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[Intrigue] Tout se barre en sucette !

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Jeu 26 Jan - 21:50

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Tout se barre en sucette !!


[Intrigue] Tout se barre en sucette ! 1484501682-0121d [Intrigue] Tout se barre en sucette ! 01045410 [Intrigue] Tout se barre en sucette ! 0a10[Intrigue] Tout se barre en sucette ! 0121d10


Personnes impliqués : Nathalie Dumond, John Sheppard, Alexander Hoffman, Julia Woosley
Interventions autres ? : NON PV
chronologie : : 4ème jour : 18h15 – Cellule
Cette intrigue est en réponse à la suite de : [Moment fort 8 ] : Un coquelicot en hiver : http://www.atlantisinsurrection.com/t1931-moment-fort-8-un-coquelicot-en-hiver#36706
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C'est étrange quand même, Matt n'est toujours pas revenu. Il devait chercher quelques affaires. Bon, s'il a décidé de faire autre chose, je ne lui en voudrais pas. C'est déjà bien qu'il ait passé une nuit, précaire sur le sol avec un sac de couchage. Brave gars n'empêche. C'est dans les moments difficiles qu'on se rend compte des véritables amitiés. Et je dois dire que la loyauté de Matt était touchante. Il avait décidé qu'il restera ici, tant que je ne serais pas sorti. Quelle tête de mule, mais bon au moins, on rigolait à ça faisait passer le temps.

Je commençais à longer ma cellule comme un lion en cage… il en mettait du temps. Je soupirai allant m'asseoir. J'avais envie de rejoindre mes quartiers et surtout Nathalie. Mais bon, je devais être patient, histoire que Steele, ait finie ses vérifications. Elle avait été dure sortant l'entretiens, mais je ne pouvais pas lui en porter rigueur. J'aurais fait sûrement la même chose, dans son cas. Réagir avec force pour pousser l'autre à craquer, sachant qu'il y a un témoin. J'ignore, qui elle avait eu à la radio, sûrement Hoffman, mais cela avait changé la donne.

En tout cas, j'étais blanc, j'étais soulagé de ne plus subir les soupçons injustes sur des faits horribles, qui m'étaient prêtés. Je pense, que dans cette histoire, c'est bien ça qui me met en rogne, comment pouvait-on penser que j'aurais pu faire ça ? Mon arrestation avait été riche en émotions, je pense que je vais mettre un peu de temps à ravaler tout ça. Je n'en voulais pas à Karola, Cody Adam et Matt d'avoir obéis aux ordres… j'étais juste un brin aigris et je crains que cela ne persiste un peu encore. Histoire de ravaler sa fierté.

Enfin bon, pendant que je ruminais dans ma cellule, des bruits de pas se firent entendre. Je reconnu l'aimable visage de major Woosley. Tiens donc elle avait été agressée elle aussi ? Elle avec des ecchymoses sur le visage.

« Major, vous avez été agressée ? »
« Oui cet après-midi mais j’ai eue de la chance de ne pas être seule bien longtemps »
« Que c’est t’il passé ? »
« Cela n’a pas d’importance, je suis pour autre chose Colonel » elle semblait avoir un air navré.
« Oui ? »
« Je suis navrée de vous dire cela, mais votre nounou à jouer les sauveur est à le bras ouvert avec de nombreuses contusions, il est actuellement à l’infirmerie »
Je me sentir blêmir… Matt, j’avalai difficilement ma salive, essayant de ne pas montrer trop d’inquiétude. De toute façon, elle le perçut.
« Ne vous inquiétez pas, il est entre de bonne mains. »
« Il a protégé qui ? »
Elle baissa les yeux… et vus a gestuelle, je su que cela n’allait pas me plaire.
« Votre compagne »
« Non Nathalie ! » Cela me fit mal...
« Elle en état de choc, quelque bleus mais elle va bien »
« Il faut que je les voient »
« Demain »
Mon corps tout lâché, je me rassis sur ma paillasse, les mains sur ma tête, caressant les cheveux.
« Je ne suis navrée »
« Vous n’y êtes pour rien merci »
« On va renforcer votre sécurité, au cas où, on voulait vous atteindre avec mademoiselle Dumond »
« Je serais me défendre mais merci »
« Si, je peux me permettre Colonel »
« Oui major ? »
« Il est regrettable que tout le monde sache que vous êtes avec quelqu’un. J’ai peur que cela vous desserve dans le futur »
« Nous étions bien obligée qu’un jour cela éclate major »
« Je conçois, elle vous a sauvé la mise. À voir plus tard, si elle ne vous serez pas un boulet trop lourd à trainer »
Sa formulation ne me plaisait pas, mais je comprenais son avertissement. J’étais d’accord avec elle et pour cela que j’avais voilée cette relation. Nous verrons. Je sens que Karola aussi va me faire ce genre de remarque. Bon dieu, que j’avais envie de les voir !

Je hochai simplement la tête. Elle me salua et partie. Je me retrouvai seul. Cela n’était pas plus mal, je ne me sentais pas très bien. Karola et maintenant Nathalie et Matt… tout ce barre en cacahouète.

Il était 20h30 quand quelqu’un autre me rendit visite. Je reconnu sans peine la silhouette droite et guindé de l’anglais. Je me levai lui souriant. Celui-ci me rendit mon rictus, il avait encore des marques sur le visage et marchait d’une façon moins élégante. J’avais lu son dossier médicale, il avait pris sacrément et pourtant, il était là débout sans se plaindre.
« Bonsoir petit chou » fit-je d’un air enjoué
« Bonsoir ma chouquette »
« Enfin petit chou aux myrtilles » Je fus rassurer qu’on avait encore nos petits délires sur la pâtisserie. Taquinerie qui datait de Santa et où on aurait vraiment dit deux gosses.
« Je suis vexé » l’anglais eut une petite moue
« Ah bon ? Pourquoi ? » Je sentais la connerie arrivé à grand pas.
« Tu préfères les red velvet aux choux à la crème »
On se toisa d’une étrange façon, avant d’éclater de rire. Mais qu’il est con quand il s’y met ! mais, c’est une manière élégante de comparer Nathalie avec ce gâteau rouge et blanc raffiné.
« Bon, je t’emmène voir ta belle, tu iras voir ton fan demain, car il n’est pas en état »
« Tu vas me faire sortir sérieusement ? »
« Oui, mais après je te ramène, tu as une permission miser Dalton »
Je le regardai avec de grand yeux… il était sérieux ? Je me sentie soudainement hilare de joie ! Je tenais plus el place, un véritable enfant.
« Tant que je ne suis pas l’autre grand dadet »
« William ? »
« Ça me va. Mais c’est légal ? »
« Non. »
« Tu vas te faire engueuler »
« Je me suis arrangé ne t’inquiète donc pas. Tant que tu ne cries pas »
« Tu adores ça ! » Une nouvelle fois on ricana.

Le maton, m’ouvrit la cellule et je suivis Alexander dans les couloirs de la cité. On évita de parler, enfin j’évitais de parler des dernières preuves de mon innocence. Ne voulant pas le mettre mal à l’aise et surtout je savais qu’il ne me dira rien. On arriva devant l’infirmerie, où je fus guidé jusqu’à une chambre avec un badge de sécurité. Il déclencha celle-ci et me fit signe d’entrer.
« Je t’attends dehors. Tu as une 1h30. Bonne retrouvaille ma Chouquette »
Je posai ma main sur l’épaule de l’Anglais, espérant que ce fut la bonne et non la meurtrie par Pète.
« Merci mon ami »
Il me répondit par un petit rictus charmant dont il avait le secret et je pénétrai dans la chambre, faiblement allumée.
« Nathalie ? »



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Ven 27 Jan - 0:25

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Une fois qu'ils eurent été pris en charge par l'équipe médicale, enfin arrivé, Nathalie ne se rappelait pas grand chose. Elle se rappelait avoir réussit à s'approcher du brancard où avait été installé Matt pour lui serrer la main

- « Je suis tellement désolée, Matt... tellement... » lui avait-elle dit entre deux sanglots avant qu'un infirmier, prévenant mais ferme, ne vienne lui ordonner de rejoindre son propre brancard et de laisser les médecins prendre soin de son ami.

Elle avait voulu résister encore un peu. Elle n'avait pas besoin d'un brancard, elle n'était pas blessée ! Mais, le vertige qui l'avait saisie, l'obligeant à se raccrocher aux bras de l'infirmier s'était chargé de lui rappeler que les blessures n'avaient pas besoin d'être visible pour être handicapante.

Nathalie avait subi des tas d'examens, radios, scanners... son hématome à la tête avait inquiété les médecin qui avait voulu s'assurer qu'elle n'avait pas un traumatisme crânien. Heureusement, hors l'impressionnante bosse qui commençait à se former sur sa tempe et l’ecchymose qui lui mangeait tout on coté du visage, elle s'en sortait miraculeusement bien. Elle savait que le miracle avait un nom. Matt. Sans lui... elle ne préférait pas penser à ce qui lui serait arrivé.

Même si les examens n'avaient rien montré de grave, Beckett avait décidé de la garder au moins une nuit dans une des chambres sécurisée. Il avait justifié sa décision par le fait qu'un hématome sous dural pouvait mettre du temps à se former, et qu'après tout ce qu'elle avait à venir, elle avait besoin d'une bonne nuit de sommeil, dans un environnement sécurisant.

Étant de nature plutôt contrariante, la jeune femme lui avait fait remarqué que vu le nombre de blessés, et le peu de chambre sécurisé de l'infirmerie, il était idiot d'en bloquer une pour quelqu'un qui n'en avait pas vraiment besoin. Il l'avait regardé durement « Et sinon ? Vous avez fini vos études de médecine en quelle année ? »Nathalie avait fait la mou, soupirée profondément pour marquer sa désapprobation, mais avait abdiqué.

Beckett avait demandé à Coralie de la conduire dans une chambre et de l'installer. Elle l'avait suivie en trainant les pieds... Même si elle devait bien reconnaître qu'au fond d'elle même, elle apprécierait de se savoir en sécurité derrière une porte bien fermé et gardée. Elle avait un peu l'impression que son témoignage en faveur de John lui avait dessiné une belle cible bien visible dans le dos.

Tout en s'installant dans le lit, elle papotait avec Coralie. Elle était contente de voir un visage ami.

- « Comment va Matt ? » s'inquiéta-t-elle en première

- « Ils sont en train de l'opérer pour remettre les morceaux de son bras dans le bon ordre. Mais, il est solide, d'ici demain il sera de nouveau en état de pourrir la vie du personnel médical » répondit l'infirmière en rigolant.

Nathalie sourit parce qu'elle savait que même si les mots de l'infirmière pouvaient paraître un peu dur, ils étaient surtout une manière de dédramatiser la situation.

- « Et Karola ? »

Coralie se rembrunit.

- « Elle est forte. Elle s'en remettra. » répondit-elle laconiquement avant de se retourner vers la tablette de la table de nuit où elle avait déposé un petit gobelet contenant quelques comprimés.

- « Allez, ne t'inquiète pas. Tout le monde s'en sortira. » ajouta l'infirmière avec un sourire qui semblait légèrement forcé. « Prend-ça. » lui ordonna-t-elle en lui tendant les comprimé et un verre d'eau.

Nathalie le regarda d'un air dubitatif et suspicieux.

Coralie rit

- « Oh, tu vas pas t'y mettre hein ?! J'ai déjà mon quota que casse pieds à l'infirmerie. C'est des anti-douleurs et un anxiolytique léger. Ça te fera du bien. »

Nathalie baissa la tête avec l'impression d'être une petite fille qu'on réprimande avant de s’exécuter sagement.

Coralie lui sourit au moment de quitter la pièce.

- « Ici tu ne risque rien. Il n'y a que moi et deux ou trois autres personnes de confiance qui ont les badges d'accès. Tu peux dormir tranquille, aucune personne mal intentionnée ne pénètrera dans cette chambre pendant ton sommeil. » Elle marqua un temps d'arrêt avant de reprendre « J'aurais du le mettre dans le gobelet avec les autres, mais je me suis dit que tu étais une fille suffisamment grande pour savoir si tu en avais besoin ou non... »

Nathalie fronça le front, se demandant de quoi l'infirmière lui parlait.

- « Sur la table de nuit, je t'ai laissé un somnifère, au cas où tu aurais un peu de mal à trouver le sommeil. »
expliqua Coralie en quittant la pièce sur un clin d’œil.

Nathalie secoua la tête en souriant. Décidément, elle aimait bien cette Coralie et son humour décalé. Elle regarda le comprimé, hésitant un peu. Elle savait déjà qu'elle devrait le prendre pour arriver à trouver le sommeil, mais il était encore tôt.

Malgré tout, rien que l’anxiolytique lui faisait déjà de l'effet. Elle se sentait légère, elle avait l'impression de commencer à flotter et trouvait ça particulièrement agréable après ses derniers jours abominables.

Le reste du temps passa entre douce somnolence et veille. A chaque fois qu'elle rouvrait les yeux, elle se rendait compte que la luminosité de la pièce avait baissée. La dernière fois qu'elle se réveilla, la lumière du jour avait été remplacée par la lueur pâle d'une veilleuse. Elle se demanda si elle n'allait pas se décider à prendre le somnifère. Elle commençait à avancer la main vers la table de nuit, lorsqu'elle entendit le déclic de la porte.

Même en sachant qu'elle était sensé être en sécurité dans cette chambre, elle sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine et se redressa dans le lit.

Une silhouette discrète se glissa dans l'embrasure de la porte en murmurant son nom. Nathalie écarquilla les yeux et bondit de son lit. Cette voix ! Mon dieu, cette voix, elle lui avait tellement manqué !

La porte claqua derrière eux quand Nathalie se jeta dans les bras de John, le plaquant brutalement contre l'huis.

- « John ! Enfin ! Tu es libre ! »

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Dim 29 Jan - 19:15

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Personnes impliqués : Nathalie Dumond, John Sheppard, Alexander Hoffman, Julia Woosley
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chronologie : : 4ème jour : 18h15 – Cellule
Cette intrigue est en réponse à la suite de : [Moment fort 8 ] : Un coquelicot en hiver : http://www.atlantisinsurrection.com/t1931-moment-fort-8-un-coquelicot-en-hiver#36706
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(il y a un changement de pts de vu à la fin pour john c'est normal)

À peine avais-je prononcé le nom de ma compagne qu’elle me sauta dessus. Je fus plaqué contre le battant de la porte, qui par chance s’était refermée derrière moi. Je pouffai comme un enfant. Bien heureux, de sentir ma compagne contre moi. Si elle avait eu autant d’énergie à me sauter dessus, c’est qu’elle n’avait pas trop été blessée. Ce qui n’est pas plus mal, j’aurais eu grand mal à supporter de la voir emplis de sang. Déjà, que dans la cellule, je m’étais sentie défaillir. Faut dire que la savoir se faire agresser, dans la même journée, où elle avait témoigné pour m’aider était une coïncidence amère.

Je me sentais soulagé de l’avoir contre moi, la savoir en sécurité, aucun doute que j’aurais péter un câble, s’il était couché sur ce maudit lit le visage bleu et violée.
« Non, je ne suis pas libre. Alexander m’a fait sortir 1h30 pour venir te voir » Je l’embrassai sur le front « Je serais libre demain matin » je la serrai un peu plus fort contre moi. « Tu vas comment ? Que s’est-il passé ? »
« 1h30 » répondit-elle en cherchant son regard « Eh bien, je ne fais pas faire la fine bouche, je profiterai de chaque minute, en attendant mieux. » Elle sourit sa main sur la joue de John, la caressant doucement « Tu me rappelleras de remercier Alexander. »

« Passons au salon, nous y serons mieux pour discuter » dit-elle en rigolant. Elle s’éloigna un peu de lui, glissant sa main dans la sienne pour le guider vers le lit. Au passage, elle alluma la lampe de chevet.
Elle s’assit au bord du lit, papotant le couvre lit à côté d’elle pour inviter John à s’y asseoir.
« Je ne vais pas mal » répondit-elle « Mais je dois une fière chandelle à Matt.... S’il n’était pas arrivé...» Nathalie ferma les yeux et respira profondément pour essayer de chasser l’onde de panique qui l'envahissait. Elle se blottit contre l’épaule de John, posant sa tête dans le creux de son cou, tremblante. Sa main se crispa involontairement sur la sienne.

« Il m’attend bien sagement. Enfin, je pense qu’il a prévu de revenir dans 1h30, je le vois mal faire le maton » je pouffai un peu l’imaginant derrière la porte à se faire chier
« Enfin, tu le remercieras quand il frappera à la porte pour me rappeler à l’ordre» ma main caressa la sienne, fermant les yeux quelques instants. Bien entendu, je me laissai guidé jusqu’à son petit salon en pouffant « C’est plus la chambre ça, ma chérie, mais ce n’est pas grave je préfère » fit-je avec un petit air aguicheur, lui volant un baiser dans le cou.
Bien sagement, tel un bon petit soldat, je posai mon popotin sur le lit, attrapant juste après ma compagne, pour la mettre sur moi et profiter de sa chaleur et surtout d’elle en générale. Surtout qu’elle commençait à trembler. Je lui caressai le visage. « Enfin, tu n’as rien c’est le principal. » Il ne remercierait jamais Matt assez pour ce qu’il a fait…entre le soutien en cellule et le sauvetage de Nathalie. « Je vais devoir payer ma dette très chère auprès du gamin » dit-il ironiquement en embrassant sur le front son coquelicot.

Malgré les circonstances, ou peut-être justement à causes d’elle, Nathalie ressenti un frisson de plaisir quand les lèvres de John s'égarèrent dans son cou, avec une allusion coquine. Elle lui vola un léger baiser avec un sourire mutin “Il me tarde que nous puissions rejoindre la notre”. À peine assis sur le lit, il l’attira contre lui et elle se lova dans ses bras avec un profond soupir de bien-être. Elle posa sa tête contre son épaule, enroulant ses bras autour de son torse, avant de remonter ses longues jambes sur celles de son compagnon. Il lui avait manqué encore plus que ce qu’elle avait imaginé. Sa chaleur, sa douce force, sa présence rassurante. Comment qui que ce soit sur cette cité avait pu croire les ignobles mensonges de cette pauvre Hélène ! Quiconque le connaissant un minimum ne pouvait que ressentir qu’il était totalement incapable de s’adonner à la monstruosité qu’elle avait rapportée. Elle chassa bien vite ses sombres pensées. Bientôt, tout ceci ne serait plus qu’un mauvais souvenir, mais en attendant, elle ne voulait pas gâcher une seule seconde de cette heure et demi qu’Alexander leur accordait.
Oui. J’ai eu de la chance que Matt traine dans le coin.” lui confirma-t-elle. Elle releva les yeux vers ce visage tant aimé, savourant la douceur de ses lèvres sur son front douloureux avant de caresser du bout des doigts les contours de son visage en souriant. Son index se posa sur ses lèvres satinées avant d’en suivre le dessin. “Trèves de discours Colonnel ! Nous avons peu de temps devant nous, ne le gâchons pas” son regard se fit espiègle et aguicheur. “Qu’attendez-vous pour m’embrasser ?
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Il lui sourit, oui heureusement que Matt était partie prendre des couvertures. Il se laissa faire, savourant la chaleur de sa compagne et surtout de son contact. En passant sa main, dans ses cheveux, il sentit la bosse sur son crâne. Il soupira. Il avait envie d’en savoir plus, mais on lui avait dit qu’elle avait été en état de choc, il n’était pas bon de parler maintenant de cet accident.
« Et tu veux le rentabiliser à faire quoi ? » lui demanda-til aguicheur. Avant de l’embrasser passionnément.

La jeune femme s’abandonna dans les bras de John, lui rendant son baiser avec une égale fougue, en profitant pour glisser ses doigts dans ses cheveux en bataille pour lui offrir une caresse qu’elle savait lui faire beaucoup d’effet.

La chaleur des bras de son amant autour d’elle, le goût de son baiser forma une bulle de bien-être plus que bienvenue autour d’elle. Pour la première fois depuis des jours, elle se sentait en sécurité. Rompant le baiser, elle planta ses yeux clairs dans ceux de son compagnon, frottant le bout de son nez contre le sien “Je veux que tu me fasses oublier les horreurs de ses derniers jours, par tous les moyens que tu pourras imaginer… Je te laisse carte blanche” lui répondit-elle dans un murmure.

Il adorait quand elle lui touchait les cheveux, il hémi un ronronnement typique, du Sheppard content. Carte blanche ? il en avait des idées voir même trop. Mais ici, dans cette chambre d’infirmerie, ils n’auraient pas le temps et ce n’est pas forcément le bon endroit.
« Oh j’ai pleins d’idée, mais ce n’est pas raisonnable ici. Je te propose d’attendre donc, la fin de ce bordel, pour une soirée en amoureux »

Nathalie lui sourit. Bien sûr qu’elle savait que l’endroit était peu approprié à un câlin un peu poussé. Elle pouffa même en imaginant la tête de l’anglais coincé, montant la garde derrière la porte, s’il commençait à entendre des bruits équivoques dans la pièce. “J’ai hâte d’y être” répondit-elle en frottant son nez derrière son oreille avant d’y déposer un baiser. “En attendant, tu pourrais juste t’allonger avec moi et me serrer dans tes bras.” demanda-t-elle doucement.

Le jeune homme souris tendrement à sa compagne, déposant un baiser sur ses lèvres. Oui, lui aussi avait hâte que tout ce souk se finisse et de reprendre une vie « normal ». Ne plus avoir peur que les personnes qu’il aiment se face agresser à chaque détour de couloir.
« Je viendrai te chercher demain, dès que j’ai été libéré »
Il s’allongea sur le lit, laissant ses chaussures pendre dans le vite, ouvrant ses bras pour réceptionner le corps de Nathalie. Il soupira d’aise, pas besoin de parler, en tout cas, si elle le désirait il l’écouterai. Le temps passa très vitre voir trop vite. Il s’était un peu assoupit contre le corps chaud de sa compagne, quand soudainement, il entendit une petite réflexion.

« Je suis navré de renvoyé en cage l’oiseau » le colonel ouvrit les yeux, pour voir qu’Alexander était au pas de la porte, les bras croisé et adossé de manière élégante comme d’habitude. Il avait un rictus narquois sur les lèvres. Il avait dû frapper et en voyant aucune réponse, entré.
« Les 1h30 sont passées ? »
« Oui, depuis longtemps, je t’ai laissé 2h »
« Pourquoi ? »
« J’avais autre chose à faire que faire le gardien du temple et pour le peu qu’il ait des retrouvailles pétillantes, je n’avais pas en être témoins » il lui fis un clin d’œil.
« Merci, heureusement que tu n’es pas voyeur » il se doutait que l’anglais avait dû lui laisser du temps en plus, juste par amitié.
« J’ai une réputation de coincé à tenir monsieur » les deux hommes ricanèrent.
« Bon allé chouquette lève-toi, je suis attendu moi aussi » l’anglais regarda Nathalie « Je suis navré de vous l’enlever »

Nathalie sursauta légèrement en entendant des voix dans la chambre. Apaisée par la présence de son compagnon, elle s’était endormie dans ses bras. Elle s’en voulu d’avoir gâché ce temps précieux, mais d’un autre côté, ça lui avait fait du bien. Elle se sentait apaisée, rassurée. Au point que même être surprise dans un instant aussi intime par un quasi inconnu ne la gênait pas outre mesure. John lui assura qu’il viendrait la chercher le lendemain “t’as pas intérêt à me poser un lapin !” le taquina-t-elle.

John se leva pour suivre Alexander, elle se redressa contre l’oreiller, mais se sentit trop faible pour se lever également. Leur échange lui arracha un petit rire. Visiblement, John s’était trouvé un copain de bêtises. Elle en fut heureuse. Elle sourit à Alexander quand il s’excusa de devoir le lui enlever. “Je vous remercie de me l’avoir amené. Je n’en espérais pas tant. Visiblement, tout anglais coincé que vous soyez, vous avez presque le même coeur d'artichaut que moi” le taquina-t-elle d’une voix ensommeillée.

John embrassa sa compagne avant de se lever et rejoindre l’anglais. Alexander quant à lui, eut un rictus amusé à la phrase de la jeune femme. « Ne le dite pas trop fort, j’ai aussi une réputation de tyran » qui n’avait pas eu peut des recadrages du chef de projet ? Pas besoin de hurler, il faisait peur avec ses tons froids. Mais, pour toute personne qui le connaissait, il n’était point un odieux connard, juste un manager efficace. Il regarda John.
« C’est bon ? »
« Oui »
« Demain 08h45, pas de grasse matinée »
« Tu sais déjà l’heure ? Eh Bah »
« Cela à l’air de te surprendre ? »
« Hum… faut que je m’habitude »
« Oui, j’ai toujours raison, sache-le c’est la règle numéro 1 »
« Et quand tu as tors ? »
« Se référer à la règle numéro 1 »
Ils ricanèrent une nouvelle fois.
« Bon dieu que tu es con ! » John salua sa compagne, avant de suivre l’anglais, qui venait de souhaiter une bonne nuit à Nathalie. Les deux jeunes gens marchèrent dans le couloirs en papotant doucement. John fut remis en cellule et l’anglais repartie dans ses quartiers.






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