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I Love The Way Our Hearts Collide ~ John

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Dim 3 Juil - 19:35

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❝I Love The Way Our Hearts Collide❞
John & Evelyn

Je suis rentrée la veille de mission et je suis complètement épuisée. Ma cheville, même si elle n'est que tordue me fait mal, les points sur mon front me tirent, sans parler des bleus sur mes bras et mes jambes qui me font bien savoir qu'ils sont là. Je n'ai pas beaucoup dormi de la nuit, j'ai essayé, à plusieurs reprises de trouver une position confortable mais même avec les cachets, je n'ai pas réussi à fermer l'oeil de la nuit jusqu'à tôt ce matin. Je ne suis même pas sortie de mes quartiers, j'ai passé une bonne partie de la journée à me reposer et à lire. Étendue sur mon lit, je fixe le plafond, les bras croisés sur le ventre. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est ni même de ce que je vais faire ce soir. Hier, en quittant l'infirmerie, je suis allée déposer un mot dans le casier de John, mais depuis pas de nouvelles. Je le savais qu'il ne fallait pas que je m'enflamme que tout ça c'est certainement un coup de coeur sans grand intérêt... pourtant, je ne peux pas m'empêcher de penser, tout au fond de moi, que j'ai raison de ne pas écouter ma tête. Je ferme les yeux, je repense à cette soirée sur la digue et à toutes celles qu'on a passé ensemble depuis. Je repense à cette façon qu'il a de me mettre à l'aise, à toutes ces discussions qui se font fluides quand on est tout les deux.

Je pousse un soupir et je pose une main sur mon front. Je ne sais pas quelle heure il est mais je m'endors. Un sommeil agité, encore. Un sommeil habité par les wraiths et par cette hallucination qui m'a complètement retournée. Le revoir sur cette planète... Le revoir si parfaitement... j'avais l'impression de l'avoir en face de moi... Tout était ressemblant, trop... Je grimace et je finis par me réveiller... Je me tourne face à la porte de mes quartiers. Je la fixe, sans rien dire, je ne sais même pas ce que j'attend en fait. Le preux chevalier sur son cheval blanc ? Je crois qu'il y a longtemps que je me suis faite à l'idée qu'il n'existe que dans les contes de fées... Je pousse un soupir, j'aurais tellement aimer qu'il soit là, qu'il vienne me voir... mais rien, personne, silence radio depuis hier. La gorge nouée, j'agrippe mon oreiller. Je reste de longues minutes comme ça, à fixer la porte. Je me redresse à chaque pas que j'entend dans le couloir mais c'est toujours la même chose, la même déception. Personne ne vient frapper ici... Je finis par succomber au sommeil une nouvelle fois. Il est tout aussi agité que les autres, je me débat, je respire rapidement, je suffoque.... jusqu'à ce que je me réveille en sursaut. Quelqu'un vient de frapper à la porte...

Je me redresse, j'essaye de remettre mes idées en place et je calme ma respiration. Un rapide coup d'oeil dans un miroir, j'essaye de ne pas avoir l'air fatiguée mais mes traits tirés et mon teint ne font que me trahir. Je relève rapidement mes cheveux et c'est en boitant, que je vais ouvrir la porte...


© Pando

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Mer 6 Juil - 18:56

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La patrouille était sur le point de se terminer. Les rondes dans la citée, entre-mêlées de points fixes devant la salle d'arrivée de la porte étaient toujours long. L'équipement ne pesait pas spécialement lourd mais se "balader" à travers les allées de la citée pour faire une protection active de la cité et du maintien de l'ordre n'était pas vraiment le "truc" du militaire. Il préférait nettement cavaler sur un terrain boueux et aller à la pêche à l'information.

En rentrant vers son poste militaire afin de déposer le matériel et de passer le relais à l'équipe suivante, John apprend qu'une mission est rentrée hier et que la mission ne s'est pas si bien déroulée que cela. Dans la discussion, il apprend qu'une toubib aurait été blessée mais pas moyen d'en savoir plus.
Il décide alors de vérifier en rentrant au poste militaire pour vérifier le rapport de retour de mission.
Il se saisit du cahier et observe la liste des noms qui étaient de retour et les commentaires. Son doigt parcours les lignes du cahier afin de chercher la ligne concernée. Au bout de quelques instant il tombe sur "STANFORD". Son doigt cesse de balayer verticalement la liste et glisse à l'horizontale vers la colonne commentaire.

"Blessures diverses intervention médicale".

Le soldat bug un instant puis se ressaisit. Il dépose son équipement à la hâte et se dirige vers l'infirmerie. Parcourant le couloir vivement, John ne pense à rien si ce n'est son objectif final et la jeune femme à qui il commence à tenir sérieusement.

Arrivé rapidement sur place, il intercepte le premier membre de l'équipe médicale qu'il croise et demande des informations sur l'état du Dr STANFORD. L'infirmière lui indique qu'elle a été renvoyée vers ses quartiers après avoir subit quelques examens et quelques points de suture car elle avait besoin de repos mais ne nécessitait pas forcément de veille sanitaire particulière.
Le militaire remercie la jeune femme de l'équipe médicale et se dirige vers les quartiers.

Les couloirs se ressemblent tous et le jeune soldat n'a jamais vraiment su dans quelle aile se trouve la Doctoresse et encore moins quel en est son numéro de chambre. Difficile dans ces conditions de retrouver la chambre de la Psy...
Après de longues minutes à chercher son chemin, le soldat fini par trouver.

John se place face à la porte et présente son poing pour frapper et demander l'autorisation d'entrer. Il reste quelques instant ainsi se demandant s'il faisait bien et s'il ne devait pas plutôt repasser afin de la laisser se reposer tranquille.
Les minutes s'écoulent rapidement puis il se décide à frapper. Trois coups secs et présents sur la porte.

La psychologue lui ouvre la porte avec un air fatigué. John la scanne rapidement en rentrant dans sa chambre puis referme la porte derrière lui.
Il l'attrape et l'enlace délicatement sans dire un mot.....

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Jeu 7 Juil - 19:15

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❝I Love The Way Our Hearts Collide❞
John & Evelyn

Apparemment, je ne suis pas assez rapide pour aller ouvrir puisque les coups se font plus nombreux et plus insistants. J'ai envie de dire à la personne de se calmer, que je fais ce que je peux, mais si c'est quelqu'un qui a besoin de moi, je n'ai pas envie qu'il le prenne mal ou autre. Je m'appuie sur tout ce qui se trouve sur mon passage, entre le lit et la porte et je serre les dents dés que je pose les pieds au sol. En me pressant, je tape mon pied sur un pied de chaise et je dois me mordre la lèvre pour ne pas hurler quelque chose de pas très catholique. Une fois devant la porte, je m'appuie quelques secondes contre le mur, histoire de reprendre mon souffle et je passe ma main sur le capteur biométrique pour ouvrir la porte. Je suis fatiguée, j'ai mal partout et je crois que ma pseudo coiffure s'est défaite dans mon périple jusqu'à la la porte. Je lève les yeux vers la personne qui se tient devant moi. Je n'ai pas le temps de dire, de faire quoi que ce soit ou même de voir de qui il s'agit, que la personne entre dans la chambre avant de refermer la porte. Je sens qu'on me soulève délicatement avant de m'enlacer. Je ferme les yeux et je m'accroche au cou du visiteur. Il est enfin venu...

Serrée tout contre lui, je reste là, sans rien dire. Je me blottis contre son torse, les mains posées sur ses bras qui m'enlacent et je m’imprègne de son odeur, du contact avec sa peau. C'est si bon d'entendre son coeur battre et de sentir sa respiration me bercer. J'ai bien envie de rester là encore un peu mais ce n'est techniquement pas possible parce que ma cheville me fait rapidement mal. Je m'écarte de John et je lève les yeux vers lui avant de passer ma main sur sa joue et de déposer un rapide baiser sur ses lèvres.

- Je pensais que tu m'avais oubliée...

Je sais que je suis stupide d'avoir pensé ça mais c'est plus fort que moi. Je n'arrive pas à me dire qu'un homme peut sérieusement tenir à moi et encore moins apprécier de passer du temps avec moi. Je m'écarte de lui et je vais m'asseoir au bord de mon lit, en essayant de ne pas trop galérer pour marcher et éviter de me rendre ridicule. Une fois assise, je me rend compte que c'est un véritable champ de bataille. Je passe une main dans mes cheveux pour essayer de les rendre un peu plus présentables.

- Désolée pour la bazar... Je n'ai pas encore eu le temps de ranger...

Je tapote le lit, à côté de moi, pour qu'il vienne s'y asseoir.


© Pando

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Ven 29 Juil - 22:44

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Le militaire observe la chambre. Elle ressemble à un état peu de temps après un Ouragan. Des vêtements éparpillés ça et là. Des livres et des documents posés sur le bureau. Sans compter le lit en vrac. La pauvre Evelyn n'a probablement pas pu prendre le temps de ranger sa chambre, vu son état se mit à penser le jeune soldat.

La psychologue présente de nombreuses blessures et quelques points de sutures ici et là. Elle boite un peu et semble épuisée, le teint pâle...

- Je pensais que tu m'avais oubliée...

- Non je ne risque pas, je n'avais eu écho de ton retour et encore moins de ton état....
- Tu te remets ? Si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là !


Elle se dirige alors vers son lit, boitillant tant bien que mal....s'assoit et tapote gentiment sur la couette à côté d'elle afin que le militaire s'y installe. John retire sa veste de service, l'installe sur la chaise et se dirige délicatement vers le lit de la psychologue.
Omnibullé par la jeune femme, il se prend les pieds dans un sac, tribuche et s'étale comme un idiot sur le lit de la psy, se frappant par la même occasion le genou sur l'angle du lit.

-Désolé....mon inégalable maladresse à encore frappé.

Après avoir affiché un sourire gêné, il s'assoit tout contre la jeune femme et engage doucement la discussion.

- Que t'est-il arrivé ?

Un long silence s'installe pour le soldat suite à sa question. Il aurait aimé être présent et protéger la toubib mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Une forme de remord se met en place, il se perd l'espace d'un instant dans ses pensées, imaginant au fil des récits d'Evelyn les actions qu'il aurait probablement pu mener afin de la protéger avant de revenir à la réalité et de se raisonner...
Pendant qu'elle poursuit et conte son histoire, le militaire ne peut détacher son regard des lèvres de la jeune femme, de ses yeux. Sa beauté et sa douceur habitaient complètement le jeune homme qui repensa brutalement aux instants passés ensemble sur la digue, marquant clairement le début d'une douce histoire entre eux.

Spontanément, sans raison, il crochète délicatement la nuque de sa partenaire et l'embrasse tendrement l'interrompant littéralement dans ses explications. Il n'avait pas pu résister à l'envie de l'embrasser se laissant dominer par cette peur qu'elle n'ait peut être pu ne pas revenir à la base vivante.
Le baiser est doux et tendre; un baiser empli d'affection et d'attention.
Il prend un peu de recul et reste silencieux, il la regarde avec attention affichant un sourire gêné involontaire.

un silence lourd s'installe dans la pièce avant qu'il ne soit brisé par le soldat :

- Tu sais je suis heureux que tu sois rentrée vivante à la base. Nous n'en sommes qu'aux prémices d'une histoire, bien que discrète pour le moment, mais je t'apprécie et je ne préfère pas imaginer apprendre une nouvelle si douloureuse...

Il prend alors la main de la jeune femme et lui laisse conter la fin de son récit....




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Sam 30 Juil - 17:59

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❝I Love The Way Our Hearts Collide❞
John & Evelyn

En temps normal, j'aurais refusé de recevoir quelqu'un dans ce bazar intersidéral mais là, je n'ai même pas la motivation nécessaire pour tout remettre en place. Assise sur le bord de mon lit, je tend ma jambe ce qui m'arrache une grimace. Je souris rassurée, un peu, par ce que me dit John. J'ai envie de le croire parce qu'il me semble être quelqu'un de sincère et d'honnête. Je ramène une mèche de cheveux et le rouge me monte aux joues quand je l'entend me dire que si j'ai besoin de quoi que ce soit, il est là pour moi. C'est le genre de phrase que je pensais ne plus jamais entendre et l'entendre à nouveau fait tellement de bien. Après avoir désigné la place près de moi sur le lit, j'observe quelques instants le militaire. Je ne vais pas le lui dire, mais je suis vraiment très soulagée de le voir ici. Je détaille la moindre des mimiques de son visage alors qu'il retire sa veste de service. Je note chaque petit détail dans un coin de ma tête, des petits détails que je veux graver pour un moment. Alors que je suis perdue dans mes pensées, un bruit me fait sursauter.

J'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe que je vois John, affalé sur le lit, près de moi. Je pouffe doucement de rire et je l'aide à s'asseoir alors qu'il s'excuse de sa maladresse légendaire. Une fois qu'il est installé près de moi, je lui donne un petit coup d'épaule. Je frémis lorsque je sens sa jambe venir toucher la mienne. A chaque fois, ça me fait le même effet, les mêmes picotements parcourent mon corps. Je me racle la gorge pour cacher ma gêne et je tourne mon visage vers lui alors qu'il me demande ce qu'il m'est arrivé. Je souris, un sourire franc.

- Mon inégalable maladresse à encore frappé..

Amusée d'avoir repris ses propres mots, je me lance alors dans le récit des péripéties de cette aventure.

- Je ne sais même pas par où commencer tellement il s'en est passé des choses. Hallucinations, Wraiths, végétation qui agresse les gens oui oui. C'était loin d'être une partie de plaisir et la douée que je suis n'a rien trouvé de mieux à faire qu'à se prendre les pieds dans une racine et à entraî..

Je suis coupée dans mon flot de paroles par les lèvres du militaire qui viennent de se poser sur les miennes. D'abord surprise, je finis par me détendre et par me laisser aller et par lui rendre son baiser. Celui-ci n'a rien à voir avec les précédents. Tendre et doux mais tout aussi puissant. Une fois terminé, il me faut quelques secondes avant de reprendre mon souffle et de redescendre sur terre. Machinalement, je viens porter le bout de mon index sur mes lèvres et alors qu'un silence s'installe dans la chambre, John prend une nouvelle fois la parole.

Je tourne mon visage vers lui, je tremble et quelque chose de curieux m'envahit. Un sentiment étrange. Un sentiment que je pensais disparu. Oh si tu savais à quel point j'ai peur de te perdre moi aussi... Encore une fois je ne le lui dis pas, je garde ça pour moi. Je me contente de serrer sa main dans la mienne et m main libre va caresser doucement sa joue. J'ai la gorge nouée, j'ai envie de lui dire que j'ai la trouille de ne pas le voir rentrer dés qu'il passe la porte mais aucun mot ne sort de ma bouche. Je prend alors une profonde inspiration et j'essaye de retrouver le fil de ce que je disais un peu plus tôt.

- Enfin bon, ça ne sera pas sur cette planète que le site Alpha s'installera.

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il m'a coupé dans mon élan et que maintenant je ne sais plus où me mettre. Je me racle la gorge et mes yeux se baissent sur nos mains nouées et nos doigts entrelacés. Je reste comme ça quelques secondes avant de lever les yeux vers lui. Mes yeux se plongent dans les siens.

- Ne t'en fais pas, on ne se débarrasse pas de moi comme ça...

Surtout quand je tiens à la personne et là, je me rend compte que je tiens énormément à toi....


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Mar 16 Aoû - 9:14

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Le militaire écoute avec attention les propos d'Evelyn. Vu son état il suppose qu'elle à du pas mal souffrir...
La jeune femme entame alors un court récit de ce qui lui est arrivé sur la planète. Sa voix est emprunt de peur et de panique.... elle tremble même par moment dans son récit.

- Enfin bon, ça ne sera pas sur cette planète que le site Alpha s'installera. Ne t'en fais pas, on ne se débarrasse pas de moi comme ça...

- J'ose espérer que le site alpha ne sera pas ce monde... ajoute t-il en souriant bêtement.

Le militaire préférait lancer une petite blague innocente pour détendre l'atmosphère. Elle était peut être mal venue... ou juste inappropriée. Peu importe au final, il voulait juste voir apparaître sur ses lèvres un sourire.

La jeune femme plonge maintenant son regard dans le sien. Elle le regarde avec un air différent de ce qu'elle avait pu lui montrer jusqu'à maintenant. Son regard brille d'une étrange lueur. Comme si elle voulait parler, ou dire quelque chose mais elle reste discrète.

- Tu m'as fait une belle frayeur tu sais ?

Le militaire continue de l'observer en serrant doucement sa main.

- Nous prenons part à une aventure extraordinaire mais parfois dangereuse et ce fut le cas pour toi. J'aurais du être affecté à cette mission, j'aurais probablement pu te protéger, c'est mon métier à la base...

Le militaire baisse les yeux sur le torse d'Evelyn.
Il reste pensif quelques instant jouant avec ses doigts et caressant ceux de la jeune femme. Ses mains sont incroyablement douces et fines se dit-il lors d'un instant de lucidité. Son esprit divague... puis pris d'un excès de sentiment, il rapproche son visage de la jeune femme et d'une main douce et protectrice vient lui caresser la joue doucement, tendrement.
Il la fixe de nouveau avec un regard plus sérieux.

- Tu te rends compte que j'ai faillit finir dans le même état que toi ?

Il laisse courir un suspense puis ajoute

- Tu m'as ouvert une porte dessus, tu as tenté de me noyer...

Le militaire affiche maintenant un grand sourire
Il finit d'approcher son visage souriant de la psychologue puis l'embrasse à nouveau tendrement dans un long baiser doux tout en l’enlaçant.
Au bout de quelques instants, il recule son visage et ajoute sérieusement

- Tu n'as pas intérêt à disparaître !





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Jeu 18 Aoû - 18:15

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❝I Love The Way Our Hearts Collide❞
John & Evelyn

J'ai du mal, du mal à encaisser toutes les émotions qui me parcourent en ce moment même. Je n'ai aucune idée de la suite et encore moins de ce que tout ça va entraîner. Je ne sais pas si je fais bien, si je m'engage sur une voie dangereuse... Mais d'un autre côté, tout au fond de moi, je me dis que maintenant que je suis loin de la Terre, j'ai le droit à une nouvelle chance. Après tout, tout les mecs pourris ne sont pas envoyés ici sur la cité non ? J'ai la sensation de retomber en enfance, vous savez ces premières amourettes, la sensation des papillons dans le ventre... Je sais c'est complètement stupide, je ne sais pas pourquoi je m'emballe comme ça, on ne se connaît pas tellement que ça en plus. La seule chose dont je suis sûre c'est qu'à cet instant précis, c'est le bazar dans ma tête et dans mon coeur. Mes doigts toujours entrelacés aux siens, je lui caresse doucement le dessus de la main. Sentir sa peau au contact de la mienne me fait un bien fou et pendant quelques secondes, j'en oublie même toutes mes interrogations. Les yeux baissés vers nos doigts noués, je les relève quand il s'adresse à moi. Je lui souris, un léger sourire, mais un sourire tout de même.

- Oh, je l'espère aussi...

Il vaut mieux parce que si c'est cette planète qui est choisie, je risque de ne pas y mettre les pieds souvent. Je laisse échapper un léger soupir, l'atmosphère est bizarre dans la chambre. Je ne trouve pas qu'elle soit pesante, au contraire... Je ne saurais pas expliquer, mais je trouve cette pièce beaucoup plus apaisante depuis que John est arrivé. Encore quelque chose qui me perturbe... Il a cette façon tellement particulière de me faire me sentir bien, de me faire me sentir importante pour lui... D'ailleurs, quand il m'avoue que je lui ai fais peur, mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Je fais de mon mieux pour de ne pas me trahir, pour ne pas trembler. Je ne veux pas lui faire peur, au contraire, je veux tout faire pour le garder le plus longtemps possible près de moi. Je ne dis rien, je me contente juste de fermer les yeux quand il vient à me serrer délicatement la main. Lorsque je les ouvre de nouveau, ses yeux sont fixés dans les miens et je n'arrive pas à détacher mon regard du sien. J'écoute ce qu'il me dit mais en même temps, c'est comme si je l'entend parler de loin. Je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que son regard et à chaque fois que mon coeur bat, j'ai la sensation qu'il va s'échapper de ma poitrine. Je sens sa main venir caresser mon visage, je frissonne, je ferme les yeux. Son front posé contre le mien, je me perd une nouvelle fois dans son regard et je ne peux pas m'empêcher de rire quand il me rappelle les circonstances de nos premières rencontres. Je me mordille la lèvre et je lui répond, le regard amusé.

- A ma décharge, ce n'était en rien volontaire... Je marque une légère pause avant de finir. - Alors imagine, si j'avais vraiment voulu te faire du mal...

Mon sourire s'efface et le bout de mon nez vient doucement frotter le sien. Son grand sourire me donne la chaire de poule et à mon tour, je pose une main sur sa joue. On ne dit rien, on ne fait rien, on reste comme ça quelques secondes jusqu'à ce qu'il s'approche un peu plus pour m'embrasser une nouvelle fois. Il lâche ma main pour m'enlacer et j'en fais tout autant. Doucement, mes bras viennent entourer son cou et je m'agrippe à lui comme si j'avais peur qu'il ne m'échappe. Le baiser est tendre, doux, un délicieux mélange. Je me laisse doucement porter par cette sensation oubliée depuis si longtemps. Quand il s'écarte doucement de moi, je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est trop tôt, que j'en veux plus. Je lève vers lui un regard brillant et lorsque j'entend ses quelques mots, je ne sais pas pourquoi mais cette fois je suis convaincue que je ne me suis pas trompée.

- Crois moi, je n'en ai pas l'intention...

Les mots ont du mal à sortir de ma bouche, ma respiration est rapide, mon souffle saccadé. Les bras toujours autour de son cou, mon front contre le sien, je dépose un baiser sur ses lèvres avant de le fixer droit dans les yeux.

- Ne me fais le coup de ne pas revenir... Je ne te le pardonnerais jamais si tu me laisses tomber....

Mes mots sont chuchotés mais le ton est sérieux. Si jamais il venait à lui arriver quelque chose, je ne sais pas ce que je serais capable de faire... C'est étrange comment une personne peut, uniquement par sa présence, changer le court de votre vie pour toujours... A mon tour, j'embrasse le soldat, un baiser tout aussi tendre que celui échangé un peu plus tôt mais cette fois, mes mains glissent le long de son dos pour le presser un peu plus contre moi. Si il y fait attention, je suis sûre qu'il peut sentir mon coeur s'emballer rien qu'à son contact.


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Ven 9 Sep - 19:44

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Le soldat entend les craintes de la jeune psy.
Les sentiments éprouvés par tout les deux semblent réciproques et bien présents.

- Ne me fais le coup de ne pas revenir... Je ne te le pardonnerais jamais si tu me laisses tomber....


Ces mots résonnent dans son crâne tel une cloche dans une église. Il n'a, par le passé que peu entendu cette phrase. A y repenser, il ne s'agissait que de ses parents. Cela n'avait donc pas forcément la même importance et le même écho.
Un silence étrange s'était installé dans la chambre, brisé de temps à autre par le bruit que les baisers dégageaient lors de leurs long échanges langoureux. Le militaire se retrouvait à présent collé à la jeune femme. Une étrange chaleur l'envahit..

L'étreinte lui sembla alors peu imposante et il décida de l'accentuer en la serrant un peu plus contre lui. Il pouvait sentir la chaleur du corps de la jeune psychologue se mélanger à la sienne. Il pouvait sentir l'odeur de son corps en venant déposer de doux baisers dans son cou.
Ses mains caressant son dos, se glissant sous son haut afin de mieux appréhender la douceur de sa peau. Le tout, en continuant de l'embrasser... En posant ses lèvres délicatement sur les siennes, s'amusant à frôler celles de sa jeune partenaire avant d'y mettre plus de vigueur et de fougue.
Par moment, il mêlait sa douce langue à celle d'Evelyn afin de savourer avec gourmandise le gout de ses lèvres.

Le temps semblait s'être arrêté.

Ils étaient là, s'embrassant longuement sans dire un mot.
Le soldat se sentit possédé par un désir intense et spontané. Ses mains continuaient de caresser le dos de la jeune femme délicatement prenant de plus grandes amplitudes en parcourant son dos. Il pouvait la sentir frissonner et cela lui plaisait énormément.

John ne savait pas s'il pouvait laisser se poursuivre les événements actuels car il avait déjà été repoussé à plusieurs reprises. Il ne souhaitait pas la braquer ou la blesser involontairement en faisant rejaillir de mauvais souvenirs.

Il cessa donc délicatement ses actions et observa timidement la jolie psychologue en lui souriant d'un air gêné et hébété.

- Je vais peut être te laisser te reposer, tu dois être fatiguée ?

Le soldat tendit cette perche afin de tester sa réaction...
Trois possibles réactions se présentent à lui :
La première, elle lui indique qu'il ne dérange pas et elle lui demande de rester afin de ne pas être seule.
La seconde, elle préfère se reposer.
La troisième, elle repends ces baisers tendres.

Le militaire, assis posément sur le lit de la convalescente, restait pendu à ses lèvres afin d'en deviner un possible réponse....

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Mer 21 Sep - 16:45

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❝I Love The Way Our Hearts Collide❞
John & Evelyn

Assise au bord de mon lit, je semble figée. Le temps s'est pour moi arrêté et plus rien, plus rien n'a d'importance. Moi qui m'étais promis de ne plus ressentir quoi que ce soit, de ne plus rien éprouver pour un homme, voilà que je me rend compte que quelque chose d'important, de puissant se passe entre lui et moi. Je fixe le militaire, silencieuse. Ma dernière phrase résonne encore dans la pièce. Je le fixe, je veux qu'il comprenne que ce que je viens de lui dire, ce ne sont pas des paroles en l'air. C'est fou comme une personne a le pouvoir de tout faire changer, de vous faire vous sentir bien, de vous considérer et de vous laisser la possibilité d'être vous. Avec John, je suis moi, je suis maladroite, je suis curieuse, j'ose... Ce sont peut être des choses toutes simples, mais il y a encore quelques années, je n'avais pas le droit de faire tout ça. Le simple fait de le regarder dans le yeux me valait une gifle... A présent tout est complètement différent... Plus rien ne semble nous importer, la cité peut déclencher son alarme, je ne sais même pas si je réaliserais qu'il se passe quelque chose. A ce moment précis, la seule chose qui compte, la seule chose qui est importante pour moi, c'est de rester là, de passer du temps avec le soldat même si ce temps est passé à le regarder dans le blanc des yeux. Les murs peuvent s'écrouler, je m'en fiche. Collée tout contre lui, je me laisse faire, je m'abandonne complètement dans ses bras. Les baisers qu'il me donne, ceux qu'on échange, ils ont tous quelque chose de doux et de puissant à la fois.

Ma laissant complètement porter par cette sensation, je fais en sorte de me placer à califourchon sur les jambes du militaire. Délicatement je prend son visage entre mes mains et je le dévisage juste le temps de m'imprégner de ses traits, de ces petits détails qui font que je tiens à lui. Le front posé sur le sien, je dépose un baiser d'abord rapide puis plus puissant, plus intrusif. Je sens les mains de John se glisser sous mon tee-shirt, je frissonne dés que je les sens me toucher. Je me pince les lèvres, les yeux fermés et je prend une profonde inspiration. Cela fait tellement longtemps... tellement longtemps qu'un homme ne m'a pas touchée que ça en est presque douloureux. Pendant quelques secondes, j'arrête même de respirer de peur de ressentir cette douleur que j'avais l'habitude de sentir quand mon ex me touchait. Il me faut plusieurs minutes pour me détendre et peu à peu je me rend compte que je n'ai pas mal, que je me sens en sécurité entre ses mains et désirée. Je penche doucement la tête en arrière alors que John vient embrasser mon cou. Mon corps est parcouru de frissons et j'ai ce besoin permanent de le toucher, de le sentir près de moi. Je ne sais pas où tout ça va nous mener, je ne sais pas si je vais en être capable, mais pour lui j'ai envie d'essayer, j'ai envie de faire tomber ses barrières qui me pourrissent la vie depuis tellement d'années.

Un dernier baiser échangé et je me rend compte que John vient d'arrêter. Ses mains sont toujours sur mon dos mais ne bougent plus. Je lève les yeux vers lui et je le fixe, un peu surprise de cette décision. Je ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille laissant mon autre main derrière son cou qui caresse tendrement la base de sa nuque. Je me mordille la lèvre et je me rend compte à cet instant précis que ce que je ressens pour lui a pris une dimension qui me semblait bien lointaine. Alors qu'il est là en train de se soucier de moi, de mon état, je secoue la tête négativement et mes mains glissent lentement le long de ses bras avant d'aller chercher ses mains et d'entrelacer ses doigts aux miens. Je penche ma tête vers lui et c'est au creux de l'oreille que je lui murmure ces quelques mots.

- Reste... s'il te plaît...

A cet instant précis, je réalise que plus rien ne sera comme avant. C'est lorsque je pose mon regard sur le sien que je me rend compte que mes sentiments ont changé. C'est à ce moment là que les battements rapides de mon coeur me confirme ce qu'il se passe. Il me suffit juste de poser mes yeux sur les siens pour réaliser que je suis en train de tomber amoureuse de lui...


© Pando

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