l’autodérision assez développé, ce qui n’était pas plus mal surtout quand on évoluait dans la sphère d’influence d’Alexander et d’Erin. Ils arrivèrent donc au site Alpha, et là, ils tombèrent sur Galthaym, un tigre imposant, impressionnant, bien plus que Vilma, à la sagesse exemplaire et aux connaissances d’un érudit de son peuple. Il salua les atlantes à sa façon, une façon qu’Erin affectionnait très bien. Les présentations furent faites, les nouvelles têtes présentées au mâle qui venait récupérer ses rejetons plutôt intenables. Mais ils écoutaient au doigt et à l’œil ces deux-là quand même, de quoi rendre jaloux Super Nany.

« Comme toujours, nous viendrons », répliqua Erin pour qui il était inconcevable de ne pas passer voir les Tairis chez eux. A chaque fois qu’elle venait, elle passait. Erin accepta la léchouille des deux Taigrions, et elle leur ébouriffa affectueusement le poil en retour. Les deux loulous étaient vraiment contents de les voir. Cela lui faisait plaisir à en point qu’ils ne se doutaient surement pas. Déjà, avoir l’honneur d’être le parrain de ces deux là était quelque chose, mais en plus, qu’ils soient si affectueux avec eux, alors qu’ils ne se voyaient pas souvent, c’était que du plaisir. Cela voulait aussi dire que Lanille, Aya et Galthaym leurs parlaient d’eux en plus de leur visite et cela donnait un sentiment de famille à Erin. Ils faisaient bel et bien parti de la tribu.

« A toute à l’heure, on fera la bagarre dans l’herbe. », leur fit Erin qui n’était pas certaine de son idée. Son petit gabarit ne ferait pas le poids, et elle espérait que les jeunes tigres ne seraient pas trop bruts. Mais bon, la perspective de jouer avec eux était plus forte que la crainte, et puis en parlant de rouler bouler, elle avait l’habitude avec Alexander, qu’elle taquinait souvent, et qui finissait invariablement par l'entraîner au sol dans une bagarre guère équitable. Elle vit leurs yeux s’agrandirent de plaisir, avant qu’ils ne saluent tout le monde pour s’éloigner en chahutant vers le camp des leurs.

Perrine et Marc arrivèrent finalement, saluant tout le monde. Les relations entre l’allemand et la française n’étaient pas mieux, mais Erin en venait à se demander si ce n’était pas une forme d’affection entre eux. Comme deux têtes de lards qui n’osaient pas s’avouer qu’ils s’aimaient bien, au fond, et que leur monde de fonctionnement un peu chaotique et expéditif n’était que le reflet de cette amitié. Je t’aime moi non plus, ou qui aime bien châtie bien. Tout le petit groupe entra dans le centre enterré. Perrine, Marc et Alexander parlèrent de leur lentille, et Erin avait maintenant hâte de les essayer pour voir le rendu que cela donnait. Mais bon, ce serait pour plus tard. Pour le moment, elle se contenta de retirer le dispositif classique de vision nocturne, pour son plus grand soulagement. C’était que mine de rien, ça pesait lourd sur la durée.

Tout comme le serpent intelligent d’Elia, Perrine était impatiente de s’y mettre.

« Rien ! » répondit-elle au reptile. « Si on attend que la cervelle pousse chez Hirsh, on sera encore là dans dix mille ans ! ». L’allemand l’assassina du regard. Le pauvre vieux n’eut pas le temps de répliquer quoique ce soit que la française prit le parti d’ouvrir la marche vers la zone où était installée les plantes soleil. Tout en marchant, l’ingénieur faisait preuve d’un babille assez conséquent, inhabituel chez elle-même si elle avait la langue bien pendue quand même. Mais là, elle était excitée comme une puce. « Franchement, quand vous allez voir ça, vous n’allez pas en revenir. » Pause. « Je veux une photo des deux amoureux, bouche et corps collés, dans la féérie des spores ! » Nouvelle pause, et peu importe les commentaires, elle se retourna en marchant à reculons. « Par contre, je veux de belles photos, alors la saucisse allemande, elle ira faire des pompes, mais elle ne vient pas sur les clichés ! ». Bref, elle y allait de son commentaire sur à peu près tout. On put distinctement entendre dire : « C’est comme ça depuis qu’elle sait que vous venez… », commentaire blasé et soupirant d’un Marc Herra manifestement claqué de l’entendre causer toute la journée. « Des fois, je me promène même avec mon casque antibruit de chantier, et elle ne le remarque même pas. »

Erin avait hâte de voir à quoi allait ressembler les plantes soleils, en pleine séance de reproduction. Apparemment, ce serait féérique. La jeune femme n’avait pas travaillé sur le projet donc elle n’avait aucune idée de ce dont ça allait donner.

// Alerte de sécurité de niveau 2. // crachèrent les hauts parleurs du site Alpha. // Alerte de sécurité de niveau 2. //

« Ah non, on ne me gâche pas ma fête ! », fit Perrine en pointant du doigt un des hauts parleurs.
« C’est quoi le niveau 2 ? », demanda Erin, pragmatique.
« Une menace mineure, mais assez sérieuse pour qu’on la prenne en compte », expliqua Marc pédagogue.

Hanz s’était raidi et maintenant, il faisait des tours sur lui-même à la recherche d’une menace éventuelle, son arme bien en main, le cran de sécurité levée.

// Intrusion de Wizard dans les locaux de stockage de nourriture. Alerte de niveau 2. Le personnel affecté à cette zone doit confiner les accès. Le personnel de garde doit converger vers la zone pour éradication de la menace. //

« Nous sommes loin de ces locaux ? »
« C’est un niveau en dessous. Nous ne sommes pas concernés. », fit le chef de projet hispanique.
« Tant mieux ! », répliqua Perrine en reprenant sa marche.

Les hauts parleurs continuaient de donner leur instructions ainsi que des mesures de sécurité élémentaires pour ne pas se faire attaquer par ce genre de créature.

« C’est courant. Ils creusent extrêmement bien, et nous sommes actuellement en train de renforcer les parois au niveau des locaux d’entreposage. Ils doivent être attirés par la nourriture. Rien de grave. » Marc haussa des épaules après son explication. « Normalement, on ne devrait pas en croiser. »

« C’est là que les spores relâchées par les plantes les attirent, nous ne serions pas dans la merde… », fit Perrine en blaguant. Elle fit un petit geste de la main, comme pour chasser cette idée alors que Marc allait lui demander d'arrêter ses conneries. D’ailleurs, elle se tourna à nouveau vers le groupe. « J’ai une blague pour détendre l’atmosphère ! »

Marc secoua la tête, sentant arriver la connerie. Mais cela n’arrêta pas Perrine.

« Vous connaissez la différence entre l’enfer et une femme ? » Voyant que personne ne répondait, dans l’attente de sa réponse, elle ajouta : « Il n’y en a pas, ça tend la bite ! » Elle s’esclaffa. Perrine dans toute sa splendeur.
« M’ouais, pas les femmes comme toi », lâcha Hanz qui attendait une perche pour lui balancer un truc dans la gueule.
« Nan mais toi, y a aucune femme qui te fait bander. Alors fais pas chier. »
« Va te faire brouter par une chèv… »
« Hanz », fit Erin simplement, coupant la chique à l’allemand, qui se renfrogna. « Nous sommes bientôt arrivés ? »
« Oui… » Perrine se tourna en grommelant un truc comme « fais chier l’autre con à me foirer ma blague merde. »

Erin toisa Alexander en levant les yeux au ciel, avant de se tourner vers Elia.

« On fini presque par s'habituer, mais un conseil, s'ils deviennent trop lourds, les vestiaires ont une porte qui ferme à clé. »


©Pando

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Sam 22 Juil - 21:05

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Erin
&
Elia
C'est trop patoune !!


Plantes soleils:

Alors que l'espagnol était en train de jubiler en parcourant le dossier, Alexander, releva la tête vers le nouveau petit groupe. Perrine parlait suffisamment fort pour ses douces paroles portent jusqu'à eux. Et puis, bon ils n'étaient pas bien loin. La française, fit une petite remarque sur l'intelligence douteuse de ce brave soldat, arrachant un rire à Marc et à Vilma. La tigresse avait repris sa place aux côtés de son humain favoris.

Pendant que tout le groupe cheminant, Alexander était resté en arrière, pour observer tout ce petit monde, avec Vilma et son chef de chantier. Perrine était intenable. Alexander roula des yeux quand elle mentionna qu'elle voulait une photo du duo de RDA bouche un peu trop collée. L'homme ne dit rien, la laissant dans son délire, alors qu'elle continuait en expédiant ce brave Hanz, qui soupira. C'est à ce moment-là, qu'Alexander, remarqua qu'Hanz était derrière lui en retrait aussi. Machinalement, il releva le nez vers lui, pour toiser sa réaction. Étrangement Hanz, prenait sur lui. Alexander ralentis, pour que L'allemand, ne soit plus sur son arrière train et lui tapota l'épaule d'un air presque compatissant.

« Ouai, j’irais faire du sport en défonçant un sac de sable avec la photo de l’autre gouinasse » lâcha t’il entre les dents dans un murmure que seul les trois créatures arrière pouvaient entendre.
« Ne soit pas vindicatif inutilement »
« Elle me cherche, cette morue ! » Pour une fois qu’Han comprenait un mot compliqué !
« Et ? Comme toujours ? Ignore là »
« Je ne peux pas, elle a un trop gros cul ! » Toujours dans cette délicatesse habituelle vous nous direz. Alexander, lui lança un petit regard pour l’houspillé de son mauvais foie ! L’allemand bouda encore plus.

Vilma roula des yeux et tourna la tête vers Marc « PerrineCarrier être aussi pénible que Tairis avec chaleur qui fait mal au ventre. Pas son habitude pourtant »
Marc lui répondit mentionnant le fait qu’il mettait son casque et cela fit doucement rire l’Anglais et la tigresse. « Dommage, nous pas avoir ça pour épargner oreille ».

La tigresse ne put s’empêcher de donner un coup de tête tendre à celle de l’anglais, pour lui demander un truc à l’oreille. « Toi me dire qu’est ce photo ? ». Alexander, lui sourit, même si au fond de lui il se sentait gênée par l’affection de la belle tigresse, puisqu’il y avait un sentiment là-dessous. Après, chez les Tairis, l’amitié et l’amour se montrait par des gestes et, elle lui ne faisait aucunement d’avance, elle lui exprimait son affection en toute innocence sans chercher à la séduire, sachant cela impossible. Alors, Alexander, essayait de ne pas la rejeter car il aimait bien c genre de câlinerie pelucheuse venant de la Tairis et surtout qu’il avait de l’affection pour elle, faute d’amour charnelle. Il espérait juste, qu’elle en devienne pas jalouse envers Erin.

Alors qu’il expliquait le fonctionnement d’un appareil photo, pour créer une image, une alerte se fit. Vilma, grogna, levant la tête vers les haut-parleurs, elle trouvait l’explication sur les photos intéressante et cette voix lui cassait la suite de sa curiosité. Bien entendu Perrine pesta, alors qu’Erin demandait des explications que lui apporta ce brave Marc, alors qu’Hanz était en alerte maximum. La tigresse scruta les environs, reniflant l’air pour essayer de détecter quelque chose. La suite arriva des haut-parleur, Vilma feula.

« Wizzard être pénible, toujours faire du vol de nourriture ! En plus eux même pas être mangeable ! Être inutile à vie sur Terra ! » On sentait toute la haine et l’aigreur qu’elle avait pour ses grands lézards. Et Alexander dû avouer, qu’il n’avait pas plus envie d’en rencontrer un. La dernière fois, il avait fini avec l’un d’entre eux sur la cuisse.

« Ils ont les griffes solides pour percer des tunnels en cristaux... » fit l’anglais un peu surpris de la puissance et du tranchant des griffes des reptiles. Surtout qu’on pouvait éprouver leur résistance, les murs de la base était ceux des cristaux violets.
« Ah ça … des véritables saloperies ! »

Perrine fit encore de l’esprit en évoquant un élément qui déplu à Alexander. Manquerait plus que cela soit le cas. Mais vu la tête de Vilma, qui roula des yeux, cela serait étonnant qu’ils soient attirés par les spores des plantes. Enfin bon, il faudrait rester sur ses gardes, puisque même si ce fut le niveau au-dessus, il y avait des endroits de transition et très vite l’invasion de Wizzards pouvaient les toucher.

La française crut bon de faire une blague… elle ne fit rire qu’elle et Marc. Alexander secoua la tête un peu dépitée par celle-ci. Elle n’était pas très drôle, mais bon… du grand Perrine.
Vilma ronfla un peu « Blague pas être drôle aussi. Donc sans cervelle n’a pas gâcher blague. En plus moi pas comprendre l’enfer »
Perrine se tourna vers la tigresse avec un petit sourire.
« Tu ne trouves pas drôle ma blague Vilma ? » Fit la petite jeune femme, surprise.
« Non. Mais blague à toi jamais drôle aussi. Toujours être sur reproduction. Toi avoir frustration. »
« ET BIMMMMM Vive tigrou ! » S’esclaffa Hanz, ales que Perrine fit une moue dubitative. Alexander se mordit la joue, la franchise Tairis était magnifique.
« Non je ne suis pas frustré !! » Fit Perrine boudeuse
« Alors pourquoi toi, dire toujours chose sur reproduction ? Si toi pas frustrée toi t’occuper de toi et ça devrait suffire »
« Hin ? » Oui Vilma venait de lui dire de se masturber en tout bien et tout honneur. Décidément, les Tairis avaient des pratiques assez similaires que les humaines, sauf que personne n’osait leur demander.
« Toi pas comprendre ? Toi pénible à dire blague pas drôle. Toi droit de blaguer sur sexualité humaine mais quand drôle. Comme blague de l’étoile de mer ! » Petite référence à des propos tenu par Erin sur Alexander.
« La blague de l’étoile ? »
« Oui, mais être trop intelligent pour que toi comprenne. Toi allez sûrement battre avec Wizzard comme PerrineCarrier dire que toi être moche et pas sur photo »
« Euh… sympas, je suis con et maintenant moche ! Putain les tigres sont aussi des connards !! » Il allait bouder une nouvelle fois !
« Non. Toi pas moche. Mais Perrinecarrier pas vu tout nu moi oui. Toi être beau mâle. Beau mais pas futé ! » Fit Vilma d’un air indifférent ne comprennent pas pourquoi l’allemand avait pris la mouche. Hanz la regarda étrangement.
« Tu me trouve beau ? »
« Pour un humain oui, beau corps. Mais commence pas à t’imaginer que toi être plus beau mâle présent ici ! »
Hanz regarda Alexander et la tigresse haussa les épaules. « Allez va-t’en ! Toi être guerrier, donc va tuer Wizzard, toi sera mieux à te battre que là ! Et nous avons paix, avoir déjà Perrinecarrier pour être chiante »

« Euh … » Son regard alla sur le RDA comme pour avoir une autorisation, puis toisa Erin.
« Vilma à raison Hanz » Dit Alexander qui avait suivis l’échange de Vilma avec une certaine curiosité. Autant éloigner Hanz, qui était excédé par Perrine et puis bon cela valait mieux pour le groupe. Un peu de paix ! En tout cas, le militaire ne discuta pas et partie tout joyeux, a vers l’étage au-dessus. Il semblait tirer une certaine satisfaction de se bastonner avec des Wizzard. Sûrement, pour venir fanfaronner après.
« OUAI je vais te les défoncer !!! Je suis le meilleur pour faire ça ! »

Vilma hocha la tête comme pour dire, qu’une bonne chose était faite. Perrine, n’osa pas trop faire de commentaire, elle s’était fait bâcher par la tigresse. Mais il ne fallut pas quelques minutes de plus pour qu’elle reprenne à parler des fleurs qui semblaient la rendre littéralement radieuse. Marc soupira, Alexander, observa devant lui sa compagne et son assistante guidée par une Perrine qui virevoltait comme une fée de partout. L’homme sentait la fourrure touffue de la Tairis contre son visage. Puis, le groupe arriva vers la zone… un ange passa… oui, il comprenait aisément pourquoi Perrine était en pâmoison devant ce spectacle. Faut dire, que la pièce et le couloir était étaient, mais la lumière chaleureuse des fleurs, avec les spores lumineuses qui se ballonnent nonchalamment dans l’air rendait le tout féérique. Les plantes entrelacées, laissait voir que les racines translucides transportent du pollen lumineux et des tentacules se joignent à d’autre plante. Une douceur odeur d’amande et de mimosa se fit sentir. L’atmosphère était calme et reposante. Alexander était émerveillé et son regard parcourra le plafond, tel un enfant devant les cadeaux au pied du sapin. Son esprit d’artiste, peignant déjà mille et une chose y trouvant une belle inspiration. Malheureusement, il ne pouvait pas coucher ses idées sur l’instants. Alors, il les garda dans un coin de tête, tournant sur lui avec lenteur pour voir la beauté du lieu.

« Je ne vous avait pas menti ! N’est-ce pas trop beau ?! »
« Je vous rejoins. C’est magnifique » Murmura l’homme doucement dans le silence de la pièce.
« Oui c’est trop patoune ! » Alexander toisa son amie féline, ainsi donc ce fut bel et bien une expression Tairis ? Et non un délire d’enfant.
Perrine s’approche d’Elia, elle avait pris son appareil photo sur l’une des tables. Un beau Canon.
« Bon Yaya à toi, fait toi plaisir mon mignon ! » Elle toisa Erin d'un air complice et amicale « Et préparer vous les deux, car je le veux ce bisou ! ».

Alexander ne fit pas gaffe à la remarque de la française, il s’était approché d’une plante pour observer de plus près. La pièce était un laboratoire comme en témoignait les nombreux appareils électroniques. Un laboratoire de botaniste, qui avaient laisser les plantes coloniser un couloir. Ainsi, l’homme était plutôt loin du groupe. Concentré sur une plante accrochée au mur, à sa hauteur, pour la toucher et observer ses tentacules translucides. Il était fasciné.
« Moi avoir droit aussi à photo ? » demanda Vilma d’un air assez timide.

« Mais oui ! Tu es un peu balourde mais tu es superbe ! Tout le monde va y passer ! après si certain veux se déshabiller faite ! » Elle ne visait personne, même si elle n’en pensait pas moins. Son regard alla sur Erin, qu’elle trouvait depuis toujours bien trop belle pour ne pas avoir un pincement au cœur quand elle la voie aussi radieuse. Une forme de jalousie, mais plus de l’envie face à la beauté de la brune.

« Et avec le baron ça va faire royal »
« Ça me va avec Mentra et même avec ErinSteele… merci madame chiante » fit Vilma en souriant pour taquiner Perrine avec un clin d’œil. La française ricana, alors qu’elle tournait autour d’Elia.



CODAGE PAR AMIANTE

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Jeu 3 Aoû - 11:42

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Elia avait eut un peu de mal à suivre la conversation entre les autres sur le chemin. Elle ne comprenait pas grand chose de ce dont ils parlait... ni des relations qui les liaient. Perrine et Hanz paraissaient se détester cordialement, et pourtant, elle avait l'impression qu'il y avait une certaine... amitié entre eux. De l'amitié vache, mais de l'amitié quand même.

L'arrivée sur le site où les « plantes soleil » avaient été implantées mit fin à ses conversations saugrenue. Tout le monde restant un instant bouche bée devant le spectacle. Il fallait bien reconnaître que c'était absolument magnifique. Le plafond de la grotte était constellé de fleurs dégageant une chaude lumière, c'était comme s'il avait été constellé de centaines de soleils miniatures. Des stolons s'étiraient d'une plante à l'autre, cherchant le contact les uns des autres.

Elle se désintéressa de ce que les autres disaient, trop fascinée par ce qu'elle voyait pour encore se préoccuper de la réalité. Yaya aussi semblait aimer. Le petit serpent se lova sur ses épaules en ronronnant, frottant sa tête contre celle de son amie.

« Beauuuu... » ronronna-t-il doucement avec ce qui ressemblait à une vague nostalgie.

Le moment de grâce passé, Perrine recommença à s'agiter, exigeant des photos de tout le monde, et même une d'un baiser entre Erin et Alexander. Elia sourit. Elle était sure qu'ils allaient apprécier tient ! Même si leur couple n'était pas un secret, elle était bien placé pour savoir qu'ils ne s'affichaient pas. Elle se demanda si même elle les avait déjà vu s'embrasser... Elle eut beau fouiller ses souvenirs, elle ne pensait pas les avoir déjà surpris dans ce genre de tendresse, même quand elle rentrait dans le bureau d'Alexander à l'improviste.

La seule situation dont elle se rappelait et qui aurait pu paraître tendancieuse était sa première rencontre avec la belle brune... assise sur le bureau, vêtu du déguisement Hello Kitty qu'elle avait ramené de son expédition sur terre à la demande de Mr Hoffman, pendant que se dernier peignait des arabesques aériennes et délicates sur le visage de la jeune femme.

Elle adressa souhaita bon courage à Perrine pour arrive à ses fins avec ses deux-là.

Vilma sembla toute timide d'un coup, demandant comme une exceptionnelle faveur, si elle aussi aurait le droit d'être sur une photo. Perrine en profita pour lui rendre la monnaie de sa pièce pour les moqueries que la tigresse lui avait adressé plus tôt.

- « Moi j'aimerai bien avoir une photo avec Vilma et Yaya. » dit-elle doucement en se rapprochant de la tairis.

Elle ne courait pas après les photos. En fait elle détestait souvent ça. Elle se trouvait toujours moche sur les clichés, toujours une expression ridicule sur le visage, et malgré sa maigreur, elle se voyait obèse sur le papier glacé. Mais, quelque chose lui laisser espérer qu'entre les plantes, son compagnon irisé et la magnifique tigresse, elle pourrait peut être, pour la première fois de sa vie, se trouver jolie.

Perrine paru enchantée par l'idée, jouant les metteuse en scène improvisée, plaçant les uns et les autres.

« Il aurait fallu que tu porte une robe de princesse ! L'uniforme ça fait trop sérieux ! » reprocha-t-elle à Elia. « Non, encore mieux, il aurait fallu que tu porte une de ses armures sexy comme les guerrières des jeux vidéos ! Avec un immense tigre et un petit dragon, ça aurait claqué !»

Elia la regarda d'un air ahuri ! Une robe de princesse ? Une armure sexy ? Même sans être fan de jeu, elle voyait très bien le genre de choses auxquelles Perrine faisait référence. Et effectivement, dans ce décors, accompagné d'un tigre de deux mètre de haut et d'un serpent à plume, ça aurait été à sa place.... mais pas sur elle ! En aucun cas !

- « Je porte très mal la crinoline ! » rétorqua-t-elle « Et puis ça n'aurait pas été pratique pour venir jusqu'ici à pied... Et si tu compte faire des photos sexy, on inversera les rôles TU portera l'armure, et moi je prendrai les photos ! » ajouta-t-elle avec une moue

- « Quoi veut dire « sexy» » demanda Yaya, penchant la tête d'un air interrogatif pendant que Vilma dévoilait ses dents dans ce qui ressemblait à un éclat de rire.

Elia regarda son petit compagnon d'un air dubitatif et embarrassé.

- « Heu.... »

Elle savait qu'il fallait qu'elle lui explique, sinon il reviendrait encore à la charge. Le petit serpent bleu était avide de comprendre sa maitresse et la race à laquelle elle appartenait. Mais, elle ne voyait vraiment pas trop comment elle pouvait lui expliquer ce concept là.

La jeune femme lança un regard à Perrine qui se tenait les cotes tellement elle riait, vers Vilma qui était passionnée par le spectacle des plantes. Par contre, son regard ne fit qu'effleurer Alexander et Erin, trop gênée pour chercher un soutient auprès de son boss et de sa compagne, même si elle savait l'affection que l'un et l'autre lui portait. Mais là, justement, elle avait l'impression de se trouver comme une ado obligée d'aborder un sujet bien trop délicat devant ses parents.

« Heu.... » répéta-t-elle, cherchant toujours furieusement quelque chose. « Et bien... sexy ça veut dire heu... dénudé.... »

Yaya la regardait toujours penchant la tête d'un coté puis de l'autre, signe de son intense réflexion, cherchant à comprendre.

"Quoi vouloir dire "dénudé" ?" demanda-t-il

Elia soupira, cherchant comment expliquer ce nouveau mot.

-"Heu, dénudé, ça veut dire nu, sans vêtements."


Yaya reprit une expression concentré.

« Comme quand Elia se baigner ? » Demanda-t-il

C'était un assez bon exemple.

« Oui » répondit-elle en lui caressant la tête.

Le petit reptile tourna la tête vers Perrine.

« Perrine bête. Pas d'eau pour ce baigner ici ! »


Elia détourna la tête pour se retenir de pouffer.

Puis, la séance commença. Yaya partit à l'assaut des fleurs au dessus d'eux, se glissants entres elles, jouant à cache-cache avec l'objectif de l'appareil, se laissant glisser sur les espèces de lianes qui partaient d'une plante à l'autre,

Puis Perrine, prenant très à cœur son rôle de metteur en scène demanda à Elia de participer. La jeune fille se sentait gauche et ridicule à prendre la pose comme ça. Finalement, après que Vilma les ait rejoint et que Perrine ait fait quelques photos de ses trois êtres si différents dans ce décors de conte de fée, elle décida qu'il était temps de s'occuper des autres personnes présente.

Elle laissa Elia tranquille pour retourner son attention sur Alexander et Erin avec un « A nous ! » enthousiaste.

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Mer 4 Oct - 15:45

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