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Les bases du combat [PV - Johny - Evy]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs :: Gymnase
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Mer 25 Nov - 19:41

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Le chemin pour atteindre le gymnase était relativement simple. Il finissait par connaitre le chemin à force d'y aller 3 fois par semaines....mais aujourd'hui la séance serait particulière, il ne serait pas seul. En effet, Il y avait maintenant quelques jours que la psychologue avait requis les services du jeune militaire afin de l'entraîner au combat. Les personnels civils n'avaient aucune obligation de subir ce genre d'entrainement, cela ne leur servirait pour ainsi dire pas. Il appréciait la démarche et c'est avec plaisir que John avait accepté. Le rendez vous fixé au Gymnase pour 9h00.

John s'était habillé en treillis et en tee-shirt afin de pouvoir bouger correctement et être à l'aise. Il avait recommandé à la jeune femme d'en faire de même et de porter un jogging ou du moins un vêtement dans lequel elle serait à l'aise et bien entendu de prévoir une bouteille d'eau.

Tout en marchant, le militaire repensait au programme qu'il avait prévu afin de la préparer du mieux possible. Une séance ne serait probablement pas suffisante mais bon ce serait déjà un bon début.
Les pas rythmés du soldat résonnent dans les allées de la citée. plus que quelques mètres et il serait arrivé au Gymnase.
John avait à l'épaule un sac contenant du matériel d'exercice (un PAO, un tonfa, des armes factices et d'autres gadgets de torture) puis dans un coin une grande bouteille d'eau et une serviette afin de pouvoir se sécher au besoin.

Le gymnase se présente maintenant à lui, reconnaissable à son odeur particulière. un mélange entre transpiration et produits d'entretiens.... bref pas le top. La salle est extrêmement grande décorée aux goûts des anciens. Des paniers de basket avait été bricolés et une section musculation était aussi accessible bref l'installation parfaite pour l'entrainement.
Le soldat se dirige directement vers le vestiaire afin d'y déposer son sac. Il ouvre un casier et l'y entrepose. Un petit détour vers le lavabo et se rincer le visage puis il se dirige en direction de la salle principale.

L'odeur peu ragoutante gêne le soldat, un petit tour dans salle pour aérer un peu et il en profite pour se saisir de tapis de sols afin de ne pas tomber sur un mur en béton lors des divers exercices. John les mets en place et forme un carré relativement grand pour permettre des mouvements d'amplitude. Il serait dommage que la jeune femme se blesse.

L'installation terminée, le militaire commence à s'échauffer.

Dans un premier temps, il débute par les poignets. Mains entrelacées, le militaire les fait tourner pendant 30 secondes dans un sens puis ensuite dans l'autre. il répétera le mouvement 3 fois pour chaque sens. Ensuite, jambes écartés à largeur d'épaule, il saisit une barre et la lève au dessus de sa tête environ une trentaine de fois....

Il est soudain interrompu par l'arrivée de son "élève du jour".

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Jeu 26 Nov - 11:16

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❝Les bases du combat❞
John & Evelyn
Ce matin, contrairement à d'habitude, ce n'est pas vers mon bureau que je me dirige. Aujourd'hui, j'ai un cours de sport au gymnase avec John, le militaire que j'ai cogné et que j'ai fait tomber dans la piscine. D'ailleurs, quand je lui ai demandé si il voulait bien m'entraîner, je ne m'attendais pas spécialement à ce qu'il accepte, mais c'est ce qu'il a fait. Le cours est fixé pour 9h et c'est pleine de bonne volonté que je me suis levée. Avec tout ce qu'il se passe depuis quelque jours, avec ce militaire qui refuse de venir me voir, je suis tellement agacée que je n'arrive même pas à me concentrer sur mon travail. J'ai besoin de me vider la tête et de me défouler. Je suis les consignes de John et j'enfile une tenue dans laquelle je suis à l'aise. Short, tee shirt avec des manches courtes pour cacher la cicatrice du coup de couteau. Une bonne paire de basket, j'attache mes cheveux, j'attrape une bouteille d'eau et une serviette. Après un rapide petit déjeuner, je me met en route vers le gymnase. Comme c'est la première fois que je m'y rend, j'ai pris toutes les précautions avant et je me suis fait un petit plan pour me permettre de me repérer et de ne pas tourner en rond dans toute la cité.

Je n'ai aucune idée de ce qui m'attend et de ce qu'il m'a préparé. Je déambule dans les couloirs de la cité, je salue les personnes que je croise et je finis enfin par arriver au gymnase assez fière de moi. Première fois que j'arrive à destination sans me perdre ou sans demander de l'aider à quelqu'un. J'entre discrètement dans la salle, l'odeur qui se dégage me laisse aucun doute sur l'utilité de la pièce. Les fenêtres sont ouvertes et en jetant un coup d'oeil je peux apercevoir la mer. Ça me fait penser qu'il faudrait que j'aille me balader sur les digues. Je sors de mes pensées quand j'entend du bruit sur ma droite. Je souris, John est déjà là en train de s'échauffer et il ne m'a pas encore vue. Je pose mes affaires près des siennes et je le laisse finir son échauffement avant de m'approcher de lui pour le saluer.

- Bonjour... Désolée si je suis un peu en retard... J'ai encore un peu de mal à me repérer.

Je lui adresse un sourire et je regarde un peu partout autour de nous. Je suis un peu mal à l'aise, sur Terre j'avais l'habitude de m'entraîner avec une femme. Les mains sur les hanches, je fixe le soldat qui continue de s'échauffer et je suppose que je dois faire comme lui. Sans attendre, je reproduit ses mouvements.

- Alors, vous avez trouvé avec quoi vous allez me torturer ?

Après tout, avec ce que je lui ai fait subir, il a le droit de se venger ne serait ce qu'un petit peu.

- Par contre, je m'excuse d'avance, je n'ai pas vraiment le niveau que vous pouvez avoir...

Je grimace quelques secondes avant de sourire une nouvelle fois. J'aurais bien aimé avoir mon mp3 pour écouter de la musique mais malheureusement, ce dernier est resté sur Terre. Peu à peu, je me détend. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais en présence du soldat, je suis un peu moins sur la défensive et ça fait du bien de ne plus avoir peur pendant ne serait ce que quelques secondes.

- Je suis toute à vous !

Je me rend compte de ce que je viens de dire et je plaque mes deux mains sur ma bouche, les joues roses de honte. Je me racle la gorge et j'essaye de tourner la phrase dans un autre sens.

- Enfin, je suis prête pour commencer... c'est ça que je voulais dire...



© Pando

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Lun 30 Nov - 23:31

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- Bonjour... Désolée si je suis un peu en retard... J'ai encore un peu de mal à me repérer.

Le jeune homme relève la tête et voit la jeune femme face à lui. Elle affiche un sourire léger mais charmant. Visiblement, elle avait écouté ses conseils et avait prévu une tenue adéquate pour l'activité.

- Hey ! bien le bonjour !

Le militaire fini de se redresser puis ajoute :

- Ne vous inquiétez pas pour le retard, nous sommes en repos et donc rien ne presse. Pas de stress.

La psychologue affiche toujours un sourire gêné et demande :

- Alors, vous avez trouvé avec quoi vous allez me torturer ?

J'ai une vague idée oui ! J'espère que vous êtes motivée


Le soldat cesse ses mouvements puis se dirige lentement vers son sac. Il en sort deux manches en bois et deux cordes à sauter

La jeune femme le regarde et lui lance :

- Je suis toute à vous !

Puis se rend certainement compte de sa maladresse et se ravise :

- Enfin, je suis prête pour commencer... c'est ça que je voulais dire...

Le soldat tente une pointe d'humour, et tout en lui répondant il la regarde avec ses yeux bleus d'un air taquin :

- Je suis chanceux si vous êtes toute à moi ! Attention à vous alors :)1

- Plus sérieusement, nous allons commencer par un échauffement. Il faut savoir qu'à froid, notre corps n’est pas dans de bonnes conditions pour réaliser une activité physique. Les articulations sont peu mobiles, comme rouillées, les muscles sont raides, le cœur est au repos et la respiration lente. En changeant brutalement de cadence, nos articulations peinent, le cœur ne monte pas assez vite et la respiration n'atteint pas le rythme nécessaire pour apporter les éléments dont les muscles ont besoin (oxygène, énergie). Dans ces conditions, il est très facile de se blesser. L’échauffement prépare progressivement l’organisme à l’effort. Il aide à prévenir des blessures, augmente les capacités mécaniques et la coordination, autrement dit la performance, améliore la concentration et permet de mieux récupérer après l’activité. S’échauffer est donc indispensable chez le sportif et à tous niveaux.

- Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire


Le soldat lui tend un manche en bois.

Dans un premier temps, vous allez prendre le manche avec les deux mains placées à largeur d'épaule. Vous allez, tout en maintenant le dos droit placer votre barre à l'horizontale puis effectuer des mouvements verticaux de bas en haut afin de finir la barre au dessus de la tête et bras tendus.

Les premiers mouvements de la femme ne sont pas probants car le torse n'est pas assez droit et les jambes pas assez écartées. Le militaire se rapproche de la psychologue et pose une de ces mains dans le plat de son dos et l'autre sur son ventre afin de lui guider le mouvement.

- Gardez votre dos droit lorsque vous bougez et écartez vos jambes à largeur d'épaules"


Le militaire récupère ensuite son manche en bois puis fait les même mouvements que son élève. Aucun mot ne sort de leurs bouches. On peut seulement distinguer les respirations légèrement appuyées des deux sportifs. Les mouvements sont répétés une trentaine de fois avant que l'exercice suivant soit lancé.

- Vous avez senti que ça chauffe ? Si c'est le cas, c'est bon signe.

Le militaire lui tend ensuite la corde à sauter.

- Bon, ceci vous devez connaitre, vous avez certainement du en pratiquer lorsque vous étiez encore au collège....On va partir pour une centaine de tours histoire de poursuivre l'échauffement.

- Vous êtes prête ?


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Mar 1 Déc - 11:19

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❝Les bases du combat❞
John & Evelyn
Rouge de honte à cause de ce que je viens de dire, j'essaye de me concentrer sur autre chose pour tenter tant bien que mal de reprendre une couleur normale. Je trouve que rougis un peu trop souvent quand John est dans les parages. D'ailleurs, ce dernier ne manque pas de rentrer dans le jeu, ce qui me met encore un peu plus mal à l'aise. Heureusement, il a la bonne idée d'enchaîner immédiatement avec les exercices. Intérieurement, je le remercie d'avoir changé de sujet et je me sens un peu plus à l'aise. Il m'explique que les échauffements sont importants, ses explications sont claires et même si je suis au courant pour tout ça, je ne le coupe pas et je le laisse parler. Je ne le quitte pas des yeux alors qu'il m'explique tout les avantages des échauffements. A la fin de son explication, il me temps un manche en bois. Je le fixe un peu perplexe, n'ayant pas vraiment d'idée sur ce à quoi ça peut servir. Alors qu'il m'explique ce que je fois faire, j'essaye de me concentrer et de ne pas rire. La concentration n'a jamais été mon fort mais j'ai appris qu'il ne fallait pas contrarier un militaire qui prend de son temps pour vous expliquer un exercice. Je me racle donc la gorge et je ravale mon fou rire avant d’exécuter les mouvements qu'il me demande de faire avec le bâton. Je commence les mouvements mais je ne dois pas faire ce qu'il faut puisque John s'approche de moi. Il pose une de ses mains dans mon dos et l'autre vient se poser sur mon ventre. Immédiatement je me raidis, j'ai le corps parcouru de frissons. Je me crispe et j'essaye de penser à autre chose qu'à ses mains sur mon corps. Je ne cesse de me dire qu'il fait ça pour m'aider et pas pour en profiter. Je me racle la gorge, j'essaye de me remettre les idées en place et j'obéis quand il me donne des indications sur mon positionnement. Il finit par me lâcher et je pousse un soupir de soulagement. Je crois que c'est la première fois qu'un homme me touche depuis que mon ex mari m'a frappée la dernière fois.

Il se place en face de moi et en silence nous faisons les échauffements. J'évite avec soin de ne pas croiser son regard et je me concentre sur les mouvements que je fois faire. On entend juste nos respirations, rien d'autre. Une fois la trentaine de mouvements terminée, John me demande si j'ai senti que ça chauffé. Je souris et je lui répond.

- Si c'est bon signe alors tant mieux. Je pensais que j'avais mal fais...

Mon sourire s'efface lorsque John me tend une corde à sauter. La bonne blague... Oh oui je connais et j'aurais préféré ne jamais en revoir de ma vie. Je me mordille la lèvre, ne sachant pas trop quoi faire. La corde dans une main, je lève vers John un regard un peu inquiet.

- Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ? Pas que je ne veuille pas hein, mais avec tout ce que je vous ai fait subir depuis qu'on se connait, je pensais que vous auriez préféré quelque chose de moins risqué...

Malgré ma mise en garde, le militaire ne souhaite pas abandonner l'idée. Je n'ai plus qu'à prier que je ne vais pas le taper avec la corde sans faire exprès... Il me demande si je suis prête, j'hausse les épaules et je commence l'exercice.

Ça commence bien, je prend mon temps, j'essaye de coordonner tout mes mouvements et surtout je prend garde à ne pas me trouver trop près du militaire, juste au cas où, par simple prévention. Après la porte, la claque et la piscine, ça serait dommage de lui mettre un coup de corde dans la figure. Je respire comme il faut, je suis assez fière de moi, pour le moment j'ai blessé personne et je ne suis pas encore tombée.

Seulement voilà, ma maladresse légendaire qui ne me quitte jamais, finit par frapper et avant que je comprenne comment et pourquoi, je me retrouve au sol, emmêlée dans la corde dans trop savoir comment j'ai fais pour en arriver là. Dépitée, je pousse un soupir qui vient retirer une mèche de devant mes yeux.

- Vous voyez, je vous avais dis que la corde ce n'était pas une bonne idée...

Je me relève et alors que j'essaye de me dégager de la corde je me prend les pieds dedans et je vais m'agripper au militaire, qui cette fois ne tombe pas. Je redresse la tête vers lui, rouge de honte une nouvelle fois.

- Oups.... Désolée...



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Mar 1 Déc - 23:20

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- Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ? Pas que je ne veuille pas hein, mais avec tout ce que je vous ai fait subir depuis qu'on se connait, je pensais que vous auriez préféré quelque chose de moins risqué...

- Ne vous inquiétez pas ! Et lancez vous !


La jeune femme commence alors ces premiers mouvements de corde à sauter. Elle semble à la base réticente puis se lance avec brillo. La corde siffle autour de la jeune femme et tout se déroule pour le mieux. Les tours s’enchaînent les uns après les autres sans incident. Elle semble même se détendre.
Malheureusement, la corde frappe l'une de ces jambes et l'élan lui fait perdre l'équilibre puis elle tombe. Evelyn se retrouve alors saucissonnée dans l'outil de torture.

Elle tente tant bien que mal de se dé-coincer de sa mésaventure. On pouvait sentir à 2 km son exaspération.

- Vous voyez, je vous avais dis que la corde ce n'était pas une bonne idée...

- Mais non, ça arrive à tout le monde !


En tentant de se dégager de la corde, la jeune femme perd de nouveau l'équilibre. Sentant venir l'incident, le militaire décide de s'ancrer mieux sur ces appuis, prêt à réceptionner son élève au cas ou...
Et cela ne manqua pas, quelques instant après, la jeune femme se raccroche à lui.
Le militaire sent deux mains s'agripper à lui. En temps normal, cela ne l'aurait pas gêné mais là c'est différent....Il ne sait pas trop comment réagir.
Son réflexe primaire est d'envoyer les mains pour rattraper la jeune femme mais elle relève soudain la tête et observe le militaire avec ses deux beaux yeux. Le soldat se sent un peu désarmé, sentiment peu habituel pour lui. La psychologue rougit un peu et laisse échapper un "Oups" un peu gêné.

Le regard du militaire croise celui d'Evelyn et s'en suit un silence qui lui parut durer une éternité.
Le soldat se ressaisit puis pose ses mains sur les hanches de sa partenaire. Il l'aide à se redresser puis ajoute :

- Bon on va passer à un autre exercice, ce sera moins dangereux....Vous allez faire des SQUATS, une vingtaine environ.
- Pour faire un SQUAT vous devez avoir les jambes écartées à largeur d'épaule, les genoux orientés légèrement vers l'extérieur. Vous allez ensuite fléchir les jambes pour faire mine de vous asseoir sur vous même, puis arrivé avec les jambes qui forment un angle à 90°, vous remontez !


Il se met en place face à la jeune femme puis fait les mouvements au même rythme que l'élève. Elle s'applique et se débrouille plutôt bien. Elle force un peu mais y met de la bonne volonté.

-Allez on tient le coup !! plus que deux ! une ! Top !
-Bon boulot, buvez un coup.


Le soldat récupère les cordes et les manches puis part les ranger à leurs places. Il revient avec du matériel pour le combat.

-Rentrons dans le vif du sujet...
-Nous allons aborder les premiers mouvements défensifs. Celui que je vais vous expliquer nécessite de l'entrainement. Il s'agit de SELF DEFENSE classique.


-Pour stopper l’agression en inhibant momentanément votre adversaire, le coup frappé est recommandé mais il nécessite un certain entrainement. Le principe est de porter le coup le plus rapidement possible avec la plus petite surface de votre main sur un point très précis du corps de l’adversaire :
le tranchant externe de la main (de l’articulation de l’auriculaire au poignet), aussi appelé le « sabre main », très efficace notamment au niveau du cou (carotide), de la nuque, des articulations du bras ou dans les cotes flottantes de l’adversaire,
la paume de la main : la frappe est portée avec la base de la paume ou le plat de la main une fois votre poignet fléchi au maximum, doigts relevés et pouce fléchi. Très efficace notamment pour repousser l’adversaire quand le coup est porté au menton dans un mouvement rapide du bas vers le haut.
les doigts : en pique à un doigts, en fourche ou pique de la main entière pour frapper au visage et plus particulièrement au niveau des yeux, à la gorge, au bas ventre, pour repousser le visage en prenant le nez de l’agresseur en fourche du pouce et de l’indexe.


Le militaire récupère un PAO. Il s'agit d'un pouf sur lequel frapper afin de s’entraîner à porter les coups.

Pour commencer, vous allez apprendre à donner un coup de poing.

Le soldat se déplace derrière son élève très sérieusement, très concentré dans son enseignement. Il vient se coller à elle.
Avec le pied, il lui écarte un peu la jambe afin d'augmenter la stabilité.
Sa main droite vient se poser sur le poing de son élève et la main gauche sur l'autre main restante.

Les deux corps sont très proches.

-Vous allez maintenant ressentir le mouvement que vous devez faire pour donner correctement un coup de poing.

Le militaire met sa partenaire en position de garde. Main gauche en protection et main droite prête à frapper.
Puis doucement, il fait le mouvement. Leurs bras droits partent devant eux, toujours maintenus ensemble. Le torse du soldat vient se plaquer contre celui de son élève. Pendant ce temps, la main gauche monte en garde.

- Vous avez saisi ?





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Jeu 3 Déc - 11:16

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❝Les bases du combat❞
John & Evelyn
Les yeux dans les yeux, l'atmosphère entre le militaire et moi semble avoir changé du tout au tout. Les deux mains posées sur son torse, nos regards n'arrivent pas à se détacher et j'ai l'impression qu'on reste comme ça plusieurs minutes. Finalement, c'est lui qui nous sort de cette torpeur en m'aidant à me redresser. Je le remercie d'un sourire, toute chamboulée par ce qu'il vient de se passer. Je me racle la gorge et je me met en position pour exécuter le nouvel exercice qu'il me propose. Des squats.... ça me va, j'en ai déjà fait, je sais comment ça marche. Même si je sais comment on procède, je laisse John me montrer les gestes. Il se place en face de moi et nous faisons les mouvements. Il se cale sur mon rythme, chose que j'apprécie. J'y vais tranquillement, mais au moins, je ne risque pas de tomber ou de le faire tomber encore une fois. Les derniers deviennent de la torture, je serre les dents mais je ne lâche pas. Pas envie de passer pour une feignante, ce n'est pas parce que je suis simple civile que je ne peux pas faire du sport. Dés que l'exercice est terminé, je me redresse et je me penche en avant pour bien tendre mes jambes. C'est sans hésitation que je vais boire. Je m'essuie le visage et me rattache correctement les cheveux pendant que le militaire va chercher le matériel nécessaire pour la suite.

Il revient vers moi avec tout ce qu'il faut pour le combat. Je grimace quand je vois le sac de frappe mais je ne dis rien. Je m'approche de lui et je l'écoute me donner quelques indications sur les gestes à faire pour la self défense. Alors qu'il m'explique les gestes, je me surprend à reproduire tout ce qu'il me dit. Concentrée, j'écoute avec attention tout les mots qui sortent de sa bouche.

Pour commencer, vous allez apprendre à donner un coup de poing.

J'hausse un sourcil, amusée.

- Vous avez eu de la chance, quand je vous ai giflé la dernière fois.... Si j'avais su faire, ça aurait certainement été un coup de poing bien placé.

Mon sourire s'élargit pour lui faire comprendre que je plaisante. Heureusement pour lui que je ne sais pas en donner ! Les choses auraient certainement été encore plus désagréables pour lui.

Mon sérieux reprend le dessus quand il vient se placer juste derrière moi. Son corps est collé au mien, je sens presque les battements de son coeur. J'essaye de me concentrer sur le sac devant moi et sur les mouvements qu'il me fait faire mais la proximité est perturbante. Sa main sur la mienne me fait frissonner. Son contact est chaud et il y a quelque chose d'apaisant et de protecteur dans ses gestes. Je souffle pour évacuer le trop plein de sentiments et je me concentre tant bien que mal sur les mouvements qu'il me fait doucement faire. Les premiers sont tout sauf fluides, j'ai du mal à lâcher prise. Toujours collé contre moi, il me demande si j'ai compris. Je me racle la gorge.

- Euh... je crois... oui...

Je réitére les mouvements, seule. Je fais de mon mieux pour faire abstraction de son regard posé sur moi. C'est bizarre comme ce simple contact me rend autant nerveuse. L'atmosphère qui était jusque là studieuse a changé mais je ne dis rien. Je n'ai pas envie qu'il me prenne pour une folle, ce qui serait un comble pour une psy. J'exécute les mouvements plusieurs fois de suite, John est toujours tout près de moi. J'inspire, j'expire en suivant mes gestes. Je me concentre et je tape. Je tape d'abord doucement, puis à chaque fois mes gestes se font de plus en plus précis et je tape de plus en plus fort. Alors que jusqu'à présent j'étais calme, je commence à m'énerver. Je suis en colère contre ce sac, je suis en colère contre lui parce que j'aurais tellement aimer savoir taper comme ça quand mon mari me battait. Ce sac représente tout ce que je n'aime pas chez moi et tout ce que j'aurais aimé faire différemment. A présent, je ne fais même plus attention à John, je suis concentrée sur le sac, je suis tellement énervée que j'en pleure sans m'en rendre compte. Ce pourri m'a tellement fait de mal, j'aurais tellement voulu savoir me défendre. Je porte le dernier coup en poussant un cri et je m'écarte du sac, décoiffée, des larmes de colère qui coulent sur mes joues, haletante. Je fais les cent pas sans lâcher le sac des yeux. J'imagine que c'est LUI, j'ai envie de lui rentrer dedans, mais je me retiens. Je crois que je n'ai jamais été autant énervée de me vie...


© Pando

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Ven 4 Déc - 0:12

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- Euh... je crois... oui...

La réponse est hésitante, mais elle semble vouloir s'appliquer du mieux possible. Ces premiers mouvements sont propres bien que peu précis et hésitants. Après quelques répétitions, le soldat lâche la jeune femme et reste près d'elle afin de contrôler les mouvements.
Plus elle répète les mouvements et plus ils sont précis et juste ! La jeune femme respire en rythme et tient le coup.
Au fur et à mesure, elle s'acharne et son calme et son sérieux semble laisser place à un autre sentiment. Le militaire sent un changement mais ne sait décrire la chose. Il pense dans un premier temps, que c'est un coup de fatigue et qu'elle frappe par dépit le sac afin de se défouler.
Après une cinquantaine de coups de poing et cri strident la jeune femme cesse de frapper.

Ben pour une première c'était pas mal !

La jeune femme tourne le dos au militaire. Cette remarque n'apporte aucune réponse, aucun mouvement....
Le militaire laisse s'écouler quelques secondes puis s'interroge.

Evelyn, vous allez bien?

Toujours aucune réponse.

Le soldat décide alors de se positionner face à elle afin de voir son visage.
Ses cheveux étaient tout ébouriffés par le combat qu'elle venait de mener contre le sac. Sa respiration est rapide et saccadée, suite à l'effort. Mais avec la lumière, son visage apparaît humide et légèrement brillant.
John pense dans un premier temps, à de la transpiration. Mais en s'approchant encore un peu plus, il s'agit en réalité de larmes. La jeune femme pleure.

John n'est pas à proprement parler un spécialiste en psychologie, il n'a pas été formé et n'a jamais vraiment souhaité l'être. Au vu du comportement de la jeune femme, et de la façon dont elle frappait le PAO, il lui semble qu'elle s'est défoulée et s'est laissée submergée par les émotions. Peut être un passé douloureux ou un exutoire à son métier qui voit passer le mal de tout le monde mais qui ne laisse aucune possibilité de se confier..... Le militaire s'y perd un peu.

Tout en méditant sur la question, il sort une de ses serviettes de son sac et vient doucement essuyer les larmes de la jeune femme sans dire un mot. Il tamponne délicatement sa serviette sur ses joues en lui souriant doucement histoire de l’apaiser. Son visage est très fin et vraiment sublime. Il ne demande qu'à être embrassé...Il se rappelle vite à l'ordre et se dit finalement qu'il l'aurait bien prise dans ses bras, mais il est son instructeur et il ne la connait pas assez bien....

Les joues sèches, et les cheveux remis en place, il pose son regard dans le sien et lui demande
Vous allez mieux ? Reprenez votre souffle et respirez un grand coup.

Il se redresse puis ajoute en posant amicalement ses deux mains sur les épaules de la jeune femme :
Si jamais vous souhaitez vous confier ou si je peux faire quoique ce soit, n'hésitez pas ok ? D'ailleurs Si vous préférez nous pouvons arrêter l'entrainement hein... ? Je ne veux pas que vous souffriez...


La jeune femme reprend peu à peu ses esprits et se calme tant bien que mal. Elle ne souhaite visiblement pas stopper l'entrainement malgré l'incident.

Si vous êtes ok et pour vous changer les idées, je vais poursuivre. Nous allons maintenant passer aux techniques de défense contre les étranglements. Ce n'est pas très physique mais très pratique.
C'est une technique imparable issue du krav maga pour se défendre face à un étranglement. Imaginez-vous dans la rue, en train de marcher. Soudainement, un individu mal intentionné vous agresse en vous étranglant. Que faire alors? Céder à la panique? Certainement pas. Avec cet exercice, vous saurez quoi faire dans cette situation. Il vous suffit ainsi d'attraper le poignet de votre agresseur tout en le frappant à l'aine dans le même temps. Surpris, le malotru se penchera vers l'avant. L'occasion rêvée pour vous de le frapper à la poitrine ou au menton avec le coude puis avec le genou et/ou le rouer de coups avant de prendre la fuite.


Le militaire lui présente dans un premier temps, la façon dont les gens étranglent lors des agressions. Il attrape les deux mains de la jeune femme et les places autour de son coup.

Vous voyez, lorsqu'un individu vous agresse de face les mains sont placées ainsi. Les bras ne sont pas tendus mais pliés et l'individu est proche de sa victime. N"hésitez pas à serrer si vous souhaitez tester.

Le militaire est de nouveau très proche de la jeune femme. Il commence ensuite à lui expliquer comment se sortir de la situation....



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Ven 4 Déc - 15:09

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❝Les bases du combat❞
John & Evelyn
Les poings serrés, je ne quitte pas le sac de frappe des yeux. Ma respiration est rapide, les battements de mon coeur s'emballe et je sens ses pulsations dans ma tête. Une voix lointaine me parvient jusqu'aux oreilles, mais je n'arrive pas à la distinguer correctement. Je ne me suis même pas rendue compte que j'ai complètement oublié où je suis et que derrière moi, John doit attendre une réaction de ma part, mais je n'arrive pas à détacher mes yeux de ce sac de frappe. Je ferme les yeux, je prend une profonde inspiration et j'essaye de me détendre, de redescendre en pression. John se retrouve maintenant face à moi et il me fixe de ses yeux bleus. Je ne dis rien, je ne fais rien, je retire juste une mèche de cheveux qui s'est collée sur ma joue et je reprend peu à peu mon souffle même si ma respiration est encore saccadée et rapide. Je redescend sur terre lorsqu'il vient délicatement m'essuyer le visage. Mes yeux le cherchent du regard et une fois qu'ils l'ont trouvé, je me raccroche à ça comme à une bouée de sauvetage. Je réalise que je viens de péter un plomb et que pour une psy, ben c'est un peu mal vu.

Le visage essuyé et les cheveux remis en place, je lève mon visage vers John qui me demande si je vais mieux. Je ne lui répond pas mais je lui souris. Rien que le fait d'être présent à ce moment précis m'apporte une très grande aide que j'apprécie vraiment.

- Désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris ...

John pose ses deux mains sur mes épaules et me fait savoir que si j'ai besoin de parler, ou que si il peut faire quelque chose, il est là. Un sourire timide s'affiche sur mon visage.

- Merci... mais je ne crois pas que ça soit une très bonne idée.

Je me racle la gorge et je montre le sac de frappe du doigt.

- On peut continuer ? Sauf si je vous ai fait peur pour de bon et que vous ne voulez plus m'approcher.

John enchaîne donc sur la suite des exercices. Techniques de défense contre les étranglements ? Ok, je vais finir par croire qu'il se doute de quelque chose ou bien qu'il est au courant. Je ne dis rien, je me contente de prendre une profonde inspiration. Je reporte mon attention sur tout ce qu'il m'explique. J'essaye de faire abstraction de tout ces souvenirs qui m'assaillent, de ses mains sur mon cou qui me serraient jusqu'à ce que je le suppliais de s'arrêter. J'ai un léger mouvement de recul quand John prend mes mains pour les poser sur son cou. Même si je ne serre pas, mon estomac se noue mais dés que je lève les yeux vers ceux du militaire, je me détend presque instantanément. Cette fois, ce ne sont plus tout ces mauvais souvenirs qui me trottent dans la tête, mais des choses plus agréables. Des choses auxquelles je n'ai pas pensé depuis des années. Il se rapproche de moi et m'explique comment se positionne les agresseurs. Il me demande de serrer un peu plus si je le souhaite, je secoue la tête négativement.

- Non...

Il est de nouveau tout proche de moi, je sens son souffle sur mon visage. Son contact est chaud et rassurant. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ma tête à ce moment là mais sans vraiment que je comprenne comment et pourquoi, mes lèvres se retrouvent posées sur celle du militaire qui me fixe les yeux grand ouverts avant de finalement se laisser faire. Il m'attire un peu plus à lui et le baiser se fait un peu plus intense. Quelques secondes s'écoulent quand je réalise ce que je suis en train de faire. Je stoppe tout et je m'écarte du militaire cramoisie de honte. Je ne sais même pas pourquoi j'ai agi comme ça... Décidément, cette journée devient de plus en plus bizarre. Je me racle la gorge et essayant de faire bonne figure, j'essaye de changer de sujet.

- Excusez moi... Je n'aurais pas du... On peut continuer ?

J'ai parlé un peu sèchement, mais je n'ai pas envie qu'il croit qu'il peut y avoir quelque chose. Ce qu'il vient de se passer est juste un moment de faiblesse et je n'ai pas envie qu'il en profite.


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Dim 6 Déc - 23:15

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Lorsque le militaire propose à la jeune femme d'expérimenter l'étranglement sur lui, elle refuse catégoriquement. Il est vrai que ce n'est pas une chose que l'on souhaite couramment faire vivre à quelqu'un d'autre.

Le militaire est de nouveau proche de sa partenaire, il se prépare à lui montrer comment se sortir d'une telle situation. Il cogite la façon dont il va présenter le mouvement. Ses pensées sont dans les gestes qu'il se prépare à faire. Cependant, une sensation chaude et douce envahit ses lèvres, puis il ressent un souffle chaud sur sa joue...

Le soldat met quelques instant à comprendre que la chaleur provient de son élève et qu'elle l'embrasse...John reste choqué et ne sait comment réagir pendant quelques secondes. Il regarde ébahit la psychologue... Il en avait très envie d'un contact physique avec la jeune femme, mais il ne pensait pas que cela arriverait.
Lorsque son esprit reprend le dessus, il se laisse porter par cette douce chaleur et se prend au jeu. Une de ces mains vient se poser sur son dos et il la colle un peu plus à lui en l'embrassant à son tour. Leurs lèvres sont collées ensembles et leurs langues se mélangent délicatement ce qui lui donne l'impression d'un gout légèrement sucré. La poitrine de John semble prête à exploser tout comme celle de l'élève.

Brutalement Evelyn, repousse le militaire et s'en écarte. Gênée et ne sachant plus ou se cacher, elle répond sèchement :

- Excusez moi... Je n'aurais pas du... On peut continuer ?

John est stoïque, ses yeux bleus restent écarquillés et ouverts. Il a encore l'impression de rêver éveillé.
Il met quelques instant à atterrir et reprendre ses esprits.
Tout en observant la jeune femme, le soldat répond :

- C'était très agréable.... euh.... pardon... c'est moi qui m'excuse ce n'est pas vraiment dans mes principes d'embrasser une élève. Je.... Reprenons si vous voulez. Je ne sais plus du coup ou j'en étais.

Le militaire se gratte la tête et se remet en selle.

- Nous parlions des étranglements, il me semble.

Les sentiments se mélangent dans la tête de John. Pourquoi avait-il le coeur si excité? Pourquoi cette sensation si agréable ? Qu'allait-il se passer ensuite ?
Le soldat se re-saisit et s'auto-convainc que s'est un incident isolé et poursuit ....

- Pour vous sortir d'une situation d'étranglement. Il vous faut analyser la situation.
L'agresseur vous maintient par le coup avec deux mains fermement serrées. Il ne faut pas paniquer et s'affoler, vous risquez de perdre votre sang froid et donc vous essouffler. Gardez votre calme !
Première chose à faire, saisir l'un des bras de votre agresseur. C'est alors que vous placez vos mains sur ses poignets et que vous faites un pivot autour des poignets pour le faire lâcher prise. Puis lâchez vous et frappez un grand coup dans les parties génitales!! Sous la douleur, il devrait être moins fort et vous permettre de vous dégager. Ensuite, soit vous fuyez car l'environnement le permet, soit vous enchaînez une série de coups de poings comme nous l'avons vu précédemment. C'est bon pour vous ?


Le militaire tente un peu d'humour pour détendre l'atmosphère

-Euh...par contre les baisers ne sont pas efficaces contre les agresseurs....

Il se ravise et se dit qu'il vient de dire une grosse bêtise. Il se racle la gorge et poursuit.

Avec ces deux mouvements vous pouvez déjà faire quelque chose. Après, vous avez des situations que vous souhaiteriez travailler ? Ou des mouvements ? Sachez que je fais cet entraînement pour vous hein ? Donc n'hésitez pas.

John ne peut s'empêcher de repenser à ce gout sucré et cette sensation procurée par le baiser qui l'a sans mauvais jeu de mot, mit littéralement K.O.
Il aimerait en savoir plus et savoir pourquoi ce moment d'égarement... Peut être pouvait-il avoir une chance de partager quelque chose avec cette charmante jeune femme ?

Seul la suite le dirait...





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Lun 7 Déc - 11:48

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❝Les bases du combat❞
John & Evelyn
- C'était très agréable.... euh.... pardon... c'est moi qui m'excuse ce n'est pas vraiment dans mes principes d'embrasser une élève. Je.... Reprenons si vous voulez. Je ne sais plus du coup ou j'en étais.

Je baisse les yeux vers le sol, si j'en avais eu le pouvoir, je pense qu'à cet instant précis, j'aurais disparu sous terre. Je frissonne en repensant à ses lèvres sur les miennes et à sa proximité. Sa main dans le creux de mon dos, sa langue qui vient jouer avec la mienne. J'ai aimé son contact, j'ai aimé l'avoir tout contre moi. John a quelque chose de rassurant, il a ce quelque chose que je n'ai pas trouvé chez un homme depuis bien trop longtemps. C'est bizarre parce que je ne le connais pas depuis très longtemps, mais presque immédiatement, je me suis sentie en sécurité prés de lui. Je redresse finalement la tête vers lui, toujours mal à l'aise. Je joue nerveusement avec mes doigts en espérant que la situation ne va pas tourner au cauchemar. En tout cas, je remarque que le baiser l'a un tantinet perturbé parce qu'il ne sait plus du tout où il en est. J'ai envie de m'excuser une nouvelle fois mais il finit par retrouver ses repères et se lance dans l'explication de la suite de l'exercice. Je me balance doucement d'un pied à l'autre, nerveuse, et j'essaye de faire un maximum pour me concentrer de nouveau et pour ne plus penser à ce qu'il vient de se passer. Les bras croisés sur la poitrine, j'acquiesce quand il me demande si tout est bon pour moi. Alors que je commence à me détendre, il fait une remarque qui me rend une nouvelle fois mal à l'aise. Apparemment, il s'en rend compte puisqu'il se racle la gorge avant d'enchaîner sur la suite.

- Est ce qu'on pourrait revoir les mouvements de dégagement pour un étranglement ?

A mon tour je me racle la gorge. Je ne sais pas quoi faire pour que la situation soit un peu moins chargée en émotions, mais je n'arrive pas à faire abstraction de ce qu'il s'est passé un peu plus tôt.

- Si ça vous gène, ce n'est pas grave, je comprendrais...

Je m'approche un peu plus de lui tout en prenant soin de laisser une certaine distance entre nous... juste au cas où...

- Je ne sais pas ce qu'il m'a pris... Je n'aurais pas du...

Et voilà, encore une fois je fais ce que je sais faire le mieux. Je m'excuse... Même si le soldat n'a pas l'air d'être traumatisé par ce que j'ai fais, je ressens quand même le besoin de m'excuser et de me trouver une excuse. Seulement voilà, je ne sais même pas si j'en ai une d'excuse. Si je l'ai embrassé c'est que j'en avais envie après tout... Je n'ai juste pas envie qu'il croit que c'est mon genre de faire ça.

- Si ça peut vous rassurer, je n'ai pas pour habitude d'embrasser les inconnus....

Je suis de plus en mal à l'aise et plus je parle de ce baiser, plus j'ai envie de disparaître. Je suis plantée là, en face de John, avec l'envie presque étouffante de l'embrasser une nouvelle fois mais je me retiens, je n'ai pas envie de passer pour une folle. J'ai aussi peur, peur parce que je ne comprend pas ce qu'il m'arrive. Je n'ai pas envie de recommencer tout ça, d'avoir un homme qui partage ma vie, de dépendre de quelqu'un, mais plus je regarde le militaire, plus je me dis que ça peut être possible, que j'ai peut être droit au bonheur moi aussi et ça me fait peur...

Je ne sais pas si je dois dire ou faire quelque chose. Je suis perdue, tout ça me perturbe et je comprend que je ne contrôle plus rien et que toutes les barrières que j'ai hissées sont en train de tomber une à une.


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Lun 7 Déc - 23:03

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La jeune femme semble extrêmement nerveuse et John s'en rend compte. Des regards s'échangent, de petits silences et des gênes perceptibles sont les éléments qui meublent leurs échanges. Le baiser reste dans la mémoire du soldat et ne l'a pas laissé indifférent. Tout en s'efforçant de rester professionnel, le militaire cogite.
La jeune femme l'interrompt dans son raisonnement :

- Est ce qu'on pourrait revoir les mouvements de dégagement pour un étranglement ?

- Oui bien sûr ! J'ai peut être été un peu vite sur mes explications, je vais reprendre.


Elle se rapproche du militaire mais garde une distance de sécurité. A croire que le militaire pourrait la mordre. Evelyn semble encore toute gênée et le lui indique.
Le militaire ne répond pas et pose délicatement une de ces mains sur son épaule et lui souris gentiment sans dire un mot.

-Si ça peut vous rassurer, je n'ai pas pour habitude d'embrasser les inconnus....

-Si ça peut vous rassurer aussi, moi non plus.


Il affiche un large sourire gêné tout en fixant la jeune femme avec ses grand yeux bleus.

-Nous allons donc reprendre les étranglements, je vais vous faire refaire les mouvements afin que vous les compreniez bien. N'ayez pas peur, je vais poser mes mains sur votre cou, je ne serrerai pas pour ne pas vous faire mal.

Le soldat s’exécute et se rapproche un peu de la psychologue. Il pose délicatement ses mains autour du coup de la jeune femme.

-Comme je vous le disais tout à l'heure, la première chose à faire, saisir l'un des bras de votre agresseur. C'est alors que vous placez vos mains sur ses poignets et que vous faites un pivot autour des poignets pour le faire lâcher prise. Puis lâchez vous et frappez un grand coup dans les parties génitales!! Sous la douleur, il devrait être moins fort et vous permettre de vous dégager. Ensuite, soit vous fuyez car l'environnement le permet, soit vous enchaînez une série de coups de poings comme nous l'avons vu précédemment.

La jeune femme saisit les poignets du militaire, fait le pivot, fait mine d'envoyer un coup de pied entre les jambes du soldat et choisit de fuir en courant une fois dégagée.

- C'est top ! Allez vous le refaites mais plus dynamique cette fois

Le militaire pose de nouveau ses mains sur son cou.
Son cœur bat la chamade, mais il ne le montre pas. Cette femme le perturbe et le baiser l'a confirmé plus que de raison. Mais il doit être réaliste, elle est réticente.
Il poursuit donc l'exercice. Evelyn exécute de nouveau le mouvement avec plus d'entrain et de dynamisme. Elle choisit cependant cette fois de combattre en fin de sortie. Elle dégage plusieurs coups de poings précis, repousse l'agresseur et prend la fuite.

- Superbe sortie !! Cette fois je vais vous demander de fermer les yeux. Une agression se fait par surprise. Je vais donc vous bousculer un peu pour vous désorienter puis je vous attaquerai et ce sera alors à vous de sortir de la situation. Vous devez garder les yeux fermés

La jeune femme acquiesce avec un air sérieux. Elle se focalise certainement sur l'exercice afin d'éviter d'être gênée. Ce qui n'est pas plus mal pour tout le monde.
Elle ferme alors doucement les yeux. Stable sur sa position.Le soldat vient près d'elle et la bouscule. en la poussant par l'épaule. puis recommence deux ou trois fois. La jeune femme maintenant ses yeux fermés. Son visage est fin et sérieux, les traits sont vraiment harmonieux. Ses cheveux attachés sont sublimes. Bref un joli bout de femme.

John se rapproche maintenant de son élève. Il va débuter l'agression.
Il se tient à quelques centimètres d'Evelyn. Il l'observe.Il approche ses mains de son coup mais au dernier moment, il se ravise et lance :

- Pardonnez moi....

Avant qu'elle ait le temps de réagir, au moment ou il devrait attaquer, il perd ses moyens et pose ses lèvres sur celles de la jeune femme qui ne s'y attend pas. Dans la foulée, une main vient crocheter sa nuque et l'autre, dans son dos, la plaque contre lui. Il se laisse alors envahir par une chaleur intense et l'embrasse tendrement à son tour. Son cœur est sur le point d'exploser, son visage rougit peu à peu. La jeune femme était gênée lors du premier baiser mais il souhaitait lui faire comprendre que cette envie, cette sensation est partagée. Elle lui enverra peut être une gifle ou un coup de pied.... mais peu importe. Ce n'est pas dans les habitudes du militaire d'agir ainsi, lui qui est stricte et réservé, mais il ne pouvait laisser passer cette chance....

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Mar 8 Déc - 11:02

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❝Les bases du combat❞
John & Evelyn
Musique
Les gestes se répètent et à chaque fois, je sens que je progresse. Dans un coin de ma tête, je n'arrête pas de me dire que si à l'époque j'avais eu ce cours là, il n'aurait jamais réussi à me planter avec un couteau de cuisine et je ne serais pas aussi dérangée en ce qui concerne mon relationnel. Les explications de John sont très claires et assez vite, je comprend ce que je dois faire. On répète l'exercice plusieurs fois, mes gestes se font de plus en plus précis, moins hésitants. Je répète à chaque fois le même schéma. D'abord je saisis les poignets du militaire, ensuite je pivote et je fais comme si je le cogne dans les parties avant de fuir. Pour le moment, je ne pense plus au baiser, mais je le garde dans un coin de ma tête. Je suis concentrée sur l'exercice et je fais abstraction de l'environnement et de tout ce qu'il s'est passé un peu plus tôt.

L'essai suivant est un peu plus concluant. Cette fois j'opte pour une autre solution et avant de fuir, je fais mine d’asséner plusieurs coups de poings et je repousse John avant de fuir. Essoufflée, j'esquisse un léger sourire quand John me félicite sur ma sortie. On passe à l'exercice suivant, une attaque par surprise. John me demande de fermer les yeux et me prévient qu'il va me bousculer pour me désorienter. J’acquiesce, prête à en découdre avec cet agresseur potentiel. Une fois que nous sommes tout les deux en position, je ferme les yeux et je me concentre sur ma respiration et sur tout les bruits qui m'entourent. Je prend appui et j'attend, sereine. Je suis à l'affût du moindre bruit, de la moindre respiration. Il approche, je sens son odeur et son souffle et comme convenu, il me bouscule plusieurs fois pour que je perdent mes repères. Mes pieds sont bien ancrés au sol, je reste concentrée, j'attend qu'il agisse pour pouvoir agir à mon tour. Il tourne autour de moi quelques minutes avant de se tenir face à moi. Il est juste là, à quelques petits centimètres. Alors que je suis prête à me défendre, il lance un "Pardonnez moi" que je ne comprend pas.

Je n'ai pas le temps de réagir, ni d'ouvrir les yeux. Il me faut quelques secondes avant de réaliser que John vient de poser ses lèvres sur les miennes. Mon coeur bat à cent à l'heure, j'ai les jambes en coton, j'ai l'impression qu'elles vont se dérober. Une de ses mains vient se glisser dans mon dos et l'autre appuie doucement sur ma nuque et je me retrouve collée tout contre lui. Le baiser est tendre et délicat. C'est une sensation qui fait du bien. Je suis sur le point de perdre pied, je passe mes bras autour du cou du militaire et je me hisse sur la pointe des pieds pour être un peu plus à son niveau. Je suis bien, j'ai l'impression que je vais imploser tellement mon coeur bat rapidement. Pourtant, en quelques secondes, je viens tout gâcher. Je repousse fermement le militaire et je me retourne. Je ne prend même pas la peine de récupérer mes affaires, je viendrais les chercher plus tard.

- Désolée...

Sans attendre, je quitte le gymnase, la tête pleine de question et la peur au ventre. Pourquoi est ce qu'il a réussi à me faire baisser la garde ? Qu'est ce que je suis sensée faire maintenant.. C'est complètement perdue que je quitte l'endroit, sans un mot, sans un regard en direction du militaire. J'ai besoin de temps pour faire le point et surtout, j'ai envie de continuer à garder mes distances. Je ne veux pas redevenir la femme faible que j'étais il y a encore quelques années.


© Pando

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