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Poker face [Coralie]

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Lun 13 Mar - 19:19

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Les cas d'agressions et de viols étaient terminés depuis quelques temps. Tous les coupables avaient été arrêtés ou suicidés. Et moi j'avais été traité comme un des leurs pour une sombre histoire de soit disant torture. Normalement là ou j'avais planté le couteau, il n'aurait pas dû survivre mais ses copains étaient arrivés assez tôt pour le sortir d'affaire, donc j'aurais plutôt dis tentative de meurtre mal réalisée.

Le Major Frei avec l'aide de Mike étaient arrivés à monter une excuse pour me sortir d'affaire et je les en remerciais mais par contre en aucuns cas je regrettais mon geste. Oeil pour oeil, sexe pour sexe: face à des violeurs, je trouvais ça normal de leur abimer ce qui les rendait cons. M'enfin j'avais découvert qu'Atlantis avait donc une conscience....punaise j'aurais vraiment dû quitter l'armée plutôt que d'accepter ce poste.

Depuis cette histoire, je me faisais très petit, pas un mot plus haut que l'autre, je suivais des entrainements très intenses pour me vider l'esprit. Retrouver Kalash m'avait bien aidé , lui par contre avait fait un travail exemplaire comme d'habitude, Je n'avais pas revu Isia et à peine Mike. J'avais suivis ma semaine de mise au vert comme un brave petit soldat qui obéit sans réfléchir.

Pour le moment je n'étais pas encore allé voir la psy, je savais juste que c'était une nouvelle psy. La pauvre si j'allais la voir dés maintenant elle prendrait surement peur et me ferais interner de suite. Tant que je me faisais pas rappeler à l'ordre je faisais mine d'avoir oublié d'y aller. La vérité? Un psy ne pourrait pas m'aider, au mieux je lui parlerais et après? Accepter mes actes, je les acceptais déjà, vivre avec? je vivais très bien avec ça.

De tout ça, ce que j'avais le plus de mal à accepter c'est de m'être fait avoir comme un bleu et d'être arrivé un peu tard pour aider Isia, mais pour les deux morts et l'eunuque, je vivais ça très bien. Par contre d'avoir été traité comme un criminel après des années passées sur le front à le devenir à la demande de l'armée, là aussi j'avais du mal à l'encaisser. Donc pour le moment je restais le plus souvent possible dans mon coin.

Etre comme ça ne me ressemblait pas mais tant que je ne m'étais pas bien pausé dans ma tête je préférais être de mon côté à exécuter sans réfléchir. Tout le contraire de mes capacités. Bref tout ça pour dire que ce n'était pas la meilleure période de ma carrière militaire. J'étais assis là au mess, bugguant complet sur mon assiette car j'étais perdu dans mes pensées.

Au sein même des militaires je sentais qu'une partie me prenait pour un fou. Ouais les petits gars venez avec moi derrière les lignes des talibans ou Daech et on verra qui est le plus monstrueux entre eux ou moi...D'autres par contre trouvait mon geste normal mais n'osaient pas le dire tout haut. Donc voila pourquoi je mangeais seul avec mon chien pour seule compagnie car lui ne me jugeait pas - et accessoirement avait fait bien pire que moi- enfin des fois c'est bien d'être seul avec soi même.

En plus une mission m'aurait changé les idées, mais même sur ce plan c'était le calme plat. Cette histoire du fou avait laissé beaucoup de mauvaises traces dans la cité et ça se ressentait même sur le plan des missions. Si là les Wraiths décidaient de se faire une virée contre la cité, on aurait beaucoup de mal à s'organiser pour la défendre. Je serais pas contre un petit combat sur une autre planète ou alors partir découvrir un nouveau monde. Tiens d'ailleurs je retournerais bien sur Frozen moi, les peluches sont spéciales dans leur genre mais avec elles tout était simple.

M'enfin là il fallait quand même que je finisse par manger mon assiette. C'était froid du coup et en plus pas super bon. Bon c'était donc officiellement une belle journée de merde qui s'annonçait. Je détestais être dans cet état là, même dans les pires moments je trouvais une bêtise à dire ou faire, mais là rien...même ma connerie n'avait pas le moral.

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Sam 18 Mar - 10:45

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Coralie avait décidé, après sa journée de folie, de s'offrir un bon repas au mess, plutôt que de se contenter d'un des sandwiches du self. Elle n'avait rien à leur reprocher, ils étaient très bon, et super pratique pour un repas sur le pouce, vite avalé avant de retourner au taf, et surtout, il avait l'avantage d'être ouvert à toute heure et plus adaptés à ses horaires habituels.

Mais, ce soir elle avait finit assez tôt pour bénéficier des petits plats du mess avant sa fermeture, et comme elle ne travaillait pas le lendemain, elle avait décidé de s'offrir cette petite gâterie. Après s'être douché et changée, elle avait rejoint le mess.

Quelques tables étaient occupées mais dans un premier temps, elle ne vit personne avec qui elle aurait eut envie de passer un peu de temps. Il y avait quelques couples, des groupes d'amis, mais elle ne se voyait pas s'installer à la table d'un de ses dineurs. Mais peu importe, elle ne cherchait pas spécialement de compagnie. Juste le plaisir simple d'un bon repas chaud et d'un plat plus recherché.

Après avoir fait son choix et en attendant qu'on lui prépare sa commande elle laissa son regard errer sur la salle. Elle pencha la tête et sourit en reconnaissant dans un des coins reculé de la salle une silhouette connue. Enfin, elle reconnut surtout le compagnon du dineur, sagement allongé a ses pieds. Le sergent Hamilton et son chient étaient là. Elle sourit. Même si le jeune homme avait été un patient assez difficile lors de sa rencontre avec l'arbre agressif, elle gardait un souvenir amusé de leur rencontre.

Il était seul dans son coin, jouant avec son plat du bout de sa fourchette, l'air renfrogné et fermé. Les autres dineurs lui lançaient des regards curieux, suspicieux ou franchement hostiles. Et la jeune femme savait très bien pourquoi. Il faut dire qu'il n'y avait pas été de main morte avec l'un des agresseurs d'Isia.

Coralie ne connaissait pas l'histoire exacte. Mais comme quelqu'un le lui avait dit un jour elle était trop futé pour sa propre sécurité. Maintenant, elle avait appris à garder pour elle le résultats de ses réflexions et à s'en servir pour se faire une opinion relativement exacte des gens qu'elle rencontrait.

Elle avait compris lors de sa première rencontre avec le jeune homme qu'il avait un fond de violence et de brutalité en lui. Elle savait aussi qu'avant cette histoires, les relations entre lui et Isia étaient loin d'êtres bonnes. Ils étaient un peu trop semblables. Isia étaient parfois une garce sans nom, elle se fichait des conséquences de ses actes sur les autres, elle était dépourvue de toute empathie. Ça n'empêchait pas Coralie d'apprécier de travailler avec elle, et c'était probablement ce qui faisait de la doctoresse un médecin particulièrement compétant. Elle soupçonnait Alek d'être fait du même bois. Un bois dur et inflexible, quelqu'un qui ne voyait dans les autres au mieux qu'une source d'amusement, au pire une source d'emmerdement.

Coralie savait que le soir de son agression, Isia était partie avec le sergent Hamilton qui était chargé de lui servir d'escorte. Elle n'avait jamais eut les détails du guet-apens, mais elle aurait parié que c'était lui qui avait conduit la jeune femme dans la gueule du loup, même si elle était également sûre qu'il ne s'attendait pas à ce que ses « copains » avaient prévus.

Elle pouvait presque imaginer la suite, il avait du penser qu'ils lui feraient une mauvaise blague et qu'il attendrait la revanche plus tard. Sauf qu'il était tombé sur d'authentiques sadiques qui avaient d'autres « jeux » en tête pour la jeune femme.

Coralie savait que le jeune homme n'avait aucune empathie, et se moquait bien du sort de ses contemporains, elle en avait rencontré bien souvent des hommes et des femmes comme lui dans ses affectations. Certains, devenue ainsi suite à un traumatisme insurmontable, qui s'étaient fermé au monde pour ne plus jamais souffrir de ce qu'ils vivaient ou voyaient, d'autres qui étaient simplement nés ainsi. Les sociopathes étaient bien plus nombreux que ce que les gens voulaient croire, mais même parmi eux il y avait des différences. Les sociopathes qui se fichaient que le monde s'écroule tant qu'ils pouvaient en retirer une forme de satisfaction, et ceux qui étaient douées d'une certaine morale.

Isia faisait partie de la seconde catégorie. Coralie voulait penser qu'Alek aussi. D'ailleurs, elle était presque sûre que sa réaction n'aurait pas été aussi brutale, violente et sanglante s'il en avait été autrement. Elle était sure que, tombant par hasard sur l'agression de la jeune femme, il serait allé à son secours malgré leurs inimitié, mais il n'aurait probablement pas laissée la rage le submerger au point de commettre des actes qui risquaient de lui valoir la cours martiale.

Le fait que ses « copains » aient zatté ce pauvre Kalash n'était pas non plus une explication suffisante. Même si ça avait du le mettre dans une rage folle. Il les aurait tué, simplement exterminés. Non, ce qui avait réveillé la bête en lui était de se rendre compte qu'on l'avait utilisé, lui ! Et qu'on l'avait utilisé pour perpétrer un acte qui allait à l'encontre de sa morale et de ses principes. S'il avait mutilé l'un des agresseurs d'Isia, Coralie était presque sure que c'était plus par vengeance personnelle, pour bien marquer la différence et lui et eux. Il était violent et dangereux, mais Coralie voyait en lui un chasseur qui apprécie que sa proie se défende, pas un petit pervers de bas étage qui profite de sa supériorité physique ou numéraire pour brutaliser un plus faible que lui.

L'arrivée de son plat la détourna de ses pensées. Mais, elle avait choisit avec qui elle allait passer cette soirée.

Elle remercia le serveur et lui demanda s'il ne pourrait pas lui apporter une petite assiette avec une friandise pour le chien. Il jeta un coup d’œil vers Hamilton avant de reporter son attention sur la jeune femme devant lui, ouvrant la bouche pour faire une réflexion, avant de la refermer et de s'incliner en disant qu'il lui apportait ça tout de suite.

Quelques minutes plus tard, Coralie posaient une assiette de blanquette de veau accompagnée de riz blanc et d'une bouteille de vin sur la table occupé par le jeune homme. Avant même de le saluer, elle s’accroupit pour caresser la belle tête noire et fauve de Kalash, froissant délicatement ses grandes oreilles duveteuses sous ses doigts.

- « Bonsoir mon grand. Il y a longtemps que je ne t'avais pas vu »
lui dit-elle en le papouillant, même si elle savait qu'elle n'était pas vraiment sensé avoir ce genre de comportement avec un chien d'attaque « Tiens, je me suis permise de t'apporter une petite friandise. » ajouta-t-elle en déposant devant lui une petit assiette a dessert avec quelques beaux morceaux de poulets.

Elle se redressa, s’intéressant à présent à son maître. Il avait la mine renfrogné et l’œil noir. Son assiette était intacte devant lui et probablement froide depuis longtemps à voir de quelle façon la sauce s'y était figée.

- « Et bien, quelle triste mine ! » le taquina la jeune femme d'un ton espiègle. « Moi qui pensais que j'étais la seule à avoir l'honneur de cette expression renfrognée ! » dit-elle d'un ton déçu 

Elle recula la chaise « Vous permettez ? » demanda-t-elle avant de s'asseoir en face de lui, légèrement de coté, croisant ses jambes sans attendre la réponse.

Coralie le regarda en lui souriant. En fait, elle devait bien avouer qu'elle était heureuse de le revoir et de savoir qu'il avait été réintégré sur la citée.

- « Allez, mon grand, il faut manger un peu, sinon, pas de dessert. » dit-elle en glissant vers son assiette une gourmandise industrielle qu'elle venait de pêcher au fond de la poche de sa veste, avant de rajouter d'un air songeur « A moins que la menace du défibrillateur ne soit plus efficace ? » ajouta-t-elle comme pour elle même avant de ramener ses yeux sombres pétillants de malice dans le regard d'azur terne du jeune homme « C'est dommage, je n'ai pas pensé à prendre mon défibrillateur portatif. »

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Dim 19 Mar - 14:40

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Mon plat me paraissait très fascinant et ce depuis des heures. C'était juste que des pâtes avec de la bolognaise, rien de bien sensationnel mais c'était la seule nourriture que je tolérais pour le moment. Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui tout me semblait fade. Je détestais vraiment être dans cet état là, c'était un état de faiblesse et je n'étais pas faible. J'étais dur, voir même ignoble, sans cœur et tout les sobriquets ridicules que les bien pensant dans leurs fauteuils me donnaient pour me juger.

En Irak ou Afghanistan je n'avais jamais été aussi mal traité pour mes actes. En plus on me demandait d'être impitoyable mais ici c'était différent alors que la menace était plus grande. Je ne comprenais pas du tout on m'avait proposé de venir ici si c'était pour me museler dans ce que je savais faire de mieux. Le seul soutient que j'avais été Kalash , lui ne jugeait pas, il obéissait. Mais là ce pauvre plat de pâtes qui m'avait paru si bon ne l'était plus du tout. Je n'étais pas du genre à gaspiller de la nourriture mais ce soir je ferais peut être une exception.

Je n'avais pas vu l'infirmière entrer dans le mess, enfin y'aurait pu avoir un éléphant rose que je ne l'aurais pas vu. J'entendis le bruit d'un plateau posé prêt de moi et il fut suivit de l'odeur d'une blanquette de veau, pas mon plat préféré mais l'odeur me donna faim. Petit miracle. Je remarquais aussi une bouteille de vin, mouais j'aime pas le vin. Je levais les yeux et ne vit personne car les honneurs du bonjour étaient donnés à mon chien. Je reconnus la voix qui parlait à Kalash, c'est fou comment ce chien avait du succès auprès des femmes.

J'aurais vraiment du quitter l'armée et le prendre avec moi, ça m'aurait permis de draguer encore plus facilement à L.A. Même plus la peine de m'embêter à parler aux femmes pour les aborder, le chien le ferait à ma place. Ahhh voila un plan parfait, il ne manquait plus que j'ai les couilles pour poser ma démission, enfin je sais pas si ça s'appelle comme ça dans l'armée mais l'idée est saisie.

Une tête brune se redressa et voila donc l’infirmière qui m'avait remis dans mes cordes. Qu'est ce qu'elle me voulait? Je lui avais envoyé de travail, pendant ces agression mais ce n'avait pas été mon intention, encore une fois les potes du connard étaient arrivés trop tôt et l'avaient sauvé. Je jetais un coup d'oeil à Kalash qui était en train de dévorer son poulet, la gourmandise de chien le perdra un jour. Mais je trouvais cool qu'il soit si bien accepté pour un chien d'attaque.

-Oh je vous ai fait croire ça? désolé mais je suis désagréable avec tout le monde. Pas qu'avec vous, même si vous, vous êtes sadiques avec vos aiguilles.


J'allais répondre que non je ne permettais pas mais elle s'installa avant que je puisse répondre. Bon je n'étais pas d'humeur donc ce n'était pas le moment de venir me gonfler. Manquait plus qu'Isia arrive pour que j'aille demander d'être démobiliser de suite. Quoi que Coralie était beaucoup moins pénible que Blondie, mais avec autant de répondant. Mais je n'avais quand même pas trop envie de me faire déranger dans ma contemplation de mon plat de pâtes.

Ah non hein elle n'allait pas me sortir les conseils de ce style là non? Je savais que je devais manger et je ne supportais pas qu'on se préoccupe de ce que je faisais. J'étais grumpy. Coralie sortit une sucrerie qu'elle posa sur la table, ahh la méchante elle jouait sur la corde sensible. C'était pas du jeu ça...comment je pouvais continuer à rester morne? pas possible. Remarque dans un sens elle avait bien fait de venir à ma table, au moins ça me changeait les idées et pour le moment elle ne semblait pas me juger.

-Ca existe en portatif ces trucs là? Et désolé mais je n'ai pas très faim. J'ai l'appétit coupé à cause des jugements.

Tout en disant ça, je récupérais la gourmandise et la mangeait. Oui je pouvais être un parfait enfant dans mon comportement. Et je ne savais pas non plus pourquoi je lui parlais aussi simplement. Ouais non Alek réfléchis pas et mange sa gourmandise sucrée. Au final il ne valait pas mieux que Kalash, de la bouffe et il se calmait.

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Dim 19 Mar - 17:01

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- « Oh, moi qui pensais que vous étiez charmant et de bonne compagnie avec tout le monde sauf avec moi, je suis déçue » répondit-elle avant de prendre une bouchée de son plat.

La viande était fondante, goûteuse et ressemblait à si méprendre à du veau, même si Coralie doutait que ça en soit vraiment. Il s'agissait probablement plutôt d'un ruminant pégasien vaguement cousin des vaches terriennes, issus d'un des peuples avec qui Atlantis entretenait des relations commerciales. Quoi qu'il en soit, la saveur de ce plat lui rappelait son enfance, elle y retrouvait le goût des aromates et une odeur de garrigue baignée de soleil. Elle eut un petit soupir de nostalgie. Parfois, le mal du pays la rattrapait en des moments inattendus.

Elle ramena son attention sur son compagnon à la triste figure.

« Quant à mon titre de « sadique », je pense que ce jour-là, je l'avais perdu au profit d'un arbre aux épines bien plus acérées que ne pourraient l'être mes pires aiguilles, mais si ça vous fait plaisir, j'essaierai de faire un effort. » reprit-elle avec un clin d’œil.

Hmm, visiblement, son charme ravageur et son humour ne suffirait pas à tirer le jeune homme de ses tristes pensées, il allait lui falloir sortir l'artillerie lourde. Heureusement, ici comme sur terre, la plupart des hommes n'étaient jamais que des petits garçons. Elle avait apprit depuis longtemps que ce qui marchait avec les enfants marchait aussi souvent avec leur versions adulte, c'est pour ça qu'elle avait toujours quelques friandises au fond de ses poches.

Le regard que le soldat jeta à la barre chocolaté qui avait fait son apparition à côté de son assiette de pâtes froides obligea Coralie à masquer son sourire derrière sa serviette, comme pour s'essuyer négligemment les lèvres.

Il tenta de résister un instant à la tentation, faisant mine de s'intéresser à l'existence des défibrillateurs portables déclenchant chez elle un rire franc et cristallin, qui se fana quand il parla des raisons qui lui coupaient l’appétit.

Elle avança une main vers la sienne avant de se reprendre. Elle était très tactile, mais elle avait appris à ses dépends que certaines personnes pouvaient se méprendre ou ne pas apprécier ce genre de marque de soutient. Et puis, elle doutait qu'Alek est besoin de passer sa soirée à se morfondre sur les conséquences de ses actes pendant cette pénible période. A voir sa tête, il se débrouillait très bien tout seul pour ruminer de sombres pensées. Elle n'était pas venue s'installer avec lui pour ruminer avec lui. D'ailleurs, elle ne savait même pas vraiment ce qui l'avait poussée à ce joindre à lui, alors qu'il était clair qu'il ne souhaitait aucune compagnie.

Quoi qu'il en soit, maintenant, elle était là, et elle n'avait pas l'intention de prendre son plateau pour aller s'installer à une autre table. Comme si de rien n'était elle transforma son geste en une caresse sur la tête de Kalash qui la regardait avec espoir.

- « Évidement que ça existe en portable ! On ne fait pas suivre des câbles depuis l'infirmerie jusque sur tout nos lieux d'interventions ! » expliqua-t-elle « Et bien, si vous ne mangez pas, au moins ne me laissez pas boire seule ! » exigea-t-elle en lui servant un verre du liquide bordeaux.

Elle vit à son expression qu'il n'était pas forcément ravi. Le vin n'était probablement pas son alcool préféré.

- « Peut-être auriez vous préféré de la bière, mais en bonne française que je suis, je n'en bois pas pour accompagner mes repas, et il me semble qu'il est peut être un peu tôt pour le whisky ! »
le taquina-t-elle,

- « Tatatata, » lui dit-elle « Toi tu as déjà trop mangé ! »

Comme s'il avait compris, ce qui d'ailleurs était probablement le cas, le chiens, se rallongea avec un soupir à fendre l'âme qui arracha un nouveau rire à la jeune femme.

- « Mon dieu, votre chien mériterait l'oscar du meilleur comédien pour son rôle de Caliméro ! »


Elle prit une gorgé de vin, une nouvelle bouchée de son plat, regardant le jeune homme avaler la barre chocolatée.

- « Alors, il vous faut vous changer les idées pour retrouver l'appétit. » déclara-t-elle d'un ton d'évidence en haussant les épaules. « Et il se trouve que moi aussi j'en ai bien besoin. Avez-vous quelque chose à proposer ? » demanda-t-elle glissant innocemment une nouvelle barre de chocolat à coté de l'assiette du jeune homme.

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Mar 21 Mar - 20:04

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Moi charmant et de bonne compagnie avec tout le monde? Mon dieu la pauvre les vapeurs des produits à l'infirmerie avaient du l'atteindre car elle délirait complètement. J'étais un ours , enfin un panda , ronchon, du moins c'était ce que répétait Blondie et je ne pouvais lui donner tort. Je râlais à la moindre occasion et pour tout c'était mon signe de bonne santé. Kalash avait la truffe froide et moi je râlais c'était comme ça que quelqu'un pouvait savoir si on allait bien ou pas. Bref désolé pour miss blouse blanche mais elle n'avait pas un traitement de faveur de ma part. D'ailleurs peut être moins elle que les autres car elle m'avait mis une perf et qui dit perf dit aiguille, qui dit aiguille dit sadique. Ok ok c'était un raccourci pourri mais je m'en foutais.

L'odeur de son plat m'arriva aux narines et ça réveilla mon appétit. Je ne sais pas vraiment ce qu'était la viande dans la sauce mais en tout cas ça sentait foutrement bon son truc. Plus que mes pâtes bolognaise froides. Je sentis mon ventre se mettre à gargouiller ...super manquait plus que ça maintenant. Je levais mes yeux bleus vers Coralie à l'évocation de son sadisme non assumé et rejeté de manière honteuse sur une plante.

-Ouais...au final l'arbre m'a fait plus mal que vous mais il m'a aussi permit de sauver ma vie contre des agresseurs ce fameux jour donc je lui en veux pas.


Finalement je craquais et pris la barre chocolatée parce que mine de rien je crevais la dalle à force de ne rien manger. J'avais même réussis l'exploit de maigrir, déjà que j'étais pas épais...Mais là terminé de faire le con. Je devais vivre avec le regard de ces abrutis de moralisateur. Et qui sait le jour ou j'agirais de la sorte pour sauver leur précieux petit cul peut être que là ils changeront d'avis. Je me rendais compte que Coralie ne comptait pas bouger de là où elle était, bon ...finalement ça ne me dérangeait pas d'avoir de la compagnie. Elle ne se prenait pas la tête, avait de l'humour, des sucreries donc finalement j'allais peut être passer une bonne soirée.

-Je suis désolé mais je ne suis pas un grand amateur de vin, mais je vous accompagne avec la barre chocolatée que vous m'avez gentiment offert.

Tiens dont elle aussi était française? C'était un critère pour accéder au corps médical de la cité d’être une frenchie? Je souris un peu. Les français et le vin, une grande histoire d'amour que je n'ai jamais compris. Mon grand père a pourtant tenté de m'apprendre mais sans succès.

-Par contre si vous arrivez à trouver une bouteille de champagne là je veux bien vous suivre. Mais sachez une chose il n'y a pas d'heure pour du whisky

Ces français alors, pays du vin, du champagne qui sortait des inepties comme un horaire précis pour boire tel ou tel alcool. Moi je buvais selon mon envie de l'instant. Ce qui je vous l'accorde pouvait donner des situation un peu bizarres. Je rigolais au numéro de grand malheureux de la vie de Kalash. Ce chient n'en loupait pas une pour se faire remarquer quand on était pas en mission. Parfois je pensais qu'il était beaucoup plus intelligent que beaucoup d'humains.

-Ce chien arrive à avoir tout le monde dans sa poche et je ne sais pas du tout comment il fait. Toutes les femmes craquent sur lui...remarquez ça m'aide aussi.

Quoi ? moi? des idées pour détendre l'atmosphère. Non mais elle avait vu ma tête ou bien? là pour le coup je n'avais pas du tout pensé à des trucs pour me détendre et me changer les idées. J'étais dans ma période morose. Je dis pas que j'y étais bien mais je n'avais pas pensé à des trucs cools. Je vis une seconde barre chocolatée arriver à côté de mon assiette.

-Ôtez moi d'un doute , vous tentez de me soudoyer avec des sucreries? Je dois dire que ça fonctionne mais me soudoyer dans quel but exactement?

Il fallait vraiment mais alors vraiment que je change ce point là de mon comportement. Bon après c'était un problème que quand je le voulais car sinon en mission les sucreries j'en avais rien à faire et c'était plutôt moi qui distribuais les bonbons ou les balles. Enfin là ça marchait bien, je récupérais la deuxième barre de chocolat, l'air de rien. Je regardais Kalash en le narguant un peu , nananèreuhhh. Il me lança un regard typique des bergers allemands , celui qui dit "je ne te connais pas", "je t'ignore "ou alors 'genre un pfffff c'est gamin ça'...

-J'avais prévu de rester là devant mon plat à rien faire de spécial et après rentrer dans mes quartiers pour rien faire de plus. Donc non je n'ai pas d'idées pour qu'on se change les idées.


C'était une première pour moi , de un je n'avais pas d'idées et de deux je n'avais pas lancé un sous entendu sur la manière dont on aurait pu se changer les idées. J'étais vraiment en dehors de mes pompes là. Ceci dit je n'étais vraiment pas contre boire un peu de champagne, maintenant que j'en avais parlé.

-Je vous laisse choisir le programme tant que ça inclus un peu d'alcool.

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Ven 24 Mar - 14:23

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Tout en dégustant son plat et son vin, l'infirmière observa un instant son triste compagnon. L’œil de la professionnelle remarqua qu'il avait perdu un peu de sa carrure depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu à l'infirmerie. Elle ne put retenir une petite moue. Visiblement, ce ne devait pas être la première fois qu'il regardait son assiette refroidir devant lui sans y toucher.

Elle sourit de leur conversation sur l'alcool qui montrait la différence de culture de part et d'autre de l'Atlantique. La jeune femme savait que peu de pays ne pratiquait l'association l'association entre l'alcool et la nourriture avec autant de sérieux que la France. Elle avait travaillé avec une grande variété de personnes issus de cultures diverses et varié, elle avait donc eu l'occasion de découvrir diverses pratiques liée à la consommation de ce genre de boissons, depuis ceux qui déjeunaient au schnaps pour oublier où ils étaient à ceux qui diabolisait la consommation de toute substances à même de troubler leur esprit.

Le rire du jeune homme lorsque son chien leur offrit le spectacle du pauvre malheureux à qui on ôte le pain de la bouche arracha un nouveau sourire à l'infirmière. Elle ne se rappelait pas avoir déjà entendu le son du rire du soldat, et elle se demanda depuis quand il ne lui était pas arrivé de rire ainsi.

Elle sourit à nouveau quand il avoua que son chien était un bon partenaire de drague. Elle savait que le jeune homme avait une réputation de Don Juan. Les infirmières n'étaient pas du genre discrètes sur leurs bonne fortunes. Elle savait que plusieurs de ses collègues étaient passées entre les draps du jeune homme. Pour certaines, ça avait été une bonne soirée de détente entre adulte consentants, d'autres en avaient eu le cœur brisé, s'étant probablement imaginé déjà mariée et portant les enfants de leur beau soldat.

Coralie était toujours surprise de ce genre de réaction de la part de certaines femmes, surtout concernant un homme qui était notoirement connu pour ne pas chercher plus qu'une nuit. Elle avait du mal à comprendre comment ses filles pouvaient s'imaginer qu'avec elle se serait différent. Mais, bon, il fallait bien reconnaître que Coralie avait perdu depuis longtemps ses illusions, et que finalement, elle en était un peu au même point que le jeune homme, même si ses aventures d'un soir étaient moins nombreuses et qu'elle ne cherchait pas forcément à garnir son lit toute les nuits. Elle préférait la qualité à la quantité, et un peu de défi aussi.

- « Et bien, il est charmeur et de très agréable compagnie, et puis, il nous regarde dans les yeux, contrairement à beaucoup d'hommes qui ont tendances à fixer leur regard un peu plus bas. » répondit-elle en riant.

Lorsqu'il lui demanda ce qu'elle tentait d'obtenir en le corrompant avec des sucreries, elle fut dubitative. Elle n'avait pas d'arrière pensée en faisant ça. Enfin, rien de conscient en tout cas. Peut être la volonté de se faire pardonner de s'être ainsi imposée à sa table ?

- « C'est bien des hommes ça, de voir une tentative de corruption dans les gestes les plus innocents. » répondit-elle « Disons que c'est une déformation professionnelle, quand je vois quelqu'un qui fait la gueule et qui sera potentiellement peu enclin à se laisser soigner, je l'amadoue avec des sucreries... ça marche très bien avec les enfants et les hommes. » précisa-t-elle

Elle prit une nouvelle bouché de son assiette, le regardant manger sa sucrerie avec appétit.

- « Dois-je conclure de votre réflexion que si vous m'offrez un jour une sucrerie, il me faudra en déduire que vous cherchez à me corrompre ? »
demanda-t-elle avec humour.

La conversation dériva sur les éventuelles possibilités d'activité pour le reste de la soirée. Coralie fut un peu surprise qu'Alek ne fasse aucun sous entendu, mais il est vrai qu'il ne semblait pas dans son état normal. Il se contenta de lui dire qu'il n'avait rien de particulier de prévu et qu'il serait preneur de toute activité incluant la consommation d'alcool. Elle sourit et secoua doucement la tête.

- « Et bien, j'imagine que je peux oublier la balade au clair de lune sur la digue. »
le taquina-t-elle

Elle resta un instant pensive. Après tout rien ne les obligeais à poursuivre cette soirée au-delà de la fin de leur repas. Pourtant, elle pensait que ça leur ferait du bien à tous les deux de se changer les idées et de se détendre pendant quelques heures.

- « Et bien, je ne sais pas trop. »


Les réflexions de la jeune femme ramenèrent à sa mémoire quelques souvenirs de soirées vécue lors de son ancienne vie. Perdu au fin fond de la brousse, loin de tout, les distractions étaient forcément simples. Elle se rappela avec une certaines nostalgies des parties de cartes acharnée qu'elle avait parfois partagé avec ses collègues ou les soldats chargé de leur protection. Elle se rappelait de leurs fou-rire devant le manque de pratique apparent de la jeune femme, et de leur stupéfaction quand elle finissait par leur mettre une bonne branlée.

- « Quand je travaillais pour le HCR, nous avions pris l'habitude, avec quelques collègues, d'organiser des soirées « cartes ». »
Elle releva le nez de son plat et lui lança un regard pétillant. « Voilà une activité qu'on peut facilement associer à de l'alcool. Et si ça peut vous faire plaisir, je peux même sortir une bouteille de champagne, après tout, il faut bien fêter dignement votre retour parmi nous. »

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Sam 25 Mar - 16:59

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Voila donc le secret de Kalash auprès des femmes? les regarder dans les yeux? Je n'allais pas lui dire ce qu'il faisait quand il rencontrait une chienne car ce n'était pas très galant... Et puis c'était quoi là cette pique que les hommes ne regardait pas les yeux des femmes? Elle venait de me "réveiller" et je ne savais pas encore si c'était une bonne chose.

-Nous sommes naturellement programmés pour regarder les belles choses et il se trouve que dame nature vous a pourvu de deux éléments très beaux il est donc normal que nous les regardions.

Je souris en coin, l'air amusé. C'était officiel je venais de sortir de ma torpeur. Alek est de retour pour vous jouer des mauvais tours. On rigole pas, j'ai été traumatisé par mes cousins avec leurs conneries de Pokemon et de Team Rockett. M'enfin je me sentais de mieux en mieux, c'est fou comme de la bouffe sucrée et des sous entendus pouvaient remettre une homme sur pieds en un temps record.

-Oui je parle aussi des yeux...

Plus je parlais avec Coralie plus je remarquais qu'elle avait de gros aprioris sur les hommes. Je ne pouvais pas lui en vouloir bien souvent nous étions pas très malins. Mais là ça n'avait rien à voir avec le fait d'être un homme, j'étais juste très très gourmand et je tenais ça de ma mère. Mon frère ne l'était pas tout comme mon père.

-Je réfute cet argument votre honneur ma gourmandise est de naissance et à cause de ma mère. Et quand on vous avez été appâté toute votre vie avec des sucreries après vous associez les sucreries aux demandes des gens. Et sinon oui bonne technique pour apprivoiser certains patients....récalcitrants.

Chez nous pour me faire punir et que je comprenne il suffisait de me priver de desserts ou de gouters. Tout le reste ne fonctionnait pas ....et c'est toujours le cas. Même si ma dernière œuvre n'avait pas été apprécié à sa juste valeur, je n'étais pas le badboy de la famille. Ca c'était le rôle de mon frère. La réflexion suivante de l'infirmière me fit rire. Décidément sa présence chassait mes idées noires, ça me faisait beaucoup de bien.

-Nop m'dame si un jour je vous offre une sucrerie c'est que je vous apprécie. En général je n'ai pas besoin de corrompre les gens pour avoir ce que je veux, cette technique ne fonctionne que si vous voulez que moi je fasse quelque chose.

Je grimaçais , une promenade au clair de lune? elle m'avait pris pour Roméo ou bien? J'avais une tronche à aller me promener? quoi que en y réfléchissant j'avais une idée mais pas avec Coralie. Elle semblait quelqu'un de sérieux et mon idée consistait à marcher en équilibre au bord des digues avec une bouteille d'alcool à la main. Manquer de tomber dans l'eau en étant carbonisé en voila une bonne idée pour s'amuser à faire le con.

Bon revenons à nos moutons ou plutôt à Coralie que non je ne considérais pas comme un mouton. J'attendais avec impatience les idées de l’infirmière pour continuer cette soirée qui finalement devenait très agréable. Jouer aux cartes tout en buvant du champagne? mouais sur le coup ça ne me bottait pas des masses. Je n'étais pas un grand joueur de cartes maiiiis l'argument champagne venait de faire mouche. Et puis là je m'y connaissais, merci papi pour ça. Quand il avait vu que le vin je m'en foutais il avait tenté le vin et là révélation quel doux breuvage.

-Ca me va comme programme et vous voulez faire ça où? Je n'ai pas très envie de rester ici avec ces personnes. Bien sur que j'adhère pour le champagne, rien de mieux que les bulles pour rendre une soirée plus intéressante.

Voila soirée actée, très bien. Je me levais et allais rapporter mon plateau à peine entamé. Je m'excusais auprès du personnel. Je n'y avais pas touché pas parce que c'était mauvais mais parce qu'au final je n'étais pas affamé. Je revins vers la table avec Coralie et Kalash. Je m'étais peut être levé trop tôt mais j'étais comme ça quand un truc était décidé je fonçais.

-Vous étiez au HCR, c'est bien le Haut Commissariat aux Réfugiés? En Irak on avait des membres de cette association et parfois nous devions les escorter. Faut faire ça par vocation. Vous voyiez encore plus d'horreurs que nous.

Les gens comme Coralie arrivaient après les batailles ou pendant mais surtout ils constataient la misère des gens. Ils étaient là pour les aider et nous aussi. Mais il est vrai que nous nous les aidions avec des armes, pas avec des médicaments, de la nourriture ou de la considération. Et puis aider j'avais des doutes m'enfin c'était notre rôle "officiel". Allez zou ne plus penser aux évènements sur Terre , je n'y étais plus donc plus trop mon problème.

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Lun 27 Mar - 0:39

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Coralie jeta un regard faussement sévère au jeune homme lorsqu'il expliqua pourquoi le regard des hommes avait tendance à rester en dessous de la ligne du menton quand ils regardaient une femme, le justifiant par un instinct ancestral et naturel. Son expression ne tint pas longtemps quand elle vit le petit sourire espiègle qui éclaira le visage du jeune homme. Même si l'air maussade était à la mode (il n'y avait qu'à regarder les mannequins, hommes ou femmes dans les magasines), l'infirmière préférait les visages souriants, et il fallait bien reconnaître que le sourire seyait particulièrement bien à Alek. Il acheva de faire fondre les défenses de la jeune femme en précisant qu'il parlait aussi des yeux. Elle ne put retenir plus longtemps un éclat de rire.

Il ne s'appesantit pas plus sur le sujet glissant du regard des hommes sur les femmes, revenant sur la technique de corruption sucrée utilisée par la jeune femme, avouant que oui, sur lui ça marchait, mais que ce n'était pas le cas de tous ses congénères, précisant au passage que personnellement, il n'avait pas besoin d'utiliser de technique de corruption, et que s'il lui offrait un jour une douceur elle ne devrait rien y voir de plus qu'un geste amical.

Ils discutèrent encore quelques instants de l'éventuelle suite qu'ils pourraient donner à cette soirée. Coralie faillit à nouveau éclater de rire lorsqu'elle vit le visage du jeune homme s'allonger comme un jour sans pain quand elle proposa une petite balade romantique au clair de lune. Visiblement, il avait du mal à voir le second degrés. Peut être était-il trop habitué aux filles romantiques et naïves ? Comme elle s'y était attendue, son expression se fit un peu plus intéressée quand elle proposa la partie de carte au champagne.

« Oui, rien de tel que quelques bulles pour alléger l'esprit. »
confirma-t-elle

A peine furent-ils d'accord qu'il se leva, la plantant là devant son assiette encore à moitié pleine pour aller rapporter son plateau. Elle leva un sourcil vaguement désapprobateur en le voyant s'éloigner. Monsieur semblait être bien impatient. Et bien, s'il voulait goûter à son champagne, il lui faudrait apprendre cette vertu. Coralie n'avait pas l'intention d'écourter son repas pour les beaux yeux de son partenaire de jeu.

Kalash était resté sagement couché au pieds de la table. La jeune femme se pencha et caressa ses belles oreilles duveteuses.

- « Et bien, mon beau, il semblerait que tu sois mieux éduqué que ton maitre. » lui murmura-t-elle en souriant.

Elle se servit un nouveau verre de vin, et continua à savourer sa blanquette tout en regardant le jeune homme qui discutait avec le personnel de la cafétéria.

Revenant à la table, il s’intéressa à l'ancienne vie de la française, lui expliquant qu'il avait parfois eu à intervenir dans des missions d'escortes et de protection.

- « Oui, c'est bien ça. J'ai travaillé pour eux et pour un certain nombre d'autre organisations nationales, internationales ou associations diverses et variée. Et effectivement, même si je n'irais pas jusqu'à dire qu'on voyais plus d'horreurs que les soldats qui nous accompagnaient parfois, j'avoue que j'ai vécu des situations difficile. Mais, après tout, j'avais choisi ce boulot. Après mon diplôme, je voulais être utile. Vraiment utile. Je n'avais pas envie de soigner le diabète du gourmand Tonton marcel, de supporter les sautes d'humeurs de l’irascible tatie Danièle, ou de devoir composer avec les crises d'hystérie de la maman de la petite Kimberley qui ne comprenait pas pourquoi le monsieur en arrêt cardiaque était prioritaire sur l'entorse du petit doigt de sa fille dans la file des urgences. »

Elle acheva la dernière bouchée de son plat et prit une gorgée de vin avant de reprendre d'un air songeur.

« Outre les réactions parfois surprenante des gens, qui variaient entre l'attente de miracle ou la plus noire hostilité, le plus difficile c'était souvent le manque de moyens. Mais ça m'a au moins appris à faire avec les moyens du bord et à gérer les priorité. »

Relevant les yeux vers le jeune homme, elle lui sourit.

« Mais tout ceci est du passé. Concentrons nous sur le présent. La bouteille de champagne est dans mes quartiers, donc, il faudra que nous y passions pour la récupérer. Après, nous pouvons trouver un endroit calme dans la cité, ou alors rester chez moi, c'est comme vous préférez. » répondit-elle en se levant pour apporter son plateau sur les chariots prévues à cet effet.

Elle revint vers le jeune homme, et glissa son bras autour du sien et plantant son regard dans les yeux turquoises du jeune homme.

-"Alors ? Où allons nous ?"

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Mer 29 Mar - 13:53

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Mes arguments qui faisaient appel à la génétique pour expliquer le comportement des hommes, ne semblaient pas faire changer d'avis l'infirmière. Et pourtant c'était vrai, la reproduction, l'instinct naturel tout ça tout ça. Les animaux avaient des plumages chatoyant ou des chants pour attirer le partenaire du sexe opposé et bien les femmes avaient leur poitrine et plein d'autres atouts que je n'allais pas lister. Finalement j'avais dû quand même écouter un peu en cours de bio pour me rappeler de ça.

Je reconnaissais aussi bien volontiers que parfois nous n'étions pas très discret mais que voulez vous, après tout pourquoi ne pas regarder ce qui beau? Se serait gâcher le fait qu'on a des yeux. Par contre je comprenais très bien que ce n'était pas agréable pour la femme en face du coup j'avais fait beaucoup d'effort et maintenant j'arrivais à mater sans me faire gauler. Quoi? vous pensiez que j'allais dire que j'avais arrêté de mater? mon dieu non.

Coralie semblait analyser tout ce que je disais , ouh là pauvre d'elle, fallait qu'elle arrêter sinon elle allait avoir un sacré mal de crâne. Il est vrai que je n'utilisais pas la corruption pour avoir ce que je voulais mais je ne souvenais pas non plus avoir déjà offert à quelqu'un des bonbons ou autres sucreries. Je n'étais pas très partageur et encore moins quand ça concernait la nourriture. On pourrait croire qu'avoir un frère ainé m'avait appris le partager mais c'était tout le contraire. J'avais du batailler pendant des années pour avoir le dernier cookie ou la dernière glace du coup maintenant ce qui était à moi était à moi.

La soirée était donc fixée, se serait jeu de cartes accompagnée par du champagne. Je ne dirais pas la soirée parfaite mais pour le moment c'était un programme intéressant. Le seul jeu de carte dans le quel je me débrouillais un peu était le poker. Pourtant pour bluffer je n'étais pas très bon mais j'avais de la chance et puis menacer d'envoyer Kalash sur les gens me permettais de gagne plus facilement, car là personne ne savait si je rigolais ou pas. Et parfois même moi je ne le savais pas. Bien évidement je ne ferais pas ça avec Coralie mais il n'y avait pas d'argent en jeu ou d'un pari stupide.

Quand je me levais pour reposer mon plateau ce n'était pour la faire accélérer pour manger mais juste parce que j'en avais marre d'avoir cette assiette sous mes yeux. Pour ce soir ces pauvres pâtes bolognaise étaient le symbole de ma mauvaise humeur et pour le moment ça n'avait plus lieu d'être. Coralie pouvait prendre tout le temps qu'elle voulait pour manger, d'ailleurs en revenant je me rassis à ma place sans faire aucuns commentaires. Je finissais juste la dernière barre chocolatée. J'écoutais parler de son rôle dans l'humanitaire. C'était une vocation louable humainement parlant, sauf quand ils prenaient aussi soins des méchants..mais je n'allais pas aborder ce point. Je souris et même ris à sa manière de décrire les patients occidentaux. Elle n'avait pas complètement tort c'est vrai.

-Quand je dis que vous voyez plus d'horreurs c'est que nous nous sommes confrontés à leur peur de mourir ou leurs proches. Mais vous c'est face à leur pauvreté, leur souffrance, leur colère, pour moi se serait pire à gérer. Je repris sur un ton plus léger. Et puis ne vous moquez pas de Kimberley, ça fait vraiment mal une entorse de petit doigt.

Je ne savais pas comment Coralie avait fait pour se retrouver sur Atlantis et j'étais tenté de lui demander, mais vu qu'elle orienta la conversation sur un sujet plus léger, je gardais ma question pour une fois. Je la regardais se lever pour ramener son plateau. Plutôt bien foutu mais ces satanés vêtements parfois étaient trompeurs en bien ou en mal. Voila on devrait tous se balader à poil comme ça on sait direct face à quoi on est que ce soit pour les femmes ou les hommes. En même temps se serait bête de perdre la partie surprise et découverte. J'étais un grand philosophe quand je m'y mettais.

Je me levais aussi en la voyant revenir, Kalash fit de même. Donc j'avais le choix de la destination. Déjà pas mes quartiers, ça c'était territoire interdit. C'était mon antre rien qu'a moi, il en faudrait beaucoup avant que j'accepte que quelqu'un y vienne. Je la laissais me prendre le bras sans rien dire.

-Si la bouteille est dans vos quartiers nous aurons qu'à rester là bas. Par contre avant il faut que j'aille amener Kalash dans les miens. S'il reste avec nous, il va vouloir gouter le champagne et je gère pas un berger allemand bourré. Il supporte mal l'alcool en plus.


Sur ce coup là je ne racontais pas des bêtises. Je l'avais déjà fait boire et ça n'avait pas été beau à voir après. Donc autant qu'il reste dans son grand panier au calme. On marchait donc dans les couloirs de la cité vers l'hotel de Kalash. Depuis les derniers évènements, l'ambiance dans le cité avait encore un peu de mal à décoller. Je profitais du trajet pour poser la question qui me trottait dans la tête.

-Comment vous en êtes venue à atterrir sur Atlantis?

J'écoutais sa réponse pendant qu'on marchait. En arrivant devant mes quartiers, j'ouvris la porte et Kalash entra de lui même. Il avait toujours de quoi boire et manger j'y veillais. Maintenant que le fauve était allé se coucher, on pouvait passer aux cartes et au champagne.

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Sam 1 Avr - 11:02

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Coralie avait pris le mouvement du jeune soldat pour de l'impatience, mais il n'en était visiblement rien. Une fois qu'il eut ramené son plateau, il revint s'installer à la table pour achever sa sucrerie d'un air détendu. Ils eurent une petite conversation sur l'ancienne profession de la jeune femme.

Elle hôcha la tête lorsque le jeune homme lui expliqua en quoi il trouvait que les équipes médicales voyait pire que les soldats. Elle comprenait tout à fait son point de vu, et elle imaginait que chacun imaginait le rôle de l'autre pire que le sien. Pour sa part, elle n'aurait jamais pu faire un bon soldat. Elle en était consciente. Mais elle était silencieusement reconnaissante au jeune homme de ne pas dénigrer le rôle des soignant. Elle savait que ce n'était pas toujours le cas. Certains membres de l'armé avait tendance à considérer les ONG comme des traitres, ne comprenant pas comment on pouvait prendre soin des « méchants » comme des gentils. Certain avaient une vision du monde quelque peu Manichéenne.

Elle lui fut toutefois reconnaissante de ne pas approfondir le sujet et de le clore avec une pointe d'humour concernant la petite Kimberley.

- « Oh, mais je ne remet pas en cause la souffrance que peut causer une entorse du petit doigt. D'ailleurs, la petite était plutôt adorable. C'est sa mère qui se comportait comme une harpie insensible. » répondit-elle en riant.

Son repas fini, elle se leva à son tour pour aller ramener son plateau. Du coin de l’œil elle remarqua le regard appréciateur que le jeune homme posa sur elle et en fut assez flattée. En revenant, elle en profita à son tour pour se rincer l’œil. Elle devait admettre qu'il était plutôt séduisant, même si elle le trouvait un peu maigrichon.

La voyant revenir, il se leva, accompagné de Kalash et ne se déroba pas quand elle le pris par le bras

- « Va pour mes quartiers alors. » répondit-elle en riant.

Elle jeta un coup d’œil vers le berger allemand et rit encore plus lorsqu'Alek lui expliqua qu'il avait déjà testé le Kalash bourré et qu'il préférait ne pas réitérer l'expérience. Elle le croyait sans peine. Elle se rappelait de son petit ratier quand elle était enfant. Une fois son père l'avait enivrée involontairement en partageant avec lui sa crêpe au calvados. Elle se rappelait encore de la pauvre petite bête trébuchant, se cognant aux murs et grognant contre toute personne qui tentait de l'approcher. Elle ne doutait pas qu'un berger allemand dans le même état devait être particulièrement inquiétant. Elle posa sa main sur la tête du chien.

- « Mon pauvre Kalash. Ce soir, tu seras plus sobre que nous. »
dit-elle avant de se redresser et de sourire au jeune homme. « D'accord, nous ferons un détour par chez vous pour ramener votre toutou au lit. »

Tout en marchant vers les quartiers des militaires, Alek fini par lui poser la question qui finissait toujours par arriver dans la conversation sur la cité. Elle haussa les épaules.

- « J'ai été recruté sur mon dernier lieu d'intervention. Mon contrat arrivait à échéance et je n'étais pas très sure d'avoir envie de re-signer. Je commençais à être fatiguée de me battre contre les moulins à vent de la souffrance humaine. D'un autre coté, pour les raisons que j'ai évoqué tout à l'heure, je n'avais pas très envie de prendre un poste dans un établissement de soin occidental. Bref, j'étais un peu comme un oiseau sur la branche, incapable de prendre une décision. Ce qui fait que lorsque j'ai été approchée, j'étais dans les dispositions d'esprit favorable pour étudier sérieusement la question. » répondit-elle en haussant les épaules.

Elle le regarda en souriant.

- « J'avoue ne pas avoir eut à regretter mon choix. Ici, je bénéficie des avantages d'une structure à la pointe du progrès, tout en ayant gardé, d'une certaine façon, le sentiment d'être vraiment utile. »

Tout en papotant ils étaient arrivés devant la porte des quartiers du jeune homme. Il ouvrit la porte et entra, suivi par son chien. Il ne proposa pas à la jeune femme de l’accompagner à l'intérieur, de toute façon, il ressortit presque immédiatement.

- « Le bébé est bien bordé ? » le taquina-t-elle en lui lançant un regard espiègle « Dans ce cas, nous avons une bouteille qui nous attend. »

Après une courte marche, ils arrivèrent devant la porte de la jeune femme. Elle ouvrit et le précéda à l'intérieur, lui indiquant le sofa d'un geste de la main.

- « Installe toi. J'attrape la bouteille et le jeu de carte et je te rejoint. »

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Dim 2 Avr - 15:19

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Je ne sais pas trop réellement comment je considérais les gens qui s'occupaient aussi des méchants pour les sauver et les remettre sur pieds pour qu'ils combattent à nouveau contre nous. Après tout ils ne faisaient que leur travail, ils étaient là pour soigner, alors ils soignaient. Par contre quand nous tombions sur des "soldats" adverses remis sur pieds et qui en plus s'en vantaient on les massacraient. Dans le sens littéral du terme. Après notre passage ils ne restaient pas grand chose à sauver d'eux. Enfin je n'allais pas me lancer dans ce sujet avec Coralie car nous aurions surement des points de vue différents et je ne voulais pas me disputer pour des choses qui ne nous concernaient plus.

Je souris à son anecdote sur la pauvre gamine avec son entorse. De ce que j'avais compris Coralie était française, certains parents appelaient leur gamine comme ça même là bas? Aux US les Kimberly étaient bien souvent de riches pétasses. Ouais on pouvait dire que je généralisais mais juste un peu. Du moins en Californie c'était le cas. Leur travail de mes parents leurs permettaient d'avoir de l'argent mais surtout des connaissances et donc ils nous avaient envoyé dans de bonnes écoles. Et là croyez moi la série Beverly Hills n'était pas si inventée que ça.... Et je voyais aussi très bien le genre de la mère. Blonde, pas naturelle en tout points, exigeante car pétée de tunes....je détestais ces gens là.

-En Californie les petites Kimberley avec leurs mamans ont les fuit. Enfin selon leur âge je me tape la fille pour faire enrager la mère.

Alek Hamilton, grand romantique devant l'éternel. J'avais vraiment été le pire connard avec les femmes pendant des années. Et puis au lycée tout est excusé non? à cette époque on est jeune et con. Maintenant je suis juste con. J'adorais les filles faciles, surtout si elles étaient pompom girls. Ahhhh le bon vieux temps.

Et voila Kalash avait encore les faveurs des dames, j'espérais au moins qu'elle n'allait pas le plaindre de rester seul dans mes quartiers. Pendant qu'on marchait j'avais posé THE question que tout le monde se posait sur la cité. Enfin dans l'armée on avait aussi cette question " pourquoi tu t'es engagé. " Entres militaires c'était facile de la poser mais là avec des civils parfois j'hésitais un peu. Et puis au final toutes les histoires se ressemblaient. On était tous là pour se donner une nouvelle chance dans un sens. Oublier les galères sur Terre et tenter une aventure incroyable.

-Passer de la Terre à ici est un grand changement, ça fait plusieurs mois que je suis là et je me demande encore si tout ça est réel. Se réveiller et être convoqué pour partir sur une autre planète, rencontrer des Puntas, on dirait des Diegos de Ice Age mais qui sont plus civilisés. On prend des vaisseaux, on a des armes hyper avancès....manque plus qu'un sabre laser et je serais un Sith digne de ce nom.

On était enfin arrivés à mes quartiers et j'entrais sans lui dire de me suivre. De tout façon j'en avais pour juste une minute max, le temps de vraiment vérifier s'il avait bien à boire et à manger. Kalash entra et alla direct s'allonger dans son panier, parfait. Je lui rajoutais à manger et à boire. Franchement ce chien était dans un hôtel et quand je reviendrais mes quartiers surement en désordre car il aurait pris un de ses jouets et aurait fait le fou. Imaginez un peu l'état d'un endroit clos quand un berger allemand de la taille de Kalash se met à sauter partout pour attrapper une balle. Je souris à Coralie

-Le bébé est dans son panier, il a à manger, à boire , tout va bien, je suis un parent prévoyant.


Ahhhh champagne, je n'en avais pas bu depuis des années. J'espére qu'il était bon car je devais avouer que ça me manquait un peu. J'en buvais quand j'allais chez mes grands parents en France. Depuis que je m'étais engagé je ne les avais plus revu. Je recevais des lettres mais pas le temps d'aller là bas pour les voir. Dommage.

Nous étions arrivés aux quartiers de Coralie, finalement elle n'était pas loin des miens. Peut être que de là j'entendrais Kalash refaire la déco de mes quartiers avec sa foutue balle. Je me dirigeais vers le canapé qu'elle m'avait indiqué et m'y asseyais en attendant patiemment qu'elle revienne avec les munitions. J'espère qu'elle n'avait pas dans l'idée de se lancer dans un concours de buveur car avec du champagne je ne pouvais pas rivaliser contre une française. A la bière peut être mais au vin et au champagne pas le peine.

Je ne savais pas du tout comment la soirée pouvait tourner, mais du moment que je passais un bon moment, je me foutais du déroulement. Un bon alcool et un jeu de cartes me semblait un bon début mais quel jeu...poker? De toute façon il existait d'autres types de jeux digne de ce nom? J'avais remarqué qu'elle était passée au tutoiement, parfait , le vouvoiement ça allait trente secondes.

-Un poker ça te dis? Je ne connais pas d'autres jeux de cartes.


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Mer 5 Avr - 23:02

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Coralie sourit en entendant le jeune homme parler de la façon dont il ressentait la vie ici, des rencontres qu'il avait pu faire, des mondes qu'il avait visité. Quand il évoqua les armes de la cité, ses yeux brillaient comme ceux d'un enfant dans un magasin de bonbon.

« Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer les Puntas, mais de ce que j'ai compris c'est un peuple plutôt amical envers nous. Il me semble que ce n'est pas si courant et que ça mérite d'être souligné. » dit-elle avec un petit air de regret. "Tu as de la chance d'avoir pu rencontrer des peuples sympathiques, personnellement, j'avoie ne pas avoir eu beaucoup de chance lors de mes sorties."

Elle regrettait de ne pas avoir rencontré un peuple sympathique lors de ses rares incursions sur les autres mondes. Pour sa part, elle avait du se contenter d'oiseaux-rocs agressifs, des tribus féodales féroces, et des geniis enragés. Comme chaque fois qu'elle repensait à cet évènement, elle avait l'impression de pouvoir encore sentir l'odeur de la poudre et du sang, de ressentir la douleur lorsqu'une balle perdu lui avait arraché un morceau d'oreille. Inconsciemment, sa main vint caresser la cicatrice qu'elle en avait gardé. Son humeur s'en trouva légèrement assombrit.

L'infirmière tourna le visage vers son compagnon et lui offrit un petit sourire triste avant de se reprendre.

- « Personnellement, j'aime autant qu'il n'y ait pas de sabres lasers, vu les bras cassés qu'on a ici, je crois que rien qu'avec les accidents, l'infirmerie serait pleine à craquer en permanence. » ajouta-t-elle en lui donnant un petit coup d'épaule en riant.

Arrivés dans ses quartiers, elle le regarda s'installer sur le canapé en lui expliquant que le bébé était bien au chaud dans son panier, avec ce qu'il fallait en nourriture et boisson. Elle doutait qu'il y reste bien longtemps et se demandait dans quel état le jeune homme récupèrerait son logement quand un berger allemand d'une quarantaine de kilos y aurait fait la fête pendant une partie de la nuit.

Elle revint s'asseoir sur le fauteuil qui faisait fasse au sofa de l'autre coté d'une petite table basse.

- « Le poker me va bien. Même si je ne suis pas une très bonne joueuse et que j'ai pour principe de ne jamais jouer d'argent. » répondit-elle en posant la bouteille sur la table. « Tu l'ouvres ou tu préfères que je le fasse ? » lui demanda-t-elle.

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Dim 9 Avr - 12:42

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Je me doutais bien que j'avais eu de la chance pour mes premières missions car je n'étais pas tombé sur des peuples hostiles. Lors de cette mission chez les peluches, le plus dur n'avait pas été de gérer les Puntas, mais plutôt une blonde complètement ravagée du cerveau, un scientifique pas très courageux mais qui aimait beaucoup mettre de l'huile sur le feu. Et pour finir un serpent géant qui avait décidé de tous nous becter. Mais sinon ouais les Puntas des créatures sympas.

-En effet ils sont très accueillants. Un peu bizarre dans leurs mœurs mais je pense pas que nous humains on soit en position de les juger. Ma mission était simple, juste accompagner le docteur Laurence et le docteur Femens pour recueillir des plantes. Ca c'est un peu gaché quand on a été attaqué par un serpent géant, mais vraiment géant le sac à main...genre comme dans Harry Potter. Mais allez savoir comment il a fait boum de l'intérieur.


Je souris malicieux en finissant ma phrase. Autant vous dire que j'étais très fan de ce fait d'arme. J'avais toujours eu envie de voir comment pouvait imploser un être vivant et là chose faite. Par contre dans mon magnifique plan élaboré avec soin par le génie du mal que j'étais, je n'avais pas pensé que j'allais être recouvert d'entrailles. Et c'est pas que mais nom d'un chien que ça pue l'intérieur d'un serpent.

-C'est à la suite de cette petite aventure que j'ai eu le surnom de Panda, car j'étais blanc de peau et noirs de viscères et de brûlé.


Après selon mes critères tant que je rentrais d'une mission avec tous mes membres et pas démobilisé car plus apte à combattre alors c'était une mission que c'était bien passé. Après je dis pas que je n'aurais pas peur mais je serais en vie donc y'a pire...Au bout d'un moment faut apprendre à voir le bon côté des choses sinon je serais devenu encore plus fou que je l'étais déjà.

Le côté infirmière de Coralie reprit le dessus quand je parlais des sabres lasers. J'étais d'ailleurs déçu du côté trop sérieux des gens même si soyons honnête avec une arme pareille, effectivement elle aurait beaucoup plus de travail.

-Mais non on serait entrainé et puis t'imagine la supériorité qu'on aurait contre nos ennemis avec une arme pareille? et la Force aussi...on ferait des carnages. Bon pas les Jedi hein, leur côté abstinence n'est pas trop pour moi.

J'aurais dû naitre Puntas moi. J'allais donc m'assoir là ou Coralie m'avait dit. Bon si on était deux à ne pas être très bons au poker, la soirée risquait d'être longue. Et j'avais le même principe qu'elle. Et puis pour jouer de l'argent encore fallait en avoir ce qui n'était pas mon cas.

Je suis ok , pas d'argent, mais du coup on va jouer quoi? et comme toi je ne suis pas très doué à ça.


Je pris la bouteille de champagne et la débouchait en versant de suite de ce précieux liquide dans une des deux coupes. J'adorais voir les bulles monter de la base du verre vers le haut. Je servais les deux coupes et levais mon verre pour trinquer.

-A cette soirée improvisée.


Nos verres, s'entrechoquaient et je bus un peu. Le champagne était très bon. Je sentais que vu mon état de fatigue mentale, que les bulles allaient vite arriver au cerveau et donc jouer au poker allait devenir un peu compliqué.

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Dim 9 Avr - 13:56

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Coralie ne put s'empêcher de rire à gorge déployée lorsque Alek lui expliqua d'où il tenait son surnom de « panda ». Elle savait qu'Isia l'appelait souvent ainsi, mais elle n'avait jamais eu la curiosité de lui demander pourquoi. Elle pensait que c'était par rapport à son caractère, ou juste comme ça, après tout, elle appelait bien le Dr Femen « Minou ». Isia avait tendance à trouver facilement des surnoms pour tout le monde, basés sur une particularité physique, un trait de caractère, ou une situation ponctuelle.

- « Je suis heureuse de ne pas avoir assisté à ce genre de chose... mais franchement, quelle idée ! Je reconnais bien là un trait de maturité... Quand j'étais petite, les garçons du village s'amusaient à faire fumer les crapaud pour les faire éclater, c'était absolument répugnant. Je suis sure que pas l'un d'eux n'aurait eut l'idée de tenter l'expérience avec un Basilic ! » le taquina-t-elle

Alek semblait beaucoup apprécier les références cinématographiques, et il y tenait à ses sabres laser, puisqu'il démonta les arguments de dangerosité de sa compagne.

- « Oui, c'est sur, l'entrainement évite tellement d'accident... » dit-elle en souriant d'un air moqueur.

Pas plus tard que ce matin là, elle avait du soigner un bidasse qui avait voulu impressionner une conquête en lui faisant une démonstration de ses magnifiques prestations de tireur. Cette andouille avait réussit à se prendre une balle dans le pied. Bon, à sa décharge, il n'avait probablement pas envisagé que sa balle pourrait ricocher sur une autre balle resté coincée dans le support de la cible. Quoi qu'il en soit, il en était quitte pour quelques jours d'immobilisation, une bonne engueulade et un blâme de son supérieur, et surtout les moqueries de sa dulcinée.

- « Et puis, j'imagine que si nous nous avions des sabres laser, nos ennemies en aurait aussi, et personnellement, je trouve que les Wraiths et les Geniis se débrouillent suffisamment bien sans ça. »

Après qu'elle se soit installée en face de lui et qu'il eut ouvert la bouteille, ils parlèrent des enjeux de la partie. Ils étaient tout les deux d'accords pour ne pas jouer d'argent, pourtant, une partie de poker sans enjeu ne serait probablement pas aussi drôle. Elle prit la coupe qu'il venait de remplir et de lui tendre, se perdant un instant dans la contemplation du liquide pale et de la danse des bulles légères qui remontaient en rang serrés vers la surfaces avant de lever son verre de le faire tinter contre celui du jeune homme.

- « A cette soirée improvisée, et à ton retour parmi nous ! » Dit-elle d'un ton doux

« Pour l'enjeu, je ne sais pas, tout dépend jusqu'à quel point tu es joueur. Des questions avec obligation de répondre ? Des gages ? »
proposa-t-elle.

A peine eut-elle prononcé le mot, qu'elle se dit qu'il faudrait également définir des limites. Même si elle n'était pas particulièrement pudique, elle n'avait pas envie de se retrouver toute nue dans le couloir suite à un pari, ça ne ferait pas bien sérieux pour la responsable en chef de l'infirmerie.

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Dim 9 Avr - 20:09

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Alala les filles, je ne comprendrais jamais pourquoi elles n'aimaient pas assister à ce genre de choses, c'était amusant pourtant. Ca faisait boum et de point de vue tout ce qui pouvait faire boum était amusant, que ce soit un paquet de chips quand on l'ouvre à faire imploser un serpent. J'aimais bien les explosions, mais je n'étais pas sadique. Dans le cas de ce pauvre Vuitton géant, je n'avais pas eu le choix vu qu'il avait décidé que je pouvais servir de snack. Et moi personne ne me mangeais, de toute façon, je n'étais pas comestible.

-Quelle idée? Eh bien c'est simple, il avait les écailles tellement dures que les lances ou les balles ne lui faisaient rien j'avais apporté des grenades au cas où et voila....j'aurais pu lui jeter le Docteur Laurence, mais à mon avis le pauvre animal aurait eu des violentes crampes d'estomac à vouloir digérer une carne pareille et aurait été encore plus énervé. Par contre la cruauté gratuite avec les animaux je n'aime pas, même contre un crapaud.

Ah voila le nom de cette foutue bestiole dans Harry Potter, un basilic....je ne voyais pas trop le rapport entre un rampant et une plante aromatique française mais tant pis, c'est pas comme si JK Rowling était censée dans ses écrits...Oui je ne l'aime pas ni elle, ni sa saga. Ah ben oui qu'il faut de l'entrainement avec un sabre laser, les Jedis en avait bien pendant des années. Mais se serait trop la classe quand même. Fallait vraiment que j'arrête de regarder autant de films. Non mais Coralie allait me casser tous mes délires un par un ou bien?

-Non mais le but c'est que eux en ait pas....mais nous oui. Si tu as vu Rogue One, je me ferais bien la scène de Vador contre les Rebelles mais face aux Wraith. Tous découpés en rondelles. Ah tiens c'est pour des propos comme ça qu'on me traite de psychopathe.

Une fois qu'on était installés, je débouchais la bouteille et j'oubliais complètement de faire sauter le bouchon. Enfin pour une fois au moins j'aurais pas foutu du champagne de partout. Et puis le coup de faire sauter le plafond c'était pour impressionner la galerie et là je n'en avais pas besoin. Le but c'était de s'amuser et d'oublier nos soucis pour une soirée et pas que je parte en chasse. Je souris franchement à son toast, je ne m'y attendais. C'est vrai que dans un sens j'étais parti, mais là je venais de reprendre mes esprits. Autant vous dire de suite, ce n'était une bonne nouvelle pour personne.

-Comme dirait la Team Rocket "nous sommes de retour pour vous jouer de mauvais tours"

Oui vous avez bien lu, je fais même référence aux Pokemons, par contre le premier qui me dis que je suis Miaouss, je le trucide. J'espérais que Coralie connaisse aussi les Pokemons, sinon ma vanne tomberait à l'eau. Je sais que c'était bien arrivé en France car j'avais joué avec mes cousins en étant là bas. Je levais un regard joueur vers elle, avec en prime un sourire en coin qui n'augurais rien de bon.

-Tu me demandes à moi si je suis joueur? Je te rappelle que je t'ai défié malgré la menace d'un défibrillateur... je suis d'accord pour un poker de ce style par contre, je pense qu'il serait bien qu'on mette des limites. Car alcool et jeu on pourrait se retrouver à faire des choses dont on aurait du mal à se défaire après pour la réputation. La mienne est déjà merdique ça ne me dérange pas mais la tienne est niquel.

Je me qualifiais de joueur, mais pour ma mère j'étais têtu, pour mon père complétement con et pour mon frère, pas fini à la naissance. Alors soit ils étaient tous méchants car bien sur j'étais la perfection de la famille soit ils avaient raison et là...ce n'était pas bien. Enfin là je ne voulais pas qu'on dérape trop et que ça retombe sur Coralie, moi vraiment je m'en foutais, mais elle non. J'avais pour règle d'or de n'entrainer que moi dans mes conneries. Je pris le paquet de carte et en distribuais deux à chacun, et en déposait cinq sur la table.

Je regardais mes cartes....bon j'étais pas vernit, un Roi de Coeur et un deux de pique. Je bus une gorgée de champagne et j'attendis que Coralie ai regardé ses cartes et je dévoilais trois des cinq cartes qui étaient retournés sur la table. Un cinq de carreau, une Dame de trèfle et un valet de cœur. Bon j'étais dans la merde j'avais que dalle, je sentais le gage arrivait à grand pas. Je pris encore une gorgée, quitte à perdre autant le faire en étant alcoolisé car la douleur de la défaite serait moins dure à supporter. Et puis surtout il était très bon donc j'en profitais.

J'essayais de ne rien laisser paraitre sur mon visage. Je n'étais pas très bon à ce jeu quand je n'étais pas en situation de combat. Dans ce cas mon visage devenait impassible mais là c'était dans le cadre d'un jeu donc mentalement je n'étais pas sérieux. Là il manquait de quoi grignoter histoire de s'occuper pendant que Coralie réfléchissait.

-Tu aurais de quoi grignoter? Avant de me faire la leçon, je sais que j'aurais dû plus manger, mais je l'ai pas fait donc là maintenant j'ai les crocs.

Spoiler:

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Lun 10 Avr - 10:36

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Coralie n'avait pas vu Rogue One, film qui était sorti après son arrivé sur la cité. Certains nouveau en avait parlé, elle savait qu'il faisait partie de la sage des « Star War », mais comme c'était une franchise qu'elle ne suivait pas particulièrement, elle n'en avait pas été plus curieuse que cela. Quoi qu'il en soit, elle sourit à cette évocation. Visiblement Alek était un cinéphile, mais elle n'était pas du genre à penser que ce genre de référence faisait de lui un psychopathe.

Elle trouvait que la société actuelle avait un peu trop tendance à accuser des brebis galeuses d'être influencée par les jeux vidéos ou les films. Elle était bien placée pour savoir que les pire sadique qu'on pouvait rencontrer, les soit disant « maitre de guerre », n'avait jamais eut l'occasion de passer leur temps dans les salles obscures ou devant une console de jeux. Elle trouvait que s'était un raccourcis un peu facile, et surtout très rassurant pour la société. Le genre « c'est pas notre faute. C'est celle des écrans. »

- « Je n'ai pas eu l'occasion de voir Rogue One. Il n'a malheureusement pas été diffusé sur la cité, mais si tu l'as dans tes fichiers, on pourra se faire une soirée ciné un de ses quatre. »
dit-elle « Quoi qu'il en soit, je vois parfaitement ce que tu veux dire. Je n'ai aucun mal à imaginer la scène. » ajouta-t-elle avec un petit rire.

Elle fut un peu surprise de le voir ouvrir la bouteille sans en faire sauter le bouchon, mais d'un autre coté, au moins, comme ça il n'avait pas mis du champagne partout. Elle rit à nouveau quand il évoqua la « Team Rocket ». Même si elle ne connaissait pas vraiment les Pokemon, étant déjà trop âgée pour s'y intéresser quand la série était sortit en France, il aurait fallu qu'elle vive sur mars pour ne pas avoir quelques références. Et même sans les références correspondantes, la citation était drôle et correspondait assez à ce qu'elle imaginait que le jeune homme pouvait dire. Elle releva son verre.

- « A la Team Rocket alors ! »

Il s'amusa de sa question et la référence au défibrillateur fit à nouveau rire la jeune femme. Elle ne savait pas trop si le fait qu'il l'ai suivi malgré cette menace était signe de quelqu'un de joueur ou de totalement inconscient.Quoi qu'il en soit, il était d'accord pour ce genre d'enjeux, même s'il exprima à voix haute ce qu'elle avait pensé. Il valait mieux qu'ils se mettent des limites avant que les choses ne dégénère.

L'infirmière prit quelques instant pour réfléchir, en profitant pour observer son interlocuteur. Il semblait plus détendu maintenant, son visage, si fermé quand elle s'était incrusté à sa table en début de soirée, s'était ouvert. Son sourire retrouvé faisait pétiller ses yeux bleus, lui donnant un air de lutin farceur. En plus, il avait un rire communicatif. Quand il était ainsi, il était très séduisant. Elle comprenait mieux pourquoi tant de femmes de la cité étaient tombées dans ses filets.

- « Oui, tu as raison. Il vaut mieux qu'on se mette des limites. On va dire, rien de dangereux, ni rien d'illégal. Ce serait bête qu'on finisse la soirée aux urgences ou au gnouf, et je ne voudrais pas que tu ais des problèmes à cause de cette soirée sensée être amusante. »


Une fois cette formalité expédié, le jeune homme distribua les cartes. Coralie regarda son jeu, la reine de Pique et l'as de cœur. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas joué au poker, mais elle se rappelait encore très vaguement des bases. Il lui sembla se rappeler que les deux cartes qu'elle avait en main constituait ce qu'on appelait « une bonne main ».

Elle releva les yeux vers son compagnon et le vit prendre une gorgé de champagne avec un air satisfait, mais elle ne savait pas si c'était parce qu'il était satisfait de son jeu ou parce qu'il appréciait le breuvage. La jeune femme se demanda si c'était une bonne idée d'avoir proposé cette histoire de gage. Elle ne doutait pas qu'il devait avoir une imagination débordante pour ce qui était de trouver des idées tordues. Il retourna trois des 5 cartes, et la jeune femme du faire un effort pour ne pas cacher sa satisfaction en voyant une autre dame. Elle avait déjà une paire, c'était pas si mal. Par contre, elle ignorait ce que le jeune homme pouvait bien avoir en main. Il fallait qu'elle reste sur ses gardes.

Avant de continuer le jeu, il releva le nez vers la jeune femme, lui demandant si elle aurait quelque chose à grignoter. La jeune femme rit mais se garda bien de faire un commentaire, même si effectivement, elle pensait qu'il n'avait qu'a manger son repas. Mais d'un autre coté, elle trouvait que c'était une bonne nouvelle.

- « Je ne pourrais pas t'offrir quelque chose de très élaboré, mais je dois avoir quelques petites grignoteries. »
répondit-elle en se levant, posant ses cartes face contre la table.

Elle fouilla dans ses placards pendant quelques instants avant de revenir avec un paquet de chips et quelques barres chocolatés qu'elle posa sur la table à coté des cartes.

- « Désolée, je n'ai pas mieux à t'offrir. »


Elle reprit une gorgé de champagne avant de reprendre ses cartes pour attendre qu'il continu de retourner les cartes.

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Lun 17 Avr - 12:03

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Je venais donc d'apprendre qu'ils passaient des films sur la cité. J'étais vraiment un grand amateur du septième art donc sur le papier c'était une bonne idée mais ça me rappelait trop les films qu'ils nous passaient à l'armée pour nous détendre. Tous assis sur des chaises qui nous tuaient les fesses à regarder un film sur un écran de qualité moyenne et à supporter les blablas des uns et des autres. Je pense que j'allais passer mon tour pour ce style de soirée. Quand je regardais un film j'aimais être bien installé avec de quoi grignoter et à boire. Si un jour je devenais riche je me ferais construire une salle de ciné chez moi.

-J'ai des centaines de films dans mes fichiers donc se faire une soirée film devrait pouvoir se faire oui.

Je n’exagérais pas en disant que j'en avais des centaines, de pleins de genres différents. Ca allait du film sérieux type Requiem for a dream aux films de SF comme Star Wars, en passant par les dessins animés. Et j'avais une préférence pour les dessins animés, pendant au moins une heure trente je posais mon neurone. J'adorais Cars. Bref je n'en avais pas finis avec mes références car là je passais aux Pokemons....à cet instant même moi je venais de me blaser. C'est pour dire à quel point ma référence était pourrie. Heureusement pour moi Coralie ne m'en tint par rigueur et sembla même comprendre ma référence. Ouf j'étais sauvé. Je trinquais donc avec elle en souriant.

Je dégustais mon champagne en écoutant Coralie confirmer que nous devions mettre des limites à notre jeu. J'étais bien évidement d'accord avec elle, par contre à mon avis nous n'avions pas trop la même notion du danger et de l'illégalité. Pour moi tant que je ne risquais pas de perdre un membre ou de mourir rien n'était dangereux. Et pour ce qui concernait les trucs illégaux là on allait avoir un soucis, pour moi rien n'était illégal.

-Je te laisse décider ce qui est dangereux ou illégal.

Pour une fois j'allais suivre ce que quelqu'un allait décider. Mais là je n'avais pas le choix je ne voulais pas embarquer quelqu'un dans mes bêtises. Enfin pour le moment nous n'en étions pas là, les gages allaient pouvoir attendre, par contre pas ma coupes de champagne et encore moins mes cartes. Le champagne lui était bon mais alors mon tirage de carte était pitoyable. J'avais certes un Roi mais l'autre carte me mettait mal.

Je découvrais alors trois cartes au sol et là c'était pire. En général je n'étais pas très chanceux aux jeux de cartes et apparemment même en ayant quitté la Terre la chance ne m'avait pas souris. Je tentais de ne rien montrer et continuais tranquillement à boire ma coupe. Par contre maintenant j'avais faim...et boire de l'alcool dans un ventre vide ce n'était pas conseillé. Je savais qu'en demandant à Coralie si elle avait à manger c'était m'exposer à des répliques cinglantes de la part de l'infirmière. Le truc avec elle c'est qu'elle ne me fit aucunes remarques et j'appréciais beaucoup.

Coralie ne ressemblait pas aux infirmières que j'avais l'habitude de voir dans l'armée. Elle était plus cool et n'était pas dans son job H24. Elle me rapporta ce qui était pour moi un festin, des chips et du chocolat. Il n'en fallait pas plus pour que moi ventre soit content. C'est aussi à cet instant que je réalisais que j'aurais pu tricher et regarder ses cartes mais je n'avais pas ce vice. J'aimais gagner avec l'art et la manière et non pas en chacal.

-C'est déjà super cool d'avoir ça , mon estomac te remercie.

J'ouvrais le paquet de chips et en mangeais quelques unes. Coralie ne montrait rien concernant son jeu. Mais de toute façon pas la peine avec mon trois je n'allais pas faire des miracles. Je découvris une autre carte un cinq de carreau. Bon j'étais dans la mouise et je sais pas pourquoi mais je sens que ce jeu allait vite me gaver.

-Tu as une idée de gage à donner? moi non.

Elle pouvait peut être penser que c'était du bluff mais pas du tout. Ne pas faire des trucs dangereux et illégaux coupait mon fond de commerce. En plus si je perdais à toutes les mains j'allais en subir des gages et je ne savais pas si elle avait un esprit un peu tordu ou pas. Avec Isia j'aurais su ou j'allais mais avec Coralie c'était différent, je la connaissais moins. Par contre je me posais une question on pouvait s'amuser sans faire de trucs dangereux?

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Jeu 20 Avr - 22:22

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Coralie sourit. Oui, il était probablement plus prudent qu'elle ait son mot à dire concernant la dangerosité ou l'illégalité des gages. Elle ne connaisait que peu le jeune homme, mais il lui donnait l'impression d'être le genre de personne casse cou, assez peu conscient du danger et avec une vision de la légalité toute relative. Elle le soupçonnait d'ailleurs de prendre un certain plaisir à trouver des idées farfelues pour contourner les règlement. Elle ne le lui reprocherait pas. Elle devait reconnaître qu'elle même prenait parfois quelques libertées avec les protocoles. Ceci étant dit, l'alcool aidant, elle n'avait pas très envie que l'un d'eux se retrouve à faire le poirier sur le parapet d'un des balcon, à 20 mètres au dessus du niveau de la mer et avec 2 grammes d'alcool dans le sang. .

A peine fut-elle revenu avec quelques victuailles pour soulager l'estomac du jeune homme qu'il attaquait le paquet de chips avec une avidité qui la fit sourire. Elle eut la tentation de lui faire la morale. Après tout, s'il n'avait pas gâché son plat de pâtes, il n'aurait pas eut faim maintenant. Mais d'un autre coté, c'était un grand garçon. Il savait ce qu'il faisait. Même si par certains aspect, il lui faisait parfois penser à un gamin facétieux et impertinent.

Il la remercia pendant qu'elle observait son jeu. Bon, elle avait au moins une paire, c'était pas mal, mais elle ne savait pas ce que lui pouvait avoir. Elle se demandait déjà ce qu'il pourrait lui demander de faire s'il gagnait. Elle ne doutait pas qu'il ait beaucoup d'imagination pour ce genre de chose.

Le silence était à présent troublé par le craquement des chips qu'il croquait avec gourmandise et par le crissement métalique du sachet. Elle releva les yeux pour le regarder et pouffa. Il avait des miettes de chips autour de la bouche et les lèvres luisantes de graisse. On avait presque l'impression qu'il avait mit du gloss.

Elle leva un sourcil dubitatif lorsqu'il lui demanda si elle avait une idée de gage. Elle se demanda s'il posait la question parce qu'il n'avait rien et qu'il cherchait à savoir à quoi s'attendre en cas de victoire de sa part, ou si au contraire, il avait un très bon jeu et tentait de définir ce que la jeune femme accepterait ou non.

- « J'en ai quelques unes, mais je suis sures qu'elles sont moins exotiques que celles que tu pourrais avoir. » répondit-elle laconiquement. « Et toi ? As-tu des idées ? Dois-je m'attendre à me retrouver dans des situations inconfortables ou gênantes ? » demanda-t-elle en étrécissant les yeux.

Il continuait à grignoter ses chips tout en observant son jeu d'un air qui lui paraissait morne et pouvait vouloir dire qu'il avait une mauvaise main, mais d'un autre coté, s'il était douée pour le bluff, ça ne voulait probablement rien dire... Et puis de toute façon, ses derniers temps la morosité était son expression habituelle.

Elle attendait qu'il se décide à retourner la dernière carte, mais visiblement, il avait replongé dans ses pensées, à moins qu'il ne teste la patience, toute relative, de sa compagne. Et bien si s'était ça... il avait gagné, au bout de quelques minutes d'attente au son peu mélodieux du craquement des chips, elle craqua et retourna la dernière carte en scrutant le visage de son partenaire de jeu pour tenter d'y déceler une expression fugace au moment de la découverte avant d'y jeter un coup d’œil. Le roi de trèfle ne lui était d'aucune aide, elle devrait se contenter de sa paire, en espérant qu'Alek n'ai pas été plus gâté qu'elle.



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Lun 1 Mai - 17:16

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Je devais pas le dire maintenant mais ce jeu m'ennuyais. Le poker c'est bien déjà de un quand on en comprend vraiment bien les règles et surtout quand on jouait soit de l'argent -ce que je ne faisais jamais- soit quand on pouvait donner des gages très limites limites. De toute façon n'importe quel jeu était interessant du moment qu'on faisait franchir des limites au perdant. Enfin là je devais faire avec les règles que nous avions mis en place. Et je ne savais pas du tout comment faire. Heureusement après avoir mangé un peu mon estomac se portait mieux et donc mon cerveau commençait à fonctionner mais le problème c'est que je n'avais pas du tout envie de jouer dans ses conditions.

Ca n'avait rien à voir avec Coralie qui était d'une super compagnie d'ailleurs mais là on allait s'encrouter, seulement plus je me creusais le neurone pour trouver une brillante idée moins j'en avais. Je devais me rendre à l'évidence que je faisais des trucs fous seulement quand j'étais sur le terrain. Faut dire que là c'était drôle de faire des trucs fous alors que je pouvais mourir à tout moment, surement un moyen inconscient de défier la mort, je n'avais jamais trop réfléchis à ça. Mais quand je n'étais pas en situation de combat j'étais plutôt calme. J'adorais passer ma journée à faire du sport et mater des films.

Je finissais ma coupe de champagne et nous en resservit à tous les deux. Peut être que l'alcool aiderait mon araignée au plafond à mieux réfléchir. Je jettais un oeil sur la bouteille dont le niveau baissait dramatiquement, oui n'ayons pas peur des mots, une bouteille vide c'est déprimant. Pour éviter d'être déprimé par la vue de cette bouteille qui se vide, je regardais les cartes, bon c'était guère mieux. Je relevais la tête vers Coralie en étant étonné de sa question.

-Comment avoir des situations gênantes ou inconfortables vu qu'on a interdit le dangereux et l'illégal? Dans certains cas je ne sais pas jouer.

Au moins j'étais honnête, et très con aussi car ne pas savoir jouer sans transgresser les règles ce n'était pas très malin. Il faudrait peut être un jour que je murisse, mais je trouvais les adultes tellement nazes. Oh wait for it....Je suis un adulte...mouais ou pas. M'enfin là les cartes qui étaient dévoilées ne m'avantageais pas jusqu'au moment où Coralie retourna la dernière et que je vis un Roi....Yeah j'avais gagné hi ha... Je n'étais pas du tout ravi car gagner voulait dire trouver une idée et j'en avais toujours pas.

Je posais mes cartes sur la table sans avoir un air de triomphe, un roi et une carte de merde. Enfin je m'avançait peut être en pensant que j'avais gagné car une paire de rois pouvait être battue assez facilement. Le paquet de chips était vide et mon estomac en paix. J'attendrais donc que Coralie dévoile ses cartes pour savoir qui avait gagné.

-Je propose qu'on fasse autre chose car là je m'ennuie, et en plus je ne me rappelle pas trop des règles.

Je ne savais pas si elle avait d'autres bouteilles de champagne en stock mais celle là allait mourir vite.

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Mer 3 Mai - 17:29

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L'alcool aidant, Coralie commençait à se sentir légèrement flottante. Elle aimait beaucoup cette sensation, surtout quand elle était en bonne compagnie, mais elle se l'autorisait rarement. Sa fonction d'infirmière imposait une certaine réserve. Elle savait que certains pourraient ressentir un certain stress à être soigné par une nana qu'ils avaient surprit en train de faire la fête la veille. Et il lui aurait été difficile de se faire obéir par d'éventuelles collègues l'ayant surprise dans une situation incongrue. C'était encore plus vrai sur la cité, où, à part à rester enfermée dans ses quartiers, elle était sure d'être en compagnie de relations de travail, et surtout depuis qu'elle avait été promue.

Mais, curieusement, elle se sentait bien avec le jeune homme. Après tout, il était encore plus déjanté qu'elle. Elle fit la moue lorsqu'il lui fit remarquer qu'elle ne risquait pas vraiment de se trouver dans une situation compliqué vue les règles qu'ils avaient mis en place. Elle ressentait quelques regrets dans cette phrase, et une vague accusation. Elle soupira. Oui, elle le savait qu'elle était souvent bien trop sérieuse.

D'un mouvement de pied elle envoya valser dans la pièce ses chaussures. Elle aimait être pieds nus, elle l'était aussi souvent qu'elle le pouvait... c'est à dire pas très souvent, uniquement quand elle était seule dans ses quartiers. Bon, bien sur, elle n'était pas seule, mais quelque chose lui laisser penser qu'Alek ne se formaliserait pas de la voir pied nus.

« Oui, je sais Alek. Ce n'est pas forcément drôle de suivre les règles. » répondit-elle en lui lançant un regard désolé et une petite moue. « Mais, c'est compliqué pour moi de « lâcher prise »... je n'ai pas encore assez bu » ajouta-t-elle avec un petit sourire chafouin. « Et puis, je ne me pardonnerai pas que tu sois mis en difficultés à cause de ce qu'on pourrait faire ce soir. » reprit-elle.

Elle resta silencieuse encore quelques instants en l'observant. Elle savait qu'il pouvait être complétement ingérable, qu'il était parfois totalement inconscient du danger, à moins qu'il s'en fiche complètement... C'était un drogué à l'adrénaline... mais c'était surtout un grain de folie bienvenue dans l'ordre bien établi de cette cité.

Coralie avait toujours eu une tendresse particulière pour les gens capables d'assumer leur folie douce, peut être parce qu'elle même c'était toujours brimée. Enfant, sous les ordres de ses parents, adulte pour ne pas risquer de perdre son boulot. Pas pour elle, elle se savait suffisamment forte pour rebondir quelle que soit les circonstances, mais pour les gens qu'elle avaient prit sous ses ailes. Elle avait un coté mère poule qui l'agaçait profondément parfois.

Elle se laissa aller dans son fauteuil, ramenant ses jambes sous elle, observant l'homme qui lui faisait face. Elle se demandait encore pourquoi elle avait éprouvé le besoin d'aller s'incruster à sa table au mess, alors qu'il était plus que visible qu'il n'avait absolument aucune envie d'avoir de la compagnie. Elle pencha la tête et sourit en le regardant siroter son champagne avant de l'imiter.

Une pensée commença à se faire jour dans son esprit. Une pensée qu'habituellement elle aurait repoussée. Peut être n'était-ce pas pour lui qu'elle avait fait ça, malgré ce que sa bonne conscience voulait lui faire croire. Peut être était-ce pour elle. Elle avait lu certains dossier le concernant. Les dossiers de ses visites à l'infirmerie, ainsi que les dossiers concernant ses participations à certaines mission. La petite voix au fond d'elle lui disait que c'était pour elle qu'elle l'avait abordé ce soir. Après tout, il y avait si longtemps qu'elle était sage...

Il la ramena à la réalité en lui faisant remarquer qu'il s'ennuyait. Certaines femmes auraient pu prendre la chose comme une insulte. Mais elle savait que ce n'était pas dans ce sens là qu'elle devait prendre sa déclaration... et puis c'était vrai... Une partie de carte, même agrémenté par la perspective de gage « sages » n'était pas vraiment quelque chose de palpitant... et finalement elle aussi elle s'ennuyait.

Ils finirent quand même leur parti. Les dernières cartes retournées arrachèrent un plissement de nez à l'infirmière. Elle ne savait pas ce que le jeune homme pouvait avoir en main, mais il était clair que ce ne pouvait qu'être mieux que ça pauvre paire. Il le lui confirma en abattant ses cartes sans ostentation. Visiblement, il pensait encore qu'elle pouvait avoir mieux que lui.

Elle lui sourit en posant ses cartes.

- « Tu as gagné. » Déclara-t-elle laconiquement et sans passion, mais avec un léger soupir.

Elle avait surprit le regard qu'il avait jeté sur la bouteille vide alors qu'il achevait son verre. Elle déplia ses jambes pour se lever. Le champagne n'était pas ce qui manquerait ce soir. Elle en recevait régulièrement de la part d'anciens patients ou de collègues qu'elle avait dépannées.

« Tu as raison... tout ceci manque de folie » déclara-t-elle en se levant.

Elle sentit les muscles de ses pieds nus se contracter en sentant le froid du pavage de pierre sous ses plantes.

Elle se dirigea vers l'armoire où elle rangeait ses « présents » pour y pêcher une nouvelle bouteille avant de revenir vers le salon.

- « Plus aucune règles ! » déclara-t-elle en levant la bouteille avant de la lui tendre pour qu'il l'ouvre. « ça vaut aussi pour le gage que tu voudras me donner. Il faut bien que je me soumette, tu as gagné. Et si tu as quelque chose de plus palpitant pour le reste de la soirée je suis preneuse aussi » ajouta-t-elle avec un sourire digne du chat de Cheshire.

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Mer 10 Mai - 19:52

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On aurait dit que mes mots avaient fait mouche dans l'esprit de Coralie. Je vis voler des chaussures passer devant moi en volant. Je les suivis des yeux par reflexe. Cora avait raison je n'allais pas me formaliser qu'elle envoie valser ses chaussures dans ses quartiers, en fait c'était même marrant de voir qu'elle avait quand même un petit côté bordélique. Donc je ne fis aucunes remarques.

-C'est même carrément chiant de suivre les règles et puis on devrait profiter de ce moment de calme, d'après ce qu'on m'a dit ça dure jamais longtemps.

Sur le coup j'aurais mieux faire de fermer ma gueule car quelques temps après nous allions être convoqués pour une mission de guerre. Je lui souriais amusé qu'elle se préoccupe que je n'ai pas d'ennuis avec la patrouille des casses couilles. Ce n'était peut être pas très gentil pour eux mais je détestais qu'on me fasse la morale quand je faisais une connerie car j'étais parfaitement conscient de ce que je faisais. La miss n'avait donc pas assez bu? qu'à cela ne tienne, je prenais sa coupe et lui servait un nouveau verre avec un sourire en coin.

J'observais Coralie qui semblait en pleine réflexion. Je savais reconnaitre ce regard car ça m'arrivait souvent de partir dans mes idées tout en étant avec des gens. J'avais quelques petits troubles de la concentration , soit disant rien de grave et signe d'un cerveau qui fonctionne vite. Je m'étais jamais trop posé la question mais peut être que ça m'aidait au combat j'étais rarement à court d'idées pour foutre un beau bordel.

Je ne sais pas pourquoi elle était venu me voir au mess et je m'en foutais, elle devait surement avoir ses raisons et je n'avais pas à les connaitre. J'étais quelqu'un d'assez cool ou je m'en foutisme selon les opinions. Je ne jugeais pas les gens et je ne cherchais que très rarement à savoir leur vie ou ce qui les perturbais c'était valable pour mes amis ou ma famille, s'ils voulaient parler je savais écouter mais je demandais jamais. Et je détestais qu'on essaie de me tirer les vers du nez, j'appréciais beaucoup que Coralie ne l'ai pas fait.

Les cartes étaient toutes dévoilées et il semblerait que sur un malentendu j'ai gagné. Bah merde alors....arf ça m'arrangeais pas du tout ça. Alors oui j'aurais pu exploser de joie et avoir une victoire modeste comme je savais si bien le faire mais là bah pas envie. Déjà fallait que je trouve un gage voila la vraie emmerde de l'histoire. Car selon les règles qu'on avait mis en place à part un truc du style " fais 10 pompes" je ne pouvais pas demander des trucs plus tordus.

C'est là que Coralie décida d'envoyer valser ses principes comme ses chaussures tout à l'heure. Je la regardais se lever et aller chercher une nouvelle bouteille d'alcool. Ah ouais donc là en effet on envoyait vraiment valser les dernières barrières. Moi ça me dérangeais pas du moment que je buvais j'étais content. Là j'avais du mal à croire ce que j'entendais...on passait de rien à tout juste comme ça? Et elle me connaissait bien pour me dire ça ou bien? Elle savait qu'elle jouait avec le feu?

-Cora avec moi il vaut éviter de dire que tu te soumets. Allez pour commencer je vais être gentil, bois deux verres d'alcool cul sec.


J'aurais pu demander pire mais je ne la connaissais pas assez pour pouvoir me permettre des trucs plus olés olés ou qui étaient à la limite du légal. Je bus mon verre tranquillement attendant de la voir exécuter son gage. A mon avis après ça elle serait pas très bien. Bon je m'en étais sortie pour mon premier gage mais par contre pour trouver un truc plus amusant à faire là j'étais sans idées. Malheureusement on faisait cette soirée à un moment où je n'étais pas au mieux de ma forme mentale.

Je terminais mon verre assez vite aussi, je devais me creuser la cervelle mais pas sûr que boire soit la bonne solution mais rien à cirer car l'alcool c'est trop bon. Je laissais mon regard passer sur les quartiers de Coralie pour voir si quelque chose allait me donner une idée lumineuse. C'est là que je réalisais qu'en fait je n'avais jamais joué avec une femme sans que ça finisse à l'horizontale donc forcément les gages dans ce cas là étaient très faciles à trouver.

-Je vais être honnête, je ne trouve pas d'idées lumineuses de trucs palpitants à faire. Peut être que quand on aura plus bu on trouvera , en attendant on va arrêter les cartes façon je suis trop doué pour toi tu vas finir à poil


Je réalisais mon mot malheureux et le corrigeais très vite. J'étais vraiment un boulet quand je m'y mettais. Et autant des fois j'assumais mes allusions mais pas face à une personne qui m'avait soigné.

-Tu vas finir trop alcoolisée pas à poil dans le sens nue hein...

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Jeu 11 Mai - 15:45

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Elle lui sourit quand il lui fit remarquer qu'ils feraient bien de profiter de ce moment de quiétude et de détente. C'est vrai que dans la cité, les choses pouvaient mal tourner assez rapidement... Ceci étant dit, elle n'était pas vraiment dépaysée. Dans son ancienne vie, les choses aussi pouvaient prendre un tour dramatique en quelques secondes.

Il sembla surprit et même vaguement inquiet qu'elle lui laisse carte blanche. Que croyait-il ? Qu'elle était un perdreau de l'année ? Qu'elle ne connaissait pas sa réputation de gamin turbulent toujours en quête d'une nouvelle connerie ? Ou celle, très répandu dans le personnel féminin de la cité, que c'était un coureur de jupon invétéré ?

Elle se demanda s'il était conscient de ce que sa phrase pouvaient avoir comme connotation lorsqu'il lui conseilla d'éviter de lui dire qu'elle se soumettait. Elle hocha un sourcil quand il lui annonça son gage. Deux verre de champagne cul sec ? Elle devait bien avouer qu'elle avait imaginé qu'il demanderait pire que ça. C'était plutôt gentillet.

- « Oh, je te rassure. Je n'ai jamais dit que je me soumettais à toi. »
répondit-elle avec un petit air frondeur.

Coralie n'était pas femme à se soumettre, et de toute façon, elle était presque sûre que ça agacerait plus qu'autre chose le soldat. Après tout, il n'y avait qu'à voir le plaisir qu'il semblait prendre à provoquer Isia.

Elle prit sa coupe qu'il venait de remplir et là leva en sa direction en plantant ses yeux sombres dans le regard clair du jeune homme avec un claire lueur de défi. Elle se demandait s'il s'attendait à ce qu'elle s'écroule ivre morte après ce premier gage. Était-ce une façon pour lui de mettre un terme à la soirée ?

La jeune femme porta la coupe à ses lèvres, sans le quitter des yeux, et la vida d'un trait, avant de se resservir.

« Je me dois quand même de te prévenir. » dit-elle d'un ton espiègle « Si ce défi est une façon plus ou moins élégante de mettre fin à la soirée ou une tentative de me convaincre de te rejoindre sous les draps, et bien... Tu risques d'être déçu. Je tiens plutôt bien l'alcool. » précisa-t-elle avant de s'enfiler la seconde coupe sans hésiter.

Oulà... visiblement, l'alcool commençait à faire son œuvre de désinhibition. Loin d'en être gênée, Coralie pouffa avant d'éclater de rire quand il lui expliqua pourquoi il préféraient qu'ils arrêtent les cartes, et encore plus quand il tenta de se raccrocher au branches pour faire oublier son lapsus.

- « Je ne connaissait pas l'expression « se retrouver à poil » pour parler d'un abus de boissons alcoolisée » le taquina-t-elle. « Arrête de ramer va... tu viens de toucher la falaise. » ajouta-t-elle gentiment.
Malgré tout elle le trouvait touchant d'essayer de ravaler cette expression qu'il semblait croire malheureuse. Même si, au fond de son esprit, et malgré les brumes alcoolisées qui commençait à l'envahir, elle en était presque un peu vexée. Etait-ce ainsi qu'il la voyait ? Une femme coincée et dénuée d'humour ? Son fou rire se calma et elle le regarda d'un air pensif, presque déçue.

Non. Ce n'était pas ça. Après tout, elle ne l'avait pas forcé à passer la soirée avec elle... enfin, si peu. Non, c'était autre chose... quelque chose comme une forme de respect. Elle hocha un sourcil dubitatif en faisant la moue.

- « Je vais te faire une confidence... »
commença-t-elle en se penchant vers lui au dessus de la table et des cartes. « Je ne suis pas pudique. » susurra-t-elle en captant son regard d'océan.

Elle se releva, en parlant d'être à poil et d'océan... ça lui rappela qu'elle n'avait plus eu l'occasion de profiter d'un bain de minuit depuis bien longtemps. Elle regarda son interlocuteur d'un œil acéré... Il devait être plutôt agréable à regarder quand il était légèrement vêtu...

- « Tu préfères l'eau chaude ou l'eau froide ? » lui demanda-t-elle avec un sourire facétieux et vaguement gourmand.

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Sam 13 Mai - 18:39

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La conversation commençait à prendre une tournure un peu bizarre. En temps normal j'aurais été amusé voir même j'en aurais rajouté. Seulement là je n'étais pas d'humeur et en plus face à quelqu'un que j’estimais je faisais un peu plus attention. Et en fait le pire dans tout cas c'est qu'on avait à peine bu...bon ok je n'avais pas besoin d'alcool dans mon corps pour faire des sous entendus mais j'aurais pensé que Coralie oui. Elle me semblait être quelqu'un qui gardait toujours un minimum de contrôle sur elle même mais aussi quelqu'un avec du caractère et du répondant. D'ailleurs j'en avais la preuve juste à l'instant. Je pouvais répondre de plus façon à cette phrase. Du style " oh je suis déçu moi qui pensait que c'était du tout cuit" ou alors " encore heureux ça me décevrait " ou encore en mode cassant et méchant " pitié épargne moi cette honte" mais la dernière option je ne l'aurais pas dis à Coralie. Je décidais donc de me taire chose assez rare.

Je la regardais exécuter son gage sans problème. Il est vrai que j'avais été gentil mais ne la connaissant pas trop je préférais faire attention. J'avais quand même été bien éduqué donc je n'allais pas y aller en bourrin pour un premier gage surtout avec une femme. Le côté bourrin était pour les champs de bataille et Isia. Coralie but donc ses deux verres comme je le lui avais demandé. C'est bien , brave fille. Je me mis à rire à ses mots. Tiens bien l'alcool? bah tiens ...ou pas.

-Désolé de te décevoir mais ce gage n'a rien à voir avec une quelconque idée de terminer la soirée ou de finir dans un lit. Et encore désolé de te décevoir mais de ce que je vois tu ne tiens pas si bien l'alcool que ça.

A ce que j'entendais j'avais déjà une réputation bien établi dans la cité, je m'en foutais royalement en fait car les deux étaient vraies, j'étais un pro des conneries et j'aimais passer des moments agréables avec des femmes. Je voyais déjà ses yeux devenir plus brillants et sa parole se délier plus facilement. J'arborais un sourire en coin amusé. A mon humble avis deux ou trois coupes de plus enchainées et notre chère infirmière finissait chiffon carpette. Ceci dit ce n'était pas mon intention non plus, mais c'était marrant de la voir être plus détendue. S'en suivit un beau lapsus de ma part encore une fois dans un jour où j'étais bien ça aurait été purement volontaire.

-L'expression était pour la partie de carte et non pour les boissons. Et ouais là je m'enfonce je sais, maiiiisss j'aime bien galérer ça met du piment dans la vie.

Ca c'était le moins qu'on puisse dire que j'aimais galérer je crois que j'en avais fait une manière de vivre. Vivre à contre courant de tout le monde ça me convenait bien. Je la vis s'approcher de moi , ah une confidence? coool bon après elle va me dire qu'elle tient l'alcool héhé. Elle me regardait droit dans les yeux donc j'en faisais de même , regarder les gens comme ça ne m'avait jamais posé de problèmes par contre ça m'en avait attiré plus d'une fois. Pas pudique? en voila une nouvelle intéressante , si j'avais su j'aurais corsé le gage dès le départ, ça m'apprendra à être bien élevé tiens....

Je la regardais se lever, ouh là je crois que là je venais de louper un épisode. Hein? quoi? comment? pourquoi elle me parlait d'eau tout à coup? Oui bon moi aussi je commençais à avoir l'esprit un peu embrumé par l'alcool apparemment. Je mis quelques secondes pour mettre tous les mots dans l'ordre afin d'essayer de comprendre , donc madame n'était pas pudique et me parlait d'eau froide ou chaude. Alors déjà si quelqu'un répondait eau froide à cette question se serait louche.

-Je préfère l'eau chaude bien sur mais pourquoi tu me demandes ça?


Non là vraiment je ne faisais pas le lien, pour ma défense j'étais quand même beaucoup à côté de mes pompes question mental. Pour m'aider à mieux réfléchir je décidais de me verser une nouvelle coupe de champagne. Oui à la base ça devrait encore plus m'embrumer mais soyons fou dans la vie. Je détestais être dans cet état, même si mon cerveau fonctionnait pas pareil que la majorité des moutons euh gens pardon, je détestais vraiment ne pas trop comprendre quand on me parlait. Comme Coralie s'était levée je me levais aussi. Et puis je n'aimais pas trop son sourire à la fin de la question, je me demandais à quelle sauce j'allais être mangé et je n'étais pas comestible. Franchement c'était assez flippant quand on sentait qu'une femme se mettait à jouer avec soi. En temps normal j'étais le chasseur et non la proie.

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Mar 16 Mai - 14:01

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La jeune femme fut toute à la fois soulagée et vaguement dépitée d'apprendre qu'Alek n'avait pas l'intention de l'enivrer avec une idée précise derrière la tête.

- « Qui te dit que l'alcool ne me sert pas juste d'excuse ? C'est compliqué pour moi de pouvoir m'amuser sans qu'on me regarde comme si j'étais soudain devenue folle. » répondit-elle d'un ton vaguement désabusé. « Visiblement j'ai une réputation de fille coincée et trop sérieuse. »

Elle se rembrunit un peu. C'est vrai. Il y avait vraiment des jours où elle se disait qu'elle en avait marre de sa réputation de sérieux. Elle aurait voulu pouvoir rire et s'amuser sans surprendre des regards vaguement inquiets, comme si ses interlocuteurs se demandaient quelle mouche venait de la piquer et s'ils devaient s'inquiéter pour sa santé mentale.

D'un coté elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Elle adorait son boulot et le faisait avec sérieux, mais petit à petit, comme elle avait fait presque toute sa carrière dans des situations où les limites entre vie personnelle et vie professionnelle était plus que floues, son sérieux professionnel avait fini par déborder sur sa vie privée. Et elle avait appris à ses dépends que les débordements privés pouvaient avoir des répercussions sur sa carrière. Peu à peu, elle avait prit l'habitude de se contrôler plus ou moins tout le temps. Avant de s'apercevoir que quand elle buvait un verre ou deux, elle pouvait justifier ses comportements festif par l'action de l'alcool sur son organisme.

Elle regarda le beau jeune homme en face d'elle, qui lui expliquait qu'il aimait bien ramer. Vu son caractère fantasque, c'est vrai qu'il devait avoir l'habitude. Encore qu'elle n'était pas sure qu'il prenne autant de précautions habituellement. Il avait plutôt l'air de se moquer de ce qu'on pouvait penser de lui, et surtout de la façon dont ses propos pouvaient être interprétés par ses interlocuteurs.

Il n'en était probablement pas conscient, mais il venait de briser l'élan espiègle de la jeune femme. Enfin, après tout, ce n'était peut être pas plus mal, passer la soirée à faire des bêtises avec Alek n'était peut être pas la meilleur chose. La cité était une petite communauté, tout le monde savait tout sur tout le monde. Quoi qu'il en soit, maintenant, elle se trouvait un peu embarrassée, son idée de bain de minuit lui paraissait quelque peu osé et ridicule.

Elle prit une gorgé de champagne, continuant de l'observer. Et puis quoi ? Y'avait rien de mal à vouloir se baigner ! Elle avait hésité entre les digues et la piscine, mais vu que le monsieur préférait l'eau chaude, ce serait donc la piscine. Enfin, si l'idée le branchait, sinon, elle pourrait toujours y aller seule.

La jeune femme lui sourit à nouveau et haussa les épaules.

- « Et bien, la journée à été longue et rude. J'aurais bien besoin d'une petite détente musculaire. Et puisque je manque de mains pour un bon massage relaxant, une petite séance de trempette me fera le plus grand bien. Ça te dit ? »

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Jeu 25 Mai - 16:47

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Je ne savais que même le personnel médical était jugé s'ils s'amusaient. Je n'avais jamais eu cette impression, bien au contraire. Les filles du personnel médical que je connaissais savaient se lâcher et se foutaient vraiment du qu'en dira t'on. Elles avaient un métier stressant et savaient parfaitement comment relâcher la pression. Je regardais Coralie sans trop comprendre ce qu'elle disait, pour moi elle se prenait vraiment trop la tête.

-Je ne te prends pas pour une folle si tu décides de t'amuser et je vois pas qui ferais ça ici. Je crois que tu devrais arrêter de te préoccuper de ce que les autres pensent. Bah écoute moi j'ai la réputation d'un coureur de jupons et d'un sadique à mes heures...on fait la paire.

Je bus une dernière coupe de champagne. Les réputations étaient des choses très désagréables par moment. Celle de sadique me peinait un peu car je ne l'était pas même si j'étais capable d'être pire qu'un monstre mais j'avais de la morale. Mais ce que j'avais le plus de mal à accepter c'est que cette réputation soit partie que sur un seul acte et pas une répétition. Celle avec les femmes je ne la reniais pas car j'aimais les femmes, mais je n'étais pas trop un connard avec. Oui bon certaines ne seraient surement pas de cet avis et elles auraient raison.

Je crois que la pire était cette Miranda, je pouvais être le pire enfoiré de la cité qu'elle revenait à chaque fois. Même un chien n'avait pas cette fidélité là. Je ne respectais pas cette fille alors que je respectais Coralie. Pour moi cette différence était énorme. A un moment j'avais l'impression que je l'avais blessé et je ne savais pas du tout comment j'avais fait .... Pour une fois que j'étais gentil et respectueux j'arrivais à ce que la femme en face de moi se sente mal. Comme quoi des fois il valait mieux être un connard de première.

Franchement les scientifiques passaient leur temps à tenter de comprendre les mystères de ce qui nous entoure mais leur temps serait plus utile s'ils s'employaient à tenter de comprendre le plus grand mystère de tous : les femmes. Je pensais ne pas être trop nul avec elles mais Coralie venait de casser mes certitudes. Je ne savais pas trop comment la soirée allait tourner maintenant. Au pire je la remercierais pour cette soirée et je rentrerais dans mes quartiers ...ou irais voir Miranda pour...me défouler.

-Se baigner? oui bonne idée.

La dernière fois que j'étais allé nager ça n'avait pas été calme, à cause de Blondie mais là j'avais la chance qu'elle ne serait pas là, donc je pourrais profiter. A cette heure ci la piscine devait être déserte, parfait pour faire le con à faire des bombes. En temps normal c'était interdit...ils ne savaient vraiment pas s'amuser ici. Mais là sans espions pour aller rapporter mes conneries j'allais pouvoir m'amuser. Je me levais et pris la bouteille dans la main.

-On part pas sans rien, faudrait pas se déshydrater sur le chemin.

Je lui pris la main et on sortait de ses quartiers. Elle avait eu une super idée. Et quand une idée me plaisait je n'aimais pas perdre de temps. On marchait dans les couloirs ni trop vite, ni trop lentement. Par chance à cette heure ci les couloirs étaient vides. Ca ne me gênais pas du tout d'être vu en compagnie de Coralie mais peut être qu'être vus avec une bouteille de champagne à la main n'était pas très bon pour mon matricule. Au pire on rajouterait alcoolique à ma réputation.

On arriva à la piscine et comme prévu il n'y avait personne. Par contre c'est à ce moment là que je réalisais que nous n'avions pas maillots. Moi ça me dérangeais pas mais peut être que ça serait le cas pour Coralie.

-On a oublié les maillots... si tu veux aller le chercher je t'attends ici.


J'enlevais mes rangers, mon pantalon, mon t shirt. Je n'étais pas pudique pour deux sous et pour se baigner en étant habillé ça allait être compliqué. Je restais donc en boxer et sautais dans la piscine du côté le plus profond. Je remontais à la surface en souriant comme un gamin.

-J'adore faire ce qui est interdit même si c'est aussi bête que faire une bombe.



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