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Les nouveaux décorateurs

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 10 - Zone de Commandement :: Salle de Briefing
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Jeu 10 Mar - 21:03

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LES NOUVEAUX DÉCORATEURS

PV KAROLA FREI- NATHALIE DUMONT-MARC LANGFORD

Suite des RP :
Partie 1 : http://www.atlantisinsurrection.com/t1445-y-a-t-il-un-vitrier-a-atlantis
Partie 2 : http://www.atlantisinsurrection.com/t1451-y-a-t-il-un-vtrier-a-atlantis-suite-pv-marc-nathalie

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Mon pas était énergique, je crois que je n'ai jamais monté les escaliers de la salle d'embarquement aussi rapidement. Laissant sur place Weir et Frei, qui traînait à mon goût. Élisabeth était choquée, elle ne savait pas encore comment se mettre en mouvement, après l'apparition du jumper… enfin l'apparition, plutôt le débarquement imprévu de ce foutu jumper ! Je les regardais, c'est pourtant simple : un pied devant l'autre et on recommence ! Je m'impatientais… Karola, était plus réactive heureusement dirons-nous. Mais Weir… je ne pouvais que lever les yeux aux ciels, elle est lente ! Je rageais intérieurement, voulant en finir !

J'avais tellement envie de choper Nathalie et de la secouer comme un pommier ! Lui dire à qu'elle point elle était complètement inconscience et qu'elle m'avait foutue la frousse de ma vie… J'étais partagé entre la colère et l'envie de l'embrasser fougueusement. C'est étrange quand même … un paradoxe à moi-même.

Je tapotai du pied, mais elle va les reprendre ses esprits la cheffe ? Mon regard la foudroya. Karola, passa vers moi, elle au moins elle se bouge le popotin. Au vu de son visage aimable, je pense que nous étions tous les deux en boule. Je me sentais moins seul. En haut de l'escalier, nous dominons la pauvre Élisabeth qui était complètement perdue. Je détournai mon regard vers la capitaine, histoire de ne pas désespérer…on fait quand même peur à nous deux. On dirait deux prédateurs qui toise bien gentiment la pauvre gazelle. Bref.

• Élisabeth, on se dépêche !

Puis, je me dirigeai vers son bureau. Élisabeth eu un électrochoc et se dépêcha enfin pour s’engouffrer aussi dans son bureau vitré. Ce n’est pas très intime comme lieu. Et quand ont cris un peu trop fort, on nous entend. Mais bon, c’est le bureau de la cheffe. Comme à son habitude Karola, était calme et silencieuse. Elle ne parlait jamais pour rien dire. Au contraire de moi, véritable bavard.

• Bon, on a quoi comme sanctions en réserve pour des civils ?

Weir, eu une moue dubitative. Où je sens qu’on va encore se prendre la tête. Décidément depuis alpha, on passe notre temps à se houspiller. À croire que le sujet des « civils » est un thème conflictuel.

• Une sanction c’est un peu sévère non ? Ils ne l’ont pas fait exprès
• Ah car voler un jumper, s’amuser à shooter les arbres et passer à travers une baie vitrée ça ne mérite pas un tour au gnouf ?
• Ce sont des civils pas des militaires !
• Et alors ? Toutes conneries méritent une punition ! On ne va pas dire « les militaires vous en prenez pleins la figure et les civils vous pouvez bruler Atlantis ce n’est pas grave ! »

• John, vous exagérez !
• Ça reste quand même problématique et injuste !

Nos cris commencèrent à rythmer le bureau durant quelques minutes, au plus grand désarroi de Karola, qui brisa le silence avec une question plus que pertinente.

• Ce que j'aimerais surtout savoir, c'est ce que mon assistante et le docteur Langford faisaient en baie des Jumpers, seuls ?

Ah bah tiens, oui, ça serait bien de savoir ce que foutait Nathalie avec cet homme tiens ! et pourquoi l’envie saugrenue de voler un jumper avait germer dans leurs petits esprits ! Mon regard toisa durement Weir. Je ne pense pas qu’elle puisse en savoir plus que nous. Nous aurions la réponse, quand nous aurions interrogé les deux zigotos. Je haussai les épaules. Disant que je ne savais pas et que le sergent MCarty n’était pas plus au courant.

Weir semblait mal à l'aise… nos regards se pointa sur son visage défait…puis nous avoua à demi-mot, la triste vérité. Elle avait chargé Nathalie, de montrer les technologies l'antienne à ceux qui avait le gène, afin bref un truc dans ce genre. Et quoi de mieux, que d'aller visiter un jumper tiens ? J'ouvris grand les yeux… Nathalie avait ce genre de compétence ? Je toisai Korola qui devait lire dans mon esprit, car elle posa la question à Weir, qui n'eut aucune réponse claire à nous donner. Elle avait tout bonnement donné cette mission à Nathalie, car elle avait le gène et qu'elle était dans l'administration. Sans penser à la former, elle en premier. Je poussai un soupire levant les yeux au ciel. Mais c'est du grand n'importe quoi ! Je ne pouvais pas rester en place, donc je me mis en mouvement, la main sur la tête complètement désemparé par cette annonce. Moi, qui voulait un responsable, je venais de trouver la source. Cela m'irrita, encore plus. Alpha + Nathalie, Weir combinait les conneries !

Mes mouvements semblaient agacer Weir, qui me demanda de me calmer. Pour seule réponse elle eut mon regard furibond. Je me rapprochai de Karola, cherchant son regard. Elle capta le miens, qui en disait long. J'avais la chance de bien connaître ma capitaine et c'est réciproque. Une forme de communication non orale avait été installé naturellement entre nous. Mon regard laissait sous-entendre que finalement, on n'aurait pas deux personnes à recadrer mais trois.
Élisabeth toussota, afin d’attirer mon attention sur elle.

• Je demanderais au SGC s’ils peuvent nous faire de nouveau vitraux
• Donc sanctions, nettoyage et mains d’œuvre pour installer les nouveaux vitraux.

Ouai, allez donc montrer vos talents avec vos petites mimines ! Vous allez voir comme c’est chiant de faire vitrier tiens ! Mouai, enfin, bon le SGC va encore bien rire des aventures de la base d’Atlantis. Je sens qu’O’Neill va nous péter un câble monstrueux. Sans parler de Daniel Jackson qui va s’étouffer avec son café, en apprenant qu’on casse tout dans sa cité. Le pauvre, déjà qu’il est frustré de ne pas pouvoir venir …

• Il me semble que des cours de pilotage ne seraient pas non plus du luxe

AH Super Karola est là ! Elle a de bonne idée non ? Si je m’écoutais, je crois que je dirais librement et sans filer ce que pense. Mais par chance pour les deux femmes, je retenais mes élans d’humours assez peu appréciable. Surtout, que là, j’avais bien envie de dire à Weir « tu vois, ELLE, elle réfléchit ! Tu sais pourquoi ? Car c’est Frei et Frei elle a des neurones ! Les allemands c’est toujours de meilleure qualité ! ». Mais bon je ne suis plus du tout objectif là. Ma colère me rend passablement mauvais et très pathétique. Je me fatigue tellement …

Au lieu d’une phrase qui ne me ferait rire que moi… j’afficha un sourire assez satisfait. De toute façon, on ne pouvait rien faire de plus. Car après tout, ils avaient déjà eu suffisant peur comme ça. Je pense, que ma pauvre Nathalie, doit être toute retourné et tremblotante… J’espère que ça calmera leurs envies d’aventure pendant quelques temps. Karola enchaîna, ne laissant plus de blanc gênant. Dommage, j’aime bien les blancs, ça me permet de penser à pleins de conneries…

• Ainsi qu'une restriction à la participation de mission pendant quelque temps.

Heureusement qu’elle est là, car elle a quand même suffisamment la tête froide pour trouver des petits ajouts bien sympas. J’avoue, que là, il fallait que je calme mes esprits. Ce n’est pas parce que Nathalie était dans ce mauvais, coup que je devais hurler partout dans mon pauvre petit cerveau et oublier les priorités. Je soupirai.

Je ne pus m’empêcher de penser, que de toue faon Nathalie allait être séquestrer dans mes quartier le temps que ma paranoïa de la perdre bêtement se calme.

J’eu un faible sourire d’amusent en y pensant. Pauvre Nath, si je voulais la traumatiser à vie, je pense que je m’y suis bien prit. J’eu quand même un peu pitié, à sa place, je n’aurais pas vraiment apprécié de m’affronter en pleine colère. Et je crois que si j’avais été Nath, je me quitterai sur le chant ! Enfin, bon, maintenant que Weir, nous avait avoué une part de sa responsabilité, je commençais vraiment à me demander si cette aventure avec le jumper, n’était pas tout simplement une erreur. Qu’ils n’avaient nullement envie de faire décoller ce truc. Non sans déconner ? Je vois mal Nathalie décidé de faire une virer sur le continent comme ça. Après, pour Marc, je ne sais pas. J’espère qu’il n’a pas fait ça pour l’impressionner… car là, il a juste réussi à choquer Élisabeth ! et puis franchement … comme s’il pouvait rivaliser tiens. John, c’est mal. Très mal d’être possessif. Mais, d’ailleurs, il n’avait pas aidé Lorne à piloter le petit historien ? Ah peut être, dans un sens, je n’avais plus de vision nette à ce moment-là. Mouai…
En tout, cas on en apprendra plus tout à l’heure. Et je sens que ça va être assez drôle. Car, il est évidant qu’on n’a pas toutes les cartes en mains.

Élisabeth, ne se sentie pas de nous affronter. Dans un sens, elle ne finit toujours pas céder quand je suis en colère. Mouhahaha le pouvoir de Sheppard ! Faut que j’aille boire un café, pour me calmer moi !

Elle hocha la tête, annonçant qu’elle allait en salle de débriefing afin de discuter un peu avec eux. Elle ne semblait pas vouloir qu’on participe aux premières minutes. Son argument était qu’elle désirait les rassurer avant que les deux dragons viennent les houspiller encore une fois. Cookie or not cookie ?

Cela me déplut, pas besoin de les préparer physiologiquement, ils doivent bien se douter de l’énorme coup de pied au cul qu’ils vont avoir ! Faut arrêter de vouloir prendre des gants inutilement ! Ce n’est pas des enfants sensibles, à qui ont dit « ton père est mort ! ». D’ailleurs, elle n’a pas une cafetière dans son bureau Weir ? Ah si la voilà ! Je proposai une tournée de drogue ! Weir, refusa, Karola aussi. Ah bon, bah tant pis, encore une fois j’allais me boire un café seul.

Le bruit ronronnant de la cafetière, m’apparait comme une douce mélodie. Par chance, le café fut rapide et je pu boire mes premières gorgées. Il était fort… nous discutions, afin, Weir, nous donnant encore et encore des arguments, comme pour nous enchainer au pied de son bureau. Je l’ignorais cordialement. Tel un gamin boudeur. De toute façon, hors de question, qu’elle y aile seule. Élisabeth commença à sortir de son bureau, dans l’espoir de nous avoir convaincus. Mais Karola, me retenu par le bras. Laissant Weir faire sa petite affaire. Interloqué je la regardai.

• Autant être honnête avec vous Colonel, sans vouloir manquer de respect au docteur Weir, ses décisions me semblent être de plus en plus douteuses. Surtout en ce qui concerne la sécurité des civils.

Comme à son habitude, elle était d’une franchise impressionnante. Ah, que j’aime ce trait de caractère. Heureusement qu’elle le dit dans un cercle très intime, car j’en connais plus un, qui appellerait au coup d’état.

• Elle a peut-être fait une erreur pour Alpha, mais là c'est carrément irresponsable.

Je hochai la tête, la regardant quelques secondes, marquant ma réflexion. Nous étions du même avis. Et je n’aimais pas vraiment, la tournure que ce constat allait créer. Le problème de Weir, c’est qu’elle veut tout concilier ensemble, oubliant que parfois il faut sévir. Je me souviendrais toujours de l’avis trancher et à la fois tristement vrais, qu’avait eu le colonel Caldwell « Elle n’a pas les épaules pour gérer une base ». J’avais été en vive opposition avec lui. Mais, je suis quand même, aujourd’hui obligé de reconnaître que sur ce coup Weir avait merdée.

• Je suis bien forcé de le reconnaître. Je suis assez septique sur son besoin de valoriser à tout prit les civils dans tous les domaines, même ceux où ils ne devraient pas y être.
• Je ne suis pas sûre que nous ayons la même définition de la valorisation. En tant que responsable de la sécurité, vous devriez avoir une sérieuse discussion avec elle...

• En effet. Apparemment nos discutions conflictuels a propos d’alpha, n’ont pas été suffisante.

J'hémi un long soupire en repensant à nos longues engeulades… le pire, c'est que je l'avais boudé jusqu'au bal. Et encore même maintenant, j'en ressent encore une certaine irritation. J'avais accepté d'entrer « la hache de guerre » surtout pour lui faire plaisir et aussi pour calmer les hostilités enfantines. Car je n'appréciais pas vraiment les conflits… mais au final, cela allait se répercuter.

• On va voir ce qui se passe réellement avec les deux civils, histoire d’avoir toute les cartes en main. Et après, une discussion va s’imposer avec le Docteur Weir. Car, je crains que nous aillions un jour de plus grand problème.

Comme la mort de l'un de ses civils. Mon regard était moins colérique. La discussion avec mon bras-droit avait calmé les ardeurs et le feu de mes tripes. J'arrivais enfin à avoir les idées un peu plus claires. Je trouvais, cela passablement effrayant, dans quel état de rage je m'étais mis. Tout cela, parce que Nathalie était dans ce fichu jumper. Mmm à croire que je tenais de plus en plus à elle. Je m'attachais vite aux personnes, c'est vrai. Mais bon j'avais envie de dire que la belle rouquine était quand même un cas particulier, puisque nous étions au début d'une relation intime. Et donc dans le cercle assez sentimental et égoïste de ne pas vouloir perdre une seule et unique personne, car votre cœur palpite un peu trop fort pour elle. Devrais-je dire que je l'aime ? Dans un sens oui, sinon je n'envisagerai pas de continuer avec elle.

Je soupirai, chassant cela de mes pensées. Mon regard fut assez intense sur la capitaine.

• Karola, il est important que vous aussi, vous lui exposiez vos doutes et votre réticence. J’ai peut-être de l’influence sur le docteur Weir, mais cela risque de se finir en engeulade de vieux couple, sans qu’elle y prête réellement attention aux propos.

• Ne vous inquiétez pas Colonel, vous pouvez compter sur moi. Après tout, c'est pour ça que vous m'avez choisie comme bras droit.

Elle m'offrit un grand sourire. Amusé, je lui rendis, pour une fois qu'elle n'est pas de marbre !

Oui, c'est bien pour ça qu'elle est là. Karola, inébranlable, forte, toujours aussi efficace et redoutable. Il est quand même étonnant, qu'une personne si peu enclin aux respects des règles, choisisse une personne loyale et droite comme bras droit. Les opposées s'attirent diront certaine. Personnellement, je dirais que Karola, me complète bien et elle donne aux hautes fonctions militaires un pouvoir complet et juste. Je regardai ma montre. Oui 7 minutes… cela était suffisant pour que Weir, dise des phrases douceâtre.

• Bon, je pense qu’elle a eu suffisamment de temps pour les ménager. Au faite Karola, vous compter pousser la remontrance par la suite avec votre assistante ?

Aïe, John … ta curiosité va te perdre. D'ailleurs, je vis l'air un peu surpris de la jeune femme brune. Dans un sens, je peux m'inquiéter de savoir ce qui va se passer avec un proche de ma capitaine. Même si avoue-le, ma curiosité était quand même assez égoïste.

• Disons que je ne vais pas la ménager.

Eh bien Nathalie, tu vas t'en prendre pleins la figure… limite tu vas avoir triple dose. Tu pourras foudroyer ton copain Langford, qui lui n'a pas le malheur de sortir avec le responsable miliaire et de bosser pour le second.

Sur ses bonnes paroles, nous firent notre belle entrée dans la salle de débriefing. Synchro, comme souvent, le visage plutôt sombre et froid. Ils étaient assis autour de la table, Élisabeth dans ses grands discours, leur disant que tout allait bien se passer. Bref, je trouvai cela un tantinet hypocrite et pathétique. J'évitai de regarder Nathalie, pour une raison simple, je ne voulais pas attirer encore plus l'attention de Karola ou de Weir sur ma colère et sur les raisons plus silencieuses de celle-ci. Et puis, surtout j'avais vu les traces de larmes de ma compagne… la regarder signifiait avoir l'envie de la prendre dans mes bras et donc d'afficher clairement qu'elle ne me laissait pas indifférent. Je me donnai bonne conscience, en justifiant que je la verrais après … dans un lieu plus intime.

Je ne me positionnai près de ma cheffe du coté de Marc, tirant la chaise pour m'assoir dessus en croisant les bras sur le bureau. J'attendis quelques minutes… mais apparemment Weir ne voulait pas lancer la question qui fâche.

• Bien. Comment vous en êtes arrivez à voler un jumper et embrassez un arbre ?


Je sortie un calepin de l’une des poches de mon jean avec un mini stylo noir, pour prendre des notes au cas où. Mon regard était froid et assez autoritaire, et je commençais à m’impatienter du blanc que ma question avait susciter.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Jeu 10 Mar - 22:36

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En arrivant dans la salle de débriefing, Nathalie prit place sur une chaise aussi éloignée que possible de Marc. Elle ne le considérait pas plus responsable qu'elle de ce désastre, mais elle avait juste besoin de préserver son espace personnel.

Elle avait mal à la tête, les points que Carson lui avait fait lui tirait et la piquait et elle n'avait pas eu la possibilité de prendre un des comprimé anti douleur qu'il lui avait donné. Elle n'avait pas osé prendre l'initiative de se servir un verre d'eau pour les accompagner. C'était une mauvaise idée. Elle supportait assez bien la douleur, mais quand elle était trop constante ça lui usait la patience. En plus, elle était en état de choc. Elle avait froid, malgré la couverture que l'infirmière lui avait mis sur les épaules et qu'elle avait gardée. Elle s'y était emmitouflée, mais grelottait quand même.

Nathalie était parfaitement consciente de ce à quoi ils avaient échappée. Ils auraient pu se perdre dans l'espace, ils auraient pu s'écraser dans la mer, plusieurs fois, ils auraient pu être gravement blessés ou être tués lors de leur collision avec l'arbre. Ils auraient pu ne pas pouvoir repartir, être agressés par des bêtes sauvages, et bien d'autres choses encore.

Mais toutes ses choses n'étaient rien comparées à la fureur, la déception et la colère qu'elle avait vu sur le visage de John. Autant elle avait été heureuse, sur le coup, de voir que Beckett était là et qu'elle n'aurait pas à supporter les reproches de John, mais maintenant elle regrettait de ne pas avoir pu discuter avec lui. Savoir ce qu'il pensait, savoir s'il pourrait un jour lui pardonner.

La pensée que c'était peut être la dernière fois qu'il lui avait adressé la parole, et que ça avait été pour l'engueuler, qu'il avait peut être pensé qu'elle était partie avec Langford de façon volontaire pour s'isoler avec lui, qu'il pouvait penser qu'elle en avait désiré un autre que lui lui fut intolérable.

Elle sentit son cœur se serrer et eut l'impression que la capacité de ses poumons devenait insuffisante pour lui permettre de respirer normalement. Elle connaissait bien ses symptômes. Elle ne les avait vécu que trop souvent par le passé. Elle savait qu'ils annonçaient une magnifique crise d'angoisse. Et elle savait déjà que dans l'état actuel des choses, elle ne serait pas capable de la contrôler. Elle sentait déjà qu'elle perdait le contrôle. Elle savait qu'elle pourrait dire ou faire des choses qu'elle regretterait ensuite. Elle ressentit une profonde bouffée de colère contre Weir. Non. Pas de colère, de rage. Tout ceci était sa faute. Elle lui avait dit qu'elle n'était pas compétente. Weir n'en avait pas tenu compte. Tout ceci était arrivé parce que la cheffe de la cité n'avait pas tenu compte de ce que la petite assistante lui avait dit.

Comme si elle avait attendu ce moment précis, Elizabeth entra dans la salle de débriefing. Si Nathalie avait eu des revolvers à la place des yeux, Weir n'aurait jamais réussit à faire plus de quelques pas dans la salle.

Comme si de rien n'était, la cheffe de la cité commença un petit discours que Nathalie n'entendit même pas vraiment. Elle n'avait pas envie d'écouter ses justifications, de s'entendre dire que cet événement était arrivé par sa faute et celle de Langford, même si elle savait qu'Elisabeth ne l'aurait pas exprimer ainsi. Elle était habituée à discuter avec des politiques et maniait très bien la langue de bois.

La voix d'Elisabeth raisonnait dans son esprit, amplifiant sa colère. Elle allait perdre le seul homme auquel elle avait eu envie d'ouvrir son cœur depuis des années, elle allait perdre son boulot, tout ça parce que Weir n'était pas capable de tenir compte de ce qu'on lui disait, qu'elle ne voulait pas écouter les autres quand il lui faisaient part de leur limites.

La sensation d'étouffement se fit encore plus pressante. Nathalie sentit le peu de contrôle qu'elle avait encore sur elle voler en éclat. Le reste, elle le vécu comme si elle avait été spectatrice de ses propres actes. Elle n'avait plus aucun contrôle et regarda impuissante sa vie sur Atlantis voler en éclat.

- « TAISEZ-VOUS ! »
Hurla Nathalie, sans même sentir les larmes qui roulaient sur ses joues « Tout ça c'est de votre faute ! Je vous avez dit que je n'étais pas compétente pour cette tâche. Je vous avez dit que je n'étais pas préparée. Mais vous n'avez pas voulu m'écouter, vous ne m'avez pas cru, vous avez dit que je n'avais pas de raison de douter de mes capacités. Vous vous êtes même moquée de moi... vous... »

Nathalie fut interrompue par l'arrivée de John et de Karola dans la pièce. Elle baissa les yeux, se mordant la lèvres jusqu'au sang pour s’empêcher de parler. D'un revers de la main, elle essuya les traces humides sur ses joues et ses yeux avant de relever le regard. Elle les regarda s'installer de l'autre coté de la table, John choisissant la place la plus éloignée qu'il pouvait trouver par rapport à elle. Elle ne pouvait pas croire à une coïncidence. Il y avait plein d'autres chaises libres plus proches. Elle chercha à capter son regard, mais il l'évita soigneusement. Il fuyait son regard, et semblait désireux de prendre le plus de distance possible avec elle.

La rouquine serra les paupières, essayant de reprendre un semblant de contrôle, mais c'était peine perdue. Si elle l'avait perdu lui, elle n'avait plus rien à perdre. Elle jeta un regard à Langford. Elle était désolée pour lui. Elle était désolée que son incompétence et celle de Weir l'ait mis dans une telle situation.

Le silence s'étira un moment, le temps que les nouveaux venus aient prit place autour de la table. Puis vint la question.

John l'avait posée d'une voix glaciale. Nathalie avait probablement tord de se sentir personnellement visée, mais dans l'état d'esprit où elle se trouvait, c'est exactement ce qu'elle ressentit.

Le silence s'étira encore un instant. Puis une voix s'éleva, commençant en raconter le déroulement des événements qui avaient amenée deux civils totalement incompétents dans le pilotage à se retrouvaient dans un Jumpers,

Il lui fallut un instant pour réaliser que c'était sa propre voix. Elle réalisa qu'elle chargeait Weir. Ce qui n'était pas dans ses habitudes. La voix qui sortait de sa bouche était neutre, calme, et posée, malgré les larmes qui coulaient sur ses joues sans qu'elle ne s'en rende même compte. Elle regardait ses interlocuteurs, Weir alors qu'elle l'accusait de ne pas avoir tenu compte de ses mises en garde et de l'avoir poussé à accepter cette tâche, Karola et John quand elle expliqua qu'elle avait voulu profité de la présence de quelqu'un ayant déjà eu une expérience avec les jumpers pour en apprendre plus.

Elle n'épargna personne, même pas elle. Et surtout par elle. Le seul a avoir droit à un peu d'indulgence fut Langford. Après tout, il n'avait pas demandé a subir cette « initiation ».

-"Je sais que mon incompétence est la cause de cette situation et des dégâts causés à la salle de contrôle. Madame Weir, vous aurez ma lettre de démission sur votre bureau demain matin. Capitaine Frei, vous en recevrez également une copie. Un transfert est prévu après demain. Je serai prête pour embarquer sur le Dédale à ce moment-là."

Elle s'entendit leur dire adieux... mais ses adieux étaient destinés à une seule personne dans la pièce. Personne qui continuait à fuir son regard.

Alors, c'était ainsi ? Il ne la regarderait pas lui dire adieu ? Elle eut l'impression que son cœur explosait. La douleur fut intolérable. Elle se leva d'un bond, envoyant sa chaise valdinguer sur le sol et quitta la pièce en claquant la porte

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Ven 11 Mar - 0:27

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Langford avait été le premier à entrer dans la pièce. Il prit une chaise vers le milieu de la table trônant au centre de la salle de briefing. Quelque minutes plus tard, Nathalie avait été soigné et prit place assez éloigné de Langford. Les responsables de la cité étaient réunis dans le bureau sûrement pour débattre sur leur sentence. L'archéologue n'avait aucune envie d'être renvoyé sur Terre, congédier à cause d'une stupide maladresse. Le Docteur Jackson serait extrêmement déçu et Marc n'oserait même plus lui adresser la parole.

**Mise à pied trois jours ou licencié pour faute grave...**

Soudain, le Docteur Weir entra dans la salle de briefing et regarda aussi bien l'un que l'autre à tour de rôle. Alors que Langford s'attendait à un sermon, elle se mit à se déculpabiliser dans cette affaire tentant de se justifier et ainsi se défausser de toutes responsabilités. Elle sous-entendait que Nathalie n'avait pas correctement suivi les procédures de sécurité ou qu'elle n'avait pas à amener Langford dans un jumper. Puis ce fût son tour, le Docteur Weir lui fit des remontrances en lui précisant qu'il avait fallu qu'il fasse plus attention, ne pas mettre ses mains sur le tableau de commande, arrêter instantanément le jumper. Langford se frotta le front écoutant le petit sermon du "gouverneur" de la cité d'Atlantis. Il ne sut quoi répondre au Docteur Weir, cela paraissait tellement évident quand elle le disait. Il jeta un regard inquiet sur Nathalie pour connaitre sa réaction mais elle semblait bouillir de l'intérieur.

"Mais Madam..."

Il n'eut pas le temps de réagir aux remarques du Docteur Weir que Nathalie craqua en prenant la parole, courroucéé par la réaction de la responsable civile.

- « TAISEZ-VOUS ! » Hurla Nathalie, sans même sentir les larmes qui roulaient sur ses joues « Tout ça c'est de votre faute ! Je vous avez dit que je n'étais pas compétente pour cette tâche. Je vous avez dit que je n'étais pas préparée. Mais vous n'avez pas voulu m'écouter, vous ne m'avez pas cru, vous avez dit que je n'avais pas de raison de douter de mes capacités. Vous vous êtes même moquée de moi... vous... »

Les yeux grands ouverts de Marc fixèrent la femme. Surpris, il savait qu'elle était agacée par la situation mais il pensait qu'elle lui en voulait pour la crainte qu'il avait suscité en elle à cause de cette escapade involontaire. C'est à ce moment-là que le Colonel Sheppard et une Capitaine firent leur entrée ce qui stoppa nette l'assistante. La tension était palpable, les deux militaires prirent chacun une chaise pendant que le Docteur Weir fixa Nathalie d'un regard noir mais légèrement surprise par la réaction de celle-ci. Langford ne savait toujours pas quoi dire mais Nathalie semblait être désolé pour ce qu'il se passait. Le Colonel Sheppard rompit le silence impatiemment d'en savoir plus.

• Bien. Comment vous en êtes arrivez à voler un jumper et embrassez un arbre ?

Langford regarda Nathalie et se dit qu'il fallait qu'il commence afin de la laisser souffler un peu. Il démarra par la convocation par mail à une formation sur la sécurité et les procédures de manipulations des objets atlantes à commande génétique. Il fût couper plusieurs fois par Nathalie qui finit par prendre le relais en accentuant la responsabilité du Docteur Weir. Quasiment tout le monde en prenait pour son grade, sauf Langford peut-être.Lorsqu'elle eut finit son histoire, Langford n'était pas très fier et plongea son nez dans sa main droite.

-"Je sais que mon incompétence est la cause de cette situation et des dégâts causés à la salle de contrôle. Madame Weir, vous aurez ma lettre de démission sur votre bureau demain matin. Capitaine Frei, vous en recevrez également une copie. Un transfert est prévu après demain. Je serai prête pour embarquer sur le Dédale à ce moment-là."

Bouche bée, Langford n'en revenait pas de ce qu'il entendait, à cause d'une bourde... grosse bourde qu'il avait commise, elle devrait quitter Atlantis. Si personne ne lui faisait changer d'avis, l'archéologue s'en voudrait puisqu'il trouverait cela vraiment injuste.

"Mademoiselle Dumont, vous n'y pensez pas..."

Nathalie regardait en direction du Colonel Sheppard comme si elle attendait une réaction du militaire mais rien ne se passa. Langford continuait à regarder Nathalie, incrédule. Soudain, l'assistante se leva nerveusement avant de renverser sa chaise au sol pour sortir de la salle en grandes pompes. Langford n'en revenait toujours pas, les conséquences lui échappaient complétement. L'air inquiet, il ajouta aux responsables toujours présents.

"Elle est souvent comme ça?... Je pense que vous ne devriez pas prendre en considération ce qu'elle vient de dire, elle est très compétente. Je suis tout aussi responsable, c'est moi qui ai fait décoller le jumper, pas elle. Malgré le respect que je vous dois, vous auriez pu être un peu plus indulgente avec elle, Docteur Weir, elle n'a fait que suivre vos directives..."

Langford ne savait pas ce qu'il l'attendait en conséquence mais il serait injuste que l'assistante soit écarter du projet pour une bêtise dont il était à l'origine.

**Ah Bravo Marco... Tu as encore foutu un sacré bordel...**


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Karola Frei
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√ Arrivée le : 14/05/2015
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Lun 14 Mar - 23:02

Karola Frei

Les nouveaux décorateurs d'Atlantis


Karola était intensément concentrée sur son écran d'ordinateur essayant de comprendre ce qu'un des docteurs de l'équipe médicale de nationalité Japonnaise essayait de dire dans un de ses rapports. Elle avait l'impression de se trouver devant une mauvaise traduction de google tellement la syntaxe anglaise était mauvaise. Même elle qui n'était pas anglophone d'origine se rendait compte des énormes fautes qu'il avait faites et ça rendait la lecture absolument barbante. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait soupiré de lassitude devant les lourdeurs du texte. Malheureusement pour elle, elle ne pouvait guère demander d'aide à son assistante car aujourd'hui exceptionnellement Weir avait requis qu'elle s'adonne à d'autres tâches qui incombaient soit-disant à ses compétences. Karola avait accepté bon gré mal gré se demandant ce que Weir lui avait demandé de faire. Elle s'emploierait à poser la question à Nathalie dès son retour, mais d'ici là elle avait la sensation que Weir et ses prises de décisions plus que douteuses avaient encore fait des siennes.

Elle était loin de s'imaginer qu'elle était si proche de la vérité et elle ne tarderait d'ailleurs pas à le découvrir. Alors qu'elle tentait péniblement de venir à bout du rapport du docteur elle fut soudain interrompue par un bruit assourdissement qui ressemblait plus à une explosion qu'à autre chose. Elle releva vivement la tête de son écran pensant qu'Atlantis était attaquée. Aussi vive que l'éclair elle se leva et quitta son bureau pour voir ce qu'il en était. Les bribes d'infos qu'elle recueillit sur son passage lui indiquèrent que tout se passait en salle d'embarquement. Rapidement elle rejoint le lieu et eu le déplaisir de constater ce qui avait causé tant de vacarme.

Un jumper gisait sur le sol de la salle d'embarquement et juste derrière un immense puits de lumière inondait la pièce. Rapidement Karola fit le rapprochement, le jumper avait fracassé la baie vitrée suffisamment violemment pour la réduire en mille morceaux avant d'achever sa course devant la porte des Étoiles. Perplexe, elle se demandait qui avait bien pu faire ça et surtout pourquoi ? Les sourcils froncés elle laissa son regard courir sur le jumper à la recherche d'un quelconque indice, autour d'elle des tas de personnes s'affairaient dans tous les sens. Puis enfin le sas arrière s'ouvrit et Karola s'avança jusqu'à pouvoir en voir sortir le docteur Marc Langford avec à ses côtés nulle autre que son assistante, Nathalie Dumond. Confuse Karola les regarda tour à tour essayant encore de comprendre le pourquoi du comment. Puis elle entendit les éclats de voix de Sheppard derrière elle qui visiblement n'avait pas du tout l'air content. Karola se tourna alors vers lui pour mieux prêter attention à ses paroles et vit qu'il était accompagné par le docteur Weir.

Le déclic se fit enfin dans sa tête, cela devait très certainement avoir un lien avec la fameuse mission qu'elle avait donné à Nathalie. Karola sentit la moutarde lui monter au nez. Qu'est-ce que c'était encore que cette plaisanterie ? Elle resta cependant silencieuse, les remarques virulents de son supérieur étaient à son goût suffisamment suffisantes. Elle parlerait en temps voulu. Elle ne put s'empêcher de fixer le docteur Weir du regard comme si elle tentait de savoir ce qu'elle avait dans le crâne. D'ailleurs cette dernière semblait tout à fait perplexe face à ce qui venait de se passer, choquée elle était tout aussi silencieuse que la capitaine.

Une équipe médicale finie alors par débarquer en salle d'embarquement de façon à prendre en charge les deux victimes de ce malheureux accident. Un rapide coup d'oeil permis à Karola de remarquer que son assistante était sous le choc, une jolie bosse sur le front. Le docteur Beckett se dirigea immédiatement vers elle pour la soigner. Elle n'eut pas le loisir d'assister à la suite car elle fut interpellée par John qui lui demandait de le suivre dans le bureau de la cheffe avec cette dernière. S'exécutant immédiatement, Karola passa devant le jumper et commença à gravir les escaliers. Devant elle, son supérieur semblait trépigner d'impatience et surtout de rage. Karola avait un peu de mal à comprendre pourquoi il réagissait de manière aussi virulent. Certes il s'agissait d'un incident grave mais ce n'était son genre de tomber dans un tel excès de colère. Il demeurait toujours un tant sois peu temperé dans des situations de crise parfois même se permettait-il une pointe d'humour. Elle se demandait bien quelle mouche l'avait piqué.

Elle passa devant lui une fois en haut des escaliers et entra dans le bureau pendant que lui se chargeait de presser une Elizabeth à la traîne. Cette dernière finit par les rejoindre et on referma la porte du bureau afin de leur laisser un semblant d'intimité, bien que le bureau cerné par les baies vitrées n'en laissaient pas vraiment. La capitaine resta en retrait, se contentant de croiser les bras, attendant de voir comment leur entretien aller tourner. Sheppard avait l'air assez remonter contre Weir et Karola n'était pas en reste, la jeune femme en était consciente et elle se répétait dans sa tête qu'il ne fallait surtout pas que cela tourne au règlement de compte. Pas sûr que le SGC apprécie un tel comportement de leur part.

La tension était à son paroxysme et c'est Sheppard qui ouvrit le bal. Ne voulant pas tourner autour du pot il demanda quelles genres de sanctions étaient imputables aux civils pour avoir suscité un tel désordre. C'était un bon début mais c'était sans compter sur le docteur Weir et son grand cœur qui s'étonna que John réclame une sanction. Tous les deux commencèrent à argumenter essayant de se convaincre l'un l'autre qu'ils avaient raison et Karola finit par ne plus les écouter car quelque chose la gênait dans tout ça. Sheppard demandait une sanction avant même d'avoir exposé la situation, il devait très certainement la connaître s'il faisait une telle demande, mais les circonstances de l’événement restaient obscures à Karola qui se permit de les interrompre pour qu'on éclaire ses lanternes.

-Ce que j'aimerais surtout savoir, c'est ce que mon assistante et le docteur Langford faisaient en baie des Jumpers, seuls ?

La question eut le mérite de stopper ses deux supérieurs quelques secondes, ils se tournèrent vers elle surpris, comme s'ils avaient oubliés qu'elle se trouvait là. Et puis enfin on lui expliqua tout. Weir avait demandé à Nathalie de dispenser à Marc un cours sur la technologie lantienne ce jour, visiblement leur cours les avaient conduit jusqu'en baie de jumper. Jumper qu'ils avaient réussi à faire décoller jusqu'au contient avant qu'ils ne reviennent s'écraser sur Atlantis. La capitaine stupéfaite par une telle révélation se dit alors que tous les deux avaient vraiment eu de la chance de s'en sortir indemnes. Et puis, elle fronça les sourcils perplexe, depuis quand Nathalie avait-elle de telles compétences ? A moins que sa mémoire ne l'abuse, elle n'était pas vraiment qualifiée pour ça. Elle se demandait même si elle savait parfaitement se servir du gêne des anciens.

Du grand Weir dans toute sa splendeur en somme ! Mais vraiment, où allait-elle pêcher ses idées ? Plus ça allait, plus Karola se demandait si elle ne le faisait pas exprès, de mettre ainsi la vie de ses civils en danger. Dans sa stupeur Karola ne put s'empêcher de regarder son supérieur qui semblait être visiblement du même avis qu'elle à en croire la lueur furieuse qui luisait dans son regard. Tous les deux partageaient les mêmes pensées, elle en était sûre. C'était déjà ça, à deux ils auraient plus de chance de faire tourner la situation à leur avantage.

Weir termina son petit récit et finit par ajouter une phrase qui acheva de sidérer la capitaine. Elle annonça qu'elle demanderait au SGC de remplacer les vitraux. Mais oui bien sûr quelle bonne idée ! Est-ce qu'on peut aussi demander au SGC de nous rendre nos morts sur Alpha ? Vraiment, parfois Karola se demandait dans quel monde évoluait Weir, très certainement dans celui des bisounours. Cela n'allait très certainement pas arranger leur relation déjà suffisamment compliquée.

A présent que Karola disposait de tous les éléments afin de se faire une idée de tout ce qui se passait, ils pouvaient enfin envisager les sanctions à appliquer. Sheppard fit ses propositions somme toute basiques et tout à fait légitimes en regard de la faute. Sauf que ça manquait de quelque chose que Karola s'empressa d'ajouter.


-Il me semble que des cours de pilotage ne seraient pas non plus du luxe. Ainsi qu'une restriction à la participation de mission pendant quelque temps.


Voilà, là c'était parfait, la sanction lui paraissait parfaitement équitable. Et à Sheppard également puisqu'il approuva grandement ses paroles. Karola tourna la tête pour observer la réaction de Weir, assise à son bureau elle n'en menait pas large face aux deux officiers. C'était elle qui avait autorité sur eux mais visiblement leur cohésion et leur détermination était telle qu'elle ne pouvait se permettre d'être en désaccord avec elle. De toutes façons, elle devait bien se douter que dire non ne pourrait que lui apporter que des problèmes ? Elle finit par abdiquer non sans bien montrer à quel point ça l'ennuyait de céder à la pression militaire.

Après tant d'émotion, John ressentit le besoin de décompresser et se dirigea vers la cafetière afin de se prendre un petit remontant. Karola refusa quand il lui en proposa hein, c'était plutôt une mauvaise idée, elle était suffisamment agacée comme ça. Pendant que John attendait que sa boisson ne soit prête, Weir épilogua sur le fait qu'elle transmettrait son rapport au SGC dans les plus brefs délais et qu'il fallait que de leur côté ils fassent de même. Puis elle se leva et annonça qu'elle désirait voir les deux victime de ce malheureux accident. Car aux yeux de Karola c'étaient tout ce qu'ils étaient, des victimes, certes pas si blanches que ça, mais tout de même, ils n'avaient fait qu'obéir aux ordres de Weir, ce qui les dédouanaient pas mal, en grande objectivité.

John buvait tranquillement son café et avait l'intention de suivre la civile quand Karola posa sa main sur son bras afin de le stopper dans sa progression. Avant qu'ils ne se confrontent à Marc et Nathalie il fallait qu'elle lui dise quelque chose en privé.

-Autant être honnête avec vous Colonel, sans vouloir manquer de respect au docteur Weir, ses décisions me semblent être de plus en plus douteuses. Surtout en ce qui concerne la sécurité des civils. Elle a peut-être fait une erreur pour Alpha, mais là c'est carrément irresponsable.

Elle n'avait absolument aucune gêne à tenir ce genre de propos surtout en présence de Sheppard. Elle savait qu'elle pouvait lui parler en toute tranquillité d'esprit et que ce dernier l'écouterait. Elle préférait être sincère avec son supérieur et lui faire connaître le fond de sa pensée, c'était important pour elle d'être totalement transparente à son égard, en tout cas sur le plan professionnel. Ce n'était que comme ça que leur collaboration ne pourrait bien se passer. Sheppard l'écouta attentivement et sans grande surprise fut d'accord avec elle en pointant du doigt la volonté de Weir de valoriser les civils.
-Je ne suis pas sûre que nous ayons la même définition de la valorisation. En tant que responsable de la sécurité, vous devriez avoir une sérieuse discussion avec elle...

Une nouvelle fois il lui concéda cela poursuivant que de toutes façons après avoir eu le fin mot de l'histoire avec les deux civils, une sérieuse avec Weir s'imposerait. C'était également l'avis de Karola car malgré les apparences et son comportement à son égard elle était loin de désirer l'éviction pure et simple du docteur. A présent que tous les deux étaient au clair au sujet du fond de leur pensée, ils allaient pouvoir rejoindre Weir qui s'entretenait déjà avec Marc et Nathalie. Mais avant ça, ce fut au tour de John d'attirer l'attention de Karola notamment sur le fait que son rôle était primordial dans les tensions qui existaient entre eux. Comprenant bien l'enjeu de la situation Karola aquiescça et se voulant rassurante lança un sourire à John.

    -Ne vous inquiétez pas Colonel, vous pouvez compter sur moi. Après tout, c'est pour ça que vous m'avez choisie comme bras droit.


Apparemment surpris de la voir sourire, Sheppard ne se fit pas prier pour le lui rendre. Puis il jeta un œil au loin en direction de la salle de briefing et décréta que Weir avait eu suffisamment de temps pour s'entretenir avec les civils et qu'il était temps que les deux militaire les rejoignent. Mais avant ça, John fit part d'une dernière remarque à Karola et cela concerna son assistante. Intriguée, Karola se demanda pourquoi cela l'intéressait temps du sort qu'elle allait réserver à Nathalie et lui répondit tout naturellement sans lui cacher ses intentions.

-Disons que je ne vais pas la ménager.

Sur ces derniers mots et n'ayant que trop tardés les deux officiers finirent par quitter le bureau de Weir et traversèrent la passerelle qui le reliait à la salle de briefing. Au passage, Karola jeta un coup d’œil en contre bas. Le jumper était toujours là, les techniciens devaient sans doute procéder à quelques vérifications avant de le dégager de là. A leur approche, les portes de la salle s'ouvrirent, réagissant à leurs gênes. A l'intérieur, la tension était palpable mais cela ne dérangeait pas le moins du monde Karola. La jeune femme jeta un coup d'oeil à Marc et à Nathalie, visiblement très gênés par les dégâts qu'ils avaient provoqués. Elle et John prirent place sur des chaises, face aux accusés qui devaient avoir une furieuse envie de fuir en courant, cependant que les portes se refermaient les laissant tous les 5 en toute intimité. Un silence lourd s'installa, à tour de rôle Karola observait Marc puis Nathalie scrutant le moindre geste, la moindre réaction. C'est là que Karola remarqua le visage profondément marqué de son assistante. Rouge et les joues humides, une grande nervosité émanait d'elle. Elle se demandait ce qui avait bien pu se dire avant leur arrivée.

Mais là n'était pas la question, tous réunis, le procès pouvait enfin commencer et c'est John qui de nouveau ouvrit le bal en demandant à Marc et Nathalie comment avaient-ils fait pour faire leur compte. Racontant tout ce qu'il s'était passé du début à la fin, sans omettre aucun détail, sans épargner sa culpabilité ni celle de Weir. Alors qu'elle semblait avoir terminé son monologue elle termina par un coup de tonnerre qui étonna Karola. La fixant elle l'écouta annoncer qu'elle remettrait dès le lendemain sa démission ne pouvant visiblement pas supporter pareil tâche sur son dossier intact. Puis joignant le geste à la parole, Nathalie se leva vivement de sa chaise et quitta en un coup de vent la salle de briefing sous le regard interloqué de tout le monde.

A cet instant, Karola su que c'était à elle d'agir, elle ne pouvait pas laisser une telle chose se produire. La demande de démission de Nathalie était illégitime et absolument hors de propos. Alors elle se leva à son tour et couru à la poursuite de son assistante. Par chance, elle la rattrapa rapidement, elle descendait les escaliers d'un pas bien décidé et Karola posa sa main sur son épaule pour l'inciter à s'arrêter et surtout pour lui montrer son soutien.

-Nathalie. Ne fuyez pas comme ça, laissez nous une chance de régler ce conflit à l'amiable, sans remettre en cause votre place sur Atantis. Vous n'avez pas à supporter ça seule.


Elle avait prononcé ses mots sur un ton doux, de manière à ne pas brusquer la rouquine qui était dans tous ses états. Dans ces cas de figure il allait de soit que de la bienveillance et de la douceur étaient plus que de rigueur. On pouvait reprocher des tas de choses à Karola c'était certain, elle savait qu'elle n'était pas un modèle d'agréabilité loin de là, néanmoins s'il y avait bien une qualité qu'elle possédait et qu'elle tenait et se devait de garder c'était son humanité. Karola était une femme humaine qui faisait certes passer ses devoirs et les lois avant tout mais quand il le fallait elle savait se montrer compréhensive et douce. Avec Nathalie c'était, à ce moment, comme ça qu'il fallait agir, même si elle n'y était pas habituée et ne se sentait pas trop à l'aise dans ce rôle. Cependant c'était nécessaire surtout si elle voulait convaincre Nathalie de faire demi-tour.


© CN.JUNE, NEVER UTOPIA

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Mar 15 Mar - 19:25

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LES NOUVEAUX DÉCORATEURS

PV KAROLA FREI- NATHALIE DUMONT-MARC LANGFORD


Il n'y a pas à dire la tension était palpable dans la salle. À croire qu'il y avait eu des cris avant. Ce qui était le cas, par chance ou non, nous n’avions pas assister à cela avec Karola. Enfin, ça nous aurait peut-être permis de désamorcer la crise qui allait suivre.

Je me permettais de très rapide coup d'œil à Nathalie, les jetant quand elle, ne me regardait pas. Je fuyais ses regards. Elle avait le visage complètement dévasté. Des sillions de larmes étaient enfoncés dans ses joues. Cela me donnait un coup au cœur. Me rendant d’autant plus mal à l’aise…

Il fallait que je dresse cette foutue barrière devant nous, pour ne pas me lever et aller la consoler. Sur le coup et part impétuosité, j'aurais pu le faire. Mais j'essayais de calmer mes foutues ardeurs, trop spontanés. Cela me procurait une situation inconfortable, car je ne pouvais pas faire autrement que de l'ignorer.

Pourtant, j'avais envie de la regarder, lui montrer mon inquiétude et mon attachement. Mais non, je me devais d'être froid. Comme elle, quand on n'était pas dans un lieu intime. Alors, autant pour me protéger que pour elle, je choisie d'éviter de la mirer pour ne pas faire voler en éclat cette fichue barrière.

À ma question, une voix s'éleva, comme une voix fantôme. Nathalie, débitait son récit, n'épargnant personne, sauf peut-être ce pauvre archéologue qui était là, au mauvais endroit, au mauvais moment. Je sentais que ma colère redescende d'un cran… mais une pique désagréable se planta dans mon échine. Weir… nous n’avait pas tout dit, la vilaine fille ! Remettant la faute sur les deux civils, mais oubliant certains passages qui la mettaient en faute.

Je toisai Nathalie durant son discours… elle pleurait, malgré sa voix calme. Je sentie, mon poing se serer sur mon si petit stylo… ma mâchoire se refermer ferment. Mon regard, se tourna lentement vers la cheffe de la cité. Les yeux plissés et furieux. Alors, comme ça Nathalie t’avait prévenue et tu n’as rien voulu savoir ? Tu as de la chance qu'ils soient tous les deux en vie ma belle ! Car si Nathalie était morte, je crois que toute la cité aurait été au courant de notre relation et de ma fureur, que mal placé. D'ailleurs, il fallait que je me calme, j'avais surprit dans le bureau de Weir, les prunelles d'étonnement de ma capitaine face à mon état. Cela commençait à être intriguant comme comportement. D'habitude, je prends les catastrophes avec une nonchalance assez désarmante. Sauf là... qu'importe mes raisons, je ne devais pas les laisse m'envahir. J'agitai mon stylo, tournant ma tête vers le pauvre Docteur Langford, pour voir s’il confirmait ou voulait compléter les propos de l’assistante.

Mais, Nathalie, n’était pas prête de s’arrêter… elle continua dans sa lancée, sortant une phrase stupéfiante. Elle parlait de démission. Je restai altéré par cette nouvelle. Je dû me faire violence pour ne pas faire une remarque. Je baissai la tête, passant ma main dans les cheveux, pour me masser la nuque, cachant ainsi, mon regard stupéfait et angoissé par cette nouvelle. En réalité, beaucoup de sentiment anima mon état : de la surprise, de l’incrédulité, du désespoir, de la crainte puis de la colère. Je voulais qu’elle se taise, qu’elle arrête de dire n’importe quoi ! Elle n’était pas en état de prendre pareille décision ! Je sentais, que mon souffle était plus court, mais cela était non visible par autrui. Une boule se noua dans ma gorge. Cette histoire est un sacré bordel !

Je relevai la tête, la main qui pinçait l'arcade de mon nez, plissant les yeux pour calmer les différents sentiments, qui me submergeaient et surtout pour me viser à la chaise. Entendre les adieux de Nathalie était insupportables. Mais elle pensait à quoi là ? Le Jumper lui avait fait perdre la moitié de ses neurones ? Non, il ne fallait surtout pas que je la regarde, je bouillonnais intérieurement. Cependant, je ne pus résister, quand elle fit voler en éclat sa chaise et fuyait la salle de réunion. Atteignant le paroxysme, que dit-je l'apothéose du spectacle pathétique de l'annonce de sa démission ! Je me senti décrocher complètement… elle allait me rendre véritablement fou, mais pas dans le bon sens du terme !

Mon regard la suivi, ébahis par cette action...Incroyable…incrédule… je restai stupéfait. Eh bah Nathalie, quelle furie ! Mon esprit malin, nota qu’il ne fallait surtout pas l’nerver à ce stade, là, pour éviter de se manger une chaise dans la tronche. Sans m'en rendre compte, je commençai à me lever, dans le but de la rattraper.

Part chance Karola, fut plus réactive et se précipita à sa poursuite. Je ne pus que féliciter mon corps, complètement à abasourdit par cette action, d'avoir régit aussi lentement. Je dus réunir toute ma volonté pour me faire asseoir... Élisabeth elle aussi suivait l'étrange action qui venait de se passer complètement incrédule. Elle retourna sa tête dans ma direction, quand elle sentit mon mouvement. Je sentie sa main, toucher la mienne pour me rasseoir ou me calmer, je ne sais pas… je beugais. Se toucher, me donna un électrochoc, ma main fut retirée que trop vivement, reprenant mes esprits, la foudroyant du regard.

Par chance, pour elle, Langford prit la parole, d’une voix muée d’inquiétude. Je me rassis, reportant mon regard, plutôt mitigé sur lui. Ma colère était envolée, a la place un grand vite de lassitude. J’écoutai le civil débiter maladroitement ses phrases. J’eu un faible sourire sans signification. Mais Weir, qui n’avait pas prévus, la remontrance du docteur, commença à le houspiller, disant qu’elle savait ce qu’elle faisait … elle rejeta la faute sur les deux pauvres victimes de l’accident. Non, mais elle est sérieuse là ? Elle s’attaque à Langford, comme ça, gratuitement ! Je fus exaspéré. Ma paume de main tapa sur la table énergiquement.

• Ça suffit Élisabeth !

Elle me regarda surprise, un combat de regard commença. Je pense que si j'avais été un chien, j'aurais eu les crocs sortis grognant tout mon saoul. Notre combat silencieux, envahissait la pièce d'une tension palpable. Et elle finit part détourner la tête, pour ne pas m'affronter d’avantage. Sentant peut—être qu’elle allait perdre. En tout cas, c’est avec la même aplomb propre à la cheffe de cité, qu’elle se redressa fièrement. Il fallait lui reconnaître au moins ça, elle était toujours droite malgré la tempête. Dès que nos regards ne se touchèrent plus, la tension crée baissait.

• Je crois, qu'une troisième main ne serait pas de trop pour aller réparer les dégâts !

Ma voix était atrocement calme, voir glaciale et destinée à une seule et unique personne. Qui comprit mon sous-entendu. Oh oui, tu vas aller les aider tiens, à faire les vitriers ! Je ne déviai point mon regard, la fixant avec une intensité propre à la colère froide qui venait de faire surface.

• Nous en reparlerons après. Surtout des éléments du rapport pour le SGC.

Cela fit un électrochoc à Weir, qui me regarda, les yeux brillants. Je me demande, si nous devions être honnêtes sur tous les éléments de cette histoire. Car je craignais qu'au vu des tensions politiques déjà palpables, Weir ne soit retirée définitivement de la circulation. Cela commençait à m'agacer de devoir faire des rapports au SGC, qui avait grandement marre de dépenser des millions, pour Atlantis, alors qu'ils avaient eux aussi leurs petits soucis. Enfin, bon il faudrait voir et éviter la casse au mieux. Déjà que cette histoire prenait de trop grande proportion !

Elle gigota sur sa chaise, voulant, parler, je levai la main. C'est plus poli, que dire ta gueule ». Je ne voulais pas l'entendre se justifier, elle et ses propos de politicienne habiles. Je rapprochai cette main de l'autre pour les serrer l'une contre l'autre. Essayant de calmer, ma voix et d'être le plus neutre possible.

• On va attendre que Karola, ramène son assistante. Pour régler la fin de cet accident calmement. Maintenant qu’on a tous les éléments.

Je ne doutais pas de la capacité de persuasion de ma capitaine, bien au contraire, elle serait très bien gérée cette situation. Surement bien mieux que la cheffe. Je soupirai, regardant Langford, finalement il m'était sympathique ce pauvre docteur. De toute façon, j'avais envie d'étriper ma cheffe. Weir, sentie ma colère, mais je la contenais plutôt bien maintenant. Je soupirai encore, mettant ma tête dans l'une de mes mains. Mais quel bordel !

• Je ne compte pas accepter sa démission…

Ah mais qu'elle réjouissante nouvelle ! La voix de Weir était douce. Comme si cela pouvait me rassurer tiens ! Je retenu une remarque acerbe qui manqua de franchir mes lèvres. À la place, ce fut un sourire ironique. J'espère bien qu'elle ne comptait pas valider cette folie ! Manquerait plus que ça ! Ça serait le pompon, la cerise sur le gâteau, la saucisse sur la choucroute !

Je me levai, entrainant un regard paniqué de Weir, qui me demandant immédiatement où j'allais. Je lui répondis d'une voix neutre.

• Vider la cafetière ! Vous en voulez Docteur Langford ?

Je n'étendis pas vraiment la réponse et je parti vers le bureau de Weir. Loin de la tension et de tout ce foutoir, je pu me concentrer à la recherche du calme intérieur. Ce petit singe s’amusait à fuir ! Il fallait le retrouver, afin d'apaiser la vague de sentiments qui se nouaient dans mon estomac. Oh Nathalie … tu es folles … mais qu'est-ce qui ta prit de dire pareille sottise ? Rha ! Elle était si bouleversée, que je ne pus m'empêcher de penser égocentriquement, que sa réaction si disproportionner aurait pu être déclenché par ma propre fuite, face à ses regards.

Je remis en marche la cafetière, m'adossant contre le mur, pour réfléchir un peu. Celle-ci coulait le reste du café tant désiré, dans un petit ronronnement qui était m'a foie assez apaisant. Il n'y avait plus de gobelet dans mon bureau de Weir. Je soupirai longuement. Et partis en chercher dans mon propre bureau. J'avais toujours une réserve dans l'une de mes armoires. Et cela me permettait de me calmer. Brave John va !

Je saisis ma petite tablette dans ma poche… hésitant à plusieurs reprises avant d'écrire un SMS à destination du numéro de Nathalie. Je ne savais pas trop quoi lui dire… mais il fallait que je lui montre un signe, pour ne pas qu'elle s'imagine des choses. Elle a tendance à être un peu parano. J’avais pu le constater, avec ses regards suspicieux sur notre environnement quand on se croisait dans les couloirs, ou à nos lieux de rendez-vous. Je ne savais pas quoi lui écrire, étant très nul pour ce genre de choses. Je ne trouvais rien de bien intéressant.

1er essais Message:

Je n'attendais pas une réponse immédiate. Mais, au moins, je pouvais lui dire plus discrètement mon désir de la voire. Je relis mon SMS… il était fade, froid et austère. Je ne savais pas quoi marquer. Pas quoi dire d'autre, je trouvais cela insipide les mails. Pourtant, rien dans ce message n'était agréable. Je soupirai, ajoutant une phrase à la fin. Après plusieurs essais, infructueux… je ne savais toujours pas quoi mettre d'autre. Je me décidai pour un smiley. Je ne suis qu'une buse

Message JOHN> NATHALIE:

Je reliai, le message avant de l'envoyer, ce petit smiley était vraiment ridicule. On aurait dit un ado attardé en mal d’amour ! Et pourtant, il était plus parlant que n'importe quelle autre phrase. Et surtout, montrais mon incompétence à dire quelque chose de plus intime par message.

Je rangeai mon téléphone et je sortis de mon bureau, gobelet à la main et je passai prendre la cafetière dans le bureau de Weir, avant de revenir dans la réunion. Je levai la boisson pour redemander qui en voulait et les servir. Weir refusa.

Je saisis mon gobelet chaud, attendant avec une grande impatience, le retour des deux femmes. La salle, était silencieuse, cela m’allait parfaitement. Mais, je me surprenais à retrouver mon air nonchalant et sereins. Je bu le liquide chaud, savourant, les bienfaits de la caféine. Je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit, avec les litres que je me suis enfilé aujourd'hui.

Je toisai ma montre… commençant à me demander si Karola avait réussi à convaincre Nathalie... mais s’il faut la trainer par la peau des fesses ! Je vais me réserve ce droit ! Hors de question de finir cette réunion sur pareil cataclysme !

• Elles se sont perdues ?

Le ton de ma voix, était une ironie. Weir, semblait se rassurer de me voir plus « serein » et redevenir le John qu'elle avait l'habitude de voir en pareille circonstance. Peut-être s'imaginait-elle, qu'elle pourrait échapper à une remontrance. Oula non ma grande tu vas, y avoir le droit. Mais, il fallait mieux que je me tranquillise un peu. Je m'adossai à ma chaise, café entre mes mains, on aurait dit une grosse loutre avec son coquillage sur le ventre.

L'atmosphère fut plus détendue. Weir, resta silencieuse. Ah que c'est bon de ne plus entende les piaillements inutiles ! Et de toute manière je refusais de lui parler ou bien même de la regarder. Mon regard balayait la salle ou le visage de Langford. J'étais plus rassurant dans mon altitude, comme si le café avait calmé le lion qui était en moi. Je suis une gentille Loutre qui fait patauge dans l’eau avec ses petites papattes toutes mimi. Oula… je débloque complètement.

Au bout d'un moment, je vis Nathalie et Karola revenir. Amon plus grand soulagement. Super Karollaaa venait de frapper ! Mon regard se posa sur elles, café à la main, je les suivies du regard. Essayant de ne pas privilégier ma vision sur les yeux cernés et humide de ma compagne.

Je finis par reporter mon intérêt sur Karola, hochant la tête, comme pour lui dire qu'elle avait bien fait, je pense que j’aurais pu mimer le geste de super héros, mais cela aurait été déplacé. Puis, je posai mon regard une nouvelle fois sur Nathalie essayant d'être neutre, même si une trace d'inquiétude persistait. Cependant, le fait que je soutienne, le siens pouvait être suffisant, pour lui faire passer un message. Une fois qu’elles durent installées, je remis correctement sur ma chaise, finissant mon gobelet.

Et une nouvelle fois personne ne parla. Mon regard se dévia sur Weir… qui resta muette. Eh bah, c’est génial ça une carpe ! Je déposai mon gobelet et regarda Nathalie. Faut vraiment que je fasse tout ici !

• Votre démission a été refusée.

Ma voix était ferme. Je soutenue le regard de Weir, qui confirma, dans un long monologue. Qui s’excusait et surtout qui expliquait en quoi Nathalie, n’avait pas à démissionner. La cheffe était mal à l’aise face à la tournure qu’avaient prise les évènements. Après, des excuses, de justifications, des soupirs, elle se tue. Levant le regard vers l’assistante de Karola.

• Je n’aurais pas pensé qu’en vous confiant ça, qu’on allait en arrivé là.

Voilà qui était plutôt de bon augure. Je ne pipai mot, laissant Karola ou l’un des deux civiles, continuer la discussion. De toute façon, les sanctions arriveront en fin, quand tout le monde se sera remis de ses émotions. Et vivement qu’on en finisse…cela me saoulai, je n’avais qu’une envie, c’est de m’enfermer dans mes quartiers avec Nathalie, dans mes bras.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Mar 15 Mar - 21:31

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Quittant la salle de briefing comme une furie Nathalie prit l'escalier, descendant rapidement les marches, sans même savoir où elle comptait aller. De toute façon, en cet instant précis, son cerveau était en mode « bug », se contentant d'actions réflexes et instinctives. On dit que les animaux blessés ont tendance à prendre le chemin qui descend. Peut-être était-ce pour ça qu'elle s'était engagé dans cet escalier. Tout ce qu'elle voulait c'était quitter cet endroit.

Elle sursauta en sentant une main à la fois ferme et douce se poser sur son épaule l'obligeant à s'arrêter. Elle tourna les yeux et reconnu la main fine et naturelle de Karola. Nathalie se crispa, elle savait combien Karola était intransigeante. Elle se mordit les lèvres pour tenter de reprendre un peu de contrôle sur elle. Mais son esprit y était réticent. Elle avait mit une telle pagaille avec toute ses conneries qu'elle n'avait pas envie de reprendre pied dans la réalité. Elle avait peur de faire face à ses responsabilités, mais surtout, elle avait peur que son comportement ne conduise John à mettre un terme à leur relation.

Nathalie écouta Karola sans comprendre tout ce qu'elle disait. Son esprit en surchauffe par sa crise de nerf ne comprenait pas tous les mots, juste le sens générale. Karola lui offrait une chance de régler cette histoire à l'amiable, sans qu'elle ne soit la seule a en porter la responsabilité. Pourtant, c'est bien ainsi qu'elle voyait les choses. Elle était responsable. Elle avait cumulé les mauvaises décisions. Rien de tout ceci ne serait arrivé si elle n'avait pas demandé à Marc de s'installer aux commande du jumper, et si elle n'avait pas voulu revenir seule après leur collision avec l'arbre.

Et puis... Il y avait John. John et ses regards glaciaux quand il les avait vu sortir du Jumper. John qui l'avait saisie par le bras à lui faire mal, tellement il était en colère après elle. John qui ne lui avait pas accordé un regard depuis qu'il était rentrée dans la salle. Elle sentit son cœur se serrer. Dans ses conditions, partir ne serait probablement pas la pire des choses. Rester serait une torture.

Sa tablette émit un petit bip, lui indiquant qu'elle venait de recevoir un message. Elle y jeta un coup d’œil et se sentit pâlir en voyant l'expéditeur... John. Elle hésita à ouvrir le message. Finalement, presque malgré elle, son doigts cliqua sur le message.

Au fur et à mesure que ses yeux avançait sur les lignes du message, elle sentait son cœur se serrer. Il avait besoin de lui parler ? De quoi ? Envisageait-il de mettre un terme à leur relation, mais ne voulait pas avoir l'impolitesse de le lui dire par messagerie.

Arrivé à la dernière ligne, elle dut y regarder à deux fois pour comprendre le petit simley qu'il avait ajouté à son message. Un cœur ? Il avait signé son message d'un petit cœur ? Elle resta incrédule. Elle se rendit compte que Karola attendait toujours une réponse et commençait à la regarder avec curiosité. Elle se sentit rougir. Elle se racla la gorge en répondant au message de John.

Message Nath > John:

Cette petite diversion avait été la bienvenue, permettant à la jeune femme de retrouver un certain calme. Et de réaliser à quel point elle avait merdé sur ce coup là. Elle avait encastré un jumper dans la salle de contrôle, insulté le Dr Weir, et proposé sa démission. *Bravo ! Trés belle prestation* dit une voix moqueuse dans son esprit.

Elle s'essuya les yeux du revers de la main, lançant un petit regard timide à Karola.

- « D'accord » marmonna-t-elle à regret.

Elle savait que sa boss avait raison, elle ne pouvait pas fuir de cette façon. Elle devait faire face aux événements qu'elle avait provoqué et participer à réparer ses bêtises. Elle suivit Karola quand cette dernière commença à remonter les escaliers, restant quelques pas derrière elles, avec un air de condamné à mort allant à l'échafaud.

Autant l'absence de regard de la part de John l'avait désespéré un peu plus tôt, autant maintenant, quand elle croisa son regard en entrant dans la salle, elle aurait voulu être une petite souris pour se glisser dans un trou. Elle avait honte d'elle, honte de son comportement. Elle repartit vers sa place, ramassant la chaise qu'elle avait faite tomber dans son énervement et se rassit, baissant les yeux sur ses mains encore crispées sur sa tablette.

Relevant un instant les yeux, elle croisa le regard de John, son visage était neutre et son regard inexpressif, mais au moins, il ne la fuyait plus. Elle sentit les larmes lui monter à nouveau aux yeux. Elle aurait donné cher pour savoir quelle sanction il avait en tête pour elle. Pas la sanction publique dont toute la cité entendrait parler, celle là, d'une certaine façon, elle s'en fichait, mais la sanction privé qui n'impacterait qu'eux deux.

Le silence s'étira quelques instants, avant que John ne prenne la parole d'un ton qui n'admettait aucune réplique que sa démission avait été refusée. Le Dr Weir le lui confirma allant même jusqu'à s'excuser du bout des lèvres, même si la dernière phrase qu'elle prononça sonna aux oreilles de Nathalie comme une remise en cause de ses capacité.

- « Et moi donc »
marmonna Nathalie.

Quoi qu'il en soit, l'ambiance était plus apaisée, il ne restait plus qu'aux responsable de la cité de déterminer les sanctions qui devraient être prises. Tout ceci ne la regardait plus. Elle se sentit très fatiguée, complètement épuisée. Maintenant que la crise était passé elle en ressentait le contre-coup. Elle se laissa aller sur le dossier de la chaise, ferma un instant les yeux, se laissant bercer par le son feutrée des voix qui lui parvenait comme du fin fond d'un brouillard. Elle avait l'impression de ne plus rien ressentir, ses membres lui paraissaient lourds, elle avait mal à la tête.

Elle releva des yeux inexpressifs, elle espéra que cette réunion serait rapidement finie, parce qu'elle n'avait qu'une envie, aller se coucher. Si possible dans les bras de John.

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Mer 16 Mar - 19:26

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Il y avait bien quelque chose que le Docteur Langford ne supportait pas, c'était bel et bien l'injustice... Et le parfum immonde de tata Suzanne. Marc avait les yeux qui piquaient rien qu'au souvenir de son odeur lorsque celle-ci le prenait dans ses bras pour lui faire un "gros poutou". Pendant qu'il faisait une grimace, le Docteur Weir se mit à rembarrer le jeune Docteur en archéologie après sa remarque sur son sermon. Manifestement, elle n'appréciait pas tellement les critiques.

**C'est pas vrai, aussi têtu que ces zèbres en treillis**

"Je regrettes, Docteur Weir, je ne savais pas qu'en posant mes mains sur ce fichu tableau de..."

Langford lui avait répondu calmement mais apparemment, la responsable civile de la cité ne voulait rien entendre et elle lui coupa la parole, agaçant quelque peu le linguiste. Il fit donc de même en parlant par-dessus Weir pour qu'il puisse dire ce qu'il avait à dire.

"Si Mademoiselle Dumond avait eu une formation sur le matériel des anciens par le personnel compétent de la base, on n'en serait pas là..."

**... Non mais je ne vous permets pas...**

Blessé dans sa fierté car il n'arrivait pas en placer une, il essaya de hausser quelque peu le ton se laissant entraîner par l'acharnement de Weir. La conversation se transforma vite en brouhaha incessant. Elle fit allusion au Docteur Jackson qui quand il apprendrait que son "protégé" a mis le souk dans sa belle cité d'Atlantis, il ne serait pas ravi.

"Oh ça c'est petit, Docteur Weir, vous valez mieux que ça... Je vous en pris ne mettez pas mes références sur le tapis..."

L'agacement s'était bien installé dans la voix du Docteur Langford, cette échange prenait une ampleur telle qu'elle dépassait un peu le cadre du sujet principale.

"Bon sang, c'est pas possible d'être aussi bornée... Mais si ça vous pose tant de problèmes que ça, au lieu de déléguer, vous n'avez qu'à décoller un peu plus souvent les fesses de votre bureau..."

Ses paroles avaient dépassé sa pensée pris dans le ton de la discussion, mais quand il était frustré comme cette fois-ci, il ne contrôlait plus ses paroles. L'impulsion de la jeunesse comme certains dirait mais il est possible que ce soit incurable pour Langford.

"Très bien... Très bien... Vous savez quoi, si vous acceptez la démission de Dumont, vous devriez prendre la mienne aussi. On verra ce qu'en dit le Docteur Jackson et le CIS..."

**Alea jacta es comme dirait l'autre**

Le bruit commençait à envahir la salle de briefing et cela taper sur le crâne du Colonel Sheppard qui allait exploser à tout moment. Marc, quant lui, continuait son échange verbale tendue avec le chef de la cité. Il ne savait pas où cela les amenait mais pas sûr que cela arrange son cas et leur conversation ne menait nulle part car aucun des deux ne s'entendait parler.

"... Allez-y, continuez, continuez madame l'Impé..." dit-il en faisant un geste nonchalant de la main gauche en regardant en l'air.

Soudain, la patience de Sheppard arriva à son comble et il rompit son silence courroucé par la scène de ménage qu'il assistait.


Colonel Sheppard : • Ça suffit Élisabeth !

"... ratrice..." dit-il du bout des lèvres.

L'intervention du Colonel Sheppard fut efficace et instantanée, il faut dire qu'il avait une certaine autorité naturelle et était même respecté par les scientifique de la cité. Langford se demandait si l'officier n'avait pas plus d'influence auprès des membres d'Atlantis que le Docteur Weir. Malgré l'échange houleux qu'il venait d'avoir avec Élisabeth, il préférait cependant que ce soit une civile à la tête de l'expédition. Il se taisait sachant qu'il était allé un peu loin dans ses propos et surtout qu'il avait une forte responsabilité dans cette affaire. Il fût cependant surpris que le Colonel Sheppard demande à Elisabeth de s'arrêter et pas à lui, mais il se doutait que ce n'était pas pour sa défense.

**Sisi l'Impératice d'Atlantis... ça lui va bien tiens...**


Colonel Sheppard : • Je crois, qu'une troisième main ne serait pas de trop pour aller réparer les dégâts !

Lorsque Langford tourna la tête vers John, il vit qu'il s'adresser à Weir plus calmement. Il fut étonné de le voir parler ainsi comme si il lui donnait des ordres, presque interloqué. Insinuerait-il que la responsable devrait participer au nettoyage de la salle d'embarquement.


Colonel Sheppard : • Nous en reparlerons après. Surtout des éléments du rapport pour le SGC.

**Ouh là! Sisi va se faire taper sur les doigts?**

Il ressentit plus qu'un agacement venant de Sheppard mais il semblerait exister une véritable tension entre les deux chefs d'Atlantis. Langford se dit que ce doit être un véritable problème au quotidien si les deux ne s'entendait pas.

Colonel Sheppard : • On va attendre que Karola, ramène son assistante. Pour régler la fin de cet accident calmement. Maintenant qu’on a tous les éléments.

Le Colonel soupira en posant son regard sur Langford et celui-ci crut voir un sourire furtif sur ces lèvres. Le Docteur Weir prit la parole pour préciser qu'elle n'accepterait pas la demande de démission de Nathalie. Cette annonce apaisa un peu la tension dans la pièce. Soudain, John se leva tranquillement de sa chaise ce qui fit réagir Weir.

Colonel Sheppard : • Vider la cafetière ! Vous en voulez Docteur Langford ?

"Euh... Ben oui..."

Le jeune linguiste fut surpris par la question de Sheppard mais il n'était pas sûr qu'il l'est entendu. Une fois que John eut quitté la pièce, un long silence s'installa dans la salle de briefing. Bien que vexé par la réaction de Weir, Marc fut tout de même gêné par la proportion des derniers événements. Il semblerait que le Colonel Sheppard avait vraiment réussi à apaiser les tensions.

"Écoutez, Docteur Weir, je n'ai vraiment pas fait exprès de faire voler ce jumper et d'entraîner Mademoiselle Dumont contre un baobab local. Je comprends votre position mais soyez plus juste, c'est tout ce que je demande. Dès qu'on aura fini, j'irais filer un coup de main au... balayeur?..."

Docteur Elisabeth Weir : "Je sais bien, Docteur Langford... Je sais bien..."

Cette réponse ne fut pas des plus rassurante pour Langford mais il s'en contentera. Elle était diplomate après tout, il valait mieux se méfier. Le silence se rétablit et John refit son apparition avec une cafetière dans les mains. Lanford lui confirma qu'il voulait bien un café puis Sheppard prit la parole.

Colonel Sheppard : • Elles se sont perdues ?

L'archéologue regarda John levant les épaules pour montrer qu'il ne savait pas. Quelques minutes plus tard, le Capitaine Frei et Nathalie, avec des larmes séchées dans le coin de ses yeux, apparurent derrière Weir.

Colonel Sheppard : • Votre démission a été refusée.

Docteur Elisabeth Weir : • Je n’aurais pas pensé qu’en vous confiant ça, qu’on allait en arrivé là.

Nathalie Dumont : - « Et moi donc »

Le Docteur Langford était encore désolé pour Nathalie, s'il avait contrôlé un peu plus le jumper, ils n'en serait là. Il prit une gorgée de café mais lorsqu'il posa ses lèvres sur le gobelet encore chaud, il se brûla. Il vérifia maladroitement autour de lui si quelqu'un l'avait vu avant de souffler sur la surface de son café.

"Bon vu qu'on a signé l'armistice, on pourrait revenir à nos jumper?"

**Je ne crois pas que ce soit le moment de faire plus d'ironie que ça...**

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Karola Frei
Major
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√ Arrivée le : 14/05/2015
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Dim 20 Mar - 17:56

Karola Frei

Les nouveaux décorateurs d'Atlantis


Karola n'était pas du genre à courir après les gens, pourtant c'était ce qu'elle venait de faire avec Nathalie. Cela était très significatif de l'estime qu'elle avait pour son assistante qu'elle ne voulait absolument pas voir démissionner. Ce n'était pas une question d'égoïsme mais de justice. La demande de la rouquine était injustifiée. Elle espérait donc qu'elle parviendrait à la convaincre, au pire elle ne lui laisserait pas le choix. 

Déjà, la jeune femme ne réagit pas mal lorsque Karola la stoppa dans son élan, c'était déjà une bonne chose. La capitaine perçu son air dévasté et contrit quand elle se retourna vers elle pour lui faire face. Décidément cette histoire avait pris une sale tournure. C'est pour ça qu'elle s'efforça de lui parler de manière douce et suffisamment convaincante pour éviter que Nath ne lui vole dans les plumes. Après tout, Karola était là pour essayer d'arranger les choses et non pas pour l'accabler d'avantage. 

Nathalie écouta attentivement les paroles de la capitaine qui se voulait rassurante. Elle espérait juste que Nathalie ferait le bon choix et ne resterait pas sur décision de partir. Ce serait vraiment une grosse bêtise. Pour ne pas la brusquer Karola lâcha son épaule et attendit devant elle qu'elle se décide. Elle observa son assistante visiblement en proie à de profondes interrogations. Elle devait très certainement peser le pour et le contre dans sa tête et Karola la laissa prendre son temps, en silence. 

Au bout de quelques secondes, Nathalie sortit subitement de sa torpeur interpellée par le bip de sa tablette signe qu'elle venait de recevoir un message. Elle s'en saisit afin de le lire et de nouveau Karola vit ses traits de nouveau se crisper. Karola fronça les sourcils se demandant bien ce qu'elle était en train de lire, puis elle croisa les bras cependant que son assistante s'affairait à répondre au message mystérieux sur sa tablette. Un peu impatiente elle espérait quand même qu'au bout d'un moment Nathalie se décide à réagir car en salle de briefing on les attendait. 

Enfin, elle délaissa son écran pour relever la tête vers Karola, elle essuya ses larmes et semblant avoir repris du poil de la bête lui indiqua que "d'accord" elle acceptait que Sheppard et elle l'aident à trouver une solution, une solution qui n'implique pas son départ. Soulagée, Karola lui adressa un petit sourire pour lui signifier qu'elle était satisfaite de sa décision. Elle lui tourna le dos afin de remonter les marches du grand hall principal de la cité dans l'optique de retourner avec Nathalie dans la salle de briefing où elle espérait qu'un meurtre n'avait pas été commis. Sheppard s'était trouvé dans un tel état de rage tout à l'heure qu'elle avait un peu peur qu'il ne fasse la peau à Weir. 

Avec Nathalie sur ses talons, elles finirent par atteindre la salle et les portes s'ouvrirent à leur approche. Au grand soulagement de Karola, aucun cri n'en sortit, c'était déjà ça mais en entrant elle pouvait sentir la tension toujours présente. Elle jeta un petit coup d'oeil à son chef et lui signifia d'un signe de la tête que c'était bon Nathalie, le problème était réglé. Elle rejoint sa place afin d'assister au dénouement de cette situation tout à fait invraisemblable. 

John annonça que la démission de Nathalie avait été refusée et Karola opina du chef afin d'appuyer ses propos. Elizabeth prit à son tour la parole, s'excusant à demi-mots, la militaire tourna les yeux vers elle afin de voir sa tête. Extérieurement elle restait impassible mais en son for intérieur la capitaine lui riait au nez, elle venait de se prendre une belle claque. Grand bien lui fasse ! Au moins peut-être serait-elle un peu plus prudente dorénavant. Elle fut arrachée de ses pensées par une remarque tintée d'ironie provenant de Marc qui était également une des grandes victimes de cette histoire. Karola le plaignait très sincèrement. A tout le moins avait-il gardé son humour, c'était déjà ça. Bien d'accord avec lui, la jeune femme acquiesça avant de prendre la parole. Elle était certainement, de tout ce petit monde, la seule à être de relative bonne humeur ou en tout cas touchée par ce qu'il venait d'arriver. C'était assez rare pour le souligner et mieux fallait-il donc peut-être que ce soit à elle d’annoncer les sanctions. 

-Le docteur Weir, le colonel Sheppard et moi-même avons statué au sujet des sanctions qui s'imposent. Sans parler du fait que vous devrez aider à la réfection du hall d'embarquement, vous êtes tous les deux suspendus de mission pour une durée de 2 semaines et vous êtes bien évidemment invités à prendre des cours de pilotage dans les plus brefs délais. 

Elle avait dit cela de la manière la plus neutre possible en les regardant chacun à tour de rôle histoire de s'assurer qu'ils avaient bien compris. Quand ce fut le cas elle ne put s'empêcher d'ajouter, plus particulièrement à l'intention de Weir l'air de rien. 

-J'ose espérer que ce genre...d'incidents ne se reproduira plus. Nous avons assez à faire avec les Geniis et les Wraiths pour que nous nous entre-tuions...

Elle laissa les autres réagir librement s'ils en avaient envie en espérant que ces décisions ne soulèvent pas de nouveau l'indignation. De toutes façons, le choix ne leur était pas laissé. Et puis après avoir passé un sacré bout de temps à arranger cette affaire, tout le monde finit par se saluer et retourner vaquer à leurs occupations. Karola elle de son côté était bien soulagée d'en avoir fini et surtout, d'avoir convaincue son assistante de rester.

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Dim 20 Mar - 18:18

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Nathalie avait l'impression d'être dans du coton. Elle ne comprenait plus qu'un mot sur trois au quatre de ce qui se disait autour d'elle. Elle avait froid et mal à la tête. Il lui tardait qu'on l'achève. Peu importe la sanction. Même un séjour en cellule lui conviendrait, du moment qu'elle pouvait se rouler en boule quelque part.

Malgré sa torpeur, elle ne put s'empêcher de tourner un visage incrédule vers le scientifique quand il conclut une tirade d'elle ne savait qui en proposant « d'en revenir à leur jumpers ». Soit il était moins affecté qu'elle par cette histoire, soit l'humour était un moyen de défense chez lui. Quoi qu'il en soit, elle trouva cette sorti un peu osée.

Finalement, Karola reprit la parole pour annoncer la sentence. Nathalie se senti pâlir un peu plus, mais finalement, c'était moins sévère que ce qu'elle avait craint. L'obligation de participer à la réparation des dégâts (c'était bien le moins qu'ils pouvaient faire), privé de mission pendant deux semaines (vu que Nathalie ne partait pas souvent en mission, ce n'était pas vraiment une punition), et obligation de prendre des cours de pilotage.

Cette dernière partie de la sanction lui fit relever des yeux incrédules. Sans déconner ? Ils voulaient vraiment qu'elle retente de piloter une de ses boites de conserves ?! Mais quoi qu'il en soit, elle ne fit aucun commentaire, trop heureuse de s'en tirer à si bon compte après une telle bourde.

Après les salutations d'usages, ils sortirent de la salle de briefing et repartirent chacun vers leurs propres occupations. Celle qu'elle envisageait pour l'instant pour elle-même c'était regagner ses quartiers et prendre un des anti-douleurs que lui avait donner Carson, avant de se rouler en boule sous sa couette et selon l’inspiration pleurer pleurer de soulagement ou laisser l'oubli bienveillant du sommeil l'emporter loin de toute cette agitation.

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Dim 20 Mar - 18:58

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Les bras croisés, Langford attendait la suite de cette réunion et les sanctions qui serait attribuées. Il se demandait ce que le "conseil des sages" de la cité avait bien statuer comme punissions à leur égard. Même si ils ne mentionnaient pas le nettoyage des dégâts dans le hall d'embarquement, Marc estimait qu'il se devait d'aider le personnel ménager de la cité. Ce serait injuste que les techniciens de surfaces soient seuls à ramasser leurs bêtises. Outre cette sanction, il imagina éventuellement trois jours de mise à pieds, voir une retenue sur salaire ce qui risquait de lui coûter un bras. Il envisagea même le pire, un licenciement pour faute grave et dans ce cas là, qu'en penserait son mentor le Docteur Jackson. Il serait très contrarié d'être écarter d'un projet d'une envergure comme cela d'Atlantis pour une sottise de la sorte, l'archéologue ne s'en remettrait sûrement jamais. Son regard se posa sur les trois responsables de la cité en attendant le verdict en plissant des lèvres, inquiet à l'idée de devoir parti.

Karola Frei : "- Le docteur Weir, le colonel Sheppard et moi-même avons statué au sujet des sanctions qui s'imposent. Sans parler du fait que vous devrez aider à la réfection du hall d'embarquement, vous êtes tous les deux suspendus de mission pour une durée de 2 semaines et vous êtes bien évidemment invités à prendre des cours de pilotage dans les plus brefs délais."

Étonné par la décision de Weir, Sheppard et Frei, Marc tourna son regard vers Nath pour voir sa réaction. Suspension de mission pendant deux semaines? Ce ne sera que quinze jours de plus pour Langford, il n'avait pas encore eu l'occasion de passer la porte des étoiles pour le moment. Même si cela ne changeait pas trop sa situation actuelle, cette suspension le gênait quelque peu car maintenant, il n'avait plus espoir de pouvoir partir en mission avant deux semaines. Qu'en est-il de Nathalie? Suspendre une assistante de mission alors qu'elle ne quitte pas la cité, ce n'est peut être pas si embêtant que cela. Cependant, Langford ne se plaignait pas, ils avaient fait preuve d'indulgence à leur égard. Le linguiste ne contenta de hocher de la tête pour accepter la décision de ses supérieurs.

**Suspendre une secrétaire de missions pendant deux semaines, c'est comme interdire à Homer d'aller chez le coiffeur, pas sûr que ça va le perturber...**

Karola Frei : - J'ose espérer que ce genre...d'incidents ne se reproduira plus. Nous avons assez à faire avec les Geniis et les Wraiths pour que nous nous entre-tuions...

"Ne vous inquiétez pas, Capitaine, je pense que nous avons eu notre compte."

L'archéologue n'allait pas monter dans un jumper d'aussitôt, sauf avec un militaire expérimenté. Il savait que c'était important de porter le gène des anciens pour manipuler les appareils atlantes car peu de personnes le possédait et il faudrait tôt ou tard qu'il apprenne à bien les manipuler. Avant de se lever de sa chaise, il attendit de voir si le Colonel Sheppard ou le Docteur Weir voulaient rajouter quelque chose.

**Vous connaissez un bon moniteur de jumper-école?**

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Dim 20 Mar - 19:31

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LES NOUVEAUX DÉCORATEURS

PV KAROLA FREI- NATHALIE DUMONT-MARC LANGFORD


Je fus assez satisfait que ça soit Karola qui se charge de dire les sanctions. Histoire que je ne sois pas le seul à parler. Elle était claire et assez précise. Rien de bien méchant pour les deux civils. Après tout, leur petite virée, leur servait avant tout de leçon.

Mon regard se figea sur Weir, quand ma capitaine, annonça sa seconde phrase. La cheffe de la cité était suffisamment intelligente pour comprendre les insinuations. Mais, pourtant elle choisit de ne pas y répondre. Au lieu de cela, elle hocha la tête à la phrase de l'archéologue.

Nathalie était complètement dévasté et elle semblait absente. Je retenue une remarque, pour voir si elle avait bien compris. Mais, cela aurait été inutile. Mon cœur serra en la voyant dans un si mauvais état, j'avais l'impression qu'on venait de lui rouler dessus avec un tank.

Je reportai mon attention sur le docteur Langford et son humour ravageur. Il prenait les décisions, plutôt bien, dans un sens nous avons été très indulgent. Je me levai, regardant la salle et les protagonistes quelques instants.

• Pour les cours, il y a le Major Lorne et moi-même. Vous nous enverrez vos disponibilités pour se caler un rendez-vous.

Lorne allait être ravis, d'avoir des élèves tiens, Lorne c'est le genre d'homme super gentil qui adore partager son savoir. Il allait être un bon professeur.

Remarque, pour ma part, ça m'occupera, car convalescent, je m'emmerdais sec dans cette base. Enfin, sauf aujourd'hui où j'avais eu la chance d'avoir un super sujet à régler. J'en deviens cynique tiens. Mon geste, leva la fin de la réunion.

Après quelques salutations protocolaires et de politesse, chacun repartie à leurs occupations. Weir s'engouffra dans son bureau, se prenant les mains dans son visage, Nathalie fuyant longeant les murs, Marc vaguant à son occupation du moment et Karola, m'accompagnant jusqu'à son bureau, où je la laissai pour repartir vers le miens. Enfin en apparence, car j'avais d'autre projet.

END 20-03-2016
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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