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Une opération en plein vol

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Lun 28 Nov - 20:57

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UNE OPÉRATION EN PLEINS VOL. × ft. ADAM ROSS & ISIA TAYLOR LAURENCE
CHRONOLOGIE : FIN NOVEMBRE
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Il était à peine 9H00 quand la porte des étoiles s'enclencha, le site alpha, nous contacta pour faire son rapport annuel. Ils étaient en avance. Étrangement, je fus convoqué, Carson, ne pouvant pas assurer sa présence, puisqu'il était parti sur le continent, soigner des Athosiens, souffrant d'une étrange grippe. Alala à force de commercer avec tous les peuples qu'ils rencontrent, il fallait bien qu'un jour, ils nous ramènent un truc étrange. Enfin bon, je me rendis à cette réunion, il y avait comme à chaque fois, je présume les responsables de certains pôles, donc Sheppard et Frei, les deux indissociables du secteur militaire, ma grande amie Erin avec son anglais Hoffman, je dirais les deux inséparables du pôle administratif …on n’a pas mal de petit duo Femme/homme qui marchaient bien. Weir bien entendu (seule comme d'habitude) et une ou deux personnes sans grandes importances, des techniciens venues pour faire un rapport aussi avec d'autres scientifiques. Il n'y avait pas Mckay, mais Zelanka par contre.

Je rejoignis, le petit groupe, m'assaillant aux côtés de l'agent du CIS, pour écouter le rapport du chef de chantier du site, un certain Marc Herra, un espagnol au fort caractère avec un franc parlé très amusant. Il y avait aussi l'ingénieur matériaux du site : Perrine Carier, une jeune femme qui avait le même sens de l'humour que son collègue espagnol. Ils avaient l'air marrant tous les deux. Bref, je vous passe les détails, qui ne me concernaient pas du tout. Par contre, la fameuse aile C, était à nouveau opérationnelle et comme, il n'y avait que des infirmiers pour le moment, il serait bon que l'un des médecins, viennent y jeter un petit coup d'œil. Et surtout un des scientifiques du site, une andrologue, avait été attaquée par une horde de Wiazard, sorte de varan géant un brin agressif, qui d'habitude vivent sur les Tortouffes.

Apparemment, ils étaient sur la proie qu'avait abattue un clan de Tairis et elle fut au mauvais endroit au mauvais moment. Encore une qui à échapper au gramy award ! Bon, elle était stabilisée, mais avait besoin d'être opérée prestement à cause d'une plaie ouverte de son os de jambe brisée en deux. Eh bah, ils ne rigolent pas les petits lézards. L'opération, serait difficile, car elle n'était pas du tout transportable. Chouette, j'adore ce genre d'intervention en pleine nature dans la nuit noire (cynisme). Bien entendu, je fus volontaire, je suis après tout la seule chirurgienne avec Carson, à avoir l'habitude d'opérer en pleine nature avec limite un coutelas à la Rahan !

Bon, les infirmiers, avaient installés une sorte de bloc opératoire de fortune en attendant. Et elle ne risquait pas de mourir …
« Chouette ! Depuis le temps, que je voulais revoir Aya et Lanille ! »
J’avais participée, tout comme Erin à la découverte de la planète sans jour et j’avais bien sympathisé avec les tigrounets. Et j’avais une grande hâte de les retrouver, surtout quand Erin, m’avait raconté la naissance des petits de Lanille.
« Euh navré docteur ce n’est pas le clan d’Aya, mais un petit clan petit modeste gouverné par un mâle. » répliqua le dénommer Marc, de sa voix typée et qui grésillait un peu à cause des fluctuations de la porte.
« Ah. Il se nomme comment ? »
« Gora, il est très gentil et il est plus chaleureux qu’Aya »
« Ah tant mieux. Son camp est loin ? »
« Oui, plus de 4 heures de jeep »
« Et je suppose que les jeeps sont encore en panne Herra ? » répliqua l’anglais de son flegme habituel. Ah j’ignorais qu’il avait des problèmes récurant avec les jeeps. Apparemment un des militaire, un jeune mécanicien, était très doué, mais avait tendance à faire des expériences un peu loufoques et cela se finissait en panne. Bon qu’il réparait par la suite mais cela était chiant.
« Oui et non Murdock a encore fait des réparations dessus pour les booster et comme d’habitude ça ne marche pas. On ne peut pas faire plus de 2 kilomètres sans que le moteur nous lâche » râla l’espagnol. Je regardai le chef de projet, qui était impassible, par contre Weir soupira agacée. Je ne laissai personne répliquer.
« Bon, je vais soudoyer Lorne pour qu’il m’emmène en jumper alors ? » j’aimais bien, être dans un engin volant et puis, comme ça j’allais embêter le major qui ne pouvait absolument rien me refuser. Cela fit rire Sheppard, qui me jeta un petit regard jovial.
« Non, pas besoin ont à un pilote fraîchement arrivé. Vous irez en F-302 !» M’annonça l’anglais.
Je levai les bras en l’air « Ahhhhh ! Ça va être la grande classe ça ! »
« Calmez-vous docteur » répliqua l’autre rabat joie de Weir. À croire que je suis la seule à être enthousiasme ? Ah non, les deux administratifs me sourient, comme le Colonel et les scientifiques. Il y a que Weir et Frei, qui tirent la gueule comme d’habitude en somme.
« Ne soyez pas rabat joie Docteur Weir ! Ce n’est pas souvent qu’on peut se rendre en opération chirurgicale avec un F-302 ! » Je lui lançai un petit regard froid. On ne s’aimait pas et franchement, je ne faisais rien pour m’en cacher. Cependant, avant qu’elle ne réplique je lançai une boutade pour détendre tout le monde. « Héhé ! J’aime cette idée et je trouve que ce petit Murdock a bien fait de foutre en l’air les jeeps ! »
Une nouvelle vague de rire se fit dans la salle. Bon, sur ces bonnes paroles et quand tout fut fini, je me levai pour aller préparer mon gros et énorme sac d'opération. J'en profiterai pour faire un tour du site alpha et voir ce qu'il manque dans cette infirmerie.

J'étais assez surexcitée, pour une fois que ce n'est pas Carson, qui a le droit au baptême de l'air ! Dans un sens, peureux comme il est, il aurait détesté. Déjà, quand il prend un jumper, c'est limite s'il ne se shoot pas aux calmants. Passage obligé pour se rendre sur la terre sans jour : armurerie pour mettre des lunettes Visio. Et me voilà équipée pour être un petit caméléon aux yeux télescopiques.

Je n'avais même pas pris, la peine de me changer en uniforme. J'y allais ainsi, pas envie de mettre cet immonde vêtement. Ainsi, donc je me présentai à la porte avec mon jean moulant noir, une chemise moutarde avec un Pull de la même couleur et le blouson en cuir noir de l'uniforme qu'avait les membres d'alpha. On les avait enfin reçus, enfin que pour les vestes, pas encore la panoplie pantalon + haut.

La porte des étoiles s'enclencha et sur quelques conseils et autres instructions de la cheffe de la cité, qui comme à son habitude me fit une remarque sur mon non port de l'uniforme. Je soupirai avant de m'engouffrer dans la nappe violette, mais qu'est-ce qu'elle me fait chier celle-là ! Vivement qu'elle se casse ou ce fasse bouffer par un Wraiths !

Bon, le contraste est toujours aussi impressionnant, noir sombre dès que la porte se referme. Je fus éclairée par un projecteur, machinalement, je mis ma main devant mon visage pour m'habituer à cette source de lumière aveuglante. Il y avait une jeep déformée par un gros objet circulaire sur le capot. Intrigué je m'avançai vers le véhicule, y découvrant un petit homme barbu de poivre et sel, en tenue de technicien et un militaire inconnu.

« Re Bonjour Dr Taylor Laurence, je suis Marc Herra et voici le soldat Murdock »
« Bonjour messieurs » je leur sera la main, avant de monter dans la Jeep « Donc vous êtes le petit génie ? »
« Euh dans quel sens ? »
« Bah grâce à vos expériences, je vais me rendre à mon opération en F-302 ! Rien que pour ça, vous avez toute ma gratitude »
« Ah bah vous êtes bien la seule » répondit le jeune militaire avec un grand sourie de benêt très fier d’avoir un compliment, tout en toisant le technicien qui le foudroyait du regard. En discutant un peu avec eux, jusqu'au site de replis, j'appris, que le drôle de truc sur la voiture était un générateur électrique. Et que celui-ci n'avait pas encore une super autonomie. Enfin qu'importe, au final les détails m’échappaient et ne m’intéressait pas vraiment. J’étais plus concentrée sur la lecture du dossier de l’andrologue qu’il m’avait donné, pour planifier mon opération au mieux.

L’entrée du site était modeste sous cette colline, on avait tout fait pour masquer sa présence en cas d’attaque. La destruction de l’ancien alpha, et la boucherie que ça avait été avait suffisamment marqué pour que toutes les précautions aient été faites pour protéger le nouveau.

La jeep pénétra dedans et se garant dans l'un des hangars. Il ne faut pas être claustrophobe pour vivre ici n'empêche. La technologie Tok'Ra avait été utilisée donnant aux murs l'aspect assez original de cette pierre translucide. Je suivis bien docilement, le dénommé Marc Herra, qui me parlait de différentes choses sur ce lieu. À dire vrais, je l'écoutais d'une oreille distraire. Mon regard papillonnait sur l'architecture de la base que je découvrais pour la première fois. Il me guida jusqu'à un second regard prévu pour les avions… celui-ci était spacieux, avait un trou vers le ciel, pour laisser passer les engins. Une sorte d'iris en métal devait s'actionner en s'ouvrir et en se fermant à chaque passage. J'ai beau vivre dans une cité âgée de milliards d'années, je merveille toujours autant de la technologie terrienne booster à celle des extraterrestres. Herra me laissa contempler le lieu, pour aller chercher le pilote qui m'avait été assigné. Je ne pus m'empêcher de le plaindre de faire le taxi. Enfin bon, le nez levé au plafond, j'observais l'endroit sans remarquer que deux hommes s'approchaient de moi.

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Lun 28 Nov - 22:04

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Il était environ 8 heures sur le site Alpha, quand le dernier F-302 décolla du hangar à toute vitesse. Adam les regarda partir avec un léger pincement au coeur. Pendant deux jours, tous les appareils avaient été réquisitionnés pour effectuer un entrainement à bord du Dédale, F-302 et Jumpers compris. Cependant, il fallait bien qu'un pilote et un appareil reste sur place pour rester de garde en cas de pépins, et le sort était tombé sur Adam. En effet, une légère avarie sur son appareil, et plus particulièrement sur son propulseur gauche l'avait cloué au sol.
La cause ?
Oui oui, vous l'avez bien deviné. Murdock s'était proposé de le "booster un tout petit peu, mais rien que pour tester hein, rien de bien méchant". La durée de vie d'un moteur "boosté" avait donc put être estimé à 30 minutes. Ah, tiens, record battu pour Murdock. Adam avait eut un mal fou à se poser avec un réacteur en panne, et avait du s'aider de ses boosters aerospike pour y parvenir.
Il allait sans dire que le mécano avait subit une rossée une fois Adam de retour à la base, son F-302 gentiment remorqué par une Jeep.
Murdock s'était donc remis au travail, dans le but de réparer le réacteur, "en lui donnant des caractéristiques NORMALES".

Et voilà où il en était. Il était forcément déçu de ne pas pouvoir participer à la simulation à grande échelle avec ses camarades, mais il s'y était fait cependant. Et, après tout, il avait le ciel de la planète pour lui tout seul désormais ! Enfin, si les réparations de cet idiot fonctionnaient normalement. Mais passons.
Il avait été informé, comme la plupart des membres d'Alpha sur place, de l'incident qui était advenu au docteur Davis durant la matinée. Un jumper avait aimablement déposé deux infirmiers sur le site, afin de la stabiliser en attendant un chirurgien qui devait arriver d'Atlantis. Il n'avait pas vraiment eut plus d'informations, si ce n'était qu'il était en charge de la transporter jusqu'au site. Une jeep devait quant à elle les rejoindre une fois l'opération terminée, afin de transporter la blessée jusqu'au site. Cependant, cela faisait une sacrée trotte : au moins quatre heures à bord d'un véhicule terrestre, et beaucoup moins, bien sûr, pour un appareil aérien.

En attendant, Adam repartit donc au réfectoire du site Alpha, afin de prendre un petit déjeuner bien mérité. Le petit déjeuner, c'est le repas le plus important de la journée, et gnagnagna. Faut croire que ça lui était rentré dans la tête ce dicton, puisqu'il s'appliquait à chaque fois à en prendre un bien équilibré.
Une fois cela fait, il passa une dernière fois en salle de briefing, où l'attendait un officier qui lui fit un rapide debriff à propos de la localisation de la patiente. Atterrissage prévu dans un petit vallon, à environ un kilomètre du lieu du drame. Un récent rapport indiquait que le docteur avait déjà passé la porte, et que les infirmiers étaient déjà prêts pour l'opération. En espérant, bien sûr, que ces foutus lézards n'allaient pas revenir. Les Tairis leur avaient assuré qu'ils sauraient les tenir à distance, mais Adam voyait bien ce que cette protection avait pu donner la première fois. Mais, il leur faisait confiance cependant. En même temps, avait-il un autre choix ?
Il se rendit rapidement au vestiaire pour enfiler sa combinaison de vol, qu'il passa par dessus un simple t-shirt gris. La combinaison de vol était composée d'un vêtement aux couleurs militaires une pièce, ainsi que d'uune paire de gants, qu'il enfila soigneusement pour ne pas abimer sa montre, et de l'éternel casque comportant une visière, qu'ils gardaient la plupart du temps forcément relevée, et d'un masque à oxygène, destiné à être raccordé directement à l'appareil. Il s'empara donc de son casque personnel de la main droite, en prenant un second pour son passager de l'autre main, juste à temps pour voir Murdock débouler dans le vestiaire.

"Heu... Lieutenant Ross ? Votre passager est arrivée..."


Il était encore hésitant, car il s'était pris une sacrée rouste de l'officier à peine quelques jours plus tôt. L'officier s'approcha donc en souriant, le dépassant pour se diriger rapidement vers le hangar.

"Merci Murdock. Vous avez terminé les vérifications sur le F-302 ?"


Il avait pris le risque de lui demander à lui de les effectuer, car tous les autres mécanos étaient occupés à tenter de réparer les Jeeps qui étaient tombées en panne à cause du saboteur. Ce dernier lui répondit d'un petit signe de la tête.

"Bien sûr ! Tout est en ordre, j'ai vérifié chaque boulon de l'appareil !"


Il avait lancé ça tout fier de lui. C'en était presque un peu effrayant. Adam lui répondit d'un petit sourire pour le remercier, avant de pénétrer dans le hangar. Au centre de celui-ci se tenait, à la surprise d'Adam, une femme. On lui avait jusqu'à maintenant parlé d'un chirurgien, alors il s'était bêtement imaginé un homme. Enfin, homme ou femme, quelle différence hein ? Il s'avança d'un pas sûr vers la blonde, un grand sourire aux lèvres, déposant le casque qu'il tenait dans sa main droite au sol.

"Désolé de vous avoir fait patienter Docteur ! Adam Ross, c'est moi qui suis sensé vous transporter jusqu'au lieu de l'opération."


Il lui fit une poignée de main franche, la regardant droit dans les yeux, toujours souriant. La doctoresse, il fallait l'avouer, avait un certain charme. Il lui fourra son casque de pilotage entre les mains, avant de récupérer le sien et tendre le bras vers le seul F-302 du hangar.

"Bien, si vous êtes prête, nous devrions partir le plus rapidement possible. D'après ce que j'ai cru comprendre, il y a urgence. Tenez, si vous voulez, donnez moi votre sac et montez dans l'habitacle, je vous le redonnerai une fois que vous serez installée."


Il tendit le bras pour inviter l'Atlante à lui confier son matériel, qui semblait assez pesant. Murdock, quant à lui, attendait proche de l'appareil, ayant installé une échelle pour monter dans le cockpit, et s'occupait désormais d'observer le réacteur gauche de l'appareil, sûrement pour s'assurer que tout était bien en ordre.

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Mar 29 Nov - 17:45

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UNE OPÉRATION EN PLEINS VOL. × ft. ADAM ROSS & ISIA TAYLOR LAURENCE
CHRONOLOGIE : FIN NOVEMBRE
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Pour ma plus grande déception le hangar était presque vide, un seul appareil était encore là. J'ignorai tout bonnement qu'il y avait une opération ce jour-là, de grande envergure avec le dédale. Chacun, ses informations et en tant que médical on ne vient pas me confier ce genre de choses. Et puis, j’m’en foutrai comme de l'eau quarante. Cependant, j'en conclue qu'ils devaient être en entrainement, un truc dans ce genre. Bref, il ne restait au moins un et c'est le principal, manquait plus que mon carrosse volant, ait disparu tiens ! Limite, si je n'étais pas plus contente de faire un tour en avion que de faire mon boulot. Enfaite si, j'étais ravie, de monter dans l'un de ses engins hybrides.

Enfin bon, mon regard avait fini de papillonner sur tous les moindres détails deux hangars, pour rester posé sur l'appareil, l'observant avec une certaine hâte. Je devais avoir l'air d'un gamin fan de train qu'on emmène voir une gare pour la première fois. J'aime bien les nouvelles expériences et celles qui procure de l'adrénaline, bousculant un train-train. Pour cela, que je ne suis pas que chirurgienne, pour éviter de me lasser de réaliser la même chose. Je crains, que c'est mon problème : la lassitude. Je m'ennuie facilement et mon caractère un brin fou, me pousse à faire plein d'actions (plus ou moins autorisés) par curiosité ou bien pour changer. C'est aussi pour cela que j'adore partir en mission, car c'est nouveau et excitant.

Un jeune homme me salua, je me tournai immédiatement vers lui avec un grand sourire joyeux et franc. Comme très souvent, mes prunelles cyans, se braquèrent sur ses rétines. J'avais un regard assez direct qui pouvait générer certaine personne, peut habituer d'être toisé d'une manière aussi frontale. Hors, le militaire semblait faire de même. J'hémi un petit rire, quand il me sortit qu'il était « censé » être mon transporteur du jour. Mon regard quitta ses prunelles un court instant, pour l'observer dans sa globalité. Il avait recruté un beau jeune homme, qui pour une fois, n'avait pas l'air d'un gamin avec une arme trop grosse entre les mains. Cela changeait. Je vis son grade... ah encore cette histoire de « sous-lieutenant ». Je ne comprends pas pourquoi, ils ont mis deux qualifications pour dire celui qui est « sous » le lieutenant, ils ne pouvaient pas trouver un autre mot ? Non c'est trop simple ? C'est mieux de s'embrouiller, entre les 2èmes, 1er et lieutenant tout court. Surtout qu'au final on les nomme « lieutenant » quand même donc merde...Franchement ... déjà que c'est la merde à retenir tous leurs grades et dans le bon ordre...j'ai franchement du mal à m'en rappeler, je l'avoue, aussi je ne fais pas beaucoup d'effort pour ...

« Enchanté Lieutenant. Dr Isia Taylor Laurence. Ce n'est rien, j'étais très occupée comme vous le voyez » répliquait-je d'un ton de voix agréable, eh bien oui, c'est important de faire la jeune fille émerveillé qui va prendre son envol non ? « Hum censé ? Car j'ai le choix du pilote si vous ne me convenez pas ? » Fit-je avec humour

Je lui tendis la main pour serrer la sienne en y mettant un peu de poigne. Je déteste les gens qui ont la main « molle » qui fuit, cela démontre un caractère fuyant et lâche. Ce qui ne fut pas le cas du pilote qui avait une poignée aussi franche que la mienne. Je réceptionnai le casque, posant mes yeux dessus, avant de le relever vers son visage, pour l'écouter parler.
« En effet. Même si son état n'est pas critique, on va éviter de la faire souffrir plus longtemps. » Je décrochai mon lourd sac... en lui tendant. « Merci »

Je crois que pour me tenir en forme, je n'ai pas besoin de faire beaucoup de sport, il me suffit de prendre ce bagage et je deviens musclé comme Hulk. Enfin bon, je suis bien contente de ne pas me laisser aller, car sinon j'aurais du mal à le soulever, vu ma carrure svelte. Il avait un certain poids, alors lui refiler pour monter dans l'appareil, me convenait parfaitement. Il aurait été dommage, que je fasse le coup de la tortue en me retrouvant les quatre fers en l'air, car déséquilibré par ma charge sur la minuscule échelle, pour accéder à l'habitacle de l'engin. Et ça m'aurait prodigieusement agacée de me retrouver dans cette posture ridicule. J'ai quand même de drôle de spéculation n'empêche. Je me dirigeai vers l'engin, où le fameux Murdock installait une échelle... je le toisai quelques minutes, avant de m'arrêter devant ... faut quand même que je sois certaine d'une chose. Car, vu sa réputation, je crains que cette journée ne soit pas aussi euphorique que prévus.

« Rassurez-moi, vous n'avez pas touché le F-302 ?» Dis-je d'un air innocence. Oui, toujours faire la petite vierge effarouchée avant que l'autre comprenne que c'est un tigre qui est en face et non un mignon chaton tout ronron.
« Euh... Mais non, ne vous en faites pas Docteur» Me sortit-il avec un petit sourire charmeur. Non mais il y croit à son charme ? Il à peine 15 ans, je ne tape dans le pré-pubère... Je n'aime pas trop quand quelqu'un hésite... surtout sur ce sujet-là.
« Hum. J'espère pour vous... car s'il tombe en panne vous avez intérêt à courir vite » Je lui fis un petit rictus entendu avant d'ajouter « Je n'aime pas trop qu'on gâche mon petit rêve » je le toisai en arquant les sourcils.
« Ne vous inquiétez pas docteur, il ne tombera pas en panne » dit-il rassurant et sûr de lui.
« Vaut mieux pour votre intégrité physique Soldat »
« Euh... vous n'allez quand même pas m'opérer ? » dit-il sur le ton de l'amusement.
« Vous êtes sur la liste des donneurs d'organes non ? »
« Euh non »
« Maintenant oui ! » fut ma réponse finale avec un éblouissant sourire. Je montai dans l'appareil, m'installant dans l'habitacle derrière le pilote. Enfilant le casque. Je réceptionnai mon sac avec un petit rictus et j'attendis la suite des instructions du pilote. Je l'avoue, une certaine excitation me nouait les tripes mais j'essayais de ne pas trop le montré.

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Mer 30 Nov - 22:44

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Le sourire d’Adam s’étira un peu plus lorsqu’elle lui fit la remarque sur le choix du pilote. Non, malheureusement, elle n’avait pas vraiment le choix. En même temps, elle pouvait toujours y aller en Jeep, si elle le souhaitait, mais vu l’état de Davis, il ne valait mieux pas trop la faire patienter. Sans parler de l’état des Jeeps.

La doctoresse ne se fit pas prier lorsque le second Lieutenant lui proposa de prendre ses affaires, et lâcha son sac dans les mains du pilote. Comme il s’y attendait, il était particulièrement lourd, et il s’empressa de le passer sur son épaule droite afin d’alléger un peu le poids sur ses bras. Même si cette Isia avait l’air douce et fragile, elle devait avoir une sacrée poigne pour s’être trimbalée ce sac jusqu’ici. Il la regarda s’éloigner d’un pas visiblement pressé vers son appareil, et en profita pour aller chercher une arme de poing dans un des casiers qui s’alignaient dans un coin du hangar. Il valait mieux être prudent que mort. Si les lézards trainaient encore dans le coin, il préférer avoir au moins un 9mm sur lui pour se défendre. Du coin de l’oeil, il vit le docteur Laurence discuter à voix basse avec Murdock, et il ne put s’empêcher de pouffer légèrement en voyant la tête du mécano au moment où Isia montait dans l’appareil. Il ne savait pas ce qu’elle lui avait dit, mais ça avait visiblement fait son effet. Il rejoignit l’appareil d’un pas rapide, Murdock le saluant d’un petit signe de tête légèrement boudeur. Adam lui tapota légèrement l’épaule, avant de hisser le sac vers l’habitacle, où il fut récupéré par deux petites mains blanchâtres.

Bien, si tout est en ordre, nous partons tout de suite Murdock. Tu devrais aller voir au hangar à Jeeps si ils ont besoin d’aide. Ça t’évitera peut-être de passer en cours martial pour sabotage.


Murdock fit un petit rire, qui fut de plus en plus hésitant sur la fin.

Heu… Ils ne le feraient pas hein ?


Le pilote haussa légèrement les épaules pour semer le doute, avant de grimper rapidement dans son F-302. Sa passagère était déjà installée, son sac proche d’elle, semblant avoir du mal à tenir en place. Le casque lui donnait un peu un air de grande gamine, attendant son baptême de l’air avec impatience. Il lui sourit légèrement pour la rassurer, avant de s’installer sur le siège de pilote, qui était celui qui se situait le plus en avant de l’appareil. Il enfila son propre casque, raccordant un cable à la console se trouvant juste en face de lui.

Vous avez une petite prise juste devant vous, au niveau du bassin. Reliez votre masque à oxygène à celle-ci.


Sa voix avait été intensifié par la radio, se situant à l’intérieur de chaque casque. Il s’était assuré de les avoir mis sur un canal semblable avant de les prendre. Murdock retira l’échelle, et Adam referma la verrière sur eux. Il s’empressa de faire les vérifications habituelles de chaque système.

Alors, vous êtes déjà montée dans un F-302 ? Pas trop stressée ?


Il savait la sensation que cela faisait la première fois que l’on montait dans un avion de chasse. Mais un F-302, c’était autre chose. C’était beaucoup plus rapide, beaucoup plus dangereux également. Il termina ses vérifications, avant d’activer la radio.

Contrôle Alpha, ici Apollo. Demande autorisation de décoller.


Un cours instant s’écoula avant que la voix d’une femme ne lui crachote la réponse dans la radio.

Apollo, ici contrôle. Autorisation acceptée. Bon vol.


L’iris du hangar s’ouvrit dans un petit bruit mécanique. Adam alluma les propulseurs de l’appareil, avant de s’élever doucement, à la verticale. Sur la verrière devant vous, sur son HUD, un plan cartographié en trois dimensions du hangar s’afficha, dans une lueur verte. Quant on voulait de nuit, il était indispensable que les capteurs fassent un plan en trois dimensions du terrain, sinon ils pouvaient s’écraser à tout moment. Heureusement, les F-302 étaient à la pointe de la technologie, et leurs capteurs pouvaient afficher précisément le terrain à plus de dix kilomètres à la ronde. Rapidement, l’appareil passa l’Iris, et fut immédiatement plongé dans l’obscurité. Une petite lumière s’alluma dans le cockpit, afin qu’Adam puisse tout de même voir les commandes, même s’il aurait pu faire cela les yeux fermés. Désormais, tout son environnement s’affichait d’une couleur verte claire sur son HUD. Il fit rentrer les trains d’atterrissage, avant de faire partir son appareil à toute vitesse. La différence de vitesse ne se fit quasiment pas sentir, notamment grâce aux compensateurs inertiels.

Notre temps de vol est estimé à huit minutes. La compagnie vous annonce qu’aucun plateau-repas ne vous sera servi, merci de votre compréhension.


Il sourit légèrement sous son masque, avant de vérifier ses appareils de mesure. Tout semblait en ordre, visiblement, Murdock avait réparé ses conneries.

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Ven 2 Déc - 17:22

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UNE OPÉRATION EN PLEINS VOL. × ft. ADAM ROSS & ISIA TAYLOR LAURENCE
Pendant que j'échangeais des petites menaces toutes innocentes avec le saboteur de service, mon pilote était partit. Il revenu avec une arme, ce qui n'est pas une mauvaise idée. J'en avais une dans mon sac, qu'il faudrait que je me mette à ma cuisse. Enfin, après l'opération, car le holster allait me gêner.

Le 1er lieutenant (j'aime mieux que sous-lieutenant), me rejoignit et fit à son tour une petite remarque à Murdock. Je ricanai amusée par ses propos, surtout que la tête du jeune garçon, valait son pesant d'or. La cour martiale c'est THE menace qui fait chier dans les froque tout militaire, même les plus orgueilleux. Ross, grimpa à son tour dans l'habitacle, me rendant mon sac, je lui fis un sourire. Ceci, n'étant pas fait exprès qu'on s'accorde sur une menace, le destin fait bien les choses et rien que pour ça, le soldat gagna des points dans mon estime.

« Je me trouvais sadique, mais vous compléter parfaitement mes propos lieutenant, c'est parfait. S'il avec ça, il y a encore une panne, c'est que ce brave garçon est tout bonnement maso ». Dis-je sur un ton complice. Oui, là entre ma menace de lui retirer un organe et là de passer en cours martiale, je dois avouer qu'il avait plutôt intérêt à faire gaffe où il met ses mains.

J'enfilai le casque, c'est la première fois que j'en mettais un pour de vrais. Hors simulation de vol/pilotage qu'on peut trouver sur terre comme activité ludique et fortement onéreuse. Cela devait se voir que j'avais du mal à me tenir, car il m'offrit un sourire rassurant. Je n'avais pas peur, bien au contraire. Ma pensée alla à mon supérieur qui lui serait en âge tellement la peur l'inonderait des pieds à la tête. Oui, définitivement, je suis bien heureuse d'avoir participé à cette réunion rébarbative. Et quand bien, même ça n'aurait pas été le cas, Carson, m'aurait demandé de le remplacer, les vols et autres bestioles poilues ce n'est pas son fort. Même s'il est moins peureux que McKay. M'enfin, le comparer à lui, c'est comme comparer la vitesse de galop entre un guépard et une tortue.

Mon regard, trouva le petit orifice qui servait à relier mon casque, je m'exécutai bien sagement et amusée par la sonorité de nos voix dans le casque. La verrière se referma, il fit les vérifications, mon regard papillonnait sur l'ensemble de l'habitacle, observant tout ce qui se passait. Étant monstrueusement curieuse, je me perds souvent dans mes observations.

« Jamais » Dis-je naturellement, avant de faire une petite tradition française : faire un vœu, pour toute première fois. Je le fis dans ma tête. « Stressé ? » Je rigolai de mon petit rire cristallin « Surexcitée je dirais, j'ai du mal à tenir en place, depuis qu'on m'a annoncé que j'allais monter dedans ! Une vraie gamine, devant le sapin de Noël ! »
Un autre petit rictus teinté de soubresauts. Je ne vois pas pourquoi, je me cacherais de lui annoncer que je suis plus enthousiasmé par le vol en F-302 que pour opérer une fracture ouverte. Je ne dois pas être la seule, civil un brin timbré qui rêve de monter dans tous les engins volants ou dangereux ! Je me demandais bien, les sensations que cela allait produire. J'avais beau transposé à celle que j'avais eu en avions simple et en Jumper... mais l'un comme l'autre, ce sont des appareils assez « doux » et on ne ressentait pas grand-chose, même avec quelques loopings. J'espérais, que ce vol, allait me procurer un peu d'adrénaline et quelques guiguilis dans le ventre, car sinon j'en serais déçue.

Ah, nous allions décoller, il demanda l'autorisation, en utilisant un nom de code, un peu étonnant « Apollo » à moins que cela soit son surnom ? Plusieurs pilotes se donnaient des sobriquets. Je ne dis rien, attendant la suite des événements. L'iris de métal s'ouvrit sur la nuit sans fin. Et zou, on s'envola à la verticale, un petit rictus satisfait était sur mes lèvres. Je ne ressentie pas immédiatement la sensation de vitesse croissante, par contre, j'observais l'écran vert du pilote. Car on ne va pas dire qu'observer le paysage soit intéressant... Oh la belle herbe noire... oh le ciel noir... oh la nuit ... encore et encore. Au moins, avec la carte verdâtre qui était présente, je pouvais voir le « paysage » cartographié. Peut-être verrons-nous un groupe de Tortouffe.

Il me fit rire avec son imitation de la bonne petite hôtesse de l'air. Bon à la place d'une jupette courte j'avais le droit à une combinaison. Je ne perdais pas au change.

« J'ai bien fait de prendre des sucreries dans mon sac alors » dis-je ironiquement.
Seulement 8 minutes ? Eh bien quelle efficacité, passer de 3 heures en Jeeps à peine une dizaine de pauvres minutes en avions... l'efficacité était quand même redoutable. Je sentie, une légère déception, mais qui n'était pas plus mal, pour l'état de la scientifique Davis. Peut-être qu'au retour, je pourrais lui demander de se « lâcher » un peu ? Mm, nous verrons, si c'est une expérience agréable ou non.

« Eh bien, ça va être rapide, même pas le temps d'en profiter» soufflait-je, en observant la vitre et le voile de la nuit, faiblement éclairer par les étoiles.

On prit de la vitesse, cette fois-ci je la sentie un peu plus, j'avoue, que j'avais un petit rictus amplement ravie, car même si les compensateurs faisaient leurs boulots, on ressentait plus de sensations qu'en jumper. La sensation, tendu au bas de l'estomac, avec celle qui vous serez le cœur était assez séduisante, me rappelant certains manèges à fortes sensations des foires. Je fais partie des rares nanas à adorer ce genre de choses, qui vous secoue dans tous les sens et vous donne envie de vider votre goûter sur les passants.

J’avais bien envie de savoir ce que ça serait avec quelques loopings, mais bon, fallait viser l’efficacité d’un vol droit… et puis il me prendrait pour une folle.
« Vous connaissez un peu le caractère de Davis ? » ce n’était pas pour faire la conversation pour passer le temps. Oula non, car je ne m’ennuyais nullement, bien trop contente de ne pas être déçue.
« Enfin, si c’est une jeune femme un brin colérique qui a du mal avec la douleur ou si elle est courageuse » précisait-je mes propos. C’est surtout pour orienter mon discours et me préparer à affronter une furie râleuse, que je devrais recadrer ou bien une jeune femme douce et discrète malgré la douleur. Encore, si j’avais quelqu’un de normal ou un Mckay féminin.


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Dim 18 Déc - 21:32

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La petite remarque sur Murdock ne put qu'arracher un sourire à Adam. Il n'avait pas un mauvais fond, après tout, il ne cherchait qu'à "améliorer" la base Alpha. Cependant, il semblait clairement qu'il en était incapable, et le seul fait qu'il tente de s'acharner pour prouver le contraire était tout à fait désopilant.

Le docteur Laurence ne semblait plus pouvoir tenir en place. Premier vol en F-302 hein ? C'était toujours assez impressionnant, la première fois. Même si les compensateurs inertiels faisaient bien leur boulot, il était clair qu'on se sentait souvent plus secoué que dans un Jumper. Il se demandait d'ailleurs souvent qu'elles étaient les sensations de pilotage de ces yaourts spatiaux. Il faudrait qu'il aille faire une formation sur Atlantis pour apprendre à les piloter. Sait-on jamais...

Je tiens à préciser que je peux exiger une cotisation sur les sucreries si vous commencez à en déballer !


Adam adorait les bonbons, sous absolument toutes leurs formes. Malheureusement, c'était assez compliqué d'en trouver sur Alpha, pour des raisons qui lui semblait assez évidentes. Atlantis étaient peut-être mieux fournie qu'eux ? Quoi qu'il en soit, si la doctoresse disait vrai, il tenterait de lui en chiper quelques uns à un moment ou à un autre.

Il entendit la remarque sur le temps de vol, ce qui lui arracha un nouveau sourire. Effectivement, il préférait éviter de perdre trop de temps pour l'aller, afin d'éviter de faire souffrir le docteur Davis pendant trop de temps.

Si vous le désirez, nous pourrons faire un détour au retour, pour que vous puissiez en profiter un peu plus longtemps.


Il n'y avait cependant aucune urgence pour le vol retour, alors qui sait ? Peut-être allaient-ils en profiter un peu pour profiter de leur vol, même s'il est vrai qu'en pleine nuit, ce devait être nettement moins impressionnant. Cependant, il avait sa petite idée sur la question pour que la doctoresse puisse s'amuser un peu plus.

Il bidouilla sur son tableau de commandes pendant quelques secondes, diminuant l'intensité des compensateurs inertiels de 10%, et la différence se fit ressentir presque instantanément, au vue de leur vitesse. Adam se sentit légèrement s'enfoncer dans son siège, mais n'en fut pas plus gêné que cela. Il lui était arrivé de se prendre plusieurs G dans la tronche assez fréquemment, à l'époque où il pilotait son FA-18. Cependant, quelques petits bruits à l'arrière de l'habitacle lui firent comprendre que le docteur Laurence, elle, avait peut-être un peu moins l'habitude de ces sensations, et semblait s'en amuser comme une petite folle. Après tout, même s'ils étaient en mission, rien n'empêchait à Ross de faire profiter un peu ses passagers, non ? Il jeta un nouveau coup d'oeil sur leur objectif. Quatre minutes. Ils n'allaient pas tarder à se poser.

Il écouta avec attention la question d'Isia, et se creusa un peu la cervelle. Il avait eu plusieurs fois l'occasion de croiser le docteur, et parfois même de se retrouver sur le terrain avec elle. Il en gardait le souvenir d'une femme assez peureuse, bien que passionnée par son métier et très timide. Tout en réajustant la trajectoire de son appareil afin d'éviter un tortouffe un peu trop grand (car oui, ils volaient en assez basse altitude), il se racla un peu la gorge avant de répondre.

Le Docteur Davis est quelqu'un d'assez calme, bien qu'assez peu courageuse. Je pense que vous allez devoir la rassurer un peu avant tout chose, mais j'imagine qu'elle se tiendra à carreau et vous laissera faire votre travail.


Il laissa planer le silence quelques secondes avant de reprendre.

Vous savez, c'est un bon élément, et une femme adorable. Ne soyez pas trop exigeante ou dure avec elle, n'importe qui serait traumatisé après s'être retrouvé face à une meute de Wizzards affamés.


Il descendit alors sa main droite au niveau du tableau de bord, avant d'appuyer sur un bouton au niveau de la radio.

Site d'opération, ici Apollo. ETA : une minute. Je vais me poser dans un vallon à environ 500 mètres de vous, et j'escorterai le docteur Laurence jusqu'à vous. Tout se passe bien de votre coté ?


Une voix d'homme, assez grave et à l'accent écossais, ne tarda pas à lui répondre.

Ici l'infirmier McDouglas. Nous avons tout préparé pour l'opération. Nous n'attendons plus que le Docteur. Les Tairis sont avec nous et surveillent les environs, au cas où les Wizzards reviendraient. Devons nous faire quelque chose encore avant votre arrivée ?


Adam fit un signe de la main à Isia pour lui indiquer qu'elle pouvait parler. Il commença alors à rapidement décélérer, s'assurant bien sûr avant de remettre à 100% ses compensateurs inertiels. Le paysage autour d'eux commença rapidement à prendre une forme et une vitesse normal, et le F-302 commença lentement à descendre en altitude. On apercevait déjà au loin de la lumière, autour de ce qui ressemblait à un petit campement de fortune. Divers silhouettes s'agitaient autour, principalement des silhouettes félines.

Adam s'empressa de sortir ses trains d'atterrissage, avant de se poser délicatement sur la terre ferme, et de couper tous ses moteurs. Il retira son masque, puis son casque, avant de lancer d'une voix amusée :

Vous êtes arrivée à destination. Merci d'avoir fait confiance à Apollo Air Lines pour ce trajet, et nous espérons vous revoir bientôt à bord de notre appareil !


Il ricana légèrement à sa propre blague, avant d'ouvrir le cockpit de l'appareil. Il détacha ses harnais de sécurité, récupéra son pistolet, qu'il fourra dans un étui au niveau de sa cuisse, récupéra une lampe torche qu'il allume, et s'empressa de sortir de l'habitacle, se tenant debout sur l'aile. Il tendit la main au docteur, et la saisit pour l'aider à descendre le long de l'aile métallique du F-302. Une fois bien de retour sur la terre ferme, il tendit le bras vers une direction, dans laquelle on pouvait déjà voir le campement.

Après vous, docteur !

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Sam 24 Déc - 15:30

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Une opération en pleins vol
Chauffeur appuie sur le champignon
Adam Ross ✧ Isia Taylor Laurence

Je ria de bon cœur, quand il m'annonça qu'il désirait une cotisation pour toutes sucreries ouvertes. Bon, ça change des militaires mal baisés ou ronchon ! Il avait de l'humour lui. Il fait remonter mon estime pour les gris, qui avait été quand même mit à rude épreuve avec mister Panda naturellement de mauvaise humeur et l'autre idiot de Matt. Autant, j'aimais bien emmerder Panda, car il était au final gentil avec un sale caractère, autant le sergent-maître Eversman était une plaie vivante ! Le pire, c'est qu'il m'en voulait alors, qu'au final s'il a servi de cobaye c'est pour éviter qu'il soit retourné sur terre. L'art et la manière de tout mettre sur les épaules des autres... il a dû être une tique dans une autre vie : sans utilité pour la nature, mais sacrément emmerdante.
Enfin bon, qu'importe, je ne vais pas penser à lui, cela serait trop honneur. Et en plus le pilote était pas mal de quoi enjoliver ce séjour sur alpha.

Je due retenir un petit cri d'exclamation positive, quand il me proposa de faire un détour au retour. J'ai un immense sourire absolument ravi de cette nouvelle.
« Mais avec grand plaisir ! Avec des pirouettes et tout le tralala ? » J'eue un autre rictus. « Vous allez être mon militaire favori si ça continu ! » fis-je d'une voix malicieuse.

Il bidouilla sur son tableau de bord et dès qu'il eut finit, je ressentie une force plus pesante. Ah, je ne sais pas ce qu'il a fait, mais niveau sensation, il en a un peu plus ... j'ai dû rater ma vocation, j'aurais dû être pilote, tellement j'adore ce genre de frissons. Je pouffai doucement, ne voulant pas être entendue. Mais bon, c'est mieux d'avoir un passager qui prend son « pied » que d'un qui se chie dessus non ? Le dessin animé Madagascar, l'un de mes favoris, me revenu en tête avec la célèbre phrase de King Julian : Levez les mains c'est plus drôle ! Je l'avoue, j'avais presque envie de la sortir au lieutenant, mais je crains qu'il n'ait pas vu ce dessin animé et que je fasse un bide complet ! De plus, je l'avais en Français, ça se trouve en anglais il dit une autre phrase.

Il me décrit le caractère du docteur. Mm, peu courageuse, donc peu résistante à la douleur, elle devait vivre un sacré enfer à ce moment précis. Il y a de grande chance, que je lui augmente la dose de morphine. Automatiquement, j’évaluai mes futures actions pour cette patiente, même si mon côté franc, ne rassure pas toujours.
« Merci, je tacherai de me montrer douce. » Oui, car bon, la douceur des chirurgiens n’est pas vraiment connue, puisque peu souvent réaliste. « J’imagine bien, la pensée de se faire dévorée vivante a dû lui traverser l’esprit » quelle horreur, le genre de mort absolument horrible où on se sent partir avec milles souffrances.

La fin du vol était proche, comme l'annonçait la demande d'atterrissage. C'est con, mais si on nous la refuse ont fait quoi ? On tournoie autour ? On cherche un autre site ? L'infirmier qui répondit au lieutenant, était écossai, aucun doute avec son accent coupé à la fourchette et son patronyme (qui me disait quelque chose). Ils avaient tout préparés, mais c'est parfait ! Signe que cette opération va être efficace. Je comptais répondre et Ross, me dit un signe, m'indiquant que la fréquence était ouverte et qu'on m'entendra bien.

// Bonjour McDouglas, Ici le docteur Taylor Laurence, vous avez commencé à endormir la patiente ? Enfin s vous avez l’équipement nécessaire ? //
// Bonjour Docteur, Non, nous n’avons rien du tout, quelques antidouleurs… //
// Bien, j’ai de la morphine, on fera avec. Vous avez demandé au Tairis ? //
// Euh non… vous voulez que je leur demande s’ils ont des plantes pour l’endormir ? //
// Oui, ils ont un guérisseur après tout //
// Je vais leur demander. //
// Merci //

Et la communication se termina. Le militaire commençait à faire la phase d'atterrissage. Dans le noir profond, des grands feux brûlaient, les Tairis sont de grands amateurs de ce genre de choses. Faisaient-ils ça pour avoir chaud ? Ou simplement parce qu'ils aimaient bien la chaleur et la visibilité que produisait ce genre d'élément ? Je n'en sais rien, mais en tout cas, c'est bien pratique.

Quelques Huttes, le campement était plus petit que celui d'Aya. Pas mal de félins qui tournaient autour d'une hutte et des humains non loin. Notre comité d'accueils je suppose.

L'atterrissage se fit tout en douceur, parfait un vrai pro. Il fit une autre petite blague, qui me fit rire, je suis très bon public, je ricane régulièrement. Je retirai mon masque à mon tour, me penchant vers mon sac, pour mettre quelque chose dans ma poche. Je me levai prenant la main tendue par le jeune homme. Dis donc il est prévenant, oui je crois bien qu'il va être dans mon top 3 des militaires favoris.
« Merci »

Je descendis donc, de l’appareil, voyant le campement non loin de nous. Je sortis de ma poche, un carambar goût caramel et lui tendis.
« La taxe de la compagnie Apollo Air Line » dis-je malicieusement. Étant une gourmande, j’avais toujours, des sucreries sur moi. Faudrait que je lui demande pourquoi, on le surnomme « Apollo », cela devait avoir une signification que le dieu grec, même sur Adam Ross était très agréable à regarder, je vois mal ses collèges lui trouvent un sobriquet en rapport avec son physique avantageux.

J’ajustai mon sac sur mes épaules et marcha jusqu’au campement avec le pilote. On fit rapidement accueillis par l’infirmier McDouglas. La lumière des feux, nous permettaient de bien voir autour de nous.

« Docteur, les Tairis, on mit une sorte de plante sur le nez du Docteur Davis, cela ne l’endorme pas vraiment, mais semble faire office d’anesthésiant ».
« Parfait, elle souffrira moins dans ce cas »
« Nous sommes que trois, pour vous assister, et je suis le seul à avoir été formé, par vous au bloc »
« Bon dans ce cas, vous resterez avec moi, les deux autres resterons à l’extérieur, pas besoin d’être gêné par des bleus ».

Il hocha la tête avec un petit sourire ravi. Mon regard s'attarda quelques secondes sur son physique qui ne m'était pas inconnu ... un grand roux barbu, digne d'un père Noël, le regard bleuté et la carrure plutôt épaisse... Oui, maintenant que je le voyais, je me souvenais de lui. Il était bien, efficace et rigollot, même si je ne comprenais pas tout avec son accent terrible. L'avantage, c'est qu'il me connaissait aussi et il savait très bien à quoi s'attendre.

Il nous guida vers une grande hutte Tairis. Les habitations des tigres sont similaires aux huttes des mongol et même l'intérieur, bordé de couverture poilue, des arches en os de Tortouffes et une sorte de creux remplis de mouse verte à son centre. C'est dans ce nid, que se trouvait la blessée, surélever sur une sorte d'écaille gente de tortue. Mon regard se tourna vers le militaire, je lui fis un petit sourire. Retirant mon sac, l'infirmier pris, pour l'installer à l'intérieur de la hutte.

« Bon, ne faites pas de folie en mangeant trop de viande de Tortouffes. A tout à l’heure » fis-je malicieusement, avant de m'engouffrer dans l'habitation Tairis. Il y avait d'ailleurs, une immense tigresse albinos allongé près de Davis en train de surveiller ses constantes vitales. Je supposai qu'elle fut la guérisseuse de ce clan. Mes doutes se confirmèrent quand elle se présenta. Elle se nommait Yarha et désirait assister aux soins de la jeune femme, pour apprendre et m'aider en même temps. Cela ne me dérangea point.

Je m'approchai de la jeune femme, qui transpirait et respirait difficilement à cause de la douleur et de la peur. Je mis des gants et un masque, m'équipant pour l'opération, chose que fit McDouglas aussi. Pour la tigresse, je lui donnai un gel désinfectant pour les patounes. Comme conseillé, par Ross, je rassurai la jeune femme, tout en lui injectant une dose de morphine, pour qu'elle ne ressente plus rien. Les effets de la plantes Tairis, étaient redoutablement efficaces puisqu'au bout de 5 minutes, le corps de la jeune femme était totalement passif contre les prochaines douleurs. Bon, combiner la morphine, cela fit endormir la jeune femme, qui n'allait point assister à cette horreur.

Car il faut avouer que sa jambe : une fracture ouverte, avec de nombreuses morsures était véritablement répugnante. Elle avait du bien souffrir et elle avait perdu pas mal de sang. J'avais évalué ce fait, en apportant des poches de sang de son groupe sanguin. Elles furent « branchées » sur elle, par l'infirmier et je commençai l'opération délicate de tout remettre ça dans sa jambe. L'opération, dura 2heures. Car il avait de nombreux débris et élément étranger qui gênait la mise en place des os. Sans parler des infections et autres petites dents de Wizzards qui étaient restées dans ses chairs. Bref, ce fut une belle boucherie.

Soulagée de sortir de cet endroit, je jetai ms gants, mon masque et le reste du jetable dans un sac prévu à cet effet. J'épongeai mon front avant de quitter la hutte, laissant Davis, se reposer, les infirmiers allaient s'occuper d'elle. D'ailleurs les deux attendaient bien sagement à l'entrée de la hutte.
« C’est fini, elle se repose, surveiller son état » je leur prescris d'autres indications, ils hochèrent paisiblement de la tête. Je les connaissais aussi, comme ils avaient transité à Atlantis avant de partir sur alpha. Il en avait un des deux, que j'avais sacrément engueuler une fois. De toute manière, je n'avais jamais de mal à me faire obéir sans discussion de la part de mes équipes. Tous, connaissait mon caractère et savait que trop bien qu'il ne fallût pas m'échauffer les oreilles, sous peine de se prendre une tornade dans la figure.

Je m'étirai, j'ignorai où était le lieutenant. Mais, je ne comptais pas encore partir tout de suite, il fallait que je me repose un peu. 2 heures concentrée sur une blessure aussi importante, ça vous donne envie de dormir après. McDouglas, était derrière moi, baillant. Il me fit la discussion quelques minutes, avant de partir boire d'eau. J'aperçu quelques Tairis, qui vaguaient à leur occupation, d'autres qui montaient la garde... tout semblait calme. Soudainement un immense mâle couleur nuit (il n'a pas de problème de camouflage lui) qui s'approchait de moi, il semblait amical et avenant, malgré sa prestance.

« Moi être Gora chef de ce clan. Davis être en meilleur forme ? » j’étais toujours aussi surprise, de constater que les Tairis savaient parler notre langue aussi facilement. Malgré quelques fautes de grammaire, mais cela devait être leur manière de parler dans leur propre langage.
« Bonjour Gora, Isia. Oui, elle a besoin de repos, mais on ne pourra pas l’emmener sur le site alpha avant deux jours »
« Pas de problème, nous garder humaine ici. »
Je le remerciai, il continua à me parler, décidément très curieux envers la « guérisseuse » deux pattes.



© Starseed

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Mer 4 Jan - 1:44

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Au moment où les deux compères touchèrent le sol, Isia se tourna vers lui avec un grand sourire, lui tendant un carambar tout frais encore emballé, s'acquittant de la "taxe de voyage". Adam le prit, lui rendant son sourire, s'empressant de la remercier. Ils se mirent ensuite rapidement en route, le pilote s'empressant de déballer le bonbon au caramel et de le fourrer dans sa bouche. Collant et dur à mâcher. Tout ce qu'il aimait dans un bonbon. La doctoresse n'aurait pas pu plus lui faire plaisir. Il approcha l'emballage de ses yeux, l'éclairant un peu grâce à sa lampe torche.

Quel est le comble pour un professeur de musique ?


Il laissa s'échapper quelques secondes pour laisser le temps à Isia de réagir, puis il donna la réponse.

Mettre des mauvaises notes.


Il pouffa légèrement. Ouais. Bon, les blagues étaient toujours aussi mauvaises, mais après tout, c'était ce qu'il y avait dans l'emballage qui comptait, non ?
Bon, il valait mieux tenter d'oublier cet épisode somme toute gênant.
Ils atteignirent finalement les tentes de peau, où ils furent accostés par un infirmier de grande stature, qui donna quelques informations au docteur Laurence. Adam resta légèrement en retrait, laissant la doctoresse communiquer ses ordres à son subordonné, qui s'empressa de les conduire jusqu'à une grande tente où devait se trouver la blessée. Le village était rempli de Tairis, qui les regardaient passer avec des regards intéressés. Adam les regardait droit dans les yeux, ne détournant pas le regard, sachant qu'il fallait se comporter de manière digne et forte face à ces créatures.
Une fois arrivés au lieu de l'opération, Isia tendit son sac à l'infirmier, avant de se tourner vers le lieutenant, affichant un grand sourire, le conseillant d'éviter la gourmandise. Il lui fit un belle mimique amusée, répondant d'un ton joyeux.

Ne vous inquiétez pas, je vous en laisserai un peu !


Il se retrouva finalement seul. Enfin, seul, plutôt le seul humain dans le camp. Les Tairis continuaient de l'observer. Adam les regarda tous en souriant, avant d'aller s'assoir proche d'un grand feu de joie, autour duquel étaient déjà rassemblés plusieurs Tairis, qui discutaient à voix haute de chasse et d'exploits guerriers. Il fallait l'avouer, c'était un peuple fier et puissant. Après quelques minutes à se réchauffer, un gros matou couleur charbon s'approcha de lui, l'observant attentivement.

Moi être Gora, chef de clan. Vous être guerrier humain ?


Adam se releva rapidement, inclinant respectueusement la tête en direction du chef de clan.

Oui, en quelques sortes.


Le matou lui fit un grand sourire carnassier, tournant un peu autour de lui.

Moi envoyer une patrouille de guerrier afin de chasser Wizzards loin de campement. Eux s'être installés dans cadavre de Tartouffe, non loin. Vous vouloir vous joindre à nous ?


Adam cligna plusieurs fois des yeux. D'après son expérience, refuser une telle proposition serait extrêmement mal poli pour ce peuple, et signifierait un certain état de faiblesse de la part du soldat. Il passa sa main sur son colt, possédant seulement 8 cartouches. Il possédait également le chargeur de secours obligatoire, mais cela ne suffirait surement pas contre une meute de 20 spécimens. Il passa son regard dans les environs, jusqu'à repérer ce qu'il cherchait.

Ce serait avec un grand honneur, chef de clan. Laissez moi juste récupérer de quoi me battre.


Il se leva et se dirigea vers un grand Tairis, en train de terminer de ronger un grand os pointu de Tortouffe. Adam s'inclina légèrement, et le tigre recula pour lui laisser ce qu'il chercher. Il s'empara de la pique improvisée, la serrant dans les mains, faisant quelques coups dans le vide avec. Bah, il n'avait pas trop perdu la main en matière de combat au contact. Ça devrait aller.

Il s'empressa de revenir vers Gora, qui affichait visiblement un grand sourire approbateur. Ou affamé. Dur de faire la distinction. Il le conduisit jusqu'à un petit groupe de félins, composé de deux gros mâles, et d'une femelle légèrement plus petite, ainsi que de deux Tairis plus jeunes, qui se chamaillaient déjà en prévision du combat. Ils se calmèrent à l'arrivée du chef, qui présenta rapidement Adam auprès du groupe.

Ah ! Peau-rose pas tenir longtemps face aux Wizzards ! Lui trop faible !


C'était un des deux mâles qui avait lancé cela. Gora lança un regard vers Adam, attendant surement que celui-ci réagisse. Le pilote se prêta donc au jeu et répondit avec un sourire féroce.

Nous verrons qui tuera le plus de Wizzards entre toi et moi !


Il vit luire une lueur d'intérêt dans les yeux du chef de patrouilles, qui se contenta de grogner son approbation, avant de mettre le peloton en route. Il marcha à coté de la femelle, qui l'observait avec intérêt. Elle lui expliqua que le gros mâle se nommait Toiros, et qu'il était l'un des meilleurs chasseurs du clan. Elle semblait impressionnée que le pilote le défit.

Mon père disait toujours que c'est en visant les étoiles qu'on finit par décrocher la lune !


Le femelle sembla amusée par ce dicton, puis resta silencieuse le reste du voyage. Ils approchaient désormais de l'immense carcasse de la bête. Un silence malsain planait dans l'air. Adam sentait ses poils se hérisser sur sa peau. Il se sentait observé, et il détestait cela. Il lui vint à l'esprit qu'il aurait peut-être dû rester pour assister le docteur Laurence, mais elle devait très bien se débrouiller sans lui. Toiros intima au groupe de s'arrêter. Tous s'immobilisèrent. Seul le vent agitant les hautes herbes interrompait le silence pesant. Le tigre reniflait. Ils étaient désormais tout proche de la carcasse. Un grognement s'élevait dans sa gorge, puis soudain, il s'élança en avant, traversant les herbes hautes, rapidement suivi par les autres membres de la patrouille. Adam s'empressa de faire de même, se saisissant de son pistolet de la main droite, sa lance de fortune toujours dans la main gauche.

Une fois de l'autre coté du mur végétal, il put contempler la scène. Toiros achevait désormais une grosse femelle Wizzard, tendis que deux plus petits se jetaient sur lui pour tenter de le tuer. Le deuxième mâle, quant à lui, tenait en respect deux gros Wizzards qui cherchaient désespérément une faille pour attaquer. La femelle, elle, avait commencé une lutte acharnée avec un gros mâle lézard, tandis qu'un autre s'accrochait dans son dos dans le but de la tuer. Les deux jeunes, quant à eux, se battaient côte à côte contre trois autres adversaires.

Sans plus attendre, Apollo s'élança en avant, pointant son arme sur une des deux bêtes qui s'approchait de Toiros. Un tir... Raté. Il a attiré l'attention en tous cas. Second tir, qui touche la bête en pleine tête cette fois-ci. Pas le temps de se reposer cependant... Il a attiré l'attention de ces petites bébêtes, et désormais trois d'entre elles fondaient sur lui. Il dépensa de nouveau trois balles afin d'en tuer une d'entre elle avant d'arriver au contact, puis fut plaqué au sol par une deuxième, folle de rage. Il bloqua la mâchoire de la bestiole pas très grande avec sa lance, déchargeant les trois dernières balles de son magasin dans son abdomen. La troisième sauta sur le cadavre de sa compagne, poussant une sorte de cri de rage animal, fermant sa gueule sur le bras d'Adam tenant le colt. Ce dernier poussa grognement de douleur, tandis que la mâchoire, en partie édentée, fort heureusement, se refermait sur son bras. Il roula légèrement au sol, au contact avec la bête, avant de lui enfoncer profondément sa lance d'os dans l'estomac. Et de quatre. Il s'empressa de dégager son bas, qui affichait deux petites traces de morsure. Fort heureusement, elles n'étaient pas profondes, et ne serait que vaguement handicapantes, notamment grâce à la protection fournie par la combinaison. A vrai dire, elles n'étaient pas vraiment plus profondes que des morsures de chat.

Il se releva rapidement, tenant sa pique à deux mains, observant un cinquième bestiaux s'avancer vers lui à toute vitesse. Il pointa son arme vers lui, donnant plusieurs coups d'estoc, jusqu'à finalement réussir à l'embrocher. Malheureusement, c'est à ce moment précis que sa lance d'os prit la décision de se rompre, ne laissant qu'un petit bout cassé dans les mains du pilote. Celui ci le regarda quelques secondes d'un air abasourdi, avant de relever les yeux pour voir s'approcher à toute vitesse un mâle Wizzard gigantesque, et visiblement furieux. Il recula d'un pas, pointant son bout cassé de lance vers l'ennemi, ne se faisant cependant pas trop d'illusion. Espérons que le docteur Laurence aurait de quoi recoudre des plaies profondes.

Fort heureusement, ce fut à ce moment précis que Toiros décida d'intervenir, plaquant le chef ennemi au sol, avant de l'achever d'un coup net au niveau de la gorge.

Ça ne compte quand même que pour un !


Le Tairis eut un rire dément et sanguinaire en entendant cela, donnant de violent coups de griffes dans la dépouille de son ennemi. Après quelques secondes, le calme finit par revenir, et l'ont rendu le verdict de la bataille. Tous les Wizzards avaient été tués, et mis à part une belle trace de crocs dans l'épaule de la femelle, le groupe s'en sortait bien au niveau des blessures.

Moi en avoir tué cinq, peau-rose.


J'en ai tué cinq aussi. Il semblerait que nous soyons donc à égalité !


Le mâle lui lança un regard où se mêlait le respect et la surprise, avant d'hocher la tête en affichant un sourire carnassier. Adam alla ramasser son pistolet, désormais vidé de ses balles, et le groupe s'empressa de fouiller un peu l'endroit, à la recherche de n'importe quoi d'utile. Les Tairis se décidèrent donc en rapportant quelques os de Tortouffes pour leurs habitations, et le groupe se remit en route vers le camp. Désormais, Adam avait le droit de marcher fièrement aux cotés de Toiros. Il lança un rapide coup d'oeil à sa montre. Au moins deux bonnes heures s'étaient écoulées au moment où ils arrivèrent au camp. Il se demandait où Isia en était avec le docteur Davis. La patrouille se sépara donc une fois au campement, et Adam s'empressa d'aller rejoindre la tente de l'opération, accompagné de Toiros. Devant cette dernière se trouvait Gora, et une Isia qui semblait exténuée, et en partie tachée d'un peu de sang à certains endroits. Adam coula un regard vers sa propre manche, où s'affichait une toute petite tache rouge, ainsi que quelques déchirures. Fort heureusement, il avait eu de la chance, ce n'était rien de grave. Un coup de désinfectant, et il était reparti pour faire des loopings !

Salutations, chef Gora. Nous avoir terminé chasse Wizzard. Peau-rose avoir bien combattu, finalement.


Adam ne put s'empêcher de sourire légèrement, glissant un regard complice vers Isia, qui allait surement demander des explications sous peu. Gora hocha la tête, tout sourire, avant de s'éloigner un peu pour discuter avec son subordonné. Adam lança un regard vers sa collègue, son éternel sourire au visage.

Vous semblez exténuée, docteur Laurence. Auriez vous encore assez de force pour me désinfecter une morsure ? Les Wizzards semblent me trouver également à leur goût, à vrai dire.


Il tendit son bras vers Isia pour la laisser l'examiner, s'attendant d'un moment où à un autre à devoir lui raconter ce qui lui était arrivé pendant qu'elle travaillait.

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Jeu 12 Jan - 21:18

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Une opération en pleins vol
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Adam Ross ✧ Isia Taylor Laurence


Je n'avais pas autant l'habitude, que ma copine Erin de parler avec des fauves ! Cela me paraissait fort étrange de converser tranquillement avec un tigre noir de 2m20 au garrot. Gora était d'une curiosité presque maladive à mon sujet, mes activités de médecin, je le voyais bien en train de mouliner dans sa petite tête pour trouver un comparatif chez son peuple. Mais bon, je n'étais pas non en reste pour en apprendre un peu plus sur ses peluches vivantes. Je mourrais d'envie de fourrer mes doigts dans sa crinière... hors, cela pouvait être mal interprété. C'est peut-être un geste intime après tout ? Je ne sais pas trop comment je réagirais si un inconnu d'une espèce étrangère à la mienne, vient fourrer sa patte dans mes cheveux. Sûrement négativement. En tout cas, les Tairis, avaient des facilitées à parler une autre langue, la plupart avaient appris l'anglais sans difficulté. Et même si niveau grammaire et syntaxe, ce n'est pas ça, je ne pense pas qu'il ait beaucoup d'humains qui puissent se vanter de parler aussi bien leur langage.

Il y avait un peu d'agitation autour de nous, un groupe de Tairis semblaient être revenu d'une chasse. Les chasseurs étaient attendus par le guérisseur du camp. Un immense Tairis couleur sable avec des taches brunes de partout, ses flans et ses pattes étaient de couleurs plus clairs, venait vers nous. Il avait un pelage original. Mais bon dieu qu'il était imposant, lui ne faut pas le faire chier à mon avis. Même Gora, qui était grand et tout aussi large, semblait moins effrayant. Il salua son supérieur, parlant d'une chasse au vilain lézard. Je manquai de m'étouffer de rire, quand il qualifia de « peau-rose » mon beau pilote. Immédiatement, mon regard chercha Adam qui me fit un regard complice. Au vu du ton du tigre, il n'aurait pas parié sa part de Tortouffe, que l'humain aurait été aussi performant à la traque. Comme quoi. Finalement, les tigres s'éloignèrent pour papoter, surement des détails de cette aventure. Cela, m'allait, je pouvais questionner le jeune homme, sur son exploit qui avait attiré le respect des tigrounets.

Il parla en premier, je souris amusé. Je suis quelqu'un de bon public, j'avais ris à sa blague carambar, faut dire que même si elles sont nulles elles ont moins le mérite d'aiguayer un peu. M'enfin, personnellement, je ne pouvais pas les critiquer, je les adorais, presque autant que le bonbon en lui-même. Comme les kinders surprises, même sur le présent devient de plus en plus nul. J'avais été dégouté, quand les USA avaient arrêté d'exporter le kinder surprise, car jugé trop dangereux... logique stupide d'américain. Alors, dès que je rentrais en France je me faisais un stock.
« Oh, juste un coup de barre, après quelques friandises ça ira mieux, sauf si vous les avez toutes mangées » Mon regard le parcourra suspicieusement avant de lui donner une lueur espiègle, en prenant son bras pour regarder.
« Également ? Vous êtes habitué à être croqué ? » Je pense, qu’il n’avait peut-être pas fait gaffe à la formulation de sa phrase, mais je ne loupais pas. Il faut évitée de me donner des perches, sinon je les prends.

Je lui indiquai de se mettre près d’un feu. Quant à moins, je partie prendre mon sac, qui avait été sortie par les infirmiers, en prenant le nécessaire pour soigner le pilote. Une fois auprès de lui, je commençais à travailler.
« Et alors, on batifole après des lézards avec des peaux poilues ? » Il devait s’attendre à ce que je m’enquis de son activité durant ses deux heures. Surtout, après la remarque de l’autre armoire à poil de Tairis.

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Lun 16 Jan - 14:28

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Adam connota bien la tournure plutôt étrange de la phrase de la doctoresse. Il lui lança un sourire amusé, haussant les épaules comme seule réponse. Il se dirigea vers le feu, comme lui avait indiqué la membre du personnel médical. Quelques Tairis étaient encore présents, vaquant à leurs occupations, qui consistaient principalement en la digestion du récent repas. Il attendit patiemment le retour de sa collègue, observant avec intérêt la petite morsure. Ce n'était pas profond, mais il valait mieux éviter que cela s'infecte. Pour faciliter la tâche de sa comparse, il releva la manche, afin de découvrir son bras pour lui laisser le champs libre.

Il grimaça légèrement lorsque l'alcool toucha la plaie. Ça piquait affreusement, mais il fallait s'y attendre. Il entreprit donc de raconter son périple, le temps que sa collègue s'occupe de sa blessure.

Oui, on peut dire ça comme cela. Le chef du Clan m'a proposé de se joindre à la patrouille de chasse, et dans la culture Tairis, il est très mal poli de refuser une proposition émanant de la plus haute autorité du clan.


Il observait avec attention les mains de la médecin-chef, tandis que celle-ci entreprenait de bander le tout.

J'ai proposé un petit concours avec le chef de patrouille. Les Tairis adorent les concours, ils aiment démontrer qu'ils sont les plus forts. Celui qui tuait le plus de Wizzards remportait la joute. Nous sommes arrivés à égalité, mais une de ces vilaines bébêtes a voulu découvrir quel goût j'avais.


Il observa le résultat du soin de la doctoresse, avant de la remercier d'un petit sourire. Il se releva, s'étirant longuement le dos, avant de consulter sa montre. Ils avaient passé déjà bien assez de temps ici, il était désormais temps de rentrer.

L'opération s'est-elle bien déroulée ? Je vais vous ramener rapidement sur Alpha, pour que vous puissiez vous reposer.


En effet, la femme avait une mine affreuse. Des cernes commençaient dors et déjà à se creuser sur son visage. Être chirurgien ne devait pas vraiment être de tout repos, visiblement. Il tendit la main vers la blonde, afin de l'aider à se relever, lui offrant un sourire aimable.

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Mar 24 Jan - 20:02

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Une opération en pleins vol
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Adam Ross ✧ Isia Taylor Laurence


Une fois la manche relever, j'appliquai le désinfectant, celui-ci piquait bien, surtout que les plais de ce type, sont assez peu agréables. Il n'y a pas plus désagréable et douloureux qu'une coupure avec du papier. Les petites dents des lézards, faisaient le même effet. Sauf, que bon, un Wizzard de bonne taille, peut vous mâchouiller le bras aussi bien qu'un bon gros Berger Allemand. Le jeune homme, commençai son récit, ainsi donc il avait été convié par les Tairis pour chasser les vermines ? C'est plutôt honorable et respectueux de leur part.

Je ne suis pas une grande connaisseuse de leur culture, en conséquence je le crue sans peine. Faudrait que je demande à Erin, elle doit en savoir plus sur les grosses peluches a grandes quenottes. En tout cas, il avait une nette différence question ambiance entre le clan d'Aya que j'avais « connu » et celui-ci je trouve. Peut-être était-ce dû aux fait qu'il avait moins de tigres, ou une autre mentalité, je ne sais pas trop. Ici, tout semblait calme, comme si rien ne pouvait advenir, alors que chez Aya, tout était dynamique, les tigres étaient nettement plus actifs. Cela, devait dépendre de la mentalité du chef, de la région et des proies/danger à proximité.

Je ne pus réprimée un rictus amusée, quand Adam me parla du concours fait avec le chef de patrouille. Une égalité ? Cela lui ouvrait « les pattes » du clan au niveau d'un grand respect sans aucun doute.

« Eh bien, vous voilà l'égale d'un tigre ce n'est pas rien ! À mettre sur votre CV » Je finissais par bander le tout soigneusement. « Ce n'est pas courant le « peau rose » c'est innovant comme goûts pour eux » fis-je malicieusement.

« Oui, fatigante dues aux conditions primaires. Mais bon, si je voulais un petit confort, je n'avais qu'à rester sur Terre. Le docteur est stable, elle doit rester encore un peu avant d'être déplaçable, le chef Tairis est au courant» Je baillai par mécanisme, tout en rangeant mes affaires et me mit quelques gouttes de gel nettoyants sur les mains. Il me tendit sa main, je la pris bien volontiers pour me tracter sur mes deux jambes en lui souriant.

« Oh je ne suis pas fatiguée. Mais oui, rentrons et vous pouvez en profiter pour prendre le chemin le plus long, cette fois » je lui fis un clin d'œil, pour l'encourager à accepter ma requête dite en sous-entendu. J'avais bien envie de profiter un peu plus, que de 8 pauvres minutes de ce petit bijou aéronautique. Ce n'est pas souvent, que je vais monter dedans.



© Starseed

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Mar 24 Jan - 21:23

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Le pilote ne put s'empêcher de sourire en imaginant la tête des officiers du SGC si ces derniers recevaient dans son CV le fait qu'il était l'égal d'un tigre. Hey, c'était plutôt vendeur, dis comme ça en fait. Il tira un peu pour la remettre sur patte, avant de consulter sa montre, tic régulier chez lui. Oui, ils avaient clairement le temps de faire un détour, il pourrait surement même l'emmener en orbite s'il obtenait les autorisations nécessaires.

Alors nous ferons comme vous le désirez, docteur. Après tout, je suis là pour vous escorter et répondre à vos demandes !


Il lui offrit un large sourire amusé, avant de se diriger d'un pas rapide vers la hutte du chef de clan. Ce dernier donnait des ordres à de gros matous, accompagné d'une jeune femelle. Ce dernier tourna la tête vers eux à leur approche, congédiant ses soldats.

Chef Gora, nous prenons congé. Prenez soin du docteur Davis, c'est une grande scientifique du vivant pour nous.


Adam utilisait les termes que les Tairis connaissaient, et le regard du chef de clan sembla s'illuminer quelques secondes en apprenant que son invité était quelqu'un de plutôt illustre.

Nous bien traiter Scientifique du vivant. Pas vous craindre.


Le lieutenant hocha doucement la tête, souriant de plus belle, avant de s'incliner doucement par respect envers le chef. Puis, lançant un regard entendu vers Isia, il s'éloigna rapidement de la hutte, jusqu'à sortir du campement. Il se saisit alors de sa lampe-torche, l'allumant, se dirigeant d'un pas rapide vers son F-302. Non, rien n'a y faire, l'atmosphère pesante de la nuit, il ne s'y habituera jamais. Surtout avec ce qu'il venait de se passer, il craignait désormais qu'à tout moment, un Wizzard sorte de l'ombre pour l'attaquer lui ou le docteur Laurence.

Une fois qu'ils eurent atteint le vaisseau de chasse, Adam se sentit tout de suite un peu plus en sécurité. Il récupéra le sac de la doctoresse, avant de la laisser grimper dans le cockpit, lui prêtant assistance en cas de besoin. Puis, ce fut à son tour, et il grimpa aisément dans l'habitacle, habitué à effectuer de tels mouvements. Il rendit son sac à la scientifique, avant d'attacher son harnais, refermant la verrière.

Il vous reste des carambars docteur ? Les tarifs risquent de grimper à pic si l'on fait un détour !


En écoutant sa réponse, il se mit à contrôler les systèmes du vaisseau. Tout semblait bon, à première vue. Il activa les réacteurs, avant de faire doucement décoller les réacteurs.

Contrôle, ici Apollo, on est sur le départ. Je demander l'autorisation d'effectuer un petit détour avant le retour à la base.


Le silence plana pendant quelques secondes, en l'attente de l'autorisation tant demandée par la civile. Puis, la voix de femme habituelle lui répondit à la radio.

Autorisation acceptée Apollo. Amusez vous bien, et n'oubliez pas que vous m'en devez un également.


Le lieutenant pouffa légèrement. Il devait vraiment arrêter de faire des promesses, tot ou tard, ça allait lui retomber dessus. Il laissa le F-302 s'élever doucement dans les airs à la vertical, avant d'enclencher les réacteurs principaux pour le faire partir d'un bond en avant. Alors, le docteur voulait s'amuser ? Et bien, il allait lui donner de quoi.

Si ça va trop vite pour vous, n'hésitez pas à me dire de ralentir. Lorsque je m'y mets, je peux y aller un peu trop rudement avec ce joujou.


Il poussa les réacteurs atmosphériques à leur maximum, avant de redresser le F-302. Il commença avec une chandelle, trop heureux de pouvoir un peu se détendre un peu aux commandes de son appareil. Il enchaina avec une vrille, poussant son appareil à offrir son maximum. Il se remit droit, avant de sursauter en voyant un signal rouge s'afficher sur son HUD. Il laissa échapper un juron à voix basse, avant d'agrandir l'alerte, plusieurs données techniques concernant son réacteur droit apparaissant sur la verrière.

Contrôle, ici Apollo, signale une perte rapide de puissance sur le réacteur atmosphérique droit. Je tente de rediriger la puissance.


Il bidouilla sur les contrôles de son tableau de bord, soudain entièrement concentré sur ses actions. L'appareil perdait rapidement de l'altitude, et un bruit sur le coté droit de l'appareil lui indiquait que ce dernier venait de s'éteindre.

Docteur, accrochez vous, et tenez vous prête à activer la poignée située juste sous votre siège, mais seulement si je vous en donne l'ordre.


L'idée de s'éjecter de l'appareil ne lui plaisait pas du tout. Il n'était pas certain qu'une civile connaisse la procédure à appliquer dans ces cas là, et l'idée de retrouver une Isia écrasée sous son siège à l'atterrissage ne lui plaisait pas du tout. Pas de choix, il faut sa poser.

Apollo, ici Alpha, quelle est la situation ?


Je perds de l'altitude rapidement, je vais être contraint de faire un atterrissage d'urgence. Envoyez une équipe nous récupérer le plus vite possible.


Compris Apollo, cependant, les jeeps sont toujours inopérantes.


Le pilote lâcha un nouveau juron, tentant de contrôler le mieux qu'il le pouvait son appareil, qui tanguait dangereusement à mesure que l'altimètre descendait.

Et bien envoyez Murdock en tricycle s'il le faut ! Je vais avoir deux mots à lui dire à notre arrivée !


Il coupa son micro, avant de tenter de rassurer la doctoresse qui devait commencer à paniquer derrière lui.

Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer docteur. Mettez les mains sur votre nuque, et gardez la tête baissée jusqu'à nouvel ordre.


Le F-302 était quasiment incontrôlable désormais. Adam tentait d'atténuer du mieux qu'il le pouvait les secousses, concentré sur la trajectoire de l'appareil. Il le fit se redresser, mettant toute la puissance possible sur les réacteurs d'appoint pour diminuer la vitesse de chute. Le sol se rapprochait désormais dangereusement, mais la vitesse de l'appareil diminuait à vue d'œil. Le pilote avait tous les muscles de son corps tendus au maximum afin d'éviter que le vaisseau ne parte dans le décor, redressant le nez de l'appareil pour mettre sa trajectoire parallèle au sol.

Accrochez vous !


Il serra fortement ses mains autour du manche de l'appareil, au moment ou se dernier entra en contact avec le sol. Pendant presque 5 secondes, Adam eut la désagréable impression de se trouver dans une machine à laver. Il serra les dents, faisant tout son possible pour empêcher l'appareil de se retourner.

Au bout de quelques secondes, ce dernier s'immobilisa, et Adam se laissa retomber dans son siège, poussant un soupire de soulagement. Il détacha rapidement ses sangles pour se retourner et constater l'état de sa passagère.

Docteur Laurence ? Vous allez bien ?

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Mar 28 Fév - 18:39

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Une opération en pleins vol
— Adam Ross & Isia Taylor Laurence
J'eue un sourire radieux quand il accepta la requête. Heureuse comme tout, je lui lançai une petite œillade fortement amusée à sa phrase. À toutes mes demandes ? Eh bien pauvre homme, il n'avait pas fini si je venais à lui demander tout ce qui me passait par la tête.

« Tant que vous répondez positivement à mes demandes, ça me va Lieutenant » Après tout c'est tout ce qui compte. Il partit vers la hutte pour parler avec l'immense tigre noir. Il était impressionnant ce mâle mine de rien, je pense que c'est aussi dû à sa couleur si sombre et parfaite. En tout cas, le militaire passait bien auprès des tigres. Vaut mieux, comme il vit majoritairement ici. Il doit manquer de vitamine D …C'est quand même dommage que cette planète soit toujours arrêtée dans le crépuscule. Je l'avais vu de jour et franchement, elle était belle.

Je rejoignis le militaire, pour atteindre son appareil, il était équipé d'une lampe torche. Un court instant, je me demandai si nous allions nous faire attaquer par un affreux lézard. Cela serait quand même dommage, de devoir appeler un autre médecin pour soigner le docteur envoyé dans ce but. Enfin bon, je cheminai tranquillement à côté de lui, sans avoir une quelconque peur. Faut dire, que vu ma particularité, il m'en fallait beaucoup plus pour ressentir une once de ce sentiment. Sans parler, que je suis d'un naturel « inconscient » et rien ne m'effraie.

Comme juste avant il fut gentleman, en prenant mon sac et tendant sa main que je prie pour grimper dans l'habitacle. J'avais un rictus sur les lèvres, assez pressée de voir ce qu'avait dans le ventre ce petit bijou.
« Oh oui pleins, j'ai même des sucettes pour donner le change ! » répondit-je du tac o tac au jeune homme. J'avais un nombre impressionnant de bonbons et friandises dans mes affaires. Je carburais au sucre.

Il fit ses vérifications, je trouvais ça cool son surnom et la voix de la femme semblait amicale. Une bonne ambiance devait régner au sein des pilotes et opérateur.
« Il est sympas votre surnom n'empêche. Vous avez pu avoir pire » dis-je amusée, ignorant qu'en effet la règle chez les pilotes étaient de se donner des sobriquets selon les premières impressions. « Vous pouvez en rajouter un : le tigre » puisque maintenant il était équivalent d'un Tairis.

Le vaisseau décolla, bon la sensation était super, même s’il avait des compensateurs.
« Faite vous plaisir ! J'ai toujours trouvé les attractions à sensation forte trop douces » il allait finir par croire que j'avais les neurones retournés. Mais qu'importe, j'adore l'adrénaline et puis bon, on ne vit qu'une fois et c'est l'occasion de voir ce qu'un F-302 peut faire avec un bon pilote. Alors, qu'il se fasse du bien le petit « Apollo ».

Je ricanai doucement ravie quand le vaisseau fit sa chandelle et la vrille. C'est quand même particulier comme sensation. Comme si on faisait des tonneaux en voiture mais sans le risque d'être blessées et de rester coincés dans la carcasse. En sommes, j'adorai et je me dis que j'avais ratée ma vocation, j'aurais dû faire pilote, pour vivre ça chaque jour. À moins, qu'à force de l'habitude ont en deviens insensible ? Je n'espère pas, car sinon, il devait se faire chier. Mais comme d'habitude, on ne peut pas faire une mission simple, sans avoir une merde sur le coin du museau. Le vaisseau avait une perte de puissance. Je ne pipai rien, laissant le militaire se concentrer pleinement sur le problème et discuter avec la base. On sentait clairement, qu'on perdait de l'attitude…. On ne va quand même pas se crasher ? Je cherchai ladite poignée pour savoir l'enclencher au moment où il m'en donnerait l'ordre. Je restai d'un calme impressionnant. Faut dire que je ne paniquais pas, la panique vient avec la peur.

« D'accord Lieutenant ». Je sens qu'on va se crasher…. Je ne sais pas si le fait de se faire éjecter de l'appareil c'est comme dans les films, ou bien il faut appliquer une procédure spécifique. « Il faut que je fasse quelques choses de particulier si cela arrive ? » genre se caler contre le siège, enclencher un truc et bidule ?

Ah nous allons donc marcher dans la nuit noire, super enfin si on survit à l'atterrissage de force. En tout cas, Murdock va prendre chère, autant par l'homme que par moi ! Il venait de gâcher mon petit plaisir de la journée ! Petit con va ! Rien que d'y penser ça me fou en rogne. Adam, crut nécessaire de me rassurer, mais cela n'avait pas lieu, après il était normal qu'il le fasse.
« Ça va aller Lieutenant, je ne ressens pas la peur, donc je ne paniquerais pas » j'avais dit cela naturellement comme si ce fut une conversation normale entre deux copains. Je m'exécutai obéissant à sa phrase, c'est lui le pro. Et je n'ai jamais eu d'accident. D'ailleurs, je ne conduisais jamais en voiture suite à la mort de ma mère. J'avais pourtant mon permis, mais j'avais toujours trouvé un moyen de m'en passer ou d'avoir un chauffeur. Je ne sais même pas si je suis capable de conduire une voiture maintenant.

Les secousses de l'appareil étaient fortes moi qui voulait de l'action, me voilà servi. Adam faisait son maximum, pour adoucir la chute inévitable vers le sol. J'attendis patiemment qu'on percute le sol. Je sentais ma poitrine se contracter redoutant l'impact. La question, était : combien de chance ont avait pour s'en sortir vivant ? On fut secoué dans tous les sens, franchement, j'ai l'estomac bien accroché, mais la nausée me fit un petit signe de la main. Par chance, je ne vomie pas. Mais mon corps n'appréciait pas du tout. On finit par toucher le sol avec rudesse. Je restai en position encore quelques secondes, avant de relever prudemment la tête vers Adam… le crash était moins impressionnant et nous n'étions pas blessés ou hors de l'appareil. Ce n'est pas plus mal. Mais je me sentais cotonneuse. Je retirai à mon tour mes sangles, regardant autour de nous, mais on ne voyait rien avec la nuit. Mon regard se releva vers le pilote. Hum, je n’étais pas au top de ma forme, le crash avait été un peu perturbant et surtout les secousses peut agréable. Je me sentais cotonneuse et un peu désorientée.
« Ça va bien et vous ? » Je déglutie, m'étirant les bras « La panne est due à une mauvaise manip de Murdock vous pensez ? Si c'est le cas il a intérêt à se cacher quand on va rentrer » bon si je râle tout va bien.

On sortit de l'appareil mes jambes étaient toutes flageolantes et je me rattrapai au bras d'Adam. Je fus surprise de cet état de fait. Après tout, ce n’est pas parce que le cerveau de recevait pas l’état de peur ou d’angoisse, que mon corps n’était pas atteint. Je me remis sur pieds, lâchant le bras du pauvre home, qui avait dû avoir l’impression de ressentir des serres d’aigles lui compresser le bras.
« Navré » dit-je un peu étourdie.

Avant de constater que j'avais été blessée. Mes genoux avaient percuté le métal devant le siège du pilote. Bon, cela n'est pas important. En m'agenouillant pour relever mon pantalon, je vis que ce ne fut que quelques écorchures sans gravité. Un coup de compresse et de désinfectant et c'est fini.
« Eh bien on va rentrer à petons ». Oh joie… avec mon sac qui pèse le poids d'un âne mort ça va être génial.
« Question bête, vous n'avez pas de carte ou de gadget pour nous orienter ? » je supposai que la réponse était non.
MAY



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Dim 28 Mai - 11:48

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